PRIX des lecteurs Règlement du Prix des Lecteurs en Erdre Les Bibliothèques de Casson, Fay de Bretagne, Grandchampdes-Fontaines, Les Touches, Nort-sur-Erdre, Sucé-sur-Erdre et Vigneux-de-Bretagne vous proposent de lire une sélection de six romans jusqu’en mai 2016. En tant que participant au Prix des Lecteurs en Erdre, ces livres seront prioritairement mis à votre disposition dans votre bibliothèque. Après lecture, vous pourrez classer les romans par ordre de préférence de 1 à 6 sur les bulletins prévus à cet effet. La date limite de vote est fixée au 15 mai 2016 au plus tard.
Les Bibliothèques participantes vous proposeront des animations en lien avec la sélection pendant la durée du Prix : soirée d’échange, rencontres d’auteurs… La soirée de clôture du Prix des Lecteurs en Erdre aura lieu le 20 mai à 19 h 30 à Casson.
Bonne lecture à tous !
« Il y a toujours dans un livre même mauvais, une phrase qui bondit au visage du lecteur comme si elle n’attendait que lui » Christian Bobin, extrait Les Ruines du ciel
Graphisme : S comme Super • Composition inspirée par Moholy-Nagy Laszlo, Das Tanzerpaar Olly & Dolly sisters, 1925. Personnage : Albert Anker Anker, Lectrice d’un livre de prières, 1884
en erdre
D’octobre 2015 à mai 2016
PRIX des lecteurs en erdre Organisé par les Bibliothèques de Casson, Fay de Bretagne, Grandchamp-des-Fontaines, Les Touches, Nort-sur-Erdre, Sucé-sur-Erdre, Vigneux-de-Bretagne Renseignements et inscriptions auprès des bibliothèques participantes www.bibliotheques.cceg.net
La sélection UN PARFUM D’HERBE COUPéE de Nicolas Delesalle ÉD. Préludes, 2015 Kolia revient sur sa jeunesse, quand l’innocence s’envole peu à peu. Il évoque les figures, mots et paysages qui ont compté : la route des vacances, les filles, Totor le paysan aux cèpes et la maison de famille, des livres, des sauterelles, Raspoutine le berger allemand… Un premier roman remarquable, plein d’émotion, d’humour et de poésie où la petite musique singulière de l’enfance ouvre sur une partition universelle. L’ensemble est chaleureux, coloré, avec des souvenirs irrésistibles, jubilatoires, enrobés parfois d’une pointe d’ironie mais toujours tendres.
LA JOIE de Charles Pépin ÉD. Allary, 2015 Un jeune homme, Solaro, conserve sa joie de vivre malgré les épreuves de plus en plus difficiles qu’il traverse. Parfois, sa joie semble se déployer dans l’adversité. Une invitation à la réflexion, pour tenter de comprendre ce qu’est la « joie », cette force mystérieuse qui, à tout instant, peut rendre notre vie exaltante. Une écriture fluide pour un héros désinvolte qui pourrait nous choquer par ses réactions. Un roman qui nous invite à jouir du moment présent et à apprécier les petites choses quotidiennes de la vie. Et si la joie était là, tout simplement ?
FINIR LA GUERRE
LE VOYAGE D’OCTAVIO
UN CŒUR EN SILENCE
EN CE LIEU ENCHANTé
de Michel Serfati ÉD. Phébus, 2015
de Miguel Bonnefoy ÉD. Rivages, 2015
de Blanca Busquets, ÉD. Les escales, 2015
de Rene Denfeld, ÉD. FleuvE, 2014
Suite au suicide de son père, Alex, 40 ans et divorcé, décide de partir en Algérie sur les traces de ce dernier pour tenter de comprendre son geste et d’élucider le mystère qui entoure l’histoire familiale. Sur place, il rencontre Kahina, la fille de Skander, qui a bien connu son père. Alex plonge alors dans les arcanes de la guerre d’Algérie et doit faire face au poids du passé.
Les tribulations d’Octavio, un paysan analphabète vénézuélien, qui se réapproprie son passé et celui de son pays grâce à Alberto Perezzo, l’ami médecin qui lui apprend à écrire, et à son amour pour Venezuela, une jeune comédienne.
À Berlin, quatre personnes originaires de Barcelone se réunissent pour préparer un concert en hommage au chef d’orchestre Karl T. : la virtuose Teresa, l’envieuse Anna, la gouvernante Maria, et Mark, le fils de Karl. À travers leur récit se dévoilent les relations passionnelles qu’ils entretiennent entre eux et nouent avec la musique.
Le narrateur est dans le couloir de la mort. Il a passé son existence entre l’hôpital psychiatrique et le pénitencier, il ne parle pas. Il est un observateur de la vie de la prison et de ses occupants : le prêtre déchu, le garçon esseulé aux cheveux blancs, les monstres comme Agee et la Dame venue sauver York alors qu’il souhaite mourir.
Un beau premier roman dont le titre traduit bien les blessures que laissent les guerres sur plusieurs générations et la nécessité de comprendre pour avancer. Sombre et lumineux à la fois, ce livre ne laisse pas indifférent.
À la fois quête initiatique et allégorie picaresque, roman d’initiation et d’apprentissage, ce premier roman est avant tout une belle déclaration d’amour de l’auteur à son pays : le Venezuela. « Ce pays de Mangues et de Batailles » que Miguel Bonnefoy célèbre à travers la nature, celle de sa terre comme celle de ses hommes.
Le lecteur se laisse allégrement porter par ce roman musical, dont l’écriture, au rythme des liens qui se nouent et se dénouent, se fait violente ou plus douce. Quatre visions, parfois opposées, autour d’un homme et d’une passion, la musique.
Un livre « choc » et bouleversant… Après sa lecture, vous ne penserez plus à l’univers carcéral et au couloir de la mort de la même façon. Une narration puissante, poétique et sensible, brossée par petites touches qui ne lâche plus le lecteur…