analyse critique l’espace de la ville: théorie et pratique robert krier
SÁNCHEZ FERNÁNDEZ, María del Mar ENSA 2018-2019 La ville à faire, pour une histoire de l’urbanisme au XXè siècle RADOUAN Sébastien
index
introduction presentaion contexte
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l’auteur biographie publications
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le texte théorique editions estructure résumé du contenu
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analyse de l’ouvrage
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analyse critique l’espace de la ville: théorie et pratique robert krier
introduction presentation
Dans ce dossier, je présente le résultat de l’étude analytique du texte théorique L’espace de la ville: théorie et practique (Stadtraum in Theorie und Praxis) de Rob Krier. Pour ce faire, je me fie aux la première édition française L’espace de la ville: théorie et practique (1975), de la première édition espagnole El espacio urbano (1981) et à la bibliographie complémentaire constituée de la préface de Colin Rowe traduit en espagnol dans la dernière édition mentionée et d’une sélection d’articles et de publications permettant de couvrir plus largement les problématiques abordées par l’ouvrage en question. Ces publications apparaissent à la page suivante en relation avec une sélection d’événements qui, selon mes critères remarquables, permettent de contextualiser le travail au 20ème siècle. Parmi ces événements, on trouve, d’une part, un panorama politique général et des interventions / propositions architecturales / urbanistiques, telles que les propositions idéales de Le Corbusier face à la montée du mouvement moderne ou le cas de Pruitt Igoe décrit par Charles Jencks en 1974 dans son ouvrage Die Postmoderne. Der neue Klassizismus in Kunst und Architektur comme “la mort de la modernité / début de la post-modernité”. D’autre part, je signale l’unification / célébration des entités pertinentes dans la pensée architecturale et urbanistique, comme les CIAM qui remettent en cause les principes de l’urbanisme moderne. J’expose les publications par ordre chronologique concernant leur première édition dans la langue officielle du lieu de publication. La traduction directe en français facilite la contextualisation de la thèmatique. Ensuite je présenterai l’auteur et sa carrière professionnelle dans la contextualisation de son travail et procéderons à son analyse formelle et thématique qui me permettra de déchiffrer les clefs de sa théorie. Enfin, avec la critique personnelle et le reflet de sa théorie, je conclus en valorissant son impact sur le panorama actuel de l’architecture et de l’urbanisme.
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introduction contexte 1ère GM
1917 Fondation De Stijl Pays-Bas 1919 Fondation de la Bauhaus par Walter Gropius Weimar, Allemagne
1919
1925 1926
20’s
1923 Le Corbusier Vers une Architecture 1928 CIAM I La Sarraz 1930 Fondation L'Architecture 1932 HITCHCOCK, Henry-Russell; JOHNSON, Philip: d'aujourd'hui (AA) Architecture de style international depuis 1922, New 1933 CIAM IV Athènes York 1936 PEVSNER, Nikolaus: Pionniers du design moderne: de William Morris à Walter Gropius, Londres 1940 GIEDION, Sigfried: Espace, temps et architecture: l'avenir d'une nouvelle tradition. Harvard University Press 1941 Le Corbusier Charte d'Athènes 1945 ZEVI, Bruno: Vers une architecture organique, Turin
30’s
1930 1933
Reconstruction de Cologne
1939 40’s
1941
Reconstruction de 1950 Stuttgart
2ème GM
Karl Marx hof, Vienne Projet idéal pour une grande ville, Le Corbusier Agrandissement de la ville d’Anvers, Le Corbusier
10’s 1914
1910
1945 1947
1951 1956 1958
Plan d’urbanisme de Brasilia, Oscar 1960 Neimeyer et Lucio Costa
50’s
1953 CIAM IX Aix-en-Provence 1956 CIAM X Dubrovnik 1959 CIAM XI Otterlo 1960
60’s
1961
1972
Archigram
70’s
TEAM X
Mur de Berlin
Chandigarh, Le 1966 Corbusier Démolition de Pruitt igoe, Saint-Louis
Guerre Froide
Concours du Grand Berlin Plan Voisin pour Paris, Le Corbusier et Jeanneret
1965 Décès de Le Corbusier
1974 1977
1978
1979 80’s
Colloque: La reconstruction de la ville européenne, L'école de La Cambre
IBA Berlin
1987 1988 Fondation DOCOMOMO Démolition du Mur de Berlin
1989
