Journal maracana 04 juillet 2014

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BRÉSIL – COLOMBIE : À 21H

LE CHOC DES TITANS www.maracanafoot.com

FRANCE – ALLEMAGNE : À 17H

LES BLEUS VEULENT «EFFACER» LES GERMANIQUES N° 2404 Vendredi 4 juillet 2014 — Prix 20 DA

BOUTEFLIKA ET LES ALGERIENS VEULENT LE MAINTIEN D’HALILHODZIC

LA FAF DANS

L’EMBARRAS

Korichi : «Il faut respecter le choix de chacun»


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Maracana N°2404— Vendredi 4 juillet 2014

Edition du week-end

ALORS QUE LES ALGERIENS ET BOUTEFLIKA VEULENT LE MAINTIEN D’HALILHODZIC

LA FAF DANS L’EMBARRAS C’est à une drôle de situation à laquelle on assiste aujourd’hui. En effet, qui l’aurait cru, il y a de cela quelques semaines avant le départ des Verts au Brésil, où tout était déjà prévu pour la succession d’Halilhodzic et même Christian Gourcuff avait été invité par la Fédération algérienne de football, pour « superviser » ses futurs poulains et avoir une idée précise sur chaque élément de l’Equipe nationale.

VAHID A SU RETOURNER LA SITUATION EN SA FAVEUR UN LOURD HÉRITAGE POUR GOURCUFF ? Il faut aussi dire que personne n’aurait misé un copeck sur le parcours des Verts au Brésil où ils ont ébloui le Mondial et sont rentrés définitivement dans l’histoire du football national, en étant la première équipe à passer le cap du premier tour et ce, en 4 participations au Mondial. Lors du premier match des partenaires de Bougherra, face à la Belgique, personne n’avait compris le schéma tactique du Bosnien où il avait joué…la défense à outrance, avec 11 joueurs derrière, ce qui ne correspondait pas du tout à l’esprit du jeu algérien, basé notamment sur l’attaque et les petites passes, comme le peuple algérien avait l’habitude de voir évoluer les Verts. Halilhodzic, qui s’est accroché avec quelques supporters juste après cette rencontre, a appris qu’il avait commis des erreurs et que cela ne correspondait pas du tout à ce que les Algériens attendaient de leur sélection, car quitte à mourir, vaut mieux le faire les armes à la main et ne pas subir les assauts des équipes. La rencontre face à la Corée du Sud a été le vrai déclencheur et le vrai révélateur de l’amour que portent les Algériens à leur sélection et c’est à ce moment-là que tout le peuple commençait à croire en la qualification, surtout avec 4 buts inscrits et pas mal d’occasions ratées, ce qui prouve que l’Algérie peut jouer un football moderne, plaisant, sans qu’il y ait au bout une défaite. Le match couperet face à la Russie et la qualification historique pour les huitièmes de finale où on a vu un Halilhodzic très ému «savourer» enfin sa «petite revanche» sur le sort.

Mohamed Raouraoua, qui avait pourtant tout réglé avec le technicien français où les deux parties avaient paraphé un contrat de 3 ans, ne s’attendait, mais vraiment pas, que le « peuple» et son «président» réclament le maintien d’Halilhodzic : «Vahid doit rester avec nous. C'est une grande équipe que nous avons», a déclaré Bouteflika à l’encontre de Raouraoua. Plusieurs pétitions ont vu le jour juste après le match face aux Allemands, où des milliers ont demandé le maintien du Bosnien. La sortie de Bouteflika qui demande à Raouraoua de garder Vahid serait une «petite» revanche pour lui, car il ne faut pas oublier que les relations entre les deux hommes, n’ont pas été de tout repos. Ainsi, Raouraoua n’avait pas manqué de taper sur la table en déclarant qu’il était le seul maître à bord et que c’était lui qui décidait du maintien ou pas du sélectionneur national. Aujourd’hui, force est de constater que la politique « a pris le dessus » et que même si, le maintien d’Halilhodzic à la tête des Verts, paraît peu probable, du fait des relations entre les deux hommes et même si les joueurs souhaitent son maintien ainsi que les supporters des Fennecs, il faut dire qu’il serait difficile de voir le Bosnien rester, même si la volonté du Président de la République de le maintenir est grande. Christian Gourcuff qui devrait être le successeur du Bosnien aura non pas du «boulot» à faire ou un «moral à remonter», ce que tout le monde attendait avant le début du Mondial, où «nous» médias (certains feraient

Nourredine Korichi a indiqué mercredi soir à l'APS qu'il fallait «respecter le choix de chacun» en évoquant l'avenir du staff technique dirigé par le Bosnien Vahid Halilhodzic : «Il y avait un staff technique en place avec un contrat de 3 ans et pour Vahid aussi. Le contrat se termine, je ne sais pas ce qui va se passer. Il faut respecter le choix de chacun. On va peut-être avoir des négociations. J'espère que les deux parties s'arrangeront », a souhaité l'ancien défenseur central des Verts lors d'un f'tour offert à l'équipe algérienne par le Premier ministre,

Abdelmalek Sellal à Djenane El Mithak : «Le football est parfois magique, quelquefois impitoyable. Le match où on aurait pu avoir un peu plus de chances c'est celui de l'Allemagne. On ne méritait pas de perdre et on pouvait même mener 2-0 à la mi-temps. Malheureusement l'adversaire était plus expérimenté que nous avec des joueurs qui évoluent au Bayern, Dortmund. Nous avons tout donné. Nous étions si près d'un authentique exploit. Notre meilleure qualité c'est le volume de jeu car nous sommes l'une des rares équipes du Mondial à réussir

mieux de faire leur mea-culpa) avions annoncé une «catastrophe» et plus encore «une déculottée» des partenaires de Feghouli , mais tout à fait le contraire, c’est-à-dire, maintenir cette dynamique de la victoire et de «le capital sympathie» envers l’Equipe nationale.

LE BOSNIEN VA-T-IL TOUCHER LE JACKPOT ?

Comme chacun le sait, les contrats dans le football sont faits pour être «revus» ou «rompus» et même si le club turc avait annoncé depuis quelques jours que son nouveau coach était Vahid Halilhodzic et qu’il devrait débarquer le 13 juillet prochain pour prendre ses fonctions, il n’en demeure pas moins, qu’après la sortie de Bouteflika, il se pourrait que tout soit remis en cause, même s’il faut dire, que le salaire du Bosnien à Trabzonspor est mirobolant. En effet, Halilhdozic s’est engagé avec la formation turque (selon les médias locaux), pour une durée de deux saisons avec un salaire annuel de 3 millions d’euros. Il faut rappeler qu’il touche environ 65 000 euros par mois, ce qui équivaut à pas moins d’un million d’euros par an. Si nos calculs sont bons, Hlailhodzic devrait voir son salaire annuel triplé sinon plus après cette belle Coupe du monde. Les prochains jours seront ainsi décisifs quant à l’avenir du coach Vahid à la tête des Verts. Interrogé lors du « ftour» offert par le Président de la République à l’Equipe nationale, Mohamed Raouraoua s’est contenté de dire : «Je ne peux pas en parler maintenant ». M’hamdi Ramzi

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entre 500 et 600 passes. Tout le monde a vu que notre équipe avait un fond de jeu», a-t-il déclaré Le défenseur aux 30 sélections avec les Verts a parlé aussi de l'avenir de la sélection algérienne qui doit tout de suite se remettre au travail vu que la date des éliminatoires de la CAN-2015 au Maroc est proche. «L'Algérie a une équipe composée de joueurs pétris de qualités et qui est faite pour grandir. Ce groupe a une bonne marge de progression. Maintenant, il faut penser aux éliminatoires de la CAN-2015 et espérer par la suite la gagner », a-t-il conclu.


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FRANCE FOOTBALL LANCE UN SONDAGE SUR INTERNET LES JOUEURS DÉCIDENT DE NE PAS PERCEVOIR LEURS PRIMES

L'ALGÉRIE DOIT-ELLE TOUT FAIRE POUR GARDER HALILHODZIC ?

Slimani: «Les Palestiniens en ont plus besoin que nous»

Accueilli comme un héros à Alger, mercredi, pour le retour de la sélection au pays, Vahid Halilhodzic est au centre de toutes les discussions en Algérie. Après les supporters qui ont lancé une pétition pour garder leur sélectionneur (en fin de contrat, il est attendu à Trabzonspor), c'est le président en personne, Abdelaziz Bouteflika, qui est monté mercredi au créneau pour que le technicien reste à la tête des Fennecs. Les dirigeants algériens doivent-ils tout faire pour retenir coach Vahid ? C’est la question que la rédaction du quotidien France Football, a posé hier aux Internautes.

BENTALEB : «UN PUBLIC UNIQUE AU MONDE» Le plus

SAGNOL :

«L'ALGÉRIE M'A SURPRIS»

jeune des joueurs de l’Eq uipe nationale, Nabil Bentaleb, s’est dit heureux et fier de faire partie de cette génération qui a pu pass er ce cap du premier tour surtout donner du bonheur et au peuple algérien unique monde : «On a vécu des au moments historiques avec peuple algérien, un public le unique au monde. Merci pour ce magnifique accueil et saha Ramdankoum… 1, 2, 3 Viva l'Algérie », a-t-il décl aré.

A PROPOS DE GHOULAM

Rocheteau : «Faouzi est en train de prendre une certaine dimension»

Pour l’ancien « ange blanc » de Saint-Etienne et actuel dirigeant du club, Ghoulam a réalisé une très belle coupe du Monde avec les « Verts » et qu’il faudra s’attendre à un autre Faouzi dans les mois à venir, après cette riche expérience en sélection : « Il fait un très bon match contre l’Allemagne (12, a.p.). L’Algérie a fait une belle Coupe du monde. Elle est éliminée par une équipe dont on connaît les qualités. Ils sont passés tout près de la qualification, tout en pratiquant un jeu intéressant. Faouzi est en train de prendre une certaine dimension ».

Caïazzo : «Naples a eu le nez creux en le recrutant»

P

our sa part, le président du club stéphanois, admet que le Napoli a vraiment eu du flair en «débauchant» le joueur de Saint-Etienne et qu’il s’attend lui aussi, à un Ghoulam plus que décisif avec le club italien : « Faouzi progresse régulièrement. C’est un garçon intelligent. Pour moi, c’est le meilleur latéral d’Allemagne-Algérie. Quand on est à la hauteur des latéraux allemands, au vu de ce que représente leur championnat, c’est significatif. Donc je dirais que Naples a eu le nez creux en le recrutant. Il est devenu titulaire indiscutable en

Italie. C’est un garçon qui a un pied fantastique et qui, à mon avis, continuera à beaucoup progresser », a-til déclaré.

IL FAIT PARTIE DU ONZE VEDETTE D’UN QUOTIDIEN BELGE

Enfin, Faouzi Ghoulam fait partie du onze vedette des huitièmes de finale du journal RTBF.be. Sur base des votes, il a été constitué une équipe type des joueurs ayant brillé ou on retrouve le gardien de but. Bravo est ainsi préféré de peu à Howard, le portier des Etats-Unis. Le gardien chilien retrouve dans

l'équipe type des huitièmes de finale ses compatriotes Medel, Vidal, Sanchez et Pinilla. La Belgique est le deuxième pays le mieux représenté. Vertonghen et Van Buyten sont repris tout comme les buteurs De Bruyne et Lukaku. Le meilleur buteur actuel de la compétition, James Rodriguez, est également 'sélectionné.

Ancien international français et récemment sélectionneur des U20 français, Willy Sagnol a estimé qu’il a été agréablement surpris par la prestation des Fennecs qui ont fait douter les Allemands jusqu’au bout : « Contre l'Algérie, en première mitemps, l’Allemagne a été chanceuse de rester à 0-0. Après, physiquement, on a vu que les Allemands étaient supérieurs. La différence ils l'ont faite comme ça, pas par le jeu. Les Allemands ont pas mal d'absents, Reus, un joueur qui leur amenait beaucoup de vitesse dans le jeu qui s'est blessé lors des matches de préparation, cela a été un vrai coup dur pour eux. L'Algérie m'a surpris car en poule, j'avais trouvé une équipe assez faible en termes d'animation et de jeu alors que là, ils avaient bien étudié le jeu allemand. Dès la récupération, ils jouaient tout de suite rapidement devant, ils savaient que Boateng et Mertesacker n'étaient pas les joueurs les plus rapides. Halilhodzic, en mettant trois joueurs très offensifs, a fait le bon choix mais il a manqué un peu de réalisme ».

Depuis toujours, le drapeau algérien et celui de la Palestine, sont à chaque fois que l’Algérie, apparus côte à côte. Lors de ce Mondial-2014, les supporters des Verts n’avaient pas manqué l’occasion d’associer le peuple palestinien à l’Algérie. Ainsi et pour montrer que les joueurs algériens avaient du cœur et après le bon parcours au Mondial et selon le bloggeur jordanien Waleed Abu Nada, les joueurs auraient décidé d’octroyer leurs primes du Mondial au peuple palestinien : « Ils en ont plus besoin que nous et c’est pour cela que tous les joueurs ont décidé de verser leurs primes du Mondial à la Palestine» aurait ainsi assuré Islam Slimani. Une attitude qui fait écho aux récentes déclarations de Sofiane Feghouli. Le milieu offensif du Valence CF avait dédié la qualification en huitième de finale «à tous les Arabes et tous les musulmans». M. R.

APRÈS AVOIR SOUTENU L’ALGÉRIE

PATRICK CHÊNE S’ATTIRE LES FOUDRES DE L’EXTRÊME DROITE

Le journaliste de la Chaine parlementaire Patrick Chêne a eu le malheur de déclarer sur twitter qu’il soutenait l’équipe d’Algérie… s’attirant une volée de réponses immédiates et cinglantes des militants d’extrême droite qui ne lui pardonnent pas ce soutien ! Patrick Chène déclare quand même que le match de l’Algérie contre l’Allemagne était «le plus beau match du Mondial jusque-là » !

LEROY : «FACE AUX ALLEMANDS, LES ALGÉRIENS AVAIENT BIEN GÉRÉ»

Ancien sélectionneur des Lions Indomptables et connaisseur du football africain, Claude Leroy a estimé que l’Algérie a su faire douter les Allemands, ce qui n’est pas du tout aisé à faire et que les Fennecs sont une valeur sûre du continent africain : « Je trouve que l'Algérie a bien géré. Contre l'Allemagne, ils ont décidé de défendre en avançant et de ne pas subir. Ça a été remarquablement bien fait. L'Allemagne a été légèrement supérieure, mais ça s'est joué à peu de choses et ça aurait pu basculer en faveur des Algériens ».

STADE DE REIMS FÉLICITE MANDI «Félicitations au Rémois pour ses titularisations et son superbe parcours» écrit le Stade de

Reims, club français de Ligue 1 de football sur son site officiel pour son défenseur international algérien, Aissa Mandi, à la suite de son "superbe parcours" en Coupe du monde 2014 et qui a pris fin lundi soir à Porto Alegre par une élimination en 8es de finale face à l'Allemagne (2-1) après prolongations. Titularisé à trois reprises lors de ce Mondial brésilien contre la Corée du Sud (4-2), la Russie (1-1) et l'Allemagne (1-2), Mandi a réalisé une belle Coupe du monde, lui qui disputait sa première compétition officielle avec les Verts. Mandi, qui fêtera ses 23 ans en octobre prochain, avait été convoqué pour la première fois en sélection algérienne le 19 novembre 2013 pour affronter le Burkina Faso en barrage retour qualificatif au Mondial-2014. Nul doute qu'il constitue l'avenir de la sélection algérienne à ce poste de latéral droit.

INVITÉS PAR OOREDOO

LES VERTS DEPUIS HIER AU QATAR

Ils sont restés à peine quelques heures en Algérie. En effet, sitôt arrivés à Alger et après avoir goûté à la liesse populaire, les partenaires de Bougherra sont déjà repartis en direction du Qatar. Ainsi, sur invitation du sponsor des Verts Ooredoo où dès leur arrivée sur place les attend un programme festif avec la visite des différents complexes sportifs où se déroulera le Mondial-2022. Les joueurs seront présentés en direct sur la chaine sportive BeInsport.

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Halilhodzic,

la nouvelle star nationale

Le parcours historique des Verts dans leur quatrième participation d’une phase finale d’un Mondial, n’aurait pu se faire sans les efforts de tout le monde. C’est dire qu’il s’agit d’un travail collégial, où chacun y a contribué à sa manière et par sa touche.

