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Maracana N°2253 — Vendredi 31 janvier 2014 Edition du week-end

LE FOOT EN VRAC PAPA NEYMAR NIE POUR LES 40 MILLIONS D’EUROS Le papa de Neymar ne veut pas être après Sandro Rosell la deuxième victime du Neymargate. Lors d'une conférence de presse de crise organisée à Santos, le père de la star auriverde, a donc tenu à donner sa version des faits. Au micro, le paternel, Neymar da Silva Santos, a d’abord affirmé avoir demandé au Barça d’abandonner la clause de confidentialité présente dans le contrat de Neymar, dans un vœu de transparence : «J'ai demandé au FC Barcelone qu'il

AKONO DANS LE COMA

Jean-Paul Akono a été amené d’urgence de son domicile pour l’hôpital général de Yaoundé. L’état de santé du prédécesseur de Volker Finke au poste de sélectionneur des Lions Indomptables s’est considérablement dégradé ces derniers temps. « Depuis presque quatre jours, il ne mange plus, il parle difficilement. Aujourd’hui, il est tombé dans le coma. Il faut vraiment beaucoup prier pour lui » constate un proche du médaillé d’or olympique 2000. A en croire notre interlocuteur, le sommet de l’Etat s’investit pour sauver la vie du technicien gravement malade. «La présidence (de la République, ndlr) a donné des instructions pour que Akono soit évacué sans délais dans un hôpital en Europe. Tous les papiers qu’il faut pour son évacuation sont réunis. Il va quitter Yaoundé incessamment. » Ce n’est pas la première fois que Jean-Paul Akono est évacué hors du pays. En juin 2013, alors qu’il semblait avoir bon pied bon œil, il avait quand même été transporté dans un hôpital en France grâce à un financement de Samuel Eto’o fils. «J’y vais pour achever ma guérison », indiquait alors le technicien, qui avait bénéficié d’un visa de trois mois, renouvelable en cas de besoin. Mais, contre l’avis de certains proches qui estimaient qu’il devait rester encore dans l’Hexagone pour bien récupérer, Akono était retourné plus tôt au bercail, estimant qu’il était guéri. «Moins de quatre mois après son retour de France, il a rechuté et ne s’est plus remis jusqu’à présent. Quand il est revenu, il a encore engagé une bataille contre le Ministre des sports pour exiger le paiement de ce qu’il considérait comme arriérés de salaire. Une bataille qui l’a encore plongé dans la nervosité. C’est maintenant que la présidence a ordonné que son dû lui soit reversé totalement », affirme notre source. Agé de 62 ans, Jean Paul Akono, est le directeur technique national numéro 2, un poste qu’il occupe depuis quatre ans. Il l'a cumulé avec les fonctions d’entraineur national sélectionneur des Lions Indomptables, entre septembre 2012 et mai 2013.

CHRISTIANO RONALDO :

POUR SA FIANCÉE, PLUTÔT MOURIR QUE DE DIRE «VIVA BARÇA!»

abandonne la confidentialité (du contrat) pour que tout soit transparent et propre. Je ne dois rien. » S’il a reconnu devant la presse avoir reçu 10 millions d’euros de la part du Barça en 2011, en guise de garantie d’un transfert effectué avant 2014, le père de Neymar a nié avoir encaissé une avance de 40 millions d’euros, au travers de l’entreprise familiale N&N. Le père du numéro 11 a également indiqué avoir préféré conclure le transfert de son fils avant le début de la Coupe des Confédérations 2013, pour protéger son fils de mauvaises retombées médiatiques en cas d’échec du Brésil : «Je suis sûr que j'aurais pu récupérer plus de 120 millions, a-t-il lancé. Il est absurde que quelqu'un parle sans connaissance de cause. Il n'y a pas eu d'avance de 40 millions d'euros. » La justice espagnole passe actuellement le contrat de Neymar au crible, suite à la plainte d’un socio pour «appropriation indue » concernant le transfert.

Si ce n’est pas une preuve d’amour… La compagne de Cristiano Ronaldo, la sublime Irina Shayk présentait à Barcelone la nouvelle collection de la marque « Desigual ». Et les journalistes catalans ont voulu lui faire dire que Barcelone était une belle ville et qu’elle connaissait le Barca : « Pouvez-vous dire Visca Barça? » (« Allez le Barça » en catalan). Irina Shayk n’est pas tombée dans le piège ! L’homme de sa vie joue au Real Madrid ! Alors pour elle, c’est Visca Real !

LES CHAUSSURES D'IBRA FONT RECETTE

ROMARIO HOMME SANDWICH AU CARNAVAL DE RIO

Romario, aujourd'hui député socialiste, sera l'égérie d'une marque de bière pendant le carnaval de Rio. L'ancien international brésilien a été choisi, en raison de son côté «enfant terrible» du football, en cette année de Coupe du monde. «Nous allons montrer que le football est présent dans nos vies, amusant, irrévérencieux et Romario incarne comme personne cette façon décontractée de jouer», a déclaré mardi à Rio, Marcelo Trez, directeur de marketing de la marque : «L'objectif de la marque est de divulguer ce que le Brésilien aime faire le plus, s'amuser au foot. Je ne suis pas un grand buveur de bière, mais j'ai toujours joué au foot. Je sais que je vais être un bon représentant», a expliqué Romario, qui sera grimé aux couleurs de la marque.

Le premier dîner de gala de la Fondation PSG, qui vient en aide aux enfants malades et aux jeunes en difficulté, a réuni près des 300 convives. Les joueurs du PSG, dont Zlatan Ibrahimovic ou Edinson Cavani, ont côtoyé d’autres personnalités, comme Éric et Ramzy, Gérard Darmon, Arnaud Lagardère et son épouse. Après le dîner, une vente aux enchères a été organisée. Elle a permis de récolter 191 800 euros au profit de la Fondation. La paire de crampons portée par Zlatan Ibrahimovic lors du match OM-PSG et dédicacée par le Suédois, a été adjugée 22 000 euros. Les gants de Salvatore Sirigu ont été achetés 11 000 euros par Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, qui a bataillé avec Zlatan Ibrahimovic pour remporter cette enchère. Une partie de golf avec Laurent Blanc a été attribuée pour 7000 euros.

LE BEAU GESTE DE GERRARD

FAN D'EVERTON, IL SE TATOUE YNWA

Aussi fortes soient-elles, les rivalités entre les clubs ont leurs limites. En marge du derby de la Mersey entre Liverpool et Everton, un fan des Toffees, Matty Bowman, a décidé d'apaiser les tensions entre les ennemis intimes. Il s'est fait tatouer le slogan des Reds dans le dos « You'll Never Walk Alone ». Pourquoi ? Pour soutenir et faire parler de George Johnson, un enfant de 4 ans atteint d'une dysautonomie, une anomalie du fonctionnement normal du système nerveux autonome. Obligé d'aller consulter des médecins aux États-Unis pour un meilleur diagnostic et traitement, l'enfant, habitant de Liverpool, fait en ce moment l'objet des toutes les attentions. Un beau geste.

Le 15 avril 1989, 96 supporters de Liverpool périssaient dans le stade de Hillsborough (Sheffield United). Un mouvement de foule ravageur qui reste aujourd’hui encore entouré de bien des questions. Tant et si bien qu’à la demande de nombreuses familles de victimes, une nouvelle enquête s'ouvrira en mars dans le but de comprendre ce qui a pu réellement se passer en ce jour d’avril 1989. Steven Gerrard est lui un enfant de Liverpool. Arrivé au club pour ses neuf ans, en 1989 justement, l’actuel capitaine sait mieux que quiconque ce que représente cette catastrophe aux yeux de nombreux supporters des Reds. Ainsi, l’homme aux 108 sélections avec l’Angleterre s’est fendu d’un beau geste à l’occasion des 25 ans (cette année) de la catastrophe en offrant une donation de 96 000 livres (117 000 euros) à la "Hillsborough Family Support Group" : « J'en ai parlé au club et je pense que c'était le bon moment pour le faire, a tenu à déclarer l'emblématique joueur des Reds au Liverpool Écho. Maintenant que le climat est un peu plus calme que ces dernières semaines, l'heure est venue d'envoyer un message pour rappeler combien nous voulons que la justice éclate. »

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Maracana N°2253 — Vendredi 31 janvier 2014

ANNONCÉ COMME ACQUIS CHEZ LES VERTS

Henri Stambouli : «Je démens formellement que mon fils va jouer avec l'Algérie » maillot des Verts : «Je démens formellement que mon fils va jouer très prochainement avec l'Algérie.

«APPROCHÉ PAR HALILHODZIC, ON N’A PAS DONNÉ DE SUITE» L’ancien sélectionneur de la Tunisie ne va pas de main morte en déclarant que le sort de son fils a été définitivement scellé, il y a de cela quelques mois, lorsqu’il a été approché par Vahid Halilhodzic, après la CAN2013 où il avait été approché par le staff technique de la sélection algérienne. Le milieu défensif de Montpellier avait courtoisement refusé les avances des Fennecs à qui il n’a pas donné suite : «Il y a quelques

mois, j'ai été approché par Vahid Halilhodzic. On n'a pas donné suite. Pour moi, le dossier était clos et je trouve très surprenant que son nom soit associé à une prochaine venue en sélection algérienne. En tant qu'ancien international espoir français, Benjamin rêve toujours (secrètement) d'évoluer un jour avec la France», a-til déclaré. Comme Romain Hamouma qui avait, avant lui, décliné la sélection algérienne, Benjamin Stambouli ne portera jamais le maillot des Fennecs». Il reste cependant la piste Nabil Bentaleb qui est toujours d’actualité, même si le joueur se refuse pour le moment de faire un choix et se consacre exclusivement à faire progresser sa jeune carrière à Tottenham. M’hamdi Ramzi

Kamel Ghilas pour 6 mois au Sporting de Charleroi

L’

information donnant le milieu de terrain de Montpellier, Benjamin Stambouli, comme acquis à la sélection algérienne, a fait « pschitt » pourrait-on dire. En effet, c’est un démenti formel que vient d’apporter, le père du joueur, Henri Stambouli, en déclarant que Benjamin ne portera «jamais» le

Âgé de 29 ans, Kamel Ghilas s’est engagé hier, avec le Sporting de Charleroi sur base d’un contrat de 6 mois avec une option pour une année supplémentaire. Sur une voie de garage à Reims depuis le début de la saison, l’international algérien espère se relancer en vue de la Coupe du Monde et a donc accepté de revoir son salaire à la baisse en rejoignant la Belgique et le Sporting de Charleroi. « Kamel apprécie le projet sportif de Charleroi et les discussions avec lui ont été très rapides. De même qu’avec le club de Reims (NDLR, contre qui Charleroi avait d’ailleurs joué en amical en juillet dernier)», explique le président du club belge, Mehdi Bayat.

NOUVEAU REBONDISSEMENT DANS LE DOSSIER BELFODIL

REDKNAPP : «NOUS ESPÉRONS TOUJOURS L’AVOIR EN PRÊT»

Le feuilleton Ishak Belfodil, ne connait pas de fin pourrait-on dire. En effet, un nouveau rebondissement vient d’avoir lieu concernant le transfert du joueur. Ainsi, l’entraîneur des Queens Park Rangers, Harry Redknapp, a déclaré hier, qu’il ne désespérait pas de faire venir l’Intériste et ce, à quelques heures de la fermeture du mercato hivernal : «Nous espérons toujours l'avoir en prêt, je suis là au centre sportif et je vous

avoue qu’on est en train d’attendre la venue du joueur pour enfin conclure. Nous avons travaillé sur le dossier pendant six semaines, maintenant, je retiens mon souffle. Attendons pour voir », a-til déclaré. Selon les dernières informations, un accord a été conclu entre l'Inter Milan et Queens Park Rangers où Ishak Belfodil sera prêté et avec une option d’achat d’un montant qui avoisinerait les sept millions d’euros.

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IL EST OFFICIELLEMENT UN JOUEUR DE NAPLES

GHOULAM CONTINUE SON ASCENSION

A force d’insister, le club italien du SC Napoli a réussi un coup d’éclat et ce, à 24 heures de la fermeture du mercato. En effet, alors qu’il était proche de rallier le Torino, l’été dernier et surtout courtisé ces derniers jours par l’AS Roma, le club napolitain a réussi à avoir le oui du club stéphanois, avec qui, les discussions ont duré jusqu’à 2 heures du matin dans la nuit de mercredi à jeudi. L’international algérien (sous contrat jusqu’en juin 2016) devait s’envoler très tôt jeudi matin pour le sud de l’Italie où il doit passer sa visite médicale avant de s’engager pour quatre saisons et demie, soit jusqu’en juin 2018. Pour le journaliste italien, Alfredo Pedulla, le recrutement de l’international algérien est une excellente chose pour le club napolitain, qui a beaucoup à gagner, car Ghoulam, en plus d’être talentueux, sera précieux dans le jeu de Benitez, porté sur l’attaque : «Faouzi Ghoulam est un excellent recrutement pour Naples. C’est un joueur moderne, avec une grande personnalité, qui, malgré sa Dans une interview au site FIFA.com, jeunesse, a beau- le sélectionneur de la Belgique, Marc coup progressé. S’il Wilmots, a déclaré que le groupe H, est venu au Napoli, où évoluent les Diables Rouges, est c’est qu’il était prêt très difficile, où il faudra faire très pour le grand saut. attention, car un match n’est jamais Pour moi, le SC jouer d’avance : « Par expérience, je Napoli a réalisé un sais que réussir à sortir des poules grand coup et le n'est pas évident. Passée la phase de club va être encore groupes, tu ne dois avoir qu'une seule meilleur avec lui», idée : aller au bout. Mais chaque match est une finale qui peut dépendre a-t-il déclaré. d'un penalty, d'une décision arbitrale, M. Ramzi de tellement de facteurs. Lors de la Coupe du monde de 1990, on jouait l'Angleterre en huitièmes de finale. On touche deux fois les poteaux, on domine, on a la meilleure équipe, et on se prend ce but à la 120e minute qui conduit à notre élimination... Voilà à quoi ça tient. Je serais déçu de ne pas atteindre les huitièmes de finale. C'est mon premier objectif. Après on verra», a-t-il déclaré.

Moins grave que prévu pour Lukaku

Wilmots

«Réussir à sortir des poules n'est pas évident »

Le Mexique domine la Corée du Sud

eville dans le Touché à la ch ersey face à M la de derby soir (4-0), l'atrdi ma ol rpo Live rton, Romelu taquant d'Eve des examens Le Mexique s'est facilement imposé Lukaku a passé lon son 4 à 0 (mi-temps: 2-0) face à la Corée Se rassurants. z, du Sud, deuxième adversaire de berto Martine entraîneur Ro al’Algérie en Coupe du monde, en de rupture lig «il n'y a pas s pa st match de préparation au Mondialssure n'e mentaire et la ble vue. Ce sera 2014 pour lequel les deux pays sont pré aussi grave que de semaines qualifiés. L'ouverture du score est e plutôt une affair venue d'Oribe Peralta à la 36’, puis que de mois.» Pulido a marqué par trois fois. La Corée du Sud, victorieuse du Costa Rica (1-0) samedi dernier à Los Angeles, avait pourtant bien débuté la rencontre en se montrant la plus dangereuse à la 23’ par Kang Min-soo, Comme nous l’avions annoncé il y a de cela quelques jours, la rencontre, qui devait se dérouler au stade Baixada de Parada à Curitiba, puis deux minutes plus tard par Kim pourrait être délocalisée à Porto Alegre au stade Gremio Arena. En tout cas, c’est la presse russe qui l’a confirmé hier en citant des Kee-hee. Les Sud-Coréens, qui sources proches de la FIFA, qui auraient confirmé cette information, et ce, suite au retard considérable pris dans la construction du nouaffronteront les Etats-Unis dimanche veau stade de Curitiba et qui ne pourrait pas être prêt dès le début de la compétition. Il faut rappeler que l’instance suprême du football à Carson, se sont effondrés après le mondial a accordé un délai de trois mois (fin avril) pour la livraison de l’enceinte, faute de quoi, toutes les rencontres seront délocalpremier but mexicain. isées.

SELON LA PRESSE RUSSE

Le match Russie-Algérie pourrait être délocalisé

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LE DOSSIER LʼENTRAÎNEUR ÉTRANGER de la semaine Compétence et charlatanisme

TECHNICIENS D’IMPORT La question est très simple : notre football peut-il se passer des entraîneurs étrangers dont le recrutement a connu un véritable essor ces dernières années? Autrement dit, nos techniciens locaux sont-ils dans lʼincapacité de remplir leur fonction au point de recourir au savoir-faire dʼoutremer? Sûrement pas. Ce serait vraiment malheureux quʼun demi-siècle après lʼindépendance, notre football soit toujours dépendant de lʼétranger. Pourtant, cette ruée vers le coach étranger nʼest pas si ancienne que cela et elle a pris toute sa dimension avec la configuration libérale qui a fait de

notre économie nationale une grande importatrice de biens de consommation. Le sport national et le football en particulier se sont naturellement inscrits dans ce moule et on sʼest alors mis à importer joueurs et entraîneurs. Or, ce quʼil faut surtout comprendre, cʼest que ces techniciens ne viennent en Algérie que pour des raisons exclusivement pécuniaires et on ne peut le leur reprocher. Parce que tant quʼil y a des liasses dʼeuros à prendre, autant les prendre et sʼil y a une faille, cʼest de ce côté-ci quʼil faut la chercher. Auprès de ces présidents qui sʼempressent dʼaller chercher à

lʼétranger ces coaches quʼils rémunèrent une fortune et quand le contrat est rompu, lʼentraîneur étranger est aussitôt remplacé par un autre…étranger! Nʼa-t-on pas entendu plusieurs présidents de club claironner que lʼentraîneur sera étranger lorsque le poste est vacant? Ce mépris envers le «produit» local sʼexplique par la capacité de lʼentraîneur algérien à bien connaître lʼenvironnement sportif contrairement à lʼétranger malléable à lʼenvi. Pourtant Dieu seul sait que nos techniciens sont reconnus à lʼétranger et ils sont nombreux à avoir réussi de beaux parcours dans les pays voisins et

même plus loin. Les citer tous ici relève de lʼexercice laborieux tant ils sont nombreux, les coaches algériens qui ont fait et continuent de faire les beaux jours du football algérien. Il fut un temps où ramener un entraîneur étranger répondait à des critères et des besoins clairement définis au préalable. Cʼétait le cas dʼun certain Evgueni Rogov, russe ramené pour travailler au sein de lʼéquipe nationale et il a accompli de la belle ouvrage aux côtés de Rabah Saâdane et Mahiedine Khalef. Cʼétait le temps où on exportait joueurs et entraîneurs…

1963/2014 - Entraîneurs étrangers de l’EN

DE LEDUC À HALILHODZIC, AUCUNE CONSÉCRATION !

POUR CE DOSSIER RELATIF AUX ENTRAÎNEURS ÉTRANGERS QUI ONT EXERCÉ ET QUI EXERCENT EN ALGÉRIE, NOUS VOULONS FAIRE UN ÉCLAIRAGE SUR L’APPORT DE CES TECHNICIENS ÉTRANGERS AU FOOTBALL ALGÉRIEN ET AUSSI À L’ÉQUIPE NATIONALE. NOUS N’AVONS NULLEMENT L’INTENTION DE SE SUBSTITUER AUX INSTANCES CONCERNÉES PAR LE RECRUTEMENT DE CES ÉTRANGERS, MAIS NOUS AVONS VOULU FAIRE UNE ANALYSE À PARTIR DES POINTS DE VUE DE PLUSIEURS ACTEURS DU FOOTBALL. L’AVIS DES UNS ET DES AUTRES DIFFÈRENT, MAIS ILS SONT UTILES POUR UNE MEILLEURE APPRÉCIATION DE L’APPORT DES ENTRAÎNEURS ÉTRANGERS AU FOOTBALL ALGÉRIEN. EN PLUS DES CLUBS QUI OPTENT POUR LA FILIÈRE ÉTRANGÈRE, TELS LA JSK, L’ESS ET L’USMA, L’ÉQUIPE NATIONALE A AUSSI BÉNÉFICIÉ DE PLUSIEURS ENTRAÎNEURS ÉTRANGERS.

12 ENTRAÎNEURS DEPUIS 1963 …

L’Équipe nationale de football a, au gré de différentes politiques, consommé une douzaine d’entraîneurs étrangers depuis 1963. Lucien Leduc (France - nov 1966-janv 1969), Valentin Makri (Roumanie - fév 194-juin 1975), Zdravko Raykov (Yougoslavie - sept 1979-sept 1980), Guennadi Rogov (Russie juillet 1981-fev 1982), encore Guennadi Rogov (Russie - oct 1986-mars 1988), Marcel Piguela (Roumanie - juillet 1998-août 1988), Mircea Radulescu (Roumanie - sept 2000-fév 2001), Georges Leekens (Belgique - janvier 2003-juillet 2003), Robert Waseige (Belgique mai 2004-sept 2004), Jean Michel Cavalli (France-mai 2006-oct 2007), Vahid Halilhodzic (Bosnie du 22 juin 2011 à ce jour).

simple équipe qui devait être présente aux dates des compétitions qualificatives aux phases finales des coupes d’Afrique et de Coupe du monde sans plus.

L’ÉCOLE FRANÇAISE DE NOUVEAU !

En 2006, le président de la FAF de l’époque Hamid Hadadj «temporise» plusieurs mois avant de nous ramener un entraîneur français de seconde zone, Jean Michel Cavalli, lequel après 17 mois de travail mena les Verts à une humiliation qui restera gravée dans la mémoire des Algériens. Une défaite au stade du 5-Juillet face à la Guinée devant plus de 80 000 spectateurs et de millions de téléspectateurs. Cette humiliation «absorbée» tant bien que mal a poussé les décideurs du pays à prendre les choses en main et confié les Verts de nouveau à Rabah Saâdane et les résultats ne sont plus à démontrer.

L’ÈRE HALILHODZIC …

… AUCUNE CONSÉCRATION !

De l’école française au début de l’indépendance du pays avec Lucien Leduc à Jean Michel Cavalli, lui aussi issu de l’école française, l’Équipe nationale algérienne n’a réussi à s’imposer à l’échelle africaine que grâce au travail remarquable et incontestable de Rogov, issu de l’école russe et au passage d’un certain Raykov pour les catégories jeunes notamment la qualification de l’EN/Junior au Mondial de 1979 en Yougoslavie. Suivent ensuite des entraîneurs qui n’ont rien apporté sur le plan des résultats tels que les Roumains Makri, Piguela. Ce dernier n’est resté qu’un seul mois à la tête des Verts. Après que ceux qui l’ont ramené ont constaté que cet entraîneur de seconde zone n’avait pas les compétences pour diriger une équipe d’une grande nation du football, telle que l’Algérie. Radilescu, un autre Roumain a fait un passage éclair au sein des Verts, seulement 5 mois de travail et il est lui aussi débarqué pour «Essai non concluant» avait déclaré à l’époque le président de la FAF, le défunt Omar-Kezzal.

