Journal maracana 25 04 2014

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Financement des clubs Où va l’argent de l’Etat ? Des sociétés sportives au bord de la faillite…

Le dossier

DE LA

semaine

www.maracanafoot.com

MCA-CABBA

MOHAMED DJETLI, DOCTEUR EN MARKETING

«L’autofinancement et l’indépendance financière de nos clubs pour assurer un développement harmonieux du professionnalisme en Algérie» N° 2335 Vendredi 25 avril 2014 — Prix 20DA

À une semaine de la finale de la Coupe dʼAlgérie

Le Mouloudia décidé à frapper fort BENAÂNIBA : «Nous sommes prêts à jouer nos chances jusqu’au bout»

EN

IL AURAIT DONNÉ SON ACCORD DE PRINCIPE

HALILHODZIC

vers Trabzonspor IL MET FIN À LA POLÉMIQUE

MAHREZ : «JE SUIS MUSULMAN ET JE NE BOIS PAS D’ALCOOL»

«IL FAUT ARRÊTER D’INVENTER DES CHOSES QUI N’EXISTENT PAS»

Les Canaris seront-ils déplumés à Larba ? Aït Djoudi : «L’équipe est prête pour ce match»


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Edition du week-end

LE WEEK

Un arbitre suisse EN menacé de mort

VRAC

BOUNEDJAH AU CLUB AFRICAIN ?

JENAYAH DÉMENT

La rumeur avait circulé hier. Elle faisait état d'un éventuel passage de l'attaquant buteur, Baghdad Bounedjah de l'Etoile Sportive du Sahel au Club Africain durant l'été prochain. Le responsable de l'ESS, Houssine Jenayah a tenu à démentir, sur les ondes de MFM : «Je suis étonné d'entendre de telles rumeurs. Djabou ne viendra pas et Bounedjah est sous contrat avec l'Etoile pour encore deux autres saisons. Il ne partira pas au Club Africain et il n'y a même pas eu de contacts avec les dirigeants des deux clubs». D'autre part, l'agent de Hichem Belkaroui a aussi démenti les rumeurs qui ont parlé d'un accord entre le joueur et les responsables clubistes.

FEKIR ET BENZIA ENGRANGENT DU TEMPS DE JEU Après sa défaite dimanche dernier en finale de la Coupe de la ligue, l’OL a décroché un match nul à Toulouse (0-0) à l’occasion de la 34e journée de Ligue 1. Nabil Fekir a fait son entrée à la 55e minute et à tenté de belles choses. Yassine Benzia est entré en jeu à la 76e minute mais manquait de rythme. L'Olympique Lyonnais reste à la 5e place qualificative pour la Ligue Europa, avec 2 points de retard sur l'ASSE, quatrième, et trois points d'avance sur l'OM, cinquième. Les Toulousains, eux conservent leur 9e place, mais profitent du point gagné ce soir pour revenir à hauteur de Reims, 8e.

Quand le football vire au drame... Lundi soir, le FC Bâle était opposé à l'équipe de Zurich en finale de la Coupe de Suisse. Vainqueur 2 à 0 après prolongations, le FC Zurich peut également remercier l'arbitre de la rencontre, Patrick Graf. Alors que les joueurs de Bâle évoluaient à 10 contre 11 depuis la 66e minute, l'homme au sifflet a décidé d'expulser l'ancien Sochalien Giovanni Sio pour une simulation imaginaire à la 99e minute. Suite du scénario : Zurich marque deux buts et crucifie son adversaire. Ce dont Patrick Graf se doutait moins, en revanche, c'est de recevoir plusieurs menaces de mort sur sa boîte mail après cette erreur d'arbitrage. « Je peux vous confirmer que Patrick Graf a reçu de nombreux messages, dont certains le menaçaient de mort, a déclaré à la presse Carlo Bertolini, chef des arbitres suisses. Ce n’est malheureusement pas exceptionnel, cela arrive plusieurs fois par année. Depuis que l’accès à Internet s’est démocratisé, c’est devenu très facile d’exprimer directement sa haine. Ce qui arrive à Patrick n’est que la pointe visible de l’iceberg. Les menaces envers les arbitres se sont banalisées ». Pour l'heure, Patrick Graf n'a pas daigné reprendre la compétition et va probablement s'octroyer quelques jours pour décompresser. « J’étais sûr de ma décision. Mais je me suis trompé », a ainsi déclaré l'homme en noir depuis. Une phrase que Fredy Fautrel connaît bien.

PLAINTE D'UN COACH FRANÇAIS CONTRE L'EMIR DU QATAR

Le Qatar fait une nouvelle fois parler de lui, et pas en bien. Hier, Stéphane Morello, ancien entraîneur d'un club de football qatari, a porté plainte contre l'Emir du Qatar pour « violation multiple de son contrat», selon son avocat Frank Berton. Alors qu'il entraînait Al Shahaniya Sport Club, le Français aurait été payé de l'été 2007 à l'été 2008 avant de voir son contrat rompu de manière unilatéral et impayé pendant trois mois. Stéphane Morello, qui était parrainé par le Comité national olympique (CNO) du Qatar, accuse le cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani d'escroquerie : «Une plainte a été déposée aujourd'hui au pôle financier du parquet de Paris au nom de notre client Stéphane Morello contre le CNO en la personne de son président, son altesse le cheikh Al Thani (bien Al Thani), pour recel d'escroquerie, conditions de travail contraires à la dignité et tentative d'extorsion de fonds», a affirmé son avocat Frank Berton. Ce dernier a également déclaré que son client s'était vu interdire de quitter le pays après avoir réclamé son dû.

COUPE DU MONDE

VIOLENCES

«Un deal avec les gangs» ?

Les émeutes de Rio doivent-elles inquiéter les touristes avant le Mondial (12 juin - 13 juillet) ? Les violences ont éclaté dans la soirée de mardi dans la favela PavaoPavoozinho, à proximité de Copacabana, après le décès d'un danseur de la TV O Globo, pris à tort pour un trafiquant de drogue et battu à mort par des policiers de l'Unité pacificatrice, mise en place en décembre 2009 dans cette favela en vue de la sécurisation de Rio pour la Coupe du monde et les Jeux de 2016 : «Cette affaire montre que tout n'est pas réglé, relève Stéphane Monclaire, maître de conférence à l'Université Paris-I, chercheur en sciences politiques sur le Brésil, interrogé jeudi par Désignation. Les violences et les trafics ont régressé. Mais le bilan (des Unités pacificatrices) pourrait être encore meilleur si elles étaient mieux formées et plus respectueuses des libertés.» Le chercheur estime qu'«il ne faut pas que cette émeute fasse trop peur aux touristes», soulignant que l'armée fédérale, «entraînée et plus appréciée que la police» sera déployée pendant la compétition. Il n'exclut pas «des tractations avec les gangs, un deal entre policiers, magistrats et les populations» pouvant aboutir à «des libérations de détenus en échange d'une trêve».

LE REAL MADRID EN VERSION MONOPOLY !

S’offrir le tout premier titre du Real Madrid, en 1931, la signature d’Alfredo di Stefano ou la coupe du Roi gagnée en 2011 : tout cela et plus encore est désormais possible grâce au très populaire jeu de société, Monopoly, qui vient d’éditer une édition spéciale à l’attention des fans du Real Madrid. Le club merengue n’est pas le premier à se décliner sur un plateau de jeu Monopoly mais à la différence des autres versions où les rues ont été remplacées par des noms de joueurs, cette édition met en avant les événements majeurs qui ont jalonné l’histoire du club. De même que les pions qui accompagnent le jeu ont été repensés à la façon football : le ballon déjà présent aux origines du jeu est resté ; s’y ajoutent notamment une cage de but, un gobelet de soda, une Coupe du monde ou encore un sifflet ou encore une chaussure de foot. Ce plateau de Monopoly spécial Real Madrid a été fabriqué en concertation directe avec des fans du club qui ont pour beaucoup réclamé la présence des stars les plus influentes de l’équipe comme Alfredo di Stefano, Raul, le Français Zinedine Zidane ou encore Iker Casillas et Ronaldo. Lancé en 1935 dans le New Jersey, le Monopoly est le jeu de société le plus pratiqué au monde, présent dans 111 pays et traduit en 43 langues.

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

EQUATEUR : LE PRÉSIDENT MONTE AU CRÉNEAU

Dans tous les pays qui participeront à la Coupe du monde, la préparation diverge en fonction des sélections. En Equateur, l'ambiance n'est pas franchement à la fête. Sur les ondes de la radio ABC Deportivo, le président de la Fédération équatorienne de football, Luis Chiriboga, a fortement averti les joueurs de la sélection nationale, à cinquante jours du Mondial brésilien. « Notre sélection a des problèmes en défense, les joueurs principaux ne jouent pas, d'autres sont blessés. C'est un grave problème, et c'est également le cas pour nos attaquants, analyse le président de la FEF. Il faut déjà penser à des alternatives si les joueurs n'arrivent pas en pleine forme pour le Mondial. » A l'image de son capitaine Antonio Valencia, souvent cantonné au banc de touche à Manchester United malgré ses 26 apparitions en Premier League, le futur adversaire de l'équipe de France n'abordera pas la compétition dans les meilleures conditions. Pas une mauvaise nouvelle.


Edition du week-end

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EQUIPE NATIONALE

IL NÉGOCIE SECRÈTEMENT AVEC LE CLUB TURC

Halilhodzic futur Directeur Technique de Trabzonspor

Œ

il pour œil et dent pour dent pourrait-t-on dire. Alors que son départ devrait être acté dès la fin du Mondial, Vahid Halilhodzic, négocierait depuis quelques jours avec la formation turque de Ligue 1, Trabzonspor. Ainsi selon le site Media Trabzonspor, réputé proche des dirigeants du club, le Bosnien devrait occuper le poste de Directeur Technique juste après sa fin de mission avec l’Equipe Nationale au Mondial. Cette information démontre encore une fois que le fil est véritablement coupé entre le président de la FAF et Vahid Halilhodzic.

UNE BONNE MANIÈRE DE PRÉPARER LE MONDIAL !

Halilhodzic qui est censé préparer une Coupe du Monde qui s’annonce délicate avec le nombre de joueurs qui sont en manque de temps de jeu, pré-

pare aussi son avenir immédiat, en discutant avec Trabzonspor, ce qui est en soi légitime, tant les relations ne sont plus ce qu’elles étaient entre lui et le président de la FAF, mais tombe au mauvais moment du fait qu’il ne reste plus beaucoup de temps pour la préparation du Mondial. D’autres diront que c’est aussi de bonne guerre, suite à la «visite» de Christian Gourcuff du centre technique national, à Sidi Moussa, de surcroit, en sa présence, où il est devenu clair pour le Bosnien, qu’il ne devrait plus rester à la tête des Verts, audelà de la Coupe du monde et que la fédération algérienne, préparerait déjà l’après-Halilhodzic. Entre un sélectionneur qui se cherche un club et une fédération qui n’attend plus que son départ et enfin les problèmes du manque de temps de jeu des joueur, on se demande quel sera le visage des Verts au Brésil ? M’hamdi Ramzi

Supporters des Verts, votez pour le slogan de l’EN

SUITE À LA POLÉMIQUE DE LA BOUTEILLE DE CHAMPAGNE

MAHREZ : «JE SUIS UN MUSULMAN ET JE NE BOIS PAS D’ALCOOL »

Une vive polémique a été créée suite à la diffusion d’une photo sur Internet, ou on voit le futur Vert, Riyad Mahrez, fêtant l’accession de Leicester en Premier League, brandissant une bouteille de Champagne à la main. Joint par nos soins hier, très touché, Riyad Mahrez, nous a déclaré, que d’abord il n’était nullement dans son intention de heurter qui que ce soit avec cette photo et que cette photo le montrait brandissant une bouteille de Champagne où il est écrit «Champion’s 2013-2014» ne veut pas dire automatiquement qu’il est un buveur de vin, mais une manière de fêter cette accession historique : «Je n’arrive pas à comprendre cette soi-disant polémique et cette étiquette qu’on veut m’inventer. Il faut que les personnes qui ont écrit cela, sachent que je suis un musulman pratiquant. Je n’ai jamais bu et je ne boirai jamais d’alcool. L’éducation que j’ai reçue ne me le permet pas. Je suis d’ailleurs très déçu par une certaine presse algérienne à sensation, qui veut faire les gros titres sur mon dos. J’ai voulu juste fêter l’accession de mon équipe et on ne me voit pas à ce que je sache buvant mettre la bouteille dans ma bouche et boire du Champagne. C’était juste une manière de fêter la victoire à Bolton (0-1) et notre accession. Si j’ai heurté quelques personnes, je leur présente mes excuses. Au risque de me répéter, je n’ai jamais gouté à l’alcool.»

« IL FAUT ARRÊTER D’INVENTER DES CHOSES QUI N’EXISTENT PAS »

Il y a quelques semaines, la FIFA avait invité les fans des 32 pays participants au Mondial, de poster sur son site les slogans qui accompagneront le bus de chaque sélection au Brésil, après la phase des suggestions du concours «Be There with Hyundai», un groupe d’experts de la FIFA a nominé les meilleures suggestions. Maintenant, c’est aux internautes algériens qui ont jusqu’au 7 mai prochain pour décider du slogan de la sélection nationale. Votez pour votre slogan préféré et aidez ce dernier à se retrouver sur le bus de l’équipe nationale au Brésil 2014.

Pour l’Algérie les trois propositions sont : Ensemble pour réaliser notre rêve Les guerriers du Sahara au Brésil ( 3, 2, 1 ) One , two , three Viva l’Algérie

MARTINEZ : « MIRALLAS MANQUERA LA FIN DE LA SAISON MAIS SERA RÉTABLI POUR LE MONDIAL » Comme attendu, Kevin Mirallas ne jouera plus pour le compte d’Everton cette saison. C’est ce qu’a indiqué Roberto Martinez, le coach de Toffees, hier en conférence de presse : «Mirallas ne sera pas de la partie pour les trois derniers matchs, mais il sera rétabli pour le Mondial», a expliqué Martinez en prévision de la rencontre de samedi face à Southampton. Le Diable Rouge de 26 ans souffre d’une déchirure à l’aine. Il s’est blessé en fin de match dimanche passé, lors du duel remporté 2-0 contre Manchester United. Rencontre durant laquelle il a inscrit le second but de son équipe, encore dans la course à la qualification pour la Ligue des Champions.

LA FÉDÉRATION CORÉENNE AUX PETITS SOINS POUR PARK CHU-YOUNG

Park Chu-young, l’une des stars de la sélection de Corée du Sud, doit entamer prochainement un programme de réhabilitation personnalisé en dehors de son club, Watford, après avoir soigné pendant trois semaines dans son pays, une inflammation au pied. La Fédération coréenne de football, qui compte énormément sur l’attaquant de 28 ans, a mis en place un certain nombre de moyens pour permettre au coéquipier d’Essaïd Belkalem à Watford (Championship) d’arriver en Coupe du monde dans une forme optimale. Seigo Ikeda, le préparateur physique de l’équipe nationale coréenne, a ainsi été mandaté par la Fédération pour aider l’expérimenté attaquant (62 sélections, 24 buts) dans sa revalidation. En difficulté ces dernières saisons, Park Chu-young, 2 matches seulement cette saison, demeure tout de même un joueur important pour Hong Myungbo, le sélectionneur coréen, qui avait dernièrement souhaité voir son joueur faire l’impasse sur sa fin de saison en club pour se consacrer à son programme de réhabilitation en Corée.

Le futur Vert, nous a déclaré qu’il était inacceptable d’inventer ce genre de choses, alors qu’avant que son nom ne soit connu et qu’on parle de lui en Equipe Nationale, il avait crié haut et fort qu’il était Algérien et qu’il ne permettrait pas d’en douter : «Ce n’est pas aujourd’hui que mon nom circule en Equipe Nationale que je vais commencer à faire des impairs. J’ai toujours déclaré que j’étais Algérien et que je serai fier de porter le maillot national, alors comment aujourd’hui, j’aurais un comportement irrespectueux envers un pays que je chéris depuis mon enfance. C’est comme si, je me tirais une balle dans le pied. Il faut arrêter d’inventer ce genre de choses, c’est de la divagation. Personne n’a le droit de juger une personne comme cela. J’aime ma religion que je respecte et j’aime mon pays que je porte dans mon cœur, alors de grâce arrêtez ! », nous a-t-il déclaré hier. M’hamdi Ramzi

A PROPOS DE ADNAN JANUZAY

WILMOT : «IL A FAIT LE CHOIX DU CŒUR »

Le suspense a pris fin donc. En effet, après des mois de tergiversations, Adnan Januzaj, a «fait le choix du cœur», comme l’a déclaré son agent. Une cartouche de plus pourrait-t-on dire pour la Belgique, qui tient un joueur de talent mondial, qui peut créer aux Verts de sérieux problème : «C'est bien pour notre équipe nationale», a déclaré Kevin De Bruyne. La question est désormais de savoir quand il fera ses grands débuts sous le maillot des Diables Rouges ? Le 13 mai prochain, Marc Wilmots dévoilera la liste des 30 joueurs présélectionnés pour la Coupe du monde. Les chances sont grandes qu'il en fasse partie. Le joueur de Manchester qui avait le choix entre l’Albanie, la Turquie, la Croatie, l’Angleterre et son pays d’origine, le Kosovo, a donc tranché pour la Belgique qui lui a déroulé le tapis rouge. Le sélectionneur de la Belgique était le premier à le féliciter en déclarant, que Januzay a fait un très bon choix en optant pour les Diables Rouges, car il est né en Belgique et qu’il était tout à fait naturel qu’il fasse ce choix : « Adnan est né en Belgique, il a vécu presque toute sa vie dans notre pays et il a encore beaucoup d'amis en Belgique. Ce fut donc le choix du cœur, Adnan est heureux d'avoir fait son choix et d'avoir ainsi mis fin aux spéculations ».

«SON CHOIX N’EST EN RIEN LIÉ À LA COUPE DU MONDE »

Pour l’agent du joueur, sa décision de porter les couleurs de la Belgique, n’est nullement liée à la Coupe du Monde ou d’ailleurs, il n’a reçu aucune garantie d’y être par le sélectionneur des Diables Rouges : « Sa décision de porter la vareuse des Diables Rouges est un choix qui vient du cœur. Adnan est né et a étudié ici et pour lui il était logique que la Belgique soit prioritaire. S'il a attendu un peu avant de se fixer, c'est qu'il voulait tout d'abord se forger une place de titulaire à Old Trafford avant de voir plus loin», a-t-il déclaré. M. R.

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Le dossier

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Les clubs peuvent-ils sʼauto-financer ?

CSA- SSPA

je t’aime moi non plus

Lorsque les sociétés sportives ont été créées en 2010, nos clubs professionnels ne savaient pas que les choses allaient être compliquées, parcequ’ils devaient chercher des investisseurs et des sponsors pour gérer leurs équipes respectives . Une mission délicate, car les nouveaux membres du conseil d’administration réfléchissaient avec un esprit amateur croyant que les choses allaient être simples, mais ils se sont heurtés à la réalité du terrain, qui consiste à assurer les salaires des joueurs du staff technique , les déplacements et le quotidien. A partir de là, les SSPA se sont retournés vers les CSA pour les aider. Une pratique, qui est, vis-à-vis de la loi, interdite, car les subventions allouées aux CSA sont du ressort des clubs sportifs amateurs et non professionnels . Malheureusement chez nous les sociétés sportives puisaient dans les subventions du CSA, une pratique courante qui continue encore a être utilisée. C’est vrai qu’une minorité de présidents de CSA sont montés au créneau pour dénoncer ces pratiques, mais ça reste quand même insuffisant, car les intérêts personnels ont pris le dessus sur l’intérêt général. Amine Larbi

POUR AVOIR UTILISÉ LʼARGENT DU CSA

Les dirigeants d’un club de ligue deux emprisonnés

Les dirigeants d’un club de ligue deux professionnel ont été emprisonnés pour avoir puisé dans les subventions de la CSA. Suite à une plainte d’un membre du CSA, l’enquête a été déclenchée et effectivement cet argent qui était destiné au CSA a été détourné vers la SSPA . La question qui se pose, si toute personne au courant de ces pratiques courantes dépose une plainte

LA PLUPART DE NOS ÉQUIPES PROFESSIONNELLES SONT DÉFICITAIRES

OÙ TROUVER LES SOURCES DE FINANCEMENT?

puisque les dépenses du club dépassent largement les bénéfices, ce qui fait qu’on assiste à un type de professionnalisme particulier qui fait appel à chaque fois à l’intervention des pouvoirs publics qui viennent assister les clubs.

L’ÉTAT, POURRA T-IL SE DÉSENGAGER ?

Depuis l’instauration du professionnalisme en Algérie, en 2010, nos clubs de ligue un et ligue deux, n’arrivent pas à décoller. Pire encore, la majorité d’entre eux, vit une situation financière des plus catastrophiques. Ils sont déficitaires et ne font que bouffer l’argent des pouvoirs publics.

L

es responsables des équipes ne savent que quémander, alors qu’ile devaient chercher des moyens pour investir et gérer leurs sociétés sportives, pourtant

créés et reconnues par la loi. Le comble dans tout ça, c’est que les dirigeants préfèrent qu’ils soient assistés par l’état, alors que normalement, ils devraient trouver des moyens de financement autres que ceux des pouvoirs publics pour gérer les affaires de leurs clubs . Les dirigeants de clubs se réunissent chaque fois pour interpeller les pouvoirs publics, afin des les aider financièrement, ce que l’état fait à chaque occasion, mais malheureusement cet argent va dans le payement des salaires des joueurs et les primes, ce qui revient à dire, que nos clubs sont incapables de se gérer eux mêmes. Le constat est là et tout le monde est unanime pour dire

que le professionnalisme chez nous est un échec total.

