Les clés du nouveau DELF B2

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Les clés du nouveau DELF


avant-propos

Les clés du nouveau DELF : une collection pour s’entraîner au DELF, nouvelle formule epuis 1985, le Diplôme d’études de langue française (DELF) est une référence dans le monde entier pour certifier les connaissances en français. Ce diplôme a évolué avec le temps, et le Centre International d'Études Pédagogiques (CIEP), établissement public du Ministère de l'Éducation nationale français, l’a récemment actualisé pour l’harmoniser avec le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECR). Ainsi, les nouvelles épreuves du DELF (en vigueur depuis septembre 2 0 0 5 ) comptent dorénavant 4 étapes indépendantes ( A l, A2, B l, B2) suivies du DALF (C l et C2). L’équipe des auteurs a donc pris en compte ces changements pour proposer un manuel qui veut aller plus loin que le simple entraînement à l’examen. Son nom, Les Clés du nouveau DELF B2, n'est d’ailleurs pas anodin : il s’agit bien d'apporter non seulement des exercices et des tests, mais également de nombreuses remarques d’usage de la langue et surtout des conseils (ou clés) pour aborder chacune des épreuves.

Tableau d’équivalence entre ancien et nouveau DELF ANCIEN DELF

NOUVEAU ~ | DELF

CECR

Al A2

1 k 4

Al Découverte

% À ►

«

)

A1-A2 A3 A l -A3 A l -A4 A2-A3 A2-A4

1 ''> A

A2 Survie

\ ,

«2

)

I DURÉE DES ÉPREUVES

\

1 h 20

^

1 h 40

-A

A3-A4

a

A5-A6 J > --------------------------------------------- V

B l Seuil B2

► J

Bl

)

1 h 45

B2

J >

2 h 30

Les clés du nouveau DELF : une structure simple et efficace Ce manuel contient 5 unités thém atiques comprenant chacune : ■ Des rubriques lexicales e t gram m aticales : dans les premières pages de chaque unité, l’utilisateur du manuel trouvera des activités regroupées autour de thèmes (cinq au total) pour réviser ou approfondir en contexte les aspects lexicaux et grammaticaux élémentaires requis pour le niveau B2 du CECR, ainsi que des remarques sur la structure du discours. En marge de ces activités, chacune des rubriques comprend des encadrés « Pense-bêtes » sur des aspects précis de la langue écrite ou orale ou sur des aspects civilisationnels. La plupart des activités peuvent se faire individuellem ent à l'écrit aussi réalisées par groupes de deux à l'oral

B . Certaines peuvent être

D’autres enfin pourront être réalisées

individuellem ent à l’oral pour mieux s'entraîner à exposer des faits ou des opinions. À la fin de la rubrique « grammaire et structures », vous trouverez un m ém ento permettant de visualiser rapidement les formes travaillées dans l’unité. ■ Des textes audio et écrits : on attend d'un candidat de niveau B2 qu’il ait une certaine aisance pour comprendre des documents authentiques. Les textes proposés doivent vous

2 - deux

avant-propos


rubrique audio «(l }* sont dans le CD du livre de l’élève. ■ Cinq Épreuves d'entraînem ent au DELF B2 : chaque unité comprend un examen d’entraî­ nement divisé selon les quatre épreuves de l’examen. Elle propose, pour chaque partie de l’examen, les clés ^ sur la façon d'aborder un exercice (les clés de l'essai argumenté, les clés du texte informatif, etc.) et sur la façon dont le candidat sera évalué. Chaque examen DELF d’entraînement permet aussi d’aller plus loin dans le réemploi des formes lexicales et grammaticales de l’unité en question. 6 examens com plets : vous trouverez six examens complets (trois DELF et trois DELF scolaires) qui reproduisent des exercices basés sur les modèles de ceux du CIEP. C'est donc un total de 11 examens d’entraînement au DELF que vous proposent Les Clés du nouveau DELF B2 : tirez-en profit !

Tableau récapitulatif des épreuves du DELF B1, nouvelle formule N A TU R E DES ÉP R E U V E S C O M P R É H E N S IO N DE L’O R A L (C O ) Réponse à des questionnaires de compréhension portant sur deux documents enregistrés : • interview, bulletin d’informations, etc (une seule écoute) • exposé, conférence, discours, documentaire, émission de radio ou télévisée (2 écoutes). Durée maximale des documents : 8 min. C O M P R É H E N S IO N D E S É C R IT S (C E ) Réponse à des questionnaires de compréhension portant sur deux documents écrits : • texte à caractère informatif concernant la France ou l’espace francophone • texte argumentatif P R O D U C T IO N É C R IT E (P E ) Prise de position personnelle argumentée (contribution à un débat, lettre formelle, article critique, etc.). P R O D U C T IO N O R A L E (P O ) Présentation et défense d un point de vue à partir d’un court document déclencheur.

DURÉE

NO TE SUR

30 min. environ

25

lh

25

Ih

25

20 min.

25

(30 mm. préparation) Seuil de réussite pour obtenir le diplôme : 50/100 Note minimale requise (pour chaque épreuve) : 5/25

Durée totale des épreuves colletives : 2 h 30

Note totale 100

Les clés du nouveau DELF : agréable et motivant Dans ce livre, nous n’avons pas voulu perdre de vue deux aspects fondamentaux qui rendent plus efficace l’entraînement à un examen : la m otivation et le plaisir des yeux. C’est pourquoi nous proposons des exercices im pliquant réellement le candidat, avec une présentation graphique agréable et en couleur. Enfin, les professeurs trouveront des informations complémentaires, des conseils d'évaluation, M * solutions des exercices et le CD contenant tous les documents audio (avec les transcriptions) dans les Clés du nouveau DELF B2, guide du professeur. Il ne nous reste plus qu'à souhaiter que ces Clés du nouveau DELF vous ouvrent la porte du succès à ce prestigieux examen. Bonne chance ! LES AUTEURS

trois - 3

avant-propos

permettre de vous entraîner à repérer des informations précises dans des domaines variés et de savoir prendre une décision ou réagir en fonction de son contenu. Tous les textes de cette


Table des matières Avant-propos Lexique Grammaire et structures Textes Entraînement au DELF B2 CO : Les clés du bulletin d’information CE : Les clés du texte informatif (1) PE : Les clés de l’essai argumenté PO : Les clés de l'idée générale Lexique Grammaire et structures Textes Entraînement au DELF B2 CO : Les clés de l'interview (1) CE : Les clés du texte argumentatif (1) PE : Les clés de la lettre de réclamation PO : Les clés du point de vue Lexique Grammaire et structures Textes Entraînement au DELF B2 CO : Les clés de l'interview (2) CE : Les clés du texte informatif (2) PE : Les clés de la lettre de candidature PO : Les clés de l'argumentation Lexique Grammaire et structures Textes Entraînement au DELF B2 CO : Les clés du discours CE : Les clés du texte argumentatif (2) PE : Les clés du débat d’opinion PO : Les clés du débat

............................... 2 6 10 14 19 21 25 27 30 34 38 43 45 49 51 54 58 62 67 69 73 75 78 82 86 91 93 97 99

Lexique Grammaire et structures Textes Entraînement au DELF B2 CO : Les clés de la compréhension de l'oral (l'évaluation) CE : Les clés de la compréhension des écrits (l'évaluation) PE : Les clés de la production écrite (l'évaluation) PO : Les clés de la production orale (l'évaluation)

115 118 121 122

Examen Examen Examen Examen Examen Examen

124 133 142 151 160 169

1 2 3 4 5 6

102 106 110

Les exam ens co m m e n té s, les so lu tions, les tra n s c rip tio n s et un CD fig u re n t dans le Guide du professeur.


DANS CETTE UNITE, NOUS ALLONS PARLER DES NOUVEAUX LIENS ENTRE L’IN D IVIDU ET SON ENTOURAGE Les clés pour • m ieux parler des nouveaux m odèles sociaux, des rapports entre les m em bres de la fa m ille des trib u s ... Les clés pour bien utiliser • les notions de cause et de conséquence • le p a rtic ip e présent Les clés p o u r apprendre • à élaborer un discours a rg u m e n ta tif Entraînement au DELF B2. Les clés • du • du • de • de

b u lle tin d ’ in fo rm a tio n (CO) texte in fo rm a tif (1 ) (CE) l’essai argum enté (PE) l’ idée générale (PO)


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1 1On en parle... LES « RÉSEAUX-MOTS »

À partir d'un mot que vous placez au centre d’une feuille de papier, vous créez un réseau de mots qu'évoque le premier mot, puis à partir des mots du deuxième niveau, vous notez d'autres mots qui vous viennent à l'esprit. Ce réseau vous permet d'organiser un peu mieux votre remueméninges autour d'un sujet, quel qu’il soit.

A En vous inspirant de l’exemple ci-dessous, essayez d’élaborer un réseau d'idées autour d’un des sujets proposés et qui, en France, occupent une place importante dans les conversations : la société du bien-être, le travail, la santé, la solidarité, la recherche de spiritualité, le logement, les nouveaux modèles de rapports entre les individus, le monde des adolescents, l’insécurité dans les grandes villes, etc.

c w ifiû f u v if r iit

m c tn a e e x u e t

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fc s iiv a tiM X iw t d e l'< z M M té

â o n tie â d é fic it S é c u n c te â acù de

â c tc c O v u té

û té ÿ o lité d e e e o ù te

B À partir de votre réseau d’idées, rédigez un petit texte sur le modèle proposé.

J6 pense ^ue les François tiennent beaucoup à la société du bien-être. Pour eux, celle-ci signifie avoir la. possibilité d’avoir des loisirs CoMwe se retrouver entre omis, bricoler, etc. ou encore d’être en bonne santé. Mais Ils sont aussi Inquiets Car on leur parle du déficit de la. sécurité sociale et d’une éventuelle privatisation de la santé avec les Inégalités qu’elle entraînerait. C Dans votre pays, quels sont les principaux sujets de conversation ? En avez-vous en com m un avec les Français ? Parlez-en avec votre camarade.

Mot, je trouve gue....