LA FILIÈRE BELGE …

Avec l’avènement Raouraoua, en mars 2001 et le limogeage de Rabah Madjer qui avait, on s’en souvient, fait beaucoup de bruit, le président de la FAF, nouvellement élu, chargea son premier vice-président, Mohamed Laïb, de prendre en charge le dossier de recrutement d’un entraîneur national. Après une période de contacts à tous les niveaux, le Belge Georges Leekens débarque à Alger et prend en main la barre technique des Verts. Ce dernier ne fera pas long feu avec les Verts, puisque il sera mis fin à ses fonctions six mois plus tard (janv 2003-juil 2003). Un autre Belge revient à la barre technique des Verts après un intérim assuré par le toujours disponible Rabah Saâdane. Le belge, Robert Waseige ne fera pas lui aussi de vieux os en Algérie, puisqu’il sera carrément licencié de son poste après une humiliante défaite à Annaba face au Gabon. Cette expérience belge s’est avérée nulle, car à vrai dire, l’équipe nationale était soumise à un travail conjoncturel pour ne pas dire à du bricolage. Cette équipe nationale version Leekens puis Waseige n’était pas versée dans une certaine politique claire. C’était une

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Au lendemain du limogeage de Rabah Saâdane, démission selon la version officielle, le président de la FAF fait appel à Benchikha pour «tenir la main» en attendant la prospection et le recrutement d’un étranger. Fin juin 2011, Vahid Halilhodzic débarque à Alger et prend les rênes de l’Équipe nationale en attendant la fin du parcours en phase finale de la Coupe du monde qui aura lieu au Brésil. Douze (12) entraîneurs étrangers se sont succédé à la tête de l’Équipe nationale, sans aucune consécration, malgré les salaires faramineux et les prises en charges «royales» déboursés par l’argent du Trésor public.

… UN ALGÉRIEN NOMMÉ KERMALI

La seule consécration, continentale, de l’équipe nationale algérienne est l’oeuvre d’un entraîneur algérien, en l’occurrence le défunt Abdelhamid Kermali. Le comble ! La coupe d’Afrique 1990 décrochée est le travail collégial des entraîneurs algériens à leur tête le chef et «Cheikh» Abdelhamid Kermali. A méditer … Djamel Touafek


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LE DOSSIER LʼENTRAINEUR ÉTRANGER de la semaine Compétence ou charlatanisme

VÉLUD

«Si plus de moyens existent, on peut faire du bon travail »

Entraîneurs ou charlatans ? Le nombre d’entraineurs étrangers dans notre championnat n’a cessé d’augmenter ces dernières années.

I

l est vrai que la crise économique qui frappe de plein fouet l’Europe, y est pour quelque chose, mais ça n’explique pas tout, puisque certains dirigeants algériens préfèrent carrément la carte de l’entraineur étranger au détriment du technicien local. Est ce un choix délibéré ou bien un choix basé sur des arguments valables , est ce que l’entraineur local n’a pas les compétences nécessaires pour faire progresser une équipe et lui donner une bonne assise, ou bien c’est un complexe de nos responsables vis-à-vis de l’entraineur étranger. Le débat est ouvert, car il faut reconnaitre qu’il ya une animosité qu’on le veuille ou non entre les techniciens locaux et étrangers. Pour la saison 2013-2014 et avant l’entame du championnat, 6 équipes de ligue un ont choisi la piste étrangère .

En effet, l’USMA, le MCA, l’ESS, le CRB, le CSC et le MCO, ont tous opté pour des entraineurs étrangers pour démarrer la nouvelle saison. Le plus remarquable c’est que les 6 équipes citées se sont séparées de leurs entraineurs respectifs . Est-ce que la décision prise par ces équipes nous permet d’affirmer que les entraineurs étrangers ne sont pas à la hauteur ? La réponse est non, car on sait comment Courbis et Garzitto ont été poussés à partir.

DEPUIS 2011, LES 5 TITRES NATIONAUX MIS EN JEU, ONT ÉTÉ REMPORTÉS PAR DES ENTRAINEURS ÉTRANGERS

Si on prend en compte les chiffres et les statistiques depuis deux saisons, les résultats parlent d’eux mêmes . En effet, lors de la saison 2011-2012 l’ESS avait décroché le doublé grâce au Suisse Alain Geiger. Lors de la saison passée, l’ESS a

décroché le championnat grâce à Vélud alors que l’USMA a décroché la coupe d’Algérie grade à Rolland Courbis . Pour cette saison, la super-coupe d’Algérie remportée le 11 janvier dernier par l’USMA, grâce à Hubert Vélud. Ces chiffres montrent bien la suprématie des technciens étrangers depuis deux saisons. Certains entraineurs locaux que nous avons interrogés, à ce sujet, nous ont fait savoir qu’entrainer l’USMA et l’ESS donne à n’importe quel entraineur des chances énormes pour décrocher un tire, eu égard aux moyens dont dispose ces deux équipes.

L’USMA PRIVILÉGIE LE COACH ÉTRANGER

Depuis sa prise en main de l’USMA, le nouveau patron des Rouge et Noir, Ali Haddad, a opté pour l’entraineur étranger. D’ailleurs c’est Hervé Renard, l’actuel coach de Sochaux qui a été installé à la tête de la barre technique de l’USMA, lors de la saison 2010-2011. Le technicien Français a poursuivi sa mis-

sion au début de la saison 2O112012 avant de céder sa place à son compatriote, Ollé Nicolle. Ce dernier est resté quelques mois avant qu’il laisse sa place à Meziane Ighil, afin d’assurer la transition. Au début de la saison 2012-2013, la direction a trouvé un accord avec le technicien argentin Angel Gamondi, qui a vu, finalement, sa mission se terminer aprés 3 mois, pour être remplacé par Rolland Courbis . L’arrivée du Français, a provoqué le déclic escompté, puisque les Rouge et Noir vont réussir tout de même, à décrocher, la saison passée, la coupe arabe et la coupe d’Algérie. Le consultant de RMC a accepté de continuer l’aventure à l’USMA au début de cette saison mais son différend avec le vice président Rebouh Haddad, a fini par le pousser à quitter l’USMA au mois de novembre dernier. Les dirigeants usmistes n’ont pas tardé à trouver son remplaçant en désignant l’ex coach de l’ESS, Hubert Vélud . Amine Larbi

Anghelescu et Bracci bossent dans des équipes amateurs En plus des entraineurs étrangers qui travaillent en ligue un, on retrouve également deux coaches étrangers qui bossent en divisions amateurs, il s’agit du Roumain Anghelescu, qui entraine la JSMC leader de la DNA amateur, encore qualifiée pour les quarts de finale de la coupe d’Algérie, et François Bracci qui entraine, l’IRB Lsaghouat.

Le Tunisien EL Kouki a entrainé le CABBA deux mois Cette saison a été marquée par l’arrivée d’un technicien tunisien pour driver le CABBA. Il s’agit de Nabil EL Kouki, l’ex entraineur du club africain. Beaucoup d’observateurs se sont étonné de ce choix, et finalement le Tunisien n’a résisté que deux mois, avant d’accepter une séparation à l’amiable.

Retour d’Alain Michel et de Jules Accorsi Après une absence de quelques mois, le championnat de ligue un retrouve deux vieilles connaissances lors de la phase retour du championnat, il s’agit de Jules Accorsi, qui a trouvé un accord avec les responsables Eulmis pour entrainer le MCEE et Alain Michel qui entraine désormais la JSS.

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L’ e n t r a i n e u r, Vélud, qui a marqué son passage à l’ESS, est à la tête de la barre technique de l’USMA depuis novembre passé. Le technicien Français pense qu’en Algérie il est bien respecté où il accomplit son travail sans aucun problème. «Franchement mon passage à Sétif s’est bien déroulé, j’ai réussi à construire une bonne équipe compétitive qui joue bien au football. Les joueurs appliquaient les consignes sans aucun problème. Actuellement je suis à l’USMA et tout ce que je peux vous dire que ça marche bien. Si les moyens existent, on peut accomplir du bon travail ici en Algérie, car le joueur Algérien est doué techniquement et le public aime bien le beau jeu », a souligné Vélud.

LEMERRE, l’exception

Parmi tous les entraineurs étrangers qui ont travaillé en Algérie ces dernières années, un technicien sort du lot, et c’est bien le Français Roger Lemerre, qui a coaché le CSC la saison dernière. L’apport de ce grand expert du football mondial ne peut pas être remis en cause, eu égard à ses grandes compétences et son savoir faire. En tout cas, les observateurs ont été unanimes pour reconnaitre son empreinte au CSC, réussissant à révolutionner le jeu des Vert et Noir. Les Constantinois ont développé un jeu alerte, basé sur une touche de balle et surtout une base tactique intéressante. L’ex sélectionneur de l’équipe de France a été pour beaucoup dans la 3e e place décrochée par Cirta la saison dernière, qui a permis à l’équipe de participer, cette saison, en coupe de la CAF. A. L.


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LE DOSSIER LʼENTRAINEUR ÉTRANGER de la semaine Compétence ou charlatanisme

DZIRI «UN FAUX-DÉBAT»

Actuellement entraîneur adjoint à l’USM Alger, l’ancien capitaine de cette même équipe, en l’occurrence Billel Dziri, affirme que la nationalité d’un entraîneur importe peu, puisque le plus important est de voir ce que ce même entraîneur apportera comme plus à l’équipe. Billel a eu déjà le privilège de travailler aux côtés de techniciens du cru, comme avec d’autres venus d’outre-mer, et l’on cite Noureddine Saâdi, Meziane Ighil, Angel Gamondi, Roland Courbis et actuellement Hubert Vélud. «Je pense qu’il s’agit d’un faux-débat. Je m’explique : quand vous avez un entraîneur, algérien ou étranger, le plus important est ce que cet entraîneur apporte à l’équipe, son identité ou nationalité viendra en second plan. Personnellement, et durant ma longue carrière de joueur, ou ma petite en tant qu’entraîneur-adjoint, j’ai eu à côtoyer des techniciens de différentes nationalités, et chacun a marqué d’une emprunte son passage. Me concernant, je n’ai pris que les bonnes choses. J’apprends maintenant aux côtés de Vélud, et avec d’autres à l’avenir, en attendant le moment opportun pour me lancer en tant qu’entraîneur en chef. Il y a certains, certes, qui défendent, le produit local, mais cela ne peut tenir la route que dans certains cas seulement», dira «Billalou», comme pour affirmer que ce débat n’a pas lieu d’y avoir.

Il a opté ces dernières années pour lʼentraineur étranger

LA MAUVAISE PISTE DU CHABAB

Le Chabab de Belouizdad demeure parmi les clubs de l’élite qui ne privilégient pas la piste étrangère, depuis sa création. Mais il se trouve que cette politique a changé ces dernières années, à commencer par la saison 2010-2011, où le président d’alors, Mahfoud Kerbadj, avait fait appel à un Argentin, en l’occurrence, Angel Miguel Gamondi. Inconnu au bataillon, cet argentin avait l’avantage de travailler pendant de longues années aux côtés d’un icône de son pays, en l’occurrence Oscar Fulone, l’entraîneur étranger le plus titré en Afrique. Cette saison là, l’Argentin avait fait du beau travail, selon les avis unanimes, mais n’a pu aller au terme de son projet, suite à un conflit avec son président. Il est allé voir

ailleurs, avant même la fin de la saison, en s’engageant avec une équipe émiratie, Kalbaâ. Durant cette saison, Gamondi a réussi à se faire un nom dans le championnat national, avec des prestations de haute facture de son équipe, qui a retrouvé son meilleur jeun notamment avec historique victoire face à la JSK (7-2). Il avait, cette saison là, permis à plusieurs joueurs de sortir du lot, comme Islam Slimani, devenu deux ans plus tard, le buteur des Verts et décrochant un contrat professionnel avec le mythique club portugais, le Sportig CP. Une année plus tard, c’est un autre étranger qui a été engagé par le successeur de Kerbadj, Azzedine Gana, adopte la même politique, en engageant un autre technicien d’outre-

QUAND L’ASPECT FINANCIER CHANGE LA LIGNE DE CONDUITE Si certains clubs se sont montrés, dès le départ, favorables à la piste locale, d’autres, qui ont tendance à avoir une préférence pour celle de l’étranger, ont été contraints de changer de ligne de conduite. Un changement qui a été dicté, en grande partie, par des raisons financières, d’autant «que ceux venant d’outre mer coûtent les yeux de la tête». Avec le passage des clubs vers le monde professionnel, la masse salariale des joueurs de chaque club a augmenté pour atteindre son paroxysme, et personne ne peut se permettre, dans le cas échéant, de faire d’autres «folies». Ainsi, on fait appel à des techniciens locaux, qui coûtent moins cher, se penchant surtout vers ceux qui «acceptent de travailler à crédit». Un technicien étranger est toujours protégé par un contrat en béton, qui fait que son club employeur est obligé de lui verser toutes les mensualités jusqu’à la fin de son bail, dans le cas d’un licenciement. Des présidents de clubs se sont vu dans l’obligation de s’endetter pour subvenir à leurs besoins dans ce sens, et les exemples n’en manquant pas, du CRB, à la JSMB ou encore au MCA dans un passé récent. M. A. A.

mer, le Transalpin Giovanni Solinas, désormais ex-entraîneur de l’ES Sétif. Malgré des résultats encourageants au départ, prédisant une grande saison, son aventure n’a été que de courte durée, suite à un conflit avec son président (encore un). Une année plus tard, c’est toujours la même politique, cette fois-ci avec un Suisse, en l’occurrence Guglielmo Arena. Contrairement à Gamondi et à Solinas, Arena, introuvable dans les recherches sur internet, a débuté mal, avant qu’on ne lui montre la porte de sortie. Tout le monde se demandait, à cet instant, qui a été derrière le recrutement de cet «illustre inconnu», qui est venu sans apporter aucun plus à l’équipe. Cette saison, c’est le retour à la case départ, avec le retour

LE PROBLÈME DE LANGUE

Il est vrai que l’on ne parle que rarement de ce volet, mais la non-maitrise d’une langue étrangère (celle de leur entraîneur) par les joueurs, pose un réel problème. C’est le manque de communication qui rentre en compte dans le cas échéant, et cela s’est fait remarquer à moult fois dans plusieurs clubs. D’ailleurs, l’on se rappelle d’une déclaration que nous avait accordée un des techniciens étrangers ayant exercé en Algérie, qui nous avait fait savoir : «J’ai voulu apprendre à mes joueurs d’alors certains aspects tactiques, mais mon message ne passait pas, puisque plusieurs joueurs ne comprenaient pas ce que je leur disais, ne maitrisant pas la langue française». Quand il s’agit d’un entraîneur qui ne parle pas le Français, les choses deviennent encore plus difficiles, puisque les dirigeants de clubs seront obligés de créer un nouveau poste d’emploi, celui d’un interprète. Souvent étranger, cet interprète coûte cher à la trésorerie du club, ce qui n’est pas à la portée de tout le monde. C’est dire, ainsi, tous les inconvénients qui suivent l’engagement d’un technicien étranger alors que son apport n’est pas garanti. M. A. A.

AMANI : «LA MENTALITÉ DE NOS JOUEURS EXIGE UN ENTRAÎNEUR LOCAL» L’ancien international algérien et actuel président du nouveau promu en Ligue 1, Djamel Amani, est un adepte de la piste locale. Non pour ce qui concerne les compétences de ces techniciens, seulement, mais aussi et surtout pour ce qui concerne la mentalité du joueur algérien. «Une mentalité, que seul un entraîneur du cru peu gérer», nous dit-il. «Une fois que j’avais pris les commandes du RCA, j’avais l’opportunité d’engager un entraîneur étranger, de renom même, mais en pesant le pour et le contre, j’ai fini par jeter mon dévolu sur Chérif El-Ouazzani, et le temps a fini par me donner raison. D’ailleurs, il n’y a qu’à consulter les archives et statistiques pour se rendre compte que les entraîneurs étrangers, qui ont réussi en Algérie se comptent sur les bouts des doigts», ajoute l’ancien fer de lance du CRB des années 80.M. A. A.

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de Gamondi, sur insistance d’un nouveau président, Réda Malek en l’occurrence. Contrairement à 2010, le parcours de l’Argentin a été catastrophique dans une phase-aller où l’équipe a battu tous les records… dans le sens inverse. Il a quitté le club en le laissant à deux points de la zone rouge, perdant, ainsi, toute l’estime qu’il avait de la part des supporters. La particularité au CRB, c’est que les 17 titres que le club a remporté depuis sa création, ont été tous acquis sous la houlette de techniciens nationaux, dont le dernier fut cette Coupe d’Algérie en 2009, sous la conduite de Mohamed Henkouche. Mohamed A. A.

MEDOUAR «ALLERGIQUE» AUX ÉTRANGERS S’il y a un président qui affiche clairement sa préférence pour l’entraîneur local, ce n’est autre que celui de l’ASO, Abdelkrim Medouar. Ce dernier, et depuis sa prise de fonctions, n’a jamais fait appel à un technicien d’outre-mer, préférant, se ruer toujours vers la piste algérienne. «C’est une conviction depuis ma prise de fonction. La qualité en Algérien ne manque pas, et il suffit juste de donner le temps qu’il faut à un entraîneur local pour qu’il puisse apporter le plus escompté. Mais cela n’empêche de dire que certains entraîneurs algériens nuisent à la corporation. Ils ont fait du commerce avec ce noble métier, en s’engageant avec 4 clubs en une seule saison, alors que d’autres se comportent d’une manière loin d’être celle d’un éducateur. J’ai eu affaire à ce genre d’entraîneurs, mais Dieu merci que je me suis ressaisi sur le coup, en les remplaçant par d’autres qui ont fini par me donner raison. Unissons-nous, nous les présidents de clubs, pour revaloriser le technicien local», dit l’actuel député. M. A. A.


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LE DOSSIER LʼENTRAINEUR ÉTRANGER de la semaine Compétence et charlatanisme DJELLOUL MEDDAS (EXENTRAINEUR DU MOB) :

«IL Y A DES ENTRAINEURS LOCAUX QUI SONT MEILLEURS QUE LES ÉTRANGERS» Pour avoir l’avis des différents acteurs du

Pour lʼUSMA, le choix est fait, cʼest lʼentraîneur étranger.

football sur la présence des entraineurs étrangers en Algérie, nous avons fait appel à un technicien local, à savoir Djelloul Meddas, qui a déjà exercé au sein de la formation du MOB. Ce dernier estime que peu d’entraineurs étrangers avaient réussi en Algérie tout en estimant que l’Algérie dispose de techniciens capables qui disposent de grandes qualités.

Entre satisfaction et mauvaise expérience

La présence des entraineurs étrangers dans le football national depuis quelques années est interprétée différemment par les acteurs du football au niveau national. Dʼailleurs, les clubs algériens ne cessent pas de faire appel aux techniciens étrangers que ça soit des Français ou des Italiens pour venir prendre la barre technique de leur équipe.

B

ien qu’ils n’ont pas eu beaucoup de résultats avec ces clubs, au moins pour certains, la présence de ces entraineurs est plus en plus constatée dans certains clubs, à l’image de la JS Saoura, le MCE Eulma, le CS Constantine, l’USM Alger et autres. Pour de diverses raisons, les dirigeants des clubs algériens font appel aux techniciens étrangers à chaque fois que les circonstances l’imposent. Nous avons tenté de chercher l’apport des entraineurs étrangers dans le football national en sollicitant l’avis des techniciens mais aussi les présidents de clubs. Les avis diffèrent, mais la plupart des spécialistes que nous avons interrogés ont été unanimes à dire que l’Algérie dispose de techniciens encore mieux que les étrangers exerçants en Algérie vu les résultats qu’ils ont réussis avec leurs clubs respectifs.

QUAND DES PRÉSIDENTS DE CLUBS SOLLICITENT DES ÉTRANGERS PAR COMPLEXE Bien que la présence des entraineurs étrangers dans le football national n’ait pas donné grand-chose aux clubs, qui se sont contentés des piètres prestations lors de compétitions africaines mis à part certaines équipes à l’image de la JSK et de l’ESS dans les précédentes années, il n’en demeure pas moins que les dirigeants sollicitent à chaque fois des entraineurs étrangers pour prendre la barre technique. Pour certains observa-

teurs que nous avons interrogés, les présidents de clubs le font par complexe, croyant que les techniciens étrangers pourraient renverser la situation par miracle. Ce qu’ils jugent illogique vu que le recrutement d’un entraineur étranger doit être soumis à certaines règles et la politique du club. Ce qui n’est pas le cas en Algérie, puisque la majorité des techniciens viennent prendre de l’argent et revenir chez eux, sans pour autant donner un plus à l’équipe qu’ils entrainent.

LES TECHNICIENS ÉTRANGERS POUR CALMER LES SUPPORTERS Bien que la majorité des techniciens étrangers qui débarquent généralement en Algérie ne soient pas de grands noms, il n’en demeure pas moins que les dirigeants des clubs les sollicitent lorsqu’ils se trouvent dans une mauvaise posture et pour calmer les esprits. D’ailleurs, selon les statistiques du championnat de division 1 algérienne, peu de clubs n’ont pas eu recours à un technicien étranger puisque la majorité des équipes ont souvent fait appel aux entraineurs étrangers pour prendre la barre technique.

LES DEUX POIDS, DEUX MESURES ENTRE LES LOCAUX ET LES ÉTRANGERS Toutefois, si les entraineurs étrangers bénéficient des mêmes conditions de

travail au niveau des clubs, ce n’est pas le cas pour la sélection nationale où les entraineurs algériens n’ont pas eu le même privilège que l’actuel coach, à savoir le bosnien Halilhodzic. Mieux encore, les techniciens locaux estiment que les dirigeants de clubs ne font pas l’équilibre entre un coach local et étranger. Les locaux dénoncent ainsi cette préférence pour les techniciens étrangers surtout que la majorité d’entre eux vient pour faire des noms étant donné qu’ils viennent souvent tenter cette expérience en Algérie sans qu’ils aient des contacts dans leurs pays respectifs.

