Journal maracana 13 06 2014

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DE NOS ENVOYÉS AU BRESIL: FAROUK SEBA, LAID KALILA ET YOUCEF REKHROUKH

A J-4 DU MATCH FACE À LA BELGIQUE

HALIHODZIC

PASSE À LA VITESSE SUPERIEURE LA SÉANCE D’HIER À HUIS CLOS UN MATCH D’APPLICATION AU MENU N° 2383 Vendredi 13 juin 2014 — Prix 20 DA

Yebda : «Je ne souffre d’aucune blessure»

www.maracanafoot.com

HIER À SAO PAULO, CEREMONIE D’OUVERTURE

GRANDIOSE ! EN LEVÉE DE RIDEAU BRÉSIL 3 - 1CROATIE

Les Auriverdes annoncent la couleur!

LE FOOTBALL NATIONAL EN DEUIL

Nabil Hemani nous à quittés


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Maracana N°2383— Vendredi 13 Juin 2014

Edition du week-end

DE NOS ENVOYÉS AU BRESIL: FAROUK SEBA, LAID KALILA ET YOUCEF REKHROUKH

HALILOHODZIC PASSE À LA VITESSE SUPÉRIEURE A quatre jours du début de la compétition officielle pour les protégés de Halilhodzic et ce le 17 juin, soit mardi prochain face à la Belgique, le sélectionneur national et son groupe redoublent d’efforts et mettent plus d’intensité dans leur préparation. En effet, Hallilhodzic a multiplié ces derniers jours les matchs d’application entre ses joueurs dans le but de corriger certaines lacunes remarquées, surtout sur la ligne défensive des Verts. Ce qui est sûr, c’est que la ligne défensive provoque des démangeaisons pour le coach national qui doit trouver des solutions à ce problème et ce, avant la date butoir du 17 juin, à l’occasion du match face à la Belgique.

HALILHODZIC DISCUTE BEAUCOUP AVEC SES JOUEURS

La chose qu’on a remarquée lors des entrainements des Verts ici au centre de Soracaba, c’est qu’à chaque début de séance, le coach national consacre un bon laps de temps à discuter avec ses joueurs pour les mettre dans le bain et leur donner des conseils à quatre jours du début de l’aventure des coéquipiers de Feghouli en cette coupe du monde du Brésil.

MBOLHI SERA TITULARISÉ

Il était très clair lors des séances d’entraînement que les Verts ont effectuées depuis leur arrivée samedi dernier à Soracaba, que le

gardien Rais Wahab Mbolhi sera le gardien N° 1 des Verts ce mardi face à la Belgique, lui qui a montré un très bon visage lors des différentes séances et matchs d’application en plus de l’expérience que le keeper national a acquise à travers sa participation avec l’EN à un grand nombre de matchs et ce, en dépit du manque de compétition dont il souffre.

déjà son équipe-type qui sera appelée à croiser le fer ce mardi à la Belgique et on croit savoir que la composition de l’équipe-type est déjà prête et elle sera composée des joueurs qui ont pris part au dernier match amical face à la Roumanie et qui ont fourni un match plein et de haute facture.

L’ÉQUIPE-TYPE DANS LA TÊTE DE HALILHODZIC

Il semble que le coach national Halilhodzic veut éloigner ses joueurs de la pression et surtout

Le coach national semble avoir

LA ZONE MIXTE DE MERCREDI ANNULÉE

de la presse nationale, venue en force pour couvrir l’événement de la Coupe du monde au Bresil. En effet, une zone mixte a été programmée mercredi où les joueurs devaient se rencontrer avec la presse nationale et répondre à ses questions, mais en dernière minute, cette zone mixte fut annulée. Arrivés sur place, les journalistes n’ont trouvé que le milieu de terrain de l’Udinese, Hassan Yebda qui a tenu à éclairer l’opinion sportive sur son état de santé.

Yebda : «Je ne souffre d’aucune blessure» Le milieu de terrain national a tenu à mettre les points sur les I en déclarant qu’il ne souffre d’aucune blessure et que son état de santé s’améliore de jour en jour : «Je me porte bien et je suis prêt à assumer mon rôle si le coach national me fait confiance», a t-il dit. «Ça n‘a rien d’une blessure. Seulement lors de la séance d’entraînement, j’ai reçu un tacle à la cuisse et par précaution, j’ai voulu voir le médecin», a assuré Yebda. Avant d’ajouter que les examens médicaux n’ont rien révélé de méchant. «Le médecin m’a juste donné un peu repos», a-t-il affirmé.

Quelle est l’évolution de votre blessure ? El hamdoullah, les choses s’améliorent et je reprends mes aptitudes de jour en jour et je pense que je serai prêt pour le premier match face à la Belgique.

Justement comment voyez-vous cette rencontre ? Pour moi, le premier match est d’une grande importance, il sera très déterminant pour la suite du parcours. Nous devons être prudents pour bien négocier cette rencontre face à un adversaire coriace qui est la Belgique qui renferme un grand nombre de joueurs qui possèdent de grandes qualités. Mais nous aussi nous avons notre mot à dire. Nous avons un bon groupe

capable d’aller loin dans cette compétition.

Comment est l’ambiance au sein du groupe ? Au début de notre arrivée, nous avons beaucoup souffert du décalage horaire, mais avec les jours, nous avons repris nos forces et nous nous sommes adaptés à la situation. Maintenent, nous sommes concentrés sur notre prochain match face à la Belgique qui sera très déterminant pour nous. Vous êtes optimistes de passer le premier tour ? Nous ferons de notre mieux pour bien représenter l’Algérie dans cette Coupe du monde et procurer de la joie au public algérien. Nous sommes tous

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concentrés et nous voulons tous aller le plus loin possible dans la compétition. Dans 4 jours vous aurez à disputer votre premier match, êtes vous prêts ? Bien sûr que nous sommes prêts. Nous sommes galvanisés et très déterminés à démarrer en force et pourquoi pas remporter cette rencontre chose qui nous sera très bénéfique pour le reste du parcours. Un dernier mot Je dirai que nous sommes conscients de la tâche qui nous attend et je promets que nous serons à la hauteur et nous nous battrons sur le terrain pour représenter dignement notre pays et procurer de la joie à notre public.


Maracana N°2383— Vendredi 13 Juin 2014 03 DE NOS ENVOYÉS AU BRESIL: FAROUK SEBA, LAID KALILA ET YOUCEF REKHROUKH

Edition du week-end

BIEN QU'IL SE MONTRE RASSURANT

Yebda incertain face à la Belgique

Remis d’une blessure qui l’avait privé des matchs amicaux disputés en Suisse, face à l’Arménie et la Rouamnie, le milieu de terrain, Hassen Yebda, n’est pas au bout de ses peines, puisqu’il vient de faire l’objet d’une autre blessure, cette fois, moins grave, mais qui risque de chambouler ses ambitions, et notamment ccontrecarrer les plans du sélectionneur national, Vahid Halilhodzic. Et pour cause, le joueur qui a contracté cette nouvelle blessure lors de l’entraînement de mardi passé, n’a pas pu poursuivre la séance, ni reprendre le lendemain, soit mercredi. Une situation qui ne fait guère les affaires du sociétaire du club italien de l’Udinese, étant donné que le premier match du Mondial que jouera l’Algérie face à la Belgique approche à grands pas.

UN MAUVAIS CHOIX DU COACH ?

Ceux qui suivent de près les affaires de l’équipe nationale algérienne s’accordent à dire que la convo-

RABAH SAÂDANE CONVIÉ PAR LA FAF

cation de Hassen Yebda, pour ce Mondial, reste un mauvais choix. Et pour cause, ils s’appuient sur le fait que le joueur n’est pas au top de sa forme physique, contrairement à d’autres joueurs qui n’ont pas été retenus dans la liste finale. En plus de cela, les chances de voir l’ex-joueur de Grenade dans le onze de Vahid Halilhodzic sont très minimes, pour ne pas dire inexistantes. Mais comme le sélectionneur national a fait à sa manière, en laissant à la maison les Guedioura, Boudebouz et Ferhat, pour ne citer que ceux-là, il se devra d’assumer ses choix, surtout dans le cas où Yebda ne se remettra pas de cette nouvelle blessure Youcef R.

IL S’EST DÉPLACÉ AU BRÉSIL POUR SUIVRE LES TROIS MATCHS DE LA BELGIQUE

STÉPHANE : « JE VOIS BIEN L’ALGÉRIE PASSER AU SECOND TOUR »

Lors de notre voyage vers le pays de la Samba, le hasard a voulu que l’on rencontre Stéphane, un supporter de la Belgique qui a tenu à se déplacer jusqu’au Brésil pour suivre de près les prestations de son pays lors de ce Mondial 2014. Très sympa, le fan des Diables rouges, dans une discussion amicale, nous a confié qu’il attendait cette Coupe du monde depuis un bon moment, surtout qu’il est un adepte des voyages et de la découverte. Et comme il n’a jamais eu l’occasion de visiter le Brésil, il a pris un congé pour se rendre au pays de la Samba afin de le découvrir et surtout pour soutenir son équipe nationale, qui, rappelons-le, était le premier pays à s’être qualifié pour cette Coupe du monde. «C’est un voyage exceptionnel pour moi, que j’attendais depuis un

UN MATCH D’APPLICATION AU MENU

de ses joueurs, le sélectionneur Pour s’enquérir de l’état de préparation lication. Tout en scindant le d’app match un à e a soumis son group a profité de l’occasion pour ie Algér Club du coach le deux, en groupe ue de choisir celle qui conviendra tester quelques variantes, dans l’optiq mardi prochain face à la Belgique. à la prochaine rencontre qui se jouera Y. R.

IL ARRIVERA DEMAIN À SAO PAULO

IL DEVAIT REPRENDRE DU SERVICE HIER

En faisant l’impasse sur la séance de travail de mercredi, sur ordre du staff médical, Hassen Yebda devait reprendre hier les entrainements avec le groupe, étant donné que sa blessure n’était pas trop grave, d’après les échos qui nous sont parvenus du centre de regroupement de l’équipe nationale. Bien que ce retour ait soulagé coach Vahid, cela ne s’annonce pas suffisant pour que Yebda fasse partie du groupe qui sera concerné par le match de mardi prochain, qui se jouera à Belo Horizonte, face aux Diables rouges de la Belgique. S’ajoute à cela le fait que le sélectionneur national a déjà sa petite idée sur le onze qui sera aligné, lors de la première sortie officielle de l’Algérie, ici, au pays de la Samba. Tout laisse prédire que Hassen Yebda ne fera pas partie des plans de son entraineur, et ce, jusqu’à preuve du ccontraire.

LA SÉANCE D’HIER À HUIS CLOS

loin des regards indiscrets, notamAfin d’appliquer son plan de travail adverses, Vahid Halilhodzic a proes équip des aires émiss des ceux ment clos, où les camarades de Mehdi grammé la séance d’hier, à huis ambiance, tout en suivant à la Mostefa se sont entrainés dans une bonne lettre les consignes de leur coach.

bon moment. Je ne vous cache pas que c’est une sensation particulière pour moi, car je m’apprête à visiter un pays que je n’ai vu que sur le petit écran. Et comme cette visite va coïncider avec le déroulement de la Coupe du monde, à laquelle mon pays va prendre part, je vais suivre les trois matchs de mon équipe et la soutenir à fond, car j’espère qu’elle fera partie des Nations qui se qualifieront pour les prochains tours», nous a déclaré ce supporter belge très timide, mais impatient de vivre l’ambiance de cette Coupe du monde. «Les supporters algériens sont uniques en leur genre !» Tout en regrettant le fait qu’il ne pourra pas assister aux matchs du second tour, car il n’a pas pu se procurer de billets, Stéphane nous a étonnés par la petite idée qu’il a sur

l’Algérie, qui jouera dans le même groupe que son pays. «Tout ce que je sais sur votre pays, c’est que vous avez une jeune équipe qui monte en puissance. Bien que beaucoup de monde ne croit pas en les chances de l’Algérie de passer au second tour, moi je la vois bien créer la sensation et accompagner la Belgique au prochain tour de cette Coupe du monde», dira-t-il avant d’ajouter : «La chose qui a retenu mon attention lors de ce voyage au Brésil, c’est que les supporters algériens sont très enthousiastes et très passionnés par le football, ce qui fait beaucoup de plaisir à voir. Cela m’amène à dire que les supporters algériens sont uniques en leur genre, et c’est un vrai plaisir de vivre de tels moments avec eux». Youcef R.

En plus des anciens joueurs qui avaient fait les beaux jours de l’équipe nationale, à l’instar des Kouici et Belloumi, pour ne citer que ces exemples, la Fédération algérienne de football a jugé utile d’inviter l’ancien sélectionneur national, Rabah Saâdane, pour qu’il assiste aux trois matchs que jouera l’EN, face à la Belgique, la Corée du Sud ainsi que la Russie. Ce geste se veut comme une reconnaissance envers l’ancien coach des Verts, qui avait dirigé l’équipe lors du précédent Mondial qui s’était déroulé en Afrique du Sud. Dans ce sens, on apprendra que le doyen des entraineurs algériens est attendu demain à Sao Paulo, où il prendra ses quartiers durant ce séjour qu’il passera au Brésil. Y. R.

IL CONTINUE À LA MÉPRISER POUR DES RAISONS INCONNUES

HALIHODZIC IRRITE LA PRESSE ALGÉRIENNE ! Au moment où tous les sélectionneurs des nations

prenant part à cette Coupe du monde communiquent sans le moindre souci. Le sélectionneur Vahid Halilhodzic continue à faire des siennes, en boycottant la presse algérienne qui s’est déplacée en masse au Brésil pour couvrir la quatrième participation de l’Algérie en Coupe du monde. Et pourtant, les journalistes qui sont présents sur place non aucun problème avec le technicien bosnien, étant donné qu’ils sont là pour accomplir leur travail. Mais pour le concerné, il semble que les médias algériens ne sont pas les bienvenus dans le camp de base de l’équipe nationale. Preuve en est, il s’est permis d’annuler la zone mixte qui était prévue pour mercredi, et ce, en n’envoyant que Hassen Yebda pour parler, brièvement, aux journalistes présents sur place. Un comportement qui n’honore guère la sélection nationale, surtout quand on sait que la FAF avait promis aux représentants des différents organes de presse, de leur faciliter la tâche au pays de la Samba. Mais il s’avère que la réalité est tout autre, étant donné que Vahid Halilhodzic continue à malmener les journalistes, sans donner de raisons valables.

ILCeFAIT DANS LE DEUX POIDS DEUX MESURES ! comportement de Vahid Halilhodzic, que personne n’arrive à expli-

quer, s’avère plus qu’intriguant. Et pour cause, il se permet d’accorder des interviews à la presse étrangère, notamment la presse française. Alors que la presse locale n’a même pas droit à une brève déclaration du concerné, ou à un strict respect envers cette noble profession. Dans tout cela, tous les journalistes s’interrogent sur le silence radio des responsables de la FAF, qui n’ont pas encore bougé pour arranger les choses entre Vahid Halilhodzic et la presse nationale.

PENSEE

Triste et pénible fut la date du 13 Juin 2013, quand tu nous a quittés, notre chère père et grand père Ali BELOUAR à l'âge de 80 ans. En ce douloureux souvenir, ton épouse, tes enfants et tes petits enfants de Sidi Moussa, de Mostaganem et de Montréal demandent à tous ce qui t'ont connu et aimé pour tes grandes valeurs morales et religieuses d'avoir une pieuse pensée à ta mémoire. Reposes en paix BABA. On t'oubliera jamais. «A Dieu nous appartenons et à lui nous retournons»

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Edition du week-end

Belkalem : «Le premier match est très important» E ssaïd Belkalem s'est, d'ores et déjà, imposé comme l’un des meilleurs défenseurs algériens, malgré son jeune âge. Il se distingue par sa taille, ses capacités offensives et sa solidité défensive. À 19 ans, il a commencé sa carrière avec la JS Kabylie, remportant le championnat, avant de réaliser le doublé Coupe-championnat la saison suivante. C'est en septembre 2012 que son heure est arrivée puisqu'il a participé avec l'équipe A aux qualifications pour la CAN-2013, s'imposant en trois matches comme un atout majeur de la défense algérienne. Essaïd Belkalem compte 13 sélections pour 1 but marqué, lors du match amical face à l’Arménie le 31 mai dernier. Il se confie à faf.dz :

Après quelques jours au Brésil, comment se présente la préparation de l’équipe pour le Mondial ? Maintenant, on y est. Après avoir effectué deux stages précompétitifs, les

choses sérieuses ont débuté dès que nous avons foulé le sol brésilien et le travail a commencé avec tous les joueurs. Pour le moment, tout se passe très bien et dans d’excellentes conditions. Avec des séances d’entraînement quotidiennes, nous nous préparons pour nos trois matches du premier tour. Comment avez-vous trouvé le camp de base de l’équipe d’Algérie ? Nous travaillons dans d’excellentes conditions. Nous sommes dans un centre de préparation de haut niveau, surtout que nous avons une batterie de terrains à notre disposition juste à côté sans se déplacer, tout comme les autres moyens de récupération notamment. La FAF a bien choisi et ce n’est pour nous qu’un atout de plus pour bien préparer tous nos matches du Mondial. Un mondial qui reste certainement un rêve pour tout joueur… Exactement. Jouer une coupe du monde

LES CINQ PARIS DE L'EQUIPE BENTALEB SUR LA LISTE DES 5 JOUEURS À SUIVRE AU MONDIAL

Le milieu de terrain des Verts, le jeune Nabil Bentaleb, fait partie des cinq joueurs sur qui le quotidien sportif français l’Equipe, mise pour le Mondial brésilien. Ainsi, dans le portrait dressé par le journal, Bentaleb est décrit comme «la bonne étoile!»! où on peut lire!: «!Qu’au début de la saison, il pensait qu’il regarderait la Coupe du monde à la télévision, a -t-il confié récemment. Au final, Nabil Bentaleb postule pour en être l’une des révélations attendues, mais pas sous le maillot français. En février 2014, le milieu offensif de Tottenham, né à Lille, a en effet choisi les Fennecs, et Vahid Halilhodzic devrait lui donner autant de temps de jeu que Tim Sherwood chez les Spurs. Dernier bon point : pour sa troisième sélection face à la Roumanie en amical le 4 juin dernier, le jeune joueur, âgé de 19 ans, a trouvé pour la première fois le chemin du but. De quoi se mettre en confiance avant le grand bain brésilien». D’autres joueurs à l’image du Colombien, Juan Guillermo Cuadrado, de l’Italien, Ciro Immobile, de l’Anglais, Ross Barkley et enfin le Portugais, William Carvalho termine le Top 5.

