Journal maracana 21 02 2014

Page 1


02

Maracana N°2274 ! Vendredi 21 février 2014 Edition du week-end

SAMY MOSTEFA : EN «Jouer en Algérie ? Pourquoi pas » VRAC

LE WEEK

Premier but de Ryad Mahrez à Leicester

Opposé à Nothingham Forest, où joue les deux Algériens; Djebbour et Abdoun, le nouvel attaquant de Leicester a fait sensation hier. En effet, entré en cours de jeu (70ème minute), le jeune Ryad Mahrez, a permis à son équipe de réaliser le match nul (2-2). Mahrez a inscrit son premier but en Championship, ce qui permet à Leicester de consolider sa première place avec 10 points d’avance sur son poursuivant direct (Nothingham Forest). Il faut dire aussi, que Rafik Djebbour est entré en jeu à la 86ème minute, tandis que Djamel Abdoun est, quant à lui, resté sur le banc. M. R.

Ammari a signé pour le CFR Cluj

Parti l'été dernier de l'Olympique de Marseille, vers le Chernomorets Burgas, Nadjib Ammari (21 ans) a réussi la première phase de son opération relance. Auteur de 6 buts en 19 matchs dans l'élite bulgare, le jeune milieu offensif Francoalgérien a séduit le club Roumain du CFR Cluj, qui a fini par l’engager. A noter que ce club roumain est habitué à jouer la Ligue des Champions, et se positionne actuellement, à la 7ème place de son Championnat.

LE QUOTIDIEN MARACANA, CONTINUE DE FAIRE DÉCOUVRIR, À SES LECTEURS, LES JEUNES TALENTS DE DEMAIN. AUJOURD’HUI C’EST LE JEUNE DÉFENSEUR SAMY MOSTEFA, QUI SE DÉVOILE À NOUS, OU IL ÉVOQUE SON PARCOURS, AINSI QUE SON « PASSAGE » EN ALGÉRIE.

Tout d’abord, voulez-vous vous présenter aux lecteurs de Maracana ? Bonjour, je m'appelle Samy Mostefa j'évolue en Suisse depuis maintenant 3 ans et auparavant je jouais en catégorie jeunes en France. Est-ce que vous avez un lien de parenté avec l’international algérien, Mehdi Mostefa Oui bien sûr, Mehdi est mon cousin, du côté de mon père. D’ailleurs, j’apprécie beaucoup son parcours en club et en Equipe Nationale d’Algérie. A quel poste évoluez-vous ? Je suis polyvalent, je peux jouer comme défenseur droit ou gauche et je peux même évoluer en tant que milieu de terrain défensif. Vous jouez actuellement en Suisse, mais ou avez vous fait vos premières classes en football ? J'ai commencé le football à l'US Glonniere dans la Sarthe (France), puis j'ai continué dans différents clubs de la région du Mans. A 18 ans, j’ai décidé de tenter une expérience à l’étranger où j’ai signé au Lausanne Sport en suisse. Actuellement, j’évolue en Challenge League (Ligue 2 Suisse) au club du FC Wohlen. Quel est le joueur qui vous inspire le plus sur un terrain et en dehors ? Sur le terrain, j'admire beaucoup Daniel Alves, qui est pour moi, une référence sur le plan technique et tactique. En dehors des terrains, même s’il est souvent critiqué, j’apprécie énormément, Cristiano Ronaldo pour son sérieux aux entraînements. Ce que beaucoup de personne ignorent, c’est qu’il est le premier à venir aux entraînements, une heure avant ses coéquipiers. Pour moi,

c’est un exemple à suivre, si on veut évoluer au plus haut niveau. Un joueur algérien qui vous plait le plus… Incontestablement, Nadir Belhadj. Pour moi, c’est l’archétype du joueur moderne. Un joueur sérieux, qui travaille tout le temps et ne s’arrête jamais, que ça soit aux entraînements, ou en dehors des terrains. J’aimerai bien avoir sa carrière (rires). On croit savoir que vous avez effectué des essais dans des clubs algériens lors du mercato hivernal? C’est vrai, j’ai voulu tenter une petite expérience en Algérie, où je suis venu visiter les installations du club de Aïn Fekroun. Sincèrement, la vie ne me convenait pas là-bas et les infrastructures du club encore moins.

VERS UNE INCULPATION DU BARÇA

Vous aviez presque attérri au CRB… Oui c’est vrai, il y avait des contacts qui étaient établis, mais c’était compliqué de faire venir un défenseur latéral, car la majorité des formations, cherchaient plus des attaquants que des défenseurs lors du mercato hivernal du fait des trois licences accordées à chaque club. Et puis à Ain Fakroun, je n’aurais pas pu vivre là-bas et comme je vous l’ai dit, les infrastructures ne correspondaient pas à mon attente. Est-ce que vous avez eu l’occasion d’assister à des matchs en Algérie ? Si oui, que pensez-vous du niveau ? J’ai eu l’occasion de suivre quelques matchs et à mon humble avis, la différence se situe dans l’engagement physique qui n’est

Le Parquet de Madrid a demandé mercre di la mise en examen du FC Barcelone faire du transfert de Neymar «pour un dans l'afdélit contre le Trésor public». L'insta nce judiciaire avait jugée recevable une plainte d'un socio sur les conditions de cette opération. L'enquête aurait montré que le transfe rt de la star de la Seleçao en Catalo gne, en provenance de Santos, a coûté près du double de à des commissions, dont aurait profité la somme annoncée par le Barça et donné lieu le père du joueur. A la manoeuvre lors de cet épisode controversé et accusé d'abus de bien social («appropriation indue» Rosell a démissionné de la présidence ), Sandro du club le 23 janvier dernier.

pas à la hauteur, en plus des enceintes sportives, qui font défaut. Mais à part cela, je crois qu’en Algérie, il y a vraiment de très bons joueurs et qui ne demandent qu’à progresser. J'ai profité aussi pour aller voir deux amis à moi, qui sont Yacine Si Salem, qui joue à la JSK et Kamel Yesli face à l'USMA en Coupe d'Algérie, le niveau et intéressant, parfois vous avez des erreurs de placement, on ne comprend pas trop comment cela peut arriver à ce niveau où de simples gestes deviennent difficiles pour des joueurs. Sinon, comme je vous l’ai dit, il y a une grande marge de progression, la preuve, des clubs Portugais et Français recrutent en Algérie. On pourrait voir Samy Mostefa la saison prochaine dans le championnat algérien ? Alors là, aucune idée, pour le moment j'ai signé 6 mois au FC Wholen, avec 2 ans de prolongation si tout se passe bien. Il y a des agents algériens qui ont pris attache avec moi, mais rien n’est encore fait. En tous cas, tout est possible et je suis ouvert à toutes les propositions. L’Equipe Nationale, va jouer la Belgique, la Corée du Sud et la Russie, pensezvous que les Verts ont des chances de passer au 2ème tour ? Ecoutez, l’Equipe Nationale est constituée de joueurs chevronnés qui évoluent dans des championnats majeurs en Europe. Leur expérience les aidera à coup sûr pour faire un très bon parcours en Coupe du Monde, c’est le souhait de tout un peuple. En tous cas, je suis de tout cœur avec eux. Pourrait-t-on voir un jour deux Mostefa chez les Verts ? (Rires) Pourquoi pas ? Je l'espère, mais je pense que cela va être un peu juste, car Mehdi, va avoir 31 ans en août prochain et moi je n’ai que 21 ans, mais tout reste possible incha Allah. Un message pour les lecteurs de Maracana et les Algériens qui vous suivent ? Déjà un grand merci aux lecteurs de Maracana pour m’avoir donné cette opportunité et encore merci pour les messages de soutien que je reçois des Algériens, cela me fait vraiment plaisir, en tout cas, je travaille très dur pour espérer un jour faire partie de l’E.N d’Algérie et encore merci. Propos recueillis par M’hamdi Ramzi

RIVALDO EN PRO AVEC SON FILS

Eidur, voici les Après les Gudjohnsen, Arnor et 1999 joue encore Rivaldo. A 41 ans, le Ballon d’Or en championnat Club, pour le Mogi Mirim Esporte pu assister à un régional brésilien. Et hier, on a o et son fils, moment d’histoire puisque Rivald ensemble face au Rivaldinho, 18 ans, ont été alignés e de championnat XV de Piracicaba (1-1, 9ème journé être immortel. Paulista). C’est ça, ce qu’on appelle,

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES


Edition du week-end

Maracana N°2274 ! Vendredi 21 février 2014

IL POURRAIT TERMINER SA CARRIÈRE AUX ETATS UNIS

BOUGHERRA

APPROCHÉ PAR PHILADELPHIA UNION

S

ous contrat jusqu’en 2015 avec le club qatarien de Lekhwiya, le capitaine des Verts, Madjid Bougherra, devrait changer d’air. En effet, plusieurs pistes sont à l’étude pour Bougherra, qui n’a pas non plus exclu de rester au Qatar, même si, d’autres formations à l’image des Glasgow Rangers, veulent absolument le retour de « The Magic » comme on avait l’habitude de l’appeler pendant les trois saisons passées en Ecosse. Selon des informations, le défenseur algérien, a été approché par la franchise de MLS (Major League Soccer) de Philadelphia Union, mais pour le moment aucune suite n’a été donner. Bougherra veut en effet, attendre la fin de la Coupe du Monde, pour prendre d’abord une décision quant à continuer

03

EN PRÉVISION DU MATCH FACE À LA SLOVÉNIE

LA PREMIÈRE VAGUE DE JOUEURS ARRIVERA LE 28 FÉVRIER PROCHAIN

Après la divulgation de la liste élargie comprenant les 36 joueurs qui prendront part à la rencontre face à la Slovénie, selon nos informations, le premier contingent de joueurs évoluant à l’étranger, arrivera dès la semaine prochaine, soit le 28 février prochain. En effet, les clubs locaux ou

étrangers sont dans l’obligation de libérer leurs joueurs, cinq jours avant les matchs amicaux qui rentre dans le calendrier FIFA (5 mars 2014). Ainsi, les premiers à arriver seront les éléments à évoluer en Italie, à l’image de Ghoulam, Yebda, Belfodil, Taïder et Mesbah, qui joueront

une journée de championnat le 24 février prochain, de même que Feghouli et Lacen, qui jouent en Espagne, alors que ceux qui évoluent dans le championnat français, disputeront une dernière journée de championnat le 28 février et devraient arriver le 1er mars prochain. M. R.

BELGIQUE

La pépite Januzaj pourrait jouer pour les Diables Rouges

avec l’Equipe Nationale et la suite de sa carrière en club. Ainsi, lors d’une récente déclaration, le joueur, s’est ne pas contre un retour en Europe, mais laisse la porte ouverte à toutes les propositions qui pourraient arriver. A

IL NE VEUT EN AUCUN CAS RATER LE MONDIAL

Aïssa Mandi dans le viseur de l’Athlético Madrid

Le moins que l’on puisse, c’est que le néo-international algérien, Aïssa Mandi, attire de nombreuses convoitises, dans cette deuxième partie de championnat. En effet, après l’Olympique Lyonnais qui voulait s’attacher ses services lors du mercato hivernal, mais qui s’est heurté d’un refus catégorique de dirigeants du club de Reims, on a appris que le club espagnol de l’Athlético Madrid, a en projet de recruter le jeune défenseur dès l’ouverture du mercato estival. Les responsables du club, ont établis une short-list, ou Aïssa Mandi est devenu l’une de leur priorité pour renforcer le secteur défensif. Il faut dire aussi, que ses dernières performances en club, qui lui ont valu d’apparaître par deux fois dans l’équipe type, commence à intéresser de grosses écuries, en plus le joueur fait partie de la liste des 36 joueurs convoqués par Halilhodzic, pour le match face à la Slovénie, ce qui démontre que le joueur est en pleine ascension et on ne serait pas surpris de le voir dès la saison prochaine coéquipier de David Villa. Affaire à suivre. M. Ramzi

moins de quatre mois du début du Mondial brésilien, Bougherra, veut enchainer les matchs après une absence de deux mois, ou il commence à retrouver ses sensations. Affaire à suivre. M’hamdi Ramzi

Il n’y a pas que la sélection nationale, qui a enregistré un renfort de choix, avec la venue de Nabil Bentaleb. En effet, la Belgique, premier adversaire des Verts en Coupe du Monde, pourrait faire venir l’étoile montante de Manchester United, Adnan Januzay. Ce dernier, a été convoqué à prendre part à la première rencontre amicale du Kosovo sous l'égide de la FIFA le 5 mars à Mitrovica contre Haïti, ce que le secrétaire de la fédération Kosovare, Erol Salihu, a d’ailleurs, confirmé, mais selon certaines sources, le joueur de Manchester United a décliné l’invitation. Le dossier de Januzaj est très complexe pour les différentes fédérations nationales qui se disputent le talent du milieu offensif de Manchester United. Le joueur de 19 ans pourrait en effet évoluer sous les couleurs de la Belgique, l’Albanie, la Turquie, la Serbie ou encore l’Angleterre. Cependant, le père du Red Devil a prévenu depuis quelques temps que le prodige de Manchester désirait se concentrer avant tout sur ses performances avec son club et choisirait sa "destination" nationale en temps voulu. Le dossier reste donc toujours aussi flou. M. R.

Halliche : «Je dois éviter les blessures»

Revenu au meilleur moment pour faire partie des 36 joueurs convoqués pour le match face à la Slovénie, le défenseur algérien de Coimbra, dans une déclaration à la presse portugaise, s’est dit faire tout son possible pour enchaîner les bonnes performances avec son club, pour ainsi, aspirer à faire partie du groupe qui jouera la Coupe du Monde : « En ce moment, je veux enchaîner les matchs et surtout éviter toute blessure, pour que je puisse arriver à 100 % physiquement avec l’Equipe Nationale », a-t-il déclaré. Il faut dire que le malheur des uns fait le bonheur des autres, autrement dit, la situation de Belkalem qui revient tout juste après une absence de deux mois, arrange la situation de Halliche, qui ne veut pour rien au monde rater ce rendez-vous planétaire.

IL DEVRAIT ÊTRE TITULARISÉ POUR LA SUITE DE LA SAISON

M’bolhi a reçu des assurances de son club

En manque véritable de temps de jeu avec le club bulgare, du CSKA Sofia, le gardien international algérien, Raïs M’bolhi a reçu des assurances des responsables du club, pour jouer la suite du championnat comme titulaire. En effet, conscient qu’il aura chez les Verts, une forte concurrence avec les Zemmamouche, Doukha et Cedric, le portier algérien, n’a d’autres

choix que de s’imposer dans son club et ce, dans l’optique de jouer la Coupe du Monde, en tant que gardien N° 1. D’ailleurs, le sélectionneur national, n’avait pas hésité à le mettre sur le banc à la surprise général, lors du match barrage retour face au Burkina Faso et titularisé le keeper usmiste. En plus, Halilhodzic, a prévenu tous les joueurs que seuls

les plus régulier dans leurs clubs respectifs, feront partie du voyage au Brésil, ce qui amener certains d’entre eux, à l’image de Belfodil, Yebda, Cadamuro et Mesbah à changer d’air lors du mercato hivernal, pour avoir ainsi plus de chance de faire partie des 23 joueurs sélectionnés. M. Ramzi

OLA TOIVONEN : «KADIR A LE SENS DU JEU»

Déjà décisif depuis son arrivée au club de Rennes ou joue Fouad Kadir, le suédois, Ola Toivonen, n’a pas caché sa joie de jouer à ses côtés : « Je me sens bien. Le Stade Rennais est un bon club et la description que j’avais correspond à la réalité. J’arrive d’un grand club, le PSV Eindhoven, où il y avait une grosse pression. Ici, c’est plus tranquille. C’est la principale différence. J’aime le style de Foued. Il a le sens du jeu. C’est un très bon joueur de combinaison », a-t-il déclaré.

YEBDA INCERTAIN FACE À L’ATALANTA

Le nouveau milieu de terrain de l’Udinese, Hassan Yebda, n’a pas pris part hier à l’entraînement avec sa formation. Le joueur souffre de douleurs musculaires, ce qui inquiète au plus haut point le staff technique du club italien. Yebda devra attendre la dernière pour savoir s’il pourra faire partie du groupe qui affrontera dimanche à 15 heures l’Atalanta Bergame. M. R.

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES


04

Maracana N°2274 ! Vendredi 21 février 2014 Edition du week-end

LE DOSSIER DE LA SEMAINE

LA VALSE DES ENTRAÎNEURS REMERCIÉS, LIMOGÉS OU RENVOYÉS

S’IL Y AVAIT UN OSCAR OU UN DIPLÔME À DONNER AU CLUB QUI DÉVORE LE PLUS D’ENTRAÎNEURS PAR AN, ET CE AU NIVEAU MONDIAL, IL IRAIT INCONTESTABLEMENT À UN CLUB ALGÉRIEN. CAR, DANS CE PAYS,

ON N’ACCORDE AUCUNE IMPORTANCE À CELUI QUI EST CENSÉ AMENER SON ÉQUIPE À BON PORT. LE SEUL CLUB QUI DÉROGE À LA RÈGLE, EST BIEN L’USMH, À SON GRAND HONNEUR. NOTRE QUOTIDIEN

DEVRAIT INCLURE DANS LES OSCARS QU’IL DISTRIBUE À CHAQUE FIN DE SAISON, UN TROPHÉE POUR LE CLUB QUI AURA CONNU LA STABILITÉ AU NIVEAU DE SA BARRE TECHNIQUE.

LE PRIX DU RÉSULTAT IMMÉDIAT !

s é g o m li é t é t n o s l I

L

imoger de but en blanc un entraîneur, est devenu le sport favori de beaucoup de dirigeants, pressés le plus souvent par des hordes de supporters, car, tout le monde veut des résultats immédiats. Il n’y a pas de politique à long terme. A entendre les présidents de clubs, en début de saison, tous veulent une place au soleil, qui sur le podium, qui dans le wagon des premières classes, qui dans celui du milieu ou tout simplement le maintien. Mais ces présidents ont-ils, au minimum, une feuille de route pour atteindre leurs objectifs ? Pour Nacer Benchiha, ancien gardien de but international du MCO, puis entraîneur de ce club en 2003, avec le lancement d’une pouponnière, qui allait défrayer la chronique les années suivantes, le métier d’entraîneur est à hauts risques. «En vérité, il y a plusieurs catégories d’entraîneurs : ceux que j’appelle les 4 saisons, parcequ’ils travaillent en une saison dans 3, voire 4 clubs différents, ceux qui sont à la merci des présidents de clubs et qui acceptent l’ingérence dans leur travail et les autres, ceux qui ont une personnalité et qui la défendent. C’est cette dernière catégorie

qui subit les affres du renvoi. L’entraîneur est donc le fusible qui doit être enlevé quand la foule des supporters gronde. Ce n’est pas le manager, qui, de connivence avec les dirigeants ramène des joueurs qui n’entrent pas dans la politique de son club, ce n’est pas le président qui a fait montre d’une faillite certaine, qui est dégommé, non, c’est le pauvre entraîneur, qui subit les conséquences du non-paiement du dû des joueurs. Dans n’importe quel club de sport, pour récolter de bons résultats, il faut une bonne politique de formation ou de recrutement et une stabilité. Or, le garant de cette stabilité est l’entraîneur. Dans le passé, un entraîneur « durait » des années. Aujourd’hui, certains ne font qu’un passage éclair, comme notre professeur, monsieur Djamel Benchadli, car l’entraîneur est devenu comme le mouton de l’Aïd, bon seulement pour le sacrifice». Signalons que Djamel Benchadli n’a même pas eu une discussion avec les dirigeants, comme cela s’était déroulé pour son recrutement. Il n’a eu droit qu’à un coup de téléphone de la part d’un employé de Djebbari pour lui signifier verbalement, son renvoi, alors qu’il est juridiquement fort d’un contrat signé en

bonne et dûe forme. Comme quoi, il y a du côté d’Oran, des personnages qui n’hésitent pas à fouler les lois du pied, et Mohamed Henkouche en connaît un bout.

L’INCOMPATIBILITÉ ENTRE LE DIRIGEANT ET L’ENTRAÎNEUR

Dans certains clubs de l’ouest et en particulier à Oran, se débarrasser d’un entraîneur gênant, soit pour la notoriété du dirigeant, soit parceque le courant ne passait plus entre les deux hommes, est une pratique courante. Au MCO par exemple, Djamel Benchadli avait été imposé au président Djebbari par le conseil d’administration, sur proposition du vice-président Larbi Abdelillah. Donc ça devait, peut-être, être, en plus de l’accumulation des mauvais résultats, une manière de montrer à l’opinion sportive oranaise que les choix de son adjoint sont mauvais. Même en ce qui concerne Omar Belatoui, son choix a été fortuit parceque l’entraîneur que voulait le premier responsable du MCO, était bien le Suisse, Raoul Savoy, avec qui le courant passait mieux, mais qui, hélas pour

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

Djebbari, était retenu par un contrat dans un club où les dirigeants sont sérieux et appliquent la règlementation sur le bout des doigts. Ecoutons Habib Benmimoun, joueur de haut niveau de 1975 à 1994, 2 coupes d’Algérie, 1 titre de champion d’Algérie, un titre de champion du Maroc, ancien entraîneur avec à plusieurs titres et ancien manager. «Avant les années 2000, l’entraîneur choisi par le président restait en place entre 3 et 5 saisons, voire plus dans certains clubs. Depuis, il y a de nouveaux dirigeants et de nouvelles mentalités. Ils font supporter les problèmes de l’équipe par l’entraîneur et pour se dégager de la vindicte populaire, le renvoient. Il y a une équipe à Oran (NDLR : le MCO), qui a changé 5 entraîneurs en une saison et non un seul. Elle a dû agir de la sorte pour calmer les supporters, ne serait-ce qu’un temps, car ces derniers ne sont pas dupes. Les supporters savent que le mal de l’équipe, qui est bien profond, est le résultat de la mauvaise politique, plutôt que de l’incompétence d’un entraîneur qu’ils avaient choisi et qu’ils avaient loué avant de lui faire signer un contrat ». M. T.