6 - six

Unité 1


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2 Les célibataires A Lisez ce texte sur les célibataires rédigé à partir des données de l’encadré cidessous et observez leurs caractéristiques. À votre tour, en vous inspirant de ce modèle, rédigez un petit texte pour les deux autres questions extraites de cette enquête auprès des célibataires.

qui sont Les céLiBaiaires FraNçais ? TTâNCHe D'âGe -De 30 6NS Hommes : 50% Femmes : 50%

Des hommes et des femmes majoritairement de plus de 30 ans. Sur un plan purement factuel, au regard de la décomposition de l’échantillon des 800 célibataires interrogés par l'IFOR les hommes

Lieu De résioeNce Grande ville: 41% Ville moyenne : 31% Autre : 28%

sont autant concernés que les femmes par le célibat avec un équilibre parfait (50% exactement). Ils sont majoritairement âgés de plus de 30 ans à 58 %. issus d'à peu près toutes les catégories professionnelles, et vivent principalement dans

Queues sont Leurs pmcipaLes acTiviTês ? Regarder la télé : 71% Lire : 55% Cuisiner : 42% Rester seul/e : 42% Faire du shopping : 31% Sortir avec des amis / la famille : 54% Faire des activités sportives : 30% Aller en soirées : 29% Faire des activités culturelles : 29% Aller au cinéma : 26%

les zones urbaines (31% résident dans une ville moyenne et 41% dans une grande ville). Extrait de Les Célibataires en France : sur www.economiematin.com

DU CÉLIBATAIRE AU SOLO

Vivre en solo (2 003 ) n'est pas seulement le titre d ’un documentaire québécois de Doïna Harap, c'est aussi une réalité. On n’est plus célibataire mais solo, c’est un mode de vie que l'on choisit et pour lequel il existe des produits et des services spécifiques. Il y a même des associations qui ne proposent des activités que pour les solos.

(Sources : IFOP pour Parship.fr. août 2005)

K

La grande Majorité des célibataires -français occupent leurs teMps libres...

B Dans cette enquête, il apparaît que 6 0 % des personnes interrogées pensent qu'on peut faire des rencontres sérieuses sur les sites d ’Internet, contre 4 0 % qui pensent le contraire. Quel est votre avis ? Parlez-en avec votre camarade. # Mol, je pense gue....

Unité 1


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3 1(Re)connaître ses sources LES ÉCOLOS

Certains noms sont modifiés en langue colloquiale pour leur donner une connotation péjorative : on trouve souvent des noms terminés en o pour se référer aux personnes appartenant à un courant idéologique (socialo pour socialiste, écolo pour écologiste) ou à une classe sociale en particulier (prolo pour prolétaire, ouvrier).

A Connaissez-vous les principaux médias français ? Beaucoup sont consultables sur Internet. Observez cette liste et dites s’il s’agit d’un quotidien, d'un hebdomadaire, d’une radio, d’une chaîne de télé, etc. RFI Le Monde Libération Le Figaro Marianne Le Nouvel Observateur La Croix Les Échos TF1 France 2

................................. ................................. ................................. ................................. ................................. ................................ ................................. ................................. ................................. .................................

Arte Charlie Hebdo Le Canard enchaîné RFM Sud Radio Ouest France Le Pèlerin La Dépêche du Midi Sky Rock NRJ

B Avec votre camarade, cherchez des renseignements sur l’un de ces médias et présentez-le ensuite au reste de la classe.

Le Monde c’est un journal quotidien d’information francophone....

4 1Le boom des familles recomposées A Voici l’extrait d’une analyse de l'INSEE sur les fam illes recomposées. Complétezle à l’aide des mots suivants : autonomes demi-sœurs

beau-parent monoparentale

conjoint demi-frères recomposées séparation

Le boom des familles recomposées Plus de 4,3 millions d’enfants vivent dans une famille monoparentale ou recomposée. C’est le résultat d’une étude de ISEE (...). Le nombre d’enfants en familles n’a cessé A u g m e n te r. Selon les chiffres de l’INSEE, ils sont 11 % de plus en 19 qu'en 1990. D’autre part, le nombre de foyers qui voient cohabiter est passé de 6 à 13 %. Il faut |oter que les parents isolés ne se remettent pas tout de suite avec un juveau i : seuls 5,4 % des enfants ont connu un « nouveau ja » ou une « autre maman » moins d’un an après la de 1rs parents. En moyenne, les enfants de 13 ans avaient 4 ans lorsque leurs parents se sont séparés et 8 ans lorsqu’ils ont retrouvé un . Ils ont donc connu quelques années de famille Un phénomène qui ressort de l’étude : les enfants de familles recomposées ont tendance à quitter plus tôt le domicile des parents : un an avant en moyenne. Sont-ils ou ont-ils plus vite envie de quitter la maison ? (...) Extrait de La famille traditionnelle en voie de disparition ?. Alain Sousa

8 - huit

Unité 1


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B En groupe, discutez des différents modèles de fam ille qui existent dans votre pays et comparez-les à ceux qui existent en France. Proposez au reste de la classe le portrait d ’un modèle de fam ille existant ou tel que vous l’aimeriez.

LES DIFFÉRENTES MODÈLES DE FAMILLE EN FRANCE En plus de la famille dite « traditionnelle », d'autres modèles se côtoient :

(un seul parent divorcé, célibataire ou veuf qui élève seul son/ses enfant(s). L'État lui verse une allocation de parent isolé.

à la suite de divorces. Les nouveaux couples fondent avec leurs enfants respectifs une nouvelle famille. 1

même si celle-ci n’est pas encore reconnue dans le cas des adoptions.

-

5 1Les bobos A Après avoir lu ce texte extrait d’un site Internet et cette strophe d'une chanson de Renaud, cochez les phrases qui résumeraient ce qu'est un « bobo », l’une de ces nouvelles tribus de la société française (comme le sont les nonos, les rebos, les gothiques, les adulescents, etc.). O * le? appelle feç bou^ecns-bohêm e?

(--•) Question idéologie, le bobo est très « open » . (...) toute nouvelle idée est bonne à prendre et à exploiter (...). Le bobo se rêve une personne qui le dépasse. À force de s'inventer, il apparaît comme un nouveau riche pas très révolutionnaire, un écolo modéré qui aimerait concilier nouvelle économie et profit avec culture de son jardin et commerce équitable... Un doux utopiste en somme.

ou bie*\ bobos pour les infim es. Dans les chansons d V in c e n f Delerm. on les retrouve à chaque rime, fis s o n t une nouvelle classe. après les bourbes ef les prolos. Pas lo in des beaufç. Q uo iq u e plus classes, je vais vous en dresser le tableau. “sont u n peu a rtiste s, c ’est déjà ça. mais leur pasçion, c ’est le b o u lo t. Dans l ’in fo rm a tiq u e , les me'dias, Sont fie rs d ’payer beaucoup <fim pfitç.(...) Extrait de « Les bobos », Renaud. 2 0 0 6

Le bobo... _J est ouvert sur le monde. □ est pour le droit d’adoption pour les homosexuels. □ est macho. n'aime pas faire comme les autres. □ navigue aisément sur le net. adore faire du shopping en ligne. n'aime pas faire son marché et acheter dans la petite boutique du coin. □ trouve son travail fastidieux et aime bien le luxe mais dans la discrétion et la simplicité. J travaille dans des secteurs artistiques. □ adore les produits du terroir. aime bien son petit confort et son bien-être, constitue une nouvelle catégorie sociale.

B Vous pouvez vous renseigner sur l’une des tribus citées plus haut ou en prendre une de votre pays pour la présenter au reste de la classe.

Unité 1

RENAUD. VINCENT DELERM

La chanson est un bon moyen de découvrir les phénomènes de la société française (de nombreux sites Internet lui sont consacrés). Les chanteurscompositeurs sont nombreux à la décrire. C'est le cas de Renaud ou de Vincent Delerm, chacun dans son registre.


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6 La cause: le phénomène Tanguy (Il A Observez cette affiche. À deux ou avec toute la classe, émettez des hypothèses sur le sujet de ce film .

Je pense ^ue c’est un -film $ut parle de....

B De nombreux jeunes restent de plus en plus longtemps chez leurs parents. A votre avis, quelles peuvent bien en être les causes ?

0 ^ 4 U s parents les gâtent trop, c’est-à-dire qu’ils les Considèrent Comme des petits rois.

7 1La cause : le phénomène Tanguy 12] AINSI

La ponctuation a des conséquences sur les éléments de la phrase quand on emploie l'adverbe de conséquence ainsi. Placé en tête de phrase et sans virgule, il entraîne l'inversion sujet/ verbe : Ainsi a-t-il dû prendre une décision sans attendre. En revanche, si ainsi est suivi d ’une virgule (,) il n'y a pas inversion : Ainsi, il a dû prendre une décision sans attendre. Les deux formes sont correctes même si la première est considérée comme étant plus soutenue.

A Voici l’extrait du témoignage de parents « victim es » du phénomène Tanguy. Complétez ce texte à l’aide des connecteurs de cause de cette liste : à cause de c'est pourquoi car comme d’autant que en raison de parce que puisque

vu que

L E T T R E S

Les lecteurs nous écrivent... Nous sommes désespérés Car notre fils ne fait aucun effort pour s'émanciper. Nous souhaiterions qu'il puisse enfin voler de ses propres ailes à son âge, il pourrait profiter de beaucoup plus de liberté. En plus, cette situation, nous nous retrouvons nous aussi quelque peu prisonniers. nous sommes retraités depuis peu, nous aimerions bien ne plus devoir nous occuper de faire son lit, lui préparer à manger ou laver son linge, mais plutôt consacrer ce temps à faire du sport ou à sortir avec des amis. Nous sommes conscients que c'est certainement un peu nous qu'il a cette attitude nous

l'avons beaucoup trop choyé et maintenant il n'a aucune envie d'affronter le monde extérieur. Nous nous étions pourtant dit qu'à partir du moment où il travaillerait, il a quand même presque 30 ans, il finirait par s'installer avec sa petite amie. Eh bien, non ! C'est même pire que ça il vient de nous demander l’autorisation pour qu'elle vienne s'installer à la maison. Mon mari est sur le point de tomber en dépression et moi, je ne sais pas comment je tiens le coup. j ’ai décidé de vous envoyer ce courrier en espérant que d'autres lecteurs pourront à travers leurs conseils et leur témoignage nous aider à trouver une issue à cette situation.


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B À la publication de cette lettre, la revue Parents d 'a u jo u rd 'h u i lance auprès de ses lecteurs un débat sur le phénomène Tanguy. Vous écrivez au journal

C Débattez avec votre camarade du phénomène Tanguy. Existe-t-il dans votre pays ?

Chez nous, les jeunes...

Participe présent A Voici une série de cinq phrases tirées du synopsis du film Tanguy. Chacune contient un connecteur de cause. Remplacez ce connecteur et la phrase qu’il introduit par une forme équivalente au participe présent. 1. Comme Tanguy se sent seul dans son appart, il fait tout pour retourner vivre chez ses parents.