DES SOCIÉTÉS SPORTIVES EN FAILLITE

La FAF qui a lancé le projet du professionnalisme, en 2010, a reconnu que les choses ont été faites à la hâte en mettant les charrues avant les bœufs. Le résultat est vraiment catastrophique, car nos clubs sont déficitaires et les sociétés sportives créées sont déséquilibrés financièrement. Aucun club n’arrive à redresser sa situation financière . Les sociétés sportives sont en faillite. Même l’USMA qui appartient au groupe Haddad, est déficitaire,

Récemment, les présidents des clubs professionnels se sont réunis avec les responsables du MJS pour demander qu’ils soient encore accompagnés par les pouvoirs publics jusqu’en 2017. L’accord de principe a été arraché, ce qui nous fait penser que les pouvoirs publics ne vont pas se désengager, du moins jusqu’en 2017 au grand bonheur des responsables de nos clubs qui vont encore poursuivre leur mission et gérer l’argent de l’état à leur guise. Chez nous, les pouvoirs publics préfèrent fermer les yeux sur la gestion de nos clubs, le contrôle n’est pas fait d’une manière systématique. On laisse les choses trainer et personne n’est jugé. Le changement ne peut se faire s’il n’y aura pas une volonté politique de la part des pouvoirs publics. Le professionnalisme est une culture, pour cela, les mentalités doivent changer, sinon notre football n’avancera pas. Amine Larbi

LE PAC UN CLUB PROFESSIONNEL AVEC UN STATUT AMATEUR !

Le Paradou Athlétic Club est un club qui appartient à la famille Zetchi, crée en 1993. Ce club a réussi à accéder en première division et jouer les premiers rôles, mais pour des raisons multiples, il évolue actuellement en ligue nationale amateur . Les observateurs et les spécialistes pensent que le PAC a tous les moyens pour devenir un club professionnel modèle en Algérie. En plus de son centre de formation qui fonctionne bien, le club est bien géré. Le patron du PAC n’attend pas les subventions des pouvoirs publics pour assurer la gestion de son club, il consacre un budget spécial pour les différents catégories de son club et assure les salaires et les primes de ses employés d’une manière régulière. Il a opté pour l’investissement dans la formation des jeunes talents et il attend maintenant les résultats de son projet. Si on compare le PAC avec la plupart de nos clubs qui ont un statut professionnel, on s’en rend compte que la différence est de taille et la comparaison ne peut se faire . Qu’on le veuille ou non le Paradou est un club professionnel qui fonctionne avec un statut amateur. Amine Larbi

Si on compare le PAC avec la plupart de nos clubs qui ont un statut professionnel, on s’en rend compte que la différence est de taille et la comparaison ne peut se faire .

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Les clubs peuvent-ils s’auto-financer ?

L’AUDACE DE CERTAINS PATRONS DE SOCIÉTÉS…

Il ne reste désormais que six journées avant que le championnat de Ligue 1 ne baisse son rideau. Une saison, la quatrième depuis l’avènement du professionnalisme, qui s’achèvera dans un contexte marqué par des changements et de la contestation d’un grand nombre de clubs, en raison de la situation financière problématique dans laquelle ils se trouvent.

P

is, il s’agit bel et bien d’une faillite, si l’on se réfère, bien évidemment, au statut des sociétés qui les gèrent et par rapport à la réglementation régissant le commerce. Des présidents de clubs menacent, à tout bout de champ, de boycotter la compétition, exigeant des pouvoirs publics une prise en charge effective de leurs doléances, surtout après la décision de la société Sonatrach de reprendre le Mouloudia d’Alger, qui a passé, faut-il le rappeler, trente ans sous son parrainage, et trois autres clubs, un par région (CS Constantine, MC Oran et JS Saoura) à travers trois de ses filiales. Evidemment, les

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Des conseils d’administrations viennent aujourd’hui exiger de l’Etat une aide, en raison de l’asphyxie financière, alors qu’au même moment, de vraies sociétés citoyennes créatrices de richesse et d’emploi, sont dans l’obligation de se conformer aux strictes règles du marché et de gestion.

présidents de clubs, jouissant d’une certaine notoriété et s’appuyant sur leur poids populaire de leurs supporters, se sentent à chaque fois forts et en mesure de faire balancer en leur faveur dans une espèce d’impunité qui ne dit pas son nom. Il n’est un secret pour personne que le milieu du football algérien serve de blanchiment d’argent à certains, sinon comment expliquer le règne de la «Chkara» et les sources de financement occultes qui viennent à la rescousse des dirigeants pour payer les transferts, les

LA SONNETTE D’ALARME AVAIT POURTANT ÉTÉ TIRÉE

primes et les appartements des joueurs, les primes de match, les stages à l’étranger et autres privilèges octroyés? L’on se demande dans se sens, si l’Etat décide, d’un jour à l’autre, à mettre le nez dans la gestion des clubs, que ce soit du temps du CSA où des bilans bâclés et fictifs passent comme des lettres à la poste au niveau des DJSL des wilayas. Ceci, sans parler, bien évidemment du professionnalisme et des situations inadmissibles qui règnent au sein des SSPA, créées dans la hâte avec l’argent des clubs sportifs ama-

Une gestion financière comme celle des clubs «professionnels» algériens, fait dire que ces derniers n’ont respecté aucune règle. Le rapport de la «défunte» direction nationale de contrôle de gestion l’avait pourtant mentionné, et avait été publié dans son intégralité, récemment par un de nos confères de Liberté. Des chiffres éloquents avaient été révélés et choqués plus d’un, illustrant une situation qui ne repose sur aucune logique économique, et cela en dépit d’un déficit en milliards et des masses salariales faramineuses. Le pire, c’est que plusieurs clubs refusent de transmettre leurs bilans et comptes sociaux à qui de droit, malgré les différentes mises en garde, au risque de voir les choses prendre une autre tournure. La liste des clubs réfractaires a été transmise à la LFP, et à cette dernière d’éxiger la transmission obligatoirement les documents réglementaires exigés par le code de commerce, ainsi que les rapports des commissaires aux comptes. Cela se fera quand ? A vous messieurs de répondre… M. R.

teurs. De soi-disant actionnaires ont pioché dans l’argent du CSA pour s’offrir des places au sein des conseils d’administration viennent aujourd’hui exiger de l’Etat une aide en raison de l’asphyxie financière, alors qu’au même moment, de vraies sociétés citoyennes créatrices de richesse et d’emploi, sont dans l’obligation de se conformer aux strictes règles du marché et de gestion. L’audace de ces présidents est allée jusqu’à demander la non application d’articles de loi contenus dans le code de commerce pour leur éviter la faillite commerciale. Et donc, comme à l’époque des CSA où des clubs ont passé des saisons sans rendre aucun compte, ils réussiront à imposer leur diktat. La tutelle, elle, doit commencer son opération de nettoyage, si la volonté existe vraiment, par demander juste les cartes grises des bus financés par l’Etat et dont l’argent a été détourné pour autre dessein. Là, plusieurs têtes vont tomber, et des poursuites judiciaires seront entamées. Jusqu’à l’heure, tout est en stand-by pour des raisons qu’on ne souhaite pas dévoiler, préférant, de ce fait, laisser le temps au temps. Mais jusqu’à quand ? Wait and see… Mohamed Rahim

A quelle loi

OBÉIR ?

A chaque fois qu’on parle de professionnalisme dans le championnat algérien, on revient toujours à la même question : qu’est-ce qui a vraiment changé ? Absolument rien, sauf si on parle de sommes faramineuses versées dans les comptes des joueurs et entraîneurs, ou encore ce passage des clubs, des deux premiers paliers, du statut d’associations sportives, à celui de sociétés sportives par action (SSPA). Et même là, plusieurs points restent ambigus, puisque tous les clubs ont choisi dans cette création, la formule classique, avec un capital social d’un million de dinars et 1 000 actions mises en vente avec 1 000 DA comme prix unitaire. Cela a fait, donc, que le démarrage a été raté, puisqu’au bout du premier mois, ces sociétés devaient déclarer, toutes, faillites. Le montant du capital social de la majorité de ces sociétés a été consommé, étant donné qu’il est nettement inférieur au salaire mensuel d’un seul joueur, ce qui montre tout le paradoxe. De ce fait, le constat est là, et on peut dire «Qu’on n’est pas sortis de l’auberge». C’est dire, donc que toute une gymnastique a été faite pour revenir, au final, à la case départ. C’est à se demander à quelle loi obéissent ces sociétés, qui n’ont de cela que le nom. M. R.

Le provisoire qui n’a que trop duré

La situation financière des clubs est toujours ambigüe et les spéculations sont allées bon train. L’on ne peut certainement pas faire un constat pour dire s’il a bien évolué, ou l’on continue à avancer à reculons. Dans tout cela, plusieurs clubs avaient, à un moment, été interdits de recruter jusqu’au règlement de leur situation financière envers leurs joueurs respectifs. Mais là encore, rien ne change, puisque ces mêmes clubs continuaient à recruter et déposer ensuite les dossiers des nouvelles recrues au niveau de la LFP, qui valide ces engagements. Ne dit-on pas que «La passivité est une forme de complicité» ? Partant de là, les responsables de la balle ronde algérienne, sont les premiers à se mettre automatiquement sur le banc des accusés, avec cette flagrante absence de courage pour donner un vrai coup dans la fourmilière et fournir l’exemple en frappant très fort et d’une main de fer. La FAF, la LFP sont devenues, comme nous vous le disions souvent, une réelle passoire devant la gestion catastrophique des clubs. C’est dire, donc, que pour parler, réellement, d’un professionnalisme au sens propre du terme, on devra revoir toute la politique mise en place, puisque ce provisoire n’a que trop durer. M. R.

LA LOGIQUE DU MENSONGE

Le mercato (ou le marché des transferts) a pris dans son engrenage la logique de gestion d'un club professionnel, puisque des dirigeants, sans aucune garantie et sans un plan de gestion bien étudié, se lancent dans une surenchère qui a bouleversé l'échelle des valeurs.

L

a question qui revient sur toutes les lèvres, est de savoir comment la FAF et le MJS tergiversent encore pour réagir et mettre terme à ses pratiques qui martyrisent le football algérien et compromettent l'avenir et la réussite du professionnalisme, déjà dans les dédales? Chez nous, tout se passe sans le moindre contrôle. Les dernières années ont donné lieu à un

énorme paradoxe. A chaque ouverture du marché des transferts, c’est la ruée vers les «grands joueurs», ou les «grosses pointures». Des transferts qui se réalisent à coup de milliard et tout le monde se présente en tant que le plus offrant pour s’adjuger des services des éléments escomptés. En 2011, tout le monde se rappelle de la décision prise par la FAF de proroger les délais d'engagement des clubs professionnels pour un motif qui reste irrationnel, tant il frisait le ridicule. Lesdits clubs ont été dans l'inca-

pacité de s'acquitter des frais d'engament fixés à 1,5 million de dinars. Qui aurait pu croire qu’un club qui offre des primes de signature pareilles, de 1 voire 2 milliards de centimes, n'arrive pas à payer une petite babiole? Mais beaucoup sont unanimes à dire que l’USM Alger est le club qui peut être considéré comme l’exemple à part. Ayant frôlé de justesse la relégation lors de la première saison du professionnalisme, le club phare de Soustara semblait disposé et déterminé à revenir dans la cour des grands

à partir des saisons à suivre. Et c’est ce qui a été le cas, avec une Coupe d’Algérie, une Coupe arabe et un titre de champion d’Algérie qui tend ses bras à la bande à Vélud, pour cette saison. Il faut dire, et cela n’est un secret pour personne, que le club cher aux frères Haddad, a été, à un moment donné, l’attraction de ce marché des transferts, après avoir dépensé à l’inter-saison de 2011 -2012 la somme de 25 milliards de centimes pour réussir la composition d’un «Dream team». M. R.Désignation

Beaucoup sont unanimes à dire que l’USM Alger est le club qui peut être considéré comme l’exemple à part. Ayant frôlé de justesse la relégation lors de la première saison du professionnalisme, le club phare de Soustara semblait disposé et déterminé à revenir dans la cour des grands à partir des saisons à suivre. Et c’est ce qui a été le cas, avec une Coupe d’Algérie, une Coupe arabe et un titre de champion d’Algérie qui tend ses bras à la bande à Vélud, pour cette saison. QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES


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Le dossier Les clubs doivent chercher leurs propres sources de financement

En attendant, les pouvoirs publics comptent geler, à l’avenir, le financement des clubs et les subventions accordés, et ce, avec la mise en place des mécanismes nécessaires pour assurer que l’argent arrive bien aux jeunes et qu’il est déstiné à la prise en charge des petites catégories. De ce fait, les responsables des clubs professionnels, notamment les présidents des SSPA sont sommés de chercher des sources de financement pour éviter la faillite surtout que les pouvoirs publics ne semblent pas être prêts à continuer à assurer le financement des clubs qui est contraire aux textes régissant les clubs professionnels. Les contrats de sponsoring semblent être le seul moyen qui permet aux clubs de s’auto-financer pour éviter la faillite et réaliser les résultats escomptés dans le proche avenir. S.A.S.

Les clubs algériens ne semblent pas être prêts à s’auto-financer sans pour autant attendre l’argent de l’Etat. En effet, mis à part un seul club, à savoir l’USMA, qui dispose de tous les moyens nécessaires pour faire face aux dépenses auxquelles ils sont confrontés chaque saison, la majorité des clubs ont souvent recours à l’argent de l’Etat pour couvrir leurs dépenses et ce, en passant par le CSA (club sportif amateur).

Edition du week-end

Les clubs peuvent-ils s’autofinancer ?

Des sociétés sportives au bord de la failliteDésignation

D’

les observateurs estiment que les clubs risquent la faillite en l’absence des subventions de l’Etat. Un constat qui se confirme chaque saison par les problèmes financiers que les clubs traversent, comme cela a été le cas cette saison où de nombreux joueurs ont été contraints d’observer un mouvement de grève pour réclamer la régularisation de leur situation financière

ailleurs, la loi interdit au trésor public de débloquer des subventions pour les clubs professionnels, mais les dirigeants trouvent des formules pour bénéficier de cet argent, et ce, en signant des conventions avec les clubs amateurs. Ce qui leur permet de bien exploiter ces subventions pour faire face aux nombreuses dépenses. En dépit de la mise en place du professionnalisme, le problème de financement des clubs se pose avec acquitté, dans la mesure où ces derniers ne parviennent pas à répondre à leurs besoins avec leurs propres moyens, d’autant que les clubs fonctionnent, à ce jour, par l’argent de l’Etat et celui des spon-

sors, alors que les textes qui régissent le professionnalisme imposent à ces derniers de chercher d’autres sources de financement.

DES CLUBS RISQUENT LA FAILLITE EN L’ABSENCE DE L’ARGENT DE L’ETAT

Toutefois, alors que les autorités locales notamment le fonds de wilaya et les APC continuent de consacrer des subventions pour les clubs via les clubs sportifs amateurs. En effet, les observateurs estiment que les clubs risquent la faillite en l’absence des subventions de l’Etat. Un constat qui se confirme chaque saison par les problèmes financiers que

les clubs traversent, comme cela a été le cas cette saison où de nombreux joueurs ont été contraints d’observer un mouvement de grève pour réclamer la régularisation de leur situation financière, alors que d’autres ne cessent pas de demander de contrôler l’argent de l’Etat, afin qu’il soit destiné pour la prise en charge des jeunes et d’éviter à ce qu’il soit consacré pour le payement des salaires des joueurs des clubs professionnels.

FAUT-IL CHANGER DE POLITIQUE DE FINANCEMENT DES CLUBS ?

Par ailleurs, la question que se posent les nombreux spécialistes, mais aussi les observateurs, est

celle liée à la politique de financement des clubs professionnels. En effet, la majorité d’entre eux sont unanimes à dire que les pouvoirs publics doivent changer la politique de financement des clubs, afin d’obliger les dirigeants à chercher des sources de financement et assurer une bonne organisation des clubs sportifs dans la mesure où le maintien de la subvention actuelle risque d’influer négativement sur le fonctionnement des clubs, notamment en ce qui concerne la prise en charge des jeunes catégories. Cela dit, les clubs sont sommés de chercher d’autres sources de financement pour la gestion des clubs professionnels et ce, afin d’assurer la relève à l’avenir. Sadek Ait Slimane

L’ARGENT PERDU DES CLUBS

C’est un expert versé dans la chose sportive qui avait un jour déclaré que les clubs de football ne pourront jamais devenir des entreprises commerciales à part entière. Pour la simple raison qu’ils trouveront toujours le moyen de dépenser plus qu’ils ne gagnent ne serait-ce qu’en recrutant le joueur le plus cher sur le marché. Mais alors devons-nous nous résoudre à admettre cette fatalité de ne jamais voir un club devenir autonome financièrement? Franchement quand on voit ce qui se passe au sein de nos clubs censés être professionnels depuis déjà quatre saisons, on reste dubitatifs sur la capacité des gérants à au moins équilibrer les budgets. En un mot de s’aut-

ofinancer. Ce qui relève de l’impossible avec les sommes faramineuses qu’avalent chaque saison les clubs. Pourtant le club professionnel est astreint au même fonctionnement qu’une entreprise commerciale puisqu’il en possède les mêmes structures et quand l’une vend des tomates en conserve, l’autre vend du spectacle. Sauf que le marchand de boites de tomates est beaucoup plus futé que le dirigeant du club de football. Pour la simple raison que son label et sa marque sont protégés et nul ne peut les utiliser sans encourir de sévères représailles, tandis que ceux du club de foot se commercent à même le sol et sur les étals de l’informel en toute impunité. Pourquoi? Parce

que le producteur de tomates ne reçoit aucune subvention et accomplit son travail dans l’anonymat, alors que le « producteur» de spectacle est choyé, soutenu, subventionné par les pouvoirs publics. Régulièrement, l’autorité locale se déleste volontiers de deux ou trois milliards pour désamorcer la crise au sein d’un club. C’est de l’argent «perdu», un cadeau royal et surtout pas un prêt. Qui songerait à prêter de l’argent aux clubs de football si peu crédibles et budgétivores? Dans le football, on ne prête pas, on offre, on investit…quoique ce terme d’investissement soit si rare dans notre championnat dévolu dans la plupart des cas à des dirigeants inamovibles et

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autoritaires qui font fuir tout investisseur. Habitués aux mannes des pouvoirs publics et des sponsors, ces dirigeants ne songent pas à fructifier ce qu’il convient d’appeler le capital patrimonial du club, c’est-à-dire ses couleurs, son label. Savent-ils qu’il existe des institutions chargées de protéger la propriété morale et les droits réservés? Quel responsable de club a-t-il déposé un dossier pour protéger sa marque de fabrique? Sur les étals des marchés, c’est beaucoup d’argent qui échappe au club et au fisc. Peut-être pas assez pour s’autofinancer. Mais assez pour voir venir comme on dit. Et nos clubs ne voient venir rien d’autre que l’argent public. Maracana


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Le dossier

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Les clubs peuvent-ils s’autofinancer ?

OÙ VA L’ARGENT DE L’ÉTAT ? Bentobal

«La situation au CSC est confuse pour ne pas dire floue. Il y a eu de l’argent, mais qui n’a pas été dépensé à bon escient. L’audit va éclairer cette situation et c’est à partir de là, qu’on mettra une structure forte et solide »

On ne cessera jamais de répéter que l’argent demeure le nerf de guerre et de toute action. Ces dernières années, il est, même, devenu l’indicateur numéro un de tout succès, comme nous l’indique l’ex président de l’ASK, M. Milia : «Pour aspirer à une accession ou un titre, il faut de gros moyens, d’abord, financiers, ensuite, humains ».

C’ Bentobal :

est dire que l’aspect financier joue, désormais, un rôle primordial dans la réussite d’un club. C’est ainsi , au CSC, cette question a été tranchée, depuis longtemps, et les responsables actuels, conscients de cette logique, ont fini par dépasser le stade de la désillusion en remet-

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tant les choses dans leur contexte. Bentobal, le nouveau président dira à ce propos : «Il ne faut pas être dupes. Sans de gros moyens financiers, le club ne pourra pas aspirer, carrément, au titre. Il faut que les caisses du club soient en bonne santé pour s’aventurer dans de telles missions » Pourtant, le club a dépensé un argent sans qu’il n’arrive à décoller et à retrouver sa crédibilité. Certains, expliquent cela en raison d’une mauvaise gestion de la direction précédente. Dans ce contexte, le président du vieux club de la belle Cirta révélera : «Le club a dépensé 50 milliards en 2012, sans oublier l’aide de Mobilis, de Nedjma et les droits de TV, ainsi que les sponsors. C’est pour vous dire que ce n’est pas une question d’argent mais, plutôt, de sa gestion. ». et d’ajouter : «C’est pour cela que j’ai exigé l’audit, avant d’entreprendre quoique ce soit, sur le plan

financier. ». Des dépenses faramineuses, parfois, même, faites dans l’incognito et au mépris de toute la réglementation en vigueur. Une situation qui incite à la vigilance et qui a donné lieu à des interrogations. Quant à l’avenir du club professionnel, Bentobal ne mache pas ses mots et dira avec une grande certitude : «Dans trois ans, le CSC pourra s’auto-financer et deviendra le premier club en Algérie, si ce n’est pas en Afrique, à se prendre carrément en charge, sans l’aide de personne. Nous avons de grands projets à mettre en place et on n’attend que le feu vert de Tassili ». Concernant, le club Amateur dont le président Fersado a déposé sa démission, mais vite rejetée par la Direction de la Jeunesse et des Sports de la wilaya de Constantine, pour n’avoir pas validé son rapport financier, lu devant l’assemblée

générale ; Bentobal fera savoir : «La situation est confuse pour ne pas dire floue. Il y a eu de l’argent, mais qui n’a pas été dépensé à bon escient. L’audit va éclairer cette situation et c’est à partir de là, qu’on mettra une structure forte et solide ». On le savait depuis, longtemps, l’argent du vieux club de la cité millénaire a été dépensé dans le bricolage, dans le flou et les coulisses, où même des joueurs qui n’ont pas joué la moitié du championnat, percevaient des mensualités colossales. Et avec la venue du nouveau président, les choses vont, sûrement, changer dans le bon sens : «Je suis quelqu’un de transparent. Je ne gère pas dans le flou des situations confuses qui se traitent dans les coulisses. Le club n’a pas de dettes et tous nos joueurs, n’ont, encore pas, perçu trois mois de salaire », a conclu notre interlocuteur. Abdelkader Zoughailech

Bon à savoir :

L’ARGENT DES STADES :

Dans chaque match du CSC au stade Hamlaoui, les Sanafir affluent en grand nombre, entre 20.000 et 25.000 supporters, et payent leurs billets entre 100 et 150DA. Où va cet argent ? Grande énigme au temps de Boulhabib !!