Edition du week-end Maracana N°2274 ! Vendredi 21 février 2014 05

LE DOSSIER DE LA SEMAINE

LA VALSE DES ENTRAÎNEURS REMERCIÉS, LIMOGÉS OU RENVOYÉS

LE MANQUE D’APPRÉCIATION DES DIRIGEANTS

IL EST DE NOTORIÉTÉ PUBLIQUE QUE TOUS LES DIRIGEANTS, ACTUELLEMENT À LA TÊTE DES ASSOCIATIONS SPORTIVES ET DE CERTAINS CLUBS PROFESSIONNELS, N’ONT MÊME PAS LE BREVET D’ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL. SI NOUS PRENONS ENCORE ET TOUJOURS LE CAS DU MOULOUDIA D’ORAN, BENCHADLI EST ENSEIGNANT À L’ISTS, QUANT AUX DIRIGEANTS, TOUT LE MONDE CONNAÎT LEUR DEGRÉ D’INSTRUCTION. Donc, au départ, il y a un décalage psychologique. Pourtant, nombre de dirigeants qui n’ont fréquenté que l’école primaire du temps du colonialisme où durant les premières décennies de l’indépendance, ont su gérer leurs clubs de belle manière et avec bon sens. Ils ont gardé des entraîneurs pendant de

LA VALISE DE L’ENTRAINEUR DOIT TOUJOURS ÊTRE PRÊTE longues années. Ecoutons l’un d’eux, Ali Hamdad, 20 ans de présidence de clubs. «En football, comme en toutes choses, il y a des règles. En principe, l’entraîneur, qui est recruté par le président et donc au service du club, doit écouter ce dernier. Si le président est d’une bonne famille, s’il a du bons sens, de l’intelligence, s’il aime le football et ce qu’il fait, s’il met de son propre argent dans la caisse du club, au lieu de la voler, alors, l’entraîneur qu’il a choisi fera du bon travail, sinon, il n’est rien parcequ’il est à l’image de celui qui l’a recruté. Pour avoir un bon entraîneur, il faut lui donner une bonne équipe, le garder plusieurs années et ne procéder qu’à de

légers changements dans cette équipe, c'est-à-dire pas plus de deux. Et surtout, il faut qu’il y ait une relation saine dans les rapports entre les deux hommes. Ces conditions permettent la pérennité du travail d’un entraîneur au sein d’une équipe et si, après des années de travail en commun, il s’en va, c’est avec le sentiment du devoir accompli et avec les félicitations du président. Je pense qu’actuellement, et bien que je sois loin des stades, je pense qu’il n’y a plus que Hannachi et mon ami Abdelmajid Yahi qui font perdurer la tradition ». Pour Habib Benmimoun, «L’entraîneur est toujours considéré comme défaillant, mais pas le

président. Ce dernier est au dessus de tout soupçon, alors qu’en général, c’est la politique du club qui ne permet pas à l’entraîneur sérieux de faire convenablement son travail. En général, la défaillance est rare chez le bon entraîneur, sinon pourquoi lui faire des éloges le jour de son recrutement ? »

LA MONTÉE AU CRÉNEAU DE JOUEURS

Un autre aspect devenu courant dans notre football, c’est la montée au créneau de « cadres » de l’équipe. En fait, il y a cadre et cadre. Un cadre dans une formation sportive, est un joueur qui domine ses partenaires par la

qualité et l’efficacité de son jeu et par sa grande sagesse. Cela peut être un jeune joueur, sérieux, qui telle une locomotive mène le groupe, qui joue régulièrement, sauf quand il est blessé, car un cadre respecte les lois du jeu et se fait rarement sanctionner. Or, à Oran, la définition du mot « cadre » a été dévoyée. Ce vocable est donné aux anciens joueurs, comme celui «d’enfant du club », alors que c’est le club qui l’a lancé et qu’il a trahi en « émigrant » vers d’autres cieux plus rémunérateurs financièrement. Ces nouveaux cadres, en fin de carrière, sont automatiquement mis sur la touche, par faiblesse de rendement et sont remplacés par de jeunes éléments. Mais, pour ne pas perdre leur « bifteck », surtout que les salaires et les primes sont conséquentes, ils créent des complots, des grèves, (quand ils ne sont pas poussés par les dirigeants qui veulent faire déguerpir l’entraîneur) et font une telle cabale, en faisant parfois pression sur les jeunes, pour pousser les dirigeants à changer d’entraîneur. Au MCO, par exemple, et après avoir convaincu Belatoui de remplacer Benchadli, le président du Mouloudia déclara : « Benchadli ne faisait plus l’unanimité et avait perdu son autorité sur le groupe ». M. T.

UN MERCATO POUR LES ENTRAINEURS

L

a valse des entraineurs rythme avec le football national et prend des proportions ascendantes, puisqu’il ne se passe pas une journée, toutes divisions confondues, où l’on n’ apprend pas qu’un entraineur est remplacé par un autre. C’est ce qu’on appelle un boulot sur un siège éjectable. Les raisons qui entourent ce phénomène, sont multiples, dont la principale reste bien évidemment les performances de l’équipe. La longitivité d’un entraineur, particulièrement en Algerie, est un tabou. Le manque de sérieux de certains responsables de club est flagrant ; eux qui ne jettent pas les bases d’un travail en profondeur et de longue haleine, voire d’une feuille de route qui trace le programme pour aboutir à un objectif assigné dans le temps , l’absence d’une stratégie et l’envie du résultat immédiat hante les esprits des responsables de clubs, qui s’impatientent rapidement ou font l’objet d’une pression de leurs supporters pour décider, du jour au lendemain, de rompre avec l’entraineur lequel l’on a loué ses capacités lors de son arrivée pour en faire un incompétent en fin de compte. Certains clubs traversent des crises et sont en manque de résultats et c’est évidemment la faute à l’entraineur, car le ou les responsables du club veulent bien sauver leurs peaux. L’on change des entraineurs comme l’on change des vestons. Pourquoi alors ne pas songer à mettre en place comme un système de mercato valable aussi pour les entraineurs comme pour les joueurs? Ce serait peut-être une solution envisageable, afin d’assurer du moins une certaine stabilité dans les clubs et de pouvoir donner un temps de reflexion, plus long, avant de décider de la décision à prendre. Dans les milieux footballistique mostaganémois ; ce fléau n’est pas étrange et s’implique dans le contexte actuel du football national. Ainsi ; depuis le début de cette saison, l’ESM ne cesse d’enregistrer des changements à la tête de sa barre technique, puisque

pas moins de cinq techniciens ont dirigé l’équipe qui a enregistré, cette saison, cinq remplacements. Il s’agit, respectivement de Benzekri, Latréche dans un temps record de 48 heures, Akli, Slimani et Henni. Cette valse incéssante d’entraîneurs, à la tête de l’ESM, n’est pas pour assurer une stabilité et surtout le maintien de l’équipe qui se retrouve, actuellement et après 18 journées, à la dernière place du classement, avec seulement cinq (08) points. D’aucuns n’a put assurer la demeure espérantiste des mauvais résultats enregistrés . Il devient clair que pour ce cas de , le problème ne réside pas dans la compétence de l’entraineur, mais dans celui de la faiblesse de l’effectif en main. En effet, bien nombreux sont les clubs qui pourraient se voir, de gré ou de force, impliqués dans cet immense jeu de bancs musicaux.

Mais au lieu d’un doux air de musique classique pour accompagner la danse, voilà une valse des entraîneurs qui a tout l’air de se dessiner sur un fond de viennoise. Aucun n’échappe à cette mélodie, que ce soit l’entraineur local ou l’étranger. Un constat qui impose quelques interrogations : le coach est-il le seul responsable de la dérive d’un club et de ses campagnes lacunaires ? Le remplacement fréquent d’entraîneurs n’affecte-t-il point la concentration des joueurs et les mécanismes supposés s’installer entre les éléments d’une formation ? Ce qui est sûr néanmoins, c’est que les premiers concernés ne sont pas flattés par cette manie de les éjecter au moindre remous de l’équipe, et «l’ingratitude» exprimée par certaines composantes de la sphère footballistique envers eux. N. B.

MANI SAÂDA, PRÉSIDENT SSPA-ESM:

«LES CAS DE SITUATIONS DES ENTRAINEURS SONT COMPLEXES.. »

«Il faut reconnaître que beaucoup de paramètres entourent ce fléau qui prend des dimensions alarmantes, particulièrement dans notre football national . Les raisons du changement d’un entraineur, en cours de saison, sont multiples, tant liées au côté entraineur lui-même qu’au responsable qui le recrute. Nous assistons surtout à une situation où les présidents de clubs cédent souvent à la pression des suppoprters, après une série de résultats négatifs de leur équipe, et comme pour laver l’affront et de se disculper ; il s’en remettent au limogeage de l’entraineur . Le facteur résultat est donc déterminant sur le maintien ou non de l’entraineur, sans souvent en tenir compte d’autres paramétres, comme la faiblesse de l’effectif en main ou à défaut de l’incompétence de l’entraineur et particuliérement pour ceux qui s’engagent pour atteindre un objectif et passent à côté de la plaque . Les clubs sont devenus exigeants en matiére de résultats, surtout quand il s’agit pour eux de mettre beaucoup de moyens sans y parvenir. Aussi le limogeage d’un entraineur diffère d’un club à un autre selon les appréhensions, que ce soit d’ordre techniques ; administratives ou financières. Aussi ; dans certain cas ; il y a des entraineurs qui s’immiscent dans les affaires du club et ce n’est pas de leurs attributions dépassant certaines fois les limites d’ingérence . Le cas contraire est aussi valable; en voyant certains présidents aller outre de leurs prérogatives, en ordonnant aux entraineurs d’adopter telle ou telle démarche, voire de décider d’eux-mêmes de la composante de l’équipe.» Noreddine B.

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES


06

Maracana N°2274 ! Vendredi 21 février 2014 Edition du week-end

LE DOSSIER DE LA SEMAINE

LA VALSE DES ENTRAÎNEURS REMERCIÉS, LIMOGÉS OU RENVOYÉS

LES CHANGEMENTS, ONT-ILS APPORTÉ QUELQUE CHOSE DE POSITIF ?

IL EST DE NOTORIÉTÉ PUBLIQUE QUE LE FAMEUX DÉCLIC PSYCHOLOGIQUE MIS AU DEVANT DES MISES DE FIN DE FONCTION DES ENTRAÎNEURS EN POSTE, NE SOIT QU’UN LEURRE, CAR, COMMENT UN TECHNICIEN QUI ARRIVE EN DÉBUT OU EN MILIEU DE SEMAINE PEUT-IL SE TARGUER D’ÊTRE À L’ORIGINE DU PREMIER BON RÉSULTAT DE SA NOUVELLE ÉQUIPE ?

C

e résultat est généralement le fruit du travail de son prédécesseur. «En fait, il y a un déclic psychologique au niveau de certains joueurs qui ne se donnaient pas à fond et qui, dans un désir de gagner une place de titulaire, décuplent leurs forces et arrivent ainsi, avec le reste de l’équipe, à réaliser un résultat positif. Ce résultat est automatiquement reporté au crédit du nouveau technicien », nous confie un entraîneur, qui a drivé des équipes au niveau régional, Mohamed Hemhami. Pour un ancien joueur de la grande équipe du MCO des années 7O et 8O, international, Chaïb Haddou, «Dans une équipe, l’entraîneur a autant de responsabilité que les joueurs, mais n’a pas toutes les responsabilités. La réussite d’un match dépend, à un degré moindre de son ou ses schémas tactiques. Peut-être 30%. Le reste dépend entièrement des joueurs. Si vous avez une bonne composante d’éléments, s’ils ne sont concentrés que sur leur travail, le football, vous avez beaucoup de chances de réussir. Au MCO de mon époque, quand Freha (Allah Yarhmou), ou Belkedrouci n’étaient pas dans leur jour, nous étions heureux d’avoir arraché un nul. Comme vous pouvez avoir Cappello et les joueurs actuels du Mouloudia et vous n’obtiendrez rien. Ceci pour dire que les résultats ne dépendent pas nécessairement de l’entraîneur et lui faire porter tous les maux de l’équipe est une fausse route ». Signalons que sous la direction de Benchadli, le MCO a fait match nul avec la JSK à Oran et que 4 jours après, à Tizi-Ouzou et sous la direction de Belatoui Omar, le MCO est battu par 1 but à 0. Une illustration qui reflète les analyses cidessus. Kacem Elimam, que Dieu ait son âme, disait souvent : «Commencez par avoir des bons joueurs, faites-en une équipe valable et ramenez n’importe quel entraîneur qui connaisse les rudiments du métier, il vous amènera des résultats ». C’est dire que dans beaucoup de cas, l’entraîneur n’est qu’un fusible chargé d’atténuer la tension entre le dirigeant et les supporters qui deviennent de plus en plus virulents. Si nous prenons l’exemple du MCO cette saison, le président Djebbari a été insulté à chaque match joué à Oran, Djamel Benchadli, l’entraîneur limogé ce début de semaine, ne l’a été qu’une fois, vendredi dernier, et c’est lui qui a payé l’addition. Prenons le cas du MCO et les fréquents changements qu’a connus sa barre technique. En début de saison, l’entraineur en poste, l’italien Gianni Solinas, avait comptabilisé 12 points en 11 matchs. Il fut limogé ! Son remplaçant, Djamel Benchadli, ne fit pas mieux et termina son passage au MCO avec seulement 8 points en 8 rencontres de championnat. Si nous jugeons leurs compétences sur ces résultats, indépendamment des autres paramètres, elles sont les mêmes. Mais l’exemple du MCO n’est pas

KACEM ELIMAM, QUE DIEU AIT SON ÂME, DISAIT SOUVENT : «COMMENCEZ PAR AVOIR DES BONS JOUEURS, FAITES-EN UNE ÉQUIPE VALABLE ET RAMENEZ N’IMPORTE QUEL ENTRAÎNEUR QUI CONNAISSE LES RUDIMENTS DU MÉTIER, IL VOUS AMÈNERA DES RÉSULTATS » révélateur d’une situation générale. Au club voisin, l’ASMO, l’entraîneur Kamel Mouassa avait failli faire accéder l’équipe en première ligue. Reconduit pour une deuxième saison, il a su mener une jeune formation au podium et elle aurait pu rester sur la plus haute marche s’il n’y avait eu ces derniers dérapages des arbitres. Le viceprésident du club, Saâdoune Mohamed, plus connu sous le surnom de Moumouh, n’a aucune envie de se séparer de cet entraîneur. «Je suis contre le fait de virer l’entraîneur dès qu’on commence à avoir de mauvais résultats, pour la simple raison que les succès et les défaites ont, à la base ,plusieurs paramètres, dont le savoir-faire dans la gestion, la bonne prise en main de l’équipe et la liberté technique donnée au staff technique. Je pense que limoger un entraîneur est une solution de facilité qui ne va pas dans l’intérêt de l’équipe. En milieu de saison, un nouveau coach ne connaît pas bien l’équipe et à moins qu’il n’ait une baguette magique, il ne peut pas faire de miracle. Le changement en pleine saison devient un gros risque». Un autre dirigeant, Ternifi Benaoumeur, président du GCB Mascara et ancien président de section du GCM, est contre l’idée systématique de renvoyer un entraîneur en pleine saison. «Je suis contre le changement de plus d’un entraîneur au cours d’une saison et seulement quand il n’arrive plus à aligner une victoire en trois ou quatre matchs, car le choix de l’entraîneur est du ressort du président et son comité, avec un objectif précis, le maintien ou l’accession ou les places d’honneur et la formation. Le président et l’entraîneur doivent être, dès le départ, sur la même longueur d’ondes et œuvrer exclusivement dans l’intérêt de leur club. Ils doivent se réunir périodiquement

pour apporter les correctifs nécessaires et surtout, le président et son comité doivent être constamment à l’écoute de leurs joueurs et répondre à leurs sollicitations, à savoir, salaires, primes etc… si nous prenons le cas du GCM, quand il connaissait la stabilité du staff technique, il avait pu coiffer sur le fil la grande équipe de la JSK et obtenir le titre de champion d’Algérie en 1984. Quand il a commencé à avoir des dirigeants qui pensaient à autre chose qu’à l’intérêt de l’équipe, avec des changements successifs d’entraîneurs, en pleine saison, voyez où il en est : avant dernier de la DNA ». Pour connaître l’avis des supporters, nous avons discuté avec deux d’entre eux, Houari , fervent de l’ASMO et Hakim, totalement acquis au MCO. Pour Houari «Ce n’est pas les entraîneurs qu’il faut changer, mais les dirigeants. A l’ASMO, Merouane et Moumouh, ont ramené un des meilleurs techniciens d’Algérie et on rêve de l’accession, au contraire des années passées, avec d’autres dirigeants qui pensaient très peu à l’intérêt de l’équipe. Ce n’est pas toujours le bon entraîneur qui est la cause des mauvais résultats ». Pour Hakim, «Le Mouloudia est devenu, grâce à ses dirigeants, le champion des changements d’entraîneur. C’est bizarre que personne d’eux ne réussisse dans ce club. C’est donc que le mal est ailleurs ». En conclusion, la réussite d’un club, même si elle n’est pas immédiate, ne peut se réaliser que par la stabilité et cette stabilité ne peut être que si le staff technique, a fait judicieusement ses choix à l’inter-saison, et participe au choix des joueurs à recruter, peut faire son travail avec sérénité, sans vivre dans la hantise de se faire virer après le premier faux-pas. M. T.

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

STATISTIQUES DES DEUX CLUBS PROFESSIONNELS D’ORAN, DURANT LES DEUX DERNIÈRES SAISONS.

2011-2012 ASMO - Benchadli - Medjahed - Bouha

MCO - Hadj-Mansour -Henkouche -Amrani -Savoy

2012-2013

ASMO -Cherif El Ouazzani -Brik -Mouassa MCO -Savoy -Abdallah Mechri Benchadli Cherif El Ouazzani Slimani Belatoui

2013-2014 ASMO Mouassa

MCO Solinas Benchadli Belatoui


Edition du week-end Maracana N°2274 ! Vendredi 21 février 2014 07

LE DOSSIER DE LA SEMAINE

LA VALSE DES ENTRAÎNEURS REMERCIÉS, LIMOGÉS OU RENVOYÉS Ça devient une spécialité algérienne

Le limogeage avant le démarrage

L

es présidents des clubs algériens battent, désormais, tous les records, mais la triste réalité fait dire que ces records sont battus… à l’envers. Outre les limogeages à la pelle et qui se font après chaque faux pas de leur équipe, la nouvelle spécialité des Algeriens, est celle de limoger les entraîneurs, avant même le début de saison. Cela ne se passe que chez nous, parce que rares, très rares même, sont les fois où on trouve cela se passer dans d’autres pays. Qui ne se rappelle pas des cas de Patrick Liewig et Jean-Paul Rabier avec le MCA, de Luc Eymael avec le MCO pour encore Abdelkrim Latrèche avec le CAB ? L’on se

demande, dans ce sillage, sur le rôle des instances footballistiques algériennes, qui ne mettent aucune feuille de route pour imposer certaines règles qui pourront stopper cette mascarade, et, en même temps, permettre à ce que le travail effectué soit digne de ce nom. A travers ces agissements de la part des président, le football national devient la risée des autres nations, au moment où les responsables ne se soucient, actuellement, que de l’image de marque, à travers: mettre tous les moyens à la disposition de l’équipe nationale. La preuve, puisque tout va dans le sens inverse dans un championnat d’un niveau aussi médiocre, a fait que l’ossature de la sélection nationale est composée essen-

tiellement de joueurs évoluant dans des s européens. Malgré tout cela, on continue à nager à contre courant, parfois, et dans le vide autres fois. Le ministre de la jeunesse et des sports a eu beau mettre en place une loi, il y a quelques années de cela, concernant les contrats des entraîneurs et la limitation de deux contrats par an, mais aucune application ne s’est faite sur le terrain. Ça a commencé avec des dérogations lors de l’exercice qui a suivi cette décision, avant que la décision ministérielle ne soit complètement abandonnée, pour ouvrir la voie à toutes les valses les plus déroutantes de nos techniciens. Mohamed A. A.

Quand la rue dicte sa loi

C’est l’amer et triste constat à faire. La majorité des présidents de clubs algériens cèdent très vite et rapidement face à la pression de la rue, et cela fait, donc, que les choses ne tournent pas souvent rond au niveau de ces clubs. Dans pratiquement chaque club, on trouve un groupe de supporters influents qui l’entourant, ce qui fait que ce club se voit toujours imposer un diktat par ce groupe, qui se mêle dans pratiquement toutes les décisions. Et c’est le cas en ce qui concerne les entraîneurs, qui ne peuvent que rarement travailler dans un climat serein. Plusieurs s’entraîneurs se plaignent de cela, et du fait que ces supporters veulent se mêler dans tout ce qui concerne le club. Pas plus tard que la semaine passée, l’entraîneur du RCK, Hocine Yahi, avait démissionné de son poste après avoir un groupe de supporters voulant imposer la loi et lui dicter certains choix, en rentrant dans le vestiaire. Cela a suivi avec celui du CRB, Abdelkader Iaïche, pris en aparté par les supporters après la défaite face au MCA, qui lui ont demandé de partir. Contrairement à Yahi, Iaïche est resté dans son poste. Les présidents de club ont, dans leur majorité, une part de responsabilité dans cet état des lieux, ne voulant ou ne pouvant frapper d’une main de fer pour mettre un terme à tous ces agissements. Et c’est avec cela qu’on avance à… reculons.

Biskri : «L’entraîneur est soumis à une grande pression»

« La vie d’un entraîneur de football n’est pas faite que de podiums et de primes juteuses, le revers de la médaille étant la tendance unanime des dirigeants et des supporters d’un club à mettre la pression au technicien dès le cumul de deux défaites consécutives. Certains les qualifient de «boucs émissaires», d’autres de «fusibles», et il faut dire que la réalité conforte ces appellations. A Bordj Bou Arreridj, comme partout ailleurs, « l’entraîneur est amené à enregistrer des résultats instantanés, même quand il n’est au club que pendant quelques semaines. Toutefois, on oublie que la tâche d’un technicien est d’assurer un travail structurel, de fond, souvent à moyen ou à long terme, le temps de repérer les qualités et les défauts de tout un chacun, et d’instaurer un esprit d’équipe. », dira Mustapha Biskri, entraîneur du CABBA.

