Journal maracana 01 05 2014

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IL RÉPOND À HALILHODZIC

BELHADJ :

«Je n’ai pas perdu l’espoir de jouer le Mondial» Capello : «Je serai à Sion pour superviser les Algériens»

Slimani : «Je vis un rêve avec le Sporting»

www.maracanafoot.com

N° 2341 Vendredi 2 mai 2014 — Prix 20DA

DAME COUPE

JSK

CHOISIT ALI : MCA

1-1 : LE MCA QUALIFIÉ AUX TAB 5-4

U O B «Que ce fut dur ! » LE MOULOUDIA ! OUéDIde : AÏT aDJ manqu

ACpouHIr : HA«MNabrNouk

RIFA : BENCHE st battus

D: -SdifAÏ CI KA «C’était ficile»

«On

chance»

«On s’e jusqu’au bout»

Le dossier de la semaine

le Mouloudia»

QUEL RÔLE POUR LE SUPPORTER ?


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Maracana N°2341— Vendredi 2 mai 2014

LE WEEK

Wassim Benslimane lance le «One Two Three Tour»

EN L VRAC Deux mois de prison ferme pour Henkouche Le tribunal d'Oran a tranché, mercredi en fin d'après-midi, dans l'affaire qui oppose le président du MCO, Youssef Djebbari, et son ancien entraîneur, Mohamed Henkouche, actuellement à la tête du CRB. Ce dernier, et pour diffamation, écopera de deux mois de prison ferme, ainsi qu'une amende de 10 millions de centimes, et une indemnisation de 20 millions de centimes. Toutefois, le coach ne s'arrêtera pas là, puisque il devra faire appel de cette décision, dans les tous prochains jours. Pour rappel, Henkouche avait déclaré que Djebbari lui avait demandé d'arranger le résultat du match MCO - ESS, en 2012, en Coupe d'Algérie.

Edition du week-end

e football freestyler algérien triple vice-champion du monde et recordman du monde Guiness, Wassim Benslimane alias Wass, se lance dans une folle aventure à partir d'un concept qu'il a imaginé lui même , le «One Two three tour», qui consiste a voyager dans les 4 coins du globe pour faire dire «one two three viva l' Algérie» aux habitants de pays différents. Par la suite Wass fait le show grâce a ses démonstrations de football freestyle et invite les habitants à jouer avec lui. Le concept à peine commencé fait déjà parler de lui et les vidéos commencent à tourner sur les réseaux sociaux : «J'ai crée ce concept à la base involontairement lors de mon voyage au Japon lors du champi-

onnat du monde de freestyle, après la compétition j'ai prolongé mon séjour à Tokyo pour visiter le pays et j'ai commencé a m'amuser en faisant dire «one two three viva l'Algérie» aux Japonais, ils avaient tellement du mal à le dire que c'était très marrant et je me suis dit que ce serait bien de faire ce concept dans différents pays du monde entier, je l'ai alors fait à Singapour, à Hollywood, en Egypte et avec Ashley Cole, le joueur de Chelsea, les vidéos sont visibles sur mes réseaux sociaux (Wass Freestyle Ball) . Ce concept est aussi un moyen de faire voyager les Algériens qui n'ont pas la chance de pouvoir sortir du pays, j'ai vraiment envie de donner une bonne image de mon pays à travers le monde.»

EN FÉMININES

CONTACTÉ PAR PLUSIEURS CLUBS ALGÉRIENS

L'ÉQUIPE NATIONALE S'INCLINE FACE À LA CÔTE D'IVOIRE

Lʼéquipe nationale féminine sʼest inclinée (3-1) en amical, mercredi soir, face à son homologue de Côte dʼIvoire au stade Omar Hamadi de Bologhine. Les buts de la rencontre ont été inscrits par Hohoues Angi (25ʼ), Coulibaly Fatou (67 sp) et Nianien Sandrine (87ʼ) pour la Côte dʼIvoire et Laifa Nachida (69ʼ) pour lʼAlgérie. Les deux équipes joueront un second match amical, samedi prochain, au Centre technique national de la FAF à Sidi Moussa. Ces matches amicaux entrent dans le cadre de la préparation des deux équipes pour le dernier tour des qualifications de la Coupe dʼAfrique des Nations Dames, Namibie 2014. Lʼéquipe nationale féminine affrontera la Tunisie. Le match aller aura lieu le vendredi 23 mai 2014 au stade Omar-Hamadi de Bologhine. Le match retour est prévu entre le 6 et le 8 juin 2014.

SOFIANE CHERFA : «POUR LE MOMENT URS PRIVILÉGIÉ L’EUROPE » J’AI TOUJO FoudeFootBall a consacré hier une interview au

Le site internet défenseur central, le Franco-Algérien, Sofiane Cherfa, qui joue au club Chypriote d’Omonia Nicosie. Cherfa qui a avait évolué en Ligue 2 française revient sur son parcours ainsi que ses ambitions : «Je m’appelle Sofiane Cherfa, j’ai 29 ans, je suis né à Toulouse et je suis d’origine algérienne, cette saison je joue à l’Omonia Nicosie à Chyprecherfa-profile-1. J’ai été formé à l’AS Monaco ou j’y ai passé 6 ans, ensuite 2 ans en national à Louhans Cuiseaux, 4 ans en ligue 2 à Reims, Sedan et Châteauroux puis à l’étranger à Chypre à l’Omonoia ou j’y évolue pour la 3e année avec entre-temps une année en prêt en Grèce a Panthrakikos. C’est vrai que comparé à la France, c’est complètement différent, le championnat Chypriote n’est pas du tout homogène Les 3/4 premières équipes ont un niveau ligue 1, le reste un niveau ligue 2. J’ai comme objectif de gagner le championnat et participer à une coupe d’Europe. Pour ce qui est de l’Equipe d’Algérie, effectivement, j’ai été convoqué chez les Verts, lors d’un rassemblement à Paris, en espoir, où nous avions effectué un match amical. J’ai eu plusieurs fois l’occasion de jouer en Algérie où plusieurs présidents de club m’ont contacté, mais pour le moment j’ai toujours privilégié l’Europe», a-t-il déclaré.

LES BALLERINES DE GERVINHO

LE BUS DE CHELSEA A CONNU DES PETITS SOUCIS

Doit-on encore s’étonner du style si peu conventionnel de Gervinho ? Habitué des coupes de cheveux impossible, amoureux des bottes colorées fluorescentes, l’ailier de la Roma s’est présenté cette semaine à une soirée de la jet-set italienne équipé de chaussures ressemblant fort à des ballerines. Des chaussures pour femme donc. Une excentricité vestimentaire de plus pour l’Ivoirien qui n’a pas échappée à un photographe bien placé.

Mercredi soir, les hommes de José Mourinho n'ont pas fait le poids face aux «Colchoneros» (1-3). Du coup, la BBC a joué la carte de l'humour et de l'ironie sur son compte Twitter en posant une photo du bus de Chelsea totalement détruit.

MINALA: «JE PEUX PROUVER QUE J'AI BIEN 17 ANS»

Le joueur camerounais de la Lazio Rome, dont l'âge est jugé très suspect par certains médias italiens, en a eu marre des rumeurs à son sujet. Il est prêt à tout pour prouver son réel âge, à savoir 17 ans. En avril, Joseph Minala en a profité pour faire ses débuts avec le noyau A de la Lazio Rome. A force, ce joueur camerounais s'est fait une petite réputation dans le monde du ballon rond. Pour «Sky Sports», Joseph Minala a joué la carte de la sincérité. Il se dit même prêt à passer des tests médicaux pour faire taire ses détracteurs : «Je suis du Cameroun et je suis né le 24 août 1996. Les autorités peuvent effectuer des tests si elles le souhaitent», a notamment souligné le joueur de la Lazio Rome. «Je pense que nous, les Africains, faisons plus que notre âge. Mais même si nous n'avons pas la même couleur de peau, nous sommes égaux aux autres. Quand je suis arrivé en Italie, on m'avait promis un test à l'AC Milan. Mais ma personne de contact m'a abandonnée à la gare de Termini à Rome. Tout seul. Je n'ai d'ailleurs plus jamais entendu parler de lui. J'ai eu la chance de faire mes preuves à la Lazio. J'avais même signé un précontrat avec Bruno Conti de l'AS Rome. Mais je suis aujourd'hui très heureux à la Lazio», a conclu Joseph Minala.

L'HOMMAGE DES CORINTHIANS À SENNA

Il y a 20 ans déjà, le 1er mai 1994, le Brésil perdait son triple champion du monde de Formule 1 sur le circuit dʼImola, en Italie. Un drame national qui prend aujourdʼhui des allures de devoir de mémoire. Comme quand les joueurs de Corinthians, club de São Paulo dont Ayrton Senna était un supporter, se présentent munis dʼun casque de F1 en préambule de leur match de coupe du Brésil contre le Nacional(3-0). La scène s'est déroulée hier soir sur la pelouse de la toute nouvelle Arena da Amazonia à Manaus.

CAN U20/ELIMINATOIRES

LIBYE - TUNISIE SE JOUERA EN ALGÉRIE

La sélection nationale tunisienne juniors affrontera son homologue libyenne, dans le cadre du deuxième tour des éliminatoires de la CAN 2015. Les joueurs d'Abdelhay Ben Soltane joueront le match aller en Algérie le 11 mai prochain. Rappelons que lors du premier tour, les «Aiglons» avaient éliminé la Mauritanie.

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EQUIPE NATIONALE

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IL A FAIT LA UNE DU JOURNAL DU CLUB

IL RÉPOND INDIRECTEMENT À HALILHODZIC

: «Je vis un Belhadj : «Je n’ai pas perdu Slimani rêve avec le Sporting» l’espoir de jouer le Mondial» Alors qu’il y a quelques jours, Vahid Halilhodzic a estimé que le retour en Equipe nationale de Nadir Belhadj est «compliqué» du fait qu’il avait pris la décision de quitter les Verts : «J’aime beaucoup Nadir et je sais qu’il est en train d’effectuer une très belle saison avec Al Sadd Al Qatari, mais c’est lui et lui seul qui a pris cette décision de mettre un terme à sa carrière internationale, je ne l’ai jamais écarté ».

«LE TITRE DE MEILLEUR JOUEUR ? C’EST LA RÉCOMPENSE DE TOUS MES EFFORTS»

Toujours en lisse pour le titre de meilleur joueur du Qatar où il a de fortes chances de décrocher la timbale, Belhadj a estimé que malgré une saison épuisante qu’il a connue avec son club, avec les enchaînements des matchs, il n’en demeure pas moins, qu’avec Al Sadd, il réalise une saison palpitante : «Je dois dire que c’est une saison éreintante que j’ai vécue cette année, avec la participation dans différentes compétitions, que ce soit le championnat, la Coupe ou la Champions League. Jouer tous les trois jours, ce n’est jamais facile et une pression terrible. Je remercie Dieu, j’étais épargné par les blessures, ce qui m’a permis d’avoir ce rendement avec ma formation où j’ai apporté à chaque fois le plus qu’attend de moi le staff technique et les responsables du club. Mis à part, quelques matchs où je n’étais pas dedans, j’estime que dans la majorité des rencontres, j’ai pu apporter ce plus. Je pense que c’est ma meilleure saison depuis 4 ans que je suis à Al Sadd. Pour ce qui est du titre du meilleur joueur du Qatar, je dirais que c’est un honneur pour moi d’être nominé, mais le choix revient aux techniciens qui auront à faire ce choix. Pour ma part, j’espère et je veux l’obtenir, car ce serait le couronnement de ses quatre années passées au club ».

«ON EST TOUS FRUSTRÉS DE CETTE TROISIÈME PLACE»

Malgré le fait d’avoir terminé à la troisième position, ce qui est honorable, Nadir Belhadj a estimé que sa formation avait les moyens de terminer championne du Qatar, mais qu’il restait la Champions League asiatique où Al Sadd a envie de briller : «On avait très bien débuté le championnat où on était premiers, mais lors de la phase retour, on a été amputés par plusieurs absences, ce qui nous a pénalisés pour gagner pour la seconde fois de suite le championnat. On a aussi été éliminés en Coupe du Qatar, mais on va tout donner pour arriver en finale de la Coupe du Roi et gagner ce trophée pour terminer la saison sur une bonne note. Il ne faut pas oublier aussi, qu’on est toujours en course en Champions League asiatique et le chemin

est encore long et difficile. On va affronter lors des 16es de finale la formation iranienne de Foulad qui s’annonce difficile. En tout cas, on va tout faire le 7 mai prochain pour assurer lors de cette manche aller et passer en 8es de finale ».

«JE NE VAIS PAS QUITTER AL SADD»

Alors que des rumeurs l’envoyaient la saison prochaine dans des clubs saoudiens, Nadir Belhadj a coupé court à ces rumeurs, en déclarant qu’il n’était pas question de quitter une formation avec qui il se sentait comme chez lui et qu’il était un joueur professionnel et donc, il ira au bout de son contrat : «J’ai toujours agi dans ma carrière comme un professionnel et je le suis. Donc pour moi, les choses sont claires, j’ai encore un an de contrat avec Al Sadd. Ces quatre ans que j’ai passés ici sont pour moi les plus belles années depuis que je joue au football. Tout ce qui a été dit sur un éventuel départ n’est que pure spéculation ».

même pour avoir une chance de jouer le Mondial. Je dois dire que mon ami et capitaine des Verts, Madjid Bougherra, a joué et joue un rôle important pour réaliser cela. Concernant nos chances de passer au second tour, je dirais qu’elles sont grandes, même si on fait partie d’un groupe très difficile où la première rencontre face à la Belgique sera la clé pour la qualification au cas où on fait un résultat positif. Même si je ne ferais pas partie de la liste au Mondial, je suis et je serai toujours derrière l’Algérie», a-t-il déclaré. M’hamdi Ramzi

«UN BON RÉSULTAT FACE À LA BELGIQUE DÉTERMINERA NOTRE PARCOURS»

Dans son édition interne, le magasine du Sporting Lisbonne a consacré sa Une à l’international algérien, Islam Slimani, qui est revenu sur son parcours, ainsi que le prochain match face au Nacional Madeira, qui officialisera à coup sûr, la participation du club en Champions League la saison, ce qui ne lui est pas arrivé depuis quelques années : «Sincèrement, je ne réalise toujours pas ce qui m’arrive. Dire que j’ai joué pendant 4 ans en Troisième Division algérienne et aujourd’hui je me retrouve à disputer prochainement le Mondial avec l’Algérie et être élu meilleur joueur de l’année 2013. Sincèrement, je vis un rêve tout en étant éveillé. En plus, j’aurais la possibilité de jouer la Champions League la saison prochaine avec le Sporting Lisbonne, c’est vraiment extraordinaire ce que je vis actuellement ».

«SAMEDI JE VAIS MARQUER LE BUT QU’ON M’AVAIT REFUSÉ LORS DE LA PHASE ALLER»

Dernier sujet abordé par le défenseur algérien et pas des moindres, il concerne son retour chez les Verts qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours, ainsi que les chances de l’Equipe nationale de passer le premier tour au Mondial brésilien. A la question : «Est-ce vos chances de retrouver l’Equipe nationale algérienne sont toujours d’actualité ?», il répondra : «Je ne sais pas. Mais ce qui est certain, c’est que je n’ai pas baissé les bras pour retrouver les Verts et je continuerai à donner le meilleur de moi-

Opposé à Nacional Madeira, samedi, Islam Slimani veut prendre sa revanche sur le sort, après que son but inscrit lors de la phase aller eut été refusé par l’arbitre du match Manuel Mota, car entaché d’un hors jeu : «Je veux marquer samedi face au Nacional le but qu’on m’a refusé le 21 décembre dernier et où je n’étais pas du tout hors jeu ». M. Ramzi

APRÈS LE TIRAGE AU SORT DE LA CAN-2015

Cherif El Ouzzani : «Sur le principe, l’Algérie devrait se qualifier»

Lors dʼune interview accordée à nos confrères de la Gazettedufennec, lʼancien «porteur dʼeau» du MCO et des Verts a estimé que le tirage au sort de la phase de groupe était favorable pour lʼEN et que le nouveau « vert » Bentaleb, a les moyens de devenir lʼun des plus grands joueurs de la Premier League les trois prochaines saisons : «LʼAlgérie a hérité dʼun tirage favorable. Elle peut revendiquer naturellement un statut de favori. Nous avons maintenant assez dʼexpérience pour savoir comment gérer ces campagnes. Sur le principe, lʼAlgérie devrait se qualifier. Il y a le Mali qui peut faire office dʼépouvantail. Sinon, les autres sélections ne vont pas nous barrer la route. Après, reste à savoir dans quel état dʼesprit sera le groupe après la Coupe du monde. Et si la transition se passera bien, ce sont autant dʼà-côté qui peuvent influencer dʼune manière ou dʼune autre sur le parcours de lʼÉquipe nationale dans cette campagne éliminatoire.

Boudebouz face au rouleau compresseur lillois

Etrillé par les Lyonnais lors de la dernière journée (4-1), les Bastiais seront opposés ce soir (19h30) à une formation lilloise (3e) qui fera tout pour gagner son bien précieusement. Ainsi, pour cette rencontre, Riyad Boudebouz, qui n’a pas encore perdu l’espoir de figurer sur la liste de Vahid, ainsi que Fethi Harek qui prendra part à son second match consécutif, après quelques semaines de repos suite une méchante blessure à la cuisse, devront «crever l’écran» pour essayer d’attirer le regard du Bosnien. M. R.

«Si on négocie mal nos matches, comme en 2010, ça va être difficile » A propos de la Coupe du monde, lʼactuel entraîneur du RC Arba, avec qui il réalise une saison exceptionnelle, estime que les joueurs doivent faire preuve de solidité pour parvenir à passer ce premier tour : «La FAF a mis les moyens quʼil faut pour que ça marche. Et pour le moment, ça marche ! On est qualifiés pour la Coupe du monde. Après, je veux bien voir ce quʼon fera au Brésil. Comme toutes les équipes qualifiées, lʼEN a les moyens de se qualifier. Après, sur le terrain, ce sera autre chose. Il faut que les joueurs fassent preuve de réussite et de solidité. Nous allons jouer des équipes très expérimentées. Si on négocie mal nos matches, comme en 2010, ça va être difficile. Concernant, Bentaleb, je dirai que cʼest un garçon qui a un immense potentiel. Jʼai été scotché par son sang-froid face à la Slovénie. A aucun moment, on nʼavait pas eu lʼimpression quʼon avait en face un jeune garçon de 20

ans qui joue son premier match en sélection. Il a fait preuve de sang-froid et de caractère. Franchement, il mʼa beaucoup plu. Il a une bonne qualité de passe. Le fait de jouer dans un grand championnat à 20 ans va lʼaider à progresser. Je le vois devenir lʼun des meilleurs joueurs à son poste en Premier League dʼici deux, trois ans », a-t-il déclaré.

IL SERA LE 4 JUIN EN SUISSE

Capello : «Je serai à Sion pour superviser les Algériens»

Les choses commencent à s’accélérer du côté russe. En effet, lors d’une interview accordée aux médias locaux, Fabio Capello a indiqué hier, qu’il est en train d’étudier le jeu de tous ses adversaires en commençant par la Belgique et l’Algérie et qu’il va se déplacer pour les voir au mois de juin prochain, pour avoir le «cœur net» : «Je suis en train de superviser les différentes vidéos qui me sont parvenues. J’estime nécessaire de me déplacer personnellement d’abord le 1er juin prochain à Stockholm pour voir la Belgique et trois jours plus tard, en Suisse, à Sion où je dois également décortiquer le jeu des Algériens face à la Roumanie », a-t-il déclaré.

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Le dossier

QUEL RÔLE POUR LE SUPPORTER ?

QUI SONT CES GROUPES ULTRAS ?

Depuis quelques années déjà, on entend parler, en Algérie, de groupe ultra. Que signifie un groupe de ce genre ? Quel rôle a-til ? Est-il vraiment un groupe de «perturbateurs» ? Telles sont les questions que l’on est en droit de se poser à chaque fois qu’on évoque ces groupes.

L

es ultras sont une catégorie particulière de supporters, dont le but est de soutenir de manière inconditionnelle leur équipe. Ce soutien s'organise autour de plusieurs axes : les Tifos, les chants et les déplacements pour assister aux différents matches de l'équipe. À la différence des autres groupes de supporters, souvent informels, un groupe ultra, s'organise en une structure indépendante vis-à-vis du club. Leur rôle est de soutenir d’une manière «fanatique». Autrement dit, ce sont les supporters qui sont emportés par une passion excessive pour leur équipe. Certes, on pense souvent que ce genre de supporters existe seulement dans le milieu du football, étant le sport roi, mais il faut dire qu’il existe, aussi, dans les autres disciplines sportives, individuelles ou collectives. Et même si on parle que récemment de ces groupes en Algérie, il faut dire qu’ils existent ailleurs depuis… plus d’un siècle. Selon certaines sources et biographies,

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c’est en Hongrie en 1899 que le premier groupe du genre avait été lancé. «Les FradiSzív» de Ferencváros TC auraient été fondés en janvier de cette année, quelques jours seulement après la création de ce mythique groupe. Et il a fallu attendre 40 ans plus tard pour qu’un autre groupe, au Brésil, soit créé, avec la création à São Paulo de la première Torcida organizada. «Ils utilisaient des bâches à leurs noms, agitent des grands drapeaux et chantent durant tout le match». Et il faut faire la différence, dans ce point précis, entre ces groupes qui ne sont pas liés directement à leurs clubs, et ceux «officiels» qui ont existé bien avant cela.

LES TIFOS

Dans chaque stade, en Algérie, et pratiquement à chaque rencontre, les groupes ultras créent des animations visuelles spécifiques dans les gradins, où plutôt dans la partie qui leur est spécifique. Des animations qu’on appelle «Tifos», et dont la préparation se fait plusieurs jours avant le rendez-vous où elles seront déployées. Plusieurs groupes se distinguent dans ce sens en Algérie, par des animations qui laissent parler d’elles, à l’image des Fanatic reds, au CRB, Verde Leone, du MCA ou Kop United de l’USMA. A l’échelle internationale, le premier tifo a été réalisé en Italie, en 1975 avec l’Utilisation d’objets pyrotechniques, lors du derby de Gênes. En 1986, c’est les ultras de la Roma,

qui réalisent le premier tifo à base de bandes plastiques, avant que ce même groupe qui animent les gradins à l’aide des feuilles aux couleurs du club pour former un damier. En Algérie, ceux qui animent par les objets pyrotechniques, qu’on appelle craquage, sont les Fanatic reds du CRB. Ces derniers ont une particularité qui est d’allumer ces objets à la 62’ de chaque rencontre. Le choix de cette minute n’est pas fortuit, puisque ce chiffre, 62, symbolise l’année de la création de leur club. Et pour les animations à l’aide des bâches et papiers couleurs, sont, de loin, ceux de l’USMA et un degré moins, ceux du CSC.