MASSE SALARIALE EXHORBITANTE :

La massae salariale des joueurs pour cette saison était de 48 milliards. Certains joueurs perçoivent une mensualité de plus de 220 millions. Boulhabib les a vraiment…gâtés !!

TRANSPARENCE :

Bentobal veut mettre en place une structure transparente, en vue de gérer le club. Plus de sommes faramineuses et plus de folie. C’est dire que la masse salariale sous la coupe du nouveau président va connaître une baisse.

DE GRANDS PROJETS :

De grands projets sont sur le point d’être lancés par le président du CSC, dans le but de professionnaliser le club. Des projets qui devront avoir l’aval de Tassili , pour qu’ils prennent forme…

«Avec le CSA, la situation est floue, Désignationl’audit va tout dévoiler…»

D’abord, le club est-il endetté ? Connu pour sa Non, le club n’est point endetté. Nous avons des qui nous aident et que nous essayons de discrétion, Bentobal est partenaires au fur et à mesure. un homme respecté et rembourser Peut-on dire que votre situation financière est respectable. Depuis qu’il On neausetop ? pas, mais on est mieux que plusieurs est à la tête du doyen, en équipes deplaint ligue 1. Pourtant, certains joueurs n’ont pas perçu date du 20 fevrier de leur argent. Un commentaire ? cette année, il y a eu des Pas certains, tous les joueurs sont en retard de trois aux primes, il n’ y’a pas eu de retard. changements à tous les mois.LeQuant CSC, pourra t-il s’auto-financer un jour ? Oui, dans trois ans au maximum, le club pourra prenniveaux. Pourtant, il son indépendance financière. Nous avons de n’est qu’à ses débuts. dre grands projets et nous allons les mettre en pratique. Et pour le club Amateur ? Il a bien voulu répondre La situation est floue. L’audit va éclairer tout à nos questions : cela. Abdelkader Z.

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Le dossier

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Les clubs peuvent-ils s’auto-financer ?

MOHAMED DJETLI, SPÉCIALISTE ET DOCTEUR EN MARKETING

«L’autofinancement et l’indépendance financière de nos clubs de football, pour assurer un développement harmonieux du professionnalisme en Algérie» Comment est géré l’argent des clubs ? Dr Djetli : Il est désormais temps de passer de la gestion d'un championnat à une autre qui est celle de la gestion de création de valeurs ajoutées qui pourrait asseoir le développement de la jeune génération et en faire de grands joueurs dignes d'une équipe, au grand bonheur de nos supporters. C'est effectivement la bonne démarche autour de laquelle les clubs de performance, comme le CABBA, doivent s'organiser pour s'autofinancer et se développer, car l'argent du sport n'est pas encore utilisé dans un esprit d'entreprise voire avec une culture économique comme solution possible pour asseoir les capacités d'autonomie de gestion et d'indépendance financière. Là, il faut le dire, le financement ne peut se limiter à une fonction de caisse, sinon c'est comme arroser du sable. Il faut dans ce cadre préciser que la gestion et le développement du sport de performance ne peuvent continuer à être isolés de l'économie en général, d'où l'urgence d'identifier rapidement les implications dans ce nouveau contexte économique et financier. Ainsi, c'est mettre fin à l'amateurisme dans les clubs de performance qui ne peuvent donc plus utiliser de l'argent surtout provenant des subventions de l'Etat et des entreprises publiques dans les dépenses de fonctionnement (salaires, primes…). Mais cette forme d'argent nécessite d'être exploitée et valorisée dans la création d'activités économiques comme source de refinancement, d'emplois et de richesses. Cela dit, loin d'être seulement une distraction, le sport de performance constitue, de nos jours, un support non négligeable dans le développement global d’une ville, d’une région et d'un pays, surtout lorsque la matière existe, c'est le cas de Bordj Bou Arreridj dont la proportion de jeunes est dominante. C'est là que les pouvoirs publics devraient intervenir et mettre en place une stratégie appropriée visant l'assainissement, la promotion du sport de performance et asseoir les réformes économiques en cours aux clubs des Ligues 1 et 2 afin de préparer les clubs à cette nouvelle étape qui est leur insertion au professionnalisme et par conséquent se soumettre aux règles et mécanismes du marché afin d'apporter leur part de contribution dans le développement économique et social national, cela ne pourra être que le fruit de la concrétisation d'un partenariat sérieusement organisé entre pouvoirs publics et clubs sportifs pour un projet d'insertion économique, sportif et social. Comment est géré l’argent des clubs ? Face à cette situation qui résulte d'un problème structurel que conjoncturel qui doit être pris en charge par les pouvoirs publics dans cette phase de transition au professionnalisme, il est temps de s'interroger sur la vie des clubs d'élite dans leurs modes de gestion, de financement et de contrôle car ils sont comptables devant l'Etat et les contribuables à travers l'argent public accordé et le patrimoine mis à leur disposition. A vrai dire, les choses apparemment ne donnent pas l'impression de plaider pour un véritable changement dans le sens des nou-

Le financement ne peut se limiter à une fonction de caisse, sinon c'est comme arroser du sable.

veaux concepts économique et politique du pays et ce, depuis que ceux-ci ont été lâchés par les entreprises publiques dans le cadre de leur autonomie de gestion, d'où on constate, saison après saison, que peu de clubs connaissent une trésorerie équilibrée pour répondre aux besoins de leur standing de performance. Dans ce cas, peut-on alors dire que nos clubs n'ont pu suivre l'évolution qu'ont connue les clubs étrangers en matière d’organisation et de financement. Oui. On peut aussi s'interroger par ailleurs, s’il y a effectivement de grandes questions qu'on doit se poser, quand il s'agit d'aller vers le professionnalisme. - Y a-t-il des clubs qui comptent améliorer d'une façon stratégique leur gestion financière et leur situation comptable conformément à leur statut de clubs civils qui s'insèrent dans le professionnalisme? - Y a-t-il des clubs qui comptent renforcer ou améliorer leur management conformément aux nouvelles réalités économiques et financières du pays ? - Y a-t-il des clubs qui réalisent un quelconque projet d'investissement socioéconomique sur leurs fonds propres ou effectuent des placements financiers (épargne) ? - Peut-on connaître les comptes financiers et comptables de chaque club dont l'obligation de transparence et de résultats, surtout lorsqu'on sait que ces clubs utilisent l'argent public, subvention de l'Etat ou les sponsors des entreprises publiques ? - Existe-il une politique financière dans une approche managériale entre la Fédération du football et les clubs de performance ? Toutes ces questions sont d'une haute importance et qui constituent toute l'architecture dans l'instauration d’un vrai professionnalisme en Algérie, donc une base objective de la situation du sport de performance qui consistent à indiquer que le

nouveau contexte dans lequel les clubs de L1 doivent s'inscrire et évoluer au sens d'une culture et d'une vision économique et financière. Mais, il se pose alors la grande question de savoir s’il n'est pas temps de réformer le secteur du sport pour instaurer le professionnalisme et relancer la discipline sur des bases plus saines et plus solides, autrement dit de faire prévaloir le fond sur la forme, à savoir les structures et les hommes. Une nouvelle gouvernance des clubs est-elle nécessaire ? Un nouveau rapport dans la gouvernance des clubs d'élite s'impose de toute urgence au regard du nouveau contexte politicoéconomique ainsi que du nouveau statut juridique des clubs sportifs. C'est à ce niveau donc que doit s'instaurer le débat du financement sport de performance et comment gérer rationnellement les clubs sportifs de performance à l'ère du professionnalisme dont l'enjeu engage le devenir du sport d'élite. Dans ce cas, on ne peut continuer à concevoir ceux-ci seulement au vu de titres ou de places honorables décrochés à coups de millions, en l'absence d'un développement et d'une gestion rationnelle et moderne. Car aujourd'hui, plus que jamais subventionner ou sponsoriser un club, c'est lui exiger la rentabilité comme une source de financement et de développement. Cela nécessite de rassembler le maximum de compétences managériales notamment en économie, en finances, en comptabilité, en marketing, en communication et enfin, en droit des affaires, sachant que l'encadrement actuel des clubs reste pour la plupart dominé par la présence d'un bénévolat sans formation dans le domaine voire sans conviction et sans vision. C'est ainsi, que nos clubs de performance ont besoin d'un mouvement organisationnel, surtout structurel qui peut

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être l'expression d'une tutelle de compétences spécialisées, à savoir pourquoi pas une structure forte en vue de : - Développer un mode de gestion garantissant une meilleure gouvernance ; - Valoriser et développer les finances dans la gestion et le développement ; - L'audit et le contrôle en faveur d'une mission d'intérêt public ; Enfin, où on peut voir se développer le sport dans le mental et le corps. Cela étant dit, le sport de performance et l'argent sont indissociables dans un esprit d'entreprise au service de la formation de grands joueurs, et prospère et par voie de conséquence, contribuer au développement notamment à la réalisation d'investissements socioéconomiques en rapport avec le sport au service de la jeunesse en matière de création d'emplois, physique, moral et culture. A ce titre, les clubs doivent compter sur leur propres initiatives de se créer des ressources financières et ne plus compter seulement sur les quotes-parts des matches, des subventions de l'Etat, dont lui-même est marqué, comme tout le monde le sait, par l'équilibre ou la réduction de son déficit budgétaire conditionné par la nouvelle économie de marché, ainsi que le manque à gagner face à l'actuelle crise financière mondiale et la chute des prix du pétrole qui rend la situation économique et financière du pays difficile à maîtriser. Alors, sans le moindre retard, les clubs passent à la conquête du marché basé sur l'innovation financière devant jouer un rôle stratégique pour améliorer leur source de financement et assurer en même temps leur autofinancement et cela, bien sûr, en plus de leurs ressources classiques (la billetterie des stades, les subventions de l'Etat, sponsoring…) Qu’exige ce nouveau contexte ? En ce sens, le nouveau contexte exige d'eux beaucoup d'adaptation et d'initiatives entrepreneuriales pour devenir une source de valeurs ajoutées, notamment en s'employant à instaurer objectivement l'économie du sport qui puisse pérenniser les clubs sportifs professionnels. C'est pourquoi, il apparaît sans tarder et plus que jamais nécessaire que l'organisation et la gestion des clubs des Ligues Professionnelles 1 et 2 s'adaptent aux nouvelles réformes économiques du pays pour un nouveau centre d'intérêt, celui d'un projet d'entreprise. Cependant, la capacité de s'insérer correctement dans cette nouvelle approche dépend, également, dans une large mesure, dans la qualité et la crédibilité des dirigeants à élire par l'assemblée générale représentative qui revêt un caractère capital, ce qui implique l'introduction de nouveaux profils qui doivent cibler un potentiel de compétences adéquat à cette nouvelle étape. C'est dire l'urgence d'un nécessaire changement et d'une mise à niveau adaptée au nouveau concept économique et financier du pays, car il n'est point étonnant que nos clubs soient confrontés aux règles d'une économie de marché en exerçant bien sûr, le rôle d'agent économique pour élever le niveau d'autofinancement.

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Le dossier !!!

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Les clubs peuvent-ils s’auto-financer ?

Quelles sont les bonnes solutions pour nos clubs ? Dès lors les clubs de performance ont aujourd'hui la personnalité juridique de statut civil et qui est le meilleur guide à envisager d'ores et déjà pour trouver les bonnes solutions à leur indépendance financière et à leur développement. Ceci dit, un lien économique et financier est à développer dans l'organisation des clubs de performance. Mais, il reste bien un élément de réflexion et de débats d'idées qui pourrait éclairer et arrêter les bonnes orientations ou les bonnes solutions en vue de créer et d'assurer les meilleures conditions du professionnalisme rendu nécessaire par les réformes engagées. Pour cela, un travail de réflexion doit être engagé pour l'introduction d'une approche intégrée en matière de gestion financière et comptable des clubs est indispensable notamment, la tenue obligatoire d'une comptabilité, bien établie et bien introduite, fondée sur l'économie et le contrôle des finances à savoir d'où vient l'argent ? Où va l'argent ? En effet, une comptabilité de cette forme, ne pourrait que bien clarifier la gestion et la transparence des clubs ou du sport de performance en général. Qu’apporte ce genre de solution aux clubs ? Cette nouvelle impulsion d'une culture économique essentiellement basée sur une nouvelle économie de l'argent du sport de performance et l'exercice d'un réel esprit d'entreprise renforcera d'une part la viabilité financière, et d'autre part la crédibilité et la promotion des clubs dans leur nouvel environnement qui pourrait, de notre point de vue, avoir un effet positif pour l'instauration de la relation de confiance notamment en suscitant un même intérêt soit sport/économie auprès des pouvoirs publics, des industriels, des investisseurs ou des bailleurs de fonds, les entrepreneurs, les commerçants et enfin d'attirer les grandes foules dans les stades ou encore l'intérêt qui peut se manifester même avec les banquiers pour accéder notamment aux crédits. Pour cela, nous estimons qu'il n'y a pas d'obstacles à partir du moment où les clubs sont passés d'un statut de droit public à un statut de droit privé, et dans ce grand changement qu'il soit, aujourd'hui, bien cadré par des

efforts particuliers et soutenus par l'implication de tous les acteurs de la discipline avec les réalités économiques et financières. Le mode d'organisation et de gestion des clubs d'élite ne peut être effectivement évalué, contrôlé ou apprécié que s'il existe au préalable une comptabilité régulière en une forme commerciale reconnue par le droit privé, contrairement à ceux qui pensent à une comptabilité simple qui se résume à l'enregistrement des recettes et dépenses (bilan moral et financier).

Est-ce que la mise en place d’une gestion comptable est obligatoire ? En effet, la mise en place d'une organisation comptable s'impose pour une autre forme de présentation comptable et financière des comptes sociaux obéissant aux règles et méthodes prévues en matière de comptabilité et de contrôle des sociétés. Dans cette perspective, deux approches générales se dégagent en vu d'harmoniser les règles des comptes sociaux des clubs d'élite dans leur ouverture et leur insertion dans le professionnalisme et elles visent d'autre part à éclairer les dirigeants, les pouvoirs publics et les actionnaires. La première sera fondée sur le patrimoine : a) La comptabilité et la gestion des actifs composés : - Des valeurs d'immobilisations et d'exploitation. - Des valeurs réalisables. - Des valeurs de trésorerie. b) La comptabilité et la gestion des ressources composées : - Des capitaux propres (ressources internes) - Des capitaux permanents (ressources externes) - Des capitaux provisoires (ressources externes). La deuxième sera fondée, quant à elle, sur la gestion et les résultats de la saison ou de l'exercice composé de : - La comptabilité et la gestion des charges engagées dans son fonctionnement. - La comptabilité et la gestion des produits notamment tout revenu tiré des activités ou reçu de l'Etat ou de la part tiers. - La comptabilité des résultats réalisés sur les activités. C'est justement à travers ces deux approches pour une gestion comptable et financière beaucoup plus économique que simplifiée ou classique vers lesquelles les clubs professionnels doivent observer la régularité, la sincérité, la transparence, enfin

un meilleur contrôle de leurs capitaux. Un élément de confiance important dans les relations entre les clubs sportifs, et les citoyens, les pouvoirs publics, les investisseurs, et de l'environnement en général. Aussi, il convient d'ajouter : - L'instrumentalisation des clubs sportifs de performance plus adaptée aux statuts de droit des sociétés en conformité des codes de commerce et civil - La désignation d'un professionnel en comptabilité au poste de directeur financier et comptable. - La nécessité de rendre obligatoire le contrôle légal, une exigence de rigueur à tous les clubs. - La nécessité de la publication des comptes sociaux. - L'introduction de certaines notions fondamentales notamment les notions techniques de budget ou business-plan et de coût. Cependant, il n'en demeure pas moins que la question de contrôle externe et interne aux clubs de performance s'impose car elle constitue une obligation légale et une mission d'intérêt public ainsi, on ne peut concevoir une gestion saine en l'absence du contrôle externe et interne où l'apport d'un commissaire aux comptes indépendant de rang d'expert comptable et désigné par les organes sociaux (assemblée générale représentative ou des actionnaires) et sans oublier l'Inspection générale des finances (IGF) qui peut intervenir, car il y a les subventions accordées par l'Etat.

Pour le contrôle... En ce qui concerne le contrôle de gestion ou l'audit interne, l'apport des compétences de la fédération suffit. C'est ainsi que les finances et d'une façon générale le patrimoine des clubs serait mieux utilisé, mieux contrôlé, mieux pérennisé non seulement dans le circuit de gestion mais mieux encore, dans les créneaux de rentabilité en tant que source de financement et de création de richesses. C'est pourquoi la gestion comptable est posée dans toute sa rigueur et sa dimension pour concevoir une gestion saine et en faire des clubs sportifs crédibles, transparents, enfin modernes devant épouser notamment la culture économique et citoyenne au service de la collectivité locale et nationale. A ce titre, cette question de gouvernance est donc primordiale...

EL HADI HAMDOUCHE (PRÉSIDENT DU CSA USMH)

Oui, elle se veut une révolution dans l'organisation des clubs et mérite d'être soulevée et mise en débats avec force, puisque la conjoncture est à l'assainissement, à la mise à niveau, à la relance économique, à la transparence et à la rentabilité économique et financière. Il s'agit aussi, pour les clubs d'être en phase avec les règles universelles induites par la mondialisation. Quelle est votre conclusion ? D'une part, que le ministère de la Jeunesse, des Sports et la fédération avec la collaboration de tous les acteurs de la discipline doivent initier un programme révolutionnaire devant amorcer l'économie du sport et le professionnalisme dans les clubs de Ligue 1 et 2 aux nouvelles exigences économiques et financières, l'une des contraintes à prendre en compte dans cette période de transition autour de la pratique du professionnalisme en perspective notamment dans les aspects suivants : - Leur mode managérial ou de gouvernance. - Leur valeur humaine, organisationnelle et patrimoniale. - Leur système de rémunération. - Leur système financier et comptable. - Leur système juridico-économique adapté au droit des sociétés. D'autre part, les dirigeants de notre football, sont désormais appelés à s'organiser et à se prendre en charge sans compter sur le soutien de l'Etat qui ne vient qu'en complément. C'est dire avec force que les clubs de Ligue 1 et 2 doivent devenir rentables selon le modèle d'une économie d'entreprise. En effet, avons-nous conscience de l'argent du contribuable qui persiste et constitue à ce jour en grande partie la source de financement dans leur fonctionnement, notamment les subventions accordées par l'Etat ou le sponsoring des entreprises publiques soient une source de création de valeur ajoutée qui s'ajoute au PIB (produit intérieur brut) du pays voire au service de la collectivité nationale ou locale. Pour terminer, nous souhaitons avec force à tous ceux qui vont être engagés dans cette œuvre d'intérêt national beaucoup de courage car, ce ne sont pas les contraintes et les problèmes qui manquent. Cela dit, c'est le grand défi à relever pour assurer un développement harmonieux du professionnalisme en Algérie. Entretien réalisé par Imad B.

« L’ARGENT DU CSA NE DOIT PAS ÊTRE UTILISÉ PAR LA SSPA »

Elu cette année à la tête du CSA, El Hadi Hamdouche est décidé à faire changer les choses au niveau de la gestion en dispatchant la subvention allouée au CSA sur les autres sections sportives autre que le football. Pour lui il est inconcevable que l’argent de la CSA soit utilisé par la SSPA «Avant d’être élu à la tête du CSA de l’USMH, j’étais au courant que la société sportive puisait dans les subventions de la CSA car le président cumulait les deux fonctions. Je me suis battu pour dénoncer ces pratiques. A présent que je suis président du CSA je veille à ce que l’argent qui arrive dans les caisses soit utilisé d’une manière rationnelle au profit des autres disciplines sportives. Pas question que la SSPA touche cet argent. Je veillerai à ce que la règlementation soit appliquée à la lettre», a indiqué l’ex-président de section de l’USMH. A.L.

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LA MAJORITÉ DES CLUBS DE LIGUE DEUX UTILISENT L’ARGENT DU CSA

La plupart des clubs de ligue deux qui ont pourtant créé leurs sociétés sportives sont incapables de gérer les affaires du football. C’est pour ces raisons qu’ils puisent dans les subventions du CSA pour faire face aux dépenses auxquelles ils sont confrontés avec le consentement des présidents de CSA .Une pratique pourtant illégale mais qui est malheureusement le cas chez nous. La question qui se pose : pourquoi les pouvoirs publics préfèrent fermer les yeux sur ces pratiques ? A. L.


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Le dossier Les prêts financiers : un stratagème ou une alternative ? Dans la plupart de nos clubs

professionnels, c’est le conseil d’administration de la SPPA qui fait la loi étant donné la royauté du football et par ricochet le statut de «roitelets» de ses responsables directs en club. Certains clubs gèrent dans la complicité absolue l’argent du CSA en le détournant vers la SSPA sous forme de prêt comme nous l’a indiqué un influent dirigeant de club. Ce prêt étant la seule voie légale pour ne pas tomber dans l’embarras, les dirigeants du CSA étant presque ceux qui sonDésignationt les actionnaires à la SSPA.

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epuis son avènement en Algérie, le professionnalisme du football algérien bat de l’aile. Que ce soit au niveau de la structuration du club, avec ses différentes directions (quand elles existent) que sur son financement. Jusqu’à l’heure actuelle, ce football est porté à bras-le-corps par l’Etat qui y injecte des milliards de dinars, que ce soit sous la

Edition du week-end

Les clubs peuvent-ils s’autofinancer ?

L’autofinancement des clubs est actuellement un problème presque impossible à résoudre, tant il ne dépend pas seulement des structures du football à tous les niveaux, mais aussi des instances législatives, économiques et juridiques. Dans cette mini-étude exhaustive, nous allons tenter d’aborder un de ses volets, à travers les exemples des deux clubs professionnels de la ville d’Oran : le MCO et l’ASMO.

L’autofinancement est-il possible ?

forme de subventions, d’aides ou de prises en charge par des entreprises nationales, telles Sonatrach et ses filiales.

