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N° 2323 Vendredi 11 avril 2014 — Prix 20DA
LA PRESSE
SPORTIVE DANS TOUS SES ÉTATS ! SALAH-BEY ABOUD :
«La presse sportive, c’est d’abord la passion, le rêve et le partage des grandes vertus»
Entre la plume et… le clavier
Noureddine Boumali (journaliste à Compétition) :
«L’accès aux sources d’information est un vrai handicap»
LES PLUMES ET LES PLUMITIFS…
Hamza Samir (journaliste à Echourouk) :
«Une nouvelle réglementation s’impose»
Ali Bouacida par lui-même…
UNE HISTOIRE MOUVEMENTÉE CLASSEMENT FIFA DU MOIS DʼAVRIL
L’EN SE MAINTIENT À LA 25E PLACE
FEGHOULI BRAHIMI
meilleur dans les petits papiers dribbleur de la Liga du PSG
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Maracana N°2323— Vendredi 11 avril 2014
LE WEEK
EN VRAC
L’ANCIEN PRÉSIDENT DE FEGHOULI DÉRAPE
Tentative d'enlèvement à Valence ?
25 000 KM POUR REJOINDRE RIO
V Ce n'est pas un scoop: il existe une histoire passionnelle entre les PaysBas et le football. Ses fidèles supporters n'hésitent jamais à parcourir des milliers de kilomètres aux quatre coins du monde pour soutenir les «Oranje».
14 PAYS EN 80 JOURS
Ce sera une nouvelle fois le cas au Brésil. Sponsorisés par plusieurs oeuvres de charité, 49 participants répartis dans 22 véhicules participent à l'«Oranje Trophy». Une sorte de road trip géant de 25 000 km dans le but de rallier Rio de Janeiro. Il s'agira de traverser 14 pays en 80 jours.
oici une affaire qui va faire du bruit. D'après le quotidien Las Provincias, l'ancien président du FC Valence Juan Soler, ou évolue l’international algérien, Sofiane Feghouli, a été arrêté par la police nationale. La raison ? L'homme aurait cherché à enlever celui qui a été nommé à sa place chez les Murciélagos, Vicente Soriano. Son cas sera porté devant le tribunal de grande instance. Toutefois, l'homme reste en liberté avec des charges contre lui, puisque Soriano n'a pas déposé de
plainte. Le juge a simplement dicté une obligation de respecter une distance de 15 mètres entre les deux hommes. Soler devra comparaître devant les juges dans la semaine et ne pas quitter le pays entre-temps. Mais pourquoi une telle tentative ? D'après les premiers éléments de l'enquête, la motivation de Soler serait économique. Achetant le club à l'aide d'un investisseur américain en juin 2009, le paquet d'actions cédé par l'ancien propriétaire n'aurait pas été payé. On ne rigole pas avec les dettes en Espagne
SC BASTIA
UN ENTRAÎNEMENT SOUS TENSION
COMME EN 2010
Il y a quatre ans, le «Orange Trophy» avait déjà rejoint Cape Town (Afrique du Sud). Les Pays-Bas pourront-ils remporter la première Coupe du Monde de leur histoire? Rien n'est moins sûr...
LASS DIARRA N'EST PAS EN SYRIE
Après l'improbable vidéo laissant croire à un Lassana Diarra djihadiste en Syrie, le principal intéressé a préféré retirer le couvercle de cette cocotte-minute sur son compte Twitter. On voit en effet Lass', écouteurs dans les oreilles, profiter d'un voyage de qualité, avec quelques potes, dans un jet privé.
Que risque Sambou Yatabaré à la suite de son emportement lors de l’entraînement du SC Bastia ? Vraisemblablement une sanction interne tant l’altercation qui l’a opposée au latéral gauche Julian Palmieri a été vive. Son point de départ a été un premier coup de l’international malien sur le joueur corse, lors d’une opposition. Mais après que ce dernier lui a rendu la pareille, Yatabaré s’en est vivement pris à Palmieri, souhaitant en découdre aux poings avec son partenaire. Impossible à calmer, c’est finalement Romaric qui, le traînant par le maillot, est parvenu à lui faire quitter le terrain au bout d’une dizaine de minutes. Cissé a failli en venir aux mains avec Yatabaré. L’altercation a repris de plus belle environ dix minutes plus tard lorsque les joueurs se sont désaltérés près de l’endroit où le milieu de terrain était assis. Voulant toujours se battre avec Palmieri, plusieurs coéquipiers ont une nouvelle fois dû retenir Yatabaré. Parmi eux Djibril Cissé qui, après avoir essayé de le maîtriser, a lui aussi failli en venir aux mains avec le Malien. Rentré aux vestiaires avec son entraîneur Frédéric Hantz, Yatabaré a quitté le centre d’entraînement quelques minutes plus tard, invectivant une nouvelle fois Palmieri… Le milieu de terrain prêté par l'Olympiakos risque ainsi des sanctions internes. Mais il n’aurait de toute façon pas pu être aligné samedi pour le déplacement du SCB sur la pelouse de l’Évian-TG, puisqu’il doit purger son troisième et dernier match de suspension consécutif à son expulsion face à Reims (2-0), le 22 mars.
Edition du week-end
Quand Ribéry et Evra s'embrouillent
C'est une scène étonnante, ou inquiétante selon le point de vue, qui a eu lieu à la 70e minute du quart de finale retour de Ligue des champions entre le Bayern Munich et Manchester United, mercredi, à l'Allianz Arena (3-1). Alors que Patrice Evra, défenseur des Red Devils, vient de faire une faute assez grossière sur l'ailier du Bayern, Arjen Robben, son coéquipier chez les Bleus, Franck Ribéry, vient au devant de l'arbitre pour réclamer un carton rouge. Evra réplique alors avec des mots, ce qui met visiblement hors de lui Ribéry, qui lui administre un coup d'épaule. Les deux joueurs continuent de s'invectiver et Evra, finalement averti d'un carton jaune, ne se démonte pas, et revient titiller son partenaire en équipe de France en allant se replacer. Ambiance chez les Bleus à quelques semaines de la Coupe du monde.
FRED S'EN PREND AUX ASSOCIATIONS DE SUPPORTERS
Fred, l'avant-centre de l'équipe du Brésil et de Fluminense, s'en est vertement pris aux associations de supporters dans un «manifeste» après avoir subi des menaces. Dans un texte publié sur sa page Facebook, l'attaquant de 30 ans raconte qu'à sa sortie du centre d'entraînement en voiture samedi dernier, une vingtaine de «délinquants déguisés en supporters» ont cerné son véhicule et ont commencé à «taper contre les vitres et la carrosserie». Il a alors accéléré et «presque provoqué un accident». «Indigné», l’ex-Lyonnais (2005-2009) veut lancer le débat sur ces associations, qui, d'après lui, «sont les principaux responsables des morts les jours de match», «contiennent des délinquants infiltrés», «écartent les vrais supporters des stades» et «gagnent des entrées gratuites et des transports gratuits auprès de la direction de la plupart des clubs, qui s'entêtent à maintenir une relation obscure avec ce genre d'organisation». Avant de poursuivre que «le football brésilien est sur le point de vivre une nouvelle tragédie annoncée ce jeudi, au cas où Fluminense n'élimine pas Horizonte en Coupe du Brésil», lors du match retour, après la défaite 3-1 du club carioca à l'aller. L’international auriverde estime que, plutôt que de s'en prendre aux footballeurs, ces «glandeurs» devraient «protester contre le manque de sécurité publique, d'éducation, d'assainissement public et de santé», mais aussi «menacer les politiciens notoirement corrompus».
LE TWEET REVANCHARD DE CHELSEA
Le PSG n'a pas perdu que sur le terrain, il a aussi perdu sur les réseaux sociaux. Alors que le compte officiel du PSG en avait remis une couche l’après-midi précédant le match en publiant un «God save the Queen. Not Chelsea», le community manager de Chelsea ne s’est pas fait prier pour répondre après la qualification arrachée par les Blues 2 buts à 0 sur son terrain de Stamford Brigde en quart de finale retour de la Ligue des Champions. Quelques minutes après le but de Ba, on pouvait déjà voir sur Twitter cette petite vanne tout en humour anglais.
LE TWEET REVANCHARD DE CHELSEA
Le PSG n'a pas perdu que sur le terrain, il a aussi perdu sur les réseaux sociaux. Alors que le compte officiel du PSG en avait remis une couche l’après-midi précédant le match en publiant un « God save the Queen. Not Chelsea », le community manager de Chelsea ne s’est pas faite prier pour répondre après la qualification arrachée par les Blues 2 buts à 0 sur son terrain de Stamford Brigde en quart de finale retour de la Ligue des Champions. Quelques minutes après le but de Ba, on pouvait déjà voir sur Twitter cette petite vanne tout en humour anglais.
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES
Edition du week-end
Maracana N°2323— Vendredi 11 avril 2014
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EQUIPE NATIONALE
LES PARISIENS PRÉPARENT DÉJÀ LE PROCHAIN MERCATO
Feghouli dans les petits papiers du PSG
E
t si Sofiane Feghouli quittait le FC Valence ? En effet, la question doit cogitée dans la tête du joueur, qui, malgré de belles prestations avec le club espagnol, n’est pas sûr de disputer une compétition européenne la saison prochaine, ce qui donnerait au joueur matière à réfléchir pour son avenir. Ainsi, selon des informations, son nom aurait été noté par les dirigeants parisiens en vu de se renforcer la saison prochaine, surtout après l’élimination en Ligue des Champions, mardi dernier face à Chelsea.
AL KHELAIFI AURA SON MOT À DIRE
Dans cette perspective, les dirigeants parisiens, ont l’intention de frapper fort la saison prochaine. Ainsi, pour pouvoir rivaliser avec les grandes écuries européennes et surtout «l’internationalisation» du PSG, Al Khelaifi a dans l’idée de faire venir un des meilleurs joueurs «arabe» sur la scène européenne et le nom de Sofiane Feghouli, apparait comme un choix logique pour les responsables du club. La venue de Feghouli ouvrira à coup sûr d’autres marchés pour le club parisien, qui n’a pas digéré l’élimination en Champion’s League. Al Khelaifi luimême, a déjà déclaré qu’il espérait voir un jour jouer au PSG un joueur arabe, qu’il soit Algérien, Marocain, Tunisien ou Egyptien (il a cité Feghouli), pour peu qu’il ait le niveau pour évoluer au haut niveau et le haut niveau Feghouli le connait très bien à Valence. Pour l’ancien président du club, Alain Cayzac, tout est possible à Paris et que cette élimination permet de mettre en lumière les manques à combler : «Cette élimination peut être un mal pour un bien. Elle va permettre de mettre en
CAN 2015
RAOURAOUA AU CAIRE POUR LE TIRAGE AU SORT au
En prévision du tirage sort de la CAN 2015 qui aura lieu au Maroc, le président de la fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua et Walid Sadi, seront présents le 18 avril prochain au Caire pour assister au tirage au sort. Il faut dire que les Verts, débuteront les qualifications, tout juste après le Mondial (septembre).
lumière les petits manques et les combler. Après, si c’est faisable de recruter Cristiano Ronaldo, Messi, Hazard… », a carrément lancé Alain Cayzac dans les colonnes du Parisien. Entre des petites retouches et l’achat d’un des meilleurs joueurs au monde, la différence est énorme. Mais la soif de triomphe européen des dirigeants qataris l’est également.
ENTRE DOUKHA ET CEDRIC
LE CHOIX CORNÉLIEN DE VAHID
A quelques semaines du dernier stage de l’Equipe Nationale, le moins que l’on puisse dire, c’est que le staff technique, aura à faire un choix cornélien, quant au gardien N°3. En effet, actuellement en stage au CTN de Sidi Moussa, Cedric Si Mohamed et Azzedine Doukha, se « disputent» pour une place dans les 23 qui iront au Brésil. Le gardien de l’USMH est devancé par le keeper du CSC qui a été plus régulier durant la saison, ou il a excellé dans sa cage, alors que Doukha, a eu quelques «couacs» avec son club, avant de revenir à son meilleur niveau. Selon nos confrères de la gazettedufennec, Cedric bénéficierait de la confiance du sélectionneur national et de l’entraîneur des gardiens, Michael Bouilly, alors que Doukha est jugé moins performant et risque de ne pas figurer dans la liste finale, mais le fait d’être apprécié par l’ensemble du groupe, peut peser dans la balance à l’heure des choix. M. R.
CLASSEMENT FIFA DU MOIS D’AVRIL
L’EN SE MAINTIENT À LA 25E PLACE
FUTUR PARTENAIRE D’EDEN HAZARD
Adversaire lors du premier match des Verts au Mondial, le métronome de Chelsea pourrait être le futur partenaire de Feghouli au PSG. En tous cas, Wilmots, estime qu’Hazard est de plus en plus près du PSG, même si, le joueur a démenti les rumeurs l’envoyant au club parisien : «C’est une possibilité qu’il doit prendre sérieusement en considération s’il veut faire partie de ces joueurs qui font constamment la différence, a-t-il déclaré. Il est temps d’élever le niveau.» M’hamdi Ramzi
LA LIBYE VEUT SAÂDANE Alors que sa nomination à la tête de la Direction Technique Nationale, est imminente en remplacement de Haddouche, on croit savoir que l’ancien sélectionneur national, Rabah Saâdane, serait dans le viseur de la fédération libyenne de football, qui veut s’attacher ses services. Même si rien n’est pour le moment officiel, les Libyens veulent « débaucher » le cheikh pour préparer la prochaine CAN 2015 et la Coupe du Monde 2018 en Russie.
SELON SPORTCAFE24.COM «L’ALGÉRIE VA TENTER L’IMPOSSIBLE POUR SE QUALIFIER » Selon le journal sportif italien
SportCafe24.com, qui a consacré hier, un long papier sur les chances des Verts de passer le premier tour du Mondial, les coéquipiers de Bougherra, vont tenter l’impossible pour se qualifier au second tour, ce qui serait pour une quatrième participation à cet évènement planétaire historique pour l’Algérie. Pour le journal, les principaux atouts de l’Equipe Nationale, sont la solidité de la défense et en milieu de terrain, ou les Ghoulam et Bougherra sont cités en référence, ainsi que Mesbah, Yebda et Taïder, avec comme chef d’orchestre le Valencien Sofiane Feghouli, véritable star de la sélection. M. R.
L’avant dernier classement FIFA avant celui du mois de mai prochain, qui sera le dernier avant le début du Mondial, n’a pas réservé de belles surprises pour l’Equipe Nationale. En effet, les Verts se stabilisent à la 25e position (795 points), ex-æquo avec la Bosnie et la Suède. La Belgique premier adversaire de l’Equipe Nationale au Mondial, perd deux places et pointe désormais à la 12e position (1039 points). Le prochain adversaire en amical de l’EN, à savoir l’Arménie, se classe à la 33e place (+8) tandis que la Roumanie, dernier adversaire des Verts avant la Coupe du Monde, se positionne à la 31e place mondiale (+1). Russes et Coréens grappillent des places La Corée du Sud, second adversaire de l’Algérie, gagne quant à elle 4 places et se hisse désormais à la 56e position (551 points). La bande à Capello gagne une toute petite place en se classant désormais à la 18e place avec 903 points. Eternels rivals des Verts, les Egyptiens qui étaient le mois dernier à la même place, gagnent ce mois d’avril deux places et deviennent par là même, première nation arabe (24e avec 798 points). Enfin, sur le plan continental, la Côte d’Ivoire mène toujours le bal en grappillant trois places et pointe à la 21e place sur le plan mondial. M. R
BRAHIMI MEILLEUR DRIBBLEUR DE LA LIGA
Le « Garincha » de Grenade, Yacine Brahimi qui fait une excellente fin de saison avec Grenade, malgré la position peu reluisante du club espagnol, continue de faire les Une des journaux espagnoles. En effet, l’ancien Rennais et à quelques journées de la fin du championnat espagnol, continue de caracoler à la tête des meilleurs dribleurs, avec cinq dribles à chaque rencontre, mieux que Messi et Cristiano. M. R.
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES
ZEFZEF ET CYRIL MOINE À SOROCABA
Afin d’avoir une idée précise sur le camp de base ou sera logée l’Equipe Nationale, le vice-président de la FAF, Djahid Zefzef et le membre du staff technique, Cyril Moine, seront sur place lundi prochain (14 avril), afin de préparer l’arrivée des Verts, qui devraient débarquer au Brésil le 7 juin prochain. Il faut dire que le site choisi est doté de toutes les commodités et se trouve en dehors de la ville, ce qui procurera aux coéquipiers de Bougherra, un vrai havre de paix pour préparer la compétition. M. R.
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Maracana N°2323— Vendredi 11 avril 2014
Le dossier
Edition du week-end
La presse sportive dans tous ses états
EST-ELLE PORTEUSE DE VIOLENCE ? En écoutant Maamar Djebour sur la chaîne III, tous les jours ouvrables, ou son collègue et ami Djamel Boukercha, durant le week-end, nous nous réconcilions avec la communication sportive. Il en est de même quand nous écoutons leur confrère de la chaine I, Aïssa Madani, ou en lisant Yazid Ouahab, Adjal Houari et Bouacida, pour ne citer que ceux-là,( tout en m’excusant auprès de mes autres collègues, les vrais) nous avons affaire aux quelques journalistes qui savent ce que veut dire le mot DEONTOLOGIE.
Mais quand notre regard est accroché par des titres incendiaires avec des termes à forte connotation de brutalité, comme : guerre, revanche, bataille, nous sommes certains que cela influe négativement sur le supporter moyen qui a conscience que son club est en danger et qu’il faut le soutenir, non pas pour pousser les joueurs à se surpasser, mais en insultant l’adversaire, en le bombardant de projectiles et parfois en le frappant dans le vestiaire ou le couloir menant au stade. Les cas de ce genre sont nombreux durant chaque saison. «Un titre comme «les Blidéens aux Kabyles : nous serons avec vous en finale», pourra-t-il faire plaisir aux supporters du MCA, surtout que la finale se déroulera à Blida ? Ne sera t-il pas une cause de violence possible contre la population blidéenne ? Je pense que la violence débute toujours pas des paroles et les écrits sont des paroles», nous dit encore Azziz, notre sociologue». Il est incontestable que le rôle de tout journaliste est d’éviter d’inciter à la violence. Le sport étant un vecteur d’amitié et de fraternité entre les populations de différents quartiers et de différentes villes, il ne doit pas être instrumentalisé. Malheureusement, ce n’est pas le cas dans beaucoup de nos journaux, surtout sportifs, dont la contrainte de la parution quotidienne pousse parfois à écrire n’importe quoi, avec force de titres racoleurs qui n’incitent pas à la paix. Le cas de ce qui est appelé «affaire Raouraoua-Halilhodzic», alors que l’approche de la Coupe du monde nécessite que nous laissons l’équipe nationale se préparer dans la sérénité. «Personnellement, je ne comprends pas où est l’importance de savoir qui entraînera l’équipe nationale après le Mondial du Brésil ? Le plus important n’estil pas cette phase de préparation au cours de laquelle tout le monde doit préserver cette équipe ? Pourquoi sont-ils en train de créer des scandales et de la zizanie, à quelques semaines de la coupe du monde ? », s’écrie Hakim, du quartier de Gambetta. M. T.
Entre la plume et… le clavier Les mêmes avis convergent sur la mission de la presse en général et celle sportive en particulier. « La presse, qu’elle soit sportive ou d’actualité, a pour mission première d’informer. Etre à la source de l’évènement et donner avec le plus d’objectivité possible le déroulement de cet évènement. les qualités d’un journaliste sont : la crédibilité, le sens de l’analyse objective et l’absence de parti-pris», estime un professeur de sociologie à l’université d’Oran et ancien journaliste au quotidien El Djemhouria.
