Journal maracana 20 06 2014 by Journal Maracana

COLOMBIE 2-1 COTE D’IVOIRE

L’essentiel pour les Colombiens

Uruguay 2-1 Angleterre

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Suarez est passé par là ... N° 2390 Vendredi 20 juin 2014 — Prix 20 DA

DE NOS ENVOYÉS AU BRÉSIL: FAROUK SEBA, LAID KALILA ET YOUCEF REKHROUKH

A 48H DU MATCH DÉCISIF FACE À LA CORÉE

HALILHODZIC PRÉPARE SON PLAN DE JEU Bougherra : «Nous jouerons nos chances à fond»

Djabou : «J’étais prêt à jouer face à la Belgique, mais le coach en a décidé autrement»

Taider : «Rien n’est encore perdu»

PROGRAMME D’AUJOURD’HUI GROUPE: D GROUPE: E SUISSE-FRANCE 20H ITALIE-COSTA RICA HONDURAS-EQUATEUR 23H

17H

Maracana N°2390— Vendredi 20 Juin 2014

Edition du week-end

DE NOS ENVOYÉS AU BRÉSIL: FAROUK SEBA, LAID KALILA ET YOUCEF REKHROUKH

SUITE AUX

NOMBREUSES LACUNES CONSTATÉES LORS DU PREMIER MATCH

Halilhodzic prévoit des changements

face à la Corée du Sud

Après la première sortie ratée par son équipe face à la Belgique, où ses choix tactiques et techniques ont été remis en cause, le sélectionneur national Vahid Halilhodzic qui est dos au mur, à l’instar de son équipe, devrait procéder à quelques changements lors du match qui se jouera ce dimanche, face à la Corée du Sud, au stade Veira Rio de Porto Allegre. En effet, selon des indiscrétions, le coach national qui a fait l’objet d’une grande campagne de critiques à l’issue de la défaite essuyée face à la Belgique, va bel et bien changer son onze de départ ainsi que sa manière de jouer et le schéma tactique pour lequel il va opter. Dans ce sens, on apprendra de sources généralement bien informées, que les changements du coach national toucheront les trois compartiments.

CADAMUR SERAALIGNÉ DANS L’AXE

Le premier poste qui sera concerné par la révolution que compte provoquer Vahid Halilhodzic, c’est l’axe central de la défense, qui fut le maillon faible contre la Belgique, après que Rafik Hallilche eut déçu par sa piètre prestation, notamment sur son erreur de marquage sur Fellaini qui a remis les pendules à l’heure à la 70’ de la rencontre. Pour ce qui est de l’élément qui va prendre à son actif le remplacement de Halliche, les nouvelles qui nous sont parvenues du camp de base des Verts, à Sorocaba, font état que Liassine Cadamuro serait en pole position pour épauler Madjid Bougherra dans la

charnière centrale de la défense. Toutefois, il se peut que coach Vahid défraie une nouvelle fois la chronique, en faisant appel aux services de Carl Medjani qui peut aussi jouer comme défenseur axial.

MANDI SUR LE COTÉ DROIT?

Quant au second poste qui continue à poser problème à l’équipe nationale ainsi qu’à son entraîneur, c’est incontestablement le poste d’arrière droit. Ce dernier qui a été occupé par Mehdi Mostefa fut le point faible du onze national, surtout qu’Eden Hazard en a fait voir de toutes les couleurs au sociétaire de l’AC Ajaccio. Ce dernier n’a pas été épargné par les critiques, et certaines voix se sont même élevées, s’interrogeant sur les critères qui ont poussé Vahid Halilhodzic à garder Mehdi Mostefa dans les 23 qui prennent part à ce Mondial, et s’est permis de se passer des services de Nacereddine Khoualed qui avait joué comme latéral droit lors de la phase éliminatoire de cette Coupe du monde. Concernant le remplaçant de Mostefa, il est fort probable qu’on aura droit à la première titularisation officielle d’Issa Mandi sous les couleurs nationales.

DJABOU PRESSENTI D’ENTRÉE

Arrivant à l’attaque, qui aura déçu sur toute la ligne, surtout que Hilal Soudani n’a pas bien été alimenté en balles décisives. On croit savoir que le compartiment offensif sera revu par coach Vahid, avec

ILS N’ONT PAS

la probable titularisation d’Abdelmoumène Djabou ou Yassine Brahimi. Ces deux joueurs demeurent les deux autres options dont dispose Vahid Halilhodzic en prévision du match de la Corée du Sud. Mais reste à savoir qui sera sacrifié pour que le coach national puisse aligner Brahimi ou Djabou.

GHILAS EN POINTE ?

Pour tous ceux qui ont suivi le match perdu face à la Belgique, ils sont unanimes par rapport au fait que l’attaque était aux abonnés absents. Puisque, d’une part, Hilal Soudani était suivi de très près par les Van Buyten et compagnie. Alors que Feghouli et Mahrez n’ont pas beaucoup osé, et se sont contentés de quelques contres sur les côtés. Alors que

l’apport de Slimani en seconde période n’a rien donné de nouveau. Face à cette situation, Halilhodzic songerait à faire appel à Nabil Ghilas en l’alignant à la pointe de l’attaque face à la Corée du Sud. Une piste qui reste envisageable, surtout après que Soudani eut déçu comme avantcentre. Ce qui reste certain, c’est que lors du match de ce dimanche, l’Algérie abordera son second match dans ce Mondial avec un onze remanié. Y. R.

SON NOUVEAU POSTE N’A PAS FAIT SES AFFAIRES

Soudani n’apprécie pas de jouer comme avant-centre

Alors que le sélectionneur national Vahid Halilhodzic pensait avoir trouvé le poste idéal pour l’attaquant Hilal Soudani, en l’alignant comme avantcentre, il s’est avéré que ce choix n’a pas été aussi fructueux que le voulait le premier responsable technique de l’EN. Et pour cause, Soudani est passé à côté de son sujet, en fournissant une très petite prestation, alors que tout le monde attendait beaucoup de lui lors du premier match face à la Belgique. Complètement isolé dans la défense belge, le sociétaire du Dinamo Zagreb a vraiment peiné pour bénéficier de quelques balles, dont la plupart n’étaient pas dangereuses. Mais d’après les échos qui nous sont parvenus, il s’avère que Hilal Soudani n’a pas digéré ce changement de poste, pour la simple raison qu’il ne s’est pas adapté avec cette nouvelle mission qui lui a été assignée par son entraîneur, Vahid Halilhodzic.

IL ESPÈRE RETROUVER SON POSTE DE PRÉDILECTION

Bien qu’il n’ait pas eu l’occasion de discuter avec son coach au sujet de ce nouveau poste qui lui a été confié. Mais Soudani espère qu’Halilhodzic refera ses plans lors du prochain match qui se jouera face à la Corée du Sud, en alignant son attaquant dans son poste de prédilection, soit sur le côté gauche de l’attaque algérienne. D’ailleurs, cette option reste de mise, car il semble que le coach national songe à recomposer son attaque, et tout laisse croire que Hilal Soudani pourrait bien retrouver son poste habituel à l’occasion de la confrontation que joueront les Verts face aux Coréens. Y. R.

ZONE MIXTE HIER

Après avoir effectué une légère séance d’entraînement mercredi matin, qui fut consacrée au volet de la récupération, puisqu’elle est intervenue au lendemain du match perdu face à la Belgique, les joueurs de l’équipe nationale de football ont repris du service hier après-midi, juste après la zone mixte qui aura duré un quart d’heure, où les Djabou et consorts se sont livrés au jeu des questionsréponses des journalistes.

DIGÉRÉ LA DÉFAITE FACE À LA

BELGIQUE

LES SUPPORTERS S’OPPOSENT AUX CHOIX D’HALILHODZIC

Très déçus par la défaite essuyée face à la Belgique, qui est intervenue en l’espace de dix minutes, les supporters algériens qui se sont déplacés au Brésil pour suivre de près la participation de l’équipe nationale dans cette Coupe du monde, sont toujours sous l’effet de la chute des Verts face aux Diables rouges. Certains estiment que cette défaite était inévitable, au vu du déroulement des faits, notamment après que les Taider et consorts n’ont pas pu tenir le coup physiquement en se-conde période. D’autres sont allés encore plus loin, s’interrogeant sur les choix du sélectionneur national, qui n’ont pas trouvé d’explica-

tions. D’ailleurs, sa tactique a été remise en cause par les fans algériens que nous avons rencontrés à l’aéroport de Campinas, à Belo Horizonte. Les concernés n’ont pas hésité à tirer à boulets rouges sur le technicien bosnien, en considérant qu’il a eu peur de la Belgique, comme le prouvent ses changements.

« IL EST LE PRINCIPAL RESPONSABLE DE LA DÉFAITE FACE À LA BELGIQUE »

«On n’a pas compris ce qu’a voulu faire Vahid Halilhodzic face à la Belgique. Après que l’équipe eut

bien entamé la partie, et trouvé la faille, il a surpris en seconde période en procédant à des changements que personne n’a pu comprendre, alors qu’il pouvait faire mieux en sommant ses joueurs de ne pas reculer et de jouer la carte offensive, comme ce fut le cas lors du premier half. Mais ça n’a pas été le cas, puisque tout le monde aura vu que l’équipe a tenté de préserver son avance en jouant la défense, ce qui lui a valu le retournement de situation qui lui a coûté la perte des trois points», ont déclaré quelques fans qui ont tenu à donner leur avis sur la prestation de l’EN, lors de sa première sortie au pays de la samba.

« ON ESPÈRE QU’IL FERA DE BONS CHANGEMENTS LORS DU PROCHAIN MATCH »

En se projetant sur le prochain match que jouera l’EN face à la Corée du Sud, les fans algériens n’ont pas caché leur souhait de voir le coach national procéder à des changements qui permettront aux camarades de M’bolhi de se ressaisir face aux Coréens, étant donné qu’ils ont encore une chance de passer au second tour, en cas de victoire. « Tout ce qu’on espère, c’est que l’entraîneur fera de bons change-

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ments lors du prochain match qui sera décisif pour nous. On veut qu’il fasse jouer les meilleurs joueurs dans les bons postes, car on croit toujours à un passage au deuxième tour de la Coupe du monde, et on espère que cela se fera bien que la mission ne sera pas facile face à la Corée du Sud ». C’est dire si les supporters de l’EN croient dur comme fer en la possibilité de l’Algérie de faire partie des 16 nations qui franchiront le cap du second tour de ce Mondial, bien que, sur le papier, la tâche de l’Algérie s’annonce des plus périlleuses. Y. R.

Maracana N°2390— Vendredi 20 Juin 2014 03 DE NOS ENVOYÉS AU BRÉSIL : FAROUK SEBA, LAID KALILA ET YOUCEF REKHROUKH

Edition du week-end

Taïder : «Rien n’est encore perdu» Le milieu de terrain des Verts, Saphir Taider, a fait le maximum sur le terrain même s’il n’a pas été à son aise en seconde période. Rencontré dans la zone mixte, après le match face aux Diables rouges, le joueur de l’Inter de Milan estime que l’équipe a fait le maximum, mais elle a fini par craquer dans les 20 dernières minutes du match. Pour l’ex-joueur de Bologne, les chances de l’Algérie demeurent intactes pour une éventuelle qualification pour le second tour. Quelle analyse faites-vous de cette rencontre perdue contre la Belgique ? Je pense qu’on ne doit pas à rougir de cette défaite, même si je dirais qu’il y avait quelque chose à faire contre cette équipe. C’est difficile de digérer une telle défaite, mais on doit tirer les

enseignements positifs pour entamer la suite du parcours. Je pense qu’il faut vite oublier ce match et se concentrer sur les deux prochaines rencontres qui nous restent à disputer, contre la Corée du sud et la Russie En seconde mi-temps vous avez subi le match qu’est ce qui s’est passé au juste ? Vous avez remarqué qu’en première mitemps, on a subi le match car les Belges ont joué pratiquement dans notre camp mais on était bien place tactiquement. En seconde période, on a fait le maximum, mais l’adversaire a su profiter de deux opportunités pour remporter le match. Malgré cette défaite On est fiers de nous car on s’est battus jusqu’à la dernière minute. Qu’est ce qui a manqué à notre EN pour réussir l’exploit ? Je pense que ça s’est joué sur rien. C’est ça le haut niveau. Il nous a manqué un

peu de lucidité et de concentration. Comme j’ai dit tout à l’heure, il faut fermer la page de la Belgique et penser à la prochaine rencontre de dimanche contre la Corée du sud. Justement comment se présente ce match contre la Corée du sud ? On doit tout d’abord penser à bien récupérer pour ensuite rentrer de plain pied pour préparer ce match important. Tous les matches sont importants et on doit tirer les enseignements du premier match et corriger nos erreurs afin de bien aborder la seconde rencontre. Pour vous l’espoir est permis pour une éventuelle qualification au seconde tour ? Après le match, on a parlé entre nous dans le vestiaire On s’est regardés et je peux vous dire qu’on était fiers de nous. On était fatigués et épuisés, mais avec le devoir bien accompli. L.K

Quand Vahid s'en-va en guerre

Le coach national Vahid Halilhodzic, et suite à la défaite inattendue face à la Belgique, compte mener une révolution dans l'effectif de la séléction nationale. En effet, et d'après les échos qui nous ont parvenus du camp de base des Verts, on apprend que Vahid va changer de fusil d'épaule et opérer des changement profonds sur la composante de l'équipe qui va affronter la Corée ce dimanche au stade de Porto Allegre. Tout le monde a remarqué la fébrilité de l'axe défensif lors du dernier match face à la Belgique, Halliche n'était pas du tout dans sa forme, lui qui n'a pas été donné comme titulaire. Les attaquants de la Belgique n'ont trouvé aucune difficulté à pénétrer la zone des 18 m de M’bolhi et ont ainscrit deux buts très faciles. L'on parle de Cadamuro, qui prendra sa place à côté de Bougherra. Pour ce qui est du poste de

latéral droit, le Bosnien Vahid Halilhodzic semble trancher en faveur de Aissa Mandi à la place de Mehdi Mostefa, loin de faire le poids devant les attaquants coréens très en verve surtout après leur très bonne prestation face aux Russes de Capello. Dans l'animation du jeu, il sera question de la titularisation de Brahimi, le sociétaire de Granada et le meilleur dribbler de la Liga. Ce dernier est connu pour la maitrise du ballon et l'alimentation des attaquants par des balles décisives, chose qui manquait aux Verts lors du précédent match face à la Belgique où Soudani se trouvait seul et isolé en pointe et ne bénéficiait pas du ballon vu l'absence d'un bon passeur et animateur de jeu. En attaque, le Bosnien aurait tranché en fveur de Nabil Ghilas qui est le mieux placé pour mener les offensives des Verts surtout que Soudani a semblé en

baisse de forme et n'a pas montré de grandes potentialité lors du match face à la Belgique. Une révolution se prépare donc au sein de l'effectif des Verts dans le but de mener à bien leur mission qui consiste dans le fait de gagner le prochain match ce dimanche face à la Corée et ensuite celui de la Russie qui a trouvé d'énormes difficultés lors de son affrontement face à la Corée. Une mission qui ne s'annonce pas de tout repos pour les camarades de Carl Medjani. Le prochain match face à la Corée constitue la dernière chance pour les Verts pour espérer forcer le destin et se qualifier au second tour pour la première fois dans l'histoire de l'Algérie. Coach Vahid est très conscient de ce constat et ne cesse de motiver ses joueurs, la preuve, lors de la séance de la reprise de mercredi, il a longuement discuté avec ses joueurs avant le début de la séance avant de

LONGUE DISCUSSION BOUGHERRA-HALILHODZIC

Après un speech avec les joueurs, le sélectionneur national a longuement discuté en aparté avec son capitaine Madjid Bougherra. Son rôle de capitaine et son ancienneté dans l'équipe lui imposaient de soutenir ses coéquipiers et de leur remonter le moral après cette défaite face à la Belgique.

DÉCRASSAGE POUR LES UNS ET ENTRAINEMENT POUR LES AUTRES

Les joueurs qui ont été alignés contre la Belgique ont effectué une séance de décrassage, puisque après un footing de 15 minutes ils ont été soumis à des exercices d’étirement et de récupération. Par contre ceux qui n’ont pas joué la première rencontre de Coupe du monde, ils ont effectué une séance intense basée sur le volet physique et technico tactique. prendre Bougherra en aparté, étant donné qu'il est le capitaine et le plus ancien de l'équipe et lui donner la mission de remettre ses coéquipiers dans le bain. Laid K.

LES VERTS SE REMETTENT AU TRAVAIL

Rentrés tard dans la soirée de mardi à Sorocaba la sélection algérienne a regagné son lieu de regroupement dans son camp de base World sport center. Mercredi à 11h00 les protégés de Vahi Halilhodzic, l'air déprimé après la défaite de mardi ont repris le chemin des entraînements sous le regard des journalistes présents sur place durant un quart d'heure avant d'être sommés de quitter les lieux comme le stipule le règlement FIFA. Abattu et fatigué, le coach national Vahid Halilhodzic a devancé tout le monde et s'est rendu le premier sur le lieu de l'entraînement. Il est resté seul sur le terrain pendant un bon moment avant que le reste du staff et les joueurs n’arrivent au stade. Sur le lieu d'entrainement les joueurs donnaient l'impression d'être abattus et éssouflés après les efforts fournis mardi face à la Belgique. Il est à signaler que dans l'après-midi d'hier, une zone mixte a été organisée où les journalistes ont rencontré les joueurs et le staff.

VAHID REMOBILISE SES TROUPES

Avant l’entame de la séance de mercredi, le sélectionneur national a regroupé tous les joueurs et pendant un bon moment, il n'a cessé de leur parler dans l'espoir de les remettre dans le bain et les pousser à travailler et à se donner à fond pour bien préparer le prochain match face à la Corée, dimanche prochain, et ce pendant plus de 10 minutes. Il a essayer aussi de leur expliquer les erreurs qu'ils ont commises lors du précédent match et leur a montré ce qu'il fallait faire pour ne plus refaire les mêmes erreurs.

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YEBDA AUX SOINS

Contrairement au reste des joueurs qui se sont entrainés hier, le milieu de terrain Hacène Yebda ne s'est pas entrainé avec le groupe, il est parti se soigné sous la houlette du préparateur physique Biscoti et ce dans la salle de musculation du camp de base de l’EN. Pour rappel Yebda a toujours mal à la cheville même si le médecin de l’EN a indiqué récemment que le joueur est complètement rétabli.

LES GARDIENS ONT TRAVAILLÉ DUR

Les gardiens de but qui se sont présentés les premiers sur le terrain de l’entrainement ont été soumis à un travail intense comme d’habitude sous la houlette des deux entraineurs des gardiens, Boli et Belhadji. L. K.

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ESTIMANT QUE LA CORÉE DU SUD EST PLUS FORTE QUE LA BELGIQUE

Djabou : «J’étais prêt à jouer face à la Belgique, mais le coach en a décidé autrement» travail dont a fait l’objet le groupe depuis le début de votre préparation, êtes-vous d’accord avec cet avis ? Je ne pense pas que cette défaite soit liée à la charge de travail physique. Mais je dirai que c’est peut-être le schéma tactique avec lequel on a évolué qui nous a gené. Et comme je l’ai déjà souligné, on avait en face une équipe de Belgique qui était déchainée, notamment en seconde période, chose qui lui a permis de revenir dans le match et de reprendre le dessus, alors que nous menions au score à vingt minutes de la fin de la rencontre.