A BÉJAIA, LES LOCAUX ONT EU PLUS DE RÉUSSITE QUE LES ÉTRANGERS A l’instar de tous les clubs algériens, les deux clubs phares de la Soummam en l’occurrence la JSMB et le MOB avaient cette opportunité d’engager des entraineurs étrangers à la tête de la barre technique. D’ailleurs, la JSMB a été déjà drivée ces dernières années par deux techniciens étrangers en l’occurrence Alain Michel et Giani Solinas. Néanmoins, les entraineurs locaux avaient plus de réussite dans les résultats du moment que le seul titre remporté par la JSMB revient à un entraineur local. C’est dire que les techniciens étrangers n’ont pas souvent cette réussite lorsqu’ils exercent en Algérie pour de diverses raisons. S.A.S

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On constate la présence en force des entraineurs étrangers dans le championnat algérien, quel est votre avis ? Je pense que la majorité des entraineurs qui débarquent en Algérie ces dernières années n’ont pas de noms car, ils ne sont pas connus sur la scène footballistique dans leur pays. Ce qui les pousse à répondre souvent à un contact qui provient d’ici. Sur le plan statistique, je pense qu’il n’y a pas beaucoup de techniciens qui ont réussi de bons résultats. Cela, dit, je crois que le passage des entraineurs étrangers n’a pas été d’un grand apport pour le football national. A votre avis, pourquoi on fait appel aux techniciens étrangers ? Les raisons sont diverses car, chaque dirigeant dispose d’une explication pour un tel choix. Néanmoins, je suis persuadé que la majorité de clubs font cela pour calmer les supporters car, ils croient qu’en ramenant un coach étranger, on peut se prétendre à de meilleurs résultats. Ce qui n’est pas le cas dans la plus part des clubs puisque nos participations dans les compétitions continentales démontrent que nous n’avons pas atteint un grand niveau malgré la présence des entraineurs étrangers. Il y a aussi cette différence entre un entraineur local et étranger, n’est ce pas ? Oui, la majorité des présidents font appel aux techniciens étrangers, alors qu’en réalité, les techniciens locaux disposent de grandes qualités et réussissent de bons résultats avec les clubs. Ce que je ne comprends pas chez nos dirigeants du moment que la venua d’un entraineur étranger n’est pas souvent positive pour chaque club. A mon avis, il faut faire confiance à un entraineur local. Entretien réalisé par S.A.S


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LE DOSSIER LʼENTRAINEUR ÉTRANGER de la semaine Compétence ou charlatanisme AFIN DE COMPLÉTER CE TRAVAIL SI MODESTE, NOUS AVONS RECEUILLI QUELQUES IMPRESSIONS DE CERTAINS ENTRAINEURS, À PROPOS DE CETTE QUESTION RELATIVE À L’ENTRAINEUR ÉTRANGER :

KHEZZAR : «DE L’ARGENT JETÉ EN L’AIR…»

UN APPORT SANS RÉSULTATS… DEPUIS QUELQUE TEMPS, LES ENTRAINEURS ÉTRANGERS COMMENCENT À SUSCITER UN INTÉRÉT PARTICULIER DE LA PART DES OBSERVATEURS SPORTIFS. TOUS SE DEMANDENT SI, CES ENTRAINEURS QUI SONT RECRUTÉS, PARFOIS, À COUP DE MILLIARD VONT POUVOIR INJECTER UN SANG NOUVEAU DANS NOTRE FOOTBALL ET S’ILS SONT, EFFECTIVEMENT, CAPABLES D’APPORTER UN PLUS À NOS CLUBS, À TOUS LES NIVEAUX.

T

ous s’interrogent sur leur apport et si les changements sont perçus à l’œil nu ? A vrai dire, les avis diffèrent d’un entraineur à un autre, notamment, les entraineurs locaux qui, dans

Il fait partie de cette génération de jeunes entraîneurs, ayant réussi à se faire un nom. El-Hadi Khezzar est catégorique sur la question : l’entraineur étranger n’a rien apporté au football national. «Pourquoi un entraineur étranger ? Si on procure les mémes conditions qu’on offre à l’entraîneur étranger, le coach local ferait des miracles. Pour moi, c’est de l’argent jeté en l’air, sans qu’il y ait des résultats. On peut faire mieux… » ; et d’ajouter : «Nos équipes n’ont pas besoin d’entraîneurs étrangers pour se métamorphoser… »

HOUHOU : «C’EST DE L’EXPÉRIENCE DE PLUS» Quant à lui, l’entraineur du MOC, Samir Houhou n’est pas contre l’idée de l’apport d’entraineurs étrangers. Dans ce contexte, il dira : « Je trouve que c’est plutôt intéressant, à plus d’un titre. C’est de l’expérience de plus pour nous, notamment, auprès d’entraineurs de longue carrière. C’est une belle opportunité pour nos équipes et nos joueurs. Moi, je suis pour, car, il y a énormément de choses à apprendre… ».

LAOUAR : «TRÈS INTÉRESSANT !» « Au CSC, nous avons connu cette expérience et j’estime qu’elle est concluante, à plus d’un titre. Roger Lemerre et Garzitto, ont réussi à propulser notre équipe. Les joueurs ont évolué sur tous les plans. L’équipe a progressé… » A. Z.

leur majorité, estiment que l’apport de l’entraineur étranger ne répond pas aux vœux des sportifs algériens. D’ailleurs, dans ce contexte, Khezzar, un coach qui a fait ses preuves un peu partout, dira : « Jusqu’à présent, on n’a pas vu un seul entraineur étranger faire des miracles en prenant les rênes d’une équipe. Les entraineurs engagés ne sont pas à la hauteur des grandes sommes versées en leur faveur. Et le travail qu’ils accomplissent au sein des équipes, un entraineur local, peut le fournir, si on lui procure les mémes moyens… » L’ex-coach de la JSMB, poursuivra : « Il ne faut pas se leurrer et croire que l’entraineur étranger sera d’un grand apport pour le développement de notre football, loin de là. Si l’entraineur algérien est aussi considéré que l’étranger, si, on lui donne tous les moyens nécessaires et si on l’entoure de sérénité et de confiance, comme on fait avec l’étranger, il pourra réaliser un grand travail et métamorphoser son équipe, tant sur le plan tactique que sur le plan

psychologique… » Autrement dit, pour plusieurs spécialistes, l’apport des entraineurs étrangers, est un apport de façade qui ne pourra apporter rien de concret au football national. Par contre, d’autres voix s’élèvent pour dire le contraire, en estimant que l’apport de ces entraineurs est bénéfique, à plus d’un titre, pour notre football. Mieux encore, pour eux, la venue d’un coach étranger permet à l’entraineur local d’acquérir une grande expérience en vue d’entamer une carrière d’entraineur. Et dans cette optique, Samir Houhou, actuel entraineur du MOC confiera : « Bien au contraire, je trouve que la venue d’un entraineur étranger en Algérie est, entrain, d’apporter un plus à nos joueurs et, est, entrain, de leur procurer une grande expérience dans la discipline de leur jeu. Un Roger Lemerre ne court pas les rues tous les jours et, aujourd’hui, le CSC s’est métamorphosé à cause de son savoir-faire, de sa longue expérience et de ses compétences de longue date. Certains

entraineurs ont réussi dans leur mission et, bien entendu, certains autres, ont échoué… » ; et Houhou ajoutera : « Et si on a fait appel au coach étranger, cela ne veut pas dire que l’entraineur local est limité ou incompétent. Loin de là, nous avons des entraineurs de grande qualité et, ils ont prouvé leur talent, eux aussi, à l’étranger… » C’est dire que l’unanimité fait défaut dans ce sujet précis et il est difficile de joindre un avis par rapport à un autre. Si, de nos jours, certains clubs font appel aux entraineurs étrangers, c’est parce qu’ils estiment que ces derniers sont plus forts sur le plan tactique et peuvent étre d’un grand apport sur le plan mental, d’autant plus que le joueur algérien est connu par sa fragilité. Donc, la question reste posée et chacun des deux parties essayera d’avancer des arguments valables pour convaincre sur la nécessité de recruter ou pas des entraineurs étrangers. Abdelkader Zoughailech

SIMONDI : «L’APPORT DE L’ENTRAINEUR ÉTRANGER COMPÉTENT EST IMPORTANT…» SON PASSAGE À L’ENTENTE, N’AURA PAS ÉTÉ CONCLUANT ET A DÛ SORTIR PAR LA PETITE PORTE. IL EST DE RETOUR EN ALGÉRIE ET VIENT DE PRENDRE LES RÊNES DE LA BARRE TECHNIQUE DU DOYEN DES CLUBS, LE CSC, EN L’OCCURRENCE. IL S’AGIT DE SIMONDI, EXENTRAINEUR DE L’ENTENTE DE SETIF ET QUI, ACTUELLEMENT, FAIT UN EXCELLENT TRAVAIL AU SEIN DES VERT ET NOIR. SIMONDI, CET AUTRE ENTRAINEUR ÉTRANGER VA-T-IL FAIRE DES MIRACLES ET PROPULSER SON ÉQUIPE AUX CIMES DE LA GLOIRE ? DANS CET ENTRETIEN, NOTRE INTERLOCUTEUR ÉVOQUE CETTE QUESTION DE L’ENTRAINEUR ÉTRANGER ET L’AVANTAGE QU’IL APPORTE À L’ÉQUIPE QU’IL DRIVE AVEC COMME EXEMPLE, SA PROPRE EXPÉRIENCE ACTUELLE À LA BARRE TECHNIQUE DU CSC : Coach, d’abord un mot sur ce petit parcours de votre équipe depuis votre venue à la barre technique ? Dieu merci, c’est un parcours positif, même si ce n’est que le début. Beaucoup reste à faire et le chemin est, encore, long. Il faudrait travailler durement pour pouvoir passer à une nouvelle étape. La question de l’entraineur étranger continue à susciter

moult interrogations. Quelle est votre point de vue, à vous ? Il n’y a pas de différence entre l’entraineur étranger et le coach local. C’est une question de formation et d’acquisition d’expériences de parts et d’autres. Il ne faut pas être susceptibles à ce genre de questions et l’un et l’autre est, entrain, d’apporter un plus au football national… En quoi l’entraineur étranger peut-il être d’un apport bénéfique ? A vrai dire, si l’entraineur étranger peut être d’un grand apport, c’est, surtout, sur le plan tactique. Autrement dit, on est tous, d’égale valeur et le coach local est aussi, doué que l’entraineur étranger… Certains présidents de clubs préfèrent l’entraineur étranger. A votre avis, pourquoi ? Certains autres préfèrent l’entraineur local. Là, je pense c’est une question de profil. Les responsables de clubs, choisissent le profil de l’entraineur qui répond à la politique du club. Aussi, se retournent-ils vers l’étranger car ces présidents n’auront pas trouvé ce qu’ils cherchent autour d’eux, c'est-à-dire, en Algérie… Comment êtes-vous, entrain, de vivre votre expérience avec le CSC ? Dans de bonnes conditions. J’ai

trouvé des joueurs volontaires et décidés à relever le défi. Ils ont accepté de remettre leur équipe sur rails et de mettre tout en œuvre pour se refaire une nouvelle santé. Nous nous sommes donnés le mot pour ne plus retourner en arrière. Les résultats commencent à venir… Que pensez-vous de l’entraineur local ? L’entraineur local est, à mon avis, compétent et doué, notamment, sur les plans physique et moral. Et, justement, avec l’apport des entraineurs étrangers, il est, entrain, de gagner en maturité et en expérience. Ce sont des entraineurs que je respecte car, ils ont cette volonté d’aller de l’avant pour mieux faire… Certains observateurs sportifs estiment que l’entraineur étranger n’a pas été d’un grand apport pour notre football. Un commentaire... C’est leur point de vue mais la réalité est tout autre et on ne peut pas nier ce fait. L’entraineur étranger apporte un plus, de par son savoir-faire et son expérience. On vous laisse le soin de conclure... Le football se développe par l’apport des nouvelles méthodes de jeu. Et l’entraineur étranger ou local est là pour apporter un sang nouveau à son équipe afin qu’elle reste à l’écoute du football mod-

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erne. On se respecte mutuellement et on travaille dans le sens d’apporter un plus à l’équipe. Pour moi, l’entraineur étranger ne peut être que d’un grand apport pour son équipe… Entretien réalisé par A. Z.


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L’expérience oranaise

Il est notoire que le recrutement dʼun entraîneur de football étranger, ne date pas dʼhier. A ma connaissance, le premier à avoir été enrôlé en Algérie, fut le défunt technicien français, Lucien Leduc, ramené en qualité dʼentraîneur de lʼéquipe nationale, du temps où un autre défunt, le grand Kader Firoud occupait le poste de DTN. Ensuite, Cʼétait une époque faste du football national, bien quʼelle nʼait concrétisé aucun titre international. En 1962, les footballeurs venaient du défunt championnat de France amateur ou des équipes de quartier, après lʼinterdiction donnée par le FLN, de continuer à participer aux compétitions locales et régionales, et de la glorieuse équipe nationale du FLN, la plupart dʼentre eux, en qualités dʼentraîneurs-joueurs.

L

e Mouloudia d’Oran a connu son premier entraîneur étranger en 1964. C’était un technicien yougoslave dénommé Josevic. Il resta une saison à la tête de la barre technique. Puis vint un certain Carlos Gomez, recruté en 1970. Les plus âgés à Oran, dont Hamida Karim, dit Corbeau, un inter gauche virevoltant qui a fait toute sa carrière au MCO, se rappellent de sa phrase célèbre : « Donnez-moi Freha, je gagnerai le championnat.» Ce qu’il fit justement. Carlos Gomez venait de Jijel, où il avait fait d’Enemra, une équipe d’un statut supérieur. La réforme a été importatrice de noms, qui sont devenus célèbres par la suite. Les pouvoirs publics de l’époque voulaient faire émerger, dans toutes les disciplines, des élites qui allaient défendre les couleurs nationales sur la terre africaine. Au MCO, deux techniciens ont élevé le niveau global de l’équipe, un certain Boris Dimitrov, qui avait pris en charge l’équipe senior et un autre, toujours des pays de l’Est, qui s’occupa des jeunes catégories, ce qui contribua à la création d’une antichambre de l’équipe fanion. De Boris, Hamida n’a que des éloges : «C’était un grand technicien qui avait apporté un plus à l’équipe et lui a permis de jouer dans le haut du tableau, durant toute la saison.» Vint ensuite une longue période tranquille jusqu’en 2004, où l’actuel président, Youssef Djebbari, décida de revenir à la filière étrangère. Il recruta un autre portugais (qui n’avait rien à voir avec le premier cité), Carlos Gomez. Il resta une saison. Ensuite ce sera la Gianni Solinas Alors que l’ancien conseil d’administration, qui s’était occupé de la préparation d’intersaison, pour la saison 20132014, avait donné son accord pour la reconduction de celui qui avait sauvé l’équipe de la descente aux enfers, en l’occurrence Omar Belatoui, le revenant président Youssef

entraîneurs étrangers recrutés ces deux dernières années, ont apporté quelque chose de plus au MCO, comparativement à leurs collègues nationaux ?», a estimé un entraîneur des jeunes catégories, car l’équipe fanion n’arrivait toujours pas à décoller. Apparemment, le technicien italien a raté sa mission au Mouloudia, il vient d’en payer l’addition.

COMBIEN A-T-IL COÛTÉ AU CLUB ?

Djebbari préféra recruter un autre technicien étranger en la personne de l’italien Gianni Solinas. Ce dernier, venu en Algérie en qualité de préparateur physique à l’Entente de Sétif, se retrouva une année plus tard à la tête de la barre technique d’un club réputé, le CRB. Après 11 matchs au MCO, dont 5 défaites, Gianni Solinas a été prié de faire ses valises malgré la résistance de Djebbari et le MCO rappela un coach algérien, Benchadli Djamel, toujours en poste à ce jour. Gianni Solinas, que nous n’avons pu contacter après son limogeage malgré qu’il resta un peu plus d’un mois à Oran, attendant de percevoir ses 380 millions de centimes, n’avait pas une carte de visite bien remplie. Le jour de sa présentation à la presse, Youssef Djebbari n’a parlé que de son passage à Sétif et Belouizdad.

Une sorte de psychologie consistant à lier le nom du technicien avec ceux des deux clubs prestigieux. Sur son travail d’entraîneur ou tout au moins de préparateur physique dans un club de la ligue professionnelle italienne, pas un mot. Certains se sont demandés à l’époque sur quels critères s’était appuyé le président du MCO, pour concrétiser ce recrutement. Concernant le travail sur le terrain et ayant assisté à quelques entraînements du Mouloudia version Solinas, il ne nous avait pas paru une quelconque différence avec celui qu’avaient effectué avant lui ses collègues algériens. Le travail était identique. «La seule innovation a été de convoquer aux regroupements d’avant-matchs 20 joueurs au lieu de 18 et d’en renvoyer 2 le jour du match. On se demande d’ailleurs si les

Comparativement aux entraîneurs algériens, leurs collègues étrangers coûtent plus cher. «En ce qui concerne Solinas, seul le président Djebbari connaît le chiffre porté sur le contrat qu’il avait signé avec lui. Son prédécesseur, Raoul Savoy, percevait 120 000 euros par mois et était logé au Sheraton. En gros, il revenait à 200 000 euros mensuellement. Si nous comparons avec ce que touchait Belatoui, il y a un grand fossé», nous avait déclaré Larbi Abdelillah, qui est pourtant le vice-président de la SSPA. Il en est de même pour Hassani Abdelkrim, le véritable bras droit de Djebbari : «Je ne connais pas le montant du salaire de monsieur Solinas. Demandez à Djebbari.» On ne peut être plus clair ! Pour l’excoach du MCO, bien que la direction du club, en la personne de son président Youssef Djebbari, ait refusé de nous éclairer sur ce volet, les écrits journalistiques et les supputations de gens bien introduits dans l’environnement de l’équipe, font état d’environ 130 à 150.000 euros, sans les primes et la prise en charge. Ses deux adjoints percevaient l’équivalent de 40 millions de centimes mensuels chacun. Selon ces mêmes sources, Solinas et ses adjoints étaient logés dans un appartement cossu, sis au quartier de Bel Air, payé 11 millions de centimes par mois. Miloud Touadjine

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ABDELILLAH LARBI, VICEPRÉSIDENT DE LA SSPA/MCO

«LES TECHNICIENS ÉTRANGERS NE SONT PAS TOUS VALABLES» Tout comme l’ancien joueur Hamida, Larbi Abelillah estime : «A mon avis, mis à part deux ou trois techniciens étrangers qui ont drivé l’équipe depuis 1965, en particulier le portugais Gomez de la saison 1970-1971, les autres n’ont pas apporté une compétence à même de hisser l’équipe à un haut niveau ou de former les espoirs à se préparer pour rejoindre l’élite. Ils ne sont pas supérieurs aux Algériens. D’ailleurs, au Mouloudia, c’est les coachs algériens qui lui ont ramené la plupart de titres. Je pose une question : pourquoi la réforme a permis de hisser le football au niveau mondial ? Parce que les techniciens étrangers, la plupart de l’exEurope de l’Est, en plus de diriger l’équipe fanion, s’occupaient des jeunes catégories, dont les sections étaient une véritable centre de formation.» C’est justement ce problème de compétence qui divise les milliers de supporters. Certains considèrent que les Savoy, Agbo, Eymaël et le dernier en date, Solinas, sont des techniciens très moyens. «Ils n’ont pu que maintenir l’équipe dans la zone de relégation. L’année dernière, rappelé par Djebbari, Savoy avait pris la poudre d’escampette après seulement 2 matchs. Avec Solinas, c’est kif-kif, il ne fait que se plaindre de la qualité des joueurs. Avec un recrutement dont tout le monde s’accorde à dire qu’il a été bien fait, il amène l’équipe à l’antichambre de la relégation». Abdelillah juge que : « Pas mal d’entraîneurs algériens ont un haut niveau. Il leur suffit juste de participer à des stages de recyclage à l’étranger. Vous prenez par exemple Saadane, Bouali, Henkouche, Charef, Yaïche, Mouassa, ils sont aussi compétents que les techniciens étrangers, sinon mieux.»

Mouassa : «Le métier d’entraîneur est universel» Kamel Mouassa, l’ancien coach de plusieurs clubs, en particulier la JSK et l’USMA, et qui a failli atterrir dans le principal club de Libye, n’eussent été le début de la guerre fratricide, est pour la venue de techniciens étrangers, si…. «Pour être sincère, il faut savoir que le métier d’entraîneur est un métier universel. Il n’y a ni nationalité, ni frontières. Avec les dernières décisions de la FIFA d’unifier les diplômes, l’entraîneur peut voyager et exercer son métier partout. C’est la globalisation dans le football. Maintenant, il reste un problème de critères. Est-ce que ceux-ci sont respectés ? A mon sens, il n’y a que deux techniciens qui ont été recrutés sur des critères précis, à savoir Lemerre, Michel et Courbis. Ils ont fait leurs preuves dans leur pays et ont dirigé de grandes équipes. En Algérie, leur travail n’a jamais été remis en question. Les autres n’ont jamais eu de club connu à diriger dans leur propre pays. Ça m’étonnerait que l’un d’eux quitte son pays pour venir en Algérie. L’Algérie étant un pays de football qui a formé de grands joueurs. Avec en sus une qualification à sa 4e coupe du monde, donc c’est une terre favorable pour se faire un nom. C’est un bon tremplin pour ces entraîneurs, qui peuvent ensuite viser les pays du golfe qui paient nettement mieux». A. B.


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LE DOSSIER LʼENTRAÎNEUR ÉTRANGER de la semaine Compétence et charlatanisme

Ighil, champion dʼAlgérie (2010-2011) Geiger, champion dʼAlgérie (2012-2013)

L’ENTRAÎNEUR ÉTRANGER RÉUSSIT-IL MIEUX QUE SON COLLÈGUE ALGÉRIEN ? our nombre d’observateurs, si le technicien étranger est mieux coté que son collègue algérien, les résultats ne sont pas toujours différents en matière de promotion du football national. Il s’agit là d’une amère réalité dont seraient responsables les dirigeants. Ecoutons encore Abdelillah : «De par mon expérience au MCO, j’ai constaté que quand le joueur n’est pas payé régulièrement, il a 50% de son esprit occupé par un problème de finances. Et donc son rendement sur le terrain est diminué de moitié. Malheureusement, nous retrouvons cette situation quand l’équipe est drivée par un coach algérien. Quand c’est un Européen qui mène la barque, les primes de matches sont gonflées pour faire taire les joueurs et ceux-ci, même dans le cas contraire, respectent plus le technicien européen. C’est une mauvaise mentalité. Il n’y a que

P

quelques-uns qui y échappent, comme par exemple Omar Belatoui qui avait fait un bon travail sous l’ère du défunt KacemElimam et l’année dernière avec moi, parce que c’était un ancien joueur du club, international, sérieux et respecté par tous. Si les dirigeants étaient réglo avec les joueurs, les techniciens algériens réussiraient». Pour Kamel Mouassa, «les dirigeants recrutent des entraîneurs étrangers qui n’ont pas fait leur preuve, pour des raisons que personnellement je ne veux pas en parler. Mais s’il y a une chose qui est sûre, c’est que les grands clubs algériens qui ont rapporté des titres, l’ont fait avec des techniciens algériens».

QU’EST-CE QUI LES FAIT VENIR EN ALGÉRIE ?

Il faut d’abord savoir que mis à part

quelques-uns qui ont une grosse carte de visite et qui ont entraîné de grands clubs en Europe, comme Lemerre, Courbis et accessoirement Velud, qui a drivé une équipe nationale africaine et qui a mené l’ESS vers un double titre l’année dernière, les autres viennent en Algérie pour se faire un nom. « L’Algérie étant la porte de l’Afrique et son football très médiatisé, ils viennent d’abord pour se faire un nom et avoir une carte de visite. Certains y réussissent et vont ensuite diriger des sélections nationales africaines, d’autre pas. Et ces derniers, pour je ne sais quelles raisons, préfèrent avoir un staff technique étranger comme eux, au lieu d’adjoints algériens », nous explique encore le vice-président du Mouloudia d’Oran qui ajoute: « Solinas n’a rien apporté de spécial au MCO. Il n’a rien fait comme travail pour la progression des

joueurs. Il travaille 2h par jour, parfois 4h, quand il fait du biquotidien, alors qu’il est payé, théoriquement, pour 8h de travail. Il n’a pas usé du temps qui lui restait pour faire un travail spécifique avec les éléments qui n’ont pas atteint un certain niveau, technique ou tactique ». Il est évident que pour ne prendre que l’exemple du Mouloudia d’Oran, l’expérience avec les entraîneurs étrangers, ces dix dernières années, n’a pas été profitable au football oranais pour la simple raison que d’abord ceux ne sont pas les meilleurs entraîneurs au niveau international qui sont recrutés et d’autre part, la gestion du MCO, qui est restée conforme à l’amateurisme, dans ses fondements, ne peut guère leur donner les moyens d’arriver à des résultats probants, fussent-ils des Cappelo ou des Guardiola». M. T.

