La Lettre des Technopoles devient
Acteurs
de la
compétitivité française
Numéro 7 | Octobre-Novembre 2009
Objets communicants
La Lettre des Technopoles évolue et devient Acteurs de la compétitivité française. Ce nouveau titre affiche clairement notre ambition : mettre en lumière les acteurs - tous les acteurs – œuvrant pour l’excellence industrielle de notre pays. Ils sont nombreux ! Et très talentueux ! Voyez Frédéric Morand (p. 4 et 5), le directeur d’une modeste entreprise mayennaise qui a su attirer sur son travail les regards des plus grands designers du moment et même celui de l’Amérique ! En cette année de crise mais également de créativité et d’innovation, force est de constater que la France n’aura pas ménagé ses efforts. Nos régions prouvent chaque jour qu’elles peuvent être des territoires privilégiés pour la mise en place de dynamiques de filière, de partenariats stratégiques et de synergies de financement. Le dernier forum Ocova (cicontre et p. 2) constitue un bel exemple de ce qui se joue au quotidien dans cette France « profonde » regorgeant de talents. Partout, des hommes et des femmes n’ont de cesse de faire se croiser les compétences pour inventer notre futur, un futur qu’ils refusent d’abandonner définitivement aux traders de la City, dont personne ne peut raisonnablement croire qu’après le G20 de Pittsburgh, ils se sont précipités s’acheter une vertu avec leurs gros bonus. « La valeur ajoutée de la crise c’est qu’elle offre l’opportunité de poser le modèle de société que l’on veut pour demain, expliquait récemment Bertrand Venard, professeur à Audencia. En période de crise, il faut prendre des décisions et absolument redéfinir sa vision. Il faut également des dirigeants exemplaires. » Exactement le point de vue éditorial d’Acteurs de la compétitivité française !
La rédaction
Les 11 et 12 septembre dernier, Hautes-Alpes Développement organisait à Gap le 6e Forum OCOVA qui réunit les grands acteurs de l’innovation dans le secteur des objets communicants. Le thème de cette édition 2009 : les territoires intelligents. Ville moyenne (à peine 40 000 habitants), difficile d’accès et à priori plus dédiée à la villégiature qu’au business, Gap a néanmoins la particularité de se situer au cœur de l’eurorégion Alpes-Méditerranée, entre Grenoble, Marseille, Sophia Antipolis et Turin, au croisement de trois pôles de compétitivité : Minalogic, SCS (Solutions communicantes sécurisées) et Torino Wireless. Le département des Hautes-Alpes est d’ailleurs bien présent dans les domaines de la microélectronique et des TIC avec plusieurs PME performantes et le laboratoire de caractérisation radiative du plateau de Bure. Suite page 2
Le Chiffre
1,5 Md€ La somme que consacrera finalement le gouvernement français à la recherche dédiée au développement durable d’ici à 2012. C’est 50 % de plus qu’annoncé à la sortie du Grenelle de l’environnement ! La lutte contre le réchauffement climatique bénéficiera de 60 % de ces crédits. Copyright (c) 2009 BnG éditions
................. 1 à 2
....................... 3 : France
made in ....... 4 à 5
: 5e Forum des pôles de compétitivité............................... 6
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D’où l’idée d’organiser OCOVA – Objets communicants et valorisation – pour faire de Gap un lieu d’expérimentation et de validation de solutions innovantes, pour la santé, le tourisme et les loisirs notamment. « Les objets communicants représentent pour nous une exceptionnelle opportunité de développer des activités nouvelles, génératrices de croissance et d’emplois pour demain, explique Pierre Vollaire, maire-adjoint de Gap, président de Hautes-Alpes Développement, PDG d’une PME spécialisée dans les solutions sécurisées, administrateur du pôle SCS et initiateur d’OCOVA. Ce rendez-vous annuel vise à démontrer l’importance du transfert de technologie Gap se trouve au croisement de trois pôles dans la création de valeur. Ocova se veut un lieu pride compétitvité vilégié pour la circulation de l’information, on y présente tous les stades de l’innovation avec l’objectif des risques, d’organisation de services à la personne prioritaire d’inciter les PME à se lancer dans des dé- etc. Quand le privé a besoin du public pour décoller… marches de partenariat pour favoriser leur dévelopDurant deux jours, quelque deux cents représentants pement et la diversification