A
partir de ce postulat, nous pouvons cerner le rôle de la presse sportive. Il est indéniable que l’ouverture médiatique des années 1990 a permis de mettre fin au monopole d’Etat. Et de quelque 6 titres avant le début de cette décennie, nous nous retrouvions aujourd’hui à presque 100, nationaux et régionaux. Cette profusion de journaux a dû faire appel à des centaines de
presse est partagée entre celle des journalistes sérieux et des racoleurs. Les premiers rapportent l’information, avec parfois leur point de vue critique, mais dans une totale neutralité. Mais il y a malheureusement ceux qui ne sont pas du métier, qui n’ont pas été formés, ceux qui n’ont aucun niveau intellectuel et qui font d’une conversation entre supporters, un papier de presse qui n’apporte rien de positif au club. Cette manière de
journalistes et correspondants et, situation oblige, elle ne pouvait pas les sélectionner, étant donné que ce genre d’employés était rare. D’où les différences de niveau, de jugement et d’analyses de ceux que nous sommes forcés d’appeler nos confrères. « C’est bien d’avoir eu cette ouverture médiatique qui nous donne l’image d’un pays démocratique. C’est bien tous ces titres qui, a priori, sont un PLUS pour le sport algérien. Mais comme dans toute chose, il y a du bon et du moins bon », estime le président de la Ligue de football d’Oran, Ghorbal Miloud.
procéder a créé beaucoup de problèmes et continue de le faire, surtout à Oran ».
LA MISSION DU JOURNALISTE (OU CORRESPONDANT)
La mission première de la presse sportive est donc d’informer avec justesse. Qu’en est-il en vérité ? Nous avons posé la question à notre collègue de Compétition, L.M.Azzi. « Le rôle d’un journaliste sportif se limite à informer, et BIEN informer les lecteurs, quelle que soit leur tendance sportive, cela s’entend, ou autres ! Sa présence dans les différentes activités sportives est EXIGEE. Et pour ce faire, nul doute qu’une simple volonté devra être sa motivation et sa raison, l’HONNÊTETE !!!» « Une certaine presse sportive est du RIH FI RIH. Je m’explique : elle n’apporte, la plupart du temps, aucune information valable, sauf pour les compte-rendus de matchs, dont certains sont rédigés selon le point de vue du journaliste-correspondant, mais néanmoins supporter», pense Chalabi, membre de l’AG du MCO. L’ancien entraîneur des gardiens de but du MCO, Sebaa Bachir, est moins sévère : «La
L’IMPACT DE LA PRESSE SPORTIVE
Il est important. Tous les supporters, joueurs, entraîneurs et dirigeants sont unanimes à dire que l’impact de la presse sportive sur, notamment les supporters, est important. «Les journalistes sportifs influent beaucoup sur le comportement des lecteurs-supporters. Le cas du MCO et des insultes sur les dirigeants, le staff technique et les joueurs, est révélateur. Dans les années ayant précédé l’ouverture médiatique, jamais des dirigeants, joueurs ou entraîneurs n’avaient été pris à partie d’une manière aussi virulente. De ce fait, certains dirigeants courtisent certains correspondants, pour se faire ménager d’abord et écrire selon le désir de celui qui « paie une assiette de riz», pense Miloud Ghorbal, qui ajoute : «La presse peut élever quelqu’un et rabaisser un autre». C’est certainement pourquoi elle est très prisée et comme simple exemple, les logements qui sont donnés à une partie de ces journalistes, montre son impact sur les clubs et les instances sportives, à qui elle sert de support de communication aux réalisations faites et aux manifestations organisées. Les responsables de ces institutions ne veulent pas se mettre à dos la presse, surtout celle à grand tirage. «Il est vrai que beaucoup de dirigeants, que ce soit dans les grands clubs ou les petits y compris ceux des derniers paliers du football national, courtisent les journalistes. J’ai eu connaissance, il y a
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES
quelques années, alors que je débutais dans le métier, fraîchement sorti de l’école de journalisme, que des présidents payaient les interviews qui leur étaient faites et je crois que la pratique demeure. Il y a les dirigeants qui font des cadeaux, à savoir des équipements sportifs et paient des repas, pour ne pas se mettre le journaliste à dos et j’irais plus loin en disant, que depuis le début de l’année 2.000, j’ai eu vent d’un
président d’un club huppé, connu, qui payait chaque mois le correspondant d’un journal sportif. D’ailleurs, cette saison-là, il n’y eut aucun écrit contre le club alors que l’année suivante, le président du club ayant changé, la critique pleuvait », nous déclare un collègue qui préfère taire son nom pour éviter de se retrouver devant la justice, car ces cas ne laissent aucune trace palpable. Pour Lahouari Azzi: «A l’heure actuelle, le journaliste sportif n’est pratiquement plus à la hauteur de sa mission parce que : -primo, il est lié par des directives insensées imposées comme elles sont par cette décision de se limiter à couvrir la vie quotidienne d’une équipe de football, d’une seule, autrement dit d’un club tout court et du sport roi essentiellement; -secundo, cette décision a coincé ce journalise le poussant à perdre son flair de telle sorte qu’il se prive involontairement des analyses et critiques qui sont légion de nos jours et pour cause. Beaucoup de dirigeants de club dont l’influence du devenir du football de notre pays n’est pas un vain mot, où de responsables d’institutions étatiques sont épargnés de la moindre critique « Touche pas au président; -tertio, son rôle, qui consiste à s’approcher du MJS pour s’enquérir de l’état actuel des disciplines et de participer de par ses critiques et ses propres orientations comme cela s’est passé dans les deux premières décennies de l’après indépendance, est BANNI. Les différentes DTN n’ont plus de contact avec les gens de la presse. Miloud Touadjine
Edition du week-end
Le dossier
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La presse sportive dans tous ses états
Ali Bouacida par lui même…
UNE HISTOIRE MOUVEMENTÉE
C’
était il y a trente ans. Je ne sais plus très bien. J’ai arrêté de compter parce qu’avec le temps, on se met plus à cumuler les souvenirs que les années. Et Dieu seul sait qu’il y en a des souvenirs, quand, accidentellement on accoste à la presse sportive après une entame ratée de carrière d’économiste. Fâché d’avec les chiffres j’ai donc échoué sur les rivages d’un hebdo sportif un peu frustré d’être confiné à n’utiliser que le style technique des rencontres de foot et des autres disciplines, moi qui rêvais de poésie et de littérature. Et puis je découvris le style à la fois acerbe et hautement pittoresque de ces journalistes qui devraient me servir d’exemple tout au long de mon cheminement. Boubakeur Hamidechi, le défunts Salim Mesbah et Aziz Rahmani m’ont appris qu’on pouvait couvrir le plus insipide des matches de football avec le style de Rimbaud ou de Garcia Marquez. Il me souvient avoir lu Salim Mesbah évoquer longuement Verlaine lors d’un reportage sur
un lieu-dit de l’arrière-pays. On partait souvent en mission dans le pays profond, malmenés par la Niva qui avalait les kilomètres, tandis que nous avalions la poussière de la route de Tiaret, Tlemcen, Ouargla ou Biskra ou Mostaganem ou Alger ou Tizi Ouzou…Nous accomplissions nos reportages et, à défaut du Télex, on se rabattait sur le téléphone où on dictait nos longs articles. A El Hadef, la pire des corvées était de prendre les correspondants locaux au téléphone quand ils nous dictaient les comptes-rendus des matches du vendredi. De plus, il nous fallut déployer toute l’ingéniosité pour atténuer un peu le parti pris flagrant de ces scribes de l’intérieur qui écrivaient souvent en supporters de leurs équipes locales. A la limite nous comprenions ces partis-pris dictés toujours par la terrible pression que subissent les journalistes des villages soumis aux humeurs des dirigeants et des supporters. Aujourd’hui il y a toujours des journalistes sportifs qui écrivent en tant que supporters et c’est à croire qu’ils occupent la fonction d’attachés de presse des clubs.
Ceux qui vont à contre-courant de cette mentalité de scribe du club, subissent de terribles pressions et il y en a même qui sont parfois lâchement agressés parce qu’ils écrivent des choses qui ne plaisent pas toujours aux potentats du sport local. La complaisance et la lâcheté n’ont pas vieilli d’un poil et aujourd’hui encore, il arrive aux reporters locaux de se faire les porte-voix des clubs et il arrive qu’un correspondant se fasse agresser par un dirigeant pour écrits irrévérencieux…C’était il y a trente ans et si nous avons enterré de nombreux confrères, nous n’avons pas enterré nos illusions dont celle de croire que ce métier de journaliste sportif outrepasse les règles élémentaires d’une profession. Un perpétuel combat contre la tentation de prendre parti pour un club, un dirigeant, un responsable. Ce que l’ami Hamidechi, chroniqueur sportif avant de verser dans le politique, appelle «la capacité de grandir dans sa propre estime». Et comme l’aurait raillé le regretté Aziz Rahmani, «Tout le monde ils peuvent!». Le pouvons-nous vraiment? A. B.
L’ABSENCE D’UN STATUT MOTIVANT CRÉE UN MAUVAIS AMALGAME
L
a situation actuelle du journaliste-correspondant crée des situations confuses où il n’est presque jamais à son avantage. Il dépend, presque corps et âme du bon vouloir de son patron, avec lequel il n’a signé aucun contrat, lequel a le loisir de le virer comme bon lui semble. Ce patron, est la plupart du temps inculte, mais ayant de l’argent, comme c’est le cas à Oran où un patron de presse n’a jamais été journaliste et son directeur de publication n’a même pas le niveau du certificat d’études primaires. Ces responsables recherchent des titres-choc pour vendre leur produit et le correspondant de presse est obligé de suivre pour préserver son gagne-pain. En plus, «le journaliste n’est pas respecté comme il se doit dans la plupart des stades du pays. Au départ, il n’a pas une entrée qui lui est réservée. Il est obligé de faire la queue et se faire bousculer par le public qui pénètre au stade en même temps que lui. Des fois, l’espace qui lui est réservé n’est ni adéquat, ni propre, ni spacieux. A la fin des matchs, il est obligé de courir aux vestiaires en quémandant presque une interview, parce que la culture de la conférence d’après-match, n’existe pas encore chez nous. Toutes ces contraintes peuvent le pousser à voir d’un mauvais œil le
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La situation actuelle du journaliste-correspondant crée des situations confuses où il n’est presque jamais à son avantage. Il dépend, presque corps et âme du bon vouloir de son patron, avec lequel il n’a signé aucun contrat, lequel a le loisir de le virer comme bon lui semble.
club recevant, tout en sachant que l’organisation dépend d’autres structures», résume le manager général de l’ASMO, Houari Benamar, qui possède une expérience d’une trentaine d’années en qualité de dirigeant. Il est donc admis que le journaliste n’est pas le seul coupable. La presse écrite et la presse audio-visuelle ayant le même
objectif : l’audimat et le lectorat, elles sont poussées à toujours tenter d’augmenter leur «public». Elles font donc, parfois, des erreurs dans la manière d’attirer ce public. Mais il y a d’autres facteurs négatifs que nous a résumés le président d’une association, la Radieuse, Chafi Kada : « La presse sportive éduque en partie le lecteur sur le plan tac-
tique du football. Il faut se demander qui la pousse à aller vers le sentiment de violence ? A mon sens, c’est d’abord les présidents de clubs où une grande partie d’entre-eux qui ne sont pas à leur place et qui font des déclarations enflammées aux journalistes, qui ne font que rapporter ces déclarations. Quand je vois des actes répréhensibles de dirigeants, de joueurs, de supporters, il est difficile d’incriminer le journaliste ou le correspondant. Je pense que l’idéal serait que la presse fasse son possible pour éliminer les vautours qui sont à la tête des clubs, pour éliminer la violence qu’ils véhiculent pour cacher leurs tares.» Pour Azzi, «la presse sportive actuelle bat de l’aile pour de nombreuses raisons. L’absence de toute compétence en matière de sport de la plupart des employeurs détient la palme. Nombreux sont les journalistes qui font du n’importe quoi parce qu’ils ne sont pas suivis, ni orientés comme il se doit sauf quand il s’agit de couvrir un événement international initié parfois à l’emporte-pièce. Certains qui sont nombreux aussi sont « dirigés » par des personnes extra sportives. Normal, ils sont désunis en l’absence d’une structure digne de ce nom. Et comme certains sont recrutés sur la base d’un simple coup de téléphone…». M. T.
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES
La
discrimination, l’autre forme de violence Quant certains journaux spécialisés consacrent 4 et 5 pages à un club et pas une ligne à un autre, c’est un genre de discrimination, bien que cette presse, surtout privée, fasse des préférences en raison de son lectorat et de la publicité. Cette partialité créée chez le supporter du petit club de l’Algérie profonde, un sentiment de frustration qu’il reporte sur l’équipe «chouchoutée» par la presse, d’où les incidents qui en découlent. «Je pense qu’il n’y a pas que le MCA, la JSK, l’USMA, l’ESS et le MCO qui font le football de l’Algérie Alors, de grâce, ayez un regard vers les autres clubs des ligues professionnelles et vers les «petits» clubs, au lieu de nous rabâcher la même chose chaque jour sur ces grosses cylindrées», s’indigne Hamadi, supporter du SC Medioni qui domine son championnat . Même l’arbitrage est influencé par la notoriété des clubs les plus médiatisés. «Il y a certains titres qui influent sur le supporter. Dans les émissions sur le football, des chaînes de télévision, publiques ou privées, on parle par exemple en ce qui concerne la ligue 2, du leader, parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement et ils sautent ensuite sur le 3e ou le 4e, effaçant un club comme l’ASMO qui est deuxième du classement depuis presque le début du championnat. Nos supporters se sentent méprisés et poussés à faire des actes de violence, à cause de journalistes qui n’ont pas de sens professionnel, dans la mesure où ils agissent selon leurs propres désirs et d’aucune déontologie», fulmine le manager général du club oranais. Le journaliste est-il seul coupable ? «Il est probable que, vu la pyramide qui existe dans un journal, le simple journaliste ou correspondant n’a pas le loisir de choisir ses titres. Cela est du ressort de son chef de rubrique ou son rédacteur en chef. Donc, la responsabilité première est chez ces responsables qui cherchent, pour des raisons mercantiles, à accrocher le lecteur par tous les moyens et les titres enflammés en sont le meilleur moyen», estime un journaliste d’actualité. C’est donc, à défaut d’avoir une maîtrise professionnelle valable, à défaut de faire des enquêtes approfondies, à défaut de faire passer l’intérêt du sport en priorité, que certains journalistes continuent à faire dégringoler le niveau du football et celui du supporter. Quant aux spectateurs corrects, il y a bien longtemps qu’ils ont déserté les stades et qu’ils n’ont d’yeux que pour le Real et le Barça. M. T.
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Le dossier
DES
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La presse sportive dans tous ses états
CONFRÈRES
EN PARLENT
A propos de ce thème si important que nous avons développé cette semaine, certains confrères ont fait part de leurs impressions :
GUETTOUCHE (CORRESPONDANT COMPÉTITION) :
«La presse sportive a réussi à décoller dans le bon sens. Elle a fait son chemin à travers des années. Son rôle est de rapporter l’information aux sportifs et de faire des commentaires suivant les thèmes abordés. Il ne faut pas qu’elle se recroqueville sur la seule pratique footballistique, ce serait marginaliser les autres disciplines. Je pense qu’elle va prendre de l’ampleur dans les années à venir… »
L’AUTRE FACE DE LA SUBJECTIVITÉ !
La presse sportive est un acquis de plus dans la liberté d’expression. Son apport dans la scène sportive nationale est d’une grande importance dans la mesure où elle aura contribué au développement du mouvement sportif national, de fort belle manière. L’éclosion de certains titres sportifs en est la preuve tangible de cet acquis incontournable et incontesté.
A
ujourd’hui, force est de constater l’important rôle de cette presse sportive dans la vie quotidienne des citoyens : «La presse a réussi à se frayer un chemin et à se faire un nom, en dépit d’une rude concurrence. Et malgré les difficultés rencontrées au fil des années, cette presse a réussi à s’imposer et devenir une grosse pointure dans la presse nationale. » ; nous a affirmé un confrère d’El Acil. En fait, depuis la promulgation de la loi sur la liberté de la presse, personne n’avait songé à promouvoir la presse spécialisée. Une culture qui n’avait pas, encore, fait son chemin et qui était considérée comme une véritable aventure. Mais au fil des années, certains titres ont commencé à paraître, et à prendre de l’ampleur pour s’imposer, en devenant parmi les titres les plus lus et les plus convoités dans le territoire national.
RÔLE DE LA PRESSE SPORTIVE
A l’instar de la presse en général, le rôle de la presse sportive est d’éduquer, d’abord et avant tout. C’est une presse qui sert à informer et rapporter le maximum d’informations sportives concernant un club et son environnement. Dans ce contexte,
BENMERABET
(CHEF DE RUBRIQUE AN NASR) :
KHEZZAR (ENTR. ASK) :
«La presse sportive a fait un grand chemin. Certes, beaucoup reste à faire, mais, il est certain qu’elle a réussi à acquérir une certaine expérience dans le domaine de l’information. Il reste, maintenant, à ce qu’elle devienne, de plus en plus, neutre, objective et professionnelle. Je pense qu’avec le temps, cela viendra. Moi, personnellement, je suis optimiste et j’y crois en cette presse. ».
BENTOBAL (PRÉSIDENT CSC) :
«La presse sportive a réussi à se faire un chemin dans le contexte sportif national. Cependant, il y’a, encore, des lacunes et des retards, notamment, dans la gestion de l’information où, il y’a un déficit. Mais, je pense qu’avec le temps, elle arrivera à se débarrasser de ses maux, liés à l’inexpérience des correspondants de presse. Car, l’objectivité et la neutralité de l’écrit sont d’une grande importance et donnent plus de crédibilité au journal et à ses hommes. » A. Z.
La presse sportive a, encore, du chemin à faire, pour pouvoir retrouver tout son professionnalisme. sportive, mais il y’a plutôt, presse commerciale. Au temps du parti unique, la presse sportive était véritablement, un poids lourd. » Toujours est-il, la presse sportive aura, encore, du chemin à faire, pour pouvoir
«Il n y’a plus de presse sportive. On assiste maintenant à la ruée vers la publicité, alors que le côté de l’information est délaissé. Certains titres de la presse sportive, recrutent n’importe qui pour écrire n’importe quoi. Pis encore, c’est la polémique qui est encouragée au détriment de l’information objective. Au temps du parti unique, il y’avait une presse sportive crédible, représentée par le journal An Nasr, qui a donné naissance à El Hadef… »
BOUDEBZA (JOURNAL MARACANA) :
«La presse sportive et, à l’instar de la presse en général, a réussi à s’imposer comme étant un partenaire solide vis-àvis des clubs, des instances sportives et, même, de la société. Le nier, c’est tourner le dos à la réalité. Mais, beaucoup, reste à faire pour pouvoir arriver à un stade de satisfaction, car cette presse ne doit pas rester otage d’une seule discipline et doit, par conséquent, s’ouvrir sur les autres pratiques sportives. La formation des journalistes et correspondants de presse, est une condition sine-qua-non pour une presse effective, crédible et objective» A. Z.
Boudebza Lamine, un correspondant de presse, dira : «La presse sportive a pris de l’ampleur, ces derniers temps. Les lecteurs sont, de plus en plus, nombreux et les titres, de plus en plus lus et même, appréciés. Sa mission première est d’informer et rapprocher le lecteur du centre de décision de son équipe. C’est à travers la presse sportive que les supporters vivent quotidiennement, les péripéties de leurs différents clubs. C’est une mission difficile, car le journaliste doit faire preuve d’objectivité. ». C’est dire que le rôle de cette presse sportive est, purement, éducatif et consiste éveiller les consciences des supporters, dans un contexte social difficile et plein de contradictions.
