Journal maracana 21-03-2014

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N° 2302 Vendredi 21 mars 2014 — Prix 20DA

CLUBS MAUVAIS PAYEURS /T.A.S.

Ces entraîneurs FLOUÉS…

Mouassa 4 mois de salaire USMAn

BISKRI : 3 mois de salaire USMAn AMRANI : 4 mois de salaire WAT et 3 mois USMAn HENKOUCHE : 3 mois de salaire MCO BENYELLES : 2 mois de salaire WAT IAICHE : 2 mois de salaire USMBA et 3 mois MCEE

…Des joueurs qui attendent le verdict

Hadj Aïssa contre MCA

Lakhdari contre ESS

Yekhlef contre USMA

Benkhodja

contre ESS


02 Maracana N°2302— Vendredi 21 mars 2014

LE WEEK

Edition du week-end

COUPE DU MONDE 2014

Ce que craint le pouvoir brésilien

EN VRAC

MESSI,

l'hommage à Alcantara

ANNONCÉ POUR MORT

Jean-Paul Akono s’exprime enfin !

Il y a un peu plus de deux semaines, une rumeur annonçait la mort de l’ex sélectionneur du Cameorun. Si elle a été vite démentie, encore faudrait-il que l’intéressé éclaire son public sur son état de santé. Akono, victime d’un malaise cardio-vasculaire, est dans un état grave depuis des mois, mais va apparemment mieux. C’est ce qu’il a confié à nos confrères d’Amplitude FM et relayé par Camfoot : «Je me porte très bien. Je crois que nous commencerons la rééducation d’ici très bientôt. Et ça va aller de mieux en mieux. Donc, je crois qu’il n’y a pas à s’inquiéter là-dessus« . Actuellement en France où il suit des soins supplémentaires, le champion olympique pense guérir très bientôt : «Je suis à l’Hôpital où il y a vraiment toute l’affection, toute l’attention. Je crois que ça se passe très bien, je crois…peut-être guérir. Je crois que je vais d’abord dire merci au Président de la République qui a décidé de cette évacuation. Ensuite, je vais dire merci au Ministre de la santé et au Ministre des Sports qui ont diligenté ce dossier afin qu’il aboutisse. Ensuite, je veux dire merci à tout le peuple camerounais qui m’a soutenu dans la douleur à travers des messages de sympathie, ce qui me réconforte. Même les Camerounais de la diaspora m’envoient des messages de soutien. Donc, je remercie tous les Camerounais qui prient pour moi », a t-il confié.

L

e souvenir de la vague de contestations populaires, qui ont rythmé la Coupe des confédérations en 2013, hante le pouvoir brésilien avant la Coupe du monde (12 juin - 13 juillet). Dans un rapport secret dévoilé mercredi par le quotidien O Globo, les services de l'Etat dressent une longue liste des risques pour la sécurité pendant la compétition : manifestations violentes, mécontentement lié aux travaux et expropriations, grève éventuelles... Dans le détail, six des douze villes organisatrices sont désignées comme «les plus critiques».

«UNE RELATION DIFFICILE ENTRE LES POUVOIRS PUBLICS ET LA SOCIÉTÉ»

A Rio de Janeiro, il y a «une relation difficile entre les pouvoirs publics et la société» ; à Sao Paulo, la baisse de 60 millions de reais (18,33 millions d'euros) dans le budget de la police militaire (PM) locale représente «un problème potentiel» ; à Porto

Le tatouage CV de Portanova

Qu’il serve à rappeler un titre remporté, ou qu’il recouvre entièrement le corps de l’athlète, c o m m e Djibril Cissé ou David Beckham, le tatouage fait désormais partie intégrante de la panoplie du footballeur. Si certains sont plutôt réussis, d’autres drôles ou même complètement ratés, et celui de Daniele Portanova, a le mérite d’être original. En effet, l’actuel défenseur du Genoa, 35 ans, s’est fait tatouer 6 personnages habillés aux couleurs des différents maillots portés au cours de sa carrière. De gauche à droite, on retrouve Fermana, Messine, le Napoli, Bologne, le Genoa et Sienne. Un tatouage qui plaira aux enfants et une sorte de CV à même la peau.

Antonio Valencia défiguré

Antonio Valencia avait un énorme cocard pendant Manchester United Olympiacos, après un duel musclé en début de match. Le joueur équatorien a joué quasiment toute la rencontre avec un oeil qui se refermait de plus en plus. Il a fini par céder sa place à Ashley Young à un quart d'heure du terme. Valencia a été secoué après un duel musclé avec un adversaire.

Alegre, une grève de routiers peut faire boule de neige, à Belo Horizonte, des grèves de fonctionnaires peuvent «alimenter les manifestations» ; à Fortaleza, il y a une division dans la PM ; et à Brasilia, «Les partis de l'opposition essaient d'abîmer l'image du gouverneur Agnelo Queiroz (PT, parti au pouvoir).

LE GOUVERNEMENT NE DÉMENT PAS, MAIS BANALISE

Sans démentir l'existence du document, la présidence de la République a précisé que ce rapport était «préliminaire et sans conclusion». «Les informations publiées par le journal, ne sont pas officielles et n'ont pas été vérifiées, explique le service de presse de la présidence. C'est le résultat de consultations informelles de mouvements sociaux présents dans les villes hôtes de la Coupe du monde, et cela reflète seulement les témoignages livrés par ces mouvements.»

Le weekend dernier face à Osasuna, Lionel Messi est devenu le meilleur buteur de l’histoire de Barça. Auteur d’un triplé, Messi a atteint la barre des 371 buts toutes compétitions confondues, dépassant Alcantara et ses 369 réalisations sous le maillot blaugrana. Pour marquer ce passage de témoin, l’Argentin a tenu à rendre hommage à son prédécesseur, en posant pour une photo avec le maillot d’Alcantara et un ballon d’époque. Vintage.

CM 2018 ET 2022: CORRUPTION

La FIFA enquête

La Fédération internationale vient d'ouvrir une enquête sur l’attribution des Mondiaux 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar le 02 décembre 2010. Selon la BBC, l’enquête s’intéresse aux membres du comité exécutif qui ont choisi ces deux pays organisateurs. Et si le Qatar nie toute malversation dans le processus d’attribution pour son élection, affirmant avoir respecté les règles imposées par la FIFA, le Daily Telegraph annonçait mardi que Jack Warner, ancien vice-président de la FIFA prié de partir à l’été 2011, aurait perçu deux petites semaines après le vote la modique somme d’1,43 millions d'euros du Qatari Mohammed Bin Hammam, lui-même ancien président de la Confédération asiatique exclu en 2011. Peu de chance toutefois de voir le vote remis en question, mais peut-être bien l’occasion pour la FIFA de dépoussiérer un système d’attribution qui semble avoir vécu.

915.000 maillots de Ribéry vendus à Munich depuis 2007

C'est "France-Football" qui l'a révélé: depuis son arrivée en Bavière en 2007, le Bayern Munich a écoulé 915.000 exemplaires du célèbre maillot n°7 de Franck Ribéry sur le marché, dont 180.000 (sur un total de 880.000) la saison passée. Ce qui fait de lui le joueur le plus populaire du club champion d'Europe, devant Bastian Schweinsteiger et Arjen Robben. A 80 euros pièce, "Kaiser Franck" a ainsi fait rentrer à lui seul, 14,4 millions d'euros dans les caisses du club en 2012-2013, l'équivalent de son salaire annuel, primes non comprises...

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Edition du week-end

Maracana N°2302— Vendredi 21 mars 2014 03

EQUIPE NATIONALE

IL RÉITÈRE SA DISPONIBILITÉ POUR L’EQUIPE NATIONALE

Belhadj : «En 2010, des joueurs n’ont pas participé aux éliminatoires et ont joué le Mondial»

A

uteur du but égalisateur d’Al Sadd face au club Saoudien d’Al Ittihad Djeddah, en Champions League asiatique (son troisième dans la compétition), le désormais ex-international algérien, Nadir Belahdj est revenu sur le résultat nul, ainsi que sur les chances des Verts au Mondial et surtout son rêve de porter encore une fois les couleurs nationales : «Ce fut un match très compliqué, devant un grand club. De ce fait, le résultat du nul n’est pas mauvais, même si on s’est procuré des occasions nettes pour prendre le dessus. Il faut oublier ce match et penser aux prochains pour se qualifier au prochain tour. La prochaine rencontre face à Al Hillal sera décisive, mais on va tout faire pour glaner les trois points».

«J’AI ACCUMULÉ BEAUCOUP DE CONFIANCE»

Concernant sa « nouvelle vie » au Qatar, le joueur, qui s’est confié à nos confrères de France Football, s’est dit se plaire à Al Sadd, ainsi que sa relation avec son entraîneur et ses coéquipiers : «Je crois que j’ai accumulé beaucoup de confiance. Il y a une bonne relation de travail avec mes coéquipiers, et cela se passe très bien avec Lhoussaine Ammouta, mon entraîneur. Il m’a d’ailleurs replacé comme milieu relayeur. On évolue en 4-2-3-1, et je me sens à l’aise ainsi car je ressens

une vraie liberté. Je peux toujours prendre le couloir aussi, mais là je suis une sorte de “6-8”. C’est vrai qu’avec l’âge, les joueurs ont tendance à reculer sur le terrain. Moi, Je fais le contraire. Au Qatar, je ressens plus d’intensité et le rythme est globalement plus élevé. Al Hillal Djeddah (Arabie Saoudite) que l’on vient d’affronter, était une équipe bien organisée. Pour situer, je dirais qu’en Asie, le niveau des équipes est disparate, il varie entre le National et le haut de tableau de la Ligue 2. Individuellement, il y a des stars comme Raul, Nêne ou Lisandro Lopez. Pour moi, le bilan est clairement positif, j’ai remporté le Championnat, la C1 asiatique, et j’ai fini troisième du Mondial des clubs 2011».

«J’AI COMMIS UNE ERREUR EN QUITTANT LYON»

Nadir Belhadj est revenu sur ses rendez-vous ratés où il aurait pu signer il y a de cela deux ans au PSG et au FC Barcelone en 2009, ainsi que son retour en Europe. Le joueur s’est dit ne pas regretter ses choix, mais « un retour en Europe peut évidemment m’intéresser. Maintenant, tout dépendra des opportunités. Cela fait plaisir qu’une personne comme Nasser Al Khelaïfi se soit intéressé à mon profil. Maintenant que cela ne se s’est pas fait, je ne le vis pas comme un regret. Je regarde avec plaisir ce que fait le PSG, et c’est impressionnant. Pour ce qui est du Barça, c’est le destin. Je pense que

j’ai commis une erreur quand j’étais à Lyon, j’aurais dû patienter. J’étais en concurrence avec le champion du monde Fabio Grosso, et je n’ai pas voulu attendre. Sur ce coup-là, j’ai manqué un peu d’expérience.

«GHOULAM EST LE PROTOTYPE DU DÉFENSEUR MODERNE»

Dernier sujet abordé, ça concerne évidement l’Equipe nationale où Nadir Belhadj n’a pas tiré un trait définitif, les chances des Verts au Mondial, ainsi que ses rapports avec Bougherra qui évolue comme lui au Qatar : «Je respecte le choix du coach. Il est vrai qu’il y a des joueurs qui se sont battus pour qualifier cette équipe. Je reste disponible. Tout est possible dans le football, en 2010, il y a bien des joueurs qui n’ont pas participé aux éliminatoires qui ont

participé à la compétition (sept, ndlr). Madjid est un bon gars. Là, il encadre tous les jeunes et j’espère qu’il va faire un bon Mondial. Et c’est aussi une manière de montrer qu’on peut rester compétitif en évoluant au Qatar. Pour ce qui est des chances des Verts, je dirais simplement qu’il n’y a plus de petites équipes. La Corée du Sud est disciplinée. Ils vont vite vers l’avant. Techniquement, c’est pas mal aussi. Dans ce groupe, tout peut se passer. Le favori logique est la Belgique mais l’Algérie aura son mot à dire. Nous avons une équipe jeune et motivée. Concernant Ghoulam, je trouve qu’on a un peu les mêmes caractéristiques. Comme moi, c’est un contreattaquant. C’est le prototype du joueur moderne. Je suis content de le voir à Naples, et je regarde ses matches», a-t-il terminé. M’hamdi Ramzi

IL EST DEPUIS HIER À ALGER

Rial-Hachoud et Yesli sous l’œil d’Halilhodzic

Le sélectionneur qui se trouve depuis hier à Alger, sera présent demain samedi, pour le derby entre la JSK et le MCA. Halilhodzic, supervisera pour la deuxième fois en moins de 15 jours, le défenseur des Canaris Rial et que son coéquipier Yesli dont on dit qu’il est tout proche de la sélection nationale, ainsi que Hachoud qui ne sont pas concernés par le prochain stage qui débutera le 23 mars, étant donné que la JSK et le MCA joueront les demi-finales de la Coupe d’Algérie. Il n’est pas à exclure de retrouver ses trois éléments qui sont réguliers avec leurs formations lors du prochain stage des Verts.

66 % DES INTERNAUTES VEULENT QU’IL RESTE

Sur un tout autre sujet et selon un sondage établi par nos confrères d’Afrik Top Sport, 66 % des sondés ont déclarés espérés que Vahid Halilhodzic, reste au-delà de la Coupe du Monde. Intitulé « le sondage qui divise l’Algérie ! Les Fennecs ou l’OM ! », 25 % d’entre eux, voit plutôt le bosnien à l’OM, alors que 9 % espèrent qu’il prendra sa retraite après la Coupe du Monde. Comme l’a déclaré le président de la FAF récemment, la balle serait dans son camp et il serait bien qu’il se décide vite : «On n’a pas encore eu la réponse de Vahid mais la balle est dans son camp si il veut prolonger avec nous. Je suis un gestionnaire et un gestionnaire doit voir très loin», a-t-il déclaré. M. Ramzi

MÊME S’IL CROIT EN LES CHANCES DE QUALIFICATION DES VERTS

Abderrezak Djahnit : «Ce ne sera pas du gâteau»

Tout d’abord, depuis quelques années vous êtes installé au Canada, que devientl’ancienne vedette de la JSK ? Tout d’abord, je remercie le quotidien Maracana pour ce regard, je suis toujours dans le milieu du football que je chéris de tout mon être et que je ne pourrais abandonner, vu ce qu’il m’a donné. Je m’occupe, au Canada, de jeunes joueurs dans un club formateur qui s’appelle Club Soccer de Boucherville. Comme on dit, les jeunes c’est l’espoir du football. Est-ce que vous suivez les résultats de votre ancien club, la JSK et quel est votre avis sur le parcours des Canaris cette saison ? Oui, bien sûr que je suis la JSK que je porte dans mon cœur. C’est vrai que le club réalise de bons résultats depuis le début de la saison, mais le plus dur reste à faire et surtout à réaliser. C'est-à-dire ? Pour moi qui connais très bien la maison, il manque au club un bon projet sportif, avec une direction nouvelle et surtout avec un autre état d’esprit. C’est une flèche en direction de Hannachi ? Non, pas du tout. Mais je suis réaliste, c’est tout. La JSK, ce n’est pas une affaire de personne. Il faut bien qu’il arrête un jour, non ? Sincèrement, je suis déçu, car dans toute la région il n’y a pas d’hommes qui peuvent se manifester pour ce club qui a tant donné.

Et le retour d’Aït Djoudi à la barre technique, vous en dites quoi ? C’est une très bonne chose pour le club. D’ailleurs, mon souhait est que Azzedine reprenne le flambeau de la JSK, car je n’ai aucun doute, qu’il en est capable, il faut juste lui faire confiance Mais le gros problème qui n’est pas seulement à la JSK mais en Algérie, c’est la formation qui ne se fait pas à partir de la base... Oui bien sûr. S’il y avait de bons dirigeants, il y aurait forcement une formation adéquate. Du vrai professionnalisme, en somme. Justement, peu de joueurs algériens partent à l'étranger. Un seul cette saison, Slimani, en l’occurrence. Cette situation est inquiétante selon vous ? Oui bien sûr, mais il faut dire que c’est le résultat d’un championnat médiocre, avec un arbitrage grave et j’en passe des lacunes du football algérien, pour moi le mal est profond. C’est la politique du bazar. Passons à l’Equipe nationale, vous pensez quoi de la génération Feghouli, Taïder, Slimani et les autres ? Ce sont de bons joueurs, mais il leur faut plus de vécu en Equipe nationale, pour être mûrs et espérer qu’ils réalisent de grandes performances. Mais, à mon avis, il y a de la qualité chez certains joueurs, à l’image de Ghoulam, Mandi et Bentaleb, Belfodil que j’aime beaucoup. Mais

pour cela, il faut une stabilité au niveau de la Direction technique nationale, pour qu’il y ait des résultats, sans stabilité, on ne peut rien faire, on va droit dans le mur. Beaucoup de joueurs manquent de temps de jeu chez les Verts, à l’image de Lacen qui ne joue presque plus en club. Cela vous paraît normal qu’il soit convoqué ? Oui c’est normal, du moment que tu as un championnat faible, contrairement à notre génération où il y avait un véritable travail de fond, et ce, depuis les années 1970, 1980 et 1990. Ce fut un travail de longue haleine. La preuve, on a dominé en long et en large le football africain, avec beaucoup de finales disputées par nos clubs et par l’Equipe nationale qui a pu décrocher la CAN en 1990. Votre avis sur le sélectionneur national… Ce monsieur est à féliciter, car à partir de rien, il a pu réaliser de belles choses. Une qualification en Coupe du monde, ce n’est pas tout le monde qui peut le faire Belgique, Corée du Sud et Russie sont nos adversaires au Mondial, vous en pensez

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quoi de ce tirage? Ce ne sera pas du gâteau, je l’ai déjà dit, ce sera difficile, mais en Coupe du monde, tout peut arriver. On attend l’effet de surprise, on ne sait jamais. Il faut y croire ce n’est pas impossible, il faut rester positif. Est-ce qu’un jour on verra Djahnit en Algérie sur un banc de touche ? Inch’Allah, quand tout ira pour le mieux. Je vais vous dire une chose, être contacté pour prendre en main un club, c’est facile, mais c’est avec qui travailler qui est difficile. Le football, c’est ma vie, je n’ai pas le droit de le trahir pour une poignée d’argent. Je préfère donner quelque chose à un gamin qui va lui servir de leçon pour l’avenir que de courir derrière la couleur de l’argent pas propre chez nous bien sûr. Un dernier mot… Je passe le salut à tous mes voisins du quartier d’El Madania (Coquelicots) que j’aime et que je porte dans mon cœur et je souhaite beaucoup de bonheur à tous les Algériens, car c’est un peuple qui a beaucoup souffert et qui mérite le respect de tous. Vive l’Algérie. Interview réalisée par M’hamdi Ramzi


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Edition du week-end

LE DOSSIER DE LA SEMAINE

A L’ERE DU PROFESSIONNALISME

ILS

TÉMOIGNENT

Bentobbal (pdt du CSC) :

«La confiance est mutuelle…»

Le nouveau patron du vieux club de la cité millénaire, ne s’est pas trop étalé sur la question des créanciers, il a préféré être évasif et court. Dans cet ordre d’idée, Bentobbal dira : «La confiance doit être mutuelle entre nos créanciers et notre club. Il ne faut pas trop s’endetter, car on risque de perdre l’équilibre financier du club. D’ailleurs, un club endetté ne peut pas aller loin. Depuis notre venue à la tête de ce glorieux club, nous avons tourné la page et on veut instaurer un climat de confiance entre nous et tous nos créanciers, seule manière d’assurer notre avenir et de nous rassurer pour le bien être du club. ».

Milia (ex président de l’ASK) : «L’endettement nuit au club… »

Il a été pendant longtemps, président d’un club ayant souffert de l’endettement. Et c’est ce cumul de dettes qui l’a contraint à jeter l’éponge et à renoncer à continuer à se battre pour sauver ce qu’il y’avait lieu de sauver au sein du club de sa vie. Il s’agit de Milia, l’ex patron des Khroubis, qui a bien voulu donner ses impressions à propos de cette question des clubs endettés : «Il est difficile de s’en sortir des dettes. Un club endetté est synonyme de cumul de problèmes et cela porte préjudice, d’abord et avant tout, à l’équipe qui, sous la pression de tous les problèmes et celle du public, commence, alors à traverser des zones de turbulences qui mènent, parfois, vers la relégation pure et simple. C’est pour vous dire que le problème des dettes se pose avec acuité, dans nos clubs. C’est aussi, une mauvaise gestion de l’argent qui s’y trouve dans les caisses et qui est mal réparti. L’ASK a souffert de l’endettement et avec nos créanciers, la confiance n’était plus d’actualité, par moments. A. Z.

CES CLUBS MAUVAIS PAYEURS…

PLUSIEURS, POUR NE PAS DIRE LA TOTALITÉ DE NOS CLUBS DE L’ÉLITE OU AUTRES, SOUFFRENT DU PROBLÈME DE L’ENDETTEMENT, ET TOUS, N’ARRIVANT PAS À S’EN DÉBARRASSER, ET TERMINENT DANS DES ÉTERNELS PROCÉS , MINANT AINSI, LA STABILITÉ DU CLUB EN QUESTION : «SI AUJOURD’HUI, L’ENDETTEMENT EST DEVENU UN PHÉNOMÈNE QUI NE CESSE DE PRENDRE DE L’AMPLEUR, C’EST PARCE QU’IL N Y’A AUCUNE RATIONNALITÉ ET AUCUNE VISION DANS LA GESTION DES CLUBS».

Du bricolage à l’endettement…

C

ertains présidents n’ont aucune notion sur la gestion et se donnent la permission de pérorer, du matin au soir, sur leurs façons de gérer. », a martelé un ancien président, ayant échoué dans sa mission, pour avoir été induit en erreur par ses proches collaborateurs. En effet, des clubs et pas des moindres n’arrivent plus à joindre l’utile à l’agréable. Endettement dans tous les domaines : restauration de tous les jours, équipements, et hotellerie. Ajouter à cela, des joueurs qui ne sont pas payés à jour, ainsi que les arrièrés des éléments qui ont préféré quitter le club pour une raison ou une autre. D’ailleurs, dans ce contexte, notre interlocuteur confiera : «Il n y’a aucune imagination dans cette gestion quotidienne. C’est du bricolage de tous les jours et qui

finit par un endettement qui asphyxie la vie du club. C’est désolant de le dire mais, c’est la pure vérité. La majorité de nos clubs, est sous l’effet de la dette, d’une lourde dette, difficile à rembourser et qui coûte chère au parcours serein de l’équipe. D’où, l’émergence des réglements de compte entre différents clans et des jeux de coulisses mettant en peril la pérennité du club. ». C’est dire que le problème de l’endettement est loin de connaître son issue et, même, avec l’avénement du professionnalisme, il a pris des proportions plus alarmantes.