Enterré hier à Sidi M'hamed

Le dernier adieu pour Lefkir

Alors qu'elle devait arriver la veille, la dépouille de Mohamed Lefkir, ancien président du CRB décédé à Paris, est arrivée dans la matinée d'hier à Alger. Et c'est après la prière du Dohr que l'enterrement à eu lieu au niveau du cimeière de Sidi M'hamed. Cela s'est fait en la présence d'un grand monde, tant le défunt a laissé sa place propre et marqué de son emprunte le football national, et son club, le CRB, en particulier. D'ancien dirigeants et joueurs du Chabab, et d'autres clubs, ont tenus à assister aux funérailles, sans omettre les amis du défunt et les supporters du CRb et d'autres sympatisants. On pouvait voir les Selmi, Kerbadj, Bahloul, Kouici, Hachaichi, Chettouf, Djaâdi, Badji, Ali Moussa, Henkouche, Dob, Allane, Khalef, Laïb, et tant d'autres personnes qu'on n'arrivera pas à citer, tous. En somme, l'homme a eu les adieux qu'il mérite, et a rejoint son créateur avec le sentiment du devoir accompli.

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

LES VALSEURS

On les a confinés à une danse aux apparences straussiennes et, à bien y réfléchir, cʼest les loger à lʼenseigne des valseurs, eux qui chaque match donnent sur la main courante, le spectacle dʼhommes stressés qui ne savent plus sur quel pied danser. Cʼest quʼils sont parfois astreints à dʼinsupportables conditions de travail avec constamment une épée de Damoclès sur la tête : au moindre faux-pas, ils sont remerciés, doux euphémisme du limogeage en bonne et due forme. Dans notre édition consacrée à lʼarbitrage, nous avions évoqué la solitude de lʼhomme en noir. Il y a un autre homme qui est seul lui aussi : cʼest lʼentraineur. Notamment le jour où son équipe perd. Alors il devient le bouc-émissaire par excellence et le fusible que les présidents sʼempressent de remplacer pour mieux masquer les faiblesses criardes et les grosses carences de leur gestion. Nous sommes quand même lʼun des rares pays – pour ne pas dire le seul- où il est strictement interdit à un entraineur de perdre un match, sous peine dʼêtre congédié sur le champ. A lʼévidence, le coach a une grande responsabilité et les performances de son équipe dépendent essentiellement de sa tactique, sa stratégie, son coup de patte…Mais cʼest absoudre le reste du navire, les joueurs et aussi la direction, dont certains membres sont toujours enclins à des ingérences et à lʼinstauration dʼun climat de tension qui se répercute sur le rendement et qui surtout finit par avoir raison de lʼentraineur. Ainsi il est extrêmement rare, pour ne pas dire impossible, quʼun président de club soit débarqué de la même façon inélégante que lʼentraineur alors que Dieu seul sait que ces inamovibles patrons de clubs sont les premiers comptables des résultats. Dʼabord par les larges prérogatives techniques quʼils sʼoctroient en se substituant aux entraineurs et en composant lʼéquipe à leur place. Cʼest dʼailleurs le principal sujet de discorde qui a amené beaucoup de coaches à jeter le tablier. Ensuite par une gestion très aléatoire du club comme sʼil sʼagissait dʼune propriété privée. Lʼexemple du CSC est éloquent à bien des égards. Après lʼélimination de la coupe, cʼest lʼentraineur Simondi qui a été pris à partie et sérieusement , alors que lʼun des dirigeants connu sur la , ne cesse de boquer carrément le club et de faire du chantage en exigeant de lʼargent quʼil nʼa jamais investi. Pour dire que cʼest encore la faute de lʼentraineur. Eh bien dansez maintenant! A. B.


08

Maracana N°2274 ! Vendredi 21 février 2014 Edition du week-end

LE DOSSIER DE LA SEMAINE

LA VALSE DES ENTRAÎNEURS REMERCIÉS, LIMOGÉS OU RENVOYÉS

12 CLUBS SUR 16 DE LIGUE UN, ONT CHANGÉ DE COACHS

QUI DIT MIEUX ?

LA VALSE DES ENTRAINEURS DANS NOTRE CHAMPIONNAT DE LIGUE UN EST DEVENUE MONNAIE COURANTE. APRÈS CHAQUE JOURNÉE DE CHAMPIONNAT, LES SPÉCULATIONS COMMENCENT ET ON ASSISTE SOUVENT À DES LIMOGEAGES SPECTACULAIRES ET DES DÉCISIONS DE CERTAINS DIRIGEANTS DE CLUBS INEXPLIQUÉS. POUR CETTE SAISON, ET AVANT L’ENTAME DE LA 20È JOURNÉE, PRÉVUE CE SAMEDI, 12 CLUBS SUR 16 ONT DÉJÀ CHANGÉ DE COACH ET D’AUTRES SONT À LEUR TROISIÈME, VOIRE 4È ENTRAINEUR DEPUIS LE DÉBUT DE SAISON.

U

n record pour notre pauvre championnat qui patine, malgré l’instauration du professionnalisme. Les dirigeants de clubs, tributaires du résultat immédiat, et qui n’ont aucune stratégie à long , cèdent souvent à la pression de la rue. Il reste encore 11 journées à disputer et il n’est pas à écarter que d’autres entraineurs vont sauter, surtout lorsqu’on sait que les choses vont se compliquer avec l’approche de la fin du championnat, et le spectre de la relégation va encore peser sur certaines équipes. Chez nous, c’est la mode, puisqu’ on change d’entraineurs comme si on change de chemises. Malgré les contrats signés communément, les entraineurs sont souvent victimes de l’environnement de notre football et de la mentalité de certains pseudo-dirigeants, qui gèrent les fonds des pouvoirs publics et font la loi, profitant de la faiblesse de l’état.

AMRANI REMERCIÉ APRÈS UNE VICTOIRE

Pour cette saison, le limogeage des entraineurs a commencé juste après la première journée disputée le 24 août dernier, où le patron de la JSSaoura, Mohamed Zerouati, a décidé au lendemain de la victoire de son équipe face à l’USMH sur le score de 3-1, de remercier Abdelkader Amrani, pour soi disant rendement médiocre de son équipe. Zerouati a critiqué l’état physique de ses joueurs, malgré la victoire. Après avoir limogé Amrani, le boss de la JSS a engagé Ali Mechiche avant de choisir par la suite le Français Alain Michel. En déclenchant les hostilités, Zerouati a ouvert la voie à d’autres dirigeants pour faire pression sur leurs entraineurs, et la suite vous la connaissez.

SAÂDI, RAHMOUNI ET BOUGHERARA N’ONT PAS FAIT LONG FEU

Après Amrani remercié après la première journée, d’autres entraineurs n’ont même pas fait long feu, à l’image de Nourredine Saâdi, limogé après 6 journées, tout comme l’entraineur du CRBAF, Liamine

CHAREF, CHERIF EL OUAZZANI, IGHIL ET AIT DJOUDI, FONT DE LA RÉSISTANCE Bougherara et Rahmouni du MOB, partis pour mauvais résultats. On croyait que les choses vont s’arrêter là, mais au contraire les entraineurs vont être « liquidés » d’une manière incroyable, à l’image de Belhout (CABBA), Geiger(MCA), Solinas(MCO) et Rahmouni(MOB ).

GARZITTO RÉSISTE PUIS…. CÈDE

S’il ya un entraineur qui a essayé de résister malgré l’hostilité de l’entourage et son différend avec le porte parole du CSC, Mohamed Boulhabib, c’est le Franco-italien Garzitto, qui connait bien ses devoirs et ses droits, et est rentré dans un conflit ouvert avec l’homme fort de Cirta, où il lui a tenu tête pendant longtemps, avant de céder vers la fin, après qu’il s’est senti indésirable par les joueurs. Le technicien Franco-italien, a réalisé, quand même, un bon parcours, mais son caractère fort n’a pas plu aux responsables constantinois.

CABBA- MCO- CRBAF-JSS — ESS ET JSMB SONT À LEUR 3È ENTRAINEUR

Le plus remarquable dans le championnat de cette saison, c’est que certaines équipes sont déjà à leur 3è entraineur, alors que le championnat n’est pas encore achevé. En effet, le CABBA, le CRBAF, le MCO ,la JSS et la JSMB ont fait des choix, puis ils ont décidé d’apporter du neuf, mais par la suite ils se sont rendus compte qu’ils se sont trompés pour opérer encore un autre changement. Les équipes citées sont toujours menacés par le spectre de la relégation. L’actuel leader du championnat qui partage la première place avec l’USMA, en l’occurrence l’ESS, a également été contaminé par cette épidémie, puisque Vélud a débuté la saison avant d’être remercié et remplacé par Christian Lang, qui sera à son tour remercié et remplacé par Madoui, désigné entraineur en chef . Les dirigeants des clubs, et afin d’atténuer la colère de leurs supporters, préfèrent la solution facile qui consiste à mettre un terme à la relation

qui les lie aux coaches.

LES COACHS ÉTRANGERS NE SONT PAS À L’ABRI

Lors de l’inter-saison, certains dirigeants ont opté pour la carte de l’entraineur étranger. Un choix qui soit disant, été bien étudié et tout le monde était serein et confiant, mais par la suite, ces mêmes dirigeants se sont retournés contre leurs techniciens étrangers, car les résultats n’ont pas suivi. L’USMA a débuté la saison avec Courbis, pour ensuite s’attacher avec les services de son compatriote Vélud. Du côté de l’ESS, on a préféré remercier Vélud pour engager Christian Lang avant de laisser Madoui continuer l’aventure. Le MCA a opté, dans un premier temps, pour le Suisse Geiger mais les dirigeants du doyen n’ont pas été patients, préférant le limoger après seulement 8 journées. Garzitto n’a pas résisté à la pression des Sanafir. L’Argentin Gamondi a fini par quitter la barre technique du CRB après la phase aller. L’Italien Solinas a pris ses bagages et quitté le MCO. Enfin, le Tunisien El Kouki, a fait un passage éphémère à Bordj Bou Arréridj, avant de retourner dans son pays.

CHAREF, CHERIF EL OUAZZANI, IGHIL ET AIT DJOUDI FONT DE LA RÉSISTANCE

Il est clair que l’instabilité qui touche les entraineurs dans notre championnat, a pris des proportions énormes, et ce phénomène, ne cesse d’accroître. Heureusement que pour cette saison, certains entraineurs, qui ont débuté la saison, sont toujours en place mais on ne garantit rien, puisque tout reste possible à 11 journées de la fin du championnat. L’USMH avec Charef , le nouveau promu le RCA avec Cherif EL Ouazzani, la JSK avec Ait Djoudi et l’ASO avec Ighil sont les seules équipes qui ont préféré maintenir leurs coaches, contre vents et marées. Amine Larbi

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES


Edition du week-end Maracana N°2274 ! Vendredi 21 février 2014 09

LE DOSSIER DE LA SEMAINE

LA VALSE DES ENTRAÎNEURS REMERCIÉS, LIMOGÉS OU RENVOYÉS

NE SACHANT À QUEL SAINT SE VOUER, L’ENTRAÎNEUR ALGÉRIEN N’EST PAS CERTAIN DE FAIRE LONG FEU DANS UN CLUB OÙ SON SORT EST LIÉ AUX RÉSULTATS, MAIS SURTOUT À LA LOI DE LA RUE, LES SUPPORTERS AYANT LEUR MOT À DIRE, NON POUR LE BIEN DU CLUB, MAIS TOUT BONNEMENT POUR QUE LES RESPONSABLES DE CES CLUBS ÉVITENT LA PRESSION ET LES QU’EN DIRA-T-ON. ILS SONT RARES CEUX QUI ONT SURVÉCU À DE MAUVAIS RÉSULTATS, LEURS CLUBS PRÉFÉRANT FAIRE DANS LA STABILITÉ AU NIVEAU DE LA BARRE TECHNIQUE EN TIRANT BIEN DES LEÇONS DES ERREURS DES AUTRES OU TOUT SIMPLEMENT POUR NE PAS AVOIR À SAPER UN TRAVAIL PLUS OU MOINS BIEN FAIT. LES MODÈLES DU GRAND MANCHESTER UNITED OU ENCORE DE L’AJ AUXERRE, N’AYANT QUI ONT LAISSÉ FAIRE DURANT UNE LONGUE DURÉE RESPECTIVEMENT; SIR ALEX FERGUSSON ET GUY ROUX, PAS ÉTÉ PRIS EN CONSIDÉRATION, MALGRÉ LE FAIT QUE CES DEUX ICÔNES DU FOOTBALL MONDIAL N’ONT RÉUSSI QU’APRÈS AVOIR SU ENVELOPPER TOUT L’ENTOURAGE DU CLUB.

L’ENTRAÎNEUR, L’ETERNEL FUSIBLE…

C

hanger un entraîneur s’impose de lui-même, lorsque l’on ne trouve aucune autre issue, et là, on cherche systématiquement à trouver le déclic nécessaire pour une nouvelle relance d’une équipe, sinon, il faut vraiment s’attendre aux désastres et le résultat de ce changement est soumis à l’assistance de tout l’entourage du club, le driver n’étant, faut-il le rappeler qu’un humain parmi tant d’autres, qui constitue un élément de tout un ensemble. A cet effet, l’on considère ses sentiments et répondre à ses exigences afin d’arriver aux solutions à même de réussir la mission qui lui incombe. Ce dernier ne peut réussir que si les conditions sont réunies voire un milieu sain et des intentions réelles qui représentent un tout formé d’optimisme et d’aide surtout.

LES RAISONS D’UN LIMOGEAGE

Il y a plusieurs qui incitent l’entraîneur à plier bagages et les dirigeants à changer d’entraineurs plusieurs fois dans la saison. Entre autres, les clans au sein du groupe de joueurs qui influent sur le rendement de l’équipe, les membres de ce dernier levant les pieds dans des matches très importants et cela ne se passe, désormais, que chez nous. L’autre raison est celle liée aux relations du coach avec certains joueurs, pour ne pas dire avec tout le groupe, d’où l’incompatibilité d’humeur et l’impossibilité de continuer ensemble. La pression du public pèse aussi dans la décision des dirigeants de remercier l’entraîneur. Enfin, l’inculture et l’incompétence des responsables y sont aussi présentes dans cet état de fait, sinon comment expliquer le départ d’un technicien, après qu’il eut pourtant réalisé de bons résultats.

L’ASO, LE MODÈLE DES ANNÉES 2010

Après le départ en 2003, de Slimani Ahmed, qui a réussi à faire accéder l’équipe parmi l’élite, où il a continué deux autres saisons avec presque le même groupe, l’ASO a, tout juste après, vu l’arrivée d’un autre technicien en la personne de Abdelkader Amrani, qui a continué à bien faire, puisque cet éducateur aux grandes qualités morales, a réussi à apporter sa nouvelle touche sur un groupe bien muni, où la formation chélifienne, ayant connu pour la première fois, des arrivées de nouveaux joueurs qui évoluaient ailleurs. Amrani qui a réussi à donner au groupe une véritable assise, a confirmé sa compétence en arrachant le trophée de coupe d’Algérie en 2005, un premier titre dans l’histoire du club, avant de réussir deux participations en coupe de la CAF, qui ont valu à l’équipe asnamie une certaine aura sur le plan national et continental. Quatre saisons qui ont marqué l’homme et le club, puisque l’équipe commençait à avoir un nouveau statut

TABLEAU RÉCAPITULATIF DU MOUVEMENT DES ENTRAINEURS DE LIGUE UN AVANT LA 20È JOURNÉE USMA : Courbis –Vélud ESS : Vélud- Lang –Madoui MCA : Geiger-Bouali JSK : Ait Djoudi ASO : Ighil RCA : Cherif EL Ouazzani MCO : Solinas-Benchadli –Belatoui JSMB : Saadi –Djabor-Hamouche MOB : Rahmouni-Amrani CRBAF : Boughrara-Hammouche-Aziz Abbas USMH : Charef CRB : Gamondi –Iaiche MCEE : Iaiche-Accorsi JSS : Amrani-Mechiche – Alain Michel CSC : Garzitto-Simondi CABBA : Belhout –El Kouki-Biskri

dans le gotha du football local avec des noms de jeunes joueurs, qui ont crevé l’écran et qui ont été lancés dans le bain, par cet amoureux du football qui a fait parler son métier, et qui se sacrifiait pour son club, malgré les grandes obstructions, dont le problème financier auquel faisait face l’ASO. Amrani a lancé plusieurs jeunes dans le bain, tout comme son prédécesseur, le club ayant été obligé de compter sur les produits du cru et on commençait à connaître les Boukhari, Selama, Zaouche, Cheklam, Gherbi et autre Belhadj, ainsi que Doukha, pour ne citer que ces éléments. Si Amrani a pu réussir tout un bail à l’ASO, c’est en grande partie grâce à la méthode du premier responsable du club, Medouar, qui, selon tous ceux qui ont exercé à ses côtés, ne s’est jamais immiscé dans le travail technique et qui a toujours donné carte blanche au « technicien » sur place. C’est dire que Medouar s’est toujours tenu à sa mission au club, laissant le domaine technique et la gestion du groupe, à l’entraîneur. Z. Z.

MOUASSA ET BIRA, LES SEULS RESCAPÉS

La ligue deux, la catastrophe

A l’instar de la ligue un, le championnat de ligue deux, n’a pas échappé à ce phénomène, qui est en train de dominer le quotidien des équipes. En effet, sur les 16 équipes évoluant en ligue deux ,14 ont limogé leurs entraineurs pour mauvais résultats, où seules deux équipes ont résisté à cette nouvelle mode, il s’agit de l’USMBA et de l’ASMO. Les dirigeants des deux équipes de l’ouest du pays, ont maintenu Bira et Mouassa dans leurs postes.

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

BENCHADLI, MECHICHE, HAMMOUCHE, DJABOUR, LANG, IAICHE, BISKRI

Les changements qui n’ont rien apporté

Certaines équipes ont cru que le changement d’entraineurs allait provoquer le déclic espéré, mais finalement, ils se sont trompés puisque les statistiques ont montré, qu’au contraire, les entraineurs désignés n’ont rien apporté, à l’image de Benchadli au MCO qui a remplacé Solinas, Hammouche au CRBAF qui a succédé à Boughrara, Djabour à la JSMB qui a succédé à Saâdi, Lang à l’ESS qui a pris la place de Vélud, Mechiche à la JSS qui a pris la place de Amrani Biskri au CABBA qui a succédé à Kouki ,ou bien Iaiche qui a remplacé Gamondi au CRB. A. L.

Vélud, Abbas et Bouali ont ramené leurs touches

Parmi les entraineurs qui ont réussi à redresser la barre dans leurs équipes respectives, on peut citer Vélud à l’USMA, qui depuis son arrivée n’a pas connu la défaite en championnat. De son côté, Foued Bouali a su mettre le doyen sur rails ,enfin Aziz Abbas a réussi à provoquer le déclic à Ain Fakroun ,puisque son équipe a retrouvé l’espoir du maintien en championnat et reste qualifiée pour le dernier carré, en coupe d’Algérie. A. L.


10

Maracana N°2274 ! Vendredi 21 février 2014

Edition du week-end

LE DOSSIER DE LA SEMAINE

LA VALSE DES ENTRAÎNEURS REMERCIÉS, LIMOGÉS OU RENVOYÉS

PROPOS DE SUPPORTERS DU CSC

« Nous sommes contre ces changements à moins… » :

Ce sont les propos de certains supporters qui estiment que les changements d’entraineurs influent, négativement, sur le rendement de l’équipe. Dans ce contexte, l’on ajoutera : «Rien ne justifie la valse des entraineurs en un laps de temps court. Par exemple, au CSC, comment expliquer le fait d’avoir limogé Garzitto, alors que l’équipe tournait à merveille. La raison est simple : Boulhabib, ne voulait plus de lui, pour des raisons que, seul lui ne peut ignorer. C’est dommage car, sous sa coupe, le parcours du CSC aurait été meilleur. Les changements d’entraineurs en une saison, n’arrangent pas les affaires d’un club. Ils le déstabilisent.»

Laouar (entr. des gardiens) : «Ça déstabilise !»

L’entraineur des gardiens, Laouar, est catégorique, pour lui, changer des coachs en une seule saison déstabilise le club : «Je suis tout à fait contre et j’estime que cela est le résultat d’une absence d’une vision et d’une politique au sein de l’équipe. Nous avons de grands entraineurs qui ont prouvé sous d’autres cieux et, pourvu qu’on leur fasse confiance pour qu’ils s’imposent.» A. Z.

