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EKWE NAZARETH IL EST RESSUSCITÉ
from Ekwe Nazareth_23
« Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts » (Jn 20, 1-9)
P. JOSÉ MARIA JUANPERE SF.
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Sommaire
- Éditorial
- Les nouveaux défis après le 24ème Chapitre Général
- Le Carême : chemin vers Pâques
- La Pâques chrétienne
- Les enjeux et les bases d'une éducation catholique : une relecture africaine de Gravissimum Educationis
- Love , Eros & Sexuality in matrimony
- La catéchèse à St. Francis
- Etre Fils de la Sainte Famille : sens & signification - ( Un Extrait des Ecrits de St. José Manyanet )
- La Chronique
- Interview de P. Julio C. de Nacimiento
- Homour & Blagues
Après avoir passé un temps de réflexionsurnotrevie,àniveaupersonnel ou à niveau communautaire, pendant le tempsdeCarême.Aprèsavoirmarchépar le Chemin de Croix, ce de Jésus comme par le notre propre. Nous nous mettons face à Christ Ressuscité pour lui offrir le meilleur de nous-mêmes, nos efforts afin de changer dans notre vie, nos efforts pour faire grandir notre famille, notre communauté,noseffortspourapporterla joieduRessuscitéàtous.
Nous devons être ce visage du Christ Ressuscité pour tout le monde qui nous entoure. Un visage d’amour, de compréhension, de miséricorde, de paix, dejoie.
En définitive, nous devons être les porteurs de la Pâque à tous. Et ceci, par foietdifficile,selonlemomentvitaldans lequel nous nous trouvons, dû aux préoccupations du jour à jour, dû à notre santé, dû à que nous ne nous croyons pas dignesdelefaire.Maisondoitlefaire,on doitselaissertransformerparLui,etêtre son visage devant les hommes et les femmesd’aujourd’hui.
Ce temps de Pâque nous souhaitons pour tous le bonheur, la joie, l’amour. Nous vous souhaitons que vos plus profonds rêves s’accomplissent. Et aussi les nôtres, ceux de notre Congrégation. Nous voulons, et souhaitons, que la Joie du Ressuscité soit toujours avec nous tous.
Bonne Pâque et bonne continuation de cetteannéequidoitêtremerveilleuxpour noustous.
Le 12 janvier 2023, les pères capitulaires ont clôturé le 24ème Chapitre général de notre Congrégation des Fils de la Sainte Famille, où la vie et la pastorale des religieux ont été évaluées, dans les huit pays où nous sommes, avec leurs succès, erreurs, espoirs et déceptions de ces six années précédentes à la lumière du mystère de Nazareth. Il s'agissait de comment nous devons cheminer comme pèlerins dans une perspective de communion, de participation et de mission pour les années à venir (2023-2028).
Afin de comprendre les défis que nous avons dans ces six prochaines années, les pères capitulaires, au nom de la Congrégation, expriment notre engagement en tant que personnes consacrées à faire de chaque famille un Nazareth, en commençant par nos communautés, sur les traces de saint Joseph Manyanet et nos Bienheureux Martyrs pour la famille. Pour cette raison, nous apprécions chaleureusement le témoignage que les religieux et les laïcs engagés continuent de donner jour après jour, avec leurs lumières et leurs ombres qui nous font regarder les événements éducatifs, familiaux, sociaux et mondiaux dans la même perspective que Jésus. Suivant la volonté du Père, soumise à Joseph et à Marie pour donner l'espérance à ceux qui l'ont perdue et être une famille pour les familles, comme à Nazareth.
Ensemble, laïcs et religieux, nous voulons prendre soin de l'esprit de famille dans nos centres, c'est-à-dire qu'avec nous, la famille, les enfants, les enseignants, les fidèles et les amis... trouvent des personnes sur lesquelles compter, avec des environnements sûrs, pour leur épanouissement professionnel et chrétien dans la perspective de l'évangélisation des familles (Nazareth).
Pour mener à bien cet engagement ensemble, nous élaborons quelques priorités qui doivent nous conduire à pouvoir répondre dans une perspective évangélique aux besoins des jeunes et de la famille en matière d'éducation, de santé, de justice, d'égalité, de respect des droits de l'homme et la famille, dont notre monde global, technologique, trop virtuel, ne fait pas toujours la priorité, mais les critères économiques priment, les tendances morales minoritaires sous l'égide d'« une nouvelle démocratie ».
