SON AGENT MENACE DE ROMPRE SON CONTRAT AVEC L’INTER
Taïder-Mazzarri : le torchon brûle BELKALEM DE RETOUR À LA COMPÉTITION
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BENTALEB FAIT LA UNE EN ESPAGNE
N° 2316 Vendredi 4 Avril 2014 — Prix 20DA
LA FORMATION un sujet tabou ?
Mehdaoui : Prospection dites-vous ? «Il faudra vite
agir dans l’intérêt
du football national»
Des jeunes livrés à eux-mêmes Des éducateurs «mal éduqués»
Aucune équipe nationale de jeunes !
Où va l’argent des jeunes du MJS ?
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Maracana N°2316— Vendredi 04 Avril 2014
LE WEEK
EN VRAC Le maillot anglais coûte trop cher
Alors que l'équipementier américain, a dévoilé très récemment le nouveau maillot de l'Angleterre pour la Coupe du Monde brésilienne, c'est désormais son prix qui est sujet à controverse. Après la colère du sanguin Joey Barton, lundi, sur Twitter («Je me demande quelle technologie “magique” ils ont trouvée cette fois, pour justifier ce prix, mais ça ne marchera pas »), les politiques anglais se sont emparées du débat. La ministre des Sports, Helen Grant, s'est, en effet , fendue d'une diatribe contre le coût surélevé de la tunique britannique, vendue environ 110 euros (90£) : « Je comprends la colère des fans. Ce n’est pas correct de demander de payer 110 euros pour un maillot, en particulier lorsque de nouveaux sont commercialisés si souvent [...] Les supporters fidèles sont le fondement de notre sport national et ils ne doivent pas être oubliés. Le prix doit donc être repensé ». Puisse ce coup de gueule, soit entendu.
Le Barça fait appel de son interdiction de recruter Le FC Barcelone a fait appel de son
interdiction de recrutement pour deux mercatos, prononcée mercredi. Il a cherché à prouver sa bonne foi dans un communiqué en 14 points publié quelques heures après la décision de la FIFA. Dans ces quatorze points, plus ou moins liés aux griefs que la FIFA a formulés, le FC Barcelone insiste sur la reconnaissance de son savoir-faire en matière de formation et d'éducation des jeunes. "La norme (de la FIFA) a comme but la protection des mineurs des agissements des clubs sportifs qui incorporent des mineurs sans garantir leurs droits à la formation, droits que le FCB développe dans le modèle de La Masia."
Edition du week-end
MATCH AMICAL (U21) : ALGÉRIE 0 - SOUDAN 1
LES « JEUNOTS » DÉBUTENT Spahic : un MAL LEUR PRÉPARATION
«doigt»
à 15 000
euros
L’équipe nationale U21 s’est inclinée (0-1) en amical face à son homologue du Soudan au Centre Technique National de la FAF à Sidi Moussa. L’unique but de la rencontre a été inscrit par Mussaab Mohamed Ahmed (80’) sur penalty. Cette rencontre entre dans le cadre de la préparation de l’équipe nationale olympique pour les qualifications des Jeux Olympiques de Rio 2016. Un deuxième match amical entre les deux sélections aura lieu ce
samedi à 16h00 au stade Omar Hamadi de Bologhine. Il y a lieu de rappeler que l’équipe nationale U21 effectue un stage de préparation au CTN depuis dimanche dernier. Par ailleurs, le Président de la FAF, M. Mohamed Raouraoua a offert, un dîner en l'honneur de la délégation soudanaise au CTN de Sidi Moussa en présence des deux sélections olympiques, ainsi que des responsables des deux fédérations.
Le doigt le plus cher de l'année, appartient à l'international Bosniaque, Emir Spahić. Samedi dernier, le défenseur du Bayer Leverkusen a quelque peu perdu son sangfroid en adressant un doigt d'honneur à deux adversaires de Brunswick en fin de rencontre (1-1). La Fédération allemande de football (DFB) a rendu hier son verdict sur ce « geste anti-sportif flagrant ». Montant de la sanction : 15 000 euros d'amende, mais aucun match de suspension pour l'ancien de Montpellier. Son doigt d'honneur est presque sauf.
Le Zenit accusé VERRATTI de corruption en Coupe UEFA
se moque de Mou ?
Effet d'optique, trompe-l’œil ou vrai moment capté dans les arrêts de jeu du quart de finale de la Ligue des Champions entre le Paris SG et Chelsea ? En tous les cas, le cliché de Marco Verratti, sortant du banc avec le sourire et le doigt pointé vers le terrain, pris par le photographe du Daily Mail, Andy Hooper, fait le bonheur des réseaux sociaux.
L'ancien international norvégien Erik Hagen a avoué mercredi avoir été impliqué dans des matches truqués lorsqu'il évoluait au Zenit Saint-Petersbourg, l'un des clubs phares du championnat russe. Dans une interview au journal norvégien VG, Hagen a déclaré que plusieurs joueurs du Zenit ont payé un arbitre avant une rencontre de Coupe de l'UEFA (l'ancien nom de l'Europa League). «Nous recevions de grosses primes pour les victoires en Coupe d'Europe, 12.000 dollars», a expliqué Hagen. «Avant une rencontre, un joueur nous a dit que si chacun d'entre nous donnait 3.000 dollars de notre prime à l'arbitre, nous aurions été sûrs de gagner.», Hagen déclare qu'il n'était pas d'accord, mais qu'il a fini par céder. Il ne précise ni le nom de l'arbitre, ni la rencontre concernée. Selon le Norvégien, c'était une pratique courante dans le championnat russe. Des propos confirmés par un autre ancien joueur norvégien interviewé par VG, Jorgen Jalland, qui a porté les couleurs du Rubin Kazan de 2005 à 2006. Hagen, 38 ans, a joué au Zenit entre 2005 et 2008. Il indique qu'il a déjà eu des contacts avec la fédération norvégienne, mais pas encore avec l'Union européenne de football (UEFA).
Les protèges belges de Januzaj
Récemment élu meilleur jeune joueur du monde de moins de 20 ans par la Gazzetta dello Sport, devant des joueurs comme Marquinhos (3ème), Raheem Sterling (4ème) ou encore l'ailier de l'AS Monaco Lucas Ocampos (10ème) et l’algérien Nabil Bentaleb (20ème), Adnan Januzaj n'est pas que courtisé par les clubs. Il l'est aussi par pas moins de sept sélections. En effet, la Belgique, l'Albanie, l'Angleterre, le Kosovo, la Turquie, la Serbie et la Croatie sont sur les rangs. Comment ça se fait ? Adnan est né le 5 février 1995 à Bruxelles de parents albanais nés au Kosovo dont les parents (les grands-parents d'Adnan) sont originaires de Turquie et ce brave à Manchester United depuis 2011 et réside donc en Angleterre depuis cette date. Sauf que le milieu offensif de 19 ans a peut-être livré un indice sur sa future équipe nationale lors du quart de finale de la Ligue des Champions, opposant les Red Devils au Bayern. Comme à leur habitude, les caméras ont filmé avant le match les vestiaires des deux équipes et un détail a captivé l'attention des téléspectateurs belges : les protège-tibias du jeune prodige aux couleurs... des Diables Rouges.
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES
La FIFA enquête aussi sur le Real
Comme on pouvait s’y attendre , après l’annonce de la sanction infligée au Barça par la FIFA, d’autres clubs européens, et non des moindres, seraient visés par l’instance internationale pour des transferts illégaux de joueurs mineurs. Ainsi, selon la version digitale du quotidien AS, relayée par la presse catalane, le Real Madrid et l’Atlético Madrid feraient l’objet d’une investigation de la FIFA pour des faits similaires à ceux qui ont conduit le Barça à être sanctionné. Reste à savoir si les sanctions du club catalan, qui a fait appel, seront in fine appliquées, et si les enquêtes concernant les deux clubs madrilènes relèveront des irrégularités et entraîneront des sanctions.
Edition du week-end
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EQUIPE NATIONALE
SON AGENT MENACE DE ROMPRE SON CONTRAT AVEC L’INTER
Taïder-Mazzarri : le torchon brûle
C
omme annoncé par nos soins dans l’édition d’hier, les affaires du milieu de terrain algérien se passent mal à l’Inter Milan. En effet, peu utilisé par Walter Mazzarri depuis le début de la saison, Taïder qui, dans l’optique de jouer la Coupe du monde, commence à s’impatienter et trouve le temps long sur le banc de touche. Ainsi, selon la presse spécialisée italienne, la relation entre les deux hommes ne serait pas du tout au beau fixe et se serait envenimée au point où l’agent du joueur a menacé de rompre le contrat qui lie Taïder au club italien et surtout si Mazzarri reste une nouvelle saison à l’Inter. Cette menace même si elle traduit un ras le bol du joueur a peu de chances d’être «écouté» par les dirigeants du club. Il faut dire que les Nerrazuri possèdent 50 % du joueur, alors que l’autre moitié est la propriété de Bologne. Taïder est donc dans de sales draps où sa situation risque probablement de s’empirer, en cette fin de saison et alors qu’il ne reste que quelques semaines avant la fin du Calcio et le début du stage des Verts. Même la presse italienne s’accorde à dire que ce n’est pas normal de se passer d’un tel joueur talentueux alors que la situation difficile du club aurait pu amener le coach intériste à le titulariser lors des dernières rencontres, de surcroît, Taïder n’a pas baissé de rythme.
LE RETOUR DE MANCINI PEUT LUI ÊTRE SALVATEUR
La seule chose qui peut sauver le «soldat Taïder» serait le remplacement de l’actuel driver par un autre entraîneur la saison prochaine, du fait de la mauvaise saison que fait l’Inter et qui peut amener
le premier responsable du club Thohir à opter pour l’actuel coach de Galatasaray qui a été annoncé hier de retour à son club de cœur, mais pour la saison prochaine. Taïder sait très bien qu’avec peu de temps de jeu ou au pire une «! mise à l’écart! » du groupe pourrait lui être fatale dans l’optique de faire partie des 23 au Mondial et vu les relations dites «exécrables» entre lui et le sélectionneur national, qui pourrait sauter sur l’occasion pour le rayer de la liste, même si, pour le commun des mortels, Taïder reste l’un des joueurs clés chez les Verts. Enfin, seule éclaircie pour l’international algérien, c’est la venue de l’ex-joueur marocain et actuel consultant à Bein Sport, Aziz Bouderbala qui a visité le siège du club et consacré un portrait sur le milieu de terrain des Verts en prévision de la Coupe du monde, où l’Algérie sera le seul représentant arabe au Brésil. M’hamdi Ramzi
BENTALEB FAIT LA UNE EN ESPAGNE
Il n’aura fallu que quelques mois au jeune Bentaleb pour mettre les médias européens à ses pieds. Après la France, c’est au tour de l’Espagne où la chaîne Canal + Espagne a parlé du prodige algérien, dans l’émission «Fierbre Maldini», où il est décrit comme un joueur avec de grandes qualités techniques, qui, malgré sa jeunesse, a démontré qu’il avait les moyens pour s’imposer dans un grand championnat tel que l’Angleterre. Le mérite revient aussi à son entraîneur, Tim Sherwoord, qui a su déceler en lui la graine de champion et qui l’a titularisé, malgré les mauvaises performances de l’équipe lors des dernières journées. Enfin, concernant les Verts, on notera l’optimisme du commentateur qui dira qu’avec un très bon milieu de terrain, l’Algérie est une sélection plus technique que celle de 2010 et surtout agréable à voir. M. R.
BELKALEM DE RETOUR ASCARI : «PERSONNE À LA COMPÉTITION N’ATTENDAIT GHOULAM Absent lors de la dernière » À UN TEL NIVEAU journée, Belkalem devrait joueurs connu en
Agent de Italie, Eugenio Ascari a estimé, hier, que la venue de l’international algérien à Naples a été au-delà des espérances, où Ghoulam fait désormais partie des titulaires indiscutables dans le schéma tactique de Rafa Benitez et que désormais, il faudrait compter avec lui : «Ghoulam? on le connaisC’est une véritable surprise, même si a montré beausait en France, il a éclos à Naples et e en Italie, coup de bonnes choses depuis son arrivé à un tel dait mais sincèrement, personne ne l’atten Ghoulam, qui niveau si rapidement». Pour sa part, icié de deux est rentré hier de France où il a bénéf que, s’est dit jours de repos de la part du staff techni et surtout la heureux de retrouver ses camarades en cette fin de compétition qui s’annonce intense s, les copains saison!: «Heureux de retrouver Naple déclaré. et une fin de saison excitante!», a-t-il M. R.
effectuer son retour à la compétition demain face à Burnley. Dans une déclaration à nos confrères de la gazettedufennec, le joueur a tenu à rassurer le sélectionneur national, en déclarant qu’il était totalement remis : «Je me sens très bien ici à Watford où le football anglais correspond à mes qualités, ma blessure à la cheville est désormais de l'histoire ancienne et je vais tout faire pour disputer les dernières rencontres de Championship. Concernant mes rapports avec mon coach, elles sont très bonnes, c'est juste que lors de sa prise de fonction j'étais en convalescence et il a mis en place son équipe sans moi en obtenant de bons résultats. Aujourd'hui à moi de me battre pour retrouver ma place dans le onze mais je suis confiant car le club compte sur moi et le coach aussi », a-t-il déclaré. M. R.
A PROPOS DU MATCH FACE À LYON
MEDJANI : «C'EST UNE COURSE-POURSUITE»
Dans la même situation que son compatriote Mehdi Mostefa, Carl Medjani est en lutte avec Valenciennes pour le maintien. Ainsi, après avoir ramené un bon point de Montpellier (0-0), Valenciennes accueillera dimanche prochain l’Olympique Lyonnais, dans un match qui sent le souffre. A propos de cette rencontre, Medjani, qui était de retour de blessure la semaine dernière, estime que Valenciennes est dans la dernière ligne droite et que la réception de Lyon, dimanche au Stade du Hainaut, est très importante! : «Après la déconvenue contre Ajaccio, c'était important de revenir de Montpellier avec un résultat positif, et la manière était bonne. On sait aussi que certaines critiques peuvent resserrer un groupe et le faire avancer. Je l'ai vécu à Ajaccio. Il y a deux semaines, on était quasiment sauvés et cette semaine on est quasiment condamnés et Evian est parti pour ne plus s'arrêter. On sait que dans le championnat tout est encore très serré. Aujourd'hui, il est impossible de pouvoir dire les trois équipes qui joueront en Ligue 2 la semaine prochaine. Le scénario idéal serait de revenir à deux points du premier non relégable dimanche. Il y a encore sept rencontres et donc 21 points à prendre. On sait que la victoire contre Lyon est impérative si l'on veut continuer à espérer se maintenir en Ligue 1. On n'a pas le choix. A domicile, on jouera Lyon, Bordeaux et Monaco. Il faudra prendre des points, même si ce sont de grosses équipes. De toute façon, il ne faudra plus regarder le nom de l'équipe ni de ceux qui la composent. La concentration, ça ne suffira pas pour se maintenir. Il faut un ensemble de choses... Il va falloir se surpasser. Quand je suis arrivé, j'avais dit que le maintien allait passer par de grosses prestations à domicile. Malheureusement, il y a eu cette défaite contre Ajaccio. Aujourd'hui, on ne sait pas encore quel impact celle-ci pourrait avoir sur notre fin de saison. Elle sera peut-être aussi bénéfique pour nous parce que l'on aura tiré les enseignements et que notre fin de saison à domicile sera des plus glorieuses... Ce serait bien aussi de faire un ou deux coup(s) à l'extérieur. On avait réussi à le faire à Evian, et c'était capital. Aujourd'hui, on n'a rien à perdre : dans la "charrette", on y est. C'est une course-poursuite, on rentre dans la dernière ligne droite. Les équipes qui en voudront le plus, qui auront le plus de lucidité, de fraîcheur, réussiront à se maintient. C'est dans la dernière ligne droite que tout va se jouer!», a-t-il déclaré. M’hamdi Ramzi
MOSTEFA EN DANGER À MARSEILLE Après le faux-pas à domicile la semaine passée face à Toulouse (2-2), les partenaires de Mehdi Mostefa se déplaceront ce soir (20h 30) à Marseille. En effet, lanterne rouge au classement général, les Ajacciens, devront cravacher dur pour espérer rester en Ligue 1 la saison prochaine. L’international algérien, qui devrait changer d’air la saison prochaine, où il est annoncé à Toulouse ou à Saint-Etienne, devrait une nouvelle fois être titularisé pour cette rencontre. M. R.
JARDIM HÉSITE ENTRE SLIMANI ET MONTERO
Deuxième derrière le Benfica Lisbonne, au classement général, le Sporting Lisbonne se déplacera demain à Paços Ferreira avec la ferme intention de creuser encore plus l’écart (7 points séparent les deux équipes) sur le FC Porto. Cette rencontre pourrait connaitre un changement en attaque où l’entraîneur du Sporting, Jardim qui hésite à titulariser le Colombien en pointe de l’attaque, en lieu et place de l’Algérien, Slimani qui est M. R. sous le coup d’une suspension.
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES
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Edition du week-end
La formation : un sujet tabou ?
Le dossier
La formation, souci mineur des clubs Alger. Quelque part dans une cité populeuse. Une dizaine de gamins se disputent âprement le ballon dans un espace ayant miraculeusement échappé aux parkings sauvages et la promotion immobilière. Un lieu-dit entouré de grillage en attente de régularisation pour quelques entrepreneurs soucieux d’en faire un dépôt. Nos bambins n’en ont cure. Ils courent derrière la balle avec un acharnement de finalistes d’une coupe imaginaire. Nous avons dans cette rencontre de quartier, les deux ingrédients principaux de la formation en Algérie, ou plus exactement du manque de formation : des enfants livrés à eux-mêmes sans aucun encadrement et un manque effarant d’espaces de détente et de terrains susceptibles d’accueillir les petits pratiquants. En réalité, des pratiquants occasionnels qui se défoulent durant les vacances ou dans week-end, quand ils ont la
Jadis il y avait en Algérie un événement qui revenait chaque année durant les vacances scolaires. Intitulé « Le concours du jeune footballeur» et initié par les DJS en collaboration avec les ligues et les clubs, il permettait de détecter de nombreux talents et souvent la pêche était miraculeuse. chance de dégoter un espace libre qu’ils limitent aussitôt par deux grosses pierres, en guise de bois. Pourtant c’est dans ces terreaux que doivent puiser les clubs en organisant des tournois de prospection, comme cela se fait partout dans le monde. Jadis, il y avait en Algérie, un événement qui revenait chaque année durant les vacances scolaires, intitulé « Le concours du jeune footballeur» et initié par les DJS en collaboration
avec les ligues et les clubs, il permettait de détecter de nombreux talents et souvent la pêche était miraculeuse. Les petites stars découvertes étaient alors intégrées dans les clubs et beaucoup d’entre elles sont devenues connues et reconnues. Aujourd’hui, hormis des associations – Ouled El Houma et La Radieuse- qui font un travail remarquable à l’endroit des jeunes des quartiers, personne ne s’y intéresse et ces associa-
Peut-on encore parler de formation à l’ère du professionnalisme ?