Abdelmoumène Djabou qui n’a pas été aligné lors du premier match perdu face à la Belgique, considère que le second match qui se jouera ce dimanche, face à la Corée du Sud, au stade de Porto Allegre, sera plus que décisif pour l’équipe nationale algérienne, pour la simple raison qu’elle n’aura pas le droit à l’erreur, si elle ne veut pas quitter ce Mondial avant termes. Tout en avouant qu’il voulait participer au match de la Belgique, Djabou préfère prendre les choses du bon côté, en attendant de faire ses débuts dans cette Coupe du monde lors du prochain match. En parlant du prochain match, l’intervenant ne cachera pas que la mission de son équipe sera difficile face aux Coréens qui, selon lui, sont plus forts que les Belges. Qu’avez-vous à dire de la défaite essuyée face à la Belgique ? Tout le monde a vu qu’on a bien joué, mais malheureusement pour nous, on n’a pas pu tenir le coup, surtout physiquement, puisqu’on a fini par craquer en seconde période, en encaissant deux buts en l’espace de dix minutes, et comme on avait affaire à une gros client, qui était déterminé à prendre le dessus, on n’a pas pu revenir dans le match et décrocher au moins le point du nul. Est-ce que le groupe est affecté par cette chute à l’issue de votre première sortie dans ce Mondial ? Il est clair que la défaite face à la Belgique nous a fait beaucoup de mal, surtout qu’on menait au score, mais ce genre de scénarios arrive souvent, surtout quand on sait que le football n’est pas une science exacte. Beaucoup de gens ont lié cette première défaite à la grosse charge de

Pensez-vous que le manque d’expérience vous a joué un mauvais tour lors du premier match ? Tout à fait, l’expérience a fait la différence lors de ce premier match, car il ne faut pas oublier que la Belgique dispose d’un nombre de joueurs expérimentés, ce qui lui a permis de faire la différence en fin de rencontre. Vous n’avez pas pris part à ce match, est-ce que vous vous attendiez à cette non titularisation ? Me concernant, j’étais prêt à jouer ce match face à la Belgique, et je n’attendais qu’un signe du coach, mais ce dernier en a décidé autrement, et je me dois de respecter ses choix sans le moindre souci. C’est vrai que voulais jouer, afin d’apporter mon aide à mon équipe, notamment avant qu’elle ne se fasse rejoindre au score. Mais comme je l’ai déjà dit, je ne peux pas me permettre de contester les choix de l’entraineur qui reste le seul maître à bord. Croyez-vous que l’Algérie a encore une chance de passer au second tour de cette Coupe du monde ? Il reste encore deux matchs à jouer, et comme rien n’est encore perdu pour nous, on se doit de nous battre pour arracher le plus grands nombre de points pour que l’on puisse se qualifier pour le prochain tour, étant donné que c’est l’objectif principal. Lors du prochain match vous allez croiser le fer avec la Corée du Sud, pensez-vous être capables de créer l’exploit ? Tout comme la Corée du Sud, nous sommes aussi déterminés à faire bonne figure et gagner lors du prochain match. Certes, ça ne sera pas une mission facile pour nous, car on aura affaire à une très bonne équipe, qui développe du beau jeu, et dont la force consiste en la vitesse de ses contre-attaques. Le match face à la Corée du Sud sera un match à six points pour vous ? C’est clair, ça sera un match à six points pour nous, car notre avenir dans cette Coupe du monde est lié essentiellement au résultat de ce match que l’on jouera face à la Corée du Sud. D’ailleurs, on s’est réunis entre joueurs, et on s’est entendus à se don-

ner à fond pour réaliser la victoire lors du prochain match, si on veut poursuivre cette aventure. Vous êtes pressenti comme titulaire lors du prochain match, êtes-vous prêt à répondre présent ? Je sais que les supporters attendent beaucoup de moi, mais ce qui est certain, c’est que dans le cas où l’entraineur fera appel à mes services, je vais faire de mon mieux pour contribuer dans un bon résultat et pourquoi pas une victoire face à la Corée du Sud, car on refuse de quitter ce tournoi plus tôt que prévu.

Avez-vous une idée sur votre prochain adversaire ? On a eu l’occasion de suivre le match Russie-Corée du Sud, et personnellement, j’ai été surpris par le niveau de cette équipe coréenne, et je peux même dire qu’elle est plus forte que la Belgique, surtout par rapport au volet de la rapidité, elle a des joueurs très rapides qui vont nous créer beaucoup de problèmes, mais on va redoubler d’efforts tout en faisant preuve de vigilance pour les contrer et tenter de trouver la faille et remporter ce match. Entretien réalisé par Youcef Rekhroukh

SE IL POURRAIT ÊTRE LA SURPRI ER LE MATCH FACE À LA CORÉE DU SUD

YEBDA VEUT JOU

raté le prede terrain Hassen Yebda, qui a Remis de sa blessure, le milieupourrait bien être la surprise du sélectionmier match face à la Belgique, , surtout après que Saphir Taider ait déçu neur national Vahid Halilhodzic on. En effet, selon les échos qui nous lors de sa précédente titularisatides Verts, il est très probable que Yebda sont parvenu du camp de base rt qui abordera le second match que soit aligné dans le onze de dépa Allegre. Bien que ce n’est qu’une probajouera l’EN ce dimanche, à Porton’est pas hasardeuse, surtout quand on bilité pour le moment, mais elle le maillon faible face à la Belgique, sait que le milieu de terrain étaitet à un degré moins Bentaleb, n’aient pas surtout que les Taïder, Medjani pu contrer les Belges.

BOUGHERRA :

« SON APPORT NOUS SERA UTILE »

Pour le capitaine des Verts, Madjid Bougherra, la titularisation de Hessen Yebda face à la Corée du Sud pourrait avoir un impact plus que positif sur le rendement de l’équipe, surtout que c’est un joueur expérimenté. «Hassen se prépare dur comme fer pour qu’il soit fin prêt pour le match face à la Corée du Sud, et j’espère bien qu’il sera d’attaque car son apport nous sera utile lors de cette confrontation. Personnellement, j’ai remarqué qu’il se donne à fond dans l’optique de gagner sa place dans les plans du coach, sans parler du fait qu’il m’aide beaucoup en matière d’encadrement des jeunes qui forment notre groupe, et j’espère que dans le cas où il jouera, il apportera le plus qui manque à l’équipe, surtout que ce match face à la Corée du Sud est plus que décisif pour nous», a fait savoir The Magik lors de la zone mixte d’hier.

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Dossier

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ÉQUIPE NATIONALE

OUARDI (ENTRAÎNEUR) : Noureddine Saâdi (Entraîneur) : MOURAD «La tactique défensive

«On ne peut jouer la défense avec des attaquants»

e doyen des entraîneurs algériens, Noureddine Saâdi, n’a pas mâché ses mots. Il a descendu en flammes le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, estimant que sa tactique de jeu a été, le moins que l’on puisse dire, défaillante. «On parle trop du fait que Halilhodzic a opté pour la défensive, mais de mon point de vue personnel, le problème ne réside pas vraiment là. Ceci dit, c’est le fait d’avoir obligé plusieurs joueurs, à vocation offensive, à se soumettre à ce schéma de jeu. Des joueurs comme Mahrez, Feghouli ou encore Taider ont été paralysés par cela, eux qui sont connus par le fait qu’ils évoluent en haut», dit-il sur un plateau de télévision privée. Et d’ajouter : «Comme tout Algérien, ce n’est pas le résultat qui m’intrigue, mais c’est plutôt la manière avec laquelle cette défaite a été concédée. Je dirai, aussi, que les joueurs ne sont pas à blâmer, mais c’est le coach qui doit l’être». Saâdi se dit irrité par le fait que Halilhodzic n’ait pas reconnu ses erreurs, essayant d’endosser la responsabilité à ses joueurs. «La première personne à dénigrer, dans ce cas de figure, c’est bien le coach national. Il est le premier responsable de cette équipe en ce qui concerne le choix de la composante et le schéma de jeu adopté. Qu’il ait le courage d’assumer cette responsabilité et d’éviter de faire dans la langue du bois», ajoute l’ancien entraîneur national. Reconnaissant le fait que la qualification devient difficile, Saâdi affirme qu’il y a encore quelque chose à jouer, appelant les joueurs à prendre le taureau par les cornes. «Ils doivent apprendre de

ne convient pas à cette équipe»

Depuis la fin de la rencontre des Verts face à la Belgique, c’est tout le monde qui se demande ce qui a amené le coach national à avoir décidé d’opter pour un schéma tactique ultradéfensif. C’est aussi l’avis des techniciens algériens, dont Mourad Ouardi. L’ancien sélectionneur des jeunes catégories des Verts affirme que le fait d’opter pour une stratégie défensive ne convient pas aux joueurs actuels de l’équipe nationale, et qu’il aurait fallu, dès lors, changer cela au cours de la rencontre face à la Belgique. « Dans le football moderne, il faut savoir défendre et attaquer en même temps. C’est ce qu’on appelle jouer en bloc. Mais Halilhodzic a vu autrement, obligeant tous ses joueurs, ou presque, à se contenter seulement de défendre. C’est, ma foi, une stratégie qui m’a laissé bouche bée. Preuve en est, il n’y a eu pratiquement aucune occasion en première mi-temps, sauf celle ayant amené le penalty. Physiquement, ils ont baissé de rythme au fur et à mesure, avant de céder complètement en seconde période», dit-il. L’ancien entraîneur du RCK dira : «On ne peut blâmer les attaquants, puisque eux aussi étaient obligés, sur injonctions de leur entraîneur, de rester derrière pour bloquer les offensives belges». Ouardi ira encore plus loin pour dire que même si le score avait été tout autre, il (Ouardi) n’aurait pas été satisfait puisque le rendement n’y était pas. «On a crié victoire avant l’heure, après les deux matchs amicaux face à l’Arménie et la Roumanie, mais j’avais indiqué, ce jour-là, que les rencontres ne se ressemblaient pas, et cela a été bien évidemment le cas», conclut-il.

Salim Oussaci (exArbitre) :

«Pas la peine de se cacher derrière l’arbitre !»

ce qui vient de se passer pour pouvoir aller de l’avant. Ils sont assez mûrs pour surpasser cette période très délicate. Il est vrai que les choses ne s’annoncent pas faciles, mais qu’ils sachent que les choses ne doivent pas s’arrêter là. Il reste encore deux matchs à jouer, qui ne seront, certes, pas faciles, mais il faudra ne rien laisser au hasard. Il

faudra cravacher dur. J’espère seulement, qu’en plus des joueurs, Halilhodzic apprendra de ses erreurs, parce qu’il ne peut, désormais, jouer la défensive. On dit dans le jargon footballistique que la meilleure défense c’est l’attaque, et c’est partant de cela que Halilhodzic doit agir». Mohamed Rahim

Déçu, comme tout Algérien ou supporteur des Verts, l’ancien arbitre international Salim Oussaci affirme que le referee de la rencontre, le Mexicain Rodriguez, a été dans son jour, commettant le moins d’erreurs possible. Pour l’enfant prodigue de Sétif, il ne faut pas se cacher derrière l’arbitre, et l’utiliser comme bouc émissaire. « En suivant la partie, et en tant que membre de la corporation, je dirai que l’arbitre mexicain a été à la hauteur, plus que les attentes mêmes. Il a bien géré la partie, laissé l’avantage là où il fallait, et arrêté le jeu au moment où il fallait. Donc, je dirai que notre équipe n’a à s’en prendre qu’à elle-même, et ne pas chercher à se cacher derrière les prétendues erreurs d’arbitrage. Cela ne servira à rien. Il faudra, plutôt, essayer de corriger ses erreurs pour que les prochaines sorties soient réussies». M. R.

DJAHMOUN (EX-JOUEUR INTERNATIONAL)

«Pourtant, la Belgique n’était pas un foudre de guerre !»

ncien joueur de l’équipe nationale et actuellement directeur de la salle omnisports d’El-Affroun, Kamel Djahmoun a bien voulu nous livrer ses impressions sur ce premier match des Verts face à la Belgique lors de ce Mondial brésilien. Il nous a dit : «Je pense que notre équipe nationale est passée à côté d’un exploit, car l’adversaire, il faut l’avouer, n’était pas un foudre de guerre, bien qu’il ait pour nom la Belgique. J’étais étonné par cette variante de jeu pour laquelle a opté le coach algérien qui est complètement différente de celle pratiquée face à l’Arménie ou la Roumanie. Ce système ultradéfensif a encouragé les poulains de Wilmots pour aller exercer un siège en règle dans le camp algérien. Et comme on

dit, une équipe qui subit le poids du matchva automatiquement céder. Le gardien M’bolhi, qui est à créditer d’une belle prestation, n’a pas pu retarder encore davantage l’échéance. Aussi, je peux dire que le sélectionneur de l’équipe nationale n’avait pas cru en ses joueurs en surestimant trop ceux de la Belgique, eux qui pourtant ne disposaient pas d’un joueur de la trempe de Brahimi. Et si par miracle, ils l’avaient eu, croyez-moi, qu’il n’aurait pas chauffera pas chauffé le banc des remplaçants. Ils l’auraient titularisé d’entrée, alignant ainsi meilleur dribbleur de la Liga et le troisième sur le plan européen. C’est toute la fierté algérienne. Pour moi, cette défaite réside dans le mauvais coaching du côté algérien et le bon du côté belge.

L’entraîneur belge, rusé qu’il est, a fait entrer sur le terrain à un moment très sensible de la partie deux jokers qui ont contribué largement à la victoire de leur équipe. A mon humble avis, si l’on avait fait confiance aux deux jokers Djabou et Brahimi du côté algérien juste après la mitemps, on aurait pu réaliser le break et remporter une victoire amplement méritée. En tout cas, moi personnellement, je reste optimiste pour que l’Algérie passe au second tour, mais à condition que le coach de l’EN revoie sa copie en ce qui concerne son effectif et son système de jeu qui devra être l’offensive lors des prochaines sorties face à la Corée du Sud et la Russie». M. GRINI

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LES VERTS entre le rêve et la réalité

Pour leur première sortie dans cette 20e édition du Mondial brésilien, les Verts ont été à côté de la plaque et n’ont fait que décevoir les milliers de supporters qui avaient, alors, cru en eux. De la déception, à la colère en passant par l’amertume d’une réalité que personne ne voulait admettre, il n y’avait qu’un pas à franchir.

«O

n s’attendait à une entrée tonitruante de la part des Verts qui s’étaient bien préparés pour ce Mondial et qui semblaient avoir étudié soigneusement, le jeu belge», nous ont affirmé certains puristes qui suivent de prés les productions des Verts depuis longtemps.

NOS INTERLOCUTEURS AJOUTERONT PAR AILLEURS :

«Malheureusement, il n’en fut rien et nos capés ont raté le coche lamentablement, alors que le match était à leur portée.» C’est dire que, désormais, les avis des supporters algériens

commencent à devenir plus réalistes et ceux qui croyaient que leur équipe nationale pouvaient tenir tête aux grands de ce basmonde, se sont vite, aperçus qu’ils se trompaient et qu’ils sont, encore, loin de la réalité des terrains. D’ailleurs, dans ce

contexte, Arama, le Manager général du CSC, dira!: «Une coupe du Monde se prépare pendant de longues années et sans improvisation. Ce qui n’est pas le cas pour nous. L’entraineur national a failli à sa mission et n’a pu mettre en place

Déclarations et impressions : Nous nous sommes entretenus avec certains entraineurs, présidents de clubs et même joueurs à propos de cette participation des Verts à cette Coupe du Monde qui se déroule actuellement au Brésil. Nos interlocuteurs se sont prononcés sur le prochain rendez-vous des camarades de Bouguerra, face à la Corée. Ils ont été unanimes à dire que les Verts sont capables de remonter la pente à condition qu’ils jouent le jeu purement algérien. Au cas contraire, ce sera la désillusion.

BENTOBAL(Pdt CSC) :

«A vrai dire, il ne nous est plus permis de faire de la simple figuration. Des moyens colossaux ont été dépensés pour que les Verts passent au 2e tour. Et même, étant défaits face à la Belgique, nos chances restent intactes quant à une éventuelle qualification. Maintenant, face à la Corée, seul, un jeu offensif va nous permettre de gagner. Et si on persiste dans un jeu fermé, ce sera notre fin car les Coréens ne vont pas se faire prier pour nous dominer et sortir victorieux.»

BOUKHERS (Pdt ASK) :

«C’est bon de participer à une Coupe du monde mais c’est encore mieux et flatteur de passer au 2e tour après quatre participations. Personne ne va se contenter de la figuration et plus rien ne justifie cela. Bien au contraire, le passage au 2e tour est devenu une nécessité pour tous les Algériens d’autant plus que des moyens importants ont été mis à la disposition de l’équipe. Et c’est pour cela que la défaite face à la Belgique avait suscité moult interrogations et a semé le doute au sein des supporters. J’espère que face à la Corée, les choses vont rentrer dans l’ordre et nous allons retrouver notre véritable équipe nationale. Au cas contraire, ce sera la fin d’un grand rêve.»

SEBAA (Ent.DES GARDIENS) :

«Ce fut une grande déception cette 1re défaite dans un match que l’on pouvait gagner à notre guise. Il faut remettre les pieds sur terre et se dire qu’il y a encore du travail à faire. Face à la Corée, il faut avancer et oser, contrairement au premier match. Nous devons au moins sortir par la grande porte et marquer de notre emprunte, notre passage au Brésil. Propos receuillis par/Abdelkader Z.

une véritable équipe nationale digne de ce nom et ce, en dépit des moyens mis à sa disposition.» Une fois de plus, les Verts risquent de faire de la simple figuration et se contenter de quelques prouesses de certains

de ses éléments et de retourner au bercail plutôt que prévu. Il reste encore 6 points en jeu. Faut-il continuer à rêver ou admettre la triste vérité!? Toute la question est là… Abdelkader Zoughailech.

LA FÊTE EST-ELLE REPORTÉE ?

Les Constantinois parlent, déjà, de la Corée !

Et rebelote ! Les habitants de la ville des ponts, après leur grande déception à cause d’une défaite contre la Belgique, s’inclinent devant le fait accompli et pensent, déjà, à la Corée :

«L

e match est à la portée des camarades de Halliche et ces derniers sont capables de se ressaisir et d’effacer leur revers devant la Belgique. Et pour cela, il faudrait que l’entraineur national apporte quelques correctifs, soit au milieu ou en attaque.Anotre avis, l’apport de Brahimi et Djabou est indispensable », diront certains supporters qui attendent avec impatience la 2e

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sortie des Verts. Et à Constantine, on se prépare, déjà, à une éventuelle fête qui suivra après la rencontre face à la Corée. Emblèmes, banderoles aux couleurs nationales, un climat de fête règne dans la cité de Benbadis. D’ailleurs, dans ce contexte, certains habitants de la ville rencontrés, entrain de pavoiser dans leur quartier, nous affirmeront : «Le nul entre la Corée et la Russie nous a redonné cette ferveur. On y croit de plus en plus. Maintenant, la balle est

dans le camp de l’entraineur national. Ou, on gagne et l’espoir est maintenu, ou on perd, et c’est la déception totale. On se prépare pour la grande fête et même si, on le fait avec une certaine méfiance, il n’en demeure pas moins que l’optimisme y est.» A 48h du 2e match des Verts dans cette Coupe du Monde, Constantine vit, déjà, au rythme de la rencontre et les discussions vont bon train. Les habitants se préparent pour la fête de la…victoire !! Abdelkader Z.

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Des désillusions et des doutes !

La sélection algérienne avait une chance pour réaliser l’exploit devant l’équipe belge. Elle a échoué. Défait par cette dernière, l’équipe risque une autre claque devant la Corée du Sud. Un match du Coupe du monde cauchemardesque pour les Algériens. Retour, en son et en images, sur l’entrée en lice en Coupe du Monde de l’équipe algérienne.

longé dans ses pensées, le regard noir, Vahid Halilhodzic, le coach algérien ne sait que dire. Autour de lui dans le vestiaire, les joueurs font têtes basses. Le silence est pesant. Bouguerra, le capitaine, est assis, une serviette

sur la tête, les yeux rivés sur sa bouteille d'eau. Ce mardi, 17 juin, l’équipe algérienne vient de s’incliner face à la section belge (2-1). Une défaite qui scelle définitivement ou presque le sort de l’équipe. A moins d'un miracle, la sélection algérienne n’ira pas au deuxième tour. «Il faut se rendre à l'évidence. Ce sera très compliqué de gagner les deux matches face à la Corée du Sud et la Russie. Je n'y crois plus trop», concédaient, abattus, de nombreux supporters après la rencontre. Complètement dépassés en seconde période malgré une bonne première mi-temps, les Verts n'ont jamais semblé au niveau de leur adversaire.

PREMIÈRE DÉSILLUSION : L’ENVIE !

Dès le coup d’envoi, les adversaires rentraient plus rapidement et surtout plus facilement dans la partie. Un jeu rapide, fluide et appliqué, sans déchets, un collectif rodé, une agressivité positive, une défense de fer, ….. bref, tous les ingrédients réunis pour passer un après-midi d’enfer (ou en enfer !). Dans sa «Divine Comédie» la sélection algérienne passait de l’enfer au purgatoire. Face à une telle déferlante, on pouvait espérer une réaction, un

sursaut d’orgueil, une rébellion de la part de nos joueurs. Bien au contraire, le navire et son équipage coulait au fil des minutes sans même parvenir à montrer un visage combatif. Les canons étaient rangés, les armes rendues ….. certains membres de l’équipage déjà au port d’arrivée.

DEUXIÈME DÉSILLUSION; LE MANQUE DE TOUT.

Manque de présence, manque de collectif, manque d’implication, manque d’agressivité, manque d’application dans les fondamentaux qui font la base de ce sport (dribbles, passes, vitesse, défense). Plus qu’une déconvenue, un naufrage. C’est une cruelle désillusion pour l’équipe nationale qui a peiné en défense et qui a eu beaucoup de mal à concrétiser les rares actions. L’équipe algérienne n’a désormais plus rien à jouer, si ce n’est empêcher les autres équipes de réaliser le Grand Chelem. La plus grosse déception est incontestablement portée par les Verts qui ont livré face à la Belgique une prestation proche du néant, alors qu’ils avaient pour impératif de remporter ce premier match des phases de poule. Les joueurs Algériens ont probable-

ment raté le coche des huitièmes. Comment exister ou espérer se battre quand trop de thèmes font défaut ? Pourquoi une perte de niveau de jeu si brutale en seulement quelques jours ? Etait-ce un non-match exceptionnel ou notre niveau est-il réellement celui montré ce mardi ? Autant de questions mais aussi de doutes à l’issue de cette rencontre.

