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KALÉIDOSCOPE CRÉOLE
Texte : Corinne Daunar Crédit Photos CD, Fondation Clément Col. L.Hayot UN BÂTI D’ÉTAT À TRAVERS LE TEMPS
Dans le processus d’intégration de la Martinique et de la Guadeloupe à l’unité de la République française, le bâti des îles a particulièrement été marqué, des infrastructures aux équipements publics, de santé, d’éducation, de culture ou de sécurité. Notamment, ce sont les grandes administrations qui ont connu une ou plusieurs emprises, encore aujourd’hui la puissante illustration de la politique d’Assimilation de l’État central.
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Les traces succinctes dans la colonie
Aux premiers temps de la colonisation, l'occupation française à la Martinique apparait éminemment privée. L’exploitation de l’île et de ses ressources se fait au profit de compagnies lucratives, qui en deviennent les principaux bénéficiaires ou propriétaires. La présence de l’État central, royal, lointain est somme toute limitée, où ses relais parmi les premiers habitants font office de représentation. La justice, l’éducation, parfois même d’autres prérogatives fondent de pouvoir des notables locaux, religieux, influents de tous bords, aux côtés des quelques représentants de cet État souverain.


La départementalisation, coup de fouet du patrimoine de l’État
C’est à mesure que la colonie se restructure autour de quelques représentations de pouvoir. L’autorité publique, soucieuse de rappeler son hégémonie sur une terre aux destinées troublées et aux allégeances mouvantes, s’efforce de consolider sa présence, sur des terrains et enjeux de plus en plus larges. Les premières agglomérations urbaines, à Foyal ou à Saint-Pierre, là où naissent les noyaux de microsociétés, en sont le siège privilégié. Et si le temps intensifie la perception des pouvoirs publics, la départementalisation n’est pas sans accélérer le ballet de l’État sur l’île, une paire de siècles plus loin. S’installent, se rénovent ou se renforcent les grands corps qui maillent le territoire de la République française : services publics et équipements collectifs occupent de conséquentes emprises. Au premier rang, les administrations centrales ou leurs représentations régionalisées : à chaque entité métropolitaine un pendant antillais, au bâti aux influences uniques.


Le canevas de l’époque
Ces représentations, désormais multiples, nombreuses, éclectiques, se veulent flambeau de l’appartenance à la république centrale, lointaine, et marqueurs d’époques. Mieux, depuis le début du siècle c’est aussi un manifeste architectural unique qui prend forme sous les silhouettes successives de ces sièges administratifs : au néoclassicisme des PTT ou du Palais de Justice de la fin du XIXe répondent les influences de ciment et de fer forgé de la nouvelle Préfecture, inaugurée sous les traits du Trianon de Versailles (1928). L’avènement du béton-roi et de ses compositions saillantes projette dans l’espace public le modernisme de conception et ses enjeux utilitaires. Impossible de ne pas songer à l’utopique caisse de Sécurité Sociale, plantée à Desclieux en 1956. Fidèlement modelée dans la vision de béton de Louis Caillat et ses pairs, elle offre des parois perméables à l’air, mais astucieusement protégées de la morsure du soleil par des persiennes de métal. Plus loin, à partir des années 1970 et 1980, des structures d’acier et de béton bien plus légères font la part belle aux menuiseries aluminium, aux vitrages et rencontres géométriques : notamment, c’est en plein centre-ville que le siège de l’IEDOM renferme son trésor dans de considérables cubes de verres imbriqués au creux d’un socle cimenté aux angles adoucis. Plus modernes, plus altières, plus ouvertes : les dernières générations de bâti d’État prétendent aux mélanges de matériaux et aux enjeux de sobriété énergétique : le récent Palais de Justice de Foyal s’offre une efficiente ventilation naturelle ; la cour d’appel avale la lumière et dilate l’espace au moyen d’immenses façades sérigraphiées ; le nouvel Hôtel de Police de Fort-de-France, à inaugurer prochainement, projette en cœur de ville sa vocation d’autorité et d’accueil dans la ligne architecturale d'avant-garde de l’administration sur notre île. À ne pas douter, le bâti d’État s’inscrit pour porter durablement l’identité de son époque.




