DOSSIER DE PRESSE
ALEX BROWN INTERNAL EMPIRE
Vernissage jeudi 26 mai 2016, à partir de 18h Exposition du 26 mai au 18 juin 2016
Alex Brown, Blanket, 2015 - Huile sur toile, 133 x 133 cm - © André Morin Courtesy Galerie Triple V
GALERIE TRIPLE V 5, rue du Mail 75002 Paris info@triple-v.fr 01.45.84.08.36
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DOSSIER DE PRESSE
SOMMAIRE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
P. 3
ALEX BROWN, BIOGRAPHIE
P. 4
ALEX BROWN ET LA FABRICATION DES IMAGES DIGITALES PAR VINCENT PÉCOIL
P. 5
VISUELS POUR LA PRESSE
P. 8
TRIPLE V, DEUX ESPACES DANS PARIS UN ESPACE EN PLUS POUR LA GALERIE TRIPLE V
P. 12
TRIPLE V - PROJETS
P. 13
VINCENT PÉCOIL, FONDATEUR DE TRIPLE V
P. 14
INFORMATIONS PRATIQUES
P. 15
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
ALEX BROWN INTERNAL EMPIRE
Vernissage jeudi 26 mai 2016, à partir de 18h Exposition du 26 mai au 18 juin 2016
Alex Brown, Blanket, 2015 - Huile sur toile, 133 x 133 cm - © André Morin Courtesy Galerie Triple V
Du 26 mai au 18 juin 2016 et pour la première fois à Paris, la galerie Triple V présente l’exposition Internal Empire de l’artiste américain Alex Brown. Alex Brown est né en 1966 à Des Moines dans l’Iowa. Peintre et dessinateur, il est adepte d’une peinture figurative aux limites de l’abstraction. Ses compositions minutieuses renvoient à l’Art Optique et au Pop Art. Les sujets d’Alex Brown sont des images trouvées dans la presse ou sur le web. Il décompose ensuite ces images en leur appliquant des trames imaginaires ou des effets de pixellisation outrés, puis les restitue dans des compositions virtuoses, réalisées dans le plus classique des médiums, la peinture à l’huile. Le travail d’Alex Brown a notamment été exposé au MoMA PS1, et dans les galeries Feature Inc. (New York), Blondeau F.A.S. (Genève), ou Minmin (Tokyo). Il a reçu le Richard and Hinda Rosenthal Foundation Award en 2000, et son travail est présent dans plusieurs collections publiques aux Etats-Unis et en Europe. 3
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ALEX BROWN, BIOGRAPHIE sélection d’expositions 2015 The Painter of Modern Life, Anton Kern Gallery, New York; sous le commissariat de Bob Nickas 2014 Alex Brown: Selected Drawings 2011-2014 Marc Jancou Contemporary, New York Das Optische Unbewusste / The Optical Unconcious, Gebert Foundation, Rapperswil, Suisse; sous le commissariat de Bob Nickas 2011 Free. Dumb. Twig Gallery, Bruxelles Bodybraingame, Rhona Hoffman Gallery, Chicago Chuck Close, Alex Brown, Fabian Marcaccio, Thomas Nozkowski, BravinLee Programs, New York 2010 Nobody Knows This is Somewhere, Blondeau Fine Art Services, Geneve The Jewel Thief, The Frances Young Tang Teaching Museum and Art Gallery, Saratoga Springs, NY; sous le commissariat de Ian Berry et Jessica Stockholder 2009 Fodderland Feature Inc., New York Why Painting Now, BFAS/Blondeau Fine Art Services, Geneve 2008 Gallery Minmin, Tokyo Shit, Feature Inc., New York Déformalismes, Praz-Delavallade Gallery, Paris; sous le commissariat de Vincent Pecoil
Alex Brown, Gang, 2015 Huile sur toile, 157,5 x 140,5 cm © André Morin Courtesy Galerie Triple V
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ALEX BROWN ET LA FABRICATION DES IMAGES DIGITALES PAR VINCENT PÉCOIL Les sujets d'Alex Brown sont les grands sujets génériques classiques de la peinture - essentiellement le paysage et le portrait, mais aussi le nu, les marines ou la nature morte. Ses tableaux sont réalisés à partir de photographies appropriées. Ce sont des images « sans qualité », des images moyennes : des cartes postales, des dépliants d'agence de voyages, des coupures de presse, des photos trouvées sur internet...
Les tableaux de Brown ne font jamais qu’accentuer l’abstraction naturelle de l’image digitale ou imprimée, qui, observée de suffisamment près, diparaît totalement.