LE SPORTING REFUSE UNE OFFRE DE 3 MILLIONS D’EUROS POUR SLIMANI DE TRABZONSPOR

BOUGHERRA : « ON N’A RIEN À PERDRE »

Pour le capitaine des Verts, dont ce sera la dernière Coupe du monde, l’Algérie n’a rien à perdre dans ce tournoi et le groupe est prêt à jouer son va-tout pour réaliser le rêve de tout un peuple lors de ce Mondial brésilien : « Nous nous sommes améliorés durant ces quatre dernières années et aujourd’hui notre objectif est de passer ce cap du premier tour. Nous n’avons rien à perdre et je ne vois pas pourquoi on aurait peur. Certes, on aura des obstacles à franchir, à nous de réaliser cet objectif », a-t-il déclaré.

Il ne se passe pas un jour sans que le nom d’Islam Slimani soit annoncé en Turquie. En effet, des responsables de Trabzonspor ont avoué avoir fait une proposition d’achat du joueur à leurs homologues du Sporting Lisbonne, d’un montant de 3 millions d’euros, pour l’acquisition de l’attaquant algérien, la saison prochaine. Les dirigeants du club lisboète, qui ont mis la barre haute, en fixant le prix de Slimani à sept millions d’euros, ont refusé cette offre. Pour une première approche, on peut dire que ce fut un échec. Il faut dire que dans ce genre de négociations, on joue souvent à «! poker menteur! », où une faible proposition est faite en premier, avant de voir si un autre club surenchérit pour soit augmenter l’offre ou rester sur la première proposition. Dans le cas de Slimani, il faudra attendre ses prestations durant ce Mondial pour savoir si sa «! cote! » va sensiblement augmenter ou diminuer et où les responsables turcs vont sauter sur l’occasion pour acquérir le joueur, surtout qu’il paraît plus qu’évident qu’Halilhodzic devrait être le nouvel entraîneur du club turc. M. Ramzi

est un rêve pour tout footballeur. On regardait les matches sur les écrans lorsqu’on était petits et là maintenant c’est nous qui sommes acteurs au cours de ces parties. Le rêve est maintenant une réalité et à nous de bien la vivre mais surtout de la réussir pour nous faire plaisir à nous-mêmes mais également faire plaisir à tous les supporters algériens qui nous suivent et nous font confiance partout. Comment voyez-vous votre premier match face à la Belgique prévu le 17 juin à Belo Horizente ? Je crois que la Belgique est l’une des meilleures équipes en Europe mais nous allons tout faire pour réussir notre match et faire un bon résultat. Le premier match dans une compétition est très important et c’est pour cela que nous allons nous donner à fond pour que cette Coupe du monde soit une réussite pour nous et ainsi entrer dans l’Histoire.

ANDERLECHT A UN ŒIL SUR SOUDANI

Al Arbi L’attaquant du Dinamo Zagreb, de Soudani, intéresse le champion la saiBelgique en titre Anderlecht pour à la son prochaine. Le club belge, ciblé Hillal recherche d’un ailier gauche, a qualifié Soudani pour renforcer le club pions la directement à la Ligue des Cham ier saison prochaine. Même si le prem éen mais choix du club est un joueur ghanexcessif, dont le prix du transfert est jugé le club l’Algérien intéresse fortement rmais de bruxellois. La question est déso le joueur, fait satis n optio savoir si cette e du qui s’apprête à disputer la Coup clubs des i auss Monde et qui intéresse . allemands

UN ÉCHANGE TAÏDER-M’VILA SE PRÉCISE ENTRE LE RUBIN KAZAN ET L’INTER

Le milieu de terrain français du Rubin Kazan, Yann M’Vila désirerait revenir dans l’élite européenne afin de retrouver le plus haut niveau. Ainsi, l’Inter est à la porte et semble en pôle sur le dossier. Le milieu de 24 ans, très apprécié par Ausilio serait la recrue idéale afin de bonifier un milieu de terrain orphelin de Zanetti et Cambiasso. La situation cependant, ne semble pas si simple que cela. Tout d’abord, le Rubin voudrait le céder sous forme de prêt avec option d’achat tout en récupérant dans son escarcelle, un joueur de l’Inter dans les mêmes conditions. Si la presse évoquait il y a peu que l’échange se ferait avec Kuzmanovic, Kazan semble plus intéressée par un Saphir Taïder qui n’a pas réalisé une bonne saison avec les nerazzurri. Seulement voilà, l’Algérien n’appartient pas totalement à l’Inter. Bologna, qui possède l’autre moitié pourrait se servir de cette transaction pour forcer l’Inter à racheter les 50% restants du joueur, chose qui n’était pas forcément prévue au départ. L’Inter est donc entre deux eaux. Si la situation vient à se décanter dans les semaines à venir, ça ne serait pas avant le 20 juin, date à laquelle Bologna et l’Inter devront trancher sur la copropriété de Taïder. Attention toutefois à ne pas faire traîner le transfert car le Napoli est aussi sur le coup et aurait proposé au club russe un échange avec Britos. Si pour le moment l’Inter a les faveurs du Rubin Kazan, ça pourrait ne pas durer en cas de complications dans les négociations. En cas de nouvel échec, l’Inter se rabattrait sur son plan B : Fernando du Shakhtar.

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Mondial 2014

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BELGIQUE

POUR L’ANCIEN SÉLECTIONNEUR DE LA BELGIQUE

Robert Wasseige : «Je m’attends à un match compliqué contre les Algériens»

Il y a parfois d’étranges coïncidences. Comme en 2002, lors de sa dernière Coupe du monde, la Belgique sera opposée à la Russie, à un pays asiatique (le Japon en 2002, la Corée du Sud cette fois-ci) et un pays d’Afrique du Nord (l’Algérie au lieu de la Tunisie).

E

st-ce un signal positif? Les Diables rouges passerontils donc de nouveau le cap du premier tour? «Une phase finale dépend d’un tas de facteurs, explique l’ancien sélectionneur de la Belgique, Robert Wasseige, qui est derrière la nomination de son poulain, Marc Wilmots à la tête des Diables rouges! : «Il est évident que, sur papier, les Belges ont tout pour passer. Aucune génération de joueurs n’a été, je pense, aussi douée que celle-ci. Mais cela ne veut rien dire. On peut nourrir de grandes ambitions mais il ne faut pas que les joueurs fassent n’importe quoi. Une Coupe du monde demeure quelque chose de très particulier. Il faut rester très prudents. Je m’attends à un match compliqué contre les Algériens. Leur groupe est de qualité et Vahid Halilhodzic a une expérience. Il

sait comment piéger un adversaire et saura placer ses pions de telle sorte que les Belges n’auront pas la tâche aisée.» Robert Wasseige confirme par ces mots son respect pour l’adversaire! : «Cette Coupe du monde ne sera pas une sinécure pour les Belges. Elle sera difficile. Les attentes sont énormes et cela peut constituer un point négatif en cas de mauvais résultat face à l’Algérie. Les journalistes, heureux de voir les Belges de retour sur la carte du monde, ont

mis encore un peu plus de pression sur le groupe. Ils doivent être conscients qu’ils ont une grosse influence sur les Diables rouges.» Pour le Liégeois, c’est surtout l’Euro 2016 qui compte. «Au Mondial, il faut passer le premier tour. Tout ce qui viendra après ne sera que du bonus. J’estime que c’est dans deux ans, lors de l’Euro, que nous devrons viser un podium. Parce qu’à ce moment-là, notre fabuleuse générale sera arrivée à maturité.»

Wilmots : «Je vais enfin visionner les vidéos de l'Algérie»

Le coup d'envoi du match d'ouverture du Groupe H du Mondial-2014 brésilien de football Belgique Algérie du mardi 17 juin à l'Estadio Mineirao de Belo Horizonte approche. Après les trois semaines de préparation au cours desquelles il s'est essentiellement concentré sur ses Diables rouges, le sélectionneur Marc Wilmots va enfin avoir le temps d'examiner à la loupe les Fennecs de Vahid Halilhodzic! : «!Heureusement notre analyste Herman de Landtsheer a comme toujours très bien fait son travail", admet-il. "Mais il est maintenant grand temps pour Vital (Borkelmans) et moi-même de regarder ces images et de les analyser à notre tour. On dispose pour cela d'une salle de cinéma spéciale", a-t-il poursuivi. "Mais on se doute déjà que les Algériens ne sont pas arrivés ici par hasard. Ils ont une bonne équipe très dangereuse en attaque. Il ne s'agit donc certainement pas d'un match gagné d'avance. Attendez-vous à des émotions et du suspense..."

Chadli: "Pas de Ramadan si on joue encore"

Interrogé sur le Ramadan, le joueur Belge d’origine tunisienne, Nacer Chadli, a été assez clair sur le sujet : "Le Ramadan commence à la fin du mois. J’espère bien qu’on sera encore au Brésil à ce moment-là. Mais le faire, c’est assez dur, tant physiquement que mentalement. Pour moi, c’est hors de question de suivre le Ramadan si j’ai des entraînements et des matches. Dans ce cas-là, je respecterai mes jours de jeûne plus tard." Marouane Fellaini est également concerné, il pourrait prendre la même décision que Chadli afin d’éviter tout contrecoup physique pendant le tournoi.

Les Belges se plaignent du wifi de l'hôtel

L

es Diables rouges sont contents de l'hôtel du Golf Resort Paradise, à une exception: la mauvaise qualité du wifi. Belgacom, sponsor officiel de la Belgique, avait pourtant investi près de 96.000 euros pour offrir à l'hôtel une connexion digne de ce nom, comme le rappelle Le Soir. Il faut croire que cela n'a pas été suffisant. Si la presse peut travailler dans de bonnes conditions (une tente spéciale a été aménagée), ce n'est pas le cas des joueurs à l'hôtel. Certains en sont un peu agacés, eux qui sont déjà privés de leur famille et de leurs proches. "Certains se sont un peu énervés sur l'état du wifi", avouait hier Dries Mertens. "C'est vrai mais on m'a dit que ça allait s'arranger", a poursuivi Nacer Chadli. La fédération belge met tout en œuvre pour résoudre le problème, car elle pourrait faire perdre de l'énergie inutile aux joueurs. "J'ai vu mieux, j'ai vu pire aussi" Nicolas Lombaerts, lui, était moyennement emballé par la qualité de l'hôtel dans son ensemble. "J'ai déjà connu mieux, mais j'ai aussi vu pire...", disait-il. "J'ai l'habitude de

vivre à l'hôtel. En Russie, je suis plus souvent à l'hôtel qu'à la maison. Ici, c'est un très grand complexe, il fait très calme et le terrain est bon.

La pelouse n'est pas trop molle, le ballon circule rapidement et nous ne pouvons donc pas nous plaindre"

LUKAKU S'EST ENTRAÎNÉ

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Arrivée mardi soir au Brésil, la sélection belge a effectué ses deux premiers entraînements, mercredi près de son camp de base de Mogi das Cruzes, dans l'Etat de Sao Paulo. Avec Romelu Lukaku, manifestement rétabli de la blessure à une cheville contractée lors du match amical face à la Tunisie samedi (1-0). Marc Wilmots a assuré que son attaquant «ne ressentait plus rien» et qu'il disposait d'un groupe «au complet». Le sélectionneur belge a également précisé qu'il avait signé sa prolongation attendue - à la tête des Diables Rouges, jusqu'en 2018.

LE MATCH DES DIABLES CONTRE LES USA ANNULÉ

Le match amical qui devait avoir lieu à huis clos hier jeudi a été annulé. Marc Wilmots l'avait laissé entendre en conférence de presse. Il ne voulait pas prendre le risque de se retrouver avec ses joueurs dans les embouteillages qui engorgent la ville. Du coup, soit les Américains venaient à Mogi das Cruzes, soit le match était annulé. C'est la deuxième option qui a été finalement choisie. A la place, les Diables rouges ont eu un entraînement à huis clos, histoire de pouvoir tout de même effectuer quelques réglages à l'abri des regards en prévision du match contre l'Algérie. "Je ne veux pas prendre le risque de perdre 5 heures dans les trajets", a en effet expliqué Wilmots. "Ce serait pure folie de ma part..." Wilmots n'est en revanche pas opposé à un déplacement de la rencontre sur le terrain d'entraînement des Belges à Mogi das Cruzes. "Il est parfait et on y accueillera très volontiers Jurgen Klinsmann et son équipe s'il y consent. Je dois encore le contacter à ce sujet. Sinon on fera autre chose. Je pense par exemple à une opposition entre nous avec Frank De Bleeckere ici présent comme arbitre. Mais également à huis clos. Parce que je ne veux pas vous dévoiler mon équipe. On est à la Coupe du monde ici, et plus à la veille de Belgique Luxembourg à Genk", conclut Wilmots. "Je ne peux plus me permettre de jouer cartes sur table..."

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ESPAGNE-HOLLANDE, CE SOIR À 20H

Casillas-Robben, comme on se retrouve !

Iker Casillas face à Arjen Robben, Xabi Alonso face à Nigel de Jong: les deux duels emblématiques de la finale de 2010 vont connaître un nouvel épisode vendredi au Mondial2014 lors d'un Espagne-PaysBas placé sous le signe de la revanche (13h00 GMT).

MONDIAL 2014

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CASILLAS-ROBBEN: L'ARRÊT QUI A TOUT CHANGÉ

Stade Soccer City de Johannesburg, 11 juillet 2010. A la 62e minute d'une finale au score toujours vierge, Robben est parfaitement lancé par Sneijder, seul vers le but espagnol. L'attaquant du Bayern se heurte néanmoins à la sortie de Casillas, qui dévie le ballon du bout du pied droit. "La douleur sera toujours là. Cette phase est gravée à jamais dans ma mémoire, a expliqué Robben lors d'un point presse. J'ai revu la phase de nombreuses fois... Mais à quoi bon. Ce qu'il s'est passé est passé et on ne peut plus rien y changer. Je regarde vers l'avenir et ce premier match face à l'Espagne qui a l'odeur de la revanche." Accablé par certains aux Pays-Bas pour avoir manqué cette occasion en or, Robben reçoit encore aujourd'hui le soutien de ses équipiers. Le nouveau gardien de la sélection Oranje, Jasper Cillessen, estimait d'ailleurs mardi que "Casillas a eu de la chance sur cette phase". Mais la chance vient sans doute avec la confiance et Casillas n'en a jamais manqué: "A mesure que Robben avançait, je savais que j'avais les mêmes chances que lui, que je pouvais arrêter le ballon ou le faire tirer à côté, s'est remémoré le capitaine espagnol. A chaque fois qu'on revoit (cette action), on garde la même émotion." Par cette parade pleine de sang-froid, Casillas

avait démontré il y a quatre ans toute sa force mentale. Il en aura bien besoin vendredi à l'Arena Fonte Nova de Salvador, après une saison en clairobscur avec le Real Madrid: relégué sur le banc des remplaçants en Liga, le portier a dû se contenter des matches de la Coupe du Roi et de la Ligue des champions, deux trophées qu'il a d'ailleurs remportés malgré une énorme bourde en finale de la C1 contre l'Atletico Madrid à Lisbonne (4-1 a.p.).

ALONSO-DE JONG, UN TACLE PUIS LE SILENCE

Il y a quatre ans, l'image du tacle-karaté de

Nigel de Jong sur la poitrine de Xabi Alonso avait fait le tour du monde. "C'est le tacle qui m'a fait le plus mal de toute ma vie", avait commenté le Basque juste après la rencontre. Et même si De Jong n'a reçu qu'un carton jaune pour ce geste, la vraie sanction est arrivée dans les semaines suivantes: sa réputation déjà bien établie de "sale joueur", ou de "Hollandais violent" comme il avait été surnommé par certains médias à l'époque, n'a cessé de lui coller à la peau, au point que le milieu s'est fermé vis-àvis des médias. "Depuis, le silence est mon meilleur allié. Je me tais. Je sais quelle est ma réputation auprès

d'une certaine partie du public. Mais que l'on m'apprécie ou pas, je ne peux rien y faire. Et cela ne me fait plus rien", racontait-il dans la presse néerlandaise. "Par contre, mes proches ont souffert de ce que l'on dit de moi. Ils ont même été insultés. Et ça, ça ne me laisse pas insensible", poursuivait-il. L'épisode de 2010 n'a en tout cas pas changé le style toujours aussi hargneux de De Jong, qui a livré une excellente fin de saison avec l'AC Milan, avec une agressivité retrouvée. Xabi Alonso est prévenu: le milieu espagnol, précieux pour son jeu long et sa capacité à couper les offensives adverses, risque de subir à nouveau vendredi le marquage accrocheur de son vis-à-vis.

Robben à l'heure de la revanche

On n'en voudra pas à Arjen Robben si les deux jours à venir lui font ressasser quelques douloureux souvenirs. La dernière image qu'il conserve de la Coupe du Monde de la FIFA™, c'est celle de l'Espagne, adversaire des Pays-Bas le 13 juin prochain, brandissant le trophée suprême. Pourtant, c'est un autre souvenir, celui d'un duel perdu face à Iker Casillas en milieu de seconde période, qui a hanté l'ailier néerlandais pendant les mois qui suivirent. "J'y pense beaucoup", reconnaissait-il au lendemain de la compétition. "Ça fait mal de manquer une telle occasion." Cependant, quand il s'entretient avec FIFA.com au sujet du remake face à l'Espagne à Salvador, les regrets font place à un visage conquérant. Si l'ailier du Bayern Munich adopte cette attitude positive, c'est parce qu'il a multiplié les succès personnels depuis cette triste soirée de Johannesburg. L'ancien joueur de Chelsea a triomphé sur les scènes européenne et mondiale avec les Bavarois. Lors de la finale de la Ligue des champions de l'UEFA 2013, il a inscrit le but de la victoire et a été élu Homme du match.

Or le trentenaire semble aussi puiser son bien-être actuel chez les jeunes joueurs qu'il côtoie dans le groupe néerlandais au Brésil et dans le dispositif tactique adopté. "Je me sens très bien en ce moment, que ce soit physiquement ou mentalement", assure-t-il au micro de FIFA.com. "Une Coupe du Monde, c'est toujours particulier et je suis très enthousiaste à l'idée d'être au Brésil pour cette édition. Je garde des souvenirs très particuliers de chaque Coupe du Monde que j'ai suivie ou disputée, mais j'ai vraiment vécu une grande compétition en Afrique du Sud. Bien sûr, c'était une grosse déception de perdre la finale, mais je suis quand même très fier de ce que nous avons réussi." Ce sont désormais une nouvelle équipe et un nouveau sélectionneur qui vont tenter d'égaler voire de surpasser cette performance. Robben fait partie des sept vétérans de la campagne 2010 à avoir été inclus dans les 23 Oranje. Par opposition, les champions du monde espagnols sont au nombre de 16 et Vicente Del Bosque est encore aux commandes, alors que les Pays-Bas sont passés sous l'autorité de Louis van Gaal. "J'ai travaillé avec lui au Bayern avant qu'il n'accepte ce poste, donc il a été très important dans ma carrière," estime Robben au sujet de son sélectionneur. "Je peux dire que c'est le meilleur entraîneur que j'aie connu dans ma carrière avec Pep Guardiola."