de leurs marchés. » territoriaux, industriels, chercheurs et autres Cette année, crise oblige, les organisateurs avaient techniciens auront donc échangé autour de la choisi d’aborder le thème in de l’intelligence présentation d’une trentaine d’expériences et d’outils interactive au service du territoire et de son relatifs qui à la géolocalisation des réseaux enterrés développement durable. L’utilisation de capteurs (société 3M) qui à la détection des incendies de forêt permettant de surveiller la météo, la circulation, le (projet FIRE développé par la société SPS). « Le bruit ou encore les émissions polluantes n’a en effet déploiement de réseaux de capteurs sans fil est au plus rien de futuriste. L’arrivée à maturité, en termes cœur des projets actuels de ville nouvelle intelligente, de miniaturisation et d’autonomie, de composants souligne Yann Bidault, consultant et coordinateur du électroniques embarqués (puces RFID, par exemple) forum OCOVA, l’un des objectifs principaux étant et par voie de conséquence de nos équipements d’optimiser la fourniture des ressources énergétiques nomades (téléphone mobile, assistant personnel, et de l’eau ». Partenaire d’OCOVA, ERDF GPS…) reconfigure au quotidien notre cadre de vie et (Electricité Réseau Distribution France), filiale c’est tout notre espace urbain qui est concerné. d’EDF, sera ainsi venue exposer différents Pourtant, collectivités territoriales et entreprises projets tenant à la gestion de ses équipes de publiques locales se hâtent avec lenteur quant à maintenance par l’intermédiaire de PDA (ordinateurs de poche intégrant de multiples fonctionnalités l’adoption de technologies liées au « sans contact ». Il multimédia et de navigation GPS), à l’utilisation en n’était donc pas inutile – et encore moins désintéressé masse du SMS en situation de crise et – ambition - pour les acteurs de la filière d’exposer à ces pharaonique - à la mise en place d’une télérelève dernières le rôle moteur qu’elles seraient sans doute intelligente de ses 35 millions de compteurs. amenées à jouer demain dans la mise en place de Nicolas Guillon, à Gap solutions communicantes pour l’optimisation de la gestion de leur territoire : solutions de réduction des émissions de gaz à effet de serre (tournées En savoir plus : www.ocova.com géolocalisées, par exemple), de détection et de gestion Copyright (c) 2009 BnG éditions
3 Ile-de-France
En France, seulement 1% du PIB est investi dans les TIC contre 4 à 6% pour la majorité des autres pays européens et près de 600 000 PME françaises ne sont toujours pas connectées à Internet. Consciente que la compétitivité et la pérennité des PME et TPE francilienne passent par leur appropriation des TIC, la Région Ile-de-France s’est engagée ces derniers mois à financer les projets d’équipement numérique tant individuels que collectifs de cette typologie d’entreprise. Cette aide repose sur trois dispositifs : l’e-transformation, ApprenTic et l’e-mutualisation, que nous détaillons ici.
Mise en place en partenariat avec les départements de la Région Ile-de-France, l’e-transformation vise à soutenir l’équipement numérique des TPE et PME franciliennes par le biais d’une aide pouvant aller jusqu’à 15 000 € par projet. 2,2 M€ ont ainsi déjà été investis dans 220 projets en Seine-et-Marne, dans les Yvelines et dans les Hauts-de-Seine. Plus axé sur l’emploi, et d’un grand secours pour les TPE, le fonds ApprenTic soutient quant à lui des projets numériques portés par les apprentis franciliens au sein des entreprises qui les accueillent. Près d’une quarantaine de projets ont ainsi été financés pour un montant global de 400 000 €. Enfin, l’e-mutualisation permet l’accès, par le partage, à de nouveaux services numériques, souvent inaccessibles pour les PME/TPE. Depuis un an et demi, le Conseil régional d’Ile-de-France a ainsi participé à hauteur de 1,4 M€ sur 4 projets ambitieux. Parmi les nouveaux usages des TIC proposés aux bénéficiaires : l’optimisation des relations entre donneurs d’ordres et sous-traitants ou la mutualisation de ressources ou de services inaccessibles pour une entreprise isolée (CRM2, plateforme d’achat, commerce électronique, logistique…). Au coeur de ce dispositif, on trouve aussi des grandes thématiques comme la dématérialisation des procédures ou bien encore la définition et le déploiement de standards, labels qui font partie des tâches souvent déléguées par les entreprises à des fédérations industrielles. A titre d’exemple, ce dernier fonds a d’ores et déjà financé la plateforme d’échanges et de services électroniques à destination des adhérents de la Fédération nationale des Artisans de l’Automobile. Grâce à une participation de 120 000 € de la Région Ile-de-France, cette fédération a pu mettre en place une base de données de diagnostic de pannes et un outil d’évaluation d’entreprise en ligne. De même, un autre projet baptisé « SEGI–eCOMM » destiné aux TPE et PME franciliennes de