GUEMRI REDOUANE, ANCIEN INTERNATIONAL DE L’ASMO ET ANCIEN ENTRAÎNEUR

«IL N’Y A PAS DE DIFFÉRENCE SAUF EN CE QUI CONCERNE LES MOYENS»

Pour le finaliste de deux coupes d’Algérie durant les années 70-80 et international à plusieurs reprises, l’Asémiste Guemri Redouane estime qu’«il n’y a pas de différence dans le travail de l’entraîneur européen et celui de son collègue algérien. Sauf qu’il y a deux différences qui sont de taille : la première est que l’entraîneur étranger est aidé à mettre en place une discipline de jeu et une discipline générale, ce qui n’est pas évident pour le technicien algérien. Psychologiquement, les joueurs adhèrent à cette discipline. La deuxième est l’importance que leur donnent les dirigeants qui jugent qu’ils sont supérieurs aux Algériens. Les présidents donnent plus de moyens aux techniciens étrangers qu’aux nationaux .Si les entraîneurs algériens avaient les mêmes moyens, je pense que le niveau du football augmentera, mais à condition que les dirigeants et, en particulier, les présidents de club y mettent du leur ».

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LE DOSSIER LʼENTRAINEUR ÉTRANGER de la semaine Compétence et charlatanisme A CŒUR OUVERT AVEC ALAIN MICHEL

«C’EST UN MÉTIER

UNIVERSEL MAIS INGRAT…» Il a été l’un des rares entraîneurs étrangers qui ont partiellement réussi en Algérie et sa première expérience sur notre sol avec le doyen des clubs algériens, le MCA, parle en sa faveur. Nous l’avons contacté par téléphone et avec une gentillesse qu’on lui dit coutumière, celui qui avait refusé de driver le Mouloudia d’Oran, a bien voulu répondre à nos questions. Votre première expérience en Algérie était au MCA ? Effectivement, j’avais été contacté par ses dirigeants. J’avais trouvé l’équipe dans une position peu enviable au classement. J’ai eu l’adhésion d’un groupe de joueurs qui voulaient travailler et s’améliorer, ce qui nous a permis de gagner le titre. Sur le plan local, ça a bien marché, mais au niveau continental, nous avons constaté le décalage que nous avons avec les grands clubs africains et c’est ce qui m’a désolé, car j’avais pour ambition de mener le MCA vers un stade avancé de la Champions’ league. Ce qui manquait au MCA, c’est les structures d’un grand club, malgré l’aide de Sonatrach. Nous avons visité les installations de l’Espérance de Tunis et croyez-moi, c’est d’un autre standing : un club house, un hôtel, plusieurs stades, des salles de musculation et de préparation physique et un centre de formation. C’est un peu pourquoi l’EST est une des formations qui plane sur le football continental. D’ailleurs le problème des infrastructures est le problème de l’ensemble du football algérien. Autre différence de taille, les supporters n’influent pas sur la gestion de leur club, au contraire du MCA où c’est la rue qui a un grand pouvoir et la bataille du pouvoir était permanente entre plusieurs personnes. Cette situation déstabilise les joueurs. Cela n’a pas empêché que j’ai eu l’aide des dirigeants et d’une grande partie des supporters, durant la première année. Vous avez failli ensuite atterrir au MC Oran, qu’est-ce qui n’a pas marché ? Effectivement, j’avais été sollicité par le président de l’époque (Youssef Djebbari). C’était quelques mois après l’expérience du MCA, à mon retour des Emirats. Mais j’ai trouvé un club déstructuré. Le président était constamment en France, pour des soins, m’avait-on dit. Il ne m’avait pas semblé qu’il y avait une volonté d’améliorer ce club. J’ai compris que cette formation allait avoir des difficultés et si je suis parti, c’est parce qu’aucun entraîneur, dans ces conditions, n’allait travailler dans la sérénité et l’avenir l’a démontré. Je voudrais que les gens du MCO sachent que je ne suis pas parti pour autre chose, bien que j’aie eu plusieurs propositions. A travers cet entretien, nous avons senti que vous gardez une certaine tendresse de la JSMB et en particulier son président, Tiab ? Avant de revenir en Algérie, je suis reparti chez moi, pendant environ 6 mois. Quand j’ai pris en main la JSMB, on s’était classés à la 6e/7e place. La saison suivante, plusieurs joueurs sont partis, le président Tiab, qui est un grand monsieur, a eu quelques difficultés à gérer le club, ce qui fait que les résultats ont été au dessous de mes prétentions. Il y a eu des problèmes et des difficultés. Je me suis retrouvé en retrait et je suis parti. Il n’empêche que de là aussi je garde de bons souvenirs et de moins bons. Et vous voilà aujourd’hui avec une expérience nouvelle, un club du sud, dirigé d’une manière familiale… A vrai dire, en ce qui concerne le sud, je ne suis pas du genre qui passe le temps où il ne travaille pas, à faire des randonnées ou des sorties. Moi, je suis plutôt casanier et je vis entre le stade et l’hôtel. Mais c’est vrai qu’à Bechar, c’est un dépassement positif, puisque le décor naturel est extraordinaire. J’ai la chance d’être dans une région que d’autres européens paient pour voir. Ceci dit, j’ai trouvé à la JS Saoura un club géré d’une manière familiale, grâce à un homme très bien considéré ici, monsieur Zerouati, qui a eu le mérite de faire accéder la JSS parmi l’élite et d’en avoir fait un rayonnement footballistique sur toute la Saoura. La JSS est une équipe jeune, avec des individualités et des éléments qui ne cherchent qu’à apprendre. Les gens, dirigeants, supporters ou simples citoyens sont très gentils. C’est une mentalité différente de celle des habitants des pays du golfe et c’est un plaisir de travailler dans un tel milieu. Nous travaillons pour bien terminer la saison, bien que pour nos déplacements, nous soyons obligés de prendre l’avion le mercredi, au lieu du vendredi comme le reste des équipes, nous nous déplaçons vers le nord, pour des stages et tout ça nous handicape un peu. Quelles sont vos relations avec les entraîneurs algériens ? Des relations de collègues. Ceux avec qui j’ai travaillé, avaient de

bons rapports de collègue à collègue. Je leur transmets mon savoir et mon expérience. Ce métier étant devenu universel, je ne pense pas qu’ils me regardent comme étant quelqu’un qui leur enlève leur pain. Non, de ce côté, je n’ai eu aucun problème. L’Algérie vient de se qualifier à la Coupe du monde, comment voyez-vous ses chances ? C’est un peu prématuré d’en parler car il y aura beaucoup de paramètres qui entreront en jeu. Je pense que le fait d’avoir arraché sa qualification est une réussite en soi. Je crois que le staff technique va trouver la formule adéquate pour que les couleurs de l’Algérie soient bien honorées. Et votre avis sur le football national ? Je pense qu’il est à la croisée des chemins. Il lui faut des règles et des moyens. Il faut respecter les contrats et les engagements. Respecter les budgets : quand on a un budget de trois millions de DA, par exemple, on ne peut pas aller au dessus. Il faut créer une commission de contrôle des clubs qui veille au respect du cahier de charges. Il faut aussi plus de sérieux dans la formation. Si nous prenons comme repère l’équipe nationale, je pense qu’il y a encore du chemin à faire, car celle-ci est formée en majorité de joueurs formés ailleurs. Si on veut que le football algérien réussisse, il lui faut plus d’argent, des centres de formation et des compétences. Quand on voit un Slimani, un Soudani, c’est que la pâte existe. Il faudra aussi que les arbitres cessent d’être influencés par les supporters. Je me rappelle d’un

match de la JSMB face à l’USMA à Alger, où il y eut trois penaltys et où le public en réclamait un quatrième pour les locaux afin qu’ils gagnent. En conclusion, je pense qu’avec un peu de bon sens et de bonne volonté de la part de toutes les parties, le football algérien ne pourra qu’évoluer positivement. Entretien réalisé par M. Touadjine

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L’ENTRETIEN

de la semaine LE PRÉSIDENT DE LA FAT SE CONFIE À MARACANA Dans cette interview exclusive accordée au quotidien Maracana, le président de la Fédération algérienne de tennis, revient sur les difficultés rencontrées depuis sa (re) prise en main de la Fédération ainsi que les perspectives de cette discipline qui peut se relever de nouveau.

Bouabdellah : «Il faudra deux autres mandats pour arriver là où on a laissé le tennis algérien» Après presque un an depuis votre prise en main de la Fédération algérienne de tennis, quelles en sont vos impressions ? J’ai quitté la Fédération il y a à peu près deux mandats. Je vais être sincère avec vous, tout est à refaire. Il faudra encore deux mandats pour arriver là où on a laissé le tennis algérien. C’est amer de le dire, mais ce sont des vérités où il ne faut surtout pas s’y dérober. On était meilleurs en Afrique, meilleurs sur le plan arabe. On était au plus bas niveau, puis on a accédé au Groupe 2 et on allait monter au Groupe Mondial, c’est pour vous dire le chemin qu’on avait parcouru. On avait un niveau, surtout qu’il y avait un joueur talentueux que toute l’Algérie connaît, Lamine Ouahab, qui était le porte-drapeau de l’Algérie, classé parmi les 120 meilleurs Mondiaux.

«Notre suspension était une décision arbitraire de la part de M. Guidoum» Quelles ont été les véritables causes de votre «éviction» de la Fédération ? Même si l’eau est passée sous les ponts comme on dit, certaines vérités doivent être dites. On est partis dans des conditions plus que discutables. C’est l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Yahia Guidoum, qui a décidé de son propre chef de mettre fin au bureau fédéral. C’était une décision arbitraire, ni dans le fond ni dans la forme. Quels ont été les reproches à votre encontre ? On nous avait reproché une mauvaise gestion. Je dois dire qu’on ne nous avait même pas entendus, pour ainsi nous défendre et apporter les contrearguments. Ce qui est incompréhensible, c’est qu’à ce moment-là, le tennis avait les meilleurs résultats. On avait atteint les demi-finales juniors de Rolland Garros, ce qui n’est pas rien et on avait gagné Wimbledon en juniors aussi avec Lamine Ouahab, qui a battu Richard Gasquet et avait pris le dessus sur un certain, Raphael Nadal. Ceci pour vous dire que la Fédération travaillait et les résultats suivaient. Mais cela a été cassé.

«Je comprends la frustration et la déception de Lamine Ouahab» Justement, à propos de Lamine Ouahab, ne pensez-vous pas que c’est l’un des plus grands gâchis du tennis algérien ? Oui, pour moi c’est une tâche noire dans le tennis algérien. Lamine Ouahab a été déçu. Il a, après cela, décidé d’opter pour la nationalité marocaine, c’est son choix, il n’y a pas de jugement, ni de reproche à faire à son encontre. Il méritait beaucoup d’aides pour se maintenir au classement et progresser, mais après mon départ, il a eu beaucoup de «soucis». On voit ce qu’il fait avec le Maroc aujourd’hui, où il a été numéro 1. C’est une déception pour vous ? Absolument. C’est un athlète qui a été formé par l’Algérie. Comment on peut radier un joueur qui a beaucoup donné au pays. Il faut le comprendre, car comment expliquer qu’on l’appelle la veille pour lui dire qu’il faut rallier Alger, alors qu’il a des contrats à respecter, ce n’est pas possible. C’est une

leçon qu’on doit retenir. Il y a aussi le cas Tarek Benhabyllès à qui on avait refusé une bourse, en prétextant que le tennis était un «sport mineur». Il a eu la chance d’aller en France où on l’a repéré, il joue et gagne l’Orange Ball aux Etats-Unis et après il arrive à la 17e position mondiale. Puis il devient le grand entraîneur que tout le monde connaît où il a eu l’honneur de driver Andy Roddick et d’autres. Il s’est fait un nom dans le tennis mondial, ce qui n’est pas rien. On aurait pu et dû profiter de son expérience pour élever le niveau du tennis algérien. La majorité des entraîneurs algériens sont actuellement au Qatar, aux Emirats arabes unis ou en Arabie Saoudite. Les conditions financières dans ces pays, peuvent être un facteur de leur départ ? Non absolument pas. C’est vrai qu’en Algérie on leur offre un salaire de 30 000 DA, mais dans ces pays, on ne leur offre pas des milliards, mais ils vivent normalement. Il y a d’autres paramètres qui entrent en jeu. C’est donc un problème d’infrastructures… Certainement. C’est notre plus grand souci en Algérie, les infrastructures sont quasiment inexistantes. Les stades de tennis n’appartiennent pas à la fédération, c’est un patrimoine communal, c’est impossible d’en disposer.

«Il faut ouvrir le tennis au privé» Est-ce que les investisseurs privés peuvent être une solution pour le tennis ? Absolument. Il y a des investisseurs privés qui veulent investir, alors qu’on les laisse faire, comme c’est le cas en Tunisie. Au Maroc, il y a aussi la même politique. Il faut ouvrir le tennis au privé, car cela aura un impact certain sur la progression de la discipline. Pour peu qu’on propose un bon projet, les walis, selon moi, sont prêts à dire oui.

«Il y a un fossé entre le football et le tennis» Est-ce qu’on pourrait voir des projets de construction de stade, comme le fait actuellement le MJS pour le football, destinés au tennis ? La vérité, c’est qu’il y a un fossé entre ce qui est fait pour le football et les autres disciplines, notamment le tennis. C’est vrai que le football est le sport-roi dans le monde entier qui draine beaucoup de monde. Maintenant, cela dépend de ce qu’on veut faire du tennis, le rendre un sport d’élite ? Un sport de masse ? Un champion a un coût. Il lui faut un entraîneur particulier, un financement spécial, le suivre tout au long de la saison, il faut d’énormes moyens pour figurer dans le tableau final que cela soit à Rolland Garros ou à Wimbledon, à titre d’exemple. On a plus de chances de décrocher des médailles ou de faire de grandes performances dans les sports individuels que dans les sports collectifs.

«Le Centre de Bachdjarah devrait devenir le nouveau CTN du tennis» Ne pensez-vous pas que le ministère pour-

rait vous octroyer les terrains du Complexe olympique ou de Bachdjarah, gratuitement et que ce sera à la fédération de tennis de les gérer ? Oui, c’est ce qu’on a demandé au niveau du ministère. Pour ce qui est de Bachdjarah, il est question de faire la même chose, comme au football avec le CTN de Sidi Moussa. On a présenté le projet, il est en train d’être peaufiner. Il faut que chaque région puisse posséder un centre. Que cela soit à Annaba qui appartient à l’OPOW, à Oran, ou ici à Alger. Je ne vous cache pas que les choses sont en train de bouger. Mais pour cela, il faut au moins 4 à 5 ans pour préparer l’avenir et on est en train de le faire. Il faut nous donner les moyens, les infrastructures qu’il faut et on aura des champions. Quelles sont selon vous les priorités qui doivent être faites actuellement ? Premièrement, ce sont les infrastructures dont on souffre cruellement et la formation. En 4 ans, on peut le faire. Ce retard, il peut être rattrapé, j’ai confiance dans le renouveau du tennis algérien. D’ailleurs, je vous apprends que des anciens tennismen, comme Hamrelaine et d’autres anciens joueurs, sont en train de se former au métier d’entraîneurs. Mais pour être sincère, il nous faut l’aide de l’Etat, c’est impératif pour le tennis algérien. Sincèrement, est-ce que dans votre mission vous ne vous sentez pas seul ? Non, pas du tout. C’est vrai le ministère de la Jeunesse et des Sport est présent à nos côtés, c’est vrai qu’il y a tellement de demandes de différentes fédérations, mais on aimerait bien qu’il nous aide davantage.

«On peut organiser un tournoi majeur en Algérie, mais… » Pensez-vous qu’au jour d’aujourd’hui la Fédération puisse organiser un tournoi majeur en Algérie ? Pour ce qui est des tournois, on en a programmé 4 pour cette année, le premier aura lieu début février. Il y aura un autre qui est programmé avec la participation d’environ 20 pays, du Maroc, de la Tunisie, des Etats-Unis, de l’Inde, du Pakistan et d’autres nations. Vous me parlez de tournoi majeur, je reviens de Doha (Qatar) où j’ai assisté au match PSG-Real Madrid et j’ai assisté aussi au tournoi de tennis du Qatar, avec les Nadal et d’autres grands joueurs. Laissez-moi-vous dire que quand vous mettez un million de dollars comme gain, vous avez la possibilité d’avoir ces joueurs. On peut le faire en Algérie, mais à condition d’avoir les infrastructures adéquates et aussi les sponsors, une couverture médiatique totale. Actuellement, on peut organiser un tournoi d’une dotation de 25 000 à 250 000 dollars, c’est faisable chez nous, mais il faut que tout le monde suive, la Fédération toute seule ne peut rien faire. Quel pourrait être le nombre de spectateurs que pourrait accueillir ce genre de tournoi, selon vous ? On peut facilement arriver à 800 spectateurs dans le court principal et à environs 400 places dans les courts annexes. Mais le plus gros problème, c’est qu’il commence à pleuvoir tôt en Algérie, ce qui m’amène à dire qu’il faudra justement penser à des terrains couverts, c’est une nécessité, car il est inadmissible qu’un joueur ne puisse jouer les mois d’hiver à cause de cela. Il peut être brisé dans sa progression.

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Mais cela peut coûter cher ? Non absolument pas. Je ne vous parle pas d’une construction comme la salle Harcha-Hacène. C’est des structures faciles à construire, grandes dimensions, cela est faisable dans toutes les régions du pays, pour que l’élite puisse s’entrainer en période hivernale. Je me répète, cela ne demande pas beaucoup d’argent, il faut une volonté de le faire, c’est tout. Peut-on savoir le nombre de clubs qui existent en Algérie et est-ce que leur nombre a augmenté ? Il y a actuellement 51 clubs à travers tout le pays, leur nombre n’a pas changé. Pour qu’il y est un club, il faut un minimum de 5 terrains, ce qui n’est pas le cas actuellement, c’est automatique, ça marche ensemble. Il y a des joueurs qui ont commencé à émerger et face à ses difficultés, ils ont été stoppés dans leur élan.

«N’attendez pas de moi des résultats dans ces conditions» Depuis quelques années, les résultats ne sont pas là, comment l’expliquez-vous ? Il y a une dizaine d’années, on a fait rentrer le tennis dans les écoles, mais personne n’avait voulu jouer le jeu. Les écoles ne nous laissaient pas nous entraîner. Par exemple, on donnait une petite formation aux professeurs de sport et on leur accorde le matériel gratuitement, comme le filet. J’ai dit aux responsables du ministère, dans ces conditions de travail, n’attendez-pas de nous des résultats. Vous nous avez parlé de formation de jeunes, est-ce qu’il est prévu une formation pour les entraîneurs ? C’est une nécessité pour avancer. Justement, il va y

avoir quatre entraîneurs étrangers qui vont arriver, on a envoyé les candidatures au ministère de la Jeunesse et des Sports. On a reçu une cinquantaine de candidatures, ce qui prouve qu’ils veulent s’investir et travailler en Algérie, surtout qu’il y a une crise un peu partout dans le monde. On leur a proposé un salaire de 4 000 dollars, ce qui sera une très bonne chose pour le tennis algérien. On devrait avoir normalement un Argentin, un Français, un Franco-Béninois et deux seront installés à Alger, un à Oran et le dernier à Annaba, pour permettre à nos entraîneurs qui ont pris du retard de bénéficier de leur savoir. Le déficit d’entraîneurs est dû à quoi, selon vous ? En premier lieu au salaire. Aujourd’hui, si vous donner à un entraîneur, 40 000 DA, soyez sûr qu’il dira non. Le salaire idéal pour un entraîneur c’est 100 000 DA, moins, c’est impossible d’avoir les meilleurs. Le budget de la fédération, ne nous permet pas d’aller au-delà des 45 000 DA, c’est une vérité. C’est pour cela que je dis qu’il faut mettre les moyens pour pouvoir accéder au niveau mondial. La pâte existe, la volonté aussi, mais comme je vous l’ai dit, il faut un investissement total de la part de l’Etat, sinon, on ne pourra rien faire. Malgré ces difficultés, il y a une jeune tenniswoman qui est en train de briller, Ines Ibbou, en l’occurrence… Effectivement, Ines Ibou, pour ce qu’elle a fait comme résultat depuis la saison dernière, est la meilleure au monde. Il n’y pas qu’elle, il y a des garçons qui arrivent, mais il faut que les choses bougent. Ibou est pour moi une locomotive du tennis algérien, ces résultats sont une preuve de sa nette progression. On veut en faire un porte-drapeau, car elle est très douée et peut apporter beaucoup de choses à ce sport. Il ne faut pas oublier qu’un joueur est un ambassadeur de son pays. Imaginez-vous, s’il y a un Algérien sur le tableau final de Rolland Garros, je peux vous assurer que le central ne sera occupé que par des Algériens.