L’IMPACT DE LA PRESSE SPORTIVE SUR LES CLUBS
Bien entendu, la presse est considérée comme étant le 4è pouvoir, ce qui veut dire que son impact sur la société est important, tout comme sur les clubs et associations sportives. Certains articles de presse ont été, parfois, sources de certaines polémiques entre clubs et instances sportives, Alors que d’autres, ont fini par créer des animosités entre galeries et supporters. C’est pour dire que l’impact de cette presse est considérable, à plus d’un titre. Et dans cette optique, Benmerabet, chef de la rubrique sportive au quotidien An Nasr, confiera : «La presse sportive ne joue plus le rôle qui lui a été dévoué. Il n’y a plus de presse
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retrouver tout son professionnalisme. La presse sportive ne peut et ne doit se confiner dans de simples compte-rendus de matches de football, dans des entretiens lassants, bien au contraire, elle doit retrouver sa mission première, celle d’informer et d’être l’intermédiaire entre le public et son club. Mieux, la presse sportive devra avoir cet aspect pédagogique et ne pas faire du volet commercial, son atout primordial au détriment de la formation et du professionnalisme des journalistes et de ceux qui y contribuent à son essor. D’ailleurs, peut-on prétendre promouvoir la presse sportive tout en étant subjectifs et loin de tout esprit professionnel ?! Abdelkader Zoughailech
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QUAND «CERTAINS TITRES» INCITENT À LA VIOLENCE Dire que la presse sportive (heureusement pas toute) incite souvent à la violence n’est pas un constat exagéré. C’est, malheureusement, une réalité que nul ne pourra nier, et les exemples n’en manquent pas dans ce sens. Jeter un coup d’œil sur certains titres, la veille d’une affiche du championnat ou de Coupe d’Algérie, fera confirmer cela.
tous les moyens, légaux ou illégaux, pour que leurs équipes gagnent. Et cela ouvre, , systématiquement, la voie à la corruption. Dans le contexte actuel de notre société, la mission de la presse sportive est beaucoup
Bienvenue chez les ch’tis !», en 2008, lors la victoire du Paris SG en finale de la Coupe de la Ligue face au RC Lens. Les «vilains» supporters parisiens ont sorti une méchante banderole qui a choqué toute la
quand ? Une autre question, hélas, sans réponse. C’est tout un système, donc, dans cette presse qui doit être revue. Par qui ? Allez, on s’arrête là… Mohamed Rahim
plus importante que de faire des bénéfices commerciaux à travers des appels indirects (parfois directs) à la violence ou à susciter des intérêts sordides qui n’ont rien avoir avec les vertus du sport et du spectacle qu’est le football. En France, tout le monde se rappelle, sans doute aucun, de cette banderole jugée insultante : «Pédophiles, Chômeurs, Consanguins :
France. Le président d’alors, Nicolas Sarkozy, avait reçu les représentants du club victime, et sa ministre de l’Intérieur annoncera, officiellement, la dissolution du groupe de supporters coupable d’un tel acte et les responsables du football ont pris les sanctions sportives qui s’imposaient. Où en sommes-nous de tout cela ? Une question qui mérite bien une réponse. Pour
La presse ne doit pas cultiver la haine ni attiser le feu juste pour vendre.
D
es titres, en ouverture de certains journaux, qui font dire que rien ne tourne rond, et que ce «noble» métier commence à perdre de ses principes et valeurs. Navrant ! Un entraîneur étranger ayant longtemps exercé en Algérie, en l’occurrence Alain Michel, nous avait déclaré alors qu’il était à la tête du MCA: «À lire certains titres dans la presse algérienne, j’ai comme l’impression de me préparer pour une guerre et non pour un match de football». Notre entraîneur en a parfaitement raison. Le rôle de la presse est plus que primordial dans la mesure où elle doit sensibiliser les supporters, les éduquer et leur faire admettre qu’une défaite en football n’est pas la fin du monde. La presse ne doit pas cultiver la haine ni allumer le feu juste pour vendre. Par ces agissements, elle pousse les supporters à se révolter dans le cas d’une défaite, obligeant, ainsi donc, les dirigeants à recourir à
FORMER ou «déformer» ?
C
haque étudiant en journalisme, et une fois avoir terminé ses études, veut intégrer un journal où il devra faire ses premiers pas. Mais force est de constater, dans certains cas, que ces pas sont faits… en arrière. Plusieurs sont parmi ces nouveaux licenciés qui, une fois avoir intégré certains journaux, veulent tout de suite quitter et changer carrément de métier. Désolant constat qui fait, donc, dire que l’on n’est pas en train de former, mais plutôt de déformer, dans la mesure où ces jeunes avancent à reculons. Au lieu de leur inculquer les vraies valeurs du métier, pour espérer assurer une bonne relève, on insiste, dans certains cas à leur
apprendre comment faire de… la propagande. Et ce qu’il faut dire, c’est que cette manière d’agir de certaines presses, a commencé le jour où la décision a été prise pour que les journaux sportifs paraissent au quotidien. Un défi très difficile pour diverses raisons, ce qui a mis, donc, plusieurs dans l’embarras, les poussant, souvent, à tirer dans tous les sens (parfois mauvais sens) pour boucler leur journal et l’envoyer au plus vite à la roto. Ne faut-il pas penser à d’autres solutions si celle là n’apporte pas le plus escompté dans ce domaine ? Bien évidemment, mais le problème réside en le fait que c’est la loi du plus fort (en nombre bien évidemment). Fort heureusement, qu’il y a encore
ceux qui défendent la noblesse de ce métier, et qui, entre temps, essayer de sauver les meubles en luttant contre tout ce qui peut (ou veut) tuer les valeurs de ce métier. Des chevronnés qui, par amour à ce métier, ont refusé de laisser tout tomber, continuant, tant bien que mal, de ne pas voir ce métier disparaître en Algérie. Se renseigner auprès de ces hommes ou leur demander de l’assistance, demeure souvent un réel plaisir, puisque les jeunes découvriront, là, ce que veut dire au sens propre le mot «journalisme». Un mot que, la plupart ne connaissent pas, hélas, sa signification. Ainsi, pour y résoudre, il faudra commencer par la racine. A bon entendeur… Mohamed Rahim
La presse électronique
NOUVEAU DÉFI VERS D’AUTRES CIEUX
A l’heure des nouvelles technologies, plusieurs sont ceux qui veulent en tirer profit pour avancer dans le domaine de l’information et la communication. Dans le milieu sportif, cela en est de même, avec le lancement de plusieurs sites internet d’information. Et le site qui demeure, on ne peut plus, l’une des références dans ce sens, n’est autre que Dzfoot. Lancé il y a dizaine d’années de cela, ce site est devenu une référence et source pour plusieurs journalistes, puisque c’est là où ils trouvent les informations à jour, des photos et des vidéos. Un site complet, avec, surtout, son forum de discussion, avec un peu plus de 5000 membres. Ceci, avant que n’arrivent d’autres sites, qui ont réussi, on ne peut plus, à se faire une place dans la scène médiatique algérienne, tels que «La Gazette du Fennec», ou encore «123algeriesport», pour ne citer que ceux-là. Et l’avantage de ces sites, par rapport aux journaux, c’est qu’ils balancent l’information en temps réel. Cela a poussé certains journaux sportifs, donc, à lancer, pour leur part, leur version online, afin de concurrencer ces sites, justement. Et c’est le lecteur qui est le premier gagnant dans cet état des lieux, lui qui aura, ainsi, plusieurs sources d’information, et en temps réel. M. R.
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CONFRÈRES LOUCIF TOUFIK, JOURNALISTE SPORTIF AU QUOTIDIEN EL KHABAR :
«LA PRESSE SPORTIVE EST UN PEU SPÉCIALE» La presse sportive se définit « presse comme les autres, sans être tout à fait comme les autres ». Elle est intégrée, aujourd'hui plus qu'hier, à la presse de grande information, aussi bien pour l'écrit, la radio, la télévision que maintenant sur Internet. Elle remplit les mêmes fonctions, elle a les mêmes exigences techniques et éthiques, les mêmes droits, les mêmes devoirs. Pourtant, elle reste une presse très spécialisée et même un peu spéciale, et ce d'abord parce qu'elle est liée de près à la matière qu'elle traite. À l'origine, ce sont les journalistes qui ont fait connaître les activités sportives, qui ont constitué et souvent dirigé les fédérations pour établir les règles des différentes disciplines, qui ont créé et organisé les premières compétitions. Le journaliste de sport a donc l'occasion de se fournir sa propre matière et de fabriquer son actualité. La presse sportive doit satisfaire dans des conditions particulières de rapidité et de précision une clientèle très exigeante, le plus souvent compétente et parfois pratiquante en matière sportive, toujours pressée et passionnée, parfois trop passionnée, jusqu'aux limites du chauvinisme ou d'un nationalisme exacerbé. Sa clientèle est très fidèle, mais turbulente, et elle demande à être toujours comblée. En outre, la presse sportive est aujourd'hui un rouage essentiel du système économique du sport-spectacle. Cette situation illustre les rapports délicats que le journalisme entretient avec le sport. Envahi par l’argent des sponsors et les contrats d’exclusivité, lié par essence à la presse qui a créé maintes compétitions et continue d’en régenter, le sport professionnel serait réfractaire à l’information indépendante, et le journaliste sportif serait suspecté de compromissions et de collusion avec la matière qu’il traite. Parce qu’il faut promouvoir et entretenir le spectacle, le sport s’accommoderait mal du travail d’enquête journalistique
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EN PARLENT… Abdenour Sahraoui, journaliste sportif au quotidien Ennasr :
«La presse sportive est un "miroir actif" de la société»
La société dans laquelle nous vivons, est indiscutablement une société violente, où la concurrence extrême, associée à la disponibilité décroissante des ressources et à leur répartition inégale, donne lieu à un niveau élevé de frustration et d'agressivité. La violence entourant de nombreuses manifestations sportives est un reflet d'une tendance sociale générale. La presse est souvent blâmée pour surexposer la violence sous toutes ses formes. La violence fait l'actualité et attire les lecteurs. Ainsi, lorsque des dizaines de supporters se battent dans les rues, ou entonnent des insultes dans certains stades, ils apparaissent dans les journaux avec une description complète de leurs gestes détestables, et leurs visages se retrouvent sur toutes les télévisions.
LE LIEN-CLÉ
En faisant cela, les médias offrent-ils aux supporters ‘’ultras’’ une dimension supplémentaire ? Oui bien sûr, mais l'argument, souvent utilisé contre l'information, est assez imparfait. Les médiats rapportent des faits et c'est leur devoir de la faire de manière aussi complète et libre que possible. En d'autres termes, ils sont le miroir (plus ou moins
fidèle) de la société. Ce que je voudrais faire valoir dans ma réponse, est le fait que l'information joue en réalité un rôle beaucoup plus puissant. Elle ne peut pas être reléguée à un miroir de la société sauf à le considérer comme "un miroir actif". Cela peut être particulièrement vrai pour la presse sportive, qui est le lien-clé et la référence entre les supporters les plus dynamiques et les événements sportifs. Au cours des dernières années, l'augmentation de la couverture médiatique et l'accent mis sur les événements sportifs d'envergure internationale (tels que la Coupe du Monde, les tournois internationaux dans les différents sports) ont naturellement porté les considérations sociales, politiques et économiques sur le devant de la scène. En conséquence, la presse sportive a, de son côté, de plus en plus enquêté sur les phénomènes sociaux, politiques et économiques autour du sport.
UN LEVIER À DEUX TRANCHANTS
Le simple fait de traiter des phénomènes, tels que l’argent sale, les matches truqués, la violence ou le dopage, et de leur donner une exposition qui était tout simplement impensable dans un passé, pas si lointain, fait de la
presse sportive un acteur actif sur la scène sociale. La presse sportive est idéalement placée pour décrire ce qui se passe sur et autour d'un terrain de sport. En montrant que certains supporters obtus sont violents, il y a des chances que certaines personnes, tout aussi obtuses suivent leurs traces, mais la grande majorité aura plutôt l'occasion de réfléchir sur la violence, et, éventuellement, d’élargir leurs connaissances en la matière. En décrivant jusqu'où la violence peut aller pour un résultat sportif (ou nous devrions-nous plutôt dire, loin d'un résultat sportif, tant cela a peu à voir avec le sport lui-même), certains pourraient être incités à commettre la même violence, mais beaucoup d'autres la trouveront odieuse et enseigneront à leurs enfants comment l’éviter. Comme toutes les armes, le levier de la presse a deux tranchants. Ce levier appelle à la responsabilité. L'objectivité du contenu et une utilisation appropriée de la langue doivent être un impératif pour une presse sportive qui aspire à transmettre activement toutes les valeurs positives intrinsèques du sport, et non simplement, représenter et reproduire ses défauts. Propos recueillis par Imad B.
Hocine Naïli, journaliste, au quotidien le Temps :
«A QUOI SERVENT LES COMMENTATEURS SPORTIFS ?»
S’
il demeure indispensable à l’athlète pour célébrer l’exploit, le journaliste de sport n’entretient plus aujourd’hui qu’une lointaine parenté avec le Benyoucef Ouaâdia, chroniqueur des premiers matches. Les «odes triomphales » où le poète rendait hommage au champion qui le rétribuait, à ses dieux protecteurs, à la noble famille et à la cité dont il était issu, n’ont guère de rapport avec le « SMS d’alerte » envoyé dans la minute qui suit l’inscription d’un but à l’amateur de football, abonné d’un opérateur de téléphonie mobile dont l’ambition est de « mettre le monde du client dans la paume de sa main ». Cette nouvelle forme de financement du sport, place les organisateurs dans un double rapport de dépendance, à l’égard des médias et des commanditaires, autrement dit, des sponsors. La dynamique publicitaire, qui désormais sousentend, l’intervention des médias audiovisuels de masse dans la sphère du sport, renforce en retour le phénomène de commandite qui est le plus souvent le fait de firmes de dimension internationale, encadrées par des entreprises de marketing sportif Accéder à l’événement devient une sorte de privilège et, par contre-coup, cela légitime le principe d’exclusivité et l’achat de droits spécifiques pour des prestations toujours plus différenciées, lesquelles sont destinées à des médias dont les prérogatives ne sont pas identiques. Ainsi, la couverture de grands événements comme les Jeux Olympiques ou les Coupes du monde de football, ou encore la récente privatisation des retransmissions télévisées des matchs de football de Ligue 1, illustrent-elles l’opposition entre droit de propriété et droit à l’information? Le principe d’exclusivité au nom duquel les clubs peuvent
désormais monnayer l’intégralité des retransmissions, constitue une entorse évidente au droit à l’information. Le journaliste de sport se retrouve, dès lors, exposé à de multiples et très fortes pressions. C’est de façon centrale la pression de l’argent, de l’intérêt économique des sportifs et des médias, des entreprises publiques et des marchands , qui produit une forme « d’omerta à l’origine de dérives, à la fois critiquables sur le plan déontologique et préjudiciables à la crédibilité de l’information : Cette pression conduit à cimenter le milieu, au sens presque réel, à rendre tous les acteurs complices, à contrôler l’esprit critique, à y transformer l’information en communication au service de la cause. Le principe de l’accréditation qui structure les relations entre détenteurs et non-détenteurs de droits, joue ici un rôle central. L’accréditation équivaut à un agrément implicite du média qui devient alors un interlocuteur privilégié de l’institution. La possibilité de retrait de cet agrément, totalement discrétionnaire, est un moyen de pression direct. Mais cette possibilité de négocier est fréquemment remise en cause. L’accès aux tribunes de presse est ainsi régulièrement restreint par les organisateurs privés d’événements sportifs et la multiplication des médias, notamment liés à Internet, complique encore la course aux accréditations. L’irruption des consultants conduit aussi à une redistribution des rôles. Ces derniers, issus du sport où ils avaient joué, vont même parfois prendre la place du journaliste. Le phénomène n’est pas nouveau et les anciens me rappelleront les temps héroïques des journalistes sportifs. Avant, les sportifs apportaient leur “expertise” aux journalistes maison. Aujourd’hui,
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ils ont bouffé la main qui les nourrissait et on entend d’anciens joueurs ou entraîneurs. ‘’de temps en temps, seulement, faire appel à un journaliste... comme consultant !’’ Vous me direz, c’est sans doute mieux ainsi. Tout journaliste de sport a entendu un jour l'athlète qu’il interviewait lui lancer: «T’as déjà joué au foot, toi?» Comme si le président de la République demandait à un journaliste s’il a déjà été président. Tout lecteur taciturne et passionné de son équipe, s’est déjà dit, en lisant un papier de commande: «Je peux faire aussi bien.» Tant il est vrai à l’heure du village mondial de l’information que nous sommes tous sélectionneurs, tous de fins analystes de la chose politique, tous critiques d’Art et donc tous journalistes. Je n’ai rien contre les sportifs qui changent de métier. Le sport mène à tout, surtout au journalisme, qui lui mène à tout, sauf au sport… Après tout, c’est vrai que nos ex-champions savent de quoi ils parlent. Enfin, au début… car il n’y a rien de pire que ces consultants en sport qui, sortis de la sphère, voilà une dizaine d’années, ne reconnaissent pas un sportif. Le souci, c’est qu’on pourrait étendre cette pratique à d’autres domaines. Embaucher des politiciens en bout de course pour animer des débats électoraux. On hurlerait à la collusion ou au copinage. En réalité, les anciens footballeurs nous parlent sans doute très bien du jeu. Mais qui va nous parler des scandales, du dopage, du pognon ? A l’heure où le journalisme est devenu un immense et incessant talk-show, et où seuls les confrères qui s’en sortent sont les grandes gueules, que devient l’info ? Peut-être qu’on s’en fout de l’info… Imad B.
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IL Y’A DU POSITIF ET DU NÉGATIF !
On ne peut pas évoquer n’importe quel sport sans l’accompagner par la presse sportive qui couvre, chaque semaine, les différentes activités. Ce quatrième pouvoir s’est illustré, ces dernières années, en force, en devenant un vrai paramètre dans le développement du sport, mais aussi comme responsable de certains malheurs que connait ce secteur en Algérie, depuis quelques temps.
Certains journalistes, ou correspondants, chargés de couvrir les évènements sportifs, sont devenus de simples supporters, qui ne ratent aucune occasion pour exhiber leur attachement à certains clubs .
C
onflits entre dirigeants et clubs, différents entre les fédérations et autres, sont, autant de facteurs qui ont fait, que la presse sportive en Algérie a été vue de plusieurs manières et ce, bien que son rôle soit d’une grande importance en ce qui concerne le volet information, mais aussi dans le développement du sport. Cependant, la presse sportive joue aussi un rôle dans certains cas, car, les présidents de clubs, comme les entraineurs, ne ratent pas la moindre occasion pour lui incomber la responsabilité des problèmes internes de leurs
clubs, et aussi de la violence dans les stades.
LE MANQUE DE PROFESSIONNALISME DE CERTAINS, EST DEVENUE MONNAIE COURANTE
Ainsi donc, bien que tout le monde soit unanime à dire que le sport a enregistré un développement considérable depuis son apparition en force, dans la presse sportive, et aussi spécialisée, où plusieurs quotidiens sportifs en Algérie assurent les différentes activités qui se déroulent chaque semaine. D’ailleurs, les observateurs n’ont pas manqué de constater le manque de professionnalisme
chez certains journalistes et correspondants, chargés de couvrir les évènements sportifs, qui sont devenus de simples supporters qui ne ratent aucune occasion pour afficher leur attachement à certains clubs, ce qui est considéré comme un manque de professionnalisme de la part de ces journalistes, dans la mesure où cela pourrait influer sur le véritable rôle des journaux, qui sont censés rester impartiaux et objectifs, lorsqu’il s’agit d’assurer la couverture de ces évènements.
QUAND LES JOURNAUX SPORTIFS USENT «DU SENSATIONNEL »
Cependant, en dépit de son importance dans l’information
mais aussi dans le développement du sport, il n’en demeure pas moins que les journaux sportifs, qui se sont reconvertis en quotidiens, usent souvent du sensationnel, quant il s’agit de diffuser certaines informations, chose qui n’a pas échappé aux critiques, et ce, dans la mesure où nombreux sont ceux qui estiment que cela pourrait avoir des conséquences négatives, notamment, en ce qui concerne la provocation. Les présidents des clubs et entraineurs, critiquent souvent cette manière de faire, en la jugeant, même, contraire à l’éthique sportive, et manquante de professionnalisme . Sadek Ait Slimane
DES CONTRAINTES À TOUS LES NIVEAUX, QUI NE PERMETTENT PAS D’ARRIVER À LA SOURCE D’INFORMATION. Cependant, si les journalistes et les correspondants sportifs font l’objet de critiques, il n’en demeure pas moins que ces derniers, rencontrent plusieurs contraintes pour arriver à l’information. En
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effet, le verrouillage dans certains clubs fait que les journalistes font des mains et des pieds pour arriver à la véritable information. Cependant, l’absence de ce professionnalisme chez les clubs, fait que les
journalistes font dans la spéculation, qui n’est pas du goût des dirigeants. Mieux encore, en plus des contraintes et des difficultés pour arriver à l’information, les journalistes rencontrent, aussi, des obstacles
dans certains matches chocs pour, seulement, accéder au stade, car, ils sont considérés comme des supporters, bien qu’ils soient munis de cartes de presse et d’ordres de missions, justifiant leur profession.