l’habillement a vu le jour. Il s’agit d’une plateforme mutualisée permettant d’offrir à l’ensemble de ses adhérents à la fois un outil de gestion des activités commerciales, de production et de trésorerie spécifique aux entreprises de ce secteur et d’autre part une plateforme de commerce électronique. La Région Ile-de-France a abondé à hauteur de 290 000 €. Sur des projets plus ambitieux, une aide encore plus importante peut-être accordée, le plafond ayant été fixé à 500 000 €, sachant que la collectivité territoriale s’engage à ne pas dépasser 50 % du financement du projet. Exemple : une enveloppe de 429 621 € a été allouée à la Fédération régionale des Coopératives agricoles d’Ile-de-France (qui représente 80% des agriculteurs franciliens et 3200 exploitations) pour la mise en place d’une plateforme de dématérialisation et d’échange de données. Le fonds eMutualisation couvre essentiellement les dépenses d’investissement ou de fonctionnement, la subvention accordée étant valable pour la totalité de la durée de réalisation du projet qui ne peut excéder 36 mois. Il ne s’agit pas d’un blanc seing laissé aux fédérations et syndicats professionnels, car la Région délégue l’instruction de ces projets à une spécialiste du secteur des nouvelles technologies, Anne BrissetGiustiniani, Chargée de mission TIC - Direction Recherche, Innovation, Enseignement supérieur au Conseil régional d’Ile-de-France, qui suit de près les porteurs de projet jusqu’au passage en commission d’agrément et au-delà. L’attribution d’une subvention fait d’ailleurs l’objet d’une convention entre la Région et le porteur de l’action, elle précise l’objet, le montant et les conditions de la subvention attribuée. Des indicateurs pertinents de mesure et d’évaluation sont spécifiés dans les conventions afin de mesurer l’impact du projet. Un bilan est présenté de façon régulière à la commission permanente.
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4 COMPOSITES
A l’occasion de l’inauguration du centre de recherche et de transfert de technologie Technocampus EMC2, la Région Pays de la Loire organisait du 21 au 24 septembre, à Nantes, une « Composites week ». Au programme : une convention d’affaires, des visites d’entreprise, une exposition, un forum et des découvertes… 80 M€ engagés : cela s’appelle « mettre le paquet » ! Avec la création de la plateforme de recherche et de transfert de technologie Technocampus EMC2, les Pays de la Loire marquent clairement leur volonté de devenir un des territoires européens de référence pour l’innovation dans les matériaux composites. Une filière d’avenir à n’en pas douter : les composites sont aujourd’hui utilisés dans plus de 30 000 applications ayant trait aux secteurs de l’aéronautique, de la construction navale, de l’automobile, du ferroviaire, du BTP, de l’électricité/électronique, des équipements industriels, des sports/loisirs et du matériel agricole, leur marché mondial étant évalué à 62 milliards d’euros (source : Industrie et Technologies). Et la région ligérienne jouit d’une concentration de compétences dans le domaine : implantation locale de poids lourds de l’industrie (Airbus, EADS, DCNS), tissu d’une centaine de PME-PMI mettant en œuvre les composites, laboratoires de recherche (22 dont 10 unités CNRS), pôle de compétitivité
La société mayennaise DCS a conçu avec le designer François Azambourg la première chaise en lin, un objet qui a déjà séduit Paris et New York
des PME, de l’idée de conception d’un nouveau proEMC2 (Ensembles métalliques et composites complexes), parcours de formation complet de duit jusqu’à son industrialisation, explique Alain Lemasçon, chargé de mission sur les matériaux l’apprentissage aux grandes écoles. composites au Cetim. C’est au Cetim (Centre technique des industries mécanique) que reviendra la tâche de faire rayonner le Le Technocampus va servir de base d’innovation et Technocampus EMC2. « La mutualisation de nos moyens et expertises avec ceux d’acteurs très avancés technologiquement vise à apporter une réponse globale aux besoins industriels, en particulier ceux