Mis à part Ines Ibou, y-a-t-il une autre joueuse qui sort du lot ? Oui, il y a Lynda Benkaddour qui a été formée par Midoun à Azur Plage, c’est un produit algérien. C’est vrai qu’il y avait des problèmes, mais tout est rentré dans l’ordre. On a débloqué 3 millions de dinars pour les 6 mois à venir pour qu’elle puisse participer aux tournois à l’étranger. Certes, ce n’est pas suffisant, le ministère a fait un geste, c’est une bonne chose, c’est un bon début. La Fédération est en train de chercher un sponsor qui peut aussi l’accompagner. Elle n’a que 15 ans et je peux vous dire qu’avant de terminer son cycle de junior, elle pourra gagner Rolland Garros. Mais il ne faut surtout pas lui mettre la pression. La Fédération a besoin de ce genre de joueuse et vice-versa, car elle véhiculera l’image de l’Algérie à l’étranger. Donc, en Algérie, il faudra attendre qu’un athlète accède à un tel niveau pour qu’on puisse s’intéresser à cette discipline ? Incontestablement oui. Je peux vous citer l’exemple de nos handballeurs qui ont été champions d’Afrique, il y a une semaine, les gens oublient vite les problèmes qu’a rencontrés cette discipline, il y a de cela quelques mois. Ils ont gagné, mais il faut suivre, s’il n’y a pas de suivi, tout ce qui a été fait, tombe dans l’oubli. Enfin, quels sont vos projets pour l’avenir ? La formation, c’est notre leitmotiv. En plus de cela, il nous faudra augmenter le nombre d’adhérents qui est actuellement de 4 000, et on espère doubler ce nombre, mais à condition d’avoir les infrastructures. Il y a une demande, car le tennis est porteur, il n’y a pas d’engagement physique, c’est convivial, c’est familial. En plus, les Algériens sont férus des Nadal, Djokovic, Federer, ce qui nous pousse à espérer un avenir radieux pour le tennis algérien. Croyez-moi, on ne lâchera pas le morceau et on se donnera à fond pour que cette discipline retrouve les sommets. Interview réalisée par Farouk Seba et M’hamdi Ramzi


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MCEE-CABBA

Espoir et incertitude pour les Criquets

Après leur défaite à domicile face au CSC (1-0), les Borjiens sont passés à côté de leur sujet en cette rencontre se payant même le luxe de "rater" des occasions. De plus en plus inquiétant pour le club de la capitale des Bibans. Avec 13 points pris sur les 48 possibles, lors des 16 derniers matches, l'inquiétude grandit dans le camp des supporters bordjiens. Même les plus optimistes commencent à se poser des questions et

faire grise mine après cette nouvelle contreperformance de la reprise du championnat. Certes, la phase retour vient de démarrer et le compteur points va encore engranger quelques unités. On l'espère ! Avec 13 points récoltés et une place de relégable inévitable, le bilan de la phase aller n'est pas fait pour rassurer. Pire, la petit phrase prononcée par le coach à l'issue de la rencontre face au CSC, fait froid dans le dos :

«On n'a pas montré le visage d'une équipe qui voulait se sauver ! C’est dans la difficulté que l’on voit la force de l’individu, c’est dans la difficulté que l’on réalise les grands projets. L’aventure n’en sera que plus belle», cette petite phrase prononcée aux joueurs bordjiens par leur entraîneur, Mustapha Biskri, va sûrement être suivie d'effet ! Il faut qu’ils ne lâchent rien sur le terrain ! Il faut qu’ils aient le respect du maillot, des éducateurs, des dirigeants, des supporters. Bref, ils doivent savoir ce qu'ils doivent au club. Ils faut qu’ils expriment sur le terrain mais aussi en dehors, leur bonheur de pouvoir pratiquer le football dans de bonnes conditions. Allons, bougez-vous avant qu'il ne soit trop tard, car les regrets ne serviront à rien et n'ont jamais fait avancer ! Messaoudène : «Les joueurs, dans leur grande majorité, sont affectés par la situation et réceptifs au discours du coach. Mais, si certains pensent que la vie est un long fleuve tranquille et que, quel que soit l'avenir du CABBA, cela ne changera rien pour eux, il faut qu'ils se posent des questions !» Biskri : «Nous avons vécu une semaine de préparation plutôt normale. L’équipe va bien mais elle sait qu’elle a une grande responsabilité donc elle est très sérieuse. J’ai le sentiment que nous allons être présents et faire un bon résultat, même si la

pression est importante.» Bendahmane : «Nous avons décidé de n’aller à El Eulma que pour gagner. Personnellement je suis prêt à tout donner. Les joueurs sont assez concentrés comme ça, inutile d’en rajouter. Il faut essayer de vive l’événement le plus naturellement possible et ne pas se rajouter de la pression pour ne pas tomber dans la fatigue mentale qui, elle, est indécelable. J’ai le sentiment que dans un groupe l’anxiété est contrôlée. Nous avons misé sur la récupération avec un entraînement jeudi au cours duquel on a senti que les joueurs étaient tendus. Il faut éviter de rentrer dans l’affectif afin de ne pas perdre sa lucidité. Nous ne sommes pas là pour mettre des coups de casque ou pleurer, il faut rester lucides.» Pour sa part, Abdelhak Mansour dira : «Jouer ce match à l’extérieur peut sembler être un handicap mais le CABBA a bien voyagé cette saison. De toute manière les matchs de la phase retour n’ont rien à voir. Les joueurs peuvent changer, l’état d’esprit aussi, le contexte. L’an passé nous nous étions maintenus dans les derniers matches, là on a assuré notre présence en L1. Ce n’est pas un match « difficile ». On va éviter de trop jouer sur l’émotionnel mais on ne va pas en faire trop afin de rester concentrés sur le match. On sait que les gars sont là, et vont faire un grand match.» Imad B.

marché des gardiens était compliqué cette année. J’attendais qu’une porte qui me convient s’ouvre. Et quand un club comme le CABBA jette son dévolu sur vous et ne vous lâche pas, vous vous dîtes que, ça peut être un bon tremplin pour vous, une marche supplémentaire à gravir et mes objectifs à réaliser. Ce sera la première fois que je joue chez moi, et c'est quelque chose que j'ai toujours voulu faire. En Août prochain tu fêtera tes24 ans, tu as déjà connu plusieurs clubs. Comment tu as vécu ça ? C'est sûr que ça n'a pas toujours été facile de changer de place plus souvent, mais j'ai appris beaucoup et ça m'a donné la chance de développer une bonne capacité d'adaptation. Maintenant, je recherche peut-être un peu plus de stabilité. Je veux vivre mon expérience au jour le jour ici, et on verra par la suite. Mais si j'adore le CABBA et que je vois mon avenir avec les Bordjiens, je pourrais bien rester. On a coutume de dire qu'un gardien de but arrive à maturité quand il a 27 ou 28 ans, parfois un peu avant. Qu'en penses-tu ? Je ne crois pas avoir atteint mon plein potentiel et je suis de ceux qui croient qu'un gardien ne l'atteint pas avant la fin de la vingtaine, mais j'ai joué beaucoup de football dans ma vie et eu assez d'expériences pour pouvoir dire que je suis capable de tenir la baraque avec et contre des joueurs plus âgés.

Tu suivais déjà le championnat national ou vas-tu découvrir tout cela maintenant ? Je vais le découvrir sur le terrain ! Mais j’ai des amis qui jouent ici, qui m’ont dit que ce championnat était merveilleux, qu’il y avait un vrai engouement, qu’il était très regardé par les supporters. C’est aussi ce qui a fait pencher la balance, il faut le prendre en compte. Le maintien en L1 est-il l'objectif actuellement ? Les intentions de l'équipe sont d'être le plus compétitifs possible, et ainsi essayer de rester en L1, oui. Les carottes sont-elles cuites pour le CABBA ? Non, il faut toujours garder confiance. Comme on dit, en football 85% c’est de la confiance. Le CABBA a encore 14 matches devant lui et 42 points à glaner. Nous avons toutes nos chances de sortir de la zone rouge. Il suffit juste d’y croire. Et mois je crois toujours parce qu’une équipe comme le CABBA ne mérite pas cette place ! D’ailleurs on n’arrive pas à expliquer : de bons joueurs, de bons entraîneurs et une administration dévouée, ce qui reste c’est le déclic ! Si on se réfère au match face au CRB, Il va venir…et il faut que ça vienne le prochain match face au MCEE. Est-ce que tu es prêt pour ce match, le premier officiellement, pour toi ? C'est sûr, à 4000%. J'aimerais vraiment être sur la pelouse pour ce genre de matchs. Le MCEE est un grand club et ce sera un grand match. Je ne sais pas si le coach me prendra dans le groupe mais je l'espère. Et puis, si je ne suis pas dans le groupe, je serai dans les tribunes. Il faut que je vois ce match ! Le CABBA est particulièrement dans une grande forme. Comment as-tu préparé ce match ? Moi, je continue à travailler. Peut-être que, par la grâce de Dieu, je commence à être récompensé de mes efforts. Mais, il n’y a pas que ce match. Il faut rester concentré. On en a d’autres qu’il faut gagner pour garder sa place en L1 et aborder le reste avec sérénité. Certes, ce ne sera pas de tout repos pour la suite. Mais, je suis déjà très content de pouvoir apporter quelque chose à l’équipe. Entretien réalisé par Imad B.

SOUICHE : «J'AI HÂTE DE TOUT DÉCOUVRIR !»

AUTEUR D'UNE TRÈS BELLE PRÉPARATION, ABDELHADI SOUICHE N'A MALGRÉ TOUT PAS PU JOUER DURANT TOUTE LA PHASE ALLER PARCE QU’IL N’A PAS ÉTÉ QUALIFIÉ À TEMPS. ET MALGRÉ SES BONNES PERFORMANCES, LE GARDIEN DE BUT N'A ENCORE EU SA CHANCE DANS UNE RENCONTRE OFFICIELLE, POUR MARACANA, LE DERNIER REMPART REVIENT SUR SA SAISON SPORTIVE, SON TRANSFERT, ET SES AMBITIONS DANS CETTE NOUVELLE AVENTURE BORDJIENNE. Dans quels clubs as-tu joué et pourrais-tu nous narrer ton parcours ? J'ai démarré le foot à l'âge de 7 ans au FC Holon. Je suis ensuite parti à l’Olympique de Saint Quentin, à 15 ans au centre de formation de Lille, à 17 ans j’ai passé 6 mois la Lens avant d’être promu comme sénior à St Quetin surclassé pendant 2 ans, à Amien pendant un an et demi à côté de Rafik Saïfi en national-accession L2 et en 2013-2014 à Bordj Bou Arreridj. As-tu toujours joué dans les buts ? Je n’ai pas toujours été gardien, et c'est à mes 12 ans, que j'ai commencé à jouer dans les buts, avec de bons coachs à l’Olympique de Saint Quentin. Ils m’ont appris énormément de choses. Tu viens d’être qualifié après 6 mois d’attente. Une belle satisfaction non ? Oui, je suis satisfait d’avoir signé en faveur du CABBA et soulagé d’être enfin qualifié. C’est l’un des meilleurs clubs en Algérie, c’est mon club d’enfance, c’est donc une grosse satisfaction pour moi. Comment réussit-on à se motiver pour résister sans jouer ? Au fait, porter le maillot Jaune et Noir, c’est déjà une source de grande motivation. En outre, les entraînements ou un match amical quel qu’ils soient sont importants pour les footballeurs professionnels que nous sommes. Ils entrent en ligne de compte dans notre progression et nous permettent de nous évaluer. C’est vous dire que pour nous, ce n’est pas un match sans enjeu ou des entraînements sans valeurs. Je me suis donné plus et à fond pur rester en forme et garder le moral. Tu n’as pas quitté les entraînements

durant toute cette période d’attente... Très important, car on continue toujours d'apprendre et avoir un avis extérieur d'un expert est souvent plus bénéfique qu'autre chose. Pour ça, je suis très heureux de pouvoir travailler avec Mustapha Biskri. Qu’est-ce qui t’a séduit au sein de ce club ? Tout simplement le challenge et l’ambition. Mais ce n’est pas que ça, c’est aussi que le club veut prolonger son bail du championnat L1, et aller le plus loin possible dans les saisons prochaines. Connaissant le compétiteur que je suis et mes ambitions, c’est pour moi un bon tremplin dans ma carrière. Comment se sont noués les contacts avec le CABBA ? Ça s’est fait depuis août dernier. Les dirigeants m’ont contacté pour me faire part de leur envie de m’intégrer dans leur projet. Comme je suis natif de Bordj Bou Arreridj je n’ai pas hésité une seconde. Je veux par l’occasion réaliser mes deux rêves d’enfance : porter le maillot Jaune et Noir et jouer au sein de l’équipe nationale algérienne. Le premier s’est réalisé, le second viendra InchaAllah. Cela fait donc un bon moment. Pourquoi les choses ont-elles trainé ? Tout simplement parce qu’au début, quand le championnat s’est terminé, je voulais prendre le temps d’aller en vacances. J’avais aussi pour objectif de continuer à progresser en Ligue 1, malheureusement le

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Edition du week-end Maracana N°2253 — Vendredi 31 janvier 2014 15

DERNIER BAROUD POUR L’ESPÉRANCE A ANNABA

USMAn-ESM

AIT ALI «Dur mais pas

insurmontable» Mathématiquement, l’Espérance n’est pas encore reléguée en division inférieure, cependant la lutte pour son maintien sera très dure. Pour commencer, les Mostaganémois doivent bien négocier leur sortie de ce week-end à Annaba, où ils auront à se mesurer à un onze local, lui aussi en quête de points, mais qui est miné par quelques problèmes internes. Les coéquipiers de Djiad devront cravacher dur pour sortir indemnes de cette rencontre très capitale pour leur avenir. Un résultat positif, permettra de garder les chances pour le maintien, un mauvais résultat, c’est compromettre ces chances. A rappeler que l’entraîneur Slimani Sid-Ahmed a écopé d’une suspension de 6 mois, dont 3 avec sursis et ne sera pas donc présent sur le terrain. A travers les rencontres amicales ; Slimani s’est fait une idée derriére la tête pour composer un onze “new look” avec des nouvelles recrues, et en affichant avec satisfaction le retour de Ait-Ali, longtemps absent, suite à des bléssures. Le joueur en question, seul rescapé de la saison passée, serait d’un apport appréciable pour le onze espérantiste et l’une des clés de la réussite. Aït-Ali, estime que l’USM Annaba est à prendre au sérieux, malgré sa situation actuelle. En répondant à quelques question avant le départ de son équipe vers Annaba, ce jeudi matin, il estime que «C’est toujours difficile d’oublier si vite la défaite face à l’ASK qui a laissée des séquelles, malgré la détermination de mes coéquipiers de vouloir bien faire. Le joueur pense qu’il n’y a pas le feu et que les chances de maintien restent encore intactes, tant que le championnat est loin d’être terminé. Il affirmera notamment que: «Certes, c’est une position délicate, mais, à mon avis, il n’y a pas le feu à la maison, puisque un match nous attend pour nous racheter et notre équipe a les moyens de subir ce passage à vide en mettant fin à ses échecs ». A la question de savoir si celui-ci retrouve ses moyens pour reprendre avec les terrains, ce dernier dira «Je vais beaucoup mieux, je m’entraine réguliérement et j’ai pris part aux derniers matchs amicaux «Au sujet de l’importante confrontation qui les attend face à Annaba, il dira «Ce sera difficile, d’autant que l’adversaire du jour tentera de sortir de cette zone rouge. Nous nous forcerons de réaliser une victoire de ce périlleux déplacement, afine de se racheter de notre dernier revers. Il faut s’attendre à une bataille rude sur le terrain . Nous devons mettre tous les atouts de notre côté pour la réussir ». Noreddine B.

Malgré la situation délicate, particuliérement sur le plan parcours en championnat, que vit le club mostaganémois, ces derniers temps, et suite au dernier revers enregistré, à domicile, face à l’ASK, cela n’empêche pas les espérantistes de garder un minimum d’optimisme pour une meilleure suite de la compétition, en voulant jouer leurs cartes à fond. es Espérantistes, au moral certes affecté, tentent tant bien que mal d’oublier l’échec de la semaine précédente, ainsi que les derniers événements qui ont vu quelques perturbations au sein de l’équipe, relatives notamment à la grogne de certains joueurs , pour se concentrer sur la prochaine rencontre de l’équipe qui sera décisive pour la suite du parcours de l’ESM, qui veut réussir ce qui reste comme matches. Pour rappel, le club mostaganémois devra disputer son 17è match, ce vendredi face à l’USM Annaba chez ce dernier. La formation espérantiste n’a qu’un seul objectif:arracher trois points

L

comme ils l’on fait précédemment à Tlemcen. Les camarades de Dammes sont conscients de la rude tâche qui les attend face aux Annabis, sous le coup également d’une mésaventure. Ce sera un duel serré entre mal classés, et qui sera à coup sûr d’un grand engagement.

VERS UNE MISSION IMPOSSIBLE Afin d’assurer leur maintien sans attendre un cadeau de personne, les Espérantistes doivent cravacher dur, car étant dans l’obligation de récolter, pas moins de 30 points, durant la phase retour ce qui à priori, semble de l’impossible, mais avec un peu de chance, cela lui permettra certainement de se maintenir. Il est certain que la mission ne sera pas facile, mais pour atteindre cet objectif, il faut gagner tous les matchs à domicile et récolter quelques petits points de l’extérieur. Mais il faut surtout rester concentrés, car pour le moment, tout dépendra de ses résultats lors de cette seconde manche et de ceux des autres clubs aussi. Pour réaliser cet objectif, ces derniers devront gagner tous leurs matches à domicile.

Lors de cette phase retour, la formation locale recevra 7 fois sur ses bases. Rappelons que les Espérantistes n’ont gagné qu’un seul match à domicile, lors de la phase aller et c’était contre leur adversaire du jour, qui veut prendre sa revanche , ce qui veut dire que leur mission ne sera pas du tout facile lors des prochaines sorties et à domicile contre de très bonnes équipes. Les dirigeants espérantistes ne souhaitent pas mettre la pression sur le staff technique, lui laissant l’embarras du choix concernant ses choix tactiques et le recrutement, car l’heure des bilans, selon eux, aura lieu en fin de saison.

UNE VICTOIRE DONNERA DES LUEURS D’ESPOIR Hélas, même avec un sansfaute à Mostaganem , la formation locale pourrait ne pas se maintenir, car celle-ci pourrait être devancée par d’autres équipes, du moment que l’ESM occupe actuellement la dernière place avec un retard considérable sur les deux autres potentiels relégables . C’est pourquoi le club doit, à tout prix, assurer au moins, trois points en

dehors de son terrain. Une victoire contre l’équipe de Annaba qui n’est pas au mieux, est plus qu’obligatoire pour les Mostaganémois qui restent sur une défaite amère face à l’ASK. Un autre mauvais résultat ce vendredi compliquera les choses et fera plonger l’équipe dans un doute profond, qui pourrait durer très longtemps et qui risque aussi d’annoncer la relégation prématurée du club en Ligue 2. Toutefois, il faudra coûte que coûte éviter ce scénario et empocher les trois points de la partie qui ne feront que du bien à l’équipe . Il faut dire que la rencontre entre l’ESM et l’USM Annaba s’annonce palpitante.

UN MATCH QUI A UNE SAVEUR DE COUPE Pour Slimani «Nous entamerons cette confrontation avec un esprit de match de coupe, et avec comme seule alternative, une victoire, car ce sera pour nous un virage important et peut-être décisif pour le maintien de l’équipe en ligue deux. Les joueurs sont prêts de se donner à fond et restent capables de réussir un exploit ». Noreddine B.

PROGRAMME DE LA 17E JOURNÉE

SLIMANI DOS AU MUR

L’entraineur Slimani dira «Le club traverse, actuellement, une période critique avec beaucoup de problèmes qui existaient avant même le démarrage du championnat, et nous sommes entrain de subir les conséquences. Donc, au départ, il y avait des problèmes administratifs. Ensuite, faute de moyens financiers, un mauvais recrutement a été effectué avant ma désignation comme entraineur » Slimani, qui est venu pour une mission bien précise, à savoir sauver l’équipe, sait ce qui l’attend et fera tout ce qui est possible pour arriver à ses fins en tenant un discours assez particulier à l’encontre de ses joueurs, à qui il demandera de se donner à fond pour tenter de s’extirper de cette situation très difficile dans laquelle ils se trouvent depuis quelque temps. Il n’y aura pas d’autre alternative que de l’emporter si l’équipe souhaite sortir de la zone rouge. Cette équipe qui devait pourtant jouer la carte du maintien. N. B.

Rencontres

Arbitres

NAHD/MSPB CAB/ASMO USMB/OM USMBA/USC MCS/USMMH ABM/ABS USMAN/ESM ASK/WAT

BOUFRIOUA-HADJI-BOUSMAHA BEKOUASSA-SAIDANI-TAZROUT HOUASNIA-DOULACHE-SEMSOUM HALLALCHI-AZRINE-BADACHE MERNIZ-BENHAMIDOUCHE-CHELLALI BESSIRI-BOUCHAALA-BERRACHOU BAHLOUL-BOULFELFEL-BENAMIRA BENBRAHAM-CHEBBALAH-YAHI

Toutes les rencontres se joueront aujourdʼhui à 15h Equipes 1. USM BEL ABBES 2. ASM ORAN 3. USM BLIDA 4. US CHAOUIA 5. WA TLEMCEN 6. NA HUSSEIN DEY 7. O MEDEA 8. AS KHROUB 9. MC SAIDA 10. A. BOU SAADA 11. AB MEROUANA 12. USMM HADJOUT 13. USM ANNABA 14. CA BATNA 15. MSP BATNA 16. ES MOSTAGANEM

Pts 29 29 27 27 26 25 24 21 21 20 20 20 18 16 15 07

J 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16

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G 08 08 07 08 07 06 07 06 06 05 05 05 04 04 03 03

N 05 05 06 03 05 07 03 03 03 05 05 04 06 04 06 01

P 03 03 03 05 04 03 06 07 07 06 06 07 06 08 07 12

BP 22 16 18 17 12 10 19 20 11 12 13 13 09 10 06 09

BC 11 09 11 14 09 11 15 19 13 12 14 14 12 17 10 29

Diff 11 07 07 03 03 -01 04 01 -02 00 -01 -01 -03 -07 -04 -20


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Maracana N°2253 — Vendredi 31 janvier 2014

CAB-ASMO Bouaraâra : «C’est un match à ne pas rater» Pour le coach batnéen, ce CABASMO c’est comme une finale il ne faut pas la jouer, il faut la gagner. Bouaraâra qui a soumis son groupe à une préparation de deux semaines estime que son groupe est prêt pour vendredi, malgré l’importance du match il se montre très serein. Durant deux semaines vous avez soumis le groupe à un travail intense... On a travaillé comme on devait le faire, il y avait une semaine de repos pour le championnat on ne devait pas baisser de régime, la seule solution était de travailler avec beaucoup de sérieux. Après l’USMBA, c’est un autre leader que le CAB affrontera ce vendredi... Oui, c’est la calendrier, ce n’est pas une mauvaise chose, ce genre de match donne de la motivation aux joueurs, ils ont toujours envie de se surpasser comme ils l’ont fait contre l’USMBA où il n’a manqué que des buts. Vous êtes à la recherche de votre première victoire avec le CAB, est-ce pour ce vendredi ? Je l’espère bien, c’est un match qu’il ne faut pas rater, c’est comme une finale il faut la gagner et non la jouer, on a bien travaillé, le groupe est déterminé à se surpasser, je suis optimiste. Comment pensez-vous que l’ASMO se présentera ? Comme nous, l’ASMO cherchera des points, ils ne prendront pas de risques, ils vont essayer de se regroupe derrière et jouer des contres, on a une idée sur leur manière de jouer en déplacement. W. Y.

ASK-WAT LES WIDADIS POUR LA PASSE DE DEUX Tout les regards des férus de la balle ronde seront braqués vers le stade dʼEl-Khroub, ou le Widad croisera le fer avec lʼASK. Le gars du WAT effectueront un long et périlleux déplacement qui les mènera à ElKhroub, où les locaux les attendent de pied ferme. Avec un moral au fixe les camarades de Messaoudi savent que réaliser un bon résultat en terrain adverse est du domaine du possible, au vu de la grande détermination affichée ces derniers temps. Certes rien nʼest acquis à lʼavance, car lʼASK reste une équipe difficile à manier surtout at-home, et le dernier résultat positif ramené de Mostaganem en est la preuve et qui lui a permis de croire en ses chances à lʼaccession. Les Tlemceniens qui ont perçu un mois de salaire sont hyper motivés pour cette joute et ne jurent que par la victoire. Les Widadis tiennent à poursuivre la dynamique des bons résultats en essayant de réaliser la passe de trois. S.T.S.

Edition du week-end

A Batna pour la victoire Kamel Mouassa et sa bande fouleront le terrain du stade du 1er-Novembre de Batna, cet après-midi, avec un seul objectif, celui de s’en retourner à Oran avec les trois points du match. L’entraîneur oranais avait bien préparé ses poulains à cette éventualité, que ce soit sur le plan sportif, au cours d’entraînements savamment dosés, ou sur le plan psychologique.

L

es coéquipiers de Zidane, qui ont mal repris, en perdant deux précieux points sur leur stade, ne veulent pas rééditer cette mauvaise expérience, car tout point perdu désormais, non seulement les déstabiliserait, mais leur ferait perdre beaucoup de terrain dans la course à l’accession, un objectif auquel crient les supporters. «Prendre trois points à Batna est votre objectif», avait déclaré l’entraîneur en chef à ses joueurs.