Conséquences d’une solution facile

DEPUIS QUELQUE TEMPS, LES ENTRAINEURS SONT LES SUJETS DE TOUTES LES DISCUSSIONS. PAR CI, ILS SONT VICTIMES D’UNE INJUSTICE ; PAR LÀ, ILS PAIENT LE PRIX D’UNE PRESSION EXERCÉE CONTRE CERTAINS PRÉSIDENTS DE CLUBS. AUSSI, DANS LES DEUX CAS, C’EST LE LIMOGEAGE PUR ET SIMPLE.

entraineurs ne peut pas donner des résultats positifs. Les joueurs sont déstabilisés et s’adaptent, difficilement, aux méthodes de travail d’un nouvel entraineur. Avec la pression des supporters, l’absence d’une vision chez les responsables de clubs et leur manque de maturité, ces derniers se trouvent dans l’obligation de faire de leurs entraineurs des bouc-émissaires, au détriment de la formation et d’une vision futuriste, d’où, le niveau médiocre de notre football», nous a confié ce responsable du vieux club de la belle Cirta.

ans certains autres cas, des présidents n’hésitent pas à changer leurs entraineurs plusieurs fois durant la saison sportive : «Changer un entraineur est devenu la mission première de plusieurs de nos présidents, notamment, lorsque ces derniers se trouvent dans des situations critiques, par rapport à leurs supporters», nous ont affirmé certains puristes qui ajouteront par la suite : «C’est devenu à la mode et rares sont les clubs qui maintiennent la sérénité de leur équipe et font confiance à leurs coachs même dans les conditions les plus difficiles. Et là, on peut citer, sans risque de nous tromper l’exemple de l’USMH où Charef est à sa 5e année d’affilée. » En fait, la valse des entraineurs ne date pas d’aujourd’hui, ce n’est que récemment qu’elle a pris des proportions énormes ayant suscité moult interrogations. Dans plusieurs de nos formations, on ne se contente plus d’un coach, durant la saison mais de deux ou trois. Les exemples sont légion. La JSMB a du recourir à plus de cinq entraineurs lors de ces deux dernières saisons, le CSC a changé quatre entraineurs en une saison. L’ASK qui évolue en ligue 2, est à son deuxième coach en une saison. Si pour ces deux dernières équipes, les changements opérés à la barre technique n’ont pas donné les résultats escomptés, à la JSMB, par contre, ces changements sont, en train, de conduire l’équipe si chère à Boualem Tiab, au purgatoire : «La valse des

Cependant, cette valse peut trouver ses raisons ailleurs. La mauvaise gestion et l’absence totale d’une politique à long terme de développement de l’équipe, chez les responsables du club, ouvrent droit à tous les dérapages. C’est ce qui s’est passé, tout récemment, au CSC où des changements ont été opérés non pas à cause du manque de résultats mais, suite aux divergences nées entre Boulhabib et Lemerre ainsi que Garzitto. A leur époque, les Vert et Noir se sont métamorphosés, ils ont vu leur jeu devenir créatif, plaisant et plus simple. Sous leurs coupes, le CSC a retrouvé la joie de jouer et le plaisir de gagner. Après le limogeage de Garzitto, les Vert et Noir étaient classés en première position : «C’est la guerre des clans qui a fait partir Garzitto. Depuis, l’équipe n’a plus relevé la tête jusqu’à aujourd’hui», a poursuivi notre interlocuteur. Valse des entraineurs, le thème est aussi vaste qu’on ne peut le traiter aussi modestement. Ses conséquences sont parfois, désastreuses pour le club, à l’image, de cette équipe de la JSMB qui, une saison auparavant, aspirait au titre et cette saison, lutte pour sa survie en ligue 1. Telle est l’image de notre football, des comportements irréfléchis de la plupart des présidents de clubs qui dans certains cas font de leurs équipes de simples propriétés privées. Tout le tort est là, devant le mutisme total pour ne pas dire autre chose, des pouvoirs publics. Abdelkader Zoughailech

A PLUSIEURS REPRISES, IL A ÉTÉ LIMOGÉ POUR DES RAISONS OBSCURES. N’A-T-IL PAS ÉTÉ LE SEUL COACH À AVOIR OFFERT À LA JSMB, L’UNIQUE CONSÉCRATION DANS L’HISTOIRE DU CLUB BEJAOUI ?!.. POURTANT, IL FUT LIMOGÉ À TORT. ET APRÈS UNE TRAVERSÉE DU DÉSERT, KHEZZAR SE TROUVE À LA BARRE TECHNIQUE DE L’ASK, UNE ÉQUIPE QUI ÉVOLUE EN LIGUE 2. NOTRE INTERLOCUTEUR A ÉTÉ SOLLICITÉ À LA RESCOUSSE, APRÈS LE DÉPART DE ZEKRI. DANS CET ENTRETIEN, L’ENTRAINEUR DE L’ASK, DÉCORTIQUE NOTRE DOSSIER ET RÉPOND À NOS QUESTIONS SUR CES CHANGEMENTS D’ENTRAINEURS ET LEURS CONSÉQUENCES SUR LA VIE DU CLUB :

tats et freiner l’élan positif d’un groupe. Les conséquences sont, parfois, facheuses. Peut-on connaitre les raisons de ces valses ? Elles sont nombreuses, cependant, je peux parler de la pression exercée par les supporters sur certains présidents et, bien entendu, c’est l’entraineur qui paie les pots cassés. Et que fait-on, alors du contrat objectif ? Certains présidents ne tiennent pas compte du contrat signé. Ils préfèrent indemniser le coach limogé pour faire plaisir à leur public que de l’affronter... Oui, vous voulez ajouter autre chose... Oui, pour dire que les choses commencent à s’arranger petitement. Et il faut que les institutions sportives mettent la main pour permettre aux entraineurs d’exercer leur métier sans pression aucune. Que ressent un entraineur une fois limogé ? Il ressent de l’injustice car, tout son travail n’aura pas trouvé d’échos alors qu’il était près de son but. Nous avons de bons entraineurs qui font l’objet de limogeage abusif et c’est dommage. On vous laisse le soin de conclure... La valse des entraineurs a pris de l’ampleur et cela n’est pas au profit de nos équipes, notamment, celles qui aspirent à la formation et au travail à long terme. Ce phénomène a des conséquences négatives et freine considérablement la progression de notre football. J’espère qu’on tiendra compte de tout cela. Je remercie votre journal d’avoir exposé ce problème, devenu, par la force des choses sujet de toutes les discussions. Entretien réalisé par Abdelkader Z.

D

LEMERRE, GARZITTO ET…SIMONDI : DES CHANGEMENTS DE SAUTE D’HUMEUR !!

KHEZZAR : «LA VALSE DES ENTRAINEURS ENGENDRE LES MAUVAIS RÉSULTATS»

Que représente pour vous ce sujet ? Il est d’actualité et, tout est à l’honneur de Maracana, d’avoir pensé à évoquer ce sujet aussi épineux et qui est à l’origine de la dégradation de notre football. Soyez plus explicite... Changer plusieurs entraineurs en une seule saison, c’est déstabiliser l’équipe et les joueurs. C’est engendrer les mauvais résul-

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES


Edition du week-end Maracana N°2274 ! Vendredi 21 février 2014 11

LE DOSSIER DE LA SEMAINE

LA VALSE DES ENTRAÎNEURS REMERCIÉS, LIMOGÉS OU RENVOYÉS

DEPUIS QUELQUES ANNÉES, ON EST HABITUÉ À ASSISTER À LA VALSE DES ENTRAINEURS CAR, IL NE SE PASSE PAS UNE SAISON SANS QU’AU MOINS UN CLUB CHANGE D’ENTRAINEUR. AINSI DONC, LES CLUBS DE L’ÉLITE ET CEUX DE LA LIGUE DEUX SONT LES PLUS CONCERNÉS PAR CETTE VALSE PARCE QUE LES DIRIGEANTS DES DIFFÉRENTS CLUBS NE TROUVENT AUCUN INCONVÉNIENTÀ POUSSER LE COACH VERS LA PORTE DE SORTIE LORSQUE LE CLUB TRAVERSE UNE CRISE DE RÉSULTATS.

L’ENTRAINEUR, LE BOUC-ÉMISSAIRE IDÉAL !

L

e dernier en date est la formation de la JSM Béjaia qui a été contrainte à mettre un terme à la collaboration du technicien francoalgérien, en l’occurrence Kamel Djabbour. Avant lui, plusieurs entraineurs avaient payé les frais des mauvais résultats ou les divergences entre dirigeants. En tout cas, l’entraineur en Algérie est souvent un bouc émissaire quant on veut détourner l’attention de l’opinion publique. Pourtant, un entraineur n’est pas souvent responsable des mauvais résultats de l’équipe, car, les joueurs comme les dirigeants ont une part de responsabilité quand ça ne va pas.

LES ENTRAINEURS MANQUENT DE PROTECTION

Ainsi donc, en dépit de la mise en place du professionnalisme pour une meilleure organisation du football national qui était à l’agonie durant plusieurs années, les habitudes n’ont pas changé car, à chaque fois que l’équipe traverse une situation difficile, c’est

chaque saison où peu de clubs gardent leurs staffs techniques pour une saison au moins, il n’en demeure pas moins que des clubs ont déjà changé quatre entraineurs sans qu’il puissent réussir le résultat escompté. C’est le cas pour la JSM Béjaia, qui a déjà connu jusque-là quatre coaches qui se sont succédés à la barre technique du club. Saâdi, Talah, Djabour et enfin Hamouche, sont autant de techniciens qui n’ont pas pu réussi à réaliser les résultats escomptés et de faire sortir le club de la mauvaise situation. C’est dire que le problème n’est pas en relation avec les techniciens qui se sont succédé à la barre technique, mais plutôt la mauvaise politique prônée par le club depuis le début de saison et qui a fait que les Béjaouis récoltent le fruit de ce rajeunissement. Sadek Ait Slimane

souvent l’entraineur qui paye la facture. C’est dire aussi que ce dernier n’est pas souvent protégé par les règlements qui gèrent le sport en Algérie jusqu’à l’arrivée du professionnalisme. D’ailleurs, des entraineurs attendent jusqu’à ce jour d’être payés par des ex-employeurs après avoir été limogés pour différentes raisons. Ce qui n’est pas pour arranger les affaires de la majorité des entraineurs, surtout les locaux. Certains d’entre-eux viennent souvent en pompiers avant de se retrouver remerciés après plusieurs semaines pour des raisons liées aux résultats techniques. La preuve est que la majorité des clubs de ligue 1 ont changé d’entraineurs après que ceux qui ont entamé la saison ont été incapables de réussir les résultats escomptés.

DES CLUBS ONT DÉJÀ CHANGÉ QUATRE ENTRAINEURS AVANT LA FIN DE LA SAISON

Si on est habitués à la valse des entraineurs

TABLEAU RÉCAPITULATIF DU MOUVEMENT DES ENTRAINEURS DE LIGUE DEUX AVANT LA 20E JOURNÉE MSPB : Abbes, Zemouri, Abdessamed. Heddane WAT : Neghiz, Yadel-Kherris ASK: Belaribi, Zekri. Khezzar ESM: Osmane, Slimani, Henni USMAn: Latréche, Kaoua ABS: Menad S, Belaribi ABM: Ghimouz, Guessaibi NAHD: Djelloul, Ifticéne USC: Prodan, Hadj Mansour MCS: Hammouche, Mekhazni, Hadjar OM: Boufenara, Neghiz USMB: Ifticéne, Benchouia CAB: Fergani, Prodan, Bouaraara, Latréche USMMH : Meghraoui, Zemiti USMBA : Bira (inchangé) ASMO : Mouassa (inchangé)

Alain Michel : «Un entraineur est souvent considéré comme un bouc émissaire»

Le technicien français, en l’occurrence Alain Michel, a fait les frais de cette valse d’entraineurs après avoir été limogé par la direction de la JSMB à la fin de la saison dernière. D’ailleurs, joint par nos soins pour connaître son avis, Alain a tenu à dire que «souvent, c’est l’entraineur qui est la victime lorsque le club traverse une mauvaise situation surtout les résultats négatifs. Un entraineur est considéré comme un bouc émissaire bien qu’il ne soit pas responsable de toutes les mauvaises situations. Pourtant, l’instabilité ne donne pas souvent des résultats mais malheureusement c’est une pratique courante chez les responsables de certains clubs». S.A.S.

Le changement d’entraîneur se répercute négativement sur le niveau du football national

L

es observateurs sont unanimes à dire que la politique de l’instabilité au niveau de la barre technique s’est répercutée négativement sur le rendement des clubs mais aussi dans les différentes compétitions continentales car, on voit rarement des clubs algériens qui réalisent de bons parcours dans les compétitions africaines que ça soit la ligue des champions où la coupe de la CAF. C’est dire que cette politique n’a pas donné les résultats escomptés au moment où on assiste à des contrats à long terme chez la majorité des clubs européens. Une instabilité qui n’est pas pour arranger les affaires du football en Algérie, puisque les dirigeants sont désormais appelés à changer de politique pour espérer assurer le développement nécessaire et atteindre le haut niveau dans les prochaines années. Les instances concernées doivent quant à elles veiller pour une bonne politique des clubs à l’avenir afin de mettre comme objectifs les résultats escomptés.

CERTAINS ENTRAINEURS MANQUENT DE PRINCIPES

Toutefois, si le changement d’entraineur est devenu une monnaie courante chez une grande partie des dirigeants des différents clubs de l’élite, il n’en demeure pas moins que certains techniciens, que ça soit étrangers ou locaux, manquent de principes dont ont profité les responsables de clubs pour leur affaire appel à chaque

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

fois qu’ils décident de limoger un autre entraineur. Ils sont nombreux à avoir quitté un club avant de revenir exercer dans la même équipe. Soit des paramètres qui ont fait que le phénomène de l’instabilité au niveau des clubs en ce qui concerne la barre technique a pris de l’ampleur depuis quelques années sans que la majorité d’entre eux retiennent la leçon. Désormais, les techniciens, que ça soit locaux et étrangers doivent changer de comportements à l’avenir pour éviter d’autres mauvais scénarios.

LES TECHNICIENS ÉTRANGERS NE SONT PAS ÉPARGNÉS

La valse des entraineurs en Algérie ne concerne pas uniquement les techniciens locaux mais aussi les entraineurs étrangers qui n’ont pas été épargnés par ce phénomène de limogeage. Des Français, des Italiens et autres ont tenu à payer les frais des mauvais résultats enregistrés par leurs clubs mais aussi la colère des dirigeants qui veulent calmer les supporters en se séparant de l’entraineur. D’ailleurs, plusieurs dirigeants avaient réussi à avoir la paix et surtout le soutien des supporters en décidant de limoger l’entraineur, bien que ce denier ne soit pas souvent le responsable de la situation dont laquelle se trouve le club. Certains d’entreeux sont même rentrés chez eux avant de revenir pour exercer dans un autre club. S. A. S.


12

Edition du week-end Edition du week-end

Maracana N°2274 — Vendredi 21 février 2014

13

A cœur ouvert avec Mourad Ouardi (ex-entraineur national des Olympiques) :

Maracana N°2274 — Vendredi 21 février 2014

L’ENTRETIEN

de la semaine

traineurs qui est en voie de disparition. Cette race dʼentraineurs à lʼimage de Mokhtar Aribi, Mehieddine Khalef...qui ne croient quʼau travail sérieux, méthodique et une vision claire de la notion footballistique. Pour ce dossier que nous consacrons à la valse des entraineurs, nous avons ouvert nos colonnes à Mourad Ouardi pour sʼexprimer et donner son avis. Un avis neutre sur le limogeage des entraineurs, mais aussi sur un certain nomadisme de certains entraineurs… Pour lʼentraineur Ouardi, ce qui retarde son retour sur les terrains, cʼest les critères de sélection de certains clubs, qui recrutent des entraineurs quʼils peuvent manipuler et à qui ils dictent leurs façons de faire. Cela est inconcevable pour Ouardi, qui ne veut pas gérer un groupe de joueurs uniquement pour faire la garde, mais espère trouver un projet ambitieux pour lʼavenir commun et celui du football. «Je refuse dʼentrainer actuellement, et ce pour plusieurs raisons objectives et qui ont relation avec mes principes et mes ambitions dans le football. Certains entraineurs sont prêts à tout pour travailler, mais ce nʼest pas mon cas. Je refuse de faire la simple garde des joueurs, et quʼon mʼimpose des choix qui sont exclusivement de mon ressort. Les prérogatives dʼun entraineur sont claires, et le manque de déontologie au sein de nos clubs ne me motive pas afin dʼexercer mon métier. Cʼest monnaie courante chez nous, que des entraineurs soient exploité de la sorte, jʼespère que les responsables du football vont réagir et que les entraineurs prennent conscience que leur métier est noble et quʼil ne se résume pas à des salaires. Dans ce cas, je préfère rester en retrait que participer à cette valse, qui discrédite les entraineurs» dira Ouardi, qui a le cœur gros, et qui ne conçoit pas un football qui se résume au simple commerce, avec des entraineurs qui sautent dʼune rive à lʼautre, sans pour autant apporter un véritable progrès pour le métier et le football en Algérie.

«L’EXEMPLE DE CHAREF À L’USMH EST À MÉDITER»

Concernant la valse des entraineurs, qui perdure et qui n’arrange pas les affaires du football en général, Ouardi se désole de voir autant de mouvement animer la scène nationale concernant les entraineurs, et prend en exemple de réussite, l’entraineur Charef qui est au sein de l’USMH depuis plusieurs années. Certes pour Ouardi, les titres manquent au club, mais l’équipe réussit toujours à finir honorablement sa saison, malgré les grosses tensions. Selon Ouardi, c’est la complicité qui existe entre le président et son entraineur qui a fait avancer le club, sachant que le club a souffert et souffre encore d’un manque cruel de moyens financiers, qui sont loin d’être à la hauteur des ambitions du club. «C’est triste de constater que les entraineurs sont devenus de simples options, et cela ne reflète pas la véritable image d’un entraineur digne de ce nom. Je pense que l’exemple de Charef à l’USMH est à méditer, et je tiens à saluer le travail qu’il a fait pour le club harrachi, avec la complicité de son président Laib. Malgré les différends et le manque de moyens financiers, le club et par la stabilité prônée au niveau de la barre technique, se maintient aisément et jouent les premiers rôles depuis trois saisons déjà. C’est un exemple à méditer pour les autres clubs qui ont tendance à changer d’entraineurs à la recherche d’un résultat qui ne viendra jamais » confia Ouardi.

«DES ENTRAINEURS SONT RECRUTÉS POUR FAIRE PLAISIR À CERTAINS POURVOYEURS DE FONDS»

Pour Ouardi, les entraineurs n’ont plus d’identité, et c’est dommage pour l’avenir du métier et du football. Selon lui, beaucoup d’entraineurs entretiennent des relations privilégiées au sein de certains cercles sombres de clubs, et ces derniers les imposent quand bon leur semble. Sur cet état de fait, Ouardi est catégorique, la réussite dépendra uniquement du paramètre chance, car la gestion d’un club n’est pas uniquement l’équipe en elle-même, mais c’est un tout qui englobe l’ensemble de l’univers d’un club, à commencer par sa culture, qui ne sied pas toujours : «Certains clubs font dans le relationnel, et des responsables de clubs sont soudoyés par des proches pour faire venir des entraineurs avec qui ils ont des affinités particulières et qui n’ont aucun rapport avec ses compétences. C’est une réalité amère, mais dans le but de faire du profit et dans la course à l’appât du gain, certains

présidents et autres responsables négligent l’avenir de leurs clubs, pour faire plaisir à des pourvoyeurs de fonds, qui s’autoproclament des proches du club. Il faut se rendre à l’évidence et décortiquer sérieusement la situation de nos clubs, et faire une analyse globale de la gestion. Il faut recruter selon les besoins objectifs des clubs, et ne pas se contenter d’un changement d’entraineur, qui n’est qu’une pièce du puzzle», dira Ouardi.

«L’AVENIR D’UN CLUB NE DÉPEND PAS D’UNE SAISON »

Certains entraineurs sont engagés pour des objectifs bien définis, et à court terme. Pour Ouardi, c’est l’illustration d’une collaboration fructueuse pour certaines parties prenantes dans l’engagement, et c’est tout à fait improbable de voir l’entraineur réussir dans sa quête, qui ne se base pas sur un projet de fond et à long terme, «je pense que certains responsables n’ont pas la notion de la culture d’un club. L’avenir d’un club ne dépend pas uniquement d’une saison, mais se base sur un travail de fond et de longue haleine. Certains clubs voient les choses en grand, alors que les moyens à tous les niveaux sont insuffisants pour atteindre les objectifs souhaités. Il faut se faire à l’idée que les clubs sont tous différents, et il n’est pas possible pour tous d’être des clubs de haut rang. Il y a une différence des grandeurs, et chaque club devrait s’inspirer de la culture locale pour bâtir sur des bases solides et aller de l’avant, sans pour autant avoir la conviction de s’affirmer comme grand club. Les entraineurs qui ne réussissent pas sont souvent trompés par l’environnement du club, de son histoire, mais aussi de ses moyens humains et financiers. C’est pour cela qu’il faut des critères préétablis pour chaque club en vue d’un recrutement d’entraineur, et il faut avoir un projet qui reflète les ambitions particulières de chaque club» dira Ouardi, qui espère que les responsables de clubs vont se remettre en question et chercher l’erreur ailleurs, que chez les entraineurs, ce qui permettra une meilleure approche concernant la collaboration future des deux parties.

«L’ENTRAINEUR EST SOUVENT LIMOGÉ POUR INSUFFISANCE DE RÉSULTATS, ET C’EST TOUT»

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

L’entraineur Ouardi se demande comment des présidents de clubs limogent des entraineurs pour insuffisance de résultats, sans au préalable faire le point de la situation et des raisons objectives de l’échec. Selon Ouardi, l’entraineur n’est pas un surhomme pour à lui seul assumer la responsabilité des résultats de son

club, et il faut se pencher sur la question et chercher le problème ailleurs. Souvent, un club qui joue le maintien, vire son entraineur après quelques matches pour insuffisance de résultats, alors que le maintien se joue sur toute une saison et plus si affinité. L’entraineur n’est pas seulement en place pour assurer des résultats techniques, mais pour bâtir une équipe et contribuer au développement du club à long terme. J’ai bien compris cet état de fait, et si les responsables continuent à s’entêter là-dessus, je ne pense pas avoir ma place», confia Ouardi, qui considère que certaines personnes tirent de leur côté pour des intérêts personnels et non pour l’intérêt général du club, et l’entraineur est le bouclier parfait pour faire taire les critique et apaiser

Le football national et selon Ouardi, est victime de la valse des entraineurs, et cela se répercute sur les performances de nos clubs à

«POUR LE FOOTBALL DE L’ÉLITE, IL FAUT DES ENTRAINEURS D’ÉLITE»

les tensions, qui ne résultent pas forcément de l’entraineur et du travail accompli.

Sans stabilité, les clubs ambitieux auront fort à faire pour avancer, et selon Ouardi, il est primordial pour nos responsables de prôner la stabilité à tous les niveaux, et travailler dans la continuité pour faire aboutir un projet sérieux et construire un club avec une identité et une histoire : «Pour moi, tout passe par la stabilité, et pas seulement au niveau de la barre technique. Un club a beaucoup de difficultés à avancer sans stabilité, et il est facile dès lors d’en vouloir à un entraineur, qui est en première ligne en cas de soucis. Un club qui est secoué par les crises en tout genre ne peut avancer et espérer des résultats, même s’il dispose d’un grand entraineur ou bien même de grands moyens financiers. La gestion d’un club est complexe, et il faut une stabilité à tous les niveaux pour aborder le projet avec volonté et détermination», dira Ouardi.

«TOUT PASSE PAR LA STABILITÉ»

tous les niveaux. Pour Ouardi, il faut des entraineurs à la hauteur des ambitions des hautes autorités de l’état et instaurer une véritable institution du football pour le haut niveau, qui représente dignement le pays et avoir une vitrine qui reflète le véritable potentiel de notre football sur la scène continentale et internationale. «Je pense qu’il faut mettre chaque chose à sa place, et si nous voulons un football d’élite à l’avenir, il faut des entraineurs d’élite pour gérer le football dans les règles de l’art. Il ne faut pas laisser le bateau couler sans réagir, et il vaut mieux tard que jamais, car si nous continuons sur cette voie, les résultats ne seront pas reluisants et n’honoreront pas notre football et notre pays. La politique doit changer et les entraineurs doivent avoir un statut particulier, ce qui n’est pas le cas chez nous. Notre football a besoin de grandeur, et il faut vite définir le statut de l’entraineur de haut niveau », dira Ouardi, qui pense que les entraineurs sont de simple employés qui doivent rendre des comptes à certains responsables uniquement, et leurs principes comme leur éthique en sont bafouées.