L’AUTO-FINANCEMENT

Autre particularité de ces groupes, c’est que, financièrement, ils sont indépendants de la direction de leurs clubs. Certes, ils endurent toutes les peines pour arriver à concevoir ce qu’ils veulent

réaliser, chaque groupe ayant son système de financement. Et parmi leurs sources de financement, on trouve les quêtes auprès d’autres supporters, la vente de gadgets portant le nom du groupe, la vente de CD de chansons dédiées au club et autres sources. C’est, nous dit-on, la mentalité ultra qui se veut ainsi. Les dépenses couvrent l'organisation des déplacements et la fabrication d'étendards, tifos, banderoles ou bâches, qui doivent être complétés les participants ou de façon «exceptionnelle» par le club. En Algérie, les groupes ultras peinent à s’organiser officiellement, comme cela se fait partout dans le monde, où on trouve des groupes qui possèdent même plusieurs boutiques officielles. Mais, selon certains avis, un groupe ultra ne peut fonctionner de la sorte, d’autant qu’il y aura «une confusion entre intérêts associatifs et intérêts commerciaux». Mohamed Rahim

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Les Fanatic Reds «Partout et toujours seuls contre tous», et B pour le :CR un groupe composé

8 L'idée est née en l'an 200 CRB, décide de lancer de jeunes supporters du constitue une première un groupe Ultra, ce qui phare de Laâkiba. Après club du les anna les dans concertation entre ces plusieurs réunions de fin de compte, de tout jeunes, ils décidèrent, en certain 25 Juillet 2009, ficeler et d'annoncer un a de Belouizdad, de au mythique stade Aït Saâd en place ledit groupe ent lem ciel offi tre met s» avec comme slogan dénommé «Fanatic Red s contre tous». Bien «partout et toujours, seul orters avait comme supp avant cela, ce groupe de ds débuts lors de la ambition de faire ses gran e de la même année, géri d'Al pe Cou de le fina BA deux mois aupararemportée face au CAB pe, dont la moyenne vant. Ce jour là, ce grou ans, avait procédé à 25 d'âge ne dépassait pas les eurs du club pour les l'achat de poster aux coul afin d'égayer les rs orte supp aux er ribu dist ces supporters, les prégradins. Au grand dam de au du stade Mustapha posés aux guichets au nive te finale, ont refusé ladi Tchaker de Blida, lieu de «leurs bagages». de les laisser rentrer avec

L’HOMMAGE AU PÈRE DE LA RÉVOLUTION ALGÉRIENNE

Ce n'est un secret pour personne que le Chabab est le seul club de l'élite qui porte le nom d'un martyr, Mohamed Belouizdad en lʼoccurrence. Une particularité que les membres du groupe ont exploité, en mettant dans leur logo, qu'ils ont, eux mêmes, conçu, une photo de ce grand révolutionnaire. Un geste apprécié par l'entourage du club, comme pour dire que le Chabab reste un club dʼhistoire.


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QUEL RÔLE POUR LE SUPPORTER ?

Quand les supporters deviennent source de malheurs pour leurs équipes Personne ne peut épargner le rôle des supporters dans chaque équipe, mais aussi dans un match de football dans la mesure où leur présence est souvent l’un des paramètres pour espérer avoir un spectacle sur le terrain.

D

ans les grands clubs en Europe, en Asie et en Amérique latine, les supporters sont les ingrédients indispensables pour un match de football car, leur absence ne fait que perdre le sport sa vraie valeur. En Algérie aussi, les supporters ont un grand rôle dans les clubs dans la mesure où leur soutien donne souvent un plus pour les joueurs et crée un bon climat d’ambiance, quant tout va bien. Parler des supporters ne peut nous faire épargner leur grand rôle dans les gradins avec leur soutien aux joueurs certes, mais aussi ils deviennent aussi la source des malheurs de leur équipe quant les choses vont mal. En effet, plusieurs équipes ont été déjà privées du public à cause du huis clos infligé par la commission de discipline, suite au mauvais comportement des supporters. Ce qui influe souvent sur les résultats de l’équipe dans le championnat.

DES SUPPORTERS QUI DÉPASSENT LEURS PRÉROGATIVES

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Si leur rôle est d’une grande importance dans leur équipe vu le grand soutien qu’ils donnent souvent aux joueurs sur leur terrain et qui contribuent aux bons résultats, il n’en demeure pas moins que des supporters dépassent souvent leurs prérogatives et veulent s’ingérer dans la gestionn notamment en ce qui concerne le volet recrutement.

Plusieurs clubs ont payé les frais de l’ingérence des supporters dans les affaires internes du club, et qui portent atteinte à leur équipe sur le plan des résultats. La création des comités des supporters n’a pas finalement résoud le problème qui persiste encore, dans plusieurs clubs, avec le consentement des dirigeants. Ainsi donc, dans certains clubs, le choix de certains joueurs est imposé par les supporters et même cas pour ceux qui ne figurent pas sur la liste. Ce qui est, souvent, pas une bonne chose pour le club, dans la mesure où certains clubs dépendent de la rue et sont gérés par la pression des supporters. C’est dire aussi que ce rôle est négatif dans la mesure où nous avons déjà assisté à plusieurs cas de clubs qui ont payé les frais de cette ingérence des supporters dans les affaires internes du clubs et qui portent atteinte à leur équipe sur le plan des résultats. La création des comités des supporters n’a pas finalement résoud le problème qui persiste encore dans

plusieurs clubs avec le consentement des dirigeants.

DES SUPPORTERS EXIGEANTS ET QUI ONT FAILLI À LEUR MISSION

Bien que certains fans ont failli à leur mission en s’ingérant dans les affaires internes de l’équipe et qui continuent de jouer leur rôle négatif, ils existent des supporters fidèles qui ne pensent qu’à l’intérêt de leur équipe et ce, en se montrant sages et exigeants pour que leur équipe réalise de bons résultats sans pour autant dépasser les limites et en évitant la violence dans les stades. Cela dit, au moment où un grand nombre de fans ne trouvent aucun problème

de se remettre à la violence dès que leur équipe concède un moindre faux-pas à domicile. Des conséquences qui sont souvent néfastes sur l’avenir du club et des scènes regrettables auxquelles nous assistons chaque saison des gradins.

LES RESPONSABLES DES CLUBS VEULENT L’ORGANISATION

Par ailleurs, vu leur rôle dans les résultats de l’équipe, certains responsables du club n’ont pas hésité à demander aux supporters d’être organisés pour mieux contribuer aux bons résultats de l’équipe. En effet, bien que les supporters se sont constitués en comité de supporters, cela n’a pas pour autant évité à ce que des supporters exercent des pressions sur les dirigeants en ce qui concerne le recrutement tout en tenant à imposer la participation de certains joueurs où la prise de certaines décisions dans l’équipe. Ce qui ne s’est pas passé sans pour autant soulever le marasme de ces dirigeants. Sadek Ait Slimane

ILS DONNENT LEURS AVIS :

LE PREMIER TIFO ALGÉRIEN DANS UN MATCH INTERNATIONAL

Profitant de l'aubaine qui s'est présentée, étant donné que le CRB était engagé en Coupe de la CAF une année plus tard, les Fanatic reds sont rentrés dans l'histoire par la grande porte. Le Tifo lancé face aux Soudanais de Atabra, fut le premier du genre présenté par des ultras algériens en compétition internationale. Un Tifo en l'honneur des Soudanais, aprés leur soutien à notre sélection nationale lors de son match d'appui face à l'Egypte, à Oum Dourman. Un geste qui n'est passé sans attirer l'attention de lʼambassadeur soudanais en Algérie, dʼalors, Ahmed Hamed El-Faki, qui avait contacté les membres du groupe pour les féliciter pour cet accueil et ce geste.

DES OBJECTIFS LARGEMENT DÉPASSÉS

Après le lancement de "Fanatic reds", ses membres se sont fixés comme but de se faire un nom dans le domaine. Un objectif largement dépassé, puisque, lors d'un sondage organisé sur le réseau social, Facebook, les "Fanatic reds" ont été sacrés comme étant le meilleur groupe ultra algérien de la saison, après une première année dʼexistence. Vu le manque de ressources financières, l'on ne peut que tirer chapeau bas à ce groupe de supporters. Toutefois les Fanatic reds ne sont pas prêts de s'arrêter. Cette saison, et au moment où leur équipe piétinait, avec des résultats catastrophiques, faisant dʼelle quʼelle lutte toujours pour sa survie en Ligue 1, Ces «Fanatics» nʼont pas dérogé à la règle, et continuaient à se déplacer en masse avec leur équipe, et, en même temps, à animer les gradins par des tifos de première classe. Mohamed Rahim

Ils ont voulu garder l’anonymat, mais chacun y va de sa propre idée et réflexion quant à la vie de leurs clubs et leur rôle à eux dans la bonne marche de ces derniers. On a donc donné la parole à des supporters qui portent leurs clubs favoris dans leur cœur. Suivons-les :

M.M (SUPPORTER DES VERT ET ROUGE(LA JSMB) : «ON A TOUJOURS ÉTÉ DERRIÈRE NOTRE CLUB, MAIS…. »

«J’avoue que les supporters jouent un grand rôle dans la bonne marche des clubs. Sinon, certains clubs ne s’en sortent pas lorsqu’ils jouent en l’absence de leur public. De mon côté et du côté de bien d’autres, on a toujours été derrière l’équipe, dans les bons et les mauvais moments, mais cette année, on était tous déçus par les résultats enregistrés par le club et la place qu’il occupe actuellement. Ça nous fait mal de voir un club qui a joué les premiers rôles lors des deux premières saisons en ligue 1, où comme vous le savez, la JSMB avait terminé deux fois vice-champions, vivre une situation pareille. Cela dit, les couleurs on ne les changera pas, on sera encore là et on encouragera l’équipe à revenir le plus tôt possible en ligue 1, parceque nous considérons

que le club n’a plus le choix que de jouer en ligue deux la saison prochaine. Si nous avons des devoirs envers le club, on a aussi notre droit de le voir parmi l’élite du sport-roi ».

nous on doit l’aider et le soutenir, mais que les joueurs aussi doivent savoir que nous avons le droit de demander des résultats.

A.S (SUPPORTER DES VERT ET NOIR(MOB) : «NOUS AVONS LE MOB DANS LE SANG»

L.R (SUPPORTER DES ROUGE ET NOIR DE L’USOA/DNA) : «L’USOA A GRANDI ET GRANDIRA ENCORE AVEC SES FANS »

«Un club comme le Mouloudia Olympique de Béjaia, mérite toutes le considérations. On porte les couleurs vert et noir dans le sang. On ne peut que s’en réjouir qu’enfin le club évolue actuellement parmi les grands de notre sport-roi dans notre pays. Le MOB grandira avec ses fans et on est là à le soutenir du mieux que nous le pourrons. Dites-moi, quelle sont les clubs qui possèdent une galerie comme celle du MOB, sauf un ou deux clubs? Ce club qu’est le MOB, a grandi et ses fans avec. On doit l’accompagner pour d’autres consécrations et pourquoi pas des titres. Une chose est sûre, et ça reste mon idée, tant que le club a besoin de

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«Depuis des années, on n’a jamais lésiné sur les efforts pour soutenir notre club. On a même constitué des comités de supporters depuis que le club évoluait en régionale. Aujourd’hui, je pense que le supporter de l’USOA a bien accompli sa tâche. Pour preuve, et maintenant que le club évolue en division amateur, le public vient toujours donner de la voix aux joueurs en les encourageant à aller de l’avant. En un mot, notre club a grandi et grandira encore avec ses fans ». N. S.


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QUEL RÔLE POUR LE SUPPORTER ?

CERTAINS SUPPORTERS OUBLIENT LEUR DEVOIR Certes, les fans ont le droit d’exiger les résultats, mais est-ce qu’ils accomplissent tous leur devoir envers leur club d’une manière efficace et continuelle ? Assurément pas, puisque certains attendent la moindre occasion pour accuser les joueurs d’avoir levé le pied, le staff technique de faire jouer untel joueur au lieu d’un autre, les dirigeants pour avoir arrangé les matches….et la liste est longue. Le supporter oublie aussi que son premier devoir c’est d’assister son équipe et les joueurs et de ne pas leur faire de la pression, au risque de les déstabiliser. Tout comme il a le devoir aussi de payer ses billets d’entrée, alors que ce n’est toujours pas le cas, sinon, comment peut-on expliquer le fait que les recettes lancées et déclarées par les directions des clubs ne sont pas conformes à la règle, ni à la logique, lorsque les stades seraient pleins à craquer? Voilà justement où se trouve la faille chez le supporter, et les directions des clubs, ainsi que les forces de sécurité, trouvent toujours des difficultés à canaliser tout ça.

Les supporters doivent aider leur équipe ni plus ni moins…

On dit souvent qu’un club sans supporters est un club sans âme. En effet, bien des équipes de l’élite ne possédant pas une galerie digne et rares sont qui sont dotées de comités de supporters.

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e fan doit être derrière son équipe, sans démagogie et sans détours. Tous les clubs ont besoin de leurs fans et il n’y a qu’à voir lorsque certains jouent des matches à huis-clos –Suspension oblige- pour s’en apercevoir que certains clubs n’arrivent pas à s’en sortir, et ceux qui s’en sortent souvent sont des clubs qui possèdent des joueurs d’expérience et de talents et que même les entraîneurs ne peuvent, à eux seuls, réaliser de bons résultats si ce n’est l’abnégation et la volonté qui anime souvent les joueurs sur le terrain, dans des rencontres qui deviennent souvent monotones en l’absence des fans. C’est pour dire qu’aujourd’hui et plus que jamais, le supporter a un seul rôle, qui est

d’être derrière son équipe dans les bons moments et les mauvais aussi.

UN SUPPORTER A-T-IL LE DROIT D’EXIGER DES RÉSULTATS ?

Dans bien des clubs, lorsque ces derniers sont bien entourés, ils se retrouvent dans des situations où le supporter ne cherche que les résultats, autrement dit, il devient furieux et accuse qui des dirigeants, qui des joueurs et même des fois des entraîneurs, soient tous, derrière les débâcles et autres mauvais résultats. Des exemples les plus édifiants, nous ont montré que les fans n’acceptent pas de voir leur équipe perdre, surtout pas face à un club voisin, comme c’est le cas des matches entre le MCA

et l’USMA, le MCO et l’ASMO, le MOC et le CSC, le MOB et la JSMB, pour ne citer que ces clubs-là. Le supporter ne comprend surtout pas lorsque son équipe perd, et profite de la moindre occasion pour justement créer la zizanie et mettre en péril la vie de son équipe, et pardessus tout, celle des joueurs et des membres du staff technique. Le 22 Mars passé, on a vu lors du match des Vert et Noir face aux Vert et Rouge de la Soummam lors du derby de la vallée, qu’à la fin, des fans des Crabes, ont accusé leurs joueurs, le coach et les dirigeants après la défaite. Pour bon nombre d’observateurs, le supporter a le droit d’exiger des résultats à son équipe, surtout lorsqu’il paye son billet d’accès au stade. N. S.

La place des supporters dans le monde du football En tant que douzième homme de l’équipe, le public est considéré comme un élément important du spectacle footballistique. Les supporters ont longtemps été bien intégrés au sein des clubs, auxquels ils apportaient une aide appréciée. La professionnalisation du football a creusé une distance entre eux, les dirigeants et les joueurs. De diverses manières, ils ont tenté de se construire une nouvelle place. Mais, du fait notamment de l’attitude paternaliste des dirigeants qui les relèguent à la seule fonction de soutien au stade, ils peinent à se constituer en acteurs à part entière.

A ses débuts, le football est conçu comme une pratique censée entretenir physiquement et moralement ceux qui s’y adonnent. Le public n’est alors pas le bienvenu, à moins qu’il ne s’agisse d’autres pratiquants cherchant à prendre des exemples pour se perfectionner. Les membres des classes aisées, promoteurs des sports modernes, perçoivent généralement les spectateurs, dont le nombre augmente rapidement, comme une menace. Outre leur aversion pour la foule et leur volonté de garder à distance les classes populaires, cette méfiance à l’égard du public, s’explique par leur conception du sport. La pratique amateur, et désintéressée, leur semble mise en péril par les ressources tirées du droit d’entrée versé par les spectateurs. De plus, le public leur paraît incompétent : à l’exception d’une minorité de connaisseurs, il privilégierait les actions spectaculaires à celles techniquement et tactiquement bien menées. Surtout, son chauvinisme inquiète : en majorité, il n’a d’yeux que pour son équipe et s’emporte quand celle-ci est en difficulté, au point de s’en prendre à l’arbitre ou aux joueurs adverses. Ne sachant pas reconnaître le « beau jeu » et n’étant pas imprégné de la morale du

fair-play, le public serait en partie responsable de la transformation, jugée négative, de l’esprit du football : à mesure que ce sport se développe, l’idéal n’est plus de jouer honorablement, pour la beauté du geste, mais de gagner à tout prix ! Malgré ces réticences, qui depuis longtemps ne s’expriment plus que de manière sporadique et résignée, tant l’évolution paraît inéluctable, le football est devenu un spectacle populaire se déroulant dans des stades de grande capacité et déchaînant les passions. Progressivement, le public s’est

affirmé comme un élément à part entière du spectacle. Son engagement partisan, son soutien bruyant se sont institutionnalisés : il est désormais considéré comme le « douzième homme » de l’équipe évoluant « à domicile ». Les recettes aux guichets ont beau représenté une part de plus, en plus réduite du budget des clubs du fait de l’augmentation spectaculaire des sommes versées par les sponsors et les médias, le nombre de matches retransmis à la télévision a beau croître de manière exponentielle, la présence de spectateurs enthousiastes demeure perçue,

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malgré leurs possibles débordements, comme indispensable. Si les supporters sont partie intégrante du monde du football, quelle place y occupent-ils ? Et qu’est-ce qu’être supporter ? Nous avons posé ces deux questions sur des supporters et des dirigeants Bodjiens. Djamel Messaoudène, président du CABBA, Zohir Benaâniba (entraîneur du CABBA), Abdelhadi Souiche (gardien du CABBA), Hamza Lafkir (supporter du CABBA) et d’autres supporters ont accepté de répondre à ces deux questions. Imad B.


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LES SUPPORTERS, CES FOUS DES STADES Les supporters sont, souvent, considérés comme étant, le 12e homme de leur équipe. Parfois, ce sont eux qui contribuent au renversement de situations et, parfois, ils sont à l’origine des crises dans leurs clubs respectifs.

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e sont des mordus de la balle ronde, de véritables fous des stades versatiles et instables : «Le supporter doit être derrière son équipe à toute épreuve et à tous les moments. Ce n’est pas, parce que les choses vont bien et que l’équipe tourne à merveille, qu’on se place derrière elle pour la soutenir. Bien au contraire, un supporter digne de ce nom est celui qui applaudit son équipe, notamment, dans ses moments difficiles, sinon, à quoi servirait-il ?», nous ont confié certains supporters des deux clubs phares de la cité de Benbadis. C’est dire que les supporters ont une mission importante à remplir, une mission qui permet au club de retrouver sa stabilité, sa sérénité et sa confiance. Et dans ce contexte, certains supporters interrogés, dans ce sens, rétorqueront : «Il faut qu’il y ait une symbiose entre les supporters et toute l’équipe. Si l’un ne va pas avec l’autre, il n’y a plus de confiance et l’équipe perdra, alors, un soutien capital dans son parcours», et d’ajouter : « Les supporters ont des droits et des devoirs. Leur priorité est d’être à l’écoute des préoccupations de leur club, de venir à son aide, tant sur le plan moral, par le soutien

indéfectible lors des rencontres de football, que sur le plan financier où, ils doivent payer leurs places au stade.»

LA VIOLENCE, LE POINT NOIR À COMBATTRE

En dépit de certaines décisions prises pour éradiquer la violence dans nos stades, il n’en demeure pas moins que, ce fléau continue à sévir et, ces derniers temps, il a même pris de l’ampleur. Dans certaines contrées de notre beau pays, il est devenu interdit à des supporters d’une équipe visiteuse de faire le déplacement pour soutenir leur formation et si cela se fait, c’est alors, dans la plus grande discrétion. Des supporters khroubis, diront, à ce propos : «La violence est un phénomène social qui s’est répercuté dans nos stades. Ce sont certains présidents de clubs qui sont à l’origine des actes de violence et ce sont eux qui, par leurs déclarations incendiaires qui favorisent, le plus souvent, des actes condamnables à plus d’un titre. Dans des cas, ils sont remis à leur place par des sanctions et, dans d’autres cas, cela se passe, sous silence.» L’absence d’une feuille de route à long terme, d’une communication fiable au sein du club et d’une politique de formation à grande échelle ainsi que le mépris de certains responsables de clubs, vis à vis de leurs publics, ont donné lieu à une méfiance et à des crises répétitives ayant engendré des violences dans les stades et de l’insécurité pour la paix sociale.

SUPPORTERS DES CLUBS POPULAIRES

Les supporters des clubs populaires sont les plus redoutés. Ils sont nombreux, parfois, chauvins et sont difficiles à accepter les déconvenues à domicile. Ils mettent de la pression sur leurs propres équipes et sont divisés en plusieurs clans. Il est difficile pour un jeune joueur de s’adapter à ce genre de clubs, comme il lui est difficile de pouvoir gérer la pression qui sévit tous les jours : «Un club populaire est, de tout temps, miné par les batailles de clans qui entourent le club. De l’opportuniste au plus sincère en passant par le maffieux, tous sont là à

graviter autour et chacun y va de son point de vue et de ses intérêts. Un club populaire est, en perpétuelle crise», ont affirmé des Sanafir qui poursuivront, par ailleurs : «Nous vivons dans un club qui est instable, de par la succession de ses responsables, tant sur le plan administratif que sur le plan technique. Les supporters sont divisés et cela fait l’affaire des opportunistes et des carriéristes.» Les supporters dans un club populaire restent ainsi, difficiles à réunir car les manipulateurs sont légion et agissent dans les coulisses, loin de tous les soupçons. Abldekader Z.

ABDELHADI SOUICHE (GARDIEN DU CABBA)

«Le football, sport roi, sport spectacle, est un élément culturel qui ne connaît pas de frontière. Son côté festif et populaire doit perdurer et être protégé. Ainsi, les Associations de Supporters doivent être mises en avant dans le monde du football. Elles participent à ce que chaque rencontre devienne un moment privilégié, une fête, quelle qu’en soit l’importance et l’enjeu. Les Associations de supporters ont pour but de soutenir, d’encourager l’équipe et les joueurs mais également d’aider le club dans les mauvais moments. C’est pourquoi une charte paraît fondamentale pour définir un cadre commun et faire respecter les droits et devoirs de chacun.»