Dans ses premières peintures et dessins, à partir de cette imagerie prise comme matériau initial, Alex Brown faisait subir à son sujet une série de transformations, en recourant en partie, dans des travaux préparatoires, à l’infographie, inventant des trames ayant des qualités picturales souvent proches de l’Op Art. Brown s’est peu à peu éloigné de ces procédés consistant à inventer des trames géométriques pour travailler d’une manière plus libre, mais en conservant ce point de départ, l’image trouvée. En mélangeant des images hétéroclites, les tableaux récents fonctionnent aussi comme des sortes d’anamorphoses. Plus exactement, dans ses dernières peintures, Brown utilise fréquemment une deuxième image à travers laquelle une autre image transparaît. Dans ceftaines de ces peintures par «couches» ou «calques» superposés, les images se filtrent les unes les autres, une première image formant une sorte de mosaïque dans les contours de laquelle une seconde image va venir s’inscrire. Chacune de ces images est réduite à un dessin de contour, les deux dessins étant ensuite superposés, et les formes entre les lignes devenant les formes colorées composant la peinture. Parfois les deux images sont discernables, parfois une seule. Même s’il revient parfois à des procédés de décomposition de l’image proches de l’effet de pixellisation de ses premiers tableaux, les motifs de ses peintures récentes sont généralement imprécis, ce sont presque des ébauches, faites à main levée, sans l’aide de la géométrie. Et pourtant des images apparaissent à partir de ces formes désordonnées. Des apparitions plutôt que des apparences, faisant basculer la peinture dans la fantasmagorie. Mais même ainsi, sa peinture conserve quelque chose de son lien originel avec la photographie.Par son apparition à partir à partir de ces mosaïques chaotiques, l’image est révélée, au sens où l’on parlait encore récemment de « révélateur » pendant le processus de développement. Dans ses peintures, ce sont souvent les titres qui jouent ce rôle de révélateur, donnant une clef pour faire apparaître l’image. Les tableaux de Brown ne font jamais qu’accentuer l’abstraction naturelle de l’image digitale ou imprimée, qui, observée de suffisamment près, diparaît totalement. En accentuant le côté fabriqué de ces images, il remet en question le discours vériste de la photographie, celui qui tient la photo pour un enregistrement « brut » du réel. Si plus personne n’est certain de la réalité de l’image photographique, par contre les peintures restent des objets tangibles, tout à fait concrets, donnant à voir leurs conditions de production et de réception, dès lors tout-à-fait pertinentes pour signifier cette condition de l’image aujourd’hui. Texte de Vincent Pécoil pour le catalogue d’exposition Blondeau Fine Art Services, Genève, 2005
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VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
Alex Brown, 1981 2015 Huile sur toile, 130 x 170 cm © André Morin Courtesy Galerie Triple V
Alex Brown, R-1, 2015 Aquarelle sur papier. 48 x 36,5 cm (encadré) © André Morin, Courtesy galerie Triple V
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VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
Alex Brown, Turret, 2016 Huile sur toile, 144 x 166,5 cm © André Morin Courtesy galerie Triple V
Alex Brown, Ben, 2015 Huile sur toile, 178 x 132 cm © André Morin Courtesy galerie Triple V
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VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
Alex Brown, Bed, 2016 Huile sur toile, 186 x 140 cm © André Morin Courtesy Galerie Triple V
Alex Brown, Untitled, 2013 Aquarelle sur papier. 43 x 58 cm (encadré) © André Morin Courtesy galerie Triple V
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VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
Alex Brown, 1985, 2015 Huile sur toile. 152,5 x 177 cm © André Morin Courtesy galerie Triple V
Alex Brown, Untitled, 2013 Aquarelle sur papier. 57,5 x 43 cm (encadré) © André Morin Courtesy galerie Triple V
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VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
Alex Brown, 1974, 2015 Huile sur toile. 113,5 x 127 cm © André Morin Courtesy galerie Triple V
Alex Brown, Untitled, 2013 Aquarelle sur papier. 57,5 x 43 cm (encadré) © André Morin Courtesy galerie Triple V
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VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
Alex Brown, Girl Sleeping, 2015 Huile sur toile. 130 x 121 cm © André Morin Courtesy galerie Triple V
Alex Brown, Untitled, 2013 Aquarelle sur papier. 42,5 x 53,3 cm (encadré) © André Morin Courtesy galerie Triple V
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TRIPLE V, DEUX ESPACES DANS PARIS Triple V a été fondée en 2007 à Dijon par Vincent Pécoil, Virginie Guillerot et Olivier Vadrot. Triple V renvoie aux initiales de ses fondateurs et est un clin d’œil à la revue newyorkaise surréaliste VVV éditée pendant la Seconde Guerre Mondiale. D’abord créée en tant que structure de production et maison d’édition, Triple V développe rapidement et logiquement une activité de galerie, présentant les trois premières années, de 2007 à 2010 des artistes tels que Jens Haaning, Gianni Motti, Blair Thurman, Pierre Vadi...
UN ESPACE EN PLUS POUR LA GALERIE TRIPLE V 5 rue du mail - paris 2ème
Le 4 février 2016, la Galerie Triple V a inauguré un nouvel espace d’exposition au 5, rue du Mail, dans le 2ème arrondissement de Paris, à deux pas de la Place des Victoires. Vue de l’exposition inaugurale de la rue du Mail Photo : André Morin
Composé d’un grand volume homogène long de 30m et large de 13m, d’une surface totale de 500 m2 pour une hauteur sous plafond de 4m, ce nouvel espace d’exposition prend place dans une ancienne fabrique de tissu et en conserve le cachet industriel. C’est dans ce quartier de haute création que la Galerie Triple V apporte sa touche résolument contemporaine, à un emplacement privilégié qui voit s’installer ainsi sa première galerie d’art contemporain. Triple V s’attache depuis 2007 à présenter des artistes contemporains français et internationaux de générations et d’horizons esthétiques variés aux approches abstraites, conceptuelles, pop, minimalistes... Développé en partenariat avec le marchand Laurent Strouk, ce nouvel espace permettra à la galerie Triple V de porter à un niveau supérieur son soutien et sa collaboration avec l’ensemble de ses artistes, dont la liste est enrichie par l’arrivée de deux nouveaux : Alex Brown et Laurent Montaron.