LE RÊVE EST BRISÉ POUR LES ALGÉRIENS.

Alors qu’ils avaient toutes les cartes en main, les Algériens ont dit au revoir à la Coupe du Monde, mardi soir, après sa défaite face à la Belgique. Un seul élément à décharge, leurs adversaires savent et aiment jouer ensemble L'équation est alors très simple : gagner les deux derniers matches, puis espérer un faux-pas des concurrents. Cinq jours après la défaite face à la Belgique, les joueurs algériens tentent de garder la tête haute et d'y croire encore. L'entraînement demeure toutefois moins intense, moins jovial qu'à l'accoutumée. Au sein de la sélection, on semble s'être fait une raison. Même en battant la Corée du Sud le prochain match, le passage au deuxième tour sera très difficile à chercher face aux Russes. Imad. B.

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DÉCLARATIONS À CHAUD: «On n'est pas une grande équipe sur le terrain. Contre la Belgique (2-1), j'étais frustré parce qu'il y avait de la place pour gagner, je les ai trouvés solides en première période. Mais la tactique défensive n’est pas une solution pour cette équipe algérienne. Nous avons des joueurs qui aiment attaquer et aller vers l’avant et non cloitrés dans une zone et des places qui ne sont les leurs.» «Il n'y a rien à dire sauf que c'est une grosse catastrophe. Je voyais venir la défaite avec une tactique de jeu et une composition pareilles. Il faut assumer. Quand tu es aussi capable de sortir au premier tour d'un Mondial, tu n'as pas envie de penser au football après ça. Au début du stage, je pensais que les leçons précédentes avaient été retenues. Mais ce n'est pas fini, on se doit de sauver l'honneur contre la Corée du Sud.» «Je n'ai pas de mots, c'est une vraie déception, pour tous les gens, pour ceux qui y croyaient. Cela a basculé sur un coup du sort mais c'est comme ça, on n'a pas réussi à redresser la barre. Dommage. (Sur le jeu de l’Algérie) Si on avait de vraies explications on aurait réglé le problème. Il y a de bonnes intentions, des envies, mais il y a toujours quelque chose qui coince, qui n'a pas réussi à se mettre en place, à fonctionner. C'est vraiment plus qu'une déception... Je n'ai pas de mots pour le moment. Je suis comme tous les spectateurs, c'est plus que décevant.» «Il nous reste à sauver notre honneur, c'est une honte de perdre comme ça. A chaud, c'est difficile de réagir, mais quoi qu'il arrive, on ne peut pas sortir d'une compétition sans gagner un match. Il faut le gagner face à la Corée du Sud, même si je n’y crois pas !» «Ce n'est pas fini mais il faudra un miracle pour qu'on passe. C'est une grosse déception. On n'a pas eu beaucoup d'occasions, on a fait le maximum pour essayer de l'emporter ou au moins de ne pas perdre mais la Belgique a mérité sa victoire. Il n'y a rien à dire. Le coach a joué trop en arrière et a tout misé sur les contreattaques et c'est ce qu'il n'a pas réussi à faire. On est dans une passe tellement négative que... Cela va être compliqué parce qu'il va falloir marquer des buts (contre la Corée du Sud, ndlr). Mais c'est l'échec de tout un groupe.» «On s'est mis dans une situation très compliquée et cette défaite nous fait du mal. Tout le monde est abattu et ça s'est vu sur les visages. Il n'y a pas besoin de mots dans des situations comme celle-là. C'est une défaite qui compromet la suite. Mais il faudra relever la tête pour faire honneur à nos couleurs. Même si on a une chance sur 100, il faudra la saisir. Mais le plus dur sera de se remobiliser.»

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APRÈS AVOIR RATÉ LEUR PREMIÈRE SORTIE FACE À LA BELGIQUE

Les Verts peuvent-ils battre la Corée du Sud et la Russie? La déception était grande au lendemain de la défaite concédée par les Verts face à la Belgique pour leur entrée en lice lors de ce Mondial brésilien.

oilà que les fans des Fennecs ainsi que les spécialistes s’interrogent sur leurs chances de se qualifier au pour le deuxième tour alors que le résultat nul entre leur prochain adversaire, en l’occurrence la Corée du Sud, et la Russie semble avoir arrangé leurs affaires en restant toujours dans la course pour décrocher le ticket du second tour. Pourtant, le rendement des camarades de M’Bolhi est loin d’être rassurant pour la suite des événements vu que les Algériens se sont contentés de défendre devant les Diables rouges laissant ainsi une belle opportunité de faire mieux et de réaliser un bon résultat pour espérer un meilleur avenir. D’ailleurs, occupant la dernière place de ce groupe avec 0 point dans leur escarcelle, les Verts sont plus que jamais obligés de réagir et de renouer avec les bons résultats afin de se qualifier pour la première fois de leur histoire au second tour d’une Coupe du monde.

L’EXPLOIT EST POSSIBLE, SELON LES SPÉCIALISTES

Par ailleurs, en dépit de la difficulté de la tâche pour les poulains du coach bosniaque Vahid Hallilhodzic, il n’en demeure pas moins que les spécialistes demeurent optimistes pour un exploit des Verts lors de ce Mondial brésilien et ce, vu les individualités dont il dispose. Le patron de la barre technique et les choix qu’il peut faire pour bien négocier les deux prochains matches et terminer dans une position confortable pour arracher la qualification au deuxième tour. C’est dire que l’espoir demeure bien que la situation ne semble pas être facile face aux vœux des autres équipes de jouer pour décrocher leurs billets pour le second tour.

DES CHANGEMENTS S’IMPOSENT DANS L’ÉQUIPE-TYPE

Devant les lacunes qui ont été déjà constatées lors de la première rencontre face à la Belgique, le staff technique de la sélection nationale sous la houlette du coach bosniaque Vahid Hallihodzic est que plus jamais interpel-

lé pour procéder aux réglages nécessaires et surtout trouver les solutions nécessaires pour espérer un meilleur rendement et ne pas se contenter de défendre. Le sélectionneur national Hallilhdozic semble avoir pris ses dis-

Hacène Sid Rouhou : «La Belgique était largement à notre portée» L’ex-keeper de Bordj Ménaiel et actuel entraîneur des gardiens de but de l’ASO s’est dit surpris par la tournure prise par les événements face à la Belgique lors de cette première sortie des Verts. D’abord, quelle lecture faitesvous de cette défaite? Pour ne rien vous cacher, je peux vous dire que je ne m’y attendais vraiment pas car la Belgique était largement à notre portée. Si on avait su gérer notre petit ascendant, on aurait pu ajouter un autre but sans que personne ne crie au vol. Cependant, les joueurs étaient très fébriles et ont préféré préserver cette avance. Disons que la première période a été quand même en notre faveur car avec cette composante, il ne fallait pas s’attendre à ce que l’équipe prenne des risques devant. Il y a sûrement des notes de la seconde mi-temps Durant la seconde période, nous avons présenté deux vi-sages. D’abord, lors des dix premières minutes où on a essayé de monter d’un cran. Avec la rentrée de Felaini, il fallait jouer carrément avec un second rideau défensif bien en place puisque l’on devait jouer comme ça. Il fallait surtout jouer avec deux stoppeurs pour contrer les deux attaquants ayant effectué leur entrée, ou alors il fallait oser en alignant deux joueurs vifs et manipulant bien le ballon, à l’image de Brahimi et Djabou qui pouvaient gêner la progression des attaquants

adverses, ce qui aurait pu soulager notre défense. Selon vous, le sélectionneur at-il fauté ? Il a failli dans ce match et la défaite lui incombe autant pour les choix que pour la manière d’évoluer de l’équipe. Les raisons sont claires car il s’est abstenu de présenter nos armes les plus sûres qui étaient nos joueurs très techniques face à une défense qui n’est pas très sûre. Face à une défense aussi prenable, il fallait oser avec des attaquants rapides et provocateurs. Il a négligé de belles cartes. Comment jugez-vous la défense dans ce match ? Ayant préconisé de jouer derrière en permanence, les défenseurs ont subi le poids du match. Après l’usure, c’est la rupture, et c’est ce qui s’est passé sur le terrain car l’adversaire n’a pas abdiqué et s’est fait un plaisir d’attaquer en permanence, ce qui a asphyxié nos joueurs qui n’ont pu résister aux rushs de Hazard et consorts. En parlant t de choix, quel joueur devait céder sa place ? Je pense surtout à Medjani qui n’est pas un véritable milieu car il et très lent dans la relance. Medjani qui n’est pas assez technique ne pouvait récupérer et construire. Au contraire, il devait jouer collé à l’axe en second stoppeur où il est beaucoup plus rentable. Il n’a pu faire face à un milieu de terrain fourni où notre équipe n’a même pas produit le dixième des attaques adverses. Qu’en est-il de M’bolhi ? Il a été le meilleur Algérien sur le terrain. Je dirai qu’il était impérial et mérite bien un bon dix. Pour informa-

positions et tout arrangé pour éviter de refaire les mêmes erreurs, surtout que la moindre défaite risque de coûter cher aux camarades du capitaine Bouguerra et de les sortir de la compétition. S.A.S.

KAMEL (ROUTIER) : «JE PENSE QU’ILS VONT SE RESSAISIR»

« Nous devons encourager ces jeunes qui manquent d’expé-t à rience dans ce genre de compétition. Il faut qu’ils continuen œuvrer dans le bon sens pour pouvoir réussir leur second test. Qu’ils jouent leur football sans pour autant omettre d’y mettre de l’algérianité dans l’acte, à savoir cette hargne qui manque tellement à nos jeunes joueurs. J’ai le sentiment qu’ils se ressaisiront face à la Corée».

DANS LE CHOIX DES JOUEURS » ZAOUI : « LE HIC EST nous n’avons pas été à la hauteur dans ce

« Il faut avouer que match où nous avons surtout joué derrière d’où la pression qui n’a pas cessé de s’accentuer au fil des minutes après qu’on ait ouvert le score. Les Belges ont su mettre à profit notre recul pour prendre le milieu de terrain et nous presser sans arrêt, ce qui a usé nos joueurs qui ont perdu leurs forces physiques après avoir tant défendu. Là, je peux même vous dire que les choix n’étaient pas idéaux car Medjani dans l’entre-jeu, ce n’était pas très indiqué. Le mieux aurait été d’aligner, voire d’incorporer un joueur qui pouvait aller de l’avant. Les Belges ont sûrement constaté cet état de fait et le coaching de Wilmots était judicieux. La preuve, les deux remplaçants ont été de belles cartes. Enfin, il faut avouer que le Z.Z. rythme infernal des Belges a pesé dans la balance »

tion, j’ai encouragé Mbolhi en lui envoyant un message auquel il n’a pas manqué de répondre. Dans ce match, il était le joueur le plus concentré de l’équipe. D’aucuns estiment que nos chances sont intactes pour passer au second tour. Un commentaire? Comme on n’aura rien à perdre dans ce match face à la Corée, il faudra le jouer à fond pour le gagner, bien sûr. Toutefois, je lance un appel à Halilodzic pour qu’il élabore un système basé sur notre football, le jeu court fait de petites passes rapides comme on sait le faire chez nous. Que le monde apprécie ce football en cette grande occasion qu’est la Coupe du monde. En homme réputé, je lui dis seulement, fais de ton mieux pour exporter notre football bien connu de tous et laisse les gens le redécouvrir face à la Corée où les joueurs se doivent de négocier la partie sans le moindre calcul pour donner libre à leurs instincts de footballeurs. Propos recueillis par Z. ZITOUN

LES SPÉCIALISTES PARTAGÉS À PROPOS DU RENDEMENT DES VERTS

Bien que la rencontre face à la Belgique relève désormais du passé vu que les Algériens sont à présent concentrés sur leur prochain rendezvous lors de ce Mondial brésilien, il n’en demeure pas moins que les spécialistes sont partagés sur les chances des Verts à propos de leur qualification pour le second tour. En effet, les nombreux techniciens et joueurs que nous avons interrogés estiment que les nôtres peuvent créer la surprise face aux deux autres concurrents, à savoir la Russie et la Corée du Sud dans la mesure où les changements qui seront effectués sur les onze rentrants pourraient donner le résultat escompté et permettre aux Verts de réussir un exploit historique avec leur passage au second tour.

LES FANS OPTIMISTES MALGRÉ TOUT

Bien que la tâche s’annonce difficile pour les deux prochains rendezvous, il n’en demeure pas moins que les fans, que ce soit au Brésil ou en Algérie, demeurent optimistes et estiment que les camarades de Feghouli sont en mesure de créer la sensation et de se qualifier au prochain tour. Pour eux, la sélection nationale dispose de joueurs capables de faire la différence tout en insistant sur la nécessité de procéder à quelques changements au niveau de l’équipe afin de donner du sang neuf au groupe... S.A.S.

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Boudjelti : (ex, Gardien EN) «Il faudra priver les Coréens de ballons si nous voulons gagner»

L’ex-gardien international du CRB, Boudjelti, était très déçu par la prestation et par la défaite des Verts lors du premier match du groupe H qui a opposé l’Algérie à la Belgique.

Ayant suivi la rencontre de l’EN qui s’est inclinée dans les 20 dernières minutes de la rencontre, Boudjelti avoue qu’il ne s’explique pas les raisons qui ont fait que les Verts étaient émoussés en fin de match. Pour lui, inutile de regarder en arrière, il faudra d’ores et déjà penser à battre la Corée du Sud pour tenter de décrocher une qualification au deuxième tour. «Je pense que l’EN a laissé filer une occasion en or de réaliser un bon résul-

tat lors du premier match. Il y a une chose que je n’arrive pas à m’expliquer. C’est le fléchissement de la forme de nos joueurs dans les 20 dernières minutes. Je ne sais pas si cela est dû à la pression relative à la charge de travail, ou si c’est tout simplement la pression liée à ce qu’ont pu entendre les joueurs comme paroles, ce qui aurait pesé sur eux. Maintenant il est inutile de regarder en arrière. Il faudra apprendre de ses erreurs et faire en sorte de se rattraper lors du prochain match contre la Corée. Ça ne sera certainement pas facile face à cette équipe qui sait se placer sur le terrain. Il faudra les priver de ballons pour les battre. De toute façon l’EN n’a pas le choix. Elle doit gagner si elle veut passer, mais ça ne va certainement pas être une partie de

Bechouche (Entraîneur) : «Ça va être un match ouvert face à la Corée du Sud»

L’entraineur adjoint de l’USMH, Nacer Bechouche, nous donne quelques explications sur la défaite des Verts face à la Belgique. Le technicien nous a également parlé du prochain match où il s’attend à un jeu ouvert des deux équipes, ce qui promet beaucoup de buts. «Lors du match face à la Belgique, l’entraîneur a opté pour un système de jeu défensif. Il avait raison je pense. Cependant, ses choix ne se sont pas révélés être les meilleurs. Les nombreuses pertes de balles ont permis aux Belges d’avoir la possession du cuir tandis que nous devions courir derrière. On récupérait difficilement le ballon pour le perdre aussitôt. Je pense que c’est ce qui nous a été fatal en fin de match. Si nous avions été meilleurs dans la récupération et la conservation du ballon, nous aurions pu éviter les deux buts, sans parler de la première période où nous aurions pu marquer un deuxième but avec cette action de Soudani. Je crois que les changements du coach n’étaient pas les meilleurs qu’il pouvait faire. On était faible au niveau de la récupération et c’est ce qui nous a valu cette défaite. Maintenant on doit jouer le tout pour le tout contre la Corée du Sud. Je pense que pour ce match, l’entraîneur se trouve dans l’obligation de jouer l’offensive. Il sera probablement contraint de faire jouer Brahimi et Djabou. Il faudra donc s’attendre à un jeu ouvert, que ce soit du côté des Coréens ou des Algériens. Etant donné que l’EN est dos au mur, elle est obligée de jouer l’attaque pour glaner les trois points. La Corée du Sud est prenable, je pense que notre équipe nationale peut gagner ce match, ce qui la relancerait dans la course pour le second tour ». A. L.

plaisir face à une équipe de Corée du Sud difficile à manier. D’ailleurs, face aux Russes, ils ont étés impressionnants par leur vivacité et leur placement. Mais tout est possible, il faut y croire pour pouvoir les battre. J’entends ici et là les gens dire que l’Espagne a été éliminée au premier tour. Si on joue comme la Roja et qu’on est éliminé, ce n’est pas grave. Il faudra jouer juste, améliorer le taux de passes réussies tout en étant confiants et entreprenants devant les buts. Je pense que si notre sélection croit en elle, elle pourra réaliser un exploit. Il faut également empêcher les Coréens de jouer car ils sont rapides. Sinon, pour répondre à votre question concernant les joueurs que je verrais bien renforcer l’équipe, je pense qu’un Brahimi et un Djabou pourraient s’avérer

une solution de choix. Il faudra également renforcer la défense et jouer avec 5 défenseurs en plaçant Mandi à droite. Je ne vais pas jouer aux entraîneurs mais je pense que nous avons de bons joueurs sur le banc qui peuvent apporter un plus. Nous pouvons battre les Coréens, qui sont prenables, même s’ils restent difficiles à manier», dira l’ex-portier des Verts des années 90 avant de conclure avec son avis sur la prestation de M’bolhi. «Le gardien de but a fait le match qu’il fallait. Il était bien concentré dans son match jusqu’au coup de sifflet final et a sauvé l’EN à plusieurs reprises. Sur les deux buts qu’il a encaissés, personne ne pourra lui en imputer la responsabilité car il ne pouvait rien faire. M’bolhi a fait de l’excellent boulot ». A. L.