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t si tout le monde donne le mérite aux joueurs, il n’en demeure pas moins que nul n’est indifférent à évoquer la touche du premier responsable technique, Vahid Halilhodzic. Ce dernier, âgé de 62 ans, coach à poigne, a enfoui son visage dans ses mains pour laisser couler ses larmes après la qualification pour les 8ès de finale, avec d’en faire de même et s’effondrer après le match face à l’Allemagne, lui qui sentait qu’il y avait de la place pour bien faire et de faire durer le plaisir. Une scène qui rappelait ses pleurs de joie dans l'arène surchauffée de Blida, lorsque les Algériens s'étaient qualifiés pour ce Mondial. Après le bonheur partagé avec ses joueurs, est venu le temps de régler ses comptes, notamment avec une presse algérienne qui l'avait vertement critiqué, notamment après la CAN 2013. La revanche est un carburant. A la fin de la rencontre face aux Russes, il a

tiré sur tous ses détracteurs, notamment certains journalistes. Cependant, il n’a pas encore tout dit, surtout en s’enfuyant lors de la dernière conférence de presse, ayant suivi le match face aux Allemands. Coach Vahid, qui n’a pas tardé à apprécier la difficulté des chantiers hérités à la signature de son contrat en 2011, et particulièrement, naturellement déçu par la faiblesse du niveau ambiant du football national, délivre verdict après verdict. D’abord, qu’il y avait nécessité impérieuse de continuer à aller voir ailleurs pour dénicher d’éventuelles perles rares, à l’image de Feghouli, Brahimi, ou encore les révélations Slimani, Belkalem et Soudani, sans omettre les derniers arrivés, Bentaleb, Taïder ou encore Mahrez. Des joueurs convoqués et adoptés dans l’espoir de renforcer une sélection désormais plus que décevante. Et c’est chose faite, puisque, malgré toutes les critiques, cette équipe algérienne est devenue celle à battre, et cela en dépit d’un parcours plus que décevant lors de la CAN 2013 qui s’est déroulé en Afrique du Sud. Le message pour Vahdi était passé comme une lettre à la poste et se veut comme un cinglant avertissement à tous les «intouchables» d’une Equipe nationale en manque de repères. Mais voilà que les choses sont vite rentrées dans l’ordre, après une intervention énergétique du président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui a décidé de le maintenir dans son poste, malgré une vague

de critiques venues de toutes parts. Vahid donne le ton, ensuite, et s’invite à nouveau dans le fameux débat concernant le niveau de notre championnat national. «Faible», a-t-il décrété sans prendre de gants, affirmant qu’il n’y a pratiquement pas de jeu, trop peu de buts, absence d’émotions, contestations à tout va et surtout des crampes à gogo. Et c’est, d’ailleurs, ce qui l’a poussé, quelques mois après cette CAN, à tout mettre de côté et de ne compter que sur le produit venu d’ailleurs. Sur les 23 joueurs retenus, seuls les deux gardiens de buts, Zemamouche et Si Mohammed, évoluent dans le championnat local, même s’il y a d’autres qui évoluent, certes, outre mer, mais qui sont des produits du cru, à l’image de Slimani, Halliche, Djabou et Soudani. Maintenant, c’est autour de l’avenir du Bosniaque à la tête des Verts que le débat tourne. C’est tout le monde, ou presque, qui revendique son maintien, et le dernier en date n’est autre que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a demandé (ou ordonné) à au patron de la FAF, Mohamed Raouraoua, de le maintenir dans son poste. Et c’est, donc, un Raouraoua vraiment dans la gêne, qui devra traiter cet épineux dossier, lui qui a déjà tout conclu avec le Français, Christian Gourcuff. Que fera-t-il face à cette pression d’«en haut» pour maintenir celui qui est devenu «une star nationale» ? Wait and see. Mohamed Rahim

LE RETOURNEMENT DE SITUATION

Trois semaines de pur bonheur dans le pays du football pour un nom à retenir et cette impression que le sélectionneur Halilhodzic a plus d’un tour dans son sac, en sachant aller chercher là où les yeux de la presse dite spécialisée ne se posent pas forcément. Il l’avait déjà fait, puis refait, avec, cette fois-ci, un certain Yacine Brahimi, qui a su confirmer son statut de meilleur dribleur de la Liga espagnole,

devançant, par l’occasion, les CR7 ou encore Messi. Un joueur qui a fini par faire trembler les défenses des ténors allemands, les redoutables belges ou les robustes russes. Il a, donc, franchi un pas vers l’avant et conquis les cœurs des Algériens lui qui, il y a quelques mois de cela, ne figurait pas dans les plans de Halilhodzic. Coach Vahid a-t-il changé d’avis sur la qualité de certains de ses joueurs ? C’est bien

évidemment le cas, en faisant confiance à des joueurs qui, dans un passé récent, étaient dans la même situation que Brahimi, et on cite, dans ce cas de figure, les Djabou, Ghoulam, Medjani, en plus de l’inévitable Halliche. Des joueurs, qui ont fini par donner raison au coach de leur avoir fait confiance, eux qui ont été l’attraction de ce Mondial brésilien en inscrivant en lettres d’or leurs noms dans cette

compétition. Comment cela pouvait-il en être autre alors que l’Algérie du football, génération 2014, a hissé l’équipe nationale dans la cour des grands, pour figurer par les 16 meilleures sélections. Maintenant, force est de reconnaître que c’est le flou total qui règne au sein de cette sélection, et cela en raison de l’avenir du coach Halilhodzic. Ce dernier, qui n’a encore pas rendu

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de réponse, laisse ses joueurs dans le doute, surtout que ces derniers veulent, tous qu’ils sont, voir leur sélectionneur maintenir sa mission à la tête des Verts. En tous les cas, rien n’est clair dans cette affaire à quelques encablures de l’entrée en lice des Verts dans la compagne de qualification pour la Coupe d’Afrique de 2015, dont la phase finale aura lieu au Maroc. Mohamed Rahim


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BILAN D’UN MONDIAL RÉUSSI

Il est certain que jamais une aventure de l’équipe nationale, dans une compétition internationale, n’a été aussi positivement commentée que cette aventure exaltante de la 20e Coupe du monde de football qui s’est déroulée au Brésil, pays du football par excellence.

C’

est vrai que cette participation a fait couler beaucoup d’encre et de salive que celle de 1982, et ce, en raison de la multiplication des moyens de communication, journaux, chaines de télévision et de radios, ainsi que la possibilité de suivre les évènements sur les chaines de radio et de télévisions étrangères grâce à la parabole et internet. Tous ces moyens de communication ont rapproché le supporter du cœur de l’évènement. C’est pourquoi les Algériens n’ont rien raté des prouesses des camarades de Halliche et donc qu’ils pouvaient commenter son parcours, presque comme s’ils étaient sur place. Chez les profanes comme chez les spécialistes, il y a consensus : l’équipe nationale a réalisé un exploit en se qualifiant au huitième de finale et elle aurait pu passer l’écueil allemand avec un peu plus de chance.

LA RUE SPORTIVE SATISFAITE

Les commentaires, à la fin de la rencontre perdue face à la deuxième équipe du monde, l’Allemagne, étaient quelque peu mitigés, en raison des possibilités qu’a laissé entrevoir la formation drivée par Halilhodzic . «C’est dommage qu’on ait craqué aux prolongations car on aurait pu aller facilement aux penalties. Ils ont joué comme des lions, se battant sur toutes les balles, n’ayant pas du tout peur devant cet

ogre européen. A la fin, ils étaient très fatigués, étouffés et certains avaient des crampes aux pieds et aux jambes. Nous aurions souhaité qu’ils battent l’Allemagne comme l’ont fait les Belloumi et consorts, car ils ont attaqué, ils se sont créé des occasions et derrière, ils étaient solidaires, avec un grand gardien de but. Mais on ne leur en veut pas, bien au contraire. Ils portent bien leur nom, car ils se sont comportés comme de vrais combattants du désert. Nous les remercions d’avoir honoré le drapeau national et de nous avoir donné du bonheur», nous commente Djillali, un étudiant supporter qui n’a raté aucun match des Verts.

LES SPÉCIALISTES UNANIMES DONNENT UN 18/20 À L’EN

Joueurs, dirigeants, entraîneurs, tous sont dans l’air du temps. Personne n’a l’envie ou le courage de critiquer cette formation, sauf peut-être cet ancien joueur d’un petit club de Régionale, rencontré à l’entrée de la mosquée, qui n’a pas compris la raison d’une telle fête à Alger : «Je ne comprends pas pourquoi ils leur ont fait tout ça ? Car, il s’agit de joueurs professionnels qui sont en Europe, dans de grands clubs et que théoriquement, ils sont du même niveau que les Belges, les Allemands ou les Russes. S’il s’était agi de joueurs de notre championnat, oui, ils auraient mérité un tel accueil. Les pros ? Je pense plutôt que cette équipe nationale est l’arbre qui cache la forêt. Les autorités doivent se pencher sur la manière d’améliorer notre football, le moraliser, le mettre au diapason de celui des pays développés». Pour le joueur du MCO, Nessakh Chemssedine, l’Algérie a honoré son contrat. «Je pense que notre équipe nationale, qui nous a fait vibrer durant cette coupe du monde, a atteint son objectif et est sortie de la compétition, la tête haute. Son but était

de passer au second tour, il a été réalisé. Les coéquipiers de Ghoulam ont placé l’Algérie parmi les meilleures équipes du monde et la meilleure d’Afrique. Elle s’est mieux comportée que le champion d’Afrique, le Nigeria qui a perdu sur le score de 2 buts à 0 dans le temps règlementaire. Nous autres, on a sauvé l’honneur et on a forcé les Allemands aux prolongations. Et c’est dommage que les joueurs n’avaient pas suffisamment de tonus physique, car si cela était, rien n’aurait dit que les Allemands allaient nous battre. Mais bon, on ne fait pas la fine bouche et on remercie cette équipe pour ce grand succès qui restera gravé dans nos mémoires durant quatre ans». Les dirigeants de clubs ne sont pas en reste. Larbi Abdelillah, le vice-président du MCO durant la saison dernière, en vacances familiales du côté de la corniche mostaganémoise, ne tarit pas d’éloges sur les coéquipiers de Feghouli. «Nous ne pouvons que féliciter ce groupe de joueurs et leur staff technique pour le bonheur, bien qu’inachevé, qu’ils nous ont donné. Ils se sont bien battus dans ce Mondial, après la déconvenue contre la Belgique au cours du premier match. Ils ont joué ensuite au football que nous leur connaissons et ont traité d’égal à égal avec les Russes et les Allemands et ont pris l’ascendant sur les Coréens. Cette équipe nationale est un groupe où il y a des joueurs de qualité. Le seul regret que je garde est que Brahimi, un joueur talentueux, n’ait pas été aligné d’entrée contre les Allemands, tout comme Djabou. L’équipe aurait plus d’arguments offensifs, avec un Slimani qui a été la révélation du groupe. Mais l’entraîneur Halilodzic, mieux au fait de sa tactique et de sa connaissance de ses joueurs, a préféré un autre schéma tactique. Ce qui m’a fait plaisir aussi, c’est la présence de quatre joueurs formés dans notre championnat : Halliche, Djabou, Soudani et Slimani. J’espère que dans les

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prochaines sélections nationales et notamment en coupe d’Afrique, il y en aura plus. En définitive, je dis bravo à tous ceux qui étaient sur le terrain, y compris le président Mohamed Raouraoua et les supporters qui ont été le véritable douzième homme des Verts ». Quant aux techniciens, ils regrettent quelque part que l’équipe nationale n’ait pas franchi le cap des huitièmes de finale et créer un exploit sans précédent. Pour l’ancien attaquant du MCO, entraîneur et actuellement manager général de sa formation, Habib Benmimoun, l’Algérie est passée à côté d’un grand exploit. «Il est certain que les coéquipiers de M’Bolhi ont fait une grande Coupe du monde. Après s’être piégés devant la Belgique en raison, à mon sens, d’un schéma tactique basé sur la défense, ils se sont repris de belle manière devant les Coréens, en changeant totalement de style. En incorporant un trio très technique, composé de Brahimi, Bentaleb et Feghouli, il a pu leur permettre de donner de bons ballons aux attaquants, d’où la victoire de l’espoir. Face aux Russes, et mis à part l’erreur d’appréciation entre Halliche et Belkalem, les joueurs se sont bien battus, et ont cru en leur chance sans jamais se décourager. Le passage de l’Algérie aux huitièmes de finale et le fait qu’ils allaient rencontrer les Allemands, nous a fait rêver. On voyait cette équipe refaire la même chose que celle de 82. Malheureusement, ça n’a pas abouti. Mais le seul fait que nos joueurs aient poussé la grande Allemagne à aller aux prolongations, a été en soi, la réussite du mondial algérien. C’est pourquoi je dis encore une fois : bravo et continuer à nous faire rêver ! ». Il est sûr que notre modeste enquête ne pourrait être un tant soit peu complète, si nous n’avions pas demandé au héros de Gijon, Lakhdar Belloumi, ses impressions sur cette épopée brésilienne.


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Belloumi: «Je regrette que Vahid quitte l’Algérie» Peut-on vous demander votre analyse sur la participation de notre équipe nationale au Mondial du Brésil ? Bien sûr ! En gros, je constate que les Verts ont fait un bon Mondial qui restera gravé dans les mémoires des Algériens comme celui de 1982. A cette époque, nous avions battu les Allemands, non pas par surprise, parce qu’ils nous avaient suivi durant les matchs amicaux de préparation. Cette équipe de 2014, ne les a pas battus, mais elle leur a donné le tournis et les a poussés aux prolongations. Je pense que c’est un succès en soi, parce que les conditions ne sont pas les mêmes entre les deux époques. Mais je pense aussi que les nôtres auraient pu faire mieux. C'est-à-dire ? Vous savez, une compétition comme la coupe du monde, n’est pas quelque chose de facile. C’est très compliqué, dans la mesure où déjà durant le premier tour, vous êtes confrontés à des styles de jeu différents. Vous êtes aussi obligés d’aller au-delà de vos possibilités physiques, car l’important est de gagner. Face à la Belgique, qui était précédée d’une grande réputation, l’entraîneur national avait opté pour un renforcement de la défense, ce qui n’a pas porté ses fruits. Car quand on défend, on subit, on se fatigue et on fait des erreurs qui sont fatales. Tous les joueurs s’étaient donnés à fond, mais cela n’a pas suffi. Naturellement,Halilhodzic n’a pas échappé à la critique… C’est certain, car je pense que celui qui passe le plus mauvais quart d’heure est bien l’entraîneur. En cas de faux pas, il est le premier visé dans les commentaires. C’est ce qui s’est passé

après la Belgique. Sur la victoire contre la Corée du Sud, il n’a pas été encensé. Nous nous sommes tous, presse y compris, focalisé sur les joueurs. Justement, cette victoire et le match nul suivant contre la Russie ? Il y a d’abord le fait que le coach Wahid devait revoir sa copie, car il n’était plus question de se défendre, mais plutôt d’attaquer. En incorporant Bentaleb et surtout Brahimi et en plaçant d’entrée de jeu, Slimani en pointe, il avait mis en place un schéma tactique basé sur l’offensive et donc gagnant. Les joueurs, qui se sont donnés à fond, se sont fatigués en fin de match et ont flanché à deux reprises. Contre la Russie, c’était le match où Halilhodzic jouait son va-tout. Il a su combiner entre l’attaque et la défense et a joué gagnant : l’Algérie était au deuxième tour, l’objectif que lui avait tracé la FAF, était accompli. Donc, le match contre l’Allemagne ne pouvait être que du bonus ? Du bonus et du rêve pour nous. Personnellement, je priais pour qu’on gagne. Malheureusement, ça n’a pas marché, malgré que notre équipe ait jouévavec une grande détermination et en égal avec la sélection allemande durant plus de 90 minutes. Est-ce que nous pouvions espérer un meilleur résultat ? Vous savez, c’est très facile de dire, après une défaite, que l’entraîneur aurait pu faire ceci ou cela. Quand vous êtes en face de l’un des favoris pour l’obtention de la coupe du monde, quand vous avez des joueurs qui sont fatigués, parce que dans leurs championnats, ils n’avaient pas eu suffisamment de temps de jeu, vous ne pouvez pas changer la face du monde. Pour l’Algérien moyen et lucide que nous

sommes, loin des évènements, l’important était de ne pas nous faire humilier. Bien que j’aurai préféré voir Brahimi d’entrée de jeu, j’estime que le coach avait fait le bon choix. La preuve, nous avons poussé cette grande équipe à souffrir et à jouer les prolongations. C’est vrai que la chance aurait pu être de notre côté, si nos joueurs avaient plus de tonus physique. Un goût amer ? Non, pas du tout. Au contraire, une grande fierté de ce qu’ont réalisé ces gamins. Ils ont été sérieux, appliqués, avec un bon mental de combattants. Ils ont été héroïques et je ne peux que les féliciter et féliciter aussi Hadj Raouraoua pour cette belle coupe du monde, car il a souffert pour mettre la machine en marche. Il est autant responsable de cet acquis, que l’entraîneur et les joueurs. Comment voyez-vous l’avenir de l’équipe nationale ? En toute sincérité, je regrette qu’Halilhodzic s’en aille. Nous perdons avec son départ, la continuité d’un travail qu’il avait commencé il y a deux ans et demi. Pour le reste, je suis sûr que ces joueurs ont gagné en maturité, surtout que la plupart sont jeunes et je suis certain que dorénavant, ils n’auraient plus peur des stars mondiales qu’ils auront à affronter. Il manque à l’équipe nationale de faire des progès sur le plan offensif. Ce qui est certain, c’est que nous avons trouvé en Feghouli, Slimani, Soudani et Djabou des attaquants de valeur, il faut juste coordonner le tout et aller de l’avant pour progresser sur le plan offensif. Je suis certain qu’ils feront une bonne Coupe d’Afrique et qu’ils parviendront à la ramener à la maison. Interview réalisée par Miloud Touadjine

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JOIE, ALLÉGRESSE ET JUBILATION

MISSION ACCOMPLIE POUR LES VERTS !