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TRIPLE V − PROJETS
24 rue louise weiss, paris 13 ème
La galerie de la rue Louise Weiss devient Triple V - Projets
Vue de l’exposition « Science Fiction #3 », Triple V, Paris, 2012 - Photo : André Morin ; courtesy : Triple V, Paris
Pendant l’été 2010, la galerie déménage au 24 rue Louise Weiss dans le 13ème arrondissement de Paris. Ancien quartier industriel, il accueille des lieux voués aux nouvelles pratiques de l’art contemporain (comme Air de Paris, l’espace Ygrec…). En pleine mutation, le dynamisme du quartier se confirme, notamment avec l’ouverture prochaine de la Halle Freyssinet et l’installation imminente de 1000 start-ups. Depuis 2010, 34 expositions ont été organisées dans ce lieu, pour la plupart monographiques. Quelques exceptions étant faites, comme pour Science-fiction #3 (2012), reconstitution du show éponyme organisé par Peter Halley dans les années 1980 ou encore « Catalogue of the Exhibition » (2011), exposition de photographies montée par Bob Nickas, ou plus récemment une exposition collective rassemblant Servane Mary, John Miller, Olivier Mosset, et Virginia Overton (2015). Avec l’ouverture de son nouvel espace rue du Mail, la galerie de la rue Louise Weiss devient Triple V - Projets et se dédie à la poursuite de la mission de défrichage et de soutien de la jeune création contemporaine menée par Vincent Pécoil. Il sera soutenu par Ana Mendoza Aldana, critique et jeune commissaire.
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VINCENT PÉCOIL, FONDATEUR DE TRIPLE V
Vincent Pécoil, 2015 © Gerald Petit - Courtesy : Triple V, Paris
Diplômé en 1994 et 1997 d’un DEA de philosophie et d’un autre d’Histoire de l’Art à l’université de Dijon, il devient, dans les années 2000, professeur d’Histoire de l’Art (Beaux-Arts de Besançon, EMA – Fructidor de Chalon-sur-Saône, Ecole du Magasin). Il est aussi, de manière ponctuelle, intervenant et jury pour plusieurs écoles d’Art (Dijon, Cergy, Lausanne…) Dès 1997, Vincent Pécoil s’investit dans l’organisation de nombreuses expositions comme The Freak Show pour le Musée d’Art Contemporain de Lyon (2007), puis à la Monnaie de Paris (2008) ou N’importe quoi au Musée d’art contemporain de Lyon (2009). De 2004 à 2008, il est co-directeur artistique de La Salle de Bains de Lyon avec Olivier Vadrot. Depuis l’ouverture de la galerie Triple V en 2007, il y a organisé plus de cinquante expositions comme Michael Scott : Black and White Paintings (2013), Science Fiction #3 (2013), Matthew McCaslin : On the Corner of 5th and Main (2011) ou encore Olivier Mosset : ZZ (2009). Critique d’art, il est membre de l’AICA, section française. Il a fait partie de plusieurs comités scientifiques et techniques comme ceux des Abattoirs de Toulouse, du FRAC Île-de-France ou du FRAC Franche-Comté. Il est l’auteur de nombreux ouvrages comme Blair Thurman (éditions Karma - NY, 2015), John Tremblay (éditions Jean-Michel Place, 2005), Ohms and Amps, Amps and Ohms (Les Presses du Réel, 2005), ou encore Prières américaines (Les Presses du Réel, 2002). Pour Triple V, il aussi édité plusieurs livres comme Delphine Reist : Baril, Parking, Caddies, Sous les drapeaux… (2012) ou Pierre Vadi. Hôtel (2011).
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INFORMATIONS PRATIQUES GALERIE TRIPLE V
5 rue du Mail 75002 Paris info@triple-v.fr 01.45.84.08.36 ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h
TRIPLE V - PROJETS
24 rue Louise Weiss 75013 Paris info@triple-v.fr 01.45.84.08.36 ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h
EXPOSITIONS À VENIR TRIPLE V – 5 RUE DU MAIL Le Tour de l’Exposition
7 JUILLET - 24 JUILLET 2016
Servane Mary
9 SEPTEMBRE - 23 OCTOBRE 2016
TRIPLE V –PROJETS Monstres et Madones
Commissariat : Ana Mendoza Aldana 7 MAI 2016 - MI JUIN
CONTACTS PRESSE - AGENCE COMMUNIC’ART Marguerite Courtel - mcourtel@communicart.fr 01.43.20.01.14 15