Tûflfluv se sentant seul dans son apport, ... 2. Comme sa mère lui promet depuis sa naissance qu’il pourrait rester à la maison toute sa vie, Tanguy ne voit pas de raisons pour quitter le foyer de ses parents. 3. Vu que les parents de Tanguy souhaitaient son départ, ils ont tout mis en œuvre pour que leur fils ne puisse plus étudier tranquillement dans leur appartement. 4. Étant donné que Tanguy est sujet à des crises d’angoisse depuis qu’il vit seul dans son appartement, il a dû se faire hospitaliser. 5. Comme son père n’en peut plus, il lui aménage une chambre d’enfant dans l’espoir que, cette fois-ci, il partira pour de bon. 6. Comme il n’accepte pas la décision de ses parents de le mettre dehors, Tanguy leur intente un procès.

B À deux, dites ce que vous pensez de l’attitude de Tanguy à l’égard de ses parents, notam m ent du fa it de les envoyer devant les tribunaux ?

Unité 1

LES PARTICIPES PRESENTS ET LE GÉRONDIF

On forme le participe présent à partir du radical de la l re personne du pluriel du présent du subjonctif auquel on ajoute -ant.

Que nous chantions : chant -ant Que nous sachions : sach -ant Que nous ayons : ay -ant Pour former le gérondif, il suffit d’ajouter la préposition en devant le participe présents :

en chantant, en sachant, en ayant.


gram m aire e t structures

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9 1Cause - Conséquence. Histoire de zen BIEN Q U E /S I BIEN QUE

A Complétez avec les extraits proposés afin de donner un sens à ce texte.

Ces deux expressions apparemment semblables ont un sens bien différent.

Bien que

+

subjonctif

indique une concession alors que si bien que + indicatif une conséquence.

elle avait lu dans un magazine que c'était la couleur de l’amour

il lui fallait augmenter la quantité d'ondes positives

elle avait vraiment du mal à faire le vide

l’ascenseur était encore en panne l'inspirer

elle trouvait ça reposant

Sophie se retrouva le samedi suivant en train de peindre les murs de sa chambre en vert et en rouge

elle était sortie en courant de son appart

Ils sortiront bien qu'il pleuve.

une amie lui avait dit

(= malgré la pluie)

Il pleut si bien qu’ils ne sortiront pas.

r v

(= par conséquent ils ne sortiront pas)

/ a Jl

^

Je ne veux plus voir ces murs plus tristes encore qu’une journée de boulot ! s'écria Sophie tout en se jetant sur son lit qu’elle n’avait pas eu le temps de faire parce q u '.............................. .... Elle avait dévalé l’escalier quatre à quatre - puisque, pour ne pas changer, - pour héler un taxi qui allait la mener à sa routine infernale de stress et d’angoisse. Ainsi, En vert, étant donné qu’ ...................... et en rouge vu qu’ . ... et que cela allait donc ... Le rouleau de peinture à la main droite, l'autre étant occupée à tenir l’escabeau pour ne pas tomber, elle essayait de ne plus penser à cet e-mail qui n’arrivait pas, ni à ce contrat toujours pas signé mais il y avait tellement de choses qui se bousculaient dans sa tête qu’ ..........Par conséquent, ! C’était décidé, elle irait chez le fleuriste du coin de la rue et lui achèterait des plantes. Car en effet, que celles-ci avaient un pouvoir tranquillisant.

% 1

L,

B Reformulez ce texte à la première personne, comme s’il s’agissait d ’une page du journal intim e de Sophie.

Cher Journal, L’autrC Jour, j ’ai décidé de tout Changer car.

10 Cause - Conséquence. Un corps pour s'exprimer... A À partir de ces deux photos, notez dans un réseau de mots, les idées qu’elles vous aussi bien dans leurs aspects positifs que négatifs.

B Rédigez deux petits textes de 60 mots environ. Dans le premier, vous expliquerez ce que sont le tatouage et le piercing (points comm uns, différences, etc.) ; dans le second, vous donnerez votre avis sur le sujet.

C Avec votre camarade, défendez ou critiquez ce phénomène.

\

Unité 1

x

A mon avis...


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&

L’ e x p r e s s io n de l a c o n s é q u e n c e

Locution + indicatif chi dinh •Parce que exprim e la cause, m ais ce n’est pas le seul connecteur. Il en existe d 'a u tre s : car (en effet), du fait que, vu que, etc.

Conjonction Ainsi, aussi, alors, donc, c’est pourquoi, par consé­ quent : Son père est anglais et sa mère allemande. Ainsi

On ne place plus les retraités en résidence de tro i­ sième âge comme avant, car en effet (= parce que, vu que, du fait que) ce sont des personnes générale­ m ent dynamiques e t q u i disposent d ’un budget pour voyager.

a - t- il l ’avantage de parler ces deux langues depuis son plus jeune âge.

A tte n tio n , toutes ces lo cu tio n s n 'e xp rim e n t pas la cause à un m êm e degré. Puisque, comme, étant

donné que e xp rim e n t une vérité connue : Yves

ne

viendra

pas

p u is q u 'il

est

vien dra pas.)

viendra

pas

après le verbe con jugu é :

Elle ne veut plus vivre en solo. Elle cherche donc à rencontrer des gens sur le Net. Elle ne voulait plus vivre en solo. Elle a donc cherché à rencontrer des gens sur le Net.

malade.

( = L’in te rlo c u te u r sa it que si Yves est m a la de , il ne

Yves ne

Les co n jo n c tio n s sim ple s se pla ce n t h a b itu e lle m e n t

parce q u 'il est malade.

( = L’in te rlo c u te u r constate q u ’Yves é ta n t m alade, il ne viendra pas.) V o i cal co ra n g

tra n h cai •Sous prétexte que exprim e une cause contestée :

On a tendance à favoriser une culture de l ’èc/a o sous prétexte qu'elle complète celle de l'écrit.

Locution conjonctive + indicatif C’est pour cela que, si bien que, de telle façon/ manière/sorte que : En France, l ’histoire, la m entalité collective, la volonté institu tion ne lle sont très fortes si bien q u 'il existerait d ’après certaines personnes, une excep­ tion française. Quand on veu t e xp rim er l’in te n sité , on fo rm e la c o n jo n c ­ tio n avec un adverbe d ’in te nsité que l’on associe à

h o n th e

•D ’autant plus / moins... que : Il est d'autant plus content d ’avoir réussi l ’examen

un a d je ctif, à un adverbe, à un verbe ou encore à un nom .

q u ’il n ’avait pas eu le temps de vraiment le préparer.

•Si/tellement +

que + verbe : Le rap ou le slam sont si populaires q u ’ils font partie

•D ’autant que : V i le ra n g Il est content

g ^ g y s s / son exam en.

adj/ adv

intégrante de la culture.

Préposition + locution prépositive + infinitif (K hong th e rn « verbe + tanVtellement que, tant/tellement de : •Par, pour, à l’initiative de, faute de, etc. rn a o ÜJ) 11 v°Yaëe tant/tellement q u 'il n'est jam ais à la maison. II a agit par amour. ( = parce q u ’il aim e) Il a été arrêté pour infraction à la loi sur le tabac. ( = •tant/tellement que, tant/tellement de + nom + que parce q u ’il a e n fre in t) vi pharn T h ie u Faute de temps, je n ’a i pas fin i mon travail. ( = Je n’ai pas fin i m on tra va il parce que je n’ai pas eu le te m p s.)

• Pour^s^jj^^ijétexte de, faute de +

(donne une idée de grande q u a n tité ) :

Il existe actuellem ent tant de journaux gratuits que le chiffre des abonnements aux grands quotidiens chute de façon impressionnante.

nfinitif

La canicule de 2 0 0 3 a marqué les esprits pour avoir été à l'origine de 15 0 0 0 décès, k h a c s a u tu tu o n g

U ne lo c u tio n prépo sitive : d’où

Elle a étudié sommeil.

très

tard

Participe présent ou gérondif Le p a rticip e présent p e u t a vo ir une va le u r causale pro­ che de comme, puisque ou étant donné que m a is il fa u t s'assurer que le suje t de ce p a rticip e présent est le m êm e que celui de la propo sition p rin c ip a le . La p ro ­ position co n te n a n t le p a rticip e présent se place en tête de phrase.

Pratiquant le yoga, je me sens mieux. ( = C om m e je pratique le yoga, je m e sens m ieux).

Unité 1

d'où son manque de

MÉMENTO GRAMMATICAL

L’ e x p r e s s io n de l a c a u s e


co[

5.

B Sur quoi le Feng-Shui agit-il ? C Quel en est le concept de base ?

D Que peut-on m odifier facilem ent pour positiver son environnem ent ? E Construiriez-vous une maison Feng-Shui ou feriez-vous appel à un spécialiste pour restructurer votre appartem ent ?

Je Crois gu6 c’est Important de vivre dans un environnement harmonieux mais

ne

pense pas gU6 je Consulterais un spécialiste... Texte o ra l 2 -J u n io r A Comment expliquer de nos jours l’intérêt pour les pierres ? B Comment le pouvoir de la pierre se m anifeste-t-il ? C Quels sont les résultats obtenus ?

D Faites un petit tableau qui associe la pierre à son pouvoir. Pierres

Pouvoir

cristal de roche magnétite agate aigue-marine corail calcédoine améthyste

E Avez-vous déjà entendu parler de cette « médecine douce » dans votre pays ? En connaissezvous d'autres ?

F Utilisez-vous des pierres comme porte-bonheur ou pour autre choses ? Croyez-vous à leur action ?

Unité 1


A Lisez le titre et le chapeau de cet article. À votre avis, quel est le sujet abordé ? Avec votre camarade, émettez des hypothèses.

les charlatans muent tuer A côté de m édecines alternatives honorables p ro lifè re n t des tra ite m e n ts bizarres et dangereux. O n c o m p te e n v iro n q u a ra n te m ille v o y a n ts e t g u é ris s e u rs en France, e s tim e Je a n V e rn e tte . Si c e rta in s u tilis e n t le u rs d o n s de p s y c h o lo g ie in tu itiv e p o u r a id e r le u rs p ro c h a in s , d 'a u tre s en p ro fite n t p o u r m a îtris e r les d e s tin s ou p ra tiq u e r l'e x e rc ic e illé g a l de la m é d e c in e . (...) C 'e st fa c ile p o u r les c h a rla ta n s de se fa ire c o n n a ître : u n e p la q u e en bas de l'im m e u b le , u ne p e tite a n n o n c e d a n s un g ra tu it d is trib u é d a n s les m a g a s in s d ié té ­ tiq u e s ou s u r les m a rch é s b io , e t le to u r e s t jo u é . L 'irid o lo g u e d é cè le une v é s ic u le b ilia ire p a tra q u e au fo n d de l'œ il ; le c h ro m o th é ra p e u te fa it v o ir la v ie en o ra n g e p o u r chasser les fu ­ ro n c le s e t g lis s e s o u s l'o r e ille r un fla ­ con de s a b le c o lo ré p o u r ré é q u ilib re r les é n e rg ie s ; le lith o th é ra p e u te c o lle u ne tu rq u o is e s u r le to rs e p o u r te rra s s e r le c h o le s té ro l ; etc. Q u a n t a u x b la sé s des a n tib io tiq u e s , q u 'ils se ra s s u re n t : l'u rin o th é ra p e u te le u r p re s c rira u n v e rre d 'u rin e p u re le m a tin à je u n p o u r c o m b a ttre l'in fe c tio n .