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LATRECHE(ENTR.) :

«Le parcours des Verts fut positif à plus d’un titre. L’objectif a été atteint et l’on ne peut être que fiers de cette participation qui honore, grandement, notre football. Maintenant, il faudrait penser à cette continuité afin que le niveau de notre football progresse et arrive à se hisser parmi les grands. Grand bravo à nos joueurs et une mention spéciale à M’Bolhi qui aura été la révélation de cette équipe nationale. Sans oublier bien entendu, le travail de longue haleine mené par l’entraineur national qui a réussi à atteindre son objectif.»

KHEZZAR(JSMB) :

«Ce fut un grand parcours. Un parcours des grands et qui a permis au monde entier d’apprécier le jeu algérien. Je ne peux pas dire que nous sommes arrivés aux cimes de la gloire, loin de là, ce serait faire preuve de prétentions car, beaucoup reste à faire. Des erreurs ont été commises sur les plans technique et tactique, des défaillances sont enregistrées dans tous les matches ; cependant, ce qu’il faut retenir, c’est cet état d’esprit dans lequel ont été abordés les matches. La volonté, la hargne des joueurs et leur progression dans chaque rencontre étaient des points très positifs pour les Verts. Bravo et j’espère qu’il y aura une continuité à tout ce travail entamé par l’entraîneur national. »

ARAMA (CSC) :

C’est la fin d’une aventure pour les Verts. Une aventure qui aura été marquée en lettre d’or par cette qualification au second tour et ce, pour la première fois dans l’histoire du football algérien.

A

l’instar de tous les Algériens, les Constantinois auront vécu des moments de liesse, frôlant, parfois, l’hystérie et la folie. La ville des Ponts a vécu des instants d’emballement d’une rare intensité. Depuis la victoire contre la Corée du Sud, les Constantinois ont vécu de grands moments, la ville était, alors, habillée aux couleurs nationales et toutes les discussions s’étaient articulées autour des rendez-vous algériens contre, notam-

ment, la Russie puis et surtout, face à l’Allemagne : « C’était grandiose. La ville était en fête et, on avait l’impression que la raison d’être des citoyens se résumait par ce match contre l’Allemagne. Toute la ville s’était rassemblée derrière son équipe nationale pour lui venir en aide et la soutenir. On avait oublié nos peines et nos chagrins quotidiens», Nous ont affirmé certains citoyens constantinois qui ajouteront, par ailleurs, par rapport au parcours des Verts durant cette Coupe du monde : «Les verts ont été, vraiment, à la hauteur et ont prouvé que leur place demeurait parmi les grands. Nous sommes fiers de leur parcours et même si l’on persiste à dire qu’ils auraient pu faire mieux, il n’en demeure pas moins que ce passage au deuxième tour pour la première fois dans l’histoire de notre football va mar-

quer le début d’une nouvelle ère.» Toujours est-il, le parcours des Verts lors de cette Coupe du monde a replongé la cité millénaire dans une ambiance des grades fêtes, une ambiance qui a fait renaître une ville de ses cendres et a redonné à ses habitants la joie de revivre et le plaisir de jubiler : «Nous n’oublierons jamais les belles productions des Verts et même si beaucoup reste à faire, cependant, de gros efforts ont été enregistrés sur tous les plans. Le nier, c’est tourner le dos à la réalité. Un grand bravo à nos joueurs qui ont réussi à nous replonger dans le bain des grandes ambiances. Un bravo à l’entraîneur national qui a été pour beaucoup dans ces réalisations historiques», ont conclu nos interlocuteurs. C’est la fin de cette aventure. Constantine va-t-elle retrouver son calme ? Abdelkader Z.

«Merci et pourvu que ça dure» continue !! Il est certain que beaucoup de choses restent à dire mais, dans cette foulée de grande ambiance, d’allégresse et de joie, contentons-nous de dire que les Verts ont réussi leur mission, d’abord, par ce passage au second tour et ce, pour la première fois dans l’histoire du football algérien, ce qui n’est pas rien. Ensuite, par des prestations dignes des meilleures équipes du Monde, au point de tenir

tête, plutôt de faire trembler, l’un des prétendants potentiels à ce sacre planétaire, je cite, l’Allemagne. Enfin, par des prestations individuelles de grande envergure, à l’image du génie de Djabou, des dribbles de Brahimi et des passes décisives de Feghouli. Les Verts ont réussi là où aucune équipe nationale n’a réussi à le faire. Tout un peuple a été emballé, plongé

dans un bain de joie, d’exaltation et de jubilation. Pour une fois, le football a réuni sous une même coupe tous les Algériens. Jeunes, moins jeunes, femmes et des familles sont sortis pour fêter les différents exploits des Verts. Rien que pour cela, on ne peut que les saluer tout en espérant que cette participation ne sera pas l’arbre qui cache la forêt. Sinon… Abdelkader Z.

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«On ne peut rien dire sur cette participation des Verts dans cette Coupe du monde. C’est le résultat d’un grand travail de l’entraîneur national. C’est le meilleur résultat enregistré jusque-là par les Verts depuis leurs différentes participations dans les coupes du monde. J’ai beaucoup apprécié les productions de Djabou et Brahimi comme j’ai été fasciné par les prestations héroïques de M’Bolhi. En somme, c’est un parcours positif à plus d’un titre et les joueurs ont honoré les couleurs nationales. Bravo!»

SEBAA(CSC) :

«Je suis fier de la participation des Verts dans cette Coupe du monde. Les différentes productions de M’Bolhi ont été spectaculaires. Il a été pour beaucoup dans le passage des Verts au second tour. Il a effacé des buts tout faits, notamment, contre l’Allemagne où sa prestation a découragé la machine offensive allemande. M’Bolhi a grandement progressé durant cette Coupe du monde. Quant aux Verts, je pense qu’ils auraient pu faire, encore mieux et sans leur inexpérience et la fatigue, ils seraient sortis vainqueurs contre les Allemands. Un grand bravo à tout le staff technique et à leur tête, l’entraîneur national.»

BENTOBAL(PDT CSC) :

«Les Verts ont représenté, dignement, l’Algérie dans cette Coupe du monde. Leur parcours fut simplement fantastique et sans leur inexpérience, ils auraient pris le dessus sur les Allemands. Ils nous ont procuré de la joie et cela est tout à leur honneur. L’objectif a été atteint et le fait d’avoir passé pour la première fois dans l’histoire du football algérien le premier tour dans une coupe du monde, rien que cela nous oblige à saluer bien bas les Verts. Un grand bravo à tous les joueurs et au staff technique.» Abdelkader Z.


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LES ALGÉRIENS UNANIMES

«SENSATIONNEL A ÉTÉ LE PARCOURS DE L’ALGÉRIE»

C’est un parcours plus qu’honorable qu’a effectué la sélection nationale au Brésil où elle a failli être aux quarts de finale, n’était le manque d’expérience et la fatigue engendrée par les efforts fournis lors des trois matches ayant précédé le match face à l’ogre allemand.

C

ependant, il faut signaler que les Fennecs ont donné une belle leçon de bravoure et de générosité sur le terrain au monde entier, à commencer par leurs adversaires, qui ont reconnu avoir fait face à un adversaire des plus coriaces. Qu’ils soient vieux , jeunes, sportifs ou pas, les observateurs ont tous loué les prestations des camarades de

Mbolhi même si certains ont fait la moue en ayant avoué avoir le sentiment d’un goût d’inachevé, qui voulait bien dire que l’Algérie méritait mieux et si elle avait passé, personne n’aurait crié au vol. Chacune des personnes qu’on a croisées ou interrogées avait cette fierté d’être Algérien à travers cette équipe nationale qui est devenue en un temps record le miroir d’une identité nationale tellement son jeu était d’une marque déposée à l’Algérienne. «Je ne vous cache pas que je suis fier de cette équipe et de ces jeunes joueurs qui nous ont chaviré durant ces premières journées du Mondial au point où on s’est remémorés beaucoup de souvenirs dont ceux relatifs au football national de notre époque où les Lalmas et Hadefi ainsi que les Bencheikh et Belloumi n’ont pas cessé d’être dans mes visions et dont je me rappelais les courses et les prouesses. Ah si ces étoiles avaient autant de chance ! Je ne peux

Samir Zazou : «L’équipe nationale a réussi une grande mission»

que remercier ces joueurs pour leurs sacrifices et leurs efforts et surtout pour la joie qu’ils nous ont procurée. Vraiment, ils nous ont donnés du plaisir. Je leur souhaite vraiment qu’ils continuent sur la même voie pour aller de l’avant et dominer le football continental comme l’ont fait ceux des années 90», nous a déclaré Yahia, un vieux routier des stades dont la mémoire est bourrée de souvenirs du beau football qui se jouait sur les terrains d’Algérie.

UN SENTIMENT DU GOÛT D’INACHEVÉ

Si les Algériens ont mis de côté leurs critiques acerbes avant le Mondial et précisément après le match face à la Belgique, suite à une déception collective, ils ont quand même oublié leurs visions subjectives relatives aux choix des joueurs et les

«Je dois dire que dans ce Mondial, l’équipe nationale a réussi une grande mission. Ce n’est pas parce que nous avons passé le premier tour qu’il faut sauter de joie car c’était là un objectif à atteindre et qui l’a été pour la première fois de notre histoire mais je peux vous dire que la manière a été vraiment à la hauteur. Nos joueurs ont su maintenir le cap en ayant tenu la dragée haute à une équipe allemande qui n’est pas la première venue étant donnée qu’elle est super favorite. Ce match restera dans les annales. Les joueurs ont fait de leur mieux et plus et cela est apparu à travers les actions où ils ont multiplié les efforts sur le terrain. Cela a été vraiment super. Même si la plupart des joueurs alignés étaient pour la première dans une compétition au rythme aussi élevé, ils ont su tirer leur épingle du jeu et ont répondu favorablement aux attentes du coach qui a su user des cartes dans tous les matches que l’équipe a joués».

Doukha, Hachoud et autre Boudebouz n’ont à aucun moment été cités dans leurs discussions après les matches joués par les Verts tellement la bande à Vahid les a charmés. Chauvins et prétentieux, ils étaient plus que certains qu’avec plus de témérité et de chance, l’équipe nationale aurait pu aspirer à beaucoup mieux face à la troupe à Low. «Nous n’avons rien à envier aux autres équipes qui se sont qualifiées et nos capés n’ont rien à envier aux autres stars mondiales qui sont surmédiatisées», a affirmé Mokhtar, un quadragénaire qui n’a jamais été battu aux discussions. Ainsi, pour la plupart, même si l’objectif a été atteint, il faut dire que quelque part, l’équipe nationale est passée à côté d’un meilleur exploit car «il a fallu de menues retouches dans les choix pour que l’Algérie casse la baraque», a estimé un autre supporter qui n’a jamais caché son amour pour cette équipe nationale.

Fodhil Megharia (ex-international) : «ON NE PEUT QUE FÉLICITER ET REMERCIER CETTE ÉQUIPE»

«L’équipe nationale a réussi à faire parler d’elle de la meilleure façon qui puisse être. Le pays a été dignement représenté et les couleurs nationales hautement élevées. On ne peut que rendre hommage à ces joueurs et les féliciter et les remercier. Nous ne devons pas omettre l’entraîneur qui a su s’y mettre en apportant de son expérience et de sa bonne vision de choses. J’ai toujours dit qu’il fallait laisser cet entraîneur travailler sereinement. Sincèrement, cette équipe m’a fait réellement plaisir et a répondu à mes attentes car je n’ai jamais perdu confiance en ces jeunes joueurs en lesquels je détectais des qualités immenses. Encore une fois, bravo pour ce parcours irréprochable. Cependant, cette équipe doit maintenir cette solidarité et tenter d’aller de l’avant pour d’autres succès car elle sera attendue et les Algériens en demanderont encore. Il faut donc qu’elle fasse encore mieux à l’avenir et c’est ça ce qu’on appelle atteindre la meilleure performance possible».

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UNANIMITÉ SUR LA RÉUSSITE DU MONDIAL PAR LES VERTS

L’

exploit historique réalisé par la sélection nationale qui a réussi à se qualifier pour la première fois aux 8es de finale avant d’être éliminés par l’Allemagne et de quitter la compétition avec les honneurs n’est pas passé sans engendrer une grande satisfaction chez les fans et les supporters algériens, qui ont été unanimes à dire que l’Algérie a bien réussi son Mondial en s’illustrant d’une forte belle manière avec des résultats qui ont surpris le monde, mais surtout la belle prestation des camarade de Slimani. D’ailleurs, après avoir rejoint le pays mercredi dernier, l’heure est aux bilans où les techniciens, les joueurs ainsi que les supporters que nous avons interrogés ont tenu à saluer le rendement des Verts dans ce Mondial brésilien tout en estimant à ce qu’une meilleure prise en charge soit mise en place à l’avenir afin de se permettre de réaliser les résultats escomptés surtout sur le plan africain.

LA COUPE D’AFRIQUE COMME PROCHAIN OBJECTIF

Maintenant qu’ils ont réussi à réaliser un exploit historique avec une qualification au 2e tour d’une coupe du monde, les observateurs estiment que les Verts n’auront pas du temps à perdre puisqu’ils

doivent penser aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique qui débuteront au mois de septembre prochain. De ce fait, la prochaine Coupe d’Afrique demeure comme l’objectif principal de la sélection, puisque après avoir réussi à s’illustrer sur plan mondial, les camarades de Rais M’Bolhi doivent s’illustrer et confirmer sur le plan africain avec un bon parcours pour espér-

er remporter une seconde Coupe d’Afrique de leur histoire. C’est dire que les préparatifs devraient commencer dès maintenant afin d’assurer la continuité et réaliser les objectifs tracés.

LES TECHNICIENS S’ENTENDENT À ÉVITER LA CASSURE

Par ailleurs, la majorité des tech-

niciens que nous avons interrogés ont été unanimes à dire qu’il faut éviter la cassure au risque de revenir à la cause de départ surtout que cette équipe a laissé de bons signes comme elle a réussi à s’illustrer d’une forte belle manière en étant à la hauteur. D’ailleurs, certains sont allés même proposer une prolongation de contrat pour le coach bosnien Vahid

Djelloul Meddas :

«Le parcours des Verts est positif mais ils auraient pu faire mieux» Parmi les techniciens que nous avons interrogés à propos du parcours des Verts, le technicien béjaoui Djelloul Meddas a affirmé que les Verts ont réussi un bon Mondial en parvenant à réaliser d’excellents résultats. Mieux encore, il a été catégorique quant à dire que poulains de Vahid Hallilhodzic auraient pu réussir un meilleur parcours, surtout face à l’Allemagne où il y avait de la place pour la qualification en quarts de finale. Tout d’abord, comment évaluez-vous le parcours de la sélection nationale ? Je ne vous cache pas que le parcours de la sélection nationale a

été positif dans la mesure où nous avons réussi une qualification pour la première fois dans l’histoire de pays dans un mondial. C’est une bonne chose et ce, étant donné que nous avons réalisé des résultats qui ont été à la hauteur et je trouve même qu’on aurait pu faire mieux et aller dans un tour avancé. Donc, vous voulez dire qu’il y avait de la place pour la qualification face à l’Allemagne ? Oui, je ne vous cache pas qu’il y avait de la place pour une qualification dans la mesure où nous avons réalisé un grand match et on aurait pu surprendre les allemands si nous avons osé en avant. Cela dit, il y avait certains choix qui

n’ont pas été à la hauteur notamment la titularisation de certains joueurs puisqu’on a été à la hauteur mais dommage que nous étions éliminés dans les prolongations. Et qu’est-ce que vous prônez à l’avenir ? Je dois dire que quelques changements s’imposent au niveau de l’équipe, dans la mesure où il y a encore quelques réglages sur la composante notamment sur le plan défensif où un manque de complémentarité dans l’axe impose au staff technique de trouver la meilleure paire pour espérer d’être encore mieux à l’avenir. Ajoutant à cela le poste d’arrière droit qui demeure toujours un vrai-casse tête pour le sélection-

neur et ce, en dépit des changements effectués. Et qu’en est-il de la barre technique avec notamment le départ annoncé de Vahid Hallilhodzic ? Je trouve que le sélectionneur national Vahid Hallihodzic a effectué un grand travail en apportant la discipline et la rigueur dans le groupe et cela s’est confirmé sur le terrain avec notamment cette qualification historique au second tour de la Coupe du monde. Désormais, les responsables de la FAF doivent penser à l’avenir et surtout de nommer un technicien qui sera en mesure d’apporter encore un plus à l’avenir en cas de départ de Hallilhodzic. Entretien réalisé par S. A. S.

