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PAUL WILLEMSE
“Mon père m’a dit ‘Il faut que tu dégages !’ Ça été dur parce que mon père était mon idole.”
Paul a grandi dans une famille chrétienne, avec un père très impliqué dans l’église. Pour lui, cela a toujours été naturel d’être croyant. A 13 ans, il se fait baptiser sans vraiment avoir réfléchi aux implications de son acte.
« Lorsque j’ai eu 16 ans, cela s’est très mal passé avec mon père. J’ai quitté l’Afrique du Sud pour vivre en Namibie avec ma mère… Je rêvais de jouer au rugby depuis mon plus jeune âge, mais c’est à ce moment qu’il a pris la première place dans ma vie ! »
Le sport l’aide à faire face, à ne pas sombrer. Depuis la Namibie, pays où rien n’arrive au rugby, il devient le premier écolier de l’histoire à obtenir un contrat professionnel en Afrique du Sud.
Pour lui, c’est le signe que Dieu a un destin pour lui à travers ce sport.
« J’avais un plan pour devenir un joueur de rugby international : obtenir le contrat, jouer pour l’équipe, jouer pour l’équipe régionale, être sélectionné pour les Springboks juniors, etc. Et tout s’est passé exactement comme prévu ! » Tout ? Jusqu’à la dernière étape : la compétition junior la plus huppée d’Afrique du Sud. Il se déchire les ligaments juste avant, puis enchaîne avec une autre blessure majeure qui le tient éloigné des terrains pendant 10 mois. C’est le début de sa crise existentielle, à seulement 18 ans. « J’ai commencé à me poser des questions sur le rôle que Dieu, et ma foi, jouent dans