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1950 ZEVI, Bruno: Histoire de l’architecture moderne, Turin 1958 HITCHCOCK, Henry-Russell: Architecture: XIXe et XXe siècles, Baltimore 1960 BENEVOLO, Leonardo: Histoire de l’architecture moderne, MIT Press BANHAM, Rayner: Théorie et conception au premier âge de la machine, New York 1965 COLLINS, Peter: Les principes de l’architecture moderne et leurs transformations (1750 - 1950), Londres 1966 VENTURI, Robert: Complexité et contradiction en architecture, New York ROSSI, Aldo: L'architecture de la ville, Padua 1968 TAFURI, Manfredo: Théories et histoire de l'architecture. Bari 1973 JENCKS, Charles: Mouvements modernes en architecture, New York 1975 KRIER, Rob: L'espace de la ville: théorie et pratique, Stuttgart 1976 TAFURI, Manfredo; DAL CO, Francesco: Architecture contemporaine, Milan 1977 VENTURI, Robert; SCOTT BROWN, Denise; IZENOUR, Steven: L’enseignement de Las Vegas, Cambridge WATKIN, David: Morale et architecture, Chicago 1978 KRIER, Leòn; DELEVOY, Robert-Louis: La reconstruction de la ville européenne : architecture rationnelle, Bruxelles 1981 FRAMPTON, Kenneth: Architecture moderne: une histoire critique, Londres 1982 CURTIS, William: L’architecture moderne depuis 1900, Londres 1986 WATKIN, David: Une histoire de l'architecture occidentale, Londres 1988 STERN, Robert A M: Classicisme moderne, Londres
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auteur biographie Rob Krier est un sculpteur, architecte, urbaniste et théoricien luxembourgeois. Les bâtiments et les projets de Rob Krier sont éclairés par ses vues sur la nature de l’espace urbain, qui dérivent de la ville traditionnelle et de la notion de “res publica” ou domaine civique. Qu’il s’agisse d’une maison, d’un immeuble ou d’une structure publique, son travail fait référence à son désir de créer de l’espace et des points focaux communs investis de fonctions indispensables à l’idée de quartier et de communauté. 40’s né à Grevenmacher, Luxembourg 1938
50’s 1959 60’s
architecture à la Technische Hochschule de Munich
1964 70’s Rob Krier Source: akg-images / Udo Hesse
1973 1975
propre bureau d'architecture à Vienne dirigé un bureau avec Nicolas Lebunetel à Montpellier 1993 fondation du bureau avec Christoph Kohl à Berlin Krier ∙ Kohl Gesellschaft von Architekten mbH
1976
1976 80’s
00’s 2019
5
nommé professeur à l'université technique de Vienne
1996 invité comme professeur à
1994
2004
invité en tant que professeur à l'École polytechnique fédérale de Lausanne, (Suisse)
professeur à l'architecture à l'université technique de Vienne
90’s
1992
assistant à l'école d'architecture de l'université de Stuttgart
1998
l'université Yale (États-Unis)
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auteur publications Au cours des années 1970, c’est l’étude des formes urbaines qui l’occupe le plus et devient l’objet principal de son enseignement, à l’université de Stuttgart puis à l’Université technique de Vienne à partir de 1975, date à laquelle il est naturalisé autrichien. Ce travail conduit Rob Krier à publier un ouvrage, Stadtraum in Theorie und Praxis, dédié à la mémoire de Camillo Sitte, le célèbre architecte et urbaniste viennois (auteur, en 1889, de L’Art de bâtir les villes) 40’s 50’s
60’s 70’s 1975
Stadtraum in Theorie und Praxis, Stuttgart, Karl Krämer
1982
Urban Projects 1968-1982, New York, Rizolli International
80’s Couverture de Stadtraum in Theorie und Praxis, 1976
90’s The Making of a Town. Potsdam – Kirchsteigfeld, Bensheim (Allemagne), Papadakis Publishers Town Spaces. Contemporary Interpretations in Traditional Urbanism Krier Kohl Architects, Basel/Berlin/Boston, Birkhäuser Cité Judiciaire Luxembourg 1991-2008, Stuttgart/London, Edition Axel Menges
1997
1988
Architectural Composition, London, Academy Editions
00’s
2003 2005 Stadtraum / Urban Space, reprint de 2010
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"Stadtraum in Theorie und Praxis“ (1975) Solingen (Allemagne), Umbau-Verlag
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le texte théorique editions Ce livre traite de la reconstruction urbaine des structures urbaines détruites et de la réintroduction des compositions spatiales traditionnelles dans le développement urbain de la période d’après-guerre, comme dans sa pratique plus tard. Cet ouvrage attira l’attention internationale. Karl Krämer est une maison d’édition spécialisée dans les livres et magazines pour architectes et ingénieurs civils. Son catalogue en ligne comprend actuellement plus de 10 000 ouvrages spécialisés, périodiques et travaux de suivi sur tous les aspects de la planification et de la construction. Sa librairie avec des boutiques à Stuttgart existe depuis plus de 85 ans. Les éditions AAM ont été fondées en 1969 à Bruxelles à l’initiative de l’architecte Maurice Culot. Elles sont une émanation des Archives d’Architecture Moderne, une association privée qui travaille dans le domaine de l’architecture et de la ville. Seules ou en collaboration avec des institutions et d’autres éditeurs, les éditions AAM ont célébré des figures de l’architecture et des arts, illustré des thématiques, exploré des villes et reçu la confiance de plus d’une centaine d’auteurs.