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Hallilhdozic surtout à l’approche de la Coupe d’Afrique dont les éliminatoires débuteront le mois de septembre prochain. C’est dire que le travail effectué par le bosnien a été salué par la majorité des techniciens en permettant à l’Algérie d’avoir une équipe mondiale qui est en mesure de rivaliser avec les grandes équipes à l’avenir. Sadek Ait Slimane

RAHAL :

«Les Verts ont réussi un bon parcours»

L’attaquant du MOB, en l’occurrence Faouzi Rahal, a jugé le parcours des Verts de positif lors de ce Mondial brésilien en estimant : «Je trouve que le parcours des Verts est très positif dans la mesure où nous venons de réussir une qualification historique au deuxième tour et on aurait même pu faire mieux si ce n’est la chance qui n’a pas été de notre côté. Cela dit, je trouve que nous pouvons espérer encore mieux à l’avenir et de réaliser des résultats meilleurs.» S.A.S


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Maracana N°2404— Vendredi 4 juillet 2014 ÉQUIPE NATIONALE

Kouici : «Mondial réussi pour l’EN»

L’ancien latéral gauche des Verts estime que l’hommage rendu par les supporters aux joueurs est tout à fait mérité après avoir décroché pour la première fois une qualification pour les huitièmes de finale de Coupe du monde. Pour Mustapha Kouici, l’Algérie a réussi son mondial avec un parcours des plus honorables. «Je pense que notre sélection a tout à fait réussi son mondial. L’EN a vraiment impressionné le monde par la qualité de jeu produite. Elle est parvenue pour la première fois dans l’histoire du football algérien à aller en huitièmes de finale ce qui n’est pas rien surtout après un démarrage raté face à la Belgique, l’équipe a su reprendre le dessus malgré son manque d’expérience. Je pense qu’après les quatre matches fournis par l’Algérie, les supporters ont vraiment de

quoi être fiers. Les joueurs, qui ont fait honneur aux couleurs du pays, sont également à féliciter. Tout le monde tirait dans le même sens et on sentait que ce groupe avait du cœur, grâce à ça, ils font aujourd’hui que l’Algérie entre dans l’Histoire.

Vraiment le parcours réalisé par nos joueurs fait honneur aux couleurs du drapeau, quoi de plus naturel que des milliers de supporters viennent les féliciter à leur retour au pays après avoir réalisé un très beau Mondial.» A .L.

HANICHED : «ON AURAIT MÊME PU FAIRE MIEUX»

L’ex-portier de l’EN, M’hamed Haniched, a quelques regrets après l’élimination des Verts, pour lui il y avait de la place pour une victoire face à l’Allemagne. «Après le premier match face aux Belges que nous avons surestimés, l’EN a pris conscience qu’elle pouvait faire quelque chose. Après le début difficile, nos joueurs ont su redresser la barre et passer aux huitièmes de finale. Je pense que face à l’Allemagne, nous aurions pu gager et passer aux huitièmes car l’équipe nationale a bien joué. Mais ce que je retiens dans ce parcours en Coupe du monde, c’est que nous avons de très bons joueurs qui ont fait honneur au pays. Surtout on ne parlera plus de 82 ce qui fait également plaisir (rires…). Aujourd’hui, notre EN a grandi et je pense que le fait d’avoir atteint les 8es de finale de la Coupe du monde oblige notre équipe à jouer les premiers rôles lors de la prochaine CAN où l’Algérie ne doit pas seulement se contenter de jouer le carré d’as, mais d’aller chercher ce trophée qui nous fuit depuis 1990. En tout cas, je pense que nos joueurs sont tout à fait capables de le faire.» A .L.

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BEZZAZ :

«Vahid est derrière cette ascension»

Yacine Bezzaz était, comme tout Algérien, fier de cette sélection. L’exinternational, qui a permis à l’Algérie de se qualifier pour le mondial sudafricain en 2010, estime que l’EN a énormément progressé et que cette Coupe du monde a révélé au monde que les Fennecs sont des joueurs de qualités guidés par un entraîneur hors norme. «Je dois dire que si l’Algérie en est arrivée là aujourd’hui et qu’elle soit sortie en huitièmes de finale face à une grande équipe comme l’Allemagne qui a souffert pour remporter le match, c’est en grande partie grâce à l’entraîneur Vahid Halilhodzic. Depuis son installation à la barre technique, il a su faire progresser cette équipe. Le fait d’atteindre les huitièmes au mondial brésilien est une récompense pour le travail qu’il a effectué avec l’EN. Il ne faut pas oublier que c’est pour la première fois que l’EN passe aux 8es de la coupe du monde, cela a été fait grâce au sélectionneur qui est en train de prouver sa valeur. Il ne faudrait pas qu’il s’arrête en si bon chemin. Il a avec lui de bons joueurs qu’il connaît déjà très bien et qu’il pourra faire progresser. Cette équipe est jeune et a encore tout l’avenir devant elle. Aujourd’hui, l’Algérie a été révélée au

monde entier comme étant une nation de foot et a forcé l’admiration de tous. Ce qu’il faut retenir dans cette coupe du monde, je pense que c’est le fait que nous avons gagné une belle sélection avec de joueurs talentueux qui devraient jouer pour de grands clubs la saison prochaine, c’est du moins ce que je souhaite à nos joueurs qui se sont distingués et su imposer le respect de tous.» A.L.

Les jeunes rêvent de Slimani

Lorsqu’on voit le parcours réalisé par Islam Slimani, qui en un temps record est passé de la classe des joueurs amateurs en véritable star de la coupe du monde, les jeunes se mettent à rêver et à croire que vraiment tout est possible lorsqu’on travaille. L’ex-baroudeur du CRB et de la JSMC devient l’idole des jeunes. Dans les quartiers d’Alger, beaucoup voient en sa réussite un exemple parfait. Mais ce dont prennent également conscience nos jeunes c’est qu’avec le travail tout finit par payer. Beaucoup se disent que dans le football notamment algérien, il faut avoir de bonnes relations pour jouer sinon mieux vaut rester à la maison. Slimani n’est pas un monstre de surface, ce n’est pas Cristiano Ronaldo encore moins Rooney, qui ont la chance d’être dans des championnats européens où le niveau est élevé, il a autre chose, c’est le cœur, l’abnégation et l’envie de réussir, ce qui lui a permis d’être l’auteur de deux buts en coupe du monde et une passe décisive, alors même qu’il vient des quartiers modestes d’Alger. Voilà ce que retiennent certains jeunes et surtout certains parents qui n’hésitent pas à donner l’exemple avec ce joueur qui n’a pas fini de nous surprendre.

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MONDIAL - 2014

FRANCE-ALLEMAGNE (AUJOURD’HUI

LES BLEUS

À

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HEURES)

veulent «effacer» les Germaniques

COMME RIBÉRY

Grenier et Mandanda n'assisteront pas au match Voilà plus d’un an que la France n’a pas abordé une rencontre dans la peau d’un outsider. C’était à Porto Alegre face au Brésil pour le dernier match de la tournée sud-américaine en juin 2013. Depuis ni le pedigree des adversaires, ni leur passé récent ne suffisaient à les rendre menaçants aux yeux des Bleus. Et lorsqu’ils sont venus au Stade de France en mars, les Pays-Bas ont présenté une équipe amputée de nombreux éléments, tels que Van Persie. Ce vendredi face à l’Allemagne, ce ne sera plus la même limonade. La Nationalmannschaft a, au moins, toujours atteint, depuis 2006, les demi-finales de l’Euro et de la Coupe du monde. Un vrai gros morceau en somme pour cette équipe

de France jeune et inexpérimentée. Mais ne comptez pas sur elle pour rentrer sur le terrain tête baissée. Les Bleus respectent l’Allemagne mais ils n’en ont pas peur. Surtout pas Mamadou Sakho. Si le défenseur central n’était pas aussi habité par la mission des Bleus ce mercredi qu’à la veille de France-Ukraine en novembre dernier, il est venu faire passer un message clair avec une autorité certaine dans le propos : "Les Allemands savent aussi que ça va être difficile pour eux", a prévenu un Sakho confiant et sûr de la force de son équipe. Ce début de Coupe du monde a dopé les ambitions françaises : "On souhaite marquer l'histoire, on a tous cette envie-là", plastronne Blaise Matuidi.

" NOUS AUSSI, ON A DU TALENT À TOUS LES POSTES"

Les Bleus arrivent gonflés de certitudes et ce n’est pas l’expérience accumulée par Özil, Schweinsteiger et tous les autres qui impressionne la bande à Deschamps. "C'est une belle équipe", reconnait un Sakho avec cette détermination dans le regard qui le caractérise. "Les Allemands ont un jeu plaisant à voir. Mais nous aussi. On va tout donner pour ce maillot." "Nous aussi, on a du talent à tous les postes", lui répond en écho Blaise Matuidi. Pour le milieu de terrain du PSG, ce ne serait "pas un exploit de les battre parce que la France est une bonne équipe." Ancien capitaine de l’Allemagne, finaliste

de la Coupe du monde 2002, Oliver Kahn n’a pas été tendre avec les Bleus jugeant que la France n’était pas "une grande équipe" et qu’elle avait "des faiblesses". Ni Matuidi ni Sakho n’ont voulu jeter de l’huile sur le feu. Sakho a simplement donné rendez-vous : "Kahn a dit qu'on était pas une grande équipe ? On verra le jour J", a-t-il répliqué avec un sourire en coin qui en dit long. 1982 et 1986 sont loin dans l’esprit des Bleus, très loin. "On ne fait pas de complexe vis-à-vis du foot allemand", résume Matuidi. Deschamps a refusé d’affirmer que l’Allemagne faisait figure de favori. Ses hommes tracent le même sillon. Les temps ont définitivement changé en équipe de France.

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Le milieu Clément Grenier et le gardien Steve Mandanda, forfaits pour le Mondial 2014, ne pourront pas venir soutenir les Bleus lors du quart de finale contre l'Allemagne, vendredi à Rio de Janeiro, tout comme l'attaquant Franck Ribéry, a annoncé ce mercredi l'encadrement. Grenier (Lyon) et Mandanda (Marseille) sont dans l'impossibilité de se rendre au Brésil, leurs clubs respectifs ayant déjà repris l'entraînement. Ribéry avait dû renoncer à la Coupe du monde en raison d'une lombalgie alors que Grenier a été victime d'une blessure à une cuisse et que Mandanda s'est fissuré une cervicale avec l'OM lors de la 38e et dernière journée de Ligue 1, le 17 mai.


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HIDALGO : «CES BLEUS ONT BEAUCOUP DE TALENT» Quand la France a rencontré l'Allemagne en Coupe du Monde de la FIFA pour la deuxième fois de son histoire, lors de la fameuse nuit de Séville en 1982, le sélectionneur tricolore s'appelait Michel Hidalgo. A la tête des Bleus depuis 1976, il avait progressivement métamorphosé une sélection alors moribonde en une armada séduisante et conquérante sur la scène internationale. Le technicien, qui a mené la France au titre de champion d'Europe en 1984, a favorisé l'éclosion et l'épanouissement au plus haut niveau d'une génération dorée emmenée par Michel Platini, Alain Giresse et autres Maxime Bossis. Alors que les joueurs de Didier Deschamps s'apprêtent à se mesurer à l'Allemagne en quarts de finale de Brésil 2014, Hidalgo a accordé un entretien à FIFA.com dans lequel il analyse les forces en présence et revient sur le douloureux souvenir de la défaite épique dans le dernier carré d'Espagne 1982 contre la Nationalmannschaft de Manfred Kaltz, Pierre Littbarski et du gardien de but Harald Schumacher... Quel souvenir gardez-vous de cette demi-finale perdue contre l'Allemagne, le 8 juillet 1982 ? Nous gardons forcément un mauvais souvenir de ce match. Nous étions heureux d'avoir fait un parcours de qualité, et l'Allemagne a été un concurrent redoutable. Et ça a été un bon match à tous points de vue, plaisant et très disputé. Malheureusement est arrivé le problème du gardien allemand qui a frappé Battiston de plein fouet. Platini l'a accompagné sur la civière en lui tenant la main. On voit à l'image que c'est un bras qui tremble, et qu'il ne peut pas l'arrêter. Malheureusement, ça a marqué notre équipe. Par contre, le gardien allemand n'a pas été sanctionné, et n'a pas eu de geste pour aller voir le blessé. Il est resté là, comme s'il n'avait rien fait, comme s'il n'était pas responsable. Nous n'avons pas compris comment après un tel choc, l'arbitre n'a pas sanctionné. Vous souvenez-vous de ce

que vous avez dit dans le vestiaire ? Oh, quand c'est une demi-finale aussi importante contre les Allemands, il n'y a pas besoin de parler beaucoup avant la rencontre. Nous avions en face une équipe de grande qualité et un enjeu énorme. Mais même si on connaissait la valeur de l'adversaire, ça n'était pas simple d'accepter de perdre alors qu'on pensait avoir les moyens d'aller en finale. Voyez-vous des similitudes entre le France-Allemagne tel qu'il se profilait à l'époque, et celui à venir ce vendredi 4 juillet ? Non, car en ce temps là, c'étaient deux équipes connues avec des grands noms, aussi bien chez les Allemands que chez les Français. Là, il y a l'Allemagne qui a fait des résultats et dont on connait la qualité, mais par contre, il y a une équipe de France avec beaucoup de jeunes. On ne sait pas encore ce qu'ils sont capables de faire, mais ils ont beaucoup de talent.

Il y a le sélectionneur, qui a beaucoup d'expérience… Oui, ils sont encadrés par Didier Deschamps qui a une grande carrière et qui sait très bien comment mener ces jeunes joueurs. Il ne leur dit pas "vous êtes les plus beaux, les plus forts". Si certains, à un moment, disent qu'ils vont aller en finale, il est là pour rappeler qu'il faut gagner match par match. Bref, il les maîtrise très bien. Quelle ambition peut avoir cette jeune équipe pour ce quart de finale ? Il y a quelques temps, on aurait dit qu'on ne peut rien faire contre l'Allemagne, parcequ'ils sont expérimentés et qu'ils ont de bons joueurs. Dans cette Coupe du Monde, ça n'est pas vrai ! L'Allemagne paraît un peu fatiguée. Elle a eu des faiblesses. Nos joueurs, eux, ne sont pas fatigués car ils n'ont pas eu des matches très durs à faire. Et en plus de leurs qualités, ils ont un désir d'aller jusqu'au bout. On peut les comprendre car ils ont

tout réussi jusqu'à maintenant. Ils ont encore une forme de fraîcheur, et ça va être important pour ce match. Quand on voit tout ça, on se dit pourquoi pas la France en finale ? Comme en 1998… Ils sont forts physiquement et peuvent dérégler des équipes supérieures techniquement. Bon, l'Allemagne est tout de même un adversaire de grande classe, mais pour le moment, notre Mondial a tutoyé la perfection et nos jeunes Bleus sont dans une forme optimale. On n'est pas fous, on sait qu'on n'est pas à l'abri d'un trou, mais personnellement je n'y crois pas. Je pense que nous allons pouvoir faire quelque chose, et ça veut dire gagner ! Faire des grands matches ne suffit pas quand on veut gagner un titre. Mais France-Allemagne, personne, je dis bien personne, ne peut prédire qui va gagner, mais ça sera certainement un grand match.

SAKHO : «J'AI TOUJOURS LA RAGE» de jouer, il avait tout de même été convoqué pour le match amical face aux Pays-Bas, au mois de février. Promu vicecapitaine lors de ce Mondial, la rage qu’il avait affichée en conférence de presse et le discours mobilisateur qu’il avait tenu avant la manche retour face aux joueurs de Fomenko, avaient contribué à le désigner comme un leader de cette équipe. «Cette rage, je l’ai toujours, a-t-il assuré. Il faut avoir conscience de ses qualités. Ma rage en fait partie».

Mamadou Sakho est «à la disposition du coach». Après avoir manqué le huitième de finale face au Nigeria (2-0) en raison d’une élongation aux ischiojambiers, une blessure qu’il a continuée de minimiser («J’étais sorti par précaution» face à l’Equateur, a-t-il assuré), le défenseur de Liverpool est candidat pour une place de titulaire face à l’Allemagne, vendredi à Rio. «Aujourd’hui, je vais mieux, je vais bien, a-t-il affirmé, je me suis entraîné. Tout s’est bien passé»

«IL FAUT AVOIR CONSCIENCE DE SES QUALITÉS. MA RAGE EN FAIT PARTIE»

Depuis le barrage retour face à

l’Ukraine, Mamadou Sakho a toujours conservé la confiance de Didier Deschamps. Même lorsqu’il était dans l’incapacité

«TOUS MEMBRES À PART ENTIÈRE DE CETTE ÉQUIPE»

En principe, la question de sa titularisation face aux joueurs

de Joachim Löw ne devrait pas se poser. Jusque-là, son association avec Varane a donné satisfaction. Seul bémol : son remplaçant Laurent Koscielny a lui aussi donné des garanties face aux Super Eagles. «La hiérarchie, c’est vous qui le dites, at-il éludé. Aujourd’hui, on est tous membres à part entière de cette équipe. Dès qu’on fait appel à un joueur, il répond présent. Tout le monde fait le boulot, c’est la chose la plus importante» Alors qu’on lui demandait si le profil de Thomas Müller correspondait à sa façon de défendre, il a promis «de s’adapter». Tout en précisant avec le sourire : «Déjà, je ne sais pas je si vais jouer…»

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Sept joueurs allemands malades

Après avoir vu Mats Hummels déclarer forfait pour le huitième de finale contre l'Algérie (2-1) en raison d'une grippe, l'Allemagne s'inquiète pour sept autres joueurs (dont le nom n'a pas filtré) qui sont légèrement malades. «Ils ont tous mal à la gorge en raison de la climatisation, notamment, mais aussi de nombreux voyages et des différences de température que nous subissons. Pour le moment, ce n'est rien de grave mais l'état de Mats avait empiré après deux jours, alors on attend», a avoué le sélectionneur de l'Allemagne à la veille du quart de finale contre la France.