IL COMPTE SUR LA SOLIDARITÉ DU GROUPE Kamel Mouassa a en particulier travaillé la couverture défensive, sachant que les Batnéens usent de longues balles aériennes. «Il nous a fait travailler la couverture en défense et nous devons être prêts à réparer toute erreur commise par nos défenseurs», a déclaré le milieu de terrain, Tahar Mohamed. C’est donc des joueurs super-motivés qui aborderont cette rencontre, qu’ils ne veulent perdre en aucun cas.

L’ÉQUIPE TRÈS PEU REMANIÉE Kamel Mouassa ne songe pas à chambouler la formation qui a joué contre Blida. Tout au plus, il lui a été fait intention de titulariser Bensaci à la place de Saadaoui, lequel avait laissé un couloir

qui avait permis à l’USMB d’égaliser. Quant aux trois recrues du mercato, l’exBônois Abed est hors du coup, purgeant son troisième et dernier match de suspension, El Bahari sera certainement sur le banc, alors qu’Aïssaoui a de fortes chances d’être entrant aux côtés de Tahar, Boudoumi et Bentiba. Car, si l’entraîneur en chef avait écarté de la liste des 18 éléments qui ont pris l’avion vers Sétif, le défenseur Barka et l’attaquant Benkablia, en raisons de problèmes de santé, il a presque convoqué les mêmes joueurs du dernier match. Ainsi, le gardien Bouhedda sera dans les bois et l’avant centre Mellal, convoqué à nouveau en même temps que Bensaci, pourrait jouer quelques minutes.

LIMITER LES RISQUES Connu pour sa grande expérience du football et des gens, Kamel Mouassa va prôner la prudence, devant un CAB, obligé de lancer toutes ses forces dans la bataille. C’est pourqoui il alignera certainement 5 joueurs au milieu du terrain. Des éléments qui ont donné leurs preuves dans ce système de jeu et qui ont suffisamment de qualités offensives pour aider Balegh et de créer le danger dans la surface adverse. Cette méthode a apporté ses fruits durant la première partie du championnat, pourquoi pas cette fois-ci, se demandent les supporters les plus optimistes.

BENAMAR CRAINT L’ARBITRAGE Echaudé par les nombreuses mauvaises expériences de son équipe durant les dernières saisons, en raison d’un arbitrage, soit tatillon, soit intéressé, le manager général, Houari Benamar, craint cette deuxième partie du championnat. «Nous appréhendons l’arbitrage, c’est pourqoui nous demandons aux arbitres d’être à la hauteur et de ne pas se laisser influencer. Un autre paramètre nous fait un peu peur, celui des conditions climatiques qui peuvent gêner nos joueurs qui ont l’habitude d’un temps plus clément». Aujourd’hui, ce sera un referee qui n’a jamais arbitré un match de l’ASMO, monsieur Bekouassa, qui sera au sifflet. Les Oranais espèrent qu’il appliquera les règlements dans l’esprit et la lettre.

UN GROUPE DE SUPPORTERS À BATNA Alors que le gros du public aura l’oreille collée à son poste de radio pour suivre l’évolution de la rencontre, un petit groupe d’irréductibles fans a fait le déplacement dans la capitale des Aurès, bravant la pluie et la longueur du trajet. «Nos joueurs doivent sentir qu’ils ne sont pas seuls. Nous allons les soutenir de la voix », a déclaré Hichem, du quartier de Cholet. A. B.

EQUIPE PROBABLE : Bouhedda, Youssef-Yacine, Bensaci, Zidane, Benayada, Tahar, Boudoumi, Belalem, Bentiba, Tabti ( Aïssaoui), Balegh.

BOUHEDDA : «C’EST UN MATCH IMPORTANT POUR NOUS» «Nous nous sommes préparés dans de bonnes conditions et nous sommes motivés pour faire un bon résultat. Nous respectons le CAB que nous avions battu difficilement au match aller, à Oran. C’est une formation qui ne mérite pas son classement actuel, mais nous n’allons pas nous attendrir sur son sort car cette rencontre est importante pour nous. Nous allons faire en sorte de ne pas décevoir nos fidèles supporters. J’espère seulement qu’il y aura du fair-play et que le meilleur gagne.»

Victoire impérative pour les Khroubis… Pour cette 2e journée du championnat de ligue 2 dans sa phase retour, les poulains de Khezzar accueilleront les Widadis de Tlemcen dans un match ou l’erreur est strictement interdite, notamment, pour l’équipe locale : « Nous avons bien préparé cette rencontre et nos joueurs sont décidés à continuer sur leur lancée, après notre victoire à Mostaganem, lors de la 1ère journée. Nous avons travaillé, soigneusement, et tout est fin prêt pour ce match… », nous a confié l’entraineur khroubi qui ajoutera, par ailleurs :

« Cependant, il faudrait faire attention à cette équipe du Widad qui ne va pas se déplacer pour faire du tourisme.» Un match, donc, difficile que les locaux qui n’ont pas le droit de perdre et briser cette nouvelle dynamique après leur brillante victoire en dehors de leurs bases. Mais l’entraineur Khezzar, en vieux routier, craint, de plus en plus, la pression qui risque d’étre un poids lourd pour ses protégés. Dans ce contexte, il poursuivra : « Nos joueurs sont plus à l’aise à l’extérieur. Maintenant que les problèmes

commencent à s’arranger, j’éspère que le public sera clément et va encourager son équipe du début jusqu’à la fin. Une chose est sûre, nous allons mettre tout en œuvre, pour venir à bout du WAT.» Face à un sérieux prétendant quant à l’accession, les poulains de Khezzar seront en test et vont redoubler d’efforts afin de sortir victorieux dans cette confrontation à 6 points. Mais les Widadis vont-ils l’entendre de cette oreille ? Abdelkader Z.

Tebbal : «Enchaîner avec un deuxième succès» Le WAT affrontera aujourd’hui l’ASK. Un commentaire ? Pour cette confrontation, on s’est bien préparé. On a notamment disputé trois rencontres amicales durant la trêve et cela pour améliorer notre condition physique et la cohésion du groupe et apporter ainsi les correctifs au niveau des trois compartiments. Nous aborderons ce match avec la ferme conviction de glaner les trois points de la victoire. A vous entendre parler, vous voulez

donc enchaîner avec une seconde victoire. N’est-ce pas ? C’est cela, et c’est notre désir. Notre objectif principal est de ne pas perdre et revenir bredouilles à la maison, car nous avons les atouts nécessaires pour réaliser un bon coup à El-Khroub. Cette mini-trêve n’a-t-elle pas cassée votre bonne dynamique ? Bien au contraire, cela nous a permis de travailler encore plus pour améliorer notre conditions physique ainsi que la cohésion,

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avec notamment l’intégration des nouvelles recrues. Cette trêve nous a permis aussi de corriger certaines lacunes dans notre jeu. Le WAT va-t-il profiter de la crise financière que vit l’ASK, en ce moment ? On n’ignore pas cela, mais c’est sur le terrain que se jouera la rencontre. Le plus important pour nous est de faire le maximum pour remporter la victoire, le reste ne nous intéresse pas. STS


Edition du week-end Maracana N°2253 — Vendredi 31 janvier 2014 17

MCS-USMMH

Difficile pour les Hadjoutis

DANS UN MATCH AMICAL FACE AU RCA

L’équipe a bien tournée

Nonobstant que le coach de la formation arbéenne nʼa pas aligné la composante qui avait lʼhabitude de sʼillustrer en Ligue ʻʼuneʼʼ mais plutôt un amalgame de joueurs rarement utilisés, majoritairement des remplaçants, cela ne nous empêchera pas de dire que le onze hadjouti sʼest bien comporté tout au long de lʼempoignade. Tactiquement, les camarades de la nouvelle recrue, Siouane, étaient bien en place et ont démontré des aptitudes qui promettent beaucoup. Même si le score de 1 but à 0 au profit des Hadjoutis ne pèse pas lourd dans de tels duels, lʼessentiel, cʼest que le staff technique hadjouti et à son tête le technicien Farid Zemiti, est satisfait de la production de ses éléments. «Dans de telles rencontres, ce qui nous intéresse le plus, cʼest de faire tourner lʼéquipe et de déceler les lacunes dans chaque compartiment. Cela nous permettra dʼy porter les corrections nécessaires. Et si on revient au résultat final dʼune rencontre amicale, disons, que ce dernier reste un indicateur qui a son importance, car il pourra constituer un impact psychologique, que ce soit positif ou négatif sur le mental de la troupe. Et en cas de victoire, cela peut procurer plus de lʼassurance et la motivation aux joueurs. Pour nous, le résultat est aussi important», ainsi, déclare–t-il, un membre de la barre technique hadjoutie tout confiant. M. GRINI

OM-USMB DERNIERS RÉGLAGES, HIER MATIN Les camarades de Benhocine ,ont éffectué hier dans la matinée leur ultime séance d'entrainement, au stade des frères Brakni, en présence de quelques fans, qui ont tenu à assister à cette séance, et n'ont pas manqué de soutenir et motiver les joueurs,à la veille du derby face à l'O Médéa.

MISE AU VERT À L'HÔTEL LA ROSE A la fin de la séance de travail efféctuée dans la matinée, au stade des frères Brakni, Khelladi et ses camarades sont entrés en mise au vert dans leur lieu habituel: l'etablissement hotelier, “la rose”, pour passer la nuitée d'avant match.

BENHAOUA SERA ABSENT Le latéral gauche de l'USMB, Benhaoua, sera de nouveau absent contre l'O.Médéa,car il n'a pas encore purgé la totalité de sa suspension de 3 matches fermes, écopée face à l'USMBA (14éme J.), une absence qui pèsera lourdement dans le compartiment défensif blidéen, par contre, le retour de Bedrane qui a purgé sa suspension d'un match, pourrait être une solution, dans la mesure où son absence, lors du match précédent, avait été quelque ressentie. T. A.

L’ÉQUIPE TYPE PROBABLE : Boukacem, Yaghni, Rebah, Talah, Bouzar Khaled, Labani, Hamadou, Siouane, Souaker, Kheiter et Louz.

Pour le compte de la 17e journée du championnat de ce palier de la ligue ‘’deux’’, les gars de la Mitidja vont rallier aujourd’hui la ville de Saida pour affronter dans l’après midi le club local, le Mouloudia.

U

n Mouloudia de Saida qui, il faut bien le rappeler, a chipé un point précieux lors du match ‘’aller’’ disputé sur le ground du stade du 5 juillet de hadjout et en a failli même repartir, ce jour là, avec le gain total n’était ce la non concentration de ses joueurs qui ont péché par précipitation devant les bois adverses. Un score tout blanc (0 à 0) qui a sanctionné les débats lors de cette confrontation qui a opposée les deux teams de hadjout et de Saida. Pour

l’USMMH, ce résultat décevant, est resté en travers de la gorge depuis. Zemiti ce grand technicien qui y n’était pas à l’occasion de ce premier face-à-face entre les deux antagonistes, compte faire effacer à jamais cette légère ‘’entorse’’ qui a été mal digérée à l’époque par l’ensemble des puristes de la balle ronde hadjoutie. Mais la mission semble un peu difficile dans la mesure où les Saidis qui restent sur un résultat positif ramené de l’extérieur lors de la précédente journée du championnat et sur une belle prestation en coupe d’Algérie la semaine passée face à la JS Kabylie, ne vont pas quand même lâcher du lest dans leur propre fief, eux qui ne jurent que par la victoire quant ils évoluent sur leur terrain et devant leur galerie. Donc, le coach Hadjar va cer-

tainement reconduire le même effectif qui a donné réplique en coupe à la Jeunesse de la Kabylie tout en jouant la carte ‘’prudence’’ face à un adversaire qui ne se sent pas dépaysé en dehors de ses bases. En revanche, l’enfant d’Hussein-dey continue, lui aussi, de mettre confiance à ces joueurs qui ont bien appliqué ses consignes face à la coriace formation de Tiaret tout en s’adjugeant du billet qualificatif qui mènera directement aux quarts de finale de la dame coupe. En somme, une affiche qui va sans aucun doute attirer la grande foule au stade du 13 Avril 1958 de Saida où le spectacle sera assuré tout en espérant que le fair-play soit au rendezvous. M. GRINI

Les Blidéens visent la victoire

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près avoir passé le cap de l'ASMO, lors de la rencontre de la reprise du championnat professionnel de la ligue 2, ramenant un précieux point de son long déplacement au stade Habib Bouakeul, la formation de l'USMB s'apprête à disputer, cet après-midi, une autre rencontre comptant pour la 17éme journée, dans un derby qui s'annonce d'ores et dèjà palpitant, face au voisin, l'olympique de Médéa, qui ne voyage pas bien, ces derniers temps, mais ne se déplacera pas à Blida, avec la fleur au fusil, car il avec l'intention de brouiller les cartes blidéennes. L'équipe de l'USMB qui occupe la 3ème place au classement général, avec 27 points au capital, ne l'entend pas de cette oreille, elle aura l'avantage du terrain et de son public, et part avec tous les faveurs, en dépit que son adversaire est coriace à l'extérieur et a toujours posé des difficultés aux Blidéens sur leurs bases.

LES VERT ET BLANC OPTIMISTES Compte tenu des derniers bons résultats réalisés en déplacement à Batna et à Oran, respectivement face au CAB (0-1) et l'ASMO (0-0), ca qui a revigoré les camarades de Benhocine qui comptent continuer dans cette voie et sortir victorieux de cette confrontation.

DES CHANGEMENTS EN VUE Le coach blidéen, Mohamed Benchouia, compte apporter deux changements au niveau du onze qui a croisé le fer avec l'équipe de l'ASMO (16ème J.), en incorporant Bedrane dans l'axe défensif, aux côtés de Belhadj, en remplacement de Namani, bléssé et Meklouche sur le flanc gauche à la place de Djilani, qui n'est pas au mieux de sa forme. Au vue du programme de travail accompli parfaitement, lors du stage hivernal et

lors des dernières séances de travail par les poulains de Benchouia, cela montre que tout va pour le mieux et tous les ingrédients sont réunis pour aller de l'avant. Les gars de la ville des roses n'auront pas le droit au faux pas, les supporters sont unanimes à dire que leur équipe va gagner ce match face à l'O.Médéa, ils seront nombreux à venir les soutenir et les pousser à empocher les 3 points de la v i c t o i r e T. A.

HOUASNIA AU SIFFLET La commission fédérale d'arbitrage, en prenant compte de l'importance de la rencontre qui mettra aux prises, aujourd'hui, au stade des frères Brakni, la formation de l'USMB face à son homologue de Médéa, pour le compte de la seconde journée de la phase retour du championnat, a jugé utile de désigner le trio qui officiera cette rencontre, et ça sera , Houasnia comme directeur de jeu, assisté de Azrine et Badache.

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CHAMPIONNAT AMATEUR/16E JOURNÉE CHAUDS DERBYS POUR LA REPRISE AU CENTRE

Après avoir observé deux semaines de trêve, à l’instar de toute la division amateur, la région Centre, connaîtra une reprise avec des belles affiches. Ainsi, la JSMC, leader de son groupe avec 29 points, affrontera la formation de la JSHD dans un match au sommet, où chaque équipe cherchera les trois points. En effet, Chéraga qui reste sur un nul à domicile, face à Sour El Ghozlane, aura fort à faire face à la JSHD qui a atomisé les Koubéens lors de l’ultime journée (4-1). Le RCK doit impérativement se reprendre, même si la tâche sera difficile face à l’IB Khemis El Khechna, qui est troisième au classement avec un seul petit point de retard sur le dauphin koubéen. Les Pacistes quant à eux, n’auront pas la tâche facile, face au CRB Dar El Beïda. Enfin, le WA Boufarik, qui est dans une position délicate au classement général, devra cravacher dur face à l’ESMK qui n’a pas encore abdiquée pour la montée en Ligue 2. M. Ramzi Le Programme de demain : IBKEK-RCK JSD-JSMC ESG-ESB WAB-ESMK MCM-NARBR WRBM-IBL USMC-USOA CRBDB-PAC

ARZEW VEUT PRENDRE SON ENVOL À L’OUEST

AIN M’LILA FACE À L’ÉCUEIL BORDJIEN

Après son semi-échec à domicile lors de la dernière journée face au CRB Sendjas (0-0), l’OM Arzew aura à cœur de se reprendre cette fois-ci face à l’IS Tighenif, qui n’a plus rien à espérer cette saison. Les gars d’Arzew ne veulent surtout pas se faire rattraper par le RC Relizane qui aura un déplacement compliqué à Mostaganem face au SAM, qui lutte d’ores et déjà pour sa survie. Quant au troisième larron, le RCBOR en l’occurrence, espère bien battre l’IRBM pour ainsi rester à la lutte pour la montée en fin de championnat. La lanterne rouge, le CRT qui jouera demain samedi, essayera de limiter les dégâts face à l’ES Araba, qui voudra à coup sûr se racheter de la défaite concédée à Oued Rhiou (10). M. R.

Alors que le leader (DRB Tadjennant) et son dauphin (MO Constantine) devraient avoir la tâche facile face respectivement, à l’ES Guelma et au NRB Touggourt, le troisième larron, l’AS Aïn M’lila, devra cravacher dur pour venir à bout de la solide formation de l’USF Bordj Bou Arréridj. Les Bordjiens, très accrocheurs, auront à cœur de faire tomber l’un des prétendants à la montée en Ligue 2 la saison prochaine. La lanterne rouge, HAMRA Annaba, quant à elle, recevra l’US Tebessa, dans un match qui sera d’ores et déjà capitale pour les Annabis, qui entameront dès cette 16ème l’opération sauvetage. M. R.

Programme d’aujourd’hui :

Le programme d’aujourd’hui :

CRT-ESA (Demain) RCBOR-IRBM SAM-RCR CRBB-JSMT GCM-MBH CCS-WAM USR-CRBS OMA-IST

JSMS-NCM USB-HBCL MOC-NRBT USMAB-USMK E. Collo-WARD ASAM-USFBBA DRBT-ESG HAMRA-UST

Divisions inférieures ABDENOUR MIRA, ENTRAINEUR DE LA JS AKBOU : « Nos résultats relèvent du miracle et j’appréhende beaucoup la phase retour

Le coach Abdenour Mira, a insisté à dresser son bilan par les chiffres, afin de permettre à tout le monde d’avoir un aperçu global sur le parcours effectué par son équipe durant la phase Aller. Il estime que cette 7ème place arrachée à la fin de cette première manche, est un miracle, mais aussi le fruit d’un effort collectif.

Vous êtes l’un des rares coachs qui rendent compte à la presse de leur travail, au lendemain de la fin de cette phase Aller? A mon avis, pour un entraineur qui respecte son métier, sa conscience professionnelle, ainsi que son engagement vis-à-vis d’un club, doit procéder de la sorte, c’est à dire faire son bilan, est un comportement civilisé d’un coach professionnel qui veut bien mettre au clair sa démarche. Je pense que l’intention de son analyse et de son objectivité dans l’anticipation de sa projection, prouvenr son attachement à ce grand club, à savoir la JSA. Un responsable doit faire son bilan quelque soit le rang qu’il occupe. Moi, techniquement, je le fais, par contre d’autres ne l’ont pas fait. Nul n’est parfait et si on l’est vraiment, on n’aurait pas à le faire. Nous avons tous des insuffisances et il faut aussi aller chercher toujours combien de bonnes choses ont été réalisées. J’ai donc tenu à vous remettre à la presse des tableaux explicites et clairs de tout ce qui a été fait. C’est votre seconde saison à la tête de la JSA, n’est-ce pas ? Effectivement, c’est le deuxième exercice de suite après notre recrutement moi et mon fidéle collaborateur, Sidi Ali, et ce en mi-chemin de la phase aller de l’exercice écoulé et la confiance placée en moi par la direction du club à sa tête Chachoua Aziz , président du CSA et Trahi Arezki , président de section , ne peut être qu’une satisfaction morale , surtout après avoir sauvé le club de la relégation . Votre équipe a terminé cette première

manche à la 7eme place, un premier commentaire? Malgré une prise tardive dans le recrutement et cela est dû à la sagesse des dirigeants qui voulaient agir selon les moyens financiers du club , ce qui a engendré la pauvreté de l’effectif de la JSA et surtout en doublure et l’absence de joueurs aguerris répondant réellement au profil du joueur de la régionale 1 . Avec la volonté des uns et des autres et de toute la famille de la JSA, elle est arrivée à avoir son équipe de 24 joueurs . On a commencé à travailler en donnant la chance à l’ensemble des joueurs afin de convaincre et arracher leurs places dans le onze . On avait trouvé beaucoup de difficultés dans certains postes, ainsi que le nombre important de joueurs étudiants et fonctionnaires qui constitue la moitié de l’effectif D’ailleurs l’entame du championnat a été difficile ? Écoutez, le groupe existe, les joueurs travaillent et bossent à l’entrainement et l’équipe fournit de belles prestations, mais le résultats ne suivaient pas. La direction, malgré sa bonne volonté trouve des difficultés à satisfaire les joueurs en ce qui concerne les avances sur salaires et les primes, car les caisses sont vides. Les responsables ont, à chaque fois, mis la main dans leurs poches, pour répondre favorablement aux doléances des joueurs. Il a fallu attendre la 7ème journée pour décoller après une série de matches nuls à domicile, comme à l’extérieur. Cet effort n’a pas été facile à concrétiser, mais un coach est avant tout un programme dans un projet et non une personne physique. Le programme ne peut être réalisé que si l’homme en lui-même est le profil idéal, et en a les compétences. On dispose d’une direction qui est à l’écoute de l’équipe , d’un staff large technique et médical. Chaque partie essaye de participer à l’épanouissement et à la réalisation de ce projet. Actuellement, on parle d’un staff élargi et on ne parle plus de personnes . Toutefois, il faut qu’il y ait quelqu’un pour piloter ce programme et qui soit tenu d’assumer la responsabilité de l’échec de ce programme. Et quand il y a réus-

site, c’est tout le monde qui a participé. C’est dans cette projection que j’ai essayé de mettre, avec toute modestie, mon savoir faire, mon expérience, pour le bien et l’assise de ce projet. Sur le plan de la compétition, on a joué 15 matchs, dont quinze en championnat et deux en coupe d’Algérie. Mais selon les chiffres c’est un parcours positif … Les chiffres sont têtus, car ils restent et ne disparaissent pas. Il faut les faire parler et les interpréter afin de vous situer. Les chiffres sont la structure de base de l’équipe avec la polyvalence de certains, la moyenne d’âge globale est de 25 ans. Vingt-quatre joueurs ont été utilisés sur les 24 que possède l’équipe. Les chiffres de la phase aller sont très satisfaisants et je peux même dire que cela relève du miracle .On a aligné 5 victoires, 7 nuls contre 3 défaites et l’équipe est arrivée à s’imposer trois reprises à l’intérieur contre Baraki , Sidi Moussa , et Oued Smar , deux victoires à l’extérieur contre Baghlia et Bir Mourad Rais . On avait enregistré 5 nuls à l’intérieur contre Staouéli , Ben Aknoun , Boudouaou , Bouchaoui et Azzefoun, et l’équipe est allée imposer le partage de points à l’extérieur au MB Bouira et l’actuel leader Beni Douala . S’agissant des défaites, la JSA n’a enregistré aucun faux pas à domicile , mais s’est inclinée à trois reprises à l’extérieur face à Beaulieu , El Achour , et Bordj el kiffane et là je dirais que certains arbitre y étaient pour quelque chose . L’inexpérience a joué en votre défaveur, puisque en peu de temps de préparation, l’équipe a tout de même terminé 7ème ? J’estime que ce qui a été fait jusque là est satisfaisant. Il est très difficile de réussir pas mal de choses en un temps très court. La formation de la JS Akbou avait connu plusieurs joueurs buteurs cette saison, notamment K.Lardjane, le buteur de l’équipe, avec 06 réalisations, suivi de R.Sidiali avec 04 buts et Z.Amrane avec 02 buts, Par ailleurs, K.Belkadi, M.Beladjett, H.Chilla, L.Bacha et M.El -Orfi avaient eu leur part des buts inscrits cette saison avec un but

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chacun, ce qui signifiera que le compartiment offensif, et en 15 matchs, n’avait marqué que 20 buts et on est en 6ème position derrière , ( 10 buts à domicile et 10 buts à l’extérieur) , ce qui expliquait l’inefficacité des attaquants et du milieu de terrain, qui ne pouvait pas porter sa touche au profit de l’attaque pour marquer des buts, pour dire qu’un but et demi (1,5) par match demeure insuffisant. Défensivement on est classés en 9ème position. Dorénavant, nos défenseurs doivent se serrer les coudes, car ils demeurent très fragiles, surtout à l’extérieur vu les 16 buts encaissés, dont 11 à l’extérieur. Qu’est-ce que cela veut-il dire pour vous? Ce qu’on a fait en cette première moitié de la saison, reste tout simplement exceptionnel. Préparer une équipe en un laps de temps avec de nouveaux joueurs, un gardien de buts avec une nouvelle défense et entamer un championnat, ce n’est pas évident. Comment voyez-vous cette seconde manche ? Ce sera très difficile, surtout le fait de se retrouver avec à chaque fois à l’entrainement avec 12 joueurs étudiants sur les 24, ce nombre important nous préoccupe au plus haut point, car pour la suite, ça va se répercuter sur le rendement individuel et collectif. Ce n’est pas facile de travailler et préparer l’équipe avec un nombre assez réduit de joueurs, pour cela, j’appelle à la mobilisation de tous, afin de bien entamer la phase retour, qui s’annonce des plus difficiles, surtout qu’on va entamer cette reprise avec deux périlleux déplacements à Staouéli et Ben Aknoun, avant de recevoir le leader. Un mot pour conclure On doit tous se mobiliser pour aborder cette seconde manche, avec plus de responsabilité et chacun doit mettre du sien, que ce soit les joueurs dirigeant ou staff technique. La main dans la main on parviendra à obtenir de meilleurs résultats possibles, car chaque point a son pesant d’or et on souhaite terminer ce championnat en beauté, afin d’éviter les calculs d’épicier. Entretien réalisé par Tahar H.