Ce qu’ils en pensent

Et les comités de supporters ?

BENTOBAL, PRÉSIDENT DU CSC :

«Les supporters sont d’un apport important dans leur club. Toutefois, cet apport ne doit pas être soumis à des conditions, car, un match de football reste une partie de plaisir dans laquelle, on peut gagner comme on peut perdre. Le supporter doit veiller à tout cela, il doit encadrer les autres supporters et apporter tout son soutien à son équipe.»

KHEZZAR :

«La mission première des supporters est d’être derrière leur équipe, la soutenir et lui venir en aide à tout moment. Les comités de supporters doivent être là pour encadrer et unir ceux qui portent leur équipe dans leur cœur, sans parti pris. Utiliser des actes de violence, c’est multiplier les problèmes dans le club, c’est faire fuir les meilleurs enfants du club et laisser place aux opportunistes qui sont pour l’instabilité. Le meilleur supporter est celui qui paye sa place.» A. Z.

Dans la plupart des clubs, ces comités n’ont aucune prise sur leurs supporters. Ils sont là, à faire, beaucoup plus de la politique et à la quête d’une promotion que de remplir la mission qui leur est dévouée, celle d’éducateurs et de tremplin entre public et équipe, dans cette optique, des Sanafir avoueront : «Le comité de supporters est d’une grande importance dans la vie d’un club. Il est régi par des textes et s’ils sont appliqués comme il se doit, tout marchera à merveille. Ce qui n’est pas le cas, malheureusement, car, dans la majorité des clubs, c’est la rue qui commande et non, les responsables de ce club, car, il suffit d’une petite pression du

public pour que le président cède.»

LES SANAFIRS, CES INCORRIGIBLES !

Certains puristes ou observateurs sportifs, se déplacent non pas pour voir les Vert et Noir mais pour découvrir ces Sanafir, cette galerie qui, dans chaque match que disputent les camarades de Maiza, assure le plein du stade Hamlaoui. Les Sanafir ont cette particularité de ne pas laisser tomber leur équipe. Pourtant, ils sont déçus par son parcours, par ses prestations et par la marmelade qui a réduit le club à sa plus simple dimension. Ils

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sont en colère mais soutiennent leur équipe, ils la boudent mais restent derrière elle et n’attendent rien de leurs joueurs mais les plébiscitent. Ce sont ces Sanafir qui ont compris que le seul moyen de venir en aide à leur équipe, c’est de lui apporter soutien et confiance : «Nous resterons derrière notre équipe malgré ce parcours qui ne nous a pas satisfait. La venue de Bentobal va, peut être remettre les choses dans l’ordre. C’est la première fois que nous sommes, tous, avec un président», ont conclu certains Sanafir. A. Z.


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On dit qu’il est le 12e homme d’une équipe de football, parce que ses cris stimulent et transcendent les joueurs et mettent une pression négative sur l’équipe adverse. Partie incontournable des manifestations sportives, les supporters algériens faisaient et défaisaient les dirigeants, jusqu’à l’avènement du professionnalisme où la structure des clubs ne leur permettent plus de faire pression pour éjecter tel président au profit d’un autre. Mais cela ne les empêche

pas de peser de tout leur poids sur la démission ou non du premier responsable de la SSPA qui n’en peut plus de se voir insulter à longueur de match et qui préfère démissionner s’il n’a pas d’autre intérêt particulier à rester en place. Mais, à l’inverse des dirigeants, les supporters aiment vraiment leurs équipes et une partie d’entre eux n’hésite pas à se déplacer pour soutenir les leurs. Nous allons tenter de cerner leurs différentes fonctions à travers les deux principaux clubs de la ville

d’Oran, l’ASMO et le MCO. Comme certainement partout dans le pays, le supporter hamraoui ou asémiste n’a jamais payé une carte d’adhérent qui permette d’aider financièrement le club qu’il supporte. Bien au contraire, une importante partie tente de pénétrer gratuitement au stade. C’est qui, ancien dirigeant, ancien joueur, ancien supporter, qui des jeunes de moins de 16 ns, en quête d’un spectateur assez gentil qui serait le sésame pour suivre le match de leur équipe favorite.

UN 12E HOMME, LOIN DE SA MISSION…

A priori, un supporter est un spectateur qui préfère une formation donnée, en se rendant au stade, le jour des matchs, pour la soutenir de la voix et par tous moyens pacifiques, à savoir des drapeaux, des chants à sa gloire et de la musique. Selon les psychologues, le supporter a un rôle capital à jouer, dans les deux moments cruciaux d’une rencontre de football : le premier quart d’heure et les dix dernières minutes. Ce n’est malheureusement pas le cas à Oran, où une partie de ces supporters (au MCO surtout), n’hésite pas à empiéter sur le rôle de l’entraîneur, en commençant par «donner» des consignes aux joueurs et en finissant par les insulter, la plupart du temps d’une manière obscène, parce que le match ne s’est pas déroulé selon leur désir. Car, le supporter est avec son équipe quand elle gagne, et contre elle quand elle perd. Dans ce dernier cas, soit il continue à venir au stade où il déverse toute sa vindicte, en ciblant certains joueurs, comme c’est le cas actuellement au MCO où l’attaquant Hichem Cherif est pris à partie dans chaque match. Copieusement insulté parce qu’il n’avait pas marqué contre le MCEE, ce joueur est sorti avec un mental très bas. Dégouté de l’hostilité des supporters, il a décidé de ne plus terminer le championnat avec son club, tout au moins en ce qui concerne les rencontres à domicile. Rappelons qu’après la défaite face au CABBA, il avait été agressé verbalement, les jours suivants dans un café de la ville, par un petit groupe se disant supporters du MCO. Dans le passé, le milieu de terrain international, Sid Ahmed Zerrouki, avait subi le même sort. Autres temps, autres mœurs, dans les décennies 60 à 80, le joueur était relativement respecté par les supporters. Il est vrai qu’en ces temps-là, la violence n’existait presque pas comme nous la voyons actuellement et elle se limitait à de rares cas isolés. L’entraîneur de l’ASMO, Kamel Mouassa donne un avis éclairé de par sa longue expérience sur les terrains d’Algérie. «Si nous prenons le cas des supporters de l’ASMO, je pense qu’ils donnent une idée du véritable rôle que doit jouer le supporter. L’ASMO est connue pour avoir une galerie de gens

éduqués. Ils viennent au stade pour participer au spectacle. Le comportement du supporter est lié à l’enjeu du match. Quand les joueurs sont sous pression, les supporters le sont aussi. Comparativement au public européen,

concerne le MCO, et à notre connaissance, seule l’association présidée par Benyagoub Soualmia, dans les années 9O, avait un agrément. Toutes celles qui ont suivi avaient été mises en place, sans documents

l’algérien a une autre culture : son équipe n’a pas le droit de perdre un match, ses joueurs n’ont pas le droit de rater un but. Or, la véritable culture d’un vrai supporter est de venir remplir le stade et d’aider son équipe quand elle est en difficulté. Or chez nous, c’est l’inverse, car ce sont les supporters qui mettent leurs joueurs en difficulté, quand ils n’arrivent pas à marquer ou à gagner.»

officiels, par les dirigeants qui se sont succédé à la tête du club. A l’ASMO, c’est le même scénario. D’ailleurs, l’actuel président du CSA, Baghor Merouna, s’était proclamé durant plus de 25 ans, président du comité des supporters, pour la principale raison que personne n’osait lui tenir tête, même pas l’ancien dirigeant, Bendadèche Abdelkader, dit Dady. Les supporters algériens, au lieu d’améliorer l’image de leur équipe, font tout ce qui est contraire à leur rôle, en s’immisçant dans les affaires internes du club, à commencer par porter tel ou tel personne à la présidence de l’association. De tous temps, nous avons vu des supporters partie prenante dans la guerre des clans. Plus particulièrement au MCO, où chaque année, ils montent au créneau pour telle ou telle par-

LES COMITÉS DE SUPPORTERS

Apparemment, le supporter doit être intégré dans une organisation connue sous l’appellation de «comités de supporters». C’est une association qui doit avoir son agrément, tel que stipulé par la règlementation. Or, toujours en ce qui

LES RELATIONS DU SUPPORTER S AVEC LES DIRIGEANT ent sur la respon-

insist Tous ceux que nous avions interrogés le comportement des sabilité des dirigeants du club dans vous rencontrez des nd «Qua : supporters. Salem Fodil tions à l’entrée du stade jeunes de 15/16 ans vendre des invita jour du match contre El comme nous l’avions constaté le qualité de l’administraaise mauv la t ntren démo ils a, Eulm MCO, c’est la grande tion. A cause de la direction du rters et cela démontre pagaille, dans le club et chez ses suppo à améliorer l’image du que les dirigeants ne cherchent pas intérêt.» Mouloudia. Ils ne cherchent que leur plus dangereuse et la plus Une frange de ces supporters, la t. Le club leur offran vindicative, travaille pour le plus rétribué par le club, importe peu. C’est, soit pour un poste pour être pour ou consoit pour des primes hebdomadaires s bien vu une banderole, tre tel ou tel dirigeant. Nous avion le où il avait été écrit la saison dernière, sur la tribune latéra , nous ne voulons pas d’arà la peinture noire : « Non à Baba rs ». C’était l’époque gent sale pour le MCO, club des marty n d’un cabaret, était en où Belhadj Ahmed, dit Baba, patro manipulés, ont voulu lutte contre Djebbari. Ces supporters, Djebbari est lui-même que c publi du reste au er ignor faire fait ses débuts comme patron d’un cabaret où Baba avait payer pour salir l’advergérant. C’est dire qu’il faut juste sommes vraiment loin saire et le dégager du chemin. Nous nol. du supporter anglais pu du socio espag

tie. En fin de saison 2007-2008, l’AGO qui s’était déroulée à la MUNATEC de Canastel, sous forte protection policière, a vu une horde de fans proches de Kacem Elimam, tenter d’influencer les membres de l’AG qui se rendaient à l’assemblée. D’autres ont soutenu Djebbari, pendant qu’il tentait de renverser Mehiaoui Tayeb, en faisant des SIT-IN devant la wilaya et en multipliant les conférences de presse, comme celle qui s’était déroulée au salon d’honneur de l’APC, sous la tutelle du «comité des sages du MCO». Ce n’est donc plus des relations saines, mais des relations d’intérêt, sinon comment expliquer le revirement du jour au lendemain des mêmes têtes fortes des supporters. L’exemple le plus édifiant est celui de Fodil Salem, hier avec Djebbari et aujourd’hui contre lui. Salem Fodil intronisé président du comité des supporters par Djebbari durant la phase retour 2012. Une information donnée par Larbi Abdelillah à son sujet, le donnait comme trésorier de la SSPA. «Il (Djebbari) traite dans ses bureaux les affaires du Mouloudia et non au siège et il a recruté Salem Fodil comme trésorier, sans l’aval du conseil d’administration», (conférence de presse du 3 janvier 2013). Selon beaucoup de fans, notamment du MCO, «les soi-disant présidents des comités de supporters ne font rien pour rien : l’argent est le seul intérêt». Qui paie le transport des supporters lors des matchs joués à l’extérieur ? A notre connaissance, par les présidents de clubs, qu’ils soient professionnels ou amateurs. Ecoutons Salem Fodil que nous avions rencontré mardi dernier: «Je faisais un grand travail d’organisation au niveau du quartier où je désignais un responsable des supporters de ce quartier. Nous étions des bénévoles qui mettions de notre argent pour acheter des drapeaux et autres accessoires du supporter, organiser des déplacements etc…Depuis que j’ai quitté le MCO, je constate que les supporters sont livrés à euxmêmes et se font tabasser durant les déplacements. Quand la direction du MCO n’est pas saine, les supporters ne le sont pas non plus et c’est la pagaille». Miloud Touadjine

LES DÉPASSEMENTS DU SUPPORTER Lors d’une conférence de presse, le 21 mai 2012, Djebbari avait déclaré au sujet des supporters qui étaient montés contre sa personne : «Qui sont-ils ? S’ils étaient de vrais supporters du Mouloudia, ils n’auraient pas agi de la sorte. Ils sont manipulés pour créer des incidents dans la ville !» Ces incidents dont les dirigeants brandissent à chaque fois qu’ils souhaitent recevoir des deniers de l’Etat, ont bien eu lieu en mai 2008. Ce mercredi 28 mai 2008, le quotidien d’Oran titrait : «Oran sur des braises» puis écrivait : «Oran a vécu hier pour la deuxième journée consécutive, au rythme des violences et des dégradations. Des affrontements parfois violents ont éclaté dans presque tous les quartiers de la

ville.» C’était le jour où les écoliers passaient leur examen d’entrée en sixième et après l’historique rétrogradation en division deux, à la suite d’un dernier match très houleux à Chleff, la veille. Les supporters du MCO, avec d’authentiques bandits qui s’étaient infiltrés parmi eux, se sont battus avec le service d’ordre et dégradé plusieurs biens publics et privés. A l’arrivée, 30 policiers blessés et 70 arrestations. Ces actes dénotent de l’absence totale de stratégie de prise en charge des supporters au Mouloudia d’Oran, dirigé à l’époque par Youssef Djebbari. On constate donc chez nous, plus des dépassements qu’un rôle correct du fan. Ce début de semaine nous a permis de suivre sur la parabole, un match au sommet

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de la Premier League anglaise, entre deux prétendants en puissance pour le tire : Tottenham et Chelsea. Et nous avons redécouvert la sportivité des spectateurs d’outre-manche, qui n’ont plus de liens avec les Holligans qui avaient été responsables de la mort de plusieurs personnes au stade du Heysel (BruxellesBelgique), à l’occasion d’une finale de la coupe d’Europe des clubs champions entre Manchester United et la Juventus de Turin. Personne n’a insulté le défenseur et capitaine de Tottenham qui avait glissé et permis à Ba de marquer l’unique but du match. Mardi, la victoire du Real de Madrid à Munich, n’a pas créé d’incidents dans le stade. M. T.


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DJAMEL MESSAOUDÈNE, PRÉSIDENT DU CABBA :

«Les manières de s’intéresser au football comme spectacle sont très diverses»

«L

a régularité du suivi de l’actualité footballistique, la fréquence de la présence au stade (certains amateurs y vont rarement, préférant regarder les matches à la télévision, d’autres souscrivent des abonnements à l’année), la nature de la passion (centrée sur le jeu, sur un club, sur un joueur, sur l’ambiance..) et sa force varient énormément selon les individus. L’opposition schématique entre spectateur et supporter structure les représentations. Le spectateur recherche un spectacle de qualité, sans se soucier de l’équipe qui le lui offre. Le supporter désire avant tout une victoire de ses favoris, quelle que soit la qualité du match : il ne peut apprécier, sur le moment, les belles actions de l’adversaire. Une idée répandue veut que le supporter soit actif et le spectateur passif. Certes, en encourageant l’une des équipes, le supporter tente d’infléchir le cours de la partie, contrairement au spectateur, plus réservé, qui applaudit les deux protagonistes. Tout spectateur est actif en ce sens qu’il observe ce qui l’intéresse, qu’il commente la partie, qu’il porte un jugement et en débat avec ses voisins de travées. Naturellement, le spectateur et le supporter « purs » sont des cas extrêmes. Rarissimes sont les supporters indifférents à la qualité du jeu et à l’actualité générale du football. Exceptionnels sont les esthètes n’espérant que de belles actions sans se préoccuper du score. Sans préférence pour un camp, un match de football est insipide : la « partisanerie » est une condition nécessaire pour éprouver des émotions. En fait, les trois motivations principales pour

LA PRISE en charge du supporter En plus des dirigeants de clubs, le supporter doit être pris en

aller au stade (l’intérêt pour le assiste très régulièrement et charge par toutes les structures jeu, pour une équipe et pour qu’il vit intensément : il s’approqui participent à la gestion d’un l’ambiance des tribunes) se prie les victoires comme les match. En premier lieu, la direction du stade. Nous avons quesmêlent, à des degrés divers : défaites. Dès lors, les émotions tionné Monsieur Bouhafsi ainsi, chaque amateur est plus ou ressenties sont d’abord de l’orMourad, ancien joueur du MCO moins spectateur, plus ou moins dre de l’angoisse, du stress. Une et actuel directeur du stade supporter. Et cette posture importante défaite provoque l’aHabib Bouakeul, où évoluent évolue selon les circonstances. battement. La joie, l’euphorie en l’ASMO et le MCO. «D’abord, Un même individu peut être sup- cas de succès sont à la mesure pour avoir des supporters relaporter acharné d’un club et des souffrances endurées. S’il tivement corrects, il faut leur n’avoir pas de favoritisme aussi est délicat de quantifier les émodonner un service minimum qui marqué en ce qui concerne les tions, celles éprouvées par le est : une entrée au stade qui ne sélections nationales : alors supporter régulier semblent soit pas pénalisante, des toilettes spectateur, il vit ces matches de dépasser de loin, en intensité et propres, un lieu de prière, une manière plus sereine. D’ailleurs, en durabilité, celles du fan occabuvette et leur faire attendre le l’ambiance est souvent plus ten- sionnel. Ainsi, le « vrai supportdébut du match dans de bonnes conditions, avec une sonorisadue et agressive lors des com- er » ne considère pas le football tion et de la musique qu’ils pétitions entre clubs, où l’essen- comme une distraction, un aiment. C’est vrai que le suptiel du public est composé de passe-temps parmi d’autres. Il porter d’aujourd’hui n’a rien à supporters, qu’à l’occasion de la accorde une grande importance voir avec l’ancien supporter, phase finale d’une Coupe du à son engagement envers une parce qu’il a ouvert les yeux en monde, où la majorité de l’assis- équipe : son statut de supporter pleine décennie noire avec un tance est neutre ou faiblement fait partie de son identité.» sens aigu de la destruction. Mais engagée (à l’exception des Imad B. cette année, nous constatons une matches du pays hôte). amélioration dans son comportePar conséquent, il ne suffit pas ment. Le 2ème point relève des de préférer une équipe pour dirigeants des deux clubs de la être reconnu comme supville, qui ne font aucun travail psychologique afin d’améliorer porter. Beaucoup de le comportement de leurs suppersonnes s’inIl est certain que le comportement du supporters. Le 3ème point est téressent tantôt à porter dans les stades n’est que le reflet d’un d’ordre mental : quand le une équipe, tantôt aspect de la société algérienne en elle-même. C’est supporter, qui vit mal sa à une autre. Pour ce que nous avons compris des réponses de Houari, un vie, voit un joueur qui mériter, aux très ancien supporter de l’ASMO et du reporter de la perçoit 100 millions par yeux des radio, notre ami Hassani Lahouari. Pour le premier, «La mois, rater une passe autres amaou un but, il ne lui parsociété a changé dans tous les domaines. Les supporters ne teurs et de sont plus comme avant, les dirigeants aussi. Il faut organiser donne pas. C’est ce soi-même, le tout ce monde. Les pouvoirs publics doivent moraliser qui se passe surtout qualificatif l’ensemble du monde du football et ne pas avoir froid aux yeux au MCO, car les fans envié de « pour le faire, car la violence dans le stade peut facilement sortir de l’ASMO sont plus vrai support- dans la rue ». Pour le journaliste de Radio Oran, «La majorité cool. Je pense que certains er », il faut des supporters sont chauvins et veulent seulement la victoire de parfois joueurs , par des prouver, sur leur équipe, dans le cas contraire, ils créent des problèmes. La gestes irréfléchis, le long balle est donc dans le camp des dirigeants pour monter une provoquent la colère terme, son bonne équipe. Quand ce supporter chauvin voit que son des supporters et là attachement à équipe a fourni un excellent match mais a perdu, il se rend aussi, c’est que les un club donné à l’évidence et ne crée aucun incident. Donc il faut à la dirigeants n’ont pas fait en lui demeuleur travail ». tête des clubs des dirigeants qui connaissent bien ce rant fidèle même Le DJS d’Oran, Gharbi secteur, qui savent gérer et qui mettent l’intérêt de quand il connaît Badredine, abonde dans le l’équipe au premier plan. Ce n’est malheureusedes moments diffimême sens , tout en nous ment pas le cas actuellement, avec des ciles. L’existence du rappelant «Qu’à chaque dirigeants qui ne cherchent qu’à sauver « vrai supporter » est match joué par le MCO à leurs têtes. Il faut donc que ça Zabana, la sellerie du stade est scandée par les matches change ». détériorée ». de « son » club, auxquels il

QUELS REMÈDES ?

ZOHIR BENAÂNIBA (ENTRAÎNEUR DU CABBA) :

«IL FAUT QUE LES SUPPORTERS S’ORGANISENT»

Les formes de supportérisme et la place qu’elles occupent dans le monde du football, varient fortement selon les époques et les lieux. Les équipes algéroises ou la JSK, par exemple, ont connu une évolution similaire. Les supporters ont longtemps été bien intégrés au club. Ceux qui le voulaient, en particulier les membres des associations de supporters, pouvaient facilement côtoyer les joueurs et les dirigeants. Ils apportaient une aide précieuse au club en vendant ses produits dérivés, en contrôlant les accès au stade, en tenant les buvettes ou en se cotisant pour acheter du matériel (ballons, équipements…). Leur soutien ne se limitait pas aux encouragements au stade, d’ailleurs irréguliers. Ils avaient le sentiment d’être membres du club et d’être écoutés. La professionnalisation des clubs crée une distance grandissante entre joueurs et dirigeants d’une part, et supporters d’autre part. Les tâches que ces derniers accomplissaient bénévolement sont progressivement attribuées à des salariés du club. Les joueurs, devenus des stars, sont moins proches des fans : ils n’appartiennent plus au même monde qu’eux, du fait notamment de leurs rémunérations, ils sont de moins en moins attachés au maillot qu’ils portent et ils sont moins disponibles. Les supporters se sentent dépossédés de la petite influence qu’ils avaient sur le club. Ils deviennent cantonnés à la seule fonction de soutien au stade. Les groupes de supporters se retrouvent généralement par affinité au stade : les supporters des virages ne sont pas les mêmes que ceux des tribunes officielles… D'ailleurs, la psychologie dans les stades est un sujet à part entière ! Ce lieu représente une zone où on peut laisser libre court aux émotions, totalement à l'opposé d'une société dans la retenue. Joies et peines sont exprimées sans honte, et les insultes et les gestes déplacés y sont autorisés… Paradoxalement les spectateurs ne viennent pas voir au stade pour voir leur équipe gagner ! Comme le souligne, le psychologue américain Daniel Wamm*, la moitié des supporters savent en arrivant qu'ils ont une chance sur deux d'être déçus, parceque leur équipe va perdre. Vous iriez vous voir un film ou dîner au restaurant en sachant qu'il y a une chance sur deux d'être déçu ? Non, ce qu'ils recherchent avant tout, c'est le groupe, l'ambiance, les règles de conduite plus permissives… Seul problème : un risque de dérapage vers une zone de non droit où règne racisme et violence… I. B.