Ainsi, nos priorités de travail en communion, participation et mission conjointe font que tout le programme que nous avons élaboré depuis ces six années, nous mettons l'accent sur :
- Sur la question vocationnelle : Aider les enfants et les jeunes à découvrir leur vocation à la vie, leur métier et leur option pour le mariage ou la vie consacrée. La prière, les rencontres et l'animateur spirituel les aideront sur ce chemin.
- Sur l'identité en tant que famille manyanetienne : Approfondir le sens de notre êtres de Fils, de Témoins et d'Apôtres nous aidera à nous montrer transparents pour que d'autres, vivant un style de vie fraternel, soient contages par ce Nazareth que nous annonçons.
- Sur une formation de qualité aux racines nazaréennes : Le pape François propose les quatre proximités aux religieux; proximité avec Dieu dans la prière, proximité avec les évêques et les supérieurs par le dialogue, proximité avec les prêtres comme frères et proximité avec le peuple de Dieu, pour ne pas oublier ses propres racines.
- Sur la formation des familles chrétiennes :
La pastorale familiale conjointe entre la communauté et les familles doit être notre axe qui transforme le cœur des enfants et des jeunes pour qu'ils tombent amoureux de Jésus et renforce les liens des couples et des maris pour qu'ils soient forts en sachant que cela vaut la peine parier sur la famille où Dieu est la source de cette énergie et de cet engagement.
- Sur la formation des directeurs et des enseignants:
Une bonne équipe dirigeante et une bonneéquiped'enseignantsparfaitement formés dans la perspective évangélique garantiront qu'ils sont savants, respectueux, acceptent, aiment et transmettent aux élèves les valeurs et l'identitécatholiqueetManyanetiennedu centre comme un mode de vie qui les remplitetc'estpourquoiilslepartagent.
- Pour maintenir la transparence des délégations:
Nous sommes dans neuf pays et sur trois continents, cela veut dire pluralité, diversité, points communs et points totalement différents dans tous les domaines ; pastorale, éducation, formation,économie...
Nous devons travailler sur ce qui nous unit, respecter ce qui est divers et toujours l'un et l'autre dans une perspective de communion, de participation et de mission. Cela nous oblige à mieux nous connaître, à nous respecter davantage et à être plus transparents entre nous et avec ceux qui nous voient de l'extérieur. Il existe des mécanismes qui nous aideront à le réaliser.
Nous voyons déjà que le défi que nous avons est grand, nous devons adapter les points énoncés à chaque culture et à chaque pays pour être significatifs (inculturation) et donner les réponses nécessaires à des personnes spécifiques.
Chaquemissionabesoind'uneéquipe enthousiaste et pleine de Dieu ; C'est pourquoinousavonschoisile"Capitaine" avecleBarreurettoutesonéquipeavec leurs cartes, naviguant dans notre "Bateau", où nous sommes tous la Grande Famille Manyanetienne pour ramer ensemble dans la même direction. La Bonne Nouvelle de l'Évangile de NazarethestlaLumièrequinousaideraà construire, reconstruire, guérir, demander pardon, dénoncer, partager et travailler ensemble pour la famille, la chose la plus importante dans notre monde,etmêmes'ilyadestempêteset des ténèbres et nuages, le Soleil reviendrabrillersansaucundoute
PourLesBarques/ouleschallenges:
Tous(descommunautésreligieuseset laïques) sont prêts à se rendre si nécessaire. Des familles, des étudiants, desfidèles,despauvres,desrejetésnous attendent, nous n'avons qu'à prier, travailler et ramer ensemble. Que Saint Joseph Manyanet et les Martyrs de la Familleintercèdentpournous.Louéesoit laSainteFamille! JMJ
CARÊME:MONTÉEVERSPÂQUES
La fête de paques que nous célébrons dans l’EgliseCatholiqueRomaineestlasolennitésur laquelle est basée l’Eglise ; plus précisément notrefoicarellenousrappellelemystèredela mortetdelarésurrectionduChristFilsdeDieu pour nous sauver. A cet effet, c’est donc une très grande fête qui se prépare à travers un grandtempsliturgiqueappelétempsdecarême quidure40joursavantcettefête.Cetempsde préparation a été donc particulièrement préparé dans notre communauté des Fils de Sainte Famille Jésus ; Marie et Joseph à Yaoundé à travers plusieurs activités. Nous avons commencé par une recollection précisément pour les religieux de la communauté;ensuiteunemessequiaétédite le Mercredi des cendres en communauté et au collège St Francis dont nous administrons et la participation également aux chemins de croix touslesvendredis.