JEUNES MAIS TALENTUEUX

L'une des décisions les plus capitales et con-

troversées de Van Gaal au cours de la préparation pour la Coupe du Monde a consisté à laisser tomber le traditionnel 4-3-3 au profit d'un 5-3-2. Avant de trancher, le futur entraîneur de Manchester United a tout de même consulté Robben ainsi que l'autre homme fort des Oranje, Robin van Persie. "Nous avons joué trois matches avec ce schéma tactique et nos adversaires, l'Équateur, le Pays-de-Galles et le Ghana, ne se sont pas créé beaucoup d'occasions, alors que nous nous en sommes procuré. Je suis convaincu que c'est le dispositif qui nous convient le mieux en ce moment." Versés dans le même groupe que les Espagnols, les Australiens et les Chiliens, les Néerlandais n'auront cependant pas la tâche facile, surtout avec un effectif considérablement rajeuni. "Notre équipe est jeune mais talentueuse", estime Robben. "L'expérience joue un rôle important, surtout sur le plan mental. Mais sur le terrain, l'important, c'est de jouer juste, de faire ce que nous avons à faire, que l'on ait 22 ou 32 ans. Ça va être difficile car nous sommes tombés dans un groupe très difficile. L'Espagne est championne du monde et d'Europe en titre, et deux clubs espagnols étaient en finale de la Ligue des champions cette année. Cela veut tout dire. Le Chili a aussi une équipe très solide, avec d'excellents joueurs tournés vers l'attaque. L'Australie, c'est costaud physiquement. Nous avons joué quelques matches contre eux et nous ne les avons jamais battus."

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Les défis ne manquent pas pour un Robben au sommet de son art. Le premier sera d'effacer le mauvais souvenir sud-africain face à l'Espagne. Et quelle meilleure manière de chasser ses vieux démons que de les affronter d'entrée ?


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Mondial 2014

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VIDÉO, AÉROSOL, PAUSES FRAÎCHEUR

TOUTES LES NOUVEAUTÉS DU MONDIAL…

Pour la première fois dans une Coupe du monde, l’arbitre pourra avoir recours à un système d’assistance visuelle pour valider un but. Autres nouveautés 2014 : la possibilité d’utiliser des aérosols pour marquer la pelouse avant les coups francs et l’instauration de pauses rafraîchissantes en cas de forte chaleur.

F

orcément influencée par le but valable mais refusé à l’Anglais Frank Lampard face à l’Allemagne, il y a quatre ans alors que les Allemands menaient 2-1 à la 38e min en 1/8e de finale de la Coupe du monde 2010 à Bloemfontein en Afrique du Sud, la FIFA s’est enfin décidée à introduire la vidéo - ou plus précisément un système de contrôle visuel ultrasophistiqué - pour aider les arbitres à ne plus se tromper en Mondovision. Après avoir testé, lors de plusieurs compétitions, le procédé inspiré du système «Hawk-Eye» utilisé notamment dans le tennis, l’instance internationale va la mettre pour la première fois en pratique dans une Coupe du monde, à partir de ce jeudi au Brésil.

BUT VALIDÉ EN MOINS D’UNE SECONDE

Le système dénommé « GoalControl-4D » consiste à placer quatorze caméras haute vitesse (sept dans chaque but) qui capteront l’emplacement du ballon en trois dimensions dès que celui-ci sera proche du but. Si, comme le prévoit la Loi 10 des règles du football, le ballon franchit entièrement la ligne de but, un signal radio encodé sera envoyé en l’espace de moins d’une seconde sur une montre spécialement équipée que portera l’arbitre central à son poignet, signal qui l’avertira, à la fois au moyen d’une vibration et d’une alerte visuelle, que le but est marqué. L’avantage de ce système est dou-

ble : il n’y aura pas d’arrêt de jeu ni de perte de temps – pas plus que d’hésitation entre arbitre central et arbitres assistants – pour valider le but inscrit. Le jeu pourra se poursuivre normalement une fois le but validé avec remise en jeu au centre du terrain, sans autre forme de procès. Par ailleurs, ce système ne nécessitera aucune adaptation sur les montants du but, sur le terrain ou le ballon lui-même. Son coût est estimé à 1 million de dollars. Il faut toutefois noter – et la FIFA a été très claire à ce sujet – que ce n’est que dans le cas d’un ballon ayant franchi la ligne de but qu’un système de ce type sera utilisé. Hors de question donc de le développer pour d’autres phases de jeu, comme les sorties de but, les corners, les hors-jeu etc.

LE PROCÉDÉ DE CONTRÔLE DE FRANCHISSEMENT DE LA LIGNE DE BUT

Autre nouveauté en Coupe du monde, mais facultative celle-là, la possibilité pour l’arbitre central d’utiliser un spray – une bombe aérosol en bon français – pour marquer l’endroit précis où une faute a été commise et donc l’endroit précis où devra être placé le ballon pour l’exécution d’un coup franc direct ou indirect. Apparu en Amérique du Sud, le procédé n’avait pas d’abord pas convaincu les pontes de la FIFA avant qu’il ne soit expérimenté avec succès en décembre dernier lors du Mondial des clubs au Maroc à Marrakech et Agadir où il a reçu l’approbation de Sepp Blatter, le président de la FIFA. L’avantage est évident : il permet à tous les acteurs sur le terrain – mais aussi aux spectateurs et téléspectateurs -d’identifier l’endroit précis d’où doit être frappé le coup franc, ce qui fait gagner du temps à tout le monde, diminue les palabres et permet à l’arbitre de mieux faire respecter la distance de 9,15 m à laquelle doivent se situer les défenseurs les plus proches du

ballon, qu’ils soient assemblés en mur, ou non. Utilisable également sur terrain mouillé, le spray est délébile et disparaît de la pelouse une fois l’action terminée. Reste à savoir combien d’arbitres vont ajouter cette arme à leur arsenal durant la Coupe du monde, la FIFA ayant laissé à chacun la latitude de s’en servir ou non. Les Sud-Américains qui y sont habitués (ils portent une petite bonbonne attachée à leur ceinture) s’en serviront certainement. Mais qui dit que les referees des autres confédérations ne vont pas l’adopter ? Tout le monde a, semble-t-il, à y gagner.

L’INSTANT FRAÎCHEUR

Dernière nouveauté, facultative elle aussi : la possibilité pour le corps arbitral de décréter un « cooling break », autrement dit une «pause rafraîchissante» d’une durée de 3 min en cours de match, un instant fraîcheur qui doit permettre aux joueurs de se désaltérer et de s’hydrater par forte

BÉNÉFICE NET DE 72 MILLIONS DE DOLLARS POUR LA FIFA EN 2013

La Fédération internationale de football (FIFA) a indiqué en Congrès à Sao Paulo avoir enregistré des revenus de 1,386 milliard de dollars (1,021 mds EUR) en 2013 qui lui ont permis de dégager un bénéfice net de 72 millions de dollars. "C'est le nerf de la guerre", a commenté le président de la FIFA, Joseph Blatter, à la tribune. Les revenus de l'instance dirigeante du ballon rond n'ont jamais été aussi élevés, passant de 1,166 milliard de dollars en 2012 à 1,386 milliard l'année dernière, soit mieux qu'en 2010, année de la Coupe du monde en Afrique du Sud, où ils avaient atteint 1,291 milliard. Parallèlement, les charges, dont près des trois-quarts sont des montants investis dans le développement du football, ont aussi progressé, se chiffrant l'an dernier à 1,314 milliard. Aussi le bénéfice de 72 M est inférieur aux 89 M enregistrés en 2012. La Fifa se félicite surtout d'avoir pu augmenter ses réserves. Elle a désormais 1,432 milliard en caisse, ce qui lui permet de faire face à des imprévus.

chaleur. Le règlement prévoit une pause durant chaque mi-temps, la première autour de la 30e min, et la seconde vers la 75e min, ces pauses étant sifflées bien entendu alors que le ballon n’est pas en jeu. Le critère de chaleur pour la Coupe du monde au Brésil a été fixé à 32° Celsius mais d’autres éléments pourront intervenir comme par exemple le taux d’humidité. Si la température est supérieure ou égale à 32° Celsius à 90 min du coup d’envoi, le coordonnateur de la FIFA et le délégué du match se réuniront. La décision d’introduire les deux

pauses sera alors prise entre eux, puis communiquée le cas échéant aux arbitres ainsi qu’aux deux équipes, mais aussi aux médias 60 min avant le coup d’envoi. Comme rien ne se perd, les diffuseurs pourront mettre ces périodes à profit pour faire passer une plage de publicité qui devra commencer (la FIFA a tout prévu) 20 secondes après le début de la pause et se terminer 30 secondes avant la reprise du jeu. Inutile de préciser que du côté des chaînes de télévision et des annonceurs, on trouve cette idée très …cool.

Blatter : «Des ralentis pour contester l'arbitre»

Sepp Blatter, le président de la FIFA, candidat officieux à sa réélection en 2015, a pris par surprise le congrès de l'organisation, réuni à Sao Paulo, en lançant mercredi l'idée d'un recours à la vidéo pendant les matches, à l'initiative des entraîneurs. «Je développe une nouvelle idée qui ne va peut-être pas plaire à l'IFAB (organe des lois du jeu). Pourquoi ne pas donner la possibilité au coach de contester l'arbitre ? Et s'il conteste de regarder le ralenti ?» Blatter a précisé que cette possibilité d'interpellation serait limitée à deux demandes maximum par entraîneur et par match.

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Mondial-2014

UN FAUX RONALDINHO SALUE MESSI

Après Paul le Poulpe, ce sera...

A chaque Mondial son animal fétiche. Après le très connu Paul le Poulpe en 2010, c'est Mme Shiva, un cochon d'Inde noir, qui sera chargé de pronostiquer les rencontres. A coup de crottes. Celui-là n'est pas aussi officiel que Paul le Poulpe. Mais en termes de ''mignonitude'', il risque d'exploser son prédécesseur de 2010. Un nouvel animal a été choisi pour pronostiquer les matches du Mondial à venir : un cochon d'Inde au pelage noir et museau blanc, baptisé par son propriétaire ''Madame Shiva''. C'est l'ONG caritative Swissaid qui en a fait la promotion ce mercredi et le rongeur ne va s'attacher qu'aux rencontres de la Suisse, placée dans le groupe E avec la France.

Moment détente hier à la fin de l'entraînement des Argentins. Un premier supporter est d'abord venu embrasser les pieds de Messi, puis est reparti avec son haut de survêtement et... la sécurité. Celle-ci s'est ensuite occupée d'un deuxième fan qui courait vers l'équipe avec un maillot albiceleste sur le dos. Mais le troisième supporter remporte la palme, puisque l'individu qui est apparu devant Messi et ses coéquipiers ressemble comme personne à... Ronaldinho. Ce qui fait marrer tout le monde. Lavezzi le premier, évidemment.

LA CROTTE DE LA VICTOIRE

Une première vidéo a été mise en ligne sur le site officiel de l'organisation, dans laquelle Shiva choisit son équipe pour le premier match entre la Nati

IL SERA L’UN DES GRANDS ABSENTS DU MONDIAL

RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Tevez : «Ça fait mal»

Carlos Tevez, qui n'a pas été retenu avec l'Argentine pour la Coupe du monde au Brésil, a confié combien cette décision lui faisait mal. «Je ne regarde rien, je ne sais pas comment va la sélection, je ne sais rien du groupe, je ne sais rien de rien. Je passe du temps avec ma famille, je joue au golf, je bronze. Je me suis coupé de tout car je suis un joueur et ça fait mal», a déclaré le buteur de la Juve (30 ans, 19 buts cette saison en Serie A) depuis Buenos Aires. Il faut «tous tirer dans le même sens pour que ça se passe Le Premier ministre centrafricain, bien pour la sélection et qu'elle André Nzapayéké, a appelé ses com- joue le mieux possible», a-t-il patriotes à respecter une trêve dans les répondu alors qu'un journaliste lui demandait s'il en violences intercommunautaires pendant voulait au sélectionneur Alejandro Sabella. la Coupe du monde. «Durant ce Mondial, Tevez avait disputé les Coupes du beaucoup de monde a convenu d'une cessamonde 2006 et 2010. tion ou d'une suspension des mouvements sociaux, pour permettre à la population, à la jeunesse surtout, de profiter pleinement de cet évènement qui n'a lieu que tous les quatre ans. Ne gâchons pas cette période pendant laquelle le monde entier est uni autour d'un seul roi qui s'appelle le football», a expliqué le Premier ministre lors d'une allocution publique à Bangui. Alors que le match entre l'Allemagne et le Portugal approche (lundi à 17h), Lukas Podolski continue d'amuser la galerie. Le joueur d'Arsenal s'est en effet affiché hier avec son coéquipier Mesut Özil et les policiers censés encadrer la Nationalmannschaft, dans une posture très sérieuse au camp d'entraînement des Allemands. «On est en sécurité» a-t-il indiqué. On n'en doute pas.

Une trêve pendant le Mondial ?

Edition du week-end

(Suisse) et l'Equateur. Sur un terrain, elle renifle, se dirige du côté du pays américain, se rétracte finalement et opte pour la Suisse... en crottant une fois sur la partie de terrain des Helvètes. Le verdict est ainsi sans appel : la Suisse va gagner. ''Sa prédiction correspond à ce qui sera confirmé dimanche, à savoir la Suisse qui bat l'Equateur'', sourit Gilbert Gress, l'ancien sélectionneur de la Suisse, aux manettes sur la vidéo.

Podolski, Özil et la police

Au-delà du sourire qu'il provoque, ce spot a pour but d'attirer l'attention sur les cochons d'Inde d'Equateur, qui ont une grande importance pour les paysans qui en font l'élevage, assure Swissaid. Ces petits rongeurs procurent aussi un fumier organique bienvenu pour les cultures et leur viande est très prisée. Quant à Mme Shiva, on lui souhaite d'avoir la même vie que Paul le Poulpe, vénéré après tous ses bons pronostics lors du Mondial-2010.

Grève à l'aéroport de Rio

Les grèves continuent à Rio en marge du coup d'envoi de la Coupe du monde. Et après le métro, c'est au tour des aéroports d'être touchés. Une intersyndicale a, en effet, décrété une grève de 24h, en revendiquant des augmentations de salaire et des améliorations dans les conditions de travail du personnel!: «Nous sommes brésiliens et nous continuons à supporter le Brésil. Mais nous nous devons de lutter pour les travailleurs qui revendiquent de 10,5% à 12% d'augmentation et une prime pour le Mondial », a déclaré le président de l'intersyndicale. La grève touchera 20% du personnel.

Les chaussures de Cavani pour le Mondial

A deux jours de l’entrée en lice de l’Uruguay au Mondial, samedi contre le Costa Rica, Edinson Cavani a posté une photo de ses crampons pour la compétition sur Twitter, accompagnée d’un message simple : « Je suis prêt ! », décliné en quatre langues (français, espagnol, italien et anglais). Blanches, noires et oranges, ces chaussures sont ornées à l’arrière d’un message religieux (« Dios es fiel », « Dieu est fidèle ») et des noms de ses deux fils, Bautista (3 ans) et Lucas (1 an).

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Google aux couleurs du Brésil

Quelques heures avant le match match d'ouverture de la Coupe du monde, hier entre le Brésil et la Croatie, Google s'est mis aux couleurs du pays hôte de la compétition avec un doodle interactif qui fait la part belle au ballon rond.


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Dossier

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COUVERTURE SOCIALE

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OÙ VONT LES RETENUES SUR SALAIRES OPÉRÉS PAR LES CLUBS ?

Le Chabab de Belouizdad n’appliquait jusque-là pas lors des précédents exercices les différentes déclarations à la CNAS. Ceci évitait quelque part aux joueurs d’échapper aux cotisations qui leur amputaient une bonne partie de leurs salaires. Mais cette année, la direction du Chabab est bien décidée à mettre en vigueur cette procédure.

E

n effet, nous avons appris d’une source proche de la direction du CRB que le club de Laâquiba comptait déclarer tous ses joueurs à la CNAS et leur attribuer un numéro de sécurité sociale. Chose qui ne se faisait pas avant. C’est à partir de la saison prochaine que le Chabab l’appliquera. Il compte donc déclarer tous les joueurs et autres entraineurs afin de couvrir les joueurs en cas de blessure ou autres accidents. Cela dit, il y a une question qui se pose! : est-ce que les joueurs accepteront de se faire déclarer à la CNAS!? Même s’il va de leur intérêt, il se pourrait que les joueurs ne veulent pas être déclarés ce qui mettra donc la

direction dans une situation délicate. Afin d’éviter de payer des impôts, les joueurs risquent de dire non à cette procédure, c’est d’ailleurs ce que craint la direction ce que nous a fait savoir une source qui a souhaité garder l’anonymat. Il faut dire qu’en payant les cotisations, les joueurs voient leur salaire diminuer

Djeghbala : «Nous sommes tous déclarés à la CNAS …»

A

u MCA, le moindre employé, le moindre matériel est déclaré. Tout est fait dans les règles chez le Doyen qui ne badine pas avec le professionnalisme. D’après quelques joueurs, tout porte à croire que le Mouloudia applique les règles et s’acquitte de ses tâches administratives. L’un d’eux, à savoir, Abdelmalek Djeghbala, tout est fait dans les règles et tous les joueurs sont déclarés au niveau de la sécurité sociale. «Je pense que tout comme moi, tous les joueurs au MCA sont déclarés. On paye nos cotisations et avons nos numéros de SS. Nos frais sont remboursés la plupart du temps, sauf si ça met du temps. Nous sommes pris en charge si nous nous blessons, le club se charge des soins et nous paye les indemnités. Sur ce plan, je pense qu’il doit y avoir deux ou trois clubs seulement qui le font, l’USMA j’en suis sûr, sinon il y a peut-être la JSK. Lorsque j’étais à l’USMH on n’était pas déclarés à la CNAS, plusieurs clubs ne déclarent pas les joueurs, ces derniers bénéficient automatiquement de leurs salaires en intégralité, sans impôts à payer, cela dit, il y a un risque de blessure, dans ce cas, le joueur est obligé de dépenser de sa poche et n’a pas de réclamation à faire quant au remboursement. Je pense qu’il y a des avantages tout comme il y a des inconvénients dans le payement des impôts et

dans le fait que les joueurs soient déclarés, mais à l’ère du professionnalisme, c’est des choses qui s’appliquent obligatoirement, je pense même que bientôt tous les clubs s’aligneront sur cette règle jusqu’à ce que tous soient sur un pied d’égalité et donnera aux clubs une dimension professionnelle. A .L.

presque du tiers, ce qui ne leur plaît pas vraiment, à moins que ces derniers trouvent un accord avec la direction qui payera alors à leur place les impôts. Quoi qu’il en soit, la direction du Chabab qui veut donner une autre dimension au club, veut structurer au mieux l’équipe du CRB, c’est pour cela qu’elle compte mettre en vigueur

ladite procédure, et donner au club une réelle dimension professionnelle comme cela se fait en Europe. Il est évident que les responsables du CRB souhaitent faire un pas en avant et avec les déclarations des joueurs à la CNAS et l’établissement d’un n° de SS, cela constituera une avancée vers le but des respons-

ables belouizdadis qui est de structurer le club à tous les niveaux afin de se rapprocher davantage du réel professionnalisme dont on est encore un petit peu loin. Quoi qu’il en soit, la volonté des dirigeants montre qu’il y a une volonté de changement, ce qui est un bon début. A. L.