Avant l’avènement du professionnalisme, beaucoup de clubs puisent dans les jeunes catégories, où la formation était l’un des chevaux de bataille de la plupart des dirigeants.
L
a majorité d’entre eux accordent une importance particulière à la formation des jeunes talents, qui sont d’ailleurs arrivés par le temps au summum de leur carrière, que ce soit avec leurs clubs formateurs ou avec de nouveaux clubs où ils atterrissent. Cet état de fait, a donc permis aux clubs d’arriver à remporter des titres, des coupes et des trophées, et ce grâce à ces jeunes formés depuis l’école jusqu’aux juniors. Cela dit, depuis le lancement du professionnalisme, les clubs ne se soucient point de la formation, dans la mesure où beaucoup d’entre eux visent des objectifs à la hausse, et partant de là, les recrutements se faisaient à coups de millions de centimes, et même à des coups de milliards de centimes, où les clubs recrutent même des joueurs dits de la filière Africaine et émigrée. Pour beaucoup, si on est arrivés aujourd’hui à ce constat, c’est parce que la formation n’est plus prise en considération dans les clubs dits de l’élite. Même dans les clubs des autres paliers, à savoir la DNA et l’Inter régions, des présidents des clubs ne comptent pas sur la pâte locale, et ce malgré qu’elle peut donner et apporter un plus.
LE MANQUE D’INFRASTRUCTURES Y EST POUR BEAUCOUP
Dans bien des clubs, la majorité d’entre eux, ne possèdent pas des terrains répliques qui permettent aux jeunes issus des écoles, à pratiquer leur sport favori, sans ambages ni obstacles. Des fois, on trouve des clubs sans stades, et cet état de fait ne peut pas les favoriser à une meilleure formation. Pour certains jeunes, à peine qu’ils commencent à connaître les ABC du foot, qu’ils désistent et cherchent ou changent de discipline, car ne pouvant pas risquer de contracter des blessures qui peuvent leur être fatales, préférant donc éviter ces blessures et aller vers d’autres sports, collectifs ou individuels. C’est pour dire qu’au jour d’aujourd’hui, on en parle encore du manque de terrains adéquats où un jeune peut progresser avec le temps. «Comment voulezvous former des jeunes
d’avenir avec le manque flagrant d’infrastructures ?», se demandent les observateurs et les entraîneurs des jeunes
catégories de la majorité des clubs, se plaignant de l’inexistence de terrains où former les jeunes. Nassim Saâd
IL nous en parle
tions n’ayant pas vocation à former des footballeurs, on imagine donc la suite. Même détectés, de brillants footballeurs finissent dans l’anonymat le plus total. Parce que les clubs n’ont aucune politique de formation et chaque saison de grosses sommes d’argent sont dévolues à des recrutements de footballeurs étrangers qui grèvent les budgets, sans pour autant que les résultats suivent. Cela fait longtemps qu’on ne forme plus. Confortés par l’argent facile, les patrons de clubs ne se cassent pas la tête ; ils font leur marché en Europe ou en Afrique, où ils cherchent l’attaquant qui leur manque parce qu’en former en Algérie, cela demande de la patience et une vision à long terme, deux vertus qui font cruellement défaut aux dirigeants du football national. Maracana
Une prospection de «Je te ramène mon fils….et…»
e formation dans les En l’absence d’une vrai ent à la prospection clubs, l’on passe directem ce n’est pas seulement des jeunes talents et où n qui sont concernées, les écoles de formatio des Benjamins à celle e gori caté la de que puis de la prospection le dite des espoirs, l’ont fait r trouver les oiseaux cheval de bataille pou e à l’appeler, sportiverares, comme on l’aim comble dans tout ça, le s Mai . lant par ment parents ou des proches des art plup la que t c’es pour demander une interviennent souvent ateurs, comme pour faveur aux coaches form mon fils, le fils de ène ram s vou leur dire «Je sœur et SVP, mettezmon frère, le fils de ma uipe et engagez-le… ». l’éq s dan e plac une lui considérablement les Bien sûr, cela gêne qui au lieu de dénichentraîneurs formateurs, des jeunes talents qui er des oiseaux rares et clubs à l’avenir, on peuvent être utiles aux le fait accompli et par pter acce à e eilli orgu s’en s sont autres qu’on la suite, les résultat attendait.
Chaouki Mebarki, DTS des jeunes du MOB :
«Le manque d’infrastructures gène considérablement l’évolution des jeunes»
Pour le DTS des jeunes du MOB, Mass Chaouki Mebarki que nous avons contacté dans la soirée de mercredi passé et à propos de la formation nous dira «Moi, je dirais que la formation est assujettie aux terrains et l’infrastructure. On ne peut pas faire un plan annuel, sans avoir au préalable l’infrastructure idéale pour former les jeunes. On dit qu’on fait de la formation et qu’on cherche le talent, alors que dans des pays qui se respectent, ils ont des centres de formation. Cette dernière consiste d’abord à ramener des jeunes talents et les préparer pour qu’ils soient prêts pour porter le flambeau en seniors, chose qu’on n’arrive pas même en seniors, où on n’a pas de produit fini, avec un jeune qui passe par l’initiation, pré-formation, puis formation et perfectionnement. C’est comme ça qu’on prépare un jeune joueur popur qu’il atteigne le niveau qui lui permettrait de jouer en senior, dans son équipe formatrice ou ailleurs ».Propos recueillis par Nassim.Saâd
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La formation : un sujet tabou ?
Le dossier
PROSPECTION DITES-VOUS ?
Pour qu’un club puisse entamer son travail à partir de la base, il devra mettre en place une politique bien étudiée concernant les jeunes catégories.
E
t pour renforcer, justement, ces équipes de joueurs talentueux, et pour les recycler, il faudra bien les dénicher, et cela ne passera que par ce qu’on appelle «la prospection», c'est-à-dire des matchs-test qui peuvent permettre aux «prospecteurs» de bien estimer ces joueurs testés et choisir, ensuite, sur une bonne base, les éléments à maintenir. Cependant, on parle souvent du manque de joueurs de talents, pour dire que c’est là ce qui fait que tout est bloqué au niveau des jeunes catégories. Mais la réalité du terrain montre un tout autre constat. Ceci, étant donné que le premier obstacle réside, en effet, en ces prospecteurs eux-mêmes. Il n’y a qu’à attendre les jours de prospection pour une catégorie dans n’importe quel club, de n’importe quelle région et palier, pour s’en rendre compte de toute l’anarchie qui y règne et «le massacre» qui se fait. Les exemples en sont nombreux, avec, comme première attitude ce qu’on appelle de «favoritisme», communément appelés «El-maârifa». Plusieurs jeunes joueurs viennent subir des tests avec la totale conviction qu’ils seront admis, connaissant leurs potentialités, mais au final, ils se voient écartés pour laisser place à des joueurs qui n’ont pas leur niveau, pour ne pas dire qu’ils n’ont rien à voir avec la balle ronde, et ceci, ce n’est que car ce joueur retenu, est un parent de l’entraîneur, ou parceque celui qui est écarté, a un parent, qui est en conflit avec l’entraîneur. C’est, donc, ce joueur, un talent à l’état pur, qui se voit stopper dans son élan à cause de paramètres qui n’ont absolument rien à voir avec la logique, ni avec la charte du travail
dans ce volet. Pis, lors des journées de prospection, on trouve, moult fois, le prospecteur (qui ne porte de cette fonction que le nom), s’occupe d’autres choses qui n’ont rien à voir avec le menu du jour, laissant le match-test se dérouler, pour venir en fin de compte rendre la liste des joueurs retenus. Comme a-t-il pu établir cette liste alors qu’il n’a pratiquement pas assisté à la rencontre ? Un des joueurs qui était venu tenter sa chance dans un club du centre nous dira d’ailleurs dans ce sillage : «Quand je suis venu, l’entraîneur m’a demandé qui m’a envoyé. J’ai été
Plusieurs jeunes joueurs viennent subir des tests avec la totale conviction qu’ils seront admis, connaissant leurs potentialités, mais au final, ils se voient écartés pour laisser place à des joueurs qui n’ont pas leur niveau, pour ne pas dire qu’ils n’ont rien à voir avec la balle ronde
surpris par cette question, et je lui ai répondu : «personne». A ce moment là, il me dit : «Va te changer et on verra après». J’ai joué quelques minutes, et plusieurs supporters sont venus chez moi, à la fin du match, pour me féliciter. Quelques minutes plus tard, c’est l’entraineur qui vient me dire que je n’ai pas été retenu. Le pire, c’est que l’élément qui a été retenu à ma place, a été renvoyé tout juste après, puisqu’il n’avait pas le niveau. Pour vous dire, je ne suis pas le seul qui a subi ce genre de traitement, parce que les exemples sont nom-
Des éducateurs «mal-éduqués» Ce qui se passe et se fait constater au niveau des jeunes catégories est alarmant. Outre le fait que les jeunes, qui doivent pourtant constituer l’avenir du football national, soient livrés à eux-mêmes, d’autres faits désolants se font constater pour dire que si la situation reste en l’état, il ne faudra pas espérer grand-chose et la politique d’opter pour le «tout professionnel» continuer à fonctionner pour plusieurs autres années. Dans la psychologie, on dit que l’enfant est un «tabula rasa» ou «une page blanche» ce qui fait que les entraîneurs des jeunes ont une chance inouïe de leur inculquer les valeurs humaines avant celle sportives. Mais force est de constater dans certains cas (heureusement qu’il y a des exceptions) que ces techniciens, qu’on appelle parfois éducateurs, n’honorent pas la corporation. Il faut assister aux matchs des jeunes pour voir cette pluie d’insultes que certains entraîneurs lancent envers leurs joueurs, car eux (les
entraîneurs) ne cherchent que les résultats, par tous les moyens possibles. Dans ce cas, que va apprendre ce jeune joueur ? Insulter comme le fait son entraîneur, censé être son exemple ? Que ces «éducateurs maléduqués» sachent que leur travail au niveau de ces catégories, est de préparer la bonne relève, et non pas de chercher des resultats immédiats, en dépit de la manière et des joueurs à former. D’ailleurs, Allale Gourmane, figure emblématique du CRB et actuel entraîneur des U21 de cette équipe, nous l’a déclaré déjà en indiquant : «Je préfère perdre par des scores lourds et promouvoir un maximum de joueurs talentueux pour l’équipe fanion, que de gagner mes matchs en bricolant et ne promettant aucun joueur. C’est là, l’as du travail en jeunes, que, malheureusement, plusieurs entraîneurs actuels ne connaissent pas, ou font semblant de ne pas le connaître». A méditer… M. R.
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Des jeunes quittent leurs clubs formateurs pour….
Cet état de fait, a fait aussi que certains jeunes cherchant la stal’épanouissement et bilité sportif, optent pour d’autres clubs et quittent leurs clubs d’origine ou ceux dits clubs formateurs. En Afrique par exemple, le club qui s’engage avec un joueur qui est formé dans un club quelconque, doit s’acquitter des frais de sa formation, ce qui reste évident et logique, puisque pour former un jeune joueur d’avenir, il faut des moyens colossaux, mais aussi ne pas le laisser partir comme ça, après une formation acquise dans ces clubs et dont d’autres clubs viendraient pour en profiter de leurs talents et de leurs qualités. Il faut dire aussi qu’à l’ère du professionnalisme, c’est l’argent et les salaires exorbitants qui intéressent ces joueurs où dès leur jeune âge, ils parlent déjà argent et ce que le breux». Le dernier exemple en football peut leur donner comme date de cette saison, dans un grand richesse matérielle. club de la capitale. L’entraîneur de l’équipe des U21 ne voulait pas ILS PRIVILÉGIENT programmer une journée de L’ARGENT prospection, disant que les joueurs qu’il a en sa possession lui suffÀ LA STABILITÉ isent, mais face à la pression de sa En Algérie, et depuis que profesdirection, il a fini par céder, et sionnalisme a été lancé en fixer une journée. 2010/2011, les jeunes joueurs ne Le jour de la prospection, il organcherchent qu’à avoir des contacts isa un match entre les joueurs qu’il avec des clubs plus huppés et de avait déjà sous les mains, et une paliers de la ligue 1 et même de équipe formée de joueurs venant la ligue 2, car cela leur permet se faire tester. Un match qui s’est souvent de s’enrichir, alors que soldé sur un score de parité (0-0). d’autres préfèrent des challenges A la fin du match, cet entraîneur, sportifs plus qu’autre chose. On démis, tout juste après, de ses a vu des exemples de jeunes fonctions, ira chez les joueurs mis joueurs formés dans des clubs à l’essai, au nombre de 20, pour pendant plusieurs années, mais leur dire qu’aucun d’entre eux ne qui sont partants vers d’autres l’a convaincu et que personne ne clubs qui visent haut ou qui veusera retenu ! Voilà, donc, un petit lent leur survie. Cela étant, beauaperçu de la manière avec laquelle coup de jeunes préfèrent la stasont gérées souvent les prospecbilité, car sachant qu’un changetions au niveau des jeunes catément de clubs pourrait nuire à gories. Une mascarade et massacre leurs carrières de joueurs, et ceravec tout ce que ces deux mots ont tains partent même dans l’inconcomme sens. nu. Mohamed Rahim N. S.
L’argent des CSA est destiné pourtant à la formation des jeunes…. non ? Un club sportif amateur est considéré jadis comme étant celui qui émane de la base, soit celui qui est régi ou présidé par un président élu par les membres de l’assemblée générale et où chaque année sportive, il fait son bilan moral et financier d’un exercice quelconque. Mais depuis le lancement du professionnalisme en 2010/2011, certaines
SSPA crées n’arrivent pas à subvenir aux besoins de l’équipe, dite proprement « professionnelles », avec le manque d’argent dans les caisses, alors que les subventions viennent directement dans les comptes des CSA. Certains présidents dans le souci de pérennité de l’équipe sénior et sa bonne marche optent pour le transfert d’argent des
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comptes du CSA à ceux de la Société sportive par actions. Cet argent qui émane des subventions de l’état sert souvent de payement des frais de l’équipe professionnelle, tels que les salaires, les primes de matches et d’autres faux-frais. C’est pour cela aussi que la formation chez les jeunes catégories n’est jamais effective et réelle. N. S.
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Le dossier
1979 - 2009,
la longue traversée du désert
Pour dire toute la défaillance constatée en matière de formation de jeunes talents dans le football algérien, il faut revenir un petit peu vers le volet historique. En effet, dans toute l’histoire de la balle ronde nationale, les sélections algériennes de jeunes, n’ont pris part qu’à deux phases-finales d’une Coupe du Monde. La première, fut en 1979, pour les juniors à Tokyo, avant que ne vienne celle de 2009 pour les U17 au Nigéria. Cela fait, donc, plus de 30 années de traversée du désert. Entre temps, l’Algérie avait pris part à la phase finale des jeux Olympiques de 1980, à Moscou, où les Verts avaient atteint les quarts de finale avant de se faire éliminer par l’exYougoslavie. C’est donc, la grande désillusion et la preuve qu’aucune politique sérieuse et porteuse n’est appliquée. Les clubs poursuivent toujours leur politique de ne s’occuper que des séniors et les projets tentés d’être montés, de temps à autre par la FAF, ont montré leurs limites, comme cette académie. Voulant mettre en place un travail à long terme, la FAF a relancé la DTN avec un programme «ambitieux» qui se prolongera jusqu’à l’horizon 2025. Mais jusqu’à l’heure, ce programme n’est encore pas appliqué, pour diverses raisons, et on continue, donc, d’agir de la même manière, qui, jusqu’à preuve du contraire, n’a rien apporté. M. R.
La formation : un sujet tabou ?
Des jeunes DÉLAISSÉS C’est pratiquement le même constat qui se fait dans tous les clubs algériens : «La pression de la rue ne laisse pas aux présidents le temps d'investir sur la formation». Cela fait, donc, d’obliger les présidents à mettre tous les moyens à la disposition de l’équipe fanion, laissant les jeunes, considérés tout le temps comme le parentpauvre, livrés à eux-mêmes. Et c’est d’ailleurs pour cela que le niveau des championnats de jeunes catégories est désagréable à suivre.
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a politique de formation est inexistante et aucun pas en avant n’a été réussi. On joue la plupart du temps dans des stades inadaptés et loin des normes exigées par le cahier des charges du professionnalisme et encore moins celles de la FIFA. Et puisque rien n’a changé au cours des années, il fallait dès lors, que les instances qui gèrent le football national, et le sport
Quand les clubs faillent à leurs missions
L
Edition du week-end
e problème de la formation au sein de nos clubs, se pose avec acuité ces dernières années, où peu d’entre eux, continuent d’assurer la formation de la relève, à l’image du PAC, l’ASMO, le RCK et autres. La majorité des clubs de ligue 1 et 2 n’est devenue depuis quelques années, que des consommateurs, en se mettant à la recherche de joueurs qu’ils recrutent à coups de millions, sans pour autant penser au volet de la formation pour éviter les grosses dépenses. D’ailleurs, les clubs ont failli à leur mission, où on ne voit pas nos joueurs locaux dans la sélection nationale A, composée dans sa majorité, par des binationaux et des immigrés qui font leur dictat, par manque de professionnalisme de nos dirigeants. Nos clubs n’arrivent plus à remporter des titres internationaux, alors que nos équipes nationales des autres catégories se contentent des rôles secondaires. Désormais, les mentalités doivent changer, afin d’espérer atteindre un grand niveau dans les prochaines années et de rivaliser avec les pays voisins qui sont entrain d’a-
vancer dans ce volet, contrairement à l’Algérie qui se dégringole au fil des ans.
