Projet de Programme Collectif de Recherche
Patrimoines des vestiges de la Seconde Guerre mondiale en Basse-Normandie De l'instrument de mémoire à l'objet scientifique
Note de présentation
Projet de Programme Collectif de Recherche
Patrimoines des vestiges de la Seconde Guerre mondiale en Basse-Normandie De l'instrument de mémoire à l'objet scientifique
Note de présentation
Responsable scientifique : Stéphane LAMACHE Coordination des comités techniques et scientifiques : Stéphane LAMACHE, Marie-Laure LOIZEAU, Benoît LABBEY
DRAC Basse-Normandie INRAP Conseil Général Manche Conseil Général Calvados Conseil Général Orne Conseil régional Basse-Normandie Université de Caen – CRHQ Conservatoire du Littoral Communauté de Communes de La Hague Mémorial de Caen Rédaction du projet : Marie-Laure Loizeau, Stéphane Lamache, Benoît Labbey, Anne Ropars, Cyrille Billard, Philippe Bernouis mars 2015
SOMMAIRE I-Le champ d'étude a-Rappel du cadre historique b-Le cadre géographique (carte)
c-Une approche à la fois ponctuelle et globale des vestiges d-Du tourisme de mémoire à la patrimonialisation II-Historiographie III-Évolution du cadre juridique et des protections IV- Objectifs scientifiques V- Méthode – Outils a-Les outils proposés : a-1- un dossier documentaire a-2-Une fiche documentaire par « site », partagée par l'ensemble des participants b-Déclinaison par éléments : c – Le SIG VI-Calendrier VII Constitution de l'équipe VIII-Orientation bibliographique ANNEXE : Liste des membres des comités technique et scientifique
I-Le champ d'étude a-Rappel du cadre historique La Seconde Guerre mondiale a duré six ans, du 1er septembre 1939, date de l’agression allemande contre la Pologne, au 2 septembre 1945, jour de la capitulation japonaise. Ce conflit mondial, qui opposa les puissances totalitaires de l’Axe (Allemagne, Italie, Japon) aux Alliés (Pologne, Grande-Bretagne et pays du Commonwealth, Etats-Unis d'Amérique, France, etc.) prit une autre ampleur en Europe avec l’entrée en guerre des forces allemandes contre celles de l’URSS en juin 1941. Une grande partie de l’Europe est alors occupée par les Allemands. Cependant, avec l’ouverture de ce second front et devant la menace d’un débarquement anglosaxon, Hitler décide d'édifier en décembre 1941 une ligne de défense qu’il appellera Mur de l’Atlantique ou Atlantikwall. Cet ouvrage « de façade » est donc édifié de mars 1942 à juin 1944, les travaux étant inachevés lors du Débarquement. La construction de ces ouvrages a mobilisé une main d’œuvre hétéroclite, constituée aussi bien de prisonniers de guerre, de travailleurs déportés, de requis du STO, d'ouvriers d’entreprises françaises que parfois même de volontaires. Elle a entraîné la mise en œuvre de moyens colossaux en termes de main d’œuvre et de matériaux (béton, pierre, bois et ferraille...) et a eu un fort impact sur les populations locales (réquisition des moyens importants, approvisionnements, contacts avec les travailleurs extérieurs, flux de prisonniers, interdiction de toutes sortes liées à l'aspect hautement stratégique de ces défenses côtières). La particularité de ces ouvrages réside dans leur forte standardisation, mais aussi dans la mise en pratique d’innovations technologiques (radars, V1, V2, béton). De nombreux historiens regardent le mur de l’Atlantique comme avant tout un outil de propagande, plus que comme une défense efficace, d’autant que le système envisagé reste largement incomplet à la veille du Débarquement. Ce dernier épisode engendre le déplacement de populations, notamment celui des prisonniers et celui des réfugiés qui occupent certains lieux abrités (caves, carrières souterraines notamment). Pour assurer leur progression, les armées alliées mettent en place de nombreuses infrastructures : port artificiel, aérodromes provisoires, dépôt de carburant, camps de repos, réhabilitation du réseau routier et ferroviaire. Les alliés se trouvent confrontés à la nécessité de prendre en charge les prisonniers de guerre, environ 500.000 rien que pour la Basse-Normandie. Comme l’a montré la thèse de Valentin Schneider, cet épisode, bien que le plus récent, est l’un des plus mal documentés par les sources premières. Selon S. Lamache, le 30 mars 1944, les services du Provost Marshal, le chef de la Military Police, comptabilisent 226 703 soldats allemands internés dans toute la NBS. Un mois plus tard, ils sont 413 514 à avoir rejoint ce territoire. Les années d’après-guerre posent le problème de l'hébergement d'urgence des populations provenant de villes parfois totalement détruites (pour exemple, Saint-Lô : 90% ; Caen : 80%). Ces années voient se développer un travail de sécurisation des lieux du conflit (déminage, arasement, ferraillage des épaves...) et l'émergence de nombreux sites dédiés à la mémoire, notamment au travers de l’aménagement de cimetières militaires et de l’érection de stèles. b-Le cadre géographique (cf. carte ci-dessous) À l'examen du travail de recensement de Rémy Desquesnes (DESQUESNES, 1990), le Mur de l'Atlantique concerne principalement 73 communes littorales allant de la Baie de Seine jusqu'à la Pointe de La Hague, auxquelles il faut rajouter la commune de Granville.