L’USMH, club au petit budget, est encore loin des procédures administratives en ce qui concerne les déclarations des joueurs à la CNAS. Une source proche de la direction nous a fait savoir que le club d’El Harrach ne s’est toujours pas penché sur cette question.

déclarés à la sécurité sociale. Le club se contente de recruter des joueurs sans prendre la peine de les déclarer. Jusqu’à présent rien n’a encore été entrepris dans ce sens. C’est les joueurs qui se réjouissent du fait qu’ils n’aient pas d’impôts à payer. Touchant l’intégralité de leurs salaires c’est le seul bon point qu’il y a dans ce fait, et encore, leur retraite risque d’être maigre à cause de cela. Pour l’instant, la direction de l’USMH n’a toujours pas envisagé de mettre en application cette

vigueur, il se pourrait même que cela reste le cas durant la prochaine saison et celles qui suivront. L’un des joueurs harrachis nous a déclaré que les blessures, les médicaments, les déplacements ainsi que d’autres frais étaient pris en charge par les joueurs eux-mêmes et qu’il n’y avait pas de remboursements ni d’indemnités, ce qui pénalise autre part les joueurs qui se retrouvent dans l’obligation de se prendre en charge eux-mêmes. A .L.

El Harrach encore loin de tout ça !

N

i les joueurs ni les entraineurs, toutes catégories confondues ne sont

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Dossier

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COUVERTURE SOCIALE

Joueurs et entraîneurs livrés à eux-mêmes

Parmi les problèmes qui ne semblent effleurer ni les dirigeants, ni les entraîneurs et ni les joueurs, c’est bien la couverture sociale, instituée obligatoirement dans les textes et règlements du professionnalisme. D’après la modeste enquête que nous avions tenté de réaliser, il apparaît que dans le milieu footballistique, cette culture n’a pas encore trouvé sa place.

I

l nous reste dans la mémoire le cas d’un jeune arrière gauche du club FC Oran, qui jouait dans la fin des années 90, dans le championnat local de la Régionale Une. Mal couvert par une petite assurance, il dut faire ses adieux au football, alors que ses capacités physiques et techniques lui promettaient une carrière éblouissante. Ce joueur fut gravement blessé à la jambe, mal soigné et obligé ensuite de trouver un moyen de survivre. Il est actuellement vendeur de légumes. Il ne semble guère que les choses se soient améliorées dans ce domaine au sein des clubs amateurs. Chez les professionnels, cela dépend des dirigeants Chez les professionnels, tout est fonction des dirigeants. A l’ASMO, dès l’avènement du football professionnel, ce club s’est doté d’un dirigeant ayant un sens aigu de la rigueur administrative : l’actuel président de la SSA-ASMO, monsieur Mohamed El Moro. Pour ce dirigeant, « l’ASMO a commencé à appliquer les directives professionnelles depuis le lancement de l’opération. Elle paie les joueurs, les staffs technique, médical et administratif par chèques et donc tout ce personnel est couvert par la sécurité sociale. Dans le cas où une de ces personnes est malade ou blessée, elle est couverte comme le stipule la règlementation et les gens continuent à être payés. L’administration paie, à échéances régulières, les cotisations CNAS, pour qu’en cas de pépin, le personnel, joueurs ou autres, ne soit pas pénalisé ». Soucieux d’en savoir un peu plus, nous nous sommes orientés vers les premiers intéressés, les joueurs.

BENCHAABANE GHILAS:

«Je pense que nous sommes assurés puisque nous sommes payés par chèques et nous recevons des fiches de paie où est mentionné le numéro d’immatriculation de la CNAS. Mais je ne me suis jamais inquiété à ce sujet pour réclamer, par exemple, ma carte d’assuré, comme tout travailleur ». Il est courant que ce soit l’assuré qui retire sa carte du centre CNAS où il est assuré, à savoir celui le plus près de son lieu de travail, mais il semble que c’est le dernier souci des joueurs. Benchaabane : «Il ne m’est jamais venu à l’idée d’aller à la CNAS pour réclamer cette carte. Vous savez, un joueur est préoccupé continuellement par son travail, le meilleur moyen d’être au top-niveau. Il est préoccupé par ses salaires et par les primes. Par le fait qu’il sera ou non sur la liste des 18 convoqués pour les matchs et s’il y est, par le meilleur moyen d’être titulaire. Je ne pense pas que nous joueurs, accordons une importance à cette carte CNAS, alors que c’est dans notre intérêt ». L’autre joueur asémiste, en fin de contrat, Omar Boudoumi, abonde dans le même sens : « Oui, je pense être assuré, puisque je

reçois des fiches de paie de l’administration de l’ASMO, où il est mentionné deux numéros d’assurance, celui du club et celui du joueur. Mais, je n’ai pas eu l’occasion d’avoir une carte ou d’user de cette couverture sociale. Sur les fiches de paie, il est mentionné la retenue CNAS et la retenue IRG ». Donc il semble que l’ASMO applique à la lettre la règlementation du travail. Mais il faut aussi reconnaître que sa masse salariale n’arrive pas à atteindre le tiers ou le quart de son puissant et fantasque voisin, le Mouloudia d’Oran. Car à El Djemaïa, le plus gros salaire n’atteint pas le seuil du plus faible du MCO, d’où la possibilité de s’acquitter de ces obligations.

AU MCO, ON CONTINUE DE BAFOUER LA RÈGLEMENTATION

Le MCO est connu pour donner de gros salaires, comparativement aux autres clubs de la région. Standing oblige, c’est à coup de centaines de millions que le président démissionnaire, Youcef Djebbari, a «fait son marché », au cours de l’été et au cours de l’hiver, de la saison qui vient de se terminer. Des montants qui dépassent les 100 millions de centimes pour 5 à 6 joueurs. Et par-à-coup, de fortes cotisations de sécurité sociale, aussi bien pour le joueur que pour l’employeur. Même pour le premier président du MCO professionnel, Tayeb Mehiaoui, qui ne rigole jamais avec la règlementation du travail en sa qualité de chef d’entreprise, il était difficile de soumettre les salaires des joueurs à cotisation sociale.

LARBI ABDELILLAH A TENTÉ

Au début de la saison 2012-2013, le président en exercice, Larbi Abdelillah et le directeur général de la société, Hassan Kalaïdji, ont soumis les joueurs de l’équipe à la couverture CNAS. Mais cela ne s’est pas concrétisé. Ecoutons le président : « De mon temps, nous avions déclaré les joueurs, en début de saison, mais nous n’avons pas pu payer les cotisations. Le poids des dettes et des charges de paiement des salaires, de

prise en charge de l’équipe seniors et des autres catégories, conjugué au manque d’entrées financières, ont fait que nous étions en cessation de paiement auprès de la CNAS et du fisc »: résultat, aucune couverture sociale et point d’entrée d’argent pour les joueurs blessés, comme l’attaquant Mohamed Fedal qui a traîné une méchante blessure depuis le début de cette saison-là et qui attend toujours de toucher son dû.

zaine de jours, pour un mal au dos. Voici sa réponse : « Oui, j’ai été malade du dos, j’ai aussi chopé la grippe, mais j’ai toujours payé les consultations médicales et les médicaments avec mon propre argent. Je n’ai jamais pensé à me faire rembourser ces frais, pour la simple raison que personne ne m’a remis de carte de sécurité sociale ».

ON NE SE PLIE TOUJOURS PAS À LA LOI DU TRAVAIL

Il semble que les joueurs du Mouloudia, en dehors de leurs préoccupations courantes, ne savent pas ce qu’est la couverture sociale dont ils doivent bénéficier. Fedal, resté dix mois sans jouer, n’aurait reçu aucune indemnité durant cette longue période « d’accident de travail». Le joueur n’a pas voulu en parler, mais selon ses intimes, il n’aurait pas reçu un dinar. Bien mieux, s’il avait été assuré, la direction du MCO aurait eu un salaire de moins à payer, parce que Mohamed Fedal aurait été assujetti à la règlementation qui lui aurait permis de recevoir une partie de son salaire déclaré.

La saison dernière, selon le chargé de la communication, Houari, rien n’avait changé. « Je ne pense pas que le MCO paie les cotisations sociales. Il n’y a pas de fiches de paie qui soient délivrées aux joueurs. Pour retirer l’argent de la banque, comme ce fut le cas pour les mois de salaires qu’ils avaient perçus, vers la fin du championnat, les joueurs recevaient de l’administration, un ordre de paiement qui leur permettait de retirer l’argent de la banque ». Saïdi Lyès, non plus n’a pas eu vent du problème de la sécurité sociale. Cet élégant défenseur n’a jamais reçu de fiches de paie du MCO. «Je n’ai, à aucun moment, reçu des fiches de paie, donc je ne sais pas si je suis assuré à la CNAS ou pas. Comme mes coéquipiers, j’avais reçu un chèque pour retirer l’avance sur salaires à la signature de mon contrat, mais pas de fiche de paie ». Tout comme les joueurs, les staffs, technique et administratif, ne sont pas payés par chèque, donc pas couverts. Ounès Mohamed, entraîneur des gardiens de but : «Pour savoir si je suis assuré, je dois d’abord être payé. Or, je ne le suis pas et du coup, je ne reçois pas de fiche de paie et je ne sais pas si j’étais assuré ».

LES PRESTATIONS MÉDICALES SONT-ELLES PAYÉES ?

Il est clair que des joueurs se blessent, tombent malades, achètent des médicaments et autres. Mais se font-ils rembourser ces médicaments ? Nous avons posé la question à Chemssedine Nessakh qui s’était absenté des entraînements durant une quin-

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CONNAISSENT-ILS LES ARRÊTS DE TRAVAIL ?

POURQUOI LA CNAS RESTE-TELLE LES BRAS CROISÉS ?

La CNAS a-t-elle les mains libres pour percevoir ce qui lui revient des salaires des joueurs du MCO, depuis le premier mois de l’instauration des SPA ? Question très délicate à laquelle personne n’a voulu répondre. Le football étant devenu un phénomène social à grand risque, il est probable que personne ne veut prendre les devants pour pénaliser un club déjà en faillite, mais qui a derrière lui des milliers de jeunes supporters. Selon un analyste: «Si la CNAS et la direction des impôts prennent leur dû sur les salaires délivrés par le Mouloudia, elles risquent de mettre le club sur la paille. Que récolteront-elles ? Rien du tout car les actions du club ne valent rien actuellement et le siège appartient au CSA ». C’est donc un cadeau empoisonné que laisse Djebbari à Belhadj Ahmed, en plus de la masse de dettes envers les joueurs, les employés et les prestataires de services M.T


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COUVERTURE SOCIALE

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On ne joue pas

avec les vies humaines

Selon des chiffres communiqués récemment par des sources différentes, il ressort que sur les 32 clubs professionnels affiliés l’an dernier à la Ligue de football professionnel, une vingtaine seulement sont affiliés à la CNAS.

S

ans entrer dans les détails de qui est qui et qui fait quoi, on ne nous dit pas quel sera le sort des formations refusant par exemple toute déclaration de leurs effectifs respectifs. Comme on ne comprend pas la logique de ces clubs qui volent la vedette en la matière en ne déclarant aucun employé (joueurs et autres). Qu’en pensent ces derniers ? Une question qui mérite réponse et à laquelle personne ne veut répondre. Nous dire, entre autres, pourquoi ils acceptent le risque de descendre sur le terrain alors qu’ils ne sont pas couverts socialement. Qui n’avance pas recule dit-on, mais les employés des SSPA (lire, société sportive par action), ne semblent pas en mesure de le connaître. Depuis 2009 et le mois de juillet, les choses ne semblent pas évoluer, et empirent même. Quatre années (bientôt cinq) pour revisiter l’irresponsabilité et se rendre compte combien la frontière, entre l’amateurisme et le professionnalisme, reste insignifiante et cela conforte, donc, l’idée qu’«on ne fait pas du neuf avec du vieux». Le Fédération algéri-

enne de football organisait des séminaires médicaux, dans les quatre coins du pays, ce qui est, le moins que l’on puisse dire, bonne et beaucoup avaient applaudi. Mais toutes les recommandations sorties de ces séminaires sont restées lettre morte et sans suite. On peut parier même que la majorité des dirigeants des clubs n’ont cure de la santé de leurs employés. On peut mourir au cours d’un entraînement ou d’un match, de mort subite, mais cela ne doit pas intéresser telle-

Y A-T-IL DES MESURES DE CONTRÔLE ?

Dans notre football, les choses ne semblent pas, après quatre ans de l’entrée en vigueur officielle du professionnalisme, avancer, et cette discipline est toujours aussi minée par ses travers. Remonter le temps et s’arrêter sur certains couacs ayant décidément la peau dure, la nouvelle politique se faisant malheureusement avec de vieux meubles. Pire, avec des mentalités rétrogrades ayant régné en maîtresses absolues de lieux jugés malsains à l’époque d’un amateurisme marron. Arriver à voir un responsable d’une société qui ne se soucie pas des choses basiques pour le bon fonctionnement de sa société, nous pousse à dire qu’il n’a pas de place, surtout quand ses employés sont toujours sur le terrain, confrontés souvent au danger. C’est le cas de le dire pour les présidents des clubs algériens (devenus présidents des conseils d’administration). Il s’agit (heureusement pas tous) de «pros» avec une mentalité amateur exerçant dans l’art de faire du surplace. Chacun fait comme bon lui semble, comme au bon vieux temps. Comme des souks dont l’image est renvoyée fidèlement par ce souk des transferts (mercato) où des présidents font monter les enchères, débauchent les meilleurs pieds du championnat non sans crier famine une fois de retour au terrain pour nous servir des parodies de rencontres à longueur d’exercice. Le pire, c’est que ce président se permet le luxe de dépenser une somme faramineuse pour un joueur, sans pour autant arriver à le déclarer au niveau de la CNAS ou des impôts. Des matches gagnés valent jusqu’à 300 000 dinars de nos misérables dinars, mais une simple cotisation, mille fois moins par mois, ne se fait pas. On fait, d’un côté, dans la surenchère après les enchères ahurissantes agrémentant un marché des transferts n’obéissant à aucune règle, et d’un autre, on fait le mendiant quand il s’agit de payer ses charges. Des dirigeants, donc, qui passent la main sans partir, ou qui reviennent bien avant de quitter la scène. Sur insistance ou pression de la rue, qu’ils disent. Mohamed Rahim

ment de monde. Et ce qui est, on ne peut plus, dramatique, c’est le fait que rares sont les clubs, dits professionnels, ou ceux qui font partie de ce qu’on appelle pompeusement «l’élite de notre jeu à onze» ne disposent pas d’un médecin digne de ce nom. A l’époque, on s’interrogeait sur la réponse des concernés suite à la mise en demeure qui leur avait été adressée par la FAF. Combien sont-ils aujourd’hui à s’être conformés au cahier des charges pour éviter les

foudres de l’instance dirigeante ? Aucun rappelé à l’ordre n’est tombé sous le coup d’une quelconque sanction, à savoir une suspension ou une rétrogradation méritée pour avoir joué avec la santé de leurs joueurs. A quoi sert une commission ad hoc ? On pariera qu’elle ne vaudra pas mieux que tous ces séminaires sans lendemain qui n’intéressent presque personne quand les priorités sont ailleurs. Mohamed Rahim

La longue traversée du désert de Aït Ouamar Dans un match ayant opposé, au stade 5-Juillet, le CRB au NAHD, en 2012, le milieu de terrain belouizdadi, Hamza Aït Ouamar, a reçu une vilaine blessure au Tibia-péroné.

C

e fut, donc, pour lui le début d’un grand calvaire pour soigner, ainsi, sa blessure et revenir par la suite au meilleur de sa forme. Mais cela n’a pas été facile, dans la mesure où le premier embarras auquel le joueur en question a été confronté, est le fait qu’il ne soit pas déclaré au niveau de la CNAS. Chose qui a fait, donc, que ses soins n’ont pas été pris en charge par les assurances alors que son club employeur, le CRB, ne lui versait pas son argent qui représentait son salaire mensuel. Le pire, c’est qu’il a été laissé livré à lui-même pas son club qui ne lui avait payé que deux séances de rééducation, alors qu’il en fallait une vingtaine. Le joueur, qui fait parti actuellement des meilleurs joueurs du championnat dans son poste, a eu le malheur de crier sa colère et sa déception à travers les médias, en indiquant que les responsables de son club l’ont lésé. Suite à cela, ces derniers, sous la houlette du président d’alors, Azzedine Gana, ont vite répliqué et ont prié le joueur de patienter encore quelque temps, avant qu’il ne soit régularisé au même titre que ses coéquipiers. Mais cela n’était que parce que l’équipe préparait la finale de la Coupe d’Algérie, face à l’ESS. Une fois ce match terminé, le joueur a été libéré, lui qui a été victime de ses propos, même s’il était dans ses droits. Il a mené plusieurs actions contre son désormais ex-club, et a fini par avoir gain de cause. N’étant pas près d’oublier cette mésaventure, Aït

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Ouamar a été sollicité par l’actuelle direction du Chabab pour revenir au bercail après la fin de son contrat avec l’USMH, mais il a fini par décliner l’offre poliment. Comme pour dire que ce qui s’était passé lui reste encore en travers de la gorge. Mohamed Rahim


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SOCIÉTÉS SPORTIVES

PAR

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ACTIONS / COUVERTURE

SOCIALE

LES CLUBS DE FOOTBALL

SONT-ILS AU-DESSUS DE LA LOI ?

Un club de football est géré, depuis 2010, par une société par actions, à caractère sportif et commercial, donc il est soumis aux textes législatifs et réglementaires de la République. La réalité est tout autre, car après investigations, il s’avère que la majorité des clubs de ligues 1 et 2 ignore complètement la loi 83/14 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée par la loi 04/17 du 10 novembre 2014 relative aux obligations des assujettis en matière de sécurité sociale. Celle-ci contraint l’employeur à procéder à la déclaration d’un employé dans les huit jours qui suivent son recrutement.