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DES
CONFRÈRES
EN PARLENT HAMID KACI (JOURNALISTE) :
«LES CLUBS DOIVENT FACILITER LA TÂCHE AUX JOURNALISES»
Pour mieux comprendre la version de certains spécialistes, nous avons jugé utile de voir de prés, les différentes analyses de certains d’entre eux. Ainsi donc, notre confrère de journal (la Dépêche de Kabylie) dira « Je crois que les clubs doivent faciliter la tâche aux correspondantx de presse pour leur permettre d’accéder à l’information réelle et éviter la spéculation «La presse sportive joue un rôle important aujourd’hui , et il suffit seulement de voir la guerre et les coûts des retransmissions des matches , pour s’en rendre compte. Toutefois, je constate que les journalistes rencontrent plusieurs difficultés pour arriver à l’information et cela me pousse à prôner aux responsables des clubs, de faciliter la tâche aux journalistes, afin de leur permettre d’accomplir leurs tâches convenablement et d’éviter la spéculation ».
LAHCÈNE HAMOUCHE :
«LA PRESSE SPORTIVE A UN RÔLE IMPORTANT DANS L’INFORMATION»
Nous avons tenu à se rapprocher des clubs pour voir leur vision concernant la presse sportive. De ce fait, on a interrogé l’entraineur de la JSMB, à savoir Lahcène Hamouche, qui a tenu à nous déclarer «Je crois que la presse sportive joue un rôle important dans l’information à propos de tout ce qui se passe aux clubs et nous le considérons comme un vrai partenaire, car, sans eux, les supporters ne seront pas informés. Toutefois, je pense qu’il est important pour les journalistes de rapporter l’information exacte et de la vérifier avant de la diffuser, car, cela pourrait bien porter atteinte à l’image du journal et du club, à part ça, notre relation est bonne avec les médias » S.A.S.
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DES
CONFRÈRES
EN PARLENT Hamza Samir (journaliste Echourouk) :
«Une nouvelle réglementation s’impose»
L
e rôle de la presse sportive est de de couvrir toutes les activités sportives avec détails sur les plan national et international. Elle contribue également à éclairer l’opinion publique nationale sur la réalité du sport dans le pays. Actuellement, la presse a beaucoup évolué puisque dans certains pays, elle constitue un appareil de contrôle, ce qu’on appelle communément la presse d’investigation ou journalisme d’investigation. Malheureusement chez nous, cette presse n’existe pas car qu’on le veuille ou non, en raison de l’absence de liberté totale dans la mission du journaliste qui est confronté également à beaucoup d’obstacles pour arriver à la source d’information, le journaliste est également confronté à beaucoup de pressions pour accomplir son travail.
«L’INFLUENCE DE LA PRESSE A PRIS DE L’AMPLEUR»
Contrairement aux années 60, 70 et 80, la presse sportive de ces dernières années est devenue un facteur influent sur la société et ses orientations. Elle contribue dans la mise en place de l’opinion publique. La preuve c’est que les pouvoirs publics accordent une grande importance au secteur sportif en mettant de gros moyens financiers. L’État accorde beaucoup d’aides financières aux associations sportives et aux clubs sportifs. Il faut dire que la qualification de la sélection algérienne en coupe du monde constitue un évènement plus important qu’un évènement politique ou national. Même le programme de certains candidats politiques pour les présidentielles du 17 avril prochain est axé sur le sport dans un but de convaincre un grand nombre de jeunes pour voter pour eux. Mais il faut reconnaitre qu’une certaine presse joue un rôle négatif à travers la publication de fausses informations et des entretiens fictifs.
«CERTAINS CORRESPONDANTS SPORTIFS SONT NUISIBLES»
Le rôle d’un correspond sportif est de couvrir tous les évènements sportifs se déroulant dans sa wilaya ou dans sa circonscription. Les choses sont différentes pour un correspondant exerçant dans un quotidien général, un quotidien sportif ou un journal régional. Malheureusement, certains correspondants sportifs portent un sacré coup à la corporation en vendant leur conscience pour un peu d’argent. Ces personnes prennent de l’argent en réalisant un entretien ou une couverture sur un sujet bien précis.
«ABSENCE DES CONDITIONS DE TRAVAIL»
Les journalistes sportifs souffrent énormément pour l’accomplissement de leur mission. Primo, ils trouvent des difficultés pour accéder à la source d’information. Secundo, ils sont confrontés à beaucoup de problèmes dans les stades pour couvrir les matches. Parfois ils sont malmenés par certains policiers et certains stadiers sans parler des conditions de travail où parfois le journaliste reste debout pendant plus de deux heures pour couvrir un match car les responsables de nos infrastructures ne pensent pas au journaliste. Même les responsables de nos structures footballistiques ne font pas le nécessaire auprès des responsables des stades pour permettre aux journalistes de travailler dans des conditions convenables. Ce que je suggère c’est de revoir les choses en matière d’organisation surtout après l’avènement des chaines de TV qui ont poussé comme des champignons ces deux dernières années. On assiste depuis à une grande anarchie dans la couverture des activités sportives. Propos recueillis par Amine Larbi
LES PLUMES ET LES PLUMITIFS…
Le paysage médiatique algérien a beaucoup évolué ces dernières années, notamment les journalistes, avec les outils technologiques qui sont venus renforcer le travail.
L
a presse sportive algérienne s’est frayé un chemin dans ce paysage médiatique où elle s’est imposée comme une force qui a son influence sur le sport algérien, le rôle de la presse est d’informer l’opinion publique et surtout de rapporter avec fidélité les faits qui se sont déroulés. La création de nouvelles de TV privées est venue renforcer le paysage médiatique, ce qui a créé une grande concurrence pour l’obMême au niveau tention de la de nos structures bonne informafootballistiques tion mais les FAF , LFP ou choses ne sont Ligue Amateur , pas aussi simples la vérification que les gens le de l’information pensent. Pour l’instant, on est souvent assiste à une inaccessible .les bataille féroce responsables de entre les chaines ces structures de TV où le préfèrent la fuite respect de la en avant alors déontologie est qu’ils oublient souvent bafoué. une chose On est au stade primordiale qui de l’anarchie et la est le droit presse écrite à l’information. éprouve beaucoup de difficultés pour bien accomplir son travail car les journalistes ne sont pas habitués à cette nouvelle situation. Pour le journaliste de la presse écrite, il doit rapidement s’adapter pour faire face à ce nouveau défi.
LES SOURCES D’INFORMATION CE GROS PROBLÈME
Malheureusement chez nous, la mission du journaliste sportive est entravée par la difficulté d’accès aux sources d’information. Il faut dans la plupart des cas un parcours de com-
battant pour obtenir l’information fiable. Ce problème récurent a toujours constitué le plus gros obstacle pour l’accomplissement de n’importe quelle mission confiée au journaliste. Dans la plupart des cas, nos clubs ne communiquent pas et voient souvent le journaliste d’un mauvais œil. C’est cette relation de méfiance qui rend encore plus difficile le travail du journaliste sportif. Même au niveau de nos structures footballistiques : FAF, LFP ou Ligue Amateur, la vérification de l’information est souvent inaccessible. Les responsables de ces structures préfèrent la fuite en avant alors qu’ils oublient une chose primordiale qui est le droit à l’information. Le journaliste est là pour rapporter fidèlement l’information sans plus.
LES INTRUS SONT LÀ !
Les journalistes expérimentés de la presse sportive connus dans le paysage médiatique algérien se plaignent depuis quelque temps de l’arrivée de pseudojournalistes (intrus) qui ne possèdent pas le bagage nécessaire pour faire ce métier noble. Malgré ça, ils sont là et ils ont l’audace de discuter sur des sujets importants qui les dépassent et le comble
dans tout ça, ils prétendent détenir la vérité. Ce groupe d’intrus est en train de donner une mauvaise image sur la presse sportive à travers leurs écrits ou bien leurs avis. La réorganisation de la corporation est devenue une nécessité car ce qu’on est en train de constater est scandaleux.
UN PARCOURS DU COMBATTANT
Dans la plupart de nos stades, le journaliste qui se déplace pour couvrir n’importe quel événement sportif est souvent confronté à des problèmes énormes. Déjà à l’entré du stade, il est malmené malgré son ordre de mission et sa carte professionnelle, certains policiers n’aident pas le journaliste et le laisse livré à lui-même face à la loi imposée par le gardien ou le stadier. Le parcours du journaliste va se poursuivre une fois dans le stade puisqu’il ne trouve pas un espace pour faire son travail, en plus de ça, il est exposé au risque d’être agressé par un supporter chauvin. Une fois la rencontre terminée, le journaliste est encore malmené par les policiers et certains dirigeants pour recueillir les déclarations de fin de matches. Amine Larbi
Noureddine Boumali (journaliste Compétition) :
«L’accès aux sources d’information, est un vrai handicap» «Le rôle de la presse sportive est dans sa mission même, celle de rapporter ce qui se passe sur et autour d’un terrain de sport. Une telle mission est cependant entravée par la difficulté d’accès aux sources d’information. La plupart de nos clubs ne communiquent pas ou le font très rarement avec les gens des medias. Par ailleurs, le correspondant sportif est chargé de couvrir l’actualité du club de sa région. Il a besoin d’investiguer, de couvrir les entraînements de l’équipe, de mener des enquêtes et de réaliser des entretiens avec les joueurs.
«ELLE DOIT APPELER AU FAIR-PLAY»
La presse sportive doit transmettre toutes les valeurs positives du sport. Son impact sur le public est grand notamment sur les jeunes qui suivent quotidiennement les dernières informations de leurs clubs. Elle doit contribuer à lutter contre le phénomène de violence qui gangrène notre football. Au lieu d’ouvrir ses colonnes pour des “irresponsables” qui ne mesurent pas la gravité de leurs propos, elle gagnerait beaucoup si elle appelle à la sportivité et au fair-play.» Amine Larbi
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La presse sportive dans tous ses états
LE CORRESPONDANT DE PRESSE ou le dur métier de journaliste sportif
Il n’est un secret pour personne que le journaliste sportif voire le correspondant de presse fait dans la difficulté absolue pour pouvoir faire son métier comme il se doit. Confronté à plusieurs problèmes dont le mutisme des interlocuteurs et leur discrétion, il tente tant bien que mal de chercher par tous les moyens à découvrir ce qui ne va pas là où il est censé faire son travail d’investigation et de recherche.
S
a réussite dépend de la trouvaille journalistique et le scoop qu’il entend atteindre pour illuminer le lecteur mais surtout le supporter local. Combien de fois a-t-on vu des hommes de la presse marginalisés et agressés par des responsables et autres sportifs sans que l’on ne lève le doigt pour châtier ces derniers. En effet, le journaliste n’a que la plume de son responsable direct pour sanctionner l’acte de ces gens qui mésestiment toute relation avec le papier à lire. Souvent dans les stades et autres salles où ont lieux les diverses compétitions, on lui interdit l’entrée même ordre de mission à la main. D’aucuns font même dans la discrimination en donnant accès aux journalistes des médias lourds surtout ceux de la télévision avant de fermer les portes aux nez des journalistes de la presse écrite, ce qui fait dans le deux poids deux mesures. Des situations qui exigent réparation et surtout respect car l’homme en question n’est épargné par personne, ni par ses respons-
ables directs ni encore moins par les sportifs qui trouvent le moyen de le menacer en l’accablant de pires mensonges par des complaintes à sa direction. C’est dire que qu’il est au centre d’un mépris qui ne dit pas son nom au point où il est toujours vu en minus de par son statut. Faisant du porte à porte pour collecter les informations nécessaires à son papier, il est parfois confronté à des problèmes qui peuvent lui coûter cher.
Souvent dans les stades et autres salles où ont lieux les diverses compétitions, on lui interdit l’entrée même ordre de mission à la main. D’aucuns font même dans la discrimination en donnant accès aux journalistes des médias lourds surtout ceux de la télévision avant de fermer les portes aux nez des journalistes de la presse écrite,
LE JOURNALISTE, CET INCOMPRIS
Etant un élément de base du quatrième pou-
voir, le journaliste sportif doit se plier aux exigences de son métier qui consistent à chercher, enquêter s’il le faut, trouver, vérifier et informer. Des opérations qui, normalement, prennent du temps. Le manque de temps peut pousser au travail de sape qui est prohibé dans la corporation tout autant que le plagiat. Toutefois, peu de gens comprennent le journaliste correspondant qui fait de son mieux pour réussir son job afin de concilier travail et conscience professionnelle. Cela l’oblige à faire de la gymnastique entre les différentes stations dont il a à y faire halte. Certains sont obligés de défier la direction du club dont ils ont la mission d’en couvrir les activités et mettre à nu ses dessous, ce qui ne va pas avec les intérêts des responsables du club. D’autres, par contre, ne ratent pas l’occasion de lécher les bottes de ces dits responsables pour avoir cette information dont ils ont besoin pour s’éterniser. Et c’est à partir de là que l’on fait face à deux types de journalistes, l’un étant le porte-étendard du club, l’autre étant le troublefête. Si le premier jouit des avantages dont des cadeaux et une permission d’être couvé en voyant parfois même ses missions payées pour qu’il écrive ce que ces gens veulent lire, l’autre est pointé du doigt comme étant un perturbateur qui est derrière les maux du club voire les résultats de l’équipe de par ses écrits non conformes aux esprits si diminués de ces pseudo sportifs. Nait alors cette animosité entre confrères d’une même corporation et une concurrence peu loyale. Z. Z.
LE JOURNALISTE SE DOIT D’ÉDUQUER
On a tendance à dire que les journalistes sont partie prenante du développement du sport en général et du football en particulier, mais actuellement, cela semble beaucoup plus tendre vers le commercial. Le journaliste se doit d’être neutre et surtout objectif quel que soit le sujet qu’il aborde. Fidèle à l’éthique de sa profession, il est tenu de ne rapporter que les faits sans en rajouter, ce qui donne plus de crédibilité à son travail. Cela fait partie de l’éducation du journaliste qui, à son tour, est un éducateur de par ses écrits qui ciblent une grande frange de la société.
GARE AUX ERREURS
Comme il y a des informations qui peuvent inciter à de mauvais comportements, le journaliste doit éviter de faire de la polémique. Il a à mesurer ses écrits pour ne pas créer la zizanie et provoquer l’irréparable. Le supporter avale tout ce qu’on lui écrit et à partir de là, sa réaction est imprévisible, alors il faut calmer les esprits au maximum et tenter d’apporter du sien en canalisant au maximum nos jeunes.
ÊTRE CORRESPONDANT N’EST PAS FACILE
Être correspondant de presse dans notre pays n’est pas facile car la mission de ce dernier est jonchée de problèmes. Pour échapper aux invectives, il doit se démarquer de se familiariser avec les responsables du club ou de l’équipe dont sa mission est de couvrir les activités. J’en ai connu dans ma carrière des correspondants de
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l’intérieur du pays qui faisaient convenablement leur travail loin de tout reproche car ils ont su comment accomplir leur mission.
L’ABSENCE DE FORMATION, LE PROBLÈME
L’absence de formation de journalistes sportifs est la cause des problèmes que raconte le journaliste sportif car à l’université, il n’y a pas cette spécialité. C’est à partir de là que le jeune journaliste se retrouve comme journaliste-supporter et cela se répercute sur la profession et sur le journaliste lui-même qui ne progressera jamais car ayant omis de faire ce qu’il doit de faire. L’autre problème est que les jeunes confrères n’accomplissent pas le devoir d’écouter ceux qui les ont précédés dans la corporation comme on l’était nous dans notre époque en étant toute ouïe à ceux qui n’ont jamais lésiné sur les conseils pour nous orienter car dans la presse, on ne cesse jamais d’apprendre. Z. Z.
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Salah-Bey Aboud :
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«La presse sportive, c’est d’abord la passion, le rêve et le partage des grandes vertus» Il est journaliste sportif depuis plus de vingt-ans maintenant, où il a sévi dans plusieurs publications, comme le défunt Olympic, El Watan, Derby, Maracana, Planète Sport, avant de rejoindre le magazine L’Equipe Foot, tout en continuant à traîner sa plume depuis le numéro zéro au quotidien Infosoir. Notre confrère Salah-Bey Aboud est également consultant à la radio (Chaînes I, III et Internationale) et un visage qui passe régulièrement dans les chaînes télés nationales. Avec sa gentillesse coutumière, il se confie à nous : Quel est le rôle de la presse sportive ? Dans le monde vaste du journalisme d’aujourd’hui, il y a la presse sportive qui, au même titre que tous les médias quel que soient le support ou la spécialisation, a un rôle important à jouer dans le développement, l’épanouissement, l’éducation, le partage de la passion, l’information et l’enrichissement du soi dans une société. Je vous donne un exemple tout simple : grâce au sport en général, et le football en particulier, j’ai appris la géographie, l’histoire, la culture, la sociologie, l’économie et bien d’autres sujets de la vie et des hommes. C’est dire le rôle que peut jouer la presse, sans limite dans un monde qui bouge à une vitesse grand V et sur des supports insoupçonnables, il y a à peine quelques années en arrière. La presse sportive peut être faiseuse de décision, garde-fous et contre-pouvoir, voire le quatrième pouvoir, comme il est déjà admis. Et puis la presse et le sport, c’est un mariage à vie, car l’un ne peut vivre sans l’autre et chacun a besoin de l’autre. Aussi, pour qu’un mariage soit réussi, cela passe par une cohabitation harmonieuse où chacun doit respecter l’espace et la liberté de l’autre. Par ailleurs, Quelles sont les missions de cette presse et quel est, selon vous, son impact sur les clubs, instances sportives et société ? La presse, c’est d’abord la responsabilité et l’objectivité dans tout travail journalistique. Qu’il soit celui d’information de l’opinion, d’investigation, d’analyse, de recherche ou d’enquête. Plus on va dans le temps, plus le métier devient exigeant et impose une utilisation appropriée de la langue pour transmettre les vraies valeurs du sport et faire partager au grand public la passion qui l’anime. La presse est également le reflet de la société et donc des clubs et des instances. Combien de fois, la presse a changé le cours de l’histoire d’un club ou contribué à la prise de décision d’une instance ? La presse ne peut se contenter de décrire et surtout de critiquer les défauts des autres. La presse
«La censure qui, malgré les progrès enregistrés par la presse algérienne, persiste dans certaines rédactions pour protéger tel ou ne pas s’attirer les foudres de guerre de tel autre.»
sportive a cette obligation d’être constructive car elle a l’avantage d’être idéalement placée et introduite pour décrire de l’intérieur ce qui se passe dans les entrailles d’un club ou d’une discipline. D’où son impact sur la vie des acteurs, des clubs et des institutions. Dénoncer la violence sous toutes ses formes, le racisme, le dopage ou la triche, c’est l’un des rôles nobles de la presse. Décrire la beauté d’un geste technique d’un joueur comme un tableau de Picasso, vouer les mérites d’un entraîneur qui a réussi, la gestion d’un président qui a bâti un grand club ou un ministre voire un gouvernement qui a fait avancer le sport grâce à une politique porteuse ou une stratégie réfléchie, cela fait partie des missions de la presse. Eclairer l’opinion, faire rêver et contribuer à ce que chacun construise sa propre conviction, c’est aussi faire son métier de journaliste. Quelles sont les attributions d’un correspondant sportif ? «Parmi les attributions d’un correspondant sportif, qui sont nombreuses, je citerai la liberté de mouvement et d’expression. Profitant de l’avantage de la proximité, il doit être considéré, respecté et accepté par les différents acteurs qui ont pour rôle de lui faciliter la tâche quelles que soient les circonstances car il est le miroir actif de la société en général et du milieu sportif en particulier. La fameuse carte de presse, qui a fait l’objet d’un débat au sein de la corporation, doit valoriser le vrai métier de journaliste et fermer la porte aux mercenaires et autres “talibans” qui l’ont quelque peu décrédibilisé. Evidemment, les attributions se méritent et s’arrachent même à coups de sacrifices, c’est le combat perpétuel du journaliste. Quelles sont les contraintes dans l’accomplissement du travail sur le terrain du journaliste accrédité et du correspondant ? Celui qui souffre le plus, c’est le journaliste ou le correspondant qui subit de plein fouet les conditions de travail et les désavantages de ce métier qui nécessite du professionnalisme, de l’intégrité et de l’honnêteté. Les gens se trompent : il est plus difficile d’être objectif que d’être chauvin, partisan ou à la solde d’un parti-pris. La première contrainte donc est morale et culturelle vu que nous sommes dans une société où la vérité n’est pas toujours acceptée et reconnue. Un journaliste à Alger et un confrère ou un correspondant à l’intérieur du pays, ce n’est pas la même chose. Celui qui vit dans une
«Dans le temps, dans la presse écrite par exemple, il y avait des plumes fabuleuses et des poids lourds qui ont marqué l’histoire à travers leurs écrits.» petite ville est soumis à plus de pression compte-tenu de la proximité et doit faire valoir ses qualités et sa force de caractère pour s’imposer. La seconde contrainte est d’ordre matériel vu que plusieurs confrères sont sous-payés et surexploités par certains patrons de presse sans scrupules. Combien sont-ils les journalistes qui ont profité d’une formation supplémentaire, en plus de leur background personnel ? Combien sont ceux qui ont bénéficié de voyages d’études, de séminaires pour se perfectionner ou tout autre cursus pour s’ouvrir sur le monde et approfondir son métier ? D’autres contraintes contrarient l’accomplissement du travail d’un journaliste sur le terrain, comme les conditions déplorables dans la plupart de nos stades qui ne répondent pas aux normes standards, le manque ou l’absence d’organisation, y compris lors des matchs de l’équipe nationale, qui font défaut. Mais la pire contrainte à mes yeux, c’est la censure qui, malgré les progrès enregistrés par la presse algérienne, persiste dans certaines rédactions pour protéger tel ou ne pas s’attirer les foudres de guerre de tel autre.