70’s
80’s
1975
Stadtraum in Theorie und Praxis, Stuttgart, Karl Krämer (1ère éd. allemagne) L'espace de la ville: théorie et pratique, Bruxelles, Archives d'architecture moderne (1ère éd. Française)
1979
Urban Space, London, Academy Editions (1ère éd. anglais, espagnol danais) Urban Space ,New York, Rizzoli International Publications (1ère éd. anglais et espagnol) L'espace de la ville: théorie et pratique, Bruxelles, Archives d'architecture moderne, (2ème éd. Française)
1980
1981 90’s
1991
00’s 2005
7
El espacio urbano, Barcelona, Gustavo Gili ((1ère éd. espagnol) Lo spazio dellla città, Milano, Clup Citt+a Studi (1ère éd. Italienne) Gradski prostor u teoriji i praksi, Subotica (Serbie), Gradevinska knjiga (1ère éd. serbe) 城市空间 /Cheng shi kong jian, Shanghai, Tong ji da xue chu ban she (1ère éd. chinois) Stadtraum / Urban Space, reprint de "Stadtraum in Theorie und Praxis“ (1975) Solingen (Allemagne), Umbau-Verlag
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le texte théorique estructure Le thème est divisé en 4 chapitres, qui approfondissent la vision de Krier et ses arguments qui ont acheté la perte de l’espace urbain au XXe siècle, en passant d’une approche théorique à une pratique. CHAPITRE 1 Éléments typologiques et morphologiques de la notion d’espace urbain Schémas permettant de comprendre le concept d’espace urbain, en se référant à ses typologies, morphologies et fonctions. CHAPITRE 2 La perte de l’espace urbain dans l’urbanisme du XX siècle Critique de l’évolution urbaine européenne, la comparant à des époques ayant une grande pertinence dans l’histoire universelle, dont les influences ont été rejetées par l’architecture moderne et, partant, par la rupture de la continuité historique. Couverture de L’espace de la ville: théorie et pratique 1980
Couverture de Stadtraum / Urban Space 2005
CHAPITRE 3 Reconstruction des espaces urbains détruits et exemples dans le centre de Stuttgart Présente un caractère pratique et des propositions de réconciliation et d’amélioration de la qualité de l’espace urbain. CHAPITRE 4 Appendice Se termine par l’étude de la ville de Stuttgart indiquant les possibilités de développement dans ses zones périphériques, puis une brève référence aux architectes et une série de déterminants à prendre en compte qui font partie du champ de la profession.
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le texte théorique résumé du contenu CHAPITRE 1
L’espace de la place Au fil du temps, il a joué un rôle de premier plan dans la ville en tant que centre de repos, de commerce et de point de rencontre. Les marchés, la mairie, les églises, les défilés… doivent leur importance à ces activités. Au cours du développement de la modernité, ces espaces ont perdu leurs fonctions et leur signification symbolique originelle; leur survie était généralement due aux initiatives de conservation des monuments nationaux.
Éléments typologiques et morphologiques de la notion d’espace urbain L’auteur initie ce chapitre en se situant dans la ville européenne moderne du XIXe siècle, dans laquelle il a présenté une perte de validité de la définition de l’espace urbain, pour laquelle il entend revenir aux concepts originaux qui élargissent ses arguments à un niveau plus universel.
Les nouveaux besoins urbains exigent une reconstitution de ces espaces, les destinant à remplir des fonctions raisonnables et à assurer une situation correcte au sein de la structure urbaine, tant pour un caractère commercial que culturel, administratif et résidentiel.
typologie Science de l’analyse et de la description des formes typiques d’une réalité complexe, permettant la classification. Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales morphologie Science, étude des formes. Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales
L’espace de la rue Dans les quartiers réservés au logement, l’espace de la rue est un espace public de circulation et de jeu, aménagé pour que tout le monde puisse le voir. Cela ne peut fonctionner que s’il est intégré dans un système ordonné de circulation autour de la rue. Par conséquent, cet espace doit résoudre avant toute protection des piétons, en le séparant du trafic routier, mais en même temps sans permettre pour autant d’isoler la zone piétonne. Un chevauchement des deux fonctions est effectué.