Toutefois, les communes concernées par ces vestiges sont en réalité beaucoup plus nombreuses et touchent des sites parfois très éloignés de la zone côtière : exemples du Mont Pinçon (poste de radioguidage à ondes courtes pour le guidage des avions de la Luftwaffe, ainsi qu’une tour d’observation, Calvados ; structures de ravitaillement en munitions en forêt d'Andaine, Orne ; abris de combat à Lithaire, Manche. Autre exemple : les vestiges dans le secteur de Balleroy : aérodrome A9 au Molay-Littry, important dépôt logistique de l’armée américaine en forêt de Cerisy). Il n'apparaît donc pas judicieux à ce stade du projet de limiter la zone d’étude à une partie de la région. c-Une approche à la fois ponctuelle et globale des vestiges L'originalité de notre démarche réside dans notre volonté de prendre en compte ce patrimoine dans leur globalité et leur complexité, c'est-à-dire : - identifier les éléments aujourd’hui disparus ou enfouis formant des ensembles cohérents, - ne pas se limiter aux seules élévations, - appréhender les différents éléments et leur place dans le dispositif défensif. Pour cela, nous avons distingué classiquement deux niveaux d’analyse par la prise en compte : - des « éléments » patrimoniaux ponctuels constitués d'ouvrages, de vestiges ou d'aménagement témoignant de cet épisode historique , - des « sites » constitués d'ensembles d’éléments organisés : pour exemple, la « forteresse » de Cherbourg représente le système défensif ce port en eau profonde et couvre plusieurs communes pour plusieurs milliers d'ouvrages. On dénombre une centaine de sites concernant strictement le Mur de l'Atlantique, mais beaucoup plus si l'on prend en compte les autres sites en rapport avec la Bataille de Normandie. Au niveau des sites et des ouvrages militaires, en particulier ceux à dénomination allemande, il existe déjà une typologie des fortifications du Mur de l'Atlantique : forteresse (Cherbourg), batterie côtière à longue portée (Longues-sur-Mer), batterie d'artillerie lourde à moyenne portée, points d'appui, rampes de lancement de V1-V2... D'autres vestiges plus fugaces sont à peine rentrés dans le champ patrimonial : refuges, postes de
commandement, hôpitaux militaires et civils, aérodromes provisoires, zones de combat (trous d'hommes, vestiges d'engins militaires sur le domaine terrestre). La fouille du camp de prisonniers de La Glacerie (Manche) a démontré l'importance des traces archéologiques laissées par ce type d'installations très étendues et pourtant peu documentées par les sources (Schneider, 2011). Le projet nécessite donc l'élaboration d'un thesaurus détaillé et adapté aux autres groupes d’éléments patrimoniaux (lieu d'accueil des civils, installations ou infrastructures construits par les Alliés, baraquements, ponts...). Bien qu’en marge d’une démarche strictement archéologique, un sujet mériterait une attention particulière des acteurs patrimoniaux, car il est un prolongement de la guerre dans notre région sinistrée après l’été 1944 : les cités provisoires et les baraquements, la vie des civils et des sinistrés (inventaire des baraquements provisoires encore existants en Basse-Normandie, inventaire et collecte de meubles, objets de sinistrés, photographies et autres documents [en lien avec les musées ressources de la région], enquêtes orales auprès d’anciens habitants de ces constructions provisoires). Dans notre région, on assiste à l’émergence d’une prise de conscience de la menace qui pèse sur ce patrimoine spécifique de l’époque de la reconstruction et de la vie des populations locales. Il est réellement menacé et en voie d’effacement, le tourisme de mémoire ayant principalement bénéficié au patrimoine militaire. d-Du tourisme de mémoire à la patrimonialisation D'une manière générale, sur la façade Atlantique, les vestiges des fortifications allemandes de la Seconde Guerre mondiale sont attachés à une période douloureuse de l'histoire et ont longtemps été vécus négativement. La Basse-Normandie échappe toutefois partiellement à ce phénomène par le fait que le territoire est celui où s'est déroulé l'un des principaux épisodes à l'origine de la libération de l'Europe. Assez rapidement (par exemple, dès juin 1945 dans le canton de Sainte-Mère-Eglise), les basnormands ont œuvré à la commémoration du Débarquement et ont pris conscience de l'intérêt de la valorisation de ces vestiges dans le cadre d'un travail de mémoire. Ce « tourisme » de mémoire a pris de l'ampleur, bien qu'il concerne surtout les sites du Débarquement. Pourtant, parallèlement, ce patrimoine commençait déjà à subir des destructions : récupération précoce des matériaux (ferraille, à l'origine de la création des épaves du Débarquement à Port-enBessin), réaffectation des ouvrages (résidences secondaires, boîte de nuit), destructions d'ouvrages posant des problèmes de sécurité... À la Libération, les ouvrages ont été généralement déminés, puis rapidement enfouis, notamment pour une remise en culture.
Abri effondré : Abri pour hommes de troupe se trouvant sur le site fortifié du WN35 sur la commune de Ver-sur-Mer. Depuis l'année 2008 le site sert à la neutralisation d'engins explosifs découverts sur la plage. Les démineurs procèdent aux explosions dans les abris du site afin d'éviter la dispersion des éclats. Deux abris ont déjà été détruits, la dalle de couverture ayant été soufflée par les explosions (photo B. Labbey)
Tranchée rectiligne se trouvant sur le site du WN35b sur la commune de Meuvaines. Le site se trouvant dans un bois privé, il a été préservé de la destruction. Ce type de structure reste rare dans cet état, la plupart des structures excavées ayant été remblayées (photo B. Labbey)
Dans un second temps, la pression de l'urbanisation sur la zone littorale a induit l'intégration de certains ouvrages dans des zones habitées ou leur simple destruction.