D

ans les clubs de football où l’équipe professionnelle est gérée par la SPA, la majorité des effectifs (joueurs, entraîneurs, garde-matériel, soigneur, chauffeur, …) ne sont pas déclarés à la caisse de sécurité sociale. Des cas de joueurs blessés gravement sont légion dans notre football, à l’exemple du joueur Nassim Belkhodja, gardien de but, qui s’est blessé gravement avec son équipe, l’ES Sétif, lors d’un match face au MC El Eulma, en

février 2012, et qui s’est retrouvé livré à lui-même. En s’adressant au centre-payeur de la CNAS de Sétif, ce joueur découvre à sa grande surprise qu’il n’était même pas assuré ! Cette malheureuse affaire est actuellement traitée par le Tribunal arbitral des sports (TAS) à Ben Aknoun, alors qu’elle devait l’être par l’Inspection du travail territorialement compétente. Pourquoi la CNAS ne contrôle pas ces employeurs ? A l’instar des autres sociétés et commerçants, les clubs de football sont eux aussi soumis à des contrôles périodiques des institutions relevant du ministère du Travail. Ces sociétés sportives sont-elles

soumises aux cotisations et aux contrôles ? Pourquoi les services concernés de la CNAS ne procèdent pas au contrôle des registres du personnel des clubs ? Ce personnel spécifique : entraîneurs, joueurs, garde-matériel, soigneur, kiné, chauffeur… Un entraîneur est d’abord un employé, alors pourquoi ni lui ni son employeur ne payent les cotisations ? Quelle protection sociale pour un entraîneur ? Bénéficie-t-il des avantages sociaux, au même titre que tous les travailleurs qui sont régis par les lois de la République ? Après avoir procédé à une petite enquête journalistique, il nous a été donné de constater que la situ-

La couverture sociale, un dernier souci ?

Est-ce l’exiguïté des temps répartis pour les responsables des clubs où pour les joueurs qui obstrue le fait d’aller faire un tour à l’agence de la CNAS du coin pour affilier les joueurs et les entraîneurs à

même de les protéger contre tout imprévu. Les joueurs sont-ils consciencieux de ce qu’ils peuvent endurer en cas d’accidents alors qu’ils ne sont pas assurés et n’ont donc aucune couverture dans ce

sens ? Il est vrai qu’ils sont assurés en tant que joueur pas plus mais qu’en est-il de leur statut d’employé qui nécessite une prise en charge voire une assurance sociale ? Z.Zitoun

D’aucuns estiment que la faute incombe aux responsables de club qui n’y voient pas grand intérêt car le club dépensera beaucoup s’il viendra à effectuer des cotisations sur des salaires colossaux de joueurs. Cependant, les joueurs eux-mêmes sont prêts à y laisser une partie pour une retraite en rose afin de vivre en paix une fois la carrière prenant fin. Ces joueurs ne veulent pas vivre le calvaire de leurs prédécesseurs qui étaient à cheveu de la mendicité alors que d’autres n’ont même pas trouvé de quoi se payer des soins, ce qui a poussé plusieurs associations à organiser des jubilés pour tenter de recoller les brèches où une collecte est mise en exergue, ce dont certains y voient de l’humiliation pure et simple.

Selon la plupart des joueurs que nous avons contactés et interrogés sur leur affiliation, ils nous ont répondu qu’ils achètent de leur poche les médicaments et qu’ils ne sont pas en possession de la fameuse carte « Chiffa » qui ouvre droit à un grand pourcentage de gratuité du médicament, des soins et des remboursements tous genres. Si les responsables des clubs le font exprès c’est pour qu’ils ne cotisent pas beaucoup puisque cela met en difficulté les caisses du club. Dans certains clubs, on n’assure même pas la totalité de l’effectif car cela revient trop payant. Pour ne pas illuminer les joueurs, on n’évoque même pas ce problème d’autant plus

LA FAUTE PARTAGÉE

que la majorité des joueurs dans notre championnat manquent terriblement de niveau d’instruction et donc de curiosité sur ce problème qui devrait les intéresser. L’absence d’information des services de la CNAS pèse aussi dans la balance. C’est dire que la faute est partagée. Z.Z.

La concession ou l’humiliation

ation des entraîneurs et des joueurs est au même titre que celle de ceux qui «travaillent au noir». Combien d’entraîneurs de club de ligues 1 et 2 détiennent des fiches de paie en bonne et due forme ? Pourtant avant d’entamer leur travail, ils signent et paraphent un contrat de travail en conformité avec la loi 90/11 du 21 avril 1990 relative aux relations individuelles de travail. Nous avons pris en exemple les entraîneurs, mais aussi les joueurs et les autres employés du club qui sont au même titre que ces entraîneurs qui travaillent presque au «noir» ! Il est temps que l’Inspection du travail territorialement compétente et les centres payeurs de la

CNAS jouent leur rôle convenablement pour éviter que des drames surviennent. Encore une fois, nous disons que les textes législatifs et réglementaires existent, il suffit tout simplement de les appliquer dans toute la rigueur voulue. D’autre part, la Caisse de sécurité sociale (CNAS) en intervenant dans le cadre de la loi, peut, à tout moment, inspecter ces clubs de football qui fonctionnent en société par actions à caractère sportif et commercial pour éviter un manque à gagner pour la caisse, mais aussi pour que la protection sociale soit assurée à tout employé. Djamel Touafek

Adel Lakhdari (ASO) : «Là où j’étais, je n’ai pas connu ce privilège»

Ayant évolué à l’ESS avant d’atterrir à l’ASO, le défenseur central, Adel Lakhdari, estime que c’est vraiment une énigme quant à cette couverture sociale des joueurs. L’enfant de Biskra qui a pourtant été blessé cette saison et a dû même observer un repos avoue ne pas savoir comment ont été faites les choses du moment que son salaire n’a pas connu de ponction. Pour ce qui est de son affiliation, il admet qu’il est sûr d’avoir un numéro de sécurité sociale auprès de l’agence sise à Biskra : «Je sais que j’en ai un mais qui est bloqué au niveau de l’agence de Biskra. Même à l’Entente, on marchait avec le même système que j’ai rencontré à l’ASO, à savoir que nous étions assurés par une autre «firme», à savoir la SAA, un point c’est tout. Je n’ai pas cessé de demander que l’on effectue un transfert de mon dossier de Biskra à Chlef mais mes employés ont affirmé que je ne suis pas affilié à la CNAS. C’est dans ce contexte qu’il doit y avoir un syndicat pour défendre nos intérêts car je ne sais pas comment faire une fois que j’arrêterai le football.

«Prêt à faire des concessions»

Inquiet quant à son avenir et surtout à sa période post-carrière, Lakhdari a pris conscience de la chose et réalise que sa retraite se doit d’être assurée : «Je sais que les clubs ne peuvent pas nous affilier aux caisses sociales pour la simple raison que cela revient trop cher puisque ce sera de grosses sommes à payer mais de notre côté, on paye nos impôts normalement. Quel sera notre sort après la fin de la carrière ? Pour tout cela, je suis prêt à cotiser une grosse somme pour que je sois rémunéré en tant que retraité le moment venu. » Z.Z.

SAMIR ZAZOU (ASO) : «ET DIRE QUE C’EST LE PROFESSIONNALISME»

Malgré sa longue carrière, lui qui a foulé presque tous les terrains d’Algérie et roulé sa bosse un peu partout, l’enfant de la Mekerra, Zazou Samir, qui est réputé être un ex-international est surpris par le fait qu’il paye toujours de sa poche les soins et les frais médicaux : «Je ne sais pourquoi l’on parle de professionnalisme lorsque l’on ne parle ni de retraite ni de sécurité sociale et encore moins de frais médicaux qui sont désormais à la charge des joueurs qui sont pourtant des employés aux clubs où ils évoluent » s’est-il interrogé. L’arrière gauche de l’ASO qui a signé à l’ASO lors de la première saison dite de professionnalisme fait porter le chapeau à ses dirigeants actuels : « Normalement, ils doivent nous affilier à la caisse de sécurité pour nous couvrir dans cet ordre d’idées. Je sais que cela revient très cher pour un club mais qu’ils trouvent un consensus dans ce sens car il y a quand même une retraite voire une après-carrière à assurer » a-t-il suggéré. Effectuant habituellement le trajet Chlef-Sidi Belabbès, Zazou semble très inquiet : « On ne sait ce que le destin peut nous cacher mais des fois j’y pense sérieusement. Je peux périr sans coup férir, comme on dit. » Z.Z.

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COUVERTURE SOCIALE

LES JOUEURS, LES ENTRAINEURS ET LA

CNAS :

C’est la grande interrogation! Depuis la mise en place du professionnalisme, les instances concernées ont toujours insisté sur l’application de tous les points inscrits dans le cahier des charges qui a été accepté par les clubs évoluant en ligues 1 et 2 afin d’être à la hauteur des attentes.

O

r, il se trouve que sauf quelques directives, certains volets ont été appliqués par les présidents de club et ce, préférant s’enfuir à quelques points d’une grande importance. D’ailleurs, en plus des subventions de l’Etat dont bénéficient encore les clubs professionnels par le biais du club amateur, le problème de la déclaration sociale se pose avec acuité pour les joueurs ainsi que les entraineurs étant donné qu’on ignore s’ils sont vraiment déclarés à la sécurité sociale. Pourtant, les joueurs sont plus exposés au danger notamment lorsqu’il s’agit de blessure, mais apparemment, personne n’a cherché à comprendre s’ils sont vraiment déclarés du moment qu’ils n’ont jamais bénéficié des remboursements des frais médicaux en se contentant de ceux du club. Certains joueurs que nous avons joints par nos soins ont tenu à nous confirmer leur ignorance s’ils sont déclarés à la sécurité sociale estimant qu’ils n’ont jamais cherché à comprendre.

POURQUOI LES JOUEURS IGNORENT TOUT ?

Cependant, la question qui se pose avec acuité est le fait que les joueurs ignorent tout puisqu’ils n’ont jamais cherché à savoir s’ils sont vraiment déclarés à la sécurité sociale comme le stipule la réglementation en vigueur. Pourtant, ils sont souvent confrontés à des blessures et des forfaits qui durent plusieurs semaines sans que les joueurs prennent l’initiative de chercher à savoir à propos de leur situation. Pourtant, les instances concernées avaient adressé des directives à tous les clubs afin d’appliquer l’intégralité du cahier des charges comme le stipule la réglementation en vigueur avec notamment la déclaration de tous les employés à la sécurité sociale.

LES PRÉSIDENTS DE CLUB DÉCLARENT QUE TOUT EST RÉGLEMENTAIRE

Alors que certains joueurs nous

ont indiqué qu’ils ignorent s’ils sont déclarés à la sécurité sociale, voilà que des présidents de club qui tiennent à rassurer qu’ils appliquent la directive des instances concernées à la lettre en estimant qu’ils n’ont pas le droit de fuir les articles portés sur le cahier de charges qui stipule à ce que tout soit appliqué lorsqu’il s’agit d’un club professionnel. «Bien sûr, les joueurs sont déclarés à la CNAS et la preuve est qu’on leur fait chaque mois des retenues sur salaires comme des charges que le club paye. C’est dire que les joueurs n’ont qu’à se rapprocher des services concernés pour confirmer », nous dira un président du club.

Y A-T-IL UN SUIVI DE LA PART DES INSTANCES CONCERNÉES ?

Par ailleurs, la grande interrogation est celle liée à un suivi de la part des instances concernées puisque les clubs agissent en liberté sans crainte et ce, en dépit des exigences du cahier de charges déjà accordé aux clubs lors de la mise en place du professionnalisme. C’est dire qu’il est temps à ce que les instances footballistiques réagissent en enclenchant des enquêtes dans tous les clubs pour voir réellement l’application de cette note importante pour l’avenir des joueurs et des entraîneurs dans la mesure où cela risque d’influer négativement sur la santé des joueurs.

QUAND L’ARGENT CACHE TOUT

Par ailleurs, les joueurs ne semblent pas intéressés par la sécurité sociale étant donné qu’ils encaissent de l’argent sans prendre en considération les risques qui peuvent rencontrer au cours de leur carrière notamment

lorsqu’il s’agit des blessures. De ce fait, certains joueurs que nous avons interrogés ont tenu à reconnaitre leur négligence sur ce point notamment en ce qui concerne leur déclaration à la sécurité sociale en déclarant : « Franchement, on ne cherche pas à comprendre car le fait qu’il y

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ait de l’argent nous fait oublier les autres choses. Pourtant, c’est important pour chaque joueur surtout qu’il s’agit de notre avenir. Désormais, on doit se soucier de notre santé et on doit prendre les choses très au sérieux à l’avenir». Sadek Aït Slimane


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Un sujet tabou par excellence

Dans le monde du professionnalisme, le joueur est considéré comme étant un salarié à part entière. Il est payé mensuellement, reçoit des primes et cotise à la CNAS comme les salariés du monde du travail.

C

ependant, cette culture ne semble pas avoir fait son chemin dans notre pays. La majorité des clubs qui évoluent en ligues 1 et 2, continue à ignorer les normes qui régissent la sécurité sociale ; leurs joueurs ne sont pas déclarés et, par conséquent, ne cotisent pas à la CNAS et sont loin de répondre au cahier des charges imposé par les institutions sportives : «C’est un sujet tabou pour certains. Bien au contraire, il faut en parler et briser ce mur de silence qui a permis à certains de faire fortune. Au CSC, on n’a rien à cacher et tous nos joueurs sont bel et bien déclarés», nous a affirmé le président Bentobal qui ajoutera par ailleurs : «On est parmi les rares clubs à avoir déclaré nos joueurs et répondu, clairement, comme le stipule le cahier de charges du monde professionnalisme. » Une réalité au vu de ce qui en train d’être dispensé par le doyen des clubs, concernant, la couverture sociale de ses éléments. A vrai dire, la couverture sociale des joueurs et entraineurs répond à des critères. Si dans certains clubs cette question continue à être ignorée, dans d’autres par contre, elle a fait du chemin, notamment, pour les clubs, actuellement, gérés par des sociétés

nationales de grande envergure, à l’image du MCA ou du CSC, sans oublier l’USMA et la JSMB. Des clubs dont les joueurs sont déclarés et bénéficient d’une réelle couverture sociale. D’ailleurs, dans ce contexte, un responsable d’un club de ligue 1 qui a préféré garder l’anonymat dira : «Certes, il y a certains clubs qui déclarent leurs joueurs mais pas comme vous le pensez. Un président qui paye son joueur à raison de 100 millions de centimes le mois, ne le déclare jamais avec cette somme à la

CNAS. Un joueur qui est blessé ne peut être remboursé par la CNAS. Cela est évident. Peut-être qu’avec le temps, on finira par admettre qu’il serait bien utile de déclarer son joueur, de le considérer comme un salarié et de participer à la cotisation de tous ses frais. » C’est dire que ce problème continue à se poser avec acuité, tant que la réglementation reste bafouée par les présidents de la majorité des clubs. D’ailleurs, à ce propos, notre interlocuteur enchainera, en guise de conclusion :

Bentobal : «Tous nos joueurs sont déclarés...»

Le président clubiste, Omar Bentobal, a bien voulu répondre à nos questions relatives à ce dossier brûlant sur la couverture sociale des joueurs. Notre interlocuteur est resté, cependant, évasif, même s’il a donné l’impression d’être transparent et ouvert à tout : Est-ce que vos joueurs sont déclarés ? Oui, tous nos joueurs sont déclarés. Il n’y a aucune exception et même les nouvelles recrues seront déclarées, au même titre que les anciens et les autres. Sont-ils remboursés en cas de blessure ? Il y a deux façons de voir les choses. Si le joueur est blessé lors d’un match ou, pendant les entrainements, c’est l’équipe qui le prend en charge et son salaire continue à être versé le plus normalement du monde. Maintenant, s’il se blesse, en dehors du travail, son salaire est retiré et il n’est pas pris en charge par l’équipe.

Et pour la retraite ? Lorsqu’il s’agit d’une société nationale, le joueur est considéré comme un salarié. Donc, en fin de parcours, il a droit à une retraite.

Et pour la question du plafonnement des salaires ? Elle sera appliquée pour tout le monde, y compris pour les nouveaux joueurs. Nous sommes en train d’appliquer la réglementation dans toute sa rigueur. Quelle est la somme que vous versez à vos joueurs mensuellement ? Je n’ai pas en tête le chiffre mais ça avoisine les milliards. Qu’en est-il de Gasmi ? Il n’a plus donné signe de vie depuis qu’il est rentré en contact avec nous. On ne court pas derrière des joueurs pareils. Celui qui n’a pas envie de jouer au CSC n’est pas le bienvenu. Et pour le gardien Dahmane ? Il vient de signer. Officiellement, il est avec nous. Entretien réalisé par A.Z.

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«C’est une question de culture. Beaucoup reste à faire dans ce domaine et il n’est pas facile d’inculquer l’idée du professionnalisme à des présidents qui ont, de tout temps, agi en amateurs. C’est un combat de longue haleine. » Si certains clubs semblent avoir fait le bond qu’il faut, sans grands dégâts, d’autres par contre, ne sont pas arrivés à sortir de leurs coquilles de clubs amateurs, source de tous leurs problèmes, tant sur le plan technique, que financier et administratif... Abdelkader Zoughailech.

Impressions : BOUKHERS ( PDT. ASK) :

«Il est indispensable de déclarer les joueurs afin d’être couverts par la loi. Si, par exemple, un joueur lui arrive malheur sur un terrain ou, durant une séance d’entrainement, son club est couvert et ne peut être sanctionné. Il y va de l’avenir du joueur. Je pense que dans le futur proche, tous les clubs seront contraints de se soumettre à cette réglementation. »

KHEZZAR (ENTR. JSMB) :

« Il y a des ruses un peu partout. Cette culture n’a pas été généralisée dans tous les clubs. Déclarer un joueur demeure un acte civique et indispensable. A la JSMB, on est parmi les rares équipes dont les joueurs sont déclarés et qui cotisent à la CNAS. Si la réglementation est appliquée et s’il y a un contrôle rigoureux, les choses iront mieux et nos joueurs seront de mieux en mieux sécurisés. »

ARAMA (MANAGER GÉNÉRAL CSC) :

«Il faut que dans l’avenir nos joueurs soient déclarés pour leur bien-être. Il faut se mettre en tête que cette procédure fait partie des normes professionnelles. Les textes sont clairs et il suffit de les appliquer à la lettre. C’est une question de mentalité et de culture pour tout un chacun. ». Abdelkader Z.


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MOBILIS LIGUE UNE

ASMO

Le recrutement coince !

A

vant-hier, le manager général nous a fait savoir que la seule recrue officielle jusque là, est l’attaquant de l’AS Khroub, Djemaouni. «Aujourd’hui, nous étions occupés par les négociations avec certains joueurs libérés et d’autres qui sont encore sous contrat. Pour le recrutement, nous sommes toujours occupé par ce volet et en principe demain (hier jeudi), nous négocierons avec un défenseur central et un gardien de but.» Il semble donc que les dirigeants n’arrivent pas à attirer de grosses pointures, ces dernières intéressées uniquement par le montant financier de leurs contrats et non par le volet sportif.

DJAMOUNI À L’ASMO, GRÂCE À MOUASSA

L’attaquant vedette de l’ASK, a rejoint les rangs de l’ASMO, grâce à l’entraîneur Kamel Mouassa. Non pas que le technicien s’est transformé en manager pour le faire recruter, mais uniquement parce que le joueur sait qu’il va progresser sous sa direction. C’est d’ailleurs l’intéressé qui l’avoue : «J’étais intéressé de jouer à l’ASMO depuis le mercato d’hiver, car il y a à la barre technique un certain Kamel Mouassa, qui m’avait drivé par le passé à l’USM Blida et pour lequel j’ai un grand respect. C’est un entraîneur qui est correct avec les joueurs, qui défend leurs intérêts et au contact duquel on peut progresser quand on est sérieux et travailleur. Je sais aussi qu’à l’ASMO, si je fais une bonne saison, je pourrais rebondir vers une grande équipe aux moyens financiers supérieurs.»