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DES SUPPORTERS DE TOUS BORDS

«Un match de football est plus intéressant lorsquʼil yʼa du public. Ce dernier, par sa présence et son soutien, motive ses fans et donne plus de poids et de charme à la rencontre. Les supporters doivent être sportifs et comme ils doivent applaudir leur équipe pour avoir gagné un match ; ils doivent accepter sa défaite. Sans leur sportivité et sans la morale sportive, on ne peut pas avancer et notre football ne peut pas progresser ».


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Le dossier

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QUEL RÔLE POUR LE SUPPORTER ? HAMZA LEFKIR (UN MORDU DU CABBA) :

«LE SUPPORTER EST VICTIME DE SON ENVIRONNEMENT»

Les distinctions entre supporters s’établissent sur plusieurs aspects. D’abord sur la nature de la participation : les fans debout dans les tribunes, chantant régulièrement, s’opposent aux supporters assis, plus modérés. Au sein des tribunes, deux manières principales d’encourager l’équipe s’expriment. D’une part, le modèle britannique repose sur la ferveur des chants, l’appartenance informelle au groupe et la spontanéité de l’ambiance. D’autre part, le modèle italien se caractérise par son organisation : les supporters se structurent en groupes, avec des meneurs pour lancer les chants et encadrer l’ambiance ; des animations (à l’aide de feuilles de couleur, de ballons gonflables, de fumigènes ou de drapeaux géants) sont réalisées dés l’entrée des joueurs. Les supporters se différencient, aussi, par leur rapport aux joueurs et aux dirigeants : ils se permettent ou non de les critiquer. La position quant à la violence verbale et physique est une autre source de clivage, selon qu’elle est exclue, tolérée dans certaines limites ou assumée. Enfin, l’objet principal de la passion, le club ou le supportérisme, n’est pas le même pour tous. Les supporters sont conscients des différences qui existent entre eux, même s’ils ne les explicitent pas toujours clairement. Plusieurs types de supporters peuvent être analytiquement distingués. Les supporters du premier type font part de leur satisfaction ou de leur déception face à la politique des dirigeants et aux prestations des joueurs, par des applaudissements ou des huées. Ils attendent de leur équipe un jeu de qualité ou de la combativité, et ils s’estiment en droit de signifier leur mécontentement si leurs souhaits ne sont pas comblés. Ces manifestations ont un fort impact sur les joueurs, mais elles sont restreintes à l’enceinte du stade et ne se structurent pas sous une forme associative. Souvent installés en tribunes assises, ces supporters chantent peu. Si leur vocabulaire est volontier grossier, ils désapprouvent les insultes collectives proférées par les ultras et, à fortiori, la violence physique. Les supporters du deuxième type revendiquent leur loyauté à l’égard du club. Même s’ils n’en pensent pas moins, ils ne critiquent jamais ouvertement (ou alors de manière très nuancée) joueurs et dirigeants ; ils traitent ceux qui sifflent de « spectateurs ». Des associations dites « officielles », intégrées au club et défendant l’ancien modèle de la proximité entre supporters, dirigeants et joueurs, rassemblent certains d’entre eux. Plus ou moins fervents dans leurs encouragements, selon qu’ils sont dans la tribune (où ils adoptent souvent un style folklorique) ou en tribunes assises, ils s’opposent à la violence physique, voire verbale. Ils s’efforcent de nouer des liens avec les fans adverses : «Nous n’avons pas d’ennemis, mais seulement des adversaires », affirment ainsi les supporters de la tribune couverte du CABBA. S’ils valorisent leur action de supporters, leur passion reste centrée sur leur club. A Bordj Bou Arreridj, les associations officielles sont reconnues par les autorités sportives et par le ministère de la Jeunesse et des Sports, qui défend la morale du fair-play. Les supporters du troisième type adoptent les nouvelles formes de supportérisme : les ultras. Ils affirment l’extrémisme de leur soutien (chants continus, présence permanente en déplacement), ainsi que leur autonomie. Ils cherchent à exercer une influence sur le club en se constituant en contre-pouvoir. Ils marquent ainsi leurs distances envers les associations officielles qu’ils jugent à la dévotion des dirigeants. Les groupes, dits « indépendants », formés par certains d’entre eux, demeurent en relation avec les dirigeants, mais ils sont réticents à accepter une aide financière du club qui risquerait de limiter leur liberté de parole. Ces supporters revendiquent à la fois une fidélité extrême au club, ce qui leur interdit de siffler l’équipe quand elle perd, et le droit de critiquer les joueurs, ce qui les autorise à demander des comptes, parfois violemment, à ces derniers (souvent perçus comme des mercenaires) en cas de mauvais résultats récurrents. Ils rejettent l’idée de fair-play qu’ils considèrent comme hypocrite : le football est un affronte-

ment entre deux camps. Tout étant bon pour discréditer l’adversaire, ils rivalisent d’imagination pour trouver des slogans insultants. Soucieux de défendre leur territoire face aux supporters adverses, ils ont parfois recours à la violence physique, mais ils ne la recherchent pas systématiquement. Ils tiennent à se distinguer des supporters folkloriques en adoptant un style (variable selon qu’ils s’inspirent principalement du modèle britannique ou italien) qui vise à susciter le respect ou la crainte, mais en aucun cas la moquerie. Les types de supporters adoptent des postures diverses par rapport à leur club. Certains se comportent en consommateurs : ils indiquent si le produit leur convient ou non, et certains d’entre eux, ont recours au boycott (en ne fréquentant plus le stade) s’ils n’en sont pas satisfaits. Les autres veulent être associés au club, être proches des joueurs et des dirigeants : ils conçoivent le club de manière consensuelle. Les troisièmes défendent une vision conflictuelle du club : ils se positionnent comme un des acteurs du club, ayant un point de vue propre. Quant au quatrième groupe, les violents, ils se mettent délibérément hors jeu. Mais quelle place les acteurs dominants du monde du football, notamment les dirigeants des clubs et des fédérations, consentent-ils à accorder aux supporters ? Selon Fouad Daoud, spécialiste en communication, leur devise tend à se résumer au triple commandement : «Paie ! Assieds-toi ! Tais-toi! » En fait, leur point de vue paraît un peu plus complexe et ambigu. En effet, le public est conditionné pour se comporter en supporter fervent. Avant les matches, joueurs et dirigeants l’exhortent à soutenir l’équipe de manière inconditionnelle. Le speaker cherche à créer l’ambiance en sollicitant fréquemment les supporters ; il met en scène de manière bien plus valorisante les joueurs locaux que les visiteurs (même si la bienvenue leur est incidemment souhaitée). Cependant, ce public ainsi stimulé, presque fanatisé, doit savoir se fixer des limites et rester fair-play. Tout en incitant à outrance le public à participer, les dirigeants cherchent à contrôler sa participation. En effet, les débordements des supporters ne peuvent être tolérés, d’autant qu’ils sont à l’origine d’amendes infligées au club et donnent une mauvaise image de celui-ci. L’arsenal sécuritaire adopté dans les enceintes sportives est impressionnant : la liste des interdictions est longue, le public est en permanence surveillé par des agents de sécurité et des caméras vidéo, dans nos stades les places assises ont été généralisées. Beaucoup de supporters se plaignent de cette répression qui, selon eux, dépasse les objectifs annoncés : elle lutte certes contre la violence, mais elle entrave aussi la liberté d’expression des supporters non violents, elle atténue l’ambiance et elle sape la culture populaire du supportérisme. Les autorités sportives, policières et politiques, justifient ce strict encadrement du public, en insistant sur la nécessité de sécuriser les enceintes sportives et en rappelant que si les supporters ne s’étaient pas servis de manches de drapeaux, de bouteilles d’eau ou de

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fumigènes comme armes ou projectiles, il n’y aurait pas eu lieu de les interdire. C’est surtout à un second niveau qu’apparaît nettement l’ambiguïté des dirigeants. Ils constituent le public en acteur, en le présentant comme l’indispensable douzième homme. Cependant, les supporters ne doivent pas intervenir dans la gestion du club, ils ne doivent pas remettre en cause joueurs et dirigeants. Ils ne sont donc pas des acteurs au sens plein du terme, puisque leur point de vue n’est guère pris en considération. Les dirigeants savent qu’ils ont besoin du soutien du public. Par conséquent, ils s’emploient à entretenir le lien affectif entre le club et les supporters, à donner à ceux-ci le sentiment qu’ils en sont membres, qu’ils ne sont pas de simples clients : cela contribue à assurer leur loyauté. Ainsi, quand le club est ouvert à la souscription publique, une part des actions est réservée aux fans. Le club est plus qu’une entreprise : il est présenté par les dirigeants comme une grande famille. Toutefois, cette famille est conçue sur le modèle traditionnel. Les rôles y sont strictement définis. Les supporters apportent leur contribution financière et vocale : le comité directeur leur en est reconnaissant, mais ils n’ont pas voix au chapitre quant à la conduite de sa politique. À l’exception de quelques clubs de la capitale, où les dirigeants sont élus par les supporters et ont des comptes à leur rendre, le club de football ne fonctionne pas de manière démocratique. En somme, les dirigeants veulent un public fervent, discipliné et docile, qui achète (cher) les places de stade et les innombrables produits dérivés, encourage de manière inconditionnelle l’équipe, ne provoque pas de débordements, ne critique pas les responsables du club et ne revendique pas de pouvoir. Leur devise est donc plutôt : « Paie ! Chante ! Ne conteste pas ! Ne dérange pas ! Tais-oi !» D’un club à l’autre, l’attitude des dirigeants envers les supporters varie. Soit ils les négligent, soit ils cherchent à les intégrer tout en les encadrant et en excluant les contestataires, soit ils tentent de les instrumentaliser, soit ils s’efforcent de nouer un dialogue constructif avec eux. Dans tous les cas, les dirigeants ne concèdent guère de pouvoir aux supporters (notamment à Bordj Bou Arreridj où la culture du supportérisme est peu profonde) et abandonnent rarement une posture paternaliste. Ils ont même tendance à se préoccuper davantage des téléspectateurs, qui doivent être au rendez-vous pour que les télévisions continuent à apporter leur manne financière, que de ceux qui paient leur billet de match : les nombreuses rencontres décalées, à des horaires souvent peu propices à attirer en masse le public au stade, en témoignent. La faible place occupée par les supporters dépend aussi de leur propre attitude. Beaucoup de fans souhaiteraient que le monde du football fonctionne comme une famille moderne et expressive au sein de laquelle ils auraient leur mot à dire. Pourtant, chez nous, peu d’entre eux agissent en ce sens. En effet, la plupart des supporters, n’ayant pas, depuis longtemps, de pouvoir, ont intériorisé cette situation et finissent par la considérer comme intangible. Ils ne font pas l’effort de se mobiliser : le football est une passion, ils ne veulent pas qu’il devienne une contrainte. Ils préfèrent admirer leurs idôles ou profiter du spectacle du terrain et de la convivialité qui existe entre eux, plutôt que de s’engager dans un combat qui leur semble difficile et vain. De plus, les divisions entre supporters rivaux, mais aussi entre fans d’un même club, rendent l’union difficile. Seuls les supporters indépendants mènent des actions contestataires (grève des encouragements, pétition…). L’intégration au club, et au football en général, des supporters en tant qu’acteurs est donc problématique, parce que les dirigeants y sont réticents et parceque peu de supporters veulent et osent effectuer les efforts nécessaires. Cette question de la place des supporters dans le monde du football conduit à se demander ce qu’est un club, et ce qu’est le football, à une époque où ce sport est en pleine évolution. Entretien réalisé par Imad B.


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QUEL RÔLE POUR LE SUPPORTER ?

LE SUPPORTER ANGE OU DÉMON ?

Le public est incontestablement un élément important dans une rencontre de football. Un match sans la présence des supporters n’a aucune saveur. D’ailleurs, les joueurs sur le terrain ne sont motivés que lorsqu’ils sont poussés par le public et soutenus par les supporters.

O

n a assisté dans plusieurs occasions à des confrontations disputées à huis clos et franchement, on s’est ennuyés car on dirait que les 22 acteurs accomplissaient une corvée même s’il y avait de l’enjeu. Les supporters sont différents dans le monde mais ils ne sont satisfaits que lorsque leur équipe décroche la victoire. C’est vrai qu’on assiste parfois à un comportement incompréhensible du public surtout lorsque son équipe mène au score mais cela est dû à la manipulation en raison de certaines luttes d’intérêts entre les dirigeants. Chez nous le public est trop chauvin et n’accepte ni la défaite ni le fait que l’adversaire est plus fort. Incontestablement, il y a un problème de mentalité chez nos supporters qui n’ont pas cet esprit sportif et surtout cette qualité de soutenir leur équipe lorsqu’elle est dans la difficulté et rester solidaires avec les joueurs même si les résultats sont négatifs.

UNE HAINE INUTILE

Ce qui est frappant ces dernières années chez

nos supporters, c’est cette rivalité qui dépasse toutes les bornes surtout au niveau des clubs de la capitale. Une haine incompréhensible entre les supporters qui sont pourtant voisins. Il faut voir comment les supporters du MCA, de l’USMH et du CRB se comportent dans les tribunes lorsque leurs équipes respectives s’affrontent. Les derbies algérois ont perdu leur saveur à cause de l’atmosphère polluante provoquée par les supporters rivaux. Les gens sportifs et bien éduqués ne se déplacent plus aux stades en raison du comportement scandaleux du public. On insulte tout le monde sans aucune retenue et personne n’est épargné. On dirait que le supporter vient au stade uniquement pour insulter les gens et créer une atmosphère de haine alors que l’essence du football est le fair-play, la joie et l’éthique.

POURQUOI LES ANGLAIS ?

Lorsque vous parlez à des supporters algériens, ils vous disent tous que les supporters anglais sont uniques à travers leur comportement exemplaire et leur soutien indéfectible à leur équipe. Le public algérien est connaisseur mais une fois dans les tribunes, il perd sa concentration, sa sportivité et devient un public violent et intolérable. Les Anglais ont beaucoup travaillé dans ce sens pour rendre leurs stades un lieu de convivialité et de tolérance. Les gens viennent au stade pour voir un spectacle et surtout créer une ambiance formidable. Les supporters anglais ont donné une nouvelle impulsion à leurs différents championnats où

ALLEL (GARDIEN DU STADE DU 1ER-NOVEMBRE EL HARRACH)

«LE PUBLIC HARRACHI N’EST PAS VIOLENT»

Le gardien du stade de l’USMH, Allel, fait partie des personnes qui travaillent dans ce stade et qui connaissent parfaitement le rôle des supporters et comment ils réagissent lors des matches de championnat.«Le jour des matches, le public vient au stade pour voir son équipe l’emporter. C’est vrai qu’il y a des supporters qui se comportent d’une manière incorrecte mais c’est une minorité. Je pense que le supporter a besoin de commodités pour qu’ils puissent apprécier le spectacle et rester fair-play. Mais comme les conditions minimales ne sont pas réunies, alors, on assiste à des dépassements. Contrairement à ce que les gens pensent, le public harrachi n’est pas violent, la preuve c’est que le club n’a pas été suspendu pour huis clos cette saison. J’espère que nos stades redeviennent des lieux de paix à l’avenir » a indiqué notre interlocuteur. A. L.

Chez nous, le public est trop chauvin et n’accepte ni la défaite ni le fait que l’adversaire soit plus fort. Incontestablement, il y a un problème de mentalité chez nos supporters qui n’ont pas cet esprit sportif et surtout cette qualité de soutenir leur équipe lorsqu’elle est dans la difficulté et rester solidaire avec les joueurs même si les résultats sont négatifs. tous les ingrédients du football sont réunis. L’émotion, la joie, la tristesse, le soutien sont garantis sur un terrain de football en angleterre. Les gens vivent ça de l’intérieur et n’ont qu’une seule chose en tête celle d’encourager leur team quel que soit le résultat. Il y a une autre approche de la façon de soutenir son équipe.

UNE RÉVOLUTION

Si on veut que nos stades changent et notre public se comporte d’une manière correcte, il faut faire une révolution. Pour cela, il faut revoir les textes régissant la création des comités de supporters et obliger les responsables de club à combattre le phénomène de la violence dans toutes ses formes en leur donnant les moyens pour y arriver. Les Anglais ont mis beaucoup de temps pour arriver à combattre le hooliganisme mais ils sont parvenus quand même à s’en débarrasser d’une manière qui a suscité la reconnaissance de toutes les personnes qui aiment le football. Amine Larbi

CE MERVEILLEUX PUBLIC DE L’USMA

t les points positifs aspects négatifs dépassen ement qui n’est Même si en général les son comport ers trav à lic pub e notr dans le milieu de rs qui ont un comqu’il y a certains supporte et de la tradipas sportif, il n’empêche tif du fait de leur histoire spor ns moi au plus nt tablement, le porteme ntes Inco n. ratio géné en ration tion perpétuée de géné par sa façon de érie Alg en one ber num le public de l’USMA est re à Bologhine ou comportement exemplai de soutenir son équipe et son ue histoire marquée par long une est SMA L’U lic des Rouge à l’extérieur. s indescriptibles. Le pub joie des et ns r ptio écie déce sait appr grandes un public connaisseur qui et Noir est connu pour être play. L’arrivée des fairet le fidè lic pub un de l’USMA qui le beau football. C’est d’espoirs aux supporters algérien Haddad a donné beaucoup pe dominera le football équi leur que fer me ualed, qui ont croient dur com Les coéquipiers de Kho es. anné es hain proc lors des ont derrière eux un saison, savent bien qu’ils assuré le titre pour cette lic européen. pub au er envi à rien public formidable qui n’a A. L.

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PUBLICDIRIGEANTS, DES RAPPORTS DIFFICILES

En Algérie, c’est très rare de trouver de bons rapports entre les dirigeants et les supporters de l’équipe. Dans la plupart des cas, il y a des conflits. Une guerre d’intérêts oppose les deux parties. On a assisté à des comportements inadmissibles et des accusations graves où chaque partie veut endosser la responsabilité de l’échec à l’autre. Généralement, certains membres influents proches du club qui n’occupent aucun poste sont les éléments influents qui manipulent tout le monde pour des intérêts personnels. Le manque de communication entre la direction et ses supporters ouvrent la voie à tous les dérapages et les formes de violence. Le manque de transparence dans la gestion de nos clubs pousse souvent les supporters à exiger des comptes en utilisant le stade comme moyen pour s’exprimer et dénoncer certains de leurs dirigeants. Cette relation froide a une influence directe sur les joueurs qui vivent mal cette situation et c’est systématique que cela se répercute sur résultats techniques de l’équipe. A. L.

IL FUT UN TEMPS OÙ LES SUPPORTERS REPRÉSENTAIENT VRAIMENT UNE FORCE

Ces derniers temps, il y a une évolution dans la manière de supporter l’équipe. Les moyens sont beaucoup plus importants où le public s’inspire de ce qui se fait en Europe où il essaye de copier le modèle européen dans les stades algériens. Mais il y a un problème de mentalité puisque notre public est excessivement chauvin et ne comprend pas que dans un match de football, il y a un vainqueur et un vaincu. Par le passé, les supporters en Algérie avaient une autre mentalité qui prend en compte l’aspect du devoir envers le club. Le public soutenait son équipe d’une façon indéfectible et se considère comme un élément incontournable dans le fonctionnement de son club. Il sent qu’il appartient à son club et qu’il constitue une force non négligeable qui a son importance dans la vie de son club. A. L.


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JSK

Et de 7 pour le Mouloudia

Fiche technique

Stade Tchaker de Blida Affluence : record Arbitrage : Bichari, Gourari et Bouabdellah Buts : Rial (5ʼ csc) MCA, Rial (88 sp) JSK Averts : Ebossé (39ʼ) JSK, Boucherit (52ʼ), Gharbi (65ʼ), Djeghbala (88ʼ) MCA

MCA : Djemili,Hachoud, Zeghdane, Aksas, Djeghbala, Boucherit, Ghazi, Ouali (Metref 88ʼ), Yahia Cherif (Gherbi 60ʼ), Bouguèche, Djalit (Yachir 82ʼ). Entr : Bouali

JSK :

ue ce fut Bouali : «rQ ! » du

Edition du week-end

BEAUCOUP D’ANIMATION AVANT LA FINALE

Comme tout jour de fête, il fallait des artistes pour animer la journée dʼhier. Ainsi, une agréable surprise attendait les fans des deux camps où beaucoup dʼartistes se sont relayés pour faire le show quelques heures avant le coup dʼenvoi de la rencontre, à lʼimage de Cheb Toufik, Azeddine Al Maghribi, le Groupe Torino, qui a enflammé le stade, ainsi quʼun Disc-Jockey et ce, pour éviter la routine aux supporters.

LES POMPIERS ASSURENT LE SHOW

Comme à son habitude la Protection Civile a assuré le show hier aprèsmidi. En effet, des centaines de pompiers et malgré une chaleur étouffante dans lʼenceinte sportive, ont fait le spectacle au grand bonheur des supporters des deux camps.

BOUMELLA PRÉSENT À… 11 HEURES

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MCA

Les joueurs issus de lʼémigration, qui sont Zeghdane, Fabbre, Bellaid et lʼentraîneur Pascal Fort ont été tout simplement subjugués par lʼambiance du stade Tchaker. Les « émigrés » nʼont pas manqués dʼaller vers leurs supporters et les applaudir.

LES « ÉMIGRÉS » SUBJUGUÉS PAR L’AMBIANCE

Le Ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi et le président de la Fédération Algérienne de Football, Mohamed Raouraoua, ne se sont pas quittés dʼune semelle. En effet, les deux hommes étaient en grande discussion avant le début de la rencontre.

TAHMI ET RAOUOUARAOU NE SE SONT PAS LÂCHÉS

Le Directeur de la DGSN El Hamel et le Wali dʼAlger, Zoukh ne se sont pas lâcher dʼune semelle. En effet, les deux hommes ont été aperçus dans la tribune officielle côte à côte.

HAMEL ET LE WALI D’ALGER CÔTE À CÔTE

Un jeune qui monte, qui monte, pourrait-ton dire. En effet, le jeune joueur du Mouloudia, Chita était ému aux larmes, hier en découvrant quʼil faisait partie du groupe. Agé seulement de 18 ans, Chita était sur le banc hier.