Casemate détournée du site fortifié WN34 situé sur la commune de Ver-sur-Mer pour accueillir une terrasse au sommet et un garage à l'intérieur (photo B. Labbey)
L'érosion littorale est actuellement l'une des principales sources de destruction : le phénomène a été étudié dans le cadre d'un DEA (Savouret, 2002).
Effet de l'érosion littorale : À gauche, vue générale de l'ancien site fortifié WN35 situé à Ver-sur-Mer. En plus d'être menacé par les opérations de déminages, ce site subi régulièrement les assauts de la mer. En l'espace de 70 ans, le littoral a ici reculé de près de 20 mètres. On distingue sur la droite de la photo un abri pour le personnel qui gît aujourd'hui sur la plage alors qu'il se trouvait auparavant dans les dunes. En arrière plan, une cuve pour canon est dans le même état. À droite, ouvrage de protection dégradée par la mer à Morsalines (photos B. Labbey et P. Rochas)
La valeur patrimoniale n’a commencé à émerger que récemment, notamment par l’approche esthétique de la Bunker archéologie (Virilio, 1975). Aujourd'hui, le tourisme de mémoire reste d’actualité, mais la disparition programmée des derniers acteurs du jour J éloigne la charge émotionnelle de ce patrimoine et permet l'émergence d'un vrai
regard scientifique. Les nouveaux publics sont d'ailleurs demandeurs d'une véritable connaissance de ces ouvrages. II-Historiographie À ce jour, nous disposons d’une production documentaire hétéroclite abondante relative à ces vestiges. Au-delà de la documentation cartographique et photographique datant de la période du conflit, la première source descriptive est le rapport Pinczon du Sel, établi au lendemain de la guerre (1944-1962) afin de définir les ouvrages susceptibles d’être réutilisés par l’armée. À partir de 1975 émerge une véritable approche architecturale dans la mouvance de la Bunker Archéologie promue par Virilio. Puis Rémy Desquesnes entreprend un travail fondateur par le recensement des vestiges sur le littoral bas et haut normand et constitue un échantillon des ouvrages les plus représentatifs. Au sein du Centre de Recherche en Histoire Quantitative, de nombreux travaux universitaires sont entrepris à l’instar de l’Atlas historique de la Seconde Guerre mondiale (LELEU, PASSERA, QUELLIEN, 2010). Une recherche importante se développe aussi indépendamment des institutions de recherche au travers des ouvrages d’Alain Chazette, de Bernard Paich et de Cédric Lemonnier. Le travail réalisé dans ce cadre est fortement ancré sur une expertise de terrain. Avec les travaux universitaires les plus récents, se développe une vision moins centrée sur les ouvrages militaires : étude des camps de prisonniers (SCHNEIDER, 2011, 2013), de la présence américaine (LAMACHE, 2010), de la transformation des paysages (SAVOURET, 2007 ; LABBEY, 2013), du quotidien des civils (PASSERA, QUELLIEN, 2014). Les collectivités territoriales se sont également emparées du sujet. Elles se sont investies notamment dans la production d’ouvrages et dans la mise en valeur de certains sites : Azeville (CG50), Montmormel (CG61), Touffréville (CG14). Des investisseurs privés ont également oeuvré dans ce sens : sites de Maisy (14) et de Saint-Marcouf-Crisbecq (50). Les vestiges archéologiques de la Seconde Guerre mondiale ont longtemps été le terrain d’exercice des collectionneurs et des vendeurs de militaria. Ces vestiges n’étaient même pas « officiellement » reconnus comme appartenant au champ de l’archéologie. Il a fallu attendre les cinq dernières années pour qu’ils atteignent le statut d’objet de recherches archéologiques. Des premières interventions opportunistes des archéologues aux fouilles préventives plus structurées, la discipline a progressé considérablement. Plusieurs ouvrages scellent l’émergence de cette archéologie du dernier conflit (CARPENTIER, MARCIGNY, 2014 ; EARLY in MYTUM et CARR, 2012, FICHET DE CLAIRFONTAINE, 2013). III-Évolution du cadre juridique et des protections La prise de conscience par le politique de la nécessité de préserver les sites du Mur de l’Atlantique et plus particulièrement des zones du Débarquement est très précoce. Ainsi, au lendemain de la Libération, le Gouvernement de la République française promulgue le 21 mai 1947 une loi relative à la conservation du souvenir du débarquement allié en Basse-Normandie 1. Cette loi met en place l’obligation pour l’État d’organiser les fêtes du souvenir du 6 juin et dans un but de commémoration, le gouvernement prend en charge « la conservation et l’aménagement des sites historiques du débarquement allié en Normandie, dans les régions d’Arromanches (lieu dit Port Winston-Churchill), Saint-Laurent-Colleville et Vierville (lieu dit Omaha Beach) et Sainte-MarieDumont (lieu dit Utah-Beach), conformément aux arrêtés de classement qui sont intervenus ou interviendront en la matière ». Les financements de ces opérations seront réalisés par le service des Monuments Historiques. Pourtant, contrairement à d’autres régions, aucun arrêté de protection au titre des monuments historiques n’est pris en Basse-Normandie durant cette période. La conservation régionale des monuments historiques s’empare du sujet à l’occasion de la préparation de la célébration du cinquantenaire du Débarquement. En 1990, le service commande à l’historien Rémy Desquesnes une étude du Mur de l’Atlantique et de ses vestiges sur le littoral 1 LOI n°47-884 du 21 mai 1947