LE CAS DU CSC :

Comme à l’instar des autres clubs, le vieux club de la belle Cirta, fait face à cette situation de l’endettement. Une situation qui a fini par user le club, par le fragiliser et le rendre perméable. L’affaire Yazid

Mansouri, est venue à point nommé pour dénoter si besoin est, tout le mal d’une gestion catastrophique ayant conduit le club à la dérive et qui a failli créer des dissensions au sein de la grande famille des Vert et Noir. Mansouri, a eu gain de cause au TAS, ce qui veut dire que le doyen des clubs est face à un paiement de plusieurs mois de salaire du joueur en question : «C’est une autre dette à laquelle doit faire face le club constantinois, une dette qui s’ajoute aux autres et qui rend la situation financière du club de plus en plus critique. Ce sont des affaires qui n’ont pas été bien prises en charge et qui n’ont pas été gérées comme il se doit par les responsables, à la tête du club, auparavant. Aujourd’hui, c’est le club qui est obligé de payer la facture au risque d’être sanctionné. », nous ont fait part certains

responsables de la nouvelle direction.Toujours, sous l’effet de l’endettement, un club ne peut aller loin et ne peut connaître une ascension souhaitée par tous et de tous. Un phénomène qui a souvent porté préjudice au CSC, de par la mauvaise gestion de ses exresponsables et leur mauvaise répartition financière pour un meilleur développement et une progression significative des différentes disciplines qui existent dans le club.L’affaire Mansouri sera-t-elle prise en charge comme il se doit et les nouveaux vont-ils se pencher, sérieusement, sur ce volet de l’endettement et éviter cette politique de l’autruche si chère aux trabendistes et aux maffieux de tous bords, ayant empéché les Vert et Noir d’être récompensés d’une manière ou d’une autre ? Abdelkader Zoughailech

Des managers, qui souvent, recourent même à la FIFA

Dans le championnat Algérien, la majorité des joueurs ont des managers qui gèrent leurs carrières. C’est-à-dire ceux qui négocient les contrats et les salaires des joueurs, à partir des C.V qu’ils fournissent pour les clubs voulant s’attacher des joueurs qui ont de la qualité. Mais le comble, c’est que dans des cas, il y’a même des managers qui proposent des joueurs aux dirigeants des clubs de l’élite, que ces joueurs sont de valeurs techniques intéressantes ou non. Ils arrivent à placer leurs joueurs dans des clubs, mais juste après quelques mois, ces éléments se trouvaient souvent dans des situations, où ils ont des mois entiers sans être payés. Et les managers ne trouvant pas des solutions à l’amiable, recourent souvent à la CRL pour faire valoir les droits de leurs joueurs, mais dans bien des cas, des managers recourent même à la CRL de la FIFA, comme c’est le cas de l’ex-joueur de la JSMB, Said Tarek Mehamha, dont son manager, Nicolas Onissé, représenté par son avocat, Didier Lacombe, avait déposé le dossier de l’ex-milieu récupérateur de Lyon au niveau de la CRL de l’instance du football mondial, et après que la direction des Vert et Rouge n’ait pas payé ledit joueur qui avait déclaré en ce temps-là, qu’il avait sept mois de salaires impayés. C’est pour dire aujourd’hui, qu’il y’a bel et bien des clubs qui sont de mauvais payeurs. Nassim S.

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Edition du week-end

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LE DOSSIER DE LA SEMAINE

A L’ERE DU PROFESSIONNALISME CES CLUBS MAUVAIS PAYEURS…

Lyes Fellahi (manager) : «Le problème incombe aux présidents qui sont de mauvais gestionnaires»

AU PARFUM DE LA CHOSE, LE MANAGER, LYES FELLAHI, POINTE DU DOIGT LES PRÉSIDENTS DE CLUBS QUI TENTENT LE DIABLE POUR NE PAS PERDRE LEURS PLACES SUR LE FAUTEUIL.

Ces derniers temps, les requêtes se sont multipliées au niveau du TAS et au niveau de la CRL, quelles en sont les raisons, selon vous ? Si les clubs sont de mauvais payeurs, c’est surtout en raison de la gestion qui s’y fait et qui n’est pas sensée. En effet, la plupart des responsables dans nos clubs ont peur de la rue et pour éviter les problèmes, font dans le recrutement qui dépasse les moyens du club. C’est dire que ces derniers ne font jamais de la politique des moyens leurs principes, ce qui les a mis dans l’embarras. Expliquez... C’est simple, après les négociations, le joueur perçoit ses trois mois de salaire mais le reste, il faut qu’il mette une croix dessus. Les présidents font de leur mieux pour faire allonger l’attente et en fin de saison, ils sont obligés donc de négocier avec leurs joueurs, les anciens, et les nouveaux à recruter, ce qui s’enchaîne et donne naissance à de nouvelles dettes, ce qui les pousse à faire pression sur les pouvoirs publics pour qu’ils renflouent leurs caisses, faute de quoi, les supporters passeront à l’action et c’est là leurs grandes appréhensions. Heureusement, que les lois ont été changées. Là, vous louez le travail des instances spécialisées dans ce contexte... C’est vrai et c’est vraiment à signaler ce grand travail qui couvre les joueurs surtout. Tout autant que la CRL et le TAS, la ligue y met du sien et tente de colmater les brèches pour venir en aide aux joueurs en passant par les sanctions dont celle d’interdire à ces mauvais payeurs le recrutement.

Parmi ces affaires, il y a celle de votre poulain, Lakhdari, où en êtes-vous ? Pour ce qui est de Lakhdari Adel, il faut savoir que c’est l’ESS qui a été l’auteur de la requête au niveau de la CRL qui a tranché pour le joueur. La direction de Sétif a saisi par la suite le TAS qui a confirmé la décision de la CRL. Comme quoi, les dirigeants de l’ESS qui s’attendaient à un verdict en leur faveur ont été rabroués. Selon vous, quel est le meilleur moyen pour que des affaires semblables n’aient pas lieu ? Comme je l’ai cité plus haut, il faut qu’il y ait d’abord de la compétence dans la gestion et des gens bien placés pour réussir leur

mission au niveau des clubs. L’autre donne à réformer est celle ayant trait à la législation ; le club doit avoir un spécialiste en la matière voire quelqu’un qui s’occupe de ces affaires de contentieux et qui est un spécialiste en droit. En parlant de la politique des moyens, avez-vous une idée sur certains clubs ? A ma connaissance, il n’y a que trois à quatre clubs qui ne sont pas endettés par rapport à la régularisation de leurs joueurs. En effet, hormis le CSC dont les joueurs sont payés ainsi que l’USMA et le MCA, la plupart des autres clubs attendent encore. Même l’ESS fait face à ce problème puisque la masse salariale est d’envergure. Propos recueillis par Z.Z

LAKHDARI : «LE TAS NE M’A PAS ENCORE CONFIRMÉ PAR ÉCRIT»

Même s’il a déclaré avoir été réglé dans ses droits par la CRL, l’actuel chélifien et ex -joueur de l’ESS, Adel Lakhdari, attend toujours d’être conforté dans ses droits par écrit : «On m’a signalé cela oralement mais j’attends toujours que l’on me conforte officiellement. Je ne vous cache pas que je fais confiance en ces instances qui ont prouvé leur compétence», a déclaré le joueur qui devra être régularisé par son ancien club qui lui doit environ 450 millions de centimes, soit le montant de 5 salaires pas encore perçus.

BOUDJELIDA, UN CAS LITIGIEUX

Ayant déposé une plainte au niveau de la CRL, l’ex-joueur du CAB a été «plagié» dans ses droits puisque les dirigeants du CAB ont présenté de faux documents, selon, le manager du joueur. La CRL n’étant pas habilitée à vérifier les dits-documents a jugé selon ces papiers. Il a fallu que le manager du joueur passe un recours pour qu’il découvre l’usage du faux. En effet, devant environs 450 millions de centimes au joueur, ce dernier ne devrait en toucher que le tiers. Toutefois, une requête aurait été faite au TAS dont le joueur attend le verdict.

Le MOB était interdit de recrutement pour non payement de salaires des joueurs

LE MO BÉJAÏA FIGURAIT JUSTEMENT PARMI LES CLUBS, QUI ÉTAIENT, À UN CERTAIN MOMENT, INTERDITS DE RENFORCEMENT, AUTREMENT DIT DE RECRUTEMENT SURTOUT DURANT LES PÉRIODES DES MERCATO HIVERNALES. CE N’EST PAS SEULEMENT LE MOB QUI ÉTAIT INTERDIT DE RENFORCEMENT, MAIS D'AUTRES ÉQUIPES DES LIGUES 1 ET 2 L’ONT ÉTÉ AUSSI ET CE À CAUSE DE CE PROBLÈME DE DETTES CUMULÉES ET DONT LA CRL AVAIT AVISÉ CES CLUBS, QUE TANT QU’ILS NE PAYENT PAS LEURS DETTES, ILS SONT INTERDITS DE RECRUTEMENT. PARLONS DU MOB, LES DETTES DU CLUB AVAIENT ATTEINT 2 MILLIARDS.

de se renforcer, lors du mercato passé, avait mis tout le monde dans une mauvaise situation.

ne décision de la CRL et de la LNF qui avait mis le club dans une situation délicate, d’où la déclaration du président du CA de la SSPA/MOB, Akli Adrar en l’occurrence, qui avait déclaré : «Il a été convenu que les dettes du club soient réglées par le biais des recettes des droits TV. Mais voilà que nous sommes surpris de voir notre équipe interdite de recrutement durant ce mercato hivernal. Nous devons nous rendre à Alger pour rencontrer les responsables de la FAF, demander des explications et trouver des solutions à ce problème qui nous préoccupe beaucoup. Il est fort probable que nous demandions un échéancier et l'autorisation de nous renforcer cet hiver», a déclaré A.A., président du conseil d’administration de la SSPA/MOB. Il faut dire que cette décision de la CRL d’interdire au MOB

EST-CE NORMAL D’ÊTRE SANCTIONNÉ POUR CE QUE LES AUTRES ONT FAIT ?

U

LA NOUVELLE DIRECTION AURAIT RÉGLÉ LES DETTES !

Devant le fait où la commission mixte de la FAF et de la LNF a décidé de sanctionner les équipes endettées, avec le non-paiement des joueurs, leur interdisant de recruter, cette décision a poussé la direction actuelle à revoir ses calculs. Cela dit, avec le temps, elle a trouvé les moyens financiers adéquats pour régulariser la dette restante, à savoir les deux milliards et quelques. Sans citer leurs noms, tous les joueurs qui ont déposé leurs cas devant la chambre de résolution des litiges, avaient eu gain de cause.

Dans la vie, on peut payer pour ce que les autres ont fait, et les exemples existent même en foot, où des présidents sans scrupules, et certainement inconscients du mal qu’ils peuvent faire pour leur clubs respectifs, affirment souvent que leurs clubs sont les seuls qui n’ont pas de dettes au niveau de la CRL, mais voilà que cette dernière cite ces clubs, comme étant redevables envers des joueurs qu’ils n’ont pas régularisés, que ce soit le temps où ces derniers étaient déjà défenseurs des couleurs d’un tel club, ou après. Des dirigeants arrivent même à donner des garanties aux joueurs et les délais de payement, mais au fil du, les dettes s’accumulent et les dirigeants qui se succèdent, se retrouvent dans

des situations, le moins que l’on puisse dire, très délicates et souvent sans issues, du moment que le problème financier se pose avec acuité dans ces clubs. Aujourd’hui, on peut dire que beaucoup de dirigeants qui sont sur place, fustigent les anciens qui sont passés par la présidence, pour laisser des dettes aux clubs. Disons donc que ce n’est pas normal de payer pour ce que les autres ont fait ou laissé comme dettes.

LES CSA REMPLISSENT-ILS LEURS RÔLES ?

Dans chaque club professionnel, il y a le club professionnel, qui est géré par la SSPA qui est une entité, et dont le président n’est redevable des comptes du club, que devant les actionnaires du club, et le CSA, dont le président est redevable devant les membres de l’assemblée générale. Néanmoins, beaucoup de présidents de clubs amateurs, viennent souvent au secours en signant des conventions de transfert d’argent du CSA, qui émanent des principales subventions accordées par les pouvoirs publics aux clubs amateurs. Le cas le plus édifiant concerne le MOB, où Arab Bennai, le président du CSA avait signé une convention dans ce sens avec le président du conseil d’administration de la SSPA, Akli Adrar en l’occurrence et ce, en présence du manager général du club, et néanmoins vice-président du C.A., Mohand Sadji et le trésorier du club. Une convention signée au siège du club, sis dans l’enceinte du stade Opow de Béjaia. Une convention qui permet donc le transfert d’une somme de deux milliards de centimes du compte CSA à celui de la SSPA. C’est un bon exemple pour les clubs qui veulent s’en sortir de ces situations délicates et qui peuvent nuire à leur avenir. Nassim S.

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06 Maracana N°2302— Vendredi 21 mars 2014

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LE DOSSIER DE LA SEMAINE

A L’ERE DU PROFESSIONNALISME

La faillite assumée

Les clubs de football sont-ils crédibles financièrement? Audelà des dépenses courantes qui consistent à assumer les salaires et les divers frais de fonctionnement, il y a aussi de nombreux petits créanciers qui passent le plus clair de leur temps à courir derrière le trésorier pour récupérer un chêque ou régler une facture en suspens. Il s’agit de ces commerces proches des clubs et cela va du restaurant au libraire du coin, en passant par le reste des fournisseurs anonymes qui passent le plus clair de leur temps à faire le pied de grue pour percevoir leur argent. Parce que c’est devenu une évidence: les clubs sont de très mauvais payeurs. Pourquoi? Pour une simple question de gestion qui vraisemblablement n’est pas l’apanage des dirigeants. Ceux-là, sans doute confortés par leur statut de gérants d’un sport qui frise le sacré, se permettent des écarts de gestion quasiment assurés d’impunité. A-t-on un jour poursuivi un dirigeant de football pour un délit relatif à la gestion financière? Les bilans annuels sont rarement adoptés par les assemblées générales et on trouve cela presque normal. On tolère les dépenses non déclarées, parce que le règne du sachet noir est devenu «normal» comme disent les jeunes. C’est pour cela que les clubs ne sont pas gérés dans la transparence et le plus réglo d’entre eux a maille à partir avec le fisc. De plus, est-ce que les impôts s’intéressent-ils aux finances des clubs? Sûrement pas. Parce que le football constitue un facteur de paix sociale, on ferme l’œil sur l’opacité de la gestion financière et ce sont ainsi des sommes colossales qui échappent à tout contrôle. Il y a bien eu l’instauration de la fameuse DNCG – Direction nationale de contrôle de gestion – en charge comme son nom l’indique, de jeter un regard dans le fonctionnement des trésoreries, mais son opérationnalité est toujours reportée à une date ultérieure. En attendant les plaintes au TAS –Tribunal du Sport- s’entassent et émanent de joueurs, d’entraineurs et aussi de fournisseurs qui n’ont pas été payés. Beaucoup de chêques sans provision se baladent et les présidents font juste patienter les créanciers en leur promettant le règlement dès la prochaine rentrée d’argent. Aussitôt l’argent rentré, d’autres priorités voient le jour comme les recrutements excessifs et très onéreux, et ainsi de suite… Jusqu’aux prochaines dettes, les prochains créanciers, les prochaines plaintes…En un mot, c’est la faillite assumée. A. B.

CES CLUBS MAUVAIS PAYEURS…

CHAQUE SAISON, AU MOMENT DE LA PUBLICATION DES COMPTES, ON DÉCOUVRE UN FACTEUR QUI REVIENT AVEC INSISTANCE ET QUI DÉTÉRIORE DE MANIÈRE SUBSTANTIELLE LA NOTE DU FOOTBALL ALGÉRIEN : LE RECOUVREMENT DES CRÉANCES. NOMBREUX SONT LES JOUEURS ET LEURS MANAGERS, QUI FACE À DES CLIENTS DE MAUVAISE FOI ET RÉCALCITRANTS, DÉCIDENT DE RECOUVRER LEURS

CRÉANCES PAR VOIE JUDICIAIRE. MAIS, LE PLUS SOUVENT, ILS SE RETROUVENT PIÉGÉS DANS UNE PROCÉDURE ADMINISTRATIVE ET JUDICIAIRE SANS FIN, QUI PEUT DURER DES MOIS, VOIRE DES ANNÉES ET CE, MALGRÉ LA PRÉSENCE DE DOCUMENTS ÉTABLISSANT CLAIREMENT LA CRÉANCE. LE RECOUVREMENT D’UNE CRÉANCE RELÈVE, LA PLUPART DU TEMPS, DU PARCOURS DU COMBATTANT. IL VA SANS DIRE QUE CELA NUIT

ÉGALEMENT AU SCORE DU FOOTBALL ET À SON IMAGE. CE RETARD DE PAIEMENT OU LE NON PAIEMENT DES CRÉANCES, EST UN MAL LARGEMENT RÉPANDU DANS LE CLUB DE FOOTBALL BORDJIEN. A CHAQUE SAISON, C’EST LE MÊME REFRAIN : DES ANCIENS JOUEURS, ENTRAÎNEURS, STAFF TECHNIQUE ET MÉDICALE, LES STADIERS, LES HÔTELS, RESTAURANTS ET LES IMPÔTS, RÉCLAMENT LEUR ARGENT.

NACIM BENKHODJA, GARDIEN DU CABBA :

«Je veux que l’ESS me paye…»

«SI UN CLUB N'A PAS D'ARGENT POUR PAYER LES SALAIRES DE SES JOUEURS, IL N'A VRAIMENT AUCUNE RAISON D'ÊTRE LÀ », A DÉCLARÉ L’EX-GARDIEN DE L’ESS ET L’ACTUEL DU CABBA, NACIM BENKHOUDJA. CE DERNIER EST EN LITIGE AVEC SON ANCIEN CLUB, L’ESS, À QUI IL RÉCLAME PLUS DE 15 MOIS DE SALAIRES, SOIT UNE SOMME D’ UN MILLIARD 550 MILLIONS DE CENTIMES. NOTONS QU’UN JUGEMENT SERA RENDU DANS CETTE AFFAIRE ESS-BENKHOUDJA, LE 31 MARS PROCHAIN.

Où en est votre litige avec votre ancien club l’ESS ? Benkhoudja : A la fin du mois, la justice rendra son verdict et j’espère un jugement qui me sera favorable, à savoir la condamnation du club à m'indemniser une somme de 1 milliard 550 millions de centimes. Pourquoi vous avez saisi la justice pour obtenir vos arriérés de salaires ? C’est mon dernier recours. J’ai attendu longtemps. J’ai demandé à régler la situation à l’amiable en discutant avec les dirigeants, mais en vain. Je n’ai obtenu que des promesses. Je ne quémande pas, je ne demande que mon dû, ce qui me revient de droit, mais j’ai l’impression qu’on vit dans une jungle où les plus forts marchent sur les plus faibles, sans qu’aucune loi ne

puisse les rappeler à l’ordre. Avez-vous été soutenu par le milieu du football au moment de votre conflit avec votre ancien club ? J'ai effectivement été soutenu par les instances sportives. J'ai aussi eu le soutien de mes amis et camarades. Est-ce que cette saison, au CABBA, vous êtes régulièrement payés ? Non, le problème des salaires se pose aussi au CABBA, il y a des joueurs qui n’ont pas été payés depuis 6 mois. Comment arrivent-ils à gérer cette situation ? La débrouille ! Avec souffrance, des crédits. Il y a des joueurs qui n’ont aucun sou dans leurs poches. C’est malheureux, un joueur se sacrifie pour rien.

A quoi est dûe cette situation ?

Sincèrement, nous sommes toujours dans une mentalité d’amateur, alors que sur les textes nous sommes des professionnels. Les clubs sont toujours gérés par des subventions et n’ont pas d’autres ressources. Selon vous, quelles sont les solutions pour ce genre de problèmes ? Devant une telle situation, il faut que les instances de football algérien veillent avant chaque début de saison, à ce que tous les clubs présentent leurs budgets prévisionnels détaillés, accompagnés de tous les documents justifiant qu’ils disposent des moyens qui leur permettront de s’engager dans une compétition profession-

nelle, et des engagements des différentes parties qui doivent financer les budgets ( subventions, sponsors, rentrées commerciales, vente de billets…). Aucun club ne se verra octroyer la licence pro, celle qui lui donne droit de prendre part au championnat professionnel, s’il ne présente pas tous les documents nécessaires. Que conseillez-vous aux jeunes footballeurs qui veulent aller faire carrière dans ces clubs? Sur le plan purement sportif, je conseillerai toujours à un jeune footballeur talentueux de rejoindre les championnats majeurs en Algérie ou ailleurs, car il n'y a pas photo, à tous les niveaux bien sûr, s'ils ont des offres émanant de ces clubs. Maintenant pour être très franc avec vous, malgré que j'ai eu des critiques très sévères envers ce championnat, il y a quelques années, je suis en mesure de vous dire que le championnat progresse chaque année avec l'apport notamment de tous. Aujourd'hui, vu la conjoncture et le contexte économique des clubs, il sera difficile pour un joueur de refuser une offre provenant de ces équipes. Je conseille tout de même ces joueurs ou leurs agents, de ne signer aucun contrat sans avoir imposé des conditions de garantie et une avance d’au moins 40% minimum, sur le montant total de leur contrat, car certains clubs sont de très mauvais payeurs. Entretien réalisé par Imad B.

L’ancien entraîneur Said Belkacemi, a obtenu gain de cause auorès du TAS et attend l’application de la décision

L’ancien joueur et entraîneur du CABBA, Said Belkacemi, qui a réussi à obtenir une décision du TAS, concernant ses arriérés de salaires d’environ 2.650.000DA, n’est pas allé par les quatre chemins pour dénoncer ce système de paiement des salaires : «Quand un employeur ne paie pas ses employés, c’est grave. C’est interdit par la loi. » Malgré cette décision du tribunal sportif, l’ex-entraîneur n’a pas encore obtenu son argent. Dans ce cas là, il n’est pas le seul. Il y a plusieurs autre joueurs qui attendent l’application des décisions, soit du TAS ou des contrats, tels que l’ancien gardien Kiel, Zazoua, Belguerfi et d’autres. Même les anciens présidents du club, tels que Salah Bouda et Moussa Merzougui, ainsi qu’une troisième personne, munis de décision de justice, ont bloqué les comptes pour récupérer leur dûs.

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LE DOSSIER DE LA SEMAINE

A L’ERE DU PROFESSIONNALISME CES CLUBS MAUVAIS PAYEURS…

La magouille commence dès la signature du contrat ETANT AFFILIÉS À DES SOCIÉTÉS SPORTIVES PAR ACTIONS (SSPA), LES JOUEURS PROFESSIONNELS SONT DEVENUS EMPLOYÉS, ET SONT SOMMÉS DE SIGNER LEURS ENGAGEMENTS PAR DES CONTRATS. ILS ONT, DONC, LES MÊMES DROITS QU’UN EMPLOYÉ D’UNE AUTRE SOCIÉTÉ.