C ertes, il e x is te un te rra in fa v o ra b le , u n e p ré d is p o s itio n à l'ir ra tio n n e l et à la s u p e rs titio n , m a is c 'e s t un c lic h é de p e n s e r q u e ce s o n t les ê tre s les p lu s fra g ile s q u i a d h è re n t à un g ro u p e s e c ta ire . N o u s s o m m e s to u s fra g ile s à un m o m e n t d o n n é de n o tre e x is te n c e . R e n c o n tre r a lo rs q u e lq u 'u n a vec q u i o n e s t en p a rfa ite ré so n a n ce p e u t d é b o u c h e r s u r u n e re la tio n d 'e m p ris e . Q u a n t à la s o u ffra n c e , e lle e s t s o u v e n t v a lo ris é e : p lu s v o u s s o u ffre z , p lu s v o u s avez u n e chance d 'ê tre m ira c u lé . (...) Extrait de Catherine Durand, www.psychologies.com, mars. 2001

B Lisez ensuite l’ensemble de l'article. Vos hypothèses sont-elles confirmées ?

C Relisez le texte et notez dans votre bloc-notes les idées que vous avez retenues.

D Avec votre camarade, dites ce que vous pensez de ce type de pratique. /'T'S \

jg Cr0*6 -faut -faire très attention pour ne pas se -faire escroquer par un Je ces Charlatans.

Unité 1

textes

Texte écrit 1 - Senior


Texte écrit2 -Junior A Avant de lire ce texte, dites ce qu’est pour vous une « fam ille patchwork » ou recomposée.

Familles : chacune cherche sa loi laxiste que celle de la plupart des gens - nous sommes rigoureux sur les horaires de télévi­ sion - et ils nous le reprochent. Ils ont tous les quatre un sentiment permanent d'injustice qui est épuisant à vivre. Nous tenons bon, parce que nous sommes tous deux issus de familles où nous avons été élevés avec amour mais exi­ gence, et que cela nous a plutôt réussi. » : « Que ce soit Chantal ou moi, nous nous occupons naturellement plus de nos enfants que de ceux de l'autre. Et puis Chantal a des filles et je me sens maladroit avec elles. De plus, elles ont l'autorité de leur père et je ne veux pas m'y substituer. Nous avons écrit un règlement de vie valable pour tous - ne pas faire trop de bruit par égard pour les voisins, retirer ses chaussures quand on arrive de l'extérieur, ne pas manger dans n'importe quelle pièce - pour bien marquer que si nous ne sommes pas obligés de nous aimer, nous ne pouvons cohabiter que dans le respect. Chez leur mère, mes garçons vivaient une existence ‘bohème’, plus libre. La loi que je leur impose leur est d’autant plus difficile à accepter, mais je le fais pour leur bien. » O livier

Chantal gère une société de garde d'enfants ; Olivier est gestionnaire de portefeuilles. Chantal a deux filles d'un premier mariage. Olivier a deux garçons. (...) : « Les quatre ans durant lesquels j'ai vécu seule avec mes filles, je n'ai pas eu cette impression de devoir faire preuve d'auto­ rité en permanence, comme aujourd'hui où nous vivons à six. C’est aussi parce que nous imposons à nos enfants une éducation moins C hantal

Extrait d’Isabelle Yhuel. www.psychologies.com, janvier, 2002

B Lisez le texte et notez dans votre bloc-notes les idées que vous avez retenues, puis dressez la liste des éléments qui pourraient définir cette fam ille. Vous pouvez citer le texte. C Décrivez à votre tour sur le même modèle, soit votre fam ille (« Ma fam ille se compose de... » ) soit une fam ille type de votre pays (« Dans mon pays, la fam ille type se compose de... »).

D Avec votre camarade, imaginez le règlement intérieur de cette fam ille.

Rè g l e m e n t Article 1

Il est Interdit-

Unité 1

in t é r ie u r


A Observez la photo qui accompagne cet article. Qu’évoque-t-elle ? Quelle photo suggérerez-vous pour illustrer la fam ille d’aujourd'hui ?

Pour vous, qu'est-c qui « fait » famille ? En 1968, il était de bon ton de critiquer la famille, et voici qu’à présent nous chantons ses louanges. La crise est passée par là, nous faisant cruellement ressentir la nécessité du cocon. Pour autant, nous ne sommes pas retournés au modèle d'autrefois. Aujourd'hui, la famille est fondée sur l'amour plus que sur le devoir ; sur le plaisir plus que sur la contrainte ; sur l'échange mutuel et la qualité des relations humaines. La preuve ? Nous refusons désormais de la subir, de voir le cousin ou la grande-tante qui nous ennuient tant. En revanche, on considère souvent comme « famille » nos amis les plus proches. Autre évolution importante : l'attention portée aux enfants. La qualité du dialogue que l'on instaure avec eux est le grand souci actuel. (...) Traditionnelles, recomposées, monoparentales, gays, les unions sont éphémères, variées et multiples. C'est autour de l’enfant que peut se retisser la toile familiale. Famille n’est plus synonyme d’unicité et d’éter­ nité. Aujourd'hui, on a droit à plusieurs vies. À l'instar du couple, elle n'est plus une institution sacrée, mais nous aide à nous construire. L'épanouissement individuel est devenu la valeur première de notre société.

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&

i ~î»

i

Fini l’ancien modèle ! ;

M* - L

j

Chacun tente de créer sa bulle à l’intérieur de la maison. Avouonsle franchement : nous rêvons de vivre en famille en conservant les avantages de l'indépendance ; nous voulons le dedans sans l’ennui, le dehors sans l’angoisse. L’esprit de sacrifice a fait long feu. Être heureux soi-même pour rendre les autres heureux, tel est notre nouveau credo. On demande à la famille de concilier notre besoin de sécurité et notre désir de liberté. (...)

Extrait de Monique Ayoun, www.psychologies.com, décembre, 2006

B Lisez le texte et notez dans votre bloc-notes les idées que vous avez retenues, puis cherchez dans le texte les différents types de fam illes cités et essayez de les définir.

La -faillie traditionnelle... C Exposez à l’écrit des différences entre la fam ille d’hier et celle d’aujourd’hui dans votre pays.

Unité 1

textes

Texte é c rit2 -Senior


L ARGUMENTATION : DÉFINITION ET APPLICATIONS Une argum entation construite et cohérente s’appuie sur une problématique principale qui peut apparaître sous la form e d’une opinion à discuter, d’une explication à donner, d’un point de vue à comm enter (« Pensez-vous que... ? », « Peut-on considérer que... ? », « Expliquez com m ent... »). Le plan à suivre est parfois donné par le sujet. Le travail de rédaction consiste à m ontrer que l’on sait construire une argum entation nette et équilibrée.

QUELQUES CONSEILS DE STYLE___________________________________________ Il e st c o n s e illé : • d ’u tilis e r la fo rm e im p e rs o n n e lle « on » o u le p ro n o m p e rs o n n e l « n o u s » p o u r re ste r d a n s une to n a lité assez n e u tre m ê m e si vou s d o n n e z v o tre a vis, • d ’é v ite r les ré p é titio n s , • de m e ttre en p la ce les d iffé re n te s p a rtie s d u te x te , p u is d e ré d ig e r l'in tro d u c tio n e t la c o n c lu s io n .

LE TRAVAIL DE PRÉPARATION________________________________________ Après avoir couché en vrac des idées au brouillon, il convient de ne garder que celles qui sont vraiment en relation avec la réflexion proposée.

RECHERCHER DES ARGUMENTS ET DES EXEMPLES__________________________ Argumenter consiste à justifier une idée en l’illustrant avec des exemples. On doit démontrer la validité de son opinion en discutant, en commentant, en examinant et en comparant différents éléments. Après avoir fait une liste d’idées, même dans le désordre, on les classe à partir du plan que l’on a annoncé.

IORGANISATION DES IDÉES POUR LARGUMENTATION________________________ Le texte doit s’organiser en 2 ou 3 parties où l’argumentation sera progressive (du moins important au plus important). Les idées sont reliées par des connecteurs de présentation {« d ’une part, d’autre part ; d’abord, ensuite, enfin »), des connecteurs d’addition (« de plus, en outre »), des connecteurs d'opposition ou de nuance (« cependant, toutefois, etc. »).

Rédiger c'est : Composer des paragraphes (de 10 à 12 lignes) qui vont faire progresser l’analyse. Ils sont la base car ils dessinent la progression de la pensée. Chacun se compose d’une idée principale illustrée d’un ou deux exemples. Après chaque point important, on va à la ligne. Ainsi, on voit l’organisation de l’ensemble avec l’agencement des paragraphes. Illustrer les arguments en les appuyant sur des exemples précis, concrets (des références à des analyses ou à des faits) qui soutiennent la démonstration et la consolident. Faire des transitions qui concluent la partie qu’on vient de rédiger et qui introduisent la suite. Des termes tels que « néanmoins, de même, en revanche » ou bien des expressions comme « s’il est vrai que » « il est vrai aussi que » font passer clairement d’une idée à l’autre et d’une partie à l'autre en continu. Chacun des paragraphes doit mettre en avant une idée capitale. Relire le texte, afin de corriger les fautes de grammaire, les maladresses de style, etc. Soigner son écriture et la présentation du document.

18 - dix-huit

Unité 1


B U LLETIN D’ INFORM ATION

T ra n s c rip tio n :

• Donc, juste un petit commentaire Arnaud, sur cette association, la NRIPO. Elle a été fondée pa r un général de l'armée kenyane, Jomo Oginga, peu de temps après la m ort de sa femme, il y a une dizaine d'années maintenant En fait, ses trois enfants vivent au Royaume-Uni et donc quand il est resté seul, il a voulu répondre à un phénomène qui le touchait lui et bon nombre de gens au Kenya, celui du dépar des enfants en quête de fortune dans des pays occidentaux et qui fait que les parents souvent seuls dans leur vieil âge. Euh en fait, dans les structures plus traditionnelles de la société, ça c'est impensable et donc, les parents ne savent pas toujours comment faire quand ils n ’ont pas leurs enfants et qu'ils ont besoin d'aide. Voilà donc pourquoi le général Oginga a fondé cette association d'entraide. Alors, maintenant, elle est forte de 1 500 membres, donc des parents hein, mais pas le reste de la famille, car au Kenya, comme dans toute l ’A frique d'ailleurs, la famille, c'est un vaste terme et donc le général a préféré ne pas tous les inclure. L'association est présente aussi bien dans les villes que dans les campagnes, mais au fond, ce qui fait sa force, c'est vraiment cette idée que les parents peuvent s'aider les uns les autres. Par exemple, j ’ai pu connaître le cas de Jaramogi Arap, un habitant de Carissa de 67 ans qui me confiait que quand sa femme est morte, eh bien ses amis de l ’association se sont occupés de tout. Sans eux, il me disait qu'il n'aurait pas su quoi faire. C'était vraiment émouvant de voir à quel point il leur en est reconnaissant. Donc vous voyez, les temps changent.