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Votre message à la corporation … La corporation a beaucoup changé, et ce, sur tous les plans. Dans le temps, dans la presse écrite par exemple, il y avait des plumes fabuleuses et des poids lourds qui ont marqué l’histoire à travers leurs écrits. Aujourd’hui, les titres ont explosé, et le nombre de journalistes a fait autant, ce qui a créé une certaine dilution et une uniformité de la plume. Cela n’a pas empêché pour autant certains de se distinguer par leur style, leur vision, leur pertinence, leur analyse ou leur sens de la critique, car la critique est un art. Prenez aussi le commentateur sportif, aujourd’hui il n’est plus seul, il est accompagné d’un technicien, un spécialiste de la palette et même un ancien arbitre pour décortiquer les aspects qui le concernent. Ce qui confirme la tendance vers la spécialisation et le perfectionnement. D’où mon message d’aller vers davantage de professionnalisme, d’objectivité et d’élévation du niveau. Il faut aussi et toujours avoir audessus de la tête le glaive de reproduire fidèlement les faits et les gestes, de ne pas tromper l’opinion et de transmettre les valeurs du sport qui façonnent les générations futures. En deux mots : le respect de la déontologie.» Entretien réalisé par Djamel Touafek
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DES
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CONFRÈRES
EN PARLENT
Amine Tirmane, journaliste à Dzair TV
«NOUS EXIGEONS LE RESPECT ET LA CONSIDÉRATION»
L
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e rôle de la presse sportive ne diffère pas du rôle de la presse, ou de celui du journaliste en général. Etre journaliste, c'est avant tout, transmettre l'information au public. La presse sportive est très importante dans la société, car elle touche une catégorie sensible de la société, qu’est la masse juvénile. Ainsi, hormis le rôle principal d'informer les lecteurs et les téléspectateurs sportifs, notre rôle c'est aussi et surtout de les orienter. Le club est dans l'obligation de travailler en étroite collaboration avec la presse sportive. Les deux parties ne peuvent exister sans cette collaboration. Le club a besoin de la presse pour informer son public, transmettre ses messages, et attirer pour exemple les sponsors. Justement, c'est ce côté marketing qui fait défaut en Algérie, malheureusement, certains clubs algériens ne mesurent pas la valeur de la communication et du marketing. En ce qui concerne les instances sportives, le rapport est presque le même qu'avec les clubs. Autre chose importante à signaler, la presse pourrait être d'un impact important sur les clubs et les instances sportives ; Une information peut changer le cours des choses. Aussi, la critique de la presse peut aider le club et les instances à améliorer certaines choses. Je cite pour exemple, l'affaire Raouraoua- Vahid. Tout a commencé dans la presse audio-visuelle. Raouraoua avait ouvert le bal, Vahid répond, la suite ; c'est une guerre par presse interposée, ça a fait l'effet boule de neige, ça a duré quelques jours, puisque les deux parties sont arrivées à quelque chose. Comme c'est la presse qui a mené les deux hommes vers le clash, c'est aussi la presse qui a su apaiser la tension. Autre exemple, qui touche cette fois ci, même la société; à l'époque de Dzair Web TV, dont j'étais journaliste et un des fondateurs du site, nous avons publié une vidéo montrant une bagarre dans le vestiaire de l'Entente de Sétif lors d'un match contre la JS Kabylie. Bagarre et insultes entre joueurs, staff technique et staff dirigeants, Smain Diss et ses partenaires réclamaient leur argent, mais d'une manière violente. La vidéo a fait le buzz, et a permis aux supporters sétifiens de découvrir l'envers du décors, ils ont, ensuite, compris l’une des raisons des échecs de leur équipe pendant cette période, et bien entendu, voir les conflits internes, causés par des soucis d'argent. Pour ce qui est des contraintes que nous subissons au terrain, il faut savoir que malheureusement en Algérie, le journaliste n'est pas respecté. Les autorités et les forces de l'ordre rendent la mission difficile. Pour avoir couvert quelques matches et reportages à l'étranger, notamment en Europe, je peux vous dire que le constat n'est pas le même, rien à voir. Le journaliste a besoin de la collaboration de tout le monde, et non pas se faire tabasser par les forces de l'ordre, même quand on est munis de notre carte de presse et d’un ordre de mission. Les conditions de travail dans nos stades est lamentable. Nous sommes livrés à nous mêmes, sans aucune protection, il n'existe presque pas de tribunes officielles ni de tribunes de presse, mis à part à Bologhine ou au stade 5 juillet. A Brakni, Khroub, El Eulma, 20 août 55 d'Alger, 1er novembre de Mohammadia, les tribunes réservées à la presse, sont inexistantes !
POUR QUELLE OBJECTIVITÉ ?
L'énorme développement qu’ont connu les médias et la communication, a conduit à la diversité et la multiplicité des rôles et des fonctions exercées, par le biais d’individus et des communautés , qui ne sont plus seulement des outils
P
armi ces formes de supports du sport en général, et qui restent trés importants , ce sont les différents types de médias, répandus et acceptables entre les membres de la communauté , car ils jouent un rôle prépondérant dans la diffusion des nouvelles, des informations et des vérités , ainsi que d'expliquer les règles et les lois sur les jeux et activités sportives , en vue de persévérer la culture du sport entre les membres de la communauté, ainsi que sle développement de l’esprit sportif . Outre son rôle d'information, de commentaire, de compilation des résultats, le journal sportif a souvent pour fonction, de promouvoir le sport et de renforcer sa position dans la société. La presse sportive doit absolument jouer un rôle très critique. Les presses nationales peuvent accompagner les aventures des équipes dans les compétitions à tous les niveaux et c’est normal. Ensuite, elle doivent avoir un regard critique. Il faut aussi que la presse sportive, qu’elle soit , étatique ou privée, les radios, les télés et les sites, dénoncent, quand il y a des problèmes. Il faut que tout cet ensemble joue ce rôle. Toujours mettre devant, l’enquête, le reportage et retrouver le goût de faire ces choses et ne pas céder parfois aux caprices de certains dirigeants, mais encourager quand il le faut et dénoncer quand les choses vont moins bien. Dire les choses, telles qu’elles sont, tout simplement! Ce n’est pas toujours facile, parceque les moyens viennent à manquer au niveau des médias, seulement, leurs missions sont critiques, car ils doivent ramener l’information et la détailler, en mettant en avant les choses positives. Je m’éxplique : dans la presse européenne, quand un match s’est joué, on a systématiquement le classement, des fiches techniques et des statistiques, c’est ce qu’on appelle, le travail de base des journalistes sportifs, qui permet aux gens qui n’ont pas assisté au match, et qui n’ont pas écouté à la radio, de retrouver tous les détails dans le journal qu’ils vont acheter et consulter cette feuille de match, et ça c’est le rôle du journaliste, car si on n’a pas eu cette
pour le transfert d'informations , ou pour diffuser les nouvelles , mais leurs impacts sont importants dans la vie contemporaine , et en raison de l'importance des médias dans la société ; car étant variés par ses formes et types.
chance d’assister au match, on sera contents de retrouver toutes ses phases dans le journal. Il faut donc La presse en générale, et la presse sportive en particulier, restent un moyen de communication humain et un outil idéal pour le transfert de l'information et l'expression des idées, visant à servir le côté sportif, en se souciant, principalement, de cette discipline, en raison de l'ampleur du public intéressé. redonner à cette feuille de match, la place qu’elle mérite et dissocier le commentaire et l’analyse, car cela est aussi important. La presse en générale et la presse sportive en particulier, restent un moyen de communication humain et un outil idéal pour le transfert de l'information et l'expression des idées visant à servir le côté sportif, en se souciant, principalement, de cette discipline, en raison de l'ampleur du public intéressé. Il faut perdurer cette sensibilisation du sport parmi les masses, et à tous les niveaux. De son côté négatif ; l’on assiste souvent à des parti-pris par des journalistes sportifs chauvins, qui alimentent mal
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l’information, lui donnant un autre regard, autre que le sien . Cet état de fait est souvent la cause de nombreuses divergences qui se créent, soit au sein d’un même club sportif, ou à son environnement. Certains utilisent des arguments incitateurs et créent un climat de suspicion . L’objectivité faisant défaut et par conséquent ; la presse sportive s’éloigne de ses réels attributs et de la mission dévolue qui consiste à faire évoluer le sport dans le bon sens . Les médias rapportent des faits et c'est leur devoir de le faire de manière aussi complète et libre que possible. Comme il n’est pas trop tard pour bien faire, la presse sportive doit éviter de tomber dans les travers . Cela n’exclut pas des critiques de sa part. Pourvu qu’elles soient des plus constructives. A la vérité, il y’a lieu d’avoir des appréhensions et de penser que cela n’est pas acquis d’avance, quand l’on sait que toute la presse est d’abord d’opinions avant d’être d’informations. L’objectivité : ce critère est souvent considéré comme de prime importance en journalisme, elle s’oppose à la subjectivité, qui, elle, influence, voire agresse, les lecteurs. Demeurer objectif permettrait donc une lecture calme et rationnelle. Ainsi, la logique l’emporterait et donnerait de la crédibilité aux propos. L’objectivité serait donc une force dans une rédaction. Noreddine B.
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MOBILIS LIGUE DEUX
Mouassa prépare le sprint final Le report de la reprise du championnat, arrange, à coup sûr, les affaires de l’équipe asémiste, qui se voyait mal partir à Boussaâda, le jour du scrutin pour la présidentielle, car son programme prévoit un voyage par autocar, deux jours avant le match.
C’
est donc avec satisfaction que le staff technique a appris ce report, comme nous l’avait déclaré l’entraîneur des gardiens, Bessaoud : «Ce décalage nous permettra de nous déplacer selon le plan prévu et de ne pas trop chambouler nos habitudes, au moins pour cette première étape, qui sera très importante, après presque un mois de repos ». Ce sera peutêtre, aussi une opportunité de récupérer l’attaquant Benkablia , blessé lors du dernier match de championnat contre le MSP Batna. L’attaquant devait terminer hier ses 12 séances de rééducation chez un kinésithérapeute d’Alger. Joint au téléphone, il a été satisfait de ce report : «Je dois rentrer demain et rejoindre mes camarades au stage. Je vais reprendre en douceur et progressivement afin d’être d’attaque au plus tard face à l’USM Annaba. Ma volonté est grande de participer au moins aux dernières rencontres du championnat et aider
mes coéquipiers à goûter aux joies de l’accession ». En fonction de ce report, la direction asémiste, et sur la demande de l’entraîneur en chef, Kamel Mouassa, avait décalé l’entrée en stage bloqué, durant lequel, le staff technique va parfaire la santé de ses joueurs, notamment sur le plan physique, en raison de ce marathon.
LE STAGE SERA BÉNÉFIQUE
C’est hier après-midi, après la séance d’entraînement du matin effectuée au stade Habib Bouakeul, que la délégation oranaise, forte de 25 joueurs, est entrée en regroupement à l’hôtel Mouwahidines, pour un stage bloqué d’une semaine. Kamel Mouassa, conscient de la difficulté des matchs de championnat restants, a préparé un programme de préparation, en insistant sut le volet cohésion, la forme physique et la motivation, indispensables pour permettre à l’ASMO, de retrouver une élite qu’elle avait quittée en 2OO7. Car pour atteindre cet objectif et ne pas être obligé de faire des calculs à chaque fin de journée, l’équipe se doit de gagner ses quatre prochains matchs, à Oran et en dehors de ses bases. L’entraîneur en chef sait que ce n’est pas gagné d’avance et que ça sera très dur. Pour cela, ses joueurs devront être au top de leurs capacités physiques et mentales. ` Ali B.
D
e ce manque de complémentatrité, les erreurs défensives se répètent, encaissant quatre buts au Khroub et battu par le NAHD par la plus petite des marges à domicile, les attaquants gachèrent de nombreuses occasions qui leur sont présentées devant les buts
adverses. Ce sont des signes qui n'augurent pas, le staff technique, et en multipliant les matches amicaux et d'application, pourra remédier à cet état de fait, surtout que les Vert et Blanc n'ont plus le droit à l'erreur, en abordant les cinq dernières rencontres avant le baisser de rideau du championnat, dont leurs résultats détermineront l'avenir du club blidéen.
ZEMOULI A FAIT SUER KARRAR ET AIT-ALI
L'entraineur des gardiens de but, Zemouli Mohamed, s'est occupé seulement des deux jeunes gardiens de but, l'espoir Karrar et le junior Ait-Ali , ces derniers ont été soumis à des exercices de positionnement, d'interventions sur les balles hautes, et autres exercices d'endurance, au moment où les deux gardiens seniors, Khelladi et Litim, participaient à un match d'application. Il semble que la concurrence sera rude entre Khelladi et Litim, et personne ne peut avancer le nom de celui qui gardera les buts face au WAT et même les jeunes gardiens Karrar et Ait Ali, pourront les concurrencer à l'avenir, s’ils continuent à tra-
ASMO
NE PAS FLÉCHIR
L’objectif du staff technique est de pousser l’équipe à continuer sa belle série de 11 matchs sans défaite. La mission est simple : engranger 12 points pour avoir le bonheur de se retrouver en Ligue 1 Mobilis. «C’est possible et je pense que c’est dans nos cordes. Nous devons impérativement gagner nos rencontres à domicile. Sans diminuer de la valeur de l’USM Annaba, qui viendra à Oran pour jouer avec l’énergie du désespoir, vu la peu reluisante situation où elle se trouve, je pense que c’est le choc avec Enasria, qui déterminera notre avenir. A condition que nous revenions de Boussaâda et de Merouana avec des victoires et de faire un nul à Saïda lors de la dernière journée », estime le milieu récupérateur, Tahar Mohamed.
LES SUPPORTERS RÊVENT DÉJÀ DES DERBIES AVEC LE MCO
La bande à Kamel Mouassa est en train de réaliser son meilleur parcours, depuis les 7 saisons qu’elle avait passées dans le deuxième palier du football national, elle qui avait l’habitude de prendre l’ascenseur et de jouer par intermittences en division une et en division deux. «Depuis bien longtemps, nous n’avons pas eu le bonheur de voir évoluer notre formation parmi l’élite. Nous espérons et souhaitons que cette année soit la bonne pour l’accession et si cela se réaliserait, nous le devrons à 3 hommes : Merouane, Moumouh et Mouassa. Nous avons une grande envie des derbies contre le MCO, dans un stade rempli à rasbord ». Rappelons que la formation oranaise a conserevé sa place sur le podium depuis la 8ème journée du championnat, un record qu’elle n’avait pas l’habitude de réaliser avant la venue à la barre technique de Kamel Mouassa.
Ali B.
Du technico-tactique, avant-hier Dans l'après midi d'avanthier, la séance de travail a été consacrée à des exercices technicotactiques en différents ateliers. Plus au moins satisfait du rendement du collectif, le coach blidéen Benchouia, reconnait qu'un travail l'attend avec le groupe et doit donc mettre les bouchées doubles, afin de parfaire la cohésion et les automatismes dans les trois compartiments, et ce manque a été constaté par les observateurs lors des deux dernières rencontres du championnat, qui se sont achevées par des contreperformances, face à l'ASK et le NAHD.
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vailler sérieusement pour gravir les echelons. L'entraineur Zemouli, qui sait bien que la mission qui attend les Blidéens est difficile, fait de son mieux pour que les quatre gardiens soient en forme pour le reste du parcours.
AIBOT, BLESSÉ AU GENOU
Aibot, le milieu de terrain de l'USMB, et lors du match d'application prorammé avant hier, par le coach, avait reçu un coup au niveau du genou, ce qui l'a contraint de quitter le terrain, et selon les dires d'un membre du staff médical, le joueur devra observer un repos de deux jours, suivi de soins, avant de reprendre les entrainements avec ses coéquipiers.
LA RENCONTRE ÉTAIT PROGRAMMÉ À L'ANNEXE MUSTAPHA TCHAKER
A rappeler que l'USMB, et dans le cadre de la préparation de la reprise du championnat, a donné la réplique, samedi dernier, au Widad de Boufarik, la rencontre s'est achevée sur le score de 4 buts à 0, en faveur des Blidéens.
DEUX JOURS DE REPOS
Vu que le stage ait pris fin hier, après la rencontre livrée par l'USMB face à la JSHD, le staff technique a accordé deux jours de repos aux camarades de Belhocine, pour décompresser des efforts consentis durant le stage et se ressourcer auprès de leurs proches.
Reprise, dimanche prochain
Après avoir bénéficié d'un repos de deux jours, afin de récuperer des efforts consentis durant la période de stage, la reprise des entrainements a été fixée, par le coach Benchouia, pour la journée de dimanche 13 avril, à l'annexe, Mustapha Tchaker.
COUPE D'ALGÉRIECATÉGORIE U-20
FINALE USMB ASMO, LE 3 MAI
La catégorie U-20 de l'USMB, qui vient d'atteindre la finale de la coupe d'Algérie, pour la deuxième fois consécutive, affrontera l'ASMO, pour cette édition 2013/14, le 3 du mois prochain, au stade Boumezrag de Chlef. T. A.
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USMB
BEDRANE RÉINTEGRE LE GROUPE
Contractant une blessure au niveau des adducteurs, lors de cette période de stage, ce qui l'a contraint de s'entrainer en parité du groupe et n'ayant pas participé à la rencontre amicale de samedi dernier face au WAB , ce n'est avant-hier que le joueur Bedrane a reçu le feu vert du kiné, Benarbi, pour reintégrer le groupe, neanmoins, il a été ménagé par son coach, et n'a donc pas participé à la rencontre amicale livrée par l'USMB, hier face à la JSHD.
UNE POIGNÉE DE SUPPORTERS PRÉSENTE
Quelques fans du club, se sont déplacés avant-hier à l'annexe Mustapha Tchaker pour assister à la séance d'entrainement, qui s'est déroulée l'après midi. Certains d'entre-eux ont approché Belhocine, Noubli et Khelladi, pour les inciter à redoubler d'efforts, dans l'espoir de bien négocier cette dernière ligne droite du championnat et leur ont promis d'être à leurs côtés lors des trois déplacements qui restent à faire, à Tlemcen, Batna et Belabbès, les joueurs leur ont promis d'être à la hauteur pour leur rendre la joie.
HIER FACE À LA JSHD
Dans l'après-midi d'hier, la formation blidéenne a affronté dans une joute amicale, le pensionnaire de la régionale centre, en l'occurrence la JS Hai Djebel.
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MSPB LA SITUATION EST CONFUSE
Le retour des derniers joueurs grévistes n’a été que sporadique. Fezzani, Djarbou, Merazka, Kebia et Ghassiri se sont présentés à l’hôtel, ils ont discuté avec Talbi avant de se retirer du groupe. Ces derniers sont intransigeants, ils veulent leurs salaires, à défaut ils ne reprendront pas les entraînements, le reste du groupe qui s’entraîne actuellement guette avec attention l’issue que prendront les discussions des derniers grévistes avec les dirigeants. Certains joueurs soupçonnent un éventuel accord entre l’administration et les cinq grévistes, un doute qui risque de faire éclater le groupe de nouveau.