CHITA PREMIÈRE FINALE À SEULEMENT 18 ANS

Petit changement en milieu de terrain Mouloudéen hier. En effet, lʼentraîneur Tlemcenien, a préféré aligner dès le coup dʼenvoi Besseghier en lieu et place de Daoud qui a été mis sur le banc.

DAOUD SACRIFIÉ

Alors quʼil sʼattendait à être titulaire pour la finale dʼhier, lʼancien Chélifien, a eu la surprise de découvrir quʼil ne figurait pas dans le onze rentrant. Suite à cela, le joueur sʼest accroché verbalement avec le coach mouloudéen Fouad Bouali.

GHERBI N’A PAS SUPPORTÉ SA MISE SUR LE BANC

1-1 : LE MCA QUALIFIÉ AUX TAB 5-4

JSK

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LE BUS DE LA JSK PREMIER ARRIVÉ…

Cʼest à 14h20 que le bus de la formation kabyle est arrivé sous les acclamations de la galerie des supporters de la JSK. Dès que les joueurs sont descendus du bus, ils nʼont pas manqué dʼaller vers leurs supporters qui les ont chaleureusement accueillis.

… 15H35 LES KABYLES SUR LA PELOUSE…

Les coéquipiers de Rial étaient les premiers à fouler la magnifique pelouse de Tchaker. Dès leur entrée sur le terrain, les supporters des Jaune et Vert leur ont réservé un accueil grandiose.

…15H40 LES JOUEURS MOULOUDÉENS SALUENT LE PUBLIC Cinq minutes après les Canaris, les Vert et Rouge entreront sur le terrain pour lʼéchauffement et, explosion des supporters qui nʼont pas manqué de les saluer.

LES MOULOUDÉENS OBLIGÉS DE LAISSER LEUR BUS AU PARKING

LE STADE PLEIN À CRAQUER À…9H

Publicité oblige, le bus du Mouloudia, qui affichait les «couleurs» de lʼopérateur téléphonique Djezzy, nʼa pu pénétrer sur le terrain du fait que la finale était sponsorisée par le rival dʼOoredo et les joueurs ont donc été dans lʼobligation de descendre et faire les derniers pas à pied.

ZERGUINE PRÉSENT

Le président du Mouloudia était lʼun des premiers « supporters » mouloudéens à être présent au stade. En effet, dès 11 heures, Boumella était sur les lieux pour faciliter à ses joueurs lʼaccès au stade.

Le directeur général de Sonatrach et les membres du conseil dʼadministration du MCA étaient présents en force hier.

Ancien président du Mouloudia, Kamel Amrouche, lui aussi, nʼa pas voulu rater la finale explosive dʼhier entre deux grandes formations du football algérien.

LES HARRACHIS SUPPORTERS DES CANARIS

HALLILHODZIC REPRÉSENTÉ PAR T. KOURICHI

KAMEL AMROUCHE N’A PAS VOULU RATÉ LA FINALE

Habitués à de grands évènements, comme la campagne de lʼEquipe au Mondial-2014, les responsables de lʼenceinte sportive de Blida ont été à la hauteur de lʼévènement. Ainsi, il nʼy a eu aucun dépassement à lʼentrée du stade Tchaker où tout a été fait pour faciliter lʼaccès au stade aux milliers de supporters venus des quatre coins de lʼAlgérie.

En lʼabsence dʼHallilhodzic, cʼest Toufik Kourichi qui a représenté hier le staff technique national. Toujours chargé de la sélection olympique, lʼexpérimenté Toufik Kourichi devra remettre un rapport sur les internationaux algériens, Rial et Hachoud.

LAVATSA ET DIBI HORS DES 18

DISPOSITIF SÉCURITAIRE IMPRESSIONNANT

Le dispositif sécuritaire mis en place autour du stade a été à la hauteur de lʼévènement où, avant le match, il nʼy avait aucun dépassement. Il faut dire que la fouille minutieuse des forces de lʼordre a dissuadé plus dʼun.

TRÈS BONNE ORGANISATION

Lʼaffiche de la finale dʼhier, entre deux grands noms du football algérien, a drainé la grande foule. En effet, les supporters des deux galeries ont «envahi» la ville des Roses dès les premières lueurs du matin où le stade Tchaker a affiché complet à 9h.

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Les deux Africains, Lavatsa et Dibi qui, depuis leur arrivée nʼont rien apporté au club, nʼont pas été retenus par le staff technique pour la finale. Il faut dire que ces deux joueurs ont déçu par leurs prestations.

KACI-SAID HUÉ

a at, la galerie harrachie Rivaux en championn. En effet, les supporters choisi hier son campi leur camp en de lʼUSMH ont chois club dʼEl Harrach du accrochant les drapeaux des Canaris. Il faut en compagnie de ceuxs les supporters des dire que de tout temp affichés ensemble deux formations se sont problème. où il nʼy a jamais de

L’EAU ET LA NOURRITURE AUTORISÉES

uellement interdit de Alors quʼil était habit einte du stade de lʼeau faire entrer dans lʼenc fois-ci, les responset de la nourriture, cetteont accédé à la ables de lʼorganisation s en leur permettant demande des supporter wichs, mais pas de t de faire entrer des sand responsables ont offer bouteilles dʼeau. Lesdes sacs dʼeau pour à chaque supporter . éviter le jet de bouteilles

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

. Il faut dire que le manager s débats ment, je «Sincère On a dominé le ance a souri du MCA ne plait pas à tout t. ch tout t le monde. En effet, les supce résulta de chance. La é si on avai porters de la JSK, et dès , même a manqu loudéens son apparition sur le teraux Mou t-il déclaré. rain, nʼont pas manqué de tenté», alui faire entendre des vertes et des pas mûres.

: «On a Aït Djoudi chance» manqué dneemʼattendais pasOàn

ne la rengai loudia a la JSK. En er du Mou t de Le manag vers le présiden timé, hier, es tenace en el Kaci -Saïd a t méritée et m MCA étai alal” : «Cʼétait effet, Ka ctoire du que la vi t du club était “h e équipe en un que lʼarg n a joué face à a mené penO sée. On difficile. ut à fait en organi solide, bi inutes, et cʼest to nus au m sont reve cette saidant 88 r ent quʼils logiquem a travaillé très du e à Mohand n os score. O rai une seule ch Mouloudia son. Je di nachi : «draham an é. Cherif H al», a-t-il termin hl draham

«C’éta Kaci-Saïd c:ile» diffi

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nous C’était un Bichari : è«s difficile» match tr

ue blématiq ésident em i, a part, le pr d Cherif Hannach n Pour sa ption, so K, Mohan de la JS e malgré la déce « Cʼest sûr : estimé quété à la hauteur un beau équipe a déçus, on a fait e. Mabrouk t rti quʼon es a dominé la pa e quʼelle èr match, onouloudia, et jʼesp ine ». pour le M ira lʼannée procha sour

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Asselah, Remache, Bencherifa, Rial, Mekkaoui, Belamri, Sedkaoui, Maroci, Beziouine (Aouedj 57ʼ), Yesli (Zaâbiya 70ʼ), Ebossé. Entr : Aït Djoudi la surface de réparation qui choisit la mauvaise solution en donnant à Mekkaoui en position de hors-jeu (118’).

LA SÉANCE DES TIRS AU BUT FATALE AUX CANARIS

Fatigués par beaucoup d’efforts, aucune des deux formations ne cédera et il était dit, que c’est la séance des tirs au but qui allait désigner le vainqueur de cette 50e finale de la Coupe d’Algérie, édition 2014. C’est Rial buteur du match qui aura la lourde responsabilité de tirer le premier tir, qu’arrête superbement Djemili et qui donne de l’assurance à ses partenaires. Yachir est le premier tireur mouloudéen. Sans trembler Yachir bat Asselah (1-0). Remache avance et marque pour les Canaris (1-1). Boucherit avance et donne l’avantage aux Mouloudéens (2-1). Ebossé est le troisième tireur côté JSK, devant un Djemili chambreur, mais réussit à marquer (2-2). Bouguèche qui a la lourde responsabilité de donner l’avantage à son équipe, avance et malgré un plongeon du bon côté d’Asselah, il est battu (3-2). Raiah, côté JSK ne marque pas, beaucoup d’élans et réussit à marquer à droite de Djemili (3-3). Djeghbala avance et bat le portier kabyle (4-3). Le dernier tireur kabyle est Bencherifa, d’où l’immense responsabilité. Ce dernier tire et marque (4-4). Le dernier tireur à avancer, avec lui aussi une grande pression sur ses épaules, mais ce dernier ne tremble pas et offre la 8e Coupe d’Algérie au Mouloudia, dans une atmosphère indescriptible (5-4).

M. R.

DES CITERNES POUR ÉTANCHER LA SOIF DES SUPPORTERS

Alors que des sachets dʼeau ont été distribués avant le début de la finale et vu que la quantité a été insuffisante, les organisateurs ont dû recourir aux citernes dʼeau pour étancher la soif des milliers de supporters présents au stade Tchaker.

mais le mur mouloudéen s’interpose (84’). Alors que tout le monde attendait la fin du match au profit du Mouloudia, la JSK bénéficie fort logiquement d’un penalty aux ultimes minutes, après que Djeghbala eut touché le ballon de la main dans la surface de réparation. Rial se charge de le tirer et permet à la JSK de revenir au score, dans un match fou fou fou (88’) et qui permet aux Canaris de rester « en vie » et surtout de se racheter de son CSC inscrit en début de match, où il fond en larmes. Dans le premier half du temps additionnel, la JSK rate un but tout fait par l’intermédiaire de Mekkaoui, seul devant Djemili, mais n’arrive pas à ajuster sa reprise (95’) où ce sera la seule véritable action dangereuse de cette première mi-temps du temps additionnel. Les intentions offensives des Canaris étaient plus présentes dans ce second half, où l’homme du match, Rial inquiète Djemili de loin, mais ce dernier bien en place arrête le ballon (104’). Deux minutes plus tard, une lumineuse passe de Sedkaoui, dans l’intervalle pour Ebossé, surpris de se retrouver seul face au gardien, ne peut redresser sa course, ce qui aurait pu être une véritable occasion de but pour la JSK (106’). Timorés et timides, les Mouloudéens mal inspirés sortiront de leur « torpeur » et tenteront par des contres d’inquiéter la défense Canari, sans toutefois être efficaces. Ebossé bien servi de la gauche par l’infatigable Mekkaoui, tente le retourné, mais le rate (114’). Juste avant la fin de la rencontre, sur un contre rudement mené par Aouedj. Ce dernier donne pour Ebossé dans

Maracana N°2341— Vendredi 2 mai 2014 Edition du week-end FINALE DE LA COUPE DʼALGERIE

MCA

1-1 : LE MCA QUALIFIÉ AUX TAB 5-4

D

ans une finale haut en couleur, les Mouloudéens étaient les premiers à porter le danger. En effet, dès la 4e minute, les protégés de Fouad Bouali bénéficient d’un coup-franc idéalement placé. Le tireur maison, Hachoud, en l’occurrence, l’exécute, où il aura fallu toute la classe d’Asselah pour sortir le ballon en corner. Le jeune défenseur gauche, Zeghdane se charge de le tirer et c’est le malheureux capitaine des Canaris qui le dégage…dans les buts de son gardien, permettant ainsi aux Mouloudéens d’ouvrir le score (5’). Touchés dans leur amour-propre, les partenaires d’Asselah se ruent à l’attaque et auraient même pu niveler la marque par l’entremise de Sedkaoui. La tête de ce dernier passe de peu à côté des buts de Djemili impeccable tout au long de ce premier half (6’). Dominateurs durant ce premier quart d’heure, les Canaris bénéficient d’un coup-franc dans les 25 mètres. Rial exécute, mais le keeper mouloudéen sauve les siens et sort magistralement le ballon en corner (11’). Procédant par contres, le Mouloudia aurait pu corser la marque, après que Djalit eut chipé le ballon près de la surface de réparation à Belamri. Ce dernier se rachète et parvient à sortir le ballon en corner en catastrophe (18’). Très remuant lors de cette première mi-temps, où il était tantôt à droite, tantôt à gauche, Ebossé a fait suer les défenseurs du MCA. Ainsi, à la 27e, le joueur s’échappe sur la droite, mais son centre ne trouve personne dans la surface de réparation (27’). Deux minutes plus tard, le Mouloudia bénéficie d’un coup-franc suite au fauchage de Bouguèche. Hachoud le transforme mais Asselah s’interpose et dégage des poings le ballon (29’). Belamri perd encore une fois le ballon dans son camp, mais Djalit n’en profite pas, suite à un tir de loin qui passe de peu de la transvesale (32’). Dès la reprise, la JSK rate l’égalisation, suite à un joli centre où Mekkaoui idéalement placé prend le dessus sur un Djemili qui rate sa sortie. Hachoud, qui a très bien suivi la trajectoire du ballon, sauve son équipe d’un but tout fait (47’). Dominateurs et très bien en place, les joueurs kabyles portent le danger vers l’avant, avec un seul objectif, revenir au score et ne surtout pas se faire surprendre par les contres mouloudéens. Ainsi, à la 60e minute, Yesli très remuant dans ce second half, centre sur la tête d’Ebossé, mais Djemili boxe le ballon (60’). Le « poison » Ebossé hérite d’un très bon ballon dans la surface de réparation, tombe…tout seul et réclame penalty en vain auprès de l’arbitre du match, l’excellent Bichari, qui ne se fait pas avoir (72’). A la 74e minute encore une fois, les Canaris bénéficient d’un coup-franc idéalement placé. Rial se charge de le tirer, mais le ballon s’envole très très haut en sortie de but (74’). Le moins que l’on puisse dire, c’est que la «baraka» de Djemili a joué tout au long de la rencontre. En effet, suite à un coup-franc très bien botté par Rial, le portier mouloudéen, d’une belle détente annihile une occasion en or pour la JSK (78’).

RIAL MARQUE ET…FOND EN LARMES

Cinq minutes avant le coup de sifflet final, Bichari siffle une main à la limite de la surface de réparation. Le spécialiste côté Canari, Rial, en l’occurrence se charge de le tirer

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES


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Maracana N°2341— Vendredi 2 mai 2014

Le dossier LE SUPPORTER PEUT-IL APPORTER DU SIEN AU CLUB SUR LE PLAN FINANCIER ?

QUEL RÔLE POUR LE SUPPORTER ? LE SUPPORTER, CET ÉLÉMENT DE BASE

Comme toute cotisation est interdite sur le plan législatif, le supporter nʼa quʼun seul moyen pour apporter du sien au club sur le plan financier : se mettre à part entière dans la vie du club en y adhérant et donc en payant son billet dʼentrée au stade, ce qui reviendra positivement au club sur ce plan. Le club étant dans lʼobligation de marcher au quotidien, la billetterie est lʼune de ses sources de survie. Cela est valable pour lʼassociation des supporters qui compte sur la vente des cartes dʼadhérents, ce qui lui donne une meilleure possibilité dʼagir pour le compte du club puisque acheminer des supporters via des bus loués par ce comité de supporters se trouve être du ressort de ce dernier, à moins que les aides des pouvoirs publics dans cet ordre dʼidées apportent du leur. Z. Z.

Dans l’entourage du club, le supporter est un élément indispensable car sans lui, le puzzle manquera d’une pièce très importante voire nécessaire à souhait. L’on ne peut se passer de cet élément de base car très actif et surtout pouvant beaucoup apporter à la construction.

E

n grand nombre, cette fourmilière peut apporter gros au club et sur tous les plans, pourvu que l’organisation et le respect des lois y soient. Dans cet état de fait, le supporter apporte au club de sa voix, de sa poche, de son cœur et donc de sa santé et de ses principes pour ne recevoir qu’un spectacle à la fin, un spectacle qui n’est pas assuré quant à sa qualité étant dans l’éventualité. Suivant l’actualité de son club, le supporter s’y colle comme une sangsue car triste dans les déconvenues et joyeux dans les sacres au point de s’oublier car il ne se consacre qu’à son club qui lui est d’abord une passion, ensuite une famille et enfin une vie. N’a-t-on pas vu des supporters peindre leurs maisons et leurs mobiliers de la couleur de leur club ? D’aucuns se

tatouent même avec les sigles des clubs qu’ils aiment alors que certains prénomment leurs progénitures des noms de joueurs qui ont fait l’histoire de ce club chéri, ce qui n’est d’autre que des preuves d’amour voire d’idolâtrie pour ce club très proche au cœur et à l’esprit.

QUE DE DEVOIRS !

Le supporter qui est la grande équation dans le football fait face à beaucoup de devoirs envers son club car il n’a aucun profit à tirer de cet amour d’où sa sincérité vis-àvis de l’entité qu’il chérit tant. Ainsi, il faut qu’il continue à aimer son équipe même quand cette dernière perd et n’a pas le droit (moral) de changer de cap comme on change des chemises à l’inverse des autres facteurs constituant le club dont le joueur et l’entraîneur

LE FAN DES RANGERS, UN MODÈLE Le club des Glasgow Rangers, qui a été rétrogradé de première en quatrième division écossaise en raison de problèmes financiers, a vu ses supporters apprendre la leçon, eux qui se ruent au portillon du stade même si le match n’est pas si important afin de contribuer à son retour sur la scène. Une grande sensibilisation des fans du club a touché les foyers aimant ce club où l’on a appelé à ne rater aucun match pour aider le club à trouver des solutions, comme quoi, le club fait partie de la vie de ses supporters.

Edition du week, end

car lui il est toujours là. Le fan se doit d’aider le club en mettant la main à la poche lorsqu’il s’agit de payer le billet d’accès au stade, la carte d’adhérent, le maillot à acheter de la boutique du club, des opérations qui renflouent les caisses du club et partant de là, à faire continuer la vie de ce dernier. Le supporter se doit de sensibiliser les récalcitrants et même faire du porte-à-porte pour réunir le maximum de ses semblables afin de venir en aide à l’équipe. Il est le premier à venir en aide au joueur en difficulté en le boostant et en l’encourageant tout en félicitant celui ayant réussi à faire parler de lui.

DES DROITS CERTES MAIS…

Le supporter chez nous a-t-il ses pleins droits ? De quels droits

Des projets en vue pour le comité de supporte rs de l’ASO

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

parle-t-on lorsque le supporter est interdit de ramener une bouteille d’eau alors que la cafétéria n’existe pas au stade ? Le supporter n’a-t-il pas le droit de suivre un match confortablement un match à l’abri du soleil et de la pluie ? De quels droits parle-t-on lorsqu’on lui ferme la porte au nez alors qu’il a le billet en main ? «Les responsables au stade chez nous se contredisent tout autant que les lois puisque souvent, on nous interdit de faire entrer des objets alors que nous en avons si besoin une fois dans les tribunes. Comme par exemple un parapluie en période pluvieuse alors que la tribune est découverte. L’agent de l’ordre sait pourtant que nous ne sommes pas dans un stade en Angleterre où toutes les commodités y sont» a rappelé un supporter de l’ASO. Z. Z.

Selon le président du comité de supporters de l’ASO, Karim Aouak, les supporters chélifiens s’organisent d’année en année et prévoient de faire grandir leur association par le biais de cartes d’adhérents puisque l’on a commencé l’opération de mise en place de représentations à travers toutes les communes de la wilaya. En effet, ces groupuscules qui seront légaux tenteront d’abord d’acheter un bus. Sachant que la subvention allouée à l’association est dérisoire et ne peut

permettre un tel achat, l’on compte sur l’apport des comités communaux pour réunir le maximum d’adhérents à même de réunir le plus grand nombre de fans «légitimes» pour réussir d’autres opérations, ce qui n’est pas une mince affaire. Le supporter adhérent sera en droit d’être privilégié dans plusieurs cas dont celui d’être transporté à un prix symbolique lors des déplacements de l’équipe même via les buts loués ou offerts par l’APC.


Maracana N°2341— Vendredi 2 mai 2014 Edition du week-end 28E JOURNÉE DE LIGUE DEUX

ESM-USMMH

L

Sans conviction pour Mosta

La formation espérantiste est bel et bien aux abysses, en affichant une cinglante eniéme défaite de la saison à Boussaâda face à la formation locale. Figée dans une position de lanterne rouge avec un total de huit points seulement d’où quarante points de différence du leader du groupe, ce qui explique parfaitement le chaos d’une équipe qui ne se retrouve plus. Dans l’entourage du club, ce sont les sentiments partagés par tout un chacun de voir cette noire saison se terminer. Les Mostaganémois s’étaient déplacés avec un effectif réduit de douze joueurs seulement à Boussaâda, ce qui démontre réellement la grande démobilisation et que l’on arrive à assurer l’engagement de terminer ce championnat avec des jeunes joueurs issus des petites catégories. En recevant les Hadjoutis pour le compte de la prochaine journée à domicile et face à une formation qui joue de surcroit sa survie en ligue deux professionnelle, il devient évident qu’il ne faudra pas s’attendre à voir grand-chose du côté des Espérantistes qui auront une fois encore du mal à négocier leur confrontation. Pour le staff technique, il est clair qu’il faudra s’atteler à remplir le contrat tant bien que mal jusqu’à la fin de saison avec les moyens à disposition. En voyant une équipe qui perd tous ses matchs, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, on a tout simplement l’impression qu’elle fait de la figuration sans rien d’autre. La formation de Hadjout est en quête de points pour sauver sa saison, et d’assurer un maintien, en misant de ce fait sur les trois points face aux Espérantistes qui ne lui échapperont sûrement pas. Il est évident que les locaux auront beau à se démêler, mais ils montrent une telle faiblesse que cela ne poserait aucun problème aux Hadjoutis pour repartir victorieux de Mostaganem, comme l’on fait les équipes qui les avaient précédé. La formation espérantiste joue sans aucune conviction même s’il y a un semblant de confiance faite aux jeunes qui ne répondent pas le plus souvent aux exigences, excepté quelques-uns qui viendront s’ajouter à l’effectif la saison prochaine, car reglémentation l’exige. Noreddine B.

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Hadjout à un point du maintien

e tandem d’entraîneurs LazaziBoumechouk a bien réussi sa mission, à savoir la récolte de six unités d’affilée en deux matches. Et quels matches! L’un contre une équipe redoutable sur son terrain et qui est menacée elle aussi par la relégation, le MSP Batna, l’autre face à une formation tlemcénienne qui s’est mise sérieusement ces derniers temps dans la peau d’un vrai prétendant au titre. Siouane et Hamadou ont permis à leur équipe de ramener les trois points qui valent de l’or des terres des Aurès et Rabeta, la nouvelle recrue du dernier mercato hivernal, marque un splendide but dans un angle impossible au gardien Benmoussa de Tlemcen et signe ainsi une seconde victoire consécutive pour son équipe. Six points engrangés en deux joutes, cela a donné beaucoup d’assurances au club phare de la wilaya de Tipasa qui reste à une seule longueur du maintien. Un objectif qui est atteint à 80%. La sortie d’aujourd’hui sera du

côté de la capitale de Dahra où l’ES Mostaganem reçoit l’USMMH sur un air de vacances. Et justement, c’est sur le sol de cette belle partie de l’Ouest que les gars de Marengo espéraient réaliser leur objectif, à savoir le maintien avec lequel ils voulaient regagner la ville de Hadjout tout en sachant que les milliers des inconditionnels seraient dans leur attente. Ils voulaient leur offrir cet objectif réalisé et les faire vibrer de joie.