Fonctions caractéristiques des espaces urbains Les activités humaines, privées et publiques, sont très similaires. Il influence tout le temps notamment dans les maisons privées par le biais de l’exercice des constructions des espaces publics. Ce rituel social provoque une l’identité parfaite entre l’individu et le collectif.
Typologie d’espaces urbains
Ces activités qui se déroulent en dehors de l’intimité de la maison nécessitent un espace public qui acquiert sa fonction caractéristique en fonction de sa typologie.
Les formes spatiales et leurs dérivés sont classés en trois groupes principaux basés sur un carré, un cercle ou un triangle.
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le texte théorique résumé du contenu L’échelle, bien qu’elle n’influence pas l’ordre de cette typologie, reste également dans ses caractéristiques géométriques.
deux jambes pour marcher et des ses deux bras pour prendre quelque chose, l’échelle de son corps sera l’ordre de grandeur de l’architecture » (Rob Krier, L’espace de la ville: théorie et pratique P.54 ).
Processus de transformation d’un espace existant
Lorsque ce principe n’a pas été pris en compte, le développement de l’espace urbain au cours du XXe siècle a été remplacé.
Déterminés par la variation de l’angle, d’un ou de plusieurs côtés, ils ont des figures régulières et irrégulières qui peuvent être modifiées en fonction de la variété des sections des logements, y compris d’une manière particulière dans la mesure de l’espace urbain.
CHAPITRE 2 La perte de l’espace urbain dans l’urbanisme du vingtième siècle La réorganisation de la stratégie découlant de l’évolution française a conduit à un développement de l’urbanisme qui met fondamentalement en doute toutes les connaissances et expériences existantes dans la construction des villes.
Types d’espaces et combinaisons Les processus de transformation agissent sur les trois types d’espaces produisant des figurations formes géométriques régulières ou irrégulières où la variété des sections possibles des maisons.
L’absolue nécessité de la protection et de la sécurité incombe à tous avec une discipline louable, de collaborer à la construction, à la transformation et à l’expansion d’une ville.
« Un espace urbain de forme géometrique nette exige une architecture très subtile et de grande qualité: la moindre erreur architecturale est aussitôt remarquée et nuit à l’ensemble » (Rob Krier, Définition de l’espace urbain, L’espace de la ville: théorie et pratique ). P. 23)
Jusqu’aux années 1900, cette technique d’urbanisme n’a subi que de légères modifications. Quatre publications de l’époque tentent de contrer leurs doutes. E. Howard avec son livre Les cités-jardins de demain, Soria et Mata avec Idée des villes linéaires (1882), Tony Garnier avec La cité industrielle (1904) et C. Sitte avec La construction de villes selon des principes artistiques.
Théorie de l’espace urbain Ce chapitre a mis davantage l’accent sur le patrimoine historique indispensable de l’architecture, savoir acquis au fil des siècles et doté d’une certaine force de preuve. « Aussi longtemps que l’homme aura de ses 10
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le texte théorique résumé du contenu Cité-jardin Howard a pensé à une unité de dimension adéquate comme alternative aux monstrueux centres d’agglomération. Ses études sont basées sur des connaissances sociologiques et urbaines-hygiéniques.
selon l’ancien système en bloc, les bâtiments ont été disposés de manière isolée. Usines et hôpitaux au XIXe siècle Il n’est pas du tout surprenant que les projets d’usines en croissance continue aient formé un puzzle architectural hétérogène et désuni. Dans ce cas, seuls les besoins de la production ont été importés. Les lois architecturales et celles de composition urbaine ont un rôle secondaire. Cependant, ils ont influencé de différentes manières dans ces deux domaines.
Cette dénomination de jardin urbain est devenue une expression à la mode, le concept a eu des conséquences totalement inattendues, en raison des différentes interprétations erronées de l’idée originale qui a commencé à développer ce que nous appelons maintenant la décomposition du paysage.
Les efforts techniques de la construction industrielle du XIXe siècle donneront, au début, l’important à l’architecture moderne. Celles-ci entraîneront divers développements erronés, tels que des tendances purement fonctionnelles et constructives, qui ont à leur tour causé l’appauvrissement architectural actuel.
Howard a proposé une unité urbaine autonome et propose, pour des raisons d’hygiène, de nombreux espaces verts dans les espaces publics et privés. Les villes selon des principes artistiques Sitte, critique de l’appauvrissement artistique de l’espace urbain, englobant le répertoire esthétique de moyens architecturaux pour créer des espaces urbains.
L’influence de la construction industrielle sur l’urbanisme a été fatale. Il semble que l’aspect architectural et urbain n’ait plus d’importance.
Les principes esthétiques de Sitte sont oubliés. Ils manquent de pertinence car Sitte a tiré sa thèse de la connaissance de l’histoire de l’urbanisme.