Edition du week-end Maracana N°2404— Vendredi 4 Juillet 2014 15 MONDIAL - 2014

BRÉSIL – COLOMBIE : CE SOIR À 21H

LE CHOC DES TITANS

L’ESPAGNOL, CARLOS VELASCO AU SIFFLET

L’arbitre espagnol Carlos Velasco, a été désigné pour officier le match ces quarts de finale entre le Brésil et la Colombie. M.Velasco, qui avait arbitré le quart de finale aller entre le Bayern Munich et Manchester United, cette saison en Ligue des Champions, a officié sur deux rencontres : Uruguay-Angleterre (2-1) et Bosnie-Herzégovine-Iran (3-1).

Ce soir à partir de 21h, le Brésil affrontera la Colombie dans le cadre des quarts de finale de la Coupe du monde. Ce quart de finale 100 % sud-américain s'annonce magnifique, entre le pays hôte, qui a particulièrement souffert pour éliminer le Chili aux tirs au but, et une sélection colombienne qui a battu l'Uruguay en huitièmes de finale. Le Brésil est donné favori de cette rencontre.

LE BRESIL DANS UN TROU DE SOURIS

Après avoir obtenu la première place dans son

groupe A face au Mexique, à la Croatie et au Cameroun, le Brésil a eu très chaud samedi dernier en huitième de finale face au Chili. La Seleçao a obtenu sa qualification in extremis, aux tirs au but (1-1, 3 à 2 tab). Pinilla a bien failli crucifier les Brésiliens à la 120e minute mais il a trouvé la barre transversale, avant de rater son tir au but. Le Brésil a pu compter sur un grand Julio Cesar dans les buts, qui a compensé les échecs de Willian et de Hulk. Le Brésil doit aussi une fière chandelle à son défenseur central et futur joueur du Paris Saint-Germain, David Luiz, auteur du but brésilien et qui a converti son tir au but. Encore décevant dans le jeu collectif, le Brésil

a tout de même fait preuve de grandes ressources morales dans la difficulté, sous une intenable pression populaire. Il faudra encore être très costaud pour franchir l'obstacle colombien...

LES CAFETEROS N’ONT PAS PEUR

A l'image des Pays-Bas, la Colombie a gagné ses quatre matches depuis le début de la Coupe du monde. La sélection coachée par Jose Pekerman a d'abord dominé facilement la Grèce (3-0), puis la Côte d'Ivoire (2-1) avant de battre largement le Japon (4-1) et d'éliminer l'Uruguay (2-0) samedi dernier en huitième de finale à Rio de Janeiro.

JAMES RODRIGUEZ NEYMAR, DUEL AU SOLEIL

Ils rendent fous les défenseurs, ils portent le 10 couleur jaune, ils ont 22 ans mais il n'y en aura qu'un en demi-finale. Neymar contre James Rodriguez, c'est l'affiche du quart de finale entre le Brésil et la Colombie. Les deux hommes ont une technique incroyable. On a l'impression que le ballon leur colle au pied. Ils peuvent contrôler des ballons difficiles et sont d'une agilité exceptionnelle. James est gaucher alors que Neymar est ambidextre. Pour la technique, léger avantage à Neymar qui est aussi plus funambule. Le jeu de tête est, dit-on, le point faible des deux joueurs. Mais James a montré au Mondial qu'il pouvait marquer de la tête et qu'il était à l'aise dans la surface.

Neymar : «Si on ne gagne pas, on est mort» Invité à s’exprimer en conférence de presse avant ce match des quarts de finale de la Seleçao face à la Colombie, Neymar a expliqué que le seul objectif du Brésil était de remporter la Coupe du Monde, pas de faire le spectacle. Neymar va mieux. Touché au genou face au Chili, le prodige brésilien a en effet participé normalement à la séance de mercredi. Une séance au cours de laquelle Luiz Felipe Scolari a essayé différentes compositions au milieu, la paire Fernadinho-Paulinho tenant la corde à la récupération tandis que sur le front de l’attaque, Fred et Hulk devraient de nouveau épauler Neymar. Un Neymar qui a également répondu aux questions des journalistes en conférence de presse. L’occasion de rappeler la priorité de la Seleçao. «Je me fiche du spectacle. On n’est pas là pour le spectacle ou pour essayer de gagner nos matches 5-0, c’est trop difficile, a-t-il ainsi expliqué dans des propos relayés par O Globo, je ne cherche pas à faire le show, à jouer avec un chapeau ou des plumes. On est là pour courir jusqu’à l’épuisement et pour finir en vainqueur». Et pour cela, tous les moyens sont bons. Quitte à en appeler, comme Luiz Felipe Scolari, à une psychologie pour soigner des têtes, victimes de la pression depuis le début de la compétition. «C’est sûr qu’il y a beaucoup de pression, a d’ailleurs reconnu le joueur du Barça, mais en ce qui me concerne, je vis un rêve et j’ai toujours voulu vivre ça. Alors, nous ne pouvons plus nous dire que si nous perdons, on est mort ».

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UNE JOURNÉE CHÔMÉE PAYÉE EN COLOMBIE

Pour le match des quarts de finale de Coupe du Monde qui mettra aux prises la Colombie face au Brésil, ce soir à compter de 21h, le gouvernement colombien a vu les choses en grand. Le président Juan Manuel Santos, qui assistera à la rencontre, a décrété une journée fériée pour «tous les fonctionnaires du gouvernement». «Ce sera une journée civique afin que tout le monde puisse voir la partie», a-t-il expliqué. Angelino Garzon, le vice-président, a par ailleurs suggéré, via son compte Twitter, à tous les maires de faire la même chose pour «profiter du match». Par ailleurs, tout est prévu pour que l’après match se déroule dans les meilleures conditions possibles. A Bogota par exemple, la «loi sèche», interdisant de consommer de l’alcool les jours de match, va être mise en application tandis que 16 000 policiers vont être déployés. Les autorités ont également interdit de vendre, dans la rue, de la farine et de la mousse à raser, utilisées pour des manifestations de joie qui peuvent donner lieu à des altercations.

FRED DÉPRIME À L'IDÉE D'ÊTRE REMPLAÇANT

Les joueurs brésiliens sont vraiment des petites natures. Après Thiago Silva repris en main par la psychologue de la Seleção, c'est au tour de Fred de taper sa petite déprime. Inefficace depuis le début de la compétition - une simulation entraînant un pénalty contre la Croatie et un but contre le Cameroun - l'ancien Lyonnais pourrait bien être mis sur le banc face à la Colombie ce soir.


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Edition du week-end

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Il y a vingt ans, Andrés Escobar assassiné pour un but contre son camp

Le 2 juillet 1994, le footballeur colombien Andrés Escobar était assassiné à Medellín. Vingt ans après, le procureur chargé de l'enquête raconte à El Espectador un crime dont la Colombie ne s'est jamais remise. Un récit bouleversant.

Vingt ans ont passé depuis l'assassinat d'Andrés Escobar et cette époque brutale et dangereuse de l'histoire colombienne. Le pays ne semble pas avoir abandonné sa culture de la gâchette facile, des crimes impunis et des morts clandestines. Pourtant, nous avons encore honte du crime terrible dont a été victime Andrés Escobar. A l'aube du 2 juillet 1994, Humberto Muñoz Castro, chauffeur des frères Gallón [entrepreneurs de Medellín, connus pour leurs liens avec le narcotrafic], a tué le sportif de six balles dans la tête. On lui a demandé s'il avait agi sur ordre de ses patrons : «Ils ne m'avaient pas encore donné d'instructions», a-t-il froidement répondu. Deux décennies plus tard, Jesús Albeiro Yepes, le procureur chargé de l'affaire, s'adresse pour la première fois à la presse pour raconter ce qu'il a vécu à l'époque, et la souffrance que lui a causé ce décès. Voici son récit. C'était non seulement un grand joueur de l'Atlético Nacional de Medellín, mais aussi un gentleman. Il avait un tempérament pacifique et

faisait partie de ceux qui, après une grave erreur, viennent présenter des excuses. L'histoire d'Andrés Escobar a tout d'une tragédie grecque. Il était aimé de tout le pays et il était un talent unique au sein de l'équipe nationale. Son destin est terrible. Andrés a été assassiné à quatre heures du matin dans le parking El Indio de la rue Las Palmas, à Medellín. Cinq heures après, nous savions déjà que les responsables avaient utilisé deux camionnettes, nous avions déjà interrogé les clients de la discothèque où ils étaient allés et nous avions déjà reconstitué les détails du meurtre. Affolés, des gens ont commencé à appeler, nous donnant des informations. La Coupe du monde n'était pas encore terminée et ce meurtre a provoqué l'indignation de toute la communauté internationale. L'un des matchs a commencé par une minute de silence. Cela ne faisait même pas dix jours qu'Andrés avait marqué un but contre son camp lors d'un match contre les Etats-Unis et sa mort n'a fait qu'amplifier la honte de la Colombie, à une époque où Medellín évoquait les tueurs à gages en moto, les barons mafieux et le narcotrafic.

PAS MÊME UNE BAGARRE

Cette nuit-là, Andrés était dans une discothèque avec Juan Jairo Galeano [autre joueur de l'équipe nationale colombienne] et deux amies. A une autre table, Pedro et

NIGERIA

KESHI N'EST PAS ENCORE PARTI

L'affaire semblait entendue : via son compte Twitter officiel, puis dans un entretien exclusif accordé au média nigérian TheCable, Stephen Keshi avait annoncé sa décision de quitter son poste de sélectionneur des Super Eagles, qu'il occupait depuis l'automne 2011. Et pourtant, un communiqué, transmis mercredi par le chargé de presse de l'équipe, est venu semer la confusion. «J'ai dit à mes joueurs que c'était peut-être mon dernier match avec l'équipe nationale parce que mon contrat se termine avec la Coupe du monde et parce qu'on ne m'en a pas proposé un autre», y indique Stephen Keshi, avant d'exprimer sa surprise devant la tournure des événements. «J'ai été un peu choqué que les médias disent que j'avais démissionné. Les démissions ne se font pas dans les journaux, mais de façon formelle», ajoute le coach champion d'Afrique, annoncé avec insistance en Afrique du Sud

: « Oui. J'ai fait mon temps. Je suis fatigué de toutes les intrigues, de la médisance et des insinuations que je subis. Les critiques ne sont rien en elles-mêmes, parce que même les frères et sœurs se critiquent les uns les autres. Mais dans ce travail, cela va parfois trop loin, ma famille et certains de mes joueurs se font traiter de tous les noms», avait pourtant déclaré Stephen Keshi à TheCable, mardi au lendemain de l'élimination des Super Eagles. Sa décision paraissait irrévocable. Que s'est-il donc passé depuis la publication de cette interview ? Le psychodrame post-CAN 2013 nous fournit un indice : après avoir, déjà, annoncé sa démission, Stephen Keshi avait fait machine arrière le lendemain. Le ministre nigérian des Sports, Mallam Bolaji, avait alors pesé de tout son poids pour convaincre l’ex-capitaine des Super Eagles de revenir sur sa décision. Et si l'histoire était simplement en train de bégayer ?

Santiago Gallón, également avec un groupe d'amis, ont commencé à crier : «Traître, Andrés, traître !» Ils l'ont provoqué à plusieurs reprises. Le footballeur leur a demandé de se montrer respectueux et s'est éloigné, mais il a été mal à l'aise toute la soirée. Après être sorti, alors qu'il était déjà dans sa voiture, il s'est aperçu que ses agresseurs étaient dans le parking et il y est retourné. De nouveau, il leur a demandé de le respecter. Il a d'abord discuté avec Pedro Gallón, puis son frère aîné Santiago est arrivé pour lui faire des reproches. «Vous ne savez pas à qui vous avez affaire», lui a-t-il asséné. Le chauffeur qui les a entendus, est discrètement descendu de la camionnette et pendant que Santiago répétait la même phrase, comme pour démontrer qu'Andrés ne savait vraiment pas à qui il avait affaire, il s'est approché du véhicule du footballeur et lui a tiré six balles dans le crâne. Andrés n'a même pas déclenché de bagarre, car il n'est pas descendu de sa voiture : il a seulement baissé la vitre pour demander qu'on le respecte. Les insultes ont pourtant commencé, suivies de la fameuse phrase et de sa mort. Peut-être Andrés a-t-il été imprudent, car il était garé ailleurs et il est revenu au parking El Indio pour intimer aux mafieux de ne plus le harceler. Il est évident qu'il ignorait à qui il demandait une once de respect.

CRIME ÉLUCIDÉ EN MOINS DE VINGT-QUATRE HEURES

A neuf heures, nous avons été informés qu'une personne avait dénoncé le vol d'une camionnette dans le quartier de Buenos Aires et la description correspondait à l'un des véhicules des assassins. Le dénonciateur n'était autre qu'Humberto Muñoz, celui qui avait abattu Andrés de six balles quelques heures plus tôt. Il a affirmé avoir été attaqué, visé par des tirs et ligoté. Il a même montré que ses poignets avaient été contusionnés par une corde.

COTE D’IVOIRE

YAYA TOURÉ TROUVE L'AFRIQUE DÉSAVANTAGÉE

Quelques jours après l'élimination de la Côte d'Ivoire face à la Grèce (2-1), par un but controversé en fin de match sur penalty, le milieu de terrain des Éléphants est sorti de son silence. L'Ivoirien pense que sa sélection, et plus généralement les pays africains, sont victimes d'injustice face aux décisions arbitrales. «J'étais désespéré que l'arbitre ne voit pas la simulation de Samaras, a-t-il expliqué à France Football. Au moins deux pénaltys n'ont pas été sifflés contre le Japon. Bien sûr que cela n'intéresse personne, car on parle d'une équipe africaine. Au final, qui se soucie des injustices commises contre une équipe africaine ? » Les ONG ?

GHAN , A

LES EXCUSES OFFICIELLES DE LA FÉDÉRATIla ON débâcle au Brésil, ponctuée

La Fédération ghanéenne est sortie de son silence. Après enquête sur les par l’élimination au premier tour des Black Stars et l’ouverture d’une tenu à présenter raisons de cette déroute, le président de l’instance, Kwesi Nyantakyi a les performancses excuses officielles aux supporters de l’équipe. «Il est indéniable que Notre échec à es de l’équipe ont été bien en dessous des attentes de bien des Ghanéens. nous excuser nous qualifier pour le 2e tour a brisé bien des espoirs. Nous souhaitons lors d’un point auprès de tous pour la déception causée», a-t-il indiqué ce mercredi presse.

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Edition du week-end Maracana N°2404— Vendredi 04 Juillet 2014 17 LA GAZETTE DU MONDIAL

Face aux accusations de trucage du match Croatie-Cameroun par le magazine allemand Der Spiegel, sorties hier mardi, la FIFA contreattaque en demandant à ce média d'apporter des preuves tangibles, autres que les propos de Wilson Raj Perumal, pour prouver que la rencontre a été truquée. Le site internet du titre de presse allemand s'appuie, en effet, sur les dires de cet homme connu pour son implication dans de nombreux matchs truqués, à savoir qu'il a affirmé devant un des journalistes que la Croatie battrait le Cameroun 4-0 et qu'un joueur camerounais serait expulsé en première mi-temps, pour écrire hier mardi qu'il y avait des soupçons autour de ce match de poule du Mondial brésilien. Le directeur de la sécurité de la FIFA, Ralf Mutschke, a donc sorti un communiqué dans lequel il Adam Lallana est un se dit très homme de valeurs. concerné L'international anglais de 26 ans a beau avoir rejoint face à ces Liverpool il y a peu, il n'en allégareste pas moins reconnais- tions qui sant envers son club formateur au sein duquel il aura « mettent passé 14 années. Le désor- en cause l'intégrité mais joueur des Reds a tenu à remercier comme il des se doit les supporters des matchs de Saints qui l'ont accompag- la Coupe du né tout au long de sa monde FIFA carrière à Southampton. Pour ce faire, Lallana a ». De son côté, carrément décidé d'acheter une page entière Perumal nie avoir du journal local Daily Echo sur laquelle il a adressé à ses fans un message prédit le scénario du plein d'émotions marqué d'un match. Encore un beau gros « Merci». schmilblick.