LE CLUB PROFESSIONNEL EST UNE ENTREPRISE COMMERCIALE

Le cahier de charges propre au football professionnel est très clair: les clubs doivent, tout en ayant une organisation complète et compétente, subvenir à une grande partie de leurs besoins. Leur appellation est explicite :

«Le Mouloudia vit avec l’argent des subventions étatiques et de celui des sponsors », nous a révélé le viceprésident Larbi Abdelillah. Les subventions étatiques comportent l’argent du fonds de wilaya versé au CSA, les subventions de l’APC, les aides de la wilaya versées directement au club professionnel, tout autant que certaines de l’APC et les aides du ministère de la Jeunesse et des Sports.

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vant de parler des recettes, voyons d’abord quel est le budget de ce club qui joue, depuis plusieurs années, la seule carte du maintien.

Y DÉSIGNATIONA-T-IL UN BUDGET PRÉVISIONNEL EN DÉBUT DE SAISON ?

En sous-entendant qu’il n’y a jamais eu d’étude économique, scientifique, d’un budget prévisionnel, comme il se fait dans toute entreprise économique qui se respecte, Larbi Abdelillah nous a parlé de 30 à 35 milliards de prévisions budgétaires pour cette année sportive 2013-2014. «Nous avons tablé sur des dépenses variant entre 30 et 35 milliards avec comme objectif une place sur le podium». C’est un chiffre qui se trouve dans la fourchette des grands clubs, comme nous le lisons sur la presse spécialisée. Mais les dirigeants du MCO se sont-ils inquiétés des sources de financement de ce budget, en faisant l’effort de croire qu’il a été élaboré par le commissaire aux comptes du club ou toute autre structure spécialisée

Société Sportive Par Actions, avant de devenir SSA. Le football est une œuvre économique qui fait partie des loisirs payants, puisqu’il est un spectacle offert au public moyennant finances. En outre, son Logo doit être porteur de ressources financières comme cela se fait dans la plupart des pays du monde. Qu’en est-il au juste pour ces clubs de football, qui sont d’après les textes, des entreprises économiques et donc censées faire des bénéfices ou de tomber en

faillite ? Pour en savoir un peu plus, nous avons tenté d’enquêter du côté des deux clubs professionnels de la ville, le MCO et l’ASMO.

LA HANTISE PROVOQUÉE PAR L’ARGENT

Il est regrettable de constater que chaque fois que nous voulons parler de l’argent du club avec son président, soit les bouches deviennent cousues, soit ce président est aux abonnés absents. C’est la mauvaise expérience que nous venons d’avoir avec le président

DE QUOI VIT LE MCO ?

du MCO, Youssef Djebbari et celui du CSA-ASMO, qui gère le club professionnel, Baghor Merouane. En dehors de ces deux personnages, personne n’a été habilité de nous parler de l’autofinancement des deux clubs, sauf le vice-président du MCO, Larbi Abdelillah que nous remercions Quant à nos lecteurs, ils auront compris les raisons de cette «fuite». Au MCO, il y a, au départ, une situation qui n’est pas en conformité avec la règlementation : un président à double casquette. En effet, monsieur Youssef Djebbari est en même temps le président officiel du CSA-MCO et le président du conseil d’administration de la SSA-MCO. Pourquoi une double présidence ? Nous avons tenté de poser la question au principal intéressé, Youssef Djebari, qui n’a pas daigné répondre à notre demande alors qu’il se trouvait à Oran, avant de s’envoler vers l’Espagne. Heureusement que nous avions trouvé en la personne du vice-président Larbi Abdelillah, un interlocuteur qui n’avait rien à cacher. Miloud Touadjine

1 et 2 millions de dinars par saison, selon notre interlocuteur. Mais est-ce que ces ressources suffisent ? Pour en avoir une idée, comparons avec les dépenses.

LES DÉPENSES

? Et sur quelles bases réelles ce budget s’est-il basé ?

D’OÙ LUI VIENT L’ARGENT ?

«Comme je vous l’ai dit, l’argent vient des pouvoirs publics et des sponsors», nous rappelle Abdelillah. Cette année, le Mouloudia d’Oran a reçu de grosses sommes, selon le directeur de la jeunesse et des sports, Gharbi Badredine : «Entre décembre et fin mars, le Mouloudia d’Oran a reçu du fonds de wilaya 26 millions de dinars et une aide du wali, prise sur le budget de la wilaya d’un montant de 15 millions de DA. A cela, il faut ajouter la prise en charge du stage d’été et de celui de la trêve, soit environ 600 millions de dinars, auxquels s’ajoutent des aides indirectes comme l’utilisation des infrastructures (stade Ahmed-Zabana), sans aucune contrepartie financière. En conclusion, il faut retenir que la majorité de l’argent qui circule dans ces clubs, provient des fonds publics : soit de la wilaya, soit par

l’APC, du MJS, de la FAF et n’oublions pas qu’une partie de l’argent des sponsors appartient à l’état puisqu’il est déduit de ses bénéfices. Jusqu’à maintenant, ces clubs ne peuvent ou ne veulent pas trouver des sources de financement.» Le vice-président abonde dans le même sens, sauf que pour lui, cette saison, le MCO n’a rien reçu du CSA. «En principe, nous devons recevoir 70% des subventions versées au CSA, sauf qu’en cette saison 2013-2014, nous n’avons rien reçu. La nouvelle loi de distribution des subventions n’est pas appliquée pour cette saison et elle ne le sera qu’en 2013-2014. Les 45 milliards de subventions versées au CSA, ces dernières années, ont disparu ».

L’APPORT DES SPONSORS

Selon Larbi Abdelillah, le MCO reçoit de son sponsor majeur, Ooredoo, environ 5 milliards par an. En plus de l’opérateur de téléphonie mobile, le MCO a des contrats de sponsoring avec plusieurs autres opérateurs privés, pour un montant variant entre

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Equipe professionnelle : Salaires : équipes seniors, U21, encadrement technique et administratif : environ 22 à 25 millions de dinars par mois. Primes et hébergement : environ 600 000 dinars par mois. Hébergement, transport et restauration des jeunes catégories : 240 000 dinars mensuels. Nous sommes loin du compte. D’où la question : d’où vient le complément pour boucler le budget? «Il y a juste des petites sommes données par certains dirigeants», nous explique encore Abdelillah. Des petites sommes rapidement récupérées dès l’entrée des subventions ou transformées en actions, comme l’avait fait Djebbari la saison dernière pour ses dettes.

MÊME CONSTAT POUR L’ASMO

A une nuance près, la situation du deuxième club de la ville est identique. Sauf que pour le club de M’dina J’dida, il est géré directement par le CSA, présidé par Baghor Merouane. L’ASMO a reçu, selon le DJS, Gharbi Badredine, «de décembre 2013 à fin mars 2014, le montant de 30 millions de dinars, en plus de la prise en charge des deux stages bloqués (2 millions de dinars)». Comme complément à ses dépenses, l’ASMO compte sur les prêts de son bailleur de fonds, Moumouh.» «Pour le moment, continue le DJS, les deux clubs d’Oran sont loin du véritable professionnalisme, tout simplement parce qu’ils ne peuvent pas s’autofinancer ». Miloud T.


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Le dossier

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Les clubs peuvent-ils s’autofinancer ?

POURQUOI LES DEUX CLUBS D’ORAN NE PEUVENT-ILS PAS S’AUTOFINANCER ?

Nous avons posé la question au principal responsable des sports de la wilaya, Badredine Gharbi, et à un ancien dirigeant du MCO, Chikh Mohamed, grand commerçant connu dans toute la région ouest du pays. Pour ce dernier, «le professionnalisme exige d’importants moyens humains et financiers et une bonne gestion.

A

ujourd’hui, il y a des gestions qui ne sont pas nettes. Il y a des clubs endettés, toujours en insuffisance financière et qui n’ont pas la ressource humaine adéquate. Les dirigeants en place n’ont rien fait pour trouver des ressources et diversifier leur politique financière, en touchant des personnes crédibles. Quand on gère des moyens financiers, il faut des gens crédibles qui s’en occupent et il faut un contrôle. Aujourd’hui, nous constatons qu’il y a seulement 4 à 5 clubs qui sont sur la voie du professionnalisme ». Gens crédibles et honnêtes, diversification, moyens humains et financiers adéquats, sont les maître-mots de l’analyse. Et sans vouloir porter préjudice à quiconque, écoutons le DJS d’Oran : «Nous avons proposé au président du MCO, Youssef Djebbari, la gestion du stade Zabana durant les jours de match et il n’a pas répondu à cette invitation qui ne nécessitait qu’une

simple demande écrite. S’il avait accepté, le MCO aurait pu engranger un peu d’argent, car nous n’aurions demandé qu’une indemnité de location symbolique. Le Mouloudia aurait mis des gens à lui pour la billetterie à l’entrée du stade et il y aurait gagné». Sur le plan de la diversification, il y a aussi le volet recrutement. Un club, qui se base sur ses jeunes au lieu d’un recrutement intensif qui n’apporte pas le plus souhaité, ne peut pas ne pas se retrouver dans le rouge du moment, où de l’aveu de tous les dirigeants, la masse salariale est la plus importante dans le budget. «Le MCO a cette année une équipe des U21 qualifiée à la finale de la Coupe d’Algérie et une autre des cadets aussi. Si le Mouloudia avait su mettre en place une réelle politique de recrutement en se basant d’abord sur les potentialités des jeunes qui rejoignent ses différentes catégories, il aurait fait des bénéfices substantiels sur les salaires et les primes», nous rappelle monsieur Gharbi. Ajoutons-y les 950 millions de centimes de primes versés durant la phaseretour de la saison dernière alors que le MCO, comme cette saison, jouait son maintien, comme rapporté par un de nos confrères sur le quotidien Liberté l’année dernière. Des petits ruisseaux qui peuvent faire une grande rivière.

L’APPORT FINANCIER DES BIENS

«Un club qui ne possède rien et

qui vit sur le dos de l’Etat est un club déficitaire», nous explique Chikh Mohamed, en bon commerçant qu’il est et en prenant le cas du Mouloudia d’Oran. «Le MCO est un club déficitaire parce qu’il ne possède rien. Le siège appartient au CSA et il n’a pas été exploité depuis 25 ans. Si les dirigeants de l’époque nous avaient suivi, après que nous ayons, moi et d’autres personnalités sportives du comité de l’époque, dans notre proposition de créer des projets commerciaux dans ce siège qui aurait pu être agrandi, le MCO aurait eu, depuis cette époque, une solide source de financement, qui, ajoutée aux aides de l’État, aurait permis au club d’être au moins semi-professionnel et d’être aujourd’hui parmi le gotha des grandes associations du pays. Malheureusement, les gens se sont servis au détriment du club au lieu de servir le club. C’est ce que je constate ! »

LES SUPPORTERS PEUVENT PARTICIPER AU FINANCEMENT

Si nous jetons un coup d’œil de l’autre côté de la mer, nous constatons que l’apport financier des supporters est important. En Espagne, la presque totalité des sièges des stades sont payées à l’année par les supporters. Qu’en est-il chez nous et particulièrement à Oran ? « Il y a 20 ans, nous avions proposé à ce que les supporters paient des cartes d’adhérents.

On nous a ri au nez. Or, un club qui n’a pas de supporters structurés, qui apportent un plus en achetant des cartes de stades à l’année. Si la tribune d’honneur n’est pas louée à de grandes personnalités capables de payer un prix fort, parce qu’ils aiment le club ou veulent voir un bon match, nous ne pouvons pas dire que nous sommes des professionnels. Les ingrédients d’un professionnalisme sont : Publicité, entrées du stade, location de la tribune officielle, transferts, transparence» s’insurge Chikh Mohamed. Et c’est le même avis chez Gharbi Badredine. La conclusion pour ces deux spécialistes est : «Les clubs seront professionnels s’ils sont gérés comme des entreprises économiques, avec des lois et des politiques commerciales, elles évolueront dans un sens positif. Pour le moment, ça marche à reculons», estime monsieur Chikh. Pour monsieur Gharbi : «En plus, le professionnalisme est un tout, pas seulement l’équipe seniors, à condition que les dirigeants soient compétents et qu’ils ne mélangent pas leurs problèmes personnels avec ceux du club. Il faut aussi de la concertation. Ils doivent éviter l’esprit de zaïm car c’est l’État qui est le zaïm. C’est l’Etat qui est elkoufilkoul». Rappelons juste que depuis 20 ans, la présidence du MCO était partagée entre le regretté Kacem Elimam et Youssef Djebbari. Miloud Touadjine

DJEBBARI : «LES LOIS NE SONT PAS CLAIRES»

Selon le président du club hamraoui, les clubs voir les SSPA ne peuvent s’autofinancer pour la simple raison que les lois ne sont pas claires dans cet ordre d’idées : «On ne peut effectuer d’investissement car la SSPA n’est pas considérée comme une société normale malgré le fait que sur le plan juridique, elle l’est. Toutefois, elle ne produit pas comme le fait une autre société par exemple d’autant plus que son produit, le joueur en l’occurrence, est imposable alors qu’un produit n’est passible que d’une taxe. Les lois ne sont pas claires sur ce sujet même si la SSPA qui jouit d’un cahier de charges, d’un contrat programme relevant du code du commerce devrait être une société à but lucratif donc pouvant se permettre des bénéfices.» Z. Z.

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Qui piétinent et qui contournent la loi Désignation?

Les prérogatives des uns et des autres du CSA et de la SSPA appelées aussi club professionnel sont enveloppées d’opacité tellement on ne sait pas à quel saint se vouer. En l’absence de lois régissant les démarches, chacun y va de son action pour engranger l’argent alloué, un argent pourtant public qui devrait être destiné à la promotion du sport de masse. Le premier responsable du club sportif amateur, qui est automatiquement un membre du conseil d’administration de la SSPA, représente normalement les sections y afférant. Les subventions étatiques qui renflouaient les caisses du CSA devaient être destinées aux autres sections dont une partie allait aussi aux catégories jeunes du club. Toutefois, et selon les aveux de certains dirigeants de club, cette démarche n’a plus lieu puisque les nouvelles lois orientent cet argent public à la société qui en fait usage à sa guise même si cette dernière est sensée être régie par le code du commerce et donc être comme toute autre société qui a les pleins pouvoirs de production et de gestion. Toutefois, la Société sportive par actions n’a pas le même statut du moment qu’elle peut produire vu que les joueurs faisant partie du club et qui sont ses produits sont imposables alors qu’un produit n’est soumis qu’à la taxe de TVA. Les lois n’étant pas claires dans cet ordre des choses, on en bafoue sans que l’on soit inquiété ça et là. Z. Z.

LA NOUVELLE LOIS EST-ELLE DÉJÀ EN VIGUEUR ? Selon nos sources, la nouvelle loi

permet à la SSPA de s’approprier les subventions des pouvoirs publics dont ceux des APC, APW et DJS. Si l’on ajoute l’argent du MJS dont la visée est bien précise car destiné à la formation, l’on constate que les actions ne sont qu’une partie de l’argent global de ladite société.


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Edition du week-end Maracana N°2335— Vendredi 25 avril 2014 13 MOBILIS LIGUE UNE RCA-JSK

LES BLEU ET BLANC

DÉPLUMERONT-ILS LES CANRAIS ?

Pour leur retour dans leur jardin, les Bleu et Blanc promettent à leurs nombreux supporters de leur offrir la victoire contre la JS Kabylie. Avec la bonne préparation effectuée durant la longue trêve ponctuée par de nombreux matches amicaux, le RCA pourrait arracher la victoire.

L'

entraineur Chérif-ElOuazzani a prévenu ses poulains que les Kabyles se déplaceront à Larbaâ pour essayer de les surprendre. Ils doivent faire très attention pour ne pas décevoir les milliers de supporters qui seront présents pour les soutenir à fond. Les locaux ne doivent en aucun rater leur retour à domicile. Ils doivent sortir le grand jeu pour venir à bout de leur adversaire qui tentera le tout pour le tout pour repartir avec le meilleur résultat possible. Les

grosse pointure de la ligue 1 la JS Kabylie....

L'INFIRMERIE VIDE

Arbéens qui avaient raté leur dernière sortie en championnat, seront dans l'obligation de renouer avec la victoire. Leur mission sera difficile devant les Kabyles décidés d'arracher une place parmi le trio de tête. Une chose est sûre la rencontre s'annonce très disputée de part et d’autre. Les Arbéens mettront les bouchées doubles pour réussir leur retour sur leur terrain, tandis que de l'autre côté les Jaune et Vert se jetteront corps et âme dans la bataille

pour réussir une autre sortie à l'extérieur de leur base.....

MISE AU VERT À L'HÔTEL LES ROSES

Comme à chacune de leur sortie à domicile, les Bleu et Blanc prendront leur quartier à l''hôtel les Roses (Blida). Cet établissement est situé dans un endroit loin des bruits de la ville va concentrer les Harrouche et consorts pour le match du lendemain. Un match important les attend face à une

Les Canaris en conquérants à Larbaa

A

près avoir effectué une dernière séance de travail hier à Tizi-Ouzou, les Canaris seront dans le vif du sujet cet aprèsmidi face au RCA, qui va inaugurer son stade pour l’occasion. Un déplacement qui s’annonce difficile pour les poulains d’Ait Djoudi, qui devront afficher leurs ambitions pour cette fin de saison, et tenter de conforter sa position au classement général. La deuxième place est un objectif sur lequel la direction a beaucoup misé, et l’équipe aura fort à faire pour l’atteindre, à commencer par le match d’aujourd’hui.

Après avoir profité de la trêve pour récupérer et préparer la reprise, tout semble indiquer que les Canaris sont dans de bonnes dispositions pour aller chercher un résultat, mis à part la blessure de dernière minute de Remache. Les Canaris vont tenter de continuer sur leur lancée de bons résultats, qui les a propulsés à la place de dauphin, qu’ils comptent bien conserver jusqu’à la fin de la saison, selon les échos au sein du groupe. Le travail psychologique a été important pour éviter aux joueurs de se focaliser sur le match de coupe, qui fait beaucoup de bruits depuis la

qualification des deux équipes en finale de Dame coupe, qui sera une première dans l’histoire, sachant que les deux clubs ne se sont jamais rencontré par le passé à un tel niveau de la compétition. Le match face à l’équipe de Larbaa est très important aux yeux du staff, qui espère que les joueurs seront assez motivés par le challenge en

MERBAH PRESSENTI DANS L’AXE DE LA DÉFENSE

Alors que le staff songe à reconvertir Belamri en arrière droit face au RCA, sa doublure dans l’axe sera sans doute appelée pour former la paire centrale avec Rial. Merbah a eu l’occasion de jouer cette saison, et s’est montré à la hauteur et rassure son staff qui prévoit de le relancer face au RCA.

Ait Djoudi : «ON EST PRÊTS POUR CE MATCH»

Le coach Ait Djoudi considère que son équipe est prête pour aborder la reprise dans les meilleures conditions, et tous les moyens sont réunis pour réaliser un résultat positif. «Nous avons effectué une bonne préparation, et je pense que nous sommes prêt pour la reprise du championnat. Toutes les conditions sont favorables pour aller chercher un bon résultat, mis à part l’absence de Remache, qui n’est pas compromettante. Nous avons les ressources et les moyens de réussir un bon coup à Larbaa, et c’est notre objectif afin de rester sur notre lancée et consolider notre position au classement général», dira Ait Djoudi.

«RIEN N’EST ENCORE DÉCIDÉ POUR ASSELAH»

Même si Asselah est dispensé du

championnat, et rester concentré sur leur sujet. Avec le moral au beau fixe et assez motivés pour aller en conquérants à Larbaa, les Canaris promettent de tout donner et ne pas se ménager pour revenir avec les trois points, qui vont conforter les ambitions du club et des supporters, qui commencent à rêver de C1 pour la saison prochaine.

match de championnat face au RCA, son retour n’est pas pour autant à écarter en prévision de la finale de Coupe d’Algérie face au MCA. Interrogé sur la question, l’entraineur Ait Djoudi dit ne pas avoir encore pris de décision concernant le gardien qui sera aligné lors de la finale, et il faudra attendre la dernière semaine qui suivra le match de championnat pour trancher. « Pour le moment, rien n’est encore décidé concernant le gardien qui sera aligné en finale. Ce n’est pas notre priorité, et on préfère se concentrer sur le match de championnat, et après se pencher sur la question avec plus d’attention», dira l’entraineur en chef des Canaris, qui n’écarte pas un retour de Asselah lors de la finale de coupe face au MCA, ce qui met la pression sur Mazari. M. M.

La trêve a été bénéfique pour le RC Arbaâ ce qui a permis aux blessés de se remettre sur pied grâce aux soins prodigués par le soigneur. C’est la première fois depuis l’entame de la saison que le coach disposera de tout son effectif. Il sera mis dans l’embarras pour composer son équipetype qui croisera le fer ce vendredi à la JS Kabylie.

PRIME CONSÉQUENTE EN CAS DE VICTOIRE

La direction promet une prime conséquente à chaque joueur en cas de victoire. Cette somme va sans aucun doute motiver les coéquipiers de Belaid pour engranger les trois précieux points Et de fêter comme il se doit leur retour au bercail. Avec le soutien indescriptible de leurs inconditionnels les locaux devront se surpasser pour s'imposer. Ali O.

REMACHE OUT

Le défenseur Remache sera finalement exempté du match de championnat prévu aujourd’hui face au RCA, suite à la blessure contractée au poignet. Une mauvaise nouvelle pour le staff, qui ne pourra pas bénéficier des services du défenseur, devenu une pièce maitresse dans son échiquier. Le staff médical n’a pas souhaité s’aventurer avec l’état de santé du joueur, qui selon nos informations, sera remis dans les plus brefs délais. Le staff médical souhaite ménager le joueur, afin de lui permettre de récupérer tous ses moyens, avec un travail spécifique.

BENLAMRI POUR LE REMPLACER

Le défenseur Benlamri s’est remis de sa blessure, et s’est entrainé normalement avec le groupe durant la préparation de la reprise du championnat face au RCA. Avec la défection de Remache, le retour de Benlamri est une solution adéquate pour le staff, qui songe à l’incorporer sur le flanc gauche de la défense, un poste dans lequel il a déjà fait ses preuves. Selon le staff, le joueur est opérationnel à 100%, et pourra compter sur lui afin de faire le travail à la place de Remache.