La construction en bande L’agrandissement exigeait d’énormes surfaces bâties, il était donc nécessaire de densifier la ville, de construire avec plus de hauteur…etc. Il était nécessaire de simplifier les solutions, de réduire au minimum le nombre d’habitations, d’arrêter la technique de construction en fonction de critères économiques. Les aspects, fondamentaux, constructifs et économiques, ont triomphé.
La même chose ne se produit pas avec leurs concepts d’espace urbain. Ces concepts sont valables quels que soient le temps et l’esprit architectural. Villes idéales Les prêtres de Soria et Mata et Garnier. Les rues de leurs villes idéales ont été planifiées 11
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le texte théorique résumé du contenu Cela ne pouvait plus être défini comme une architecture.
Toute prévision doit être aussi réalise que possible et réalisable. Il faut éviter de concevoir la ville sous l’angle restreint des conceptions idéologiques, parce que il n’y a pas d’urbanisme spécifique pour un ordre social donné. Les besoins de l’homme qui concernent l’environnement sont indépendants du système social.
De même que d’autres phases de développement, telles que la nouvelle abstraction, des œuvres détachées du symbolisme et de la réplication. Ils ont provoqué l’appauvrissement de l’espace urbain.
Il affirme que la ville est devenue un problème régional, et la croissance des villes de tailles différentes dasn la région est devenue un problème national. La solution qu’il propose est la centralitation des infomations qui concernent le développement des villes et des communes, et l’enseignement d’adaptation des estructures urbaines existentes aux nouveaux contextes de l’avenir dans ñe cadre des cours d’urbanisme.
L’espace urbain n’a pas été défini dans la Charte d’Athènes! Dans les années soixante, la réaction à la séparation des fonctions urbaines se fait sentir: l’equilibre entre le public et le privé est troublé. On réclame à nouveau un mélange de fonctions urbaines pour corriger les conséquences de la Charte d’Athènes. Critique des méthodes concernant le développement urbain
CHAPITRE 3 Reconstruction des espaces urbains detruits. Exemples dans le centre de Stuttgart
Il entend par développement urbain la croissance de la ville vers l’exterieur ainsi que la transformation et l’adaptation du cadre bâti à l’intérieur. Elle ne concerne pas uniquement la population qui y réside, mais les travailleurs vienent de la banlieu et les citadins qui habitent en dehors des villes. Les problèmes urbains sont devenus régionaux.
L’ancienne structure urbaine répondait aux besoins de cette ville. Les ennuis dans la phase de reconstruction et finalement la construction correspondant aux voies de mobilisation et d’unification des véhicules grâce à celles-ci, il effectue d’énormes travaux pour la circulation dans le centre Stuttgart.
Krier remarque qu’il est indispensable de freiner immédiatement l’expansion en superficie de nos villes. Les systèmes de développement susceptibles, à l’avenor, de satisfaire de la croissance urbaine
La motivation de cette étude est d’organiser les espaces urbains de ces écarts entre les zones urbaines isolées laissées par les ouvrages de circulation. 12
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le texte théorique résumé du contenu Ceux que Krier propose dans ses projets est de rétablir le tracé du centre urbain de Stuttgart pour les piétons. au moyen de superstructures qui unifient, sans coutures, c’est-à-dire une communion totale de l’espace urbain perdu par les constantes constructions de routes de l’après-guerre. Avec cette étude, en particulier pour restaurer la continuité de l’expérience l’espace dans la structure urbaine.
de reconstruction d’après-guerre et se limite à commenter l’état actuel des choses à l’aide de documents objectifs. Avec eux, il espère qu’il n’ya aucune ambiguïté sur sa position et qu’il n’aura pas à passer par toutes les étapes de la destruction de la ville. Il prévient qu’il lui sera reproché d’avoir essayé, forcé et désespérément de créer de tels espaces urbains, que les mesures constructives qu’ils demandent sont d’une telle ampleur qu’aucun conseil municipal ne ruinerait leurs coffres pour cela. Il semble que l’urbanisme actuel, qui nie l’espace, corresponde mieux à notre situation sociopolitique. Ce n’est pas un hasard si la préférence est donnée au trafic et aux autres instruments techniques plutôt qu’au besoin de l’espace humain de disposer d’un espace urbain perceptible.
Des rues et des places pour les piétons seront projetées, parfaitement adaptées à la structure existante qui respectera autant que possible la substance historique, c’està-dire qu’elle est considérée comme la preexistence du lieu. Dans la ville, tous les nouveaux projets doivent s’adapter à la structure globale et correspondre avec leurs formes aux préexistances de l’espace.
Bien entendu, tous les citoyens ne donnent pas à l’espace urbain la même importance. Les habitants des anciennes villes intégrées ne se donnent pas toujours comme les étrangers le feraient.