MATCH TRUQUÉ : LA FIFA VEUT DES PREUVES

Lallana remercie ses fans

FRAUDE BILLETS : LE FRÈRE DE RONNIE IMPLIQUÉ ? La police de Rio de Janeiro annonçait avoir démantelé un réseau international de ventes frauduleuses de billets pour le mondial. Parmi les personnes impliquées dans la fraude, le frère de Ronaldinho pourrait avoir touché sa part du gâteau. Le Matin rapporte, en effet, que Roberto Assis sera

convoqué très prochainement par le parquet de São Paulo afin de s'expliquer dans le cadre de cette enquête. Les autorités suspectent le frère ainé et agent de Ronnie, d'avoir été en lien avec le réseau dirigé par Mohamadou Lamine Fofana, 57 ans, comme l'a déclaré le pro-

cureur en charge de l'enquête Marcos Kac. Au départ de ces suspicions, un appel téléphonique entre M. Fofana et Roberto Assis datant du 17 juin dans lequel le Brésilien aurait été entendu en train de demander à l'instigateur de ce réseau si il avait bien reçu un appel d'amis à lui qui cher-

chaient des places pour la Coupe du monde. Selon la police civile brésilienne, ce réseau pourrait exister depuis déjà quatre Coupes du monde, et aurait déjà généré plus de 200 millions de réais, soit environ 70 millions d'euros. Sans arme, ni haine, ni violence.

CAPELLO CONVOQUÉ PAR LE PARLEMENT RUSSE Éliminée dès les phases de poules, après avoir terminé troisième d'un groupe qui comprenait l'Algérie, la Belgique et la Corée du Sud, la Russie a quitté la compétition par la petite porte. Une déception pour Fabio Capello, dont le contrat à la tête de la sélection doit prendre fin au terme de la Coupe du monde 2018 organisée en Russie. Incapable de gagner le moindre match (2 nuls, 1 défaite), le tacticien italien s'est attiré non seulement les foudres des

supporters russes, mais également des politiciens. L'ancien entraîneur de l'AC Milan, club

MARADONA SE POSITIONNE CHEZ LES BORDEAUX

avec lequel il a notamment gagné une ligue des champion en 1994, s'est en effet vu convoquer par Igor Ananskikh, le président de la commission parlementaire pour le sport, afin de s'exprimer sur les raisons de son échec, comme le rapporte aujourd'hui Le Matin. Autre source du problème, le salaire exorbitant de l'entraîneur de la Sbornaya qui fait débat. Fabio Capello aurait déjà touché environ 17 millions depuis son engagement avec la sélection russe

Diego Maradona passe certes son temps à mater la Coupe du monde, à donner son avis sur tout et à subir les insultes des fans brésiliens, mais il pense surtout à l'après-juillet. Et il semble avoir une idée en tête : prendre la tête de la sélection vénézuelienne, la Vinotinto (Vin rouge ou Bordeaux en VF). Très proche d'Hugo Chávez, qui n'est plus de ce monde, Diego conserve toujours de belles accointances

en 2012, son salaire annuel s'élevant à près de 8,5 millions. Plusieurs politiques du pays seraient, d'ailleurs d'avis, qu'il rembourse une partie de son salaire. Pour sa part, le leader ultranationaliste Vladimir Zhirinovski l'aurait publiquement traité de « voleur ». Le président de la Fédération russe de football Nikolai Tolstoy et le ministre des Sports russe Vitaly Mutko seront également conviés à ce rendez-vous en compagnie de Fabio Capello.

La FIFA pourrait permettre, à l'avenir, aux équipes d'effectuer un quatrième changement durant les prolongations. "C'est une idée qui a déjà été étudiée par les sélectionneurs nationaux", a déclaré mercredi le Français Gérard Houllier, membre du groupe d'études techniques de la FIFA. Le groupe d'études techniques de la FIFA est chargé de disséquer tous les matches du Mondial et remettra un rapport technique à la fin de la compétition. Il pourrait suggérer l'idée de permettre un quatrième changement, à effectuer uniquement durant les prolongations, à l'International Board, qui édicte les règles du football, et à la FIFA a indiqué Houllier. "Personnellement, je pense que nous aurions moins de joueurs avec des crampes. Les remplaçants apportent de la fraîcheur dans le match", a déclaré Houllier. 29 des 154 buts inscrits depuis le début de la Coupe du monde brésilienne l'ont été par des remplaçants. L'ancien entraîneur de Liverpool et de Lyon pointe également qu'un quart des buts a été marqué dans le dernier quart d'heure avec souvent un remplaçant jouant un rôle clé dans l'action du but. L'idée pourrait être discutée lors de la prochaine réunion de la FIFA avec les associations nationales, à l'automne.

avec le régime socialiste du Vénézuela et son nouveau chef, Nicolas Maduro. Il compte d'ailleurs lui rendre une petite visite après le Mondial brésilien, comme il l'affirme sur la chaîne locale Telesur : «Je cherche des projets sérieux... Et oui, je pense, si c'est avec sécurité, que peutêtre... Nous avons prévu de parler d'un peu de tout, y compris de l'équipe nationale » Depuis novembre, la Vinotinto

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BIENTÔT QUATRE CHANGEMENTS PAR MATCH?

est orpheline de César Farías, son sélectionneur, remercié après un nouvel échec en qualifications pour le Mondial au Brésil. Diego aimerait bien ramasser le morceau avec pour projet d'amener pour la première fois de son histoire la sélection vénézuelienne en Coupe du monde, seule grande nation d'Amérique du Sud à ne pas avoir encore goûté aux joies du plus grand tournoi mondial.


18 Maracana N°2404— Vendredi 04 Juillet 2014 Edition du week-end

MOBILIS LIGUE DEUX

L’ÉQUIPE DE MEDINA J’DIDA EST DANS L’ŒIL DU CYCLONE. APRÈS AVOIR FÊTÉ L’ACCESSION EN LIGUE 1, DERRIÈRE LAQUELLE PEU D’EFFORTS ONT ÉTÉ FAITS DURANT LES 7 SAISONS PRÉCÉDENTES, VOILÀ QUE LE COURANT NE PASSE PLUS ENTRE L’ENTRAÎNEUR QUI A RAMENÉ LE SUCCÈS, KAMEL MOUASSA ET LES DEUX DIRIGEANTS QUE SONT LE PRÉSIDENT BAGHOR MEROUANE ET LE MANAGER GÉNÉRAL, HOUARI BENAMAR.

E

n effet, le coach guelmi était encore absent avant-hier, après une seule apparition au stade Bouakeul, samedi dernier, sans être partie prenante dans la reprise des entraînements. La rue sportive asémiste commence à se poser des questions sur l’absence de l’ancien driver de la JSK, surtout que Baghor Merouane avait déclaré, à la fin du match victorieux contre le NAHD, qui avait ouvert la porte de la Ligue 1 : « Je ne suis pas assez fou pour me permettre de ne pas garder Mouassa pour continuer sa tâche».

L’ACTUALITÉ DIT LE CONTRAIRE

Or, selon des observateurs avertis, ce qui se

passe actuellement dit tout le contraire. «Il suffit de voir les réactions du manager général, pour avoir une idée sur les relations du technicien avec le président. Tout le monde connaît les relations étroites entre Benamar, Merouane et El Moro. Il est certain que Mouassa, avec sa rigueur, dérange. Il est possible que ces dirigeants veulent le pousser à partir pour ne pas avoir de problèmes avec les supporters, s’il le congédie d’une manière directe», estime un ancien joueur.

QUOI DE MIEUX QUE LUI IMPOSER LEUR PROPRE RECRUTEMENT ?

Pour qu’il s’en aille de son propre chef, la direction veut lui imposer un joueur dont il a refusé le recrutement. Il s’agit de Boudemagh, que Mouassa connaît bien pour l’avoir dirigé par le passé. Il le connaît sur le plan sportif et aussi mental. A son retour à Oran, Mouassa avait demandé à la direction de résilier le contrat de ce joueur. Celle-ci a fait semblant d’accéder à sa demande, mais revoilà Boudemagh à l’entraînement d’avant-hier soir. Conclusion : le contrat de ce joueur, à qui on a dû probablement demandé de rentrer chez lui pour quelques jours, n’a jamais été résilié. C’est donc l’arme utilisée par Merouane pour faire partir Mouassa et recruter un entraîneur qui soit aux ordres. C’est du moins ce que pense une majorité de supporters.

LES BRÉSILIENS NE SERONT PAS RECRUTÉS

La boutade du manager général, Houari Benamar, à propos des deux Brésiliens ramenés par le manager FIFA, Amokrane, sur l’instigation de Kamel Mouassa, a été significative : «Que celui qui les a ramenés s’oc-

cupe d’eux ! je ne crois pas qu’ils feront notre affaire.» À ce propos, l’un d’eux, Igor s’est dit blessé. Il lui a été demandé de subir une échographie. Quant au second, il s’est contenté de tours de piste et n’a pas été aligné dans le match d’application du soir.

ÇA COINCE AVEC MOUMOUH

Saadoune Mohamed, dit Moumouh, qui avait ramené Mouassa à l’ASMO, ne semble pas satisfait du comportement de Baghor Merouane. Actuellement et à cause de Mouassa, ça ne marche pas fort entre le propriétaire de l’hôtel «Beau Rivage» et celui de « La marmite ». Pour rappel, Moumouh a été le principal bailleur de fonds de l’ASMO, ces deux dernières saisons et il est, qu’on le veuille ou pas, derrière l‘accession de l’équipe. Les supporters avaient beau demander à ce qu’il soit actionnaire dans la SSAASMO, cela ne s’est pas fait jusque-là et les portes de la structure dirigée par El Moro et où Oumamar en est un membre influent, sont hermétiquement fermées.

NTANKEU, UN ÉLÉMENT RESPECTABLE

Si les deux dirigeants, Merouane et Benamar, bien que ce dernier ne soit qu’un employé, ne sont pas d’accord pour les Brésiliens, par contre, le Camerounais Ntankeu les a frappés dans l’œil. Cet attaquant de pointe, qui joue des deux pieds, a marqué la bagatelle de 8 buts durant les deux derniers petits matchs d’application joués à la fin des entraînements de mardi et mercredi, sous la houlette de Merine Hadj. Il est certain qu’il sera retenu, au contraire d’un joueur de Kouba qui évoluait la saison écoulée dans un club espagnol de troisième division. Ali B.

P

our Salem Fodil, le principal animateur des supporters, «cette situation va pénaliser le Mouloudia, alors que nous croyons que le club est sorti de sa mauvaise passe avec l’éviction de Djebbari et le retour de Baba. Si le conseil d’administration ne force pas les principaux acteurs de ce blocage à se conformer à la loi, nous allons vers des problèmes que nous pensions révo-

MCO

De l’électricité dans l’air AYANT EU VENT DES PROBLÈMES QUE RENCONTRE LE NOUVEAU PRÉSIDENT DU MCO, BELHADJ AHMED, LA RUE SPORTIVE MOULOUDÉENNE A OUBLIÉ LA COUPE DU MONDE ET SE FOCALISE SUR LES ÉVÉNEMENTS DE SON CLUB, EN SCRUTANT LES JOURNAUX ET EN OUVRANT GRANDES LES OREILLES, À LA RECHERCHE DE LA MOINDRE INFORMATION À SE METTRE SOUS LA DENT.

ASMO

Comment pousser Mouassa vers la sortie ?

lus». Jusqu’à avant-hier soir, il n’y a eu aucune avancée sur ce problème et le commissaire aux comptes n’a toujours pas déposé le bilan de la saison 2012-2013. Rappelons que faute de bilans, les comptes du club sont bloqués et Belhadj Ahmed a décidé de ne plus piocher dans sa caisse personnelle pour le compte du MCO.

QUEL AVENIR IMMÉDIAT POUR LE CLUB ?

Il est de notoriété publique que seul Tayeb Mehiaoui est en mesure de prendre en mains les destinées du club, vu que l’aisance financière des autres membres du conseil est comparativement assez faible. Or, Mehiaoui n’est pas autorisé à diriger une association, de par sa qualité de sénateur. Il se posera donc un problème presque insoluble dans le cas où Baba met sa menace de se retirer, en exécution. Pour le manager général, Habib Benmimoun, « il est peu probable que Belhadj démissionne ». Pour le principal intéressé, «la démission est plus que probable dans la mesure où il a trouvé toutes les portes fermées». Rappelons que le conseil d’administration s’est réuni avant-hier en urgence, mais qu’en l’absence du président sortant, il n’est pas arrivé à débloquer la situation. Décidément, le feuilleton habituel ne fait que commencer.

REVUE DE L’EFFECTIF

Hier, l’entraîneur Cherif El Ouazzani a fait passer un examen à l’ensemble de ses joueurs, à travers un match d’application qui devait se dérouler au stade Ahmed-Zabana. L’objectif de Si Tahar est de juger les qualités et certainement les défauts des joueurs, que ce soit les

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nouveaux signataires ou les anciens dont il connaît une majorité. «Un match d’application, le premier du genre, nous permettra de connaître un peu mieux les joueurs et de commencer à établir une fiche pour chaque élément », a estimé son adjoint, Sebbah Benyagoub. M.T.


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MOBILIS LIGUE DEUX

USMB ZERAÏMI DÉCIDE DE PRENDRE LE CLUB EN CHARGE

Selon une source proche des affaires du club, suite à la crise qui secoue la formation de l’USMB ces dernières semaines, a tardé de voir le bout du tunnel, le patron des établissements SIM, en l’occurrence Zeraïmi Abdelkader, dans la mesure où cette situation persiste et ne trouvera pas son dénouement le plus vite possible, il avait annoncé qu’il était près de prendre les commandes du club et entamer dans les plus brefs délais la préparation de la nouvelle saison 2014/2015.

ALLIK PROPOSÉ

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La sonnette d'alarme est tirée

Comme annoncé précédemment, ça s'empire de plus en plus dans la maison blidéenne, on avance d’un pas et on recule de dix.

A

u moment où tout le monde attendait un nouveau repreneur à la place du président sortant Mohamed Zaim, après que ce dernier a ficelé le dossier de la dissolution de la SSPA/USMB,ce dernier avait fixé un RDV avec le groupe des opérateurs économiques de la région, composé de Zeraimi, Mateseki, Zahaf, Djeghaguen, Douidène et autres Fayçal, afin de finaliser le transfert de la transaction et jeter un coup d'oeil sur le bilan final de l'exercice 2013, de la société sportive.

Selon les dires d'un membre du groupe du ceimi, c’était le jour J ; mardi dernier, où les deux parties devaient se rencontrer pour passer à l'action et mettre tout au clair, pour ne pas être pris au dépourvu, comme ce fût le cas la saison 2012/13 où le chiffre de 6 milliards apparu dans les comptes du passif du bilan, avait freiné l'élan à l'epoque du nouveau repreneur Tlemçani. Contre toute attente Zaim a refusé de se mettre à table avec le groupe du ceimi, qui était motivé de prendre la direction de la SSPA/USMB, en mettant un directoire pour diriger les affaires du club. Cette opposition vient de compliquer de plus en plus la situation du club blidéen, qui n'avance pas d'un iota. Si dans quelques jours, le club n'aura pas trouvé de solution, le groupe ceimi va se décourager et c’est ce qui va obliger les support-

ers du club de la ville des roses, qui sont attentifs à la vie de leur club, à réagir et interpeller les autorités locales (Wali-DJS et APC )à s'impliquer pour trouver une solution à ce problème.

RÉUNION EXTRAORDINAIRE

Une réunion d’urgence a été tenue dans l’après-midi d’hier, et avait regroupé le collectif des entrepreneurs et industriels intéressés d’investir à la SSPA/USMB, cette fois-ci l’entrevue entre les adhérents du CEÏMI a eu lieu dans les établissements SIM de Mouzaïa. La majorité des clubs de ligues 1 et 2 vivent dans la sérénité et ont entamé les préparatifs de la nouvelle saison 2014/2015, qui touchent l’opération recrutement et la reprise des entraînements. Cette nouvelle saison qui semble d’ores et déjà mouvementée pour

les Blidéens qui n’arrivent pas à s’unir et désigner une personne capable de prendre la direction du club blidéen vers l’installation du patron de l’hôtel EL-Ansar, Douidène Mohamed à la tête d’un directoire. Tous les présents lors de la précédente réunion, l’ont sollicité pour prendre les rênes de la barre administrative de l’USMB. La position des supporters a été tout autre, ces derniers songent à voir le présent de la commission des jeunes de l’USMB, Ferhatni Dahmane à la tête du directoire, relatif à son expérience vécu dans les affaires du club, a présidé la commission des jeunes plusieurs saisons. Donc on peut dire que le poste de premier responsable de l’USMB sera offert à l’un de ces deux prétendants à la succession de l’ex président Mohamed Zaïm. T.A.