bas-normand. Ce travail de recensement des ouvrages se réalise essentiellement de manière typologique. À partir de cette étude, une campagne de protection est entreprise. Une cinquantaine de sites sont proposés à la protection au titre des monuments historiques en séance plénière de la COREPHAE du 25 septembre 1990. Une Commission Supérieure des Monuments Historiques a ensuite lieu le 16 mai 1994. Suite à ces commissions, seuls quatre sites seront classés au titre des monuments historiques (Batterie du Roule à Cherbourg ; rampe de lancement de V1 de Brécourt située à Equeurdreville ; batterie de Longues-sur-Mer et batterie de Merville à Merville-Franceville) et quatre autres inscrits (station radar d’Arromanches ; batterie de défense de plage d’Asnelles ; le poste de tir de Ouistreham ; la batterie du Roc de Granville). Conformément à la doctrine et aux préconisations d’alors, les protections portent sur les ouvrages principaux d’un site. En termes de protection, il n’y a pas eu d’approche globale effectuée à l’échelle d’un site, exceptée la protection récente de la station radar de Douvres-la-Délivrande, effectuée en 2014. Aujourd’hui, seuls neuf sites sont donc protégés au titre des monuments historiques. Parallèlement, les protections au titre de l’archéologie sont quasi absentes, mais la prise en compte des vestiges du dernier conflit est croissante dans les opérations d’archéologie préventive. Plusieurs opérations récentes témoignent de ce nouvel intérêt : La Glacerie (50), Touffréville (14), Falaise (14), Fleury-sur-Orne (14)... Signe d’une évolution tangible, l’arrêté de protection du radar de Douvres-laDélivrande (juin 2014) comporte pour la première fois une extension visant les vestiges archéologiques.
Plan du site du radar de Douvres-laDélivrande
d’après Yves BARDE, La Muraille de Normandie : le Mur de l’Atlantique de Cherbourg au Havre, 1999
La région Basse-Normandie s’est investie depuis 2008 dans le projet de faire inscrire les plages du Débarquement sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des paysages culturels. Le territoire s’étend sur 80 km, depuis la côte est du Cotentin jusqu’à l’estuaire de l’Orne. Il rassemble 8 sites : les 5 plages du Débarquement et 3 sites emblématiques associés (Pointe du Hoc, Batterie de Longues et Port Winston Churchill au large d’Arromanches). Par sa politique d’acquisition foncière, le Conservatoire du Littoral est propriétaire de nombreux ouvrages qui, bien souvent, offre un intérêt du point de vue du patrimoine naturel par la faune qu’ils abritent (chiroptères, amphibiens).
IV- Objectifs scientifiques du PCR Deux objectifs guident ce projet : Une cartographie précise des témoins de la Seconde Guerre mondiale en Basse-Normandie et plus spécifiquement des vestiges du Mur de l’Atlantique n'existe pas. Nous souhaitons faire procéder à la réalisation de leur inventaire quasiment exhaustif en liaison directe avec les services patrimoniaux de la Direction régionale des affaires culturelles de BasseNormandie (service régional d’archéologie et conservation régionale des monuments historiques). Cet inventaire nous permettra de dresser un bilan de l'état de ce patrimoine largement menacé, en mettant en exergue les sites majeurs selon des critères scientifiques pertinents. Il doit en particulier nous permettre de mesurer la part très importante de ce patrimoine détruit lors du second conflit mondial ou bien après. Il servira également d'outils de réflexion historique et de valorisation sur les ouvrages, vestiges ou témoins de la Seconde Guerre mondiale. Il s'agira ensuite de préconiser, sur des critères objectifs, un plan de protection et de gestion des ouvrages et des traces matérielles les plus représentatifs. Pour atteindre cet objectif, il importe de récoler l’ensemble de la documentation disponible et de procéder à des campagnes de terrain complémentaires, afin de réaliser une base de données cartographiques précise de ce patrimoine à l’échelle de la région. De nouvelles formes de valorisation visant à augmenter l'attractivité des territoires ont fait leur apparition et peuvent constituer des menaces. Ainsi la construction de parkings d'accueil près de la batterie de Longues-sur-Mer touche un réseau de galeries enterrées et de tobrouks. De même, certaines communes souhaitent transformer des bunkers