Djelloul (Entraîneur) : «Nous avons été victimes des choix tactiques face aux Belges» L’entraîneur adjoint de l’EN en 2010 nous fait une analyse du match contre la Belgique. Selon Djelloul, les Verts manquent de beaucoup de choses. L’ex-entraîneur du NAHD s’est dit surpris par la prestation des Verts pour plusieurs raisons. «Je suis étonné parce que nous avions le match en main. Nous leur avons carrément donné le bâton pour nous battre. On menait au score et nous pouvions défendre notre acquis. Je pense que dans cette rencontre face à la Belgique, qui n’était pourtant pas dans son jour, nous avons été victimes des choix tactiques du staff. Mais ce qui m’étonne le plus, ce sont les discours de l’entraîneur qui se contredit puisqu’il promettait une équipe offensive alors que nous avons vu joueur une équipe qui s’est regroupée derrière. Nous n’avons pas osé, car si nous l’avions fait, nous aurions pu marquer d’autres buts, surtout lorsqu’on voit que sur la seule action qu’on s’est créée, nous avons pu marquer. Mais cela devient impossible lorsqu’on est regroupé en défense. Là encore, l’entraîneur se contredit. Mais ce qui est grave, c’est qu’il a avoué qu’il avait demandé à ses joueurs de jouer l’attaque et qu’ils ne l’ont pas entendu, ce n’est pas du tout normal. A mon avis, même les changements qu’il a opérés n’ont pas apporté leurs fruits. Il a fait des changements poste par poste alors qu’il aurait pu renforcer son milieu en incorporant un Brahimi ou un Djabou pour garder le ballon et provoquer des fautes. L’entraîneur allait même faire entrer Mandi à droite avant d’encaisser puis il a changé ses plans en incorporant Ghilas. Je pense qu’il y a beaucoup de choses à

revoir au sein de cette équipe car il y a des joueurs de talent, mais pas d’équipe. Halilhodzic disait que l’équipe de 2010 était défensive et que la sienne allait être offensive. C’est en effet ce qu’on a vu lors des matches amicaux mais pas contre la Belgique. Dans ce Mondial, l’Algérie est la seule équipe à n’avoir pas dépassé la ligne médiane. C’est très grave. En tout cas, en 2010, l’EN avait lors de ses trois matchs de Coupe du monde eu la possession de balle en sa faveur et tout le monde peut le vérifier. Mais ce qui m’étonne le plus, c’est la fatigue des

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joueurs en fin de match. Je me demande où est la préparation dans tout ça. Maintenant il faut rectifier le tir face à la Corée du Sud qui ne sera pas une équipe facile à jouer. Il va falloir faire un grand travail psychologique, changer de système de jeu et mettre les joueurs qu’il faut pour cette rencontre. Nos chances demeurent intactes, même si ça va être difficile face à une équipe sudcoréenne bien organisée. Il faudra jouer ses chances à fond et incorporer des joueurs capables d’assurer la relance, ce qui nous a fait défaut face aux Belges ». A. L

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ITALIE-COSTA RICA CET APRÉS-MIDI À 17H00

La Squadra ne doit pas s’enflammer Tous deux vainqueurs de leurs premiers matchs, l’Italie et le Costa Rica s’affrontent pour la première fois en Coupe du monde. Une victoire permettrait aux Italiens ou aux Costariciens de se qualifier pour les 8es de finale. Choc inattendu, ce vendredi après-midi, entre les deux leaders du groupe D, l’Italie et le Costa Rica. La Squadra Azzura, qui n’a perdu qu’un seul de ses onze

derniers matchs en Coupe du monde, reste le favori de ce match. Cesare Prandelli pourra compter sur Mario Balotelli en grande forme, qui reste sur quatre buts lors de ses cinq derniers matchs en tournoi majeur (Euro + Coupe du monde). De son côté, le Costa Rica, tombeur surprise de l’Uruguay, pourrait, en cas de victoire, se qualifierpourla deuxième fois de son histoire pour les

UNE DÉFENSE TOTALEMENT RENOUVELÉE

Avec Buffon et De Sciglio sur la voie de la guérison, on pensait que Prandelli aurait pu très vite travailler avec son groupe au complet, c’était sans compter sur la tendinopathie chronique que trimballe Andrea Barzagli depuis plus d’un an. Ce type de blessure est particulier, pas assez grave pour se faire opérer, pas assez bénigne pour jouer en toute tranquillité. Un genou usé qui va clairement conditionner son Mondial, hier il n’a pas pu participer à la dernière vraie séance d’entrainement avant le match contre le Costa Rica, rencontre pour laquelle on l’annonce déjà forfait. Une absence importante au vu de sa prestation contre l’Angleterre puisqu’il avait tenu la baraque quasiment tout seul derrière. Leader silencieux, Barzagli est un des piliers de la Nazionale de Cesare Prandelli, mais il n’a pu jouer que trois matches depuis la dernière Coupe des confédérations, les amicaux contre l’Allemagne (en novembre) et l’Espagne (en mars) et la première rencontre de cette Coupe du monde. Un probable forfait qui contraint le sélectionneur italien à aligner une charnière centrale toute nouvelle mais qui se connait plutôt bien puisqu’elle sera composée de Chiellini et Bonucci qui se fréquentent en club depuis quatre ans (Paletta laissé sur le banc suite à son mauvais match). En outre, Abate et Darmian seront alignés sur les côtés avec ce dernier qui passe de droite à gauche, si Buffon revient comme prévu, on aura une défense totalement renouvelée d’un match à l’autre

NAVAS :

«On est confiant»

Gardien de Levante en Espagne mais surtout titulaire avec la sélection du Costa Rica, Keylor Navas a fait part de la grande confiance des siens depuis leur victoire face à l’Uruguay et déclaré son admiration pour son homologue italien Gianluigi Buffon : «Nous sommes en pleine confiance. On se sacrifie tous l’un pour l’autre et on est uni dans les bons comme dans les mauvais moments. J’espère que Buffon sera sur le terrain contre nous. C’est mon idole ! Je le suis depuis toujours et ce serait un rêve de l’affronter». En tête du groupe D à la surprise générale grâce à une meilleure différence de but que l’Italie, le Costa Rica est déterminé à réaliser un nouvel exploit pour se qualifier pour les huitièmes de finale. Les Azzurris sont prévenus : il ne faudra surtout pas sous-estimer les Costaricains !

huitièmes de finale. Néanmoins, face aux équipes européennes, les Costaricains ont un bilan

plus que médiocre, trois défaites sur leurs quatre derniers matchs. Enfin, les hommes de Cesare

Prandelli devront être solides défensivement en seconde période. Les coéquipiers de Joël

Campbell ont marqué douze de leurs quinze buts après le retour des vestiaires.

THIAGO MOTTA : «Comme si c’était une finale» Thiago Motta a fait part de ses ambitions à J-1 du second rendez-vous de la Squadra Azzurra lors de ce Mondial, contre le Costa Rica : «Selon moi, nous pouvons faire encore mieux que lors du premier match (ndlr : victoire contre l'Angleterre, 2-1). Les équipes imbattables n'existent pas. Il y a des équipes plus fortes que d'autres, mais si elles ne sont pas à 100%, elles sont forcément en difficulté. Le Costa Rica n'est pas

une surprise. Ils ont de bons joueurs et ils jouent très bien au ballon. Ils courent beaucoup, ce sera un match difficile», a déclaré le milieu italien devant la presse, avant d'évoquer sa probable titularisation à la place de son coéquipier au PSG, Marco Verratti : «Je suis prêt à jouer comme les autres. Il va pouvoir souffler et a eu de la fièvre. Je tâcherai de faire de mon mieux.»

BARZAGLI NE S’EST PAS ENTRAÎNÉ

La sélection italienne s'est entraînée sans le défenseur Andrea Barzagli. Le joueur souffre d'une tendinite et a manqué l'entraînement pour se soigner. Durant l'entraînement, il a été remplacé par son équipier à la Juventus, Leonardo Bonucci. Gianluigi Buffon, Daniele De Rossi et Mattia De Sciglio étaient de retour après avoir manqué les derniers entraînements. Il s'agissait du dernier entraînement à Mangaratiba avant de partir pour Recife où la 'Squadra' affrontera le Costa Rica à l'Arena Pernambuco. Prandelli a organisé l'entraînement à 13h (heure locale), comme le match d’aujourd’hui. Un horaire qui préoccupe le sélectionneur italien en raison des conditions climatiques qui risquent d'être encore plus défavorables que lors du premier match contre l'Angleterre.

DE ROSSI : «C’EST UNE ÉQUIPE QUI A SURPRIS TOUT LE MONDE»

«C’est une équipe qui a surpris tout le monde. Personne ne s’attendait à ce qu’ils battent une grande équipe comme l’Uruguay de façon aussi claire.»

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Edition du week-end

Groupe E

Maracana N°2390— Vendredi 20 Juin 2014 SUISSE-FRANCE (CE

SOIR À

20H00)

Les Bleus face au voisin helvétique

L'équipe de France va savoir ce qu'elle a réellement dans le ventre en se frottant à la Suisse, son adversaire le plus coriace dans le groupe E, avec comme objectif de faire un grand pas vers la qualification en 8es de finale, ce soir à Salvador de Bahia. Le large succès acquis face au Honduras (3-0) lors du premier match a permis aux Bleus de surfer sur leur petit nuage et de maintenir la dynamique enclenchée le 19 novembre en barrage retour face à l'Ukraine (3-0). L'ambiance est au beau fixe au sein d'une formation invaincue depuis cette soirée magique et qui se met tout d'un coup à rêver d'un retour au premier plan de la scène internationale. Comme un symbole, cette rencontre intervient quatre ans jour pour jour après la grève de l'entraînement à la

THURAM :

«Les Bleus peuvent être champions»

Invité d'Yves Calvi, hier matin sur RTL, Lilian Thuram a évoqué l'élimination de l'Espagne : «J'étais un peu stupéfait, ça m'a fait comprendre en fait le choc des supporters français en 2002 lorsque nous sommes sortis dès le premier tour», mais sur l'équipe de France, et ses chances de remporter la Coupe du monde brésilienne :«Oui, ils peuvent gagner, il y a des joueurs de grandes qualités, il y a un entraineur qui sait gagner, qui a déjà gagné en tant que joueur et entraineur», a déclaré l'ancien latéral droit des Bleus, sacré champion du monde (1998) et d'Europe (2000) aux côtés de Didier Deschamps notamment.

«LE PATRON, C'EST DIDIER DESCHAMPS»

«La grande différence (avec 2010), je pense que le leader de l'époque n'était pas à la hauteur, a ajouté Thuram. Parce que les leaders dans une équipe ce sont eux qui donnent un peu le tempo. Et ce sont eux qui ont donné le mauvais tempo, c'est-àdire que la grève de l'équipe de France a été faite par quelques joueurs… Et si ces leaders sont négatifs, vous tirez le groupe vers le bas.» Ce n'est plus le cas, désormais, puisque «le patron de l'équipe de France, c'est Didier Deschamps, on n'a aucun doute là-dessus. Et c'est ce qui est bien d'ailleurs !»

Coupe du monde en Afrique du Sud qui avait plongé l'équipe de France dans la plus grave crise de son histoire. Autant dire qu'un succès serait le plus beau pied de nez à ce lourd héritage et prouverait que la page est bel et bien en passe d'être définitivement tournée. Même si le rang de la «Nati» au classement Fifa paraît très flatteur, la méfiance est de mise dans le camp français. Cela fait 22 ans que les Suisses n'ont pas dominé les Bleus, mais cette fois ils ont les armes pour les secouer, malgré une entame de compétition poussive et une victoire arrachée dans les arrêts de jeu face à l'Equateur (2-1). Le sélectionneur allemand des Helvètes, Otmar Hitzfeld, l'assure : «Cette équipe est plus forte que celle qui il y a quatre ans avait surpris les futurs cham-

pions du monde espagnols au 1er tour (10).» Autour du madré Stephan Lichtsteiner gravitent la jeune garde incarnée par Xherdan Shaqiri et trois champions du monde des moins de 17 ans en 2009, dont deux d'entre-eux ont été décisifs contre l'Équateur : l'arrière gauche Ricardo Rodriguez, double passeur, et Haris Seferovic, buteur à la dernière seconde.

VARANE-SAKHO, LE TEST

Mais la France ne manque pas d'atouts. Outre l'élan qui la porte psychologiquement depuis novembre, elle a trouvé en Karim Benzema, parfaitement secondé par Mathieu Valbuena à la création, l'attaquant et le leader technique capable de la porter loin en l'absence de Franck Ribéry. Son

doublé contre le Honduras (8 buts sur ses 7 dernières rencontres avec les Bleus) a prouvé qu'il était dans la forme de sa vie. Si le Parisien Yohan Cabaye est incertain (adducteur droit), les Bleus semblent parés au milieu avec Blaise Matuidi et Paul Pogba, surtout si ce dernier parvient à canaliser une fougue et un tempérament qui ont failli lui coûter un carton rouge dimanche. La jeune charnière centrale Varane (21 ans, 7 sélections)-Sakho (24 ans, 20 sélections) va en revanche passer au révélateur. Les deux défenseurs n'ont pas eu trop de travail face aux Honduriens mais ils seront cette fois beaucoup plus sollicités. Inexpérimentés mais plein de promesses, ils sont, à l'image de cette équipe de France, encore à la recherche de certitudes.

RÉDIT P A V I H S E M A D A M UNE DÉFAITE DES BLEUS

comme la Suisse a choisi cochon d'Inde que la Suisse battra la : ché Madame Shiva, le tran a sil, NG ndial au Bré e sur le site de l'O devin pour le Mo ns une vidéo diffusé rongeur, le cochon France vendredi. Da petit le e rain par qui dans t plus longuement caritative Swissaid, fait son choix, restan me un signe de vicd'Inde a clairement com été qui est interpr suisse le camp suisse, ce avait déjà pronostiqué une victoire éo va 1). La nouvelle vid toire. Madame Shi (2ée firm con tie uipe prophé face à l'Équateur, sélectionneur de l'éq pas n cie l'an de ce sen qui n'est toutefois a été filmée en pré isse Gilbert Gress, . La suisse, le Franco-Su e Shiva et table sur un match nul le dam Ma c à Salvador, puis importance pour les ui d'accord ave d’h our auj r sont d'une grande la France s d'Inde d'Équateu ier organique bienvenu pour les cul hon Suisse affrontera coc Les s. nau à Ma un fum Honduras le 25 juin t. Ces petits rongeurs fournissent ven paysans, qui les élè est très prisée. tures et leur viande

BJÖRN KUIPERS ARBITRERA LE MATCH

Cabaye, seule incertitude

L'équipe qu'alignera le sélectionneur Didier Deschamps devrait sans doute être très proche de celle qui a battu le Honduras dimanche 15 juin (3-0). Mais il y a tout de même une incertitude concernant Yohan Cabaye. Le milieu de terrain du Paris SaintGermain, gêné aux adducteurs, a en effet continué à s'entraîner en marge du groupe mercredi 18 juin, lors d'une séance à huis clos. Didier Deschamps se laisse encore 24 heures pour savoir s'il est apte à tenir sa place à Salvador de Bahia. En tout cas, Rio Mavuba se tient prêt à suppléer l'ancien joueur de Newcastle et Lille. «J'espère que pour 'Yo' ça va aller, que c'est pas trop grave non plus, a déclaré le milieu du Losc, jeudi, en conférence de presse. Bien sûr, je me prépare pour ça. Je suis compétiteur, j'ai envie de jouer un maximum, même si dans un premier temps on voit qu'il y a une équipe-type qui se dégage. Mais nous, on est là pour essayer de pousser les titulaires à être encore meilleurs. Et si justement, ils ont un coup de moins bien, il faut répondre présent derrière.»

Le Néerlandais Björn Kuipers a été désigné arbitre du match France-Suisse, ce soir, à Salvador. M. Kuipers était l'arbitre de la finale de la Ligue des champions cette saison, remportée par le Real Madrid contre l'Atletico Madrid. L'été dernier, il avait arbitré la finale de la Coupe des Confédérations remportée par le Brésil contre l'Espagne au Maracana. Le premier critère de désignation des arbitres est la «qualité» comme le rappelle souvent la Fifa. Un arbitre peut diriger un match entre deux équipes de sa Confédération, ce qui est le cas ici pour l'Europe. Il ne peut pas en revanche arbitrer un match de l'équipe de son pays, où un adversaire dans le groupe de son pays.

MICHEL PONT : «MON PLUS BEAU CADEAU? BATTRE LA FRANCE!» Le Genevois a fêté, hier jeudi, ses 60 ans, dont 13 en tant que sélectionneur adjoint de l'équipe de Suisse. De quoi mettre quelques mots forts sur l'aventure passée et à venir, entre nostalgie et ambition : «J’ai l’immense privilège de fêter mon anniversaire pour la cinquième fois lors d’une phase finale avec l’équipe nationale. Je m’en fous de mon âge, je n’ai pas 60 barreaux, je n’ai jamais pensé à

mon âge de ma vie et je n’ai pas envie de commencer. J’ai fêté mes 50 ans pendant un Euro au Portugal, c’est un truc de malade! Si on m’avait dit ça au moment où j’ai commencé à être entraîneur, quand j’en avais 33, j’en aurais rêvé. Mon rêve est devenu réalité et aujourd’hui, mon plus beau cadeau, ce serait de battre la France et d’aller le plus loin possible après. Parce que je suis convaincu que

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si on sort de ce groupe, on pourra faire de grandes choses dans cette Coupe du monde. La clé face à la France, d’abord, ce sera d’élever notre niveau de jeu. Parce que si nous évoluons avec la même crispation que contre l’Equateur, la même tension dans l’approche du match, on ne pourra pas déranger cette magnifique machine française qui s’est mise en branle lors du

match retour contre l’Ukraine (ndlr: en novembre 2013). Il faudra qu’on réussisse à dérégler cette machine, au niveau du jeu - je ne pense pas qu’on ait les moyens de le faire sur le plan physique. Il faudra qu’on les fasse douter par rapport à cette emprise sur le jeu qu’ils ont eue dans tous leurs matchs depuis l’Ukraine même contre la Hollande ou le Paraguay.»

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ESPAGNE

rains, celui où le foot vibre et se vit avec passion. Les Espagnols prennent maintenant la route vers un trajet sinueux. Cinq jours de pitance

n’avons pas été chanceux. L’équipe a donné son meilleur, mais elle n’a pas été capable de renverser le score.

Pourquoi l’Espagne n’est-elle plus la même qu’avant? Je ne peux pas répondre à cela pour le moment, j’ai besoin de réfléchir à ce qui s’est passé. Nous avons été ensemble ces 25 derniers jours, je pensais que l’équipe était bien physiquement, que nous pouvions aller loin dans cette Coupe du monde, mais malheureusement, nous avons manqué notre deuxième période face aux Pays-Bas et la première face au Chili. Comment voyez-vous votre avenir et celui de vos joueurs? C’est vrai que quand une élimination comme celle-là intervient dans une grande compétition comme la Coupe du monde, il y a des conséquences. Il va être temps de réfléchir à ce que nous allons faire, mais je reste persuadé que nous avons une bonne équipe. Nous n’avons jamais cru que nous serions éliminés au premier tour. C’est dommage parce que je n’envisageais pas cela.

VERS LA FIN DU «TIKI-TAKA» ?

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vers un match incolore, inodore face à l’Australie. Pas digne de cette sélection qui a fait briller de mille feux les lettres du football moderne.

Du côté des joueurs, ils sont majoritaires – à l'image de Juan Mata dans les colonnes de Público – à défendre «ce style de jeu qui [leur] a permis de contrôler la majorité des matchs». «Il y a d'autres manières de ga-gner», concède toutefois Cesc Fabregas dans le même journal. Pour El País, l'heure n'est pas à la révolution du style de jeu. Selon le quotidien généraliste, «le passage par les ci-mes pendant six ans incite plus à renforcer les certitudes qu'à soumettre l'équipe à une chirurgie lourde». Des changements majeurs de-vraient toutefois avoir lieu à en croire Sport, pour qui «les vaches sacrées de l'Espagne tremblent». Si Iker Casillas restera certainement dans les buts, des vétérans de la Roja, comme Xavi Hernandez ou Xabi Alonso pourraient voir le match depuis le banc de touche. Vicente Del Bosque, le sélectionneur, reste cependant secret avant ce match, déjà décrit comme «une finale» par l'ensemble de la presse ibérique.

«LES VACHES SACRÉES DE L'ESPAGNE TREMBLENT»

Dans les stades ou devant leurs téléviseurs, les supporters espagnols ont coutume de ponctuer les longues séries de passes de leur sélection en scandant «tiki-taka». Le «tiki-taka», c'est ce style de jeu qui consiste à faire courir l'adversaire, à grand renfort de passes rapides, pour créer des espaces et trouver la faille qui permet de mener au but. Pendant six ans, cette technique a mené l'Espagne à la victoire, avec une Coupe du monde et deux Coupes d'Europe remportées. Mais après la débâcle subie face aux Néerlandais et à quelques heures de la rencontre décisive contre le Chili, une partie de la presse espagnole remet en cause ce modèle de jeu. C'est Sport qui a lancé les hostilités : «Aux grands maux, les grands remèdes. Au sein même de la sélection espagnole, l'idée d'abandonner le traditionnel modèle du 'tiki-taka' fait son chemin», assure le quotidien sportif. Le journal en ligne Público lui a rapidement emboîté le pas en affirmant que «l'Espagne pense retoucher son style pour dynamiser l'équipe». C'est le journal généraliste La Razón qui a porté l'estocade dans un article intitulé «Faut-il en finir avec notre jeu de passes ?» Le chroniqueur y lance : «Nous sommes tombés amoureux de cette façon de jouer, mais il faut l'admettre, nous en sommes arrivés à un point où même les chèvres s'ennuient.»

LE CHANT DU CYGNE DE LA ROJA

Sans couronnes, ni fleurs, l'équipe d'Espagne quitte le Mondial brésilien par la petite porte. Un sacré tremblement de terre dans le monde du football.

VERS UN TRAJET SINUEUX

poupée de chiffons aux mains fragiles. Traîné dans la boue une fois de plus sur le but de Vargas, miroir maléfique de vendredi dernier. Avant le coup de grâce, un dégagement au poing transformé en offrande pour Aranguiz. La compétition de trop pour celui qui restera l’un des meilleurs gardiens de toute une génération. Une défense remaniée avec l’entrée de Javi Martinez dans l’axe aux côtés de Sergio Ramos. Effort inutile, tant le Merengue a semblé à court de jus, carbonisé par une saison auréolée de succès. Jadis pierre angulaire de la Roja, le milieu de terrain espagnol a aussi montré ses limites. Comme un symbole, l’astre Xavi se ronge les ongles sur le banc et le petit prince Iniesta n’arrive plus à ajuster des transversales qu’il enfilait à la perle quelques années auparavant.

habituellement. Un avis de décès presque signé par avance. Une tournée d’adieux qui s’achève paradoxalement sur le plus beau des ter-

Vicente Del Bosque n’est pas le genre d’homme à laisser transparaître ses émotions. Même après cette élimination sèche de la Coupe du monde en seulement deux rencontres, le sélectionneur espagnol est apparu calme et posé en conférence de presse au Maracanã de Rio.