LA POLITIQUE PRÔNÉE PAR LES CLUBS EST À REVOIR
En effet, parmi les raisons qui ont fait que la formation n’existe plus au sein des clubs de l’élite, est certainement la politique prônée par les présidents des clubs qui préfèrent chercher les stars pour jouer des rôles importants, sans se soucier des conséquences qui peuvent en découler à l’avenir. L’exemple est à prendre chez les trois équipes qui occupent le podium, à savoir, l’USMA, la JSK et l’ESS, qui se contentent d’aligner certains jeunes comme des remplaçants. Pourtant, ces trois clubs pour ne citer que ceux là, peuvent espérer à mieux, à travers l’ouverture des centres de formation pour assurer la relève. D’ailleurs, le fait que les clubs pensent beaucoup plus aux titres qu’à la formation, a fait que cette dernière, est presque absente dans la plupart des clubs, et il n’ y a qu’à voir ces jeunes catégories qui sont lésées, car leurs responsables ne se concentrent que sur l’équipe A,
en général, mettent en place des mesures radicales pour forcer ces clubs à se pencher vers les jeunes, et assurer une meilleure relève, et cela a commencé avec cet engagement de l’état de financer 80% du coût de la réalisation des centres de formation pour chaque club «professionnel» ainsi qu’une prise en charge totale en matière de transport et autre hébergement. Tout s’est arrêté là, et cela ressemble, on ne peut plus, à une lettre morte. D’ailleurs, le Doyen
ce qui explique les résultats mitigés réalisés par nos clubs jusque là, où ils se contentent des rôles secondaires dans les différentes compétitions.
LE MANQUE DE MOYENS FINANCIERS, UN AUTRE PROBLÈME SOULEVÉ
En plus du fait que la politique prônée par la majorité des clubs ne fait plus recette ces dernières années, il y’a aussi le problème des moyens financiers au sein des clubs, qui se contentent de combler les dépenses au niveau de l’équipe A. Pourtant, la Fédération Algérienne de Football a déjà décidé, lors du lancement de professionnalisme en Algérie, d’accorder des aides financières aux clubs et des assiettes de terrains pour la réalisation des centres de formation, mais voilà qu’à ce jour, le projet est resté sans suite et ce, de l’avis des nombreux responsables des clubs et ce, pour des raisons qui restent inconnues. Le manque de moyens financiers est une réalité au
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des entraîneurs algériens, Noureddine Sâadi, un adepte du produit du cru et de la formation, nous l’avait déclaré, il y a quelques mois de cela, en indiquant : «Ça devient de plus en plus pourri dans notre football. Le jeu de coulisses et l’argent, l’ont emporté sur la formation et tous les autres principes qui devraient y prévaloir. Désormais, je n’ai pas de places dans ce milieu». Clair, net et précis nos coach… Mohamed Rahim
le fait que les club pensent beauco s u plus aux titres p qu’à la formation, a fa que cette dern it ière, est presque ab sen dans la plupart te des clubs, et il n’ y qu’à voir ces je a unes catégories qui sont lésées, car leu rs responsables n e se concentrent qu e sur l’équipe A, niveau de nos clubs et cela explique le fait que ces centres de formation n’existent pas au sein de la majorité de nos clubs de ligue 1, 2 et les autres. Sadek Ait Slimane
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La formation : un sujet tabou ?
Le dossier
A BORDJ…
La formation reste utopique Bordj Bou Arréridj souffre d'un grand déficit en centres de formation des jeunes footballeurs, fonctionnant selon la formule sport-études, faute de moyens financiers, techniques et humains. Aucune école de formation des jeunes footballeurs, n’existe, pourtant indispensable pour le club de football, car elle demeure un luxe dans notre pays.
«M
algré q u e l e s instan c e s sportives insistent sur la nécessité de développer des centres de formation au sein de toutes les équipes de l'élite, la situation sur le terrain est toute autre. Les centres de formations n’existent que sur le papier », dira notre interlocuteur, en ajoutant que le projet de mise à niveau du football national, accorde une grande importance à la formation de jeunes footballeurs. Il considère cette dernière comme une priorité». Il impute également la régression du niveau du football à Bordj Bou Arréridj, à plusieurs autres facteurs, notamment l’absence d’infrastructures et l’absence d’une direction technique de haut niveau Pourquoi le CABBA recrute des joueurs étrangers et d’autres régions du pays avec des sommes très élevées, alors qu’il peut dépenser cet argent pour la formation ? Une question que les sportifs Bordjiens se posent ! S’intéresser à la formation est une obligation dont tous les dirigeants en parle nt avant de lancer une saison, mais qu’ils oublient juste au moment du recrutement des joueurs. «Tout l’argent est dépensé avant même le début de la saison », dira un des dirigeants du CABBA. «Le football à Bordj Bou Arréridj ne pourra jamais se développer si on ne trouve pas une solution au
problème de gestion du club », ajoute-t-il. «Il nous faut un plan qui contient plusieurs points susceptibles d’ancrer la pratique du football dans notre ville. D’abord la restructuration du club. Si le club n’est pas mieux organisé, il sera difficile de faire développer la pratique du football. Le club doit avoir des ressources financières pour pouvoir fonctionner convenablement au lieu de conditionner sa participation en championnat avec la subvention de l’Etat. Si je reçois la subvention, je participe au championnat sinon j’arrête. Ensuite, ce plan de restructuration préconise aussi l’amélioration des infrastructures du club. Ce plan prévoit également l’ouverture sur des écoles pour élargir la base des pratiquants », précise-t-il. N’est-il pas venu le temps d’en finir avec l’amateurisme, l’improvisa-
Reflexion
Farid Laïdani, ancien joueur du CABBA
«Il faut d’abord former les formateurs»
la formation est une obligation dont tous les dirigeants en parlent, avant de lancer une saison, mais qu’ils oublient vite, au moment du recrutement des joueurs.
tion qu’on observe chez ceux qui dirigent notre football ? Aujourd’hui, former de jeunes espoirs appelés à renforcer l’équipe sénior, est devenu une nécessité pour le football, sur les plans sportif et économique. Investir dans la formation est devenu une nécessité pour le CABBA. A Bordj Bou Arréridj, comme partout, le foot est un moyen d’ascension sociale, mais le phénomène est particulièrement accentué à Bordj Bou Arréridj, où le chômage des jeunes est au plus haut. Réussir dans le foot peut devenir une nécessité pour ces gamins, sur lesquels certaines familles pauvres misent beaucoup. «C’est une chance pour moi d’être ici, cela peut m’aider à devenir professionnel, à faire une carrière », se réjouit
Mounsaf, du haut de ses 15 ans. Ce « régisseur » (meneur de jeu) est un des jeunes joueurs que le CABBA essaye de faire semblant d’avoir une relève. «Ce qui est bien dans le foot, c’est qu’on peut gagner beaucoup d’argent. Je pourrai aider ma famille qui est pauvre. C’est dur de résister aux manques de tout : aucune prime, des entraînements perturbés, pas de championnat et aucune reconnaissance, mais, je pense que c’est nécessaire si je veux jouer un jour en pro », conclut-il lucidement. En effet, le joueur local talentueux se fait de plus en plus rare dans le championnat algérien. En plus, nos joueurs ne pensent qu’à l’argent. Le football des jeunes catégories est peu médiatisé pour la simple raison qu’il n’est pas attrayant. Le manque d’infrastructure et le peu d’intérêts du public, n’attirent pas les médias, sans oublier les résultats de l’équipe sénior. Une absence de visibilité qui condamne tout le club à l’anonymat total. Ce manque de visibilité coûte trés cher au club, qui ne bénéficie ni des recettes de retransmissions télévisuelles, ni les retombées financières des sponsors. Imad B.
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Les petites catégories sont
Lésées
par leurs responsables
Bien que le manque des moyens financiers sont l’une les raisons qui ont fait que, les centres de formations sont inexistants, hormis dans certains clubs, à l’image du Paradou AC, il n’en demeure pas moins que les petites catégories sont délaissées par les présidents de clubs qui forment l’élite. Les entraineurs, comme les joueurs, ne sont pas bien pris en charge, comme c’est le cas pour les seniors, et cela semble avoir joué un mauvais tour aux clubs, qui veulent assurer une meilleure formation de leurs jeunes, pour l’avenir.
QUELLE
alternative pour former des joueurs à l’avenir ? Devant une telle situation, les observateurs s’interrogent sur l’alternative qui permettra aux clubs de disposer de centres de formation et de former des joueurs à l’avenir, pour mettre fin à cette politique de la fuite en avant et de se contenter de recruter des joueurs formés dans d’autres clubs. La prestation de nos clubs en compétitions internationales, devrait faire penser les animateurs du sport dans notre pays, pour qu’ils revoient leurs copies à travers l’obligation des clubs, à se mettre à la formation, pour espérer développer notre football et être à la hauteur des attentes.
Ma réflexion qui date de si longtemps, bien que je ne l’exprime qu’aujourd’hui, vient du constat amer qui dit que: les joueurs Bordjiens se font de plus en plus rares dans la composante du CABBA.
Jadis, les qualités dominantes et reconnues des joueurs de la capitale des Bibans sont la technique individuelle, la puissance athlétique et l’agilité… Les lacunes sont généralement d’ordre tactique, domaine où la discipline et la concentration font défaut. Il faut permettre aux entraîneurs ou à la technique venue d’ailleurs, de dénaturer nos joueurs, les laisser leur inculquer le "tout-tactique" et les soumettre au "lâche ton ballon". J’opterai pour ma part pour une évolution dans la formation de nos jeunes élites. Ce sont elles qui sont à même de pérenniser notre jeu. On voit trop de matchs dans nos compétitions domestiques
où l’on cherche à mettre en avant le positionnement tactique, matchs où l’on réclame en tribune, des gestes spontanés et intuitifs, alors que le banc de touche prône l’efficacité et se concentre sur le tableau d’affichage! Et quid du beau jeu? Ne doit-on pas, par exemple , revoir la technique de frappe? Avez-vous remarqué à ce sujet le faible pourcentage de joueurs capables de frapper puissamment et efficacement au but en utilisant comme surface de contact, le coup-depied ? Vous êtes-vous demandés à quoi était dû le fait que nos éléments maîtrisent la couverture de balle, et ce quelque soit leur gabarit?
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Pourquoi cette propension à privilégier le défi physique?… Allez donc chercher les réponses à cela sur nos aires de jeu: petits espaces, avec des rebonds incertains, etc... Je vous laisse méditer làdessus… S’il faut se concentrer sur un point, cela me semble être la formation de nos jeunes; oui, mais qui pour les former? Vu qu’on ne s’attarde pas sur la formation de nos formateurs et quand ces derniers ont de la qualité, on constate que ce sont souvent des Occidentaux! Et là, on revient sur la politique sportive et tout ce qui suit… Ne faut-il que des moyens financiers pour corriger cela? I. B.
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Le dossier
LA GRANDE magouille
Pourquoi, donc, la formation n’intéresse t-elle pas ces responsables de clubs ? La réponse est simple. Selon certains observateurs sportifs, il y a magouille dans l’air : «Des présidents trouvent un plaisir à partager de l’argent avec les joueurs qu’ils recrutent. Certaines affaires ont été exposées avant que les dossiers ne se referment pour ne plus donner signe de vie. A Constantine, c’est la rue qui évoque haut et fort, des cas de magouilles de ce genre. A Béjaia, le président Boualem Tiab a cité des noms de joueurs ayant été derrière des cas de magouille. Et récemment, la lourde défaite du CSC, en coupe de la CAF, a suscité moult interrogations allant jusqu’à incriminer des éléments qui auraient été recrutés par Boulhabib. C’est dire que la magouille à grande échelle a, toujours, existé au sein de plusieurs clubs qui font de certains recrutements de grandes affaires. D’ailleurs, dans cette optique, des puristes proches du CSC diront à leur tour : «Un jeune, formé au club, ne fait pas l’affaire d’un président. Aussi, ce dernier préfère mettre le paquet sur des joueurs ayant fait leurs preuves dans le passé même si maintenant ils ne font plus le poids pour pouvoir tromper leurs supporters et pour qu’ils puissent sortir gagnants sur le plan financier. Il y a magouille dans l’air. Sinon, pourquoi plusieurs présidents sont accrochés à leurs fauteuils même s’ils sont rejetés par leurs propres supporters. Ils sont en train de défendre leurs intérêts personnels autres que ceux du club. » A. Z.
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La formation : un sujet tabou ?
L’ARBRE
qui cache la forêt !
«L
a formation est impérat i v e . Qu’on le veuille ou non, nos clubs seront contraints à l’épuisement de leurs jeunes éléments. C’est Entre l’exigence une évidence du public qui même», tels réclame des titres, sont les propos d’un responsdonc, des able du CSC résultats, et cette dont le club, réglementation faut-il le rappeler, ne voue qui met en exergue le rôle aucune importance à la forprimordial de la mation. formation et son Ainsi donc, la importance quant formation au au parcours d’une sein des clubs n’est qu’un équipe. leurre. Chaque président fait de son mieux pour plaire à son public, en lui promettant
monts et merveilles : «Nous sommes devant une situation complexe. D’un côté, il y a l’exigence du public qui réclame des titres, donc, des résultats, d’autre part, il y a cette réglementation qui met en exergue le rôle primordial de la formation et son importance quant au parcours d’une équipe. Aussi, dans certains cas, l’on se retrouve dans une véritable impasse» a poursuivi notre interlocuteur qui ajoutera toutefois : «On n’a pas le choix et la formation demeure la solution idéale pour le bienêtre d’une équipe.» Mais, entre ce qui se dit et la réalité du terrain, il y a tout un fossé. Des clubs formateurs se retrouvent, de nos jours, enfoncés dans les profondeurs des divisions inférieures. C’est le cas de la JSMS, de l’ESG, de la JSD, du RCK et de bien d’autres clubs qui, par faute d’une prise en charge réelle des pouvoirs publics, se retrouvent menacés purement et simplement de disparition. Dans ce contexte, Khezzar,
l’entraîneur de l’ASK, une équipe évoluant en ligue 2, nous fera savoir : « La formation joue un rôle important dans la vie d’un club. Elle est impérative pour que le club en question puisse assurer la continuité. Elle permet, aussi, aux jeunes talents de se donner à fond et de fournir plus d’efforts, en vue d’étaler leur talent et de faire part de leur capacité technique.» Khezzar enchaînera : «C’est malheureux d’assister à la décadence des clubs formateurs qui pataugent, actuellement, dans les divisions inférieures alors qu’ils peuvent continuer à être un grand réservoir des joueurs de grandes qualités. C’est dommage car c’est une question de mauvaise gestion d’une part mais aussi et surtout, de manque d’argent ainsi que la non-assistance des pouvoirs publics vis-à-vis d’eux. » Pour plusieurs de ces clubs, la formation est un mot qui n’a aucun sens et où débourser des milliards au profit d’un recrutement qui ne donnera
aucun résultat. N’a-t-on pas vu des présidents marginaliser quelques-uns de leurs joueurs formés au club et recruter, à coût de milliards, des éléments ayant parfois dépassé la trentaine pour un simple maintien ? N’a-t-on pas vu des jeunes faire leurs preuves dans les équipes « séniors », après avoir été obligés de les aligner ? Les exemples sont légion mais les leçons n’ont pas été apprises ! C’est dire que les responsables de clubs continuent à ne pas prendre en considération, le talent des jeunes formés dans leur propre club et qui sont appelés à un avenir radieux : «Ils ne font pas confiance aux jeunes et préfèrent recruter des joueurs d’un âge plus grand, avec plus d’expérience tout en marginalisant ce jeune dont les capacités techniques sont plus élevées que celles de cet élément recruté», d’où les interrogations et la colère des supporters de tous bords. Abdelkader Zoughailech
ILS
TÉMOIGNENT
BELHADJ responsable des jeunes «Nous allons accorder une
grande importance à la formation qui, selon nous, est impérative. Il faut mettre le paquet dans ce sens afin que les enfants qui se forment au club puissent étaler leur talent et faire gagner en maturité leur club. Nous allons œuvrer afin que nos jeunes puissent s’épanouir et apporter un plus au CSC».
KHEZZAR entraîneur
«Il est très intéressant de parler de la formation dans un club. Car elle fait partie du suivi du club et de son avenir. Les jeunes formés dans un club mettront tout en œuvre afin d’apporter un plus à leur club et afin de le faire sortir de l’anonymat. Ajouter à cela, c’est un club qui ne va pas dépenser beaucoup d’argent et jouera les premiers roles de par le fait que les joueurs se connaissent fort bien sur le terrain. C’est important. » A. Z.
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LAOUAR entraîneur des gardiens
«La formation est importante dans la vie d’un club. Il faut réunir toutes les conditions nécessaires afin de permettre à nos jeunes d’apporter leur savoir-faire à leur club et lui donner un sang nouveau dont il aura besoin. La formation est impérative… »
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Le dossier
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La formation : un sujet tabou ?
Où est la formation
A ORAN ?
D
ans n’importe quel secteur d’activité, futil, culturel, politique, économique ou sportif, la formation est un aspect de base qui influe sur cette activité, soit positivement, soit négativement. En sport, nous constatons que la situation a empiré d’année en année depuis le milieu des années 90. Le culte de l’argent, le laisseraller, la faiblesse des formateurs, a fait que depuis cette période, notre équipe nationale de football est obligée de ratisser dans les surplus du football français et nos sélections nationales des jeunes ne dépassent pas le stade préliminaire des compétitions internationales, quand elles y sont qualifiées miraculeusement. Certes, la FAF a tenté quelques expériences dont les fameuses académies de football, mais elles n’ont eu aucun avenir et ont été obligées de mettre la clef sous le paillasson. Au niveau national, la formation, est à mettre sur le compte de la DTN. Or, celle-ci, malgré les différents changements à sa tête, a failli.