de développement pour de multiples branches de la filière mécanique : machines agricoles, engins de levage, par exemple. C’est une grande chance de disposer d’un outil de cette taille (ndlr, près de 20 000
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m2 au total) pour travailler en synergie. Nous avons pas mal d’expertise en France en matière de composites mais jusqu’ici, celle-ci était assez cloisonnée. Désormais, la révolution est en marche. » L’intégration du Cetim au sein du Technocampus va no- Avec le Technocampus EMC2, situé à proximité de l’aéroport de Nantes, les Pays de la Loire entendent se positionner comme un territoire de référence pour tamment lui permettre d’investir l’innovation dans les composites le champ encore peu étendu de la design. La société mayennaise DCS (Design ComR&D sur les composites thermoplastiques. posites Solutions) vient ainsi d’éditer avec FranConférence d’une journée, le Forum Composites, çois Azambourg, élu créateur Meuble Paris 2009, organisé sur site le 24 septembre par le Cetim avec une chaise en fibre de lin cousue et résine époxy. le concours des écoles d’ingénieurs locales, aura été l’occasion de présenter quelques applications La curiosité vient d’être achetée par le FNAC marchés de l’innovation dans les composites. Une (Fonds National d’Art contemporain) et sera biendes plus originales : le développement de mobilier tôt exposée au MoMA (The Museum of Modern
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Art) de New York. « Le design fonctionnel et intemporel revient en force, l’ère du recyclage est déjà révolue, et les composites, green notamment, peuvent répondre à cette demande, expose Frédéric Morand, le directeur de DCS. La fibre de lin, par exemple, est à la fois esthétique, performante, neutre en CO2 et son besoin énergétique est faible, dix fois inférieur à celui de la fibre de verre. » En contact avec les plus grands designers (Azambourg mais également Nouvel, Starck...), DCS entend s’imposer très rapidement comme un « emblême français de la modernité » dans le secteur du mobilier et de l’accessoire contemporain haut de gamme signé. N.G.
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6 5e FORUM DES PÔLES DE COMPETITIVITE Sophia Antipolis 5 et 6 novembre 2009 Quelle stratégie internationale pour les pôles de compétitivité ? Thème crucial qui sera au centre des débats du 5e Forum des pôles de compétitivité, les 5 et 6 novembre, à Sophia Antipolis. Organisé par la Fondation Sophia Antipolis, qui fête en 2009 ses 40 ans, le Forum des pôles de compétitivité aura cette année pour objectif de dynamiser la coopération internationale entre clusters.
Le Ministre de l'Economie de la connaissance de Corée du Sud, un pays qui développe une forte politique d’innovation, participera également à la manifestation. Le vendredi 6 novembre, l'Alliance européenne des Clusters et l’Observatoire européen des Clusters feront le point sur leurs travaux et les avancées concrètes des phases 2 des programmes européens en présence de participants venus d’Espagne, d’Allemagne et de Suède notamment, mais également de pays de l’Euroméditerranée intéressés à leur tour par une politique de l’innovation et du développement économique par les clusters.
Christine Lagarde, Ministre de l'Économie, de l’Industrie et de l'Emploi, ouvrira le Forum en compagnie de Tea Petrin, ancienne ministre de l’économie de Slovénie, présidente de l’European Cluster Policy Group, le groupe d’experts indépendants désignés par la Commission européenne pour réfléchir à la politique Enfin, Nikos Pantalos, DG Entreprises et Industrie, européenne des clusters. Commission européenne, précisera les orientations de la Invité d’honneur du Forum, Frieder Meyer-Krahmer, politique européenne des clusters pour les 3 prochaines Secrétaire d'Etat, Ministère fédéral allemand de années. l'Enseignement supérieur et de la Recherche expliquera comment fonctionne dans son pays le soutien aux En savoir plus : www.sophia-antipolis.org clusters d’excellence (programme Spitzencluster).
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