LES SUPPORTERS PRÉPARENT LA FÊTE

Les mordus d’Ezzerga ont confectionné de grands drapeaux aux couleurs de leur équipe qui seront accrochés dans les tribunes. Ils seront présents en grand nombre ce vendredi au stade Ismail Makhlouf pour donner de la voie à leur équipe et encourager les Kara et compagnie. Ils ont demandé aux joueurs de faire tout leur possible pour arracher la victoire. Un succès sera fêté comme il se doit à Larbaâ et ses environs. La balle est dans le camp de Bougueroua et ses camarades pour donner de la joie et du bonheur à leurs supporters.

LES JOUEURS ONT PERÇUS DEUX MOIS DE SALAIRE

Les coéquipiers d’Amiri ont perçu avant-hier deux mois de salaire soit Mars et Avril. Voilà qui met fin à leur attente pour toucher leur argent : «Ils seront payés au dernier centime, contrairement à ce que laissent entendre certains», souligne le S/G du RCA. Avec les poches pleines, les Bleu et Blanc consentiront de grands sacrifices pour récolter les points mis en jeu.

TROIS CENT PLACES RÉSERVÉES POUR LES SUPPORTERS DE LA JSK

On laisse entendre du côté des responsables du RCA que trois cent places seront mises à la disposition des supporters kabyles. Ces derniers pourront suivre à leur aise la partie et encourager leur équipe le plus normalement du monde. Certains estiment que c’est peu pour les supporters de la JSK qui, à eux seuls, rempliront les tribunes du stade Ismail Makhlouf.

PROGRAMME DE LA 25E JOURNÉE

RENCONTRES

RCA-JSK Aujourd’hui à 15h MCA-CABBA Aujourd’hui à 16h ASO-USMH CRBAF-USMA MCO-MCEE CRB-CSC JSMB-JSS ESS-MOB Equipes 1. USM ALGER 2. JS KABYLIE 3. ES SÉTIF 4. MC EL EULMA 5. MC ALGER 6. CS CONSTANTINE 7. RC ARBA 8. ASO CHLEF 9. USM EL HARRACH 10. JS SAOURA 11. MO BEJAIA 12. CR BELOUIZDAD 13. MC ORAN 14. CAB B. ARRERIDJ 15. CRB AIN FEKROUN 16. JSM BEJAIA

Pts 54 43 43 38 38 38 35 34 37 33 27 24 24 23 20 19

ARBITRES

J 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24

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ZOUAOUI-BEROUANE-AOUINA,F. BACHIR-HADJ SAID-ABID ARAB-BAZINE-DILMI BOUKHALFA-HALLEM-ZERHOUNI BICHARI-GOURARI-BOUROUBA HAIMOUDI-ETCHIALI-BOUHASSOUN BEKOUASSA-SAIDANI-TAZROUT ABID CHAREF-TAMEN-BITAM G 16 12 12 10 11 10 10 09 10 09 08 07 06 04 05 04

N 06 07 07 08 05 08 05 07 07 06 03 03 06 08 05 07

P 02 05 05 06 08 06 09 08 07 09 13 14 12 12 14 13

BP 34 30 27 28 22 25 21 24 28 28 19 18 20 17 14 16

BC 13 16 16 22 19 24 21 17 21 29 25 26 29 31 24 34

Diff 21 14 11 06 03 01 00 07 07 -01 -06 -08 -09 -14 -10 -18


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MCA-CABBA

Edition du week-end

MOBILIS LIGUE UNE

Les Mouloudéens décidés à frapper fort

C’est le jour “j” pour les coéquipiers de Ghazi qui vont renouer cet aprèsmidi avec la compétition officielle en championnat face au CABBA, dans un match qui s’annonce sous pression pour la bande à Bouali.

A

une semaine du match tant attendu face à la JSK en finale de la Coupe d’Algérie, seul un résultat positif pourra satisfaire les inconditionnels des Vert et Rouge qui vont suivre attentivement l’évolution de leur équipe face aux Criquets qui se déplaceront pour maintenir l’espoir du maintien au sein de l’élite du football algérien. Un faux pas avant le rendez-vous de la saison face à la JSK, c’est ce que doivent éviter à tout prix les camarades de Yachir qui sont déterminés pour la circonstance afin de gagner face au CABBA et se présenter avec un moral d’acier la semaine prochaine à Blida. La mobilisation bat son plein afin d’aborder au mieux la dernière ligne droite avant la grande finale prévue face à la JSK, et les camarades de Metref ne manqueront pas de soutien pour passer le cap du CABBA avec succès et entrevoir l’avenir avec sérénité. A cinq longueurs du podium, le Doyen ne perd pas espoir de remonter au classement et rivaliser avec la JSK et l’ESS, principaux concurrents pour la course à la C1 la saison prochaine. Tout reste jouable en championnat

et les responsables du club ne comptent pas lésiner sur les moyens pour atteindre cet objectif et donner une autre dimension au club en participant à la plus prestigieuse des compétitions africaines. Pas question donc de prendre le rendez-vous face au CABBA avec facilité et éviter à tout prix de se projeter sur la finale de la semaine prochaine, avant d’avoir assuré les trois précieux points face au CABBA.

TRAVAIL SPÉCIFIQUE DEVANT LES BOIS HIER

La dernière séance de travail des Vert et Rouge a été consacrée à un travail spécifique devant les buts. Bouali et ses adjoints insistent sur le travail technique afin de permettre une meilleure maitrise du ballon et tenter de faire preuve de plus de réussite dans le dernier geste.

METREF DE RETOUR FACE AU CABBA

Une bonne nouvelle pour le joueur Metref qui est convoqué pour le match de championnat face au CABBA, prévu cet après-midi au stade Bologhine. Un retour après plus de sept mois de disette, suite à une blessure contractée au genou face au CRB, lors de la 4e journée du championnat. Un retour bien accueilli par les responsables du club et des supporters qui espèrent retrouver Metref au mieux de sa forme dans les plus brefs délais, et pourquoi ne pas compter sur lui en prévision du grand match de Coupe face à la JSK.

Benaâniba: «Nous sommes prêts»

A la veille d’une rencontre cruciale face au MCA, nous avons interviewé le coach du CABBA, Zohir Benaâniba, pour en savoir plus sur le club, qui se bat pour le maintien en L1.

Maracana : Ces dernières saisons, le CABBA termine toujours tout prés de la relégation. Cette année, aussi, l’objectif est le maintien ? Zohir Benaâniba : L’objectif est de continuer à progresser. Après, il y a les objectifs et des ambitions… Et l’objectif essentiel pour l’instant est le maintien. Vous avez réalisé une mauvaise saison jusqu’à cette rencontre à domicile contre le MCO, qui a sonné comme un début de déclic, allez-vous confirmer face au MCA, ce vendredi ? C’était un scénario particulier, sur des énormes erreurs individuelles, on encaisse des buts et on perd des matches. Je ne veux pas en tirer d’enseignements, les matchs de fin de saison sont toujours très particuliers. On ne nous considère pas dans le dur avant de finir le championnat, c’est déjà un exploit d’être, maintenant, au

niveau de ces équipes, surtout avec les nombreuses absences depuis le début de l’année et les problèmes financiers du club. Ce vendredi match à Bologhine, vous attendiez-vous à un nouveau déplacement périlleux? Difficile oui. Il faut qu'on aille chercher des points à l'extérieur pour continuer sur une bonne dynamique. On pourra se servir de l'expérience face au MCO pour ne pas encaisser de but, aussi rapidement et être plus concentrés. Profitons-en pour faire le point sur votre groupe convoqué pour demain… A priori, je l’ai dans ma tête. Et c’est déjà pas mal ! Je rappelle que mes meilleurs joueurs disputeront ce match capital face au MCA… Concernant le match, les Bordjiens sont bien à l’extérieur, dans les résultats comme le contenu. C’est une belle opportunité de reprendre de la marge? Je me méfie toujours des résultats. A un moment, nous allons trouver la solution pour faire bien. Je suis persuadé qu’on va faire un bon résultat. Nous sommes prêts !

BACHIRI CONVOQUÉ

Même si sa titularisation n’est pas d’actualité face au CABBA, le défenseur Bachiri a été convoqué par son staff et fait partie du groupe qui est concerné par le match de championnat de cet

après-midi. Une décision de dernière minute prise par le staff qui songe à lui donner du temps de jeu face au CABBA afin de le préparer au mieux pour son retour à la compétition, et en particulier en prévision du

match de coupe. Le joueur s’est entraîné avec le groupe hier et affiche une bonne forme, lui qui a été éloigné des terrains depuis la 19e journée du championnat face au CRB. M. M.

30E TOURNOI INTERNATIONAL U15 DE CAMON

LES JEUNES MOULOUDÉENS À L’ÉPREUVE

La catégorie U15 du Mouloudia sera à l’honneur pour la 30e édition du tournoi international U15 de Camon. Les jeunes prometteurs du Mouloudia seront à l’épreuve à partir de ce vendredi, dans un groupe constitué de clubs reconnus pour leur travail de préformation. L’équipe mouloudéenne va rencontrer pour l’occasion le club marocain du Fus de Rabat et du RC Lens, dans un groupe qui comprend aussi les équipes de l’US Camon, Dijon FCO et l’USc Boulogne CO, qui constitue le groupe A. Une bonne opportunité pour ces jeunes joueurs et profiter de cette expérience.

LES BORDJIENS FACE À LEUR DESTIN ! C e match de vendredi va permettre au CABBA d’espérer de s’éloigner de la zone de relégation et par là de se donner un peu d’air.

UN AVANT-MATCH DIFFICILE

Le choix qu’a fait le président Djamel Messaoudène de s’exprimer devant la presse concernant la situation financière du club, a probablement joué aussi sur le mental des joueurs qui doivent s’inquiéter fortement pour la suite de la saison. Mais le payement d’un mois de salaire à tous les joueurs et la promesse d’une grosse prime, semblent apaiser un peu les esprits et redonner confiance aux joueurs. Pour cette rencontre de la dernière chance, l’entraîneur a toutes les cartes dans les mains : le groupe est au grand complet, sans absence et surtout motivé et loin de toute pression. «Ce n’est pas pour monter sur le podium que j’ai envie de gagner ce match, c’est pour continuer à être encore dans la lutte la semaine prochaine. Peu importe le classe-

ment après 24 matchs, ce qui m’intéresse, c’est de sauver notre peau de la relégation », dira Zohir Benaâniba. «Le point fort du MCA, c’est l’attaque. Ils ont des garçons rapides, capables de prendre la profondeur. Des garçons qui frappent de loin. C’est une équipe qui sait provoquer les penalties. C’est une belle attaque et cela représente encore un beau défi pour nous. On s’est entraînés pour gagner », ajoute-il. Même son de cloche de son gardien Abdelhadi Souiche. Ce dernier qui espère sa titularisation durant cette rencontre est très confiant de son issue. «Le CABBA n'a pas vocation à avoir peur, mais à se battre pour gagner chaque rencontre. Que le MCA soit favori, c'est une évidence. Cette année, le MCA est 5éme du classement. C'est l'un des favoris du Championnat. Ce sont eux qui le disent. Et, nous, on a 20 points et on est avant-derniers. Le rapport de force sur le papier est très largement en faveur du MCA. Pour autant, on a nos armes. On ne peut pas promettre que l'on va largement gagner. Par contre, c'est le match le plus important de l'année. On est très motivés et très

«IL NOUS FAUDRA UN ÉTAT D'ESPRIT IRRÉPROCHABLE».

L'année dernière, on avait su se montrer durant les derniers matches. Vendredi, ce sera un match décisif. C'est un match particulier. Il faut être à 1000% pour tenir tête au MCA et être régulier sur deux mi-temps, sinon tu peux le payer cash. Le MCA se dresse devant nous et c'est bien de les prendre maintenant. C'est ce qui se fait de mieux. On veut gagner, on a envie. Ce genre de match se joue avec le cœur, se joue avec la tête et peut basculer sur des détails. Mais il y a aussi une question de talent...

AVEC UN BON COLLECTIF, ON PEUT LES FAIRE DOUTER.

Défensivement et offensivement, il faudra hausser notre niveau. Sur le papier, le MCA, c'est vrai ça fait mal à la tête. Mais sur un match, on peut les battre », ajoute-t-il.

DÉCÈS

CONTINUITÉ DU SERVICE À L’AGENCE DE TIZI-OUZOU

Mobilis assure son aimable clientèle de la continuité du service de son agence commerciale de la ville de Tizi-Ouzou. Ayant subi d’importants dégâts matériels suite aux événements qui ont eu lieu ce lundi dans le centre-ville, l’agence commerciale de Tizi-Ouzou a repris normalement le service dès le lendemain. Les travaux de réparation ont été menés avec célérité afin de ne pas pénaliser les clients Mobilis de la région. Mobilis ne lésinera pas sur les moyens pour apporter tout le confort nécessaire à ses clients et être très proche d’eux, et ne ménagera aucun effort afin de les satisfaire en mettant leurs intérêts au centre de ses préoccupations.

déterminés pour plaire aux supporters en déjouant les pronostics », estime-t-il.

Les familles Metti et Lafraoui ont l’immense douleur de faire part du décès de leur fils, frère et neveu

METTI KARIM

survenu le 20 Avril 2014. L’inhumation a eu lieu le 21 avril au cimetière d’El Kettar. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons».

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CAB

Edition du week-end Maracana N°2335— Vendredi 25 avril 2014 15 MSPB - USMMH MOBILIS LIGUE DEUX

Le match de la survie

Cherifi : «La défaite est interdite»

SOUAKER SERA LE GRAND ABSENT DE CE RENDEZ-VOUS

tout donner en première mi-temps pour marquer et gérer le résultat derrière. A nous de savoir réagir et de profiter de toutes les situations qui se présenteront. Vous allez jouer en stoppeur alors que vous évoluez souvent en latéral, comment le prenez-vous ? Je vais vous surprendre, je suis plus à l’aise en stoppeur qu’en latéral gauche, ce n’est pas un problème pour moi, je l’ai démontré lors des matchs amicaux qu’on a joué durant la trêve en plus je dois aider mon équipe. W. Y.

L’ÉQUIPE DEPUIS A HIER À ANNABétait

La délégation cabiste à Annaba dès hier matin (10 heures). Les camarades de Bitam ont été installés à l’hôtel Mimosas, un site hôtelier situé à la sortie de la ville pas loin du stade du 19 mai 56 où aura lieu la rencontre.

L’international U-21 du CAB s’est montré très lucide dans son analyse d’avant-match, pour Cherifi cet USMAn-CAB se présente sous le signe de la défaite interdite pour les deux équipes, le défenseur cabiste estime qu’il faut au moins réaliser un nul mais ne pas se le fixer comme objectif, il faut attendre le moment propice pour surprendre l’adversaire qui aura très certainement de grandes difficultés à tenir tout le match physiquement. A vingt quatre heures du choc contre l’USMAn comment est le moral des troupes ? Le moral est bon, c’est beaucoup plus le mental qui sera déterminant dans ce match, pour nous il faut éviter la défaite, pour l’adversaire seule la victoire comptera, c’est là ou la différence va se faire on n’est pas obligés de faire le jeu, on va les attendre et les contrer. Pensez-vous que l’USMAn aura les ressources physiques pour imposer son jeu et son rythme ? Je sais qu’ils sont à court physiquement, ils vont tenter de

SÉANCE DE DÉCRASSAGE L’APRÈS-MIDIa

L’entraîneur Latrèche programmé une séance de décrassage l’après-midi sur un terrain de proximité pas loin de l’hôtel Mimosas les camarades de Dekhinet ont profité pour se dégourdir les jambes et effacer les traces de la fatigue du voyage.

MERAZKA ET GAÂ OUT BOURAattaquants

Les deux rateront le match USMAnCAB en raison de blessures contractées à l’ultime séance d’entraînement de mercredi, Merazka a été victime d’une élongation à la cuisse et Bouragaâ d’une entorse à la cheville, Latrèche a été contraint de les remplacer par Aguini et le jeune international (U-21) Mansouri.

Pour le compte de cette 26e journée du championnat, le club phare de la wilaya de Tipasa, l’USMM Hadjout, va jouer le match de sa survie face à une formation batnéenne qui elle aussi joue pour la même cause.

U

ne confrontation qui sera, certainement, marquée par l’engagement physique et des duels palpitants. Chaque équipe fera le tout pour le tout pour qu’elle ne soit pas battue. La formation Hadjoutie qui se trouve dans des beaux draps après avoir été défalquée récemment trois unités de son capital points par la LFP, ne va pas, évidemment, cracher sur le point du match nul si elle arrive, bien sûr, à le concrétiser sur le sol des Aurès. Cela lui permettra de bien envisager l’avenir et d’entretenir l’espoir de rester encore une saison au niveau de ce palier de la ligue deux. Cette longue trêve a permis au staff technique hadjouti de bien recycler les trois compartiments de l’équipe et les peaufiner. Les matches amicaux qui ont ponctué le ministage que l’équipe venait de passer au niveau du complexe «El-Manar» de Tipasa, s’avérèront très utiles dans la mesure où les techniciens hadjoutis ont pu déceler des lacunes inquiétantes pour les redresser par la suite. Donc, pour cette mission délicate et compliquée, le staff technique de marengo va opter, d’après une source proche de l’entourage du club, pour la composante qui comprend : Boukacem dans les bois. Comme arrières latéraux, Yaghni et Rebah. A un cran supérieur et dans l’axe de la défense ce sont le jeune Benhamouda et Bouzar Khaled, le capitaine, qui seront alignés. Le milieu de terrain sera composé d’un relayeur, d’un récupérateur et d’un meneur de jeu en l’occurrence les Louz, Benmalek et Kheiter. Sur les ailes, il sera fait appel à Benabdellah et Rabeta. Comme avant centre, c’est Hamadou qui va occuper ce poste en l’absence du buteur attitré de l’équipe Souaker. Avec un tel effectif, les gars des monts de Chenoua s’ils parviennent à mettre au profit les quelques occasions qui leur seront offertes, ne vont, naturellement, repartir des terres des Aurès qu’avec un résultat positif. M.Grini

PROGRAMME DE LA 26E JOURNÉE

É SOUALAH MÉNAG défenseur

Le chevronné du CAB n’a pas été retenu parmi les dix huit qui ont fait le voyage à Annaba Soualah qui a repris les entraînements avec le groupe samedi après une semaine de convalescence et de soins, semble avoir été ménagé par Latrèche qui compte le récupérer pour le mardi contre l’ABM.

LES 18 JOUEURS QUÉS CONVO , Khalfa,

Methezzem Fezzani, Benchadi, Hadjid, Bouti, Bitam A/R, Cherifi, Dekhinet, Aguini, Debbih, Mansouri, Selmi, Rebgui, Bouhidel, Djarbou, Ghassiri, Kibia. W. Y.

Sous le coup d’une suspension qui lui a été infligée lors du match arrêté face au club de la Mekerra, l’USM Bel-Abbés, le percutant attaquant et le buteur attitré de l’équipe hadjoutie Hicham Souaker ne sera pas présent à cet important rendez-vous. Une absence qui pèsera lourd dans la balance du compartiment offensif hadjouti. Privée de son battant, la formation de l’USMMH sera moins efficace dans les avantpostes mais pas en panne «sèche». Les Louz, Hamadou et Kheiter vont certainement essayer de combler ce vide et d’être plus efficients devant les buts adverses le jour des débats qui seront plus intenses et plus passionnants face à un coriace adversaire qui aura pour nom le Mouloudia de Batna. M.G

Equipes 1. USM BEL ABBES 2. ASM ORAN 3. NA HUSSEIN DEY 4. US CHAOUIA 5. USM BLIDA 6. O MEDEA 7. WA TLEMCEN 8. MC SAIDA 9. AS KHROUB 10. A. BOU SAÂDA 11. AB MEROUANA 12. MSP BATNA 13. CA BATNA 14. USMM HADJOUT 15. USM ANNABA 16. ES MOSTAGANEM

Pts 46 44 43 41 40 38 37 34 32 32 31 27 27 27 24 08

WAT-USMB ABS-ASMO ASK-USMBA NAHD-MCS USMAn-CAB MSPB-USMH ESM-OM ABM-USC J 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

G 13 11 11 12 11 10 10 09 09 08 08 05 06 08 05 03

N 07 11 10 05 07 08 07 07 05 08 07 12 09 05 10 02

P 05 03 04 08 07 07 08 09 11 09 10 08 09 12 10 20

BP 36 24 19 25 30 27 20 22 32 22 20 13 17 20 12 13

BC 17 12 15 22 21 19 15 22 26 22 23 18 23 30 26 46

Diff 20 12 04 03 09 08 05 00 06 00 -03 -05 -06 -10 -14 -33


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Maracana N°2335— Vendredi 25 avril 2014

MOBILIS LIGUE DEUX

WAT-USMB

LE WIDAD N’A PLUS DROIT À L’ERREUR

BENMOUSSABEREKSI, LA CONCURRENCE BAT SON PLEIN

La concurrence entre les deux gardiens de but, Benmoussa Sofia et Bereksi Zaki bat son plein. Les deux joueurs travaillent d’arrache-pied à l’entraînement pour qu’ils soient prêts pour le big match. Bouziane Benyamina, l’entraîneur des gardiens, a su les motiver pour être au top de leur forme habituelle, chaque gardien veut prouver ses qualités et prouver aussi qu’il mérite d’être titulaire. Cette concurrence est bonne pour l’équipe, reste à savoir qui sera dans les bois aujourd’hui.

LA MISE AU VERT À L’HÔTEL «LES ZIANIDES»

La délégation tlemcenienne a effectuée sa mise au vert à l’hôtel «Les Zianides» de Tlemcen, pour mieux préparer son match face à l’USMBlida.

L’ÉQUIPE PROBABLE : Bereksi ou Benmoussa, Aguid Kada, Benyacine, Rebaï, Mebarki, Rechrouche, Dif, Sidhoum, Zerguine, Tiouli, Tebbal. S.T.S.

C’est un virage très important que tentera de négocier avec une extrême prudence le WAT aujourd’hui pour la reprise du championnat de ligue 2 Mobilis après une trêve forcée.