1. Ce bulletin parle principalement...

□ □ «

d’un militaire étranger qui vit au Kenya, d’une association qui aide les familles des étrangers au Kenya, de la NRIPO : de sa genèse, son importance et son fonctionnement.

Vous entendez parler du général Oginga, cependant, il n’est pas étranger. En revanche, on parle bien d’une association d’aide à des familles au Kenya, et de différentes questions à ce propos, mais ce n’est pas une association de familles d’étrangers, mais de familles qui ont des enfants à l'étranger.

2. Les familles/les parents ont besoin d’aide car leurs enfants... □ □

ne sont pas riches. voyagent sans cesse à l'étranger, vivent à l’étranger.

Faites attention à bien prendre l’idée essentielle. Le véritable problème, ce n'est pas que les enfants partent « chercher fortune à l'étranger », mais qu’ils sont absents en permanence (et pas seulement lors de voyages). En fait, le reste n’est pas explicité en tant que tel.

3. L’association compte :

CSJ □ □

1 500 personnes. 150 parents. 100 membres.

Même si dans le document on parle de membres et pas de personnes, ne faites pas trop attention au mot exact, mais plus au chiffre. Mais les chiffres pourraient aussi prêter à confusion. Pour éviter ce désagrément, entraînez-vous avec des podcasts de chroniques boursières ou économiques.

Unité 1

co m préhension de r oral

« G jc * E x e m p le Répondez aux questions en cochant la bonne réponse (X) ou en écrivan demandée.

i

Dans cette épreuve, vous allez entendre un bulletin d'information qui proviendra probablement de la radio. Il peut aborder des sujets très variés, mais sa longueur est courte (moins de 3 minutes). Vous aurez 1 minute pour lire les questions et vous ne l'écouterez qu’une seule fois.

entraînem ent

ENTRAÎNEMENT AU PÉIF U Partie 1 - COMPRÉHENSION D i l ’ORAI


entraînem ent

4. Dans cette organisation, l’important c'est que... les gens échangent à manger jour après jour. c: j tout le monde s'aide. □ les parents communiquent leurs problèmes au quotidien.

compréhension de i oral

i

Peut-être que vous ne comprendrez pas le mot « entraide ». En revanche, ce concept est répété sous une autre forme à la fin du texte, sous le terme « aide ». Mais attention, ne vous focalisez pas forcément sur des termes que vous entendez plus clairement, comme « quotidien » (et l’expression « jour après jour »), car on ne parle ni de « repas », ni de « communication ».

5. Dites ce qui est arrivé à Jaramogi Arap. Il

a p€rda sa. -fewwe et, ^uand elle est Morte, ses

omI s

de l’association l ’ont beaucoup aidé.

1

Vous devez savoir lire rapidement les questions pour mieux vous préparer à l'écoute. Ainsi, vous repérerez plus facilement le thème abordé, mais aussi, comme vous ne pourrez écouter le fragment qu'une fois, vous pourrez faire attention à certains détails. Pour améliorer une mémorisation rapide, entraînez-vous à lire 5 questions et à les mémoriser en 1 minute, puis réécrivez-les sur une feuille le plus rapidement possible.

1

Les questions suivent généralement l'ordre d'arrivée des informations. Cependant, les questions de compréhension globale sont parmi les premières ou les dernières et portent sur l’ensemble de l’écoute.

■ Exercice 1 Répondez aux questions en cochant la bonne réponse (X) ou en écrivant l’information demandée. 1. Le thème principal est le tabagisme... □ □ □

passif. actif. actif et passif.

2. 70% des Français sont favorables à l’interdiction de fumer dans... □ □ □

les entreprises et restaurants. les lieux publics et restaurants. les entreprises et lieux publics.

3. Le tabagisme passif, c ’est...

4. Citez une des trois maladies que peuvent avoir les enfants et une des trois maladies que peuvent avoir les adultes à cause de la fumée. Enfants : ....................................................................................................................................................................... Adultes : ....................................................................................................................................................................... 5. Les spots de la campagne télévisée illustrent... □ □ □

le tabagisme passif. la responsabilité des fabricants de cigarettes. la présence excessive de fumeurs dans la population.

Unité 1


TEXTE INFO RM ATIF (1)

■ Exemple

Des milliers d’enfants en souffrance C o m rre n t

S o ig n e r

tes hyperactifs ? Ce tro u b le neurobiologique gâche la vie de m illiers de fam ille qui cu lp ab ilisen t et ne savent pas à quel m édecin se fier. P o u rtan t, des th érap ies spécialisées ex isten t et fo n ctio n n en t. « Au début, je n’y croyais pas. J’avais l’im pression q u ’on nous dem andait de m ettre en place une sorte de dressage un peu stupide, ad m et Philippe, père d ’une petite Félicie, 9 ans. M ais j’ai vite com pris à quel point c'était efficace et libérateur. » Philippe et sa femme, Va­ lérie, ont participé à l’hôpital Robert D ebré à Paris à un groupe de « guidage parental », piloté par la pédopsychiatre M arie-C laude Saiaj. D’inspiration co m ­ portem entale, ces groupes s ’adressent

aux parents d ’enfants « hyperactifs », autrem ent dit souffrant d ’un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). D’origine neurobiologique, ce trouble du com portem ent affecte le contrôle de soi et la concentration, les relations avec les frères et sœ urs et l’apprentissage scolaire. Selon une étude am éricaine, de 3% à 5% des enfants en souffri­ raient à des degrés variables. Des enfants « ingérables » qui agissent avant de réfléchir (les troubles influent sur la partie du cortex qui perm et de réfréner ses im pulsions), ne vivent que dans la satisfaction im m édiate de leurs

Unité 1

i com préhension des écrits

Dans cet exercice intitulé Lire un texte informatif, vous devrez comprendre un texte long (500 à 700 mots) et répondre à 6-8 questions en cochant la bonne réponse ou en écrivant l'information demandée, soit en recopiant un passage du texte, soit en utilisant vos propres mots.

entraînem ent

ENTRAÎNEMENT AU PELF12 Partie 2 - COMPRÉHENSION DIS ÉCRITS


J.M 31U 3U I& 4U 3 ! S1IU03 S10 N0ISN3H3UdlM03

envies. Ils épuisent et exaspè­ ren t leur entourage. Explica­ tions, réprim andes, sanctions : rien ne m arche ! « Les parents, im puissants, ne peuvent pas co m p ren d re ni accepter que ces enfants norm alem ent in ­ telligents soient incapables de se m aîtriser », constate M a­ nuel Bovard, chef du service de psychopathologie de l'enfant à l’hôpital C harles Perrens de Bordeaux. M ais voilà, tous les psys fran­ çais ne reconnaissent pas l’e xistence du TD A H . La m a­ jorité d ’entre eux considèrent m êm e que l’hyperactivité n’est q u ’un sym ptôm e parm i d ’autres, m anifestant des dif­ ficultés plus générales d ’ordre psychologique. A ucune raison donc d 'entreprendre un tra ite ­ m ent spécifique : les thérapies conventionnelles, notam m ent la psychanalyse, sont censées agir sur l’hyperactivité. « Ma fille était suivie par une excellente pédopsychiatre mais elle restait en grande difficulté avec des ré­ actions souvent incom préhen­ sibles », raconte Valérie. Chez nous, seule une m inorité de praticiens et quelques ser­ vices hospitaliers s’inspirant de la psychiatrie am éricaine, ont mis sur pied des thérapies spéci­ fiques qui, dans les cas les plus graves, co m p o rten t la prescrip­ tion d ’un m édicam ent : le méthylphénidaté, un psychostim u­

lant de la famille des stupéfiants dont l’adm inistration est au to ri­ sée en France depuis 1996. Très décrié par la psychiatrie française traditionnelle, l’usage de ce m édicam ent dem eure n é­ anm oins exceptionnel. « Seuls 10% environ des enfants hyper­ actifs nécessitent un tel traite­ m ent », précise C h ristin e Getin, présidente de l’association H yperSupers, qui regroupe quelques centaines de parents d ’enfants hyperactifs. Et le traitem en t n'est jam ais proposé seul. Son utilisation va de pair avec une psychothérapie, une rééducation en o rth o p h o n ie (la dyslexie est fréquem m ent asso­ ciée à l’hyperactivité) et la par­ ticipation à des groupes de p a­ role qui p erm etten t aux enfants d ’am éliorer leur estim e de soi. Trop souvent caricaturé, le traitem ent de l’hyperactivité re ­ pose sur une approche pluridis­ ciplinaire. « N otre program m e conçu par Russell Barkley, un psychologue am éricain, perm et avant tout de faire changer le regard des parents sur leur en ­ fant », explique M arie-C laude Saiaj. Les parents à bout de nerfs so n t d ’abord invités à no ter sur un carnet les m om ents agré­ ables passés avec leur enfant, à lui consacrer chaque jour un m om ent de jeu en tête à tête, sans réprim andes. Ensuite on leur apprend le « renforcem ent positif » :

encourager systém atiquem ent l’enfant dans to u t ce q u ’il fait de bien. Ils doivent aussi noter leurs réactions quand l’enfant n’obéit pas. « Répéter les ordres, se fâcher ne sert à rien. C ar l’e nfant hyperactif vit dans l'im m édiat. 11 ne cherche qu'à gagner du tem ps », raconte Valérie. Les parents s’habituent enfin à ne d o n n er qu'un ordre à la fois - utile, précis et bien for­ m ulé - en s’efforçant d'anticiper les réactions de l’enfant. Au program m e : des séances h eb ­ dom adaires étalées sur trois ou q uatre m ois, où la présence du père et de la m ère est néces­ saire, ainsi que des exercices à la m aison. M ais les résultats sont là. « Cela a transform é notre vie, nous ne som m es plus dans l’affrontem ent, la lutte pied à pied pour les gestes de tous les jours », assure Valérie. Un d i­ agnostic et une aide appropriée p erm etten t de soulager des en ­ fants en grande souffrance. Ai­ nsi, à 9 ans, Stéphane m enaçait tous les soirs de se jeter par la fenêtre. À 12 ans, aucun col­ lège ne voulait plus de Julien, totalem ent désespéré. Q uant à Félicie, du haut de ses 5 ans, elle expliquait à sa m ère quelle aurait préféré ne pas naître. Q uelques années plus tard, ces trois là vont bien et m ènent une scolarité, sinon aisée, du m oins proche de la norm ale. Source : Véronique Radier, Le Nouvel Observateur, février,

2006

1. Cet article... □

informe sur révolution de l'hyperactivité en France. □ dénonce les traitements appliqués aux enfants hyperactifs. G0 parle des solutions pour lutter contre l'hyperactivité.