E

t puisque cela est nouveau pour ces joueurs (cette loi n’est entrée en vigueur qu’en 2010) plusieurs sont ceux qui ne la maîtrisent pas. Cela fera, donc, que les responsables des clubs magouillent comme bon leur semble, eux qui savent qu’ils ont affaire à des joueurs illettrés dans leur majorité, et qui sont sous les ordres de pseudos-manager (des agents de joueurs qui travaillent en noir). Des cas nombreux sont à constater à chaque fois au niveau de la commission de résolution des litiges (CRL) et cette dernière ne sait pas trop quoi faire, à tel point que les dossiers sont complexes. Plusieurs dérogations ont été attribuées au club, certes, mais le fait que certaines sont seulement verbales, a fait qu’une anarchie totale y règne. Il aurait été préférable, au début de la saison 2013-2014, de faire le tri, et de ne travailler qu’avec ce qui est mentionné par écrit, mais rien n’est fait pour l’heure, et les choses sont

restées en l’état.

LE SALAIRE BRUT, L’IRG ET LA CNAS

Les joueurs sont, depuis 2010, sommés, au même titre que les clubs, de négocier leurs rémunérations sur la base de salaires mensuels seulement. L’ancienne méthode, qui faisait que les joueurs négociaient avec une prime de signature seulement, a été annulée. Mais la question qui se pose d’elle-même, ce salaire est-il brut ou net ? Selon nos informations, dans les contrats-types des joueurs c’est les salaires bruts qui sont mentionnés, alors qu’en général, c’est le salaire net qui doit l’être mentionné. Toutefois, les sociétés ne sont pas dans l’illégalité si elles utilisent la seconde méthode, puisque la première vise juste à faciliter le travail comptable et éviter à ce que des conflits aient lieu entre l’employé et l’employeur. Et c’est d’ailleurs, ces mêmes conflits qui font que les financiers dans chaque club éprouvent à chaque fin du mois toutes les peines pour faire la comptabilité. Pour bien expliquer, du salaire brut seront déduites les cotisations de l’IRG et de la CNAS, pour tirer, en fin de compte, le salaire net que doit toucher le joueur. La première problématique, est le fait que ces cotisations sont bel et bien ponctionnées, mais elles ne sont, dans la plupart des cas, jamais dépensées au niveau de la CNAS et des Impôts. Outre le fait que les joueurs se trouvent sous un grand

risque, il faut dire que pour faire la comptabilité, ce point fait toujours polémique, étant donné qu’on ne trouve jamais où est passé cet argent déduit, qui est, faut-il le dire, virtuel. Des joueurs ont découvert cela, et ont déposé plaintes au niveau des tribunaux sportifs et civils, et c’est eux, dans tous les cas, qui ont eu gain de cause. Mais la problématique réside au fait que rares sont les clubs qui ont payé les indemnités aux joueurs concernés. Au début de la saison actuelle, et avec le dossier d’engagement qui ont été déposés au niveau de la LFP, il a été demandé aux clubs de fournir les états des IRG et de la CNAS de chaque joueur, depuis 2010. Faute de quoi, ce dossier d’engagement

sera rejeté et le club sera rétrogradé en division amateur. Les clubs ont monté, donc, une course contre la montre pour tout régulariser. D’autres clubs, avec des salaires de joueurs exorbitants, ont été contraints de payer des sommes inimaginables. Un autre cas mérite d’être signalé, qui est celui de la fausse déclaration des salaires. Là, réside une pratique de magouille avec tout ce que cela a comme sens. Et l’ont vous cite, ici, la manière avec laquelle l’arnaque s’est faite, avec l’exemple d’un joueur d’un club du centre du pays. Celui-ci s’est entendu avec son président sur un salaire mensuel de 100 millions de centimes. Mais le président lui a demandé de ne mentionner sur le contrat que 50 millions de centimes, histoire d’éviter de payer une grande somme pour l’IRG et la CNAS. Là, quand le joueur touche une somme de 200 millions de centimes, pour lui, il s’agit de deux mensualités (100*2=200), alors que suivant le contrat, il s’agit de quatre (50*4=200). C’est pour cette raison que ce même joueur a été débouté par la commission de résolution des litiges après avoir déposé plainte pour arriérés impayés. L’on s’interroge, donc, sur le fait que des joueurs qui touchent des salaires pareils, ne se permettent pas de mettre un avocat à leurs côtés pour les protéger et les rétablir dans leurs droits avant qu’il ne soit trop tard, surtout que cela ne leur coûte que des miettes par rapport à ce qu’ils touchent. M.A.A.

Le désistement sur les salaires Quand un joueur est lié par un contrat avec un club, il est soumis à une lettre de libération de son club employeur pour pouvoir s’engager ailleurs. Et puisque ces lettres de libération sont toujours fixées à des prix trop élevés, les joueurs sont souvent obligés de se désister sur des salaires que le club leur doit pour avoir ce fameux papier. Les cas sont nombreux et l’on cite ceux de Ousserir (CRB), Chalali (ESS), Khelili (JSK) et on en passe. Le problème, c’est que cet engagement

de se désister sur ces salaires n’est que verbal dans la plupart des cas. Et voilà ce que nous cite un proche d’un club de la capitale concernant un des cas de joueurs. «Une fois que la saison achevée, le club devait à un de ses joueurs 6 mois de salaire. Ce dernier s’était entendu avec le président pour se désister sur ces 6 mensualités et avoir en contrepartie sa lettre de libération, pour aller s’engager ailleurs. Cet engagement n’a été que verbal et en ma présence. Une fois la lettre de libération signée

par le président, j’ai été surpris d’avoir sous les mains un document où il est mentionné que ces 6 mensualités ont été versées dans le compte du joueur, ce qui n’est pas vrai. La question qui se pose, c’est qui a pris cet argent ? Je n’accuse pas seulement les présidents, mais je sais que plusieurs d’entre-eux sont derrière cette manœuvre afin de récupérer une partie de l’argent qu’ils ont dépensé pour assurer la gestion du club», affirme notre interlocuteur.

Des joueurs mal-conseillés

Qui conseille les joueurs et les oriente au moment de la signature de leurs contrats ? Force est de constater que tout le monde fait appel à des pseudos-managers, qui ne savent pas trop de choses concernant les droits de leurs clients. Pour eux, le plus important est de placer le joueur et de prendre leur commission une fois que la transaction est officielle. Par la suite, ils ne cherchent plus rien, et ne s’immiscent dans aucun conflit opposant ce même joueur à son club. Le choix des managers exerçant en noir n’est pas fortuit, étant donné que la commission de ces derniers est beaucoup moins inférieure à celle que prend un agent agréé par la FIFA. Mais ce dernier, il faut le dire, est un véritable connaisseur en matière de réglementation, et est sommé par le contrat d’engagement qu’il signe avec le joueur, de l’assister dans tout genre de litiges. Actuellement, et puisque la FAF et la LFP continuent à servir de passoires, cela aidera les clubs et les joueurs à magouiller à tout bout de champ.

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Même la devise n’est pas épargnée

S’agissant des transferts des joueurs du championnat local à l’étranger, ou le contraire, il y a trop de choses à dire et des magouilles à la pelle. Quand un joueur du cru est transféré à l’étranger, le club qui le recrute doit faire un transfert d’argent de compte à compte de la somme dont bénéficiera le club algérien. Mais le problème qui se pose ici,, c’est que la majorité des clubs algériens ne disposent pas de comptent en devises, ce qui fait que le transfert de cet argent se fera de «main à main». D’ailleurs, tout le monde se rappelle de l’affaire du père de l’ancien joueur du MCO, Youcef Belaili, qui a été interpellé par la police des frontières (PAF) à l’aéroport Houari Boumediène en possession de 230 000 euros représentant une tranche du montant du transfert de son fils à l’ES Tunis, estimé à 440 000 euros. Ce transfert de main à main est plus assuré, selon les avis unanimes de tous les joueurs, puisque si cela passe par leur club, cela fera qu’ils ne recevront pas leur dû qu’après dur labeur. Plusieurs joueurs, depuis le temps, ont accusé leurs présidents de les avoir lésé dans leurs droits lors d’un transfert, ici en Algérie ou ailleurs. Mohamed A. A.

Des salaires exorbitants, mais…

Les observateurs se disent surpris, à chaque fois, d’entendre parler de certains salaires de joueurs, qui dépassent pour la plupart les 100 millions de centimes. Parfois, il s’agit de joueurs qui, dans le même club, se voient accorder une revalorisation salariale, alors que d’autres le font lors de leur transfert d’un club à un autre. Toutefois, la réalité du terrain prouve le contraire, puisqu’en optant pour des clubs mauvais payeurs, il ne prennent pas la totalité de leur argent, ils seront obligés de recourir à tous les chemins pour parvenir à le faire. Et là encore, rien n’est garanti. En voyant ces salaires, l’on se demande quel sera le montant d’une retraite d’un joueur qui touche une somme pareille. Il est clair que dans la loi algérienne, la retraite ne doit pas dépasser la somme de 10 millions de centimes. Quand un club cotise une grande somme pour une joueur, il ne faut pas oublier que sa carrière est d’une petite durée. Elle ne peut pas aller jusqu’à 32 ans. Donc, pour résumer, il s’agira d’une grande cotisation pour une petite période de travail, ce qui fait que le joueur touchera une retraite dans les normes.


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A L’ERE DU PROFESSIONNALISME CES CLUBS MAUVAIS PAYEURS…

Les dettes des joueurs actuels

A plusieurs reprises, les coéquipiers d’Aouad ont brandi la menace de grève s’ils n’étaient pas régularisés. La saison dernière, pour revendiquer leur dû, les joueurs avaient fait la grève durant deux jours, ce qui avait valu le départ impromptu de l’entraîneur Djamel Benchadli, qui ne voulait pas être pris entre le marteau et l’enclume. Cette année, ils ont failli ne pas entrer en stage bloqué durant la trêve d’hiver, car, personne d’entre eux n’a été régularisé, à ce jour. Voici le montant approximatif des dettes de quelques joueurs : - Chadli Amri a reçu 3 mois de salaire d’avance, en début de saison, puis plus rien : il a un retard de 3 mois, soit 510 millions de centimes. - Farès Amrane attend 4 mois de salaire, à savoir 480 millions de centimes. - Nessakh, 3 mois de salaire qui équivalent à 330 millions de centimes - Megherbi a 13 mois de salaires impayés ou l’équivalent de 1 milliard 40 millions de centimes.

L

a politique du résultat à tout prix, a poussé des dirigeants à «faire un marché» au dessus de ses possibilités financières. Et pour cause ! Le club tire, tel un boulet, les dettes des saisons précédentes, dettes acquises auprès des joueurs et des prestataires de services. Depuis plus de 40 ans que je gravite autour de ce secteur du sport national, j’ai rarement vu un club sans dettes à la fin de sa saison sportive. L’Etat, par l’intermédiaire de ses différents rouages, a laissé faire. Et, de quelques millions de centimes de dettes chaque année, un club qui se dit grand comme le Mouloudia d’Oran, annonce à chaque fin d’année, un «déficit» en milliards de centimes. Et chaque fois, il y a les fameux sous-entendus faisant allusion au saccage que feraient les supporters si le club descend en ligue 2, comme en 2008. Ce qui a dû certainement pousser le nouveau wali de la capitale de l’ouest à s’investir en temps et en deniers de l’Etat, au MCO. On vient d’annoncer la semaine dernière, qu’il allait débloquer 1milliard 800 millions de centimes au premier club d’Oran.

LE CAS MCO

Ce n’est pas d’hier que le Mouloudia termine sa saison sur des dettes, sur des litiges avec les joueurs et les staffs techniques des jeunes catégories. Du temps de Kacem Elimam, les joueurs n’avaient pas de salaires astronomiques, mais la direction trouvait le moyen de ne pas payer certains d’entre-eux, afin de les pousser à signer une nouvelle licence. Et quand bien même, certains restaient des mois entiers sans être régularisés. Mais, connaissant l’homme qui les dirigeait d’une main de fer dans un gant de velours, personne ne trouvait à redire et personne ne parlait de grève. Depuis le début du nouveau siècle, les temps ont changé. Le 24 octobre 2000, après une campagne tricéphale avec Djebbari, Bensenouci et Mehiaoui contre Kacem Elimam, Djebbari redevint président du MCO, avec

IL EST DEVENU DE COUTUME QUE LES CLUBS PROFESSIONNELS (ET AMATEURS) VIVENT AU DESSUS DE LEURS MOYENS. A L’OUEST DU PAYS ET PARTICULIÈREMENT À ORAN, AUCUNE ASSOCIATION SPORTIVE, À QUELQUE NIVEAU QUE CE SOIT, NE FAIT UN BUDGET ANNUEL PRÉVISIONNEL ET LE RESPECTE.

A Oran, rien de nouveau

un passif financier de 5 milliards, qu’il était impossible de gommer, puisqu’au lieu de diminuer les dettes du club, celles-ci ont augmenté grâce à la politique de recrutement tous azimuts. Un de nos confrères écrivait dans le quotidien l’expression , en date du 9 avril 2001 : «Le MCO se débattait dans des situations financières incompréhensibles, puisque le club recevait des subventions faramineuses, en plus de l’argent des sponsors. Mais, les dépenses et la masse salariale dépassaient ces entrées», ce qui créait un déséquilibre qui continue à nos jours. A l’issue de la réunion du conseil d’administration, tenu à la fin de l’inter-saison 2012-2013, à l’hôtel Mouwahidines, le directeur général de la SSPA-MCO, monsieur Hassan Kalaïdji, déclarait : « Nous avons hérité, comme la saison précédente, à l’issue de la saison sportive 2011-2012, de 20 joueurs sous contrat surpayés, qui ne méritaient pas plus de 30 millions de centimes par mois.» Il devait certainement avoir raison, puisque le club oranais a souffert le martyre pour se maintenir en ligue une, pour ne pas dire autre chose. A titre d’exemple, cette saison a vu certains joueurs signer des contrats avec des salaires mensuels de plus de 100 millions de centimes. Ils sont au nombre de sept (7). Parmi eux, l’ancien international, Amri Chadli, qui a signé son contrat en octobre dernier, lequel contrat mentionne 170 millions de salaire par mois, selon des informations données au cours des différentes conférences de presse et aussi par une source très au fait de ce qui se passe dans la maison mouloudéenne. Derrière lui, Mohamed Amine Aouad a un salaire mensuel de 130 millions de centimes, Farès Amrane, 120 millions et Nessakh Chemssedine 110 millions mensuels. Nous avons une catégorie de joueurs qui perçoit moins de 1 million de DA, parmi eux, Mohamed Megherbi avec un salaire de 80 millions par mois, Saïdi, 60 millions. Et enfin la troisième catégorie de joueurs qui perçoivent 30 millions de centimes par mois. Bien entendu, ces salaires ne concernent pas les juniors et les espoirs,

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qui devraient recevoir un «présalaire» d’un montant de 5 millions de centimes. Le passif des deux dernières saisons est aussi lourd. Dans sa conférence de presse tenue le 4 juin 2011, Hassan Kalaïdji avouait : « Nous avons 6 milliards de centimes de contentieux et chaque jour, nous recevons des huissiers.»

naissait qu’il avait fallu l’aide de la wilaya (avec des deniers de l’Etat), qui est venu au secours du club, en début de saison, pour régler une grande partie des dettes du Mouloudia, pendantes à la CRL, ce qui a permis à Djebbari et Haddou de recruter de nouveaux joueurs. «Le wali (l’actuel ministre de la santé), nous a beaucoup aidé».

DES BUDGETS REVUS À LA HAUSSE AU DÉBUT DES PHASES-RETOUR

UNE AIDE APPRÉCIABLE DES AUTORITÉS

Les présidents de clubs copient-ils les politiques, avec les lois de finance complémentaires, ou bien c’est pour une autre raison qu’ils revoient toujours leurs budgets à la hausse dès le début de la phase retour. Et pourtant, ils ne sont concernés que par un groupe de 25 joueurs et une seule compétition. Car, c’est ce que nous comprenons, à la suite de la conférence de presse tenue le lundi 21 mai 2012 à l’hôtel Sheraton, par le président du MCO de l’époque, Youssef Djebbari, qui déclarait, entrer autres : «Le maintien coûte 6 milliards de centimes.» Est-ce que dans cette somme est compris l’argent des joueurs ? Certainement non, puisque plusieurs d’entre-eux ont été dans l’obligation de porter plainte auprès de la commission de règlements des litiges à la fin de la saison, n’ayant pas été payés. Et pourtant, le président du Mouloudia recon-

En plus de l’argent des sponsors, le MCO a bénéficié cette année de l’argent de son partenaire OOREDOO et des subventions et aides des autorités locales. Rien que dans les quelques dernières semaines, le Mouloudia a bénéficié de 11 milliards de centimes des autorités locales et de OOREDOO. Le nouveau wali, M. Zaalane, continue encore d’aider le club et il est allé jusqu’à payer la prime des joueurs. C’est dire que le Mouloudia, à l’instar d’autres formations professionnelles à travers le pays, continue de profiter de la manne de l’Etat, au moment où les actionnaires sont incapables de le gérer financièrement et que le président Djebbari refuse toujours d’ouvrir le capital social, peut-être de peur de voir arriver un actionnaire qui le relèguera au 2e rang, car Djebbari a pris goût à la gestion du MCO. Miloud Touadjine

Les dettes «extérieures»

dettes conudia d’Oran à ses joueurs, il y a les En plus de ce que doit payer le Moulo ainsi que l’hôtel Mouwahidine, qui C’est e. servic de taires presta des s tractées auprè du MCO, uer à héberger le staff technique italien re que avait refusé l’année dernière de contin millions de centimes. On laisse entend a une note impayée de l’ordre de 800 e ement presqu perpétuel chang le ue expliq qui ce , payés d’autres hôtels attendent d’être e, il y eut le d’avant-match. Après les Mouwahidin de l’équipe pour ses regroupements t Lalla Mokhtara. lemen actuel et a Houn ien, Mérid le Président, taires de le Mouloudia en a auprès d’autres presta re de En plus des dettes envers les hôtels, memb es. Azur Voyages, dont le patron est services, comme les agences de voyag te jusqu’à ce qu’il soit régularisé. l’AG du CSA, ferme les yeux et patien


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LE DOSSIER DE LA SEMAINE

A L’ERE DU PROFESSIONNALISME CES CLUBS MAUVAIS PAYEURS…

LES JOUEURS DU MCO ET LA CRL

IL NE SE PASSE PAS DE SAISON OÙ LA CRL ET AVANT SON INSTITUTION, LES TRIBUNAUX, NE REÇOIVENT DES PLAINTES DE JOUEURS DU MOULOUDIA. CAR, DEPUIS LE DÉBUT DES ANNÉES 9O, IL SEMBLE S’ÊTRE CRÉÉ UN VRAI MARCHÉ OÙ LES PRÉSIDENTS DE CLUB CHERCHENT À «ACHETER», PLUTÔT QU’À PRODUIRE À TRAVERS LEURS JEUNES CATÉGORIES.

L

e MCO a été confronté aux tribunaux avant l’ère du professionnalisme et depuis, voit la majorité de ses joueurs saisir la CRL ou le TAS. Cette saison et celle d’avant, cette institution l’avait interdit de recrutement, s’il n’y avait eu les autorités locales qui ont volé au secours de Djebbari pour payer une partie des dettes des joueurs. Mais le problème persiste car la spécialité des dirigeants est de récupérer leur argent prêté dès que les aides et les subventions entrent dans la caisse. L’année dernière, les litiges concernaient, outre 700 millions des les joueurs espoirs : - Tiah et Benayda, de l’époque du défunt Kacem Elimam - Bengorine, Zidane, Bouterbiat, El Bahari, Sellimi, Tahar, soit environ 2 milliards 184 millions de centimes. Ajoutons les joueurs qui ont été obligés de partir l’été dernier, Boumechra, Sebbah, Achiou, Fellah et d’autres. A l’approche la fin de la saison, il semble que beaucoup de joueurs seront obligés de recourir à la CRL pour obtenir leur bien et que les autres créanciers iront en justice, par huissiers interposés. Car, comme

chaque saison, le MCO n’est pas capable d’apurer ses dettes et les autorités locales, bien qu’elles aident, n’ont pas le droit de se substituer aux actionnaires et au conseil d’administration, bien que le wali actuel ait promis de mettre de l’ordre dans ce club à la fin de la saison.

LE PROBLÈME DE DETTES DES JOUEURS PERTURBE LES ENTRAÎNEURS

Tous les entraîneurs, qui se sont succédé à la tête du club oranais, sont unanimes à déclarer que les dettes ont bouleversé la vie des joueurs. Belatoui le laissait entendre après la défaite à Zabana, face à l’USMH : «J’aurais souhaité qu’il y eut un règlement en ce qui concerne les arriérés des joueurs ». Car, comme le répétait le coach Djamel Benchadli, « un joueur qui entre sur le terrain en pensant à son argent, ne peut donner le meilleur de lui-même, quand bien même il le voudrait, car c’est un blocage psychologique ». Cela explique les piteux résultats enregistrés depuis le début de la dernière décennie. M. T.

Le MCO champion des mauvais payeurs

En ce qui concerne le MCO, certains estiment qu’il est le club le plus endetté du pays. Cela démontre une mauvaise gestion caractérisée, car s’il s’était agi de la propre entreprise du président Djebbari ou celle de son adjoint Abdelillah, il y aurait longtemps qu’elle aurait mis la clef sous la porte pour cause de faillite. Les dirigeants actuels, parce que le football draine une nombreuse foule de jeunes avec une majorité de désœuvrés, font une sorte de chantage aux pouvoirs publics et ce genre de gestion ne permettra jamais l’émergence d’un football qui soit au simple niveau de celui de nos voisins.

Les managers cherchent des arrangements à l’amiable Il est certain que pour ne pas se mettre à dos les présidents de club qui sont leurs clients, les managers de joueurs cherchent, la plupart du temps, un arrangement à l’amiable. Ecoutons monsieur Chiali Boubekeur, agent FIFA. «Le manager est là pour défendre les intérêts de ses clients qui sont les joueurs. Il les assiste lors des négociations et veille à ce que le contrat que signe son joueur soit conforme à ce qui a été déterminé verbalement, à savoir montant des salaires, indemnités, prise en charge de la couverture sociale, en cas de blessure etc. dans les cas qui arrivent aux joueurs comme ceux du MCO, il cherchera d’abord à régler le problème à l’amiable , sinon, ce sont les canaux officiels, CRL et TAS, ou tribunaux civils.» C’est certainement ce qu’est en train de faire le manager de Saïdi, Fellahi, qui était à Oran samedi dernier pour rencontrer le président Youssef Djebbari.