«benjamine», se sont Au niveau des clubs et à L’ex-entraîneur des U21, Cherif El Ouazzani retrouvés faisant partie quelques exceptions près, les grandes écoles de foot- Moulay, à démissionné à la suite de l’agression de l’effectif de l’équipe qu’il a subie de la part d’un parent de joueur senior. Mais y seront-ils ball que furent le MC titularisés la saison Saïda et le WA Tlemcen prochaine, puisque en particulier, ont perdu l’essence même de la beaucoup de leur efficacLE CAS DU MOULOUDIA ité, à tel point que leurs équipes Il ne se passe pas de saison où le formation est de renflouer l’équipe seniors ratissent chez les autres et président des catégories de jeunes, senior comme ce fut le cas de leurs recrutent à tour de bras. Le Widad, nommé par le conseil d’administra- aînés du dernier siècle ? qui a formé les Mezaïr, Kheddis, tion, ne change, faute d’avoir amené Au MCO, de 1970 à 2000, les Yadel, Dahleb, Tounkob, Dif, l’argent nécessaire pour faire tourn- joueurs les plus doués de la ville, Benmoussa, Betouaf, Bachiri, er les différentes équipes, des ben- atterrissaient, dès la catégorie Benyamina, pour ne citer que les jamins aux espoirs. Rien que cette «cadette», dans le giron du grand récents élèves de cette grande année, Haddou a succédé à celui club oranais. Et automatiquement, école, n’arrive plus à injecter dans qu’avait placé le C.A en début de les meilleurs intégraient l’équipe l’équipe senior, trois jeunes par an. saison. C’est comme si la quote-part «senior», à raison de 2 ou 3 par an. Au début des années 2000, le WAT des subventions étatiques, n’arrivait Kara Mustapha, ancien gardien de avait l’intention de créer un vrai pas dans le compte bancaire des but, se rappelle bien de cette centre de formation : le terrain jeunes catégories. Ajoutons-y, la époque. «Nous travaillions dans de avait été choisi, mais il semble que préférence d’enfants de gens nantis, bonnes conditions, malgré le peu le projet n’a pas abouti, faute de ou influents ou simplement amis cde matériel pédagogique par rapmoyens financiers conséquents. A des dirigeants et le tableau sera port à maintenant. J’avais fait toutes Mascara, le Ghali, champion brossé. Cette situation a poussé mes classes au Mouloudia et en jund’Algérie 1984 au dépens de la l’ex-entraîneur des U21, Cherif El iors, nous avions comme entraîneur grande JSK (1 petit point d’avance Ouazzani Moulay, à démissionner à le grand gardien de but Arroumia. au décompte final), possédait une la suite de l’agression qu’il a subie C’était aux environs des années équipe formée à 70 % des jeunes de la part d’un parent de joueur, cas 1965. Avec mon coéquipier, le catégories. Belloumi, Benmiloudi, sur lequel la direction a fermé les regretté Miloud Hadefi, nous fumes Belhadj et Khellili étaient les seuls yeux, parce que ce père était, selon promus en seniors, sous la houlette éléments formés ailleurs (O. certains, un ami du président de la d’un grand monsieur, Ouaddah. Sempac de Mascara, ASMO et SSPA/MCO. En plus, les J’étais devenu la doublure du gardiUSMH). Aujourd’hui, moins de encadreurs, en majorité des anciens en Larbi. C’était une époque où le quatre joueurs de cette formation joueurs, ne sont pas payés à temps MCO était une grande famille et qui fut grande et qui végète au fin et ont changé au gré des humeurs dirigeants et entraîneurs occupaient fond du classement de la deuxième des patrons du Mouloudia. Il n’em- la même place que nos parents. Il y division amateur, sont passés par pêche que l’équipe des espoirs et avait peu de moyens, mais nous ne les jeunes catégories. A l’Ouest, la celle des cadets, viennent de se manquions de rien, surtout lors des seule exception à ce marasme, à qualifier à la finale de la Coupe déplacements. Il y avait un climat notre connaissance, est d’Algérie de leurs catégories. Deux qui nous poussait à donner le l’Association Sportive Madinet éclaircies dans une grisaille meilleur de nous-mêmes. Je pense Ouahran, l’ASMO. Car à Oran, la générale. Ce résultat positif est-il qu’aujourd’hui c’est différent, situation diffère. Les deux grands l’arbre qui cache la forêt ? Avec des depuis que l’argent est entré en clubs de la ville, sont alimentés par éléments comme Djadel et Bouazza ligne de compte et devenu le maître les associations des petites divi- formés à l’ASMO, les Fekih, du jeu. A notre époque, il n’était pas sions, car chaque jeune doué, Ezzemani, Hassouna, Slimani et question que nos parents s’ingèrent souhaite être formé à l’ASMO et Bouzerouata, qui n’ont pas tous été dans le travail de nos entraîneurs». jouer au MCO. formés au MCO depuis la catégorie Miloud Touadjine
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LA PERTE des joueurs et l’inconvénient problème des contrats : source de soucis des clubs formateurs Les contrats pour les espoirs, les juniors et les cadets restent le grand obstacle pour que le club formateur fasse une bonne formation. Chaque saison nous constatons le départ de bon nombre de jeunes doués, qui quittent le club qui les a formés, vers d’autres destinations, soit par souci de notoriété ou simplement pour une rémunération et un contrat intéressant. Certes, la FAF, suivant les principes de la FIFA, a mis en place certaines dispositions qui limitent «l’émigration» des jeunes talents. Mais cette procédure à elle seule, ne sécurise pas les écoles de football. Prenons encore le cas de l’ASMO et écoutons le coordinateur des catégories «jeunes». «Il est certain que tant que le jeune joueur n’a pas un contrat juridique avec le club où il est formé, il peut partir à la fin de n’importe quelle saison. La FAF a mis en place des contrats professionnels pour les espoirs et les juniors et des contrats d’apprentis pour les cadets. En soi, c’est une bonne chose qui permet au club de ne pas travailler gratuitement pour d’autres formations. Mais il se pose problème pour les associations qui ont un, budget limité comme l’ASMO : elles ne peuvent pas faire signer des contrats aux cadets et à une partie des espoirs et des juniors, pour la simple raison qu’il faut leur donner une mensualité correcte et payer les charges sociales. A l’ASMO, nous ne pouvons pas le faire pout tous les joueurs et c’est pour cela que nous perdons chaque année, trois à quatre bons éléments. Tout ce que nous pouvons faire, c’est user de sentiments et de bon sens, car rien n’est dit qu’un titulaire chez nous le sera à l’ESS, par exemple». Déjà, l’été dernier, deux espoirs ont quitté «gratuitement» l’ASMO pour le MCO, Bouazza-Krachaï et Djaadel.
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Le dossier OBJECTIF ÊTRE LE RÉSERVOIR DE L’ÉQUIPE SENIOR A l’ASMO, bien plus que chez le voisin mouloudéen, le rôle premier de l’école est de former une relève aux joueurs de l’équipe première. Cette politique, plus qu’avant, vient de se concrétiser depuis le milieu de la dernière saison, grâce à l’arrivée à la tête de la barre technique des professionnels, de Kamel Mouassa. Bekhat toujours : «Nous devons reconnaitre que l’arrivée de l’entraîneur Mouassa Kamel, auquel on tire chapeau, est en train de nous aider. Je m’explique : ce technicien a mis fin, en partie, au recrutement massif qui se faisait avant. Il a intégré 10 espoirs dans l’effectif des professionnels et aujourd’hui, ils sont titulaires à part entière, à savoir, Youssef-Yacine, Benayada, Barka, Belalem, Athmani, Benkablia, Tabti, Atti, Tahar Fethi, sans compter les autres éléments titulaires, formés à notre école et qui sont Bouhedda, Boudoumi, Tahar Mohamed et Balegh Sofiane. Cela démontre que nous ne travaillons pas pour rien.» Cette politique mise en place judicieusement par l’ancien entraîneur de la JSK, explique les résultats positifs, car chez des garçons qui ont évolué ensemble durant au moins 7 ans, cela apporte une certaine stabilité et une certaine cohésion. Si nous comparons avec une autre qui a réussi dans le passé par le biais de cette saine politique, c’est bien le WAT, champion arabe dans années 90 en Arabie Saoudite, grâce à une équipe presque exclusivement formés de tlemceniens issus de l’école widadie.
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La formation : un sujet tabou ?
El Djemiya
L’ÉCOLE…
E
cole prisée depuis l’indépendance, pour avoir formé des générations de footballeurs de talent, dont une grande partie s’était «expatriée» dans les meilleurs clubs algériens ainsi qu’en France (les frères Bendida), en Allemagne (Daham), en Espagne ( Benhalima) et au Maroc (Tlemçani), l’ASMO reste l’association la plus prisée par les footballeurs en herbe de la wilaya. Et qui mieux que Bekhat Mahieddine, coordinateur des jeunes depuis 1999, bien secondé par l’ancien joueur des années Grâce à la 60, Berrahal, pour nous parpolitique de ler d’El Djemaïa ? formation, El «Actuellement, nous gérons 372 athlètes, des pupilles Djemaïa aux espoirs. Ils sont connaît encadrés par 11 techniciens, beaucoup de tous diplômés soit avec une succès et une licence FAF A », à l’image reconnaissan de Zahaf, Belhadj , soit une licence «B» tel ce nationale, avec Kerzazi, le coach des junpuisque iors qui viennent de se qualnombre des ifier à la finale de la Coupe d’Algérie, soit c’est des joueurs licenciés en sport avec un qu’elle a master en football».
retenons les jeunes qui intègreront l’école. Pour les autres catégories, nous n’y ajoutons que les meilleurs garçons que nos recruteurs ont suivis dans leurs associations durant toute la saison d’avant. Il y a aussi des parents qui nous ramènent leurs enfants, mais nous ne faisons pas de sentiments : seul le terrain tranche durant les jours de prospection ouverts à tous et qui se déroulent au stade Habib Bouakeul. Nous pouvons dire que cette politique nous a réussi, puisque chaque année, sont intégrés à l’équipe fanion au moins trois éléments des U21». Il est vrai que grâce à cette politique, El Djemaïa connaît beaucoup de succès et une reconnaissance nationale, puisque nombre des joueurs qu’elle a formés, ont fait ou font encore le bonheur des autres clubs de l’élite, comme Saoula, Feham Bouazza, Benzerga, Mebarki, Hanister, Mazari, Belabbès, Nessakh, Boumechra, Daham, Berremla, Aouad, Megherbi et la liste est bien longue. Le départ des joueurs ciblés avant la fin de leur contrat ramène des sommes substantielles à la SSPA/ASMO et non au CSA qui assure la formation pour la seule raison que ces joueurs ont un contrat professionnel. Mais cela ne semble
pas déranger, puisque selon toujours monsieur Bekhat, la présidence des jeunes catégories est assurée conjointement par Baghor Merouane, le patron du CSA et El Moro Mohamed, le directeur général de la SSPA et qui en est, en fait l’homme fort.
LE SÉRIEUX : CLEF DE LA RÉUSSITE
Toujours avec notre exemple qu’est l’école oranaise de l’ASMO, nous constatons qu’en plus de posséder un encadrement compétent, formé dans les instituts supérieurs de l’Etat, la gestion en elle-même est positive. Ecoutons encore le coordinateur des jeunes. «L’école est prise en charge par le CSA. Elle a son propre budget. Nous n’avons pas de problèmes d’intendance, ni en ce qui concerne les déplacements, hébergements et restaurations qui sont pris en charge par le MJS quand la distance est supérieure à 300 kilomètres. Nous n’avons pas de problèmes en ce qui concerne l’équipement et le matériel pédagogique. Quand vous n’avez pas de soucis en logistique et que vous avez la stabilité, vous ne pouvez que faire du bon travail. C’est ce qui nous arrive». Miloud T.
formés, ont fait ou font 3 JOURS encore le DE PRÉSÉLECTIONS bonheur des Pour résoudre le problème autres clubs du recrutement, les responsables de l’ASMO n’ont de l’élite
pas inventé le fil à couper le beurre, mais continuent de
suivre la tradition. «C’est durant l’intersaison, pendant les vacances scolaires d’été, que nous organisons trois jours de présélection pour l’école, à savoir les pupilles et les benjamins. Les participants viennent de toute la wilaya, parce que nous communiquons ces journées par voie de presse et affichage. C’est à partir de là que nous
La notoriété,
pan important de la formation l’équipe oranaise, grâce aux succès de ses jeunes catégories, commence à intéresser les jeunes algériens qui vivent à l’étranger et qui veulent faire carrière dans ce sport. «Cette saison, nous avons même reçu deux joueurs, l’un Arab, venu de France, où il a suivi le cursus du centre de formation de Clairefontaine et l’autre, Gaïd, d’Espagne».
Le palmarès,
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OBJECTIF DES ÉCOLES DE FORMATION
C
omme dans toute école qui se respecte, la réussite est l’objectif primordial. Nous avons encore pris comme exemple l’école d’El Djemaïa, car sur le plan des résultats, l’école oranaise a marqué l’histoire des jeunes talents du football national. Qu’on en juge : chaque année, au moins une catégorie obtient un titre national. En 2004, les juniors emmenés par un grand Berramla, s’offraient une coupe d’Algérie, avec des éléments qui allaient presque tous, évoluer dans des clubs de première division
: le gardien El Ghoul, le défenseur Belabbès, le milieu récupérateur Tahar et la star de l’équipe, Feham Bouazza. En 2008, cette même catégorie ira en finale avec, en particulier, Belkeroui, Mazari, Nessakh, Bentaleb et Mebarki. Cette saison, l’équipe junior est qualifiée à la finale de la Coupe d’Algérie qu’elle jouera face au CSC. Ces mêmes juniors joueront le playoff du titre national. Les cadets sont actuellement classés 2es dans leur championnat et aspirent à terminer champions. Quand aux espoirs, privés de leurs meilleurs coéquipiers qui évoluent aves les sen-
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iors, ils sont 2es au niveau national. Rappelons que l’année dernière, l’équipe junior avait gagné la Coupe d’Algérie et terminé vicechampion national, les minimes ont été vicechampions d’Algérie. «Si c’est bien de gagner des titres, car ça nous encourage et ça stimule les athlètes à aller toujours de l’avant, mais l’objectif premier de l’école, est de pourvoir l’équipe seniors de 4 à 5 joueurs par an. Nous espérons à ce que l’équipe soit formée dans 3 à 4 ans, à 100% de joueurs formés au club», explique encore Bekhat. A. B.
Edition du week-end
Le dossier
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La formation : un sujet tabou ?
Un système de compétition
non-adéquat L
es professionnels de la formation à l’ouest du pays, sont unanimes à dire que le système de compétition mis en place par la ligue régionale, ne permet pas une décantation, à même de fournir aux sélectionneurs nationaux les bons paramètres dans leur prospection. «Quand vous êtes obligés de jouer contre des équipes où la formation ressemble à la figuration, vous ne pouvez pas améliorer le rendement de vos joueurs. Quand votre équipe récolte des 10, 11, 12 buts à 0, vous avez l’impression de subir une corvée. C’est pourquoi, il serait profitable pour tout le monde et en premier lieu la DTN, de changer le système de compétition, pour qu’apparaisse et progresse le niveau : les faibles avec les faibles et les forts avec les forts», nous explique encore Bekhat Mahieddine, qui a passé 15 ans comme responsable des jeunes de l’ASPTT d’Oran, avant de prendre en charge ceux de l’ASMO.
L’AVENIR DANS LES CENTRES DE FORMATION ?
Il est certain que la construction de centres de formation par l’Etat, comme cela est prévu, ne sera que bénéfique pour le football algérien, qui pourra peut-être sortir de l’ornière et voir enfin une sélection judicieuse et rigoureuse
Les spécialistes, comme Bekhat, estiment qu’ils apporteront le PLUS et la rigueur exigés si la FAF, par l’intermédiaire de la DTN, aura un droit de regard, pour uniformiser le système de formation. pour les différentes équipes nationales de jeunes, lesquelles pourront enfin être ambitieuses et avoir les armes techniques et
LE RÔLE de la presse audiovisuelle Il y a dans les grandes nations du football mondial, ou du sport en général, des radios et des télévisions publiques et privées qui retransmettent souvent en direct les rendezvous des jeunes catégories jugées intéressantes. Un choc régional, une rencontre ami-
cale d’une sélection de minimes ou de cadets, sont autant d’ingrédients psychologiques à même de relever le mental de ces jeunes qui se sentiront considérés et par à-coup amélioreront leur niveau. Ces retransmissions permettront aussi d’attirer dans les stades plus que la vingtaine de parents qui s’y donnent rendezvous et permettra aux DTR et à la DTN, de suivre les évolutions des éléments qui pourraient être sélectionnés.
tactiques pour ne plus se faire éliminer au premier tour des compétitions continentales, quand elles ont la chance de s’y qualifier. Les spécialistes, comme Bekhat, estiment qu’ils apporteront le PLUS et la rigueur exigés si la FAF, par l’intermédiaire de la DTN, aura un droit de regard, pour uniformiser le système de formation. «Nous souhaitons que les centres de formation, sur lesquels insiste le président de la FAF, soient construits rapidement et que les responsables du football, à tous les niveaux, donnent une importance aux jeunes. Le désir de tous les formateurs sérieux qui se trouvent dans les vraies écoles de formation, ont un seul but : aliIl est certain que l’ensemble de la grande famille du menter leurs football national, souhaite la renaissance de ce sport-roi, équipes et les pour que notre équipe soit alimentée au moins à 50% sélections par des joueurs du cru, sinon le championnat profesnationales, y comsionnel, dans ses deux paliers, ne servira pris celle qu’à faire de la figuration. Les deux des «A». grandes équipes nationales qui nous M. T. avaient données de grands espoirs en 1982 et 1986, étaient composées à plus de 70 % du cru et rien que pour le plaisir de nos lecteurs, je vous rappelle ces noms.
LA FORMATION
Mobilis participe au Salon SIAHA 2014 Mobilis prend part à la 5 édition du Salon International du e
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Tourisme, des Voyages et des Transports le «Salon SIAHA», qui se tient du 03 au 05 Avril 2014, au centre des conventions le Méridien à Oran, sous le thème : «L’Algérie : priorité au tourisme d’accueil». Un rendez-vous de référence qui regroupera les professionnels du tourisme national et international, pour un espace de rencontre et de partenariat et d’échange, dont le premier objectif est la promotion de la destination Algérie. Le salon permettra aux différents acteurs activant dans le domaine touristique d’exposer leurs prestations et leurs services et de mettre la lumière sur les dernières dispositions prises pour la promotion du produit touristique algérien. Mobilis, acteur incontournable dans le paysage des TIC, marquera sa participation lors de ce salon, à travers son équipe Marché Entreprise, qui exposera ses offres et ses solutions Corporate adaptées aux besoins de ce segment d’activité. Aussi, ce rendez permettra aux professionnels et aux visiteurs du stand Mobilis, de découvrir l’étendu de la couverture de l’opérateur national, surtout pour le tourisme du Sud, ainsi que les pays couverts par le roaming Mobilis, auprès de plus de 300 opérateurs à travers le monde. Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de Mobilis au www.mobilis.dz ou la page Facebook.