Les solutions existent pour parer à la valse des entraineurs en Algérie, selon Ouardi. Pour ce dernier, les décideurs, à tous les niveaux, ont le pouvoir de changer les choses, avec de la volonté et de l’ambition. Pour Ouardi, le football Algérien doit s’ouvrir au monde pour progresser, et le promouvoir sur la scène international, et les entraineurs peuvent y contribuer, si seulement ils sont vraiment pris en considération : «Je pense que les solutions existent, pour développer notre football et lui éviter cette valse des entraineurs. Les décideurs ont ce pouvoir, et il faut définir les priorités pour nos clubs et nos institutions, à long terme bien sur. Si on veut aller vers le progrès et s’ouvrir au monde, il faut se retrousser les manches et profiter de la conjoncture actuelle, qui est propice au développement de notre football, et opérer des changements radicaux. Il faut une réelle politique dans ce sens, et il faut toucher tous les aspects, à commencer par la formation, avec comme moteur, la stabilité à tous les niveaux et de véritables convictions. Il faut des présidents qui ont des projets à long terme et qui sélectionnent des entraineurs en fonction des besoins du club et leurs ambitions et qui correspond au profil qui est préconisé», dira Ouardi, qui en appelle aux responsables du football et de clubs, afin de travailler dans la durée et ne pas se contenter d’objectifs immédiats. Entretien réalisé par M. Memmoud

«LES SOLUTIONS EXISTENT»

«Je refuse de faire la garde des joueurs» Actuellement consultant à la chaine de télévision publique, Canal Algérie, Mourad Ouardi est un entraineur qui a fait un long chemin sur les terrains dʼAlgérie et dʼArabie Saoudite dans les années 90. Ce cadre des sports, issu de lʼécole algérienne est un analyste de premier plan, il est aussi un vrai «détecteur» de jeunes talents. Djabou, Aoudia, Koudri, Boulahia, Mekkaoui…, cʼest Ouardi qui est derrière leur éclosion. En 1990, il avait en main lʼéquipe nationale olympique, et suite à des divergences avec certains responsables de la FAF de lʼépoque, et particulièrement avec la politique prônée, il remet sa démission en pleine assemblée générale de la FAF. Il sʼexpatria en Arabie Saoudite avant de revenir en Algérie, où il prend en main les équipes de lʼUSM Aïn Beïda, C Mila… Son passage à Aïn Beïda et Mila restera gravé dans la mémoire des populations des Harakta et des Mileviens. Mourad Ouardi, avec son franc-parler et la justesse de ses analyses ne laisse personne indifférent. Par ses différentes interventions sur la formation et sur le travail en profondeur, Mourad Ouardi remet toujours en cause «lʼordre établi» de la politique du résultat immédiat. En sa qualité dʼentraineur-formateur, il a toujours défendu les principes et les valeurs de la pratique du football. Mourad Ouardi est lʼun des rares entraineurs à refuser de jouer le «pompier» ou de remplacer un collègue limogé injustement. Pour lʼavoir côtoyé pendant de longues années, nous pouvons témoigner sans risque de nous tromper que Mourad Ouardi fait partie dʼune race dʼen-


14 Maracana N°2274 ! Vendredi 21 février 2014 Edition du week-end

USC-ASMO BOUHEDDA NON CONCERNÉ

Finalement, le gardien de but Seddik Bouhedda, nʼétait pas du voyage mercredi dernier. Nʼétant pas encore totalement rétabli, en raison des douleurs au dos, ressenties le même jour, alors quʼil sʼapprêtait à participer à la séance dʼentraînement du matin, il a préféré faire lʼimpasse sur ce match. Il a été remplacé au pied levé par le gardien de but de lʼéquipe espoir, pour seconder Mezaïr.

BALEGH ESPÈRE MARQUER

Le meilleur buteur de lʼannée dernière, Balegh Sofiane et actuel capitaine, traverse une période creuse, un passage à vide , qui ne semble pas le perturber. En 6 rencontres, ce joueur, considéré comme inamovible, nʼa pas encore trouvé le chemin des filets. « Cʼest vrai que je nʼarrive pas à marquer, mais je travaille aussi pour le collectif. Jʼespère que ce vendredi, mon inefficacité fera partie du passé et que je parviendrai à trouver le chemin des filets ». Rappelons que cʼétait Balegh qui avait marqué le but de la victoire au match aller. Va-t-il récidiver ? A. B.

MATCH DÉLICAT POUR LES ORANAIS LA BANDE À MOUASSA AURA UNE TÂCHE TRÈS ARDUE CETTE APRÈSMIDI, SUR LE TERRAIN DU STADE ZERDANI D’OUM EL BOUAGHI, OÙ L’ATTEND UNE AMBITIEUSE ÉQUIPE DE L’USC, TOUTE AURÉOLÉE PAR SA DERNIÈRE VICTOIRE EN CHAMPIONNAT À BATNA, FACE AU CAB.

C

ar, les coéquipiers de Boudoumi, qui ont fait une excellente phase « aller », connaissent un passage à vide en ce début d’année qui leur a coûté 6 points perdus à domicile en 3 rencontres. Aucun match gagné dans les quatre rencontres jouées jusque là, ce qui commence à inquiéter sérieusement le coach et les dirigeants. Ces derniers espèrent que le signe indien prendra fin aujourd’hui, bien que l’US Chaouia s’avère intraitable sur ses bases, où elle n’a jamais perdu.

ETAPE IMPORTANTE POUR LA COURSE À L’ACCESSION

Bien que le sprint final pour l’accession soit encore loin, il n’en reste pas moins que le résultat de cette rencontre sera très important pour les deux équipes. Les Asémistes, entreront sur le terrain, avec l’objectif de gagner, mais un nul suffira à leur bonheur. Par contre, les hommes de Abdelmajid Yahi seront tenus de gagner, pour satisfaire leur public, ce qui présage d’un match très animé. Les supporters oranais espèrent seulement que l’arbitrage soit à la hauteur et que

Meguenni : «Nous allons nous battre»

Nous savons que c’est un match difficile et que nous sommes tenus de batailler dur pour garder notre invincibilité et tenter de gagner. Nous nous sommes bien préparés dans ce but durant les entraînements, qui se sont déroulés dans la sérénité la plus totale. Le match contre Médéa est oublié et l’équipe est sereine et nous n’avons aucune pression sur le dos. L’entraîneur nous a demandé de nous appliquer dans notre jeu et de garder notre sang-froid. Nous jouerons au complet avec le retour de Benayada et Zidane, qui étaient suspendus et nous restons optimistes quant à un résultat positif.

USMMH-CAB LOUZ SERA LE GRAND ABSENT DE CE MATCH

Le joueur Louz, et par la force des choses, est devenu un pion incontournable dans lʼéchiquier du club phare de la wilaya de Tipasa, à même porté le brassard du capitaine dʼéquipe à plusieurs occasions. Sur lʼaile gauche, il peut dribler, feinter et faire une course de plusieurs mètres. Dans un petit espace, il peut mystifier son vis-à-vis et le pousse à lʼerreur. Aux abords de la surface de la partie adverse, il devient dʼemblée, un danger imminent. Et tout le monde regrette son absence lors de lʼempoignade de coupe face au MCA. Balle au pied, il est très percutant et capable de faire la différence à nʼimporte quel moment de la partie. Encore une fois , cet attaquant racé, ne pourra pas faire partie de lʼéquipe qui aura à affronter ce vendredi le Chabab de Batna. Louz sera, donc, le grand absent de cette confrontation qui mettra aux prises, LʼUSMMH au CA Batna. M. G.

monsieur Sekhraoui ne fasse pas les mêmes bourdes que ses collègues, Necib et Bahloul.

traîneur adjoint, qui est suspendu pour ce match, et qu’il suivra de la tribune.

MOUASSA TABLE SUR UNE VICTOIRE

DERNIER ENTRAÎNEMENT À EL KHROUB

L’entraîneur en chef, Kamel Mouassa, qui sera privé aujourd’hui de soin adjoint Hadj Merine, suspendu, espère que le déclic surviendra cet après-midi. «Nous avons axé notre travail, sur les volets technique et tactique, avec un travail spécifique pour les attaquants, afin de trouver une solution à l’inefficacité qui les poursuit, ceci, en plus de l’aspect psychologique que ne néglige jamais Mouassa. Nous espérons que ce travail portera ses fruits », nous a indiqué l’en-

La formation oranaise a effectué son dernier galop d’entraînement hier au stade du Khroub. Cette ultime séance de la semaine devait permettre au staff technique de mettre au point la tactique à adopter, qui sera certainement l’option attaque pour mieux se défendre. Mouassa qui a laissé Benchaâbane à la maison, lancera ses jeunes loups dans la bataille et gardera certainement El Bahari comme joker. Ali B.

EQUIPE PROBABLE : MEZAÏR, BENAYADA, BENSACI, MEGUENNI, ZIDANE, TAHAR, BOUDOUMI, AÏSSAOUI (BENKABLIA), TABTI, BELALEM, BALEGH.

LA VICTOIRE ET RIEN QUE LA VICTOIRE Après que Hadjout ait fourni une époustouflante prestation face au Mouloudia d’Alger, ce mardi dernier dans le cadre des 1/4 de finale de la coupe d’Algérie, il s’apprête à accueillir sur son ground du stade du 5 juillet de Marengo, ce vendredi, le club des Aurès, le Chabab de Batna.

U

n chabab qui, quant à lui, a forcé l’Olympique de Médéa au partage de points sur le terrain de ce dernier (0 à 0) à l’occasion de la 18è journée du championnat. Néanmoins, le Chabab qui crie haut et fort, à qui veut l’entendre, après avoir été lésé lors de la précédente journée face au club de l’US Chaouia par un arbitrage partial et scandaleux et qui prétend être victime ces derniers temps d’un complot qui est dirigé contre lui, tentera de jouer au football et essayera de repartir de Hadjout, plus ou moins avec le point du match nul. Les Cabistes, sous la houlette de leur nouvel entraineur, Latreche, qui est prêt à relever le défi, pourraient réaliser ce résultat s’ils sauraient comment saisir la

moindre occasion durant cette rencontre et oublier qu’ils sont visés par une certaine frange d’arbitres. De l’autre côté, les Hadjoutis de leur part, ne vont pas laisser une telle occasion leur échapper pour reprendre à gagner et ce, afin de s’éloigner définitivement de la zone de tous les aléas. «Rien ne pourra remplacer la victoire. Donc, la victoire et rien que la victoire qui nous intéresse face à Batna», nous dira tout confiant, un membre du staff dirigeant hadjouti.

ZEMITI RECONDUIRA LE MÊME EFFECTIF

A la fin de la joute de coupe qui a opposée son équipe à celle du Mouloudia d’Alger, le driver hadjouti Farid Zemiti s’en est exprimé «Nous n’avons pas à rougir de cette élimination face à une grande équipe comme le Mouloudia. On a fait un grand match et on a failli obliger le Mouloudia à jouer les prolongations. Je suis très satisfait de la façon avec laquelle avaient évolué mes joueurs, notamment en première mi-temps». Donc, le coach hadjouti est comblé par la prestation qu’ils ont fournie ses joueurs face au MCA, malgré la disqualification. Ce que dénote

un certain satisfecit chez l’entraineur de la formation de Marengo, qui affirme reconduire face au CA Batna, le même effectif qui a donné la réplique au Mouloudia. C'est-à-dire dans les bois, Boukacem qui d’un match à l’autre est en train de gagner des galons auprès du public hadjouti, sur le côté latéral droit, c’est Yaghni qui va être titularisé et sur celui du gauche, c’est l’inusable Omar Rebah qui sera utilisé, dans l’axe central, on va retrouver la paire TalahBouzar Khaled. En ce qui concerne le milieu de terrain,

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

Rabeta, Selloum et Kheiter l’assureront. Comme ailiers, on va voir jouer Labani et Hamadou et dans la peau d’un vrai chasseur de buts, il y aura le percutant attaquant Souaker, qui a fait voir toutes les couleurs à la défense mouloudéenne lors du match de coupe. Avec cette composition de joueurs, l’aimable coach Zemiti a déjà coqueté son plan de bataille et table inéluctablement sur une nouvelle victoire, qui fera certainement du bien à tout le groupe hadjouti. M. GRINI


Edition du week-end Maracana N°2274 ! Vendredi 21 février 2014 15

MISSION DIFFICILE FACE À BOU-SAÂDA

ABS-USMB Belhocine : «Nous irons à Bousaâda pour un bon résultat»

LES POULAINS DE MOHAMED BENCHOUIA, ONT RALLIÉ HIER DANS LA MATINÉE LA VILLE DE BOU-SAÂDA,POUR DONNER LA RÉPLIQUE CET APRÈS MIDI, AU CLUB LOCAL L'ABS, POUR LE COMPTE DE LA 20ÈME JOURNÉE DU CHAMPIONNAT DE LA LIGUE 2.

U

ne confrontation oû les deux formations veulent sortir victorieuse, l'Amel de Bousaâdan reste sur une défaite concédée vendredi dernier à Bel Abbès, face au leader l'USMBA,contrairement aux Blidéens, qui sont sur un nuage après leur victoire sur un score large de 4 buts à 0, contre Hadjout, et du semi-echec de

l'ASMO concédé à domicile face à Médéa, ce qui a fait l’affaire des Blidéens, qui s'accaparent de la 2ème place du classement EQUIPE PROBABLE : Khelladi-Benaceur-Bedrane-Belhadj-BelhaouaBelhocine-Boudina-Bendiaf-Hamia-Noubli et Mekhlouche.

ESM-NAHD

Henni : «Nous donnerons le meilleur de nous-mêmes»

L

a formation espérantiste, drivée par le nouveau staff, GoualHenni, n’aura d’autres alternatives que de limiter les dégâts face à une formation du NAHD, qui se présentera en conquérante, et part avec les faveurs des pronostics, d’autant que cette rencontre constituera un tournant important pour les Nahdistes, qui aspirent à une accession et ne sont pas prés d’abdiquer . Telle une bête blessée et agonisante, la formation mostaganémoise, dont le sort est d’ores et déjà scellé et dont l’avenir reste incertain, aura bien des difficultés à repousser la furia des Nahdistes qui misent sur trois points, qui les propulseraient dans le trio de tête, sachant que les autres prétendants seront à rudes épreuves, ce dont en profiteront les Banlieusards Algérois, pour se positionner. Cependant ; même si les Espérantistes n’ont jamais fait valoir quelque chose de bon, ni à domicile ni à l’extérieur, pourraient bien déjouer ces pronostics, dans une réaction d’orgueil, histoire de faire en sorte que l’honneur soit sauf et surtout de respecter l’éthique sportive, car c’est bien le moment des jeux de coulisses, et que beaucoup de renversements de situations peuvent émerger . Pour le duo Goual-Henni ; il est clair que la mission d’assurer reste difficile, surtout dans les circonstances actuelles, et qu’il est de leur devoir de jeter ,dés à présent, les bases de la construction d’une équipe afin d’assurer l’avenir du club. Il est vrai que l’effectif que posséde en main le staff technique ne répond pas aux exigences, mais il faudra y faire avec, en intégrant surtout les jeunes joueurs espoirs, afin de les mettre dans le bain de la compétition, à partir d’aujourd’hui. Il n’y aura pas beaucoup de solutions pour le staff technique face au Nasria, dans une rencontre qui sera extrêmement pénible pour les locaux, connaissant la valeur de leur adversaire, tout aussi prétentieux qu’il soit, et animé d’une ferme volonté pour faire autant que les autres formations qui s’étaient distinguées à Mostaganem. A priori, le staff technique tablera sur ses joueurs dans le banc, puisque certains d’entre eux, ont déjà un moral très affecté et pour d’autres, ils trainent des séquelles de bléssures, et risquent donc de ne pas être alignés, d’autant que le résultat importe peu pour les Espérantistes . Cependant et pour une simple formalité, la formation locale se doit de garder son honneur, et faire face aux Nahdistes afin de faire taire beaucoup de rumeurs qui circulent, quant à un éventuel arrangement à l’amiable, entre les deux formations. Pour l’adjoint Henni «C’est une rencontre comme toutes les précédentes et nous l’aborderons avec le plus grand sérieux, dans l’espoir de redonner un petit sourire à nos supporters. Notre mission sera difficile, mais nous ferons en sorte, d’être à la hauteur de la confiance placée en nous, même s’il n’y a aucun enjeu pour nous . Pour nous, il s’agit de montrer un bon visage..» Noreddine B.

général. Dos au mur, les gars de Sidi Thameur n'ont pas d'autres choix que de s'imposer à domicile face l'USMB, dans une rencontre qui ne sera guère facile.

UN RÉSULTAT POSITIF RESTE IMPÉRATIF.

L'USMB, occupant la seconde place actuellement au classement général avec 33 points, est appelée à éviter la défaite et de revenir avec un résultat positif qui demeure impératif. Les camarades de Khelladi semblent conscients de la mission qui les attend, en se montrant déterminés à fournir le maximum d'efforts pour réussir un bon résulat et conserver leur place sur le podium. En dépit de la mission qui attend les Blidéens à Bousaâda, Noubli et consorts sont décidés à brouiller les cartes

de l'équipe drivée par Belaribi. Le capitaine blidéen, Belhocine Zakaria, a tenu à déclarer à propos de cette rencontre, qui opoosera ,aujourd'hui, son équipe à l'ABS: «Nous avons bien préparé ce match, le groupe est conscient de la tâche qui l'attend face à l'ABS, qui aurra l'avantage du terrain et de son public, de notre côté, et avec l'état d'esprit qui régne au sein du groupe, cela nous permettra de jouer à l'aise et avec hargne, afin de réussir le meilleur résultat possible et par la même consolider notre place sur le podium. T.A

LES OREILLES TENDUES VERS MÉDÉA ET OUM EL BOUAGHI.

Les Blidéens qui affronteront cet après midi l'ABS et au même temps, l'USMBA affrontera l'O.M, où aussi les deux autres concurrents,l'USC et l'ASMO se donneront la réplique à O.El Bouaghi, les gars de la ville des roses devront gagner, tout en souhaitant un faux pas à leurs concurrents directs à l'accession, afin d'entrevoir la suite du parcours sous de meilleurs auspices, tout en gardant une oreille attentive sur les stades; Imam Lyes (Médéa) et Zerdani Hasouna (O.E.Bouaghi ). T. A.

NAMANI SERA ABSENT FACE À L'ABS.

Comme annoncé dans notre précédente édition, le défenseur axial Namani Mohamed, ne sera pas présent cet après midi face à l'ABS, il poursuit les soins et n'a pas encore reintégré le groupe aux entrainements, il se contente d'un travail spécifique, afin de garder sa forme physique.

BACHIR COMME DIRECTEUR DE JEU.

Concernant la rencontre ABS-USMB qui se déroulera cet après midi au stade Abdellati Mokhtar, pour le compte de la 20ème journée de championnat de la ligue 2, la CFA a désigné Bachir, comme directeur de jeu, il sera secondé dans sa tâche, par Hadj-said et Abid. T. A.

PROGRAMME DE LA 20E JOURNÉE

Rencontres USC/ASMO ASK/USMAN MSPB/ABM ESM/NAHD WAT/MCS ABS/USMB OM/USMBA USMMH/CAB (demain) Equipes 1. USM BEL ABBES 2. USM BLIDA 3. ASM ORAN 4. US CHAOUIA 5. WA TLEMCEN 6. MC SAIDA 7. AB MEROUANA 8. NA HUSSEIN DEY 9. O MEDEA 10. AS KHROUB 11. A. BOU SAADA 12. USMM HADJOUT 13. MSP BATNA 14. USM ANNABA 15. CA BATNA 16. ES MOSTAGANEM

Arbitres SEKHRAOUI-BOULEKRINET-RACHEDI OUKIL-MERAOUI-TADJI BOUCHAMA-BOURAHLA-BEZZAH MERNIZ-BENHAMIDOUCHE-CHELLALI .A HOUASNIA-HAMOU-DOULACHE BACHIR-HADJ SAID-ABID ACHOURI-AMRI-BOUGHRARA BOUFRIOUA-HADJI-BOUSMAHA

Pts 36 33 32 32 29 27 27 26 26 24 24 23 20 20 18 08

Classement J 19 19 19 19 19 19 19 18 19 18 19 19 19 19 19 19

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

G 10 09 08 10 08 08 07 06 07 07 06 06 04 04 04 03

N 06 06 08 02 05 03 06 08 05 03 06 04 08 08 06 02

P 03 04 03 07 06 08 06 04 07 08 07 09 07 07 09 14

BP 27 24 16 20 16 17 17 11 19 21 18 17 07 09 11 09

BC 13 13 09 17 12 16 16 13 17 20 15 21 10 15 19 34

Diff 14 11 07 03 04 01 01 -02 02 01 03 -04 -03 -06 -08 -25


16 Maracana N°2274 ! Vendredi 21 février 2014 Edition du week-end RÉGION CENTRE

RÉGION EST

RÉGION OUEST

Troisième avec 32 points, l’ESM Koléa recevra l’IB Khemis El Khechna, second au classement général avec 33 unités, dans un match qui sent la poudre entre deux formations qui jouent les premiers rôles et qui veulent faire partie de la Ligue 2, la saison prochaine. Le leader, quant à lui, se déplacera à Réghaia dans l’optique de creuser l’écart sur ses poursuivants directs. La rencontre entre l’IB Laghouat et la JS Hai El Djabel ne manquera pas aussi d’attrait au vu du classement des deux équipes. Enfin, déplacement périlleux pour les Koubéens à Berrouaghia où le RCK devra faire attention à l’ESB qui peut surprendre. M. Ramzi

Avec 8 points d’écart sur son poursuivant direct (MOC), le DRB Tadjenant peut s’envoler et prendre ses distances, en recevant aujourd’hui l’AS Aïn M’lila qui s’est fait surprendre la semaine passée par la modeste formation annabie. Les Constantinois, quant à eux, recevront l’US Tébessa où ils devront impérativement se reprendre, s’ils ne veulent pas tirer un trait définitif sur la Ligue 2 la saison prochaine. L’affiche entre l’USBB Arréridj et l’US Biskra drainera à coup sûr la grande foule. Enfin, la lanterne rouge, le NRB Touggourt, recevra l’US Tébessa où il leur faudra impérativement se reprendre pour ne pas encore sombrer dans les méandres du classement. M. Ramzi

Le programme ESB-RCK NARBR-JSMC USMC-WRM CRBDB-MCM USOA-WAB PAC-ESG IBL-JSHD ESMK-IBKEK

Le programme NRBT-NCM (demain) WARD-HBCL DRBT-ASAM HAMRA-E. Collo USFBBA-USB UST-MOC ESG-USMAB USMK-JSMS

Défait lors de la dernière journée, à la surprise générale face au CC Sig, l’OM Arzew devra vite se reprendre, face au GC Mascara qui réalise depuis quelques journées de belles performances. Le dauphin, quant à lui, recevra l’ES Araba et aura une occasion en or pour s’emparer de la tête du classement, en cas d’une contre-performance d’Arzew à domicile. Après avoir étrillé sur le score sans appel de 5 buts à 0 le MB Hessasna, le CRB Benbadis tentera de grappiller des points pour rester au contact des prétendants à la montée, en recevant le CRB Sendjas. Enfin, le CR Témouchent, qui a créé la surprise en battant le RCR (2-0) la semaine dernière, tentera de faire tomber cette fois-ci la JSMT, elle aussi, sur une courbe ascendante après son succès à l’extérieur face au RCB Oued Rhiou. M. Ramzi

N. B. : Toutes les rencontres auront lieu demain à 14h.

N. B. : Toutes les rencontres auront lieu aujourd’hui, sauf NRBT-NCM demain samedi.

Chauds débats à Koléa

Tadjenant veut Journée encore favorable pour creuser l’écart Relizane

Le programme RCR-ESA MBH-IRBM USR-CCS OMA-GCM CRBS-CRBBB IST-SAM WAM-RCBOR JSMT-CRT N. B. : Toutes les rencontres auront lieu demain à partir de 14h.