LATRÈCHE LANCE UN SOS
L’entraîneur Latrèche ne veut pas cautionner la situation qui perdure au club, il a décidé d’alerter tout le monde. «Je vais parler avec le président, ou les choses rentrent dans l’ordre et tout se règle, ou bien je pars, je ne suis pas là pour regarder l’équipe se disloquer sans pouvoir faire quelque chose, le minimum est de tirer la sonnette d’alarme avant qu’il ne soit trop tard», nous a lancé l’entraîneur Latrèche.
CAB HIER CSC-MSPB AU 17-JUIN
Au moment où nous rédigeons le présent article, le Mouloudia et ses joueurs prenaient la route de Constantine, précisément pour le stade du 17-Juin, afin de rencontrer le CSC en amical. L’entraîneur Tebib n’a convoqué que 18 joueurs, le reste devait s’entraîner à Batna avec l’adjoint Abdessemed. Nous reviendrons dans le détail lors de notre prochaine édition.
LE CLUB A BOYCOTTÉ SELLAL
Le Mouloudia de Batna n’a pas jugé adroit de participer à la réunion convoquée par le directeur de campagne du candidat Bouteflika. L’administration a jugé qu’elle n’a pas le droit d’engager le club dans des joutes politiques et laisse ainsi le choix à ses supporters de choisir librement pour qui opter.
L’ADMINISTRATION ATTEND LES 2,5 MILLIARDS DU MJS
Il semble que le MJS a décidé de libérer les 2,5 milliards de centimes pour les trente-deux clubs professionnels. L’argent sera dans les comptes des clubs avant les élections présidentielles, une bouffée d’oxygène pour l’administration, à condition que Zidani accorde la main levée sur le compte SSPA. Benflis espère arriver à un accord avec l’exprésident du club. W. Y.
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MOBILIS LIGUE DEUX
FEZZANI : «J’ai demandé un salaire et je suis prêt à céder le reste au club» Rencontré en tenue de ville à la séance d’entraînement de mercredi après midi, Fezzani a accepté de nous livrer son point de vue sur la situation que vit le CAB ces derniers jours et plus exactement son cas de figure. Après une semaine d’absence, vous voilà de retour à Batna, mais vous refusez de vous entraîner ? On devait tous reprendre les entraînements mercredi passé, soit le 6 avril, mais pour des raisons personnelles, je suis resté chez moi pour ne repren-
dre que jeudi. Quand j’ai appris que le président a réuni quelques joueurs pour leur annoncer qu’il n’y aura plus de salaires et que seules les primes de matchs seront assurées, j’ai décidé de ne pas reprendre avant d’encaisser au moins un salaire. Comment vous vous êtes décidé à venir à Batna ? Le président m’a convoqué pour discuter de la situation, je lui ai confirmé que je ne reprendrai pas sans percevoir un salaire. Je lui ai même fait une proposition, je lui ai dit de
me verser un salaire et jesuis prêt à me désister des trois autres qui restent, et bien sûr reprendre les entraînements et terminer la saison. Malheureusement, il a refusé. Que comptez-vous faire maintenant ? Ma décision est prise, je ne reprendrai pas l’entraînement, si je ne perçois pas un salaire. J’ai joué jusqu’au 5 avril, il me reste trois salaires impayés, je suis en fin de contrat, je suis donc prêt à tout. W.Y.
L’ADMINISTRATION RÉUNIRA LES JOUEURS qui s’entraî-
Ayant constaté que même ceux nent le font à contre coeur, l’administration a décidé de réunir les joueurs jeudi soir à l’hôtel de l’Opow où se déroule le regroupement. «On va discuter avec eux pour trouver une solution définitive à cette crise», a déclaré le président Talbi.
TEBIB : «On a bien profité de la trêve» L’entraîneur mouloudéen se dit très satisfait du travail effectué jusque-là par ses joueurs durant cette trêve de trois semaines. Pour lui, le MSPB a été remis sur pieds sur différents plans, physique, mental et tactique. Tebib estime que son équipe sera prête pour la reprise du 25 avril face à l’USMM Hadjout.
Après deux semaines de préparation, quelle évaluation faitesvous du travail accompli ? On a bien profité de cette trêve qui nous a donné du temps pour mettre en place un programme qui s’étale sur trois semaines. Durant les deux premières semaines, on a beaucoup axé le
travail sur le plan physique et tech nique afin de corriger nos lacunes. Les joueurs ont bien répondu, on espère continuer ainsi, car les conditions et l’atmosphère s’y prêtent pour le travail. Les deux premières rencontres amicales ont montré des lacunes, est-ce que vous y remédiez ? Tout à fait, on a relevé toutes les lacunes et les insuffisances, on y travaille pour les corriger. Il ne faut pas oublier que la charge de travail a un peu diminué de l’efficacité, c’est tout à fait normal, on s’attendait un peu à ça, quand les joueurs retrouveront la forme, ils seront plus adroits et plus efficaces. Pensez-vous que le MSPB est en mesure d’assurer facilement son maintien ? Le calendrier nous est favorable. Il y a aussi une grande volonté et détermination de la part de toute la famille du Mouloudia à quitter la zone dangereuse et assurer le maintien, ce ne sera pas facile mais c’est à notre portée. W. Y.
LES 550 MILLIONS DE L’APC BLOQUÉS
la Comme les précédentes subventions de l’APC et de l’APW, dernière de 550 millions connaîtra le même sort, elle sera bloanciens quée en raison des décisions de justice au bénéfice des créanciers dont Zeddam, Mohammedi et Zidani. Le compte CSA du risque de demeurer bloqué et pour longtemps si le président CSA, Zinder ne démissionne pas. W. Y.
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MOBILIS LIGUE DEUX SIDHOUM : «On Les derniers travaille dur pour être prêts à la reprise» réglages avant
Le milieu de terrain Sidhoum Yliès, que nous avons rencontré tout juste après la rencontre face au MCA, ou les Bleu et Blanc ont largement remporté cette joute amicale, estime que le stage de préparation se déroule dans de bonnes conditions. Tout d’abord, comment se déroule la préparation lors de cette trêve ? Dans les meilleures conditions possibles, on travaille dur et on s’applique pour être prêts à la reprise. Vous préparez sûrement la prochaine rencontre face à l’USMB… C’est cela, le groupe s’est retrempé dans l’ambiance
des entraînements dans la joie après la victoire en amical face au MCA. On est conscient de la tâche qui nous attends face à l’USMB, lui qui aspire à jouer les premiers rôles pour accéder en ligue 1. On est décidé à faire le maximum pour rester en course pour l’accession. Un bon résultat face à l’USMB vous donnera des ailes pour la suite du parcours … Ce match est très important dans la mesure où on a besoin de points pour améliorer notre position au classement. Une victoire nous servira surtout à booster le groupe, et à réaliser des résultats positifs pour les matchs qui reste à jouer. Le dernier mot… Mon voeu le plus cher est de retrouver l’élite. D’ailleurs, mes camarades et moi sommes très motivés et déterminer à donner le meilleur de nous même pour réussir la passe de cinq sur cinq, tout en espérant gagner une place sur le podium. Nous devons répondre favorablement aux attentes de nos supporters, auxquels nous demandons de continuer à nous soutenir jusqu’à l’ultime journée de ce championnat. S.T.S.
la reprise
WAT
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EN AMICAL
WAT 2 - MCA 1
LE WIDAD REMET ÇA !
Pour son deuxième match amical, le WAT a confirmé son statut de bête noire en battant pour la seconde fois le Doyen sur le score de 2 buts à 1. L’oeuvre d’un doublé du néomouloudéen, Nabil Yalaoui, avant que Zeghdani ne réduise le score en fin de première mi-temps. Signalons la rentrée de Belarbi et Rechrouche rarement utilisé par le staff technique actuel.
Composition des équipes :
Le Widad de Tlemcen se trouve maintenant dans la dernière ligne droite de son stage de préparation.
I
l s’agit pour le duo Yadel-Kherris de procéder aux dernières retouches avant l’entame de la compétition officielle qui débutera dans deux semaines, avec un match qui se présente déjà explosif contre les gars de l’USMB. Le staff technique n’aura pas de difficulté pour choisir son onze-type au vu de la présence renforcée des jeunes espoirs appelés par les deux coentraîneurs pour les lancer dans le bain.
Les coéquipiers de Rebaï sont entrain de redoubler d’efforts pour taper dans les yeux de leur entraîneur. Yadel songe sérieusement à aligner une équipe très jeunes en cette fin de saison. Il devra laisser l’initiative aux camarades du jeune Zenasni qui devront être en force, lors de ces cinq matchs qui restent surtout que l’équipe a assuré son maintien et cherche surtout le podium pour accéder en ligue Une. Une mission qui pourrait être un challenge pour ces jeunes qui devront relever le défi la saison prochaine. Le staff technique veut préparer ces jeunes pour la saison prochaine, en les incorporant avec les cadres de l’équipe.
DIVISION NATIONALE AMATEUR Bannouh : «Certes j’ai reçu plusieurs offres, mais pour le moment je suis concentré avec mon équipe pour réaliser l’accession» Convoité par plusieurs clubs de la D1 professionnelle ou encore la Division deux, le buteur du RCK, Hamza Bennouh nous a affirmé que pour le moment, il préfère terminer la saison avec son club et tenter de réaliser leur objectif qui est l’accession, et ce n’est qu’après ça, qu’il va parler de son avenir, puisque les contactes ne manquent pas pour lui.
L’équipe se prépare activement pour la reprise du championnat ? Effectivement, le staff technique veut profiter au maximum de cette mini-trêve afin de recharger nos batteries et de nous bien préparer pour les matchs qui restent du championnat. Nous devront profiter au maximum de cet arrêt de championnat afin de
rebondir Inch’Allah en championnat et pourquoi pas terminer en apothéose la saison avec une accession à la clé.
Si on comprend bien, vous allez jouer vos chances à fond et jusqu’à la dernière journée pour l’accession... Vous savez, nous n’avons pas le choix, il faudra donner le meilleur de nous mêmes dans les six rencontres, et espérer des faux pas de la part de nos concurrents qui vont s’affronter entre eux, donc, à nous de saisir cette chance pour chiper cette première place au final. A titre personnel, vous êtes entrain de réaliser une bonne saison en inscrivant beaucoup de buts, un commentaire… Dieu merci, je cravache dur à l’entrainement, et je donne le meilleur de moi même pour chaque rencontre disputée. Ceci dit, si j’ai pu inscrire beaucoup de buts, c’est en grande partie
grâce à la contribution de tous mes coéquipiers. Ça me réussit en ce moment et j’espère en marquer d’autres buts plus décisifs dans les prochains matchs qui seront très importants pour nous. Etant en fin de contrat, on imagine que vous avez des contacts avec des clubs ? Je ne vous cache pas que des clubs de l’élite m’ont contacté, certes je suis honoré par leurs intérêts puisque c’est des clubs huppés, mais pour le moment je suis avec le RCK et on joue l’accession. Attendons la fin de saison pour en parler. Je pense que ce n’est pas correct de ma part de négocier avec ces équipes alors qu’on est dans la dernière ligne droite du championnat avec mon club le RCK. Mais il reste tout de même que je suis très tenté par une expérience avec un club de l’élite. Sofiane D.
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WAT :
Benmoussa (Hadji), Kada Benyacine, Mebarki, Rebaia (Messaoudi), Rechrouche, Touil (Tebbal), Aguid, Zenasni (Abdellaoui) Zerguine (Meftahi) Yalaoui (Tiouli), Dif (Belarbi). Entr. : Kherris-Yadel.
MCA :
Bouzidi, Bessegheir, Zeghdane, Belaid, Chita, Ghazi, Daoud, Ouali, Yahia Cherif, Dibi (Kasdi), Lavasta. Entr. Bouali.
RCK OUGHLISS DANS LE VISEUR DE PLUSIEURS CLUBS
Outre Bennouh, qui est convoité par des clubs du championnat de la D1 et de la D2, l’ex-joueur de la JSS, Billel Oughliss, lui aussi a reçu récemment des offres de la part des équipes de l’élite. Entre autres, des clubs de l’est et de l’ouest du pays. Pour le moment, il n’y a rien d’officiel, mais le joueur est très intéressé par une expérience avec un club de l’élite, néanmoins, tout comme son équipier Bennouh, il préfère attendre la fin de saison pour voir plus clair. S.D.
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Internationale
ATLÉTICO-BARÇA 1-0 :
La presse sportive espagnole est unanime sur la bonne performance de l'Atletico Madrid et les critiques concernant Lionel Messi.
QUAND SES STARS SONT QUELCONQUES, BARCELONE L’EST AUSSI
L'Atlético Madrid s'est imposé face au Barça mercredi soir (1-0), lors du quart de finale retour de la Ligue des champions et s'est qualifié pour les demi-finales de la prestigieuse compétition européenne. Voici la revue de presse espagnole !
H
credi lors du quart de finale retour de la Ligue des champions (1-0). Comme une vieille recette qui fonctionne, la défense des Colchoneros ne lui a jamais laissé le loisir de s’avancer ballon au pied à l’approche de leur surface. Et s’il a eu l’occasion d’égaliser peu de temps après l’ouverture du score de Koke, sa tête n’a pas trouvé le cadre (13’). Avant de manquer une nouvelle frappe quelques instants plus tard à la réception d’un centre de Neymar, auteur d’un travail énorme (24’). Le quadruple ballon d’Or est resté empêtré dans le piège tendu par Filipe Luis et de ses autres gardes du corps. Alors qu’elle restait sur 24 buts en 22 matches officiels depuis son retour de blessure, la «Pulga» a payé ses diffiQue faisait Lionel Messi sur le terrain ce mercultés à décrocher credi soir. Face à lʼAtlético Madrid, le génie argentin a rendu une bien pâle copie, avec aucune et à attraper les action décisive à son actif, une activité limitée à ballons aériens beaucoup de marche, et une fin de match bien envoyés par ses triste où il nʼa pas réussi une seule fois à faire la latéraux, différence. Et si les chiffres sont parfois trompeurs impuissants. Et avec Messi qui nʼa jamais avalé les kilomètres s’il n’a pas comme Cristiano Ronaldo par exemple, la statisde tique du match à Vicente Calderon fait mal puisque bénéficié munitions, Messi le quadruple Ballon dʼOr a parcouru 6,8 kilomètres a trouvé l’explisur le match, tandis que son gardien, Pinto, a lui cation dans la atteint les 5,3 kilomètres. Une différence de 1500 mètres qui fait mal, même si tout cela défaillance de ses aurait été oublié si jamais la « Pulga » sʼéaxes de transmistait montré décisive. sions privilégiés et notamment Iniesta. Auteur d’une passe décisive lumineuse au match aller pour Neymar, l’internaormis Neymar qui a surnagé, les tauliers du FC Barcelone, Lionel Messi et Andre Iniesta en tête, ont sombré face à l’Atlético, et précipité la chute de leur équipe au même titre que les absences de Piqué et Puyol en défense. Lionel Messi a trouvé sa bête noire. Après avoir échoué à marquer lors des cinq dernières confrontations entre le Barça et l’Atlético (un l’an passé et quatre cette saison), l’attaquant argentin est resté muet pour la sixième fois de suite face aux Madrilènes, ce mer-
A Madrid, les quotidiens ont bien évidement mis en avant la belle qualification de l'Atlético face au Barça. «Grandiose» titre ainsi Marca sur sa Une, avec une photo de Koke qui célèbre son but avec David Villa. «Cholo a éliminé le Barça avec courage, ambition et stratégie sans Costa ni Arda», explique ainsi le quotidien, faisant également remarquer «la formidable leçon de confiance et de conviction qu'ont eu les supporters de l'Atlético Madrid». L'AS met en une la même photographie et titre «Courage & Coeur» expliquant que le groupe s'est «battu comme des frères pour défendre ses couleurs». Le quotidien estime aussi que le «Barça a disparu du terrain, surtout Messi». Dans son compte rendu du match, AS titre sur «Un Atleti pour l'éternité». Les quotidiens à Barcelone parlent également de la supériorité et du mérite de l'équipe de Diego Pablo Simeone.
LA STAT QUI TUE POUR MESSI
MARTINO :
«NOUS ALLONS FAIRE LE DEUIL»
Le FC Barcelone n'a pas réussi à se qualifier pour les demi-finales de la Ligue des Champions. Les Blaugrana se sont inclinés en quart de finale retour contre l'Atletico Madrid (0-1). Après la rencontre, l'entraîneur de l'équipe catalane, «Tata» Martino a souligné le fait qu'il faut vite évacuer l'énorme déception légitime après cette élimination cuisante en C1. «Aujourd'hui, ils se sentent mal, ce qui est normal après une défaite dans une compétition pour laquelle ils nourrissaient beaucoup d'espoirs. Nous allons faire le deuil, nous allons en parler demain et aller de l'avant. Même si on ne peut pas gagner sur les trois fronts, je ne pense pas que cette défaite affecte les deux autres fronts», a souligné le technicien argentin pendant un point presse. Désormais, le Barça va tenter de s'offrir un doublé Liga-Coupe du Roy... pour se consoler.
tional espagnol a cette fois beaucoup souffert de l’incroyable pressing madrilène. Tiago, l’ancien Lyonnais, Gabi et Koke lui ont réservé un traitement de faveur serré dont il n’a jamais réussi à s’extirper.
INIESTA «SURPRIS» D’ÊTRE REMPLACÉ
Habitué au geste juste, il a joué contre nature en tentant sa chance de loin d’une frappe écrasée sans conviction (27’). Alors que Xavi a
trouvé plus de solutions avec Neymar, Andrés Iniesta s’est montré moins influent. Au point que Tata Martino l’a remplacé, lui l’indéboulonnable, à vingt minutes de la fin par Pedro. «J’ai été surpris d’être remplacé mais c’est la décision du coach», a-t-il concédé à la fin du match.
"ADIOS",
la
couverture
de
Neymar abattu et une autre de l'Atletico en train de célébrer. «Le Barça n'était pas à la hauteur des exigences de la Ligue des Champions», explique également le quotidien, qui assure que «l'Atleti méritait de se qualifier».
Koke :
«Continuer à faire rêver»
titre
"Mundo Deportivo" avec une photo de
Koke, buteur face au Barça mercredi soir (1-0) en Quarts de C1, était toujours sur son nuage au terme du match. «Être en demies 40 ans après cʼest spectaculaire, cette équipe nʼa pas de limites. Continuons à faire rêver les gens. Notre prochain adversaire sera très coriace. Mais on a éliminé lʼune des meilleures équipes, si ce nʼest la meilleure équipe d'Europe», s'est félicité le milieu de terrain des Colchoneros au terme du match.
«L'Atletico était mieux», dit "Sport" sur sa couverture, qui note également la «mauvaise image de l'équipe de Barcelone, qui a accusé l'inefficacité de Messi». «Adieu avec une image à oublier», explique toujours Sport qui se montre très critique sur la performance de toute l'équipe et particulièrement sur les mauvais placements de Lionel Messi.
Barça, premier
échec en quarts depuis 11 ans
Le Barça vient de tomber en quarts de finale de la Ligue des Champions. Ça ne lui était plus arrivé depuis la saison 2002/2003. Alors quʼil avait lʼoccasion dʼatteindre sa 7e demi-finale consécutive de Ligue des Champions, le FC Barcelone sʼest fait sortir ce mercredi par lʼAtletico Madrid. Après le 1-1 concédé à lʼaller au Camp Nou, les Catalans se sont inclinés sur la plus courte des marges au match retour à Vicente Calderon. Une élimination frustrante pour Xavi et ses partenaires, surtout quʼils nʼavaient plus échoué à ce stade de la compétition depuis 11 ans. La dernière fois cʼétait, en effet, lors de lʼexercice 2002/2003. À lʼépoque, ils sʼétaient fait battre par la Juventus. De son côté, lʼAtletico rejoint le dernier carré de la compétition reine pour la première fois depuis 1974.
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BAYERN MUNICH-MANCHESTER UNITED (3-1)
LE BAYERN
S'EST FAIT PEUR
Le Bayern de Munich a validé son ticket pour les demies de la C1. Mais, contre Manchester United, les Bavarois ont dû puiser dans leurs réserves pour passer (3-1).