LAZAZI (ENTRAINEURADJOINT) : «L’ESSENTIEL, ON A RÉCOLTÉ LES TROIS POINTS»

«Cette bonne équipe de Tlemcen nous a posé beaucoup de problèmes tout au long de la partie et son classement actuel parmi le peloton de tête, elle ne l’a pas usurpé. On a gagné ce match tactiquement et nos joueurs sont à féliciter pour leur engagement sur le

REBAH ET MIZAZIG SERONT ABSENTS

Lors de cette rencontre face au club de la capitale de Dahra, lʼES Mostaganem, lʼéquipe hadjoutie sera privée des services de deux de ses cadres. Il sʼagit de lʼinusable et de lʼexpérimenté défenseur Rebah et du percutant attaquant Mizazig qui ne prendront pas part à ce match pour cause de cumul de cartons. Donc, les deux joueurs sont sous le coup dʼune suspension et ne pourront reprendre la compétition quʼà lʼoccasion de cette empoignade face à lʼAS Khroub à Hadjout.

M. G.

terrain et pour leur bonne volonté. Pour le maintien, on a fait un grand pas après le succès d’aujourd’hui face à Tlemcen. L’essentiel pour nous, c’est d’avoir empoché les trois points de la rencontre».

BOUKACEM INVINCIBLE PENDANT 270 MINUTES DE JEU

Le keeper Boukacem, cette saison, a constitué un vrai dernier rempart de la formation hadjoutie et a pu à lui seul décourager les attaquants adverses les plus aguerris et les plus percutants. Et ceux du Mouloudia d’Alger lors du match de coupe se souviendront certainement très longtemps de ce talentueux gardien qui les a vraiment rebutés par ses sorties énergiques et sa bonne lecture à la trajectoire du ballon. Ce jour-là, il a incarné la solidité défensive de son équipe. Et depuis la rencontre face à l’A BouSaâda (1 à 0) à Hadjout, le bon goal Boukacem continue de préserver sa cage et ne laisse rien passer. Il est invincible pendant 270 minutes de jeu lors des deux autres joutes contre le MSP Batna (2 à 0) et le Widad de Tlemcen (1 à 0). Et malgré la concurrence des autres gardiens de but que compte le club hadjouti, Boukacem reste le portier numéro 1 de l’équipe.

M. G.

NAHD-CAB

Bitam Abderrezak : «On doit bien gérer nos matchs»

Le défenseur et capitaine du CAB estime qu’il faut gérer les matches un par un, pour Bitam l’avance des quatre points sur le troisième relégable ne doit pas fondre avant la dernière journée, pour cette raison le CAB tentera de gérer ses matchs sans prendre de risques inutiles.

La victoire contre l’ABM a été difficile à se dessiner… Tout à fait, ce n’était pas facile, car d’une part, c’est un derby et d’autre part, l’ABM voulait tout faire pour nous compliquer la situation. Dieu merci ont est restés patients et on a marqué au bon moment. Comment se présente le match face au NAHD ? C’est un match important pour les deux équipes, le NAHD aura plus de pression que nous, car son accession sera en jeu quant à nous, un nul suffira à notre bonheur. Plusieurs titulaires manqueront à

LE SALAIRE DE LA DISCORDE !

Le dernier entraînement de jeudi matin au stade Seffouhi nʼa pas été de tout repos, lʼadministration a été mise à rude épreuve; les joueurs ont exigé le chèque de leur salaire à défaut, ils nʼeffectueront pas le déplacement sur Alger pour le NAHD-CAB. Talbi a usé de toute sa diplomatie pour convaincre la majorité des joueurs à revenir à de meilleurs sentiments, mais trois titulaires ont décidé de boycotter le déplacement.

l’appel, est-ce que le CAB pense déjà au match de Saïda ? Il est vrai qu’on pense au match du MC Saïda, mais cela ne veut pas dire qu’on ira au stade du 20-Août pour les regarder jouer. L’équipe est revenue avec force ces derniers matchs, comment pensezvous assurer le maintien ? Il nous faut six autres points pour assurer le maintien, peut-être moins, on fera tout pour garder l’écart nécessaire avec ces trois relégables, on est décidés de sauver l’équipe. W. Y.

PROGRAMME DE LA 28E JOURNÉE

BITAM, FEZZANI ET DJARBOU BOYCOTTENT

Trois joueurs titulaires ont décidé de boycotter le match face au NAHD, il sʼagit de Bitam sauveur du CAB contre lʼABM, Fezzani et Djarbou. Ces derniers ont refusé de jouer et lʼadministration sʼest passée de leurs services en faisant appel à trois jeunes joueurs.

AGUINI ET BELHADI DE RETOUR

Lʼattaquant Aguini et le défenseur Belhadi ont été retenus par Latrèche pour le match contre le NAHD. Les deux joueurs remplaceront Merazka et Cherifi légèrement blessés et laissés au repos pour le prochain match contre le MC Saïda.

LE NAHD N’EST PAS UNE PRIORITÉ

Le CAB ira affronter le NAHD ce vendredi sans prendre de risque, plusieurs joueurs ne seront pas de la partie, le CAB pense beaucoup à son match contre le MC Saïda lors de la 28e journée à Batna qui ne sera pas une priorité pour les Batnéens. W. Y.

Equipes 1. USM BEL ABBES 2. ASM ORAN 3. NA HUSSEIN DEY 4. O MEDEA 5. US CHAOUIA 6. USM BLIDA 7. WA TLEMCEN 8. A. BOU SAÂDA 9. MC SAIDA 10. AB MEROUANA 11. AS KHROUB 12. USMM HADJOUT 13. CA BATNA 14. MSP BATNA 15. USM ANNABA 16. ES MOSTAGANEM

AUJOURDʼHUI À 16H NAHD-CAB MCS-USMBA ABM-ASMO USMAn-OM MSPB-USMB ASK-USC WAT-ABS ESM-USMMH Pts 48 48 47 44 44 43 40 37 34 34 33 33 31 27 25 08

J 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

G 13 12 12 12 13 12 11 09 09 09 09 10 07 05 05 03

N 09 12 11 08 05 07 07 09 07 07 06 05 10 12 11 02

P 05 03 04 07 09 08 09 09 11 11 12 12 09 10 11 22

BP 39 27 21 29 27 33 21 28 24 21 34 23 19 13 13 14

BC 20 14 16 19 23 24 16 25 27 24 29 30 24 22 28 51

Diff 19 13 05 10 04 09 05 03 -03 -03 05 -07 -05 -09 -15 -37


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Maracana N°2341— Vendredi 2 mai 2014

MSPB-USMB NOUBLI, HAMIA ET MEKLOUCHE, BUTEURS FACE AU MCS

Les joueurs blidéens, Noubli, Meklouche et Hamia qui composaient le compartiment offensif lors de la rencontre livrée mardi dernier par leur équipe contre le MC Saïda, chacun d'eux à réussi à marquer un but, augmentant leur capital but, les trois attaquants Hamia, Noubli et Meklouche, comptent respectivement, 7, 5 et 2 buts, en compétition officielle.

COUPE D'ALGÉRIE U 20

Aujourd'hui place à la finale de la Coupe d'Algérie, dans la catégorie U 20, opposant la formation de l'USMB et son homologue de l'ASMO, deux clubs de la ligue 2, qui auront l'insigne honneur d'animer la finale de la Coupe d'Algérie, édition 2014, cet aprèsmidi au stade de Dar El Beida à 16 heures. La formation blidéenne qui domine le championnat de sa catégorie a de solides arguments à faire valoir, elle a crée la grande surprise en arrivant en finale pour la seconde fois consécutive, elle compte réalisé l'exploit de la saison 2010/2011, d'avoir remporté le trophée devant l'ES Sétif.

MISE AU VERT DES U 20 AU FORSANE

Les poulains de Ali Haddou, ont rejoint dans l'après-midi l'hôtel Forsane de Baraki, pour passer la nuitée de la mise au vert d'avant match qui les opposera aux Oranais de l'ASMO, dans le cadre de la finale de la Coupe d'Algérie. La rencontre est programmée au stade de Dar El Beida à 16h et sera dirigée par le trio MernizBenhamouda et Chellali.

LES JOUEURS NE SE SONT PAS ENTRAÎNÉS

On ignore sʼil sʼagit dʼun repos accordé par le staff technique ou par peur des représailles des supporters que les joueurs ne sont pas entraînés mercredi, une chose est sûre, les camarades de Bakha avaient rendez-vous jeudi à lʼhôtel de lʼopow pour la mise au vert, le staff technique et lʼadministration ont convenu de rassembler les joueurs à lʼhôtel et éviter de programmer une reprise au stade Abdelatif Chaoui pour éviter tout affrontement entre joueurs et supporters.

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LES BLIDÉENS À BATNA POUR LA CONFIRMATION

La formation blidéene est appelée cet après-midi à croiser le fer avec son homologue du MSPB, pour le compte de la 28e journée de championnat mobilis de la ligue 2, au stade du 1er-novembre de Batna. Dans une confrontation qui s'annonce sans enjeu pour les Blidéens, qui veulent jouer leurs cartes à fond, pour améliorer leur position au classement général, mais importante pour les Batnéens qui occupent une place au bas du tableau et qui jeteront toutes leurs forces dans la bataille pour décrocher les 3 points de la victoire, afin de souffler quelque peu et espérer d’éventuels faux pas, de leurs concurrents directs au maintien. Les Blidéens après avoir renoué avec le succès, mardi dernier face au MCS, ont apparemment le moral à plat, après avoir été écartés de la course à l'accession, le destin en a voulu autrement, mais comptent garder cette dynamique pour ne pas lacher prise et maintenir le cap avec les équipes du haut du tableau

TROIS ESPOIRS PARMI LES 18

Les défections des défenseurs Benaceur et Belhadj, qui n'entrent plus dans les plans du coach blidéen, Benchouia, et la suspension de l'attaquant Meklouche, a causé un déséquilibre au sein du onze de l'USMB, qui affrontera le MSPB, cet après-midi à Batna.

Cela à contraint l'entraineur Benchouia à compter sur les services de trois éléments de l’équipe espoir, à savoir Tsamda, Mohamedi et Ferhatni pour compléter la liste des 18.

MEKLOUCHE ABSENT FACE AU MSPB

En écopant d'un autre avertissement, lors de la rencontre de mardi dernier contre le MCS, l'attaquant blidéen Meklouche, sera absent cet après-midi lors de la rencontre qui opposera son équipe au MSPB. En effet, le joueur à reçu précédemment 3 avertissements, ce qui le privera de prendre part à ce match, heureusement que l'absence de Meklouche et ses deux camarades Benaceur et Belhadj, n'influeront pas sur la partie qui est

sans enjeu pour les Vert et Blanc.

NUITÉE PASSÉE À L'HÔTEL LE CHELIA

Hier à 9 heures, la délégation de l'USMB à pris le départ à destination de la capitale des Aurès, une fois sur place, les Blidéens

ont déposé leurs quartiers à l’établissement hôtelier le Chelia, pour passer la nuitée d'avant-match, qui les opposera cet après-midi au MSPB au stade du 1er-novembre, dans une rencontre entrant dans le cadre de la 28e journée de championnat de la ligue 2. T. A.

LES SUPPORTERS CROIENT EN LEURS JEUNES

Suite à la mauvaise passe de l'equipe senior, éliminée tôt dans l'epreuve populaire et qui vient de mettre fin à ses ambitions pour l'accession en ligue 1, les supporters blidéens misent sur leurs jeunes, et comptent envahir aujourd'hui le stade de Dar El Beida, pour soutenir et donner de la voix aux jeunes blidéens qui disputeront la finale de la Coupe d'Algérie face à l'équipe de l'ASMO, sachant bien que les capés de Ali Haddou sont bien armés, afin de revenir avec le trophée à Blida. T. A.

LA DERNIÈRE CARTE À JOUER POUR LES BATNÉENS

UNE SÉANCE DE DÉCRASSAGE À L’OPOW

Les camarades de Benchaïra se sont contentés dʼune séance de décrassage à lʼopow juste après leur entrée à lʼhôtel, pour la mise au vert, une séance suivie de massages pour évacuer les toxines et la fatigue du match précédent.

VINGT JOUEURS ÉTAIENT CONVOQUÉS

Même sʼil était très difficile de recueillir des informations, tellement tout le monde a fermé son téléphone et évité de faire des déclarations, nous avons su que le staff technique a maintenu les vingt joueurs qui ont fait le déplacement à Oum El-Bouaghi. W. Y.

En recevant l’USM Blida, le Mouloudia jouera sa dernière chance de continuer à espérer son maintien.

L’

adversaire du jour jouera aussi sa dernière chance d’espérer de continuer l’aventure vers l’accession ce qui rend la rencontre déterminante pour les deux équipes.

Benhabrou incertain

Le défenseur Benhabrou qui a été évacué à lʼhôpital lors du match USC-MSPB est incertain pour le match de vendredi, si son absence se confirme Tebib aura à reconduire Sayah ou Allili à sa place.

Le MSPB n’a plus droit même au match nul, seule la victoire compte, c’est donc un va tout que les camarades de Bacha auront à livrer ce vendredi au stade du 1er-nov 54. Tebib et Abdessemed qui semblent désespérés et ne sont pas arrivés à diagnostiquer le mal qui a rongé l’équipe les trois dernières rencontres où l’une des meilleurs défenses de la ligue deux à encaissé dix (10) buts pour ne marquer qu’un seul but. Il est donc nécessaire d’avoir

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une réaction contre l’USMB qu’il faut battre coûte que coûte pour réanimer la flamme de l’espoir. L’heure n’est plus aux accusations ou à la recherche et la détermination des boucs émissaires, l’heure est au rassemblement des forces, au sacrifices et à la détermination d’aller jusqu’au bout pour tenter l’exploit, il ne faut surtout pas baisser les bras et s’avouer vaincus, la dernière chance il faut la saisir et la tenter. W. Y.


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28E JOURNÉE DE LIGUE DEUX

PAS DE RÉPIT POUR LES ORANAIS

Aussitôt la difficile victoire sur une combattante équipe de Annaba acquise, voilà que les poulains de Kamel Mouassa ont repris le lendemain l’avion à destination de Constantine, puis l’autocar pour Batna, où ils sont entrés en regroupement, avec un entraînement hier matin, sur le terrain du 1er Novembre, avant de rejoindre Merouana aujourd’hui.

L

es coéquipiers de Benayada, assurément le meilleur élément mardi dernier, chercheront au moins le point du nul, ce qui pourrait augmenter leurs chances d’accession, en attendant le choc, 8 jours plus tard,

avec un autre pensionnaire du podium, le NAHD.

UN MATCH-PIÈGE

Les enjeux étant importants et l’ABM ne voulant pas perdre sa crédibilité devant ses supporters, surtout aprés sa défaite de mardi dans le derby des Aurès, l’ASMO devra s’attendre à une solide résistance, comme l’avait laissé entendre l’entraîneur-adjoint, Hadj Merine. «Il est vrai que nous n’avons pas le temps de nous préparer pour ce match, mais je pense que c’est un inconvénient pour toutes les équipes. Cette rencontre ne s’annonce pas facile du tout, car nous sommes devenus l’équipe à battre, ça ne va pas être une simple formalité pour nous. C’est pourquoi nous devrons nous méfier. Mais je pense que les joueurs auront

moins de pression que face à Annaba et ils savent qu’ils ne devront pas rater ce match alors que nous sommes proches de notre objectif ».

BELALEM, LE GRAND ABSENT

Le métronome de l’ASMO, Belalem, ne sera pas présent avec son équipe, tout comme il fut absent mardi, ce qui laissa un grand vide en attaque. Djamel Belalem était hier avec sa formation de la 2ème région militaire pour le compte de la finale de la coupe d’Algérie. Staff technique et supporters savent le rôle déterminant de leur milieu offensif, que per-

sonne n’a pu remplacer avec succès lors du dernier match, face à l’USM Annaba.

MOUASSA REPREND LES MÊMES

C’est pratiquement la même équipe convoquée mardi pour le match à domicile contre l’USMAn, qui s’est déplacée à Batna et donc qui sera dans quelques heures au stade de Merouana. Dans les bois, nous retrouverons Seddik Bouhedda, qui va terminer la saison et le seul possible changement pourrait être celui de Tabti par Aïssaoui, car pour les Asémistes, le plus important est de ne pas perdre. A. B.

Equipe probable : Bouhedda, Youssef-Yacine, Barka, Zidane, Benayada, Tahar, Boudoumi, Tabti (Aïssaoui), Bentiba, Benkablia, Balegh

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ABM-ASMO

BENTIBA :

«NOTRE OBJECTIF EST DE GAGNER»

Le milieu de terrain oranais, qui effectue une très bonne saison et qui est le meilleur buteur de l'équipe, entrera sur le terrain dans le but de gagner, comme il nous lʼavait déclaré mardi en fin dʼaprès-midi. «Nous avons repris notre place sur la première marche du podium et il nous faut la garder. Le seul moyen est donc de gagner ce match, afin dʼaborder le suivant, face au NAHD, avec un bon moral. LʼABM est une bonne équipe, qui sait être intraitable dans les grandes occasions, mais nous, aussi, sommes si près du but, que nous ne voulons pas rater cette sortie. Notre mental dans ce match sera différent de celui que nous avions mardi dernier. Jʼespère seulement que lʼarbitrage sera à la hauteur ». Ali B.

LE HUIS-CLOS, SERA-T-IL UN AVANTAGE ?

Les Oranais qui ne désirent pas subir le même traitement négatif que celui subi à Boussaâda, où ils ont été malmenés durant et après la rencontre qui s’était terminée par un nul, espèrent que l’absence du public jouera en leur faveur. « Le huis clos est une arme à double tranchant, car s’il avantage l’équipe visiteuse, il peut aussi la pénaliser par l’absence de pression du public sur les joueurs adverses et un possible comportement néfaste des gens de l’ABM qui seront sur le terrain ou aux abords des vestiaires. Donc, nous souhaitons que règne la sportivité et que nous soyons sécurisés », estime le coach des gardiens de but, Bessaoud, qui a vu de drôles de situations dans sa carrière de joueur, puis d’entraîneur. A. B.

NATIONALE AMATEUR

SAM - US Remchi Dans l'optique du rachat pour les Oranges Après leur revers subi lors de la journée précédente face au Chabab de Benbadis, les Samistes sont appelés, cet après-midi, (samedi) à en découdre avec l'USRemchi dans le cadre de la 26ème journée du championnat national groupe-ouest, pour les Remchaouis qui ont le vent en poupe et vu leur classement actuel, la rencontre s'annonce des plus ardues face au SAM qui est logé à la 12 ème place à huit longueurs seulement sur le premier relégable. L’entraîneur Bodji et ses poulains sont conscients que leur adversaire du jour est un

sérieux client. Les Samistes qui commencent à revenir à de meilleurs sentimentss sont habitués à répondre présents lors des rendez-vous importants, d'ailleurs les joueurs sont décidés à aborder cette rencontre avec la ferme intention d'empocher les trois points mis en jeu pour se dégager de la zone dangereuse. Rencontré au stade Ouali Mohammed, à l'issue e la séance d'entrainement jeudi matin, le Jeune défenseur axial Kassi Youcef nous dira : «Ce sera difficile pour les deux équipes, nous sommes décidés à arracher la victoire

pour se mettre à l'abri d'une mauvaise surprise, c'est notre priorité, quelque soit le statut de l'adversaire , on fera tout pour gagner ce match». Cette fois le SAM sera confronté à l’USRemchi, qui est une équipe redoutable, qui se déplacera à Mohammadia pour rester sur sa série de bon résultats, puisqu'elle occupe la 3 ème place en championnat, c'est dire que les coéquipiers de Mecherfi devraient s’atteler à préparer ce match et leur mot d'ordre sera la victoire et rien d'autres.

YACHBA SOFIANE : «On fera tout pour

empocher les trois points»

Dans quel état d'esprit se trouve le groupe, à la veille de votre confrontation avec l'USR ? Le groupe se porte bien et notre dernière défaite est maintenant loin derrière, en réalité le revers contre l'USR ne nous a pas empêché pour autant de nous remettre petit à petit de notre déception, nous effectuons nos entraînements dans une bonne ambiance et c'est tant mieux pour tout le groupe, on est concentrés sur le match de ce samedi Sur quel volet votre coach a axé son travail durant la semaine ? Sans négliger le côté technico-tactique, l’entraîneur a beaucoup misé sur l'aspect psychologique, il a fait en sorte de nous mobiliser, afin de sortir la tête de l'eau Comment voyez-vous le match contre l'USR ? Nous devons coûte que coûte remporter cette rencontre pour éviter toute surprise , je pense que tous les joueurs sont mobilisés pour faire la différence , on fera tout pour engranger les trois points de la victoire, car on n'a plus le droit de céder le moindre point à Mohammadia A. L. B.