Snigra : «Très déçu de rater le match de Berrouaghia» ETANT MALADE, LE DÉFENSEUR KOUBÉEN, WALID SNIGRA, FERA L’IMPASSE SUR LA RENCONTRE DE DEMAIN FACE À L’ESB À BERROUAGHIA, UN MATCH COMPTANT POUR LA 19E JOURNÉE DU CHAMPIONNAT AMATEUR. UNE DÉFECTION QUI A ATTRISTÉ SNIGRA QUI A VOULU PARTICIPER À CETTE RENCONTRE VU SON IMPORTANCE POUR LA SUITE DU PARCOURS DU RCK EN CHAMPIONNAT. Le RCK reste sur une sévère défaite face à la JSMC à Kouba, un commentaire… Jusqu'à maintenant je n’ai pas compris ce qui nous est arrivé lors de cette rencontre, pourtant on a fait un bon match, on a dominé l’adversaire, sans pour autant concrétiser le nombre incalculable d’occasions qu’on avait créées. Maintenant, il faudra oublier ce match le plus vite possible et se concentrer sur les rencontres qui restent de cette phase retour. N’est- ce pas trois points en or perdus face à Chéraga ? Malheureusement, oui, mais reste tout de même que trois points seulement nous séparent de cette équipe au classement général, donc les dés sont loin d’être jetés pour nous, ma foi, nous sommes toujours en course pour cette accession, malgré notre défaite. Je pense que cette accession nous tend toujours ses bras, dans la mesure où à chaque fois qu’on perd, les autres clubs qui jouent l’accession trébuchent également, néanmoins, doré-

navant, nous n’avons plus droit à l’erreur. Vous ne vous êtes pas entrainé cette semaine, on peut savoir pourquoi ? Tout simplement parce que j’étais malade, je le suis toujours d’ailleurs. J’ai chopé une varicelle, déjà ça a commencé le jour du match face à la JSMC où j’avais joué malade, j’étais affaibli à cause de la fièvre, et cela s’est avéré par la suite que c’est un début de varicelle, ce qui m’a empêché de m’entraîner pendant toute cette semaine. Logiquement, vous ferez l’impasse sur la rencontre de samedi face à Berrouaghia ? En fait, je suis très déçu de rater cette rencontre qui est très décisive pour nous, puisque nous devrons réagir par rapport à

notre défaite face à Chéraga, c’est un match à six points pour nous. J’aurais aimé jouer cette rencontre et donner un coup de main à mes coéquipiers, mais le destin en a voulu autrement, j’espère que mes coéquipiers feront le nécessaire pour sortir vainqueurs de cette empoignade, car cette rencontre est très importante pour la suite du parcours, surtout qu’on joue l’accession. Que pensez-vous de la démission de Hocine Yahi, et l’arrivée d’un nouvel entraîneur en la personne de Belaaredj ? Nous les joueurs, on ne comprend toujours pas les vraies raisons qui ont poussé M. Yahi à quitter le RCK, néanmoins on respecte sa décision. Moi personnellement, je le respecte en tant qu’homme, mais n’empêche, nous les joueurs, nous n’avons pas le droit d’émettre un avis sur ça. On doit se concentrer uniquement sur notre boulot sur le terrain. Pour ce qui est du nouvel entraîneur, on lui souhaite la bienvenue, j’espère qu’on fera plein de bonnes choses avec lui. En toute franchise, croyez-vous que cette équipe du RCK a les moyens pour accéder ? Sincèrement oui, si nous les joueurs nous y pensons autrement, il vaut mieux rester à la maison et ne plus jouer. C’est un objectif tracé au début de saison par l’administration, on ne doit pas faillir à notre mission, nous devrons faire le maximum pour réaliser la montée. Un club comme le RCK n’est pas à sa place, nous devrons retrouver au plus vite la Ligue 2. S. D.

IL SERA PROBABLEMENT REMPLACÉ PAR FERHAT

Avec la défection du défenseur central, Snigra, Mohamed Belaaredj, le nouvel entraîneur du RCK, devrait trouver une solution de rechange afin de supplier l’absence de ce joueur clé. Il est fort probable que Belaaredj fera appel au jeune Ferhat pour le supplier. C’est clair que le coach koubéen aurait préféré bénéficier de tous ses atouts pour affronter cette équipe de l’ESB, mais encore une fois, cette guigne de blessure suit les joueurs du RCK. A cet effet, et malgré cette défection, Mohamed Belaaredj va sûrement faire en sorte de choisir le meilleur onze possible afin de décrocher une victoire à Berrougahia demain.

S. D.

Les Samistes déterminés à amorcer un nouveau départ Les gars de la ville des Oranges, accrochés à domicile lors de la précédente journée par une solide équipe du Widad de Mostaganem, affronteront cet après midi sur la pelouse du stade Hassaine-Lakehel, la JSM Tiaret pour le compte de la 19e journée du championnat national amateur groupe Ouest. Les Samistes feront le déplacement à Tighenif avec la ferme intention de réaliser un bon résultat pour se réconcilier avec leurs fans d'une part et bien sûr pour s'éloigner davantage de la zone dangereuse d'autre part. Le match de cet après midi constituera sans aucun doute une étape importante pour la suite de la compétition face à un adversaire qui reste lui aussi sur une défaite concédée face au CR Benbadis. Les coéquipiers de Mecherfi se doivent d’être concentrés, vigilants et plus solidaires sur le terrain afin d'effacer leur dernier semi-échec concédé at-home. Il faut dire que l’entraîneur Maghfour a consacré une grande partie de son programme sur l'aspect mental quelque peu ébranlé par les dernières contre-performances des partenaires de Adda Djamel, ces derniers, qui n'ont récolté qu'un seul point lors de cette deuxième moitié du championnat, sont tout simplement sommés de bien négocier le rendez-vous de cet après midi face à l'IS Tighennif. Leur mission est, d'une part, de se racheter aux yeux de leurs supporters et d'autre part, d'éviter son adversaire du jour qui les devance d'un point pour creuser l’écart et également amorcer un nouveau départ

KHALFELLAH PURGERA SON DERNIER MATCH

L'attaquant et meilleur buteur du SAM avec 5 réalisations en l’occurrence Khalfellah Samir sera également absent face à l'IS Tighenif car il purgera pour l'occasion son dernier match. Pour rappel, la commission de discipline de la ligue nationale de football a infligé au n° 10 samiste une sanction de trois matchs de suspension après avoir été expulsé lors du match de la 16e journée face au RCR.

LE RETOUR DE MECHERFI

De son côté, le meneur de jeu samiste Mecherfi Bellahouel sera de retour cet après midi face à l'IST. Le n°8 des Orange était absent la journée précédente face au WA Mostaganem pour une suspension automatique. A.L.B.

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES


Edition du week-end Maracana N°2274 ! Vendredi 21 février 2014 17 ES TIMEZRIT- JSB AMIZOUR RÉGIONALE DEUX ES BIR GHBALOU –SS SIDI-AÏCH

Mission difficile pour les Diables Rouges

MISSION DÉLICATE POUR LE SSSA QUI SE DÉPLACERA À BIR GHBALOU, NON PAS POUR RESTER DANS LE SILLAGE DES ÉQUIPES DU PELOTON DE TÊTE, MAIS POUR ESSAYER DE RÉCOLTER UN BON RÉSULTAT QUI LUI PERMETTRA DE MIEUX RESPIRER.

C

lassé dans une mauvaise position, le SSSA est appelé à ne pas perdre ce vendredi face au ESBG, au risque de voir une énorme pression peser sur l’équipe qui devra lutter fort pour réussir le maintien. Les Rouge et Blanc, qui étaient pourtant donnés favoris en puissance, pour le titre, se retrouvent, au grand dam de leurs supporters,

obligés de redoubler d’efforts pour leur survie en régionale deux. Mais la mission ne sera pas une sinécure face à une équipe qui doit réagir, sachant que les hommes de Hamid Rouni sont intraitables à domicile . Beaucoup de joueurs manqueront à l’appel, mais Hakim Amaouche pourra compter sur sa charnière centrale composée de Mouloudji et Benmaâmar pour contenir les assauts des camarades d’Amiri, dont la position au classement, ne leur permet pas de céder le moindre point, surtout à domicile. D’ailleurs en cas de victoire, l’ESBG rejoindra le SSSA au classement du moment que trois points seulement séparent les deux formations. L’occasion est donc propice pour les poulains de Boualem Hamadache de récolter trois points qui sont les plus importants de la saison. Tous les joueurs sont concentrés pour cette rencontre très importante pour la survie

L’occasion de se racheter pour les Oranges

de l’équipe dans cette division. Un match à six points pour les gars de Bir Ghbalou, qui doivent absolument l’emporter s’ils veulent se maintenir. Tout le monde est prêt pour épingler l’équipe des Diables Rouges, l’un des concurrents directs pour le maintien. Pour sa part, la bande à Oudjani qui reste sur un résultat , ira au sud de Bouira avec la ferme intention de ne pas perdre. Pour cela, Atmani et Oudjani miseront sur la fougue et la jeunesse , mais le problème réside dans la défection de plusieurs joueurs.. Il sera très difficile pour le staff de leur trouver des remplaçants au vu de son poids dans le compartiment offensif des Rouge et Blanc. Les gars de la ville des ponts, et même s’ils reconnaissent la difficulté de la mission, iront à Bir Ghbalou dans le but d’enchaîner un autre résultat positif qui permettra à l’équipe de continuer son opération de sauvetage . H.

Stoppés nettement le week-end dernier à El Kseur, par l’OSEK, après une belle série de seize victoires consécutives, l’Espérance sportive de Timezrit, actuellement seconde au classement, n’a plus droit à l’erreur si elle veut reprendre sa place de leader. Pour en arriver là, ils doivent prendre le taureau par les cornes, à commencer par le match de ce vendredi en recevant la formation d’Amizour, une rencontre que les Espérantistes doivent remporter pour, d’une part se relancer et d’autre part se racheter après leur dernier échec. Pour engranger les trois points de la victoire, les camarades de Tilkout devront montrer un tout autre visage que celui de la dernière prestation, L’entraîneur, Ghani Boulaincer, compte énormément sur la la réaction et la solidarité du groupe pour les trois points de la victoire, devenus obligatoires afin de ne pas mettre une croix sur un rêve longtemps caressé , compte tenu de la qualité de l’adversaire, qui foulera le tartan du stade de Timelahine avec l’intention de leur brouiller les cartes et un esprit revanchard, eux qui ont été humiliés lors du match aller qu’ils ont perdu par 4 buts à zéro face à leur hôte du jour.. Il revient donc aux gars Comment voyez-vous ce match d’Ath Yemmel de réagir, afin d’empocher un succès devenu d’une importance capitale pour la suite de la comface à la formation de Bouira? On doit se ressaisir et rendre le sourire à pétition. En un mot, c’est un match à ne pas rater et les nos supporters, qui sont toujours aux Oranges le savent déjà très bien. petits soins avec nous, même si on traverse une période, pas du tout plaisante. Notre coach ne cesse de nous donner des conseils et corriger nos lacunes et nous remonter le moral, afin de reprendre de plus belle. On devra sortir le grand jeu lors de cette rencontre pour améliorer notre position au classement, d’autant plus que nos concurrents ne rateront pas la moindre occasion. On vous laisse la parole pour conclure. Je tiens à remercier votre journal en premier lieu. Comme je viens de vous le dire, nous avons des atouts à faire valoir dans ce qui reste de cette saison, on va faire en sorte de ne rien laisser passer. Entretien réalisé par T. H.

BOUGHELOU MOHAMED AMINE (ATTAQUANT CRB KHERRATA)

«Nous avons tous les atouts pour renouer avec la victoire»

L’ATTAQUANT DU CRBK, ÂGÉ À PEINE DE 19 ANS DEVENU PIÈCE MAÎTRESSE DE LA FORMATION DE LA VILLE MARTYRS, EN L’OCCURRENCE BOUGHELOU MOHAMED AMINE, NOUS DIRA : « NOTRE ÉQUIPE DISPOSE DE TOUS LES MOYENS POUR RETROUVER SA VERVE ET RENOUER AVEC LES BONS RÉSULTATS, DÈS LA PROCHAINE RENCONTRE FACE AU MCB.

Comment s’est déroulée la reprise des entraînements ? Comme à l’accoutumée, dans une ambiance bon enfant. Le moral est au beau fixe. Les joueurs sont décidés à continuer à travailler le plus normalement du monde, en ayant en tête le prochain match. Le match nul face à Bordj Menaiel est bon pour vous, n’estce pas? Effectivement, il est bon pour nous, du moment que nous étions assoiffés de points et qu’il rend le sourire à nos supporters. Sincèrement, on méritait amplement de l’emporter, mais l’arbitre a voulu autrement, c’est à dire le partage des points en offrant gratuitement un penalty aux Coquelicots de Bordj Menaiel. Je dois dire que nous avions bien préparé ce match dans le but de ne pas subir une défaite. C’est une rencontre qu’il faut vite oublier et penser au prochain.

SRB TAZMALT –ARB BARBACHA

Les Tazmaltois sur leur lancée

BÉJAIA/ HONNEUR AS TAÂSSAST-OS EL KSEUR

Echec interdit pour les Olympiens

En allant croiser le fer avec l’équipe du quartier populaire de Taâssast, dans son antre même, l’olympique d’El Kseur, actuellement leader, sait que désormais il n’y a plus de place à l’échec pour espérer atteindre l’objectif assigné, celui d’accéder en régionale deux, un palier qu’ils ont quitté en 2009. Conscients de l’importance du match de demain face à l’AST. Actuellement très en forme, avec à la clé d’excellents résultats et une place de leader méritée, l’équipe de l’OSEK entend continuer sur sa lancée. Gonflés à bloc, les coéquipiers de Baour, qui se sont entraînés tout au long de la semaine dans la sérénité la plus absolue au stade Zaidi Braham, se disent prêts à relever le défi. Vu sa position au classement général, autant dire que les coéquipiers de Mamy n’auront d’autre choix que de négocier la rencontre face à Taâssast par une victoire. Et pour ce faire, Ait Amara et ses coéquipiers n’auront plus qu’à récidiver leurs dernières productions afin d’ajouter trois nouveaux points dans l’escarcelle du club. Un résultat autre que la victoire au stade Benallouache amenuiserait davantage les ambitions affichées. L’entraîneur Azzedine Irid compte énormément sur la solidarité du groupe pour arracher les trois points de la victoire, devenus obligatoires , et afin de ne pas mettre une croix sur un rêve longtemps caressé. Pour cette rencontre, et même si la prudence sera de mise, les visiteurs savent que leur adversaire du jour présente un bloc homogène, capable de leur donner du fil à retordre, d’où la nécessité, pour les hommes de Bouzid Driès, de se montrer extrêmement performants pour réaliser un bon résultat, car, dans le cas contraire, l’écart d’un petit point, avec son poursuivant l’EST, est facile à combler, surtout que ces derniers évolueront devant leur public. Pour ce déplacement à Béjaia, l’entraîneur Azzedine Irid conduira la même composante, qui a été, jusqu’à présent, à la hauteur des attentes, en réalisant une spectaculaire remontée au classement qui lui laisse intactes toutes les chances de créer la surprise. L’équipe de Taâssast, treizième (13) au classement, part avec l’avantage d’évoluer à domicile, tout comme elle entend stopper la marche victorieuse de son adversaire du jour, ce qui ne manquera pas sans doute, de donner plus d’intensité à une rencontre où le spectacle est garanti.

Ayant le vent en poupe depuis plusieurs matchs, l’équipe de Bouzid Amrani est devenue irrésistible, les bons résultats obtenus dernièrement confirmant de manière éclatante que l’entraîneur Belkacem Atsou a trouvé le dosage nécessaire pour rendre son équipe très attractive et très performante. Ce week-end, le Sahel Riadhi Baladiate Tazmalt, jouera certainement sur du velours, en accueillant les Montagnards de Barbacha, et qui aura beaucoup à faire devant l’animation offensive des camarades de Abed, plus que jamais décidés à continuer dans la voie du succès. Occupant la troisième place au classement, les joueurs de Belkacem Atsou entendent jouer leurs chances à fond, même s’il faut reconnaître, pourtant, qu’il faudra vraiment un favorable concours de circonstances pour surmonter dix points. Ceci étant, le défi est lancé par les coéquipiers de Benamara, visiblement très motivés moralement par l’accumulation de belles prestations et leurs succès. En tous les cas, du côté du SRBT, on ne se prive pas d’y croire fermement. Ils fouleront le stade avec comme objectif : garder la cadence . T. H.

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES


18 Maracana N°2274 ! Vendredi 21 février 2014

INTERNATIONALE

Edition du week-end

LE MEILLEUR DE LA LIGUE DES CHAMPIONS EN PHOTOS

Le but d'Ibrahimovic, le pénalty de Messi, le rouge de Szczesny, la frappe de Kroos.

LES FANS DU BARÇA ONT DONNÉ DE LA VOIX À L'ETIHAD STADIUM

Le désarroi dans la défense de Barcelone après qu'un coup franc de David Silva ait provoqué un carnage Vincent Kompany est déçu après avoir vu Valdes arrêter cette très bonne occasion Neuf minutes après le début de la seconde période, Martin Demichelis commet une faute sur Lionel Messi Le défenseur argentin reçoit un carton rouge et Manchester City est réduit à 10 Joe Hart plonge sur sa gauche alors que Lionel Messi frappe au centre du terrain avantage Barca City se faire surprendre par Dani Alves qui pousse le ballon entre les jambes de Joe Hart à la 90e minute. Neymar et Messi saluent les supporters et joueront le retour au Camp Nou avec une avance de deux buts Blaise Matuidi donne l'avantage au Paris SaintGermain en marquant dès la troisième minute contre le Bayer Leverkusen Zlatan Ibrahimovic marque le but du 2-0 sur penalty après une faute de Emir Spahic sur Ezequiel Lavezzi Trois minutes plus tard, Ibrahimovic s'offre un doublé en marquant un but magnifique Yohan Cabaye, entré en cours de jeu, marque son première but sous les couleurs du PSG Le PSG a un pied en Quarts de finale de la Ligue des champions grâce à ce but de Cabaye L’icône de la Champions League, Clarence Seedorf, dispute son premier match européen en tant que coach de l'AC Milan San Siro attend! Déjà vainqueurs de la

l'Atletico Madrid de prendre une avance vitale d'un but à l'extérieur A l'Emirates, Arsenal domine l'entame du match mais Wojciech Szczesny arrête une belle frappe de Toni Kroos Jerome Boateng commet une faute sur Mesut Ozil et Arsenal obtient un penalty

LE MILIEU DE TERRAIN ALLEMAND BUTTE SUR MANUEL NEUER

A la 37e minute, Wojciech Szczesny commet une faute sur Arjen Robben - penalty! Le gardien polonais prend un carton rouge et les Gunners se retrouvent à 10 David Alaba va alors défier Lukasz Fabianski mais loupe complétement son penalty Les espoirs d'Arsenal sont brisés à la 54e minute lorsque Toni Kroos ouvre la marque A deux minutes de la fin du temps réglementaire, Thomas Muller marque de la tête le 2e but des Bavarois Le remplaçant Bastian Schweinsteiger sourit après que le Bayern ait pris un sérieux avantage avant le retour en Allemagne.

Coupe européenne à 7 reprises, ils espèrent une performance forte à domicile Frustration pour les supporters de Milan, pour le moment le gardien de l'Atletico Madrid Thibaut Courtois garde Milan à distance

Diego Costa tente une très belle bicyclette mais le ballon passe largement à côté du but adverse Mais le buteur des Espagnols trouve finalement le filet avec sa reprise de la tête à sept minutes de la fin du match Deigo Costa explose de joie lors de sa célébration après avoir permis à

Atheltico madrid arrache la victoire

S’

il ne s’agissait pas de la Ligue des champions, ni de Milan, le club le plus titré d’Europe, le match entre les Rossoneri, neuvièmes de Serie A et l’Atletico Madrid, troisième de Liga, aurait pu paraître légèrement déséquilibré. Pourtant, à domicile, et boostés par la musique de la plus prestigieuse compétition, Milan s’est admirablement comporté avant de céder sur coup de pied arrêté.

A NE PAS MANQUER

Milan, Balotelli veut marquer son premier but face à l'EspagneAvant Milan-Atletico, Diego Costa, buteur en quête de rebond Milan, Rami: "Je ne suis pas mort"MilanAtlético, Seedorf a "beaucoup de respect" pour Simeone Les arbitres d'Arsenal-Bayern et MilanAtletico connus Mais à San Siro, la Coupe d’Europe est immortelle. Transfigurée par rapport à ce qu’elle a l’habitude de montrer en championnat cette saison, l’équipe milanaise a fait la démonstration de tout ce qu’une équipe italienne s’évertue d’ordinaire à mettre en place. Un bloc solide et solidai-

re, un replacement précis et généreux, deuxtrois actions collectives abouties et une recherche de la verticalité optimisée par le pied de Ricardo Kaka, en jambe et inspiré. C’est d’ailleurs le Brésilien, d’une frappe enroulée du gauche, qui a alerté le premier Courtois dont la barre transversale a repoussé le premier vrai danger. Quelques minutes plus tard, sur un centre d’Adel Taarabt, c’est Andréa Poli qui a trouvé le montant droit du gardien belge. Dominés

techniquement, les Madrilènes ont imposé une densité physique dont De Sciglio a fait les frais, sortant blessé d’un tacle beaucoup trop virulent d’Insua. Son remplaçant, Abate, idéalement servi dans la profondeur par un Taarabt omniprésent, a alors centré pour Poli bien pris avant de s’écrouler pour donner le frisson à San Siro ravi de voir évoluer son équipe à un tel niveau.