Quel est votre sentiment après cette élimination? Nous sommes tristes évidemment, mais nous avons joué deux matchs durant lesquels nous n’avons pas été capables d’être meilleurs que les Pays-Bas et le Chili, et c’est pour cela que nous sommes éliminés. Que s’est-il passé dans ce match face au Chili? Il y a eu une grande différence entre les deux périodes. Pendant la première, on a été timides et le Chili nous a bien pressés, nous empêchant de développer notre jeu, et le premier but leur a donné confiance. Nous avons mieux joué en deuxième période, le Chili nous a laissé plus d’espaces, mais ce n’était pas assez malheureusement et nous

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Del Bosque : «Nous n’avons jamais cru que nous serions éliminés au premier tour»

Le comble du cauchemar : l’attaque. Diego Costa, fantôme errant sur les pelouses. Lui si brillant avec l’Atlético a passé son temps à essuyer lazzi et quolibets d’un public hostile. N’arrivant pas à aligner deux mètres sans se faire bousculer par un défenseur, sans arriver une seule fois à régler la mire vers les cages qu’il adore tant martyriser

Le milieu de terrain espagnol Xabi Alonso se fait le plus cinglant au moment de commenter l'échec de la Roja, champion-ne du monde en titre, éliminée après deux matches au Brésil. Les joueurs de la Roja ont souvent été loués pour leur intelligence tactique. Ils vont désormais devoir l'appliquer à l'analyse de leur lourd échec, après une deuxième défaite au Brésil (2-0 face au Chili) synonyme d'élimination. Encore sous le choc, ils se sont présentés presque hagards devant la presse mais déjà lucides. Passé à côté de son Mondial, l'expérimenté milieu de terrain Xabi Alonso (32 ans) ne se cache pas : « On a fait beaucoup d'erreurs, on n'a pas su maintenir la solidarité qui nous avait fait gagner beaucoup de matches. On n'a pas su garder la faim, la conviction, la volonté. Mentalement, on n'était pas prêts et physiquement, on était un peu juste, a enchaîné Alonso. Donc, tout ça ensemble fait qu'on n'était pas dans les meilleures conditions, et, footballistiquement, on n'a pas été à la hauteur.»

XABI ALONSO : "ON N'A PAS SU GARDER LA FAIM, LA CONVICTION, LA VOLONTÉ"

ls lèvent tous leurs bras vers le ciel et les agitent avec frénésie. A gorge déployée, leurs cordes vocales vibrent au son d’une seule chanson : «Adios, Adios, Adios, Adios». Les supporters chiliens, maîtres d’un Maracanã tout à leur cause, s’en donnent à cœur joie. Un peu chambreurs sur les bords, terriblement cruels, mais si impressionnants durant 90 minutes, ils peuvent savourer. Presque tout autant que leurs héros sur la pelouse. Dans le rond central, David Silva baisse ses chaussettes et enlève ses protège-tibias. L’œil hagard, le petit ailier de la Roja n’en croit pas ses yeux. Le champion du monde en titre est au tapis. La faute à qui ? La faute à quoi ? Tout d’abord à deux adversaires aux dents acérées, à l’appétit féroce. Hantés par cette soif de victoire que les Espagnols ont laissé s’estomper sur la route vers Rio. Comme si le scénario était écrit d’avance et que la messe était déjà dite. Un gardien de but sanctifié auparavant, devenu une

GROUPE B

mais ils n'imaginaient pas une « fin de cycle si douloureuse, si méconnaissable et si vulgaire ». Pour le site madrilène, « l'épuisement de l'Espagne a un rapport direct avec l'épuisement du FC Barcelone ». L'auteur du papier remet également en cause l'« énergie gâchée » dans la demande de naturalisation de Diego Costa, ce qui pourrait avoir « bouleversé l'harmonie intérieure » de l'équipe. D'autres joueurs comme Xavi Hernández ou David Villa, récemment transférés aux États-Unis et au Qatar, sont pointés du doigt dans l'article, qui explique que « ce n'est pas une bonne technique de partir avec deux joueurs en préretraite ». Et de conclure : « 40 000 Chiliens l'ont chanté avec force et conviction, pour revendiquer la propriété de la furia et de la Roja. Elle est sienne. » Rideau.

A l'instar d'Iker Casillas ou Xabi Alonso, Sergio Ramos a été l'un des seuls à s'arrêter en zone mixte pour commenter l'incroyable naufrage de l'Espagne, tenante du titre et éliminée dès le deuxième match de poule après une défaite face au Chili (0-2). Sergio Ramos, comment expliquez-vous cette élimination prématurée ? Difficile à dire. On a essayé, on a eu des occasions, mais c’est le foot, c’est comme ça. C’est triste mais il faut assumer et demander pardon pour cette Coupe du monde. Ce n’est évidemment pas ce qu’on imaginait. Il faut aussi féliciter les Pays-Bas et le Chili pour leur performance, on est tombé face à des bonnes équipes, il ne faut pas l’oublier. C’est un moment difficile, mais c’est comme ça, on va le surmonter.Ce qu'on a fait, personne ne l'avait fait avant nous. Il ne faut pas l'oublier» L’Espagne est arrivée à la fin d’un cycle, comment voyez-vous la suite ? Ce n’est pas le bon moment pour tirer des conclusions. Je pense qu’on a encore de l’avenir. Nous avons marqué notre époque, on va rester pour toujours dans l’histoire. Ce qu’on a fait, personne ne l’avait fait avant nous. Il ne faut pas l’oublier. Mais je l’ai toujours dit, dans le football on ne peut pas vivre dans le passé. Comme la France en 2002 ou l’Italie en 2010, le tenant du titre est éliminé dès le premier tour… C’est comme ça, il faut assumer, demander pardon à tous les Espagnols pour ce moment triste qu’on leur fait vivre. Beaucoup se sont réfugiés dans le sport pendant cette crise, et je regrette vraiment qu’on leur fasse vivre un moment difficile aujourd’hui.

«Pardon à tous les Espagnols»

Ramos :

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Diego Costa, bouc émissaire du web

Malgré deux matchs où il aura été impuissant, Iker Casillas a ainsi accepté de s'arrêter devant les caméras de télé pour tenter de mettre des mots sur un double naufrage. Le gardien du Real Madrid a d'abord eu une pensée pour les supporters : « Nous nous excusons auprès des fans, mais ils doivent savoir que nous avons tout donné. Nous sommes tous responsables, mais aussi tous déçus. Maintenant, on peut seulement regarder devant. En tout cas, bravo au Chili, qui a été très bon. »

CASILLAS : «NOUS NOUS EXCUSONS»

L'attaquant de l'Espagne Diego Costa a été moqué sur les réseaux sociaux suite à sa prestation et à son changement de nationalité avant la Coupe du monde. L'avenir dira si Diego Costa a fait le mauvais choix en choisissant la nationalité espagnole pour cette Coupe du monde, plutôt que celle de son pays d'origine, le Brésil. L'attaquant de l'Atlético Madrid, déjà conspué pendant les entraînements par ses ex-compatriotes, ferait bien de ne pas surfer sur le web dans les prochains jours. L'élimination de l'Espagne dès le premier tour après une défaite face au Chili (0-2) a fait de Diego Costa le bouc émissaire des réseaux sociaux pour son choix de défendre la Roja. De sa prestation indigente au retournement de veste (et de passeport) qu'il souhaiterait une fois encore à son transfert à Chelsea finalement avorté.

INIESTA : «NOUS N'AVONS PAS ÉTÉ À LA HAUTEUR» «Le problème n'est pas de ne plus avoir faim. Nous n'avons pas été à la hauteur, c'est tout. C'est très cruel, nous voulions tellement ga-gner encore. Je ne sais pas vraiment quoi dire... Nous avons connu tellement de succès, nous avons marqué l'histoire, et aujourd'hui, nous sommes tellement loin. La déception est énorme.»

TORRES : «NOUS REVIENDRONS AU TOP» «Nous avons beaucoup de jeunes qui arrivent. Nous reviendrons au top. Tout le monde est triste ce soir, et nous n'avons pas d'excuses. En Pologne ou en Afrique du Sud, nous étions fatigués aussi mais nous avions gagné.»

ché. Casillas a échoué, la défense a échoué et en attaque, même la peur n'a rien apporté. Il ne restait même pas une petite pointe de l'étoile. » As fait référence à l'histoire en titrant « Maracanazo y adios al Mundial » et en rappelant que l'Espagne est éliminée dès les phases de poules d'une Coupe du monde pour la cinquième fois de son histoire après 1962, 1966, 1978 et 1998. D'après les analystes, la fin de règne de l'Espagne était attendue,

LA PRESSE ESPAGNOLE EN DEUIL C'

est sans aucun doute la plus grosse désillusion de cette vingtième Coupe du monde : l' Espagne, déjà tombée lourdement contre les Pays-Bas samedi dernier, n'est pas parvenue à se relever contre le Chili ce soir, au Maracanã (2-0). Un empire de deux Euros consécutifs et d'une Coupe du monde vient donc de s'effondrer. Et de l'autre côté des Pyrénées, la pilule a du mal à passer pour la presse locale. En Espagne, Marca barre sa page d'accueil d'un cinglant « Estrellados ! » (« Fracassés », en français). Le site débute sa chronique en évoquant le passé de la Roja : « L'Espagne ne méritait pas un dénouement pareil, mais c'est le football. Du ciel, ils ont chuté en enfer. » Les mots se font ensuite beaucoup plus tranchants : « Le champion a délaissé son trône. Le Chili a joué avec nos nerfs et l'Espagne a joué tel un flan toute la partie. Encore une fois, rien n'a mar-

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HONDURAS-EQUATEUR (CE

Edition du week, end

SOIR À

23HEURES)

CINQ CHOSES À SAVOIR SUR CE MATCH

LA «FINALE» POUR RESTER EN VIE

match face à l'Equateur. Un coup dur pour le Honduras, toujours à la recherche de sa première victoire en Coupe du monde, après sept tentatives infructueuses (3 nuls, 4 défaites).

Si la rencontre entre la Suisse et la France est présentée comme la finale du groupe A, celle entre le Honduras et l'Equateur en est une pour rester en vie. Les deux équipes ont en effet été battues lors de la première journée. Mais si le Honduras a étalé ses limites face à l'équipe de France (0-3), l'Equateur est passé tout près du match nul face à la Suisse, concédant la défaite à la dernière minute du temps supplémentaire sur une contre-attaque éclair.

UN ÉTONNANT CHOC DE SÉLECTIONNEURS

Cette rencontre entre le Honduras et l'Equateur oppose deux techniciens colombiens : Reinaldo Rueda (Equateur) et Luis Fernando Suarez (Honduras). Mais, plus fort encore, Rueda dirigeait le Honduras lors de la Coupe du monde 2010 (il possède également la nationalité hondurienne, ndlr) et Suarez celle de l'Equateur lors du Mondial 2006...

UN SUPPORTER NOMMÉ ASSANGE

Comme toutes les sélections sudaméricaines, l'Equateur peut compter sur le soutien au Brésil de plusieurs milliers de supporters. Et puis, il y a les supporters de la «Tri» à travers le monde. Son plus fameux se trouve à l'ambassade d'Equateur à Londres. Confiné depuis deux ans dans le bâtiment, Julian Assange, fondateur de Wikileaks, a expliqué qu'il suivait les matches de la Coupe du monde et qu'il supportait l'Equateur, qui

AVEC L'EQUATEUR, POINT DE NUL

mérite, selon lui, de gagner la Coupe du monde. Avant de penser à soulever le précieux trophée, Antonio Valencia et ses coéquipiers vont devoir d'abord battre un Honduras amoindri.

LE HONDURAS SANS PALACIOS

Il avait été l'un des seuls joueurs à surnager lors de la première mitemps face à la France. Mais une

poussette malheureuse dans le dos de Paul Pogba a (presque) ruiné son Mondial. Wilson Palacios a été exclu pour un deuxième carton jaune et sera donc suspendu pour ce deuxième

Valencia porte l'Equateur

sur ses épaules

près la défaite contre la Suisse, les Equatoriens n’ont plus le droit à l’erreur. Encore plus contre le Honduras, la nation la plus faible du groupe. Sur ce match, les Jaune et Bleu pourront compter sur leur star Antonio Valencia. Défait contre la Suisse (12) pour leur premier match lors de cette Coupe du monde, l’Equateur aura à cœur de se rattraper face au Honduras, qui a également perdu son premier match face à la France (0-3). L’atout majeur des Equatoriens sera bien entendu Antonio Valencia, le joueur de Manchester United qui est même considéré comme le meilleur joueur de tous les temps pour son pays. Le milieu de terrain mancunien aura en tout cas à cœur de confirmer son statut face à un adversaire qu’il connaît bien. En effet, il y dix ans déjà, Valencia disputait son premier match inter-

national avec l’Equateur contre… le Honduras. Une bonne occasion pour le capitaine de l’Equateur de relancer son équipe dans ce groupe E contre l’équipe la plus faible de la poule. En cas de victoire, lui et ses coéquipiers pourraient disputer leur qualification contre la France le 25 juin prochain. Le joueur des Red Devils concentre donc les attentes de son pays pour cette rencontre. Les supporters de La Tri espèrent le voir marquer son 9e but avec la sélection équatorienne. Toutefois, les Jaune et Bleu devront se méfier du Honduras qui fera tout pour ne pas sortir de la compétition. En treize confrontations, les deux équipes se sont séparées à huit reprises sur un score de parité, trois victoires de l’Equateur contre deux pour le Honduras. La tâche s’annonce compliquée donc pour Antonio Valencia et ses coéquipiers.

C'est l'une des spécificités de l'Equateur en Coupe du monde. En huit matches, le pays sudaméricain n'a jamais fait le moindre match nul : il compte 3 victoires et 5 défaites. A quelques minutes de la fin face à la Suisse, il se serait peut-être satisfait de ce fameux match nul.

DUEL DE COLOMBIENS

Le match EquateurHonduras, qui éliminera le vaincu ce soir à Curitiba, sera aussi un duel de... Colombiens. Reinaldo Rueda est sélectionneur de l’Equateur depuis 2010 alors que Luis Fernando Suarez dirige le

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Honduras depuis 2011. «C’est le football et c’est la vie», s’est exclamé Rueda, 57 ans. Battus respectivement par la Suisse (21) et la France (3-0), Equatoriens et Honduriens doivent s’imposer ce soir pour espérer

poursuivre leur chemin. Un troisième technicien colombien est présent au Brésil : Jorge Luis Pinto, qui a réalisé un exploit (3-1) avec le Costa Rica devant l’Uruguay. La Colombie, elle, est dirigée par José Pekerman...

Edition du week-end Maracana N°2390— Vendredi 20 Juin 2014

Groupe B

CHILI

SANCHEZ :

«Je veux être Champion du monde» Heureux Alexis Sanchez qui, face à ses coéquipiers du Barça et adversaires du Real Madrid côtoyés à longueur de saison, au Maracana était l'un des grands artisans de l'extraordinaire coup de force réussi par le Chili aux dépens de l'Espagne, championne du monde en titre défaite (0-2) par la sélection sud-américaine et éliminée dès la phase de poules du Mondial brésilien. Quand Sanchez et ses partenaires, forts de ce deuxième succès en deux matches dans le Groupe B, se qualifient

pour les 8es de finale de la compétition en compagnie des Pays-Bas. «Les Chiliens ont toujours mal démarré dans toutes les compétitions, relevait le Barcelonais, interrogé par beIN SPORTS au coup de sifflet final. Lui qui dès 2007, lors du Mondial des -20 ans affirmait son ambition de devenir un jour champion du monde, entretient cet objectif : «J’ai ce rêve depuis que je suis tout petit, alors pourquoi pas avec l’appui du public.» Et de conclure plein d'espoir : «Je ne veux pas croire qu’une équipe puisse briser ce rêve.»

Une petite heure avant le coup d'envoi de la rencontre Chili-Espagne, mercredi, des supporters chiliens sont entrés de force au stade Maracana de Rio et ont pénétré dans la salle de presse provoquant des dégâts, ont rapporté plusieurs journalistes. En fonction des sources, on parle d'une dizaine ou d'une centaine de fans. Les supporters, qui portaient pour la plupart des maillots du Chili, «ont forcé la porte d'entrée des médias parce qu'ils n'avaient pas de billets. Ils voulaient entrer dans le stade mais on les a maîtrisés», a déclaré Diego Guillerme Souza, membre de la sécurité. «Ils ont cassé la porte (...) c'était vraiment effrayant», a témoigné de son côté Danielle Figueiredo, volontaire au "Media center" du Maracana. Une fois à l'intérieur de la salle de presse, ils ont courru d'un endroit à l'autre à la recherche d'un accès aux tribunes. Ils auraient saccagé la salle de presse, provoquant la panique chez les journalistes présents. «L'intention était d'entrer dans le stade, pas sur le terrain de jeu», a déclaré à l'agence Efe l'un des supporters. Il a expliqué que le problème était qu'ils avaient tenté d'acheter des billets à l'extérieur du stade, «mais il n'y avait rien, et les reventes étaient hors de prix.» Un journaliste de l'AFP a dénombré 24 interpellations. Pour sa part, le porte-parole de la Fifa Jorge Batista a indiqué à l'AFP qu'«une trentaine de Chiliens ont été arrêtés par la police, alors que d'autres sont maintenus sous surveillance».

«Nous avons fait un grand pas et nous avons 6 points, ce qui est le maximum possible. La différence de buts peut être importante mais nous sommes avantagés par notre victoire 5-1 contre l'Espagne. Donc cela se présente bien mais il faut jouer un troisième match et nous le jouerons à 100%. (Sur l'Australie) Ils ont joué de manière agressive, on sentait que c'était leur dernière chance. Nous avons fait des erreurs, nous étions sous pression et nous avons perdu la balle trop facilement. Juste après notre premier but ils ont égalisé aussitôt et ça ne devrait pas être arrivé. (Sur le but de Cahill) On a vu des beaux buts dans cette Coupe du monde, c'est le mieux pour tout le monde, les supporters en profitent.»

BRAVO : «JOUER AU MARACANA, ÇA TE DONNE DÉJÀ LA CHAIR DE POULE»

«Jouer au Maracana, ça te donne déjà la chair de poule, parce que c’est un stade mythique. Et c’est le match parfait, celui dont tu rêves la veille, je ne parle pas que pour moi mais pour tous mes coéquipiers. On a analysé ce match, on y a beaucoup pensé avant et on l’a envisagé d’une manière différente parce qu’on n’avait jamais battu cet adversaire. C’était un match compliqué, mais on s’en est bien sortis et on est très satisfaits de ce qu’on a réalisé. Pour moi, la première période a été la plus difficile, avec l’occasion de Xabi Alonso, parce que, s’ils avaient pris l’avantage, cela aurait été plus difficile pour nous.»

VIDAL : «UN JOUR HISTORIQUE»

DES SUPPORTERS CHILIENS ONT SACCAGÉS UNE SALLE DE PRESSE

ROBBEN : «LA DIFFÉRENCE DE BUTS PEUT ÊTRE IMPORTANTE»

VAN GAAL : « FÉLICITATION À TOUTE L’ÉQUIPE »

«L'Australie a dominé en première période et j'ai voulu modifier ça. A la pause, j'ai expliqué aux joueurs qu'ils devaient jouer en 4-3-3, ce qui est une formation naturelle que tout joueur néerlandais connaît. En seconde période, nous avons créé davantage d'occasions et nous avons trouvé la solution. Lorsqu'on perd la possession de balle, comme nous l'avons fait en première période, peu importe le système de jeu. Je devais changer quelque chose pour doper la confiance de mes joueurs, changer leur état d'esprit. Les choses se sont bien passées mais elles auraient pu se passer autrement. Je dois féliciter l'équipe pour être parvenue à revenir au score.»

«C’est un jour historique pour nous. On sait qu’on doit aller pas à pas si on veut être champions du monde. Mais battre l’Espagne, c’est un pas de géant. C’est quelque chose qui va nous aider avant les prochains matches. On s’est tous sacrifiés et on progresse à chaque match. Notre rêve, on le sait, est difficile, c’est d’être champions du monde, mais on travaille pour ça. Personnellement, je me suis senti bien et je suis de mieux en mieux chaque jour.»

JORGE SAMPAOLI : CETTE VICTOIRE» «JE N'OUBLIERAI JAMAIS ces joueurs, pour qui le collectif

«Je suis fier de diriger prime toujours sur l'individuel. Je n'oublierai jamais cette victoire. Je suis surtout heureux de la manière avec laquelle nous avons fait tomber le champion en titre, avec différents systèmes très bien utilisés. Maintenant, on va se battre pour faire tomber les Pays-Bas.»