L

e Widad est appelé à sortir le grand jeu pour espérer glaner les trois points de la victoire et éviter de se faire distancer du peloton de tête. Le staff technique a fait suer ses joueurs lors des séances d’entraînements et ce pour les préparer et les inciter à

MIAL AU SIFFLET.

Vu l'importance de cette rencontre comptant pour la 26 éme journée du championnat de la ligue 2, qui mettra aux prises le WAT et l'USMB, deux équipes concurrentes pour une place au podium, la commission d'arbitrage a désigné Mial pour diriger cette confrontation, il sera assisté de Semsoum et Salaoundji.

RÉSULTATS LORS DES DERNIÈRES SAISONS.

Saison 2009/10-Aller WAT 1 - USMB 1 Ret. USMB 1 - WAT 1 Saison 2010/11-Aller WAT 0 - USMB 0 Ret. USMB 1 - WAT 0 Saison 2011/12 et 2012/13, les deux équipes évoluaient dans différents paliers, le WAT en ligue 1 et l'USMB en ligue 2. Saison 2013/14-Aller: USMB 2 - WAT 0 T. A.

redoubler d’efforts en prévision de ce grand rendez-vos face à l’USMB, et qui ne se déplacera pas à Tlemcen en victime expiatoire. Elle fera le maximum pour ne pas rentrer bredouille à la maison. Les consignes de l’entraînement seront certainement prises en considération. Pour le compte de cette rencontre, entre deux candidats à l’accession, le premier responsable de la barre technique widadi a beaucoup travailler sur l’aspect psychologique, puisqu’il est important dans ce genre de confrontation. Même la direction du club a

motivé les joueurs pour remporter les trois points de la rencontre qui permettront aux camarades de Benmoussa de rester au contact du peloton de tête.

revers et les tlemceniens pourront dire Bye-Bye à l’accession.

LES JOUEURS DOS AU MUR

Comme tout le monde le sait, les camarades de Tiouli ont réclamé, à plusieurs reprises, d’être payés. Aux dernières nouvelles, la direction du club a décidé de régulariser ses joueurs aujourd’hui avant le match décisif face à l’USMBlida, afin de les motiver davantage pour sortir le grand jeu et battre cette formation blidéenne. S. T. S.

Le staff technique tlemcenien tente de motiver ses joueurs en prévision de ce match, en les mettant devant leurs responsabilités, car cette empoignade est d’une importance capitale pour la suite du parcours. Pour l’équipe phare des Zianides, le faux pas est strictement interdit, un autre

LA DIRECTION VA PAYER SES JOUEURS

LA DERNIÈRE CARTE DÉSIGNATIONDES BLIDÉENS

LES SUPPORTERS EN MASSE AU STADE AKID LOTFI.

Les supporters blidéens restent toujours optimistes de voir leur équipe revenir de Tlemcen avec les 3 points de la victoire, et de nombreux fans se sont organisés pour faire le déplacement, afin de soutenir les Vert et Blanc et les pousser à décrocher la victoire.

Edition du week-end

Cet après midi au stade Akid Lotfi, les Blidéens découdront avec le Widad de Tlemcen, dans une rencontre difficile, comptant pour la 26ème journée du championnat mobilis de la ligue 2.

L

a formation blidéenne, qui mathématiquement, et pour les cinq rencontres de la dernière ligne droite du championnat, reste toujours concernée par une place sur le podium, jouera certainement ses chances jusqu’au bout. Avec cet mince espoir, les camarades de Belhocine n'auront aucune alternative que de revenir avec un bon résultat pour garder intactes leurs chances dans la course à l'accession, car tout autre résultat que la victoire, hypothèquera toutes les chances des gars de la ville des roses. L'USMB se présentera avec un onze au complet, en enregistrant le retour du défenseur axial Namani, rétabli complètement de sa blessure. La seule défection est celle du latéral droit Benaceur, suspendu, et sera remplacé par son camarade, Bedrane, qui décalera d'un cran. Le staff technique a essentiellement axé le travail sur le volet psychologique, du fait que les poulains de Benchouia s'expri-

ment mal quand ils évoluent à l'extérieur, ce qui reste le point noir de l’équipe. Ce sera une empoignade difficile à négocier, et un rendez-vous qui revêt un intérêt capital. Les Vert et Blanc, et en cas d'un autre résultat autre que la victoire, verront leurs chances compromises. Les Khelladi, Namani et autres Noubli, devront sortir le grand jeu pour maintenir l'espoir, une mission délicate, mais pas impossible, quand on connait la détermination des capés de Benchouia, capables de déjouer les plans des Bleu et Blanc sur leurs bases.

BENCHOUIA Y CROIT TOUJOURS.

Le responsable technique blidéen, garde toujours un mince espoir, de par son expérience vécue dans le passé, dans différents clubs, où leur sort pour l'accession ou le maintien a été scellé lors de l'ultime journée du championnat. En football, les surprises sont courantes, c'est pour cela, que Benchouia a travaillé le volet

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

psychologique, pour remotiver ses troupes, qu'il a boostés pour qu’ils ne baissent pas les bras, jusqu'à la dernière journée du championnat, même si la réussite ne sera pas de leur côté, au moment du baisser de rideau, et les Blidéens se contenteront d'avoir honoré leur engagement envers le club et préserver l’éthique sportive.

ZAIM EXIGE UN BON RÉSULTAT.

Vu l'importance et l'enjeu de cette rencontre face au WAT, la direction blidéenne a mis tous les moyens nécessaires à la disposition de l'équipe pour sa réussite. A cet effet, le premier responsable de l'USMB, et au cours de la réunion qui a regroupé staff et joueurs, lors de la dernière séance d'entrainement, leur a promis une prime conséquente, en cas de victoire face au WAT et ce pour motiver ses joueurs et les pousser à décrocher les trois points, lors de ce déplacement à Tlemcen. T. A.


Edition du week-end

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MOBILIS LIGUE DEUX

ABS-ASMO

Les Oranais ne veulent pas revenir bredouilles

LE COMPORTEMENT DE L’ATTAQUE, SEUL POINT D’INTERROGATION

Quel sera le comportement de Benkablia, qui relève de blessure et de l’inamovible capitaine, Sofiane Balegh, muet depuis plus de quatre mois ? C’est la grande interrogation du staff technique oranais. La présence de Benkablia restait incertaine hier jeudi et Mouassa a prévu de le remplacer par le jeune Athmani, au cas où il déclarera forfait ce matin. Une chose est sûre, le coach oranais fera rentrer ses meilleurs éléments, les plus combatifs, car il est certain, qu’au-delà du simple fait d’un match de football, ce sera une bataille, pour des objectifs opposés, au cours de laquelle aucun adversaire ne fera de cadeau à l’autre.

Les poulains de Kamel Mouassa, fouleront, cette après-midi, le terrain du stade de Boussaâda, afin de signer leur 12ème match sans défaite. C’est l’objectif principal face à un Amal local, à la recherche d’une victoire pour assurer son maintien, devant ses supporters.

M

ais pour le staff technique, ce sont les trois points qu’il faut ramener pour augmenter les chances de maintien sur le podium, synonyme d’accession. C’est donc la victoire qui est l’objectif de Mouassa et pour l’atteindre, les camarades de Belalem sont gonflés à bloc, physiquement et mentalement. Rappelons que si l’objectif initial était d’assurer le maintien le plus rapidement possible, aujourd’hui, les Oranais ne jurent que par l’accession.

UN MATCH DIFFICILE

Tous les sportifs d’Oran qui suivent les péripéties de l’équipe de Medina Djedida, estiment que c’est un match difficile. «S’il n’y avait pas eu la trêve, l’ASMO aurait été capable de gagner à Boussaâda, parcequ’elle était sur une très bonne lancée avec 11 matchs sans défaite. Aujourd’hui, elle part vers l’inconnu, non seulement par rapport à son adversaire, mais aussi par rapport aux joueurs, dont même Mouassa ne sait pas quel sera leur véritable rendement », estime Meguenni, un de ses anciens joueurs. Il est vrai que l’entraîneur en chef n’avait pas été satisfait du nul imposé par le leader de l’inter-régions, le SCMO, la semaine dernière, au cours du 2ème match amical de la trêve.

UNE PRÉPARATION ADÉQUATE

Sachant que ce sont les joueurs qui ont les clefs des matchs, malgré tous les schémas possibles que peut mettre en place un entraîneur, le staff technique a préparé les camarades de Tabti, de telle manière à ce qu’ils soient compétitifs, avec un tempérament de gagneurs. Rien n’a été laissé au hasard par Kamel Mouassa, qui a obtenu le feu vert de l’administration, pour avancer d’une journée la date du déplacement, pour, d’une part éviter la fatigue d’un trajet effectué la veille du match et de l’autre , habituer les joueurs au climat des hauts plateaux qui est différent de celui d’Oran. Ces petits détails sont tout aussi importants dans la stratégie d’un technicien qui veut augmenter les capacités de ses poulains à donner le meilleur rendement possible. C’est pourquoi l’équipe a passé deux jours à M’Sila, avec, à la clef, deux séances d’entraînement.

L’ABM, PREMIER EXAMEN

Comme à l’école, le match d’aujourd’hui sera le premier des cinq examens que vont passer les Oranais, dans leur quête de l’accession parmi l’élite. Un match difficile, délicat et peut-être aussi épineux. «Boussaâda cherche à assurer son maintien, ce qu’il n’a

pas encore réalisé. Donc, ça ne sera pas un gâteau pour nous et c’est pourquoi nous nous sommes préparés en conséquence. Nos joueurs savent ce qui les attend et ils vont se battre sur le terrain. Souhaitons simplement que l’arbitrage ne subira pas la pression du public local», a estimé l’entraîneur-adjoint, Hadj Merine. Ali B.

ZIDANE : «PAS QUESTION DE CÉDER DES POINTS À BOUSSAÂDA»

Nous avons un objectif à réaliser, qui est l’accession et nous comptons bien y arriver. Pour cela, c’est simple, il faut gagner nos deux matchs à domicile et récolter trois points à l’extérieur. Alors, pourquoi ne pas les gagner ce vendredi ? C’est notre mission, pour laquelle nous nous sommes préparés et bien préparés. Nous sommes conscients que ce sera un match difficile. Déjà à l’aller, l’ABM nous avait posé de gros problèmes. Vendredi, il sera soutenu par un large public, mais nous avons l’habitude de cette pression. Tout ce que je peux dire, est que nous sommes prêts et quand monsieur Amalou sifflera le début du match, nous aurons en poche 1 point et que c’est à nous d’aller gagner les deux autres. Pour cela, nous serons en même temps prudents et conquérants ».

HENNI KADDOUR

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PAS DE CHANGEMENTS DANS L’ÉQUIPE

Au vu des joueurs qui ont fait le déplacement, il est certain que le staff technique ne changera pas l’équipe qui ne lui a donné que des satisfactions jusqu’à maintenant. Dans les bois, nous retrouverons certainement Hichem Mezaïr, avec devant lui un quatuor formé de Youssef-Yacine, Benayada, Zidane et Barka. Au milieu, les inamovibles Tahar Mohamed et Boudoumi s’occuperont de la récupération, alors que Belalem et Bentiba, se chargeront de l’animation offensive, pour les deux attaquants, Benkablia (ou Athmani) et Balegh. Au cours de la rencontre et selon son déroulement, Mouassa aura la possibilité de faire entrer trois des 7 remplaçants, parmi lesquels, Aïssaoui, Tabti et El Bahari, qui auront le plus de chances de jouer.

ESM-OM

«NOUS DONNERONS LE MEILLEUR DE NOUS MÊMES JUSQU’À LA FIN DE SAISON» Le jeune défenseur espérantiste qui s’est mis en valeur, de part ses qualités techniques indéniables, s’affirme comme l’un des atouts à retenir pour la saison prochaine dans l’effectif mostaganémois. Dans l’optique de l’importante confrontation qui attend son équipe face aux coriaces médéens ; il se prêta à nos questions.

Vous revenez d’une méchante blessure… Oui cela fut pénible pour moi, mais heureusement que j’ai reçu de bons soins et que cela s’est passé au cours de la trêve, ce qui m’a permis de reprendre les entrainements. Alors, seriez-vous prêt pour le match face à Médéa? Je suis rétabli et j’ai pu effectuer les séances d’entrainements normalement, ce qui me permet d’être disponible pour le match mais cela reste du ressort de l’entraineur de juger s’il aura besoin de mes services. Je suis en pleine possession de mes capacités et j’attends que l’entraineur m’aligne pour le match. Revenons au match.Vous n’avez plus rien à espérer n’est-ce pas ? C’est vrai, parceque nous sommes déjà condamnés à la relégation mais cela ne veut pas dire pour autant dire qu’on baisserait les bras . Nous nous battrons

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jusqu’au bout, pour deux raisons: celle de préserver l’éthique sportive et surtout pour se préparer dés maintenant pour la prochaine saison. Cela veut dire que vous misez sur une victoire Absolument! On ne veut pas terminer la saison avec toute cette série de défaites . On veut connaître un peu le goût de la victoire. Ce sera du moins réconfortant et d’un apport spychologique qui nous permettra de croire en nos possibilités. Que craignez-vous? Surtout le manque d’expérience des jeunes joueurs espoirs qui seront alignés pour leur premiére fois face à une formation de Médéa très difficile à manier. La majorité des joueurs cadres s’est démobilisée et brille par son absence, ce qui porte préjudice au club, d’autant que celui–ci traverse une situation assez délicate. Mais on y fera avec les jeunes qui sont animés de bonne volonté. Noreddine B.


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NATIONALE AMATEUR Région centre Région Ouest Chaud derby Relizane veut prendre à Dar El Beïda le large

Après quelques semaines de repos, la Division amateur reprend du service et pour cette 25ème Journée, le leader le RC Relizane aura un déplacement périlleux à faire à Tighenif, qui reste sur une belle victoire à Ben Badis (0-1). Les Relizanais pourraient coiffer au poteau les gars d’Arzew qui commencent à lâcher du lest. Ainsi, l’OMA qui n’a que trois petits points de retard sur le RCR, accueillera l’IRB Maghnia, qui n’a plus rien à perdre dans le championnat et pourrait causer des soucis à un sérieux prétendant à la montée en Ligue 2 la saison prochaine. Enfin, le CR Témouchent, lanterne rouge, devra sortir le grand jeu face au CC Sig, pour ne pas encore une fois sombrer, après la défaite à domicile lors de la dernière journée face à l’US Remchi (1-2). M. Ramzi Programme CRBS-MBH (aujourd’hui) USR-ESA OMA-IRBM IST-RCR WAM-JSMT CRBBB-SAM GCM-RCBOR CCS-CRT N.B. : Toutes les rencontres auront lieu demain à 15h00, sauf CRB-MBH aujourd’hui

RCK LES JOUEURS PERCEVRONT LES DEUX PRIMES EN DÉBUT DE SEMAINE

Bonne nouvelle pour les camarades d’Islam Herida qui vont percevoir les deux primes des deux rencontres gagnées face au PAC et au WRBM, qui sont estimées à 45000 DA. Les poulains de Mohamed Benlaredj qui commençaient à s’impatienter, vont encaisser leur argent au début de cette semaine. C’est le sponsor du club (TOP NET), qui a débloqué la situation en payant les joueurs.

LES PRIMES DES MATCHS DU PAC ET DU WRBM PERÇUES

Les hommes de Mohamed Benlaredj ont enfin perçu les deux primes des rencontres gagnées de 23ème et la 24ème journéeè face respectivement au PAC et au WRBM. Un grand soulagement pour les Kedidah and Co qui vont aborder le match de samedi face à l’USMC avec un bon moral, surtout que c’est une rencontre très décisive pour l’avenir du club Banlieusard qui aspire réaliser l’accession en fin de saison. Ce qui est sûr, c’est que après avoir eu leurs argent, les joueurs n’auront aucune excuse face à Kaouche. En plus du fait qu’ils se sont bien préparés pour cette rencontre, la victoire est plus que jamais impérative pour eux. S.D

Région Est A CINQ POINTS SEULEMENT DU LEADER

Constantine y croit encore

Auréolée de sa dernière victoire à l’extérieure face à la JS Hai El Djabel (0-1), l’équipe du CRB Dar El Beïda recevra un autre prétendant pour la montée la saison prochaine et demi-finaliste de la Coupe d’Algérie, la JSM Chéraga en l’occurrence, dans un match qui sent la poudre où les deux formations n’ont pas encore abdiqué, et le vainqueur prendre une sérieuse option à quelques journées de la clôture du championnat. Le leader, quant à lui, tentera de creuser l’écart sur ses poursuivants en accueillant l’IB Lakhdaria, qui pourrait jouer les troubles fêtes. Dauphin de l’ESMK, les Koubéens, qui n’ont que 4 points de retard, se déplaceront à Chéraga où l’USMC les attend de pieds fermes, afin de déjouer leur plan de montée en Ligue 2 la saison prochaine. M. Ramzi

Et si le MO Constantine le faisait ? C’est en tous cas le souhait de toute une ville qui va vibrer cet après-midi et qui y croit à l’accession de son équipe. En effet, avec cinq petits points de retard, le MOC qui reste sur une étincelante victoire (4-1) face à Collo, devra prouver qu’elle mérite cette accession, lors de ce déplacement à Aïn Beïda, où il est impératif de ramener au minimum un point pour continuer à entrevoir l’accession. Le leader , quant à lui, accueillera une formation de Magra qui reste sur un succès face à Aïn M’lila et qui peut piéger les gars de Tadjenant. Enfin, duel de mal classés entre Hamra Annaba, balayée lors de la dernière journée à Biskra (4-1) et le HB Chelghoum Laïd qui reste sur un match nul à domicile face à l’ES Guelma (1-1) M. Ramzi

Programme WRM-IBKEK WAB-ESG USOA-NARBR IBL-ESMK PAC-ESB CRBDB-JSMC (A huis clos) USMC-RCK (demain) N.B. : Toutes les rencontres auront lieu aujourd’hui à 15h00, sauf USMC-RCK demain

Programme DRBT-NCM HAMRA-HBCL UST-NRBT USFBBA-USMK ESG-WARD USMAB-MOC E. Collo-USB ASAM-JSMS N.B. : Toutes les rencontres auront lieu aujourd’hui à 15h00

KHOUDIR (PRÉSIDENT DE SECTION FOOTBALL ET SPONSOR DU CLUB)

«Les joueurs n’auront pas à s’inquiéter pour leur argent»

Les joueurs du RCK, qui s’attendaient à encaisser leurs argent ; les deux primes du PAC et du WRBM la semaine dernière, ont été surpris de la réponse de la direction qui les a carrément expliqué qu’il faudra encore patienter pour une autre semaine.

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n se souvient que cela n’était pas du goût des joueurs, qui eurent manifesté leur colère par une petite grève avant l’entrainement. Néanmoins, Abderrahmane Khoudir, l’un des sponsors des clubs, en compagnie de TOP NET, s’est dit très surpris par la réaction des joueurs, surtout qu’ils ont toujours perçu leurs primes à temps. Et Ils leurs manquaient que les deux primes, celle du PAC et du M’sila «Pour tout vous dire, je suis très surpris par la réaction des joueurs qui avaient préféré faire grève, pour réclamer leur argent. Je ne suis pas du tout d’accord avec eux. Je leur ai octroyés en ma qualité de l’un des sponsors du club, vingt-quatre primes depuis le début de saison, ils sont maintenant à jour, il manque uniquement les deux primes des rencontres gagnées face au PAC et le WRBM. Nous avons une équipe jeune, avec des joueurs qui savent pertinemment que le RCK n’est pas un club où les joueurs se font de l’argent. Donc, tout ce Brouhaha pour deux primes non payées, c’est inconcevable », nous dira Khoudir avant de poursuivre «Néanmoins je leur rassure, qu’au plus tard, le début de la semaine prochaine, ils auront leur argent. Puisque nous avons pu avoir la somme nécessaire pour les payer, grâce à notre sponsor TOP NET », a-t-il précisé. Sofiane D.

Senigra : «Nous avons bien travaillé durant cette trêve » Apparemment, vous profitez bien de cette trêve imposée ? Exactement, nous avons profité pour recharger nos batteries avant de revenir forts en cette fin de championnat, qui sera très décisive pour nous. Nous en avons profité pour disputer des matches amicaux, le dernier, mercredi face au RCA, un club de l’élite. Donc, je pense que c’est du bénef’ pour nous. Inchallah ce travail portera ses fruits à la reprise du championnat. Vous êtes optimistes, alors pour cette fin de championnat ? Nous avons cravaché dur lors de cette trêve. Tout le monde s’est donné à fond afin d’être prêt pour la bataille. Nous avons six rencontres, on doit tous les gagner. C’est l’unique façon de réaliser l’accession. Nous sommes conscients que c’est une mission difficile, mais elle n’est pas pour autant irréalisable, il faudra juste donner le meilleur de soi même et croire en nos chances pour ne rien regretter au final. Sofiane D.

Merbah Gaya : «Je sens qu’on va gagner samedi face à l’USMC»

L

e jeune et prometteur keeper du RC Kouba, Merbah Gaya, qui est à cinq rencontres sans encaisser le moindre but, espère naturellement que cette série se prolongera pour lui, mais espère plus, engranger les trois points de la rencontre de samedi à Chéraga face à l’USMC. Un math très capital pour les Koubéens.