Unité 1

Ici, il vous suffit de comprendre le titre (« comment soigner ») et le chapeau (« des thérapies spécialisées existent ») pour répondre correctement. Ne vous attachez pas aux détails développés dans le texte. L’auteur nous parle bien de cette maladie en France, mais pas de son évolution. Il parle bien d'une thérapie spécifique, mais il ne la dénonce pas.


VRAI

Faux

1. La TDAH est le nom d ’une nouvelle thérapie.

Trouble déficitaire de l’at-centlon avec ou sans

Justification :

*

hyperactivité.

La majorité d’entre eu* Considèrent ^ue l’hyp€ractlvlté n’est gu’un symptôme parmi d’autres. Justification :

X

3. Le méthylphénidate est prescrit dans tous les cas d’hyperactivité. Justification :

Seuls W 6 environ des enfants hyperactifs nécessitent un tel

*

traitement3. Expliquez avec vos propres mots les symptômes de l'hyperactivité.

Les enfants hyperactifs ne vivent oue dans le présent et Ils sont Incapables de se Concentrer et de contrôler leurs pulsions.

Cette question porte notamment sur le deuxième paragraphe qui décrit la maladie « d’origine neurobiologique... incapables de se maîtriser ». Ne vous laissez pas tromper par les mots de la consigne. Ce n’est pas parce que « symptôme » apparaît dans le troisième paragraphe que la réponse à la question se trouve dans cette phrase.

4. Citez deux éléments qui accompagnent la prise du médicament, quand celui-ci est prescrit.

1. Un? rééducation en ortho­ phonie. Z. la participation à des groupes de parole.

On peut vous demander, comme ici, de ne citer que deux éléments, même si le texte en comporte plusieurs. Cela n'est pas fait pour vous piéger, mais pour vous donner plus de possibilités de répondre correctement. Limitez-vous à ce qui est demandé dans la consigne. On aurait pu citer aussi une psychothérapie.

5. Expliquez avec vos propres mots en quoi consiste le « renforcement positif » ?

Les parents doivent noter ce ^ue l’enfant fa it de bien, l’encourager et le valoriser.

Il s’agit d’une question portant sur un détail du texte. Il faut comprendre une expression spécifique. Dans cet exemple, la compréhension de l'expression est facilitée par la présence des deux points (:) dans le texte.

6. Selon le programme présenté, les parents doivent en priorité : □

répéter les ordres et ne pas se fâcher. □ gagner du temps et affronter l’enfant. CS] encourager l'enfant et anticiper ses réactions.

Toutes les idées évoquées dans les trois réponses sont présentes dans les derniers paragraphes du texte. Il ne suffit pas de repérer la présence d’une expression, mais de bien comprendre ce que l’auteur en dit. De plus, il faut que toute la proposition soit correcte et non pas, une seule partie : « ne pas se fâcher », c’est vrai, mais « répéter les ordres » est inutile selon le texte, donc la proposition ne peut être cochée.

Unité 1

i compréhension des écrits

2. La plupart des psychanalystes français ne reconnaissent pas l’hyperactivité comme une maladie.

entraînem ent

2. Vrai ou Faux ? Cochez (X) la bonne réponse et citez un passage du texte.


entraînem ent compréhension des écrits i

Il est important de savoir distinguer les différents types de textes afin d’évaluer la fiabilité des informations données par l'auteur.

?

Un texte informatif s’attache à présenter des faits avérés ou des connaissances reconnues par la majorité. L'auteur ne donne pas son avis, il utilise un ton neutre et privilégie les phrases impersonnelles ou déclaratives. Posons-nous les questions : Au sujet de qui/de quoi nous inform e-t-on ? À propos de quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?

Il est toujours difficile, même dans sa langue maternelle, d’aborder un texte dont on ignore le contenu. Pour avoir une idée globale du thème dont il est question dans le document, lisez d’abord les questions. Votre lecture du texte sera plus rapide et plus efficace.

Au niveau B2, les textes abordent des thèmes généraux que l’on peut trouver dans des journaux destinés au grand public. Néanmoins, ces articles pourront intégrer des termes liés à une spécialité. On voit dans l’exemple, des mots empruntés au vocabulaire de la médecine : « symptômes », « dyslexie », « neurobiologique »... Ces termes peuvent effrayer, mais, rassurez-vous, on ne vous demandera jamais d’en donner une définition.

On ne vous demande pas de comprendre tous les mots, ce n’est pas un exercice de traduction. En revanche, vous devez pouvoir répondre aux questions. Si vous rencontrez des mots que vous ne connaissez pas, attachez-vous au contexte pour comprendre le sens général de ces expressions. Par exemple, dans la phrase : « les thérapies conventionnelles, notamment la psychanalyse, sont censées agir sur l’hyperactivité », si vous ne comprenez pas le verbe, ne vous bloquez pas sur ce mot inconnu. Lisez la phrase précédente et la phrase suivante pour créer du sens. Vous comprendrez : « Les thérapies conventionnelles, notamment la psychanalyse, sont utilisées contre / sont apparemment efficaces contre l’hyperactivité. »

Unité 1


L’ ESSAI ARG UM ENTÉ

■ Exemple Vous rédigerez un texte cohérent de 2 5 0 m ots environ pour donner votre point de vue sur cette question de m anière argumentée.

L’Italie se mobilise contre les diktats de la minceur dans le milieu de la mode. L’idéal féminin, selon les médias, est représenté par une silhouette dont la maigreur ne frappe même plus. Pourtant, le culte de la minceur dépasse parfois l'esthétique.

Vous trouvez le thèm e intéressant et décidez d ’écrire un article pour le journal de votre ville.

Pour être belle, il faut être mince ! Tout le monde le sait, c’est indiscutable. La maigreur est devenue un critère de beauté, un modèle auquel des millions de femmes veulent correspondre. Nous sommes en permanence entourés par des publicités qui nous montrent des êtres grands et maigres, des beautés retouchées par ordinateur que le commun des mortels ne peut rejoindre. Les femmes sont donc conditionnées, au quotidien, par un modèle qu’elles ne peuvent atteindre. Elles s’y efforcent pourtant. Les régimes se multiplient et deviennent de plus en plus durs. Car être mince, cela signifie non seulem ent rester jeune, mais aussi s’affirm er comme une femme active, indépendante, libérée de l'image de la mère et du péché originel qu’est devenue la nourriture. En effet, plus personne ne se vante de manger. Au contraire, on valorise nos efforts face aux tentations. Ce décalage entre un modèle inaccessible et notre image dans le miroir crée un mal-être qui touche surtout les plus jeunes. L'anorexie se développe et certains gouvernements se mobilisent contre cette image de maigreur, valorisée par la mode. Mais les mannequins sont non seulement les symboles de cette image, mais aussi victimes elles-mêmes d’anorexie. Nous voilà dans l’ère de la négation du corps. Dans nos sociétés, nous devons, à tout prix, rester jeunes et minces. Alors, je dis bravo à ce produit cosmétique qui affiche une vieille dame avec pour slogan « Vieille et belle » ! Les canons de beauté varient selon les pays et les cultures alors peut-être que la mondialisation ne viendra pas à bout de ces différences et que les grandes maigres perdront les combats contre les petites rondes, les effigies de Marilyn Monroe et de sa taille 44, qui plaisait tant aux hommes.

Unité 1

i pro ductio n écrite

Dans cette épreuve, vous devrez prendre position et argumenter votre point de vue sur un sujet donné. Vous disposerez d’une heure pour rédiger un texte clair et cohérent de 250 mots environ.

entraînem ent

ENTRAÎNEMENT AU PELF U Partie 3 - PRODUCTION ÉCRITE


entraînem ent i

production écrite

Dans cette épreuve, on vous demandera de rédiger un texte cohérent et argumenté : les idées doivent s’enchaîner, répondre à une même logique de pensée, posséder un équilibre qui répond à la problématique posée grâce à des idées illustrées d'exemples.

Le nombre de mots demandé par la consigne est approximatif. Vous devez rédiger un texte de 2 50 mots environ. Ne perdez pas de temps à compter les mots que vous écrivez. Préparez-vous à l'épreuve en calculant le nombre de mots que vous écrivez par ligne. En général, nous écrivons environ 8 à 10 mots par ligne. Il vous suffira ensuite de compter le nombre de lignes que comporte votre écrit.

Il est important de bien analyser la consigne avant de commencer à réfléchir au sujet. Lisez-la attentivement, plusieurs fois, et trouvez la problématique à discuter. Dans l'exemple, la consigne se compose de plusieurs phrases. Il ne vous suffit pas de souligner les mots importants : « Italie », « diktats », « mode », « médias », « maigreur », « esthétique »... pour comprendre le sens de la question. Il faut comprendre le lien qui unit ces mots pour en déduire la problématique. Quel est le mot essentiel ? Où veut-on en venir avec ces trois phrases qui parlent du même thème, mais qui l’orientent vers des directions différentes ?

Quand la consigne est comprise, il faut réfléchir au sujet et trouver des idées sur le thème. Ce n’est pas toujours facile, mais utilisez le conseil donné au début de l’unité pour créer des « réseaux-mots ». Prenez le mot-clé de la problématique (dans l'exemple : « maigreur ») et notez tous les mots qui vous viennent à l’esprit. Cela vous aidera à cibler votre réflexion autour du thème et à vous faire une idée sur la question.

■ E xercice 1 Vous rédigerez un texte cohérent de 2 5 0 m ots environ pour donner votre point de vue sur ces questions de m anière argum entée.

Mais qui soutient encore que les jeunes ne s'entendent plus avec leurs parents ? la grande majorité des adolescents, la famille est de loin ce qui compte le plus dans leur vie. Ils se sentent bien chez leurs parents et y restent le plus longtemps possible. Ils se sentent compris et satisfaits de la liberté qui leur est accordée. Et même si quelques sujets comme la sexualité et la vie sentimentale restent encore tabous, le dialogue est ouvert. Ils parlent de leur vie à l’école et de leurs projets professionnels. out

Vous trouvez le thème intéressant et décidez d’écrire un article pour le journal local. Vous trouvez le thème intéressant et décidez d’écrire un article pour le journal de l’école.