Il est pratiquement tombé dans l’oubli de l’urbanisme moderne. Personne ne doute que, dès le début de l’architecture moderne, l’urbanisme a été remplacé - ainsi que l’a compris Sitte - et l’espace extérieur, esthétique et perceptible, par une idéologie urbaine.
Avec lui et l’histoire à laquelle il est inséparablement lié. Les citoyens sont complètement identifiés. CHAPITRE 4
Le patrimoine urbain de ces trente dernières années, sans doute douteux, suscitera encore de nombreuses préoccupations pour de nombreuses générations.
Appendice
Propositions de projets pour la ville de Sttutgart Suivant le modèle de Stuttgart, une ville européenne dotée d’une économie en expansion à l’échelle régionale reflétée par une vaste explosion démographique à la
Conclusion Il explique qu’il évite de faire allusion au développement urbain pendant les années 13
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le texte théorique résumé du contenu moitié du XXè siècle, Krier analyse les attentes de développement et la projection des zones périphériques à moyen terme.
interprétations de l’architecture. Il faudra principalement savoir quel rôle il joue dans la structure globale d’un système architectural. Les trois déterminants essentiels sont la fonction, la construction et la forme»(Rob Krier, Définition de l’espace urbain, L’espace de la ville: théorie et pratique ). P. 143)
L’un des principaux points à considérer est l’influence politique du développement sur l’intensité structurelle complexe des moyens de transport. Un mot aux architectes : « Ne pas renoncer plus longtemps a l’architecture »
Le temps de faire des projets... Krier dénonce toutefois que la qualité architecturale soit critiquée si les honoraires et les honoraires sont minimes, car le temps n’est pas payé pour faire mûrir la causalité entre fonction, construction et forme.
Par rapport à cette déclaration, Krier répond une fois exposé ses idées sur la ville et l’architecture, avec les problèmes qui le préoccupent le plus: la perte d’espace public et la médiocrité de l’architecture.
«On ne peut faire fi du facteur temps, qui est indispensable à la maduration des relations complexes entre la donction, la construction et la forme. Les dessinateurs les plus géniaux sont généralement ceux qui qui mettent le plus de temps à concevoir leur projet, avant qu’il puisse être réalisé. » (Rob Krier, Définition de l’espace urbain, L’espace de la ville: théorie et pratique ). P. 173)
Les architectes ... La projection comporte des déterminants essentiels qui doivent être développés de manière parallèle, sans préférences ni imprudences et de manière totalement dépendante: fonction, construction et forme. Pour que l’architecture soit un chefd’œuvre, elle doit être équilibrée sur le plan esthétique et susciter un intérêt cohérent avec son contexte et, par conséquent, résistant à son utilisation et à son usure au fil du temps. Il souligne qu’il y a actuellement très peu d’exemples qui atteignent ce niveau. Parmi les déterminants, la forme est la compétence et l’emportement totalement exclusif de l’architecte, en plus de la faculté doit noter le professionnalisme et la qualité de son travail des facteurs externes qui l’interférent.
Le temps de construction ... Cela dépend principalement du client qui exerce une pression sur l’équipe de travail qui finit par être fatale au moment de la construction. Les monopoles des concepteurs ... L’architecture a été projetée dans un délai très court, mais également par un très petit nombre d’architectes qui ont beaucoup projeté au cours de cette période. Cela est
«La forme peut expérimenter de nombreuses 14
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le texte théorique résumé du contenu dû à la formation d’équipes spécialisées répondant aux besoins architecturaux. Krier loue les équipes qui projettent malgré le facteur temps avec une grande sensibilité, mais attaque ceux qui le font en oubliant automatiquement les autres échelles du projet. Il ajoute que la formule clé pour remédier à la conception subjective de la réalité réside dans la planification urbaine en accord avec la structure et la forme totale de la ville existante.
Les interprétations de l’espace caractérisent une posture entravée vers l’avenir. «[...] Il est plus utile aujourd’hui de refaire du “vieux” qui a déjà fait ses preuves, que de rechercher du nouveau au risque de nuire à l’homme» (Rob Krier, Définition de l’espace urbain, L’espace de la ville: théorie et pratique ). P. 175) Vouloir se débarrasser de l’héritage historique, c’est renoncer à l’expérience de milliers d’années, source indispensable de connaissances. Selon Krier, il appartient au pouvoir académique de transmettre correctement cette connaissance et aux étudiants de la prendre avec une aptitude positive.