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DIVISIONS INFERIEURES

REGIONALE DEUX / SS SIDI-AÏCH – JS TICHY

C’

Hakim Amaouche (président) : «Nous respecterons l’éthique sportive»

est incontestablement la grosse affiche de cette 26eme journée du championnat au stade de l’amitié, qui va sûrement retrouver l’ambiance des grands jours à l’occasion de ce chaud derby , rivalité oblige , et qui a toujours tenu en haleine les amoureux de la balle ronde et pour cause, l’adversaire des Diables, n’est autre que l’un des chefs de file de ce groupe et qui viendra défendre sa position face à équipe de la ville des ponts , dans une rencontre où les trois points valent leur pesant d’or pour ces deux équipes, aux ambitions diamétralement opposées. Les littoraux, plus que jamais dans la peau d’un potentiel candidat à l’accession, savent toute l’importance d’une victoire en terre SidiAïchoise , qu’ils devront aller chercher pour ne pas mettre en péril leur position, puisqu’ils sont toujours sous la menace de leur concurrent , le Gouraya Club de Béjaïa. Les Diables Rouges de leur côté, n’ont pas encore assuré leur maintien et le faux pas de l’une ou l’autre est tout simplement interdit, ce qui annonce une joute qui sera âprement disputée et qui ne va pas manquer de piment, surtout que les Tichois n’a jais gagné au stade de l’Amitié et les poulains de Rabah Oudjani sont devenu la bête noire des Bleus de Tichy ces derniers temps. En témoigne sa victoire la saison écoulée à la même époque par 2-0 et ce sont les Diables Rouges qui ont barré la route aux Littoraux. Est-ce c’est l’histoire qui se répète ? En tous les cas les coéquipiers de Mouloudji auront la délicate tâche de

faire face à la coriace équipe de Tichy. Ce duel, selon le president, Hakim Amaouche, n’est pas facile à jouer pour les deux clubs. « Tout d’abord, notre équipe, qui est en mauvaise posture se voit contrainte d’engranger les trois points de la victoire afin d’assurer définitivement son maintien, condition impérative d’ailleurs pour parer à toute éventualité. Ensuite, notre adversaire, la JST , que nous respectons d’ailleurs et dont nous reconnaissons les dimensions de sa réputation, viendra à Sidi-Aïch avec la ferme détermination de créer la surprise pour espérer une éventuellement garder sa position actuelle».«Nos joueurs, ajoutera Amaouche , jurent par tous les saints de mouiller leurs maillots et de relever le défi en jouant à 100% de leur valeur, afin de rendre leur rendre la monnaie de ce qui s’est passé lors du match match aller et contredire par conséquent toutes ces folles rumeurs et spéculations lancées par des courtiers qui cherchent certainement à réaliser un bénéfice au détriment de nos protégés, même si notre équipe est très mal en point au classement, et que l’équipe adverse est plus motivée et part favorie, on essayera de déjouer les pronostics pour se donner un peu d’air et respecter l’éthique sportive afin de démentir ces rumeurs folles . Je leur dirai que SSSA ne vend pas les matches. Pour conclure, Hakim Amaouche demandera aux supporteurs de venir nombreux pour soutenir leur club. Les camarades d’Adrar seront donc mis à rude épreuve comme à chaque fois qu’ils évoluent au stade de l’amitié.

Pour la formation des Diables Rouge l’erreur n’est pas permise lors de cette rencontre qui s’annonce difficile pour les deux formations. Les hommes de Hakim Amaouche, sont conscients de la tâche qui les attend et aborderont sans aucun doute cette partie avec la ferme intention de réaliser une victoire, les camarades de Sekouchi sont toujours présente lors des grands rendez-vous, eux qui font souvent chuter les équipes jouant les premiers rôles. Les littoraux qui certainement, doivent faire preuve de beaucoup de détermination afin d’engranger les trois points de la victoire, que lui contesteront sans aucun doute les locaux, eux aussi, avides d’unités afin d’améliorer leur position au classement. Quoi qu’il en soit, les gars de la Soummam sont déterminés à remporter cette rencontre. En somme c’est une rencontre où l’indécision planera tout au long du temps de jeu, et l’équipe la mieux préparée psychologiquement, aura le dernier. L’affiche promet beaucoup, avec l’espoir que l’enjeu de cette joute ne primera pas sur la qualité du spectacle. Ceci dit tout pronostic serait hasardeux, car dans pareil match tout peut se jouer sur un détail. Le public sera certainement nombreux. Il est à souhaiter que ce derby sera empreint d’une sportivité exemplaire et surtout un bon arbitrage et que le meilleur gagne! T. H.

BEJAÏA / HONNEUR / CRB SOUK EL TENINE – ES TIMEZRIT

LE LEADER JOUE GROS

Le grand format de ce vingt-deuxième round se jouera, vraisemblablement, à guichets fermés à l’occasion du déroulement de l’empoignade qui opposera les représentants du CRB Souk El Tenine à leurs homologues de l’ES Timezrit, leader incontesté de la division d’honneur de Bejaïa. Un périlleux déplacement pour le leader, qui le mènera du côté de la station balnéaire de Souk El Tenine où, l’attend avec impatience l’équipe locale pour avoir sa peau. En effet, les coéquipiers de Mazer savent que cette équipe de Souk el Tenine et l'une de celles contre lesquelles les équipes de tête se sont cassées les dents, mais aussi prendre une revanche sur les oranges ne déplairait sans doute pas aux littoraux. Avec un point d’avance sur l’OSEK, l’EST doit prendre très au sérieux le match, car il s’agira surtout pour les joueurs de l’entraîneur Ghani Boulaincer de rester dans la dynamique du succès afin de maintenir l’écart sur leur poursuivant immédiat. Les Oranges , qui nous ont habitués à d’excellents résultats à l’extérieur , seront-ils

capables cette fois-ci de maintenir ce rythme des succès en revenant avec les trois points de la victoire devant le CRBSET ?Conscients de l’importance de cette joute, Yaya et ses camarades savent très bien que leur adversaire du jour présente une équipe qui joue très bien au football , ce qui devrait les pousser à sortir le grand jeu pour ne pas connaître une désillusion, surtout que l’Olympique d’El Kseur est toujours aux aguets pour profiter du moindre faux pas du leader . L’équipe de Timezrit sait qu’il est certain qu’un résultat autre qu’une victoire fera évaporer leur chances. C’est pourquoi il est beaucoup attendu de cette confronta-

tion, où la bonne formation du président Hachemi Feroudj, entend aussi engranger les trois points de la victoire pour une remontée au classement. Emettre un pronostic dans ce genre de match est difficile à faire, tant les deux équipes disposent de beaucoup d’atouts qui peuvent faire basculer le sort du match d’un côté comme de l’autre, même s’il faut tout de même reconnaître que les locaux sont intraitables à domicile. Le match s’annonce difficile pour les deux teams du moment que les locaux veulent préserver l’éthique sportive en jouant pleinement cette rencontre, alors que les Oranges d’Ath Yemel sont déterminés à poursuivre sur leur lancée. Face aux littoraux , une équipe difficile à manier à domicile, et hyper motivée pour contrer un leader, décidé à retourner avec les trois points de la victoire, seule condition, lui permettant de garder son fauteuil les joueurs de l’Espérance jouent gros, et pour ne pas rentrer bredouilles, ils doivent être au top, d’autant plus que les trois points de la victoire valent leur pesant d’or dans cette dernière ligne droite. T. H.

USM BÉJAÏA – OS EL KSEUR

LES OLYMPIENS N’ONT PAS DROIT À L’ERREUR De son côté, l’Olympique d’El Kseur, dauphin du groupe de la division d’honneur de Béjaïa, qui n'a pas perdu espoir de coiffer au poteau les Oranges de Timezrit . ira croiser le fer avec l’USM Béjaia dans son antre même, l’équipe de l’Olympique d’El Kseur, actuellement troisième au classement, sait que désormais il n’y a plus de place à l’échec pour espérer arriver à l’objectif assigné, celui d’accéder au palier supérieur. La formation d’El Kseur sait que tout autre résultat qu'une victoire, donnerait presque définitivement l'opportunité au leader de commencer à préparer la fête, car un résultat autre que la victoire au stade Benallouache amenuiserait davantage les ambitions affichées. L’entraîneur Azzedine Irid compte énormément sur la solidarité du groupe pour les trois points de la victoire, devenus obligatoires afin de ne pas mettre une croix sur un rêve longtemps caressé.

Pour cette rencontre, et même si la prudence sera de mise, les visiteurs savent que leur adversaire du jour présente un bloc homogène capable de leur donner du fil à retordre, d’où la nécessité pour les hommes de Bouzid Driès de se montrer extrêmement performants pour réaliser un bon résultat car, dans le cas contraire, l’écart avec le leader serait très difficile, voire impossible à combler. Les protégés d’Azzedine Irid, qui restent sur une

dynamique de bons résultats, n’ont pas le droit à l’erreur au risque de voir s’envoler les derniers espoirs de décrocher la première place, synonyme d’accession. Mais les visiteurs l’entendront-ils de cette oreille, eux qui sont bien lancés pour garder cette troisième place ? En tous les cas la rencontre s’annonce difficile pour ces deux équipes, ce qui laisse supposer que les débats seront serrés et d’un bon niveau technique. Les protégés de l’entraîneur Azzedine Irid sont capables de faire bonne figure et de revenir avec un succès, qui laisserait entier l’espoir d’une montée à laquelle ils y tiennent. En somme, une belle affiche qui fera sans aucun doute le bonheur des présents au stade de Benallaouche. Que le meilleur gagne, pourvu qu’il y ait la sportivité entre les 22 acteurs.

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G BEJAIA –JS BOUMERDÉS

Une belle opportunité pour Gouraya Après avoir passé brillamment l’écueil du CR Thameur , en s’imposant (1-2) en terre adverse lors de la précédente journée, le co-leader , tout euphorique , recevra, pour le compte de la 26èmèjournée de la régionale 2 , l’équipe de la JS Boumerdés, dans une rencontre où le déséquilibre des forces est tel, que l’issue des débats penche très nettement à l’avantage des poulains de l’entraîneur Boualem Redjradj, qui, sans aucun doute, ajouteront trois précieux points à leur escarcelle face à un adversaire, loin, de peser lourd dans la balance. Conscients de l’importance du gain du match, et pour éviter tout relâchement, le coach la formation de Gouraya a surtout mis l’accent sur le volet psychologique afin de mobiliser ses joueurs, pour qu’ils restent très appliqués sur le terrain, en ne tombant pas dans la facilité . A quatre journées de la fin du championnat, le co-leader entend garder cette place, d’où la nécessité de sortir victorieux de son empoignade de ce vendredi, il est vrai, face à un adversaire largement à sa portée.


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Mourinho :

"L'ATLÉTICO A UN GARDIEN DÉCISIF ET UN ATTAQUANT INTELLIGENT"

Jose Mourinho, le coach de Chelsea, a réagi à l'élimination des Blues face à l'Atlético Madrid (0-0, 1-3) en Demi-finale de la Ligue des champions. Déçu mais fair-play après l'élimination de son équipe, en Demi-finale de la prestigieuse compétition européenne, l'entraîneur portugais estime que les deux clubs madrilènes qualifiés pour la finale sont bel et bien les meilleurs du tournoi cette saison. "Probablement, oui", a-t-il confié dans des propos rapportés par l'Equipe. "Je n’ai pas vu tous les matches, je n’ai pas tout analysé, mais oui, probablement. Le Real a été très bon en phase de poules, il a souffert contre Dortmund mais il a maîtrisé le Bayern. L’Atlético arrive en finale sans avoir perdu un match."

CHAMPIONʼS LEAGUE

Internationale

"Mes joueurs n'ont rien à se reprocher"

L'ancien manager du Real Madrid a également salué la force mentale de son adversaire du soir, ainsi que la performance de Thibaut Courtois et celle de Diego Costa. "Jusqu’au penalty, on me dit déjà qu’il est indiscutable, ils n’ont pas été meilleurs que nous. Nous contrôlions la rencontre mais à partir de là, il n’y a eu plus qu’une équipe sur le terrain. C’est vraiment une équipe forte défensivement et qui sait se montrer dangereuse dès qu’elle sort de son camp. Ils ont un gardien décisif et un attaquant intelligent." Pas question néanmoins pour Jose Mourinho de blâmer John Terry ou un de ses joueurs. "Je ne veux pas parler de ça. Je l’ai dit hier (mardi), tous les joueurs étaient prêts. Ils étaient prêts à jouer, ils ont essayé, ils savaient l’importance de ce match. Nous avions tellement de problèmes. Les joueurs ont tout donné, ils peuvent rentrer tristes, bien sûr, mais sans rien à se reprocher. Ils ont perdu, c’est le football."

SIMEONE :

"Mes joueurs ont montré qu'ils avaient des c..." « Je suis heureux, a déclaré le

coach argentin. Notre réaction après l'ouverture du score a été décisive et en deuxième période, on a très bien commencé. Quand on a inscrit le but du 2-1, ça a plié le match et à partir de là on a eu le contrôle. On a beaucoup investi pour se retrouver là. On n'a pas trop le temps pour profiter de ce moment. Contre le Real, personne n'est avantagé ou désavantagé. La réalité c'est juste qu'on se connait très bien. On a hâte. Il faut féliciter les mères des joueurs car aujourd'hui, vu comment ils ont joué, ils ont montré qu'ils avaient des c...», a confié le coach après le match.

PREMIER DERBY DE L’HISTOIRE EN FINALE Avec la qualification de lʼAtletico ce soir aux dépens de Chelsea, la finale de la Ligue des Champions va opposer pour la première fois deux clubs dʼune même ville. Ça sera une véritable première à laquelle on va pouvoir assister le 24 mai prochain. La finale de la prestigieuse Ligue des Champions européennes verra deux clubs dʼune même ville sʼaffronter, en lʼoccurrence le Real et lʼAtletico. Les deux équipes de la capitale espagnole sʼaffrontent dʼailleurs pour la première fois sur la scène continentale. Par le passé, il y a bien eu des derbys en C1 mais jamais à un stade aussi avancé. Le dernier précédent de ce genre remonte à 2003 lorsque le Milan AC et lʼInter de Milan se sont affrontés en demi-finale.

Le tacle de Robben à Jose Mourinho

du Real Madrid Arjen Robben, l'ancien joueur n, a vivement qui évolue aujourd'hui au Bayer José de sif taclé le style de jeu défen Mourinho. finales de la Chelsea a été éliminé des Demidéfaite à Ligue des champions après sa ico Madrid Stamford Bridge (1-3) face à l'Atlét de Jose mercredi. A l'aller, les hommes grâce (0-0) nul le ché accro nt Mourinho avaie sive. Et le à une tactique de jeu ultra-défen ne ça que c'est moins que l'on puisse dire, nʼai pas pu plait pas à tout le monde. « Je ne pense pas regarder le match parce que je voir avec le que cela ait quoi que ce soit à connaissez les football. Mais cʼest bon, vous et tout le deux entraîneurs, je les respecte ré Arjen décla a », façon monde fait à sa Daily Express. Robben dans les colonnes du

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BARCELONE Beckham

pensait qu'il 120 M€ pour recruter était plus important qu'Alex Ferguson Finalement autorisé à recruter, le FC Barcelone a l'intention d'en profiter. Selon la presse espagnole, les Blaugrana ont prévu une enveloppe de 120 millions d'euros à répartir sur deux joueurs d'envergure. A priori un défenseur central, plus un attaquant. La priorité à ce poste se nommerait Sergio Agüero (25 ans, 21 matchs et 16 buts en Premier League cette saison), actuelle- Dans son autobiographie qui sortira en France le 6 mai prochain, Sir Alex Ferguson ne fait pas de langue de bois et ment à Manchester City.

Luis Enrique

est adoré

Le nom de Luis Enrique revient souvent du côté du Barça pour prendre place sur le banc. Voici quelques explications. Luis Enrique est attendu sur le banc de Barcelone depuis quelques années. Les fans l'attendent avec impatience. L'engouement de la part de tous les socios autour de Luis Enrique est simple. Il a joué 8 saisons sous le maillot du Barça et a gagné de nombreux titres : deux titres de champions, deux Coupe du Roi, une Supercoupe d'Espagne, une coupe européenne et une Supercoupe d'Europe. Pour les socios, Luis Enrique est le meilleur choix car il leur rappel Pep Guardiola. Comme lui, il a porté le maillot du club et a réussi avec les jeunes du Barça. Avec les nombreux changements que va subir Barcelone cet été, il est nécessaire que celui qui prenne place sur le banc soit quelqu'un de la maison Blaugrana. Sans oublier que ses aventures à l'AS Rome et au Celta Vigo, en tant qu'entraîneur, lui ont apporté de l'expérience.

Chamakh prend du plaisir à Crystal Palace

Marouane Chamakh, l'ancien attaquant d'Arsenal, a évoqué sa bonne saison sous les couleurs de Crystal Palace. "Tout le monde sait que j'ai pris du plaisir à être ici cette saison. Nous avons eu un grand défi à relever quand je suis arrivé ici - probablement plus que n'importe quel défi que j'ai pu avoir avant et c'était bien pour moi. Nous avons réalisé une bonne saison, il y avait une bonne ambiance entre les joueurs et maintenant que nous arrivons au terme de la saison, je peux regarder en arrière et être vraiment, vraiment heureux de ce que nous avons réalisé. J'ai beaucoup plus joué et c'est pourquoi je suis venu ici. C'était un défi de jouer régulièrement pour profiter et prendre du plaisir à nouveau", a-t-il confié sur le site officiel du club.

n'épargne personne. Extrait. "David Beckham est tombé amoureux de Victoria et cela a tout changé. Il n'a pas saisi sa chance de devenir un joueur au sommet du sommet. (...) C'est le seul joueur que j'ai entraîné qui a choisi d'être célèbre, qui en a fait sa mission en dehors du terrain. J'avais envie de lui dire : 'Mais qu'est-ce que tu es en train de faire, fils ?' A la seconde où un joueur se pense plus grand que le manager du club, il doit partir. Et David pensait qu'il était plus important qu'Alex Ferguson", comme le rapporte Eurosport en citant un extrait de "Alex Ferguson, mon autobiographie" qui sort donc en France le 6 mai alors que le livre est déjà disponible en anglais depuis 2013.

Arsenal : Bender en approche, Benteke visé

Le milieu de terrain international allemand de Leverkusen, Lars Bender (25 ans, 27 matchs et 3 buts en Bundesliga cette saison) serait en partance pour Arsenal. Selon le Daily Mirror, un accord serait déjà trouvé entre les deux clubs à hauteur de 24 millions d'euros. Les Gunners auraient aussi jeté leur dévolu sur l'attaquant belge d'Aston Villa, Christian Benteke (23 ans, 26 matchs et 10 buts en Premier League cette saison).

CHELSEA: KAKUTA NON RETENU PAR LA LAZIO

Prêté par Chelsea à la Lazio Rome, Gaël Kakuta ne sera pas conservé par le club italien. Un retour sans succès pour l'ex-grand espoir français. C'est sur le site de tuttomercatoweb.com que l'on apprend que Gaël Kakuta ne sera pas gardé par le club italien de la Lazio Rome. A Chelsea depuis 2007, le milieu de terrain enchaîne prêt sur prêt sans y arriver. En Italie, le jeune français n'a participé qu'à un seul match durant la saison, en Europa League. Passé par Fulham (Angleterre), Bolton (Angleterre), Dijon (France), Vitesse Arnhem (Pays-Bas) et la Lazio Rome (Italie), c'est un autre échec que connaît l'ancien espoir français de 22 ans.

NEWCASTLE : BEN ARFA ÉVOQUE SA SITUATION

Si le Sunday People avait annoncé il y a quelques jours son licenciement, Hatem Ben Arfa (27 ans, 30 apparitions et 3 buts en Premier League cette saison) est toujours un joueur de Newcastle. Le milieu offensif français reconnaît avoir eu une prise de bec avec son entraîneur, mais rien de très grave. L'ancien Marseillais ne comprend donc pas vraiment pourquoi il est écarté du groupe depuis deux matchs. "Il n'y a pas de problème. Nous avons juste eu un échange de mots après le match contre Manchester United, mais rien de plus. Cela arrive dans tous les clubs où les joueurs et l'entraîneur veulent gagner, a confié Ben Arfa au Telegraph. Je veux seulement jouer. Je suis en forme et je ne suis pas blessé. Je ne me sens pas bien et frustré, mais pas en colère. Je veux aider l'équipe, mais je ne peux pas. Pourtant je peux apporter mon flair et ma créativité offensive. Je ne sais pas pourquoi je ne joue pas. Il faut demander au coach, ce n'est pas ma décision. C'est ma saison la plus compliquée à Newcastle."

ITALIE : BALOTELLI DANS LES 23 POUR LE BRÉSIL Si Marco Verratti n'est pas sûr de disputer la Coupe du monde avec l'Italie cet été, Mario Balotelli (23 ans, 27 matchs et 14 buts en Serie A cette saison) n'a lui aucun souci à se faire, malgré sa saison pénible. Cesare Prandelli a fait savoir que l'attaquant du Milan AC ferait partie de sa liste des 23. "Mario peut se planter parfois, mais je ne le laisserai pas à la maison. Mario a marqué 14 fois pour l'Italie, c'est quelque chose qu'on ne peut pas ignorer", a indiqué le sélectionneur de la Squadra Azzurra dans le Corriere della Sera. A l'inverse, l'actuel meilleur buteur de la Serie A Ciro Immobile avec 21 réalisations pourrait rester à la maison...(Par PierreDamien Lacourte)

Ibrahimovic ravi d'être nommé aux Trophées UNFP Zlatan Ibrahimovic, l'attaquant du PSG, était ravi d'être une nouvelle fois nommé pour le meilleur joueur de l'année aux Trophées UNFP. « Je pense que cette saison a été fantastique, pour l’équipe, le club. Sur les cinq trophées à gagner, on peut en gagner trois cette année, je l'espère, c’est une bonne statistique. Le club avance, se développe et s’améliore sur tous les points. C’est un signe que l’équipe a fait une année très belle. Je ne sais pas qui va gagner, mais j’espère que ce sera un joueur du PSG », a confié le tenant du titre du meilleur joueur de l'anné eau micro de RTL.

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Hodgson :

"Je ne juge pas un joueur sur quelques matches" Parmi les grands clichés récurrents à quelques mois de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, il y a celui qui veut qu'une sélection européenne n'ait jamais remporté une phase finale planétaire en Amérique du Sud. Dans la deuxième partie de son entretien avec FIFA.com, le sélectionneur de l'Angleterre Roy Hodgson estime que cette édition 2014 sera plus équilibrée. Hodgson livre également son sentiment sur la façon dont il envisage sa sélection, le technicien anglais ayant semble-t-il choisi les 23 joueurs qui effectueront le voyage au Brésil. "Depuis deux semaines, mon choix concernant l'équipe est quasiment arrêté", affirme-t-il.