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AFFAIRE ZAHIA

BENZEMA ET RIBÉRY RELAXÉS

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ranck Ribéry et Karim Benzema ont été relaxés dans l'affaire Zahia Les deux internationaux Franck Ribéry et Karim Benzema ont été relaxés dans l'affaire Zahia pour laquelle ils étaient accusés de relation tarifée avec mineure. Après plusieurs jours de procès, le tribunal correctionnel de Paris a statué dans l'affaire Zahia et a relaxé les deux internationaux français Karim Benzema et Franck Ribéry. Les deux joueurs, accusés d'avoir eu des relations sexuelles tarifées avec Zahia, mineure au moment des faits, en ont donc terminé avec cette histoire. Si le joueur du Bayern Munich avait reconnu

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Internationale Fabregas estime que le retour de Messi va booster le Barça dans sa quête de titres Cesc Fabregas estime que le retour de Lionel Messi va permettre au Barça de se sentir plus armé pour remporter des titres cette saison.

les faits tout en précisant ne pas connaitre l'âge de Zahia, le Madrilène, lui, les a toujours fermement nié. L'affaire avait éclaté au grand jour en

2010, peu avant la Coupe du monde en Afrique du Sud. Le tribunal a également relaxé le beau-frère de Ribéry et a prononcé des peines allant de

trois mois avec sursis à deux ans dont un avec sursis à l'encontre de cinq prévenus poursuivis pour proxénétisme.

Nabil Ghilas William Kvist en prêt à Fulham intéresse le FC Nantes

Selon une information de l'Equipe, Nantes serait actuellement en discussion avec l'attaquant Piotr Parzyszek et pense à l'international algérien Nabil Ghilas. A la recherche de renforts offensifs pour la fin de saison puis pour palier au départ de Philip Djordjevic au mois de juin prochain, Nantes est actuellement en discussion avec l'ataquant polonais Piotr Parzyszek qui évolue en deuxième division néerlandaise au club de De Graafschap. Les discussions tourneraient autour d'un contrat de quatre ans et demi pour le joueur de 20 ans. Cependant, les Canaris songeraient également à l'international algérien de 23 ans Nabil Ghilas, très peu utilisé du côté de Porto. En marge de ces négociations, l'actuel huitième de Ligue 1 s'apprête à signer le défenseur danois Kian Hansen, qui passera sa visite médicale dans la journée tandis qu'un rendez-vous avec Adrien Trebel est fixé à aujourd'hui pour évoquer une prolongation de son contrat qui expire en juin.

Le milieu de terrain danois de Stuttgart William Kvist s'est engagé en prêt avec le club de Fulham, 19e de Premier League. Alors que Fulham négocie l'arrivée de Kostas Mitroglou, c'est le milieu de terrain danois de Stuttgart William Kvist qui s'est officiellemet engagé en prêt avec le club londonien, actuellement relégable en Premier League. L'international danois de 28 ans (39 sélections) évoluait en Bundesliga depuis 2011.

SCHALKE : Eduardo JERMAINE rejoint JONES VERS officiellement le BESIKTAS

FC Metz

Jermaine Jones, le milieu de terrain de Schalke, devrait s'engager L'attaquant dans les prochaines heures avec d'Ajaccio Eduardo a Besiktas. signé un contrat de J e r m a i n e dix-huit mois avec le Jones est FC Metz, actuel leader arrivé de Ligue 2. dans la L'attaquant d'Ajaccio c a p i t a l e Eduardo, actuel lanterde la ne rouge de Ligue 1, a T u r q u i e paraphé un contrat de cette nuit dix-huit mois avec le et il a FC Metz. Le joueur c o n f i é Brésilien de 33 ans a fait l'objet d'un :"Cela va être un grand jour". De "arrangement à l'amiable entre les deux son côté, le Besiktas a pour le clubs" comme l'a précisé le directeur moment confirmé que les négocia- sportif Dominique D'Onofrio en confétions avaient été engagées. Selon rence de presse. L'expérienté NTVSPOR, le milieu de terrain de Eduardo, passé par Guingamp, Schalke devrait signer un contrat de Lens ou le Grasshopper deux ans et demi après avoir passé la traZurich tentera d'aider ditionnelle visite médicale. Metz à retrouver la Ligue 1.

Valence a un accord pour Seydou Keita

Seydou Keita va retrouver le championnat espagnol L'ancien joueur du FC Barcelone Seydou Keita, sous réserve de la traditionnelle visite médicale, va s'engager avec Valence et retrouver la Liga. Alors qu'il avait quitté l'Europe pour rejoindre la Chine et le Dalian Aerbin en 2012, le milieu de terrain malien Seydou Keita est tombé d'accord avec le FC Valence. Le joueur de 34 ans, passé par Barcelone, est attendu pour passer sa visite médicale et signer le contrat qui l'attend. Après deux saisons passées en Chine, Seydou Keita va donc retrouver la Liga qu'il avait connu de 2007 à 2012 avec Séville et les

Cesc Fabregas affirme que Lionel Messi est excité d'être de retour après ses problèmes de blessures. Il estime que le retour de l'Argentin va apporter une aide précieuse au Barça, encore en course pour trois trophées cette saison. Le milieu de terrain, qui a souvent remplacé son coéquipier en attaque, affirme également que le quadruple Ballon d'Or a retrouvé toute son énergie et sa fraîcheur après avoir passé du temps à récupérer. "Quand Messi est revenu d'Argentine, il avait l'air reposé et très en forme", a déclaré Fabregas lors d'un événement de lancement de la chaussure PUMA evoPOWER à Barcelone. "Lorsque vous revenez d'une blessure si grave, vous avez besoin de temps. Il est sur le point de redevenir le Leo que nous connaissons tous et plus il jouera, plus il retrouvera la confiance et les sensations." "Il est en bonne forme et semble inspiré. Je pense que ce qu'il a fait, c'est la meilleure chose qu'il pouvait faire : Se déconnecter de tout, de la presse et tout ça, est allé dans son pays pour se reposer et retrouver sa forme. Il a bénéficié de cela et maintenant il est très excité d'être de retour et gagner des matchs." "Son retour est une excellente nouvelles pour l'entraîneur, pour le club, pour tout le monde. Nous nous sentons en sécurité avec le retour de Leo." Fabregas affirme que le reste de l'équipe a tout fait pour palier l'absence de l'Argentin, mais il espère que son coéquipier a mis ses problèmes derrière lui. "Espérons que cela ne se produira plus et qu'il pourra avoir la forme pour le reste de la saison", a déclaré l'ancien capitaine d'Arsenal. "C'est toujours important, lorsque votre joueur star ne peut pas jouer, ni être sur le terrain, que les autres joueurs intensifient leur jeu et se sentent plus importants." "Nous essayons toujours de faire mieux pour l'équipe [quand il est absent]. Mais évidemment, il est notre leader et nous espérons toujours qu'il soit avec nous sur le terrain." Barcelone est en tête de La Liga après 21 journées de compétition, alors que les

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Catalans se sont également qualifiés en Demi-finale de la Coupe du Roi et affronteront Manchester City en Huitièmes de finale de la Ligue des Champions. "L'objectif de Barcelone est de tout gagner", a expliqué Fabregas. "Nous sommes en course dans trois compétitions - quatre, y compris la Supercopa - et nous avons gagné contre l'Atletico Madrid." "Maintenant, nous sommes en concurrence avec le Real Madrid et l'Atletico Madrid en Liga et face aux meilleures équipes d'Europe en Ligue des Champions. Nous progressons également bien en Coupe du Roi, alors nous voulons gagner tous les trophées possibles cette saison " En Liga, cependant, l'avance du Barça est mince puisque l'Atletico a également 54 points et que Madrid est juste alors qu'il reste encore 17 matchs à disputer. "Je pense que nous pouvons terminer champions si nous continuons à jouer comme nous le faisons", a ajouté Fabregas. " Ça va être difficile parce que nous sommes toujours en concurrence avec l'une des meilleures équipes du monde, c'est le Real Madrid, et il y a aussi l'Atletico Madrid." "Ça va être difficile, mais nous avons été très bons, surtout à l'extérieur. A domicile, nous avons été très cohérents et sur les cinq dernières Liga , nous en avons gagné quatre alors nous avons une bonne chance de gagner à nouveau et nous allons travailler dur pour y arriver;"


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Internationale

PSG : son choix de rejoindre Paris, Zouma devrait la concurrence, les critiques de rejoindre Thiago Silva et Ibra... Chelsea l'été

Cabaye se livre

Yohan Cabaye s'est engagé, pour trois ans et demi, ce mercredi avec le Paris Saint-Germain après avoir passé sa visite médicale dans la matinée. Présenté à la presse ce soir, l'international tricolore a pu livrer ses premiers mots sous ses nouvelles couleurs.

YOHAN CABAYE A SIGNÉ 3 ANS ET DEMI AU PARIS SAINTGERMAIN. Laurent Blanc est maintenant un homme comblé. Sa priorité du mercato hivernal, Yohan Cabaye, s'est engagée ce mercredi pour trois ans et demi avec le Paris Saint-Germain. Présenté à la presse ce soir, le milieu de terrain français a fait le tour des interrogations qui accompagnaient son arrivée dans la capitale. A-t-il hésité avant de quitter Newcastle en cours de saison ? «Je suis très heureux et très fier de participer à ce projet immense. Je suis pressé de commencer avec ma nouvelle équipe. Je remercie tout le monde : les dirigeants du PSG, mes agents et notamment Newcastle. J'ai passé deux ans et demi magnifiques qui m'ont permis de découvrir la Premier League. Je me suis éclaté, je n'oublie pas cela. Championnat tellement relevé qu'on a eu du mal à accrocher la C1. Nous avions un accord depuis l'été dernier, après l'offre d'Arsenal refusée par le club... Ils ont respecté cela en me laissant partir cet hiver», a ainsi expliqué l'international tricolore.

cette concurrence, en particulier à l'approche du Mondial brésilien ? «Oui je me mets en danger, mais j'ai aussi pris un risque lorsque je suis parti de Lille à Newcastle à un an de l'Euro, a rappelé le milieu de terrain. Je ne me suis pas posé de questions, même si nous sommes à six mois du Mondial. C'est mon destin. J'y crois ! J'ai confiance en mes capacités même si ça sera à moi de m'adapter à mes équipiers, qui jouent dans une très grosse équipe.» «C'est vrai que c'est un très grand club européen et c'est donc normal que la concurrence existe, a poursuivi Cabaye. Le milieu de terrain est très, très bon. Mais j'ai mes qualités. Je vais essayer d'apporter ce que je sais faire, je vais donner le maximum. Le coach ne m'a pas donné de garanties. La concurrence, ça fait avancer tout le monde.»

Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic, pas emballés à l'idée de voir débarquer ce qui n'est pas un grand nom international au sein de l'effectif ? «Je l'ai entendu, mais je ne sais pas si c'est vrai. Chacun est libre de penser ce qu'il veut. Je veux prouver ma valeur sur le terrain. Peut-être que les doutes s'envoleront ensuite. Cela ne me fait rien», a assuré la recrue parisienne, qui a maintenant hâte de faire ses grands débuts sous ses nouvelles couleurs. Dès vendredi contre Bordeaux ?

OL:

prochain L'AS Saint-Etienne s'active à quelques heures de la fermeture du mercato hivernal. Alors que les dirigeants stéphanois pourraient réaliser un joli coup pour remplacer Faouzi Ghoulam (lire ici), ils doivent également s'occuper du dossier Kurt Zouma (19 ans). Et visiblement, le défenseur central de l'ASSE devrait prendre la direction de Chelsea l'été prochain. Selon les informations de L'Equipe, l'international Espoirs a donné son accord verbal aux Blues alors que l'Inter Milan et Monaco étaient également sur les rangs ces dernières semaines. Ces deux clubs avaient d'ailleurs fait une offre de 11 millions d'euros jugée insuffisante par le club forézien et les Nerazzurri ont même eu la préférence du joueur. Celui-ci estimait que la culture défensive du championnat italien pourrait l'aider à progresser plus vite.

Un transfert bouclé pour 15 M ?

des idées» , avait-il déclaré il y a quelques jours. Un terrain d'entente aurait été trouvé pour un contrat de quatre ou cinq ans. Restait donc aux deux clubs à se mettre d'accord sur l'indemnité de transfert alors qu'une somme de 20 millions d'euros avait été évoquée par la direction stéphanoise. Selon RMC, c'est désormais chose faite puisqu'une offre de 15 millions d'euros des Blues aurait finalement convaincu SaintEtienne. Le dossier pourrait être bouclé dans les prochaines heures avec un accord de principe pour un transfert l'été prochain puisque les Verts ne comptent pas lâcher leur défenseur en plein milieu de saison. De quoi laisser du temps à l'ASSE pour lui trouver un successeur...

Le coup de fil de José Mourinho a cependant tout changé et Zouma s'est finale«LE COACH NE M'A PAS DONNÉ ment tourné vers DE GARANTIES» Chelsea. «Si on «Avec Laurent Blanc, nous n'avons pas me dit d'aller à tellement discuté. Le PSG est un club L'Olympique Lyonnais a officialisé Chelsea, j'y qui ne se refuse pas. J'ai envie de mercredi soir les prolongations de vais direct ! gagner des titres et le PSG m'offre cette contrat de deux jeunes joueurs Surtout après perspective. Je n'ai pas eu d'hésitation. issus du centre de formation, l'appel du J'ai accepté cette offre immédiate«CHACUN EST Farès Bahlouli et Romaric coach. Cela ment», a assuré l'ancien Lillois. Avec N'gouma.Le premier a signé m'a donné LIBRE DE Thiago Motta, Verratti, Matuidi, Rabiot un nouveau bail avec les PENSER CE et maintenant lui, ils sont désormais Gones jusqu'en juin 2017, cinq pour trois places au sein du milieu QU'IL VEUT» alors que le second a un de terrain parisien. Cabaye craint-il Et les critiques de contrat qui court désormais jusqu'en juin 2018.Cette Toujours à la saison Bahlouli est appa- recherche d'un attaru à quatre reprises en quant de pointe cet Ligue 1, alors que hiver, Chelsea lorgneN'gouma n'a pas rait Mario Mandzukic encore évolué avec selon le Daily Express. Handicapé par la grave blessure de Falcao, l'AS Monaco l'équipe professionL'attaquant croate, en serait proche de recruter Mauro Icardi, d'après Sky Sport nelle. froid avec Pep Guardiola Italia. au Bayern Munich, penLe club du Rocher aurait proposé un prêt payant à l'Inter Milan pour son attaquant, assorti d'une option d'achat. Les dirigeants serait en effet à un départ italiens devraient vite donner leur réponse. si sa solution n'évolue Apparu seulement huit fois en Serie A depuis le début de la saison, Icardi pourrait se faire une place de choix dans l'effectif de pas. Les Blues vouRanieri, en attendant le retour du Tigre. draient profiter de cette situation pour se renforcer avant vendredi, date de fin du mercato, mais aucune négociation n'a encore été annoncée. Arsenal et Manchester United resteraient aussi à Arsène Wenger doit-il une nouvelle fois prolonger son contrat avec Arsenal ? l'affût pour le buteur de 27 ans, auteur de 10 réaArsenal et la Juventus seraient tombés d'accord pour le prêt de Mirko Vucinic, selon Tuttosport. Il ne manquerait plus que l'aclisations en 16 matches de Bundesliga depuis cord du Monténégrin pour concrétiser le prêt. Vucinic qui n'a joué que 12 matches avec la Vieille Dame depuis le début de la août. saison a été lié à plusieurs clubs depuis le début de ce mercato, dont l'Inter Milan et Monaco.

Bahlouli et N'gouma prolongent

Mandzukic ciblé

Monaco: Icardi

dans le viseur

Arsenal: Vucinic en approche ?

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Internationale

CITY À TOUTE ALLURE Nouveau leader de la Premier League, Manchester City a donné une leçon à Tottenham (1-5) mercredi soir. L’équipe de Manuel Pellegrini, qui pourrait bientôt assommer le championnat, commence à faire frémir le Barça, son adversaire en 8e de finale de la Ligue des champions.

M

anchester City affole les compteurs. La démonstration des Citizens mercredi soir sur la pelouse de Tottenham (1-5) valide un peu plus l’impression de puissance dégagée par cette équipe cette saison. Les chiffres parlent d’eux-mêmes: huit victoires d’affilée en Premier League, 25 buts marqués et une moyenne ahurissante de quatre buts par match à domicile. Les Spurs, qui restaient pourtant sur quatre succès consécutifs à White Hart Lane, ont volé en éclats. Logique donc de retrouver City à la première du classement, avec un point d’avance sur Arsenal et trois sur Chelsea. Si tous les voyants sont au vert pour les Mancuniens, Manuel Pellegrini ne tombe pas dans l’excès de confiance. "Je crois qu’il est encore trop tôt pour dire si nous sommes favoris, il reste beaucoup de

matches à jouer. Si nous continuons à jouer de cette façon, nous aurons nos chances de décrocher le titre mais c’est encore trop tôt", a précisé l’entraîneur chilien sur le site du club après la victoire. Les Citizens pourraient bien s’envoler, surtout si Arsenal s’essouffle et que Chelsea ne tient pas le rythme infernal. Vincent Kompany, lui, a en tout cas apprécié le spectacle. "Je suis très content de cette victoire et de notre performance. Pas seulement pour le résultat, mais surtout la manière avec laquelle nous nous sommes imposés, a souligné le défenseur belge. C’est une grande période en ce moment pour Manchester City." La semaine prochaine, City a l’occasion d’asseoir encore un peu plus sa domination avec la réception de Chelsea, qui s’était imposé au match aller (2-1, 9e journée). Un nouveau succès et les joueurs de Manuel Pellegrini écarteraient un candidat au titre. Leur réussite actuelle a de quoi faire frémir au-delà des frontières de la Premier League et notamment du côté du FC Barcelone, adversaire en huitièmes de finale de la Ligue des champions (match aller dans trois semaines). Seule ombre au tableau, la nouvelle blessure de Sergio Agüero, sorti avant la pause mercredi soir en raison d’une douleur à la cuisse droite.

Chelsea: Pour Mourinho, West Ham ne joue pas au foot

Malgré 39 tentatives de tirs, Chelsea n'a pas réussi à forcer la décision mercredi contre West Ham, tenu en échec à domicile lors de la 23e journée de Premier League (0-0). "Ça, ce n'est pas le meilleur championnat au monde, c'est un football du 19e siècle. La seule chose à faire dans ce cas-là, c'est apporter une "Black Camp Nou (5-1). Pour la septiè- compétition, Andrés Iniesta a etDecker" (une perceuse, ndlr) me fois en huit ans, le Barça va disputé 45 minutes lors de la vic- pour briser ce mur", s'est moqué disputer les demi-finales de la toire face à Levante (5-1). « Je José Mourinho, pas convaincu par Coupe d’Espagne. Andrés Iniesta me suis bien senti, j’ai eu de l'option défensive des Hammers espère s'appuyer sur les bons bonnes sensations. Il faut main- qui n'ont pas pris de but pour la résultats actuels car le reste de la tenant que je reprenne le rythme dixième fois en 23 matches de saison s'annonce difficile. « Il y de manière progressive. Nous championnat cette saison, un aura des moments difficiles », a- étions d'accord avec le coach record qu'ils partagent avec Andrés Iniesta estime que la t-il confié sur le site officiel du pour me remplacer. Il faut tou- Arsenal. Barça doit s'appuyer sur ses bons club. « Il faut qu'on prenne avan- jours tempérer un retour et c'est "C'est très difficile de jouer un résultats actuels pour poursuivre tage du fait qu'on joue très bien ce que nous avons fait. Gagner match quand une seule équipe en ce moment. La partie de la est toujours plaisant. Peu impor- veut jouer. C'est très difficile", a au mieux sa saison. En match retour des quarts de saison la plus difficile - et la te la rencontre. » insisté l'entraîneur des Blues. "Un finale de la Coupe du Roi, le meilleure - est encore à venir. » match, ce sont deux équipes qui Barça a étrillé Levante ce soir à Pour son retour à la jouent. Là, une seule a essayé de jouer, pas l'autre. Je l'ai dit à Big di. ter Milan ce jeu demi Sam (Allardyce, le manager de l'In ec av gé ga e ans et s'est en West Ham) et je le répète: ils ont un bail de quatr o D'Ambrosio, du Torino, Danil juin prochain, a donc paraphé avant de signer son contrat. besoin de points mais parce qu'ils i latéral gauche ed en Le rcr re Le el. ) lib me ici o (... ale . off rin ter To C'est l'In médic ont besoin de points est-ce accepsio, le latéral du ionnelle visite ambrosio est un joueur de u- table de jouer ainsi ? Peut-être. Je Danilo D’Ambro eur de 25 ans a passé la tradit b via un comm anilo D' jou ", annonce le clu tches en Serie A ne veux pas être trop critique ns d'euros. "D 18 llio 20 mi in 2 Ju avec l’Inter. Le de 30 ntrat jusqu'au ait à hauteur compte 42 ma Le transfert ser in, né en 1988, a signé un co i a été formé à la Fiorentina, parce que dans la même situation lita brosio, qu Am D’ défenseur napo b. jouerais-je de la même façon ? clu du el ici off e sit le . niqué sur (et 4 buts)

Barça, Iniesta :"Il y aura des moments difficiles"

Peut-être." Réponse de l'intéressé: "Il n'accepte pas. Il n'accepte pas qu'on ait pu tenir son équipe en échec. Mais il peut dire ce qu'il veut, je m'en moque. J'adore voir ses joueurs se plaindre auprès de l'arbitre, tenter de l'influencer ou voir José sauter au plafond. C'est jouissif de réussir un résultat contre lui. Pas de chance, José !"

e à l'Inter n ig s io s o r b m A

Newcastle attaque pour Grenier

Les Magpies auraient proposé 12 millions d'euros pour Clément Grenier mais le président de l'OL a assuré qu'il n'y aurait "aucun départ". Newcastle cherche un successeur à Yohan Cabaye parti au PSG. Selon le Daily Express, les Magpies ont jeté leur dévolu sur Clément Grenier et transmis une offre de transfert de 12 millions d'euros à l'Olympique lyonnais. Toutefois, Jean-Michel Aulas a assuré qu'il n'y aurait aucun départ lors de ce mercato qui prend fin vendredi 31 janvier à minuit. Le président lyonnais a "remercié" ses joueurs d'avoir été "raisonnables" après les propositions reçues: "Ils auront peut être en juin ce qu'ils n'ont pas obtenu aujourd'hui" a conclu le patron de l'OL. Selon L'Equipe Kurt Zouma a donné son accord verbal à Chelsea pour un transfert l'été prochain. St-Etienne voudrait 15 millions d'euros pour transférer son défenseur. Les Verts pourraient perdre aussi Faouzi Ghoulam après la proposition de transfert de Naples pour 3,5 millions d'euros. Enfin, Arsenal veut à tout prix (ou presque) Julian Draxler. Pour Arsène Wenger, le jeune milieu de Schalke 04 est de la trempe de Van Persie et Thierry Henry. Le club de Gelsenkirchen a fixé une clause de départ de 45 millions d'euros.