Belhadj : «Je n'ai encore pas

Selon certaines indiscrétions du groupe Ceïmi l’ex boss usmiste, Saïd Allik, a été approché pour prendre la direction de la SSPA/USMB, à l’instar de Serrar à l’USMBA et Lahlou au RCK. Toutefois, les avis des adhérents du Ceïmi étaient divisés, certains d’entre-eux ont opté pour cette nouvelle politique et d’autres ont refusé catégoriquement de voir une personne étrangère de Blida, à la tête de la formation des Vert et Blanc. Allik a donné son accord de principe de s’engager avec le club blidéen, la saison prochaine, en fixant le montant de ses indemnités et qu’il sera déchargé de la gestion des catégories jeunes. T.A.

tranché sur mon avenir»

Le défenseur axial blidéen, Ishak Belhadj confirme qu’à l'heure actuelle, aucune décision n'a été prise concernant son avenir avec la formation blidéenne.

Au début , on parlait d'un éventuel départ, et votre nom était annoncé parmi les libérés, peut-on savoir votre avis ? Effectivement, il n'y a pas de fumée sans feu, même moi j'ai pensé à un éventuel départ pour des raisons que tout le monde sait. Après tout ce qui s'est passé avec moi au courant de la saison qui vient de s'achever, j'ai décidé de ne plus mettre les pieds à Blida, mais c'était une décision que j'ai prise sous une forte préssion. Je ne veux pas, d'un côté, que les responsables du club me collent des étiquettes à tort et de l'autre sécher le banc de touche, voilà les principales raisons qui m'ont poussé au départ. Que pensez-vous de cette crise qui secoue le club, ces

dernières semaines? Enfin, je pense que ce sera passagère, plusieurs clubs rencontrent les mêmes difficultés en ce début de saison, je souhaite que cette crise retrouvera le plus vite possible son dénouement, afin que l'USMB puisse retrouver la sérénité et le calme, pour commencer les préparatifs de la nouvelle saison 2014/2015. Maintenez-vous toujours la décision de quitter le club? Non, je ne le pense pas, j'ai déjà dit que c'est une décision prise sous une forte pression, une fois cette dernière dégagée, je peux vous assurer que je ne songe pas partir et surtout que de nouveaux responsables seront installés à la tête de l'USMB, ce qui me pousserait à prolonger mon contrat, je resterai à la disposition de mon club employeur, sauf dans le cas où la direction ne veut plus de mes services. Vous êtes toujours sous contrat, n'est ce pas? Justement, j'allais vous dire que je suis toujours sous contrat avec

l'USMB, du moment que la situation ne s'est pas éclaircie, je ne peux rien dire dans ce cas, il faut patienter quelques jours pour voir plus clair et prendre une décision finale sur mon sort. Allez-vous rencontrer le nouveau responsable pour d'eventuels détails ? Bien sûr, dés qu’on connaitra le nouveau président de l'USMB, je le rencontrerai pour discuter sur mon cas, je ne manquerai pas de lui expliquer tout ce que j'ai vécu la saison qui vient de s'achever. S'il veut que je continue l'aventure blidéenne, je reste, sinon, je dois négocier avec les clubs qui m'ont approché. Avez-vous des contacts en cette période du mercato estival ? Bien sûr que les contacts n'en manquent pas, j'étais approché par deux clubs, j'attends seulement de rencontrer le nouveau président et si on trouvera un terrain d'entente, je rempilerais. Doit-on comprendre par là que vous allez rester à

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l'USMB ? J'ai envie de rester, à la seule condition de m'estimer à ma juste valeur, d'avoir ma chance au même titre que les autres joueurs, de mon côté, je redoublerais d'efforts pour décrocher une place dans l'échiquier blidéen. Entretien réalisé par TAHI Ahmed


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ESMK

Reprise au niveau de l’hôtel «El Mehdi» de Staouéli L’ENTAME DU STAGE

En prévision du prochain exercice, les choses sérieuses commencent chez le nouveau pensionnaire de la ligue 2, l’ESM Koléa. Après avoir clos la liste des 25 joueurs qui vont défendre les couleurs vert et rouge du club de la ville des nèfles, la saison prochaine, les dirigeants koléens et à leur tête le président Azzedine ont déjà programmé le premier stage qui s’étale sur une durée de cinq jours au niveau de l’hôtel «ElMahdi» de la ville de Staouali à partir du 5 juillet prochain. Pour que ce stage se déroule dans de bonnes conditions, le staff dirigeant n’a rien laissé au hasard et a mis tous les moyens à la disposition du groupe et du coach Mustapha Heddane.

TROIS STATIONS PRÉVUES POUR CE STAGE

Ce premier stage de l’équipe koléenne, est conçu comme un premier partie des deux autres qui restent. Le staff technique dirigé pour la circonstance par un entraineur qui a plus d’un tour dans ce sac, en l’occurrence Mustapha Heddane, saura comment faire de

ce stage une réussite. A cet effet, ce stage connaitra trois stations auquel les joueurs seront confrontés : la forêt de Bouchaoui, la salle de musculation et le ground du stade «Mohamed Mouaz». Au niveau de cette dernière station, c’est le biquotidien qui sera au menu. La première séance est prévue avant quelques heures du «f’tour» et la seconde est programmée juste après la prière de «Tarawih».

Rebai : «Mettre le Widad à sa véritable place» LE JEUNE DÉFENSEUR AXIAL N’A PAS CACHÉ SA VOLONTÉ DE POURSUIVRE L’AVENTURE AVEC SON CLUB FORMATEUR, BIEN QU’IL AIT EU DES CONTACTS VENANT DE CLUB DE LIGUE 1 ET 2. AUSSI IL COMPTE RENCONTRER LE PRÉSIDENT POUR DISCUTER AVEC LUI DE SON AVENIR. On espère que vous êtes bien reposé … Tout à fait. J’en ai profité au maximum après une saison difficile. C’est pour bientôt la reprise, n’est-ce pas ? Effectivement, je viens d’apprendre que les dirigeants ont engagé un nouvel entraîneur, en la personne de Belloumi, et que la reprise est fixée pour samedi 5 juillet.

On a appris que vous avez des contacts… J’ai été contacté par deux clubs de ligue 2, mais comme je suis encore jeune, je ne veux pas quitter mon club formateur. Avez-vous rencontré Slimani Sid-Ahmed ? Pas encore, je pense que dans quelques jours, il prendra contact avec l’ensemble des joueurs pour discuter de leur avenir. Personnellement, et je l’ai déjà dit, je veux poursuivre l’aventure avec mon club formateur et l’aider à rejoindre la ligue 1. Comment voyez-vous la nouvelle saison ? Il suffit de garder les cadres et préparer un recrutement judicieux et mettre les moyens nécessaires à la dispositions du club, cela permettra au WAT de jouer les premiers rôles. Pour conclure Je tiens surtout à saluer notre équipe nationale pour ses belles prestations au Mondial brésilien. Mon souhait c’est de voir le WAT présenter un visage différent de celui de l’exercice écoulé et que tout le monde se mette la main dans la main. Et c’est uniquement avec la solidarité que nous pouvons mettre le Widad à sa véritable place. S.T.S.

B

UNE SUBVENTION DE 5 MILLIARDS DE CENTIMES OCTROYÉE AU CLUB

Pour que le club de la ville des nèfles, l’ESMK, entame la saison prochaine avec beaucoup de sérénité et d’assurance, les autorités locales ont alloué une subvention de

Slimani : «Retrouver la ligue 1»

ien qu’il soit occupé, ces derniers, par le recrutement, le nouveau président Slimani Sid-Ahmed, a tenu une conférence au siège du club, accompagné de son nouveau conseiller Berrahil, un ancien joueur du Widad des années 70 et le porte-arole de l’équipe, Khellil Othmane. Un point de presse au cours duquel nombre de points ont été abordés. C’est ainsi qu’il a annoncé officiellement son intention de fixer «l’accession comme premier objectif pour l’année 2014/2015, indiquant que le premier responsable de la wilaya a promis de nous aider dans notre projet». Sachant le besoin de finances pour démarrer l’opération recrutement, le président qui a rencontre récemment le Wali a eu des garanties de la part de l’homme fort de la ville de Sidi Boumédiène d’aider le club sur le plan moral et financier. Par ailleurs, en plus de son insistance sur l’importance à accorder à la formation dans les jeunes catégories, Slimani tient surtout à faire bénéficier le WAT du nouveau stade «I.T.E.» un projet ambitieux qui permettra notamment aux jeunes du club de s’entraîner dans des conditions favorables nécessaires voire obligatoire pour une bonne formation.

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5 milliards de centimes au club. Cette subvention ne va pas tarder à renflouer les caisses de l’Etoile de Koléa dans tous les prochains jours. Cet argent est une véritable manne pour l’équipe qui en a tant besoin et qui lui permettra de faire une bonne préparation d’avant-saison. Azzedine et sa bande espèrent voir venir d’autres subventions pour que le club de l’ESMK finisse la saison sans difficulté aucune. M. GRINI

WAT SLIMANI À PIED D’OEUVRE ET INSTALLATION DU NOUVEAU BUREAU DU WIDAD

Président : Slimani Sid-Ahmed - Conseiller du président : Larbi Berrahil - Sécurité et président de la commission de recrutement : Hanafi Lakehal Commission de sponsoring : Yahla Abdelkrim - Président des jeunes : Sbia Kamel - Cellule de communication : Khellil Othmane et Benyelles Abdellah Manager : Boudjakdji Amar.

REPRISE DES ENTRAÎNEMENTS PRÉVUE SAMEDI

La reprise des entraînements aura lieu demain au stade Akid Lotfi. Selon une source autorisée, le report de la reprise des entraînements est dû à l’indisponibilité du nouveau coach. S.T.S


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DIVISION AMATEUR ADDA :

«Je veux attendre quelque temps avant de prendre une décision définitive» Objet de plusieurs contacts de différents clubs, le défenseur axial samiste, Adda Djamel (26 ans ), que nous avons rencontré samedi dernier à Mohammadia, nous a déclaré que de nombreux clubs l'on contacté, cependant le N° 21 samiste nous a confirmé que pour l'instant, il n'a pas donné suite à ces contacts il compte patienter encore avant de prendre une décision définitive. Que fait Adda actuellement ? Pour l'instant, je suis avec ma petite famille, je reste presque tout le temps chez moi et comme tous les

Algériens je suis entrain de suivre la Coupe du monde qui se déroule actuellement au Brésil, sinon rien de nouveau pour moi, je fais du footing de temps en temps histoire de garder ma forme. Vous avez déclaré, le mois d'avril dernier, que vous ne rempilez pas au SAM. Est-ce que vous le confirmez aujourd'hui ? Vous savez la saison précédente a été assez dure pour moi, j'ai passé des moments très difficiles au SAM, pour revenir à votre question, je dirais que si tout le monde manifeste de faire un travail sérieux la saison prochaine, je ne vais pas décliné l'offre des responsables et je souhaiterais continuer de porter les couleurs de club de ma ville natale, si c'est le contraire, c'est à dire le même scénario de la saison écoulée se reproduit, je préfère changer d'air en

tout cas tout sera clair pour moi dans les jours à venir. Alors on suppose que vous avez des contacts, n'est-ce pas ? Comme je vous l'ai déclaré dernièrement plusieurs clubs m'ont contactés avant même le baisser de rideau du championnat, mais pour l'instant je n'ai répondu à aucune des équipe, je vais attendre quelques temps avant de prendre une décision définitive, on ne sais jamais, peut être que je resterai au SAM près de ma famille On vous laisse le soin de conclure .... J’espère que la saison prochaine sera meilleure pour moi et pour le SAM que je considère comme ma deuxième famille A.L.B.

SAM AIDOUDI SUR LE DÉPART

Le gardien Aidoudi Réda serait sur le départ et ne sera pas gardé par la direction du SA Mohammadia qui cherche un sang neuf, ainsi, tout laisse croire que le gardien Aidoudi devra rallier un autre club qui pourrait être l'IS Tighenif qui a pris attache avec lui par le biais de l'ancien entraîneur des gardien du SAM, en l’occurrence Zemouli Mohammed qui connait bien les qualités de ce gardien, de son côté, la direction du SA Mohammadia compte engager un nouveau portier qui pourrait être le gardien du RCB Oued Rhiou Oouddah, pour rappel ce dernier a déjà porté les couleurs oranges auparavant, c'était lors de la saison 2011/2012 en championnat professionnel de ligue deux Aoun Laid Boualem

OMNISPORT SURF

TENNIS

FÉDÉRATION INTERNATIONALE DE SURF (ISA)

CLASSEMENT ITF JUNIORS

L’Algérie rejoint la vague

La Fédération internationale de surf (ISA) devra bientôt pousser les murs. Elle vient d’annoncer l’arrivée de l’Algérie comme nouveau pays membre. Un ajout qui porte à 85 le nombre de fédérations désormais affiliées à l’ISA. Plus universel que jamais, le surf peut frapper à la porte du CIO avec des chances sérieuses d’intégrer un jour prochain le programme des Jeux olympiques d’été. Il existe depuis une trentaine d’années une communauté de surfeurs très active en Algérie. Régulièrement et les quatre saisons durant, les surfeurs algériens se rassemblent sur le littoral algérien pour pratiquer leur sport. Progressivement, les surfeurs ont gagné en maturité et pris de l’élan pour grimper vers une nouvelle dimension, à la fois sur le plan technique, mais aussi organisationnel, organique et des relations internationales. « La Méditerranée peut être très consistante l'hiver. Libye, Tunisie, Algérie... L'Afrique du nord regorge de vagues vierges

! La gauche des «noces du loup», dans le Nord-Est algérien, est sûrement l'une des plus belles gauches de Med ! », explique le freesurfeur Erwan Simon lorsqu’il avait récemment fait un séjour de prospection en Afrique du nord. Shiraz Benomar

MINISTÈRE DES SPORTS

M. Tahmi reçoit l’Ambassadeur de Chine

Mohammed Tahmi, ministre des Sports a reçu ce jeudi au siège de son département ministériel, SEM Yang Guangyu, Ambassadeur de la République populaire de Chine en Algérie avec qui il s’est entretenu de diverses questions relatives au renforcement des relations de coopération dans le cadre sportif. Pour les deux parties cette ren-

contre a été également l’occasion de revenir sur l’état d’avancement des travaux des quatre (04) stades confiés à des entreprises chinoises. Il s’agit des «grands» stades nouveaux de Douéra, Baraki, Oran ; ainsi que le stade du 5-Juillet, en phase de rénovation. Shiraz B.

Inès Ibbou poursuit sa progression Publié par la Fédération internationale de tennis (FIT), le classement hebdomadaire des juniors, valable début juillet en cours, apporte au tennis algérien une nouvelle satisfaction. En effet, après l’entrée dans le Top 200 (184e position) des meilleurs juniors mondiaux, vers la mi-mai 2014, Ines Ibbou a poursuivi son ascension vers le sommet de la hiérarchie grâce aux points amassés dans le tournoi ITF Juniors «Cup Villach». Dans cette compétition de grade II, disputée en Autriche, du 6 au 10 du mois dernier, la jeune Algérienne, qui est une joueuse de la première année cadette, a atteint les quarts de finale où elle a perdu face à la Tchèque Miriam Kolodziejova, tête de série n° 7 du tableau final de simple, sur le score de 6-3 6-1. Dans les deux tours précédents, Inès avait, successivement, éliminé la Russe Polina Golubovskaya, en 6-2 6-0, puis la Slovène Manka Pislak, tête de série N3, en 7-6(5) 6-4. Après la prise en compte de ce tournoi autrichien par les responsables du classement de la FIT, Inès Ibbou a sauté vingt places pour se retrouver à la 164e position. Et dire qu’il y a quelques semaines, cette prometteuse joueuse, née à Alger, le 5 janvier 1999, formée à l’Azur Tennis Club de Zéralda, était classée 244e ! Ce qui n’était pas rien, il va de soi. Au plan

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continental, notre cadette est numéro 5 des juniors. Cette course aux points devait aboutir -et c’est ce que tout le monde souhaitait fortement- à une éventuelle participation au tableau des qualifications de la seconde levée du Grand Chelem, à savoir Roland-Garros Juniors 2014. Inès Ibbou a été malheureusement reprise dans le tableau des suppléantes. Une chose est certaine, l’avenir est à elle ! Shiraz B.


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OMNISPORT

ATHLETISME

MEETING DIAMOND LEAGUE AREVA DE PARIS (AUJOURD’HUI)

Amina Bettiche en lice au Stade de France

La recordwoman d’Algérie du 3 000 m steeple, Amina Bettiche sera en lice, aujourd’hui, au Stade de France, à Paris où elle est engagée sur sa distance de prédilection, le 3 000m steeple dames du meeting de Paris. Après avoir participé au Championnat d’Algérie Open, le week-end dernier et après quelques jours d’entraînement à Ifrane au Maroc, Amina Bettiche et son entraîneur, Mohamed Salem, se trouvent depuis mercredi à Paris pour prendre part au meeting de la capitale française. Ce sera un 3 000m steeple particulièrement relevé pour Amina Bettiche qui se trouve en progression constante. A l’approche des 19es Championnats d'Afrique d'athlétisme, prévus début août prochain, à Marrakech (Maroc), « Amina se focalise pour le moment sur sa progression. Pour cela, elle poursuit sa préparation avec la plus grande assiduité, le but principal étant d’améliorer ses performances cette année et de réussir une bonne participation au championnat d’Afrique », nous a déclaré son entraîneur Mohamed Salem. La meilleure athlète de l’année 2013 a bien entamé sa saison avec un record d’Algérie du steeple à la clé (9’34’’20), le 8 juin, au meeting MohammedVI d'Athlétisme de Marrakech (Maroc). Deux semaines plus tard (le 17 juin 2014), Amina récidive et améliore son propre record d’Algérie du 3 000m steeple, le portant à 9’29’’55, au meeting d’Ostrava «Golden Spike». La semaine dernière (le 24 juin), elle est championne d’Algérie du 1 500m au stade Annexe de l’OCO d’Alger. Elle a réalisé un chrono de 4’16’’55, ce qui représente les minima qualificatifs pour les 19es Championnats d'Afrique d'athlétisme qui se dérouleront à Marrakech au Maroc du 10 au 14 août 2014.