C
e quart de finale entre ces deux monstres européens a tourné à l'avantage du champion en titre qui s'impose au terme d'une seconde période de haute volée. Manchester a encore ouvert le score, cette fois par Patrice Evra, mais l'exploit n'aura duré qu'une minute. Avec le nul acquis à l'aller à Old Trafford (1-1), le Bayern partait favori de ce quart de finale retour. Les hommes de Guardiola devaient, d'après les observateurs, terrasser cette équipe de United qui alterne le chaud et le froid cette saison. La défense compacte alignée la semaine dernière avait permis à Manchester de résister et même de marquer, puisque Vidic avait ouvert le score pour les siens. Bis repetita à l'Allianz Arena, c'est encore un défenseur qui permet aux hommes de Moyes de frapper les premiers. Valencia centre au second poteau et voit Patrice Evra débouler comme une bombe. Le Français catapulte une frappe qui vient taper l'intérieur de la transversale de Neuer et faire trembler les filets (0-1, 57’). Stupeur à Munich, Evra explose de joie et tout le banc mancunien le
rejoint pour célébrer cette réalisation somptueuse. Le Bayern est éliminé, mais dans la minute qui suit, Mario Mandzukic reprend d'une tête croisée un centre de Ribery et trompe De Gea sur sa gauche, qui s'était pourtant détendu de tout son long (1-1, 59’). Le frisson est passé, et United, comme à l'aller, n'a pas su garder son avantage. Pire, Muller, jusqu'alors parfaitement transparent, permet aux Munichois de passer devant au score. Sur un centre fort de Robben au sol, l'international allemand devance son défenseur et trompe De Gea de près, du plat du pied (2-1, 68’). Manchester semble accuser le coup et ne parvient pas à redresser la barre. Les Bavarois veulent se mettre à l'abris le plus rapidement possible afin de s'éviter toute nouvelle frayeur. Ils y parviennent, quand Robben, excellent ce soir, prend toute la défense à revers, en percutant dans l'axe et en frappant sa balle pied gauche. De Gea est de nouveau trop court et le Bayern est hors d'atteinte (3-1, 76e). Finalement, la logique semble avoir été respectée, même si Manchester peut avoir des regrets : celui d'avoir ouvert le score à chaque fois, celui de ne pas avoir tenu la distance, celui d'avoir vu Rooney passer complètement à côté de son match ce soir… David Moyes pourra dire qu'il a presque fait peur au Bayern de Guardiola. Ce qui semble n'être finalement qu'une maigre consolation pour l'entraîneur écossais et United. Munich continue, lui, d'impressionner. Encore et encore...
F. Ribéry: «On a un peu douté»
ROBBEN: «LE BUT DʼEVRA NOUS A RÉVEILLÉS»
Buteur et passeur contre Manchester United, Arjen Robben a joué un rôle prépondérant mercredi soir dans la qualification du Bayern pour les quarts de finale de la Ligue des champions. «Les 10-15 premières minutes de la première période ont été un désastre. Nous étions trop lents et il n'est pas possible de jouer comme ça en Ligue des champions sans se faire punir. D'ailleurs, nous l'avons été», dixit le Néerlandais à l'issue de la rencontre. Et de poursuivre: «Le but qu'on a pris nous a réveillés, il nous a permis de marquer ensuite trois buts pour obtenir notre qualification en demies.»
Opposé à une belle équipe de Manchester United, le Bayern Munich a dû s'employer pour finalement s'imposer 3-1 et se qualifier pour les demi-finales de la Ligue des Champions. Franck Ribéry avoue d'ailleurs avoir douté quelques instants. "On a un peu douté après leur but, a reconnu l'international tricolore du club bavarois après la rencontre. Mais après l'égalisation et surtout le deuxième but, on savait que ce serait plus compliqué pour Manchester." Mario Mandzukic a eu la bonne idée pour le Bayern d'égaliser deux minutes après l'ouverture du score de Patrice Evra.
Carrick: «L'égalisation nous a fait mal» Michael Carrick n'a pas tardé à réagir à l'éviction de Manchester United de la scène européenne, ce mercredi soir, après la victoire du Bayern sur les Red Devils (3-1). «Nous sommes évidemment déçus d'être éliminés ce soir. Nous nous sommes mis dans les meilleures dispositions en ouvrant le score mais l'égalisation tout de suite après nous a fait mal. Je pensais que nous pourrions encore marquer derrière mais au final, c'est une défaite et nous devons en tirer les enseignements», dixit le milieu de terrain mancunien.
Tirage au sort des demies vendredi midi On connaît désormais le nom des quatre rescapés des quarts de finale de la Ligue des champions et qui participeront donc au tour suivant: l'Atlético de Madrid, le Bayern Munich, le Real Madrid et Chelsea. Le tirage au sort des demifinales sera par ailleurs effectué vendredi midi par l'UEFA. Les rencontres aller se dérouleront les 22 et 23 avril prochains, et les matches retour le 29 et 30 avril.
Figo et Guti se moquent de l'élimination de Barcelone L'élimination du FC Barcelone a énormément fait réagir sur les réseaux sociaux. Deux anciennes stars du Real Madrid ont tenu à féliciter l'Atlético Madrid. Luis Figo, ancien Galactique du Real Madrid (2000-2005) et joueur du Barça (1995-2000), a félicité sur Twitter l'Atlético Madrid, pour sa victoire et sa
qualification en demi-finale de la Ligue des champions aux dépens du FC Barcelone. «Grand Atlético !! Félicitations à mes amis de l’Atlético». Son ancien partenaire au Real, l'Espagnol Guti s'est réjoui de l'élimination catalane. Le milieu de terrain formé au Real Madrid (1996-2010) aime beaucoup envoyer des piques
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au club Blaugrana et hier soir, il ne s'en est pas privé. «Félicitations au Cholo pour son immense travail, au final la meilleure équipe de la confrontation est passée. Maintenant, certains vont regarder le tirage au sort depuis leur maison», a-t-il affirmé sur son compte Twitter.
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Internationale
Real Madrid:
Leonardo évoque le PSG, Ibrahimovic, son avenir et ses larmes pour Pastore
Ronaldo
Dans un entretien accordé au Parisien, Leonardo a évoqué l'élimination du PSG, Zlatan Ibrahimovic, son avenir ou encore ses larmes lors du but de Javier Pastore.
forfait pour la finale de la Coupe du Roi ?
Le PSG, qui s'est incliné sur le score de 2-0 à Stamford Bridge mardi en quarts de finale, a été éliminé de la Ligue des champions malgré sa victoire à l'aller (3-1). Leonardo revient sur les raisons de cette élimination. «Gérer le résultat du match aller était une mission difficile. Je sais, cela peut sembler paradoxal, mais c'est la vérité : il est plus compliqué de jouer un match pour ne pas le perdre plutôt que pour le gagner. Sur l'ensemble des deux matchs, cela fait 3-3. Le PSG n'a donc pas perdu. Comme l'an passé contre le Barça. C'est juste le but marqué à l'extérieur par Hazard qui fait la différence. Je suis sûr que, si l'ordre des matchs avait été inversé, le PSG serait passé. Les joueurs doivent apprendre à mieux gérer leurs émotions pour ne pas passer à côté des grands rendez-vous. Là, c'est clair, ils ont raté leur match. C'est juste une question de psychologie et de mental. Chelsea ou le Real Madrid doutent moins que le PSG. Et pour cela, seul le temps peut apporter cette sérénité. L'équipe est en train d'apprendre et doit gagner en confiance. Elle s'installe dans le top 8 européen pour la deuxième année consécutive. Il faut juste qu'elle ait vraiment conscience de ses possibilités», confie-t-il dans les colonnes du Parisien.
La blessure à la jambe gauche de Cristiano Ronaldo serait plus grave que prévue. Le Portugais pourrait rater la finale de Coupe du Roi face à Barcelone. Selon le journal AS, la star portugaise souffrirait d'une déchirure musculaire à la jambe gauche. Ce qui signifierait une absence d'environ deux semaines. Il ratera très certainement le match face à Almeria pour le compte de la 33e journée. Il subsiste par contre un point d'interrogation quant à sa participation à la finale de la Coupe du Roi contre le FC Barcelone, le 16 avril mais aussi concernant les rencontres face à Valladolid, le 20 avril et le match aller de la demi-finale de C1. Le club merengue confirmera dans les prochaines heures l'indisponibilité exacte de CR7 et si il pourra disputer la finale le 16 avril prochain.
Raï : «Ibra avait tout pour faire la différence»
«BLANC ? C'EST POSITIF»
L'ancien directeur sportif du PSG est également revenu sur l'association entre Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani, parfois critiquée. «Le PSG avait besoin l'été dernier d'un deuxième grand buteur. Cette saison, Zlatan a marqué jusqu'à maintenant 40 buts et Edinson 26 (NDLR : 22 en fait). C'est donc un succès. Je ne vois pas comment on peut en douter. Zlatan et Cavani, c'est comme Pelé et Garrincha, ils peuvent bien sûr jouer ensemble», explique-t-il toujours au Parisien avant d'encenser le travail de Laurent Blanc. «L'équipe a changé. Il lui a donné un style. Il a été très intelligent dans sa manière d'utiliser les qualités de l'équipe. Et puis, les résultats sont là. Aujourd'hui, on est au lendemain d'une défaite, donc on regarde les choses qui ne vont pas. Mais, dans l'ensemble, c'est très positif.»
L'ancienne gloire du PSG, Raï livre ses impressions après l'élimination du club de la Capitale face à Chelsea en quart de finale de la C1.«Chelsea a un projet depuis longtemps. Le projet parisien existe depuis seulement deux ans et demi. Ils auraient pu passer. Ce ne sont que quelques détails qui ont fait basculer le match», a-t-il déclaré selon l'Equipe. Selon lui, l'absence de Zlatan Ibrahimovic a été préjudiciable dans ce match retour. «Bien sûr. Ce sont les joueurs qui décident des matches et il aurait pu faire la différence. Ibra est dans un moment magique de sa carrière, il est en pleine confiance. Il avait tout pour faire la différence, pour marquer ce but qui aurait tout changé.»
Arsenal: Kevin-Prince
«PASTORE A ÉTÉ MASSACRÉ»
Leonardo est également revenu sur le cas de Javier Pastore, buteur à l'aller et souvent critiqué depuis qu'il est arrivé au PSG il y a trois saisons. «Quand Javier a marqué contre Chelsea au match aller, sincèrement, j'ai pleuré. Tout simplement parce qu'il est le joueur qui a le plus souffert du montant de son transfert. Il a été massacré à cause de ça. Moi, je me souviens qu'il a été le premier à croire au projet du PSG. Ensuite, à partir de la deuxième saison, la concurrence a été plus forte. Mais il est toujours là. Je ne suis pas Edith Piaf. Mais non, je ne regrette rien (sourires).» Enfin, s'il exclut de revenir au PSG en tant que directeur sportif, le Brésilien ne ferme pas la porte à un éventuel poste d'entraîneur. «Je dirais que je me sens aujourd'hui dans la peau d'un entraîneur. Je veux revenir la saison prochaine sur un banc de touche. Où ? Je ne sais pas. Je me sens proche de l'Italie, bien sûr. C'est là que vit ma famille, mais je reste ouvert à toute proposition.7
Boateng dans le viseur
Le puissant milieu de Schalke 04, Kevin-Prince Boateng serait dans les petits papiers d'Arsenal qui souhaiterait le faire venir cet été. Selon Allsports, Arsène Wenger s'intéresse de très près au Ghanéen Schalke 04, Boateng. L'idée serait d'en faire le successeur de Mikel Arteta dans l'entrejeu des Gunners. Un possible retour en Angleterre pour l'ancien joueur de Portsmouth serait une bonne option pour le club londonien afin de renforcer son milieu de terrain. Mais le joueur de 27 ans qui est arrivé l'été dernier en provenance du Milan AC est lié au club allemand jusqu'en 2017
ROMA: Florenzi devrait prolonger
La Roma devrait bientôt proposer à son milieu international italien, Alessandro Florenzi, une prolongation de contrat. Selon Il Romanista,
Alessandro Florenzi, le milieu de terrain de l'AS Rome devrait bientôt bénéficier d'une prolongation de contrat. Auteur de 6 buts en 36 matches avec les Giallorossi, le natif de Rome pourrait rempiler jusqu'en 2018 voire 2019, alors que son contrat actuel se termine en juin 2016. Rudi Garcia, qui souhaite garder ses meilleurs éléments en vue de la saison prochaine, sera ravi.
Edition du week-end
Bayer Leverkusen,
Tuchel ne viendra pas L'actuel coach de Mayence,
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Thomas Tuchel, pressenti pour prendre le Bayer Leverkusen a démenti cette information en conférence de presse. Thomas Tuchel ne sera pas le successeur de Sami Hyypiä à la tête du Bayer Leverkusen. L'actuel coach de Mayence, 7e de Bundesliga et qui lutte pour décrocher un billet pour l'Europa League, a démenti en conférence de presse son départ vers la Ruhr la saison prochaine.
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Internationale
Jackson : «Le plus grand moment de ma carrière» Jackson Martínez est un attaquant pure souche. Déjà sacré meilleur buteur de la Liga ZON Sagres 2012/13, il domine encore le classement des meilleurs réalisateurs du championnat portugais en cours. Gageons que cet été, on devrait retrouver l'avantcentre et son terrible instinct de buteur du côté des terrains brésiliens. Cela dit, d'ici au coup d'envoi de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, il y a encore du pain sur la planche pour le FC Porto, toujours engagé sur plusieurs tableaux. Le Colombien est de ces joueurs qui ont rencontré le succès sur le sol portugais. Arrivé à Porto en provenance du club
mexicain des Jaguares de Chiapas au début de la saison 2012/13, il offre un titre à ses nouvelles couleurs dès son premier match ; une Supercoupe du Portugal dont il sera l'unique buteur. Par la suite, il ne cessera jamais de célébrer de buts sous le maillot bleu et blanc. Bien entendu, ce parcours n'est pas sans rappeler celui de la grande référence actuelle du football colombien.C'est également le FC Porto qui a ouvert les portes du football européen à Radamel Falcao. Pour remercier les Dragons de leur confiance, l'actuel joueur de l'AS Monaco a inscrit une kyrielle de buts et notamment contribué à la concrétisation de cette saison 2010/11 d'anthologie, au cours de laquelle ils ont simplement tout gagné, y compris l'UEFA Europa League. A quelques heures du quart de finale retour d'UEFA Europa League du FC Porto face à Séville, FIFA.com a rencontré Jackson Martínez, qui affirme pouvoir continuer à marcher sur les pas de son compagnon de sélection.
À propos de Falcao, votre compatriote lutte toujours pour récupérer à temps et pouvoir jouer la Coupe du Monde de la FIFA. Avez-vous eu l'occasion d'en parler avec lui ? Je lui ai parlé à plusieurs reprises. Je ne m'attendais pas à ce qu'il se blesse. Dès que j'ai appris, je l'ai appelé pour lui demander comment il se sentait. Je suis tombé sur un Falcao positif, très fort et déterminé par rapport à sa récupération. Il est en train de récupérer de façon impressionnante. Il a toujours été très appliqué. Il travaille dur et ceci n'est rien d'autre qu'une épreuve qu'il va surmonter. Et vous pensez que Falcao pourra aller au Brésil ? Oui, je le pense ! Dans de telles circonstances, on ne peut que s'en remettre aux médecins et à la grâce de Dieu. Comme tous les Colombiens, je prie pour qu'il puisse aller au Brésil mais surtout pour qu'il récupère totalement ; c'est toujours le plus important.
Jackson, le FC Porto se rend à Séville pour défendre l'avantage acquis lors du match aller (1:0) mais ce sera sans vous, suspendu. La tâche s'annonce-t-elle plus compliquée ? L'équipe ne dépend pas de moi mais du collectif. L'important, c'était de gagner à domicile sans encaisser de but afin de pouvoir se rendre en Espagne l'esprit un peu plus tranquille. Mon coéquipier Nabil Ghilas a fait de bons matches et je suis certain qu'il sera à la hauteur. Le FC Porto a remporté l'UEFA Europa League en 2010/11 grâce notamment à un but de Falcao en finale face au Sporting Braga. Pourriez-vous répéter cet exploit ? Pour que l'histoire se répète, avant tout, il faut arriver en finale. Bien entendu, c'est un rêve d'atteindre cette finale et de la gagner. L'important, ce n'est pas de penser à moi, mais à l'équipe et je crois qu'elle peut aller très loin. Le FC Porto est toujours plus fort collectivement qu'individuellement.
Que pouvez-vous espérer de Brésil 2014, vu que ce sera le premier Mondial pour la Colombie depuis 1998 ? Le Mondial, c'est une opportunité énorme à saisir pour hisser la Colombie au plus haut niveau. Après tous ces efforts en qualification et toutes ces années de travail, il ne faut pas faire une obsession sur le fait qu'on va atteindre la finale. Il faut y aller pas à pas et les bons résultats finiront par arriver, j'en suis sûr. En Coupe du Monde, gagner le premier match est toujours important. Dans un groupe composé de la Grèce, la Côte d'Ivoire et le Japon, il est difficile de désigner deux favoris pour le passage aux huitièmes de finale, n'est-ce pas ? Je pense que c'est l'un des groupes les plus équilibrés du tournoi. La Côte d'Ivoire dispose de joueurs très expérimentés et talentueux. Le Japon est toujours présent en phase finale et la Grèce est très forte tactiquement. Chacune de ces équipes a des chances de passer en huitièmes mais il ne faut pas pour autant penser que passer le premier tour constitue notre limite. Parce que quand on dispute un Mondial, la première chose qu'il faut se dire, c'est que l'on ne sait pas jusqu'où on ira, mais on sait jusqu'où on veut aller. Beaucoup estiment que cette génération pourrait être la meilleure de l'histoire du football
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colombien. Êtes-vous d'accord ? On ne peut pas ignorer les commentaires, d'autant plus quand ils sont positifs. Cette sélection est en train d'écrire son histoire avec une nouvelle génération. Aujourd'hui, on joue presque tous en Europe et je pense qu'on a une plus grande variété de joueurs et de talents que l'équipe de 1994, qui subissait déjà cette même pression. On ne peut pas trop se laisser affecter par ces commentaires. On veut faire une grande Coupe du Monde, c'est certain, mais on ne peut pas se mettre une pression supplémentaire avec ces éléments extérieurs. Aller à la Coupe du Monde, car tout indique que vous serez sélectionné, qu'est-ce que cela représente pour vous, personnellement ? Ce sera le plus grand moment de ma carrière. C'est un rêve d'enfant de pouvoir jouer une Coupe du Monde et j'espère pouvoir le réaliser au Brésil. Après toutes ces années à regarder le Mondial à la télévision… Quels sont, selon vous, les grands favoris au titre mondial ? Je dirais d'abord l'Espagne et l'Allemagne car ces deux nations sont toujours fortes. Il ne faut pas non plus oublier l'Italie, qui répond toujours présent dans les grands tournois. Le Portugal est très fort et le fait d'avoir dû passer par les barrages ne change en rien son statut. Au contraire, cela pourrait même motiver d'autant plus ses joueurs pour la phase finale. Et le Brésil, qui joue à domicile, n'a aucune chance ? Oups, j'oubliais le Brésil. Outre le fait qu'il joue très bien, il peut compter sur des joueurs spectaculaires... Pour moi, le Brésil est peut-être même le principal candidat au titre. Pour le titre du meilleur buteur du championnat portugais, vous êtes à la lutte avec votre compatriote Fredy Montero, du Sporting. N'êtes-vous pas surpris de ne pas le voir en sélection colombienne ? Le fait d'être allé jouer aux États-Unis a quelque peu freiné sa progression en sélection. Il s'agit de décisions techniques difficiles à prendre, c'est sûr. Cela dit, il ne fait aucun doute que Fredy a les qualités nécessaires pour jouer en sélection. Mais c'est à José Pekerman, notre sélectionneur et grand artisan de notre succès, de prendre ces décisions. Il a l'expérience des Coupes du Monde et j'ai confiance en lui à 100 %.