en gîtes ruraux sans étude préalable. Enfin, l'archéologie préventive a besoin d'une connaissance préalable de l'emprise de ces vestiges afin de mieux les intégrer dans les opérations de diagnostic et de fouille et de construire de nouvelles problématiques, notamment vis à vis d'ouvrages dont l'organisation précise est mal documentés, comme c'est le cas par exemple pour les grands sites de radars du nord Cotentin. Seules l'identification de ces vestiges, de leur contexte historique et l'émergence de nouvelles problématiques permettront un autre regard sur ce patrimoine. V- Méthode - Outils Les objectifs de ce PCR sont donc la réalisation d’un inventaire visant l'exhaustivité des vestiges du Mur de l’Atlantique en Basse-Normandie et à terme la constitution d'un plan de protection et de gestion des ouvrages et des traces matérielles les plus représentatifs. Les principes méthodologiques à mettre en œuvre sont basés sur un récolement de la documentation existante, une investigation de terrain (photographies, relevés topographiques, diagnostic de l'état de conservation des ouvrages, une analyse du contexte paysager et du niveau de protection existant (PLU, ZPPAUP, ZPPA, MH, abords, périmètre Unesco, acquisition foncière par la collectivité...). On s'attachera aussi à proposer des outils informatiques partagés par tous. Avant toute déclinaison de ces outils, il convient de rappeler les entités documentaires retenues : l'élément et le site. A priori, pour ce qui concerne le Mur de l'Atlantique, il existe très peu d'éléments isolés (n'appartenant à aucun site connu) a-Les outils proposés : a-1- un dossier documentaire
Tous les chercheurs participant au projet constitueront un dossier documentaire des éléments en leur possession (articles, publications, plans anciens, textes historiques, photographies, etc...). Il conviendra pour le comité scientifique de formaliser ce dossier, qui pourra être déposé à la DRAC (avec une cote) et pourra être aussi numérisé. Le dossier documentaire se rapportera de préférence au « site » et rassemblera la documentation de tous ses éléments structurants. a-2-Une fiche documentaire par « site », partagée par l'ensemble des participants L'établissement de cette fiche nécessite un travail important de réflexion méthodologique et de concertation avec tous les chercheurs, afin de contenir les critères pertinents pour une future base de données géoréférencée. Cette fiche devra contenir les informations pour l'ensemble du site et décliner la documentation attachée à chaque élément : Nous avons déjà listé un certain nombre de critères qui doivent figurer dans cette fiche, et qui seront repris dans le SIG dans une seconde étape (en tables attributaires et/ou en codage) : - contexte historique du site - description scientifique des ouvrages ou des vestiges (bâti/non bâti) b-Déclinaison par éléments : - description des éléments (thesaurus) - problématiques scientifiques liées à leur étude, - niveau de conservation, état sanitaire - origine des destructions, - niveau d'enfouissement, - situation par rapport à l'environnement bâti actuel, - niveau de protection actuel au titre des règlements d'urbanisme (protection MH, espace naturel sensible, inconstructibilité au PLU et/ou au titre de la loi littoral, acquisition foncière par la collectivité...), - niveau de protection souhaité au titre des règlements d'urbanisme - propriété - propriétaire(s) des terrains concernés, - valorisation des vestiges ou des ouvrages - localisation sur fonds cadastral (n° des parcelles) - utilisation actuelle de l'élément - utilisation antérieure au Mur de l'Atlantique (notamment réoccupation de fortifications antérieures) Il faudra discuter avec les chercheurs pour savoir si certains éléments isolés nécessitent une fiche documentaire spécifique. c – Le SIG Toutes ces fiches feront l'objet d'un traitement dans un système d'information géoréférencée. Le SIG contiendra différentes tables attributaires (sites, éléments, parcelles, propriétaires, protections) liées entre elles. Il conviendra également de prévoir un lien web (ou autre) vers la fiche documentaire en pdf, accessible par interaction cartographique (directement sur la carte). Il est important de prévoir que les champs de ce SIG soient compatibles avec les bases de données telles que celles de l'Inventaire, des Monuments Historiques et Patriarche. L'alimentation du SIG s'appuiera sur un géoréférencement des plans anciens et des photographies aériennes. Seront exploités en priorité la couverture aérienne des alliés antérieure au Débarquement, et les rapports sur l'état des ouvrages après-guerre, notamment le rapport de Pinczon du Sel et les rapports de déminage. La couverture Lidar de la bande côtière (réalisée à la suite de la tempête Xynthia sur l'ensemble du littoral atlantique) pourra être exploitée si elle offre un intérêt.