L’elaboration des plans et des projets est un métier manuel… Qui doit la plupart du temps à organiser et à acquérir perd non seulement sa pratique, mais aussi sa capacité à dessiner... la perfection du concept spatial est directement liée à la perfection du dessin. L’architecture n’est pas une mode… La véracité de l’architecture a beaucoup en commun avec la dimension philosophique de l’être, qui ne peut être traitée superficiellement non plus. L’échelle… Il joue également contre les espaces urbains, les volumes hors échelle en fonction de leur contexte génèrent entre eux des espaces qui ne profitent pas de la surface résultante. Krier rappelle que la taille humaine ne doit jamais être oubliée lors de la projection. Notre conscience de l’histoire si malade…
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analyse de l’ouvrage
Après l’analyse exposée de l’œuvre de Rob Krier, je me suis approprié la catégorisation par Collin Rowe de son œuvre : “rappel à l’ordre”. Un rappel à l’ordre parce que, par essence, il s’agit pour l’auteur de répondre aux conséquences que l’application des enseignements hérités du mouvement moderne qu’elle a eu jusqu’en 1975, non seulement dans le domaine architectural, mais cela signifiait sociales, économiques et d’un point de vue politique. C’est-à-dire, le reflet matériel du panorama historique jusqu’à présent. Je l’ai extrait leçons, ce qu’il appelle des méthodes, qui lui permettent de formaliser sa théorie sur la récupération de l’espace urbain.
principes modernes et sa critique. C’est pourquoi nous devons le comprendre avec de la relativité afin de ne pas tomber en contradiction. Dans le livre il est possible de comparer la ville à la nature en termes de ses métabolismes, e sorte qu’il est entendu que la rationalisation ou la standardisation sera toujours, d’une certaine manière, contrenature à une ville ayant un passé historique. Ce serait l’une des essences du mouvement moderne à laquelle Krier attaque, par conséquent, quand il s’agit de l’objectivité, il le fait une fois que l’analyse sensible de la ville et en tenant compte que, quand il s’agit de projeter, il répond enfin à la nature humaine. Lorsque Colin Rowe dit “il ignore les créatures anonymes des gouvernements et des universités”, il est correct avec l’intention liée à cette section: se libérer des idéologies en ce qui concerne la projection de la ville. Krier déclare que quel que soit le régime politique du contexte de l’urbanisme, il est condamné à une normalisation/ industrialisation de la ville (référence claire à une politique communiste, mais souligne également des régimes autoritaires plus conservateurs) ou à un manque de qualité formelle et constructive pour obtenir la fonctionnalité (le capitalisme occidental qui envahit le Mouvement Moderne).
La première serait la rencontre avec la sensibilité. La sensibilité historique, qui nous permet d’entrer en contact avec les villes, en particulier leurs centres urbains, afin de connaître les différents rythmes et métabolismes qui aident à déchiffrer et à prévoir efficacement leurs besoins. Les principales échelles de son étude seront, outre la reconnaissance des espaces, comme nous l’avons déjà vu l’élaboration d’un véritable inventaire de l’espace urbain (dont la qualité sera directement liée au rapport rue-place-facade), la diversification des fonctions, la circulation de la roulé jusqu’à la piétonne. C’est cela, la piétonne, qui nous permettra d’entrer en contact avec le citoyen et de reconnaître ses besoins et la comment la ville répond à lui.
Se référant à la qualification antérieure de Rowe, la question de l’importance de l’éducation pour faire progresser l’application de ses principes théoriques est cruciale. D’une part, la régénération des écoles d’architecture et d’urbanisme est essentielle pour la formation de ceux qui feront la ville dans le futur. Mais elle souligne également l’importance de l’éducation
Le prochain point principal de sa théorie sera l’objectivité lors de la planification de la ville. Krier traite un problème qui se trouve dans une ligne mince entre les 16
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analyse de l’ouvrage
dans la société, qui valorise et participe aux décisions en matière d’espace public.
proposer aussi une solution, quoique timide, à cela. Cependant, ces sujets seront le fil conducteur des futurs débats d’urbanisme jusqu’à aujourd’hui.
Ce travail est reçu avec une grande ambivalence. Dans la moitié des années 70, dans un moment de remise en question des actions du mouvement moderne son livre a été accueilli avec beaucoup d’attente pour sa pertinence globale, comme Colin Rowe le souligne «constructif, suggestif et extrêmement important». La principale vertu dans laquelle ses contemporains coïncident est l’universalité des solutions qui sont définies, qui permettent de clarifier une méthode théorique et pratique, donc didactique, de faire de la ville à partir de là. Il convient de noter que, bien qu’il ne soit pas politiquement impliqué d’une manière évidente et radicale, il est possible d’extraire une posture “romanétiquement marxiste italien” selon Rowe.