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garante de la renaissance du football
Les joueurs sélectionnés en 1982 : Cerbah, Amara, Drid, Merezkane, Kouici, Horr, Guendouz, Larbès, Fergani, Yahi, Madjer, Bencheikh, Djefdjef, Menad, Guemri, Belloumi, Bensaoula, Assad, tous formés en Algérie, en plus des professionnels de France, Dahleb, Bourebou, Chebel, Tlemçani et Korichi. Joueurs sélectionnés en 1986 : Drid, Guendouz, Sadmi, Megharia, Benhalima, Kaci-Saïd, Megharia, Kechamli, les deux Bouiche (MCA et JSK), Benkhalidi, Fergani, Menad, Zidane, Meddane, Djefdjef, Boutamine, Cherif El Ouazzani, Djahmoune, Boutemine, Boukar, Larbi, Chaib, Belgherbi, Meddane, Boukhari, Neggazi, Chaouche, Chater, en plus des professionnels de France : Korichi, Harkouk, Maroc, Benmabrouk et Chebel.
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Edition du week-end
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Le dossier Des plays offs programmés au mois de juillet Au niveau de nos structures, on
n’accorde pas d’importance à la formation, ni au développement du football au niveau des petites catégories, la preuve c’est que les plays offs réservés aux jeunes sont souvent programmés au mois de juillet en plein été et à des horaires impossibles dans l’indifférence totale. Comment voulez-vous que ces jeunes soient motivés dans ces conditions inadmissibles. Il n’y a aucune planification ni aucune étude car tout simplement on ne fait pas participer les entraineurs avant d’arrêter la programmation.
La sélection U17 qualifiée au Mondial 2009 aux oubliettes Lorsque la sélection algérienne
U17, emmenée à l’époque par le duo Ibrir-Medane s’est qualifiée pour le Mondial 2009 qui s’est déroulé au Nigéria, on s’est dit que cette équipe constituera l’avenir du football algérien du fait de la présence de plusieurs joueurs de qualité qui avaient une grande marge de progression devant eux. Même si cette sélection n’a pas réussi à passer le premier tour, elle avait quand même montré un visage prometteur. Malheureusement la politique prônée par la FAF a freiné l’élan de cette sélection puisque les entraineurs ont été remerciés et les joueurs ont disparu dans la nature. Puisque la plupart d’entre eux n’ont pu passer à l’étage supérieur. A. L.
La formation : un sujet tabou ?
La plus grande
ARNAQUE E
n effet chaque partie défend sa thèse dans le domaine de la formation mais finalement, qui est le perdant, c’est les jeunes talents formés à la base mais qui vont disparaitre par Parler de la la suite à formation des cause de certaines décijeunes en sions prises à Algérie, c’est la va vite. le MJS lancer un débat Entre et la FAF les sur un dossier relations ont toujours important du été froides et football tendues ce q u i algérien qui, ’ailleurs malheureuseme ds’est répernt, est l’objet cuté sur le volet formade divergences tion, les deux entre les structures ont une vision pouvoirs
différente sur la formation, car chaque partie voulait gérer ce dossier à sa manière. Résultat : nos clubs sont devenus incapables d’assurer une formation convenable et bien étudiée pour ses joueurs. La planification n’existe pas dans nos clubs et nos dirigeants courent vers les subventions pendant toute la saison pour payer et recruter les joueurs seniors. Le volet formation est délaissé et même si certaines équipes accordent un peu d’importance à ce volet, le budget alloué est dérisoire par rapport aux sommes colossales dépensées pour le recrutement.
LES CENTRES DE FORMATION, LE GRAND MENSONGE
Depuis des années qu’on entend que les pouvoirs publics vont donner des parcelles de terrain aux clubs pour construire leurs centres de formation, mais depuis les choses n’ont
publics et la FAF.
?
ET MON FILS
Il ne joue pas alors
Edition du week, end
L
e football algérien traverse une crise qui peut avoir des répercutions très néfastes dans le proche futur en l’absence d’une prise en charge effective et réelle des jeunes et de leur formation adéquate au sein des clubs, d’autant que l’avenir du sport se trouve à la base et malheureusement nombreux sont ceux qui vont vers la déperdition malgré la qualité et les prouesses innées chez certains jeunes qui se retrouvent souvent face à des blocages et entraves qui mettent fin prématurément à leur carrière footballistique envisagée radieuse. Le football est malade par la manière dont il est géré, particulièrement dans les clubs qui sont chargés de lui impulser un développement. Les responsables des clubs ne s’en soucient vraiment pas de son essor, recherchant, à priori, le résultat immédiat et la consécration pour calmer les esprits. L’on assiste souvent à des déclarations et des
pas bougé. Nos dirigeants parlent souvent de formation en affirmant qu’ils accordent beaucoup d’importance à ce volet et qu’ils sont prêts à mettre les moyens pour les jeunes catégories, mais force est de constater que dans la réalité les jeunes sont livrés à eux-mêmes et leur prise en charge est inexistante. On a vu des équipes accrocher une grande plaque dans leurs stades respectifs où est écrit «Centre de formation» mais en réalité c’est un gros mensonge, puisqu’aucun club algérien n’a réussi jusqu’à présent à avoir son propre centre de formation.
DES TECHNICIENS CHARLATANS À LA TÊTE DES ÉQUIPES DE JEUNES
En Europe, le premier souci des dirigeants des équipes est de faire le bon choix des entraineurs qui entrainent leurs
promesses sans lendemain. L’on ne met pas réellement ce qu’on promet à la disposition des jeunes. Il faut revenir à une réalité qu’on ne peut cacher et dire qu’on se lamente souvent de dire pourquoi nos équipes nationales, presque à tous les niveaux, font recours à des joueurs nationaux évoluant à l’étranger. La réalité c’est que certains jeunes partis pour l’étranger, se distinguent rapidement et se mettent en relief dans les clubs européens, et pour la simple raison que leur prise en charge est faite par des compétences et en recevant une méthodologie sportive adéquate dans un esprit d’objectivité et non de relationnel ni «parti-pris», pour ne pas généraliser cela à l’ensemble, car il y en a qui font dans le sérieux et la formation mais ils se comptent sur le bout des doigts. Beaucoup de parents sont obsédés par la tentation de l’argent car le football ramène gros actuellement. C’est la qualité technique qui l’emporte sur toute
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équipes de jeunes, mais chez nous les responsables sont obnubilés par les Seniors et les jeunes constituent leur dernier souci. Le plus grave chez nous c’est le choix des entraineurs de jeunes. On préfère mettre des entraineurs «charlatans» avec un petit salaire au lieu de ramener un scientifique qui a les capacités requises pour assurer une formation convenable. On a vu des entraineurs sans diplôme et sans aucune connaissance prendre les équipes des U20 et des U17. La suite est amère, puisque les joueurs formés ont pour la plupart disparu par la suite. En plus de ça, les entraineurs ne cherchent que le résultat, ce qui les pousse à exercer une pression inutile sur les joueurs.
UNE PROGRAMMATION ANARCHIQUE
Plusieurs facteurs ont également influé sur la formation des jeunes, notamment la programmation des matches, puisque au niveau de nos structures, les championnats jeunes ne constituent pas une priorité c’est pour cela que la programmation des matches est faite d’une manière anarchique et sans aucune étude au préalable. Nos jeunes jouent à 8H00 du matin dans l’indifférence totale. Dans la plupart des cas les différentes catégories ne jouent pas sur le même stade faute d’infrastructures disponibles. La mauvaise coordination entre les ligues dans la programmation fait qu’on se retrouve dans la majorité des cas avec plusieurs rencontres désignées à la même heure et sur le même terrain. Amine Larbi
autre considération. Le mal est profond dans notre football quant à porter le regard de manière sérieuse sur la formation, en tenant compte de nombreux paramètres qui l’entourent, dans son état actuellement, parmi cela, les compétences puisque l’on voit dans les clubs des divisions inférieures, pour ne citer que ces paliers, les jeunes sont pris en charge par des personnes quelconques ne justifiant d’aucun diplôme ou d’une préalable formation. C’est le bricolage. Plus que cela, des clubs optent pour le recrutement de jeunes selon les connaissances, les familiarités ou des relations liées entre proches de joueurs et ceux des clubs, car c’est l’ami du président ou de son entraineur et c’est «flene ou feltane» qui assure une place dans l’effectif pour son fils ou cousin, même s’il n’a aucune qualité requise, au détriment des autres jeunes joueurs de valeur qui se font fermer la porte au nez. N. B.
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TEBIB
MSPB
charge ses joueurs La préparation bat son plein durant cette trève de printemps, l’entraineur Tebib ne ménage pas ses joueurs qui sont soumis a un programme rationnel où tout est pris en considération, il y a au menu du biquotidien, de la musculation en salle de la récupération (Sauna, Bassin, et Massgage) une semaine pleine pour Bakha et ses camarades. UN MATCH AMICAL POUR AUJOURDH’UI
L’entraineur Tebib a programmé un match amical contre le leader de la nationale amateurs, à savoir «Defense de Tadjnant». La rencontre aura lieu à 15h au stade Chaoui, une occasion pour le coach batnéen de tester tout le travail effectué durant la semaine.
L’ADMINISTRATION DOS AU MÛR
Les dirigeants se sont engagés à payer au moins un salaire aux joueurs avant la reprise du championnat. Ce n’est pas l’argent qui va manquer car des subventions sont prêtes pour encaissement, mais c’est plutôt le problème du blocage des comptes qu’il faut solutionner. Benflis et son staff semblent peiner pour convaincre les créanciers à débloquer la situation par une levée de mains, ces derniers ont des exigences, entre autres la démission du président du CSA, Zinder, qui refuse de céder à la pression des créanciers, avec cette situation, l’administration est dos au mûr. W. Y.
Se battre jusqu’au bout
Le Mouloudia attend le verdict de la LFP
La LFP aurait siégé dans sa séance du 31 mars 2014 sur le cas des réserves formulées par l’USMBA sur la participation du joueur Talha alors qu’il était en situation de suspension. La rumeur a fait le tour de la ville donnant la défalcation de trois points a l’USMMH comme le stipule l’article 86-2 du code disciplinaire de la FAF. Le Mouloudia qui attend l’annonce officielle de la décision sur le site de la LFP, se demande pourquoi tout ce temps et ce silence dans une affaire nette, claire et précise. Le manager général du club Mohammedi est catégorique: «Si pour l’affaire de l’envahissement du terrain la ligue a jugé que c’est l’article : 70-3 pour les cas des réserves tout est clair et rien ne prête à équivoque, c’est une deuxième infraction commise par l’USMMH qui avait largement le choix de retirer son joueur avant le match, ils ne l’ont pas fait, les réserves ont été confirmées, nous avons même verifié le fondement avec les PV de la commission de discipline qui ont confirmé que le joueur Talha était bel et bien sous le coup d’une suspension automatique et ne devait pas jouer contre l’USMBA, maintenant qu’il a joué et qu’il y a eu reserves, la LFP doit appliquer la réglementation et défalquer trois points à l’USMMH, on attend le verdict de la ligue.» W. Y.
WAT
Les gars de la ville de «Sidi Boumediène» ont repris le chemin du rectangle vert dans une ambiance un peu morose, leurs nombreuses contreperformance sont derrière la morosité de leur état mental et l’état défaitiste dans lesquels ils se battent.
L
e dernier revers face à la formation de l’O Médéa n’a fait que les enfoncer encore un peu plus dans le doute et la suspicion, pour certains inconditionnels, l’arrêt du championnat est venu au bon moment pour les camarades du gardien Benmoussa qui doivent souffler avant de se remobiliser et préparer dans la sérénité leur prochaine sortie face l’USMBlida au complexe «Akid Lotif» où les joueurs devront s’attendre à un accueil «chaud» de leurs supporters. En attendant la reprise du championnat, les deux coentraineurs Kherris et Yadel veulent profiter de ce relâchement forcé de la compéti-
tion pour faire suer les joueurs. Il faut ajouter qu’un grand travail attend le staff technique qui commence à être sur la selette au même titre que certains joueurs. Les Tlemceniens se sont remis au travail sans rechigner : «Mais ont-ils le droit de le faire ?» dira un fervent supporter encore très en colère. En prévision de la reprise, l’équipe du WAT est sur le point d’entamer
la première phase de la préparation avant d’alligner celles des matchs amicaux. A cet effet l’administration widadie a programmé quatre matchs amicaux face au MCA, CRBH, IRMB et ICSTlemcen. Le staff technique doit se creuser les méninges pour trouver les failles dans la manière de jouer de certains de ses joueurs pour un pas dire dans le système
de jeu prôné jusque-là et surtout trouver les causes de fébrililité de son groupe dans les trois compartiments et qui n’arrive pas a enchainer les bonnes performances. Mais l’équipe aura-t-elle suffisamment assez de temps pour recoller les morceaux de cette batisse widadie en deperdition. S. T. S.
EN AMICAL AUJOURD'HUI FACE AU CRBHENNAYA
Afin de combler le vide et la trêve forcées en raison de la compagne electorale, le Widad de Tlemcen qui continue la préparation à Tlemcen. Dans ce sens le staff technique a programmé 04 rencontres amicales lors de cette trêve le premier aura lieu aujourd’hui au stade «Akid lotfi» de Tlemcen face au pensionnaire de l’interregion Ouest, le CRBHennaya.
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USMB BEDRANE POURSUIT LES SOINS
Le défenseur blidéen, Bedrane Abdelkader, ayant contracté une blessure au niveau des adducteurs, lors de la dernière rencontre disputée face au NAHD, et qui l'avait contraint à céder sa place en deuxième période de jeu, à son camarade, Djilani, s'est absenté lors de la séance de la reprise, vu que le médecin du club lui a accordé un repos de quelques jours, avant de reprendre le travail avec ses coéquipiers, au début de la semaine prochaine.
TRAVAIL SPÉCIFIQUE POUR MÉLIKA Le meneur de jeu blidéen, Melika Mustpha, et après une longue absence, suite à une intervention chirurgicale, subie au niveau du genou, a repris le travail en solo, en début de la semaine dernière, il s'est absenté lors de la séance de reprise. On a pris attache avec un membre du staff médical, pour avoir plus de renseignements sur ce joueur, et on a été informés que le joueur Melika, était soumis à un travail spécifique en son domicile, avant qu'il ne rèintègre le groupe la semaine prochaine.
DU BI-QUOTIDIEN POUR HIER
Après un repos de quatre jours, les poulains de Benchouia ont repris le travail mercredi dernier, avec une séance de récupération, avant de passer pour la journée d'hier au biquotidien, les Vert et Blanc ont eu droit à deux séances d'entrainement. La matinée a été réservée à une séance de musculation à la salle de l'opow Tchaker Mustapaha et la deuxième, l'après midi sur la pelouse de l'annexe gazonnée, le travail était axé sur le technicotactique, en différents ateliers. T. A.
Les Blidéens rêvent du podium
Les poulains de Mohamed Benchouia, ont repris avant-hier, dans l'après midi, le chemin des entrainements, pour préparer la suite du championnat.
L
ors de cette période de trêve, le staff technique blidéen, compte mettre les derniers réglages dans ce stage de préparation, qui durera une dizaine de jours, avant d'entamer la suite du championnat, où les Vert et Blanc auront à disputer deux rencontres sur leurs bases, face au MCS (27 ème J.) et le CAB (30 ème J.) et trois autres sorties en déplacement, contre le WAT (26 ème J.) le MSPB (28 ème J.) et l'USMBA (29 ème J. ). Attaquer les cinq dernières confrontations qui semblent difficiles à négocier, tant à domicile qu'à l'extérieur, face à des équipes en quête de points pour augmenter leur capital, le WAT et l'USMBA, toujours en course pour l'accession et le MCS, le MSPB et le CAB, pour assurer leur survie en ligue 2. Dans tout cela le coach blidéen, Benchouia, a concocté un programme qui touchera tous les paramètres liés à cette préparation, tel, le volet psychologique pour remonter le moral à ses troupes, après la dernière déconvenue contre le NAHD, le suivi médical pour éviter d'autres bléssures aux joueurs, les suspensions à éviter qui pourraient handicaper l'équipe, ce qui permettra aux Vert et Blanc d'aller de l'avant, dans le but de réussir l'objectif tracé par la direction en début de saison.
RÉUNION STAFF-JOUEURS
Pour ce stage d'une dizaine de jours, le staff technique de l'USMB, n'a rien laissé au hasard, en traçant sa feuille de route, pour cette préparation d'avant l'entame de la dernière ligne droite du parcours, oû cinq importantes rencontres attendent les camarades de Belhocine, face à des équipes menacées par la rélégation et d'autres qui prétendent de jouer une place sur le podium, à domicile face au MCS et le CAB, et hors de leurs bases, contre le WAT, le MSPB et l'USMBA, à voir la position au classement général de ces formations, de dures batailles attendent les Blidéens.. L'entraineur Benchouia a informé ses éléments que ce stage sera consacré au volet technicotactique et l'aspect physique, la priorité est donnée à la cohé-
sion et les automatismes, pour remédier les lacunes constatées, et améliorer le rendement de l'équipe, qui n'a pas montré grand chose, lors de la dernière rencontre livrée face au Nasria d'hussein-dey.
BENCHOUIA SERMONNE SES JOUEURS
Comme ce fut le cas, lors des précédentes séances de la reprise, le staff technique a tenu une réunion avec ses joueurs pour évoquer les points faibles
et forts de l'équipe, relevés contre le NAHD, cette fois-ci, il n'a pas été tendre avec l'ensemble des joueurs, en leur signifiant, que leur dernière prestation n'a pas été satisfaisante et qu’ils sont passés à côté de la plaque, ce qui a permis à leurs adversaires de partir avec les 3 points de la victoire, ensuite, il les a incités à adhérer pleinement à l’objectif du cub, pour faire de ce stage un profit , en redoublant d'efforts, afin de rattraper les points perdus à domicile. T. A.
ENTRAINEMENT POUR LA MATINÉE D’AUJOURD’HUI
Afin de peaufiner de plus en plus la préparation de ses joueurs, le staff technique de l'USMB, a programmé une séance dans la matinée d'aujourd'hui, le travail se poursuit toujours à l'annexe Tchaker, avec un sixte et l'après midi les camarades de Belhocine, bénéficieront d'un repos, avant de reprendre le travail, samedi matin.