Les participants au projet pourront choisir d'alimenter directement le SIG (avec QGIS) ou bien un fichier Calc (ou Excel) déclinant tous les champs de la fiche documentaire présentée ci-dessus. Les moyens mis en œuvre se partagent entre un travail d'inventaire par « site » d'un côté et par synthèse thématique de l'autre. VI-Calendrier Ce travail conséquent aura vocation à être développé sur au moins trois années. 1ère année : constitution de sous-groupes de travail, mise au point de l'outil SIG, du thesaurus et de la base de données, état de la documentation, dépouillement des sites majeurs (les mieux documentés, notamment ceux identifiés dans le rapport Desquenes) -réalisation d'enquêtes sur des zones test à définir (proposition d'une zone de travail à définir) 2ème année : recherches complémentaires sur les sites moins documentés, campagnes photo et relevés topo, démarrage du travail sur le Nord-Cotentin et les communes du Calvados entre Asnelles et Cabourg 3ème année : achèvement des communes, synthèses thématiques et valorisation. VII-Constitution de l'équipe Sur le plan des moyens et de la coordination, le projet sera porté par le Centre de Recherche en Histoire Quantitative de l'université de Caen). Il s'appuiera sur la participation de chercheurs vacataires ou bénévoles, sous la forme d'études de territoire ou d'expertises et de collaborateurs techniques sur les aspects SIG et topographie. L’architecture du PCR comprendrait trois entités distinctes : un comité de pilotage (principalement institutionnel), un comité technique (expertise base de données et topographie), un comité scientifique coordonnant les contributions des chercheurs associés. A cet effet, une première réunion de présentation du projet a été organisée le 2 mars 2015 à Caen. Etaient présents : – BERNOUIS Philippe, service du patrimoine du Conseil général du Calvados – BILLARD, Cyrille conservateur régional de l’archéologie par intérim, DRAC Basse-Normandie – CAPPS-TUNWELL David, chercheur – CARPENTIER Vincent, archéologue à l’INRAP – CHAZETTE Alain, chercheur, éditeur – DAVID Benjamin, chercheur – GUILLEMANT Catherine, chef de projet « Candidature des plages du Débarquement au patrimoine mondial de l’UNESCO », Région Basse-Normandie – LABBEY Benoît, chercheur – LAMACHE Stéphane, chercheur-historien au musée Airborne – LEBEL Christelle, service d’archéologie du Calvados (CG14, SDAC) – LELEU Jean-Luc, ingénieur de recherches (université de Caen, CRHQ) – LOIZEAU Marie-Laure, chargée d’études documentaires, DRAC Basse-Normandie (CRMH) – MALLET Anthony, service d’archéologie du Calvados (CG14, SDAC) – MARCIGNY Cyril, archéologue (INRAP) – PAICH Bernard, chercheur – QUELLIEN Julia, coordinatrice mémoire et communication (ONAC, service départemental du Calvados) – QUEVILLON Sophie, conservateur du patrimoine (DRAC Basse-Normandie, SRA) – ROCHAS Philippe, conservateur régional des monuments historiques (DRAC Basse-Normandie) – ROPARS Anne, ingénieur d’études (DRAC Basse-Normandie, SRA)
– TALON Alain, service patrimoine et territoires, Conseil général de la Manche ainsi que – ISTORIK Boris, secrétaire administratif, DRAC Basse-Normandie (CRMH) – LAVENTURE Christophe, technicien des bâtiments de France, DRAC Basse-Normandie (CRMH) Étaient excusés : – CHEVILLON Anne, architecte des bâtiments de France, STAP 61 – COULTHARD Nicola, service d’archéologie du Calvados (SDAC), représentée par Christelle LEBEL – DAMOURETTE Cyril, responsable de l’espace culturel, patrimoine et archéologie de la communauté de communes de la Hague – DESQUESNES Rémy – FOUCAMBERT David, architecte des bâtiments de France, STAP 50 – LECHERBONNIER Yannick, Conseil Régional de Basse-Normandie, service de l'inventaire – LAPRIE-SENTENAC Dominique, architecte des bâtiments de France, STAP 14 – Le Conservatoire du Littoral – LEMONNIER Cédric, chercheur - PASSERAT Françoise, ingénieur d'étude (université de Caen, CRHQ) – PRIME Christophe, Mémorial de Caen – SCHNEIDER Valentin, chercheur – SIMON Mickaël, chercheur À l’issue de cette rencontre jugée très constructive, il a été convenu de diffuser à tous le compterendu de la réunion. Chacun a été invité à se prononcer sur les modalités de sa participation au projet en faisant part le cas échéant d’idées ou d’orientations complémentaires sommaires. De même, chacun a fait part de son degré de participation souhaité (parmi les trois groupes présentés) ainsi que des conditions d’une participation effective au projet de PCR. Les partenaires institutionnels dans le projet sont multiples : – DRAC Basse-Normandie (référents : ROCHAS Philippe, conservateur régional des monuments historiques ; BILLARD Cyrille, conservateur régional de l’archéologie) – Région Basse-Normandie (référents : GUILLEMANT Catherine, chef de projet « Candidature des plages du Débarquement au patrimoine mondial de l’UNESCO », et LECHERBONNIER Yannick, Conseil Régional de Basse-Normandie, service de l'inventaire) – Conseils généraux du Calvados (référentes : COULTHARD Nicola et LEBEL Christelle, service d’archéologie du Calvados), -Conseil Général de la Manche (référent : TALON Alain, service patrimoine et territoires) – Université de Caen Basse-Normandie (CRHQ ; référents Jean-Luc LELEU et Françoise PASSERA) – Conservatoire du littoral – Mémorial de Caen (référent : Christophe PRIME) – INRAP (référent : Cyril MARCIGNY) – ONAC du Calvados (référente : Julia QUELLIEN) - Communauté de communes de La Hague (Cyril DAMOURETTE) - Conseil général de l’Orne (référent : Stéphane JONOT, sous réserve) Les référents mentionnés ci-dessus constituent pour une grande partie le comité de pilotage. Dans la construction du projet, le CRHQ de l’Université de Caen sera le porteur du projet sur le plan administratif, financier et scientifique. Le comité technique (méthodologie, SIG, topographie) est constitué de :
Marie-Laure LOIZEAU, Anne ROPARS, Cécile RIQUIER, Benoît LABBEY, Sophie QUEVILLON, Stéphane LAMACHE, Benjamin DAVID, David CAPPS-TUNWELL Anthony MALLET, Le comité scientifique se compose de : – CHAZETTE Alain, chercheur, éditeur - FRULEUX Marie (STAP 50) – LABBEY Benoît, chercheur, archéologue – LAMACHE Stéphane, chercheur-historien au musée Airborne – LECHERBONNIER Yannick, Conseil Régional de Basse-Normandie, service de l'inventaire – LELEU Jean-Luc, ingénieur de recherches (CRHQ) – LOIZEAU Marie-Laure, chargée d’études documentaires, DRAC Basse-Normandie (CRMH) – MARCIGNY Cyril, archéologue à l’INRAP – PRIME Christophe, Mémorial de Caen – SCHNEIDER Valentin, chercheur Le groupe d'experts pour la partie scientifique est constitué de : – BERNOUIS Philippe, service du patrimoine du Conseil général du Calvados – CAPPS-TUNWELL David, chercheur – CARPENTIER Vincent, archéologue à l’INRAP – CHAZETTE Alain, chercheur, éditeur – DAMOURETTE Cyril, responsable de l’espace culturel, patrimoine et archéologie de la communauté de communes de la Hague – DAVID Benjamin, chercheur - HOUILLER Sébastien (Conservatoire du Littoral) – LECHERBONNIER Yannick, Conseil Régional de Basse-Normandie, service de l'inventaire – LELEU Jean-Luc, ingénieur de recherches (CRHQ) – LEMONNIER Cédric, chercheur – LOIZEAU Marie-Laure, chargée d’études documentaires, DRAC Basse-Normandie (CRMH) – MALLET Anthony, service d’archéologie du Calvados (SDAC) – PAICH Bernard, chercheur - ROBIOLLE Stéphane (archives départementales 50, sous réserve d'accord) – SCHNEIDER Valentin, chercheur – SIMON Mickaël, chercheur La plupart de ces chercheurs œuvre depuis de longues années pour la connaissance de ce patrimoine, soit sur des aspects particuliers, soit sur des thèmes plus généraux (voir dernière colonne du tableau ci-après). On trouvera ci-après quelques références bibliographiques.
VIII-Orientation bibliographique - Rapport PINCZON DU SEL relatifs aux ouvrages de côte allemands en première région maritime (1944-1962), conservé au Service historique de la Marine, Cherbourg-Octeville. - CARPENTIER Vincent, MARCIGNY Cyril, Archéologie du Débarquement et de la bataille de Normandie, Inrap, Paris, éd. Ouest France, Rennes, 2014 - CHAZETTE Alain, Mur de l’Atlantique, Les batteries de côte en Normandie : du Havre à Cherbourg et Granville, éd. Histoire et Fortifications, Vertou, 2011 - CONSEIL GENERAL DE LA MANCHE, Le Mur de l’Atlantique : une garnison en Normandie, la batterie allemande d’Azeville, 1942-1944, Conseil général de la Manche, Saint-Lô, ed. Orep, Bayeux, 2014 - DAEFFLER Michel, LELEU Jean-Luc, PASSERA Françoise, QUELLIEN Jean, La France pendant la Seconde Guerre mondiale, atlas historique, Fayard, Ministère de la Défense, 2010 - DESQUESNES Rémi, Le Mur de l’Atlantique et ses vestiges sur le littoral bas-normand, étude rédigée pour le compte de la DRAC de Basse-Normandie, 6 volumes, 1990 - DESQUESNES Rémy, 1940-1944, l’histoire secrète du mur de l’Atlantique : de l’organisation Todt au débarquement en Normandie, Edition des Falaises, Fécamp, 2003. -EARLY Robert, Excavating the World War II Prisoner of War camp at La Glacerie, Cherbourg, Normandy, in MYTUM Harold et CARR Gilly (éds.), Prisoners of War, Archaeology, Memory, and Heritage of 19th- and 20th-Centyr Mass Internment, New York : Springer, 2012, p. 95-115. - FICHET DE CLAIRFONTAINE François, Le camp de travail de prisonniers de guerre. Le camp de travail de prisonniers de guerre allemands 112 A, in Archéologie en Basse-Normandie, n°2, oct. 2013, http://www.culturecommunication.gouv.fr/Regions/Drac-BasseNormandie/Publications/Archeologie/ Archeologie-en-Basse-Normandie-n-2 - LABBEY Benoît, L’archéologie du paysage appliquée au secteur du débarquement Gold Beach, 1940-2013, mémoire de master 2 en archéologie sous la direction de Claire Hanusse, Université de Caen, 2013 - LAMACHE Stéphane, Les américains dans la région de Cherbourg en 1944-1945, l’implantation de la Normandy Base Section dans le Nord Cotentin et ses conséquences, thèse sous la direction de Jean Quellien, Université de Caen, 2010 - LELEU