Les clubs face au dilemme des dettes !

problème de non-régularisation de leur situation par leurs clubs, les joueurs ainsi que les entraîneurs viennent de pousser un grand ouf de soulagement depuis maintenant trois années suite à la mise en place de la Commission de résolution de litiges (CRL). Cette structure est considérée comme une protection pour les joueurs dans la mesure où un grand nombre d’entre eux ont pu récupérer leur argent après avoir saisi cette instance dépendant de la Ligue nationale. Désormais, les joueurs sont protégés par cette structure et les clubs ne peuvent plus trouver d’excuses à propos de payement de leurs joueurs et tous les employés de la société ainsi que les différents créanciers à l’image des hôtels, des restaurants ainsi que des entreprises du transport.

IL Y A QUELQUES ANNÉES, LES JOUEURS ÉVOLUANT DANS LES DIFFÉRENTS CLUBS SONT CONFRONTÉS À UN VRAI PROBLÈME, À SAVOIR LE REFUS DES PRÉSIDENTS DE CLUB DE PROCÉDER À LA RÉGULARISATION SUR LE PLAN FINANCIER. EN EFFET, EN L’ABSENCE DE TEXTES RÉGISSANT LES CONTRATS SIGNÉS EN AMATEUR, LES CLUBS TROUVENT SOUVENT LE MOYENS DE FAIRE CE QU’ILS VEULENT ET MÊME DANS LA MAJORITÉ DES CAS, DE NE PAYER AUCUNE CENTIME À LEUR JOUEUR SI LE CLUB NE RÉALISE CES OBJECTIFS.

D

es cas que nous avons enregistrés dans plusieurs clubs où les joueurs, entraîneurs et même les entreprises de transports et les hôtels se plaignent

de la mauvaise intention des responsables des clubs. D’ailleurs, jusqu’à présent, des clubs encore évoluant en ligues 1 et 2 sont interdits de recrutement à cause de leurs litiges avec les joueurs qui exigent leur payement. Soit une preuve que nos clubs sont des mauvais payeurs et trouvent souvent des arguments pour ne pas régulariser leurs entraîneurs ou joueurs pour des raisons liées souvent à la situation financière des clubs dont certains ne peuvent pas faire face aux besoins du club concernant la prise en charge des joueurs sur tous les plans que ce soit salaires, hébergement, restauration, transport et autres.

LES CLUBS ENDETTÉS MÊME EN TANT QUE PROFESSIONNELS

Cependant, ce que nous avons constaté depuis plus de trois années et que le phénomène de dettes persiste toujours et ce, en dépit de la mise en place du professionnalisme. Il y a quelques mois seulement, des clubs ont été interdits de recrutement à l’im-

age du MOB, du MCO, du CABBA et autres pour cause de leur litige avec des joueurs qu’ils n’ont pas encore payés. D’ailleurs, certains d’entre eux ont été dans l’obligation de régulariser des anciens joueurs pour se permettre de débloquer la situation et se permettre de renforcer leur effectif. Une situation dont certains présidents de club ne sont pas responsables vu que ce sont d’anciens présidents qui sont derrière une telle situation. Pourtant, lorsqu’ils ont pris en main le club, ils se sont engagés à prendre le passif et l’actif avant de se retrouver devant une situation difficile où ils ont été dans l’obligation de régulariser leur situation vis-à-vis de la CRL pour se permettre de recruter. Ainsi donc, en dépit de la mise en place du professionnalisme, les clubs sont toujours endettés et cela s’est répercuté négativement sur le club.

LA CRL, UNE PROTECTION POUR LES JOUEURS

Par ailleurs, après avoir été confronté au

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DES JOUEURS NON PAYS DEPUIS DES MOIS

Toutefois, en dépit de tout cela, le problème des créances et des dettes existe toujours puisque des joueurs qui évoluent dans certains clubs de ligue 1 et 2 ne sont pas encore payés depuis plusieurs mois. D’ailleurs, les joueurs ont recours à maintes reprises à la grève avant d’annuler leur action pour éviter le forfait. Cela dit, face au problèmes de l’absence de résultats, les joueurs n’ont pas trouvé d’autre alternative que de se contenter de jouer et de donner le meilleur d’eux même pour faire sortir le club de la mauvaise situation dans laquelle il se trouve et espérer réussir à obtenir leurs droits à savoir la régularisation de leurs situation financière. Le recours à la CRL pourrait être ainsi la seule solution pour espérer être régularisés à la fin de la saison et ce, bien que les dirigeants ne semblent pas être inquiétés par cette structure. Sadek Ait Slimane


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Edition du week-end

LE DOSSIER DE LA SEMAINE

A L’ÈRE DU PROFESSIONNALISME

La CRL de la FIFA

La Chambre de Résolution des Litiges (CRL) est l'instance de la FIFA chargée de l'arbitrage et de la résolution des litiges au moyen d'une représentation paritaire des joueurs et des clubs et en présence d'un président indépendant. La CRL examine régulièrement des affaires. Sa composition est variable mais elle compte un total de douze représentants des joueurs et douze représentants des clubs. Les décisions sont généralement rendues par un ensemble de cinq membres (deux représentants des joueurs, deux représentants des clubs, un président) et publiées sur FIFA.com. Les litiges relevant de sa compétence sont ceux à caractère international entre clubs et joueurs ainsi que ceux relatifs aux indemnités de formation et au mécanisme de solidarité entre clubs . A. L.

BOUCHAMA - MCA RENDEZ VOUS AU TAS

Le milieu de terrain défensif de l ’ U S M A , N a s s i m Bouchama, qui a porté par le passé les couleurs du MCA pendant deux saisons s’est plaint au TAS contre le Mouloudia d’Alger en exigeant 200 millions représentant deux mois de salaire. Le verdict sera rendu le 31 mars prochain.

BOUMECHRA ATTEND SES 200 MILLIONS DU MCO

Le milieu de terrain de l’USMH S a l i m Boumechra est en litige avec le MCO depuis la saison dernière. D’ailleurs, il a eu gain de cause lors de l’inter saison en bénéficiant de sa libération sur décision du CRL, malgré le fait que son contrat courait jusqu’en 2015 avec les Hamraoua. Le joueur a une affaire avec le MCO et, selon quelques indiscrétions, la CRL aurait sommé le MCO de lui payer la somme de 200 millions dans les plus brefs délais. A. L.

CES CLUBS MAUVAIS PAYEURS…

DEPUIS L’INSTAURATION DU PROFESSIONNALISME EN ALGÉRIE ON A ASSISTÉ À BEAUCOUP DE LITIGES D’ORDRE FINANCIER OPPOSANT BEAUCOUP DE CLUBS DE LIGUE UNE ET LIGUE DEUX À LEURS JOUEURS.

MCO, CRB et CABBA indétrônables

S

e sentant lésés et n’ayant pu régler leurs différends, beaucoup de joueurs ont choisi dans un premier temps la voie de la justice pour obtenir gain de cause, mais l’application des décisions s’est faite désirer. Certaines équipes connues, à l’image du CRB, du MCO et le CABBA, en raison d’un changement de leurs dirigeants d’une manière récurrente sont connus pour être de mauvais payeurs. Malgré les contrats liant les joueurs à leurs équipes respectives on assiste souvent à des conflits qui n’en finissent. les joueurs ne connaissant pas leurs devoirs et leurs droits convenablement, alors que les dirigeants de clubs préfèrent jouer sur le temps pour pousser les joueurs à abandonner, surtout lorsque les comptes sont vides. Il faut dire que certains dirigeants sont des incompétents et ce qui les intéresse, c’est les subventions des pouvoirs publics. Ils ne mettent pratiquement pas la main dans la poche pour payer leurs joueurs car ils sont venus avec un objectif précis, celui de s’enrichir sur le dos du club .

LA FAF INTERVIENT POUR RÉGLER LES LITIGES

Voyant les litiges s’amplifier et prendre des proportions alarmantes, la FAF s’est mise à l’heure du professionnalisme en installant la CRL (chambre de résolution des litiges) dans le but de régler les conflits opposant joueurs, clubs, entraineurs clubs et d’autres problèmes. Malgré les efforts de la CRL, les problèmes n’ont pas été tous réglés, car le nombre de dossiers a été très grand. Devant le flux des

dossiers, la CRL a quand même réglé certains litiges et beaucoup de clubs ont fini par payer mais d’autres ont refusé car les nouveaux dirigeants n’ont pas voulu assurer le passif. Pour cette saison, la FAF a pris d’autres dispositions plus fermes afin de mettre les clubs devant leurs responsabilités en menaçant les clubs qui refusent de payer d’interdiction de recrutement. Devant la pression de la rue et la nécessite de se renforcer, la plupart des clubs en litige ont accepté de régler leurs litiges en s’engageant à payer les joueurs plaignants.

LE TAS INTERVIENT EN DERNIERS RECOURS

Si la CRL se déclare incompétente dans certains dossiers, les plaignants se rabattent sur le TAS qui constitue la dernière instance qui tranche d’une manière définitive les litiges. Les choses ont évolué par rapport au passé, mais vu le nombre de dossiers déposés au TAS, les décisions prennent souvent des mois, voire des années pour être rendues car chaque dossier exige d’être étudié d’une manière minutieuse. Amine Larbi

EXIGEANT QUE SON SALAIRE SOIT REVU À LA HAUSSE

Sylla se plaint au CRL L’attaquant Guinéen de l’USMH, Ibrahim Sylla, s’est plaint cette semaine à la CRL de la FAF contre son équipe à qui il reproche le fait de n’avoir pas tenu ses engagements concernant son salaire. En effet ce joueur qui touche actuellement un salaire de 50 millions, exige que cette somme soit revue à la hausse en précisant qu’il a mentionné une clause dans son contrat comme quoi si son rendement est positif lors de la phase aller, son salaire sera augmenté de 25%. L’ex-joueur du MCS est décidé à aller jusqu’au bout.

EL HARRACH DOIT À L’ÉTABLISSEMENT BENABOU 9 MILLIONS

L’établissement Benabou (Baeko) situé à Oran a vendu 30 ballons à l’USMH lors de l’inter saison mais jusqu’à ce jour la direction harrachie n’a pas honoré ses engagements de payer la somme de 9 millions. A. L.

SE SENTANT LÉSÉ PAR L’USMA

Yekhlef s’est plaint au TAS

L

e défenseur usmiste, Mohamed Yekhlef, n’a pas été retenu cette saison dans l’effectif usmiste alors que le joueur était sous contrat jusqu’en juin 2014. Le joueur a voulu avoir des explications de la part de la direction des Rouge et Noir, mais les responsables de l’USMA lui ont fait une première proposition, celle de prendre deux mois de salaire et de quitter le club. Une proposition refusée par le joueur qui a demandé d’obtenir la totalité de son dû suivant le contrat liant les deux parties pour résilier son contrat. Mais à la surprise générale, le joueur venu s’entrainer s’est vu interdire d’entrer au stade d’un manière incorrecte. Le joueur a essayé d’avoir des

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explications, mais il a fini par comprendre que le club l’a écarté définitivement. Détenant un contrat en bonne et due forme, l’exinternational a déposé son dossier dans un premier temps à la CRL pour avoir gain de cause mais la chambre de résolution des litiges au niveau de la FAF s’est déclarée incompétente à la surprise générale alors que le dossier est clair comme l’eau de roche

IL RÉCLAME 5 MILLIARDS

Devant cette situation, le joueur s’est adressé au TAS où il a déposé son dossier au niveau de cette instance pour licenciement abusif. Le joueur réclame 5 milliards de dommages et intérêts et attend avec impatience le verdict. L’affaire YekhlefUSMA n’a pas encore été

programmée par le TAS mais les choses avancent et selon une source proche du TAS cette affaire passera avant la fin de la saison actuelle

YEKHLEF : «J’ATTENDS LE VERDICT»

Pour connaitre l’avis du joueur Mohamed Yekhlef sur cette affaire, il nous a fait savoir qu’il attend avec impatience le verdict du TAS. «Mon dossier est au niveau du TAS, toutes les pièces ont été versées au dossier et franchement j’attends le verdict avec impatience. J’estime que j’étais victime d’un licenciement abusif, car ma relation de travail avec le club a été interrompue d’une manière injuste», a affirmé l’ex-joueur de l’ESS. A. L.


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LE CAS DE L’ES MOSTAGANEM

Chronique d’une faillite

LES ESPÉRANTISTES TRAVERSENT LA PIRE PÉRIODE DE CES DERNIÈRES ANNÉES. ON NE VOIT PLUS CETTE ESM FÉROCE QUI FAISAIT PEUR A SES ADVERSAIRES, SURTOUT CHEZ-ELLE DANS SON STADE BENSAID VOIRE HORS DE SES BASES.

L

a nouvelle ESM est moue, facile, fébrile et prenable à tous les coups, ni volonté, ni envie dans le jeu, l’effectif de cette saison ne sait que parler et promettre, mais les week-ends, c’est toujours la désillusion et les regrets. L’équipe ne sait plus comment gagner un match facile chez elle. On peut mettre cela sur le compte de l’inefficacité offensive, mais le pire est que l’équipe est si faible et incapable même de ramener un nul de l’extérieur. Les Espérantistes encaissent beaucoup et ne marquent plus. D’ailleurs, tous les adversaires jugés prenables ont chipé des points du stade Bensaid, dans tout cela, c’est la conséquence d’un problème financier qui a eu pour effet l’éclatement de litiges et d’appréhensions.

donc dans une spirale conflictuelle sans précédent et qui eu des répercutions néfastes en se compliquant de jour en jour davantage, puisque malgré les tentatives de conciliation et de compréhension entre les différentes parties qui s’opposaient, depuis le président sortant à l’actuel président du club SSPA-ESM, les choses ne s’étaient pas améliorées sur le plan du parcours de l’équipe et tendait plutôt vers le summum d’une crise qui ne trouve pas son nom. Les dettes se sont donc accumulées à travers les revendications des joueurs, staff technique et autres collaborateurs et différents prestataires dont le Conseil d’administration et à leur tête le président Zerrouki qui éprouvaient des difficultés pour régler cette situation chaotique. En ce

qui concerne les joueurs, la plupart d’entre-eux firent recours à la commission des litiges, ce qui engendra un départ massif des joueurs soit au nombre d’une vingtaine et mettent ainsi le club dans la liste rouge de la fédération et ne pouvait donc prétendre à un recrutement de joueurs. La question qui se pose est : pourquoi un club qui reste avec un statut de club professionnel, sachant que cela exige beaucoup de moyens notamment financier et des assises solides dès lors que le club dans ces conditions peut tout simplement opter pour l’amateurisme ? Donc c’est tout bonnement un probléme d’hommes et de gestion et rien d’autre que cela. Aussi peut-on se poser la question suivante : comment ceux qui viennent à la tête de l’administration du

LA COMMISSION DES LITIGES PREND EN CHARGE LE CONTENTIEUX

Le club espérantiste était

entré

club promettent dès leur installation de faire les beaux jours du club pour aboutir en fin de compte à de situations confuses se lassant du manque de soutien et autres? Pourquoi n’avaient-ils pas pris toutes leurs précautions sachant que bien des retournement de situations pouvaient en résulter surtout dans le cas de mauvaise gestion ?

LA SITUATION CHAOTIQUE RESTA DANS UN ÉTAT «COMATEUX» ET STATIQUE

Dans l’entourage de l’ESM, ils étaient nombreux à se demander comment Zerrouki Sayah l’exprésident, qui n’a pas de moyens financiers, cherchait à s’accrocher à son poste de président. Propulsé depuis seulement la saison passée comme numéro un dans le conseil d’administration du club SSPA-ESM alors qu’il n’avait jamais assisté à la gestion d’un club de près ou de loin. Vu ce qui arrive au club, l’on se demande si Zerrouki était conscient de la lourde responsabilité qu’il avait en charge ? Et la sentence tomba…. Sur son site officiel, la LFP mentionnait plus tard que vingt-quatre clubs des Ligues 1 et 2 sont sous la menace de l’interdiction de recrutement s’ils ne régularisaient pas les arrièrés financiers des joueurs avant le 1er juillet 2013. Parmi ces clubs, l’ESM, qui n’a

MANI SAADA/PRÉSIDENT DU CA ESM

«La situation du club était critique sur le plan financier…» Maitre Mani Saada qui est avocat au barreau de Mostaganem, connu par ses compétences dresse la situation de l’espérance de Mostaganem en affichant une énorme déception pour ce qui est arrivé au club. «Sincèrement la situation était critique pour plusieurs raisons, à savoir d’abord sur le plan financier à travers le blocage du compte du club suite à l’affaire intentée par un ancien président du club qui a eu gain de cause pour récupérer un montant de quatorze millions de dinars, ensuite il y a la situation des joueurs qui réclamaient leurs antécédents de salaires dont la majorité d’entre-eux avaient déposé un dossier à la CRL et exigèrent d’être libérés de tout engagement avec le club pour s’engager dans d’autres clubs ou ils étaient très sollicité, la situation devenait critique parce que le conseil d’administration ne s’était pas réuni durant toute la saison, ce qui est à mon avis contraire aux textes et les actionnaires

n’étaient pas au courant des problèmes réels qui se posent ». Ce n’est qu’à partir de l’installation du nouveau président Mani Saada que les choses prirent une tournure heureuse grâce particulièrement à l’apport et au soutien du wali Maabed Ahmed qui apporta une solution au problème financier du club ce qui permit au président Mani Saada de procéder à la régularisation de la plupart des joueurs à travers des négociations et bien des palabres. Aussi déclara-t-il : «Il fallait également régler le probléme des dettes avec les équimentiers, les restaurateurs, l’hébergement et autres, ce qui nous obligea à chercher d’autres ressources que celles octroyées par les autorités locales pour en finir une fois pour toute afin de regarder plutôt vers l’avenir. Nous sommes sortis de cette impasse dans les pires difficultés. J’espére qu’à l’avenir ce genre de situation ne puisse plus se répéter.» Noreddine B.

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pas encore réglé son litige avec plusieurs joueurs, qui avaient de ce fait déposé leurs dossiers auprès de la CRL afin de réclamer leur dû. Ces joueurs étaient convaincus d’avoir gain de cause. C'est écrit quelque part que l’ESM allait prendre plein la gueule. Noreddine B.

Plus de 15 joueurs partent

Exception faite pour deux ou trois joueurs de l’effectif espérantiste de la saison écoulée, ceux qui avaient pris peu part aux rencontres officielles et de surcroit ceux qui n’ont pas eu des offres intéressantes. La majorité des cadres de l’équipe mostaganémoise ont trouvé rapidement clubs preneurs en concluant de nouveaux contrats après avoir résilié avec l’ESM et après avoir obtenu gain de cause auprès de la CRL. Il s'agit des Djahel et Belarbi (MCO), Barbari (JSS), Bouziani et Belgherbi (JSMB), Meddahi (USMBA), Bellahouel et Feghloul (MCS), Khaled Fouaz (WAT), Guerab (MSPB), Yazid (RCR), Guarich Ryad (USMBA), sans omettre de citer le départ d’un coach de l’envergure de Osmane parti pour le MCS et qui avait fait un travail exceptionnel à l’ESM..

Plus de 2,4 milliards de centimes comme dettes des joueurs

C’est le lourd héritage du nouveau président qui se devait de regler le passif afin d’éviter les sanctions prévues par la LNF, et de ce fait, le président Mani Saada eut pour premiére mission d’apurer cette situation en allant rechercher des fonds. Suite à cela, la situation a pu être débloquée à travers des négociations entamées avec les joueurs eux-mêmes essayant de trouver un solution à l’amiable. C’est ainsi que certains joueurs ont accepté la formule de l’échéancier alors que pour d’autres il n’en était pas question d’être payés par tranches et ont donc reçu leurs dus.


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CES ENTRAÎNEURS QUI ATTENDENT … MOUASSA

L’actuel entraîneur de l’ASM Oran, Kamel Mouassa, qui avait eu gain de cause pour ses litiges avec l’USM Blida (3 mois de salaires), le MSP Batna (4 mois de salaires) après une dure bataille au niveau du TAS, attend l’exécution d’un autre jugement dans une autre affaire qui l’a opposé à l’USM Annaba. Ce jugement a été confié à un huissier de justice de la ville d’Annaba depuis le 4 novembre 2013. A ce jour, l’auxiliaire de la justice n’arrive toujours pas à récupérer l’argent de M. Mouassa. Le président de l’USM Annaba ne voulant pas reconnaitre cette dette du club, car, déclare-t-il, elle a été contractée par Menadi, l’ex-président et cautionnée par son successeur Abdelhamid Boudiaf. L’huissier de justice, après constat sur PV, s’est adressé au président du tribunal d’Annaba, lequel a ordonné le blocage des comptes du club (SSPA/USM Annaba et CSA/USM Annaba) CPA-Port et CNEP Cours de la révolution. Au jour d’aujourd’hui, la procédure suit son cours. Il est à rappeler que Kamel Mouassa et son adjoint Hocine Abdelaziz ont failli faire accéder l’USM Annaba en ligue 1 (saison 2011-2012), alors qu’ils n’étaient pas payés…

ABDELAZIZ

Edition du week-end

L’ANECDOTE DU BANQUIER !

Hocine Abdelaziz, actuel entraîneur du Paradou AC, a été l’adjoint de Kamel Mouassa au sein de l’USM Annaba, lui aussi a emprunté le parcours du combattant en saisissant le Tribunal arbitral des sports pour 7 mois de salaires impayés. Ayant eu gain de cause, il a confié son jugement à un huissier de justice à Annaba, au même titre que son ami Kamel Mouassa. A ce jour, l’entraîneur du club de Hydra attend un appel téléphonique de l’auxiliaire de justice pour recouvrer ses droits.

Abdenour Kaoua, qui avait pris dernièrement la barre technique du club de la ville d’Annaba avait un chèque d’une somme de 3 mois de salaires. A la veille du déplacement de l’équipe à Khroub pour jouer un match face à l’ASK, il se présenta à la banque où est domicilié le club et dépose son chèque à l’encaissement. Il se fait répondre par le caissier que le compte est bloqué. Il demanda à voir le chef d’agence de la banque, ce dernier lui rétorqua : «C’est un huissier de justice mandaté par le président du tribunal qui a bloqué le compte du club pour n’avoir pas honoré les salaires des deux entraîneurs… » (Mouassa et Abdelaziz, ndlr). L’entraîneur Abdenour Kaoua passa la nuit avec son équipe à l’hôtel «l’Arc en ciel» à Khroub et aux premières heures de la matinée, il plia bagage et rentra chez lui.

AMRANI

Abdelkader Amrani, après plusieurs mois d’attente pour être régularisé par la direction du club de Tlemcen (WAT) et après une séance de travail avec les actuels responsables afin de régler le problème de ses arriérés de salaires où il a même fait une concession, à savoir se désister

d’une somme de 500.000 DA. Il a été dans l’obligation de soumettre son dossier au TAS de Ben Aknoun. Après plusieurs audiences et l’absence du président du WA Tlemcen, le tribunal a délibéré et statué en donnant gain

…ET LE WA TLEMCEN

L’USM ANNABA ET BISKRI

vient de fêter, en ce 19 mars, son troisième anniversaire. Son père Zidane Omar, sa mère Nassima, son frère Hani, ainsi que toute sa grande famille lui souhaitent santé, bonheur et beaucoup de réussite.