NÉGOCIATIONS HIER AVEC UN DÉFENSEUR CENTRAL

Selon le manager général, Houari Benamar, la direction du club devait rencontrer hier,

il estera la direction asémiste en justice (TAS).

Le défenseur asémiste, titulaire durant plusieurs matchs, avait subi une grave blessure au cours d’un match officiel de championnat. Il avait effectué deux opérations chirurgicales et selon les dirigeants de

l’ASMO, que nous avions interviewés en marge de la réception offerte par l’APC d’Oran, « Saadaoui a encore 7 à 8 mois de convalescence, avant de retrouver le terrain de la compétition.» Du coup, il était mis dans la liste des libérés, sauf que la manière dont il a été congédié ne lui a pas plu. « Je ne veux pas être renvoyé et ne pas toucher le salaire qui m’est dû», avait déclaré le joueur, avant que ne lui réplique le bailleur de fonds d e l’ASMO, Saadoune Mohamed, d i t Moumouh. «Nous ne devons aucun centime à Saadaoui. Bien plus, c’est le club qui a payé les frais de son opération chirurgicale. Et encore plus, il a perçu la prime d’accession (20 millions de centimes), bien qu’il n’ait pas joué tous les matchs.» Pour leur part, certains supporters se demandent : «En tant qu’employé, Saadaoui aurait du être assuré et pris en charge par la CNAS, pour ses opérations chirurgicales, en plus d’avoir le salaire prévu par la loi. Est-ce que l’administration de l’ASMO a fait le nécessaire en ce sens ?» Il semble que l’affaire est loin d’être terminée, puisqu’on parle du dépôt d’un recours de Saadaoui à la CRL et s’il le faut,

MCO», il a laissé le loisir à Baba, de mettre un chiffre sur le contrat. Tout comme son coéquipier, il recevra une avance de 4 mois de salaire.

MALGRÉ L’ENDETTEMENT DU MCO, KERBADJ DONNE SON ACCORD POUR LE RECRUTEMENT

joueurs ne sont pas payés depuis 7 mois et que nous effectuons nos déplacements dans le car du MCO ?» Aux dernières nouvelles, Bessedjrari aurait déposé une plainte auprès du tribunal administratif d’Oran. Rappelons que pour les Play off concernant l’accession, Bessedjrari a sollicité un sponsor, qui avait pris en charge l’équipe durant cette phase. D’un autre côté, le membre de l’AG, Sadok Nourredine surnommé Kherra, aurait lui aussi déposé une plainte contre Youssef Djebbari auprès du tribunal d’Oran. L’intéressé avait été giflé en public par Youssef Djebbari avant l’ouverture de l’assemblée générale de dimanche dernier et lui a jeté une chaise à la figure à la fin. Miloud T.

un défenseur qu’on dit avoir du talent et qui jouait la saison dernière dans un club de ligue 2 du centre du pays. Benamar n’a pas voulu nous en dire plus, avant la signature du contrat. Certainement que ce défenseur, s’il est recruté, remplacera le latéral droit Youssef Yacine, libre de tout engagement, qui vient de signer à l’USMH où il retrouve deux autres joueurs formés à El Djemaïa, Mazari et Boumechra. Signalons que c’est l ’ e x entraîneur des jeunes de l’ASMO et ancien adjoint de Boualem C h a r e f , Laoufi, qui sert d’intermédiaire pour le recrutement des joueurs oranais par El Harrach en p a r t i c u l i e r. C ’ e s t d’ailleurs lui qui avait attiré l’attention du président Laïb sur un joueur du SC Medioni Oran, club que Laoufi a entraîné durant la phase «aller» de la saison qui vient de s’écouler.

L’AFFAIRE SAADAOUI SORT DANS LA RUE

BENSACI, L’AUTRE POLÉMIQUE

Il semble que tout ne soit pas rose actuellement à l’ASMO, en ce qui concerne les joueurs libérés. Ainsi, après ce qu’on appelle à Oran l’affaire Saadaoui, voilà que Bensaci, le défenseur latéral gauche ramené l’année dernière par Mouassa et qui aura rempli convenablement son contrat, refuse de partir. «J’ai un contrat avec l’ASMO et je tiens à l’honorer. J’ai reçu quelques offres, mais il est impensable que je paie ma lettre de libération. Je veux rester à l’ASMO et gagner ma place de titulaire la saison prochaine. Je ne veux aller nulle part», aurait-il confié à Benamar Houari, après l’entrevue qu’il a eue avec lui avant hier. En face, la direction ne veut pas de ce joueur, qui avait été interdit d’entraînement par Mouassa, vers la fin du championnat. «Bensaci n’a qu’à trouver un club pour négocier sa lettre de libération », a estimé le manager général, qui suit les directives de ses dirigeants.

L’ASMO N’A TOUJOURS PAS TROUVÉ DE GARDIEN

Recruter un gardien de but, après la libération de Mezaïr, était l’une des priorités du président Baghor Merouane et de Moumouh. Dans un premier temps, l’exgardien du MCO, Dahmane Hamza était dans le viseur. Mais il semble que la direction du CSC a été plus rapide et a raflé l’exkeeper de l’équipe nationale olympique, en lui faisant signer un contrat de deux ans. Dès lors, les chargés du recrutement de l’ASMO continuent toujours à chercher cet oiseau rare, surtout que le gardien de l’USM Annaba, pressenti dans un premier temps, n’a pu obtenir sa lettre de libération. Ali B.

MCO

Baba veut tout changer

En s’étant déplacé à Alger pour trois jours, le nouveau président de la SSPA-MCO, a pris les dispositions nécessaires pour boucler le volet recrutement avant le début de la semaine prochaine. Ainsi, après Merbah Abdelmalek et Bilal Bahloul, qui ont signé un contrat de deux ans, Baba avait tout conclu avec Nateche Abderaouf, le gardien de but du CSC, avanthier soir, à l’hôtel Sheraton d’Alger où le nouveau patron du Mouloudia avait posé sa valise. N’ayant pas encore récupéré sa lettre de libération du CSC, où il était porté dans la liste des partants, Nateche s’est empressé de rejoindre Cirta pour récupérer le fameux sésame et signer enfin un contrat de 2 ans le liant au club d’El Hamri. Au CSC, il sera remplacé par

Dahmane Hamza, parti du MCO : drôle de coïncidence.

Sofiane Ammour et son coéquipier du CABBA, Hamza Hamdadou devaient rencontrer hier le président Baba, afin d’apposer leurs signatures sur un contrat les liant au MCO pour deux saisons. Le premier nommé avait négocié la semaine dernière avec Baba, demandant un salaire de 100 millions mensuels, montant qu’avait refusé le président du Mouloudia, demandant au milieu de terrain de revoir ses prétentions à la baisse. Finalement, le contrat serait de 80 millions par mois avec une avance de 4 mensualités, ce qui aurait satisfait le joueur. Quand à Hamdadou, tout heureux de se retrouver dans sa ville, auprès de sa famille et «dans un grand club comme le

HANNACHI DONNE SON ACCORD À BABA

Le joueur libyen, Zaabia, signataire il y a quelque temps à la JSK, sera Hamraoui pour les deux prochaines saisons. Il devait en effet, signer hier, un contrat avec Belhadj Ahmed. Les deux parties avaient négocié avant-hier à Alger et se sont mises d’accord sur tous les termes du contrat. Zaabia devait rencontrer avanthier le président Hannachi, qui avait assuré à Baba, qu’il donnerait sa lettre de libération au libyen.

DEUX BEURS DANS LE VISEUR

Sitôt rentré d’Alger mercredi, Belhadj Ahmed a trouvé sur son bureau les C.V de deux joueurs franco-algériens, envoyés par le manager qu’il a mis sur la piste d’éventuelles recrues de l’hexagone. Ces deux joueurs débarqueront à Oran après-demain dimanche. Pour l’heure, personne n’a de renseignements précis sur les clubs où évoluaient la saison dernière ces deux éléments. Selon une source proche du bureau de Baba, ce dernier aurait donné son accord pour les recruter, sans même qu’ils aient passé des tests techniques, physiques et médicaux.

Les supporters, bien qu’ils aient appris favorablement la nouvelle, n’y comprennent rien du tout. En effet, le président du MCO, Belhadj, flanqué du secrétaire Bellahcène Tewfik, s’était rendu à la LFP, pour plaider auprès de son président, Mahfoud Kerbadj, l’autorisation d’effectuer le recrutement d’été du club oranais. Baba aurait eu le feu vert de la LFP. «Nous remercions l’intérêt de monsieur Kerbadj pour le MCO, mais nous ne comprenons pas comment il peut aller à contre courant de ses propres décisions. Nous disons cela pour que notre formation ne retombe pas dans les mêmes travers que ceux de la gestion de Djebbari». Il semblerait que Baba aurait donné la ferme assurance de payer les joueurs sous contrat avant la fin de l’année, graduellement, selon ses moyens et ceux du club.

DJEBBARI EN JUSTICE

Le président déchu, Youssef Djebbari, n’en a pas fini avec le CSA et ses turbulences. Ayant déclaré, dans son bilan financier, en ce qui concerne l’équipe de handball, qu’elle a coûté, «1 milliard 800 millions de centimes », le manager de cette section, l’ancien international Bessedjrari était devenu furieux. «Comment peut-il parler d’une telle somme, alors que les

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USMMH

LORS DE LA TENUE DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

KHEITER SUR LES TRACES DE YAGHNI

Considéré l’an dernier comme le stratège et le meneur de jeu de la formation de Marengo, le joueur Kheiter ne compte pas, au titre du prochain exercice, continuer l’aventure avec le club des monts de Chenoua. Après avoir été sollicité officiellement par les dirigeants de la JSM Tiaret, le joueur hadjouti a fait dernièrement l’objet de deux propositions qui lui ont été faites par des responsables de deux clubs qui évoluent en ligue 2. Le prodige du Tiaret, n’a pas donné de réponse, il s’est contenté de rassurer ces responsables, en leur promettant qu’il va étudier leurs offres et se rencontrer par la suite. Le joueur Kheiter, disons, qu’il est sur les traces de son coéquipier Yaghni qui est déjà Vert en optant pour le club de la Mekerra, l’USM Bel-Abbés.

LE FUTUR PRÉSIDENT NE VA RIEN TROUVER

La personne qui sera élue pour le poste du président du club de l’Union de Marengo, logiquement, dans tous les prochains jours, ne va certainement pas hériter d’un bon «butin». Que de bagatelles ! Il sera très difficile pour lui de faire de l’ordre dans la maison hadjoutie du fait que le temps qui reste pour l’entame de la compétition au titre de la saison 2014/2015 est vraiment très réduit, voire insuffisant. Aucun joueur n’a été libéré ou recruté. Il ne reste maintenant sur le marché des transferts que des joueurs moyens ou des joueurs qui ont un niveau juste pour évoluer sous les couleurs d’un club de la régionale. Difficile sera, donc, la mission du nouveau boss hadjouti. Seule une entrevue avec lui, nous permettra de connaitre la stratégie qu’il compte adopter pour que le club de l’USMMH ne commette pas les mêmes bourdes que l’an passé.

L

Zidani jette l’éponge

e jour, mardi. Lieu, l’hôtel «El-Manar» de Tipasa. Et c’est dans les coups de 18 heures qu’a été déclarée ouverte la séance de l’assemblée générale tant attendue par le président Mohamed Zidani qui a souhaité, au préalable, la bienvenue à tout le monde. Etaient présents à cet évènement quasiment tous les sportifs de la balle ronde hadjoutie et d’autres responsables locaux. Après la lecture des bilans, moral et financier, qui ont été unanimement approuvés, c’est le boss Mohamed Zidani qui a repris le micro pour annoncer ce qui n’était pas dans l’esprit de plusieurs personnes présentes dans la salle. «Je déclare à cette occasion et officiellement mon retrait du poste de la présidence de l’USMMH. Plus clairement, je suis démissionnaire». Le président enchaine : «Pendant deux années, j’ai tout laissé pour me consacrer à l’USMMH. On a fait une accession et on a assuré le maintien

cette saison pour que, finalement, on entende des choses qui nous ont, vraiment, fait mal au cœur. Donc, moi personnellement, je ne peux pas continuer de travailler dans telles conditions.» C’est ainsi que le premier responsable du club phare de la wilaya de Tipasa a tenu à porter à l’opinion publique et surtout de l’éclairer. Maintenant et après le départ du boss Zidani, la situation du club hadjouti va sûrement se compliquer davantage. Et c’est durant une semaine que les personnes qui veulent briguer ce poste de la présidence sont tenues de déposer leur dossier de candidature. En somme, une autre semaine qui sera plus longue et plus lassante pour les inconditionnels d’El-Khadra qui ont cru qu’après la tenue de cette assemblée générale tout sera rentré dans l’ordre. Hélas!! Ce ne fut pas le cas et tout reste suspendu jusqu’à la tenue d’une AG Elective digne de ce nom.

YAGHNI DRIBBLE TOUT LE MONDE ET SIGNE À BEL-ABBÉS

Dans notre précédente édition, on a bien écrit au sujet de l’arrière latéral droit Mohamed Yaghni au sujet de sa signature au profit du club de l’olympique de Médéa, mais pour l’instant il n’a signé aucun papier, il compte le faire dans les jours qui viennent, sauf un revirement de dernière minute. Ce qui ne s’était pas passé réellement. Juste après cette entrevue avec les responsables de Médéa, le joueur en question et en un court laps de temps, dribble tout le monde et signe officiellement une licence au profit du club de la ville de la Mekerra, l’USM Bel-Abbés, le nouveau promu de la ligue 1.

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SOUAKER S’EST DÉPLACÉ AU SIÈGE DE LA LFP

A

Il dépose un recours

près la dernière sanction qui lui a été infligée par la Commission de discipline (CD) de la Ligue du football professionnel (LFP) au motif, selon les allégations de cette instance, qu’il n’a pas daigné répondre à ses moults convocations qui lui ont adressées, l’enfant de Sétif a juré qu’il n’a rien reçu de cette structure. Souaker, se sentant lésé dans cette affaire, a pris ses papiers et s’est rendu auprès du siège de la ligue pour justifier ce qu’il lui a été reproché et par la même, déposer un recours. Un recours par lequel l’ex-joueur du MO Constantine compte défendre sa cause, tout en espérant convaincre cette instance pour qu’elle reconsidère sa position, soit par la suppression pure et simple de cette sanction ou procéder à sa révision, plus ou moins, à la baisse. L’attaquant hadjouti a trouvé la punition d’un an de suspension immodérée et inique car, pour lui, il n’a rien commis de grave pour être sanctionné de la sorte. M.Grini

BOUMAÂCHOUK DANS LE FLOU la déclaration du président Mohamed Zidani de

Juste après n’avoir plus envie de continuer à présider aux destinées du club naire, hadjouti et qu’il est, à partir de la tenue de l’AGE, démission l’entraineur Boumechouk s’est retrouvé d’emblée dans le flou. à saison une Lui qui a été motivé par cette idée de rester encore la barre technique hadjoutie par le fait que le président lui-même lui en a fait part juste après la victoire sur le MSP Batna. de Boumechouk n’a plus la tentation maintenant de driver le club l’USMMH une saison de plus, à moins que le futur boss de Marengo aura les mots magiques pour le convaincre de rester. aime Pour rappel, l’entraineur Boumechouk est un technicien qui les défis. Tactiquement parlant, il savait comment placer ses serles joueurs sur un terrain de football. Il savait les orienter, monner et les stimuler pour gagner une partie de football.

ABS

IL SUCCÈDE À KACIMI …

Meguireche : «Tous derrière le club»

Après notre dernière entrevue qui remonte au 30 janvier 2014 (Maracana N°2252) avec l’ex-secrétaire général du club, en l’occurrence Meguireche Azzouz, qui se voit ainsi hissé au plus haut grade de président d’Amal Bou Saada. Et voilà qu’il nous accorde une interview exclusive ou, nous sommes le premier jour sportif à voler la vedette aux autres. Ecoutons-le !

Tout d’abord, toutes nos félicitations ! Je remercie infiniment Maracana qui nous suit de très prés et nous encourage, grâce à ses écrits et ses commentaires qui ne sont plus à présenter.

Alors le début va être difficile ? Certainement, comme on dit, les débuts sont toujours difficiles, mais avec la volonté, le travail et l’abnégation on sort toujours vainqueur, quel que soit les obstacles qu’on nousmet sur le parcours.

Quels sont vos projets immédiats ? Je vais essayer de convaincre les meilleurs éléments de rester, afin d’encadrer les jeunes espoirs, ensuite recruter 2 ou 3 joueurs chevronnés, afin de bâtir une équipe solide dans tous ses compartiments. Mais mon insistance s’oriente vers la promotion des joueurs du cru.

Et l’entraîneur en question ?

Actuellement, je suis en contact

avec l’entraîneur de Koléa, Lachgar Moncef, qui connait parfaitement notre équipe, puisqu’ils avait eu, auparavant, l’honneur de la driver. Son profil nous convient énormément et là, ou il est passé (Saïda, El-Eulma, etc.), ses résultats probants parlent d’euxmêmes.

Qu’en est-il du bureau ? J’ai dû faire confiance à la majorité de rester. Mais, il sera renforcé par d’autres membres qui connaissent, et le foot et la famille de l’ABS. Un dernier mot pour conclure … Je tiens à féliciter tous les membres qui m’ont élu, d’une part, et d’autre part, tous nos fidèles supporters qui m’ont amplement soutenus et encouragé à prendre

les destinées du clubs, alors qu’ils savent pertinemment que c’est une tâche très difficile et ardue. Mais la fierté de l’âme pour la ville de Sidi-Thameur m’a convaincu et m’a donné des ailes pour aller toujours de l’a-

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vant, sans oublier de demander, par le biais de votre journal, aux autorités concernées de nous aider, comme elles l’ont toujours bien fait. Entretien réalisé par Lograda Sjillani


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USMB MISE AU POINT DE ZAIM

WAT

Le président blidéen, Zaim Mohamed, dément ce qu'a été colporté à son encontre, par certains supporters. Laissant entendre que ce sont certains anciens joueurs qui sont à l'origine de cette situation qui ronge le club, ces jours-ci. «En prenant la décision de quitter définitivement la direction du club, pour m'occuper de mes affaires et vu que j'étais mal aimé par les supporters de l'USMB et que la malchance nous poursuivait ces dernières saisons, le club n'a pu réaliser le rêve de ses supporters. Je tiens à préciser que je n'ai jamais pointé du doigt ou taxé les anciens joueurs de l'USMB, d'être les principaux instigateurs de ce que vit le club actuellement, ce sont tous mes amis, nous gardons de bonnes relations, sachant bien que le groupe des supporters est dirigé par des personnes mal intentionnées, qui ne cherchent pas le bien de l'équipe, ce sont les mêmes têtes qui sont venues me supplier pour reprendre l'équipe la saison d'avant, je suis prêt à leur céder le club, qu'ils retroussent les manches et nous montrent ce dont ils sont capables de faire, je peux leur dire que le staff technique est en place, les joueurs ne sont pas libérés, tous liés au club, exceptés Namani et Belhocine, partis vers d'autres cieux. Je n'ai jamais avancé que le nouveau acquéreur de la SSPA/USMB, devra mettre 10 milliards sur la table, pour lui céder le club et pour officialiser mon départ et faciliter le travail au nouveau venu, même si ce n'est pas dans un cadre légal, puisque la SSPA est une sociéte privée, je déposerai une lettre de démission au niveau de la DJS de Blida», avait déclaré le président Zaim. T.A.