BALOTELLI SORT, DIEGO COSTA MARQUE

Reparti sur les mêmes bases que lors du premier acte, le Milan n’a pas su exploiter les situations procurées la plupart du temps

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

par la vitesse et les percussions de l’international marocain Adel Taarabt. Le transfuge de Fulham a d’ailleurs manqué une frappe en bout de course après avoir fait la différence plein axe, avant de donner un excellent ballon à Kaka qui de la même façon a trop croisé pour trouver le cadre. Faute d’être réellement décisif, le joueur passé par Tottenham et QPR s’est montré créatif et diaboliquement technique pour mettre en échec un milieu madrilène d’habitude si organisé. Crochet, accélération, roulette, tout est passé en revue côté droit avant que Taarabt n’arme un centre finalement contré par une défense aux aboies. Mais dominer n’est pas gagner, et le coup est classique en football. Sans quasiment aucune occasion à mettre à leur actif, les hommes de Simeone ont trouvé la faille à dix minutes du terme de la rencontre. Sur un corner dévié au premier poteau, Diego Costa a ouvert le score d’un coup de tête rageur (1-0, 82e). Finalement, les Colchoneros réalisent le coup parfait et s’imposent par le plus petit des écarts pour poser une sérieuse option sur la qualification.


Edition du week-end

Maracana N°2274 ! Vendredi 21 février 2014 19

INTERNATIONALE

Arsenal-Wenger: ARSENAL : ÖZIL, "Le Bayern était IL Y A COMME UN HIC... beaucoup plus vulnérable"

Transfert record d'Arsenal, Mesut Özil avait bien débuté son aventure londonienne. Mais l'ancien Madrilène est à la peine depuis quelques semaines et il est complètement passé au travers de son match de Ligue des Champions face au Bayern Munich (0-2). C'est pourtant pour ce type de rendez-vous qu'Arsène Wenger l'a recruté.

ÖZIL EST ACTUELLEMENT DANS LE DUR À ARSENAL

Recrue phare d'Arsenal l'été dernier, Mesut Özil (25 ans) a été acheté au Real Madrid pour 50 millions d'euros, un transfert record pour le club londonien. Si l'aventure a parfaitement débuté pour le milieu de terrain allemand, ses récentes prestations lui valent de nombreuses critiques en Angleterre et de la part de ses supporters. Trop discret ces dernières semaines, l'ancien Madrilène ne parvient pas à porter son équipe lors des

grands rendez-vous.

UN PENALTY RATÉ, LA CONFIANCE ENVOLÉE

Cela a une nouvelle fois été le cas contre le Bayern Munich (0-2), mercredi, en huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions. La rencontre avait pourtant bien débuté pour Özil avec un penalty obtenu rapidement, mais sa tentative manquée face à Manuel Neuer a immédiatement entamé sa confiance et il est ensuite sorti de son match, errant comme une âme en peine sur la pelouse de l'Emirates Stadium. On peut d'ailleurs s'interroger sur sa décision de tirer ce penalty face à un gardien qui le connaît bien. «Je sais comment Mesut Özil tire les penalties, c'est important de savoir comment il prend sa course d'élan» , a commenté Neuer après la partie. Wenger a cependant tenu à défendre sa star. «Ça peut arriver à tout le monde de rater des penalties. Et on pouvait voir que cinq à dix minutes

après il secouait toujours la tête...» , a déclaré le technicien alsacien.

M. BALLACK - «SES COÉQUIPIERS CROIENT MOINS EN LUI»

Mais son passage à vide a duré bien plus que dix minutes... Noté 3/10 par Maxifoot (voir le Débrief et les notes ici), Özil n'a ensuite plus du tout pesé offensivement et il n'a pas fait les efforts défensifs nécessaires, Mathieu Flamini n'hésitant d'ailleurs pas à le recadrer en seconde période pour son manque d'agressivité. «Il semble un peu perdu dans cette équipe et ses coéquipiers croient moins en lui. Quand il est arrivé ici, il y avait tellement d'attentes en raison de ses qualités. Les premiers matchs, il était bien, il a bien joué et il était à l'aise. Avec ses qualités, il devrait être intouchable et apporter beaucoup à l'équipe» , a lâché Michael Ballack. Ce n'est pas vraiment le cas actuellement...

L'impression qu'Arsenal a laissé passer sa chance est prégnante après la défaite (0-2) des Gunners ce mercredi, à l'Emirates Stadium, en 8e de finale aller de la Ligue des Champions. L'équipe d'Arsène Wenger n'a pas su concrétiser son excellent début de match, à l'image du penalty raté par Mesut Ozil (8e). "C'est le gros regret du match ce soir (mercredi). On a le premier penalty pour nous et l'occasion de mettre deux ou trois buts dans les quinze, vingt premières minutes, retenait à chaud le technicien alsacien, interrogé au micro de beIN SPORT. On a loupé le penalty, mais ça a tué quelque chose dans l'équipe et dans le stade. On perd Gibbs, blessé, on perd notre gardien de but, on se retrouve à dix sans pratiquement de possibilité de changement et c'était trop difficile après." Malgré l'échec d'Ozil, par ailleurs pris dans la nasse bavaroise, Wenger aura tenu à conserver son stratège sur le terrain. Un brin contraint et forcé, toutefois. "On espère toujours que les grands joueurs vont tourner le match en leur faveur. On avait Chamberlain, qui était touché et qu'on m'avait quasiment demandé d'enlever à la mi-temps. Je l'ai laissé, mais je savais très bien qu'il fallait changer à un moment donné, il n'y avait plus le choix." Des circonstances de jeu défavorables pour un coaching en réaction, à la différence d'un Pep Guardiola, dont le choix de replacer Philipp Lahm en milieu de terrain s'avèrera décisif. Dans ces conditions, avec deux buts de retard à combler, comme l'an passé (1-3, 2-0), la tâche s'annonce ardue lors du match retour en Bavière : "On va essayer les mettre en difficultés lors du match retour et puis jouer notre chance à fond. C'est tout ce qu'il nous reste à faire. On a réussi à le faire l'an dernier, mais on a beaucoup plus de regrets sur le match aller que l'an dernier parce que je pense que le Bayern était ce soir beaucoup plus vulnérable que l'an dernier."

Bayern-Guardiola: "Il faut vouloir le ballon"

Man City-Nasri:

"LE BARÇA N’AIME PAS ÊTRE ATTAQUÉ"

De retour avec Manchester City samedi dernier face à Chelsea en FA Cup un mois après une rupture partielle du ligament interne au genou gauche, Samir Nasri a disputé la dernière demi-heure du huitième de finale aller de Ligue des champions perdu mardi par les Citizens face au Barça (0-2). son entraîneur Manuel Pellegrini ou ses coéquipiers, l’ancien Marseillais a eu la dent dure envers l’arbitre suédois de la rencontre, Jonas Eriksson. "Il a eu tort, déclare-t-il au Guardian. Il y avait d’abord une faute sur Jesus Navas, et il n’y avait pas penalty (de DeMichelis sur Messi, ndlr), on a revu les images. C’est très frustrant parce que c’était un match serré avant ça." Mais l’international tricolore croit fort aux chances des siens pour le match retour. "En début de saison, on a gagné à Munich. On a battu Manchester United et Tottenham à domicile avec des gros scores, poursuit-il avant d’avouer vouloir s’inspirer de la victoire de Valence au Camp Nou au début du mois (2-3). Ils ont joué sans peur, et c’est ce dont on a besoin. Le Barça n’aime pas être attaqué."

L'entraîneur du Bayern Munich Pep Guardiola est revenu sur le début de match difficile de son équipe face à Arsenal, ce mercredi, dans le cadre des huitièmes de finale aller de la Ligue des champions, avec notamment ce penalty concédé à la 8e minute de jeu. "On a encore vu que cela dépendait de la possession. On aurait dû plus se battre lors des dix premières minutes. C'est une question de personnalité. Il faut vouloir le ballon. On n'est pas une équipe qui procède en contres, on n'a pas le physique pour ça. On veut toujours avoir le ballon", a expliqué l'ancien technicien barcelonais dans des propos relayés par le site de l'UEFA.

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES


20

Maracana N°2274 ! Vendredi 21 février 2014

Edition du week-end

Garcia Barça, Neymar est dégoûté par défend les présidents de Santos

INTERNATIONALE

le foot italien

Rudi Garcia insiste sur la densité du football italien. Pour la première fois depuis l’instauration de la formule actuelle, la Serie A ne comptera qu’un seul représentant au stade des huitièmes de finale de la Ligue des champions. Le reflet d’une économie en crise. Mais Rudi Garcia, l’entraîneur français de la Roma, n’est pas si alarmiste. Qu’il semble loin le temps où l’AC Milan faisait partie des références européennes. Depuis son dernier sacre en 2007, le club lombard, également titré en 2003 et finaliste malheureux en 2005, n’a plus atteint les quarts de finale de la Ligue des champions. Une anomalie que les Rossoneri ont l’occasion de corriger cette saison. A condition de se défaire en huitièmes de finale d’une équipe de l’Atletico Madrid qui fraie avec le FC

Barcelone et le Real Madrid au sommet de la Liga. Autant dire que ce n’est pas gagné pour l’actuel neuvième de Serie A… Comme en 2009, le football italien, qui n’a plus placé un seul de ses clubs dans le dernier carré de la Ligue des champions depuis 2007 à l’exception notable de l’Inter Milan de José Mourinho en 2010, pourrait ne compter aucun représentant au stade des quarts de finale de la compétition. Mais ils étaient trois cette saison-là en huitièmes de finale (la Roma, l’Inter et la Juve) alors que, pour la première fois depuis l’instauration de la formule actuelle (première phase avec huit groupes de quatre suivie des huitièmes de finale), un seul club défendra cette saison les chances du football italien…

LA LIGUE EUROPA POUR GUISE DE CONSOLATION

Pour beaucoup, le reflet d’une économie en crise, les clubs italiens ayant pris du retard sur leurs voisins européens pour au moins deux raisons : la vétusté de leurs stades et une politique de remplissage peu attractive. Les départs de Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic pour le PSG en 2012 puis celui d’Edinson Cavani l’été dernier symbolisent à eux seuls cette perte de vitesse du football transalpin, qui était encore la référence européenne au milieu des

années 1990. "Quand on voit Higuain arriver au Napoli pour 35 ou 40 millions d’euros, quand on voit Tevez arriver à la Juventus, ça montre que le football italien n’est pas en déclin", corrige Rudi Garcia, premier entraîneur français à s’exiler en Serie A. Le "Mister" de la Roma oublie de dire que l’arrivée de Higuain n’a été rendu possible que par le transfert record de Cavani vers le PSG contre 65 millions d’euros. Et que celle de Tevez n’a coûté "que" 9 millions d’euros à la Vieille Dame… Il est vrai en revanche que le Napoli est la première équipe à ne pas être passée en huitièmes de finale avec un total de 12 points dans son groupe (devancé à la différence de buts par Dortmund et Arsenal). Et que la Juve est passée à la trappe sous la neige de Galatasaray. Deux clubs reversés en Ligue Europa où ils nourriront de grosses ambitions en compagnie de la Fiorentina et la Lazio. Un terrain d’expression suffisant aux yeux de Rudi Garcia. "Les clubs italiens sont en train de reprendre une place en Europe qui a longtemps été la leur même si c’est vrai que seul le Milan est présent en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Pour le vivre chaque semaine ici, il y a de la concurrence en haut du tableau. Il y a beaucoup de clubs de haut niveau."

Real Madrid, Zidane apprend les reprises de volée à Jesé !

Mercredi, Zinédine Zidane a enseigné les reprises de volée à Jesé Rodriguez, à la fin de la séance d'entraînement du Real Madrid. Le Real Madrid a achevé mercredi la deuxième session d'entraînement de la semaine pour préparer le match contre Elche. Plusieurs journalistes étaient invités à visionner cette séance à Valdebebas. Un entraînement auquel Sergio Ramos et Xabi Alonso, excusés par le club, et Sami Khedira, blessé, n'ont pas participé. Durant cette séance, des petits jeu avec ballon ont mis en exergue les qualités techniques et la capacité de conservation de joueurs comme Angel Di Maria, Karim Benzema, ou l'inévitable Cristiano Ronaldo. Mais l'attraction du moment, à Madrid, se nomme Jesé

Rodriguez. Ce dernier a d'abord subi un choc lors d'un duel avec Fabio Coentrao. Mais il a surtout reçu une session supplémentaire par le "professeur" Zinedine Zidane, en personne. Tout le staff a regagné le vestiaire lorsque l'ancienne gloire des Bleus s'est dirigé vers le jeune attaquant du Real, en grande forme actuellement. L'assistant de Carlo Ancelotti a délivré des centres à la petite pépite espagnole, chargée de les reprendre de volée pour se perfectionner dans cet art, sous l'œil vigilant du maître en la matière, qui n'a pas hésité à répéter encore et encore la posture et les mouvements pour une reprise de volée parfaite. Zizou avait marqué les esprits lors de la finale de la Ligue des champions en 2002, contre le Bayer Lleverkusen, avec un véri-

table bijou dans cet exercice, un modèle d'équilibre sur un centre de Roberto Carlos. Carlo Ancelotti a avoué que le Français était chargé de séances personnalisées pour un travail spécifique donné aux joueurs de son effectif, et pas uniquement les joueurs à vocation offensive. Avant Jesé, Raphaël Varane a par exemple travaillé ses relances sous les ordres de ce professeur si particulier...

L'attaquant du Barça, Neymar, a exprimé sa colère envers l'ancien et l'actuel président de Santos au sujet du scandale qui entoure son transfert au Camp Nou.

Le joueur de 22 ans a quitté le Brésil pour officiellement 57,1 millions d'euros l'été dernier, mais les chiffres publiés par les Catalans suggèrent qu'ils auraient en r é a l i t é déboursé 86,2 millions d'euros pour son transfert l'été dernier. L'actuel président de Santos, O d i l i o Rodrigues, a été extrêmement critique envers le père de Neymar, qui aurait empoché 40 millions d'euros sur le transfert de son fils. L'équipe a même entamé des procédures judiciaires afin d'obtenir les documents de l'accord entre Barça et le père du joueur. C'était un peu trop pour l'attaquant de la Seleçao - de retour dans l'équipe du Barça après un mois d'absence en raison d'une entorse à la cheville - qui a défendu la compagnie de ses parents de se faire de l'argent sur son dos lors de son transfert en Liga.

"Une fois encore, je prends la liberté de parler d'un sujet qui a dépassé les limites", a confié Neymar sur son compte officiel de Instagram. "Aujourd'hui, je comprends pourquoi mon ami Ganso n'est pas resté à Santos : ce n'est pas parce qu'il n'aimait pas le club ou ne voulait plus jouer pour Santos, mais à cause des dirigeants !". "J'ai toujours respecté tout le monde et j'ai été extrêmement professionnel. Je suis réellement déçu par l'ancien président LAOR et par l'actuel, Odilio. Mais surtout par LAOR, que j'ai toujours traité avec beaucoup d'affection et d'admiration." "Aujourd'hui, tout cela a disparu après ce qu'il a dit à propos de mon père. Cela me rend malade, tout ça m'énerve ! S'il pense que mon père va se laisser faire, il a tort !". "Je suis un fan de mon père et je continuerai de l'être pour m'avoir emmené là où je suis aujourd'hui et s'il a fait des millions avec ça, quel est le problème ? Il a travaillé, il n'a pas attendu que ça lui tombe du ciel." "J'en ai fini avec eux. Je suis désolé pour les fans de Santos, mais ce n'est pas ces deux personnes qui détruiront mon affection pour ce club."

CONDOLÉANCES :

Réda Malek, lʼensemble des actionnaires, joueurs, staffs et employés du CR Belouizdad, très peiné par le décès de lʼex président du club « Mohamed Lefkir », présent à sa famille, son épouse et ses enfants leurs sincères condoléances. Nous prions Dieu le tout puissant dʼaccorder au défunt sa sainte miséricorde. « À Dieu nous appartenons, à lui nous retournons » M. Ali Malek, président de la ligue de football amateur, très attristé par le décès de son ami et ex-président du CR Belouizdad «Mohamed Lefkir», présente à toute sa famille ses sincères condoléances et lʼassure de sa profonde sympathie. Que Dieu le tout puissant dʼaccorder au défunt sa sainte miséricorde. « À Dieu nous appartenons, à lui nous retournons »

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES


Edition du week-end

Maracana N°2274 ! Vendredi 21 février 2014 21

HEYNCKES

COMPARE MESSI À MARADONA ET PELÉ

Heynckes considère que Messi fait déjà partie des plus grands Le meilleur entraîneur de l'année 2013 Jupp Hyenckes a dit toute son admiration pour Lionel Messi, le mettant même à égalité avec Maradona et Pelé. Cristiano Ronaldo est bien le Ballon d'Or 2013, mais n'est pas forcément considéré par tous comme le meilleur joueur du monde. Même si Jupp Heynckes reconnait que le Portugais est "un joueur absolument unique", son admiration pour Lionel Messi le pousse même à le comparer aux légendes Diego Armando Maradona et Pelé: "Messi a balayé toute la concurrence pour le Ballon d'Or lors des dernières années. C'est un génie, et il est certainement sur un pied d'égalité avec Maradona et Pelé" a ainsi déclaré l'ancien entraîneur du Bayern Munich sur le site officiel de la FIFA.

INTERNATIONALE

Liverpool,

Gerrard milite encore pour Sterling

Bleus, Deschamps:

Le capitaine emblématique de Liverpool Steven Gerrard a une fois de plus répété son admiration pour son coéquipier Raheem Sterling. A 19 ans, Raheem Sterling réalise sa première grosse saison en Premier League, et pas des moindres avec les Reds de Liverpool. Auteur de 5 buts cette saisonn le jeune anglais s'affirme comme un élément important du collectif de Brendan Rodgers. Et alors que son Brésil, Didier Deschamps, le sélectionneur capitaine Steven Gerrard a déjà des Bleus, a confié qu'il n'y avait pas de presconseillé le sélectionneur des sion. Three Lions Roy Hodgson a le Didier Deschamps dévoilera sa liste pour le suivre de près, l'homme aux match amical entre les Bleus et les Pays108 sélections n'hésites pas à Bas le 27 février prochain. Ce match, recommencer: "Il a juste qui se déroulera le 5 mars au Stade de besoin de continuer à France, sera alors le dernier avant la Jérémy Mathieu se montrait satisapprendre, à écouter préparation pour le Mondial 2014 au fait de la décision de l'UEFA de Brendan Rodgers et les Brésil. délocaliser le match entre Kiev et joueurs expérimentés Valence à Nicosie. dans le vestiaire, et à "CHAQUE COUPE DU MONDE Suite aux violents affrontements qui croire en lui-même. S'il se déroulent actuellement en A SA SPÉCIFICITÉ" le fait, tout ira bien pour Ukraine, l'UEFA avait pris la déciLe sélectionneur de l'équipe de lui. Il a été en grande sion de délocaliser le match entre le France a fait un point sur l'état d'esforme sur les derniers Dynamo Kiev et Valence du côté de prit qui entoure les Bleus à quatre Nicosie à Chypre. Interrogé à ce mois et je suis sûr que mois du départ pour le Brésil. "Il y a sujet par l'Equipe, Jérémy Mathieu Roy Hodgson le surveille de l’envie, de l’excitation. La Coupe était satisfait de la décision prise par l'UEFA. Selon lui, il était de très près. Sur la fin sa du monde, c’est la plus belle compéti- beaucoup trop dangereux de pouvoir jouer en Ukraine comp- forme a été exceptionnelle e sélectionneur de l'équipe de France te tenu de la situation actuelle : "Le club a beaucoup poussé et si cela se poursuit jusqu'à tion qui puisse exister. Elle a lieu au Didier Deschamps était en séminaire au pour que le match ne se joue pas là-bas. L’UEFA a eu du la fin de la saison, nous le Brésil, qui est reconnu comme la terre Brésil afin de préparer la Coupe du mal à se décider, mais heureusement, la raison a fini du football. Donc il y a un côté festif. On verrons à la Coupe du monde qui arrive à grands pas. par l’emporter. Ça m’aurait paru incompréhensible monde" conclut ainsi le nuéro en est encore loin, mais ça va venir très A quatre mois de l'événement le plus suivi de d’envoyer des civils ou des joueurs là-bas. Là, ce vite. Là, c’est le dernier rendez-vous avant 8 des Reds. la planète, le sélectionneur des Bleus Didier n’est pas l’idéal, mais au moins, on n’est pas la préparation. Il n’y a pas de pression. La Deschamps ne chôme pas ! En séminaire au dans un pays hostile. On ne sera pas pression, ce sont le Brésil qui l’aura. C’est le Brésil, l'ancien entraîneur de la Juventus a eu dans l’inconnu à penser à notre pays organisateur. Et le peuple brésilien attend l'occasion d'échanger des idées et de parler santé, à notre famille…" une victoire. On ne les aura pas comme longue. technique et football avec ses homologues adversaire dans les premiers matchs. Pour Et le Brésil qu'il a peu l'occasion de rencontrer dans les nous, il faudra d’abord être prêt le 15 juin est un grand pays. Les déplacements sont plus circonstances habituelles. contre le Honduras", confie-t-il dans des proimportants. Nous, on ne sera pas touché par le L ' a t t a q u a n t pos relatés par RMC. problème de jouer au nord du Brésil avec des mexicain de la DESCHAMPS :"DE L’ENVIE, DE Didier Deschamps est également revenu sur températures très élevées. Chaque Coupe du Real Sociedad l'organisation du séjour de ses troupes au L’EXCITATION MAIS PAS DE monde a sa spécificité. Là, le fait d’avoir des Carlos Vela Brésil. "On se prépare, on planifie, on organidéplacements très importants, ce n’est jamais PRESSION" révèle dans un A quatre mois de la Coupe du monde 2014 au se pour calculer un peu tout dans les moindres évident. Notamment pour la récupération." entretien qu'il détails. La distance pour venir au Brésil est n'aime plus son métier de footballeur. Voilà une déclaration bien étrange de la part de l'attaquant mexicain de la Real Sociedad Carlos Vela. Pourtant auteur d'une excellente il y a fort à parier que les dirigeants aul Pogba est ardemment courtisaison avec le club de San VERRATTI SUPERVISÉ parisiens feront leur possible pour sé par le PSG qui souhaite s'ofSebastián, le joueur de 24 ans, qui À LEVERKUSEN recruter Pogba sans se séparer de frir l'international français pour parait pour le moins heureux sur Selon L'Equipe, les Bianconeri espère- l'Italien... préparer l'avenir et étoffer un un terrain, est en réalité dégoûté raient profiter d'un éventuel transfert Disposer de deux joueurs pressentis peu plus son entrejeu. La Juventus du football et de tout ce qui l'ende l'international français vers la capipour faire partie des tous meilleurs à Turin aura du mal à retenir sa pépite toure: "Entre un film et un match tale pour récupérer Marco Verratti (21 leur poste pendant de longues années, mais espère limiter la casse en récupéde foot le soir, je regarde le film ans) ! Le milieu de terrain italien aurait serait en effet un gage de réussite pour rant Marco Verratti... désormais. La NBA est le seul d'ailleurs été supervisé mardi soir lors l'avenir. Alors que Laurent Blanc estisport que je regarde à la télévision. du match de Ligue des Champions mait encore il y a peu être un peu MARCO VERRATTI NE LAISSE brillamment remporté à Leverkusen (0- dépourvu dans l'entrejeu, la concurrenJe n'aime pas tout ce qui entoure le PAS LA JUVENTUS INSENSIBLE 4) et durant lequel l'ancien pensionnai- ce sera en revanche farouche la saison footballeur en général. Je voudrais re de Pescara a été très bon. Cela n'a échappé à personne, le PSG rentrer chez moi et être un inconprochaine, avec aussi Thiago Motta, Un retour au pays pourrait pourquoi suit Paul Pogba (20 ans) de très près Blaise Matuidi et Yohan Cabaye ! nu. Tout ça m'a fait perdre le goût pas séduire Verratti, recruté contre 12 depuis maintenant de longues En cas d'ultimatum de la Juventus, le pour le football. C'est pour cela millions d'euros en 2012. Mais sur un semaines. La Juventus Turin sait qu'il PSG doit-il aller jusqu'à laisser partir que j'ai renoncé à participer au plan sportif et financier, la Juventus ne lui sera très difficile de le retenir l'été Marco Verratti pour avoir Paul Pogba ? Mondial" a ainsi déclaré l'ancien joue pas dans la même cour que le prochain mais souhaiterait limiter la Pour en débattre, rendez-vous ci-desjoueur d'Arsenal dans un entretien PSG qui fait désormais partie du gratin casse à défaut de le convaincre de prosous dans l'espace «Publiez un comaccordé à Canal Plus Espagne difeuropéen et a les moyens financiers de longer son contrat. mentaire»... fusé vendredi. retenir n'importe quel joueur. De plus,

"L'occasion d'échanger"

Valence, Mathieu soulagé de la délocalisation

L

Real Sociedad, Vela a perdu goût pour le football

Transfert : la Juve espère profiter du départ de Pogba pour chiper Verratti au PSG...