Maria Malek

Notre princesse

ANNIVERSAIRE

Abdelkader Iaiche, qui a travaillé à Bel Abbès et à El Eulma, s’est retrouvé à Ben Aknoun, au siège du Tribunal arbitral des sports, avec deux contrats de travail et plusieurs mois de salaires impayés. L’USMBA, qui change de direction selon les humeurs et d’entraîneurs selon le bon vouloir des pourvoyeurs de fonds, a fait que Abdelkader Iaiche soit obligé de soumettre son cas au TAS pour récupérer son dû, dûment justifié. Abdelkader Iaiche, quant à sa situation avec le MC ElEulma, s’estime licencié sans préavis, donc il considère que le président du club des Hauts-Plateaux a rompu le contrat unilatéralement et abusivement. En l’absence des représentants de l’USM Bel Abbès et du MC El Eulma à la dernière audience du Tribunal arbitral des sports, l’affaire a été renvoyée à une date ultérieure. Amrani, Benyelles, Mouassa, Iaiche, Abdelaziz, Biskri, Henkouche, une brochette d’entraîneurs qui n’a pas demandé à être renvoyée, mais le contexte et l’environnement des clubs ont fait que leurs missions soient écourtées, reste que les présidents cosignataires des contrats doivent assumer leurs responsabilités civile et pénale et non se cacher la face. La moindre des choses pour ces présidents, c’est de respecter l’honorableTribunal arbitral des sports, qui, à chaque fois qu’il les invite à se présenter pour se défendre ou justifier le licenciement de ces entraîneurs, joue … les prolongations et même parfois ils dénient le droit au Tribunal arbitral des sports en ne s’acquittant pas des frais d’arbitrage lorsque le jugement n’est pas en leur faveur. Clubs mauvais payeurs, présidents mauvais perdants, et l’arbitrage négligé ! Au fait, à quand l’inspection du travail pour le contrôle des registres du personnel de la SSPA ? D. T.

IAICHE

DE BEL ABBÈS À EL EULMA

conscients qu’ils foulent les lois de la République ?

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de cause à Amrani pour recouvrer ses droits (plusieurs mois de salaires). Il est à rappeler qu’Abdelkader Amrani est toujours dans l’attente de son procès qu’il a intenté contre l’USM Annaba et son président d’alors Aïssa Menadi pour nonpaiement de plusieurs mois de salaires.

HENKOUCHE

BENYELLES…

Licencié sans aucune forme réglementaire par le président du MC Oran, Youcef Djebbari, Mohamed Henkouche nous a confié ceci : «Le jour où je lui ai demandé de me payer, ce Monsieur m’a répondu que je n’aurais aucun centime même si tu t’adresses au Président de la République…» Il s’est adressé au Tribunal arbitral des sports, lequel, en l’absence de Djebbari ou de son représentant, a statué et rendu justice à Mohamed Henkouche pour le paiement de 6 mois de salaires. Rencontré à la sortie du tribunal de Bir Mourad Raïs où il venait de récupérer le jugement exécutoire «La grosse» l’actuel entraîneur du Chabab de Belouizdad nous déclare : «Nul n’est au-dessus de la loi. Je viens de récupérer le jugement et je vais le remettre à un huissier de justice à Oran qui fera le nécessaire pour récupérer mon argent…»

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

L’équipe d’Annaba présidée par Aïssa Menadi et sponsorisée à coups de milliards par l’argent d’Arcelor Meetal avait défié la chronique et son président Aïssa Menadi en recrutant des entraîneurs comme bon lui semble, mais le problème c’est qu’il ne payait pas ces entraîneurs ! Après Mouassa, Abdelaziz, Amrani, nous citerons un autre entraîneur qui attend ses salaires depuis 4 années ou plus. Cet entraîneur, Mustapha Biskri, vient d’avoir gain de cause au niveau du TAS qui condamne l’USM Annaba à régulariser les arriérés de salaires de cet entraîneur. Mustapha Biskri, au même titre que ces collègues, a saisi un huissier de justice à Annaba pour recouvrer ses droits légitimes, mais il se trouve confronté à un problème d’exécution, car, comme nous l’avons souligné plus haut, les comptes du club sont bloqués. Avec ses collègues, Biskri doit encore patienter. Ces présidents de club ou leurs successeurs qui s’affichent devant les caméras de télévision et aux assemblées générales de la LFP et de la FAF et aussi dans les grandes cérémonies dans les luxueux hôtels de la capitales, sont-ils

Abdelkrim Benyelles que nous avons rencontré au Tribunal arbitral des sports était dans tous ses états. «Ce n’est pas possible. Dans quel monde nous vivons. Cela fait deux saisons déjà et on continue à me mentir pour encaisser mon argent. Ces gens-là ne veulent pas me payer, donc je suis venu déposer mon dossier au TAS qui j’espère me rendra justice». L’anecdote est que la première audience était consacrée à 4 dossiers, dont 3 entraîneurs qui ont dirigé le WAT. A se poser une multitude de questions sur ce club mauvais payeur. Non seulement les entraîneurs, mais, aussi, une dizaine de joueurs qui ont saisi la Commission de réglementations des litiges de la FAF et qui attendent d’être régularisés par le club de Tlemcen. Pourtant, les rentrées d’argent ne manquent pas. Les subventions étatiques, les sponsors, les apports de certains mécènes font que le club est, à notre avis, en mesure de payer ceux qui suent à grosses gouttes sur les terrains. Où va l’argent du contribuable, cela est un autre débat ?

AU… TAS !

DU VESTIAIRE

Ces entraîneurs floués …

12 Maracana N°2302— Vendredi 21 mars 2014 ENQUÊTE RÉALISÉE PAR DJAMEL TOUAFEK Nombre d’entraîneurs se sont vu flouer pour ne pas dire escroquer par certains présidents de club. En engageant un entraîneur, ces présidents paraphent et signent un contrat de travail en bonne et due forme conformément à la réglementation du travail, notamment la loi 90/11 du 21 avril 1990 portant relation individuelle du travail. Dès la signature, l’entraîneur perçoit généralement une avance de 3 mois de salaire qui se situe entre 210 et 300 millions de centimes. Pour des considérations sportives, manque de résultats, l’entraîneur est mis sur pression soit par l’entourage du présent, soit par un certain nombre de supporters qui, généralement, sont proches du président, et ce, pour le pousser vers la démission. L’entraîneur en place aura déjà travaillé 3 mois et parfois plus, il sera mis fin à ses fonctions par le président en déclarant : «C’est une séparation à l’amiable». Un terme tellement galvaudé à tout bout de champ que l’on oublie d’établir un solde de tout compte à l’entraîneur limogé. Réglementairement, cela s’appelle résiliation de contrat et la partie qui demande cette résiliation doit assumer tous les dommages financiers, au regard des textes législatifs et réglementaires de la République.

UN PARCOURS DU COMBATTANT POUR L’ENTRAÎNEUR LIMOGÉ !

L’entraîneur limogé, remercié ou licencié, pour faire valoir ses droits, doit s’adresser au Tribunal arbitral des sports (TAS), car la Commission de règlement de litiges de la FAF ne protège pas les entraîneurs, contrairement aux joueurs. L’entraîneur fournit un dossier en six exemplaires au tribunal, et après plusieurs mois, il recouvre ses droits par un jugement qu’il adressera au président du tribunal de Bir Mourad Raïs pour l’obtention de l’ordonnance exécutoire. En possession du jugement exécutoire du président du tribunal de Bir Mourad Raïs, territorialement compétent, notre entraîneur saisira un huissier de justice de la ville où le club est domicilié. Avant de soumettre le jugement exécutoire, notre malheureux entraîneur doit choisir un huissier de justice qui ne serait ni l’ami du président ni un supporter de l’équipe qu’il avait entraîné. Le dossier traînera dans les tiroirs du huissier pendant plusieurs mois, car certains présidents gèrent l’argent du club (subventions et sponsors) en dehors du circuit bancaire. Les comptes du club gelés ou bloqués par des créanciers ne permettent pas aux huissiers de justice de prélever l’argent de l’entraîneur directement du compte du club, bien sûr, sur réquisition du président du tribunal territorialement compétent. A titre d’exemple, un entraîneur très en vue sur la scène footballistique a dû patienter 14 mois pour que l’huissier de justice daigne le contacter afin qu’il récupère son argent. Ce huissier a subi d’énormes pressions pour ne pas exécuter le jugement que lui a délivré le président du tribunal d’une wilaya de l’est du pays. Cela pour vous dire combien il est difficile d’exercer un métier face au laxisme, au laisser-aller des pouvoirs publics quant à l’application stricte des textes législatifs et réglementaires de la République. Notre entraîneur a dû attendre 22 mois pour percevoir 3 mois de salaire. A ne rien comprendre dans ce football à l’algérienne !

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14 Maracana N°2302— Vendredi 21 mars 2014 Edition du week, end

24E JOURNÉE DE LA LIGUE DEUX

USMMH-USMBA LA COMPOSANTE QUI AURA À DÉFIER LE LEADER

Le club hadjouti sera présent aujourd’hui sur son propre terrain et devant son public pour affronter l’un des premiers du classement général, l’USMBA, avec un effectif bien trié. C’est Boukacem qui revient dans les bois. Sur ses côtés latéraux, il y aura sur le côté droit Yaghni qui reprend son poste de prédilection et sur celui de gauche, le revenant et l’expérimenté défenseur Rebah. La charnière centrale sera confiée au jeune espoir qui progresse d’une joute à l’autre, Talah et Bouzar Karim qui aura à tenir ce rôle qui n’est pas le sien. Dans le milieu de terrain, on retrouvera deux récupérateurs Benmalek et Selloum. Le poste de meneur de jeu sera remis au maître à jouer de cette équipe hadjoutie Kheiter et sur les ailes, y évolueront Benabdellah et Louz, le percutant attaquant qui était convalescent. En pointe, comme avant centre, ce sera la mission qu’il aura à accomplir le buteur attitré de l’équipe, Souaker. Avec un tel effectif, les gars de La Mitidja auront de fortes chances à se retrouver au coup de sifflet final de l’arbitre avec les trois points de la partie dans la poche.

QUATRE JOUEURS NE SERONT PAS DE LA PARTIE

A l’occasion de cette confrontation entre les Hadjoutis et les Belabbésiens, la formation des monts de Chenoua, l’USMM Hadjout, sera privée de quatre joueurs et non des moindres. Le milieu défensif Labani est suspendu après avoir reçu un carton rouge lors de la dernière rencontre face à l’US Chaouia. Le milieu récupérateur Selloum suspendu lui aussi pour cumul de cartons (le quatrième). L’attaquant Hamadou pour cause de blessure, il n’est pas complètement rétabli et le défenseur qui est également le capitaine d’équipe, Bouzar Khaled suspendu au même titre que Selloum, carton rouge pris face à l’US Chaouia. L’absence de ces joueurs va certainement constituer un casse-tête pour l’entraîneur Zemiti mais avec les solutions de rechange dont il dispose, il saura comment passer l’écueil Belabbésien et redonner le sourire aux supporters hadjoutis.

UNE FORTE PRIME EN CAS DE VICTOIRE

Dans la soirée d’hier, le boss hadjouti Mohamed Zidani s’est réuni avec les joueurs et les a promis qu’en cas de victoire sur le leader Bel-Abbésien ce vendredi une prime de match conséquente leur sera octroyée. Aussi, il a même insisté sur les prochaines sorties de l’équipe où les faux pas comme il a dit ne sont plus permis et les points ramenés de l’extérieur qu’ils soient les bienvenus. Le président a trouvé les mots justes pour exhorter ses joueurs à bien travailler. Il a finalement rappelé à tout le monde que le maintien de l’équipe est l’affaire de tous et que l’effort consenti par tout un chacun va certainement contribuer à concrétiser cet objectif. Donc, les joueurs en étaient réceptifs et avec cette prime encourageante, ne vont pas rater l’occasion pour épingler cet après midi le club de Bel Abbès. M. G.

C’est décisif pour les Hadjoutis LES GARS DES MONTS DE CHENOUA N’AURONT CET APRÈS MIDI QU’UNE AUTRE ALTERNATIVE CELLE D’ÉPINGLER LE CLUB DE LA MEKERRA, L’USMBA, POUR ESPÉRER SE MAINTENIR AU NIVEAU DE CE PALIER DE LA LIGUE 2 MOBILIS. TOUT AUTRE RÉSULTAT VA LEUR COMPLIQUER DAVANTAGE L’EXISTENCE ET LES FAIRE RAPPROCHER DE PLUS EN PLUS DE LA ZONE ROUGE.

D

onc, ce match est décisif pour les Hadjoutis et constitue pour eux le tournant radical de la compétition. Par contre, le club belabbésien, qui caracole en tête du classement, entrera sur le terrain avec la seule idée de se racheter aux yeux de son public après le faux pas inattendu qu’il a concédé at-home la semaine passée face à la formation du MSP Batna. C’est ce qui a suscité la grogne des scorpions (nom donné aux supporters de Bel Abbès) qui n’ont pas trouvé d’inconvénient à faire une descente au stade, à l’heure des entraînements, pour dire aux joueurs et au staff technique ce qu’ils avaient sur le cœur. Ils n’ont pas pu digérer le fait que leur équipe préférée soit tenue en échec par une équipe qui pour eux était prenable sur tous les plans. Les avis sont partagés et chacun est allé de sa propre version ten-

ESM-CAB MISE AU VERT À RELIZANE

La délégation du CAB, qui a pris le départ mercredi matin pour Relizane, est arrivée vers 17 heures. A peine installés dans leurs chambres d’hôtel, les camarades de Bitam ont rejoint le terrain pour une séance de décrassage de trente minutes avant de rejoindre l’hôtel.

ENTRAÎNEMENT HIER MATIN

C’est à 10 heures que l’entraîneur Latrèche a tenu l’ultime séance d’entraînement sur la pelouse en gazon du stade de Relizane. La séance a duré une heure où les joueurs ont eu à travailler les situations défensives et offensives devant la cage des gardiens.

L’ARBITRE BEKOUASSA DIRIGERA LA RENCONTRE

C’est un trio d’arbitres de la Ligue d’Alger (Centre) qui a été désigné pour diriger la rencontre ESM-CAB. Il s’agit de l’arbitre Bekouassa et ses deux assistants, Tazrout et Saïdani. C’est la première fois que M. Bekouassa arbitrera le CAB.

tant de connaitre les tenants et les aboutissants d’une telle issue de match. D’aucuns sont allés même plus loin dans leurs spéculations tout en estimant qu’il y a eu anguille sous roche ! D’autres se sont tout simplement dit que les Batnéens étaient plus habiles pour réagir au moment opportun du match et ils ont eu finalement ce qu’ils sont venus chercher. Pour la rencontre d’aujourd’hui, les poulains de Zemiti sont obligés de puiser dans leurs ressources pour arriver au bout d’une formation bélabbésienne qui gère mal ses sorties en dehors de ses bases. Le dispositif prôné, à cette occasion, par le staff technique hadjouti aura certainement l’impact voulu sur le jeu en vue de trouver la faille dans le rideau défensif bélabbésien et

surtout planter des banderilles. Et pour ce cas précis, l’entraîneur en chef de Marengo, durant les séances d’entraînement, a bien sonné les cloches à ses capés. Enfin, que les inconditionnels d’El Khadra de la Mitidja n’exerceront

,pas de pression sur leurs joueurs et continueront à les encourager notamment dans les moments cruciaux de la partie. Que le fair-play règne, avant, durant et après la rencontre. M. Grini

OMAR REBAH : «ON EST CONDAMNÉS À GAGNER CE MATCH»

Accosté juste au niveau du cercle sportif, l’aimable défenseur hadjouti, Omar Rebah, nous a bien voulu livrer ses impressions sur ce match important face à Bel Abbès. «On va, certes, jouer face à l’un des prétendants au titre cette saison, mais cela n’explique pas qu’on va se laisser faire. Nous aussi, on joue pour un objectif bien précis, à savoir le maintien au niveau de ce palier. Donc, on va se débattre jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre. On est condamnés à gagner cette empoignade». Et d’ajouter avec un air tout confiant : «On a des atouts à faire valoir et que les trois points resteront inch’Allah’’ bel et bien à Hadjout».

Hamioud : «Nous ferons le maximum pour arracher une victoire»

L E DÉFENSEUR CENTRAL ESPÉRANTISTE HAMIOUD EST DÉÇU D’AVOIR VU SON ÉQUIPE PASSER ENCORE UNE FOIS À COTÉ DE LA PLAQUE FACE AUX ASÉMISTES, OÙ IL A TERRIBLEMENT MAL DIGÉRÉ LA DÉFAITE FACE AUX ORANAIS.

Face à l’ASM Oran, c’était vraiment un ratage… Je crois que la peur de mal faire de mes coéquipiers, à cause de la situation, a rendu les choses difficiles, même si la détermination de rompre avec les résultats négatifs était omniprésente. C’est une défaite amère qui est venue s’ajouter à notre malheur. II faut avouer que la concentration bat son plein dans la préparation du match face à la formation des Aurès, le CA Batna. Nous avons bien l’intention de faire quelque chose de positif. Vous êtes dans l’obligation de vous racheter… Nous devons redémarrer positivement cette fois-ci pour nous relancer et tout tenter pour éviter un autre accroc. Il est vrai que les choses ne seront pas faciles, mais on est tenus de lutter. Comment voyez-vous ce match face au CA Batna ? On est dans l’obligation de lutter pour sortir victorieux. La formation de Batna est une grande équipe qui lutte pour sa survie en ligue 2 professionnelle et c’est pour cette raison

que le match sera difficile surtout pour les Batnéens car en ce qui nous concerne, nous jouerons sans aucune pression. Le CA Batna ne se laissera pas faire mais on doit afficher une grande opposition. Nous avons quand même des atouts à faire valoir et on jouera nos chances à fond. Nous n’avons rien à perdre, car on nous donne perdants au départ. Comment allez-vous faire pour réussir cette mission ? Nous avons bien l’intention de jouer le jeu pour remporter enfin une vic-

toire pour faire plaisir à nos supporters. N’ayant pas droit à l’erreur, nous devons jouer la prudence tout en guettant la moindre inattention de l’adversaire pour en profiter. Ne pas s’affoler est la clé de la réussite, tout en restant sur nos gardes face à une équipe qui compte confirmer son regain de forme. Nous ferons le maximum pour nous racheter avec un résultat positif ce week-end. Noreddine B.

Belhadi : «On doit gagner»

Après le report du CAB-WAT par la LFP au 25 mars, comment avez-vous pris cela ? Le premier report est justifié par l’état du terrain et les pluies, mais le second est clair, il a obéi aux interventions et aux intérêts du WAT qui ont obtenu ce qu’ils voulaient, ce n’est pas normal qu’on nous pénalise pour avantager le WAT. Est-ce que cela vous a affectés ? Non pas affectés, mais déçus, en premier lieu, mais après c’est devenu une motivation supplémentaire. Pour nous, ceux qui ont planifié pour nous faire jouer l’ESM avant le WAT, pensent qu’ils arriveront à leurs fins, ils se trompent, ils vont être surpris. Revenons au match face à l’ESM … Ce sera un match difficile, des clubs ont motivé cette équipe par des primes en plus ils n’ont rien à perdre. Tout cela nous pousse à prendre très au sérieux notre adversaire, il faut le respecter et jouer ce match comme une finale. Ce sera donc un match déterminant, non ? Tout à fait, on est dos au mur; on doit gagner pour continuer à jouer nos chances de maintien jusqu’au bout, le groupe est prêt pour le défi. W. Y.

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Edition du week-end

Maracana N°2302— Vendredi 21 mars 2014 15

24È JOURNÉE DE LA LIGUE DEUX

WAT-ASMO

UN QUITTE OU DOUBLE ?

IL EST CERTAIN QUE LE DERBY QUI AURA POUR CADRE LE STADE COLONEL LOTFI, SERA UNE ÉTAPE IMPORTANTE POUR L’ÉQUIPE DE KAMEL MOUASSA. LES POULAINS DE L’ANCIEN ENTRAÎNEUR DE LA JSK SAVENT QU’ILS VONT JOUER UNE CARTE IMPORTANTE, DANS LA MESURE OÙ ILS AURONT EN FACE D’EUX, UN DANGEREUX ADVERSAIRE, EN PLUS DU NAHD, DONC DEUX FORMATIONS, EN QUÊTE D’ACCESSION.

LE MATCH AURAIT DÛ ÊTRE RETRANSMIS PAR LA TV

I

l est donc certain que les Zidane et Cie auront un match délicat et compliqué vu que le Widad de Tlemcen n’a pas abdiqué et compte toujours se replacer dans le trio de tête qui savourera l’accession. Au match « aller », les deux équipes n’avaient pu se départager, au grand dam des Oranais qui espéraient prendre une avance sur leurs adversaires. Aujourd’hui ce sera un match à 6 points, bien qu’il restera ensuite 5 matchs à négocier. Et gare au vaincu, qui risque de se voir distancer.

TRAVAIL TECHNIQUE ET PSYCHOLOGIQUE

En plus du travail ordinaire sur les plans technique, physique et tactique, dont celui concernant le compartiment offensif qu’il veut voir plus efficace, le staff technique oranais a donné une importance particulière au volet psychologique. «Nous avons des joueurs jeunes, qui n’ont pas encore acquis le mental des grandes rencontres, comme nous l’avions constaté contre cette même équipe du WAT, contre l’USMBA et contre Blida et l’Olympique de Médéa. Donc, à chaque séance, nous

BALEGH ET MEGUENNI DE RETOUR

tentons de forger leur mental, afin qu’ils puissent savoir exploiter leurs possibilités dans ce genre de confrontations », nous avait expliqué l’entraîneur adjoint, Merine Hadj. Rappelons que pour procéder à certains réglages, l’entraîneur Kamel Mouassa et ses adjoints ont mis sur pied un match amical, mardi, face à l’équipe de la 2ème région militaire. L’ASMO a gagné grâce à 2 buts d’El Bahari, un du jeune espoir Atti et le quatrième par Zidane, sur corner.