Jean-Luc, PASSERA Françoise, QUELLIEN Jean, La France pendant la Seconde Guerre mondiale, Atlas historique, Fayard, Paris, 2010. - PRIEUR Jérôme, Le Mur de l’Atlantique, Monument de la Collaboration, Denoël, Paris, 2010 - SAVOURET Edwige - Le concept d'événement géographique : approche et réflexions à partir de l’étude environnementale et sociétale des impacts littoraux induits du Débarquement de Normandie du 6 juin 1944 / Edwige Savouret ; sous la direction de Armel Coudé, 2007 -SCHNEIDER Valentin, La présence allemande en Normandie (1940-1948), approche croisée d’une cohabitation franco-allemande forcée, thèse sous la direction de Jean Quellien, Université de Caen, 2013 - SCHNEIDER V., Un million de prisonniers allemands en France 1944-1948, Vendémiaire, 2011, 191 p. (Enquêtes)
ANNEXE : Liste des membres des comités( technique et scientifique) et du groupe d'experts Institution Conseil général Calvados – CG 14 directeur du service d’archéologie du Calvados – SDAC
NOM Prénom
COULTHARD Nicolas
service archéologie du MALLET Anthony CG 14 (SIG) service archéologie du RIQUIER Cécile CG 14 (SIG) service patrimonial CG BERNOUIS Philippe 14 Conseil général Manche – CG 50 Responsable du service patrimoines et territoires Conservateur des musées départementaux Archiviste CG50 Mémorial Historien
TALON Alain
Adresse
nicola.coulthard@calvados.fr
CG 14 Service d’archéologie du Calvados archéologie 36 rue Fred SCAMARONI 14000 CAEN
PRIME Christophe
domaine de compétence
anthony.mallet@calvados.fr
archéologie, topographie
cecile.riquier@gmail.com
SIG
philippe.bernouis@calvados.fr
patrimoine de la Seconde Guerre mondiale
alain.talon@manche.fr
ROBIOLLE Stéphane
INRAP – direction inter-régionale Grand Ouest adjoint scientifique et technique BasseMARCIGNY Cyril Normandie archéologue Archéologue – ingénieur chargé de recherches
Conseil général de la Manche Direction du Historien, gestion du site patrimoine et des d'Azeville musées 50050 SAINT-LO cedex AD50
cprime@memorial-caen.fr
cyril.marcigny@inrap.fr
archives
historien
Base INRAP 4 boulevard de l’Europe archéologie 14540 BOURGUEBUS (bourguébus) Base INRAP 4 boulevard de l’Europe archéologie 14540 BOURGUEBUS (bourguébus)
CARPENTIER Vincent
vincent.carpentier@inrap.fr
HOUILLER Sébastien
SyMEL Sebastien.HOUILLIER@manche BP239 .fr 50440 BeaumontHague
Conservatoire du littoral garde du littoral à Gréville-Hague
batterie de Castel Vendon à Gréville-Hague
CRHQ – Université de Caen
Ingénieur de recherche LELEU Jean-Luc
jeanluc.leleu@free.fr
Ingénieur d’études
francoise.passera@unicaen.fr
PASSERA Françoise
CRHQ – Université de Caen Esplanade de la Paix Ingénieur de recherche – Bât. N – Campus n°1 seconde guerre mondiale 1 er étage Porte SB 104 CS 14032 14032 CAEN cedex 5 CRHQ – Université de Caen Ingénieur d’études – a Esplanade de la Paix publié ac J. Quellien un livre Bât. N – Campus n°1 sur les civils pdt la seconde 1 er étage Porte SB 104 guerre mondiale CS 14032 14032 CAEN cedex 5
Communauté de communes de la Hague Responsable de l’espace culturel, patrimoine et archéologie
Communauté de communes de la Hague DAMOURETTE Cyril
letourp@lahague.com
LECHERBONNIER Yannick
y.lecherbonnier@crbn.fr
Manoir du Tourp 8 rue des tohagues BP 217 50442 BEAUMONTHAGUE cedex
patrimoine de la Hague
Conseil Régional BN, Service régional de l’Inventaire
Directeur
chef du service de l'Inventaire
STAP Manche FRULEUX Marie
adjointe à l'ABF 50
SRA QUEVILLON Sophie
sophie.quevillon@culture.gouv.fr
conservateur du patrimoine
ROPARS Anne
anne.ropars@culture.gouv.fr
ingénieur d'étude carte archéologique
LOIZEAU Marie-Laure
marielaure.loizeau@culture.gouv.fr
chargé d'études documentaires MH
CRMH
Indépendants CHAZETTE Alain
ChazetteA@aol.com
DAVID Benjamin
david.benjamin.v@wanadoo.fr
Consultant en « bunkerarchéologie » , 29 Grande Place de la expertise en base de Barbinière donnéesSecteur Calvados 44120 Vertou + Manche Auteurs de livres Secteur Calvados + Manche travaille à l'agglo de Caen – sur temps de loisir -collaboration avec Chazette
DEROO Rafael
radar Auderville
DESQUENES Remy
remydesquesnes@yahoo.fr
LABBEY Benoît
ben029@hotmail.fr
LAMACHE Stéphane
st.lamache@voila.fr
LEMONNIER Cédric
dric.l@orange.fr
PAICH Bernard
bernard.paich@wanadoo.fr
SCHNEIDER Valentin
valisch@hotmail.com
SIMON Mickaël
rapfael.deroo@skynet.be
Manoir du Ruaudet 14310 PARFOURUSUR-ODON
secteur Calvados + Manche Auteur de livres, étude pour la DRAC master 2 sur Mur Atlantique et fouilles Inrap
Thèse soutenue en 2010 sous la direction de Jean Quellien Les Américains dans la région de Cherbourg en 1944 et 1945 : l'implantation 6, Bis de la Libération de la Normandy Base 50480 Chef du Pont Section dans le Nord Cotentin et ses conséquences Conseiller scientifique au musée Airborne 5 RESIDENCE DE L'AURE 14240 Collaborateur Chazette CAUMONT L'EVENTE 5 RUE DES collaborateur Chazette FERRELLES 14400 SOMMERVIEUX Les Préaux 61210 GIEL-COURTEILLES
spécialiste des camps de prisonniers chercheur indépendant radars de la Hague