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Edition du week-end
OMNISPORTS
FINANCEMENT DU SPORT
MANAGEMENT ET PROSPECTION DE NOUVELLES RESSOURCES
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Le sponsoring est «affinitaire»
e directeur général du développement sportif au MJS, Mokhtar Boudina, a incité les fédérations sportives nationales à développer une politique de management pour pouvoir s'assurer des ressources alternatives aux financements publics. L’idée est séduisante, mais dans les faits, la réalité est tout autre. Les fédérations sportives algériennes continuent à favoriser un «fonctionnement archaïque», à manquer de «transparence » et «à œuvrer dans une discrétion qui n’a plus lieu d’être». La majorité écrasante des fédérations sportives manquent d’imagination et ont du mal à médiatiser leurs propres compétitions. Voilà, globalement ce que pensent quelques spécialistes en communication que nous avons joints pour qu’ils nous donnent leur avis sur le sport algérien, plus particulièrement sur les fédérations sportives. Aujourd’hui, très peu d’agences de communication travaillent avec les fédérations sportives. Elles sont très rarement consultées ou associées. A notre connaissance, seules deux ou trois fédérations sportives œuvrent avec des spécialistes en management et communication pour soigner leur image ou dans le cadre de
la prospection de ressources financières extra-budgétaires. Il s’agit des Fédérations de cyclisme (FAC) et d’athlétisme (FAA). Ces deux instances sportives nationales, grâce à la dynamique insufflée par deux présidents de fédération de «référence», à savoir MM. Rachid Fézouine et Ammar Bouras, ont su mettre en évidence leur discipline et aller de l’avant. Mais le retard cumulé par le reste des troupes est énorme. La mise en place d’un site web c’est, de nos jours, le minimum à mettre en place pour se faire connaître auprès du reste du monde. Ce que, malheureusement, beaucoup n’arrivent toujours pas à comprendre. Et M. Boudina, lui-même spécialiste dans le domaine de la communication, le sait. Il critique l'attitude de gestion «passive» de ces fédérations qui «ne font pas d'efforts pour communiquer et faire dans la transparence (site web, bulletin d'information...)». «Tout simplement, elles (les fédérations, ndlr) ne sont pas présentes sur la scène. Elles se contentent d'avoir une attitude de gestion passive», a-t-il conclu. Est-il, cependant, aisé d’aller s’essayer au sponsoring lorsqu’on n’est pas le football ? La réponse est non ! Pour la simple raison
CYCLISME
que les opérateurs économiques et autres partenaires ne font pas de bonnes affaires dans les autres disciplines. Pour un ancien président de fédération, « les sponsors ne sont pas faciles à convaincre. Pour arriver à les convaincre, il y a deux voies : les connaissances et la politique », nous a-t-il confié. L’ex-président de la Fédération de boxe (FAB), le Dr Abdellah Bessalem, a brassé large pour tenter de convaincre des sponsors de le suivre dans le cadre de WSB (world series of boxing) : «Je n’ai eu
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aucune réponse positive, on n’a même pas cherché à voir de près notre projet», s’estil étonné. C’est dire que vous avez beau courir, vous n’aurez rien au bout. Selon M. Mokhtar Boudina, «sur le plan de la gestion des fédérations, nous avons demandé à toutes ces instances d'œuvrer pour s'assurer des ressources alternatives. Il faut que ces fédérations développent un management à même de pouvoir capter des financements alternatifs aux financements publics qui ne sont pas tout le temps garantis». Shiraz Benomar
ATHLETISME
SUCCESSION À LAMINE DIACK À LA TÊTE DE L’IAAF
Abdelbasset Hannachi L’Afrique n’a pas encore «son» candidat remporte la 6e étape
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e cycliste de l’équipe nationale Abdelbasset Hanachi a remporté la 6e étape de la 27e édition du Tour du Maroc de cyclisme, courue mercredi entre Tinghir et Errachidia, passant par Tinjdad et Guelmima, sur un parcours de 136 km. Le coureur algérien s'est imposé dans le sprint final, dans le temps de 2h 50min 20sec. Le coureur algérien a devancé le Marocain Mraouni Salah-Eddine et le Hollandais Brores Remco, crédités du même temps. A l’issue de cette étape, Abdelbasset Hanachi a déclaré à la presse que « le tracé était relativement difficile, mais on a su tirer notre épingle du jeu grâce au travail d'équipe et du soutien assidu de mon coéquipier Azzeddine Laggab». Il ajoutera que «le parcours d'aujourd'hui (mercredi, ndlr) était plat et compte un seul col, ce qui m'a aidé à signer cette première consécration pour l'équipe algérienne». Cette 6e étape, disputée à une vitesse moyenne de 40,61 km/h, a été marquée par la chute, 12 km après le départ, de plusieurs coureurs, dont le maillot jaune, le Hongrois
Peter Kudsztor Peter, gravement blessé. Au classement général, Peter Kudsztor caracole en tête avec un total de 21h 19min 52sec, suivi de l'Italien Mazzi Alessandro à 23 secondes et du Marocain Mouhssine Lhssaini à 25 secondes. L’Algérien Azzedine Laggab conserve la 20e place avec un chrono 21h 30min 29sec. Au classement général par équipes, l’équipe nationale du Maroc a gardé la première place au tableau en 64h 02 min 42 sec tandis que la sélection algérienne demeure à la 9e position en 64 h 46 min 51 sec. L’équipe algérienne est composée d’Abdelbasset Hanachi, Azzedine Laggab, Abdellah Benyoucef, Abdelmalek Madani, Abdelkader Belmokhtar et Hichem Chabane. La 7ème étape courue dans la journée d’hier s’est jouée entre Errachidia et Midelt sur une distance de 137 km. Quelques 120 coureurs répartis en équipes de 6 athlètes représentant 20 pays prennent part au Tour du Maroc qui doit s’achever le 13 avril et qui se déroule en 10 étapes, à travers un parcours de 1.526 km. S. B.
e monde du sport africain manquet-il d’expert à la hauteur du Sénégalais Lamine Diack ? En tout cas, tout porte à le croire. A en croire Amad Kalkaba Malboum, le président de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA), le continent africain n’a pas encore de candidat pour remplacer le Sénégalais Lamine Diack. Selon M. Malboum : «Nous n’avons pas encore de candidat mais cela ne veut pas dire que nous n’en aurons pas d’ici à 2015, date du départ du président Diack». Pourtant, le Sénégalais Lamine Diack est à la tête de cette organisation depuis 1999, après le décès de l’Italien Primo Nébiolo. De même, il a été réélu après un premier mandat depuis 2001 sans discontinuité à la tête de l’instance dirigeante de l’athlétisme mondial qu’il a décidé de quitter en 2015. Cependant, faisant le bilan ce week-end de la confédération dans la capitale sénégalaise, le président de Confédération africaine d’athlétisme a précisé que, «l’Afrique aura son mot à dire». Et cela, ajoute-t-il, « quel que soit
le cas de figure ». Poursuivant, il soutient que, «nous sommes prêts à passer la main après le brillant leadership du président Diack durant trois mandats». Ainsi, il estime que le continent pourra compter sur les 53 fédérations membres qu’il compte au sein de l’IAAF. En outre, il a indiqué qu’en plus des athlètes qui apportent une véritable plus value à l’IAAF, la CAA, qui compte 53 membres qui seront 54 avec la prochaine affiliation du Soudan Sud, aura son mot sur l’élection du prochain président. Et d’indiquer que «54 membres sur les 212 de l’IAAF, c’est un très important chiffre dans la course à la présidence de l’IAAF». S. B.
LE BRITANNIQUE SEBASTIAN COE VERS LA PRÉSIDENCE la BBC qu'il Lord Sebastian Coe a indiqué à envisageait de se porter candidat à la présidence de l'IAAF, la Fédération internationale d'athlétisme, l'année prochaine. Coe, ancien double champion olympique du 1500m en 1980 et 1984, et grand ordonnateur des JO-2012 à Londres, entend, à travers sa candidature, succéder à Lamine Diack (80 ans), et 16 ans au pouvoir de l'instance.
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3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 HORIZONTALEMENT 1.Gâteau sec-Récipient profond. 2.Gouffre-Joint. 3.Touffes de jeunes tiges de bois-Arbrisseau du genre viorne. 4.Interjection servant à appeler -Blessure. 5.Estropié-Lettre grecque. 6.Dieu solaire-Pronom personnel-Oiseay oassereau. 7.Interjection marquant la joie-Sable mouvant-Radon. 8.Sur la Vesle, en Champagne -Manchon mobile. 9.Montagnard libre de la région de l’OlympeJamais. 10. Interjection -Démentit-Savoura. 11. Flaire-Massacres. 12. Imprégnés.
VERTICALEMENT 1.Entamer par pression-Résine malodorante. 2.Ouverture donnant passage à l’eau -Diocèse. 3.Petit stèle funéraire-Particule affirmativeNeptunium. 4.Conscience -Indulgente. 5.Certaine-Spinmaker. 6.Capitale de la Corée du Sud-Impatience. 7.Exclamation enfantine-Course de vitesse sur petite distance. 8.Allégresse-Tenir séance. 9.Douleur, en langage enfantin -Givre -Unité monétaire du Danemark. 10.Délabrée-Anceinne monnaie française. 11. Soulage-Gecko. 12. Sûr-Division sur un damier.
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EXERCICES POUR AMELIORER SA MEMOIRE Renforcer votre mémoire de travail (Niveau 1)
FOOT EN QUESTIONS
FAIRE TRAVAILLER SA MÉMOIRE LEXICALE 3.Trouver 12 mots commençant par ABA :
A
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A
Il est expulsé au bout de quarante-sept secondes de jeu Il marque trois buts contre son camp
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Il marque trois penalties lors du même match
Comment couper ce gâteau en huit parts, avec seulement trois coups de coups de couteau ?
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Sudoku
T B T S I D A S S E R P E D O P A T N O T A S I N T I M E I N I C E P E P R A R E S A S E N I L E T B A L O S N A C R E N E S T A G E E I
Mots fléchés
A U S H N T I I R E O R E A T A R E R C T H A I I L E L O U R I V A V E T
T U I L E E U E T I N T E
Directrice de la rédaction Cyriel Seba Directeur technique Laïd Kalila Directrice chargée de la communication Lilia Seba Rédacteur Djamel Touafek
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Directeur de la publication-gérant Farouk Seba
S
Réponse C
Foot en questions
Mémoire Abaisser, abondon, abandonner, abasourdir, abat, abat-jour, abattu, abattre, abattoir, abattage, abattage ...
calcul : 7-1=6 6x3=18 18x6=108 108+2=110 110x5=550
Tirage 1 SURFAIT Tirage 2 REPLANTEE PANETIERE PERINEALE INALTEREE PANETRIE
Des chiffres & des lettres
Jeux d’esprit On coupe d’abord le gateau en quatre en deux coups de couteau, puis une troisième fois horizontalement.
Quotidien sportif édité par La Gazette de l’omnisports Siège social 28, rue Ali Khodja - Bordj El-Kiffan Tél. : 021 92.62.25 Bureau de liaison 10, Rue Balzac - El-Biar - Alger Fax : 021 79.86.54 - 021 92.37.24 Rédaction 021 92.62.25
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Solution :
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De quelle façon Martin Palermo se singularise-t-il le 4 juillet 1999 ?
Publicité 021 79.86.54 ANEP 1, avenue Pasteur, Alger Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28 021 73.30.43 Fax : 021 73.95.59 Photos : Maracana
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES
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Imprimerie : ALDP Diffusion : ALDP e-mails :
maracanajournal@gmail.com redaction@journalmaracana.com contact@journalmaracana.com
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Souvenirs
USMO : La perle de l’Afrique du Nord
Il est incontestable, de l’avis de tous les historiens du sport en Afrique du nord, que l'USMO a été le plus grand club musulman d'Afrique du Nord de l'époque coloniale, avec un immense palmarès non égalé. L’USMO fut crée sous l’influence de l’Emir Khaled qui luttait pour abolir l’humiliant code de l’indigénat. Le mois de
mars étant généralement le mois du renouveau, de l’amour, de la joie de vivre, il est aussi pour les Oranais et l’ensemble de la région-ouest du pays, le mois de l’anniversaire d’un club qui vit toujours dans le cœur des plus de 60 ans : l’USMO. Car, ce grand club, qui avait fait de la résistance par l’intermédiaire, est né le 1er
mars 1926. Et même si c’est avec plus d’un mois de retard sur son 88ème anniversaire, c’est toujours avec un grand plaisir et un grand respect que nous en parlons. Et qui mieux que deux de ses anciens présidents, Hadj Houari Bendjahène et Hadj Mokhtar Boughrassa, peuvent nous narrer son histoire ?
Sa création
Mokhtar Boughrassa : «L’USMO a été créée le premier jour du mois de mars 1926, dans le quartier populaire musulman d’Oran, la nouvelle ville (Medina Djedida). Ce quartier était le poumon de l’activité des indigènes, comme les appelait la France à l’époque, par un groupe de nationalistes qui voulaient combattre l’hégémonie du colonisateur par un sport ouvert à tous les arabes. Le premier président de l’USMO a été si Nemri et le secrétaire Sadok, dit Laâma.». A l’époque, la scène sportive était pauvre en associations sportives, car l’administration française n’accordait pas d’agréments aux musulmans désireux de s’impliquer dans ce genre d’activité. Il fallait aussi, que le président de l’association ou un joueur de l’équipe, soient européens. Heureusement qu’il y en avait beaucoup qui avaient des sentiments positifs envers les autochtones. C’est pourquoi deux frères espagnols acceptèrent d’intégrer la première équipe. « Il s’agit des frères Martinez. D’ailleurs par la suite, ils furent tellement imprégnés des valeurs «indigènes», qu’ils en oublièrent jusqu’à leur origine, nous ont rapporté des témoins de l’époque », nous dit encore Mokhtar Boughrassa, qui ajoute : «Avant de penser à officialiser le club, les dirigeants, Noumri en tête, contactèrent les meilleurs joueurs qui évoluaient à l’époque dans les clubs juifs ou pieds-noirs, comme le Club Des Joyeusetés, le CALO, l’ASSE ou encore le Galia Club d’Oran. Ils eurent l’accord des Korbali, Bouaichouche, Rezzoug, Berak et d’autres ».Ces joueurs allaient former la formidable machine à gagner des « Noir et Blanc ». Rappelons aussi que le premier président européen a été un monsieur Deharo, en 1935 et que l’équipe de 1953-1954 était composée exclusivement d’arabes.
Sa résistance
Au fil des années, d’autres grands noms, tous issus de la ville d’Oran, feront briller cette authentique étoile algérienne, au même titre que le Mouloudia d’Alger au centre du pays et le CS Constantine à l’Est. Nous citerons pêle-mêle, Aboukebir Baghdad, le grand gardien de but, Gorine Abdelkader, Ghaouti, Hadj Mostefa, El Andaloussi, Serradj, Mokhtari, Daho, Fennoun, Hasni et le meilleur ailier gauche d’Afrique du nord, Boudjellal dit Tchengo. Nous en oublions certainement beaucoup d’autres, auxquels nous présentons nos excuses. Quant à la grande équipe de 193O, elle était composée de l’européen Ange dans les bois, Benkoula, Safa, Bouakeul, ( le chahid qui donnera son nom au stade Montréal), Nafi, Baghdad, Makhbouza, Fouatih, Martinez, le virevoltant ailier droit, Rezoug, Andaloussi aux tirs du droit meurtriers, Bensetti et Bencherab. Cette formation a imposé sa loi sur le football oranien. «N’oublions pas la grande équipe de 1949 à 1956, date de l’arrêt des compétitions, ordonné par le FLN et signifié aux joueurs par le président Benamar Miloud. Il y avait, entre autres, Arroumia dans les bois, Cherraka, Tahar, Nekkache, Soualmia,
L’USMO, depuis sa création, n’a joué que les premiers rôles, importunée de temps à autre par des clubs, surtout musulmans, qui ont commencé à avoir pignon sur rue, comme le Gallia de Mascara, la JSM Tlemcen et l’USM Belabbès Kecchache, Zrego, Bendjahène, Si Kouider (qui signa sa licence en 1940 et dont le nom demeure lié à celui de l’USMO), Ould Ali, Moussa, Fennoun , Boudjellal, Ghaouti, Hadj Mostefa et d’autres . Ils ont raté la finale de la CAFN en 195O, en se faisant battre à Oujda par le MCO (1 but à 0) et une seconde fois en 1954, face au club des pieds noirs Témouchentois, l’USSCT. D’ailleurs cette défaite avait créé une grande polémique, tellement la suprématie de l’USMO était évidente », nous explique encore Mokhtar Boughrassa.
Sa notoriété
L’USMO, depuis sa création, n’a joué que les premiers rôles, importunée de temps à autre par des clubs, surtout musulmans, qui ont commencé à avoir pignon sur rue, comme le Gallia de Mascara, la JSM Tlemcen et l’USM Belabbès, en particulier. Elle grimpa rapidement les trois paliers du football de l’époque pour trôner en division d’honneur. Partout où elle se produisait, elle avait les faveurs du public arabe. «Au début des années 1950, j’étais jeune et ma passion d’enfant était la boxe, plutôt que le football. Mais dans notre quartier de Carteaux, à prédominance espagnole, quand l’USMO venait jouer au stade Gay, contre le club local, le FCO, Nous nous rendions au stade pour supporter avec la voix, les coéquipiers de Boudjellal. Et croyez-moi, ça ne faisait
pas plaisir aux européens, surtout quand l’USMO gagnait, ce qui arrivait le plus souvent», nous raconte Hadj Chikh Mohamed. Il faut aussi rappeler que l’USMO joua, en amical, avec de grandes équipes européennes, lesquelles trouvaient en elle un sparring-partner de valeur. «L’USMO joua contre l’Olympique de Marseille mené par la perle africaine, Larbi Ben Barek, au stade Montréal. Elle rencontra aussi les autrichiens de l’Admira de Vienne, les Yougoslaves d’Hayduk Split, les Hongrois de Ferencvaros, entre autres, diverses équipes européennes, sans oublier les grandes formations maghrébines et dans la plupart des cas, elle a fait honneur au football algérien», nous raconte toujours, Houari Bendjhahène. Mis à part l’incompréhensible perte du titre de champion d’Afrique du nord, de 1954, l’USMO n’a laissé dans l’esprit des Algériens que de bons souvenirs de luttes : sur le terrain et en dehors, puisque nombre de ses joueurs et de ses dirigeants est mort pour que Vive l’Algérie indépendante. Ecoutons, Bendjahène Ali, fils de Si Kouider et ancien joueur post-indépendance dans ce club, avec ses frères Hamid , Houari et Djamel. «Il y a tellement de souvenirs qu’un journal ne suffira pas à les écrire. Rappelons-nous seulement de ce match joué à Tunis, contre le club Italia de Tunis, où, vainqueur, l’USMO fut invitée à dîner chez le Bey de Tunis. Les titres obtenus en 193O, 1931, 1949 et 1950. Les trois finales de la coupe Louis Rivet (équivalent de la coupe d’Oranie) et les 6 coupes fédérales (équivalentes au championnat d’Algérie) ».
Son déclin
C’est après l’indépendance que ce grand nom du football algérien allait tomber dans l’anonymat. Alors que des formations comme le CSC et le MCA allaient se consolider après 1962 et avoir une notoriété qui
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dépassa les frontières du pays, l’USMO perdit son AURA, sur les Oranais, qui lui tournèrent le dos, au profit du Mouloudia Club d’Oran et de l’Association Sportive Musulmane d’Oran, derrière lesquels se focalisa le gros des troupes de supporters. La présence du MCO dans un des clubs les plus populaires, El Hamri et l’ASMO, au cœur de la ville nouvelle, dont le siège se trouvait juste en face de celui de l’USMO, prirent à leur compte la majorité des sportifs de la ville, qu’ils soient joueurs ou supporters. Après 1962, l’USMO évolua dans le critérium (championnat d’Oranie). Elle perdit ses meilleurs éléments d’avant 1956. Malgré la réforme et la fusion avec une entreprise nationale (CASORAN), elle ne put s’améliorer. Son public se limite depuis des dizaines d’années à quelques nostalgiques et des amoureux du beau football. L’USMO est un club sans gros moyens. Ses derniers présidents, Houari Bendjahène et Hadj Mokhtar Boughrassa, n’ont pu lui donner le statut qu’elle mérite, faute de moyens financiers conséquents, et ce, bien qu’ils y aient investi de leurs propres deniers. Le président actuel, Rabie, tente de faire hisser le club en division deux amateur. L’USMO, un monument historique, est actuellement battue par ceux qui jouaient les comparses durant la période préindépendance. Miloud Touadjine
C’est après l’indépendance que ce grand nom du football algérien allait tomber dans l’anonymat. Alors que des formations comme le CSC et le MCA allaient se consolider après 1962