AUSTRALIE

POSTECOGLOU: «ILS ONT ROBBEN ET » VAN PERSIE, NOUSeurPAS australien

Déçu mais réaliste, le sélectionn te de son équipe Ange Postecoglou après la défai redi à l'Estadio contre les Pays-Bas, 2-3, merc le Groupe B. "On Beira-Rio de Porto Alegre dans l en effet, "mais était tout près du but", regrettait-i et nous pas..." Il eux, c'est la classe mondiale, é les Pays-Bas à n'empêche que l'Australie a obligait déjà le cas conlivrer une véritable bataille. "C'ét coglou. "Les tre le Chili", fait remarquer Posteuants du monde et Pays-Bas ont les meilleurs attaq e seule véritable malgré cela, ils n'ont eu qu'un .." "J'aurais aimé occasion en première mi-temps. pensés de la que mes joueurs soient récom cela n'a malmanière dont ils ont joué, maisOn aurait dû mener heureusement pas été le cas. ) Leckie n'a pas su 3-2 mais malheureusement (Matt (Cahill) est de la mettre au fond. Le but de Timpour lui. Je lui avais classe mondiale et je suis ravi meilleure Coupe dit que je voulais qu'il réalise sa u le droit de figdu monde et il a clairement obten beaux buts du urer parmi les auteurs des plus coglou. tournoi...", a conclu Ange Poste

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16 Maracana N°2390— Vendredi 20 Juin 2014 Groupe A BALAYÉS PAR LES CROATES

Edition du week-end

«Le Lion est mort mercredi soir»

Un Samuel Eto’o en forme aurait-il pu changer la donne ? La question ne se pose plus pour le Cameroun, d’ores et déjà éliminé de la Coupe du monde 2014 après ses deux premiers matches de poules. Déjà battus par le Mexique la semaine dernière (0-1), les Lions Indomptables ont été croqués mercredi à Manaus par la Croatie (0-4). Une issue presque prévisible pour la sélection conduite par Volke Finke, encore une fois polluée par des problèmes internes, mis en lumière par l’altercation en fin de match entre

Moukandjo et Assou-Ekotto. Au faux-départ pour le Brésil, le temps de régler l’éternelle question des primes, s’est donc ajouté cette polémique sur l’état de santé du meilleur réalisateur de l’histoire de la sélection camerounaise (59 buts), arrivé "carbonisé" selon sa fédération. Après avoir promis de répliquer, Eto’o Fils a assisté impuissant depuis le banc à la nouvelle défaite de son équipe, la sixième de rang pour le Cameroun en Coupe du monde (une en 2002, trois en 2010 et donc deux en 2014). A la puissance camerounaise, la

FINKE : «C'EST LA HONTE»

"C'est la honte", a reconnu l'entraîneur du Cameroun Volker Finke, "dégoûté" par les conditions de la lourde défaite contre la Croatie (4-0) et l'élimination prématurée du Mondial 2014 : "Je suis désolé de ce résultat. Des joueurs se sont mal comportés et c'est pour cela qu'on a encaissé quatre buts. Ca fait mal. Je sais qu'il est difficile de jouer à 10 contre 11 mais il n'est pas nécessaire de perdre comme ça le contrôle. L'équipe a essayé et le 2e but est arrivé trop tôt. Jusqu'au rouge, le match était équilibré. Les Croates avaient été plus efficaces mais nous aussi on avait eu des occasions." Finke n'a pour l'instant pas encore réfléchi sur la

possibilité de démissionner. "Ce n'est pas une question pour moi. Il faut que je garde une tenue sérieuse. C'est pour ça que je dis qu'il faut attendre un peu pour analyser avant de faire des déclarations, avant les conséquences. Il faut comprendre ce qu'il s'est passé. C'est dégoûtant, cela ne me convient pas du tout. Cette équipe a raté deux fois la CAN et heureusement qu'elle avait trouvé des solutions pour venir ici. Mais après ce résultat, on peut dire que c'est la honte. Il faut laisser passer une nuit après un match comme ça. Je ne peux pas me lancer dans de grandes explications. Il faut garder son calme".

Croatie a opposé sa finesse technique, symbolisée par cette passe lumineuse de Perisic pour le renard Olic, auteur de l’ouverture du score après pourtant dix bonnes premières minutes des Lions Indomptables (11e, 0-1). Une rencontre qui a définitivement basculé après l’expulsion de Song pour un coup de coude dans le dos de Mandzukic, venu ralentir sa course de repli (40e). Une épine de plus dans les bottes des Camerounais qui finiront par sombrer au retour des vestiaires, à l’image d’Itandje, battus par Perisic

(48e, 0-2) et Mandzukic, auteur d’un doublé pour son premier match de Coupe du monde (61e et 78e). Pendant que les Camerounais tenteront de sauver l’honneur face au Brésil, pour ne pas terminer la compétition sur un zéro pointé comme quatre ans plus tôt en Afrique du Sud, les Croates, qui ont confirmé les promesses affichées lors du match d’ouverture face au pays hôte malgré la défaite (1-3), jouera sa place en huitièmes de finale contre le Mexique, capable mardi d’accrocher la Seleçao (0-0).

BAGARRE ENTRE JOUEURS DU CAMEROUN SUR LE TERRAIN

Non content d'être d'ores et déjà éliminé de la Coupe du monde 2014 après sa défaite concédée contre la Croatie mercredi à Manaus (0-4), le Cameroun n'a rien fait pour s'attirer les faveurs de la planète foot. Après le faux départ pour le Brésil, le temps une nouvelle fois de régler l'éternel problème des primes, après la polémique sur l'état de santé de Samuel Eto'o, arrivé "carbonisé" au Brésil selon sa fédération, après l'expulsion d'Alexandre Song en fin de première période pour un coup de coude inqualifiable sur Mario Mandzukic, Benoît Assou-Ekotto s'est distingué en fin de match contre les Croates en assénant un coup de tête à son coéquipier, Benjamin Moukandjo. Le latéral gauche des Lions Indomptables a visiblement reproché au Nancéen d'avoir continué à jouer alors qu'Edgar Salli était au sol, ce que n'a pas vraiment apprécié l'intéressé, au point de contraindre Achille Webo à intervenir pour séparer les deux hommes. Après le coup de sifflet final de l'arbitre, Samuel Eto'o, qui a suivi cette rencontre depuis le banc, a lui même tenté de calmer Assou-Ekotto, sans succès. Autant dire que les prochains jours de la sélection camerounaise jusqu'au dernier match contre le Brésil promettent d'être pesants...

Niko Kovac : « Le match contre le Mexique sera notre finale » « Nous n'avons pas bien commencé la rencontre mais nous nous sommes repris en contrôlant mieux la possession du ballon. L'efficacité a été au rendez-vous. Si le Cameroun n'a pas évolué à son meilleur niveau, c'est en partie à cause de nous. Cette victoire est déjà derrière nous, le plus dur est à venir. Le match contre le Mexique sera notre finale ».

Mario Mandzukic : «C’est une victoire collective»

« J'étais particulièrement bien préparé pour réaliser une bonne performance. Je tiens à souligner que la victoire est avant tout collective. Les buts ne sont que la récompense du travail d'équipe. Ils ne doivent pas constituer une obsession. La victoire est l'objectif le plus important. La Croatie a encore une belle marge de progression devant elle.

Mbia : « Il faut avoir de la dignité et penser au peuple camerounais »

« Sur un fait de jeu, on perd le match. Je suis vraiment super déçu… Il y avait vraiment quelque chose à faire. On était venus pour les empêcher de jouer. Après ce but, on a poussé. Je ne sais pas ce qui s’est passé, je n’ai pas vu l’action. Mais je pense que l’arbitre aurait dû être indulgent. On a un dernier match. Il faut avoir de la dignité et penser au peuple camerounais. On va essayer de relever la tête face à une belle équipe du Brésil qui doit gagner. »

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Edition du week-end

Maracana N°2390— Vendredi 20 Juin 2014

LA GAZETTE DU MONDIAL

MARADONA PRIVÉ DE MARACANÃ PAR LA FIFA ? Diego Maradona n'a pas pu assister au premier match de l'Argentine, face à la Bosnie (2-1) dimanche, parce qu'il a été refoulé à l'entrée du Maracanã. Il a de fait mis en cause la Fifa pour cet épisode malheureux : « Je n'ai pas été autorisé à rentrer pour voir le match. J'ai donc dû retourner dans mon hôtel pour voir la seconde mi-temps à la télévision. J'ai fait tout ce que j'ai pu mais les stadiers de la Fifa ne voulaient pas me laisser entrer. Quelqu'un a juste dit non, que cela n'était pas possible. C'est une chose de ne pas pouvoir entrer, mais c'en est une autre de se voir refuser l'accès de mauvaise foi », a déclaré Diego Maradona sur la chaîne de télé TyC Sports. « Nous ne sommes pas au courant qu'il n'a pas été autorisé à entrer au Maracanã, a affirmé un porte-parole de la Fifa en réponse à Maradona. Peut-être qu'il s'est juste trompé de porte ». Ou de stade tant qu'on y est ?

MOURINHO : «PEPE N'EST MÊME PAS PORTUGAIS »

Mourinho a peut-être déjà trouvé sa reconversion. À défaut d'être le sélectionneur de son pays pendant la Coupe du monde, le coach de Chelsea est chroniqueur à ses heures perdues pour le site anglais de Yahoo. Une vocation toute trouvée, où José aiguise toujours autant son sens critique. Hier, « The Special One » s'en est pris à son ancien joueur au Real de Madrid, Pepe : « Le fait qu'il ne soit même pas portugais, je pense que ça devrait lui mettre encore plus de pression pour se comporter d'une certain façon, ce qu'il ne fait pas. Sa performance est difficile à accepter. » L'entraîneur natif de Setúbal a ensuite analysé le geste de Pepe, qui lui aura valu une exclusion directe : « Peut-être que ça ne mérite pas un carton rouge direct, mais peut-être que ça le mérite. Malgré le fait que ce ne soit pas une agression claire, il y a un langage du corps qui contraint souvent les arbitres à prendre ce type de décisions. Laisser une équipe avec dix hommes pendant si longtemps est évidemment un énorme handicap. » Même avec un clavier dans les mains, Mourinho est toujours aussi tranchant.

ZLATAN AU MARACANA AVEC LAURENT BLANC ET NASSER AL-KHELAIFI Quelques heures après son arrivée mercredi

à Rio de Janeiro au Brésil, Zlatan Ibrahimovic a pu assister à son premier match de la Coupe du monde. Et pas n'importe quelle rencontre puisque l'attaquant star du PSG a été le témoin, mercredi soir, au stade Maracana, du premier coup de tonnerre de ce Mondial : l'élimination de l'Espagne, championne du monde et double championne d'Europe en titre, après sa défaite contre le Chili (2-0). Au stade Maracana, Zlatan Ibrahimovic était accompagné de Laurent Blanc, l'entraîneur du ParisSaint-Germain, et du président du PSG, Nasser al-Khelaifi selon une photographie publiée sur le compte Twitter de Laurent-Eric Le Lay, le président de TF1 Publicité.

URUGUAY

SABOTAGE AUX TERMITES ? Deux jours avant le match de l'Uruguay face au Costa-Rica,

Fernando Muslera postait la photo d'une colonie de termites dans son lit. Aujourd'hui, le site brésilien Tribuna do Ceara rapporte qu'une enquête aurait été ouverte par la police pour tenter de savoir si les bestioles ont été placées là volontairement, dans le but de perturber la préparation du gardien de but. Les autorités estiment qu'il n'est pas possible que les contrôles de sécurité aient loupé une présence de termites aussi évidente au moment de la visite des chambres d'hôtel des joueurs uruguayens. Reste désormais à définir qui est le coupable…

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SELFIE ROYAL POUR LES PAYS-BAS Vainqueurs de l'Australie au

terme d'un match fou (3-2), les Pays-Bas ont pris une très grosse option sur la qualification en huitièmes de finale. En visite à Porto Alegre pour l'occasion, le couple royal formé par le Roi Willem-Alexander et la reine Maxima est allé féliciter son équipe dans un vestiaire visiblement ravi, à en croire cette photo postée par Daley Blind sur son Instagram. Une visite exceptionnelle marquée par un événement tout aussi unique puisque l'on a pu apercevoir le sourire de Nigel de Jong.

DEMPSEY VA SORTIR SON DEUXIÈME ALBUM

Buteur après seulement 31 secondes de jeu face au Ghana (2-1), le capitaine américain Clint Dempsey est devenu un véritable héros aux ÉtatsUnis, après avoir passé 90 minutes sur la pelouse malgré un nez cassé. Une image de dur renforcée par la carrière parallèle du joueur dans le rap, sous le pseudonyme de Deuce. Ainsi, le numéro 8 du team USA vient d'annoncer la sortie de son deuxième album intitulé The Redux, à la fin du Mondial. Le premier extrait, It's Poppin, est d'ailleurs disponible sur le blog du Wall Street Journal. Enjoy.

LE SUPPORTER ÉTAIT EN FAIT UN TRAFIQUANT

Alors qu'il tentait de se rendre à Fortaleza dans l'objectif d'assister au match BrésilMexique, un trafiquant de méthamphétamine a été arrêté à l'aéroport de Rio lundi soir. En compagnie de sa femme et de ses enfants, le Mexicain âgé de 49 ans s'apprêtait à embarquer lorsqu'il a été interpellé par les forces de l'ordre présentes sur place, qui ont reconnu sa tête de coupable. Luiz Cravo Dorea, un officier de la police fédérale brésilienne cité par l'agence brésilienne EBC, a notamment déclaré sur son cas : « Il n'est pas impliqué dans le trafic de cocaïne, mais dans celui de méthamphétamines. Son organisation importe des produits d'Asie qui sont transformés au Mexique et exportés vers les États-Unis. » Sûrement un fan d'Heisenberg.

TÉ CHEZ UN BRÉSILIEN ARRÊ INS GE LES AR NT elques

Il y a qu Il est brésilien. Denis a 33 ans. est venu cirer les pompes de, jours, Denis mp de base de l'Argentine ca r, Lionel Messi au le maillot de son idole. Hieur et avait récupérérné voir son nouvel ami, po r Denis est retou signer la fameuse relique past cette fois faire rteur. Mais le problème, c'e la son ancien po Denis s'est fait choper par que cette fois 'il tentait d'entrer sur le ter a coup, il sécurité alors qu autorisation. Dudes photos rain sans aucune malgré e, vu à s rde ga été placé en it de la semaine dernière et de s. r ses gardien de son explo ue do ma d'a ter pleurs pour ten

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MOBILIS LIGUE UNE

Raouf Zarabi : «J’ai l’entière confiance de Baba»

Se sentant lui aussi visé, l’exjoueur du Mouloudia, agent de joueurs depuis sa retraite, la saison dernière, dit avoir la pleine confiance du président.

«J

’avoue que je ne suis pas un manager comme les autres, envers le MCO. C’est une relation particulière car je n’oublierai jamais que c’est Baba qui m’a recruté, il y a 2 ans au MCO et qu’il ne m’a pas demandé de rembourser l’argent, quand il a disparu de la scène du MCO, poussé par Djebbari. C’est pourquoi, en connaisseur du football, je suis en train de lui ramener les éléments qui apporteront vraiment un plus à l’équipe. Car, aussi bizarre que cela puisse paraitre pour certains, mon désir est que le MCO effectue une saison exemplaire et arrive à jouer pour l’une des 4 premières places. Il faut que les gens, et surtout les supporters, comprennent qu’entre Baba et Zarabi, il y a plus qu’une relation d’affaires». Au MCO, Zarabi est en train de jouer le

même rôle que Dob Fodil auprès de Moumouh, à l’ASMO.

LES ÉMIGRÉS ONT SIGNÉ LEURS CONTRATS

Comme nous l’avions écrit dans notre édition d’hier, les deux joueurs franco-algériens, ramenés par Zarabi Abderaouf, ont signé avant-hier, un contrat les liant pour 2 ans avec le club oranais. Zarabi, Belhadj et les deux éléments, Larbi Kamel, milieu offensif, et Khaled Kharroubi, milieu de terrain polyvalent, se sont mis d’accord sur tous les détails du contrat dont les grandes lignes leur avaient été soumises, alors qu’ils se trouvaient encore en France. Pour Kharroubi, «cette première expérience que nous allons vivre dans ce grand club algérien qu’est le Mouloudia d’Oran, ne sera que profitable au club. Nous allons mettre notre expérience au service de nos nouvelles couleurs et je suis certain, d’après ce que nous a dit Abderaouf (Zarabi), que nous ne pourrons que réussir dans cette

formation que nous allons mener vers les places d’honneur du championnat, avec le concours des autres joueurs. Personnellement, je n’ai jamais évolué dans un club algérien, mais on m’a dit que le MCO possédait une des plus grandes galeries de supporters en Algérie, mais des supporters exigeants. Je suis certain qu’ils ne seront pas déçus par nos prestations, car nous apportons la rigueur du football européen».

BELLAHCÈNE, L’OISEAU DE MAUVAIS AUGURE

On parle beaucoup depuis le début de la semaine du rôle du secrétaire Tewfik Bellahcène. Il est vrai que personne à Oran ne met en doute son expérience et son sérieux, ni son silence envers la presse quand ça peut nuire à ses employeurs. Mais on ne savait pas que ce personnage, aux très bons rapports humains, deviendra celui qui colporte les mauvaises nouvelles. Ainsi, de l’aveu même de NaïtSlimani (que le MCO regrettera dans un avenir proche d’avoir

libéré), c’est Bellahcène qui l’a informé de sa mise sur la liste des libérés. Il en aurait été de même pour le défenseur central, Mohamed Aouamri. Or, la décence et la correction auraient voulu que ce soit le président Baba, en personne, qui convoque les joueurs libérés, pour leur annoncer ses choix, même s’il n’est pas tenu de les expliquer, et qui les informe sur la meilleure manière de les payer. M. T.

Les Africains attendus demain L

a direction d’El Djemaïa attend, demain, l’arrivée des deux joueurs africains proposés par le manager Leo : un défenseur axial et un attaquant. Comme annoncé par le président Merouane, l’équipe oranaise, qui participera pour la première fois au championnat professionnel de Ligue 1, cherche à se renforcer pour faire bonne figure parmi l’élite et donc ne pas être prise au dépourvu. Pour le moment, seulement deux joueurs ont été recrutés, et qui ont évolué ensemble à l’USM Blida : le gardien de but Khelladi, originaire de Tigheniff, et l’avant-centre Djamaouni, qui était la saison dernière au Khroub. Certaines sources, et bien que la date butoir pour clore le recrutement ne sera que le 31 juillet, font état de la désapprobation de l’entraîneur Kamel Mouassa, qui aurait souhaité avoir le maximum de joueurs, le 25 juin, date prévue pour le début de la préparation d’intersaison.

IL N’Y AURA PAS DE GROSSES POINTURES

Etant connu comme un club à petit budget et donc ne payant pas de salaires mirobolants, l’ASMO, comme à son habitude, ne recrutera pas de grands joueurs. À cause de l’argent, c’est vrai, mais aussi en raison d’un certain état d’esprit en place depuis l’indépendance, lequel avait permis l’émergence d’une multitude de grands joueurs dont beaucoup d’internationaux. C’est un peu pourquoi Merouane et ses proches continu-

ent sur cette voie, en ne ciblant que des joueurs moyens, parfois en dessous des espérances du coach Kamel Mouassa.

ZEMMOUCHI SIGNERA PEUTÊTRE LA SEMAINE PROCHAINE

Le défenseur de l’USM Annaba, Zemmouchi Abderaouf, en fin de contrat, compte bien tenter une nouvelle aventure du côté d’Oran, après celle ratée avec le MCO. Cet élément âgé de 27 ans, se dit plein d’expérience et capable de faire une bonne saison au haut niveau. En plus, ses prétentions financières ne sont pas exagérées et son seul désir est de rebondir avec El Djemaïa et revenir sous les feux de la rampe. «Actuellement, je suis libre de tout engagement et mon souhait est de signer à l’ASMO où je retrouverai l’entraîneur qui m’avait lancé à Blida, M. Mouassa. Je viens d’avoir un premier contact avec le manager général, qui m’avait téléphoné et j’attends de rencontrer les dirigeants Merouane et Moumouh pour les modalités du contrat. Je souhaite que ça se fasse rapidement pour que je commence à m’intégrer au groupe dès le début des entraînements. Jouer à l’ASMO ne peut qu’être bénéfique pour moi et je suis certain d’apporter mon expérience et mon métier à l’équipe oranaise.»

SEBBAH SERA-T-IL ASÉMISTE ?

L’ancien arrière droit du MCO puis du CSC, aurait pris contact avec Merouane et Moumouh, en vue de jouer dans l’équipe de

M’dina J’dida. Selon une source proche du bureau de Merouane, Sebbah, formé à l’ASMO, n’aurait pas trouvé de club de haut niveau pour rebondir, après avoir été mis sur la liste des libérés par le CSC. Même Baba, qui y a pensé un moment, en a été dissuadé. Pour le moment, le joueur se trouve en France, d’une part pour des vacances, et d’autre part à la recherche d’un club de deuxième ou troisième division dans l’Hexagone. Selon certains, au courant des faits et gestes des anciens joueurs du MCO, ce ne sera que dans le cas où il n’aurait pas trouvé de club en France, qu’il optera pour l’ASMO, sachant très bien que les salaires dans ce club sont limités et n’ont rien à voir avec ce qu’il touchait auparavant.