L’édition 2014 du Meeting de Paris Areva d’athlétisme se tiendra aujourd’hui, au Stade de France. Longtemps privée, l’étape française de la Diamond League de l’IAAF est passée depuis trois ans sous le giron de la Fédération française d’athlétisme (FFA). Son président, Bernard Amsalem, en explique la raison et les enjeux.

POUR QUELLE RAISON LA FFA A-TELLE SOUHAITÉ DEVENIR PROPRIÉTAIRE DU MEETING DE PARIS ?

Toutes les fédérations sportives rêvent de posséder un Roland-Garros. Un meeting d’athlétisme n’est évidemment pas comparable, mais il s’inscrit dans notre stratégie de développer des événements patrimoines. Nous l’avons fait récemment, pour la course sur route, en créant un Ekiden à Paris. Nous avons le projet, pour l’indoor, de relancer le meeting en salle de Bercy, aussitôt que le POPB sera prêt. Le Meeting Areva participe à cette volonté fédérale. Il est une vitrine de l’athlétisme et du haut niveau. Tout le monde y vient, les meilleurs athlètes bien sûr, mais aussi le public, avec 50 000 spectateurs.

QUE VOUS RAPPORTE-T-IL ?

Liste de départ du 3 000m steeple dames :

Birtukan Adamu (ETH) Sofia Assefa (ETH) Hiwot Ayalew (ETH) Amina Bettiche (ALG) Milcah Chemos (KEN) Lidya Chepkurui (KEN) Emma Coburn (USA) Etenesh Diro Neda (ETH) Salima El Ouali Alami (MAR) Stephanie Garcia (USA) Purity Kirui (KEN) Hyvin Kiyeng (KEN) Gesa Felicitas Krause (GER) Eilish Mccolgan (GBR) Virginia Nyambura (KEN).

MEETING DE PARIS

Asafa Powell forfait

Le Jamaïcain Asafa Powell, qui devait être une des têtes d'affiche du meeting de Paris samedi au Stade de France, déclare forfait sur blessure, a-t-on appris jeudi auprès des organisateurs. Powell a ressenti une petite douleur aux ischio-jambiers, et préfère ne pas prendre de risque, ont-ils précisé. La présence de Powell au meeting Areva de Paris était un joli "coup" réalisé par les organisateurs, privés de la superstar Usain Bolt, insuffisamment en forme après une blessure au pied. L'ancien

B. AMSALEM, PRÉSIDENT DE LA FAA : « NOUS AVONS PLEIN DE PROJETS EN TÊTE »

détenteur du record du monde du 100 m devait faire son retour en compétition sur sa distance de prédilection. Powell, qui purgeait une suspension de 18 mois pour avoir été contrôlé positif à un stimulant, l'oxilofrine, a obtenu du Tribunal arbitral du sport (TAS) l'autorisation de courir. Le meeting de Paris était le seul meeting auquel il était donc sûr de participer, pour le moment. La semaine passée, Powell avait déjà renoncé aux championnats de Jamaïque en raison d'un virus.

L’événement est légèrement excédentaire, nous n’y perdons pas d’argent grâce au soutien d’Areva. Il existe grâce à ce partenaire. Mais ce meeting n’est pas pour nous une affaire d’argent. Nous en avons besoin pour valoriser notre image et celle de l’athlétisme. Et, à terme, trouver de nouvelles ressources. C’est aussi pour cette raison que nous avons décidé, cette année, d’accompagner le meeting d’une démonstration de saut à la perche, organisée une semaine plus tôt au Trocadéro. Une exhibition que nous allons pérenniser dès l’année prochaine. Nous avons d’ailleurs le projet de monter d’autres manifestations du même type, pour amener l’athlétisme à la rencontre du public.

LA FFA A-T-ELLE ACTUELLEMENT LA VOLONTÉ DE SE PORTER CANDIDATE À L’ORGANISATION DE GRANDS ÉVÉNEMENTS INTERNATIONAUX ?

Nous avons obtenu l’organisation des championnats d’Europe de crosscountry en 2015 à Paray-le-Monial. Et nous avons d’autres projets. En tête, une candidature pour les championnats d’Europe par équipes en 2017. Elle doit être déposée très prochainement. Nous avons également, dans les tiroirs, l’envie d’accueillir les championnats d’Europe après 2018. Mais il nous faudrait pour cela un stade d’athlétisme de 30 000 places. Le Stade de France risquerait d’être un peu trop grand pour un événement continental, mais nous allons quand même y réfléchir et observer ce que vont faire les Allemands en 2018. Ils ont obtenu l’organisation des championnats d’Europe, à Berlin, et veulent utiliser pour cela le stade olympique. Nous allons nous rapprocher d’eux et voir comment ils s’en sortent.

AUCUN PROJET D’ENVERGURE MONDIALE ?

Non. Le coût d’un événement planétaire a beaucoup trop augmenté. En 2003, le budget des Mondiaux au Stade de France était d’environ 60 millions d’euros. Aujourd’hui, les contraintes sont plus lourdes, il faut notamment intégrer les primes versées aux athlètes. Un championnat du monde coûte désormais entre 80 et 90 millions d’euros.

JEUX MONDIAUX DE LA MEDECINE

Les Algériens champions

L’Association sportive des médecins du Grand-Alger (ASMGA), présidée par le Dr Nourredine Bendib, vient de remporter les 35es Jeux mondiaux de la médecine et de la santé (JMMS), qui se sont déroulés à Wels, en Autriche, du 21 au 28 juin 2014 en remportant 74 médailles, dont 36 en or (3 gagnés en natation par le chef de délégation, le Dr Ismaïl Achir.) L’ASMGA qui a créé, cette année, la section ASMGA-Alzheimer-Club (AAC), a

fait participer l’ensemble de ces éléments en athlétisme, natation, cross, semimarathon, tennis, beach-volley…, qui arboraient des maillots portant l’inscription «Alzheimer au cœur», en signe de solidarité avec les patients atteints par la maladie d’Alzheimer et leur famille. Par ailleurs, le Docteur N. Bendib, président du Groupement latin et méditerranéen de médecine du sport (GLMMS) a été honoré et cité en exemple par Mme Liliane

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

Laplaine, présidente fondatrice des jeux. La délégation algérienne a également participé au Symposium international de médecine, en présentant une communication intitulée «Sport et cerveau». Le serment des jeux a été lu en arabe par le président de l’ASMGA. Les prochains jeux auront lieu à Limerick, en Irlande, du 18 au 25 juillet 2015. Le Dr N. Bendib tient à remercier le professeur Mohamed Tahmi, ministre des Sports pour son aide et soutien.


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Animée par : KARIMA MANCER

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3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 HORIZONTALEMENT 1.Plus-Roulement de tambour. 2.Stalle-Doigt. 3.Chef des armées américaines-Poids-Détérioré. 4.TerritoirePartie latérale de la tête. 5.Cela-SongeVentila. 6.Embarras-Devenu terne-Cale en forme de V. 7.Flétrir-Sorte de table creusée en bassin. 8.Addition-Paradis. 9.Écorce-Insecte des eaux stagnantesBoisson. 10.Coloré-Avantage. 11.HasardPoète épique et récitant-Préfixe privatif. 12.Ici-Pareil-Étendue sableuse.

VERTICALEMENT 1.Fragile-Peur. 2.Terme de tennisAmphithéâtre sportif-Mesure itinéraire chinoise. 3.Dessein-Sarcasme. 4.ArgonPersonnage représenté en prière-Terme. 5.Manchon mobile-Victoire de Napoléon. 6.Cheville de golf-Lombric-Identique. 7.Virage, en ski-Arme. 8.Logement-Bande dessinée-Oui. 9.Adverbe de lieu-Plante herbacée-Berceau. 10.Pigeon-Ancienne unité monétaire du Pérou. 11.PrivéInterjection familière d’interrogation. 12.Essieu-Qui se trouve dans l’air (fém).

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Calcul

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Les mots

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Tirage1

S E U

I

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Maximum : 7 lettres

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L N

I

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EXERCICES POUR AMELIORER SA MEMOIRE Renforcer votre mémoire de travail (Niveau 1)

FOOT EN QUESTIONS

67.

Ceci un exercice de discernement. Dans chacune des séries suivantes, vous devez chaque fois retrouver l’élément différent. Et cela, le plus vite possible !

Le 15 mars 2012, lors d’un huitième de finale retou de Ligue Europa, quel joueur de Manchester United a vécu une soirée particulière à Bilbao ?

10 9 8

I L

B

Ryan Giggs

C

Wayne Rooney

Un trésor est caché derrière une pierre. Celle-ci est entourée de pierres marquée de nombres plus grands que 59. Saurez-vous retrouver le trésor ?

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Mots croisés

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7 9 3 2 1 8 6 4 5 2 5 8 6 4 9 1 3 7 4 6 1 3 7 5 8 9 2 5 8 2 7 3 1 9 6 4 3 7 9 4 5 6 2 1 8

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1 4 6 8 9 2 5 7 3

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A E X A

6 1 7 5 2 3 4 8 9 9 2 4 1 8 7 3 5 6 8 3 5 9 6 4 7 2 1

Sudoku

Z V M U S T R E T A T I C B C H A R C H E T I O R O I S E L S I S E Y E N T U S A S S U R P I C R O T P T E N U

Mots fléchés

A V E R E V I E O E I L

B C A L L L E E O M I N E S N F O T R I E N N N E E L E A A I L R D U A I E

A R R O S E S T A E N I A S

Directrice de la rédaction Cyriel Seba Directeur technique Laïd Kalila Directrice chargée de la communication Lilia Seba Rédacteur Djamel Touafek

A

Directeur de la publication-gérant Farouk Seba

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Reponse

Foot en questions

Tirage 2 PERINATAL, PLANTAIRE, PREVALANT. Tirage 1 MISSELS MUESLIS SIMULES calcul : 10+2=12 75-3=72 72x12=864 864+50=914

Le trésor est derrière la pierre n°35.

Des chiffres & des lettres

Jeux d’esprit

Quotidien sportif édité par La Gazette de l’omnisports Siège social 28, rue Ali Khodja - Bordj El-Kiffan Tél. : 021 92.62.25 Bureau de liaison 10, Rue Balzac - El-Biar - Alger Fax : 021 79.86.54 - 021 92.37.24 Rédaction 021 92.62.25

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N°3

Patrice Evra

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Solution :

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Publicité 021 79.86.54 ANEP 1, avenue Pasteur, Alger Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28 021 73.30.43 Fax : 021 73.95.59 Photos : Maracana

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

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Imprimerie : ALDP Diffusion : ALDP e-mails :

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Maracana N°2404— Vendredi 4 juillet 2014

Raouraoua : «Nous avons écouté Bouteflika avec ses sages conseils»

Le patron de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, a dit avoir écouté les « sages conseils » du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, mercredi à Alger lors d’une audience accordée par le chef de l’Etat au premier responsable de l’instance fédérale et au sélectionneur national, Vahid Halilhodzic. «C’est un grand honneur d’être reçus par le président de la République à notre retour après cette épopée au Brésil. Cela démontre, encore une fois, de l’importance accordée par M. Bouteflika à la famille du football et notamment à l’équipe nationale», a déclaré M. Raouraoua à l’APS, à sa sortie de l’audience. «Le Président Bouteflika s’intéresse à tout ce qui se passe dans le football national et en particulier dans l’élite. Nous l’avons écouté avec ses sages conseils et aussi nous avons parlé encore du développement du football futur. Nous sommes certains que ses orientations, déjà émises à plusieurs reprises,

seront suivies d’effets», a-t-il ajouté. Interrogé, avec insistance, sur le devenir du sélectionneur Vahid Halilhodzic, en fin de contrat avec les Verts, Mohamed Raouraoua a refusé d’y répondre. «Je ne peux pas en parler maintenant», a-t-il lâché, avant de monter dans une voiture, en direction de la résidence Djenane El Mithaq, où il était convié, avec toute l’équipe nationale, à un f’tour (rupture du jeûne) par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Pendant environ cinq minutes de l’audience auxquelles l’APS a pu assister (avant de se poursuivre à huis clos), M. Bouteflika avait demandé au patron de la FAF de maintenir coach Vahid à la tête de la barre technique des Verts. «Vahid (Halilhodzic) doit rester avec nous. C’est une grande équipe que nous avons», a déclaré M. Bouteflika aux deux hommes. L’entraîneur national a réagi par un sourire, avant de répondre : «Ça n’a pas été toujours facile mais il faut continuer sur cette dynamique. Grâce à notre jeu, nous

sommes devenus les chouchous des Brésiliens». Le chef de l’Etat avait reçu, auparavant, les joueurs de l’équipe nationale et les a félicités pour avoir «fièrement» représenté le pays au Mondial-2014

au Brésil, où ils ont atteint les 8es de finale pour la première fois de l’histoire de l’Algérie, avant d’être éliminés avec les honneurs par l’Allemagne (2-1 après prolongations).

Halilhodzic depuisCADAMURO hierETen France Le lendemain de l’accueil royal réservé par le peuple algérien, le coach Vahid s’est envolé à destination de Lille pour se reposer auprès de sa famille et récupérer ses forces après la terrible pression subie par

le Bosnien. Contrairement à ses poulains qui ont prient le vol pour Qatar sur invitation du sponsor officiel des Verts en l’occurrence Ooredoo, le Bosnien n’a pas fait le voyage, préférant se rendre chez lui.

GHILAS AUSSI

Si la majorité des joueurs de l’EN ont fait le voyage à Qatar en répondant à l’invitation du sponsor officiel, ce n’était pas le cas pour Cadamuro et Ghilas. Les deux joueurs ont

demandé auprès du président de la Fédération, Raouraoua, de les dispenser pour ce voyage afin de regagner leurs familles. Et c’est à 15h que les deux guerriers algériens ont pris le vol. Massi Hachour

SIX ALGÉRIENS DANS L’ÉQUIPE TYPE AFRICAINE Six joueurs de la sélection algérienne de football ont été choisis dans l’équipe type africaine du Mondial-2014 qui se poursuit au Brésil, et qui a vu la participation de cinq sélections africaines, dont deux d’entre elles sont parvenues à atteindre le stade des huitièmes de finale. Le gardien de but, Rais M’bolhi, a été logiquement désigné comme dernier rempart de cette équipe type établie par le site spécialisé continental « Foot afric ». Une distinction méritée, selon les spécialistes, vu le rôle qu’il a joué dans la qualification algérienne aux huitièmes, avant d’être élu par la Fifa comme l’homme du match face à l’Allemagne, perdu 2-1 après prolongation synonyme d’élimination du «Club Algérie» de la fête planétaire. En défense, Rafik Halliche et Fawzi Ghoulam sont retenus dans le onze

africain, tout comme leurs coéquipiers Sofiane Feghouli et Yacine Brahimi au milieu de terrain, alors qu’Islam Slimani est le seul attaquant algérien choisi dans l’équipe type africaine du Mondial, après avoir brillé en inscrivant deux buts lors de ses trois tit-

ularisations dans cette compétition. Outre l’Algérie, l’Afrique a été également représentée en huitièmes de finale par le Nigeria, champion d’Afrique en titre, alors que la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Cameroun ont quitté l’épreuve dès le premier tour.

Ambiance au Rendez-Vous ! «SOIRÉES RAMADHANESQUES DE MOBILIS»

L’ambiance du mois de Ramadhan est ancrée dans les mœurs, c’est ainsi que Mobilis vous convie à découvrir chaque soir, une programmation artistique riche, adaptée à tous les goûts. Pour la seconde année consécutive, Mobilis est le sponsor officiel des soirées organisées au Hilton « Fi Qaadet l’hbabe à la Salle Tassili » et « Well Sound by Mobilis au Chapiteau », ainsi que les soirées d’Al Boustane tenues au lounge « A ciel ouvert » de Riadh El Feth. Chaque soir, un riche programme aux genres variés, est proposé au public, animé par des artistes de renom national et international aux talents avérés, mêlant tous les goûts : musique, chant et humour, pour profiter d’un moment de détente et de divertissement. Par le biais de cet espace familial, Mobilis confirme son engagement à être toujours proche de ses clients, tout en restant l’entreprise citoyenne par excellence, à longueur d’année et plus particulièrement durant le mois de Ramadhan. Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de Mobilis "http://www.mobilis.dz"www.mobilis.dz ou sur notre page Facebook.

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