Dans la même mouvance, nous avons participéàlarecollectionàl’InstitutSupérieure de Philosophie Saint Joseph Mukassa le troisième dimanche du temps de carême et dont le thème était « Le carême, un chemin synodalpournotrerésurrectionavecleChrist» présidé par le P. Marie Lucien KASEREKA, O.CARMquinousasibienédifiéquenousnous sentons donc prêt à accueillir le Christ dans sa résurrection.CommenousledisaitleSaintPère Jean Paul II dans son encyclique ECCLESIA DE EUCHARISTIA, 17 Avril 2003, « La très sainte eucharistie contient en effet l’ensemble des biensspirituelsdel’Eglise,àsavoirleChristluimême, notre pâque ; le pain vivant, qui par sa chair, vivifiée par l’Esprit Saint et vivifiante, procure la vie aux hommes » ; alors d’un seul cœur soyons prêts à vivre ce mystère de la résurrection du Christ après cette longue et fructueusepréparation.
AUGUSTIN TCHUENTE ASF.
Pour mieux comprendre la Pâques chrétienne, il faut remonter dans l’antiquité juive. En effet, le sens et le message de la Pâques, les éléments symboliques qui constituent le contenu de la cérémonie pascale ont un arrière-fond dans la célébrationdelaPâquejuive.
LafêtedePâqueestunefêtejuive. En Hébreu, « Pessah » la Pâque signifie passage. Elle renvoie à la commémoration du passage des Hébreux de l’esclavage égyptien à la libération. Ces événements sont relatés danslelivredel’Exode.
Elleestcélébréeensouvenirdelanuitde libération où Yahvé passa au milieu de son peuple pour le soustraire de l’esclavage des Égyptiens et lui fit passer la Mer Rouge à pieds secs. Bien plus, Le dernier repas de Jésus a coïncidé avec l’observance pascale, à laquelle Jésus a donné une nouvelle signification, associant le pain à son corps et la coupe à son sang. Par la suite, la cène instituée par Jésus a progressivement remplacé la pratique juive de la Pâque parmi leschrétiens.
LaPâquesestunefêtechrétienne
Pâque a changé de paradigme avec la résurrection du Christ. Désignant antérieurement le passage de l’esclavage à la libération du peuple juif, elle devient chez les chrétiens,synonymedelarésurrectionduChrist. Il s’agit d’une fête chrétienne ayant pour but de commémorer : le dernier repas du Christ, sa crucifixionetsarésurrection.Disonsduretourà la vie, Pâques commémore l'événement qui est au cœur de la foi chrétienne : la résurrection de Jésus-Christ, que les chrétiens considèrent comme l'accomplissement de la prophétie bibliqued'unmessieressuscitéd'entrelesmorts, offrant à ses disciples la vie éternelle. Par la, le sens de passage reste, Le Messie qui meurt comme un esclave libère les humains de l’esclavage de la mort, car il ouvre un passage verslavie,au-delàdelamort.Pourbeaucoupde chrétiens, c’est même la fête la plus importante duchristianisme,laPâquesconstituelenoyaude lafoichrétienne.
L’apportdelaPâquejuivepourlaviedefoi detousleschrétiens.
Si la Pâque est une fête juive, elle revêt néanmoins une importance particulière dans la vie de foi des chrétiens. En effet, Jésus est l’Agneau pascal par excellence, offert en sacrificepourlescroyants.L’apôtrePauldéclare dans1Co5.7que:«Christ,notreagneaupascal, a été sacrifié ». Les chrétiens peuvent tirer plusieursenseignementsdelaPâquejuive:dont celuiquiestrésumédanscetautrebilletintitulé Notresalutnedépendpasdel’intensitédenotre foi, mais la certitude de notre salut est fondée sur la pleine suffisance de l'œuvre du Seigneur Jésus aux yeux de Dieu. Dans Lc 22.7-23, non seulement la mort de Jésus (mais encore sa naissancerenvoieàlaPâquejuive.