Chefs d'entreprises, salariés, avec Crech'endo, réservez votre place en crèche sereinement.
Que ce soit pour les familles ou pour les entreprises, le manque de place en crèches peut souvent devenir un cassetête insoluble, qui vient altérer la vie privée comme professionnelle des jeunes parents. Et pour répondre au mieux à ce défi, Crech’endo, le réseau martiniquais d’accueil des tout-petits, n’en finit plus de développer ses activités et services. C’est fort d’une pédagogie mixte et d’une structure hautement professionnelle, encadrée par un personnel diplômé et certifié, que les crèches de réseau Crech’endo entendent offrir au territoire martiniquais un mode de garde aux jeunes pousses de 3 mois à 3 ans. Au commencement de ce projet, un constat criant : la Martinique manque cruellement de structures d’accueil des plus petits, alors même que la demande ne cesse de croître. Aussi, c’est assez naturellement que se crée en 2017 la première structure du réseau Crech’endo, pour répondre aux besoins nombreux. Cofinancée par les entreprises, soutenue par la CAF, cette nouvelle offre s’adresse à l’ensemble des jeunes familles et travailleurs, en quête d’une solution rassurante pour la garde du petit dernier.
Une formule gagnante-gagnante pour salariés et employeurs !
Côté logistique, la formule est simple pour le collaborateur. C’est via l’employeur que le parent bénéficie d’une place dans la crèche la plus proche de son lieu de travail ou de sa résidence. Les tarifs, fixés sur les revenus du foyer, sont aussi attractifs que ceux proposés par les autres structures privées, ou ceux des crèches municipales. Pour l’employeur : Crech’endo offre aux entreprises un terrain d’engagement inédit. Devenir « client-réservataire », c’est valoriser sa marque Employeur et s’inscrire pleinement dans l’épanouissement de ses équipes. Excellent moyen de renforcer le lien social, contributeur net à la réduction du stress au travail, outil de politique active pour la promotion parité femme-homme, la formule est résolument efficace et dans l’air du temps. En prime, sur le terrain de la gestion, elle permet d’effacer les coûts cachés liés au retard ou de l’absentéisme pour garde d’enfant et favorise la cohésion de groupe.
Un accueil sur mesure, taillé dans les pédagogies Pikler et Montessori
Côté épanouissement du tout-petit, Crech’endo se veut bien loin de la simple garderie. Pour chaque enfant, c’est un accueil privilégié qui est construit, adapté à sa croissance et ses attentes. Pour mieux l’accompagner, Crech’endo appuie sa stratégie pédagogique sur deux écoles incontournables de l’éducation et du développement infantile, celles de Pikler et de Montessori. Ces méthodes alternatives reconnues de longues dates, construites sur des bases scientifiques profondes, consacrent l’éveil de l’enfant et sa découverte du monde. Autour d’une équipe de professionnels certifiés, chaque établissement développe un espace d’accueil et d’épanouissement unique. La philosophie fondatrice de Crech’endo: placer l’enfant au centre, favoriser ses libres expériences et explorations dans le jeu, source d’autonomie, l’éveiller à ce qui l’entoure et l’ouvrir à tout un univers de découverte et de plaisir !
Le réseau Crech’endo, le réseau martiniquais des tout-petits qui devient grand
Fort de près de 5 crèches (et 8 d’ici à la fin de l’année 2021), le réseau Crech’endo ambitionne une offre équilibrée, en parfaite adéquation avec les attentes des parents et leurs enjeux logistiques ; A terme, c’est l’ensemble de l’île qui pourra bénéficier de ces structures uniques, qui pourront accueillir les petites têtes martiniquaises dans un environnement hors du commun. Et dans un tel horizon, allier garde professionnelle et éveil intellectuel sera bientôt un jeu d’enfants !
Siège social : 81, Avenue Condorcet 97200 Fort-de-France 0596709975 contact@crechendo97.Com www.crechendo97.com Horaire d’ouverture : du lundi au vendredi de 6h30 à17h45