LES JOUEURS SONT MOTIVÉS

Conscients de l’importance de cette rencontre pour la suite du championnat, les joueurs oranais, désireux rester sur la plus haute marche du podium, apparaissent très motivés pour

faire un résultat positif à Tlemcen, de préférence gagner. Ils savent que l’accession n’est plus très loin, mais que pour y parvenir, ils doivent éviter les nombreuses embûches. «Nous savons que le WAT sera très dangereux sur son terrain et avec le soutien de ses supporters. Il est certain que ses joueurs vont se donner à fond et tenter de nous surprendre. A nous de savoir les contrer, garder notre cage vierge et trouver des solutions en attaque », nous a confié Tahar Mohamed. A.B

LA DIRECTION MOTIVE SA TROUPE

Pour mieux stimuler leurs joueurs à faire de leur mieux pour rapporter de Tlemcen, un bon résultat, elle leur a remis la prime de 5 millions de centimes offerts par le wali, monsieur Zaâlane Abdelghani, en contrepartie de la victoire sur l’Espérance de Mostaganem. En plus, la direction, par l’intermédiaire du bailleur de fonds, Saâdoune Mohamed, a promis une alléchante prime en cas de victoire à Tlemcen, prime qui sera offerte par la direction. Une certaine source proche du bailleur de fonds, Moumouh, a parlé de 10 millions.

LES SUPPORTERS EN NOMBRE À TLEMCEN

Voulant soutenir leur équipe qui est en train de les faire rêver, en leur rappelant la grande équipe de la fin des années 80, les supporters asémistes se déplaceront dès ce matin, par milliers. « Nous voulons que la tribune latérale du stade Colonel Lotfi, soit pavoisée de long en large par les drapeaux « vert et blanc ». Nous voulant que chacun de nos joueurs se sente sécurisé et sente que nous sommes derrière lui », nous déclarait Hasni, un supporter de la ville nouvelle.

REVOILÀ NECIB

La nouvelle cellule de désignation des arbitres, formée par des présidents de ligues, vient de désigner monsieur Necib, pour diriger ce derby très important pour les deux équipes en présence. Monsieur Necib, qui avait dirigé le dernier ASMO-USMBA , comptant pour la 18ème journée de championnat, au stade Habib Bouakeul, avait été décrié pour sa prestation, dirigée selon plusieurs supporters, en faveur des Belabésiens . La règlementation ne permettant plus à un club de récuser un arbitre, la direction de l’ASMO est en train de prier, alors que les supporters n’y comprennent plus rien. «Nous ne comprenons pas. Voilà un arbitre qui avait fait d’énormes erreurs en défaveur de notre équipe, dans le match qui l’a opposé à l’USMBA et la Commission d’arbitrage le désigne à nouveau pour un match important pour nous. Veut-on, quelque part, écarter l’ASMO de la course à l’accession en désignant ce référée qui peut, encore une fois, nous pénaliser ? »

Hadj Merine : «C’est un match délicat»

Le public asémiste aurait souhaité la diffusion en direct de ce derby. A l’inverse des années précédentes, où certains grands matchs de l’ex division deux, étaient retransmis en direct, au grand bonheur des sportifs des deux villes en présence, l’EPTV ( la télévision publique algérienne) a décidé de tourner cette page et de ne retransmettre que des rencontres de la Ligue Une, au grand dam de presque la moitié de la population sportive algérienne. «Il est abérrant que la télévision algérienne ignore qu’il y a un championnat de ligue deux, avec des affiches qui sont parfois bien meilleures à celles de la ligue une. Je pense que la télévision nous méprise, car des affiches comme NAHDUSMB, MSPB-CAB, WATUSMBA ou WAT-ASMO, méritent le petit écran. Alors, à quand un peu de bon sens ? Mais au vu du travail que fait l’ex-ENTV, je crois que nous prêchons dans le désert », estime Mokhtar d’Es Sénia. A.B

Dans ce derby délicat et hautement compliqué, Kamel Mouassa veut récupérer son attaquant et capitaine, Sofiane Balegh, qui n’a pas joué la semaine dernière pour cause de suspension, ainsi que le défenseur axial, Mokhtar Meguenni qui revient de blessure et que le staff technique a voulu ménager contre l’ES Mostaganem. Si Balegh était partie prenante dans le match d’application du mardi, il n’en était pas de même pour Meguenni, Benchaâbane et Mellal, qui se sont entraînés sur la main courante du stade. Ces trois éléments manquent de condition physique et leur présence au match reste incertaine, bien qu’ils soient parmi les 18 . Il est donc peu probable que Mouassa forme à nouveau sa défense-type, qui lui a rapporté beaucoup de satisfactions cette saison. L’autre inconnue, réside dans le poste de gardien de but, sachant que les deux co-entraîneurs tlemceniens et anciens défenseurs, Kherris et Yadel, connaissent bien les défauts de leur ancien gardien de but, Hichem Mezaïr, ce qui poussera peut-être le staff technique à lui préférer Seddik Bouhedda pour le remplacer.

«Le WAT a gardé intactes ses chances de lutte pour l’accession. Nous sommes sur le podium, donc, à priori, ce sera un beau match qui ne fera pas regretter le déplacement. Sur le plan de la sportivité, il y a toujours eu des relations amicales entre les deux clubs et les précédents derbies, que ce soit à Oran ou à Tlemcen, se sont toujours déroulés dans un grand fair-play. Nous nous sommes bien préparés et nous irons à Tlemcen pour faire un résultat positif, surtout que nous allons évoluer au grand complet ».

PROGRAMME DE LA 24E JOURNÉE

Rencontres ESM - CAB WAT - ASMO MSPB - OM ABS - USC ABM - NAHD USMAN - MCS ASK - USMB USMMH - USMBA

Equipes 1. USM BEL ABBES 2. USM BLIDA 3. ASM ORAN 4. NA HUSSEIN DEY 5. US CHAOUIA 6. WA TLEMCEN 7. O MEDEA 8. MC SAIDA 9. AB MEROUANA 10. AS KHROUB 11. A. BOU SAÂDA 12. USMM HADJOUT 13. MSP BATNA 14. USM ANNABA 15. CA BATNA 16. ES MOSTAGANEM

Arbitres BEKOUASSA-SAIDANI-TAZROUT NECIB-BOUDEBOUZ-BOUTAGHANE,F GHORBAL-SERRADJ-CHARCHAR BRAHIMI-IDDIR-AZZOUZ BOUSSADIA-BOUTAGHANE,S-SAIDI BOUKHALFA-HALLAM-ZERHOUNI BENOUZA-OMARI-BOUHASSOUN AOUINA,S-BENAISSA-CHENAOUA

Pts 40 40 40 39 38 35 34 30 30 29 29 27 26 23 20 08

Classement J 23 23 23 23 23 22 23 23 23 23 23 23 23 23 22 23

G 11 11 10 10 11 10 09 08 08 08 07 07 05 05 04 03

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

N 07 07 10 09 05 05 07 06 06 05 08 05 11 09 08 02

P 05 05 03 04 07 07 07 09 09 10 08 10 07 09 09 18

BP 31 29 20 18 23 20 25 19 20 28 19 19 11 11 12 11

BC 17 16 11 15 19 14 18 20 22 24 20 24 13 23 21 41

Diff 14 13 09 03 04 06 07 -01 -02 04 -01 -05 -02 -12 -09 -30


16 Maracana N°2302— Vendredi 21 mars 2014

ASK-USMB

PRIME CONSÉQUENTE PROMISE

Vu l'importance de cette rencontre que disputera, aujourd'hui, l’USMB, face à son homologue de l'ASK, les responsables blidéens conscients et pour motiver leurs joueurs , leur ont promis une prime conséquente au cas oû ils arriveront à décrocher un bon résultat au stade Abed Hamdani du Khroub. Cette source de motivation incitera les camarades de Khelladi à redoubler d'efforts, afin de rester sur cette courbe ascendante acquise lors des trois dernières rencontres du championnat.

LES RETROUVAILLES

Lors de la rencontre qui opposera cet après midi au stade Abed Hamdani, l'ASK à l'USMB, verra les les deux milieux de terrain, Herbache et Zmit et les deux attaquants, Djemaouni et Djahel, s’opposer à leur ancienne équipe, dont-ils ont porté ses couleurs durant les saisons précédentes.

BENOUZA AU SIFFLET

La commission de désignation des arbitres,et vu l'importance de la rencontre qui mettra aux pries l'ASK face l'USMB, pour le compte de la 24ème journée du championnat de la ligue deux, a désigné Benouza, pour diriger ce match, qui sera assisté par les juges de touche, Omari et Bouhassoun.

Edition du week-end

24E JOURNÉE DE LA LIGUE DEUX

UNE MISSION DIFFICILE POUR LES BLIDÉENS LES POULAINS DE MOHAMED BENCHOUIA, SERONT EN APPEL CET APRÈS MIDI À KHROUB, POUR EN DÉCOUDRE AVEC LA FORMATION LOCALE, L'ASK. DEUX ÉQUIPES AUX OBJECTIFS DIAMÉTRALEMENT OPPOSÉS, C'EST À DIRE QUE LES 3 POINTS SONT TRÈS IMPORTANTS POUR LES DEUX FORMATIONS ET QUI SONT, L'UNE COMME L'AUTRE, DETERMINÉE À REMPORTER UNE VICTOIRE.

A

priori, la mission des Blidéens ne s'annonce pas du tout repos, mais en tout cas, beaucoup plus difficile que celle de la formation khroubie qui bénéficiera de l'avantage

du terrain et du soutien de ses supporters. Dans cette optique, on peut dire que les locaux partent avec un avantage certain, mais par rapport à ce que nous avons constaté lors des dernières séances d'entrainement, les poulains de Benchouia semblent déterminés à revenir avec un bon résultat et un succès est attendu au stade Abed Hamdani, oû les supporters des Vert et Blanc, comptent se déplacer en nombre, en gardant l'espoir de voir leur équipe sortir victorieuse et consolider sa place sur le podium.

BENCHOUIA COMPTE SUR L'ESPRIT DE SON ÉQUIPE

Pour cette confrontation, qui est très importante pour les Blidéens, Benchouia Mohamed, compte beaucoup sur l'esprit de ses poulains et sur leur volonté pour réaliser un grand match, et c’est aussi, l'avis du capitaine Belhocine, qui reste un élément clé dans le dispositif tactique de Benchouia. «Le groupe est motivé et

déterminé pour cette rencontre, certes l'ASK est une coriace équipe à domicile, et qui jouera sur ses bases et devant son public, mais de notre part, on est habitués pour ce genre de confrontation, nous avons notre plan en tête pour arracher un bon résultat posisif.» Les gars de la ville des roses, qui restent sur une courbe ascendante, sont capables de sortir le grand jeu et s'imposer comme ils l'ont dèjà fait. Suivant le schéma tactique mis en place et le positionnement des joueurs dans les trois compartiments, lors du match d'application de la dérnière séance d'entrainement, effectuée mercredi dernier au stade des frères Brakni, le staff technique blidéen, reconduira la même équipe qui a affronté, le week-end dernier, l'ABMérouana, à savoir ,Khelladi, comme gardien, en défense, le quatuor: Benaceur-Bedrane-Belhadj et Belhaoua, dans la ligne médiane: Belhocine-Boudina et Bendiaf et en attaque: le trio, Hamia-Noubli et Mekhlouche. T. A.

LES RÉSULTATS DES 3 DERNIÈRES SAISONS

Les confrontations entre Blidéens et Khroubis, lors des saisons précédentes, n'ont jamais dépassé le cadre sportif, où les supporters des deux formations entretiennent de bonnes relations, au point que lors du dernier match de l'E.N, face à la Slovénie, trois Khroubis ont passé la nuit, aux domiciles de leurs amis blidéens.

Les resultats sanctionnant les débats : Saison 2010/11 Aller : ASK 0 - USMB 1 Retour : USMB 0 - ASK 1 Saison 2011/12 l'ASK, évoluait en ligue 1 et l'USMB en ligue 2 Saison 2012/13 Aller : USMB 3 - ASK 0 Retour: ASK 2 - USMB 0

ABS-USC LE CAPITAINE BOUKAF ABSENT

Le capitaine Boukaf ne sera pas présent aujourd’hui, car il purgera un match de suspension. Le défenseur Kharoubi sera également absent face aux Chaouis, puisqu’il a écopé d’un carton rouge contre l’O.Médéa, mais en contrepartie, le meneur de jeu Guernazi, sera de la partie. Quant aux «militaires», Boubekeur et Benkouider, leur retour est très attendu aujourd’hui.

LE TRIO ARBITRAL CONNU

La commission d’arbitrage a désigné le trio, composé de : Brahimi, arbitre du centre, assisté de Idir et Azzouz. L. D.

Les Boussaâdis fin prêts DEPUIS LA CLAQUE REÇUE FACE À MÉDÉA, ON DIRAIT QU’EL-AMEL DE BOU-SAÂDA N’AVANCE PLUS, ET BIEN AU CONTRAIRE, IL A RÉGRESSÉ D’UN CRAN, ET ÇA TOMBE MAL, PUISQUE C’EST MAINTENANT OU JAMAIS QUE LES CRIQUETS VERTS DOIVENT ÊTRE FORTS, SURTOUT QU’ILS VONT RECEVOIR DE GROS CALIBRES PROCHAINEMENT. Aujourd’hui, une rencontre très importante les attend face à l’U.S.Chaouia. Et si l’A.B.S. se mettait à bien jouer ?

BELARIBI N’A PAS DIT SON DERNIER MOT

Lors des séances d’hier, l’entraîneur en chef a bien expliqué, à ses poulains, la méthode de jeu et la manière de jouer, et seul, l’état d’esprit, reste pour lui une obsession. Selon lui, «… il existe des choses à régler, mais ça ne remet pas en cause tout ce qu’on a entrepris jusque-là…»

KACIMI RASSURE TOUT LE MONDE

Le président du club ne jure que par la victoire et s’est adressé directement aux nombreux supporters venus voir les entraînements et qu’il compte énormément sur leur appui et leur présence en masse au stade, et, ajoute-t-il, gare aux faux supporters qui essayent de perturber l’équipe ! L. D.

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Edition du week-end

Maracana N°2302— Vendredi 21 mars 2014 17

24È JOURNÉE DE LA LIGUE DEUX

MSPB-OM

Allili : «Continuer sur notre lancée»

Après avoir retrouvé sa place avec Heddane, Allili semble encore bénéficier de la confiance de Tebib, match après match Allili a retrouvé ses marques et ses repères. Avec sa hargne et son expérience, il a apporté de l’assurance sur le flanc droit de la défense. Il nous livre ses impressions d’avant-match.

Le nul ramené de Bel Abbès semble avoir installé la sérénité au sein du groupe… C’est vrai que ce nul a beaucoup ramené au groupe, après le derby et le départ de Heddane, on avait besoin de ce résultat pour la confiance et la sérénité, Dieu merci c’est fait. Le match contre l’OM est important pour les deux

DERNIÈRE SÉANCE HIER MATIN L’entraîneur Tebib a clôturé sa

préparation pour le match de vendredi par une ultime séance le jeudi matin au stade Chaoui, séance à l’issue de laquelle il a arrêté la liste des 18 joueurs convoqués pour le MSPB-O Médéa.

équipes, n’est-ce pas ? Tout à fait, les deux équipes veulent gagner, car le nul n’arrangera personne, ça va être un match disputé qui va se jouer sur des détails, on doit se montrer très prudents, patients et surtout efficaces devant.

MISE AU VERT À L’HÔTEL DE L’OPOW C’est finalement à l’hôtel de

Le destin de l’équipe est entre vos mains, que faut-il éviter pour le rester ? Il faut éviter de rater des points à domicile et surtout ne pas paniquer, il reste sept matchs soit 21 points, on a besoin de dix à douze points au maximum pour assurer notre maintien c’est encore largement jouable sur toutes les rencontres qui restent à disputer. W. Y.

l’Opow qu’a eu lieu la mise au vert du MSPB. L’entraîneur Tebib, qui connait bien les lieux a préféré isoler ses joueurs à l’Opow dont l’hôtel est pratiquement vide et n’a été occupé que par les Mouloudéens.

BACHA A REPRIS MERCREDI Souffrant d’une forte grippe, le

VERS LA RECONDUCTION DU MÊME ONZE DE BEL ABBÈS

On se dirige vers la recondution du même onze qui a été aligné face à l’USMBA, la seule alternative de changement se situe au milieu de terrain où Bacha est susceptible de laisser sa place à Benchaira. W. Y.

milieu de terrain Bacha qui a raté la séance de mardi a repris en solo mercredi avant de réintégrer le groupe jeudi matin, l’entraîneur Tebib l’a convoqué parmi les 18 en attendant de décider s’il sera titulaire ou sur le banc. W. Y.

L’équipe probable :

Tebib alignera probablement le onze suivant : Benmalek, Allili, Benhabrou, Bakha, Haddad, Zaouia, Bacha (Benchaira), Lemoudaâ, Bakhtatou, Gherrab, Hellal.

DIVISION NATIONALE AMATEUR

Région Ouest Région Centre Région Est Hydra à l’heure Tadjenant veut Relizane du derby rester invincible veut y croire Etincelants lors de la dernière journée où ils ont réalisé un véritable carton face à la JSMT (4-1), les Rélizanais, qui ne sont qu’à deux petits points du leader, auront une occasion en or de prendre la main, face au MB Hessasna étrillé par le SA Mohammadia (5-1). Tenu en échec face à l’ES Araba (1-1), l’OM Arzew devra vite se reprendre face à la lanterne rouge le CR Témouchent. Défait lors de la dernière journée, le troisième larron, l’US Remchi aura la tâche difficile face au RCB Oued Rhiou. M. R. Programme IST-ESA (demain samedi) WAM-IRBM MBH-RCR CRBS-JSMT GCM-CRBBB CCS-SAM USR-RCBOR OMA-CRT N. B : Toutes les rencontres auront lieu aujourd’hui à 15 heures, sauf le match ISTESA demain samedi.

Après avoir réalisé un bon match nul face au CR Dar El Beïda, les Koubéens se déplaceront demain à Hydra pour affronter le voisin du PAC, qui, certes, n’a plus d’espoir de montée, mais reste toutefois dangereux dans ce genre de rencontre. Le RCK, qui n’est qu’à quatre unités du leader, aura fort à faire, face à un adversaire qui n’a plus rien à perdre et aura à cœur de faire tomber le Raed. Victorieux lors du derby de Chéraga, la JSMC devra cravacher dur pour mettre ses poursuivants à bonne distance. En effet, les gars de Chéraga se déplaceront à Lakhdaria et essayeront de garder le rythme face à un adversaire coriace. Enfin, le nouveau leader du groupe, l’ESMK tentera de creuser l’écart face à Oued Amizour qui tentera de se relever de la défaite face à Hai El Djabel, la semaine dernière. M. R.

Malgré le tout petit point ramené de son déplacement à Chelghoum Laïd, le DRB Tadjenant continue d’écraser la concurrence, en restant leader de son groupe avec pas moins de 8 points d’avance sur son dauphin. Ainsi, le DRBT devra prouver aujourd’hui sa suprématie, en accueillant la solide formation de l’US Biskra qui reste sur une victoire face à Guelma (1-0). Même s’il reste sur une victoire nette et sans bavure sur le WA Ramdane Djamel (3-0), le MO Constantine devra faire attention à l’équipe de Aïn M’lila défaite hors de ses bases certes, mais qui reste toutefois dangereuse. Enfin, l’E Collo, qui veut encore croire au maintien après son succès face à l’USBB (1-0), devra faire très attention à la formation de l’USM Aïn Beida. M. R.

Programme PAC-RCK IBL-JSMC USOA-ESMK MCM-WAB WRM-ESG USMC-JSHD CRBDB-IBKEK

Programme UST-NCM USFBBA-HBCL WARD-NRBT ESG-USMK E. Collo-USMAB ASAM-MOC DRBT-USB HAMRA-JSMS

N. B : Toutes les rencontres auront lieu aujourd’hui à 15 heures, sauf le match PAC-RCK demain samedi.

N. B : Toutes les rencontres auront lieu aujourd’hui à 15 heures

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REAL MADRID : Quels risques pour LA PHOTO QUI A MIS CRISTIANO RONALDO HORS DE LUI

Cristiano Ronaldo a un immense défi à relever face au FC Barcelone. Dimanche soir, l’attaquant portugais veut marquer contre les Blaugrana pour offrir au Real Madrid une avance assez confortable en tête de la Liga. Cristiano Ronaldo devra, avant cela, se laver la tête car il aurait l’esprit embrumé par une affaire extrasportive qui le mine. Selon Mundo Deportivo, la petite pose qu’a récemment prise Irina Shayk l’aurait irrité au plus haut point. Sa compagne a, en effet, pris des clichés où elle est apparue dévêtue et assise sur le rappeur américain R Kelly pour la revue V Magazine. D’après nos confrères, Cristiano Ronaldo n’a absolument rien contre le fait qu’Irina Shayk s’épanouisse dans son travail quotidien et dévoile des parties de son intimité mais il considèrerait que les limites ont cette fois-ci été franchies. L’attaquant star du Real Madrid verrait même ces clichés « comme de l’érotisme et en est dégoûté ». Ambiance…

Oscar voit Chelsea aller au bout en Ligue des Champions

Après la qualification de Chelsea pour les quarts de finale de la Ligue des Champions face à Galatasaray, le meneur de jeu, Oscar s’est montré optimiste et ambitieux dans cette compétition. Après fait étalage de son fort potentiel offensif face aux turcs, il espère que son équipe pourra aller au bout dans cette compétition, comme il l’a révélé sur Globo.com. "Je pense que nous pouvons aller au bout. C’était un match très important et nous avons bien joué. Chelsea est fort et encore en course en Ligue des Champions et en Premier League. Peu importe qui nous jouerons, tout le monde sait que Chelsea joue bien et réalise une bonne saison. J’espère que nous allons pouvoir poursuivre comme cela."

le Mondial ?

Un rapport du gouvernement brésilien répond en partie à cette question. Le quotidien O Globo s’est procuré ce document pointant notamment six villes qui accueilleront la prochaine coupe du monde.

R

io, Sao Paulo, Brasilia, Porto Alegre, Belo Horizonte et Fortaleza inquièteraient donc l’administration Dilma Roussef. Il est mentionné dans ce rapport gouvernemental, que s’est procuré le quotidien O Globo, qu'à Rio de Janeiro les relations sont tendues entre le gouvernement et la société, que Porto Alegre constitue un "problème potentiel", conséquence de la baisse de 60 millions de reais (18,5 millions d’euros) dans le budget de la police municipale. Du côté de Brasilia, l’opposition tente de discréditer l’image du gouverneur alors qu’un mouvement de grève des routiers à Porto Alegre pourrait déclencher des actions plus

OM, Mandanda remplaçant d'Abbiati au Milan AC ?

massives. Et l’on évoque un conflit entre agriculteurs et indiens à Buerarema où l’Allemagne et la Suisse ont installé leur camp de base. Plus grave, peut-être, le problème de l’expropriation des terres à Rio qui touche les personnes habitant à proximité des stades. Autant d’exemples qui viennent renforcer la thèse d’un Mondial aux multiples interrogations, comme celle soulevée sur les retards dans les travaux de rénovation de stades. Il y a quatre ans, la Coupe du monde sud-africaine nourrissait également ses peurs au vu du taux élevé de criminalité et de délits observés, entre autres, à Johannesburg. Le bilan n’avait pas été catastrophique. Souhaitons à l’édition brésilienne le même sort et que les manifestations des opposants à la compétition seront maîtrisées dans le respect de la liberté d’expression.