L’équipe est au point mort
USMMH DES BLESSÉS À RÉCUPÉRER
Le staff technique de Marengo, et à sa tête le technicien Farid Zemiti, espère récupérer tout son contingent, ainsi que ses blessés, avant de reprendre les séances d’entrainement. La récupération de l’ensemble des joueurs permettra, à coup sûr, aux responsables de la barre technique hadjoutie, de bien faire leur travail et, surtout, de laisser les joueurs communiquer entre eux, car cette façon de faire, ne pourra être que bénéfique sur le plan relationnel, car les joueurs ont, pour le moment précis, plus besoin de s’unir d’avantage et vivre dans un climat de famille et de convivialité, et cela sera la force du groupe et l’issue impérative par laquelle le club phare de la wilaya de Tipasa verra certainement le bout du tunnel. A notyer que Hamidi, Louz, Hamadou et Mayouf, sont les derniers blessés qui vont quitter l’infirmerie d’ici samedi prochain, le jour prévu pour la reprise. M. G.
Edition du week-end
En libérant les joueurs pour aller se ressourcer auprès des siens, pour une semaine, les responsables hadjoutis ont mis leur club au point mort.
E
t c’est à partir du samedi prochain que les capés de Zemiti descendront au stade pour commencer leurs premiers trots, après un repos bien
mérité. Le staff technique, et au cours de cette longue trêve, qui était une aubaine pour lui, va sûrement tout revoir, de la petite jusqu’à la grande tare, qu’il venait de relever sur son calepin, particulièrement lors des joutes de la phase ‘’retour’’. Les joueurs sont bien conscients de la tâche qui les attend et sont, plus que jamais, déterminés à remonter la pente, après les moments de doute qu’a connus l’équipe et les puristes de la balle ronde
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hadjoutie, affirment que cela n’aurait pas dû arriver au club de l’USMMH, si ses responsables avaient mis le paquet lors du dernier ‘’tiers’’ de la compétition. Ratisser large à l’extérieur et ne pas trébucher à domicile, telle est, surtout, la recette que les puristes proposen au staff technique hadjouti, afin que le navire de l’USMMH arrive à bon port. M. G.
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Affaire USMMH - USMBA
A QUOI JOUE LA LFP ?
CAB
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REPRISE TIMIDE
La reprise des entrainements de mercredi après-midi a connu plusieurs absences. Si le quatuor retenu parmis la selection nationale des U-21, à savoir Methezzem, Mansouri, Cherifi et Merazka et Djarbou ainsi que Bouragaâ et Kibia, l’absence n’a pas été du gout de l’administration qui a aussitot pris attache avec les concernés pour les sommer de rejoindre Batna.
LATRECHE ABSENT L’absence
Toute l’opinion sportive et notamment les médias avaient constaté la légerté avec laquelle la LFP a traité le dossier USMMH-USMBA, il y avait envahissement de terrain avec arrêt définitif de la partie entachée d’incidents grave que toutes les chaînes de télévision ont diffusés.
C’etait pire que l’affaire MCSaida-USMAlger car trois joueurs de l’USMBA ont été hospitalisés, dont Gariche dans un état comateux. Pour traiter et rendre sa décision, la LFP a travers sa commission de discipline a appliqué l’article 70-2 qui traite l’envahissement de terrain avec arret de la partie alors que pour ce cas de figure c’est l’art : 70-3 qu’il fallait appliquer, à savoir donner match perdu par pénalité, défalcation de trois points et huit matchs de suspendion à huis clos ce qui n’a pas été le cas car la LFP a jugé qu’il n’y a pas eu d’incident graves et par conséquent s’est abstenue de défalquer trois points du capital de l’USMMH. Le CAB, le MSPB, l’USMAN et les autres équipes concernées par le maintien se demandant a quoi joue la LFP surtout que l’USMMH s’est
rendue coupable d’une deuxième infraction le même jour et au meme match USMMHUSMBA.
OU SONT PASSÉES LES RÉSERVES SUR LA PARTICIPATION DU JOUEUR TALHA ?
Tout le monde sait que l’USMMH a fait participer le joueur Talha alors qu’il était sous le coup d’une suspension automatique pour cumul de
quatre cartons, l’USMBA avait formulé des réserves avant le match et confirmé par la suite, comme le stipule la réglementation. Les réserves se sont averées fondées, le joueur Talha (U-21) a écopé de quatre avertissements en sénior et son administration lui a fait purger un match en (U-21), ce qui est faux car le joueur devait purger dans la catégorie séniors où il a écopé de ses (04) avertissements. W. Y
L’INFIRMERIE VIDE
La bonne nouvelle c’est que tous le joueurs sont en bonne santé, hormis le jeune Messaoudene qui s’est fait opérer des ligaments croisés du genou et dont la saison est terminée. Tous les autres joueurs s’entrainent sans contrainte physique et l’effectif est au complet.
DIVISION NATIONALE AMATEUR
GHENAOU PEU UTILISE
L'ex-attaquant de l'IRBMaghnia, Ghenanou Omar( 23 ans ) ne semble pas avoir retrouver ses repères depuis qu'il a rejoint les rangs du club phare de la ville des oranges. C'est pour cette raison que le staff technique était contraint à chaque fois de le mettre sur le banc des remplaçants et le fait rentrer rarement au cours du jeu. Malgré cette baisse de forme Ghenenou reste un élément pétri de grande qualité technique et sera peut être plus performant et plus aguéri la saison prochaine
U 21, UN RESERVOIR D'AVENIR
L'équipe U21 samiste dirigée par Fares Boualem qui domine le championnat cette saison renferme de talentueux éléments tel que le gardien Aoun Laid Nasredine ,le défenseur axial Kassi Youcef et Akeul Amine, les milieux récupérateurs Yagoub Faiçal et Bouaza Houari ,le milieu offensif Benada Réda et les attaquants Rachedi Ahmed, Abidellah Dahou et Griche Bouabdellah pour ne citer que ceux ci, ces purs produits de l'école samiste seront d'un précieux atout pour l 'équipe senior d'ici quelque temps et à partir de là les Oranges pourront facilement jouer les premiers rôles A.L.B.
de l’entraineur Latreche n’est pas passée inaperçue lors de la séance de reprise, reseignement pris Latreche participe actuellement au stage des entraineurs pour le diplome CAF “A” organisé par la Fédération algérienne du 02 au 05 avril. Il reprendra son travail dimanche matin.
KEBIA VEUT UNE RESILIATION A L’AMBIABLE Après avoir appris que l’adminsi-
tration a fait constater son abondon de poste par un huissier de justice, le joueur Kebia a pris attache avec le président Talbi pour un résiliation de contrat à l’amiable, ce dernier lui a promis de soumettre la proposition au conseil d’administration. W. Y.
SAM
Le Sarii aurait pu jouer les premiers rôles
L'objectif tracé par les dirigeants samistes au début de saison est sur le point d’être concrétisé, désormais le maintien n'est pas le seul objectif de la direction du club phare de la ville des oranges, auréolés par trois performances d’affiliées (2 victoires à domicile et 1 nul arraché en déplacement) de leur team qui se place à la 11e place et à 8 longueur d'avance sur le second relégable, les dirigeants samistes exigent aux poulains de Bordji d'améliorer davantage leur classement, sans doute les collaborateurs du président Mokhtari veulent profiter de l'avantage du calendrier pour engranger le maximum de points, ils sont d'ailleurs persuadés que leur joueurs sont capables de poursuivre sur leur lancée et pourquoi pas terminer la saison à la 6e
ou 7e place, d'aucuns estiment d'ailleurs qu’avec des moyens appropriés, le SAM pouvait facilement jouer pour l'accession qui ne peut se concevoir sans des rentrées conséquentes d' argent dans les caisses du club, cependant en faisant confiance aux jeunes du cru, une politique qui commence à donner ses fruits comme cela avait été le cas sous la coupe de Benfeta Noredine durant l’exercice 2008/2009 et 2009/2010 où un grand nombre de juniors avait été promu en senior à l'image de l'actuel défenseur axial de l'ESSetif Demou Abdelghani, Hamia Med Amine (USMBlid), Ghariche Ryad (USMBA), Allali Slimane(NAHD) Benyetou Med (MCO), Bahri Hamid (MOB), cette génération avait réalisé en 2009 un par-
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cours remarquable soit en Coupe d'Algérie (demi finaliste), soit en championnat où elle avait raté de justesse l'accession en Nationale une puisqu'elle avait terminé l'exercice en question à la 4e place avec 53 points, soit à une longueur de retard seulement par rapport au CABatna qui avait rappelons-le gagné le match qui l'avait opposé au Sarii sur tapis vert sur décision de la FAF qui avait appliqué pour la première et dernière fois l'article 121 concernant le refus de la couverture des rencontres officielles par la télévision. A noter que le WAT 59 pts le MCO 58 pts et le CAB 54 pts qui avaient terminés l'exercice 2008/2009 au podium avaient accédés en nationale 1. A.L.B.
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Internationale
: Chelsea: Mourinho Real RECORD ÉGALÉ
annonce au PSG que le combat n'est pas fini
pour Ronaldo, sur une autre planète cette saison...
déclaré le coach en conférence de presse après le match. "En seconde période, on a marqué contre notre camp et ensuite on a apprécié le but de Pastore. Voilà ce qu'on a fait. On a fait des erreurs individuelles là où pendant toute la saison les gars ont été très bons. Ils ont le droit de faire des erreurs. On a des joueurs qui ont fait des erreurs toute la saison. Je ne pense pas que je peux prendre ce genre de décision."
"LE 3E BUT N'EST PAS UN BUT, C'EST UNE PLAISANTERIE"
Jose Mourinho a ensuite livré son analyse sur la rencontre. "D'un point de vue tactique, on a été très discipliné et on a fait ce qu'il y avait de plus dur. On a stoppé Ibrahimovic. Quand il venait jouer entre les lignes, il était sous contrôle. Cavani était sous contrôle. Motta et Verratti étaient sous contrôle. Les latéraux aussi. On a récupéré plusieurs ballons en position très dangereuse mais on n'a pas pu transformer ces demi-occasions en buts. ristiano Ronaldo enfile les buts comme Et surtout on a fait des erreurs défensives des perles cette saison, et en particulier en individuelles. Ligue des Champions. En trouvant de On en a payé le prix. La balle arrive à nouveau le chemin des filets contre Lavezzi, demi-volée, boum. C'est un Dortmund (3-0) mercredi soir, l'attaquant super attaquant, c'est comme ça à ce du Real Madrid a égalé le record de Lionel niveau. On a failli marquer le but du 2-1 Messi… et ça aurait été un résultat fantastique.
Jose Mourinho, le coach de Chelsea, croit encore que la qualification est possible après le revers face au PSG (3-1) mercredi, en Quarts de finale aller de la C1.
S
ur la pelouse du Parc des Princes mercredi soir, Chelsea s'est lourdement incliné face à une équipe parisienne auteur d'une très bonne seconde période (3-1). Même si le
C
ENSUITE ON PREND CRISTIANO RONALDO UN CSC ET LE 3E BUT IRRÉSISTIBLE EN LIGUE DES N'EST PAS UN BUT, C'EST CHAMPIONS UNE PLAISANTERIE." Cristiano Ronaldo (29 ans) réalise une saison
PSG a pris une bonne avance pour la qualification en Demi-finales de la Ligue des champions, Jose Mourinho a tenu à souligner qu'il restait encore 90 minutes à jouer. "On n'est pas dehors, non", a
Le coach des Blues assure que son équipe va tout donner pour marquer au retour et se qualifier pour la suite de la compétition. "On perd 3-1. Quelle peut être l'approche ? Défendre ? Après le 1-1 à Galatasaray, on pouvait décider d'une stratégie, attaquer, contrôler, les attendre... Mais quand on perd 3-1, il n'y a pas d'option. Il faut gagner 2-0, 3-1, 4-1. Il faudra jouer en pensant que c'est faisable. Ils doivent se sentir en bonne position mais ils savent sûrement que ce n'est pas fini."
Pastore raconte son but face à Chelsea
Javier Pastore savourait son but inscrit hier soir lors du 1/4 de finale de Ligue des Champions face à Chelsea. Entré en jeu à la 85ème minute de jeu, Javier Pastore ne s'attendait pas à faire remplacé Ezequiel Lavezzi sur la pelouse du Parc des Princes face à Chelsea. 8 minutes plus tard il libérait le Paris Saint-Germain en inscrivant un but magnifique après s'être joué de la défense des Blues. L'Argentin raconte justement son but qui pourrait valoir très cher et peser dans la balance avant le match retour à Chelsea mardi prochain. "J’ai dribblé un ou deux joueurs et j’ai frappé du gauche. Le ballon est rentré, au premier poteau. Je suis vraiment content d’avoir marqué. C'est peut-être le but le plus important de ma carrière. Si le Paris-SG se qualifie pour les demi-finales, alors on pourra dire que oui. C’est un grand but. Mais surtout l’équipe a gagné. C’est le plus important", lâchait Pastore.
Cabaye : "On sait qu'il reste 90 minutes"
Le milieu de terrain Yohan Cabaye s'est exprimé en zone mixte sur la victoire de son équipe contre Chelsea. Pour lui la qualification n'est pas encore acquise. Le PSG l'a emporté sur sa pelouse, hier soir, (3-1) contre Chelsea. Mais pour Yohan Cabaye, pas question de s'enflammer. "Ce troisième but nous fait du bien. On sait qu'il reste 90 minutes. Ce sera du très haut niveau. Il va falloir faire les efforts pour se qualifier, avoue l'ancien Lillois. Ce sera un match différent, ils ont deux buts de retard. A nous d'être costauds et de marquer à la première occasion."
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exceptionnelle en termes de productivité face au but, et en particulier en Ligue des Champions. En marquant de nouveau mercredi soir face à Dortmund (3-0) en quart de finale aller, la star du Real Madrid a porté son total à 14 buts cette saison dans la compétition.
RONALDO ÉGALE LE RECORD DE MESSI ET ALTAFINI
Le tout en seulement 8 matchs ! L'attaquant du Real Madrid a ainsi égalé le record co-détenu par Lionel Messi (14 buts en 2011-2012 avec le Barça) et José Altafini (14 buts en 1962-1963 avec l'AC Milan). Un record que le Portugais ne devrait pas manquer de battre puisque son équipe est très bien partie pour jouer encore au moins trois matchs… D'autant que Ronaldo a marqué au moins un but à chacune de ses sorties sur la scène européenne cette saison ! Le Portugais est d'ailleurs dans une forme incroyable puisqu'il a aussi marqué au moins un but lors de ses 11 derniers matchs toutes compétitions confondues, et affiche un bilan total de 45 buts en 41 matchs cette saison, soit un but toutes les 80 minutes ! Personne n'a fait mieux cette saison.
RONALDO À SEPT UNITÉS DU RECORD DE RAUL, MAIS…
Et ce n'est pas sa petite alerte à un genou qui devrait l'arrêter. «Cristiano a un petit problème au genou mais je ne suis pas préoccupé. Le joueur est tranquille, il est sorti à dix minutes de la fin mais ne vous préoccupez pas pour ça» , a réagi son entraîneur Carlo Ancelotti après la rencontre. A noter, Ronaldo (64 buts) n'est plus qu'à sept buts du record de Raul (71 buts) en Ligue des Champions. Mais il pourrait être devancé par Lionel Messi qui en compte 67…
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Internationale
FC BARCELONE:
H REJOUÉ ITALIE : UN MAETCERREUR
le transfert de Reus en stand-by ?
Selon Sport, le FC Barcelone, qui est interdit de tout recrutement pour les deux prochaines périodes de mercato, souhaitait recruter Marco Reus. Le club catalan est interdit de tout recrutement de joueurs pour les deux prochaines périodes de mercato, en raison d’irrégularités constatées sur les transferts de dix joueurs mineurs. Une décision de la FIFA qui a déjà ses premières conséquences sportives car selon Sport, le dauphin de l'Atletico Madrid comptait recruter Marco Reus cet été. Selon le média espagnol, l’international allemand du Borussia Dortmund serait la priorité du club et prévoyait même de soumettre une offre d'environ 30 à 40 millions d'euros en vue du mercato estival. Concernant l'enquête de la FIFA, le club Blaugrana ne perd pas espoir de voir sa situation se rétablir. "Nous sommes tranquilles, c'est un processus habituel. Nous avons 90 jours pour donner des explications", a confié à AS une source interne au club. En attendant, si cette décision venait à être confirmée, l'international allemand de 24 ans devra s'armer de patience avant de rejoindre Barcelone et la Liga.
Bayern Munich:
Manchester United mise sur Kroos
Manchester United serait prêt à faire des folies pour s'attacher le milieu de terrain allemand du Bayern Munich, Toni Kroos. D'après le Daily Mirror, Manchester United aurait l'intention de dépenser la modique somme de 40 millions de livres, soit plus de 48 millions d'euros, pour faire venir le joueur bavarois âgé de 24 ans. Sous contrat jusqu'en juin 2015 avec le champion d'Allemagne, Toni Kroos ne dispose pas d'un bon de sortie. "Toni a encore une année de contrat et il restera ici. J’espère qu’il prolongera et restera avec nous car c’est un très bon garçon, qui adore le jeu. Ce n’est pas seulement un travail pour lui", avait déclaré Pep Guardiola, son entraineur au Bayern Munich. De plus l'international allemand (42 sélections, 5 buts) aurait refusé à plusieurs reprises les propositions contractuelles de ses dirigeants et serait très intéressé à l'idée de rejoindre la Premier League.
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APRÈS UN BITRE D'UN AR NT CONCERNA UX MEAeur d'une équipe ES JleU D mauvais jou oué ultérieuree a expulsé
être rej Un arbitr match devra italienne et le ment. entre on inférieure e s'est tch de divisi contr Lors d'un ma rbitre de la ren à Michele l'a , llo ste Ca rton rouge l'Alviano et ressant un ca lieu de son frère trompé en ad au contre de Castello, Rossi, ailier o Rossi. La ren e a tte quant axial Ma l'arbitr jumeau, l'atta e sur le score de 2-2 et ces italis'est terminé eur. Résultat, les instan car une err reconnu son é de faire rejouer le match e de la itr cid posée. L'arb de la dé ennes ont dé été ait av ique able réserve techn pas bien identifié le coup l'attrouper rencontre n'a rton rouge, perturbé pa ca le t . ivi lan su faute va n était ment qui s'e
PSG: Matuidi cambriolé
Selon les informations du Parisien, Blaise Matuidi a été cambriolé dans la nuit de mercredi à jeudi. Comme l’a révélé Le Parisien, Blaise Matuidi a été cambriolé mercredi soir alors qu’il se trouvait sur la pelouse du Parc des Princes pour affronter Chelsea en quart de finale aller de Ligue des champions. "Une de ses voitures, un 4X4, a été dérobée et les "casseurs" se sont aussi emparé d'objet de valeur dans le logement : bijoux, sacs et divers objets de marques. Le préjudice est encore en cours d'évaluation" peut-on lire sur le site internet du quotidien. Pour rappel, Ezequiel Lavezzi et Nicolas Douchez avaient été aussi cambriolés au mois de janvier.