M. Hodgson, sur les sept phases finales disputées sur le continent américain, toutes ont été remportées par des équipes sud-américaines. Cela relève-t-il de la coïncidence, ou existe-t-il d'autres facteurs ? Une coïncidence, non, mais soyons honnêtes, le fait de jouer à domicile constitue un gros avantage. Regardez la France en 1998, ou encore l'Allemagne en 2006. Personne n'attendait les Allemands avant la compétition : au final, ils avaient surpris et réussi un très bon tournoi. Pareillement, en 2002, les Japonais et les Sud-Coréens étaient allés beaucoup plus loin que l'on ne l'aurait imaginé, tandis que la Suède avait atteint la finale en 1958. Ne parlons même pas de l'Angleterre en 1966. À mon sens, il n'y a donc rien de bien nouveau au rôle positif joué par le fait d'évoluer à la maison. Ce facteur suffit peut-être à expliquer pourquoi les Sud-Américains ont toujours brillé sur leurs terres. Cependant, même si cet aspect reste assez fondamental, j'estime que ces avantages et désavantages liés au terrain vont s'aplanir avec le temps. Quelles différences subsistent-elles entre les équipes européennes et sud-américaines ? Les sélections européennes sont de plus en plus fortes et capables de jouer dans toutes les conditions. De leur côté, les équipes sud-américaines exportent la majorité de leurs joueurs vers l'Europe, ce qui explique pourquoi même ces sélections ont quelque chose d'européen aujourd'hui. En juin, la sélection brésilienne comptera certainement peu de joueurs évoluant au Brésil. De même, je doute que beaucoup d'Uruguayens et d'Argentins jouent dans leur propre pays. Pouvez-vous encore être surpris en regardant le Brésil ? Dans une certaine mesure, ce n'est plus comme avant, lorsque les Brésiliens étaient inconnus hors de leur pays jusqu'au moment du grand rendez-vous planétaire. Garrincha et Pelé évoluaient au Brésil, où ils étaient des stars, mais ne connaissaient la célébrité mondiale que tous les quatre ans, au moment de participer à la

Coupe du Monde de la FIFA. Ce genre de situation n'existe plus aujourd'hui. De nos jours, à la question 'Pouvez-vous me donner la composition du Brésil ?', n'importe quel amateur de football anglais sera capable de répondre. La moitié d'entre eux jouent ou ont déjà joué en Angleterre, tandis que le reste affronte régulièrement les équipes anglaises en Ligue des champions. Vous sentez-vous nerveux lorsque vous regardez vos joueurs évoluer en club en ce moment ? Non, pas du tout. J'ai une idée précise de mon groupe depuis longtemps déjà. Depuis deux semaines, mon choix concernant l'équipe est quasiment arrêté. Évidemment, puisqu'on parle de 'nervosité', j'espère que la mésaventure de Jay Rodriguez, qui s'est abîmé les ligaments croisés lors d'un match auquel j'assistais, ne va pas se reproduire. Cela dit, il ne sert à rien de s'inquiéter car ce genre de chose nous échappe totalement. Comme tout le monde, je peux juste espérer que cela n'arrive pas, notamment pour le joueur, mais je n'ai aucun pouvoir en la matière. La fin de saison peut-elle encore bouleverser vos plans sur le choix de cer-

tains joueurs ? Tout ce que je peux faire, c'est faire preuve de lucidité concernant mes objectifs avec l'équipe et les joueurs que je veux emmener. Aucun événement lors des quatre derniers matches, en termes de forme, ne va m'affecter. Je ne juge pas un joueur sur quelques matches. Mon opinion se forme sur une période de deux ans ou, dans le cas où un joueur se révèle brutalement, sur quelques mois. Je ne prends jamais de décision lors des deux dernières semaines de la saison, car on sait tous que ce n'est pas le meilleur moment pour juger un joueur. N'êtes-vous jamais tenté de laisser parler votre instinct et prendre un risque de dernière minute ? En tant que manager, je n'ai jamais souhaité effectuer des choix importants, comme celui d'acheter, de vendre ou de garder un joueur, en toute fin de saison. J'ai toujours voulu prendre mes décisions entre novembre et début mars, parce que c'est là que les choses se passent. Alors, bien sûr, on regarde les matches, mais pas en se disant : "Faut-il prendre ce joueur ou pas ?" Si un joueur qui me plaît fait un bon match, je suis content pour lui et son équipe, et je me réjouis d'avoir fait un bon choix. En revanche, si ce même

joueur ne livre pas une bonne performance, je me dis : 'Cela ne change rien à ma décision. J'espère seulement qu'il va vite sortir de cette mauvaise passe

parce que c'est le joueur qu'il me faut'. On ne devient pas bon ou mauvais en l'espace de deux matches.

Townsend forfait pour Brésil 2014

L'ailier anglais de Tottenham, Andros Townsend, blessé à une cheville, sera indisponible environ dix semaines et donc pour le Mondial-2014 au Brésil, a annoncé mercredi son club. "Andros doit se faire opérer jeudi de la cheville gauche, après s'être abîmé les ligaments samedi dernier lors de notre match contre Stoke City", ont annoncé les Spurs sur leur site internet. "Le rétablissement du jeune ailier devrait prendre dix semaines environ", peut-on lire sur le site. Le milieu de terrain ne fera donc pas partie de la sélection anglaise pour la Coupe du monde, que l'entraîneur Roy Hodgson doit dévoiler le 12 mai pour un premier match le 14 juin à Manaus, face à l'Italie. Révélé chez les Spurs au début de la saison, Townsend, 22 ans, a joué un rôle important lors des matches qualificatifs face au Montenegro et à la Pologne en octobre dernier. Le jeune ailier était par la suite resté discret, avec seulement cinq titularisations chez les Spurs depuis le début de l'année, toutes compétitions confondues.

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Edition du week-end

OMNISPORTS

ATHLETISME

VOLLEY-BALL

LE 9 SEMI-MARATHON DE BÉJAÏA (AUJOURDʼHUI)

CHAMPIONNAT D'ALGÉRIE SENIORS MESSIEURS (16E JOURNÉE)

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Une grosse fête de la course sur route

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a 9e édition du Semi-marathon international de Béjaïa sera courue aujourd’hui, à partir de 9h00, avec la participation de près de 5 000 concurrents qui prendront

part aux trois courses prévues au programme. Cette édition compte pour le «Circuit national des courses sur route» de la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA). La course principale, prévue sur 21,097 kilomètres, soit la distance homologuée de l’épreuve du Semimarathon, tiendra le haut de l’affiche. Toutefois, les organisateurs du club AMCB (Athletic méditerranéen club de Béjaïa) ont prévu deux autres courses : l’une pour les enfants et une autre dite «populaire», ouverte à tous. Ces deux épreuves sont prévues sur une distance de 7 km. Cette édition 2014, dédiée à la mémoire de feu Salem Benathmane, l’ex-DJS de la wilaya de Béjaïa, décédé en décembre dernier, verra la participation de 18 athlètes étrangers, dont 6 dames, venus d’une dizaine de pays, dont le Kenya, l’Ethiopie, le Maroc, la Tanzanie, etc. Shiraz Benomar

Place aux quarts de finale (messieurs et dames) Le programme des rencontres :

· Hier : Staoueli (14h00): OC Alger - RIJ Alger (D) · Aujourd’hui : Mascara (11h30) : MC Saida - JF Kouba (D) Hydra (15h00) : O. Médéa - OMS M'sila (M) Hydra (16h30) : O. Batna - CS Constantine (M) · Demain : Staoueli (13h00): Hussein Dey Milaha USM Alger (D) Staoueli (14h30): IRBB Arreridj - US Sétif (M) Staoueli (16h00): GS Pétrolier - CRB Dar El-Beïda (M) B.B.Arreridj (11h00) : USA Batna - EC El-Biar (D).

HANDBALL

CHAMPIONNAT D'ALGÉRIE EXCELLENCE SENIORS MESSIEURS

Les résultats des mises à jour la 6e journée (Poule A)

V

oici les résultats des matchs en retard de la 6e journée de la poule «A» du championnat d'Algérie de la division «Excellence» de handball seniors messieurs, disputés mardi : GS Boufarik - ES Aïn Touta 22-24 HBC El Biar - C Chelghoum Laïd 23–19.

Classement 1. GS Pétroliers 2. ES Aïn Touta 3. CRBB Arréridj 4. HBC El Biar 5. GS Boufarik 6. O. M'sila 7. C Chelghoum Laïd

L

e leader, le NR Bordj BouArreridj sera en déplacement à Rouiba pour affronter de Widad local qui occupe la dernière place au classement, lors de la 16e journée du championnat d'Algérie de volley-ball seniors messieurs se jouera aujourd’hui. Un adversaire qui ne devrait pas -en principe- causer de gros soucis pour les Bordjiens. L’Etoile de Sétif, le poursuivant direct du NRBBA, évoluera chez lui, face au PO Chlef. Là aussi, l’équipe sétifienne évoluera sur du velours. Shiraz B. Le Programme de la 16e journée : WO Rouiba – NR Bordj Bou-Arreridj MB Béjaïa - OMK Milia

Classement 1. NRBB Arreridj 2. ES Sétif 3. MB Bejaia --. GS Pétroliers 5. ASV Blida 6. PO Chlef 7. OMK Milia 8. ES Béthioua 9. EF Ain-Azel 10. WO Rouiba

Pts 52 50 37 37 36 28 23 22 18 12

J 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15.

ES Sétif - PO Chlef GS Pétrolier - ASV Blida EF Ain-Azel - ES Béthioua

CHAMPIONNAT D'ALGÉRIE SENIORS DAMES (14E JOURNÉE)

La reprise avec GSP-Seddouk VB

BASKET-BALL COUPE D'ALGÉRIE 2014

Les quarts de finale de la coupe d'Algérie de basket-ball (messieurs et dames) qui ont débuté jeudi se poursuivront aujourd’hui et demain.

Le leader en déplacement chez la lanterne rouge

Pts 14 09 08 07 06 05 01

J 7 6 8 7 7 8 7.

Tout auréolées de leur titre de championnes d’Afrique des clubs champions, les volleyeuses du GS Pétrolier, qui occupent -très confortablement- le fauteuil de leaders, reprennent la compétition cette après-midi, pour évoluer devant leur public, face à l’équipe de Seddouk Volley-Ball (SVB) aujourd’hui, en match comptant pour la 14e journée du championnat d'Algérie de volley-ball seniors dames. Une journée qui se déroulera aujourd’hui et demain. L’autre match programmé aujourd’hui se déroulera dans la matinée et opposera un mal classé, le Widad de Tlemcen, au dauphin du leader, le Machaâl de Béjaïa. Demain, place aux trois rencontres du programme de cette journée. Shiraz B.

Le programme de la 14e journée : · Vendredi : GS Pétrolier - Seddouk VB (15h00) WA Tlemcen - MB Bejaia (10h00) · Samedi : RIJ Alger - NC Bejaia (10h00) NR Chlef - ASW Bejaia (10h00) JS Azeffoun - WO Chlef (11h00) Classement 1. GS Pétroliers 2. MB Bejaia 3. NR Chlef 4. ASW Bejaia 5. Seddouk VB 6. WO Chlef 7. NC Bejaia 8. WA Tlemcen 9. RIJ Alger --.JS Azeffoun

Pts 38 30 26 25 20 17 16 15 4 4

J 13 13 13 13 13 13 13 13 13 13.

SPORT MILITAIRE PORTES OUVERTES À TAMANRASSET

Une initiative de l’Armée nationale populaire

D

es portes ouvertes sur les sports militaires ont été organisées mardi à la salle omnisports du quartier «Tahaggart» à Tamanrasset. Inscrite dans le programme de communication arrêté par le ministère de la Défense nationale (MDN) en direction de la société civile, cette manifestation vise à informer le grand public sur les activités sportives militaires menées par les unités de l’Armée nationale populaire (ANP) à travers le pays et sur les manifestations sportives initiées aux échelles régionale, arabe et internationale, a indiqué le chef du bureau des opérations à la 6ème Région Militaire (RM), le colonel Aït El-Kib Hanafi, en ouverture de ces portes ouvertes au nom du général-major, commandant

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de la 6ème RM. Ces portes ouvertes permettront au public, notamment les jeunes, de s’informer sur les différentes disciplines sportives militaires et leur importance pour la préparation physique des éléments de l’ANP. Une exposition de photographies a été également organisée sur les différentes équipes et disciplines sportives militaires et sur les différents championnats militaires (régionaux et nationaux), en plus de l’exécution d’exhibitions sportives. Cette manifestation a été mise à profit pour primer les lauréats d’une session de formation de courte durée de sous-officiers, dans le domaine de l’éducation physique au titre de la saison sportive 2013-2014. Shiraz B.


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3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Horizontalement 1.Nettoyé-Mot imitant un bruit sec. 2.Palmier-plaquage. 3.Rancune-Thymus du veau. 4.Conforme aux rites-Lettre grecque. 5.Colère-Rejeter par jugement. 6.Isolée-Adorer. 7.Collecte-Argent. 8.Article étranger-Mélange-Carré. 9.Époux-Muse. 10.Bois noirs-Botte de céréales. 11.Réfutées-Certainement. 12.Balcon-Lettre triple.

Verticalement 1.Cri de lʼéléphant. 2.Instrument agricole-Se dit dʼun calice sʼouvrant en deux lèvres. 3.Lourdeur-Raire. 4.AccumulateurTransformer un métal en feuilles. 5.Gonflement pathologique dʼun tissu-Agence spatiale européenne. 6.Énuméré-Bières. 7.Nommé-Fonder-Césium. 8.Pas_de_CalaisVieille. 9.Deux cents-Humidifier. 10.Pénurie-Grande ouverte. 11.Secoueras-Grande ouverte. 12.Récompense cinématographiqueFormation.

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EXERCICES POUR AMELIORER SA MEMOIRE Renforcer votre mémoire de travail (Niveau 1)

FOOT EN QUESTIONS

35. Sens dessus dessous ?

Proverbe Kenyan

Quel club remporte la ligue des Champions en 2005 ?

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Sudoku

Foot en questions Réponse B Tirage 2 DIPLOMATIE Tirage 1 AUTOPSIER calcul : 5+2=7 7*4=28 28*13=364

Mots fléchés

Directrice de la rédaction Cyriel Seba Directeur technique Laïd Kalila Directrice chargée de la communication Lilia Seba Rédacteur Djamel Touafek

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Directeur de la publication-gérant Farouk Seba

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Être ou ne pas être, telle est la question (hêtre ou ne pas hêtre).

Des chiffres & des lettres

Jeux dʼesprit

Quotidien sportif édité par La Gazette de lʼomnisports Siège social 28, rue Ali Khodja - Bordj El-Kiffan Tél. : 021 92.62.25 Bureau de liaison 10, Rue Balzac - El-Biar - Alger Fax : 021 79.86.54 - 021 92.37.24 Rédaction 021 92.62.25

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Si vous voyer un banquier se jeter par la fenêtre, sautez .......... lui : vous pouvez être sûr quʼil y a quelque profit à prendre. Voltaire

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À trente ans, une femme doit choisir entre son ...... et son visage.

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Voici 3 citations. Dans chacune, le même mot manque. Pouvez-vous trouver quel est ce mot ? Si le babouin pouvait voir son ............ , lui aussi rirait.

Publicité 021 79.86.54 ANEP 1, avenue Pasteur, Alger Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28 021 73.30.43 Fax : 021 73.95.59 Photos : Maracana

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Evocation

ABDELKADER REGUIEG DIT «PONS»

UN ATTAQUANT PAS COMME LES AUTRES !

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ais au départ, il y avait Pons, que personne n’a oublié à Oran et particulièrement dans le milieu asémiste où les anciens joueurs et spectateurs ne manquent pas de transmettre ses exploits aux jeunes, sans oublier ceux de ses camarades qui le fournissaient en bons ballons. C’est simple, Oran avait deux chasseurs de buts, deux terreurs des surfaces de réparation adverses, Reguig à l’ASMO et Freha au MCO. Deux hommes, adversaires sur le terrain, mais grands amis en dehors. Né en 1938 à Oran, dans le quartier populaire de la Ville Nouvelle, Abdelkader Reguig a commencé à frapper dans un bal-

lon dans les rues et les terrains vagues qui ne manquaient pas dans cette portion de la capitale de l’Ouest. A 18 ans, il signa une licence dans un petit club, celui de son quartier, un club de musulmans, Ennadjah, en 1956. Mais c’est dès 1962 que ce joueur au tempérament porté vers la victoire allait se faire connaître du grand public. Il avait débuté comme arrière latéral droit, sous la houlette de l’entraîneur Hadj Hadefi, le père du grand arrière international que fut Miloud. Certains disent même qu’il y avait un lien de parenté entre les Reguig et les Hadefi. Cette saison-là, l’ASMO n’avait pas pu transformer les bonnes occasions des Bendida et autre Tasfaout, en buts. Ce qui poussa Hadj Hadefi à tenter l’expérience de faire jouer ce bouillonnant défenseur qu’était Reguig, au poste d’avant-centre. Ni lui ni le joueur ne le regrettèrent. Ecoutons son coéquipier, Othmane Bendida: « Abdelkader était un arrière moyen, mais il avait un tempérament de batailleur et de gagneur. Il allait au charbon et ne se souciait pas s’il allait être blessé ou non. Comme la plupart de nous, il ne recherchait que la victoire et n’admettait pas la défaite, surtout quand nous avions bien joué. Un jour, à l’entraînement, entre midi et deux heures, il a discuté avec Hadj Hadefi et le dimanche suivant, il évolua pour la première fois à la pointe de l’attaque et nous avons gagné grâce à trois buts qu’il avait marqués pour son baptême du feu en attaque. Il n’allait plus quitter ce poste dont il devint un titu-

L’ASMO, dirigée actuellement par Kamel Mouassa, peut s’enorgueillir d’avoir formé des générations de grands footballeurs qui ont fait honneur aux différentes sélections nationales et d’autres, dans une période plus récente, ont fait le bonheur des grandes équipes du pays, à l’image du CRB, du MCO, du MCA, de l’USMA, de l’USMH et de l’ESS.

laire indiscutable ». Pour son autre coéquipier, l’ailier droit Tasfaout Hamida: « Pons était devenu un spécialiste du retourné. Il passait de longs moments aux entraînements à parfaire ce style. Nous lui envoyons des ballons qu’il tentait de ne pas rater dans cette manière de jouer. A chaque match, il en effectuait une dizaine et naturellement, une ou deux tentatives voient le ballon se terminer dans les filets. Nous autres, on lui fournissait de bons ballons en demi-volée. Il avait une manière de jouer et de marquer des buts qui était originale ». L’ancien joueur de la grande équipe du FLN, puis de l’équipe nationale, Kaddour Bekhloufi auquel nous souhaitons une bonne santé, disait de lui : «Pons avait le même style que le joueur de Saïda, Bacoco. Tous deux aimaient les retournés en ciseaux et ça leur a permis de marquer beaucoup de buts. Reguig n’était pas un taureau, mais un joueur râblé et véloce, en plus d’une grande force physique et n’avait peur d’aucun défenseur adverse, malgré les coups qu’il recevait. Il avait le sens du but. En plus, il savait transmettre à ses coéquipiers qui étaient tous des techniciens de valeur, cette soif de se surpasser et de gagner ».

UN BUTEUR REDOUTABLE

«Abdelkader n’était pas un technicien au sens où nous le comprenons aujourd’hui, mais il avait sa propre technique : il était red-

outable et imprévisible devant les buts. A l’Indépendance, je jouais au SCM Oran, qui était un grand club et qui avait terminé le play-off du championnat de la première saison de l’indépendance en troisième position derrière l’USMA et le MCA. La saison suivante, au cours d’un match de championnat au stade Bouakeul, il me laissa pantois en me marquant un but d’un tir en ciseau retourné. Je n’y ai vu que du feu. Le retourné acrobatique était sa spécialité, mais il marquait aussi dans d’autres positions et notamment de la tête», se souvient l’actuel gardien de but du MCO, Mohamed Ounès. Reguig termina la saison 1965-1966, en qualité de premier buteur avec 20 réalisations.

UNE COURTE CARRIÈRE INTERNATIONALE

Les qualités du numéro 9 de l’ASMO allaient le propulser en équipe nationale, malgré la concurrence des grands chasseurs de but de l’époque, Freha, Hocine Saâdi (NAHD), Lalmas et Koussim, en 1965. Il joua 6 rencontres internationales avant de céder la place devant la concurrence des grands joueurs de l’époque, comme le grand Hacène Lalmas (auquel nous souhaitons une bonne santé). «Il faut rappeler aux jeunes, qu’aux premières années de l’indépendance et jusqu’aux années 80, il y avait de très grands joueurs en Algérie qui auraient pu

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réussir une carrière professionnelle en Europe, si la règlementation leur avait permis de s’expatrier avant 28 ans. Et donc, il y avait une grande bousculade devant la porte de l’équipe nationale, que certainement les décideurs de l’époque préféraient, à compétence égale, choisir des éléments qui se trouvaient dans la capitale. D’autre part, il ne faut pas oublier que, par exemple, le CRB carburait à plein régime, en remportant quatre titres de champion (1965, 1966, 1969 et 1970). C’était un raisonnement tout à fait logique», nous dit encore Kaddour Bekhloufi. Il n’empêche que selon ses anciens coéquipiers, Abdelkader Reguig n’en fut nullement affecté, car doué d’une grande sportivité. « Il ne gardait jamais rancune contre qui que ce soit. C’était un homme affable et il avait accepté le fait de ne plus être convoqué en équipe nationale, bien qu’il en fut intérieurement déçu. Pour lui, et pour nous tous d’ailleurs, porter le maillot de l’équipe nationale était un sublime honneur», nous déclare son collègue de travail au journal La République (actuel El Djemhouria), le photographe Adda. Pons resta fidèle à son club de toujours, l’Association Sportive Musulmane d’Oran, qu’il ne changea pas pour une autre formation. Il y termina sa carrière, après 17 ans de bons et loyaux services, à la fin de la saison 72-73, à 38 ans, en signant un succès personnel face au MCA des Betrouni et Bachi, en marquant 3 buts des 4 de son équipe, laquelle se qualifia à la demi-finale de la Coupe d’Algérie, au détriment du Doyen. Cela se passait dans son jardin : le stade HabibBouakeul.

SON DERNIER MATCH

Il le joua lors de son jubilé organisé le 21 août 1997. Un jubilé simple, à son image, avec la présence de ses amis, les acteurs du football, adversaires d’hier mais amis de toujours, le regretté Freha, Ounès Mohamed et Beddiar, auxquels il livra de grandes batailles qui ont marqué l’histoire du football à Oran. Abdelkader Reguig dit Pons reste le seul joueur à avoir donné un titre à El Djemaïa, grâce à un «retourné» historique qui est resté gravé dans la mémoire des anciens, un titre de champion d’Oranie à la fin du premier championnat post-indépendance, celui appelé Critérium. Abdelkader Reguig joua son dernier match avec la vie le 17 mai 1999, il repose au cimetière de Aïn Beïda où l’ont accompagné ses centaines d’amis, footballeurs et non footballeurs, car ce sacré moustachu avait le don d’avoir de très bonnes relations humaines. Aujourd’hui, seule l’Association sportive et son président Chafi Kada se sont souvenus de cet artiste, à sa manière, du football oranais, doublé d’un militant de la cause nationale, qui avait été emprisonné durant la lutte de Libération nationale, en donnant son nom au stade créé sur un espace vert en l’an 2 000 mais avec une ouverture officielle en présence des autorités, de sa veuve et de ses deux enfants. Et, à chaque fois que la Radieuse organise un tournoi, les sportifs se rappellent du nom d’un certain Abdelkader Reguig, dit Pons, que j’ai eu l’honneur d’affronter en 1975, en championnat corporatif. Miloud Touadjine


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