LerapportentrelaPâqueetPâques:fête juiveetfêtechrétienne.
L’étymologiecommunede«laPâque»et de « Pâques » indique un lien fort entre les deux fêtes. En effet, les premiers chrétiens qui ont célébré la résurrection de Jésus ont tenuàmettrecettenouvellefêteenrelation avec la Pâque juive. Et pour cause : dans la chronologiedesÉvangiles,ledernierrepasde Jésus avec ses disciples est un repas pascal qui précède la Passion, et la résurrection du Christ a lieu le troisième jour après sa crucifixion. Dans la mesure où l’on ne peut dissocier la résurrection de la crucifixion, on comprend le lien entre Pâques et la Pâque : alors que la Pâque évoque la mort sacrificielle de Jésus, Pâques signale la victoireduSauveursurlamort!
Soulignons tout d’abord que Gravissimum Educationis est l’un des seize documents conciliaires de Vatican II. Cette déclaration compte à son actif douze numéros sur lesquels nous allons nous appesantir pour relever les bases et les enjeux de l’Education Catholique.
Que dire des bases de cette Education ?
L’éducation catholique est une formation dont le leitmotiv est de former l’homme dans toutes ses dimensions ; bref, c’est un type de formation qui vise la totalité. Et pour y arriver elle pose certains fondements. L’un des premiers fondements de cette éducation est le Christ, en ceci car il est le modèle et la finalité de celle-ci. Nous nous référons au Christ parce que son enseignement transforme et rend l’homme épanouit.
En plus du Christ, cette éducation catholique se base sur certaines valeurs prônées par celui-ci : l’amour, la patience, la fraternité. Parler de l’amour comme fondement est en quelque sorte une actualisation du message du Christ. Cet amour doit être réciproque entre enseignés et enseignants. Ces derniers constituent de nos jours l’un des piliers véritables de ce type d’éducation. C’est dans ce sens que le document en son n° 8 déclare : « c’est d’eux avant tout qu’il dépend que l’école catholique soit en mesure de réaliser ses buts et ses desseins ». Pour ainsi réaliser ses objectifs ils doivent faire ce travail avec amour et que la charité les unisse entre eux et avec leurs élèves.
De l’union avec les élèves, un autre élément basic qui verra le jour est celui de la collaboration avec les parents, le tout ficelé autour de l’amour. Quand il y a amour, il y a fraternité, laquelle fraternité une fois présente dans la communauté éducative consolidera les bases de l’éducation catholique greffées sur le Christ Jésus. Cependant arrivé à une telle harmonie basique nécessite de la patience et de l’endurance.
En plus de cette patience notons que cette éducation valorise et nécessite à la base une franche et bonne collaboration entre le clergé, les enseignants et les parents. Une fois que cette communauté triadique est en parfaite harmonie tout en ayant les yeux fixés sur le maître (Christ), la base étant été ainsi constituée faire appel aux enjeux ne sera qu’une suite logique et évidente.
Les enjeux de l’éducation catholique
L’éducation catholique se fixe comme enjeu principal et ceci à la suite du Christ le salut de l’homme. Cet enjeu s’observe à travers la création au sein de la communauté scolaire une atmosphère animée d’un esprit évangélique de liberté et de charité, d’aider les adolescents à développer leur personnalité à l’annonce du salut de telle sorte que la connaissance graduelle que les élèves acquièrent du monde, de la vie et de l’homme, soit illuminée par la foi.
Il demeure aussi important et nécessaire pour ce type d’éducation de former des personnes à travailler efficacement au bien de tous.
Autre élément que nous pouvons souligner est que cette éducation vise la véritable unité de tel sorte qu’aux sorties de ces différentes écoles enseignants et enseignés puissent toujours collaborer en vue de vivre le souhait du Christ « que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi » Jn 17,21 ; ou encore comme le déclarait Saint Guido Maria Conforti toujours dans cet élan d’unité universelle à savoir « faire du monde une seule famille ».
Ces pensées constituent selon nous à juste titre l’enjeu véritable et ultime de l’éducation catholique.