La pertinence de ce travail est tangible et je crois qu’en substance, ses principes ont été appliqués dans les actions qui accompagnent l’évolution des villes qui ont le mieux adapté ou sont en train de s’adapter aujourd’hui. De la première publication jusqu’à sa réimpression, 30 ans ont passé, sans aucune variation de son contenu, mais dans un contexte totalement différent. Analyser les principes de l’architecture du XXIe siècle n’est pas l’objectif de mon analyse critique, mais je pourrais les synthétiser comme le résultat de la recherche de l’identité de la ville et de ses habitants dans un monde globalisé. Jamais auparavant il n’a été aussi facile de ressentir l’architecture, de consulter tout type d’information ou de référence à la planification et à la réalisation de voyages et d’échanges culturels. C’est une valeur ajoutée que curieusement Krier ne mentionne pas: faire de la croissance personnelle un niveau d’éducation vitale dans l’architecture. L’éducation académique est un outil qui stimule les préoccupations, mais assumer la responsabilité de l’éducation extrascolaire est vraiment le moteur du progrès de la société. Je veux dire la société et pas seulement les architectes parce que chaque contribution de la valeur professionnelle construit cette hétérogénéité de celui qui parle Krier: mélange d’usages qui active le métabolisme et le rythme urbain. Poursuivant avec la ligne de la formation personnelle, cela permet d’enrichir énormément le
Sans aucun doute le ton avec lequel il expose sa théorie est conservateur et plein de conviction, ce qui l’œuvre imprudente et donc rejetée par les fidèles aux vertus et aux réalisations du, ne pas oublier que nous sommes en 1975, Mouvement Moderne. Se concentrer sur l’espace urbain, inconsciemment dirigé uniquement vers le public, est l’un des principaux flancs par lesquels sa théorie a été remise en question. De la même manière, la distinction entre le principal et l’espace secondaire, qui ne vient pas à clarifier. D’autre part, elle introduit la zone péri-urbaine en question de développement, mais ses propositions sont qualifiées de prévisibles et linéaires. Ce que je l’interprète cela comme un acte d’engagement avec sa propre théorie de 17
analyse critique l’espace de la ville: théorie et pratique robert krier
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panorama architectural et d’optimiser les solutions qui ont déjà senti Krier mais aussi de répondre véritablement aux problèmes urbains qu’elle a mentionnés de manière timide.
pourquoi pas, l’île de Nantes (France). Il y a beaucoup d’autres cas qui nous montrent comment le développement urbain reflète le progrès de la ville, les intentions sociales et économiques sont le résultat (ou la cause) de leur application. Ce qui relie la création à la fin de ces nouveaux développements urbains est sans aucun doute une question qui, bien qu’elle ait commencé à être entendue, est aujourd’hui d’une importance cruciale: la durabilité environnementale. Ces préoccupations ne contemplent pas Krier dans leur théorie et je considère que les architectes en plus d’avoir la formation académique en termes de principes essentiels, nous devons ajouter ce dernier élément. Aujourd’hui, il est impossible de concevoir un projet sans prendre en compte la sphère environnementale et la majorité des interventions au niveau de l’équipement de l’espace urbain de la ville y répondre: les parcs, les vergers urbains, les façades végétales ne sont que quelques exemples .
Si nous tenons pour acquis que toutes les villes ont déjà une législation urbaine et des lois patrimoniales qui protègent et renforcent l’identité de la ville, alors nous partons d’une sécurité avec laquelle projeter, puisque toutes les préexistences sont couvertes par le cadre juridique. D’autre part, les professionnels ont actuellement beaucoup plus de références et de sensibilité en termes de matière urbaine que nous parlons, nous voyons des interventions que même si elles sont répétées comme un concept, la ville s’en approprie. Si le Krier de 1975 avait su qu’entre la circulation piétonnière et la roue existerait celle de la bicyclette, et cela aurait également une priorité totale dans la plupart des villes européennes, en particulier dans les villes reconstruites après la Seconde Guerre Mondiale comme Stuttgart ou Colonie, son discours sur la circulation serait appelé la mobilité urbaine. Si nous lui avons également dit que la périphérie n’est pas seulement une partie du vaste réseau urbain, mais est également doté dans la plupart des cas des mêmes services que la ville a, il serait soulagé que la ville historique soit décongestionnée de manière organique. Peut-être il me demanderait ce que c’est que l’espace urbain, auquel je répondrais : un lieu de situations diverses et changeantes, équipé avec sensibilité par et pour la société. Je montrerais par exemple l’écoquartier de Vauban (Freiburg, Allemagne), Orestad (Copenhague) ou
Rob Krier a établi avec ce travail les bases de la régénération et de la réactivation au niveau urbain en termes de mémoire historique et d’identité. Il illustre comment et pourquoi il est important de renouer avec la ville. C’est maintenant, c’est à notre tour de secouer ces fondations et de répondre aux questions de l’urbanisme du XXIe siècle.
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