TOTTENHAM :

SHERWOOD EN VEUT TOUJOURS À JESUS

Le gardien de l'Olympique de Marseille, Steve Mandanda pourrait quitter la Canebière enfin de saison. De nombreux clubs européens seraient prêts à l'accueillir dont le Milan AC. Arsenal et Monaco se sont toujours interessés au gardien tricolore. Mais un autre club pourrait se joindre à la lutte pour engager le gardien de l'OM. Selon l'Equipe, un collaborateur de Mino Raiola qui défend les intérêts de Brice Samba, doublure du capitaine olympien, a expliqué à Vincent Labrune que l’agent d’Ibrahimovic avait une piste pour son capitaine. Il s'agirait du Milan AC qui chercherait un remplaçant au vieillisant Christian Abbiati, 36 ans. Une Sherwood-Jesus, acte II. Jeudi soir, le technicien de Tottenham et son homologue du belle option pour Mandanda qui n'a jamais caché son envie de rejoindre un Benfica Lisbonne vont se retrouver en grand club européen. huitième de finale retour de la Ligue Europa. Une semaine après avoir refusé de serrer la main du coach portugais, la pilule reste difficile à avaler pour l'entraîneur des Spurs. A White Hart Lane, Jorge Jesus avait célébré le troisième but du Benfica (3-1) en levant trois doigts en sa direction. "J'ai du respect pour ce club et pour ses joueurs, mais je n'ai aucun respect pour l'homme", a L'Inter Milan continue son chantier lancé à la presse anglaise le sucen vue du mercato estival. Après la cesseur d'André Villas-Boas. signature de Vidic et l'accord Les retrouvailles s'annonverbal avec Evra, le club cent tendues alors que les milanais s'intéresse à un coéquipiers de Hugo autre mancunien. L'éternel Lloris se trouvent dos joker de Man United, au mur dans Javier Hernandez pourl'épreuve. rait faire ses valises cet

Manchester United:

l'Inter Milan se penche sur le dossier Chicharito

Evra: "On peut faire quelque chose de grand"

été. L'international mexicain de 25 ans Pourtant battu à l'aller (2-0), Manchester (57 sélections, 35 United a réussi à sa qualifier pour les quarts buts) n'a joué que 16 de finale de la Ligue des champions mercredi matches dont la plu- soir aux dépens de l'Olympiakos (3-0). Une part en tant que rembelle réaction d'orgueil de la part des Red plaçant. Dans la Devils, estime Patrice Evra. "C'est une comhiérarchie de David pétition difficile mais je pense qu'on a montré Moyes, Chichiraito que Manchester United est encore vivant, est derrière Rooney, même si on a perdu il y a quelques jours Van Persie et Welbeck. face à Liverpool (0-3)", a expliqué l'internaSelon l'Express, l'Inter tional français sur la chaîne officielle du Milan tendrait les bras club, avant d'assurer qu'il ne craignait au jeune attaquant. Le aucun adversaire. "On a rebondi. club italien a déjà engagé Maintenant on verra bien. On défiera n'importe quelle Vidic pour la saison équipe. Quand on joue avec cet esprit, on peut faire prochaine et discute avec quelque chose de grand." Sanctionné d'un carton Patrice Evra. Toujours sous conjaune à Old Trafford, Patrice Evra sera sustrat jusqu'en 2016, le mexicain pourpendu pour le quart de finale aller. rait palier un éventuel départ de Diego Milito, en fin de contrat en juin prochain.

PSG : Pierre Ménès a décelé une faiblesse dans le jeu parisien !

Le PSG passe tous ses adversaires au broyeur tant en Ligue 1 qu'en Ligue des Champions pour l'instant, témoin le dernier succès contre l'ASSE (2-0) dimanche dernier. Pour Pierre Ménès, l'équipe de Laurent Blanc risque toutefois de devoir se méfier lors de la suite de sa campagne européenne face à des équipes de top niveau puisqu'elle affiche une lacune sur un point bien précis. « Je les trouve souvent en difficulté dans le jeu aérien défensif » a confié le journaliste sur le plateau de Canal+. Une faiblesse qui a failli se vérifier puisque sur l'un des rares coups de pieds arrêtés bien frappé par Yohan Mollo, Josuha Guilavogui a placé un coup de tête (non cadré) sans aucune opposition.

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PSG: prime d'un million en cas de sacre en Ligue des Champions

Les joueurs du Paris SG toucheront une prime d'un million d'euros chacun en cas de victoire finale cette année en Ligue des champions, avance le quotidien L'Equipe dans son édition de jeudi, ce qui serait inédit dans l'histoire du foot. "Le montant de la prime promise aux joueurs dès cette année

atteste cette volonté de QSI (Qatar Sports Investments, propriétaire du club, ndlr) de briller sans tarder: s'ils sortent vainqueurs du duel final à Lisbonne le 24 mai, les Parisiens percevront une prime individuelle de 1 M EUR", écrit L'Equipe. "C'est Zlatan Ibrahimovic qui a négocié ce

bonus avec Nasser Al-Khelaifi, un président qui consulte régulièrement le Suédois sur différents sujets", ajoute le quotidien sportif. Jusqu'à présent, la prime la plus élevée versée par un club à ses joueurs s'est élevée à 800.000 euros, somme qu'ont reçu ceux du Bayern Munich l'an passé, "mais pour l'ensem-

AC Milan: Arsenal: ry

Un ultimatum

pour Seedorf ?

Arrivé à la tête de l'AC Milan en janvier dernier en remplacement de Massimiliano Allegri, Clarence Seedorf est loin d'avoir le bilan espéré lors de sa signature. Éliminés en huitième de finale de la Ligue des champions et seulement onzièmes en championnat, les Rossoneri s'apprêtent à vivre une fin de saison morose. Déçue par les résultats du Batave, la direction lombarde aurait fixé un ultimatum à son entraîneur, croit savoir la Gazzetta dello Sport. Selon le quotidien sportif transalpin, Silvio Berlusconi, Barbara Berlusconi et Adriano Galliani auraient fait savoir à Seedorf qu'il avait deux matches pour retourner la situation (Lazio et Fiorentina). Toujours selon la même source, en cas de limogeage c'est Mauro Tassotti, l'assistant, qui prendrait temporairement les rênes de l'équipe, avant l'arrivée probable de Pippo Inzaghi cet été.

ble de leur ?uvre: Ligue des champions, Championnat d'Allemagne, Coupe d'Allemagne", rappelle L'Equipe. A titre de comparaison, le Real Madrid, également en lice à ce stade des quarts de finale, "propose 500.000 euros à ses joueurs pour accrocher une 10e C1", affirme encore

ManCity:

Hen défend Özil

du dernier ns d'euros lors Acheté 50 millio esut Özil est loin d'avoir M l, iva est senal pour mercato e investie par Ar justifié la somm al Madrid. Critiqué en Re le dénicher du lieu de terrain allemand a mi en la perAngleterre, le de poids jeudi, en des reçu un souti nry. La légende ien He ry ier Th e l'anc sonne de sur le fait qu de plus e ist ins ers in Gunn r Brême a beso joueur du Werde cclimater à son nouveau s'a llent pas pe de temps pour rap orters ne se club. "Les supp rriver. Il doit s'adapter à d'a te jus nt e nouvelle qu'il vie le de vie, un un nouveau sty ntation différente, une me langue, une ali une équipe différente. Ce et ville différente c'est que les gens se cone dir que je veux e qui changé principale chos joueur a centrent sur la rgent. Quand un e perl'a ll, tba foo le dans ite êtr su de t tou it il do un prix élevé, ant des New pliqué l'attaqu formant", a ex micro de ESPN. au ll Bu York Red

L’atout charme de l’arbitrage italien

Vieira: "Nous sommes vraiment forts"

Actuel entraîneur des U19 de Manchester City, Patrick Vieira a évoqué la fin de saison des Citizens dans les colonnes du Manchester Evening Standard. Alors que les hommes de Manuel Pellegrini sont toujours dans la course au titre, l'ancien milieu de terrain assure que le club aura besoin de ses cadres pour devenir champion à la fin de la saison. "Si vous voulez gagner le titre, vous avez besoin d'avoir vos leaders être dans leur meilleur forme, sur et en-dehors du terrain. Quand vous regardez notre équipe première, il y a tant de joueurs forts et tant de leaders", assure Vieira. L'ancien joueur d'Arsenal prend d'ailleurs exemple sur la dernière prestation de City, vainqueur sur la pelouse de Hull City le week-end dernier (0-2). "La façon dont nous avons joué à Hull a été un message fort, parce que prendre un carton rouge après dix minutes et réussir encore à gagner montre que nous sommes vraiment forts. [...] Nous avons dirigé et contrôlé le match, c'était fantastique. Ce match a envoyé un signal fort." Manchester City est actuellement à six points de Chelsea, qui compte trois matches en plus.

Atlético:

Elena Tambini, mannequin italien de 25 ans, pourrait bientôt arbitrer des rencontres de Serie B voire de Serie A, ce qui ne manquerait pas de faire tourner quelques têtes… Son nom ne vous dit probablement rien. A 25 ans, Elena Tambini incarne pourtant l’avenir de l’arbitra 0ge italien, où les femmes ne se taillent pas franchement la part du lion. Même si c’est surtout pour sa plastique parfaite qu’elle fait parler d’elle. Mannequin à temps partiel, celle qui travaille aujourd’hui dans la communication officie pour Alors que son contrat avec l'Atlético l’instant uniquement à l’occasion de matches amateurs. Et de Madrid expire en juin, David Villa alors qu’elle refuse jusqu’à présent toute demande d’inter- pourrait s'exiler aux États-Unis. D'après view, Elena Tambini est très impliquée dans le football les informations publiées par Marca, local, en tant que responsable de la formation des arbi- l'attaquant ibérique aurait été contacté par tres dans sa ville de Côme, où elle enseigne également plusieurs clubs ces dernières semaines, aux enfants l’importance du rôle de l’arbitre. Elle notamment en provenance de la Major s’apprête maintenant à passer chez les profes- League Soccer (MLS). Cependant, le quotidien sportif espagnol assure que l'ancien sionnels, en espérant bientôt découvrir la Barcelonais aimerait poursuivre l'aventure chez Serie B puis l’élite italienne…

Villa en route vers la MLS ?

.

les Matelassiers, mais devra consentir des efforts financier pour obtenir une prolongation de contrat.

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L'Equipe. Le quotidien écrit enfin, que l'an passé, "pour s'être hissé jusqu'en quart de finale, chaque joueur parisien régulièrement aligné avait perçu 240.000 euros. Une somme à laquelle s'étaient ajoutés environ 450.000 euros pour le sacre en L1", en fin de saison.

AS Rome:

Totti veut voir Pjanic rester

Le numéro 10 de l'AS Rome, Francesco Totti, a loué les grandes qualités de son partenaire, Miralem Pjanic. Pour le capitaine emblématique de la Louve, l'international bosnien doit rester dans la capitale italienne la saison prochaine. "Ce n'est pas à moi de dire à Pjanic s'il doit rester ou non, mais j'espère qu'il restera. Il est jeune. C'est un phénomène et ce n'est pas facile d'en trouver un aussi fort. Je lui fais de temps en temps des petites blagues sur son avenir en lui demandant s'il restera, et Miralem me répond toujours 'oui, ne t'inquiète pas, tranquille'", a-t-il confié au journal Il Romanista. Le contrat de l'ancien meneur de jeu de l'Olympique lyonnais court jusqu'en juin 2015 et de nombreuses grandes formations européennes, dont le Paris SaintGermain, veulent le recruter dès cet été.


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Edition du week-end

Herrera : "Tout le monde

Internationale

pense en savoir plus que toi"

Le football offre toujours des occasions de se venger. S'il est bien un homme qui ne contredira pas ce lieu commun cher au ballon rond, c'est Miguel Herrera, l'actuel sélectionneur du Mexique. Il y a 20 ans, el Piojo (le pou) était écarté au dernier moment du groupe aztèque retenu pour disputer la Coupe du Monde de la FIFA aux États-Unis. Aujourd'hui, le sce-

qué la Coupe du Monde de la FIFA 1994 in extremis. Aujourd'hui, la vie fait que vous vous retrouvez dans la même situation, mais de l'autre côté de la barrière. Qu'en pensez-vous ? C'est la vie. En tant que joueur, j'ai participé à l'intégralité des qualifications pour finalement m'entendre dire que j'étais dans la liste… mais de ceux qui restaient au Mexique. Je n'ai pas été retenu. Ça m'a fait très mal. Aujourd'hui, je m e

en ce moment, mais c'est à lui qu'appartient la décision de venir ou pas. Le Mexique ne sera pas moins bon sans lui, au contraire : il va être plus fort, car les joueurs retenus dans le groupe vont être impliqués à fond.

voir comment évoluent les choses. Aujourd'hui, ce n'est pas que son niveau ait baissé, mais la concurrence porte atteinte à son rendement car il n'a pas le rythme des matches.

Compte tenu de votre mésaventure personnelle en 1994, avez-vous du mal à comprendre sa position ? Et comment ! J'ai beaucoup souffert de ne pas être sélectionné pour la Coupe du Monde. J'ai tout donné pour y aller et au dernier moment, j'ai été laissé de côté. J'ai été choqué et j'ai ressenti la même chose quand je l'ai rencontré et qu'il m'a dit "non, non et non". Il m'a dit qu'il n'est pas prêt

Au Mexique, le poste de gardien fait l'objet de beaucoup de débats. Savezvous déjà qui vous allez emmener au Brésil ? Je ne peux pas le dire car je ne le sais pas moi-même. J'ai six excellents gardiens : cinq au Mexique et Memo Ochoa en France. Quand

nario et les rôles ont changé. C'est encore au dernier moment, avant la double confrontation face à la Nouvelle-Zélande en barrages, que la Fédération mexicaine de football a appelé le désormais ex-entraîneur d'América pour prendre les rênes d'une équipe à la dérive. Le succès autoritaire face aux All Whites ainsi que ses résultats dans le championnat ont ouvert les portes de l'épreuve reine à l'ancien défenseur du Tri. Au micro de FIFA.com, Herrera évoque cette coïncidence amusante, son entretien avec Carlos Vela et sa façon bien à lui d'aborder le football. Miguel, cela fait déjà six mois que vous êtes à la tête du Mexique. Quels sont les bons et les mauvais côtés de ce poste ? En accédant à ce poste, j'ai atteint le summum de ce que je peux attendre du métier d'entraîneur. Pour moi, il n'y a pas mieux. C'est le top, cela ne fait aucun doute. Le plus dur, c'est qu'on est critiqué par tout le monde, tout le monde pense en savoir davantage que toi, tout le monde se dit meilleur que toi. Mais bon, ça fait partie du jeu. C'est le poste le plus exposé à la critique. Composer avec la critique, vous qui êtes assez sanguin, comment gérezvous cela ? C'est vrai que je suis franc et très direct. Je ne suis pas du genre à calculer ce que je dis, je dis ce que je pense. Cela m'a valu d'être dans l'œil du cyclone partout où je suis passé. J'ai eu la chance que les choses se passent bien pour moi sur le terrain, mais je devrais prendre un peu plus de recul. Prendre le temps de respirer tranquillement pour réfléchir davantage à la réponse que je dois donner et ne pas répondre du tac au tac. Au fil du temps, j'apprends à faire cela. En tant que joueur, vous aviez man-

retrouve dans la peau de celui qui part à la Coupe du Monde au pied levé. Je suis content de ce que je suis arrivé à faire en tant qu'entraîneur. Maintenant, c'est derrière moi. Nous sommes qualifiés et il faut aller chercher de bons résultats à la Coupe du Monde. Je ne pense plus à cette phase de qualification. Je veux passer à l'étape suivante. Carlos Vela a refusé de jouer avec le Tri. Pourriez-vous expliquer aux gens qui suivent de loin l'actualité de la sélection mexicaine l'influence de ce joueur ? Quel joueur international se rapproche le plus de Vela en termes d'impact sur sa sélection ? Je ne présenterais pas les choses de cette façon. Il y a quelques jours, j'ai entendu une très grosse bêtise… Quelqu'un le comparait à Messi ou Ronaldo. Je ne suis pas d'accord. Au Mexique, nous n'avons pas encore ce type de joueur. Carlos est un très bon joueur, il évolue à un niveau extraordinaire

je vais annoncer mes trois gardiens, beaucoup de gens vont approuver mon choix, tout en s'interrogeant sur les raisons pour lesquelles je n'ai pas retenu les trois autres. Aujourd'hui, j'en ai quatre en concurrence pour trois places. Les deux autres, je les connais très bien et je sais ce qu'ils peuvent apporter. Si l'un des quatre premiers baisse de niveau, ces deux-là vont entrer dans la bagarre. Ce n'est pas le poste qui m'inquiète le plus. Les cages seront bien gardées.

dans sa tête, qu'il ne va pas être utile à l'équipe car il n'est pas concentré et qu'il vaut mieux appeler un autre joueur. C'est clair, il ne veut pas y aller.

Avec quelles ambitions allez-vous partir au Brésil ? Vous n'aimez pas parler du fameux cinquième match et vous préférez viser la finale, mais le Mexique a-t-il vraiment les armes pour aspirer à cela ? C'est vrai que l'histoire ne vient pas étayer nos propos. Ce que j'ai dit, c'est que si je ne vais pas à une Coupe du Monde avec l'ambition de la remporter, autant que j'y aille dans un rôle de figurant ou d'accompagnant. Et le Mexique n'est pas dans cette logique. Ce qui nous fait avancer, c'est la volonté de tout faire pour être champions du monde. Nous avons de bonnes infrastructures, de bons joueurs, pourquoi ne pas y penser ? Bien entendu, les performances passées font qu'on se focalise sur ce cinquième match. Si nous passons, les gens seront déjà très heureux, quoi qu'il arrive. Mais c'est le niveau que m'impose la fédération : nous allons nous qualifier pour les quarts et ensuite, nous verrons bien qui peut nous arrêter. Nous n'y sommes arrivés qu'une seule fois dans notre histoire et maintenant, nous voulons le refaire. Ce serait extraordinaire.

Quid de Javier Hernández ? Son manque de temps de jeu à Manchester United est-il une source d'inquiétude ? Ça me préoccupe, j'aimerais qu'il joue davantage. Hélas, on se rend compte qu'il n'entre pas dans les plans de l'entraîneur actuel, David Moyes. C'est un fait, on ne pas va chercher à occulter ce qui saute aux yeux. Il y a eu beaucoup de blessés et de suspendus, et malgré ça, il n'a pas été titularisé. Pourtant, il répond présent à chaque fois qu'il entre en jeu, que ce soit pour 10, 20 ou deux minutes. Il court sur tous les ballons, il donne tout ce qu'il a. On connaît bien sa façon d'être, sa façon de s'entraîner et sa façon de se battre sur tous les ballons à chaque fois qu'il entre en jeu. On pense évidemment à lui et je lui ai dit, mais on va

Nous sommes à un peu moins de 100 jours du coup d'envoi de la compétition. Que vous inspire le Brésil en tant que pays organisateur ? Ces 100 jours qui nous séparent de la Coupe du Monde vont être très intenses. 100 jours, ça passe d'autant plus vite quand on attend un événement sensationnel. Disputer une Coupe du Monde au Brésil, c'est un peu comme remonter le temps : le Maracanã, les années 50, le souvenir de cette compétition épique. C'est énorme de vivre au cœur de la fête du football, car il y a des joueurs extrêmement talentueux dans ce pays. Ça va être sensationnel. Le Mexique va réussir une Coupe du Monde à part, c'est certain. Pourquoi ne pas choisir le Brésil, de la même façon que le Brésil a un jour choisi le Mexique pour écrire l'histoire ?

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Edition du week-end Internationale L’ancien entraineur emblématique de l’AJ Auxerre, Guy Roux a souvent pris la défense de Samir Nasri, impopulaire en France. Comme l’international tricolore, Guy Roux pense que ses origines lui font défaut pour être appelé en équipe de France pour la prochaine Coupe du Monde.

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GuyRoux :

«On veut faire

payer à Nasri ses origines» a de vilaines pulsions. Je crois que pour certains, c’est facile de ne pas l’aimer parce qu’il s’appelle Samir. »

UN ÉCART QU’ON NE LUI A TOUJOURS PAS PARDONNÉ

Lors de l’Euro 2012, Samir Nasri avait célébré un but égalisateur contre l’Angleterre par un geste et des propos qui ont « choqué » certains journalistes et supporters de l’équipe de France qui ont encore le souvenir du Mondial 2010 en tête. Guy Roux était de ceux, peu nombreux certes, qui avait pris la défense du jeune joueur : « Aujourd'hui, les journalistes sont des chochottes. On ne peut plus les toucher, ni même les frôler, alors que sous leurs plumes, tout est permis. Au pire, on peut avancer que Samir est un sale gosse. Mais il a 23 ans, il ne faut pas l'oublier. Derrière, il est élu homme du match et pas par les Français. Ça veut tout dire, quand même ! »

PAS APPELÉ EN ÉQUIPE DE FRANCE À CAUSE DE SES ORIGINES ?

Alors qu’il réalise une saison exceptionnelle avec Manchester City, Samir Nasri n’a pas été appelé dernièrement par Didier Deschamps en équipe de France. Peu décisif avec les Bleus, le milieu tricolore pourrait voir la Coupe du Monde au Brésil en juin prochain lui échapper. Convaincu que ses origines en sont la cause, Guy Roux a une nouvelle fois pris la défense du français de 26 ans : « Je le défends car je l’ai toujours trouvé très bon avec ses clubs successifs. Pas seulement sous le maillot de Manchester City. Estil aussi épouvantable chez les Bleus qu'on le dit ? Alors pourquoi n'a-t-il jamais posé de problèmes ailleurs ? (…) Le talent du Mancunien n’est pas en cause. Le vrai problème, c’est qu’on veut lui faire payer ses origines. S’il s’appelait Nedelec et jouait à Guingamp, il susciterait moins de fantasmes. Et on aurait arrêté depuis longtemps de lui faire payer ses bêtises de jeunesse. A travers son cas, il y

NASRI LUI-MÊME AVAIT EXPRIMÉ SON INCOMPRÉHENSION LA SEMAINE DERNIÈRE

« A Manchester City, on m’apprécie. En France, le problème c’est qu’on en a fait beaucoup trop après l’Euro 2012. J’ai eu une mauvaise réaction, certes, mais on m’a provoqué et j’ai répondu. Je n’ai pas tué d’enfant, j’ai insulté un journaliste. Les gens ne nous connaissent pas. Ils lisent les journaux, regardent la télé et s’ils entendre « lui c’est un petit con », forcément ça entraîne une relation négative. Oui je marche à l’affectif et ça m’embête de ne pas être aimé dans mon pays. Je peux paraître arrogant parce que j’ai envie d’être sûr de moi. Si tu ne crois pas en toi, personne ne le fera pour toi. Mais si les seules choses que tu entends sont des critiques, forcément dans ta tête ça travaille. », a déclaré le joueur qui s’est d’ailleurs excusé à plusieurs reprises pour son comportement.