C'est le stand-by

Le patron de la SSPA/USMB, en l'occurrence Mohamed Zaim, a pris la décision de mettre les clés sous le paillasson et n'est plus interessé par ce club, après le soulèvement des supporters blidéens qui ne veulent plus de lui à la tête de la direction du club, quitte à ce que l'USMB, déclarera forfait général ou évoluera en division nationale amateur.

ZAHAF, NE VEUT PLUS DE CE CLUB

L'ex-président de l'USMB, Zahaf Mohamed, n'est plus chaud pour prendre en main les destinées de la formation blidéenne, les supporters qui espéraient beaucoup du retour du patron des établissements Sidi El Kebir, aux commandes du club étant la seule personne qui pouvait débloquer la situation. Avant-hier, un groupe de support-

ers, se sont déplacés au siège de l'entreprise, situé à Khazrouna (Blida), pour supplier Zahaf Mohamed de revenir aux affaires de l'administration de l'USMB, ce dernier n'a même pas daigné les recevoir dans ses bureaux, ni leur adresser la parole. Après ce refus, beaucoup de signes

virent au rouge, l'administration est paralysée, l'opération recrutement est bloquée, les joueurs qui s'impatientent de prendre leurs dus, n'ont trouvé aucun interlocuteur à qui parler. Dans cette situation, le facteur temps n'est pas favorable aux responsables du club, dans la mesure cela ne plaide pas en leur faveur, et risque d'entraver l'entame de la préparation de la nouvelle saison, qui pointe à l'horizon, il leur sera difficile de réussir l'opération recrutement en prévision de jouer les premiers rôles. En l'absence totale d'un candidat capable de succéder à Mohamed Zaim, la situation est devenue préoccupante et risque de prendre des proportions alarmantes. Avant que la situation ne s'empire, il faudra l'intervention des autorités locales (Wali-DJS-APC), pour trouver une issue afin de sauver les T.A meubles.

Les supporters à l’écoute de l’AG

assainir la situation administrative, source de beaucoup de controverses au sein des membres de l’AG, après l’échec cuisant des gars des Zianides à accéder au pallier supérieur. Ceci dit, le futur président compte présenter les grandes lignes de son plan d’action, avec en urgence, le recrutement d’un entraîneur expérimenté et le renforcement de l’équipe par certains éléments très intéressés de rejoindre les coéquipiers de Tebbal. En marge de cette AG, Brixi compte réconcilier tous les membres de l’AG dans le seul but de réunir toute la famille du Widad. S.T.S.

Après plusieurs reports, les membres de l’actuelle direction ont décidé finalement de tenir l’assemblée générale, après la pression de la rue ainsi que des critiques acerbes de l’autre groupe actionnaire.

C

ette AG qui sera tenue probablement au siège de l’entreprise du nouveau candidat, Mohamed Brixi, sera d’abord centrée sur le débat du bilan moral et financier, suivi de l’élection quasi acquise de Brixi à la tête de la SSPA/WAT. Le nouveau président compte d’abord

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DIVISIONS INFÉRIEURES

LFW ALGER : MINICOUPE DU MONDE 2014 « U13 »

Les pupilles à l’ère de la Coupe du monde

Comme nous l’avions déjà annoncé lors de notre précédente édition, à l’occasion du déroulement de la Coupe du monde au Brésil, la Ligue de football de la wilaya d’Alger organise la Minicoupe du monde des U13, sous le haut patronage de Monsieur le Wali d’Alger et de la Direction de la jeunesse, des sports et des loisirs de la wilaya d’Alger.

Cette manifestation sportive se déroulera du 12 juin au 13 juillet 2014. Chacune des équipes participantes porte le nom de l’un des pays qualifiés à la phase finale de la Coupe du monde au Brésil. Cet événement est le premier du genre.!A cet effet, une parade a eu lieu samedi dernier au stade Bologhine (Omar-Hamadi) avec la participation des

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32 équipes qualifiées arborant les drapeaux des pays participants en présence d’un nombreux public venu encourager ces jeunes. Le coup d’envoi a été donné hier (jeudi) au stade Ferhani et le match d’ouverture a opposé l’ESMD – camp nord (Brésil) au WB Saoula «Croatie». La finale aura lieu le 13 juillet sur le même terrain. T.H.


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Internationale

Ismaël : «C'est une chance pour moi»

A 38 ANS, VALÉRIEN ISMAËL EST DEVENU LA SEMAINE PASSÉE LE NOUVEL ENTRAÎNEUR DE NUREMBERG, RELÉGUÉ EN D2 ALLEMANDE. POUR L'ANCIEN DÉFENSEUR PASSÉ PAR STRASBOURG, LENS, LE WERDER OU LE BAYERN, LE MOMENT EST VENU DE «SAUTER DANS LE GRAND BAIN».

Valérien Ismaël, faire remonter un club historique comme Nuremberg en Bundesliga, il y avait moins risqué comme première expérience, non ? Je suis plutôt heureux et fier d’entraîner ce club si particulier en Allemagne. Il y a une grosse tradition et des supporters incroyables ici. Je me réjouis d’avoir la chance de démarrer ma carrière à Nuremberg, même si la pres-

sion sera très grande. L’objectif ne sera pas évident à atteindre, ça ne va pas se faire comme ça. Le club est tombé en deuxième division, maintenant il faut travailler très dur pour espérer jouer les premiers rôles. C’est un nouveau départ. Aviez-vous prévu de franchir le pas cet été, après avoir entraîné la réserve de Hanovre (2011-2013) puis de Wolfsburg (2013-2014) ? J’avais signé un contrat de trois ans avec Wolfsburg et l’objectif n’était pas de partir au bout d’une saison. Mais lorsque la proposition de Nuremberg est arrivée, j’ai pris le temps de l a

HADI SACKO DANS LE VISEUR DE STOKE CITY

Stoke City, récent 9e de Premier League, a des vues sur Hadi Sacko, le jeune attaquant bordelais. Le joueur (20 ans), prêté la saison passée au Havre (Ligue 2) qui souhaiterait le conserver, a aussi été supervisé par Montpellier lors du récent Tournoi de Toulon. L'international des moins de 20 ans, auteur de 4 buts et 3 passes décisives avec le club normand, est sous contrat avec Bordeaux jusqu'en 2015.

EDY REJA QUITTE LE BANC DE LA LAZIO

La Lazio n'a plus d'entraîneur. Edy Reja, qui était revenu à la Lazio Rome en janvier, quitte déjà son poste. «La situation est trop délicate, l’environnement n’est pas bon. Le Président avait renouvelé sa confiance en moi, mais je lui ai dit qu’il n’y avait rien à faire, la boucle est bouclée. Il est important de changer la situation pour que l'enthousiasme revienne et c'est aussi à cela que servent mes adieux. Je remercie tout le monde pour la confiance qui m'a été témoignée», a déclaré le désormais ex-coach du club laziale.

CANNAVARO VERRAIT BIEN RAMOS EN BALLON D'OR

Pour Fabio Cannavaro, Sergio Ramos serait bien placé pour gagner le ballon d'or l’année prochaine avec le Real Madrid comme le rapporte foot espagnol : « Sergio a fait changer la tournure de la Ligue des Champions pour le Real Madrid. La Décima, c’est grâce à lui. Son but vaut de l’or. C’est la Ligue des Champions de Sergio Ramos. Bien sûr, qu’il peut gagner le Ballon d’Or s’il fait un bon Mondial. Je pense que la Coupe du Monde au Brésil sera importante malgré la bonne fin de saison qu’a effectuée Sergio. Si l’Espagne fait une bonne compétition, je suis convaincu qu’il sera parmi les candidats pour gagner le trophée ».Rappelons que les deux hommes ont évolués ensemble au Real entre 2006 et 2009.

réflexion, et j’ai choisi de relever ce challenge. Cette opportunité est arrivée au moment où je me posais la question de savoir si je sautais dans le grand bain. Ça respire tellement le football ici, les installations sont top niveau, donc la réponse est vite devenue positive. Au départ, Wolfsburg ne souhaitait pas me laisser partir, mais on s’est assis, on a discuté, et on était rapidement d’accord : c’est une chance qui se présentait à moi. Ils ont compris ma décision et ç’a s’est passé dans une très bonne atmosphère. ous êtes en Allemagne depuis onze ans, on imagine donc que vos

principes de base sont plutôt tournés vers l’offensive… C’est le cas, oui. Pour atteindre ses objectifs il faut gagner des matches, donc marquer un but de plus que l’adversaire, mais tout en conservant un équilibre. En deuxième division, ça ne va pas tout le temps être du beau jeu, il faudra parfois se retrousser les manches et aller au charbon. C’est ce que j’attends de mon équipe, qu’elle soit capable de s’adapter à tout type de jeu. Vous suivez les pas de Willy Sagnol (Bordeaux) ou Claude Makelele (Bastia), une nouvelle génération d’entraîneur prend le pouvoir ? Il y a toujours un changement de génération, et là il y en a une nouvelle qui arrive. Il va falloir faire ses preuves, on a la chance de pouvoir démarrer une carrière, à nous de saisir cette opportunité. Entraîner en France ? Je vis en Allemagne, et je m’y sens bien, mais quand tu es entraîneur tu es amené à aller à droite et à gauche. Parler français m’ouvre des portes au niveau international, donc dans le futur ça peut arriver. Mais ça ne me vient pas en tête pour l’instant».

MU : une offre de 28,5 M pour Schweinsteiger ?

Manchester United s'intéresse à Bastian Schweinsteiger. Après Thomas Müller, qui a prolongé au Bayern Munich, les Red Devilsavoir loupé espèrent avoir plus de réussite sur cle dossier du milieu de terrain bavarois de 28,5 millions d'euros, selon le Daily Express. Sous contrat et préparent une offre jusqu'en 2016, l'international allemand n'a pour le moment pas affiché la moindre envie de quitter la Bavière. Reste à savoir si le nouveau manager mancunien Louis van Gaal parviendra à le convaincre.

KOKE NE PENSE PAS À PARTIR

Mon avenir sera avec les Colchoners. Je suis heureux dans mon club et j'ai un contrat. Je ne pense pas à partir », a déclaré le jeune milieu de l'Atlético dans un entretien relayé par topmercato. Koke a également évoqué la Coupe du Monde qui approche. « Je suis uniquement concentré sur le travail qui attend l'Espagne au Brésil. Mon rêve est de remporter ce titre en disputant plusieurs minutes (sur le terrain, ndlr) même si cela dépend de l'entraîneur. Chaque jour j'apprends beaucoup de choses en particulier auprès de joueurs comme Xavi et Iniesta », a-t-il expliqué.

LAHM ET MÜLLER PROLONGENT

Lahm et Comme annoncé hier, Philipp contrat avec le Thomas Müller ont prolongé leur rmais lié au club Bayern Munich. Lahm est déso le nouveau bavarois jusqu'en 2018, alors que 2019. «C'est contrat de Müller prendra fin en at, je termindéfinitivement mon dernier contr que j'ai toujours erai ma carrière au Bayern. Ce capitaine du souhaité», a commenté Lahm, de Bundesliga hes Bayern, qui totalise 260 matc sous le maillot munichois. ngation met a Quant à Müller, 24 ans, cette prolo rt cet été. «Il y a priori fin aux rumeurs de dépa les responseu de bonnes discussions avec er que j'étais ables du club qui m'ont fait réalis ir un rôle dans le bon. J'ai le sentiment d'avo club», a dit important dans les projets du matches de Müller, auteur de 58 buts en 165 ier contrat pro au prem son is depu championnat Bayern en 2008.

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Löw : "Créativité et combativité"

L’Allemagne porte depuis longtemps déjà la patte de Joachim Löw : un style spectaculaire qui séduit dans le monde entier. C’est toutefois loin de suffire pour le sélectionneur de 54 ans, qui veut conquérir la couronne mondiale avec la Nationalmannschaft au Brésil et ajouter ainsi à son palmarès un premier triomphe dans un grand tournoi international. Au micro de FIFA.com, il parle de sa philosophie d’entraîneur, des émotions qu’il s’attend à vivre pendant la Coupe du monde de la FIFA, Brésil 2014™, de ses retrouvailles imminentes avec Jürgen Klinsmann et de sa volonté de proposer un football associant créativité et combativité.

Joachim Löw, vous avez la réputation de vous préparer de façon extrêmement minutieuse avant un grand tournoi. À quel point peuton planifier le succès, selon vous ? Il y a un certain nombre de choses que l'on peut planifier, comme la condition physique, les déplacements, le comportement tactique. Mais le succès n'est planifiable que dans une certaine mesure. Nous pouvons poser les bases et augmenter ainsi nos chances de réussite. C'est dans ce sens que nous avons travaillé de manière intensive pendant notre camp d'entraînement dans le Tyrol du Sud. Je suis tout à fait satisfait de l'état d'esprit dont les joueurs ont fait preuve, ils ont joué le jeu, ils ont tout donné. Ce camp d'entraînement était très réussi sur le plan sportif, mais même la meilleure préparation qui soit n'apporte aucune garantie de succès pour la phase finale d'une Coupe du Monde et encore moins pour ce qui est de décrocher le titre. Vous êtes sur le point de disputer votre quatrième grand tournoi international en tant que sélectionneur. Devient-on plus serein au fil du temps , ou une Coupe du monde reste-telle source de stress en dépit de l'expérience ? Plus la compétition approche et plus je suis calme, parce que je sais que nous avons pensé à tout, je suis confiant. Par ailleurs, je

sais aujourd'hui gérer ces situations où la pression est élevée, je dirais même que je les apprécie parfois, d'une certaine manière. J'attends avec impatience les matches de préparation, les entraînements et tout ce que nous allons vivre au Brésil. Pouvoir vivre une Coupe du Monde dans LE pays du football, c'est grandiose.

L’Allemagne propose un style offensif depuis la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud que vous avez mis en place. Cela vous rend-il fier ? Fier, ce n’est pas le bon mot. Je dirais plutôt que je suis heureux et satisfait. C’est grâce au travail d’équipe que nous avons progressé de cette manière. Et la tâche de l‘entraîneur dépend toujours aussi du profil des joueurs dont il dispose. Nous avons de la chance de ce point de vue-là, les choses évoluent dans le bon sens en Allemagne depuis un certain nombre d’années. Je suis d’ailleurs reconnaissant aux clubs et à leurs centres de formation pour le travail qu’ils fournissent. C’est l’ensemble du football allemand qui fonctionne parfaitement bien. Il serait présomptueux de dire que le football que pratique l’équipe nationale n’est produit que par l’équipe nationale. Est-il difficile pour un entraîneur de proposer un jeu créatif et tourné vers l’avant tout en préservant les principes de base comme l’endurance et la combativité ? Ce n’est pas difficile, non. Les fondamentaux sont toujours d’actualité. Nous n’avons jamais négligé ceux-ci, mais nous avons réussi à faire en sorte que la créativité, la fluidité et le plaisir de jouer comptent également parmi les valeurs de l’Allemagne aujourd’hui. Si nous voulons réussir au Brésil, notre jeu doit réunir ces différents attributs. Les joueurs en sont conscients, la plupart d’entre eux ont déjà vécu des matches à fort enjeu et de grands tournois, ils savent quelle attitude ils doivent adopter pour relever un tel défi.

L’Allemagne ne s’est pas toujours montrée très brillante sur le plan défensif ces derniers temps. Avez-vous travaillé sur ce point ? Nous avons analysé méticuleusement nos matches de ces deux dernières années. Nous avons perdu un peu de rythme dans l’entrejeu. Il est clair que corriger ce problème est l’un des aspects sur lesquels nous mettons l’accent pendant notre préparation. Nous ne devons pas changer de style de jeu. Notre équipe nationale a une philosophie en laquelle nous croyons à 100 %. La préparation a également pour objectif d’aider les nouveaux joueurs à intégrer cette philosophie. Nous accordons bien sûr aussi une attention par-

ticulière à notre comportement défensif et c’est valable pour tous les membres de l’équipe, pas seulement pour les défenseurs. En 2006, vous étiez l’adjoint de Jürgen Klinsmann. Quels souvenirs gardez-vous de ce tournoi ? Je ne garde pas qu‘un souvenir en particulier de 2006, toutes les expériences que nous avons vécues étaient bien trop riches et trop variées pour cela. Ce tournoi a été pour nous tous un événement à part et couronné de succès, une période intense et fantastique, que ce soit le premier match à Munich, l’ambiance à Stuttgart, l’accueil à Berlin ou encore le moment le plus fort en émotions, le duel pour la troisième place. Nous avons été portés tout au long de la compétition par une vague d’enthousiasme. La situation au Brésil est différente, parce que le Brésil est le grand favori, pas uniquement aux yeux de la population locale. En 2006, nous avons agréablement surpris les gens, parce que nous avons dépassé les attentes placées en nous. Pour le Brésil, en revanche, il sera impossible de dépasser les attentes. Le tournoi au Brésil offrira des retrouvailles particulières entre vous et Klinsmann le 26 juin à Recife, lors d'Allemagne États-Unis. Qu’est-ce que cela vous fait d’être soudain opposés ? Ce n’est pas la première fois que nous en faisons l’expérience, nous avons déjà vécu cette situa-

tion dans le cadre de notre voyage aux États-Unis l’été dernier. Mais il est vrai que cette fois-ci, l’enjeu est plus élevé. Je suis en tout cas toujours heureux de retrouver Jürgen. Nous sommes toujours restés proches. Son avis a de la valeur à mes yeux, il est toujours intéressant pour moi de savoir ce qu’il pense de telle ou telle situation. Ce n’est d’ailleurs pas uniquement valable pour le football. Jürgen est un très bon entraîneur, il a de grandes qualités. C’est un homme très positif, toujours ouvert, mais c’est aussi quelqu’un qui fait un travail méticuleux et qui fait passer sa mission avant tout. Nous formions une bonne équipe quand nous travaillions ensemble, tout simplement. Cette période a été extrêmement enrichissante et m’a marqué. Je sais ce que je dois à Jürgen. Quelles sont les nouvelles tendances tactiques que vous vous attendez à voir au Brésil ? Nous avons notre propre système de jeu et nous sommes convaincus de son bien-fondé. Un aspect essentiel de ce système est la flexibilité et c’est aussi la tendance à laquelle je m’attends pour la Coupe du Monde au Brésil. Les équipes doivent plus que jamais être capables de proposer des variantes et de s’adapter, y compris dans leur orientation tactique. Aujourd’hui, il ne suffit plus de maîtriser un seul système. L’Allemagne peut-elle remporter le titre pour la première fois depuis 1990, après avoir fini troisième

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des deux dernières éditions de la Coupe du Monde ? Ce sont mes joueurs qui me rendent optimiste. J’ai une confiance totale en chacun d’entre eux et en ses capacités. Je sais ce dont nous sommes capables, je sais que nous avons une chance. Mais je ne suis pas prophète, ce n’est pas mon rôle. Même si je promettais le titre à l’Allemagne, nous ne serions pas assurés de le gagner pour autant. Il n’y a qu’une chose que je peux dire : nous voulons devenir champions du monde. Nous allons tout donner, nous allons jouer avec passion et avec tout notre cœur, nous voulons faire plaisir à tous les fans de football allemand. Mais je ne peux pas dire que nous serons champions du monde. Qu’attendez-vous de l’ambiance au Brésil ? Nous allons vivre une Coupe du Monde dans un pays qui se définit par le football, plus qu’aucun autre. L’enthousiasme que j’ai senti l’année dernière pendant la Coupe des Confédérations était immense. Au Brésil, le football possède une force magique. C’était déjà impressionnant l’an dernier pendant cette répétition générale, alors pendant la Coupe du Monde, ce sera encore plus fort. Je m’attends à ce que le football atteigne un nouveau palier au Brésil. Le jeu continue à évoluer, les joueurs et les équipes continuent à progresser. Une Coupe du Monde réunit les meilleurs et se mesurer aux meilleurs est un vrai plaisir. Et je suis sûr que le Brésil et ses habitants fantastiques et si conviviaux seront de merveilleux hôtes.