FIFA, le Real et l'Atletico dans le collimateur ?
Selon le quotidien AS, le Real Madrid et l'Atletico Madrid feraient l'objet d'une enquête par la FIFA. Hier, la FIFA avait publié un communiqué affirmant sa décision d’interdire le club catalan de tout recrutement de joueurs pour les deux prochaines périodes de mercato. Aujourd'hui, le quotidien AS nous informe que l’Atlético Madrid et le Real Madrid font tous deux l’objet d’une enquête par la FIFA...
Real Madrid: un intérêt pour Rakitic
Butragueno : "La sortie de Ronaldo ? Une précaution"
Le vice-président du Real Madrid, Emiliano Butrageno s'est confié sur la sortie précipitée de Cristiano Ronaldo et sur le match retour en Allemagne. "Le remplacement de Cristiano Ronaldo n'était qu'une précaution, il n'est pas blessé." Le vice président madrilène prône la méfiance à l'égard de l'équipe dirigée par Jurgen Klopp pour le match retour et ce malgré la défaite des allemands (3-0) à Madrid. "Le Borussia Dortmund est une équipe dangereuse et on doit faire attention lors du match retour en Allemagne. En plus, Lewandowski jouera. L'élimination n'est pas à exclure" a confié Emilano Butragueno au micro de Canal +.
Real Madrid pourrait passer à l'attaque concernant le joueur croate du FC Séville, Ivan Rakitic. Mais le joueur est convoité par d'autres clubs européens. Le Real Madrid dispose de beaucoup de joueurs au milieu de terrain : Angel Di Maria, Asier Illarramendi, Casemiro, Xabi Alonso, Luka Modric, Isco ou encore Sami Khedira. Mais cela n'empêche pas les dirigeants madrilènes de vouloir recruter un autre milieu de talent en la personne d'Ivan Rakitic. Auteur de 11 buts en 27 matches, l'ancien joueur de Schalke avait quasiment dégouté le Real Madrid, il y a un peu plus d'une semaine au stade Ramon Sanchez Pizjuan (victoire du FC Séville 2-1). L’international croate (53 sélections, 9 buts) n’a plus qu’une année de contrat avec le club andalou et pourrait considérer un départ vers la capitale espagnol. Selon la Cadena Cope, son représentant s'est déjà entretenu avec La Cadena Cope José Angel Sanchez, directeur général du club madrilène. Mais le joueur de 26 ans, figure dans les petits papiers de Chelsea, du PSG mais aussi de l'autre club madrilène, l'Atletico...
Lukaku vers Tottenham ?
LOSC: Mavuba forfait face au TFC
Rio Mavuba, le capitaine du LOSC, est forfait pour le déplacement à Toulouse samedi, lors de la 32e journée de Ligue 1. « Il ne sera pas dans le groupe. J’espère son retour pour le courant de la semaine prochaine. Là, il court normalement mais, ensuite, tout dépendra de son ressenti », a expliqué René Girard ce jeudi. Rio Mavuba se remet d'une blessure aux ischio-jambiers. Marko Basa, « victime d’une petite douleur pas bien méchante », David Rozenhal et Simon Kjaer sont restés aux soins mais devraient être opérationnels pour le match de samedi face au TFC
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Romelu Lukaku, prêté à Everton par Chelsea, pourrait évoluer à Tottenham la saison prochaine. Les Spurs sont très intéressé par l'attaquant belge. Auteur de 12 buts en Premier League, Lukaku s'est fait remarquer par de nombreux surtout par Tottenham. Le club londonien n'est pas satisfait des performances de Roberto Soldado, acheté 30 millions d'euros, cette saison. C'est pour cela que les Spurs espèrent la venue d'un nouvel attaquant qui pourrait être l'attaquant de 20 ans qui évolue sous les couleurs des Toffees. Selon le Daily Mail, l'agent de l'international belge confirme des discussions au sujet d'un possible transfert avec président des Spurs, Daniel Lévy. Mais aucun accord n'aurait été trouvé pour l'instant.
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OM :
K. Benzema: "on doit tout gagner"
S'il n'a pas marqué, l'attaquant du Real Madrid, Karim Benzema (26 ans, 7 matchs et 4 buts en LdC cette saison) était très heureux après la belle victoire (3-0) face à Dortmund qui ouvre la voie vers les demi-finales de la Ligue des Champions. "Pour nous, ce résultat est très important en vue du match retour. Quand on joue comme aujourd'hui, il est normal de l'emporter. (…) Lorsqu'on joue au Real, on sait qu'on doit tout gagner. J'espère que nous pourrons conquérir la Decima (la 10e Ligue des Champions du club), mais nous pensons déjà au championnat", a-t-il réagi après la victoire. 3e de Liga, le Real se déplacera sur la pelouse de la Real Sociedad samedi.
Le Bayern refuse d'accréditer
Ajax: Davy
Klaassen prolonge
L'Ajax Amsterdam vient de prolonger son milieu international néerlandais, Davy Klaassen jusqu'en juin 2018. Après avoir prolongé Joel Veltman la semaine dernière, l'Ajax Amsterdam continue de préparer la saison prochaine en faisant prolongeant Davy Klaassen. Le joueur de 21 ans (22 matches et 9 buts) est désormais lié au club jusqu'en juin 2018. Sa belle saison lui a permis de découvrir la sélection Oranje. En mars dernier, il est rentré face à la France (défaite 2-0) au stade de France. Les dirigeants du club continue leur entreprise de garder leurs meilleurs joueurs.
deux médias anglais face à Manchester United ! Le Bayern Munich refuse d'accréditer deux médias anglais pour le Quart de finale retour de la Ligue des champions face à Manchester United. Le club bavarois n'accordera donc pas d'accréditations au "Daily Mirror" et à "The Sun" après leurs gros titres sur Schweinsteiger. Le Daily Mirror avait titré "You dirty Schwein" (Schwein signifiant "porc" en Allemand), en d'autres termes "Tu es un sale porc", alors que le Sun avait écrit :"You Schwein", soit "Tu es un porc". Le Bayern estime que c'est "irrespectueux, discriminatoire et une insulte personnelle". "Le FC Bayern Munich n'acceptera pas que ce genre de couverture pour le match et condamne ça fortement. L'UEFA demande du 'RESPECT' en Ligue des champions. Chaque joueur porte ce logo sur maillot pendant les matches et tous les participants de la compétition sont tenus d'adhérer à ce 'RESPECT'", a expliqué le club via un communiqué officiel
Drogba tacle ses
successeurs
Après avoir croisé l'attaquant d'Al-Sadd Mamadou Niang (34 ans, 4 matchs et 1 but en championnat du Qatar cette saison) au cours d'une soirée, l'ancien attaquant de l'OM désormais à Galatasaray, Didier Drogba (36 ans, 22 matchs et 8 buts en championnat cette saison) a glissé un petit tacle à ses successeurs marseillais. "Trop frais de tomber sur Mamadou Niang. Un des très, très rares, sinon le seul, à avoir porté le 11 dignement après mon passage à l'OM !", a lâché l'Ivoirien sur Instagram. Depuis Drogba, Fabrice Fiorèse, Loïc Rémy, Jordan Ayew et Niang ont porté le numéro 11 à l'OM
CHELSEA VOUDRAIT LAVEZZI
Auteur d'une prestation de haut niveau lors de la victoire (3-0) face aux Blues, Ezequiel Lavezzi a fait forte impression à Chelsea qui souhaite le recruter. A l'origine de deux des trois buts parisiens, mercredi soir, face à Chelsea lors du quart de finale aller, l’attaquant argentin a été tout simplement intenable. L'espace d'une rencontre l'international argentin a retrouvé son niveau qui été le sien à Naples. Sa prestation pourrait être à l'origine du nouvel intérêt que porterait Chelsea à son égard. Les dirigeants des Blues se verraient bien accueillir "El Pocho" cet été. Selon Calciomercato, l’agent d’Ezequiel Lavezzi se serait déjà rendu à Londres pour rencontrer le propriétaire de Chelsea Roman Abramovitch. Et une seconde rencontre serait programmée afin d’entamer de réelles négociations. Reste à savoir si le club parisien serait prêt à se séparer d'un joueur capable d'effectuer ce genre de prestation.
PSG : Ibrahimovic, la grosse inquiétude L a victoire du Paris SaintGermain face à Chelsea (31), mercredi en quarts de finale aller de la Ligue des Champions, a été marquée par la blessure de Zlatan Ibrahimovic. Touché à la cuisse, le Suédois pourrait être absent plusieurs semaines et devrait donc manquer le match retour.
TOUCHÉ À LA CUISSE, IBRAHIMOVIC NE TERMINERA PAS LE MATCH
Les spectateurs du Parc des Princes ont assisté à un spectacle qu'ils n'avaient pas encore eu l'occasion de voir lorsque Zlatan Ibrahimovic se laissait tomber sur le dos en lâchant un cri de douleur à la 66e minute du match face à Chelsea (3-1), en quarts de finale aller de Ligue des Champions. L'attaquant du Paris Saint-Germain à terre et ne se relevant pas, une image rare depuis son arrivée dans la capitale.
Rapidement, le mal était ciblé puisque le Suédois se tenait l'arrière de la cuisse droite, et l'inquiétude gagnait ses supporters, ses coéquipiers et son staff. Finalement, l'attaquant parisien cédait sa place à Lucas après les premières observations du médecin Eric Rolland. Pourtant, il aurait bien aimé continuer la partie. «Il voulait continuer mais je pense que ce n'était pas raisonnable» , a révélé Laurent Blanc en conférence de presse.
PLUSIEURS SEMAINES D'ABSENCE ?
Pas raisonnable en effet puisque le Suédois aurait pu aggraver une blessure qui devrait le tenir éloigné des terrains pendant plusieurs semaines, d'après son président Nasser Al-Khelaïfi. L'IRM passée ce jeudi devrait en dire plus sur la nature exacte et la gravité de sa blessure. En cas d'élongation, son absence est
estimée à au moins une semaine et plus probablement à deux ou trois minimum selon la taille de la lésion. Mais un claquage repousserait alors son indisponibilité à un minimum de quatre semaines. Dans les deux cas, sa participation pour le match retour de mardi prochain semble déjà compromise. Un vrai coup dur pour les champions de France, qui pourraient même devoir faire aussi sans Ibrahimovic pour les demi-finales aller les 22 ou 23 avril prochains en cas de qualification. Même si, il faut le reconnaître, ce n'est pas le Zlatan observé hier sur la pelouse du Parc qui peut changer un match...
IBRA CONFIRME SES MAUVAISES HABITUDES
L'ancien Milanais est passé à travers avec seulement 4 duels sur 11 remportés et pas un seul tir pendant plus d'une heure de jeu.
Une prestation qui lui a d'ailleurs valu la note de 3,5/10 dans le débrief de Maxifoot (voir ici). Alors qu'il réalise une grosse saison avec 40 buts inscrits en 43 matchs toutes compétitions confondues, le Suédois est visiblement toujours à la peine lors des grands rendez-vous de Ligue des Champions. Lors des matchs à élimination directe, Ibrahimovic n'a inscrit que 7 buts en 33 matchs. Et il
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n'améliorera donc sans doute pas cette statistique face à Chelsea, un club anglais qui lui pose encore quelques problèmes d'efficacité offensive. Il n'a en effet marqué que 3 buts en 16 rencontres face aux formations de Premier League, et tous contre Arsenal (en 2009-2010 avec le Barça et en 2011-2012 avec le Milan AC). Chelsea, Liverpool, Manchester United et Tottenham, lui ont tous résisté...
Edition du week-end Internationale L'Anglais Howard Webb est un homme normal. Aujourd'hui âgé de 44 ans, il répond à nos questions de façon détendue et ouverte, le tout avec le sourire. On aurait presque du mal à croire que c'est bien lui qui a arbitré la finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010™ entre l'Espagne et les Pays-Bas. "Ce match a complètement changé ma vie", confie à FIFA.com celui qui sera présent à Brésil 2014 en compagnie de ses assistants. Père de trois adolescents "ils le montrent peu, mais je crois qu'ils sont fiers de mon travail" -, Webb était à Zurich récemment pour un nouveau séminaire de préparation à Brésil 2014. Il a répondu aux questions de FIFA.com et a évoqué ses débuts dans la profession, ses souvenirs de la finale d'Afrique du Sud 2010 et le dilemme qui se présentera à lui et à tous ses collègues au Brésil : qui, de son équipe d'officiels ou de sa sélection nationale, aimerait-il aller voir le plus loin dans la Coupe du Monde 2014 ? Howard Webb, la plupart des enfants rêvent de devenir footballeurs. Il n'y en a pas beaucoup qui disent vouloir arbitrer. Comment est née votre passion pour l'arbitrage ? Mais moi aussi, je rêvais d'être joueur ! Vous pouvez demander à n'importe quel arbitre présent ici, ils vous diront tous que le football est leur passion. C'est pourquoi nous faisons ce travail. Les enfants rêvent d'être footballeurs, c'est certain, et nous ne sommes pas différents d'eux. J'ai essayé de devenir joueur professionnel. J'ai beaucoup travaillé dans ce but, mais je n'avais tout simplement pas le talent nécessaire pour y arriver. À quel poste jouiez-vous ? J'étais défenseur central. J'avais la taille pour cela. Je possédais une bonne lecture du jeu, mais je n'ai jamais été très adroit dans le jeu aérien. Je suppose que je n'étais pas suffisamment bon. À l'époque, l'image que j'avais des arbitres étaient qu'ils étaient vieux et chauves. C'est pour ça que lorsque mon père (arbitre semi-professionnel) m'a proposé de devenir arbitre, il ne m'a pas du tout convaincu. Je me suis dit : "Non non, ce truc n'est pas pour moi". Quand j'y repense, je me dis que c'est peut-être l'image que les jeunes se font de moi aujourd'hui (rires). Mais à 17 ans, j'ai décidé de tenter le coup, avec un ami qui voulait s'inscrire dans une école d'arbitrage. Cette décision m'a mené loin, jusqu'à la finale de la Coupe du Monde 2010 ! Peut-être pas dans la fonction dont j'avais rêvée, mais ça m'a quand même permis d'être sur la pelouse. Grâce à l'arbitrage, j'ai voyagé dans 44 pays et sur cinq continents. C'est incroyable ! Ça en a vraiment valu la peine. Recommanderiez-vous à un jeune la profession d'arbitre ? Tout à fait. Toute personne qui a la passion du football doit considérer cette profession comme une opportunité. Tout le monde n'a pas le talent naturel pour devenir footballeur de haut niveau. Mais avec la bonne attitude et le travail nécessaire, si on aime ce sport, alors c'est une alternative qui vaut le coup d'être explorée.
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"Cette finale a changé ma vie" Comment se comportait le joueur Howard Webb envers les arbitres ? Je me concentrais sur ce que j'avais à faire. D'ailleurs, je me demande parfois comment les joueurs trouvent le moyen de commenter mes décisions, quand on connaît le degré de concentration dont doivent faire preuve les footballeurs au plus haut niveau. J'ai toujours eu beaucoup de respect pour les arbitres. Mais je dois dire une chose : de nos jours, la relation entre les joueurs et nous est très bonne. Ils ont confiance en les arbitres les plus expérimentés parce qu'ils les connaissent. Ils ont l'habitude d'être arbitrés par eux et comprennent qu'ils peuvent commettre des erreurs. Ça fait aussi partie du jeu. Quels sont selon vous le meilleur et le pire aspect du métier d'arbitre ? Le plus grand avantage est que nous sommes au meilleur endroit pour profiter du spectacle, du sport que nous aimons. C'est un aspect qu'on signale rarement, mais qui n'en demeure pas moins réel : les gens payent pour assister à un match, moi non. Je rentre juste sur le terrain. J'ai travaillé très dur pour y arriver, c'est incontestable, mais en récompense, je suis à la meilleure place pour voir le match. Le pire aspect, c'est d'avoir à vivre avec nos erreurs. C'est inévitable et très difficile... Il ne faudrait surtout pas que les gens s'imaginent qu'après avoir dirigé un match, nous rentrons chez nous et passons à autre chose. Chaque fois que nous commettons une erreur, c'est douloureux, car cela a une influence néfaste sur le parcours d'une équipe, d'un joueur, d'un entraîneur et même sur notre réputation. L'arbitre n'a pas de public. On ne parle de lui dans les journaux que s'il commet une erreur. Faut-il avoir une personnalité particulière pour effectuer ce métier ? Oui, c'est certain. L'autre jour, j'ai lu un compte-rendu d'un match que j'avais dirigé. Ma prestation y était résumée en deux mots: "anonymement compétent". Je me suis dit : "C'est parfait". C'est exactement ce à quoi tous les arbitres aspirent : être compétents
de manière anonyme. Cependant, le match exige parfois que nous sortions de l'anonymat, que nous nous imposions en quelque sorte. Mais c'est effectivement une satisfaction énorme de pouvoir quitter le stade en sachant qu'il n'y a eu aucun problème. Vous avez apporté votre pierre à l'édifice, mais personne ne parle de vous. C'est la plus belle sensation. Parlons maintenant de cette finale entre l'Espagne et les Pays-Bas en Afrique du Sud. Quel est votre souvenir le plus fort de cette soirée à Johannesburg ? Avancer en direction du terrain, prendre le Jabulani doré et passer à côté du Trophée de la Coupe du Monde. J'ai vu ce trophée de nombreuses fois dans ma vie : à la télévision, en réplique… Mais être devant l'original… C'est l'objet en métal le plus brillant que j'ai vu dans la vie. C'est une statue en or avec le monde tout en haut, et ce socle vert. C'est incroyable. Cela donne-t-il envie de la soulever ? Oui ! (rires) C'était mon rêve, de pouvoir le faire un jour comme capitaine. C'est un grand honneur d'avoir été présent là-bas. Quand j'en parle, j'ai les poils qui se dressent, pas sur ma tête bien sûr, mais sur la nuque. Ce fut une expérience fantastique. Cette finale a changé ma vie, dans tous les sens du terme. Combien de fois l'avez-vous revue ? Une seule fois. J'ai attendu quatre semaines après la finale pour la revoir. J'ai invité un ami à la maison, et nous avons regardé le match en entier. C'était surtout pour vérifier que je n'avais rien oublié. Maintenant, je l'ai en tête à jamais. Ce fut un match difficile, mais je crois que je m'en suis mieux sorti que je ne l'avais pensé sur le coup. J'étais concentré à l'extrême sur mon travail ce soir-là. C'est un événement qui a une place à part dans mon esprit et dans mon cœur. Avez-vous gardé des anecdotes de cette nuit-là ? Oui, plusieurs. Je me souviens qu'après le coup de sifflet final, j'ai cherché des yeux
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mon père, qui était dans les tribunes. Après tout, c'est lui qui m'avait aiguillé vers ce métier. Quand je l'ai trouvé du regard, il a brandi un drapeau de l'Angleterre sur lequel il avait écrit : "Can't play but can ref" (joue mal, mais arbitre bien). C'était génial (rire). Maintenant que vous avez revu le match, changeriez-vous certaines décisions ? Peut-être une ou deux, oui. Mais dans l'instant, vous devez décider sur la base des informations dont vous disposez et de l'angle où vous vous trouvez. Ce fut un match difficile. Ces expériences sont riches d'enseignements. J'aurais aimé être moins impliqué dans le match. Nous cherchons toujours à ce que les gens retiennent et commentent ce qui est magnifique dans un match, les buts… Mais dans ce cas précis, ce fut un choc très intense, très serré. C'est ainsi, vous dirigez une partie avec ce qu'elle vous donne, et vous le faites avec les meilleures intentions, en essayant de donner le meilleur de vous-même. C'est ce que nous avons fait lors de cette finale. Plus l'Angleterre va loin dans un tournoi, plus vos chances d'arbitrer les derniers matches diminuent. Comment gérez-vous cette sensation ? En tant que passionnés de football, nous voulons logiquement que notre sélection aille le plus loin possible. Nous savons donc que si cela arrive, si l'Angleterre gagne la Coupe du Monde, il y aura un impact positif énorme pour notre football. La meilleure façon de gérer cela est de ne pas trop y penser, car nous n'avons aucun contrôle sur la chose. De toute manière, vous êtes gagnant à tous les coups. Tant que l'Angleterre gagne, vous êtes heureux. Si ça se passe moins bien pour votre pays, alors c'est sur le plan personnel que vous avez l'opportunité d'aller plus loin dans le tournoi. Nous irons au Brésil en espérant que notre équipe aille le plus loin possible, réellement. Si cela signifie que nous devons rentrer chez nous en ayant bien fait notre travail, nous serons satisfaits.