Comment appréhendezvous la rencontre de samedi face à l’USMC ? Nous avons bien travaillé durant toute la trêve et cette semaine aussi. Nous sommes prêts pour ce match. Pour ma part, je suis très optimiste pour cette rencontre. Je pense qu’il ya matière de sortir avec un bon résultat samedi après-midi. Mais il faudra être costauds aussi et présents sur tous les ballons pour espérer empocher les trois points de la victoire. Donc, vous êtes très opti-

mistes pour ce match, n’est-ce- pas ? Disons un optimisme mesuré. Quand même, on ne va pas jouer chez nous, on jouera à l’extérieur, face à un adversaire qui jouera chez lui et sera soutenu par ses supporters. Mais ce qui est sûr, c’est qu’on est bien préparés pour cette empoignade. Je suis persuadé qu’on sera à la hauteur, et on saura relever le défi afin de chercher les trois points de la victoire. Même notre entraineur nous a tenu un discours très motivant, il veut ses trois points, et nous aussi. Alors la balle est dans notre camp. Surtout qu’un faux- pas hypothèquerait définitivement vos chances pour l’accession ? Exactement, pour vous dire que c’est une rencontre très capitale pour nous, où le faux- pas est interdit. Nous sommes dans l’obligation de gagner toutes nos

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rencontres pour accéder. C’est une mission « commandos » pour nous, car, nous n’avons pas trop le choix, nous avons gaspillé beaucoup de points, notamment chez nous à Kouba, ce qui nous oblige à se surpasser dans les six derniers matchs. Vous n’avez pas encaissé de buts, depuis cinq rencontres déjà, on imagine que vous voulez encore une fois garder votre cage vierge face à Kaouche ? Je l’espère, mais le plus important est de sortir vainqueur de cette empoignade. Peu importe si j’encaisse, l’essentiel est qu’on sortira vainqueurs, sinon je pense que la réussite est de mon côté, c’est pour cette raison que je n’ai pas encaissé de buts depuis mon premier match avec les seniors. C’est très encouragent pour moi et motivant pour la suite. Sofiane.D


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Internationale

REAL MADRID-BAYERN MUNICH (1-0),

BENZEMA ET LE REAL FONT TOMBER LE BAYERN

Le Real Madrid a remporté la première manche de la demi-finale de Ligue des Champions contre le Bayern (1-0). Benzema a inscrit l'unique but du match. L'affiche entre les deux ogres a (légèrement) tourné à l'avantage du Real Madrid qui s'impose face au Bayern pour sa dernière sortie à la maison en Europe de la saison (1-0). Benzema a inscrit le seul but d'une rencontre qui n'a jamais vraiment décollé, et c'est la première fois en quinze matchs que le Bayern ne marque pas en Ligue des Champions.

A

près le match sans but la veille entre l'Atletico et Chelsea, les observateurs s'attendaient sans aucun doute à une partie explosive entre deux des meilleures équipes au monde. Au final, le spectacle n'aura pas spécialement été au rendez-vous et le champion d'Europe en titre repart du Bernabeu avec sa première défaite à l'extérieur en C1 depuis le 2 octobre 2012 (1-3 à Borisov). La faute à Karim Benzema, auteur du seul but du match, qui trompe Neuer du plat du pied devant le but vide suite à un centre tendu à ras de terre de Fabio Coentrao (19e, 1-0). Le Portugais a été lui-même servi par un bijou de passe de Cristiano Ronaldo, titulaire ce soir, de retour après avoir loupé la finale de la coupe du Roi gagnée contre le FC Barcelone. CR7 est toutefois sorti à la

76e minute de jeu, apparaissant un peu juste physiquement. Il a pourtant eu les meilleurs occasions du match. Quelques minutes après le but de Benzema, Ronaldo est seul face à Neuer mais enlève trop sa frappe (26e). Un geste raté, qu'il ne manquerait pas en temps normal, symptomatique de son état de forme amoindri. Il met aussi en danger Manuel Neuer sur une tête à bout portant (20e), une reprise en première intention (47e) ou sur une frappe en force dans un angle fermé (68e), à chaque fois, le portier allemand repousse. Di Maria et Gareth Bale quant à eux manquent le cadre sur leurs occasions (41e, 87e) mais sont parvenus à mettre à mal une défense bavaroise moins à l'aise qu'à l'accoutumé face aux contre-attaques adverses. En effet, les Merengue passent le plus clair de leur temps à attendre les Allemands afin de les piéger en contre. Une tactique qui s'avère au final payante puisque les hommes d'Ancelotti ont les meilleures occasions du match. Le Bayern ne parvient pas à prendre à défaut la paire Ramos-Pepe, combinée au retour incessant de Xabi Alonso. Casillas sauve les siens sur une frappe à bout portant de Mario Gotze en fin de match (84e) mais n'a pas

spécialement tremblé durant le reste de la rencontre. C'est d'ailleurs la première fois depuis la défaite contre Arsenal à domicile la saison passée que le Bayern Munich ne marque pas sur les terrains d'Europe. Robben a beaucoup donné, en vain, Ribery s'est éteint en seconde période et Mandzukic ne s'est procuré aucune occa-

sion… la victoire du Real Madrid n'est en aucun volée, et même largement mérité malgré la possession de balle largement favorable au Bayern (67%). Mais les Allemands n'en ont pas fait grand chose, et c'est donc le Real qui prend une option sur la qualification. En attendant le retour à l'Allianz Arena la semaine prochaine.

Benzema : ne voulaient pas que je joue" "Il me fallait

Cristiano Ronaldo :"Certains

C

ristiano Ronaldo, l'attaquant du Real Madrid, a évoqué la Demi-finale aller de la Ligue des champions face au Bayern (1-0). « J'avais un peu d'appréhension, mais c'est normal, c'était mon premier match depuis trois semaines. J'étais confiant, même si certaines personnes ne voulaient pas que je joue. J'ai joué et j'ai démontré que j'étais bien. Il ne m'est rien arrivé. Je me suis senti parfaitement bien, les prochains matches je n'aurai plus de problèmes.

Concenrnat le résultat, il faut être satisfait parce que nous avons fait un bon match. Nous avons un petit avantage », a confié Cristiano Ronaldo après le match. Le Real Madrid a remporté la première manche de la demi-finale de Ligue des Champions contre le Bayern (1-0) grâce à Karim Benzema qui a inscrit l'unique but du match. L'international français a fait un point sur le match. « On savait que ç'allait être un match difficile contre une grande équipe, ç'a été dur du

Lahm : "Il nous a manqué un peu de chance"

début à la fin. Ils ont eu la possession du ballon mais on a joué très tactique et on a joué en contre. Ils ont eu la possession mais nous les meilleures occasions. On était bien en place tactiquement, on aurait pu mettre deux ou trois buts pour être mieux. (Sur le match retour) C'est bien de n'avoir pas pris de but à la maison, on sait qu'on est une équipe qui peut marquer à l'extérieur, on a les joueurs pour. Ca va être un match compliqué. C'est bien d'avoir gagné le match aller.»

Philipp Lahm a réagi suite à la défaite (1-0) sur la pelouse du Real Madrid. Pour le capitaine bavarois, le Bayern a manqué de réussite face au club madrilène. "Il nous a manqué un peu de chance. Nous avons contrôlé le match et nous voulions gagner. Nous n'avons pas été surpris du tout par le jeu du Real Madrid. Nous les avons étudiés et nous savions qu'ils étaient très forts sur les contres. Nous avons eu plusieurs opportunités de marquer un but à l'extérieur qui se serait avéré important. C'était agréable de revenir à Madrid et être en mesure de dicter notre jeu. Je ne me souviens pas que le Bayern ait dominé ici comme ça il y a deux ans."

du temps"

Unique buteur de la demi-finale entre le Real Madrid et le Bayern Munich, Karim Benzema a exprimé sa satisfaction malgré une rencontre compliquée pour les Madrilènes. "On savait que ç'allait être un match difficile contre une grande équipe, ç'a été dur du début à la fin. Ils ont eu la possession du ballon mais on a joué très tactique et on a joué en contre. Ils ont eu la possession mais nous les meilleures occasions. On était bien en place tactiquement, on aurait pu mettre deux ou trois buts pour être mieux.

Ramos : "Nous avons fait un grand travail défensif" Sergio Ramos est heureux du résul-

tat acquis par le Real Madrid en demi-finale face au Bayern Munich mais aussi de la prestation de ses partenaires. "C'est un bon résultat pour aller à Munich et espérer jouer la finale. C'a été un match très dur, très laborieux. Le Bayern est une équipe qui a des joueurs d'un niveau incroyable, qui aiment maîtriser le ballon. Nous avons fait un grand travail défensif. Nous avons su leur faire mal en contre. L'équipe a tout donné et il faut remercier le public. Nous irons à Munich pour gagner", déclare-til au micro de Canal+ Espagne.

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MANCHESTER UNITED:

Euro 2020: Bruxelles candidate

Une prolongation de 3 ans pour Evra ? Selon Sky Italia, Manchester United

La Fédération belge de football a officialisé la candidature de Bruxelles à l'organisation de matches comptant pour l'Euro 2020. La capitale belge est candidate à l'organisation de matches de l'Euro 2020. Elle espère organiser 4 rencontres dont le match d'ouverture. Le dossier a été remis à l'UEFA à la veille de la date limite de dépôt des candidatures. En septembre prochain, 13 villes seront retenues pour l'organisation de la compétition dans 13 pays différents, une première dans l'histoire des championnats d'Europe des nations. La République Tchèque et la Pologne ont, depuis mercredi, retiré leur candidature.

aurait proposé une prolongation de contrat de 3 ans à Patrice Evra. L'avenir de Patrice Evra à Manchester United semble s'éclaircir. En fin de contrat à la fin de la saison et suivi de près par l'Inter Milan et Monaco, l'international français pourrait finalement prolonger l'aventure à Old Trafford. Les Red Devils auraient, en effet, décidé de lui offrir une prolongation de contrat pour les trois prochaines saisons, ce qui pourrait suffir pour le convaincre.

Barça Messi

s'explique sur ses vomissements

Lionel Messi, l'international argentin du Barça, a tenu à rassurer ses fans au sujet de ses vomissements. "Ça m'arrive toujours, que ce soit lors des matches, des entraînements ou même quand je suis à la maison. Ce n'est pas grave", a confié Lionel Messi afin de rassurer ses supporters. Interrogé à ce sujet en conférence de presse, Tata Martino avait également déclaré qu'il n'y avait pas d'inquiètudes à avoir. "Messi a consulté des spécialistes et ses vomissements ne sont pas normaux. Mais ne nous alarmons pas car cela n'affecte pas du tout son jeu". Lionel Messi avait vomi dans le tunnel menant à la pelouse du Nou Camp avant la rencontre entre le Barça et l’Athletic Bilbao, atteint une nouvelle fois des fameuses nausées qui ne le lâchent plus depuis un Clasico face au Real en 2011. Depuis, La Pulga a également souffert de vomissements face à Levante et Séville et même avec la sélection argentine face à la Roumanie et la Bolivie.

ARSENAL:

Montpellier:

85M⇔pour se renforcer

Un budget de 85 millions d'euros serait débloqué, cet été, pour la campagne de recrutement d'Arsenal. Une bonne nouvelle pour les Gunners. Avec 85M€, l'été va être mouvementé à Arsenal. A la recherche d'un attaquant reconnu, Mario Mandzukic est très souvent cité du côté de Londres, même s'il restera difficile de le convaincre. Les Gunners chercheraient également un successeur à Mikel Arteta, vieillissant, et c'est Tom Clerverley, le jeune joueur de Manchester United qui serait à l'étude. Du côté des supporters, le français Morgan Schneiderlin (Southampton) est lui très demandé. Antoine Griezmann (Real Sociedad) est lui aussi surveillé par Arsène Wenger, pour apporter rapidité et technique à l'attaque des Gunners. Conscient du manque de puissance dans l’entrejeu de son équipe, l’alsacien aimerait aussi recruter un joueur costaud physiquement pour donner plus de stabilité au jeu d'Arsenal.

Real Sociedad,

Où ira Griezmann ? L'ailier gauche de la Real Sociedad

réalise une excellente saison et depuis début 2014 de nombreux clubs souhaiteraient le faire signer. Dernier club en date, Arsenal. Chaque semaine, Antoine Griezmann est annoncé dans un nouveau club. Sa liste de prétendants s'allonge mais personne ne sait encore où va les bagages du natif de Mâcon vont se poser. Dans le collimateur du PSG depuis de quelques semaines, en vue du prochain mercato, l'international français (1 sélection) est l'une des priorités d'Arsenal. Sa saison tonitruante ponctuée de 16 buts et 3 passes décisives ont charmé les dirigeants du club londonien. Seul problème, il va falloir jouer des coudes pour s'attacher les services du joueur de 23 ans. Manchester United, Liverpool, le PSG ou encore la Juventus Turin sont dans les rangs pour l'accueillir. Selon le Daily Mail, la Real Sociedad demanderait 25 millions d'euros pour lâcher sa jeune pépite.

Stambouli à Dortmund ?

DE SCIGLIO PENSE QUITTER MILAN

Utilisé à compte-gouttes par Clarence Seedorf, l’international italien Mattia De Sciglio envisage sérieusement de quitter le Milan AC à la fin de la saison. Considéré il y a encore quelques mois comme l’un des grands espoirs du football italien, Mattia De Sciglio semble avoir décliné cette saison et a perdu la confiance de ses responsables au Milan AC. Le défenseur de 21 ans pense désormais qu’un départ serait la meilleure solution pour relancer sa carrière. C’est ce que rapporte la Gazzetta dello Sport dans son édition d’aujourd’hui. Celui qui compte 9 capes avec la sélection italienne pourrait rebondir dans un autre club de Serie A où alors rejoindre le Real Madrid qui le piste depuis un moment. Affaire à suivre.

Un temps annoncé du coté de la Cannebière, Benjamin Stambouli pourrait prendre finalement la direction de la Bundesliga pour y rejoindre le Borussia Dortmund. Selon Midi Libre, le milieu de terrain de Montpellier, Benjamin Stambouli figuerait dans le viseur du Borussia Dortmund. Le deuxième de Bundesliga pourrait même formuler une offre dans les semaines à venir. Si l'ancien international espoir venait à quitter l'Hérault, les dirigeants montpelliérains ferait de Didier Digard son remplaçant. Le joueur de l'OGC Nice sera libre de tout engagement dans quelques semaines.

COUPE D'ALLEMAGNE:

LA FINALE À BERLIN QU'EN 2020 JUS La Fédération allemande de football a annoncé

rait que la finale de la Coupe d'Allemagne continue à se jouer à Berlin jusqu'en 2020. au La Coupe d'Allemagne continuera de se jouer stade olympique de Berlin jusqu'en 2020. Le conété a , prochain trat initial, qui venait à terme l'an , le prolongé de cinq ans. Le 17 mai prochain Bayern Munich et le Borussia Dortmund vont s'afis, fronter pour remporter ce trophée. Les municho un tenants du titre, visent un 17e succès et le BVB 4e succès dans la compétition. s On le rappelle, les deux équipes s'étaient opposée lors de la saison 2011-2012 et Dortmund avait écrasé le Bayern (5-2).

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Platini n'est pas sûr que le PSG

respecte le fair-play financier

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ans un entretien accordé au Parisien, Michel Platini a avoué ne pas être certain que le PSG respecte les règmes du fairplay financier. "Le modèle économique du PSG est particulier et atypique. Ce contrat d'image avec QTA, l'office du tourisme qatarien, est innovant, c'est le moins qu'on puisse dire (NDLR : signé en 2012, il rapporte environ 200 M€ par an au PSG, soit près de 50 % du budget du club). Mais est-il valable ? Le montant du contrat est-il correct ? Ce sont autant de questions que les experts doivent trancher. J'ai discuté avec Nasser al-Khelaifi et Jean-Claude Blanc (NDLR : président et directeur général délégué du PSG) et ils ne sont pas dans cet esprit-là. Ils ont simplement choisi une voie pour financer leurs investissements et atteindre l'équilibre. Mais le PSG respecte-t-il pour autant les règles du fair-play financier ? Pas sûr... Pas sûr du tout même."

MONACO NE POURRA PAS LUTTER

L'ancien international français estime néanmoins que le PSG sera champion de France durant les dix prochaines années. "Je me tromperai peut-être d'une année ou deux. Mais les moyens financiers sont tellement conséquents que même l'AS Monaco ne pourra pas lutter. Le PSG bénéficie de l'aide d'un état riche. S'il n'y a pas de règles d'ici là, c'en est fini de l'incertitude sportive. (...) Le PSG s'est exprimé à un très bon niveau toute la saison. Je ne peux pas faire de comparaison entre l'équipe d'Ancelotti et celle de Blanc. Les joueurs

n'étaient pas tout à fait les mêmes. Cela dit, je n'ai pas été surpris par leur élimination face à Chelsea. Cela s'est joué à pas grand-chose mais ce sont des détails justement qui permettent ou pas d'aller loin."

MATUIDI A QUELQUE CHOSE DE SURPRENANT

L'ex-numéro 10 des Bleus a également encensé Zlatan Ibrahimovic et Blaise Matuidi, les deux joueurs du PSG qui l'impressionnent le plus. "Ibrahimovic a été au top toute la saison. Il a entraîné toute l'équipe dans son sillage. Il va finir meilleur buteur et peut-être meilleur passeur du championnat. Cela veut dire beaucoup. Je ne sais pas si les défenseurs de la Ligue 1 sont à mettre en cause. C'est vrai que le football français n'est pas habitué à faire face à des joueurs d'un tel niveau. Mais c'est bien : il va faire progresser tout le monde, ses adversaires comme ses coéquipiers. Matuidi a quelque chose de surprenant. Il apporte du punch, du peps... et en plus il répond toujours à la presse correctement", explique-t-il toujours dans Le Parisien. aQuoi qu'il en soit, Michel Platini estime que Laurent Blanc est toujours l'homme de la situation et devrait rester sur le banc du club de la capitale la saison prochaine. "Laurent Blanc est capable par exemple de gagner la Ligue des champions avec le PSG. A ce propos, j'ai été assez surpris en écoutant les réactions après les deux défaites du PSG à Chelsea et à Lyon. Comme si c'était déjà la crise."

Ghiggia : "J'ai fait quelque chose pour mon pays" "J'ai fait quelque chose pour mon pays", se félicite Alcides Ghiggia, auteur du but décisif pour l'Uruguay sacré champion du monde au détriment du Brésil en 1950 (2-1) lors du fameux "Maracanazo", dans un entretien exclusif à l'AFP. A 87 ans, l'ancien ailier droit est le dernier survivant parmi les 22 joueurs qui ont participé à ce match décisif pour le titre lors du premier Mondial organisé au Brésil (il n'y avait pas de finale en tant que telle à cette époque, NDLR).

Quel est votre souvenir du but ? Il reste gravé dans ma mémoire. C'est des moments délicats, et parfois quelque chose d'inespéré arrive: il fallait décider en quelques secondes de ce que je devais faire dans cette action de jeu. J'ai eu la chance de tirer au ras du poteau et marquer le deuxième but. C'était une grande joie. Dans ce moment, on pense à sa famille, ses amis. Voilà le souvenir le plus intime que j'ai de ce but.

Comment vous sentez-vous aujourd'hui en pensant à cela ? C'est un très beau souvenir parce que j'ai fait quelque chose pour mon pays. Notre pays est connu grâce au sport, surtout au football. J'ai beaucoup voyagé à l'étranger, et on m'a toujours demandé: "Comment se fait-il qu'un pays aussi petit ait tant de titres ?" Moi je réponds toujours: parce que l'Uruguayen aime le foot, vit le foot, commence à jouer au foot tout petit. C'est comme ça qu'on forme des joueurs. C'est pour ça qu'il n'y a rien d'étonnant que dans un tel pays apparaissent des joueurs comme les nôtres. Quand vous êtes-vous rendu compte que ce but resterait dans l'histoire ? Pas sur le moment, parce que j'étais très jeune (23 ans, ndlr). Je n'ai pris conscience de son impact que quelques années plus tard, quand on a commencé à écrire des livres sur le sujet, qu'on m'interrogeait dessus. Ce but a fait de vous un héros national et changé votre vie... Un héros, non, je suis un de ceux qui ont joué ; on ne joue pas seul mais à onze. C'est vrai que ce but a changé ma vie, parce qu'il m'a fait un nom et qu'en 1952 je suis allé jouer en Europe, à la Roma et au Milan. A l'inverse, le gardien brésilien Barbosa a été maudit dans son pays... On a rejeté la faute sur lui, mais ce sont les onze qui gagnent et les onze qui perdent. Et puis, ils sont assez fanatiques au Brésil. Qu'est-ce que le fantôme du Maracana ? Le fantôme du

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Maracana, ce sont les journalistes qui l'ont créé, pas moi ! (rires) Je ne sais pas si c'est moi le fantôme du Maracana, ou un autre, je ne sais pas ! (rires) Quelle était l'ambiance dans le stade après le but ? Il y a eu ce grand silence, c'était très étonnant. Après la fin du match, nous, les Uruguayens, ressentions de la joie. Il y avait ce silence dans le stade et des gens qui pleuraient. D'où votre fameuse phrase: "Seules trois personnes ont fait taire le Maracana: Frank Sinatra, le pape Jean Paul II, et moi". De quand date-t-elle ? Je l'ai prononcée la première fois lors d'une interview sur TV Globo au milieu des années 1960. J'étais interrogé sur le Maracanazo et la phrase m'est venue à l'esprit. Ce n'était pas préparé. Peut-il y avoir un autre Maracanazo ? Dans la vie, on ne sait pas ce qui peut se passer. Il faut attendre, voir comment va jouer l'Uruguay, si l'équipe se qualifie, voir si elle marquera des buts. Qu'attendez-vous de la sélection uruguayenne actuelle ? J'espère toujours que l'Uruguay gagne: je veux voir l'Uruguay champion du monde, en tant que supporteur, en tant que spectateur. J'espère être avec eux. Quel est votre favori pour la Coupe du monde ? L'Allemagne me paraît la plus indiquée.


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OMNISPORTS

KARATE

HANDBALL

CHAMPIONNAT D'ALGÉRIE DE DIVISION «EXCELLENCE»

SUR LA BASE D’UN RAPPORT DE L’INSPECTION GÉNÉRALE

Le président de la fédération La 9e journée, demain suspendu par le MJS

L

e ministère de la Jeunesse et des Sports a décidé la suspension -à titre conservatoiredu président de la Fédération algérienne de karaté-do (FAK), Kheider Aït Brahim, a-t-on appris jeudi de source sûre. Cette décision, prise dans la journée de mercredi, serait motivée par les résultats des conclusions d’un rapport établi par l’Inspection générale du MJS. Selon notre source, les conclusions contenues dans le rapport en question auraient fait ressortir un certain nombre d’irrégularités et d’anomalies dans la gestion administrative et financière» de la FAK. Pour rappel, il y a quelques semaines, s’est tenue l’assemblée générale ordinaire (AGO) de la Fédération algérienne de karaté (FAK) qui a procédé à l’adoption des bilans moral et finan-

dans les deux poules

C’ cier de l’exercice 2013, en présence des représentants de 39 des 43 ligues régulièrement affiliées à la FAK qui compte en son sein un nombre très important de licenciés. Notons que le MJS n’a rien communiqué sur cette décision. Shiraz B.