LA SOLUTION VIENDRA PEUT-ÊTRE DES JEUNES

Mais il est certain aussi que Mouassa, comme il l’avait fait la

saison dernière, avec succès puisque l’équipe a pu s’agripper au podium dès le premier quart du championnat, comptera plus sur les jeunes que sur les nouvelles recrues. L’année dernière, aussi bien durant l’intersaison qu’au mercato d’hiver, la direction lui a ramené des joueurs de seconde zone, qui n’avaient rien apporté de positif à la formation de M’dina J’dida. Des éléments qui ont été essayés, auxquels le staff technique avait donné un temps de jeu, mais qui étaient moins bons que les jeunes espoirs. D’où la nécessité de s’appuyer sur une ossature de U21, qui ont donné le plus nécessaire, avec leur vivacité, leur volonté, leur motivation et leur grande discipline. Mouassa, comme s’il pressentait un ratage dans le recrutement, avait bien déclaré à la suite de la victoire sur le NAHD : «Avec cette équipe, je peux assurer le maintien». Ali.B

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MCO BABA RIPOSTE N’ayant pas apprécié les critiques au sujet de la manière dont il est en train d’effectuer le recrutement, sans en référer aux membres du conseil d’administration, le président Belhadj Ahmed sort de sa réserve et réplique à ses détracteurs. «Si j’avais su qu’il y a des gens au sein du conseil d’administration qui pouvaient m’aider financièrement à boucler le recrutement, je les aurais consultés. Pour l’heure, je travaille avec les personnes en qui j’ai entière confiance, car depuis 2007 que je suis dans l’environnement du Mouloudia, je connais les gens et le travail des coulisses. Maintenant je suis seul à payer les avances des joueurs, avec mes propres deniers et que j’ai donné ma parole aux autorités et aux supporters de monter une grande équipe afin que le MCO ne joue plus le maintien, la moindre des choses est qu’on me laisse travailler en paix !».

ASMO EL BAHARI : «JE MARQUERAI BEAUCOUP DE BUTS»

Nasreddine El Bahari, ancien attaquant de pointe du MCO et de l’USMBA, qui n’aura pas fait l’unanimité après son recrutement au mercato d’hiver, ne compte pas moins être plus efficace durant cette nouvelle saison.

Nasreddine, est-ce que vous irez au terme de votre contrat avec l’ASMO ? Bien sûr ! Je me sens bien à l’ASMO et je ne suis pas sur la liste des transferts. L’environnement du club est bon et j’espère faire un très bon championnat. Les supporters vous ont vu un peu lourd physiquement depuis votre arrivée… C’est vrai et c’est dû au fait que je suis resté un bon moment sans jouer. Le coach m’a demandé de perdre du poids, c’est ce que je suis en train de faire, en limitant les excès sur le plan de l’alimentation et en faisant un travail physique, chaque jour, soit à la plage, soit en forêt. Mais je pense aussi que les fans n’ont pas oublié que j’ai participé aux deux dernières victoires à Oran, qui ont scellé notre accession. L’arrivée de Djemaouni ne va-t-elle pas vous gêner ? Bien au contraire, elle va me pousser à travailler encore plus car la concurrence va dans mon intérêt et celui de l’équipe. Le championnat sera long et difficile, j’en ai eu l’expérience avec le Mouloudia. Il faut avoir de très bonnes doublures pour que le staff technique ne soit pas pris au Ali B. dépourvu.

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MOBILIS LIGUE DEUX

OÙ VA LE CLUB ?

USMB LITIM CONVOITÉ PAR LE CRBAF Le gardien blidéen Litim Oussama, toujours lié par

USMMH

contrat à l'USMN jusqu'en 2015,qui n'a pas eu assez de temps de jeu la saison dernière en raison de la présence du gardien numéro un Khelladi, vient lui aussi de choisir sa prochaine destination en optant pour le club oranias de l'ASMO, L'enfant du MSPB, Litim, qui veut changer d'air suite à la situation mouvementée que vit présentement le club blidéen, a été contacté par les responsables du CRBAF. Ces derniers lui ont assuré de récupérer sa lettre de libération au niveau de la direction blidéenne. A l'heure actuelle tout est en stand-by. T. A.

u cas où la situation actuelle du club devait persister et rester au point mort, c'est-àdire si aucun nouvel investisseur ne se présente

pour prendre les rênes de la société sportive de l'USM Blida. Pour baliser le terrain au prochain successeur de Mohamed Zaim, les inconditionnels supporters blidéens comptent ne pas s'arrêter dans leur intervention et s'organiser dans les quartiers blidéens. Le fait que le club blidéen ne dispose pas d'un comité de supporters arée,à l'instar des autres clubs de la ligue 1 et 2.Et déléguer un commission qui sera chargée à rencontrer le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Blida,pour lui exposer la situation dont-il vit le club blidéen,en cette période et en savoir plus sur son avenir au moment ou d'autres formations vont commencé dans les prochains jours,la préparation de la nouvelle saison 2014/2015,cette situation ne plaide pas en faveur des

blidéens,risque de compromettre l'avenir du club phare de la ville des roses. Cela nécessite l'urgence,les choses prennent de l'ampleur,les fans décidés d'elargir le champ et disposer de faire un sit-ind,devant le siège de la wilaya,pour obliger le premier responsable de wilaya,qui détient les clés et trouver le dénouement à ce problème.Et le président du CEIMI,regroupant les industriels et

entrepreneurs de la région de Blida,passera à l'action afin de convaincre ses pairs d'apporter leur contribution financière,avec l'installation d'un directoire serait le plus indiqué pour gérer les affaires du club,pour faite sortir le club de cette crise,au risque de s'empirer,en attendant qu'un nouveau repreneur prendra les commandes de la société sportive blidéenne. T.A

BOUDINA,FILE VERS L'ASO

Le milieur récupérateur de l'usmb,Boudina Abdellah,qui à été l'un des cadres de l'équipe ,ces dernières saisons,à donné son accord pour rejoindre le club chelifien de l'ASO.Même si on parle dans les milieux sportifs blidéens,de sa signature tenue au secret,en raison qu'il est toujours lié par de contrat au club,jusqu'en 2016,à été contacté par les responsables s l'ASO,qui lui ont proposé de venir négocier et signer son engagement dans les prochains jours.

Hamidi veut changer d’air

Face à une situation qui n’a pas encore dit son nom, les joueurs hadjoutis vivaient une situation sans précédent.

Cette situation qui a pris de l'ampleur et influé sur la vie de la formation blidéen-ne, n'a pas manqué de provoquer la réaction de la part de la famille sportive blidéenne, le départ du président Mohamed Zaim et le recul des industriels et entrepreneurs censés prendre en main les destinées de la SSPA/USMB, en raison de leur situation financière largement aisée, ce qui a poussé les supporters des Vert et Blanc à réagir.

ormis leurs deux coéquipiers Boukacem, le bon keeper et le remuant latéral droit Yaghni qui ont signé respectivement au profit du CR Belouizdad et du nouveau promu de la ligue ‘’1’’, l’USM Bel-Abbés. Ces derniers temps, la tension au sein de la maison footballistique hadjoutie monte d’un cran et on risque l’implosion. D’autres joueurs, les cadres surtout, voulaient emboiter le pas à leurs deux

partenaires partants. Parmi-eux, il y a lieu d’évoquer le nom du milieu récupérateur Hamidi qui, selon une source plus proche de l’entourage de l’intéressé, va parapher dans tout les prochains jours un contrat en bonne et due forme au bénéfice du club des Aurès, le Chabab de Batna. C’est ainsi que la saignée s’amplifie et le club hadjouti ne pourra prétendre à une saison meilleure que celle qui venait de s’achever. L’USMMH va vivre au cours du prochain exercice le plus mauvais scénario de son histoire.

REBAH VEUT PARTIR AUSSI

L ’inusable et l’expérimenté défenseur latéral gauche Omar Rebah ne compte pas rester lui aussi une autre saison sous les couleurs du club phare de la wilaya de Tipasa, l’USMM Hadjout. ‘’Ce qui m’a vraiment touché au cœur, c’est le com-

portement passif et un peu étrange des dirigeants qui n’ont même pas daigné répondre à nos doléances. Ils nous ont ignoré jusqu’à leur départ en ne laissant seuls face à notre destin. Moi, personnellement, je

ne veux plus attendre cette assemblée qui est prévue pour ce jeudi et qui, j’en suis sûr làdessus, en va rien apporter de nouveau’’. Et d’enchainer ‘’ Et face à ce mépris affiché par ces responsables et la situation qui

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prévaut actuellement au niveau du club hadjouti, j’ai décidé de partir et d’y ne plus revenir’’. A-t-il martelé l’enfant de la formation de marengo avec un air fâcheux. M.GRINI

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DIVISION AMATEUR

Baha : «Si je reste au club, Boudjaarane sera l’entraîneur du club» Pour le président du Raed club de Kouba, Samir Beha, ce qui se passe dans l’entourage du club est très dangereux surtout pour l’avenir de cette équipe qui risque tout simplement de disparaître au train où vont les choses.

«L

e 12 juin dernier, des supporters du RCK avaient programmé un craquage au niveau du stade Benhadad, c’était plutôt une manière d’exprimer leur désarroi quant à la situation que vit le club, notamment le problème financiers, puisque tous les clubs de l’Algérois bénéficient des subvenions, sauf le RCK. Ils avaient organisé ce petit show pour prouver aussi aux responsables concernés que ce club existe. Mais, un groupuscule avait profité de l’occasion pour scander des slogans hostiles à mon encore, des slogans jugé dangereux qui rentrent dans un cadre purement politique. D’ailleurs, les services d’ordre était présents et ont tout vu, et je pense que l’affaire est en justice. J’ai été interpellé par un groupe de personnes qui bossent, je

AIDOUDI SUR LE DÉPART

Aidoudi Réda serait sur le

départ et ne sera pas gardé par la direction du SAMohammadia qui cherche un sang neuf, ainsi, tout laisse croire que le gardien Aidoudi devra rallié un autre club qui pourrait être l'IS Tighenif qui a pris attache avec lui par le

biais de l'ancien entraîneur des gardien du SAM en l’occurrence Zemouli Mohammed qui connait bien les qualités de ce gardien, de son coté, la direction du SAMohammadia compte engager un nouveau portier

IL EST PROCHE DE L’ÉQUIPE DE LA SAOURA

SIGNATURE IMMINENTE DE GAYA

crois, au marché communal qui veulent reprendre le club. Vous imaginez, ces personnes ne peuvent en aucun cas gérer le club, ils ont été spécialement envoyé pour me transmettre ce message. Ces gens qui manipulent ce groupuscule se reconnaitront notamment ceux qui bossent à l’APC », nous a affirmé le président koubéen et d’ajouter : «Moi dès le début j’étais clair, si les supporters koubéens, veulent mon départ, alors je ne vais pas rester contre leur grés, vraiment, je suis très fatigué, en deux années passées dans ce club, j’ai subi énormément de pression, je dois penser dorénavant à ma famille et mes enfants», précise Beha. Pour ce qui est de la préparation de la saison prochaine, dans le cas bien sûr ou il restera à la tête du club, le président koubéen nous a affirmé : «J’ai pris attache avec des joueurs susceptibles d’apporter une nouvelle impulsion à l’équipe. Ajoutant à cela, que je suis en contact avec deux entraineurs, Boudjaârane et Boufanara, mais comme je vous l’ai dit auparavant, je ne peux rien faire tant que je ne suis pas sûr de rester à la tête du club. Mais une chose est certaine, si personne ne se présentera pour ce poste, je ne pourrais jamais lâcher le RCK qui est cher à mon cœur. L’essentiel dans tout ça, est que tout sera tiré clair au cours de cette semaine», nous dira Samir Beha. Sofiane.D

Plusieurs joueurs contactés

n attendant à ce que les choses seront officialisées à partir de la semaine prochaine, soit après le recrutement d'un entraîneur, plusieurs noms de joueurs se trouvent sur les tablettes des dirigeants samistes qui comptent renforcer leur effectif en prévision de la saison prochaine, d'ailleurs parmi les joueurs contactés on annonce avec insistance ceux de Beramla(RCR), Haoua (USMBA), Menni (USRemchi) et Oouddah (RCBOued Rhiou).

RCK

qui pourrait être le gardien du RCB Oued Rhiou Oouddah, pour rappel ce dernier a déjà porté les couleurs Oranges auparavant, c'était lors de la saison 2011/2012 en championnat professionnel de ligue deux. A.L.B

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La signature de l’exellent gardien koubéen, Merbah Gaya , est une question de temps seulement. En effet, ce dernier avait tout conclu avec le président du club sudiste. Gaya s’engagera officiellement avec les Jaune et Vert lundi prochain.

DRAOUI FILE VERS LE CRB

Le jeune attaquant, Zaki Draoui, a signé pour quatre saisons au profit du CR Belouizdad. Ce jeune joueur, qui avait réalisé une saison plutôt acceptable avec son club formateur, a été transféré au CRB grâce à l’ancien coach de Kouba, et l’actuel entraineur adjoint du CRB, Hocine Yahi. Lui qui connait bien ses qualités. S.D

SAM LE BRICOLAGE A ENCORE DE L'AVENIR AU SAM

la formation des jeunes catégories ,n'est pas la priorité des dirigeant du club phare de la ville des oranges et c'est le dernier de leur soucis ,le va et vient des entraîneurs non diplômes et leur niveau prouve que le bricolage a encore de l'avenir au SAMohammadia ,bien que la FAF a publié le 1 er juin dernier les conditions d'exercices du métier d’entraîneur ,donc il est impératif de déterminer les critères d'un entraîneur des jeunes comme c'était le cas lors des saisons 2008/2009 et 2009/2010 ou tout marchait à merveille sous la coupe de Benfeta Noredine qui pour rappel avait axé son plan d'action sur le volet de formation ,une politique qui avait donné ses fruits avec émergences de talentueux joueurs qui font actuellement les beaux jours de plusieurs club de l'élite ,malheureusement aujourd'hui aucune évaluation de la progression des jeunes ne se fait et les nouveaux entraîneurs s’installent sans aucune stratégie globalement c'est le bricolage à grande échelle . Aoun Laid Boualem

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OMNISPORTS BOXE

ATHELTISME

MEETING D’OSTRAVA – 3.000M STEEPLE

5E COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS (CAN-2014) EN AFRIQUE DU SUD

Amina Bettiche améliore son propre record d’Algérie Dix boxeurs Algériens, dont deux filles en demi-finales

Amina Bettiche améliore son propre record d’Algérie La meilleure sportive algérienne de l’année 2013, Amina Betiche, a amélioré son propre record d’Algérie du 3000m steeple, mardi au 53e meeting « Golden Spike d’Ostrava » comptant pour le World Challenge de l’IAAF. Le nouveau record national du 3000 m steeple est, désormais, de 9’ 29’’ 20/100. L’athlète native de Ras El-Oued, avait enregistré un chrono de 9’ 34’’ 20, le 8 juin dernier, et progresse de saison en saison. Championne d’Algérie de cross country à Batna, en février dernier, elle avait occupé la 4e position de cette épreuve dominée par la Kenyane Hyvin Kiveng Jspkemoi 9’22’’58, devant la Marocaine Salima Elouali Alami (9 :23.27) et l’Ethiopienne Birtukan Adamu 9’27’’29. Yacine Hathat le spécialiste du 800 m est entré en 7e position en 2’17’’29 de la course gagnée par le Turc Ilham Tanui Ozbilen en 2’15’’08. Par ailleurs et au 27e Meeting international de Genève, State du Bout-duMonde disputé samedi dernier, le hurdler algérien et recordman du 110 m/haies, Othmane Hadj Laazib a occupé la seconde place de l’épreuve avec un temps de 13’’86 de la série. Lors de la finale de l’épreuve, il a enregistré 13’’92. Néanmoins ces temps

sont loin de celui de Lyes Mokddel qui avait frôlé le record national de l’épreuve en 13’’43 lors du meeting international d’athlétisme de Forbach en France disputé dernièrement.

SAUT EN HAUTEUR

Le record du monde de Sotomayor menacé C'est le concours de la hauteur qui a animé le 6e étape de la Diamond League à New York, avec Bohdan Bondarenko et Mutaz Essa Barshim. L'Ukrainien Bohdan Bondarenko et le Qatarien Mutaz Essa Barshim se sont livrés un duel de haut vol qui les a conduits à 2,42m, samedi soir, à New York, tandis que David Rudisha a remporté son premier 800m depuis un an. Depuis 1994, aucun sauteur en hauteur n'avait franchi 2,42m. A quelques minutes d'intervalle, la barre à 2,42m a été effacée par les deux meilleurs sauteurs du circuit qui pourraient mettre en péril cette année l'un des records du monde les plus anciens et prestigieux de l'athlétisme. «C'était le plus beau concours de saut en hauteur de l'histoire, le saut en hauteur a renoué avec son âge d'or», a assuré Barshim qui a payé sa débauche d'effort (14 sauts) et a failli passer à la trappe à 2,35m. Bondarenko, champion du monde 2013, a remporté le concours en effaçant 2,42m à sa première tentative, égalant au passage le record d'Europe du Suédois Patrick Sjöberg, datant de juin 1987. Barshim, dauphin de Bondarenko à Moscou l'été dernier et champion du monde 2014 en salle, l'a imité dès sa première tentative, mais il avait eu besoin de trois essais pour effacer 2,35m. Barshim croit vraiment au record du monde. Le dernier sauteur à avoir passé 2,42m était le Cubain Javier Sotomayor le 5 juin 1994.

Les pugilistes algériens qui prennent part à la 5e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2014) de boxe qui se déroule à East London (Afrique du Sud) ont réalisé un véritable tir groupé. En effet, à l’issue de la troisième journée des compétitions, pas moins de dix (10) pugilistes algériens ont déjà composté leurs billets pour disputer les demi-finales de cette CAN-2014. Il s’agit de deux dames et sept hommes qui ont déjà atteint ce tour. Mercredi, lors de la séance de l’après-midi de la troisième journée, le capitaine de l’EN, Abdelkader Chadi, a été magistral. Il n’a pas fait dans le détail face au Gabonnais Mikala Kristolsen dans un combat qu’il a gagné à l’unanimité des juges, soit sur le score de 3-0. L’enfant de Aïn-Azel se qualifie ainsi pour la demi-finale de la catégorie des 64 kg. Plus tôt dans la matinée, Khalil Litim qui participe pour la première fois à une compétition de niveau continental a battu le Béninois Lono à l’issue d’un combat très équilibré de la catégorie des 56 kg qu’il a su gérer à son avantage (2-1). Il affrontera en demi-finale le Tunisien M’Hamdi Bilel qui a battu le Camerounais Moumi Sangue Alain (3-0). Dans le combat suivant, Dahbia Aït-Chait (75 kg) s’est inclinée aux points (1-2) face à la Botswanaise Pearl Morek. Sa compatriote Houria Triki, pour sa part, ne s’est pas laissée impressionner par l’autre Botswananise, Keneilwe Rakhudu. Au terme de ce combat des 60 kg, c’est l’Algérienne qui est déclarée gagnante aux points (3-0). Elle passe, elle aussi, en demi-finale où elle a encore des arguments à faire valoir. Enfin, Hichem Kaalaoua s’est lui aussi

imposé chez les 81 kg et décroché une victoire claire et limpide, aux points (3-0), acquise aux dépens du Camerounais Shilongo. Ainsi, les pugilistes des sélections nationales hommes et dames qualifiés mercredi en demi-finales viennent s’ajouter à Mohamed Grimes (+91 kg) qui est lui aussi passé à ce tour. Les demi-finales de la 5e Coupe d’Afrique des nations (CAN2014) de boxe étaient programmées pour la journée d’hier.

•

Résultats de la 3e journée (mercredi) :

56 kg : Khalili Litim (Al) bat Lono (Bénin) aux points 2-1 75 kg : Pearl Morek (Bot) bat Aït-Chait (Alg) 2-1 60 kg : Houria Triki (Alg) bat Rakhudu Keneilwe (Bot) aux points 3-0 64 kg : Abdelkader Chadi (Alg) bat Mikala Kristolsen (Gab) aux points 3-0 81 kg : Hicham Kaalaouar (Alg) bat Shilongo (Cam) aux points 3-0

CYCLISME CHAMPIONNAT D’ALGÉRIE SUR ROUTE CLM INDIVIDUEL

Lagab en seniors et Keddah en juniors champions

Les deux hommes se sont ensuite attaqués, en vain, à 2,46m, ce qui leur aurait permis de battre le record du monde de Sotomayor (2,45m) datant du 27 juillet 1993. «Tout le monde nous parle du record du monde, mais cela ne va pas être facile, on ne sait pas quand il sera battu«, a prévenu l'Ukrainien de 24 ans. Son rival qatarien est plus optimiste : «Nous sommes des êtres humains, on ne peut sauter à ce niveau tout le temps et il faut que les conditions soient parfaites, mais je suis plus que convaincu que ce jour viendra cette saison». Le rendez-vous de New York était également attendu pour la deuxième apparition en l'espace de deux semaines du roi du 800m, le Kényan David Rudisha. Après une saison 2013 quasi blanche à cause d'un genou droit douloureux, le champion olympique 2012 a signé sa première victoire avec un chrono modeste (1'44"63). C'est un peu mieux que lors de sa course de rentrée à Eugene (Oregon) fin mai où il s'était classé 7e en 1'44"87, mais c'est toujours très loin de son record du monde (1'40"91). Synthèse S. B.