Au final nous pouvons dire que l’éducation catholique souhaite donnée une formation de qualité et intégrale à l’homme. Pour y arriver elle s’appuie sur les enseignements du Christ qui aujourd’hui peuvent être visibles à travers les enseignants en collaboration avec le clergé et les parents. Cet organe basique à son tour se donne comme enjeu le désir de réaliser le dessein du Christ : l’unité de tous les fils d’Abraham.
The benefits of love lived in matrimony cannot be undermined,thus,theCatholicChurchemphasizesonthe “ Tria bona matrimona ” : The bonum prolis, the bonum fideiandthebonumsacrementi.
According to Thomas Aquinas, after the love that unites us to God, conjugal love is the greatest form of friendship,inthesensethatitisaunionpossessingallthe traitsofagoodfriendship,wherethereisutmostconcern for the good of the other, reciprocity, intimacy, warmth, stabilityandtheresemblancebornofasharedlife.
Inaprolologicalandbiblicalperspective,itresultsthat man and woman were made for each other. However, while the rejection of distortions of sexuality and eroticism in marital life should not lead to a disparagement or neglect of sexuality and eros in themselves ; its of hyper interest to underline some limitesandreaffirmthat,therearepropermeansofliving asexandconjugallifeopentoprocreation.If not, dowe reallyseemtoignoreoroverlookthecontinuingformsof domination, abuse, sexual perversion and violence that are the product of a warped understanding of love, eros andsexuality?
ConjugalLove
The love between husband and wife, identified as conjugallove,isanaffectiveunion,becauseofit’sspiritual and sacrificial dimension, that combines the warmth of friendshipanderoticpassion,andit’sparticularityisthat, this love permeates the duties of married life and enjoys pride of place. This love demands prompt responsibility andrespectofsomeconjugalrightsandobligations.
Erosandsexualityinmatrimony
On the erotic dimension of love and the spontaneity of sexuallove,TheChurchcallsforthe necessityofmaturity; discipline and self-mastery. This simply means : perseveranceandconjugalcharityandtheunderstandingof themeaningoftheirbody.(AL.151)
InhiscatechesisandfromhisTheologyofthebody,Saint JohnPaulIItaughtthat,sexualdifferentiation;notonlyis“a source of fruitfulness and procreation ”, but also possesses “thecapacityofexpressinglove:thekindoflove,preciselyin whichthehumanpersonbecomesagift”,inahealthysexual desire,thathumanizestheimpulses.(Catechesis(16January 1980),1:InsegnamentiIII/1(1980),151).
Thisaspectsignifiesthat,evenwithinmarriageitself,sex can also become an abuse, a violence or a source of sufferingandmanipulation.Hence;“aconjugalactimposed on one’s spouse without regard to his or her condition, or personal and reasonable wishes in the matter, is not considered, true act of love, and thereby offends the moral orderinitsparticularapplicationtotheintimaterelationship of husband and wife .” (AL n.156.) In otherwords, the « liturgy»ofthecouples; thatactpropertothesexualunion of a husband and a wife nobly correspond to the nature of sexualityaswilledbyGod;onlywhentheytakeplacein“a mannerwhichistrulyhuman”.
About the conjugal rights and obligations relative to sexualunion:Paulinhisepistle,taughtthatsexmustinvolve communication between the spouses: and extols the possibilityofpostponingsexualrelationsforaperiod,though “by agreement” (1 Cor 7:5 / cf. AL nos. 154 – 161). Hence, Eros in matrimony, excludes every form of sexual unconsented submission since true love according to Saint Paul’s hymnof Love excludes every kind of subjection. In other words, this implies that ; Sexuality is not a means of gratificationorentertainment;itisaninterpersonallanguage whereintheotheristakenseriously,inhisorhersacredand inviolabledignity...”(ALn.151.)
Êtrecatéchiste,cen'estpas"donner un cours" mais faire "rencontrer Jésus", expliquelepape Lecatéchismenedoitpas être « une heure d’école » mais « une expérience vivante de foi », a déclaré le pape François devant 1.400 catéchistes, qu’ilarencontrésdanslaSallePaulVIdu Vaticanle10septembre2022. Àsesmots du Saint père l'on dira que les Fils de la Sainte Famille donc le charisme est « l'éducation et la formation des familles chrétiennes»,formentlesjeunesdansune panopliedelieudanslavilledeyaoundé. Eneffet,pourchaquefoyerunNazarethla catéchèse est dispensée au jeunes de la ville c'est le cas du complexe scolaire BilingueSaintFrancis.