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Edition du week-end

OMNISPORTS

ESCRIME

ATHLETISME

CHAMPIONNATS D’AFRIQUE MEETING INTERNATIONAL D’ALGER 2014 D’ESCRIME (SENIORS) EN EGYPTE

«L'Algérie vise le podium avec ses jeunes»

S’agit-il d’un report ou d’une annulation ?

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ne sélection nationale d’escrime s’apprête à participer aux Championnats d’Afrique de la discipline, du 20 au 24 de ce mois, au Complexe sportif du Cairo Stadium, au Caire, en Egypte. Nos représentants dans ce rendez-vous continental « visent le podium », selon les déclarations du président de la Fédération algérienne d’escrime (FAE), M. Abderraouf Bernaoui. Il faut savoir que les sélections nationales retenues pour cette échéance africaine sont des jeunes escrimeurs qui ont «le potentiel pour monter sur le podium, notamment chez les filles en épée, malgré leur jeune âge», a déclaré le président de la FAE. Les Championnats d’Afrique d’escrime du Caire mettront en lice les athlètes de la catégorie seniors (dames et hommes) et l’Algérie sera présente avec douze (12) athlètes, dont onze (11) filles, dans les trois armes (fleuret, sabre et épée), sont tous des jeunes escrimeurs. Nos douze athlètes seront dirigés par les entraîneurs Nassim Bernaoui, Zakari Tahir et Farid Abdennour. Les jeunes sabreuses algériennes, qui vont se frotter aux adultes, font partie de la catégorie juniors, alors que les messieurs seront absents de cette spécialité : « On a laissé les garçons pour l’année prochaine pour qu’ils puissent acquérir plus d’expérience, sachant qu'ils appartiennent toujours à la catégorie des cadets. Nous les laissons évoluer avec les juniors, pour leur éviter une pression inutile, avant leur promotion en seniors lors du prochain exercice », a expliqué M. Raouf Bernaoui. Les techniciens misent, par ailleurs, sur les capacités de la sélection féminine du fleuret (juniors) pour «animer une finale».

Pour l’heure, place à la compétition nationale, avec les Championnat national d’escrime qui débute aujourd’hui, à l’exISTS, à Delley-Ibrahim, avec la participation de 200 athlètes, représentant 24 clubs de cinq ligues de wilayas. Le championnat qui s’achèvera ce mardi 17 juin 17 juin 2014, concernent les catégories juniors-seniors (filles-garçons) dans les trois armes. Shiraz Benomar Liste des athlètes retenus pour le Caire : - Fleuret masculin : Mabed Yanis. - Fleuret féminin : Khelfaoui Anissa, Khelfaoui Louiza, El-Houari Narimene, Zarabib Khadidja. Entraîneur : Tahir Zakari. - Sabre féminin : El-Hafaya Amira, Boungab Abik, Atrouz Sarah, Abdiche Sonia. Entraîneur : Bernaoui Nassim - Epée dames : Gana Lilia, Djouad Nedjma, Zerf Amel. Entraîneur : Farid Bennour.

SPORT UNIVERSITAIRE CHAMPIONNAT NATIONAL UNIVERSITAIRE DE BASKET-BALL

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Tiaret (garçons) et Jijel (filles) champions

es équipes de Tiaret (garçons) et de Jijel (filles) ont remporté les titres de champions d'Algérie universitaire de basketball, à l’issue des finales disputées au complexe sportif 1er-novembre de Djelfa. L’équipe de Jijel a battu son homologue de Tizi Ouzou, tandis que celle de Tiaret s’est disposée du représentant de la wilaya de Skikda, dans le temps additionnel de la rencontre. Sept équipes représentant les wilayas de Jijel, Skikda, Tizi Ouzou, Ouargla, Tiaret, Béjaia et Djelfa ont pris part à ce tournoi, organisé par la Fédération algérienne du sport universitaire. La ligue de basket-ball de la wilaya de Djelfa prévoit l’organisation

de plusieurs compétitions afin de "réanimer" cette discipline, selon des responsables de cette ligue. S. B.

S’agit-il d’un report ou d’une annulation ? Nous n’en savons rien avec exactitude, mais, ce qui est sûr, c’est que le Meeting international d’athlétisme, relancé l’année dernière -après une éclipse de plusieurs années-, ne se déroulera pas comme prévu, soit à la date du 14 juin 2014. Officiellement, les raisons invoquées sont « l’indisponibilité de piste, à Alger et l’absence de stade d’athlétisme doté d’éclairage ailleurs dans le pays», avons-nous appris. En effet, la piste du stade annexe de l’OCO Mohamed-Boudiaf d’Alger est dans un piteux état : « Les athlètes, y compris l’élite nationale, s’entraînent sur une piste où ils sont régulièrement exposés à des blessures. Regardez par vous-même, ce ne sont pas là les conditions idoines pour aller battre les athlètes allemands, américains et autres aéthiopiens et kenyans… », nous a déclaré un entraîneur, hier, lors de notre passage sur les lieux. Un meeting international d’athlétisme sur une telle piste, «ce serait du gâchis !». La piste du Sato de la cité olympique ne répond pas aux critères et la piste a fait son temps. Elle est à la limite de la praticabilité et constitue même un danger pour les athlètes, de l’avis des entraîneurs et autres

responsables de la FAA. A ce sujet, il est à rappeler que des internationaux étrangers avaient émis des réserves sur l’état des couloirs notamment le premier, lors de l’édition de 2013. La FAA avait saisi à plusieurs reprises qui de droit pour la réfection de la piste. Mais, à ce jour, rien n’a été fait ! Les promesses tardent à se concrétiser. A un moment, il a été même question de délocaliser cette compétition au stade de Souk El Tennine (Béjaia) ou à celui de Lala Setti (Tlemcen). C’était peine perdue puisque ces deux infrastructures d’athlétisme sont dépourvues d’éclairage. La solution préconisée a été de programmer le meeting international d’Alger au mois de septembre 2014. Soit après le déroulement des Championnats d’Afrique d’athlétisme de Marrakech. Mais, il faut bien le souligner, rien n’est sûr. Et que vont faire les athlètes non concernés par cette échéance ? Attendre ? Sûrement pas car beaucoup auront mis fin à leur saison sportive et vont se consacrer aux soins et au repos. Franchement, l’athlétisme, sport n° 1 en Algérie, mérite bien meilleur traitement. Force est de constater que, entre les paroles et les actes, il y a un océan… Shiraz Benomar

JUDO COUPE D'ALGÉRIE DE JUDO

Le week-end prochain, à Tizi Ouzou

La Coupe d’Algérie du judo, édition 2014, se déroulera le week-end prochain, les 20 et 21 juin à la salle omnisports Said-Tazrout, de la nouvelle ville de Tizi Ouzou. Cette phase finale de «Dame coupe» concerne les catégories cadettes, juniors et seniors (garçons et filles) et il s’agit d’une compétition officielle, inscrite au calendrier de la saison 2013-2014 de la Fédération algérienne de judo (FAJ). L’organisation de l’événement a été confiée à la ligue de judo de la wilaya de Tizi Ouzou et devra rassembler quelque 800 athlètes environ, dont 200 à 250 judokates, sociétaires d’une centaine de clubs issus des différentes wilayas du pays et qualifiés à l’issue des phases éliminatoires, sont attendus à ce rendez-vous sportif de deux jours, pour rivaliser en techniques du judo sur le tatami, a indiqué Debiane Driss. Organisée par la ligue de wilaya, en partenariat avec la Direction locale de la

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jeunesse et des sports, cette phase finale de la Coupe d’Algérie 2014 sera officiée par une vingtaine d’arbitres de rangs international et national, sous la supervision de représentants de la Fédération algérienne du judo (FAJ). En marge de la cérémonie de remise des trophées aux équipes lauréates, les organisateurs de cette manifestation prévoient d’honorer d’anciens judokas et des personnalités qui se sont distinguées par leur apport à la promotion de la pratique de cet art martial, a-t-il encore affirmé. S. B.


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Animée par : KARIMA MANCER

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Verticalement 1- Tige qui transmet le mouvement au pendule d’une horloge_gray. 2- Appropriés_Colorant minéral naturel. 3- Résidence du souverain_Senteur. 4- Dividende_Nouvelle. 5- Roue à gorge_Orifice externe de l’urètre_Agent secret de Louis XV. 6- Épatant_Bizarre. 7- Ricané_perdre_Traditions 8- Émancipé_Grande abondance. 9Homosexuel_ Fluide très subtil. 10- Quote-part de chacun dans un reps_Détérioration. 11- Ancien premier ministre de l’Ontario_Femme politique israélienne_Berceau. 12- Abri de glace_Abri.

Horizontalement 1- Chercher sa nourriture _Gageure 2- Capitale de la dynastie shogunale des Tokugawa_Proscrit _Argent. 3- Confiserie fabriquée avec des amandes_Conceptuel. 4- Prononcera_Instrument de musique médiéval à trois cordes. 5- Préfixe privatif_Coloré_Rivière de l’Éthiopie. 6- Cinéaste italien prénommé Sergio_Os de poisson. 7- Drogue hallucinogène_Versant exposé au soleil_Infinitif. 8- Parmi_Tête du sanglier. 9- Serré_Ourlets. 10- Sadique_petit vautour au plumage noir. 11- Grade_Engagements religieux_Étendue désertique.12- État du sud de l’Arabie_Austère.

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EXERCICES POUR AMELIORER SA MEMOIRE Renforcer votre mémoire de travail (Niveau 1)

FOOT EN QUESTIONS

56. BRUTAL à l’instant crucial

Quelle expression se cache dans ce dessin

Vrai ou faux “FOQUINHA” est le nom de l’avant-centre de l’équipe féminine du Brésil.

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Renverser cette figure en déplaçant uniquement quatre allumettes.

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B G I L L E R A I N R I V A I R E T E P A R S E N U N T A D E E S T P A R A I E I R L N E O T E S T

Mots fléchés

P R R E E E R A I T I O N E M U T I E T E N E G S A R G R E R O T S E C U S O R E L U E I L E N T E

Directrice de la rédaction Cyriel Seba Directeur technique Laïd Kalila Directrice chargée de la communication Lilia Seba Rédacteur Djamel Touafek

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Directeur de la publication-gérant Farouk Seba

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Faux

Foot en questions

Tirage 2 CHAPEAUX CARPEAUX calcul : 50x9=450 5-1=4 450-4=446 446x2=89 Tirage 1 CELLIERS Des chiffres & des lettres

Jeux d’esprit

Quotidien sportif édité par La Gazette de l’omnisports Siège social 28, rue Ali Khodja - Bordj El-Kiffan Tél. : 021 92.62.25 Bureau de liaison 10, Rue Balzac - El-Biar - Alger Fax : 021 79.86.54 - 021 92.37.24 Rédaction 021 92.62.25

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Publicité 021 79.86.54 ANEP 1, avenue Pasteur, Alger Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28 021 73.30.43 Fax : 021 73.95.59 Photos : Maracana

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MATCH D’OUVERTURE

BRÉSIL 3 - 1 CROATIE

Les Auriverdes annoncent la couleur!

Stade : Arena Corinthians Arbitre : Yuichi Nishimura (JAP) Affluence : nombreuse Buts : Neymar (29’et 71’), Oscar (90’+1) Brésil ; Marcelo( 11’ C.S.C) Croatie Avts : Neymar (27’), Brésil; Corluka (65’), Lovren (69’) Croatie. Brésil: Julio Cesar, Daniel Alves, David Luiz, Thiago Silva (cap), Marcelo - Luiz Gustavo, Paulinho (Hermanes 64’), Hulk (Bernard 68’), Oscar, Neymar (Ramires 88’), Fred Entr : Scolari Croatie : Pletikosa , Srna (cap), Corluka, Lovren, Vrsaljko, Modric, Rakitic, Perisic, Kovacic (Brozovic61’), Olic, Jelavic (Rebic78’) . Entr : Kovač

Premier tir de cette Coupe du monde à l'actif de la Croatie et du jeune joueur de l'Inter Milan, Kovacic. La frappe n'est pas cadrée. A la 3’ de jeu, Olic se défait de Thiago Silva sur son aile gauche avant de centrer au point de penalty mais David Luiz est bien placé et peut soulager sa défense. Faute de Corluka sur Hulk côté gauche. Marcelo cherche le 2e poteau et trouve la tête de Thiago Silva qui remet au centre pour la tête de son futur partenaire au PSG, David Luiz mais sa reprise n'est pas assez appuyée pour inquiéter Pletikosa. A la 7’, Olic s'offre la première grosse occasion de ce match sur un centre rentrant venant du côté droit. Le joueur de Wolfsburg prend le dessus dans le domaine aérien sur Daniel Alves et sa reprise passe de peu à côté de la lucarne droite de Julio Cesar. A la 11’, but contre son camp de Marcelo ! Olic n'est pas attaqué sur le côté gauche. Il peut centrer fort à ras de terre. Jelavic manque sa reprise alors qu'il était en position idéale, ce qui surprend Marcelo qui dévie malencontreusement le ballon dans son but ! La réaction

des locaux est venue à la 20’ de jeu après une ouverture d'Oscar dans la profondeur pour Paulinho qui contrôle à l'entrée de la surface, percute avant de frapper sur le portier croate qui repousse des poings. A 16 minutes avant que l’arbitre ne renvoie les deux équipes aux vestiaires, Neymar réussit à remettre les pendules à l’heure ! Sur le contre, Oscar donne à Neymar dans l'axe. Le joueur de Barcelone s'avance, se décale légèrement sur la gauche et place une frappe moyenne du pied gauche qui trompe néanmoins Pletikosa

avant de rentrer à ras du poteau. L’excellent Olic en fait beaucoup trop à moins de 40 mètres de ses buts. Le Croate enchaine râteau, roulette et autres gestes techniques plutôt «brésiliens» pour finalement se faire prendre le ballon et offrir une occasion au Brésil qui n'en profite finalement pas. Et c’est sur ce score d’un but partout que l’arbitre siffle la fin de la première période. En deuxième mi-temps, les Croates perdent trop rapidement le ballon et subissent énormément. Ils reculent et s'épuisent à courir après le ballon. Festival

Voyage à travers l'histoire du sport-roi en Algérie

L

a bibliothèque sportive algérienne vient de s'enrichir d'un nouvel ouvrage intitulé «Archives du football algérien», édité à l'occasion de la qualification de l'Algérie en Coupe du monde pour la quatrième fois de son histoire. Riche de 320 pages et agrémenté par 400 illustrations en couleurs et en noir et blanc, l'ouvrage est, incontestablement, un voyage à travers le temps de gloire du sport-roi en Algérie. Confectionné par Saïd Selhani, ancien responsable du service des sports à l'agence APS, et un des doyens de la presse sportive algérienne, ce livre offre aux amoureux du football, une oeuvre dont la grande valeur documentaire viendra s'ajouter à la mémoire du football algérien. «Archives du football algérien», nous

apprend par exemple, que l'ancien sélectionneur des Verts, Rabah Saadane, cumule le plus grand nombre de matchs à la tête des Verts (72 rencontres), que Lakhdar Belloumi détient le plus grand nombre de sélections (99) et que l'actuel entraîneur adjoint des Verts, Abdelhafid Tasfaout est toujours le meilleur buteur de la sélection algérienne avec 34 buts. Cette publication, éditée par la maison d’édition EDIWAN, et dont la réalisation a été soutenue par ATM Mobilis, sortira cette semaine. Le livre comprend plusieurs thèmes, entre autres, les grandes dates du football algérien 1895-2013, l'histoire de la sélection nationale avec des fiches techniques des 540 matchs disputés entre 1963 et 2013, ainsi que la naissance de la FAF en 1962 et les présidents

qui se sont succédé à sa tête. Pour l'auteur de cet ouvrage, l'absence d'archives sur le football algérien l'a poussé à réaliser ce livre pour combler un vide qui a trop duré. «Le manque, voire l'absence d'archives sur le football algérien en particulier, et sur le sport algérien en général, m'ont motivé à faire ce livre. J'ai réalisé cet ouvrage grâce à un travail de recueil d'informations auprès de la presse, des entraîneurs et des fans de la balle ronde», a confié Said Selhani. Un véritable travail de fourmi qui a nécessité sept mois de recherches et d'efforts. «Je me suis contenté de faire le minimum nécessaire sans entrer dans les détails pour aider les journalistes algériens dans leur boulot et permettre aux fans du football de s'informer sur le sport-roi en Algérie», a-t-il affirmé.

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

d'Oscar qui pousse Vrsaljko à la faute. Sur le coup franc, Neymar cherche un partenaire au point de penalty mais ne trouve qu'une tête croate. A la 71’ le même Neymar donne l’avantage a ses coéquipiers en inscrivant une deuxième réalisation sur penalty. Dans le temps additionnel et sur une contre attaque, le milieu de terrain du Chelsea Oscar résiste à deux adversaires avant de placer une frappe du pointu en bout de course au fond des filets d'un Pletikosa pas très inspiré et tellement lent à se coucher.


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