Djordjevic jouera bien pour la Lazio Rome

L’attaquant international serbe du FC Nantes, Filip Djordjevic (26 ans, sous contrat jusqu’en juin 2014), jouera bien la saison prochaine à la Lazio Rome. C’est le club italien qui a officialisé ce transfert sur son compte Twitter ce mercredi.« Je suis Filip Djordjevic, le nouveau joueur de la Lazio pour la saison prochaine. Je suis ravi et ému d’intégrer un club aussi important que celui-ci. J’espère que l’on va vivre de grands moments ensemble », a confié ainsi le meilleur buteur nantais.

Man City : Agüero, priorité du Barça

Sergio Agüero (25 ans, 17 matchs et 15 buts en Premier League cette saison) est annoncé sur les tablettes du FC Barcelone depuis de longues semaines. Selon The Sun, les Blaugrana auraient fait de l'attaquant de Manchester City leur priorité en attaque pour succéder à Alexis Sanchez (courtisé par la Juventus Turin) et seraient prêts à mettre 45 millions d'euros sur la table pour convaincre les Citizens. En Angleterre depuis trois ans et sous contrat jusqu'en 2017, l'international argentin connaît bien la Liga pour avoir joué à l'Atletico Madrid durant cinq ans. Une association Messi – Neymar – Agüero a de quoi faire saliver…

"Ronaldinho n'aimait pas s'entraîner avec le PSG" déclare un ex coéquipier

Ronaldinho n'a jamais été une bête de travail. Une réalité confirmée par Stéphane Pédron, ancien coéquipier du Brésilien entre 2001 et 2003. L’ancien milieu de terrain s’est exprimé sur le joueur de l'Atlético Mineiro pour le site du club breton. « Ronaldinho, la semaine, il ne faisait pas grand chose. Mais il était impressionnant comme sur les Toro où il réalisait des gestes que je n’avais jamais vus et que je ne verrai plus. » « Ronaldinho est une grande star. A l’entraînement, il n’était pas toujours là comme c’est un joueur qui n’aime pas les entraînements. Il n’y a que les matches qui l’intéresse et encore certains matches comme celui face à Marseille. »

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22 Maracana N°2302— Vendredi 21 mars 2014

Edition du week-end

OMNISPORTS CYCLISME

TOUR D’ALGÉRIE GTAC-2014 – TOUR DE SÉTIF (1RE ÉTAPE)

COMITÉ OLYMPIQUE ALGÉRIEN (COA)

L’AG ORDINAIRE, DEMAIN, À DJENANE EL MITHAK

Yeung Ying Hon L’adoption des bilans et une (OCBC Singapore) vainqueur élection partielle au menu

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a première étape du Tour international de Sétif, comptant pour la 5e épreuve du Grand Tour d’Algérie de cyclisme, a été enlevée par un cycliste de Hong-Kong, Yeung Ying Hon, sociétaire de l’équipe de Singapour, OCBC Singapore. Le vainqueur de l’étape a parcouru les 124 kilomètres en 2h 53min 58sec, devançant le Russe Artur Shaimuratov (2h 54min 11sec) et l’Erythréen Mekseb Debesay (2h 54min 50sec). L’histoire retiendra que c’est un cycliste venu de la lointaine Hong Kong qui a remporté la première étape du Tour international de Sétif, dont c’est la première édition. Le premier Algérien a terminé à la 19e place avec un écart de 1 minute et 59 secondes du leader, il s’agit de Abdelmalek Madani du GSP. Comme annoncé, deux nouvelles formations ont fait leur apparition dans le GTAC-2014. Il s’agit de l’équipe russe, Team 21 et de l’équipe japonaise, Bridgestone Anchor Cycling Team. Ce sont donc 14 équipes (76 coureurs) qui se sont présentées ce matin sur la ligne de départ, alignées devant le siège de la wilaya de Sétif pour disputer cette étape. Dans une course lente, très tactique, qui a mis longtemps à s’animer, il fallait attendre les 30 derniers kilomètres pour voir la course s’emballer. Toutes les tentatives d’échappées entre-

prises avant le grand prix de La Montagne (GPM) situé au kilomètre 88 ont connu le même sort. Le GPM dépassé, quatre coureurs ont pris leur responsabilité et entrepris une folle échappée. Il s’agit du trio formé de Yeung, Shaimuratov, Mekseb et Thomas Rabou, coéquipier du vainqueur du jour. Alors qu’il ne restait que 5 kilomètres de l’arrivée, Yeung et Shaimuratov ont mis le turbo laissant bien derrière les deux autres. La suite de l’étape s’est jouée au dernier kilomètre où l’athlète hongkongais a fait preuve d’une solidité remarquable qui lui a permis de semer son compagnon de fuite. Il semblerait bien que la fatigue commence à avoir raison des coureurs algériens. A Sétif, les quatre équipes algériennes ont décidé de laisser au repos quelques-uns de leurs coureurs et récupérer d’autres. C’est le cas de Azzedine Laâgab (GSP), Hichem Chaâbane ou encore Fayçal Hamza (Sovac) qui ont été laissés au repos, alors qu’on note la présence d’Abdelbasset Hanachi (GS Pétroliers). La deuxième étape du Tour de Sétif s’est déroulée, hier, sur une distance de 112 km. Le départ a été donné du carrefour de La lotus (centre-ville), alors que l’arrivée a été tracée à Ain El Fouara. Shiraz Benomar

assemblée générale du Comité olympique Algérien (COA) tiendra une réunion en session ordinaire, ce matin, à la résidence El Mithak, à Alger. Lors de cette AGO, les membres vont procéder à l’élection d’un nouveau membre au Comité exécutif qui viendra en remplacement de Okba Gougam. Le président de la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB) avait, rappelons-le, démissionné en octobre 2013 de son poste de membre exécutif du Comité olympique algérien (COA). Un poste pour lequel deux candidats sont en lice, il s'agit de deux présidents de fédérations sportives nationales. Les deux prétendants au poste sont les présidents de la Fédération de voile (FAV), Mohamed Atbi et de basket-ball (FABB), Rabah Bouarifi. Ce sont les membres de l'AG qui procéderont à l'élection partielle du nouveau membre au comité exécutif du COA. Par contre, l'intronisation de deux membres féminins au sein de l'assemblée générale sera entérinée lors de l’AG, ce samedi. De ce fait, la vice-présidente de la Fédération algérienne d'escrime (FAES), Karima Sadouk et le Dr Feriel Chouiter, membre de la commission médicale deviendront, à partir du 22 mars, membres à part entière de l'assemblée générale du COA. «L'intronisation de membres féminins dans notre assemblée générale a fait l'objet d'une

attention toute particulière dans le prolongement des préoccupations du CIO (...) Le CIO encourage et soutient la promotion des femmes dans le sport », a souligné le président du COA, rappelant que le CIO « recommande aux comités nationaux et aux fédérations un taux de 20% réservé aux femmes au sein de leurs structures ». M. Berraf, qui a souligné que le taux de femmes au sein du COA est de 17 %, a relevé en outre que « le COA n'a cessé d'appeler les fédérations sportives nationales à inclure dans leurs statuts une disposition visant à accorder à la femme une place plus importante dans les AG et leurs instances exécutives ». S. B.

HANDBALL

COUPE ARABE DES VAINQUEURS DE COUPE (MESSIEURS - GR C)

L'ES Aïn Touta et Al Ittihad de Libye font match nul (28-28) L'ES Aïn Touta a fait match nul face à l'Ittihad de Libye (28-28), pour le compte de la première journée de championnat arabe des vainqueurs de coupe de handball (Groupe C), disputé mercredi à Tunis. De son côté, Al Jaich (Irak) a battu Al Khalij (Arabie Saoudite) sur le score de 27 à 26, en match comptant pour le même groupe, disputé à Mahdia. Pour sa part, Al Ain des Emirats arabes unis a remporté son premier match

face à Al Wahda saoudien par forfait pour le compte du Groupe B. Les résultats partiels de la première journée :

- Groupe C Al Jaich (IRK) - Al Khalij (ASA) 27-26 Ittihad (LYB) - Ain Touta (ALG) 28-28. - Groupe B: Al Wahda (ASA) - Al Ain (EAU) Forfait d'Al Wahda.

VOLLEY-BALL

Yeung Ying Hon (OCBC Singapore) maillot jaune :

CHAMPIONNAT D'AFRIQUE DES CLUBS CHAMPIONS (TIRAGE AU SORT)

Le NCBBA dans le groupe A, l’ESS dans le B

« Ca me fait plaisir de remporter cette 1re étape du tour, et mieux encore, je porte le maillot jaune de leader. La concurrence était très rude de la part des Russes et des Japonais. CÆétait une étape très difficile en montée mais surtout en descente. J'ai su déclencher l'échappée au bon moment de la course ».

Classement de la 1re étape : 1-Yeung Ying Hon (OCBC Singapore) 2h 53’ 58’’ 2-Shaimuratov Artur (Team 21 - Russie) à 13 secondes 3-Mekseb Debesay (Eryhtrée) à 52 sec. 4-Rabou Thomas (OCBC Singapore) à 52 sec. 5-Yonas Tekeste (Erythrée) : à 54 sec. …19e- Abdelmalek Madani (Groupement sportif des pétroliers) à 0 :01 :59 Classement des maillots : - Maillot jaune (leader du Tour) : Hon Ying Yeung (OCBC Singapore) - Maillot rouge (meilleur sprinteur) : Artur Shaimuratov (Team 21 – Russie) - Maillot à pois (meilleur grimpeur) : Yonas Tekeste (Erythrée) - Maillot blanc (meilleur espoir) : Artur Shaimuratov (Team 21 – Russie) - Maillot orange (leader du GTAC) : Hon Ying Yeung (OCBC Singapore).

Le tirage au sort du championnat d'Afrique des clubs champions messieurs de volley-ball a été effectué mercredi soir, à Sousse (Tunisie). Ce championnat continental se déroulera avec la participation de vingt et un (21) clubs, dont deux équipes algériennes, à savoir l'Etoile

sportive de Sétif et le champion d’Algérie en titre, le NR Bordj Bou Arréridj. La compétition se déroulera du 20 au 29 mars à Sousse (Tunisie). Le vainqueur final prendra part au championnat du monde des clubs, prévu du 6 au 11 mai 2014, au Brésil.

Voici les résultats du tirage au sort : Groupe A : ES Sahel (Tunisie), Al Nahdha (Soudan), Tanger (Maroc), NR Bordj Bou Arréridj (Algérie), Bafia (Cameroun) Groupe B : CS Sfaxien (Tunisie), Autoridad (Mozambique), Mistrata (Libye), Espoir (RD Congo), Etoile Sétif (Algérie) Groupe C : ES Tunis (Tunisie), Port (Cameroun), Nemo (Ouganda), Ciment (Ethiopie) GSU (Kenya), Ahly Benghazi (Libye) Groupe D : Ahly Tripoli (Libye), Prisons (Kenya), Ahly (Egypte), FAP (Cameroun), Beau Vallon (Seychelles).

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES


Maracana N°2295— Vendredi 14 mars 2014 23

Edition du week-end 1

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Animée par : KARIMA MANCER

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1.Lampe qui éclaire faiblement-Exrémité effilée d’un récipient. 2.Courant-Clairsemé. 3.BledRégions du Sahara. 4.Argent-Affectées à un autre poste-Coutumes. 5.Venus au mondeSécurisée. 6.Auteur-compositeur et chaleur belge-Cuotte échacrée. 7.Poisson plat des fonds marins-Labiées à fleurs jaunes. 8.Travailler avec effort-Or. 9.Fournit-Plantes aux fleurs décoratives. 10.Mammifère arboricoleMétal blanc grisâtre-Première épouse de Jacob. 11.Liquidier-Capital de la corée du Sud. 12.Transporte-De peu de durée.

VERTICALEMENT

1.Bordel-Grosse tasse d’encre. 2.Défraîchi-Cour bordée de portiques. 3.Posa-Homme de mainÉminence. 4.Élément-Fait de nouveau. 5.Engelure-Terme, aux échecs. 6.État d’EuropeRésine extraite de la férule. 7.Frênes à fleurs blanches-Certaine. 8.Exclamation renforçant une affirmation-Crochet en forme de S-Qui fait preuve de snobisme. 9.Réussite-Patrie d’Abraham. 10.Charpente qui supporte un navire en construction-Habituelle et précise. 11.Insecte social à abdomen annelé-Blagué. 12.Broyé-Plante originaire de l’Inde.

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Les mots Tirage1

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Maximum : 6 lettres

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EXERCICES POUR AMELIORER SA MEMOIRE Renforcer votre mémoire de travail (Niveau 1)

FOOT EN QUESTIONS

65. PETIT OPTICAL ?

Combien de cubes comptez-vous ici ? Attention! Il y a un piège.

Si l’on dispose ainsi les lettres de l’alphabet, où doit-on placer le Z et porquoi ?

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Sudoku

T A L D E R E T E S T I N P E C F U R C E

C O N A T U N E T O R R N I S T L U I E T O G N A C L A C P A E M T H E

Mots fléchés

N I V E L E R T E R R E U R

R R E U E L L A I T C T I T M I E E O C N A S R A A L S A O T S L E E E L

S I P E U F I S C A X E

Directrice de la rédaction Cyriel Seba Directeur technique Laïd Kalila Directrice chargée de la communication Lilia Seba Rédacteur Djamel Touafek

T

Directeur de la publication-gérant Farouk Seba

E

Aucune

Foot en questions Tirage 2 ACADIEN BADIANE

le Z se situe sur la première ligne, avec toutes les autres lettres constituées uniquement de segments, contrairement aux lettres situées au-dessous, qui sont arrondies.

Tirage 1 NUMERO calcul : 9-7=2 11+2=13 13x2=26

Des chiffres & des lettres

Jeux d’esprit

Quotidien sportif édité par La Gazette de l’omnisports Siège social 28, rue Ali Khodja - Bordj El-Kiffan Tél. : 021 92.62.25 Bureau de liaison 10, Rue Balzac - El-Biar - Alger Fax : 021 79.86.54 - 021 92.37.24 Rédaction 021 92.62.25

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Solution :

Quelle sélection européenne a remporté le titre suprême sur le contient américain?

Publicité 021 79.86.54 ANEP 1, avenue Pasteur, Alger Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28 021 73.30.43 Fax : 021 73.95.59 Photos : Maracana

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Maracana N°2302— Vendredi 21 mars 2014

SAID AMARA

Evocation

LE GENTLEMAN

Saïd Amara, actuellement président de la ligue régionale de football de Saïda ; est connu pour avoir été un grand joueur professionnel de football, mais aussi la seule personne de l’Algérie profonde, à avoir déclaré publiquement, dans les années 70,

où personne ne se permettait de chuchoter : «Pour être Algérien, il faut être un Algérois ». Une phrase qui allait lui faire connaître de gris déboires, si ce n’était son passé de moudjahid, ayant abandonné un statut privilégié en France, pour rejoindre l’équipe

du FLN et l’intervention de personnalités politiques proches du président défunt, Houari Boumediène. Un de ses proches nous déclara à l’époque : «Il était outré de la manière dont se faisait le choix des joueurs pour l’équipe nationale».

1962, le drapeau national flotte sur le palais du gouvernement

Par Miloud Touadjine

M

ais ce n’est pas cette déclaration qui est sujet de notre modeste article, mais la carrière de cet aristocrate des hauts-plateaux de

l’ouest du pays. Fils de Hadj Bachir, notable aisé et respecté dans toute une région dominée par trois grandes tribus, dont les Ouled Khaled et les Hassasnas (Saïda), Saïd Amara fut attiré, dès son jeune âge, par les «longues parties de ballon », chose que n’acceptait pas son géniteur, qui voulait en faire, pour le moins un instituteur. Mais le destin en a décidé autrement, et il força son père à l’autoriser à jouer au sein d’un club de la ville, fréquenté, surtout, par les jeunes scolarisés , l’OSSU. Une saison plus tard, c’est le grand club des européens, celui des arabes affichant complet, en l’occurrence le Gaité Club de Saïda, qui évoluait alors en CFA, l’élite du football régional. Le football ne rapportant que la notoriété à l’époque et non l’argent à gogo comme aujourd’hui, il a fallu utiliser les grands moyens de persuasion, presque jusqu’à l’intimidation, pour forcer Hadj Bachir à autoriser son rejeton à signer au Sporting Club de Belabbès, en 1954. Le SCBA, club appelé « des légionnaires », car il renfermait trois éléments appartenant à l’armée française, et il était le meilleur, puisqu’il planait sur le championnat et la coupe de France, réussissant à maintes reprises de s’en sortir honorablement face aux professionnels de l’hexagone, en étant aussi champion d’Afrique du nord. La plupart des jeunes footballeurs de l’époque, rêvaient d’y jouer ou de préférence jouer à l’USMO, l’autre grand club musulman de la région, mais là aussi, l’USMO affichait complet et Sidi Belabbès était plus proche de Saïda qu’Oran. Amara, et à 21 ans, rejoignait trois stars arabes, Benyamina, Aber et Bengamra. Le premier match de Saïd Amara sous ses nouvelles couleurs, fut contre l’équipe de ses idôles, l’USMO. « C’était un rêve qui se concrétisait, puisque n’ayant pas eu le destin d’évoluer dans cette formation qui était dans le cœur de tous les Algériens à l’époque, j’ai pu serrer la main des Moussa et Fenoun ».

La sélection d’Oranie

Les sélectionneurs de l’époque n’étaient pas insensibles à la force de frappe de cet élément qui avait mis KO, le joueur du SCBA, l’arrière central Cano, sur un coup franc foudroyant, alors qu’Amara évoluait au GCS. Il fut présélectionné, puis sélectionné et titulaire. Il se mit tellement en évidence, que des recruteurs des clubs français s’intéressèrent à lui et prirent des informations auprès des entraîneurs sur place à Oran et Belabbès. Il eut deux offres émanant de l’AS Monaco et de l’Olympique de Marseille. C’est ainsi qu’il prit le bateau

Partout et malgré les tristes évènements qui se sont déroulés ensuite, et qui ont tracé le destin du pays, les Algériens se laissent aller à la folie du bonheur et de la joie. En 1963, le football retrouve sa gloire avec le fameux critérium, Saïd Amara, revenu dans sa bonne ville de Saïda en tant que capitaine du MCS, qui gagna la première coupe d’Algérie, sous la présidence de celui qui allait organiser la FAF, le défunt docteur Maouche. Il resta plusieurs saisons dans le club de sa ville, avant d’être muté à Tiaret, l’autre creuset du football algérien. Il y resta un certain nombre de saisons, en qualité d’entraîneur joueur, avant de quitter le terrain et de rester sur le banc de touche en qualité d’entraîneur.

Un entraîneur reconnu et respecté de tous Saïd Amara sera tour à tour, entraîneur l’été suivant, jusqu‘à Marseille, mais contre toute attente, il attérrit au Racing Club de Strasbourg.

La carrière professionnelle

Pour être joueur dans un club de première division française, il faut non seulement avoir du talent, mais aussi du caractère. Celui de Saïd Amara était d’un acier trempé. C’est ainsi, qu’une fois arrivé de Marseille, après un voyage fatiguant par train de nuit, il eut juste le temps de prendre quelques heures de repos, avant de se voir aligné en match amical de préparation entre le RCS, et le bataillon de Joinville, constellé de futurs titulaires en sélection française, Fulgensky, Wendlig du stade de Reims et Müller. Il réussit son entrée en matière et sera définitivement recruté et titularisé en milieu défensif. L’année suivante, il fut transféré à Béziers qui jouait parmi l’élite et y resta une saison, avant de rejoindre la côte atlantique et les Girondins de Bordeaux où il s’affirma comme étant un des meilleurs joueurs de l’hexagone. «J’ai mieux réussi à Béziers et Bordeaux qu’à Strasbourg, en raison du climat. La rudesse de celui du Nord, m’avait quelque peu handicapé », m’avait-il dit un jour, à Tiaret, où il exerçait la fonction de directeur de la jeunesse et des sport( car Amara, et dans son jeune âge

n’avait pas abandonné ses études et jusqu’à aujourd’hui, il se caractérise par un esprit culturel développé.

La grande aventure de l’équipe du FLN

Saïd Amara ne réfléchit presque pas, quand un autre professionnel algérien, Mohamed Maouche, lui transmit le message du FLN, lui demandant de tout plaquer et d’intégrer l’équipe de l’Algérie combattante à Tunis. « C’était comme si une étoile me tombait dans la main. Notre lutte nous préoccupait à chaque instant de notre vie. Je me suis senti saisi d’une joie intense, car j’allais combattre avec les armes que je connais, pour ma patrie, l’Algérie ». Il abandonna, comme les grands autres professionnels, Mekhloufi, feu Zitouni, Kermali, les frères Soukhane Bouricha, Oualiken , Maouche, Rouaï, Kerroum , Bekhloufi et bien d’autres, dont la plupart sont presque oubliés par les nouvelles générations . Amara, traversa la Suisse où il fut pris en charge par l’organisation du FLN, mais il n’abandonna pas ce qu’il considérait de sacré, sa famille : sa femme et ses deux garçons firent le même voyage. Il fut donc de l’épopée de cette grande équipe qui émerveilla les pays de l’est européen et les nations asiatiques socialistes et qui fit connaître la justesse de la cause algérienne.

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du MCS, de la JSMT, de l’ESM, du GC Mascara, auquel il fit gagner un titre (le seul) de champion d’Algérie en 1984, du MCO où il amena Belloumi et Bensaoula pour donner du tonus à l’équipe oranaise. Il fut entraîneur national et c’est grâce à lui que plusieurs joueurs des clubs de l’Algérie, de l’Est et de l’Ouest, brisèrent le tabou et intégrèrent l’équipe nationale. Ensuite, il fut Directeur Technique National, Directeur de développement du football, président de la FAF, pour une courte durée et enfin président de la ligue régionale de football ce Saïda, depuis sa création en 2002.

A 81 ans, ses principes sont les mêmes

Personnellement, à chaque occasion où je rencontre le Cheikh, comme on aime l’appeler, je retrouve chez lui, les mêmes principes de franc parler, de droiture, de sérieux et de travail. Et en raison de ces principes acquis dès sa naissance, dans un milieu traditionnel où on ne badine pas avec le sérieux, il a toujours eu la reconnaissance de tout le monde sportif, d’Est en Ouest et de Nord au Sud. Que Dieu lui donne une longue vie, pleine de bonne santé. M. T.


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