Lacatéchèseestunélémentcentral de"éducationàlafoi"detouslesfidèles catholiques. Il ne s'adresse donc pas uniquement aux enfants et aux jeunes. Nous avons tous besoin d'une formation continue et l'Église entière peut être considérée, dans sa tâche d'autoévangélisation, comme une "grande catéchèse".Ilest12heureset15minutes ce mercredi 22 mars 2023 lorsque les catéchistesfoulentlessallesducomplexe accompagné de l aumonier pour y patienter.Lesjeunesaffluentsleslieuxles minutes suivantes. C'est la joie dans les deux classes du premier groupe et du second(13h30).Uneprièreestfaitepour débuterl'échangeà12h25minutesparfois à12h30.
Ainsidébutenonpasuncoursmais unéchangepleind'amourpuisqueToute la finalité de la doctrine et de l’enseignement doit être placée dans l’amourquinefinitpas.Caronpeutbien exposer ce qu’il faut croire, espérer ou faire;maissurtoutondoittoujoursfaire apparaître l’Amour de Notre Seigneur afin que chacun comprenne que tout acte de vertu parfaitement chrétien n’a pas d’autre origine que l’Amour et pas d’autre terme que l’Amour (Catech. R. préface 10). (CEC 25). Le but de la catéchèse, a rappelé le chef de l'Eglise catholiquedanssondiscoursàRomeen 2022,estderencontrerJésus.Ilaalors formulé ses recommandations aux catéchistes,invitésnonpasà«donnerun cours»maisàrendre«visible»lapersone de Jésus. Le « véritable et unique commandement » à transmettre, a soulignélepontife,est«l'amourduChrist »,quiest«lecritèredejugementdenotre actionmorale».
L'échangeaveclesjeuness'apparente à une conversation entre aînés et petit(e)s . Trois verbes caractérisent la réalisation de cette croissance( la croissance des jeunes à l'image de la SainteFamille) etsontmisconstamment enrelation:lesavoir-être,lesavoir,etle savoir-faire. La catéchèse comporte toujours une dimension d’initiation à l’être chrétien, à la vie de foi. Elle accompagnel’existencedespersonnesà qui elle s’adresse. Dans un chemin de catéchèse, le savoir ne doit pas être négligé car celui qui rencontre le Christ est incité à entrer toujours plus dans le mystèredeDieu,àconnaîtresavolonté, àdécouvrircequel’Espritréalise.
Lesquestionsdefoisontnécessaires dansunchemindefoi,ellescroissentet setransformentparallèlementàlaviede chacun Enfin, il ne faut pas oublier une dimensionpratiquedelacatéchèse,son revers éthique : tout chemin de foi conduit la personne non seulement à être toujours plus fils de Dieu, à comprendre toujours toujours la richesse et la beauté du christianisme, mais aussi à poser dans sa vie et dans son histoire des choix courageux que seuls « le cœur nouveau et l’esprit nouveau » donnés par Dieu peuvent identifieretréaliser.
• Le cœur et la mission de la catéchèse à Saint Francis ne réside pas simplementdansl’apprentissageetprise desacrements,maiscommelesoulignait saint Jean-Paul II dans « la mise en relation avec Quelqu’un » : c’est à dire qu’au cœur de la catéchèse nous trouvons une Personne, celle de Jésus deNazareth,«FilsuniqueduPère,plein degrâceetdevérité»,quiasouffertet qui est mort pour nous et qui maintenant, ressuscité, vit avec nous pour toujours. C’est Jésus qui est « le Chemin, la Vérité et la Vie » et la vie chrétienne consiste à suivre le Christ, « sequelaChristi».Maisencore:«lebut définitif de la catéchèse est de mettre quelqu’un non seulement en contact mais en communion, en intimité avec Jésus-Christ: lui seul peut conduire à l’amour du Père dans l’Esprit et nous faire participer à la vie de la Trinité Sainte. Pour notre congrégation religieuse et l'église notre mère la base de l'éducation chrétienne par la catéchèse qui est une étape essentielle pourlesjeunes.