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Edition du week-end
OMNISPORTS ATHLETISME
EN STAGE À ELDORET AU KENYA
Taoufik Makhloufi s’entraîne avec Salazar
L
e champion olympique du 1 500m des jeux de Londres, Taoufik Makhloufi a quitté Albuckerque (USA) et se trouve depuis quelques jours et pour une durée d’un mois avec un groupe d’athlètes britanniques de demi-fond, dont le double champion olympique Mo Farah, au centre de préparation de son équipementier, situé à Eldoret, au Kenya, où il poursuit sa préparation dans la perspective des Championnats d’Afrique d’athlétisme, prévus à Marrakech (Maroc), du 10 au 14 août 2014. Ce stage intervient pour celui qui avait été engagé début janvier dernier, en Californie, aux EtatsUnis, l’athlète Taoufik Makhloufi. Depuis qu’il a repris les entraînements, Taoufik Makhloufi a procédé à des changements fondamentaux dans la conduite de la suite de sa carrière. En effet, il a changé de groupe et d’entraîneur. Même si dans l’entourage de l’athlète il
n’y a eu aucune déclaration officielle, tout le monde sait que Makhloufi n’est plus avec le groupe de l’entraîneur Aden Djama. Et ce, depuis environ une année. A Eldoret, il s’entraîne sous la conduite du coach cubain Alberto Bauday Salazar. Ancien vainqueur du marathon de NewYork, Salazar est depuis février 2011 l’entraîneur de Mohamed Farah. Il le mène au doublé olympique lors des jeux Olympiques de Londres2012 où Farah remporte le 5 000 et le 10 000. Après l'exploit de ce dernier aux Championnats du monde de Moscou où il réédite ce doublé, Salazar reçoit le prix d'entraîneur de l'année de l’IAAF, à l'occasion du Gala de l'athlétisme 2013. Notons, enfin, que Taoufik Makhloufi effectuera quelques courses avant les Championnats d’Afrique de Marrakech. Nous ignorons dans quels meetings il sera engagé. Shiraz Benomar
JEUX OLYMPIQUES DE LA JEUNESSE JOJ-2014
Nesrine Magroune décroche sa qualification
L
a gymnaste algérienne Nesrine Magroune a obtenu son billet qualificatif pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ), prévus du 16 au 28 août 2014 à Nanjing en Chine, a-t-on appris auprès de la Fédération algérienne de gymnastique (FAG). Nesrine Magroune, 15 ans, a assuré sa qualification lors des 12es championnats d'Afrique des nations de gymnastique artistique (seniors, juniors garçons et filles) disputés à Pretoria (Afrique du Sud). Au concours général, l'Algérienne s'est
classée 6e avec un total de 43.700 points. Le titre africain est revenu à l'Égyptienne, Nada Ayman Ibrahim (51.750pts), suivie de la Sud-Africaine, Mammule Rankoe (48.950pts) et l'autre Égyptienne, Farida Nassa (48.550 pts). Les 4e et 5e positions ont été remportées par deux autres Égyptiennes : Salma Hisham Mahmoud (47.200pts) et Farah Shawkat (44.100pts). «Dans le quota de quatre places attribuées à l'Afrique en gymnastique féminine aux JOJ, le règlement du Comité international olympique (CIO) et de la Fédération inter-
OLYMPISME
nationale de gymnastique (FIG) stipule qu'un pays ne peut participer qu'avec une seule athlète. De ce fait, la 6e place occupée par Magroune qualifie automatiquement l'athlète, puisque les athlètes classées 3e, 4e et 5e, sont de la même nationalité (l'Égypte)», a expliqué à l'APS, le président de l'Union africaine de gymnastique (UAG), l'Algérien Ali Zaâter. Pour l'adjoint à la Direction technique nationale (DTN) de la FAG, Rachid Hadbi, cette qualification «est un honneur pour l'Algérie et la gymnastique
JEUX OLYMPIQUES 2024
Pour l’Afrique, la réflexion avant l’action
L’
Afrique présentera-telle une candidature aux Jeux d’été de 2024 ? Ou attendrat-elle quatre ans plus tard ? Un pays africain se lancera-t-il dans l’aventure de postuler aux Jeux Olympiques de la Jeunesse ? Ces questions, et bien d’autres, seront discutées et débattues à l’occasion de la 8e édition de la Convention Internationale du Sport en Afrique (CISA), organisée du 1er au 3 mai 2014 à Sal, sur l’Ile du Cap-Vert. Deux thèmes domineront les conférences de la CISA version 2014: sport et tourisme, et comment se positionner pour attirer et organiser de grands événements en Afrique. Il y sera également question, pour les intervenants, de réfléchir à un nouveau modèle de business du tourisme sportif de se pencher sur la question des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ), un rendez-vous à coup sûr à la portée d’un pays africain, de débattre de la réponse de l’Afrique à la révision du Code mondial antidopage, ou encore de découvrir les détails des jeux Africains 2015 au Congo, où sera célébré le
nationale. C'est une bonne chose pour notre jeune athlète qui aura tout le temps de se préparer et de se rétablir de la blessure qu'elle a contractée lors du rendez-vous de Pretoria». Les quatre gymnastes africaines qualifiées aux JOJ de Nanjing (Chine), réservés aux athlètes âgés de 14 à 18 ans, sont l'Égyptienne Nada Ayman Ibrahim (51.750 points), la Sud-Africaine Mammule Rankoe (48.950 pts), l'Algérienne Magroune Nesrine (43.700 pts) et la Tunisienne Rahna Mastouri (41.900 pts). S. B.
AVIRON CHAMPIONNATS DʼALGÉRIE 2014 À TIZI OUZOU
Les épreuves débutent aujourd’hui au barrage de Taksebt
Le championnat d'Algérie d'aviron spécialité bateaux courts toutes catégories (cadets, juniors, U23 et seniors) filles et garçons, aura lieu les 4 et 5 avril au barrage de Taksebt (Tizi Ouzou), a-t-on appris auprès de la Fédération algérienne des sociétés d'aviron et de canoë kayak. 12 clubs issus des Ligues de wilayas d'Alger, Annaba, Oran et Tizi Ouzou prendront part à cette compétition, a indiqué l'instance fédérale. La spécialité bateaux courts regroupe deux disciplines, à savoir le «Skiff», discipline individuelle et le «Deux sans barreurs», discipline pratiquée avec deux rameurs à bord. S. B.
TENNIS CLASSEMENT ATP
cinquantième anniversaire de l’événement continental. Pour en parler, le CISA a rassemblé les voix les plus écoutées du sport africain. Un parterre de personnalités parmi lesquelles trois membres du CIO: l’Ivoirien, Lassana Palenfo, président de l’ACNOA, le Sud-Africain, Sam Ramsamy, confirmé par Thomas Bach à la tête de la commission du sport pour tous (et premier militant d’une candidature de Durban aux Jeux d’été de 2024), et la Gambienne, Beatrice Allen. A noter, également, la présence de Léon Alfred Opimbat, le ministre
des Sports du Congo, de Rodney Swigelaar, directeur Afrique de l’Agence mondiale antidopage, de l’Egyptien, Ahmed Nasser, président de la Confédération africaine de triathlon, et de Robert Bayigamba, président du CNO du Rwanda. Enfin, la venue du Français, Antoine Goetschy, responsable de la coordination des jeux Olympiques de la jeunesse au sein du CIO, devrait apporter un éclairage sur cette compétition, pour laquelle le continent africain pourrait postuler à l’organisation de l’édition 2022. S. B.
Federer revient dans le Top 4
Roger Federer, qui a atteint les quarts de finale du Masters 1000 de Miami la semaine dernière, profite de la défaillance de David Ferrer (éliminé en 8es alors qu’il avait atteint la finale en 2013) pour remonter au 4e rang mondial derrière son compatriote Stanislas Wawrinka. Tomas Berdych, contraint de déclarer forfait en demies, gagne deux rangs (5e), tandis qu’Andy Murray, titré la saison dernière, en perd deux et se retrouve
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES
8e. Comme prévu, Richard Gasquet quitte, lui, le Top 10 (11e), alors que Jo-Wilfried Tsonga recule d’une place (12e). Le classement ATP : 1. Nadal (Esp) 13.730 points 2. Djokovic (Ser) 11.810 pts 3. Wawrinka (Sui) 5740 pts 4. Federer (Sui) 5225 pts 5. Berdych (Rtc) 4720 pts 6. Ferrer (Esp) 5150 pts 7. Del Potro (Arg) 4260 pts 8. Murray (G-B) 3975 pts.
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1.Cordage servant à soulager un esparCentimètre. 2.Mortier-Cantatrice de renom. 3.Délicatesse-Frère de Moïse. 4.GratuitementQui offense la religion. 5.Ivette-Ville de Norvège-Urus. 6.Du nezInflamation de l’oreille. 7.Préposition-Coiffures portées par certains dignitaires-De naissance. 8.Supporte-Nom donné à divers sommets. 9.Estima-Repas léger. 10.Commission de la Santé et de la sécurité au travail-Alliage de fer et de carbone. 11.Ville de Pérou-D’une couleur entre le bleu et le vertExécuté.12.Né-Créances.
Verticalement 1.Brodequin-Après. 2.Roi de hongrie-Prétend (se)-Cobalt. 3.Grain ,profits-Haute récompense cinématographique. 4.Ville d’Italie-Première vertèbre cervical. 5.Conjonction-Ancienne
contrée de l’Asie Mineure-Voile d’avant sur les voiliers modernes. 6.ici, en ces lieux-Ligne d’intersection des deux versants. 7.Marchera-Actrice italienne née en 1934-Rad. 8.Rit un peuCarreau. 9.région habitée jadis par les Édomites-père d’Ésaü. 10.Intrant-Pst. 11.Curriculum vitae-Impératrice d’OrientBénéficiée. 12.flux-Explicite.
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EXERCICES POUR AMELIORER SA MEMOIRE Renforcer votre mémoire de travail (Niveau 1)
FOOT EN QUESTIONS
42. ENTENTE CORDIALES
Trois citations, un mot en blanc ...... Lequel? Un indice : c’est un mot composé.
VRAI OU FAUT
Il n’y a pas de bonheur parfait ! dit l’homme quand sa ....... mourut et qu’on lui présenta la note des Jérôme K.Jérôme
Aux dernière étrennes, j’ai offert une chaise à ma ............... Aux prochaines, je la ferai.
Le stade Azteca de Mexico est la seule enceinte à avoir accueilli deux finales de Coupe du monde.
Pierre Doris
Quand un homme est assez heureux pour avoir une ............... très bien conservée, il lui est facile de la tenir pendant un certain temps en échec, pour peu qu’il connaisse quelque jeune célibataire
Honoré de Balzac
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Complétez la pyramide, sachant que le nombre d’une case est égal à la somme des deux nombres qui se trouvent dans les deux cases située au-dessous.
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Publicité 021 79.86.54 ANEP 1, avenue Pasteur, Alger Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28 021 73.30.43 Fax : 021 73.95.59 Photos : Maracana
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Foot en questions Vrai Tirage 2 LOQUACITES Tirage 1 GLOSSAIRE calcul : 13+3=16 25+9=34 34*16=544
Directrice de la rédaction Cyriel Seba Directeur technique Laïd Kalila Directrice chargée de la communication Lilia Seba Rédacteur Djamel Touafek
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Directeur de la publication-gérant Farouk Seba
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Des chiffres & des lettres
Jeux d’esprit
Quotidien sportif édité par La Gazette de l’omnisports Siège social 28, rue Ali Khodja - Bordj El-Kiffan Tél. : 021 92.62.25 Bureau de liaison 10, Rue Balzac - El-Biar - Alger Fax : 021 79.86.54 - 021 92.37.24 Rédaction 021 92.62.25
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Site web : www.maracanafoot.com
Imprimerie : ALDP Diffusion : ALDP e-mails :
maracanajournal@gmail.com redaction@journalmaracana.com contact@journalmaracana.com
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Maracana N°2316— Vendredi 04 Avril 2014
Contribution
Abderrahmane Mehdaoui : «Il faudra vite agir, dans l’intérêt du football national»
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«Seule la formation reste payante, mais non sans conditions»
ehdaoui qui a toujours cliqué de l’œil vers les jeunes, en tant qu’entraîneur national, est l’un des formateurs qui a promu le plus de jeunes éléments dans les effectifs qu’il gérait : «C’est vrai, là où j’étais, j’ai toujours travaillé de la même manière que ce soit à l’USMH, à l’OMR, au NAHD, au RCA ou au WAT, j’avais toujours procédé à la promotion d’au moins, cinq joueurs chaque année. La preuve, au Widad, c’était vraiment bien de bousculer des éléments comme Dahleb, Djalti et Djemai, par les Hebri, Boudjakdji et j’en passe », a commencé par dire l’ex-sélectionneur national. «Les jeunes apportent ce nouveau sang, de par leur fougue, leur engouement et surtout de par leur amour à la balle ronde par » insouciance » quant aux autres volets, notamment matériels, ce qui augmente leur plus qu’ils apportent »
Aberrahmane Mahdaoui, qui a roulé sa bosse un peu partout en tant qu’entraîneur ainsi que sélectionneur national dans différentes catégories, estime qu’il ne faut nullement usurper les droits de ces jeunes qui sont l’avenir du football national.
qui a insisté sur ce volet de la formation, en martelant : « Doter la section de jeunes par un directeur technique, allouer un budget financier et accorder du crédit à ces jeunes, apportera son lot de satisfaction, car en trois ou quatre ans de travail et pas moins, les résultats illumineront ceux qui ne veulent pas le croire », a-t-il continué à dire, lui qui sait pertinemment que les choses se font au bon vouloir de ces dirigeants actuels qui cherchent le résultat immédiat et recrutent à coups de centaines de millions pour ne pas dire de milliards, des joueurs, qui , pour la plupart, ne sont pas meilleurs que ces jeunes-là. Pour ce qui est de la compétition qui est un vecteur essentiel dans la promotion des jeunes footballeurs, Mehdaoui assure qu’elle doit intéresser le grand public, comme cela se faisait au temps du bénévolat où l’éclosion de jeunes était plus importante avec des entraîneurs qui n’étaient pas bien valorisés, comme ceux de nos temps d’ailleurs. Les jeunes qui suivent la locomotive même en compétition comme les U21, par exemple, doivent jouer en ouverture : «Ce moyen a apporté du sien, car il fait participer le public à la formation et à la détection. En effet, si un jeune junior est bon et est omis par le staff technique des seniors, le public ne se taira sûrement pas, d’où l’obligation de faire jouer ces jeunes en ouverture, même si les installations sont insuffisantes, mais il faudra y engranger une programmation à même de permettre à chaque catégorie de jouer, au moins, deux fois par semaines, devant un grand public », a affirmé Mehdaoui. Z. Z.
«Les jeunes apportent du sang neuf à l’équipe fanion» Mehdaoui estime que cela devrait se faire dans l’intérêt du football national, car, en finalité c’est l’objectif principal de tous les amoureux du foot national. Mehdaoui estime, aussi, que les textes existent certes quant au volet formation où les sections sont dotées de sommes appréciables et surtout d’avantages, dont le transport, mais les dirigeants actuels, poussés par le désir d’esthétiser beaucoup plus la vitrine, roulent pour l’équipe fanion qui n’aurait normalement pas besoin de l’argent de jeunes. «Nos dirigeants n’ont pas d’autre issue que de travailler à long terme, faute de quoi, tout projet tombera à l’eau. Dans ce sens, structurer, donner les moyens aux catégories jeunes, travailler correctement, doter de bons encadrements nos jeunes joueurs, mais aussi ne pas léser l’encadreur, sont les conditions de la réussite d’un projet pour les jeunes », a expliqué l’entraîneur de l’équipe nationale militaire,
«Le public doit participer à l’éclosion de jeunes talents»
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