Les cyclistes Azzedine Lagab du GS Pétroliers en séniors et Salim Keddah de Majd Blida en juniors ont remporté les épreuves contre-la-montre individuel du championnat d'Algérie sur route, disputées mercredi sur un circuit fermé entre la commune de Tizi et Mascara. Dans ce championnat d'Algérie de cyclisme, Azzedine Lagab s'est imposé sur une distance de 42,2 kilomètres avec un chrono de 1'04"45 devant Berbari Adil du club Sovac (1'05"41) et Abdelmalek Madani du GS Pétroliers (1'06"16). Chez les juniors, sur une distance de 31,1 km, Kaddah Salim du club Majd Blida a pris la première place avec un temps de 44'30 suivi de Mensouri Abderrahmane du NR Dély-Ibrahim (44'40") et Bouyoub Zouheir du vélo club de Mostaganem avec 45'03". Quant à l'épreuve de la course contre la montre seniors filles courue sur une distance de 21,1 km, sur le même circuit, la première place est revenue à Aïcha Tihar (OC Rouiba) avec un chrono de 42'14" devant Fatma Zohra Soudani (ASSN Alger) avec 44'18". Le titre en juniors filles est revenu à Belkacem Benothmane Racha du club de

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l'OC Rouiba devant Megharbi Nour El Houda du club CSA Hamr El Ain. Cette première étape réservée à la course contre la montre individuel du championnat national, à laquelle ont pris part 78 cyclistes de 27 clubs présents à Mascara, est jugé d'un niveau technique "appréciable" par les spécialistes de la «petite reine». Ce championnat national de quatre jours, organisé par la Ligue de cyclisme de Mascara, connait la participation de plus de 150 coureurs issus de 27 clubs affiliés à la Fédération algérienne de cyclisme (FAC), et comprend également deux courses, l'une sur route vendredi et samedi, consacrée à la course en ligne pour les filles au niveau du centre-ville de Mascara sur un circuit fermé de 5,61 km qui sera finalisé en huit tours. La seconde pour les séniors-juniors d'une course sur route le même jour sur un circuit fermé de 5,61 km (23 tours pour les seniors et 20 tours pour les juniors).La dernière journée de ce championnat d'Algérie sur route 2014 sera réservée à l'épreuve contre la montre par équipes juniors et séniors garçons sur une distance de 42,2 km pour les juniors et 63,3 km pour les séniors.

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LES COURSES SAMEDI À TIARET

TURF

DÉCONSEILLÉ AUX CARDIAQUES !

- RIH EL MEHARECHE : C’est un «vent» qui va certaine- ra la carte maîtresse qu’il abattra après le dernier virage, ment souffler fort sur l’ensemble de ses adversaires, car il moment qu’il affectionne tout particulièrement. traverse actuellement une forme éblouissante. - QUATARI : Bien qu’il paraisse quelque peu en retrait - ADJALA : La constance étant sa principale force de frap- comparativement aux ténors de la rencontre, il y a lieu surpe, il est attendu de cette femelle un coup spectaculaire tout de ne pas trop le sous-estimer ! Gare ! visant pour ainsi dire la plus haute marche sur le podium. - MALIBAREZ : C’est un poulain qui continue, le pauvre A cocher. malheureux, à se chercher la bonne direction, qu’il n’arrive - SEHM RAFIGO : Généralement, ce coursier négocie toujours pas à localiser. Carrément barré. avec intelligence la majorité de ses engagements sauf que cette fois-ci ca va être plus «épicé» pour lui que d’habitu- - SEIF ENASR : Talentueux poulain qui, contrairement à Malibarez, est en train de s’éclater littéralement sur la piste de. Mais … au point de devenir incontournable. - SYLVER IBOS : Reconnaissons franchement que face à cette armada de favoris en puissance, il sera à coup sûr - GAMENETTE : Elle a réalisé certes d’énormes progrès et si elle maintient cette belle dynamique, il est fort probable relégué à un rang qui ne lui ouvre aucune satisfaction. qu’elle finira par cueillir un accessit. - QUAMARIA : Idéalement positionnée dans cette épreuve, il est clair qu’au vu de son remarquable parcours réali- - RACHID : Mme Aumassip peut être fière de son digne représentant qui, au stade de poulain encore, est dans une sé jusqu’à présent, elle est bien partie pour la victoire. position qui ne cesse de s’améliorer. Peut vaincre. - JAWEL II : Visiblement à bout de souffle, son entraîneur ne lui a sûrement pas choisi la facilité en l’incorporant dans - RAFIK EL HAYET : Considéré à juste titre comme un second couteau, son cas est à prévoir si éventuellement une bataille où il laissera beaucoup de crins. on recense une défaillance inattendue des favoris théo- KHEBBAB : Sa ténacité connue et reconnue représente- riques. Quarté : 10. 5. 2. 7. Quinté : 10. 5. 2. 7. 1.

NOS PRÉFÉRÉS

- Les éventuels : 1. 12. - Les éventuels : 12. 3.

SAMEDI - HIPPODROME CAROUBIER Prix : KEBIR PS Arabe - Départ : 16h00 350.000 DA - QUARTE - QUINTE - Distance : 1.300 M N°

PROPRIÉTAIRES

CHEVAUX

JOCKEYS

PDS

CDS

ENTRAÎNEURS

A. BEROUK

RIH EL MEHARECHE

K. BAGHDAD

C. AIDA

T. BOUACHERI

ADJALA

NI TRAD

S. SAHRAOUI

F. HAMIANE

SEHM RAFIGO

F. BENDJEKIDEL

PROPRIÉTAIRE

M. BOUTELDJA

SYLVER D’IBOS

S. BENYETTOU

PROPRIÉTAIRE

LE PETIT HARAS

QUAMARIA

T. LAZREG

B. SAHRAOUI

R. REBANI

JAWEL II

F. MOUISSI

A. DEHIBA

A. KERKACHE

KHEBAB

AP.B. BENSAID

541/2

R. MOKRANE

B. SAIDANI

QUATARI

AP.S. DOUDARI

A. AOUINA

T. DILMI

MALIBAREZ

A. SALHI

F. DOUKHI

A. HAMIANE

SEIF ENNASR

A. AIDA

S. HAMIANE

A. HAMIANE

GAMENETE

H. BELMORSLI

S. HAMIANE

Mme AUMASSIP

RACHID

JJ.W. BENDJEKIDEL

521/2

S. FOUZER

A. BOUTERFA

RAFIK EL HAYET

AP. A. TIAR

511/2

N. TIAR

1/2

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Edition du week-end 1

9 10 11 12

Animée par : KARIMA MANCER

N°315

3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Horizontalement

1.Ressentiments-Agence spatiale européenne. 2.Grand lac-Marteau de couvreur. 3.Privilège-Boeuf sauvage. 4.Mortelle-tâte. 5.Dans le vent-Se déplacer. 6.Cippe-Interjection Espanole- Édouard. 7.Cenne-petite parairie. 8.Trois fois-Dieu des vents-Enjambée. 9.Diminua la durée-Somnoles. 10.Aurochs-Contient. 11.Cohues-Bâtir. 12.Fatigue extrême.

Verticalement

1.Cinéaste. 2. 58,47 mètres-Brute. 3.Contestât-Incarcérer. 4.Petit cercle d’artistes-Affaiblie. 5.Èloigner-Note. 6.Avancer dans l’eau-Pou. 7.Aire de vent-Cobalt-Cordon. 8.Nazi-Partie charnue des fruits-Époque. 9.Niveler-Cervidé. 10.Exposé pour la vente-Essuyé. 11.Luxure-D’Arius. 12.Ventilé-Baklava.

N°315

7 2 8 5

2 6 9 5 9 3 2 5 7 9 1 8 3 8 2 1 3 9 4 5 1 5 2

Calcul

707

Les mots Tirage1

E C O E F

L M A U

Maximum : 9 lettres

Tirage2

T E N E M N E E S T Maximum : 10 lettres

EXERCICES POUR AMELIORER SA MEMOIRE Renforcer votre mémoire de travail (Niveau 1)

FOOT EN QUESTIONS

63. QUESTION DE POINT DE VUE ?

Observez cette surface. Combien de triangles de toutes dimensions pouvez-vous compter ?

Pour quelle raison les joueurs de l’équipe de France ont-ils chanté “La Marseillaise” avec la main sur me coeur, à Dublin, avant le ùatch contre l’Irlande, le 7 septembre 2005 ?

R C

Saurez-vous diviser ce dessin en six parties identique ?

6 4 3 2 1

U O R

S U

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Mots croisés

T O T

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A L

S E S

S E P

I A D

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S S

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N S

5 1

E U

A G E

E G N O P E

S E L A T E

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S E

T R E S S E D

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11 12

R E A

9 7 1 5 8 2 4 3 6 6 3 2 9 1 4 5 7 8 5 4 8 6 3 7 2 1 9 2 5 7 4 6 9 1 8 3 8 9 4 1 7 3 6 2 5 1 6 3 2 5 8 9 4 7 4 8 5 7 2 6 3 9 1 7 2 6 3 9 1 8 5 4 3 1 9 8 4 5 7 6 2

Sudoku

Publicité 021 79.86.54 ANEP 1, avenue Pasteur, Alger Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28 021 73.30.43 Fax : 021 73.95.59 Photos : Maracana

B R O D U L C O T U T E R R E C F O I P N

U O U N I R R E D I T I E G A N S E N C E U A R A C L E A V O G E N V I C T D A C E R E L O R E A U F R S A U T L U S T

Mots fléchés

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

P O S E U L E E E A B L U E S U E R R A E M E A R

nationaux : une requête acceptée et exécutée par l’ensemble L Jeux d’esprit de l’effectif. Seulement question de Jacques Chirac, U mais de gérard Dahan, le célèbre imitateur. Canular réussi pour l’humoriste qui est T parvenu a piéger les Bleus. Pour l’anecdote I la france s’est imposée à Dublin, grâce à Thierry Henry (1-0). N S

MESENTENTE

B calcul : A 75+3=78 R 6+3=9 R 78x9=702 702+5=707 E U Tirage 1 R CAMOUFLEE S Tirage 2

Le 7 septembre 2005 à Lansdowne Road, les Bleus jouent un match décisif pour leur participation à la Coupe du monde en Allemagne l’année suivante. En France, cette rencontre es tun redez-vous important puisque sa sélection connait des fifficultés dans le groupe 4 et se retrouve à la lutte avec plusieurs concurrents (Suiss, Israel, Eire). Le contexte est particulier car Zinedine Zidane effectue son troisième match-le premier décisif-depuis son retour en Bleu. Star internaitonale, la légitimité de “Zizou” dépasse le cadre du football. Ainsi, personne n’est surpris lorsque jacques Chirac, alros président de la République, téléphone au célèbre numéro 10 et à Raymond Bomenech peu avant la partie. Le chef de l’Etat demande une faveur au capitaine des Bleus. Il souhaite que ces derniers mettent la main sur le coeur pendant les hymnes

Des chiffres & des lettres

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Foot en questions

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Maracana N°2390— Vendredi 20 juin 2014

Fiche Technique

Stade: Nacional Mané Garrincha Arbitre: Webb Howard Me lton Avts: Zokora (55’), Tiote (90’) Cote d’Ivoire. Buts: Rodriguez (64’), Quintero (70’) Colombie ; Gervinho (74’) Côte d’Ivoire.

Colombie 2-1 Côte d’Ivoire

L’essentiel pour les Colombiens

COLOMBIE :

Ospina, Zapata, Zuniga, Yepes, Sanchez, Armero (Arias 72’), Aguilar(Mejia 78’), Cuadrado, Rodriguez, Ibarbo (Quintero 53’), Gutierrez. Ent: Pekerman

CÔTE D’IVOIRE :

Barry, Aurier, Zokora, Bamba, Boka, Serey (Bolly 73’), Tiote, Y. Touré, Gervinho, Bony ( Drogba 60’), Gradel (Kalou 67’). Ent: Lamouchi Cette rencontre entre la Colombie et le côte d’Ivoire, s’apparente un peu comme la finale de ce groupe, entre deux formations qui se sont imposés pour leur premier match dans le Mondial. Les Colombiens dominent légèrement leur vis-àvis durant ce début de la rencontre. A la 6’, première frappe de Gutierrez pour la Colombie. A l’entrée de la surface, l’avant-centre colombien reprend en demi volée mais sa frappe écrasée passe à côté des buts de Barry. Les débats se déroulent essentiellement au milieu de terrain. Yaya Touré et James, les deux meneurs de leur équipe auront un rôle important à jouer dans ce match. Les Eléphants obtiennent un coupfranc à la 12’ de jeu. Touré se charger de le botter, c’est bien frappé mais aussi bien boxé par Ospinan, le ballon reste aux abords

Fiche Technique

Stade : Arena de São Paulo Arbitre: Velasco Carballo Carlos Avts : Godin (9’) Uruguay. Gerrard (68’) Angleterre. Buts: Suarez (39’ et 85’) Uruguay. Roony (75’) Angleterre.

de la surface colombienne. A la 28’ de jeu on assiste à un incroyable loupé de Gutierrez, parfaitement servi par Rodriguez. L’avant centre colombien est seul au point de penalty mais il manque complètement sa reprise du gauche qui n’inquiète même pas le portier adverse. Trois minutes plus tard, c’est au tour de Serge Aurier de mener une offensive, à l’entrée de la surface adverse, fixe Yepes d’un passement de jambe, se décale sur le pied gauche et frappe fort à ras de terre. Le gardien Ospina se couche parfaitement et bloque le tir du Toulousain. A dix minutes

de la fin de cette première période, on enregestre un petit relâchement général de deux équipes, après une bonne demi-heure d’une grande intensité. Les 22 acteurs ont sans doute besoin de souffler dans cette fournaise brésilienne. Bamba joue avec le feu à quatre minutes seulement avant le sifflet de l’arbitre. À l’entrée de sa surface, le défenseur tente quelques gestes techniques pour ressortir proprement. Le joueur se fait mettre au sol, et obtient une faute qui va permettre à son équipe de se dégager plus tranquillement. Gervinho dribble plusieurs adversaires à

Uruguay 2-1 Angleterre

Suarez est passé par là ...

Uruguay:

Muslera, Caceres, Gimenez, Godin, Pereira, Gonzalez (Fucile 79’), Rios, Lodeiro (Stuani 67’), Rodriguez, Cavani, Suarez (Coates89’). Ent : Tabarez

Angleterre :

Hart, Johnson, Jagielka, Cahill, Baines, Gerrard, Henderson (Lambert 89’), Sterling (Barkley65’), Rooney, Welbeck (Lallana 71’), Sturridge. Ent : Hodgson Après avoir raté leur début de Mondial, l'Uruguay et l'Angleterre s'affrontent dans un face-à-face impitoyable, dans lequel le perdant pourrait déjà rentrer à la maison. Dans le premier match, l'Angleterre a perdu 2-1 face à l'Italie, et le Costa Rica a créé la surprise en dominant 3-1 la Celeste. Dès l’entame de la partie l'Angleterre se projette vite vers l'avant. Johnson tente de lancer

l’entrée de la surface. Le joueur de la Roma en fait un peu trop et se fait contrer. Le ballon revient sur un partenaire aux 20 mètres mais son tir est à nouveau contré. Et sur ce score vierge que l’arbitre anglais met fin aux débats de cette première mi-temps. Les Eléphants débutent cette deuxième partie comme ils avaient terminé la première, à savoir en monopolisant le cuir et en redoublant de passes dans l’entre jeu. A la 49’ de jeu, Gervinho réalise un bon grand pont sur Zuniga mais le défenseur accroche l’Ivoirien. Cuadrado s’offre la meilleure occasion du

match à la 59’. Dans la surface côté droit, il se joue de Boka tout en passements de jambes, puis frappe en force du droit dans un angle fermé. Barry ne peut que détourner le ballon sur le poteau opposé. À la 64’ de jeu et suite à un corner bien bossé par Cuadrado, le petit meneur colombien reprend de la tête et ouvre le score pour son équipe. La réaction des Eléphants sur ce but encaissé est venue cinq minutes après par l’entremise de Touré qui tente sa chance d’un tir très puissant mais voit son tir dégagé par la défense colombienne. Incorporé à la place de d’Ibarbo à la 53’, l’attaquant Quintero crucifie les coéquipiers de Drogba après une balle perdante de Zakora l’attaquant colombien ne pose pas trop de questions pour aggraver la marque en faveur de son équipe. Une réalisation qui scie les jambes des poulains de Lamouchi qui ne veulent pas baisser les bras dans ces dernières minutes de la rencontre. Les changements effectués par le sélectionneur ivoirien donnent leurs fruits à la 74’ de jeu puisque l’excellent Gervinho réduit la marque. Après un joli travail individuel, l’attaquant de la Roma trouve le chemin des filets et redonne l’espoir à ses camarades. Le dernier quart-heure de cette affiche n’a rien apporté et c’est sur ce score de deux buts à un que l’arbitre Webb Howard Melton met fin à la rencontre. Avec cette deuxième victoire, la Colombie a fait un grand pas vers les huitièmes, alors que les Elephants joueront leur qualification face à la Grèce.

Sterling mais le capitaine Godin est là pour repousser à la 2’ de jeu. Huit minutes après, Roony a failli ouvrir la marque en exécutant un coupfranc direct qui passe a quelques centimètres de la lucarne alors que le portier Muslera ne bouge pas de sa place. La sélection anglaise met beaucoup d'enthousiasme dans ses offensives dans ce premier quartheure. Y compris les latéraux, avec

un Glen Johnson très audacieux. On devrait attendre la 16’ de jeu pour enregistrer la première tentative des Uruguayens par l’entremise de Rodriguez. Suite à un centre venu de la droite mal négocié par la défense anglaise, le ballon roule jusqu'à Cristian Rodriguez qui, en bout de course, met toute sa force dans son tir. La balle passe juste au-dessus de la barre transversale. Quelques min-

utes plus tard, Glen Johnson tente encore un débordement mais il est bien pris dans la tenaille uruguayenne. S'ils ne sont pas flamboyants offensivement, les hommes de Tabarez s'attachent à rester bien organisés. Une belle combinaison des attaquants uruguayens sur corner, Suarez met en retrait à ras de terre pour Cavani, qui s'est bien démarqué mais reprend juste audessus. A la 32’ et suite à un coupfranc bien bossé de Gerrard, sur la tête de Rooney au deuxième poteau mais le cuir s'écrase sur la barre transversale du gardien Muslera. L’attaquant du l’Uruguay Lodeiro pénètre plein axe à la 39’, décale Cavani à gauche de la surface. Le joueur du PSG, enroule parfaitement son centre vers son compère Suarez qui ne trouve aucune peine d’ouvrir la marque d'un coup de tête parfait. Les tentatives des Rooney, Welbeck et Sturridge ne changent rien et sur ce score d’un but à zéro que l’homme en noir met fin à cette première mi-temps. A la reprise les deux équipes reviennent avec détermination de remporter cette empoignade. Les Sud américains montent au créneau afin

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de tuer la rencontre et éviter le scénario fracassant vécu face au Costarica. Lors d'une action quasi identique à celle de l'ouverture du score, Suarez, à l'angle gauche de la surface anglaise, s'applique sur son centre flottant au second poteau. Cavani est à l'affût mais une tête anglaise repousse en chandelle. Les Anglais montent en puissance durant ces 20 dernières minutes devant des Uruguayens émoussés. Après plus de trois occasions nettes ratées par Ronney durant cette deuxième période, l’attaquant de Manchester réussit à remettre les pendules à l’heure à la 75’ de jeu après un bon travail individuel de Johnson du côté droit. Mais la joie des anglais ne dure que dix minutes puisque le buteur Suarez retrouve pour une deuxieme fois le chemin des filets. Après, un long ballon uruguayen, il traverse la moitié de terrain anglaise, dévié finement de la tête par Cavani. Luis Suarez se lance dans la profondeur, s'excentre à droite, pénètre dans la surface et fusille Hart d'un tir croisé en force. Et sur ce score de deux buts à un que l’arbitre Velasco Carballo Carlos siffle la fin de ce match.