ETRE FILS DE LA SAINTE FAMILLE : SENS ET SIGNIFICATION
Dansl’Egliseetplusspécifiquementdans lavie’religieuse,l’Egliseconnaitdepuissa naissancejusqu’ànosjours,unefloraison de monastères et de congrégations religieuses, nées chacune à une époque précise où l’Eglise devait s’arrimer aux signesdestemps.Ainsi,chaqueInstitutde vie consacré à sa spécificité première et autours desquelles gravitent des spécificitéssecondaires.C’estdanscesens ques’inscritlaCongrégationdesFilsdela Sainte Famille, Jésus, Marie et Joseph, fondée en 1864 par Saint Joseph
Manyanet, dans des circonstances spécifiques,c’estàdiredanslebutdevenir redonner à la famille ses lettres de noblesse dans une période où l’Espagne connaissaituneprofondecrisesocialequi entrainait la dégradation de la cellule familiale.
Letextequiguideranotreréflexionestun extrait de l’exhortation de Saint Joseph Manyanetàsesfils(entenduscommeles religieuxetprêtredel’Institutdontilena lapaternité):«tousceuxqui,aveclagrâce de Dieu ont été appelés dans cette congrégation, aient toujours conscience toutenserappelanttoursque,àl’exemple deJésus,Marieet-Joseph, ilnesontpas venuspourêtreservismaispourserviret donner leur vie à tous afin de les gagner pourlaSeigneurJésus…»Cettephraseest leplusparfaitcondensédecequedevrait réellementêtrelavied’unFilsdela Saint Famille.
PourlepèreManyanet,lereligieuxayant professédanslaCongrégationdoitavoir conscience que, dès lors qu’il a émis les vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance,ilestappeléauservicedes autres. . C’est là notre plus grand signe d’humilité. Et cette humilité ne nait pas de nulle part, elle est le fruit d’une contemplation profonde des valeurs de Jésus, Marie et Joseph, vivant à Nazareth,touspleindelagrâcedeDieu. Parlantdelagrâce,ellepeutêtreconçue comme une faveur de Dieu accordée à unetiercepersonneouàunemultitude.
C’est une bénédiction particulière que l’on bénéficie de la part de notre Dieu.
C’est dans notre contexte, la faveur gratuitequenousavonsreçudeDieuà êtredesFilsdelaSainteFamilledeson filsentantqueconsacrésàlui.
NousnousconsacronsauSeigneurdans cet Institut religieux dans la but « d’accompagnerlesenfantsetlesjeunes, les enseigner, les instruire et les former selonlecœurdeJésus.»etcedecette manière que nous participons à la mission évangélisatrice que le Christ a confiéàsonEglise.Etpratiquercegenre d’apostolat c’est vraiment se mettre au service des plus petit, à l’écoute des personnesquinécessitentencoresuivre lechemindeDieuencestempsquisont lesderniers.
CommeFilsdelaSainteFamille,notreapostolat n’est pas une apostolat en faveur des riches. C’estunapostolatenfaveur’despauvreetdes démunisdelasociété.C’estuneviedeservice, unevéritabledonationdesoiàl’autreàtravers notre consécration. C’est pourquoi, nous pouvons lire dans nos constitutions au n° 2 la phrase suivante : « avec un esprit de reconnaissance,nousvoyonsl’amourqueDieu nousadonnépournousappelerFilsdelaSainte Famille, Jésus, Marie et Joseph, oui nous le sommes[…] Ce nom manifeste clairement qui noussommesetcequenousnousproposons.» etcequenousnousproposons,c’est,c’estde nous donner totalement- au service ders familles, de l’enfance et de la jeunesse en cherchantàleurinculquerunebonneéducation ducœuretdel’intelligence,afinqu’ilssoientdes personneséquilibrésetintègrespourlasociété de tous les temps et qu’en fin des compte ils puissentgagnerleciel.
Etre Fils de la Sainte Famille c’est accepter de vivrecommeleChristqui«passaitpartouten faisantlebien»(Ac10,38).Cebienquinevise paslaglorificationdelaCongrégation,maisqui seveutdeglorifierlecréateurdetoutechose, auteurdetoutbiensuprême.VivreenFilsdela SainteFamillec’estembrasserunevievirginale, depauvretéetd’obéissance.C’estsemettreau dernier plan pour laisser les autres avancer digne et confiant devant la face du Seigneur. C’estpourquoinousavonsl’obligationd’animer toujoursnotreêtredeFilsdeMARIEETJoseph avecJésus.