BASKET-BALL CHAMPIONNAT D’ALGÉRIE DE SUPERDIVISION - NIVEAU «B»

Le 3e tournoi «play-off» depuis hier, à Skikda

C

omme dans la plupart des sports collectifs, c’est la reprise. Le championnat national de Superdivision de basket-ball, niveau (B), reprend ses droits après une trêve observée en raison de l'élection présidentielle. La reprise des compétitions a été entamée dans la matinée d’hier avec le déroulement du troisième tournoi «Play-off» pour la course à l’accession. Un tournoi qui se jouera en trois jours, du 24 au 26 avril, à Skikda. S. B.

est la reprise du championnat national de la division « Excellence » de handball seniors messieurs, ce vendredi, dans les deux groupes. Une journée qui, a priori, ne devrait pas causer de difficultés pour les leaders des deux poules. Mais, la rencontre la plus intéressante à suivre est celle qui mettra aux prises le leader du groupe A, le GS Pétroliers, à son dauphin, le CR Bordj BouArréridj. Quatre points séparent les deux formations et les Pétroliers semblent avoir les faveurs des pronostics dans ce match. Plus clairement, la victoire ne devrait pas échapper aux protégés de Réda Zeguili, ce qui va leur permettre de creuser davantage l’écart

LE PROGRAMME DE LA 9E JOURNÉE (DEMAIN) : · Groupe « A » ES Aïn Touta - C Chelghoum Laïd GS Pétroliers - CR Bordj Bou Arréridj GS Boufarik - O. M'sila HBC El Biar exempt cette journée. Classement Pts J 1. GS Pétroliers 12 6 2. CRBB Arréridj 08 7 3. ES Aïn Touta 05 4 -. HBC El Biar 05 6 -. O. M'sila 05 7 6. GS Boufarik 04 5 7. C Chelghoum Laïd 01 5.

La reprise avec la 21e journée Le programme des rencontres Aujourd’hui (10h30) : CR Didouche Mourad - CHB Bachdjerrah Demain (10h30) : GS Pétroliers - HBC Gdiyel OJS Constantine - ESFOR Touggourt NRF Constantine - HBC El-Biar HBCF Arzew - RIJA Alger ASFAK Constantine - FS Constantine HHB Saïda - JS Awzelaguen.

Classement 1. OMS Miliana 2. AB Skikda 3. ASMI Blida 4. USM Alger --. CSMBB Ouargla --. COBB Oran

Pts 8 7 6 5 5 5

J 4 4 4 4 4 4

TENNIS ATP DE BARCELONE

Difficile victoire de Rafael Nadal devant Ramos L'

Espagnol Rafael Nadal, le N°1 mondial battu par son compatriote David Ferrer en quart de finale du Masters 1000 de Monte-Carlo où il régnait en maître (8 titres), a éprouvé beaucoup de peine pour battre son compatriote Albert

· Groupe « B » CRB Baraki - CRB Mila JSE Skikda - O. Maghnia MC Saïda - WO Rouiba O. El Oued exempt cette journée. Classement: Pts J 1. CRB Baraki 11 6 2. MC Saïda 09 7 3. O. El Oued 08 7 -. JSE Skikda 08 7 5. O. Maghnia 07 7 6 .WO Rouiba 03 7 7. CRB Mila 02 7.

Championnat d'Algérie de handball (dames)

Le programme des rencontres :

HIER : CSMBB Ouargla - COBB Oran (11h00) OMS Miliana - AB Skikda (13h00) USM Alger - ASMI Blida (14h 30). AUJOURD’HUI : COBB Oran - ASMI Blida (11h00) USM Alger AB Skikda (14h DésignationDésignation30) OMS Miliana - CSMBB Ouargla (16h00) DEMAIN : OMS Miliana - COBB Oran (11h00) AB Skikda - ASMI Blida (13h00) USM Alger - CSMBB Ouargla (14h 30).

en tête du classement. Pour sa part, l’équipe d’Aïn Touta va tenter de réaliser un sans faute face à la lanterne rouge du groupe A, le Chabab Chelghoum Laïd. Vu que le HBC El Biar, qui partage la même position au classement avec l’ESAT, est exempt de cette journée. Dans le groupe B, même cas de figure. Le CRB Baraki, qui caracole en tête du classement, évoluera sur ses bases face au Chabab de Mila qui ferme la marche. Là aussi, une victoire de Baraki mettrait l’équipe en situation plus confortable. Le Mouloudia de Saïda, qui, lui aussi, jouera devant son public, devrait en faire autant pour rester dans la course au podium.

Ramos, battu 7-6 (7/2), 6-4, mercredi, pour son entrée en lice à Barcelone. Grand fan du Barça comme son illustre aîné, Ramos n'est que 103e mondial, mais il n'a pas eu du tout peur du Majorquin aux 62 titres, dont 13 en Grand Chelem. Et il a crânement joué sa

chance ne s'inclinant qu'au bout de près de deux heures (1h57) d'échanges, en perdant son dernier service sans manquer le moindre point. Au prochain tour, Nadal affrontera le Croate, Ivan Dodig (N°37) vainqueur de l'Espagnol Feliciano Lopez.

CHAMPIONNAT D'ALGÉRIE MILITAIRE DE HANDBALL INTER-ÉCOLES

L'ENPEI DE ROUIBA CONSERVE SON TITRE

L'

École nationale préparatoire aux études d'ingéniorat (ENPEI) de Rouiba (Alger) a été sacrée championne d'Algérie de handball militaire pour l'exercice 2013-2014, après sa victoire en finale mercredi face à l'Ecole militaire polytechnique de Bordj El Bahri (Alger) sur le score de 25 à 21 (mi-temps : 11-8). « Ce titre est mérité. Je félicite tous les joueurs pour leurs efforts avant et pendant le tournoi», s'est réjoui l'entraîneur de l'ENPEI, Mohamed Bouamra, après le sacre de sa formation. «Nous avons une équipe solide, mais notre rival était loin d'être modeste. A vrai dire, cette saison est plus rude que la précédente », a-t-il confié. Il s'agit du deuxième titre consécutif pour le sept de l'ENPEI, après celui réalisé la saison dernière (20122013). Pour sa part, l'Ecole nationale de la santé militaire d'Aïn Naâdja (Alger) a obtenu la troisième place en battant l'Ecole supérieure de la Gendarmerie nationale des Issers (Boumerdès) par 28-27 (mi-temps : 10-12) en match de classement disputé mercredi. Lors de son discours de clôture, le chef du serv-

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

ice des sports à l'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), le généralmajor Meguedad Benziane, a salué « l'esprit sportif et la concurrence saine affichés par les équipes participantes ». «Le but de ce tournoi annuel est de concrétiser les instructions du haut commandement de l'Armée nationale populaire en vue de généraliser la pratique du sport au sein de toutes les unités et commandements des Forces et Régions militaires», a-t-il ajouté. Cette compétition, disputée au niveau de l'Ecole nationale préparatoire aux études d'ingéniorat de Rouiba, a regroupé sept équipes issues de la 1re Région militaire. Il s'agit de l'ENPEI, de l'Ecole nationale de la santé militaire d'Aïn Naâdja, de l'Ecole militaire polytechnique de Bordj El Bahri, de l'Ecole supérieure navale de Tamenfoust (Alger), de l'Ecole supérieure des techniques aéronautiques de Dar El Beïda (Alger), de l'Ecole supérieure de la Gendarmerie nationale des Issers et de l'Ecole supérieure des transmissions de Koléa (Tipasa). S. B.


Maracana N°2335— Vendredi 25 avril 2014

Edition du week-end 1

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Par : K.MANCER

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3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Horizontalement

Verticalement

1.Aromatiser-Un centième de sievert. 2.Sel de l’acide oléique-Publie. 3.Abers-Orateur romain. 4.Essaie-Poivron. 5.Dans-Tableau, objet, plaque gravée que l’on suspend dans une église, un endroit vénéré en remerciment d’une grâce obtenue, d’un voeu exaucé-Nickel. 6.Incendie-Relever un plat. 7.Idiotes-Route rurale. 8.Gangrène-Fidèle. 9.Espionner-Surprise. 10.Inciter-blesses. 11.Raire-Agissent. 12.Carburants-Sainte.

1.Fenêtre qui descend jusqu’au niveau du sol, et qui s’ouvre de plain-pied sur un balcon. 2.Fou-Armes blanches. 3.Roues à gorge-Pourvus d’un crochet. 4.Apparat-Canal excréteur. 5.Note-Prospecte. 6.Type-Abjecte. 7.Volubilis-Paul_Émilie. 8.Relates-Bières. 9.Satan-Content. 10.Ricaner-Nattes. 11.Surprendrient. 12.Tromper-Souple.

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EXERCICES POUR AMELIORER SA MEMOIRE

G F A

Marcel Desailly - Didier Deschamps - Zinedine Zidane Mickaël Landreau - Antoine Kombouaré - Christian Karembeu - Emerse Faé - Marama Vahirua.

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dans ce cube plein, toutes les rangées aux extrémités noircies sont constituées de cubes noirs. Combien y a-t-il de cubes blancs ?

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Sudoku

A G O N I S E R

A M S I D A R E C R A B A I D P N A E M V S P P R A R G A I I E

N I M I T E T R I E

D D I V E E U S E S S A N E S T R A S E L O T E T R E O T E A I G A R N I I O N U E

Mots fléchés

E S T I M E P R E T E R

Jeux d’esprit Il y a 387 cubes blancs Tirage 2 PHOCEENNE calcul : 7+3=10 10*4=40 40-1=39 39*8=312 Tirage 1 CONCILE CONCLUE ELUVION INOCULE

Directrice de la rédaction Cyriel Seba Directeur technique Laïd Kalila Directrice chargée de la communication Lilia Seba Rédacteur Djamel Touafek

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Directeur de la publication-gérant Farouk Seba

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Tous les joueurs cités dans cette liste ont été formés au football Club de Nantes. La structure de Loire-Atlantique a longtemps été réputée pour avoir l’un des meilleurs centres de formation de France. “Zizou” lui, est issu d’une autre école de renom. À 15 ans, le Marseillais rejoint l’As cannes.

Des chiffres & des lettres

Foot en questions

Quotidien sportif édité par La Gazette de l’omnisports Siège social 28, rue Ali Khodja - Bordj El-Kiffan Tél. : 021 92.62.25 Bureau de liaison 10, Rue Balzac - El-Biar - Alger Fax : 021 79.86.54 - 021 92.37.24 Rédaction 021 92.62.25

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FOOT EN QUESTIONS

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33. Compléter la grille avec les 9 lettres de :

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Vous conaissez le principe: - Remplir toutes les cases avec les lettres donées; -Toute ligne, colonne ou pavé de 9 ases ne doit contenir qu’une seule fois chacunune des lettres; - Aucune lettre ne doit se répéter dans la même région, colonne ou ligne.

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TROISIÈME PARTIE :

Publicité 021 79.86.54 ANEP 1, avenue Pasteur, Alger Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28 021 73.30.43 Fax : 021 73.95.59 Photos : Maracana

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Maracana N°2335 — Vendredi 25 Avril 2014

Evocation

TADILOU OU LE TALENT SACRIFIÉ

Tadilou. A l’évocation de ce nom, les puristes de la balle ronde algérienne des années 60-70, se remémoreront certainement avec un soupir de nostalgie toutes les prouesses techniques qu’accomplissait ce virevoltant attaquant, que tout prédestinait à une carrière prometteuse, si...

D

De son vrai nom Belhaou Abdelkader, Tadilou est né le 21 décembre 1938 à l’impasse Farina, au cœur de la Casbah. A l’âge où ses camarades passaient le plus clair de leur temps à jouer aux dinoyaux (noyaux d’abricot) et aux bizaines (billes) et usaient leur fond de culotte sur les bancs d’école, lui, garçon plutôt rebelle et à l’énergie débordante, s’adonnait à d’interminables parties de football au quartier Ain Mahchacha, exBoulevard Gambetta, actuellement Ourida Meddad, cet inépuisable vivier qui a vu éclore de talentueux footballeurs, à l’image de Abderrahmane Meziani, Ali Bencheikh, les frères Guedioura et la liste est encore longue. A part jouer au ballon, Tadilou ne savait pas faire grand-chose. Sa scolarité fut un échec au grand dam de ses parents qui voyaient d’un mauvais œil son penchant pour le football et ses rentrées tardives à la maison. Elève turbulent et indiscipliné, malgrè son intelligence, Tadilou était peu interessé par les études. Ses absences répétées et son manque d’assiduité lui ont valu l’exclusion de l’école de la rue Médée où sa scolarité n’a duré qu’une année à peine. A l’âge de 18 ans, lorsqu’il fut appelé sous les drapeaux pour effectuer son service militaire, ses parents étaient partagés entre un sentiment de soulagement et d’inquiètude. De soulagementc car ils nourrissaient l’espoir que cela pouvait affirmer son caractère, changer son tempérament et l’assagir, et d’inquiètudec car le climat qui régnait en Algérie au lendemain du déclenchement de la Révolution de Novembre 1954, n’incitait pas à l’optimisme, du moins c’est ce qu’ils pensaient. Après une courte période d’instruction à Blida, il fut transféré au 24e régiment des tirailleurs de Fontenay-sous-bois, en France. Ayant remarqué, lors des séances de sport, que cette nouvelle recrue maniait avec dextérité et aisance le ballon, ses supérieurs lui proposèrent de signer une licence au club de la ville. Ce qu’il accepta volontiers, car cela lui permettait d’échapper aux corvées quotidiennes et de s’adonner à son sport favori, car il faut dire qu’il respirait le football.

Une véritable attraction

C’est ainsi qu’il signa une licence à l’Etoile sportive fontenaisienne. Il y effectua un début tonitruant. L’équipe, après la venue de Tadilou, se métamorphosa. Elle balayait tout sur son passage et l’Algérien brillait de mille feux. Les supporters se pressaient de toutes parts pour le voir à l’œuvre, car il faut dire que Tadilou avait le don de se défaire des défenseurs les plus coriaces et il pouvait à lui seul basculer le cours d’un match. C’est ainsi qu’il devint la coqueluche des Fontenaisiens qui ne juraient que par lui. Malheureusement pour eux, la durée du service militaire tirait à sa fin et ils étaient obligés de se séparer de celui qui leur apportait des moments de joie

TADILOU, 1ER ACCROUPI À GAUCHE intense. Mais ils ne se résignèrent pas à lâcher leur pépite. Après la démobilisation du joueur et son retour à Alger, le président du club et quelques dirigeants se rendirent à la capitale pour proposer à Tadilou de retourner en France et rempiler avec leur équipe. Ils furent accuellis par le frère du joueur à qui il notifièrent l’objet de leur visite. Il les invita à passer la nuit chez lui et ils discutèrent longuement de cette éventualité, qui, il faut le dire, enthousiasmait et le joueur et le frère. Alors que l’on s’acheminait vers un accord, la mère du joueur, à qui l’on demanda son avis, s’opposa catégoriquement à son départ. Il était hors de question pour elle que son fils rejoingne la France, d’autant plus qu’elle vivait sur les charbons ardents lors de son service militaire. Et, pour courronner le tout, elle déclara que si son fils s’avisait à partir, ça serait sans sa bénédiction. C’est ainsi que Tadilou, la mort dans l’âme, renonça à ce projet qui aurait pu donner une autre dimension à son existence.

Un ailier insaisissable

C’est sur l’initiative du regretté M’hamed 4/4, un oulid el houma et ami du joueur, que Tadilou signa une licence au Sporting club d’Alger, le fameux «Spardégna» désigné par ce nom par les Espagnols de la Basseta, joueurs majoritaires dans ce club de Bab El Oued. Il y passa une année pendant laquelle il en fit voir de toutes les couleurs aux défenseurs qui voulurent se dresser sur son passage. Sa vivacité, sa vitesse d’exécution et sa technique faisaient de lui un attaquant hors-pair. Il avait une facilité déconcertante à échapper à la surveillance d’un défenseur, débouler sur la ligne de touche et effectuer des centres millimétrés souvent exploités fructueusement par ses coéquipiers. Bref, il était insasissable. Non seulement il avait la capacité de désarçonner les défenses les plus hermétiques, mais il n’hésitait jamais à aller au charbon et afficher son tempérament d’Algérien qui ne se laisse jamais marcher sur les pieds. Cet état d’esprit ne collait pas à l’idée d’asservissement que se faisait le colonisateur à l’endroit du colonisé. D’autant plus que des actes racistes, allant même jusqu’à la liquidation physique, commençaient à être perpétrés. Ne pouvant plus supporter cette atmosphère

délétère et de crainte de représailles pour son caractère frondeur, il quitta le Sporting.

Comme un poisson dans l’eau

Tous ceux qui l’ont vu à l’œuvre étaient unanimes à dire que ce joueur, qui réunissait toutes les qualités d’un ailier type, était promis à bel avenir, à condition qu’il soit bien pris en charge, surtout sur le plan psychologique, car le talent, il en avait à revendre, c’était chez lui quelque chose d’innée. Il fallait passer à la vitesse supérieure en optant pour un club où il pourrait laisser éclater toute l’étendue de son talent. C’est ainsi que sur insistance de son entourage, il rejoingnit l’USMA dont il était, il faut le signaler, un fervent supporter. Le rêve qu’il carressait depuis l’enfance se réalisait. Le football technique, fait de déviations, d’improvisations et d’exploits individuels convenait au joueur qui était un adepte du jeu sans contraintes tactiques ni cloisonnement défensif. Il fallait maintenant relever le défi de s’affirmer dans une équipe qui renfermait en son sein un trio d’attaque magique. Krimo Rebih avec sa technique légendaire et sa vision du jeu, Abderrahmane Meziani avec ses feintes de corps, sa facilité dans le jeu et son élégance et Hamid Bernaoui avec ses «trucs» et ses «ficelles», étaient des joueurs hors pair. Ils avaient la faculté de désarçonner avec une facilité déconcertante, les plus solides défenses. Ils avaient une complicité telle qu’il pouvait, pour ainsi dire, les yeux fermés. L’arrivée de Tadilou apporta plus d’efficacité au groupe et une note de fraîcheur, car il faut dire que l’USMA a toujours privilégié le spectacle au détriment du résultat. Tadilou alliait le divertissement à l’efficience. C’est ainsi qu’il s’est imposé comme un élément dont on pouvait difficilement s’en passer. Il faut ouvrir une parenthèse pour signaler que le sobriquet de Tadilou a été affublé au joueur par Djamel El Okbi, l’emblématique gardien de l’USMA. C’est la déformation de «Tête de loup», expression par laquelle aimait l’appeler affectueusement le keeper gentlemen. Le match référence de Tadilou fut incontestablement la rencontre retour entre le CRB et l’USMA lors de la saison 1963-1964 qui s’est jouée à huis clos au stade municipal. Les Unionistes l’avaient emporté au match aller sur le score d’un but

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS SPORTIVES

à zéro, une réalisation de Krimo Rebih. La deuxième manche s’annonçait donc pour les Belcourtois sous le signe de la revanche. L’USMA était attendue de pied ferme pour recevoir la monnaie de sa pièce et le match s’annonçait extrêmement difficile. La première mi-temps se termina à l’avantage du CRB grâce à un but inscrit par Lalmas (40’). Le Chabab s’acheminait vers la victoire et le doute commença à s’installer. Tadilou, qui était quelque peu effacé, impressionné qu’il était par l’armada des joueurs belcourtois à l’image des Lalmas, Khalem, Achour, Amar et Nassou, se fit tirer les oreilles dans les vestiaires par Amokrane Oualiken, entraîneur à l’époque. Il lui tint un discours qui le galvanisa. En seconde mitemps, il explosa littéralement, surclassant partenaires et adversaires. 5 minutes ne s’étaient pas écoulées qu’il offrit une balle sur le plateau à Mekaoui qui remit les pendules à l’heure. 2 minutes plus tard, il prit de vitesse la défense belcourtoise et effectua un centre impeccable sur la tête de Bernaoui qui corsa l’addition. Alors que le CRB essaya de revenir à la marque et quelques minutes avant la fin du match, il marqua un but de toute beauté d’une frappe sèche qui laissa pantois le gardien Nassou. La messe était dite et Tadilou venait d’inscrire son nom en lettres d’or sur les tablettes de l’histoire de la prestigieuse formation usmiste. Lalmas, épaté par l’insolence de la classe de Tadilou, est venu le féliciter à la fin du match, lui prédisant un avenir radieux.

Gloire et déboires

Certainement grisé par cette ascension fulgurante et peu préparé aux feux de la rampe, Tadilou commença à se laisser emporter par ce tourbillon médiatique. Il se mit à s’acoquiner à des gens peu recommandables. Les veillées se succédaient et le rendement du joueur s’en ressentait. Il commençait à sécher les entraînements et ses apparitions avec l’équipe se faisaient de plus en plus rares. D’autant plus que les vicissitudes de la vie faisaient qu’il commençait à se désintéresser de la chose footballistique cédant aux chants des sirènes. Les échos souvent amplifiés de ses escapades et autres frasques parvenaient aux oreilles des dirigeants qui voyaient d’un mauvais œil ce comportement et ils le lui firent comprendre. C’est ainsi que prit fin, d’une manière éphémère, une carrière qui aurait pu propulser le joueur au firmament de la gloire. Un véritable gâchis. Aujourd’hui, du haut de ses 76 ans, Tadilou, bon pied, bon œil, ne s’est pas départi de son caractère jovial. On le retrouve souvent du côté de l’emblématique rue de Tanger se rendant utile par-ci, lançant une boutade par là. Lorsqu’on lui demande s’il ne nourrit pas des regrets d’être passé près d’une carrière qui aurait pu changer le cours de son existence, il répond philosophiquement avec une pointe de fatalité. «Si c’était à refaire, je ne le referais pas, mais nul n’échappe à son destin. Le football m’a permis de voyager, de connaître des personnes exceptionnelles et, cela, c’est déjà pas mal.» Il est vrai que la vie est ainsi faite, mais, malgré tout, c’est dommage... Kamel K.


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