P

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES


22 Maracana N°2274 — Vendredi 21 février 2014

HANDBALL

JEUX OLYMPIQUES DE SOTCHI

CHAMPIONNAT D’ALGÉRIE DE DIVISION 1

LA REPRISE CHEZ LES MESSIEURS

Le championnat d’Algérie seniors messieurs de handball reprendra, demain, avec quelques retards dans l’entame. Une seconde phase qui comprend quatorze (14) équipes, après la première qui a regroupé vingt-neuf (29) clubs et qui s’est achevée. La deuxième phase qui va démarrer pour la course au titre de champion d’Algérie de la saison en cours sera disputée en deux poules, chaque poule étant composée de 7 équipes. La compétition se déroulera en championnat simple, avec des matchs aller-retour. A l’issue de cette phase, les deux premiers du classement de chaque poule joueront les demi-finales. Les deux finalistes désigneront qui sera le successeur au tenant du titre, le GS Pétrolier. Shiraz Benomar Programme de la 1re journée de la Division 1 Aujourd’hui (16h00)

Groupe A GS Boufarik – CR Bordj Bou Arréridj GS Pétroliers – C. Chelghoum Laid HBC El Biar – O. M’Sila Exempt : ES Ain Touta. Groupe B JSE Skikda – CRB Mila MC Saida – O. Maghnia OEO-WOR Exempt : CRB. Compositions des poules : Groupe A : GS Pétroliers, C. Chelghoum Laid, GS Boufarik, HBC El-Biar, O. Msila, ES Ain Touta et CR Bordj Bou Arréridj. Groupe B : JSE Skikda, MC Saida, CRB Baraki, Maghnia, O El-Oued, WO Rouiba et CRB Mila.

SPORT UNIVERSITAIRE

CHAMPIONNAT D’ALGÉRIE DE DIVISION 1

LANCEMENT D’UN PROGRAMME DE RELANCE

La pratique sportive en milieu universitaire est appelée à connaître un nouvel essor, après la signature, mercredi, à Alger, d'une convention entre le ministère de la Jeunesse et des Sports et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

L'objectif visé par les deux parties est de promouvoir et réorganiser les activités physiques et sportives dans les milieux universitaires. Le document signé prédéfinit l'apport de chacune des deux parties pour la réalisation de cet objectif et imprégner au sport universitaire une nouvelle dynamique en fonction des exigences de la carte sportive nationale. L'accord porte essentiellement sur «une utilisa-

tion conjointe et rationnelle des moyens disponibles au niveau des deux secteurs, notamment, les infrastructures sportives et les résidences universitaires, tout en mettant en place un programme d'entretien et de maintenance des différentes installations, conformément aux conventions préétablies». «Il est également prévu de mettre à la disposition du MJS des résidences universitaires pour permettre aux fédérations sportives nationales et aux ligues de mettre en application leurs plans d'action sur l'ensemble du territoire national», a déclaré le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, en marge de la signature de la convention. En retour, le MJS s'engage à «réaliser de nouvelles installations sportives au sein des

Edition du week-end

établissements et des cités universitaires, pour garantir l'essor du sport algérien à travers une animation répondant aux exigences de la carte sportive nationale», a ajouté M. Tahmi. Les deux ministères aspirent également à augmenter le nombre des associations sportives au niveau des établissements universitaires «pour permettre à un maximum d'étudiants de pratiquer le sport qui leur convient». Signée par le ministre de la Jeunesse et des Sport et le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, la convention entre dans le cadre de la mise en application des dispositions de la loi N° 05-13 du 23 juillet 2013, relative à l'organisation et au développement des activités sportives.

«Ce sont les gens qui font les Jeux, pas l’argent»

Tout a été dit sur les Jeux de Sotchi. Le pire, surtout. Leur budget extravagant, leur gigantisme, leur forte odeur de corruption, l’omniprésence de Vladimir Poutine… Mais qu’en pensent les athlètes ? Comment comparent-ils Sotchi avec les éditions passées ? Quels regards portent-ils sur l’événement ? Pour répondre, un « expert » de la quinzaine olympique : Jasey Jay Anderson, 38 ans, 5 Jeux olympiques dans la besace. Le Canadien, spécialiste du snowboard, a fait ses débuts à Nagano en 1998. Il a connu Salt Lake City en 2002, puis Turin en 2006, et Vancouver en 2010, où il a décroché la médaille d’or du géant parallèle. Il a débarqué à Sotchi en fin de première semaine. Il raconte : « Pour comparer les Jeux de Sotchi avec les précédents, je dirais qu’ils sont différents. Très différents. Plus grands, vraiment beaucoup plus grands que tous ceux que j’ai connus durant ma carrière. Tellement grands que la première impression est étrange. Ça semble exagéré. Les Russes ont dépassé 50 milliards de dollars. C’est fou. Avec mes collègues de l’équipe du Canada, on a calculé que ça représentait plus de 16 millions de dollars par athlète. Je me demande comment vont faire les organisateurs des Jeux d’hiver suivants. Mais l’argent n’a jamais fait les Jeux olympiques, ce sont les gens qui les font. C’est la couleur du peuple qui les reçoit. Les Jeux olympiques ne sont pas une affaire de budget. Ils se construisent avec des histoires, les histoires que nous écrivons, nous les athlètes, du premier au dernier jour. J’ai vécu mes premiers Jeux à Nagano en 1998. Je ne sais pas combien les Japonais avaient dépensé, mais j’en garde un souvenir très fort. A Turin, en 2006, les Italiens avaient été critiqués car ils étaient en retard. Le bâtiment où nous étions logés, avec l’équipe du Canada, était tout juste prêt. Je crois qu’il n’a plus jamais servi depuis la fin des Jeux. Mais j’en conserve aussi un très grand souvenir. Pour être honnête, je ne pensais pas beaucoup de bien des Jeux de Sotchi avant d’arriver. J’en avais une idée négative. Mais tout est parfait : les installations, le logement, la nourriture… Je suis sûr qu’ils seront de très beaux Jeux. Différents mais très beaux.»

BASKET-BALL CHAMPIONNAT D’ALGÉRIE DE NIVEAU I « A »

Le 1er tournoi playoffs, ce week-end, à Biskra La phase play-off du championnat national de basket-ball seniors messieurs a été entamée. Elle compte pour le titre de champion et le coup de starter est prévu ce week-end, à Biskra. Le premier des quatre tournois qui regroupera les six meilleures formations de la première phase. Le leader du championnat, le GS Pétrolier, le tenant du titre, le Chabab de Constantine, le CRB Dar El Beïda, l'Union de Sétif, l'Itihad de Bordj Bou-Arréridj et le Nasr d’Husseïn-Dey sont les six équipes qui animeront les tournois destinés à désigner le champion de la saison 2013-2014 de basketball. Cette seconde phase intervient quelques jours après l’issue du tournoi excellence qui a vu l’équipe du GSP décrocher l’unique billet qualificatif au championnat arabe de la discipline, prévu en juin prochain, en Arabie saoudite. Notons, enfin, qu’à l'issue des «play-off», les équipes classées 1re et 2e seront opposées pour le titre de champion

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

d'Algérie en aller-retour, et une belle éventuelle sur le terrain du premier. S. B. Programme des matchs : -1e journée (aujourd’hui) : 11h00 : GS Pétroliers - IRBB Arrereidj 15h00 : CRB Dar Beida - NA Hussein-Dey 17h00 : CS Constantine - US Sétif -2e journée (demain) : 11h00 : IRBB Arrereidj - US Sétif 13h00 : GS Pétroliers - CRB Dar Beida 15h00 : NA Hussein-Dey - CS Constantine.


Edition du week-end Maracana N°2274 ! Vendredi 21 février 2014 23 1

1

2

3

4

6

5

7

9 10 11 12

8

Par : K.MANCER

N°211

2

N°211

3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Horizontalement 1.Dépravé-Lac d’Écosse. 2.Copain-Frotté d’huile-Paresseux. 3.Revêtement qui recouvre l’ivoire de la racine des dents-Mets de niveau. 4.Soulager-Machine destinée à un usage particulier. 5.Titane-aboutissement-Salutation angélique. 6.Rivière de la Guyane française-Signe. 7.Article(Pl.)-Saisir-Négation. 8.Cinéaste italien prénommé Sergio-Excés. 9.Pays-Usuel. 10.Vernis-Danse. 11.À la mode-Pressenti-tranché. 12.Projectile propulsé-Encarté.

Verticalement 1.Marchandises sans valeur-Conifère. 2.Alcaloïde extrait de l’ipéca-Très fin. 3.Retour du même son-Religion prêchée par Mahomet. 4.Nom poétique de l’Irlande-Halte. 5.Agent secret de Louis XV-Grand arbre de la forêt africaine-Colère. 6.Coutumes-Aunée. 7.Étain-Nuée-Six. 8.Plante ornementale-Ville d’Espagne. 9.Fondateur de l’Oratoire d’Italie-Muse de la poésie lyrique. 10.De l’anus-Chariot. 11.Tamis-Arrivé-Région de la Champagne. 12.Banc-Petite plantes lacustre.

N°211

6 3 4 3 9 6 1 7 9 6 7 1 4 8 5 1 7 5 2 8 9 5 8 3 2 3 9 8 3 6 7

650

Calcul

2

3

4

6

6

8

Les mots Tirage1

B D E E F

I

N R U

Maximum : 8 lettres

Tirage2

C R S E E O O P T Y Maximum : 9 lettres

EXERCICES POUR AMELIORER SA MEMOIRE Renforcer votre mémoire de travail (Niveau 1)

46. En voie de disparition ?

FOOT EN QUESTIONS

Un seul mot vous manque et tout est dépeuplé. Lequel? Un indice : il y a autant de points que de lettres. La ............ n’est pas plus naturelle à l’homme que la cage au tigre. George Bernard Shaw Que les chiens soient interdits de paradis tendrait à prouver que la ........... n’est pas considérée comme une vertu cordinale. Philippe Bouvard L’amour aui vit dans les orages et croît au sein des perfidies, ne résiste pas toujours au calme de ............. Rivarol

I

A

le club blaugrana n’a plus perdu sur sa pelouse.

B

La sélection espagnole n’y a plus joué

C

Le Real Madrid n’y a plus connu la défaite

Placez les chiffres allant de 1 à 9 dans les neuf bulles de ce dessin, de sorte que la somme des trois bulles des côtés de chaque triangle soit égale à 15.

E

9

L

8 7 6 5 4 3 2 1

U

1

S

E E

N

I

I

T

T

O

E

C

M

A

E

P

2

A

A

S

L S I

S

T E

I R

3

R

I

P I S

S O

S

U

S E

I

G

S E T I

U R

N S

O T

S

A

E T E

N

7

S

S

I

U

S

R

6

N

A

S

E

5

I V

S

N

N

V

Mots croisés

L

O

R

4

E

S

N E

S

I

S

E

M

E

P

M

T

L

E

S

N

G

R E

S I

A

R

T

S

8

E N

9

E N N E B

S L

A

R N E V A

S E

O

1 8 3 6 2 9 4 5 7 7 2 4 1 5 3 9 8 6 6 9 5 8 7 4 3 1 2 9 6 1 3 4 7 5 2 8

S

2 4 8 5 9 6 7 3 1

S

U

S

10

T E

S

N A

E

E D S S

11 12

I

E

G E I S

3 5 7 2 8 1 6 9 4 4 7 2 9 1 5 8 6 3 8 3 9 4 6 2 1 7 5 5 1 6 7 3 8 2 4 9

Sudoku

R E C R O N R O M I E N

C T H R B O M C E

P E O M A S U I S S T S E R I N L E S T E T E I C A S E O R L N D E L E V E C I S O R D L E G O L E

Mots fléchés

L I S S A S E N C E N S

J O S L E I L E A T E D R E E L L U E I S E E R

A L E S E E S

Reponse B

J E T E U R S

Directrice de la rédaction Cyriel Seba Directeur technique Laïd Kalila Directrice chargée de la communication Lilia Seba Rédacteurs Djamel Touafek

F

Directeur de la publication-gérant Farouk Seba

S

Foot en questions Tirage 2 OCTROYEES Tirage 1 DEBINEUR FREUDIEN calcul : 8x6=48 48+2=50 4+3=7 7+6=13 50x13=650

Des chiffres & des lettres

Jeux d’esprit

Quotidien sportif édité par La Gazette de l’omnisports Siège social 28, rue Ali Khodja - Bordj El-Kiffan Tél. : 021 92.62.25 Bureau de liaison 80, boulevard Bougara - El-Biar - Alger Fax : 021 79.86.54 - 021 92.37.24 Rédaction 021 92.62.25

10

11

11

N°2

12

Solution :

Quel évenement ne s’est plus produit au camp Nou, l’immense stade du FC Barcelone, depuis janvier 1987 ?

Publicité 021 79.86.54 ANEP 1, avenue Pasteur, Alger Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28 - 021 73.30.43 Fax : 021 73.95.59 Photos : Maracana

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

Site web : www.maracanafoot.com

Imprimerie : ALDP Diffusion : ALDP

e-mails : hebdomaracana@yahoo.fr maracanalejournal@yahoo.fr contact@journalmaracana.com redaction@journalmaracana.com


24 Maracana N°2274— Vendredi 21 février 2014

Evocation

ZOUBIR BACHI

L’infatigable meneur de jeu

El Biar, quartier populaire situé sur les hauteurs de la capitale, a enfanté de grands noms dans les différentes disciplines sportives. On peut citer les fréres Soukhane, Ibrir qui ont fait les beaux jours de la glorieuse équipe du FLN et le premier capitaine de la séléction nationale, Issad Dhomar, ancien joueur de la JS EL BIAR et président de la FAF dans les années quatre vingt, entre autres. Zoubir Bachi a vu le jour au mois de janvier 1950. Comme tous les jeunes de son âge, Zoubir était attiré par le football. Par Ali O.

déclarait que le Mouloudia pratique un football des rêves. Au retour le doyen s'inclina par la plus petite des marges (1-0). Les camarades de Bachi arrivent à décrocher le billet pour la finale, une premiére dans l'histoire du football algérien. Ils avaient comme adversaire le Hafia de Conakry dont les joueurs formaient l'ossature de l'équipe nationale guinéenne. Avec la complicité de l'arbitre la formation chère au regretté président, Ahmed Sekou-Touré, bat le le MCA par trois buts à zéro. Les Algégrois n'ont pas perdu espoir et promettent aux Algériens que le trophée mis en jeu restera à Alger. Promesse tenue, le MCA s'est imposée (3-0) et remporte la coupe aprés la séance des tirs aux buts. En début de la partie, Bachi a râté un pénalty au grand désarroi des milliers de spectateurs et téléspectateurs. Au lendemain de la consécration, les Mouloudeéns étaient les hôtes du Président Houari Boumédienne, le rais a félicité les joueurs et responsables avant de s'approcher de Bachi et lui dire : «Toi je vais te couper la jambe parce que tu as râté un pénalty». Aprés la réforme sportive, Bachi quitte le MCA malgré lui pour tenter sa chance à l'US Santé : «Contrairement au MCA où il drainait des milliers de spectateurs, avec l'USS on jouait devant les gradins vides», souligne til. Il est allé par la suite en Belgique pour continuer ses études en medécine et signe dans un club belge avant de rentrer définitivement en Algérie et termine sa carriére à la JS El Biar. Si ce n'était pas à cause des études, Bachi aurait continué de porter les couleurs de l'équipe nationale, il avait avisé d'ailleurs les responsables de l'époque de son indisponibilté. Il a quand même joué quelques matches et a donné entière statsifaction au staff techique. Il est toujours en contact avec ses anciens camarades, les Betrouni, Bachta et autres, ils disputent de temps à autre des rencontres avec les vétérans d'autres formations.... A. O.

C

ette dernière dominant à l’époque les équipes des autres quartiers. Des rencontres etaient organisées contres les enfants des colons d'El Biar et des environs. Le petit Bachi et sa bande de copains prenaient toujours le dessus, cette suprématie n'était pas du goût des Européens qui ne voulaient pas que les Arabes sortent à chaque fois vainqueurs. Des bagarres rangées éclatèrent des fois entre les deux parties, les Algériens leur infligent une correction. Bachi signe sa premiére licence au SCUEB en catégorie benjamins, il s'iilustre facilement au sein de cette catégorie et ne tarda pas à intégrer l'équipe minime avec laquelle, il domine le championnat. Au lendemain de l'indépendance, il opte pour la JSEB, véritable vivier de jeunes talents qui ont fait par la suite les beaux jours de plusieurs formations. Avec les Bleu et Rouge, il domine longtemps le championnat des jeunes catégories : «C'était un technicien hors-pair, il était l'élément moteur de l'équipe», souligne un ancien joueur de la JSEB. Bachi était insaisissable balle au pied, il sait comment couvrir la balle et met dans de très bonnes conditions ses camarades. Agé à peine de dix huit ans, les grosses pointures étaient intéréssées par ses services, il finit par signer au MC Alger avec lequel il connaît par la suite des moments de joie et de bonheur. Son premier match avec le doyen des clubs algériens fut contre l'OM Ruisseau. Il a raté un peu sa premiére sortie avec les Vet et Rouge, cette piètre apparition a fait réagir, à cette époque, quelques supporters, qui croyaient que la direction a réaisé une mauvaise affaire en le recrutant : «C'était impossible à un jeune de dix huit ans de reussir dès la premiere rencontre dans sa nouvelle équipe, il faut du temps. Bachi avait peut-être peur de mal-faire, en plus, c'était la première fois de sa vie qu'il évolue dans un stade plein à craquer», estime un de ses anciens coéquipiers. L'entraineur continue à lui faire confiance, il savait de quoi était capable son poulain. Avec le travail, Bachi progesse davantage, «détrone», le fameux Aouadj de son poste et devient meneur de jeu du Mouloudia d'Alger qui domina par la suite le championnat national, Maghrébin et Africain. Les Bachi, Betrouni, Bousri Bachta auxquels s'ajoute Aissa Draoui font du MCA une équipe redoutée là où elle passait. Elle s'adjugea plusieurs titres de championnat et de Coupe d'Algérie. Avec ces titres, les dirigeants du Doyen ont revu leur objectifs à la hausse et s'engagent en coupe d'afrique des clubs champions. Le président de l'époque, Abdelkader Drif, a mis tous les moyens nécessaires pour reussir cette difficile mission : «Certains doutaient de ses capacités, d'autres disaient qu'il ne tiendra pas le coup

devant les grosses pointures du continent. Aprés avoir eu l'accord des instances sportives, les Mouloudéens partent à la conquête de l'Afrique. Leur premiére sortie les a ammenés à Benghazi (Libye) pour donner la réplique au Ahly local, les Mouloudéens reviennent bredouilles et perdent par (3-2). A la manche retour, les Vert et Rouge se sont imposés par le score de trois buts à un et se qualifient au tour suivant. Pour sa seconde sortie elle recevra le tout puissant Ahly du Caire. Cette formation egyptienne venait de tenir en échec en amical la grande équipe Allemande Borrussia M'Chengladbagh (2-2). Les Mouloudéens dans un grand jour ifligérent une correction à leurs adversaires (3- 0), en fin de match l'entraineur Hongrois du Ahly

Houari Boumédienne a félicité les joueurs et responsables avant de s'approcher de Bachi et lui dire : «Toi je vais te couper la jambe parce que tu as râté un pénalty» QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.