LE REAL MADRID DOMINE L'ESPANYOL (MT)

Le Real Madrid finit bien cette première mi-temps en menant 1-0 à la pause sans forcer face à l'Espanyol Barcelone. Jesé, auteur beau but, a ouvert le score. Fort d'un précieux succès à l'aller (1-0), le Real Madrid est bien parti pour accéder au dernier carré de la Coupe du Roi. Avec ce résultat positif, le club merengue peut voir venir les 1/2 finale. Intenable dans toutes les compétitions, la Maison Blanche doit simplement fournir un dernier effort dans la deuxième période. Dos au mur, l'Espanyol Barcelone n'a plus rien à pendre et tentera son va-tout pour croire en un retentissant exploit. Au regard de la forme affichée par Cristiano Ronaldo et Jésé, sa tâche s'annonce délicate

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Edition du week-end

VOLLEY-BALL

CHAMPIONNAT DU MONDE-2014 MESSIEURS

LE TIRAGE AU SORT EFFECTUÉ À CRACOVIE (POLOGNE) La Fédération internationale de volley-ball (FIVB) a procédé lundi à Varsovie (Pologne), au tirage au sort de la phase finale du championnat du monde, prévu du 30 août au 21 septembre en Pologne, rapporte le site de l’instance internationale.

C

e tirage au sort a donné lieu à un groupe D, très relevé, qui comprend le vice-champion d'Europe, l’Italie, ainsi que la France, la Belgique et l'Iran. A ces quatre équipes s’ajoute le futur vainqueur des qualifications de la Confédération du Nord, Amérique centrale et des Caraïbes (NORCECA), disputées en mai prochain, et le 4e de cette même zone. Le groupe B promet également de belles affiches avec le Brésil, triple champion du monde en titre, qui défiera l'Allemagne, la

RÉPARTITION DES GROUPES APRÈS LE TIRAGE AU SORT Groupe A (domicilié à Wroclaw) Pologne, Argentine, Serbie, Australie, 3e de la Confédération africaine (CAVB), Venezuela. Groupe B (domicilié à Katowice) Brésil, 2e de la Confédération du Nord, Amérique centrale et des Caraïbes (NORCECA), Allemagne, 1er de la CAVB, Corée du Sud, Finlande. Groupe C (domicilié à Gdansk) Russie, Bulgarie, 3e de la NORCECA, 2e de la CAVB, Chine, 5e de la NORCECA Groupe D (domicilié à Cracovie) Italie, 1er de la NORCECA, Iran, France, 4e de la NORCECA, Belgique.

Corée du Sud, la Finlande, le 2e de la NORCECA et le leader de la Confédération africaine (CAVB). Les pays de la Confédération africaine (CAVB) et de la Confédération du Nord, Amérique centrale et des Caraïbes (NORCECA) disputeront leurs qualifications respectives en février et mai prochains. L’équipe nationale algérienne

seniors hommes a toutes ses chances de décrocher la qualification pour le Mondial-2014. Pour cela, elle disputera le tournoi final qualificatif au rendez-vous mondial, prévu en février au Cameroun. Lors de ce tournoi final, l'Algérie évoluera dans le groupe A aux côtés du Cameroun, du Nigeria, du Tchad, du Rwanda ou le Kenya.

Le groupe B sera composé de l'Egypte, du Botswana, du CapVert et de la Zambie ou du Zimbabwe. Le groupe C est composé de la Tunisie du Sénégal, de la RD Congo, des Seychelles et du Niger. Le premier de chaque poule est qualifié au championnat du monde, le continent africain étant représenté par trois pays seulement.

HANDBALL PREMIÈRE ÉDITION DE «MAIN D'OR AFRICAINE»

Elle se déroulera en décembre 2014 La cérémonie de la première édition de la «Main d'or africaine», consacrant le meilleur handballeur de l'année, sera organisée en décembre 2014, a-t-on appris mardi auprès de l'organisateur de ce prix. «La Confédération africaine (CAHB) a lancé le sondage du meilleur joueur de la CAN-2014 qui s'est déroulée à Alger. Les joueurs bien classés et d'autres seront suivis dans leurs championnats locaux ou étrangers pour sortir la Main d'or africaine», a indiqué Ibrahim

Coulibaly, manager général de «Ivoire Basic Communication» organisatrice de l'événement. Les 20 sélectionneurs des équipes engagées dans la CAN2014 ainsi que les représentants des journalistes des 13 pays prenant part au tournoi, ont voté dans le cadre du sondage du meilleur joueur de l'édition d'Alger (16-25 janvier). Plusieurs critères ont été pris en considération pour le vote, tels le palmarès du joueur ou de la joueuse, sa constance, son impact sur le

groupe ainsi que son fair-play. Les résultats du sondage n'ont pas encore été communiqués par l'instance continentale.

16E CHAMPIONNAT D'ASIE – BAHREÏN-2014

Début victorieux pour Bouchekriou à Manama

Le sélectionneur de l'équipe bahreïnie de handball, l'Algérien Salah Bouchekriou, a réussi ses débuts au championnat d'Asie de la discipline (25 janvier-6février), qui se déroule à Manama au Bahreïn, avec deux victoires en autant de matches. Lors du premier match, disputé samedi, le Bahreïn, versé dans le groupe A, a battu la Chine (32-22), avant de récidiver le lende-

main, en disposant lundi de l'Ouzbékistan (47-22). Le Bahreïn jouera son troisième match du premier tour ce mercredi face à l'Arabie saoudite, avant de donner la réplique vendredi à la Corée du Sud, puis à l'Iran, dimanche prochain. Le groupe B est composé du Koweït, du Japon, des Emirats arabes unis, du Qatar, de l'Irak, et d'Oman. Douze sélections prennent part à cette 16e

édition. Les quatre premiers de chaque poule se qualifieront pour les quarts de finale de ce tournoi qualificatif pour le Mondial-2015 au Qatar. Bouchekriou avait rejoint le Bahreïn en 2013, après une expérience de quatre ans à la tête de la barre technique de l'équipe algérienne. Il avait dirigé le Sept national, pour la dernière fois, au Mondial2013 en Espagne.

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CHAMPIONNAT D'AFRIQUE DES CLUBS CHAMPIONS DAMES

L'édition 2014 à Tunis en avril prochain (CAVB) La Confédération africaine de volley-ball (CAVB) a confié à la Tunisie l'organisation du Championnat d'Afrique des clubs champions dames du 17 au 28 avril prochain à Tunis, a indiqué l'instance africaine. La CAVB espère une participation record des meilleures équipes africaines à cette compétition, plus que les 16 ayant pris part à l'édition 2012 au Kenya. L'édition 2014 du championnat d'Afrique des clubs champions dames n'est pas qualificative à la Coupe du monde après la décision prise le mois dernier par la FIVB qui prive ainsi le continent africain d'une qualification directe. Outre le Championnat d'Afrique des clubs champions dames, la Tunisie organisera également la compétition messieurs, prévue du 18 au 30 mars prochain à Sousse. Contrairement à la compétition des dames, celle des messieurs est qualificative au Mondial prévu au Brésil, précise la CAVB. L'instance africaine a fixé au 20 février prochain, date limite de confirmation de participation à l'édition 2014 des dames. L'équipe kenyane de Prisons a remporté les quatre dernières éditions, dont la dernière devant le club algérien le GS Pétroliers (3-2).

CYCLISME

LE CONGO VEUT ORGANISER SON PROPRE TOUR DE CYCLISME La Fédération congolaise de cyclisme (Fécocy) a retenu plusieurs projets dont le Tour du Congo en vue de rendre le cyclisme congolais plus performant, plus compétent à une année des jeux Africains de Brazzaville 2015, rapporte mardi la presse locale. Cette décision a été débattue au cours du conseil fédéral de la Fécocy qui avait pour but de faire le point de l'année écoulée et d'envisager l'avenir. Plusieurs points ont été traités dont la formation et l'acquisition du matériel spécifique en vue de mieux préparer les jeux Africains de Brazzaville de 2015. «Dans nos perspectives, il y a l'organisation des 11es jeux Africains. Nous sommes dans la phase des préparatifs. Tout ce que nous faisons doit avoir un intérêt lié à ces jeux. Il faut aussi mettre un accent particulier sur la formation, l'acquisition du matériel hors normes parce que nous avons un sérieux problème de matériel », a souligné le président de la Fécocy, Simon René Bokoko Iloy. Le Tour du Congo pour lequel le mois d'août a été arrêté, aura besoin de l'apport financier de l'Etat pour être concrétisé. Sur le plan technique, les cyclistes congolais prépareront bien l'évènement, avec une participation en mai prochain, au Tour du Cameroun, ainsi qu'aux jeux Africains de la jeunesse de Gaborone (mai). La Fécocy s'est engagée cette année à doter les équipes nationales de matériels et équipements sportifs pour mettre les cyclistes dans les meilleures conditions de préparation et améliorer leurs performances.


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Animée par : KARIMA MANCER

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1.Qui rend lʼenvironnement malsain-Ville du sudouest du Nigeria. 2.Réussi-Groupe comprenant huit éléments binaires. 3.Presto-Outil de maçon. 4.Reculé-Interjection. 5.Poisson dʼeau douceTétine-À la mode. 6.Tissu dʼarmure sergé en laine-Manifeestation morbidebrutale. 7.InfinitifLigne dʼintersection de deux plans-Punch. 8.unité monétaire de lʼiran-Pêche nappée de crème chantilly. 9.Instrument de musiqueLanière terminée par noeud. 10.unité monétaire japonaise-Plante aux fleurs décoratives-Fleuve de Russie. 11.Miner-Farine de manioc. 12.Attaque-Labiée à fleurs jaunes.

Verticalement 1.Orner de drapeau-Liquide. 2.ceinture portée sur le Kimono-détourné. 3.herbe annuelle ou vivace-comme. 4.DéchiffréesAffection contagieuse de la peau-Meilleur en son genre. 5.Do-Enlever-Boit à coups de langue. 6.Ville Suisse-Ville de syrie. 7.Oxyde ferrique-présélection. 8.Onomatopée-Celle-ci. 9.Ramage-Grande péniche plate. 10.Commune du Morbihan-Arbre de Malaisie utilisé comme poison-Astate. 11.PrépositionSable de bord de mer-Maléfice. 12.CrotteClaustrophobie.

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EXERCICES POUR AMELIORER SA MEMOIRE Renforcer votre mémoire de travail (Niveau 1)

FOOT EN QUESTIONS

79.COMPTE D’APOTHICAIRE ?

Regardez cette croix ...... Combien de triangles de toutes grandeurs peut-on trouver ?

De quelle façon l’Israélien

A

Il inventa la règle du hors-jeu

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Il fut lʼinitiateur des tirs au but entre deux équipes

Yousef Dagan, dirigeant au sein de sa fédération, est-il entré à la postérité du football ?

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Mots fléchés

Directrice de la rédaction Cyriel Seba Directeur technique Laïd Kalila Directrice chargée de la communication Lilia Seba Rédacteurs Djamel Touafek

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Directeur de la publication-gérant Farouk Seba

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Réponse A

Foot en questions Tirage 2 PENURIE calcul : 6x12=72 72-11=61 61x10=610 Tirage 1 CLOWN

Un pull over (pull “O” vert).

Des chiffres & des lettres

Jeux dʼesprit

Quotidien sportif édité par La Gazette de lʼomnisports Siège social 28, rue Ali Khodja - Bordj El-Kiffan Tél. : 021 92.62.25 Bureau de liaison 80, boulevard Bougara - El-Biar - Alger Fax : 021 79.86.54 - 021 92.37.24 Rédaction 021 92.62.25

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Publicité 021 79.86.54 ANEP 1, avenue Pasteur, Alger Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28 - 021 73.30.43 Fax : 021 73.95.59 Photos : Maracana

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24 Maracana N°2247- Vendredi 31 janvier 2014

Evocation

Bachta, le porteur d'eau Anwar Bachta avait entamé sa carriére de foot-balleur, vers la fin des années cinquante, dans les jeunes catéogories du Galia Sport d'Alger (GSA), et ce durant trois années, où il se distinguait au fil des rencontres et devenait un élément indispensable pour la formation des pieds Noirs. Le célébre gardien de but, de la selection Brésilienne, GILMAR, de passage à Alger avec l'équipe de Rio de Janeiro, a assisté à une rencontre de championnat des jeunes, et a été émerveillé par les qualités de jeu du jeune Algérien. Il a tenu à le féliciter en fin de partie en l'encourageant de continuer de travailler sérieusement pour progresser davanatage. Par Ali O. e jouais dans la catégorie poussins, à cette époque, au sein de la formation du GSA, on a donné la réplique au RUA, en levée de rideau de la rencontre: Entente Galia - ASSE, contre une sélection Brésilenne ( Rio e Janeiro ) composée de stars. J'ai réalisé une belle prestation, et en fin de partie, les dirigeants nous ont demandé de ne pas rejoindre nos domiciles, car ils avaient besoin de nous. On nous a confié comme tâche ''ramasseurs de ballons ''. Avant le match Entente GSA ASSE sélection de Rio de Janeiro, le gardien de but Gilmar, m'a pris dans ses bras jusqu'au centre du terrain, en me demandant de donner le coup d'envoi, et en prenant avec lui une photo souvenir. Il m'a dit: «Petit ne baisse pas les bras travaille sérieusement en gardant les pieds sur terre pour reussir une belle carriére» Remarque d'un grand gardien de but, qui a participé à plusieurs coupes du monde . Le petit Anwar avait attiré l'attention de plusieurs recruteurs à cette époque, mais les responsables du GSA ne voulaient pas entendre parler du départ de cet élément qui ne tardera pas à rejoindre l'équipe séniors.«On avait dominé copieuement le championnat en terminant avec plusieurs points davance sur nos poursivants», souligne t-il. Tellement il était devenu la coqueluche des Galistes, les supporters n'hésitaient pas de se reveiller de bonne heure pour se régaler des prouesses techniques de l'Algérien. L'enfant de Kouba avait marqué de son empreimte les années passées, au sein de la formation Européenne «Il est petit de taille, mais grand de talent, il charmait les foules par son jeu et son abattage sur le terrain, il était le meneur de jeu son équipe. Ses admirateurs voulaient coûte que coûte pendre des photos avec lui, chose qu'il n'a jamais refusé», nous fera savoir un de ses amis de longue date » «Bachta recevait des coups de ses advesaires pour tenter de le neutraliser, et malgré ce comportement, il arrivait toujours à réaliser de trés belles parties», ajoute -il. Ses adversaires lui résevaient, à chaque match, un traitement spécial car ne voulant pas que l'Arabe les ridiculisait, c'était leur seul et unique moyen de l'empêcher d'arriver à le faire»

«J

DE 1962 À 1967, IL PORTA LES COULEURS DE L'OM RUISSEAU Au lendemain de l'indépendance, Bachta rejoigna les rangs de l'OM Ruisseau, il était

âgé à peine de treize ans, il dominait adversaires et patenaires en championnat des cadets . La saison d'aprés, il fut promu en junior, et remporte le tournoi du meilleur jeune foot-balleur organisé au stade Omar Hamadi «On n'organise plus ce genre de concours pour détecter les jeunes talents comme cela se faisait par le passé», regrette t-il . Il s'imposa facilement comme junior, pourtant autour, il y avait de trés bons éléments, qui feront par la suite, les beaux jours des différents clubs Algérois. Il ne tarde pas à gagner sa place en séniors avec les Selmi , Rezzoug , Khennas ... Cette formation avait dominé le championnat de division d'honneur, qui regroupait la JSK , WAB , JSEB , OMSE et l'USMAlger qui venait de rétrograder. «Je me souviens qu' on a infligé une lourde défaite à l'USMAlger ( 4- 0), pourtant la formation de Soustara renfemait de grands joueurs à cette époque, tels; les Méziani , El- Okbi , Oulkhiar , Belbekri , Guittoun», se souvient l'ancien meneur de jeu de l'OM Ruisseau. Les Olympiens auraient pu accéder en division nationale 1, si ce n'était pas une décison ''fabriquée '' de toutes piéces, délaissant ainsi, cette école de formation, composée de talentueux joueurs, qui ont reprsenté dignement les couleurs des diifférentes formations Algériennes dans les joutes internationales.

TREIZE ANNÉES AU MCALGER (1967 - 1980)

En 1967 Bachta était approché par le MCAlger pour vêtir ses couleurs «Au début, je pensais que les responsables du MCA voulaient engager à cette époque Kamel Berroudji auteur d'une excellente saison, mais j'ai compris par la suite, qu'ils sont venus spécialement pour moi. C'était

Photo prise au stade du 20-Aout-55 (1971) lors de la finale de coupe dʼAlgérie (MCA 2 - USMA 0) un honneur pour moi d'endosser le maillot de cette prestigieuse équipe. J'ai passé pluisieurs saisons avec le doyen, avec lequel j'ai remporté de nombreux titres nationaux , Maghrébins et une coupe d'Afrique des clubs champions», dira t-il. C'était durant les années soixante dix que les Vert et Rouge dominaient le championnat Algérien Maghrebin et Africain grâce à sa pleiade des joueurs, de la trempe de Bachi , Betrouni , Bencheikh , Mahiouz , Zenir, encadrés par de grands dirigeants qui ne courent plus les rues . Anwar a été selectionné dans les jeunes catégories et une seule fois avec les séniors «Je fus selectionné une fois en équipe nationale " A" c'était contre l'O Marseille, match joué au stade colonel Chabou ( Annaba ). C'était peu pour ce grand joueur, qui peut-être son jeu ne convenait pas aux entraineurs de l' époque». Je ne pouvais contredire les décisions des entraineurs, de convoquer tel ou tel joueur», estime t-il . Comme tous les joueurs qui aimeraient bien porter le maillot de l'équipe nationale, Bachta continua de travailler le plus normalement du monde, avec son équipe le MCAlger pour préparer les différentes échéances ». Avant, nos adversaires en coupe Maghébine et Africaine pensaient faire qu'une bouchée de pain des Mouloudéens. Ils pensaient que ses "nains '' seront dévorés facilement, mais une fois sur le terrain, ils découvrent un onze qui les malmenait, avec en prime une belle victoire . Contre le Ahly du Caire, les supporters

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

Egyptiens croyaient que leur équipe nous infligera une sévère correction qui leur fera oublier le 3- 0 de l'aller. Malgré l'effort des Khattib et compagnie, on a bien tenu le coup et si ce n'était pas ce pénalty douteux on aurait arraché le nul. En fin de partie, le président du grand club Cairote nous a félicité et souhaité bonne continuation, en reconnaissant notre belle prestation. La grande chanteuse Chérifa Fadel nous a rendu visite à l'hôtel, elle nous a dit je suis Ahlaouia, mais aujourd'hui je vais chanter pour le Mouloudia . Un proche da la famille de l'Emir du Koweit, était dans le même établissement hotelier, et voulait parler à tout prix avec Kaoua auteur d'une grande partie...», nous fera savoir l'ancien milieu de terrain du MCAlger. Il aurait pu jouer dans n'importe quelle équipe de l'hexagonne, malheureusement les lois, à cette époque, interdisaient au joueur Algérien, agé de moins de vingt huit ans de tenter sa chance à l'étranger». «De nombreux joueurs de cette époque, avaient largement leurs places dans les meilleures formations Européennes», explique t-il. Il n’a connu que de la joie et le bonheur avec le Mouloudia d' Alger tout au long des saisons qu'il a passées avec les Betrouni et autres, une équipe qui charmait les foules là ou elle se produisait. Bachta quitte le MCA aprés la promulgation de la réforme sportive «Je suis arrivé au terme de ma carriére fotballistique, Z.Bachi, mon ami de toujours, a signé à l'US Santé, et m'a demandé de le rejoindre . Je n'ai pas tardé à le faire pour aider cette formation qui jouait les premiers rôles . On était un groupe solidaire et soudé capable de dominer le championnat, malheursesement plusieurs paramétres nous ont empêché de le faire », déclara t-il. Bachta qui jouait dans un stade plein comme un oeuf, lorsqu'il évoluait au MCA «A l’US Santé, on jouait devant les gradins vides alors qu'au Mouloudia, les spectateurs ne trouvaient pas, une place assise». La grande différence entre le MCA des années soixante dix et celle des Bouguéche et consorts:«La différence est grande, car ce qui compte aujourd’hui pour un joueur, c’est uniquement l'argent, seulement à notre époque, et avec le peu de moyens fianciers, le MCA dominait durant de longues années le championnat malgé la présence de grosses pointures, et aujourd’hui, avec tous les moyens, on arrive tant bien que mal à enchainer de bons résultats», lança t-il, avant de conclure avec la participation de l'équipe nationale au mondial Brésilen:"«On a une bonne équipe capable de réaliser de bons résultats au Brésil, car elle dispose de tous les moyens necessaires, la balle est dans le camp des joueurs, qui doivent donner de la joie au peuple Algérien. Bachta, ainsi queles anciens joueurs du Mouloudia, se rencontrent souvent , pour participer aux différents tournois organisés en Algérie et à l'étranger. A. O.


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