Unité 1


L’ IDEE GENERALE 1

« Q s " Exemple v Vous dégagerez le problèm e soulevé par le docum ent.

T ra n s c rip tio n :

Le texte que vous m'avez proposé est un court article, extrait d'un journal, je pense. L'auteur parle des relations entre les générations. Il explique une initiative qui vise à lutter contre la crise du logement, en proposant aux personnes âgées, de partager leur appartement avec des jeunes.

Tà o a slaï c Zr i sI d a»CM e^ n ,e n t ® des d

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pour une s

Vous êtes face à un enseignant et la consigne de l’exercice ne prévoit pas de mise en situation dans la vie quotidienne. Vous devez donc utiliser un registre de langue formel. Vous devez maîtriser les formules de politesse adéquates : Pardon ? / Veuillez m'excuser / Je suis désolé...

?

Lisez attentivement le document. On vous demande de dégager l’idée générale du texte. Une phrase suffit. Ne paraphrasez pas le texte. L’examinateur connaît le document, il est inutile de le lui relire, encore moins de répéter l’idée de l'auteur avec vos propres mots. En revanche, les exemples et les points de détails vous seront utiles pour structurer votre point de vue.

?

La source du document n'apparaît pas toujours clairement ou n’est pas facilement identifiable. Dans l’exemple, vous n’êtes pas tenu de savoir ce qu’est « Atout’âge ». Néanmoins, le nom et la date, la mise en page vous permettent d’établir des suppositions sur la source. Dans ce cas, modulez votre discours : je pense / je dirais / je crois...

?

Dans cet exercice, il convient de définir le thème abordé par le document, l’idée à discuter et l’avis de l'auteur sur cette question. Pour dégager le thème, soulignez les mots importants et identifiez la proposition faite par l’auteur. Posez-vous la question : De quoi parle-t-on ?

?

Soyez attentifs au titre. Il ne définit pas toujours le thème abordé par le document, il peut être trompeur. Dans l’exemple, le thème est « la relation jeunes / personnes âgées », et non pas la crise du logement, qui n’est qu’une des raisons de l’initiative.

Unité 1

i production orale

Dans cette épreuve, l’examinateur vous demandera de lire un petit texte d'une centaine de mots environ, d’en dégager le problème soulevé et de présenter votre opinion sur le sujet. On attend de vous un véritable monologue. Dans un deuxième temps, vous devrez débattre avec l’examinateur sur ce sujet. Nous travaillerons cette partie de l’épreuve dans les unités suivantes. Vous aurez 30 minutes pour vous préparer et l'épreuve complète durera environ 20 minutes.

entraînem ent

ENTRAÎNEMENT AU PELF PI Partie 4 - PRODUCTION ORALE


entraînem ent production orale i

■ E xercice 1 Pour les trois petits textes qui suivent, vous énoncerez le thème et vous dégagerez le problème soulevé par le docum ent, comme dans l'exemple.

DES VACANCES SOLIDAIRES La période estivale est pour tous signe de vacances et de détente. Pour tout le monde ou presque... C’est pendant cette période que les personnes âgées ressentent le plus l’isolement et la solitude. Le département des Yvelines a mis en place une nouvelle initiative pour favoriser les relations intergénérationnelles. Le principe est simple : offrir aux seniors un service de jeunes volontaires prêts à partager les moments du quotidien avec leurs aînés. Véritable succès social qui ne demande qu’à être généralisé sur tout le territoire national !

HOMMES - FEMMES : MODE D’EMPLOI Sur ce sujet, très en vogue, un article récemment paru dans le New York Times fait sensation. La journaliste y raconte comment la paix est revenue dans son ménage depuis qu’elle utilise avec son mari une technique empruntée... aux dresseurs d'animaux ! Des petits trucs, faciles à appliquer. À la question : « Chérie, tu n’as pas vu mes clés ? », réponse du dresseur de dauphins : « Ne t’inquiète pas, elles ne doivent pas être loin » puis faire l’autruche. Pour que les chaussettes sales trouvent le chemin de la panière à linge, il suffit de mettre en pratique la technique des approximations, utilisée par les dresseurs de chimpanzés. En d’autres termes, éduquez vos maris pour vivre en harmonie votre couple...

DES PÈRES À L A RECHERCHE DE REPÈRES De plus en plus d’hommes remettent en question leur rôle dans un contexte familial complètement nouveau. Les femmes travaillent à l’extérieur, le taux des divorces est en hausse, les familles se reconstituent... Et pourtant, dans plus de 80% des cas, la garde des enfants revient à la mère. Depuis le mouvement féministe, les hommes se sont tus et se sont laissé exclure, maintenant les papas se sentent lésés. Ils se regroupent en association pour faire changer les lois et faire reconnaître leurs droits de père.

Unité 1


Les clés pour parler des...

droits civils

DANS CETTE U N ITE NOUS ALLONS PARLER DE LA LUTTE DES HOMMES ET DES FEMMES POUR LEURS DROITS ET POUR LES AVANTAGES SOCIAUX Les clés p ou r

.parler de la liberté de choix .parler des droits civils et de l’égalité parler de la solidarité Les clés p o u r bien u tilise r

l’indicatif, l'in fin itif et le subjonctif . le but Les clés p ou r apprendre

à faire un plan pour organiser les idées : texte inform atif et argum entatif Entraînem ent au DELF B2. Les clés

.de du de du

l’interview (1) (CO) texte argum entatif (1) (CE) la lettre de réclamation (PE) point de vue (PO)


lexique

LES ABRÉVIATIONS ET LES SIGLES

Avoir recours à des abréviations ou à des sigles est très courant en français. Il s'agit d'un usage familier, mais de plus en plus fréquent dans les médias. Même s’il n’est pas nécessaire de savoir utiliser ces formes, il est important de pouvoir les identifier. Il n’y a pas de règle précise pour former ces mots ou pour savoir si un sigle commence à être utilisé comme tel. Parfois, ces formes ont donné à leur tour des mots devenus courants. Ainsi, le titulaire du RMI est un érémiste ou un militant de la CGT. un cégétiste.

1 1les abréviations et les sigles A Les abréviations et les sigles sont courants en français. En voici quelques-ur parmi les plus utilisés. Associez ces noms à l’abréviation ou au sigle qui convient. 1 le pro le CV la FIV le ciné la télé la Sécu

La Sécurité sociale Les allocations L’interruption volontaire de grossesse Le centre hospitalier urbain L’information La faculté (l’université) Le baccalauréat La télévision La communication Le cinéma Le curriculum vitae Le professionnel La fécondation in vitro

rivG le bac le CHU les allocs la corn la fac l’info

B Complétez ces phrases à l’aide de certaines abréviations de la liste ci-dessus. 1. Dimanche dernier, on est allés au I voir le dernier de film de Jugnot 2. Après son ■ ■ ■ , elle a fait une i de Lettres, mais elle s’est arrêtée en licence pour passer un concours. 3. Ma sœur a eu son diplôme d'infirmière en juin et elle a envoyé son dans tous les de la région. 4. J’ai trouvé cette ■ ■ ■ H sur le Net grâce au moteur de recherche. 5. Comme ils ne pouvaient pas avoir d’enfants naturellement, ils ont eu recours à une ■ ■ ■ ■ . 6. Sabine est très inquiète car sa fille, enceinte à 16 ans, a choisi de subir une B

7. Ce dirigeant politique transmet parfaitement son message, c’est vraiment un de la

2 1Le droit à mourir dans la dignité A L’euthanasie désigne l'ensemble des méthodes qui donnent la mort pour abréi une existence douloureuse. Voici une série d’opinions sur l'euthanasie. Dites s’il s’agit d’un avis plutôt favorable ou plutôt défavorable. Justifiez votre réponse. LIBERTÉ INDIVIDUELLE, LIBERTÉ DE CHOIX... ÉGOLOGIE

N’attendant plus grand chose des institutions ou des partis politiques, les Français se sentent plus autonomes et maîtres de leur destin. Il s'agit d’une évolution qui n'a rien à voir avec l'égoïsme ou l’égocentrisme. Légologie défend la liberté individuelle, la tolérance, la paix, la solidarité, l’humanisme, l’altruisme. Le lien social est paradoxalement cultivé dans une société individualiste. Comme l’écologie, l’égologie est un retour à la nature mais cette fois humaine.

crois que c’est question de ((faut être conscient qu'ilg a des risques de dérapages ou de dérives sous de faux” prétextes scientifiques.

D’après moi, c’est une question «économique on va pousser les plus pauvres à «préférer » mourir rapidement.

dignité humaine. Kg a des médicaments antidouleur qui C’est tout simplement rendre (égal geste qui

se révèlent être d'excellents [ à (euthanasie.

ird’kui se pratique ■(ombre.

" • À mon a vis, la. personne 1 e s t p lu tô t... parce ^ue...

Ma religion ne i le permet


lexique

5 =>armi ces arguments, choisissez-en un et rédigez un texte où vous exposerez K3ire point de vue sur la question.

L Certains pensent ^ue l’euthanasie peut... vu ^ue...

3 Transports gratuits A Complétez le document ci-dessous à l'aide des mots bén

coût

initiative

mobilité

proposés :

financement obstacle réduction travailleurs

TRANSPORT GRATUIT Depuis hier, les du RMI et leur famille ne paient plus les transports en Île-de-France. Au-delà des 375 000 personnes concernées, cette pose la question de I' aux transports, notamment pour les salariés à faibles revenus. lie r chez le médecin à l'autre bout de Paris, •r i l'heure à un entretien, passer voir sa • o- sa sœur en : depuis ; ie des transports en mm n'est plus un pour 3 000 érémistes franciliens, leurs conjoints enfants... A

juoi une telle mesure en IleFrance ? prolongement d'un premier lancé par la région le 1" or» et qui accorde une : * : jr le prix des transports à un million de i r i s en situation précaire. « Ce que nous n s :e donner aux érémistes, (...) ce n'est . C'est un droit à la pour les personnes qui ne e e r pas se payer les transports. C'est aussi r *au retour à l'emploi. »(...)

Pourquoi la limiter aux bénéficiaires du RMI ? Pour des raisons évidentes de La gratuité pour les érémistes devrait déjà coûter 87 millions d'euros à la région. Problème : cette nouveauté ne donne aucun avantage aux chô­ meurs ou aux smicards. (...)

LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE

En France, la mise en place de l'éducation à la conduite automobile et à la sécurité routière a beaucoup évolué au cours de ces vingt dernières années. On a créé des outils pédagogiques destinés aux enseignants de la conduite ou mis en place l’apprentissage anticipé de la conduite (AAC) qui permet d’acquérir une expérience de la conduite automobile avant 18 ans. Depuis 1993, les collèges offrent un contrôle des connaissances des règles élémentaires de sécurité routière et. en 1996, on assiste à la création du brevet de sécurité routière. Finalement, depuis 1997, existe le continuum éducatif : création du brevet de sécurité routière au collège, mise en place du permis probatoire et du permis à points, possibilité de formations aussi bien pour les conducteurs novices que pour les plus expérimentés.

Martin Hirsch, le président d'Emmaüs, juge (...) «dangereux et improductif» de «lier une sociale à un statut d'inacti­ vité ». Le risque, pointé par certains : que le fossé se creuse un peu plus encore entre les personnes sans emploi qui bénéficient d'aides et les salariés à faibles revenus. « L'élargissement de la gratuité aux pauvres me paraît cohé­ rent », insiste Olivier Berthe, le président des Restos du Cœur. (...) Extrait de Le Parisien, 1/4/2007

■sarie de votre ville propose la gratuité des transports pour tout le monde, r-gissez dans un journal local pour féliciter ou pour critiquer ce type we.

trente et un -31


lexique

4 1La fête des voisins IMMEUBLE EN FÊTE

Les Français ont le goût de la convivialité et de la communion. Les grands événements sportifs continuent de les rassembler de même que les repas de quartier, les journées « Immeubles en fête ». La rue devient, avec ces opérations, un lieu d’échange, de rencontre avec ses

A Si vous deviez organiser une animation dans votre quartier, rue, immeuble... que proposeriez-vous ?

pourrait proposer un Concours. B Dans ce texte de présentation de « la fête des voisins », retrouvez... • 4 antonymes des mots ou groupe de mots suivants :

• 4 synonymes des mots ou groupe de mots suivants : associés

crainte

rapport positif prospectus

la fête des voisins Plus de 468 mairies et bailleurs sociaux sont aujourd’hui partenaires ! Rejoignez cette dynamique pour renforcer la cohésion sociale entre locataires. AIDER VOS LOCATAIRES À IEUXVIV La vie en habitat collectif n’est pas facile. Face au repli sur soi et à la peur de l’autre, face à l’individualisme et à l’indifférence, il est indispensable de réagir et de proposer aux habitants d’être acteurs de leur environnement.

C’est un moment privilégié pour faire connaissance avec ses voisins et pour développer la convivialité et la solidarité de proximité. C’est un catalyseur créateur de lien social et de valeurs positives.

LE S.E.L.

Le S.E.L. (Système d ’Échange Local) existe depuis 1994. Dans ce système d'échanges, la compétence et la disponibilité ont remplacé l’argent. On troque ce que l'on sait faire. Les « sélistes » basent l’échange sur les liens plutôt que sur la valeur monétaire, c’est pourquoi ils n’utilisent pas l’argent mais une monnaie factice appelée sel ou noix, épi, caillou, grain... Chaque service a une valeur fixée, généralement en fonction du temps passé. Ainsi, une heure de cours de maths a la même valeur qu’une heure de jardinage.

MOBILISER VOS HABITANTS EN DEVENANT PARTENAIRE En devenant partenaire de notre association, vous disposez des outils de communication que nous avons développés (...). • Vous allez communiquer pour informer vos locataires et les mobiliser (tracts dans les boîtes aux lettres, affiches dans les halls, article dans votre journal...). • Vous bénéficiez d’une campagne de communication nationale (télévision, radio, presse), de partenariats associatifs nationaux (CLCV, CNL, CSF. CGL. etc.). • Vous profitez de notre savoir-faire, de conseils et d’une assistance permanente, d’expériences d’autres bailleurs, etc. I*i J / Vous souhaitez devenir partenaire de la fête des voisins ? T7 & Contactez-nous !

fi

Extrait du site Internet www.immeublesenfete :


C Avec votre camarade, établissez une liste de dix conseils pour que «la fête des .Oisins » soit un succès.

pense gu’un premier point, c’est d’en parler autour de sol. Ne surtout pas l’organiser seul, dans son Coin. J6

3 De nombreuses initiatives collectives de ce type existent : le covoiturage, le soutien scolaire, les S.E.L., etc. Choisissez-en une et préparez un petit texte de tt-esentation sur le modèle de celui de « La fête des voisins ».

LA PAUVRETÉ EN FRANCE

Il y a plusieurs critères pour mesurer la pauvreté (condition de vie précaire, dépendance sociale) mais on estime qu’elle concerne environ 10 % de la population totale.

les Restos du Cœur pour bébé A Avec votre camarade, imaginez quels sont les objectifs des Restos du Cœur

/

pour bébé.

mon avis, Ils ont été Créés pour ^ue...

!

B

a

l'aide des notes suivantes, écrivez un petit texte sur les Restos du Cœur pour bébé. l'a le de cré a iio * : 1993 270 c e n fr e ç en F rance mûiÇ peu c o n n u s 27 0 0 0 bébéç accueillis lous les a^s (de la n a 'w & n c e à 18 mois) Public : 4 0 % de familles mo^oparenfales. parfois sans papiers

Toul pour répondre aux besoins du nourrisson (pelils pois, couches, e h . ) -r,se en charge personnalisé (démarches, vêlemenls, e h . )

K ^eparez une série de cinq questions que vous poseriez à un(e) bénévole et m - c autres à une usagère de ce service.

B

V

LES RESTOS DU CŒUR

En 1985. le comédien Coluche lance sur les ondes un appel : « J’ai une petite idée, comme ça... si y’a des gens qui sont intéressés pour sponsoriser une cantine gratuite (...), nous, on est prêts à aider une entreprise comme ça. qui ferait un resto qui aurait comme ambition de faire deux à trois mille repas par jour, gratuitement. » C’est le début des Restos du Cœur. Depuis, cette association s’est développée grâce aux milliers de bénévoles. Elle sert des repas aux plus démunis (environ 75 millions tous les ans), mais elle a aussi élargi son action dans le logement, l’emploi, le soutien scolaire ou des activités sociales. Les familles monoparentales soit 15% de la population française, représentent environ 31% des personnes accueillies aux Restos du Cœur. Les moins de 25 ans n’ont pas droit au RMI (Revenu Minimum d’insertion) et représentent 9% des personnes qui viennent aux Restos du Cœur.

_____

Depuis combien de temps êtes-vous bénévole aux Rfstos du. Coeur pour bébé f

trente-trois - 33


I

gram m aire e t structures

6 1Le combat des femmes A Observez avec votre voisin ces quelques dates clés dans l’histoire des femmes en France, puis dites ce qu'elles évoquent pour vous. Essayez de comparer avec situation de la femme dans votre pays. èe internationale des femmes (depuis >977) journée

I

V

Loi sur 'é g a lité

5 de rePrésentation sur les listes $ M o r a le s aux élections régionales £ m unicipales, dans les communes *- ae 3 500 habitants et plus

Obtei droit de vote en Ftô* siècle après les hom*

31 IANVIER 2007 Loi sur l’égalité d ’accès des femmes et des hommes aux exécutifs locaux. On parle de « parité »

Apparition du Mouvement de Libération de

Loi autorisant l 'i v c

la Femme (MIF)

•Chez nous aussi, le 8 mars est une date Importante pour rappeler qu’i l v a encore beaucoup à -faire pour...

LE MANIFESTE POUR LA PARITÉ

Le 6 juin 1996. dix femmes de la scène politique française signent « Le manifeste des dix pour la parité *. Ce manifeste sera publié par le magazine LExpress et sera à l’origine de la loi sur la parité, en juin 2000. Celle-ci ne concerne que le domaine politique et force est de constater qu'elle est loin d’être respectée. Dans le monde de l’entreprise, malgré de nombreuses améliorations, on ne peut pas encore parler de généralisation de la parité comme le montre l’écart des salaires de 18% en moyenne pour un même poste.

B À partir des déclarations de ces femmes lors d’une manifestation en faveur de la parité, imaginez un texte qui exposerait les objectifs à se fixer pour une vérita: parité hommes-femmes. 1 M o u vou lo n s être r e c o n n u e s com m e des

cîtouenneç a pa r t e n ti ère a fov»ç les ni\

L a fe m m e d ’auJO urd k > >,

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elle d o it ê tr e p r é s e n te d a n s la vie p o l i t i s e .

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3 FV^effo^ç fiv\ u n e fo is po«r t o u t e s a la

diçcrirvMi^afiov\ d es fe m m e ç a u tra v a il. 1

4 Je dîç çtop a la m a in m ise d e s S o m m e s à les é c h e lo n s dw pouvoir.

U s -femmes sont de nouveau descendues dans la rue pour revendiquer la p a rité ...

IA

k

r


- Complétez ce texte avec le temps qui convient puis classez les connecteurs 3 uj ont guidé votre choix dans le tableau ci-dessous. Marquez clairement à l'aide o? (*) ceux qui indiquent le but.

LES SANS-ABRI

L'association Droit Au Logement (DAL) a été créée en 1990 par des familles mal-logées ou sans-logis et des militants associatifs de quartier, dans le 20e arrondissement de Paris, après que 48 familles (être expulsées) d’immeubles où elles squattaient. De peur qu'on ne (finir) par les oublier, ces familles campèrent sur les lieux jusqu’à (obtenir) gain de cause. Finalement, elles furent relogées au bout de quatre mois. Depuis, l’association agit à Paris et en province, afin de (défendre) les droits des exclus. Le DAL se bat ainsi pour que (être relogées) toutes ces familles en situation précaire avant quelles ne (sombrer) dans l’exclusion totale. Dans le but de (se faire) encore mieux entendre, le DAL n’hésite pas à mettre en place de grandes actions médiatiques, afin que la presse (se faire) le relais de leurs revendications et qu’ainsi le grand public (prendre) conscience de cette (jsX; _ réalité sociale, en vue de (créer) un grand réseau de solidarité.

Pour (donner) plus de force à ses actions, le DAL peut compter sur le soutien de nombreuses personnalités (autorités re­ lieuses ou scientifiques, artistes, intellectuels). Tant que rien ne être fait) pour améliorer la situation des sans-abri, le DAL mènera des actions sur l'ensemble de l’Hexagone. Ces derniers temps, on a pu constater une intensification du combat pour que (être appliquée) la loi perm ettant de réquisitionner des immeubles et des logements vacants dont les propriétaires *>nt l'État, des administrations publiques, des banques, des compagnies d’assu­ rance... Le DAL sait que la situation ne changera pas du jour au lendemain mais tile constate un soutien croissant d’une population de plus en plus concernée.

i

INFINITIF

INDICATIF

---------------------7

- _

w

_

j

Réparez une liste d’actions possibles pour sensibiliser le public aux problèmes pcontrés par les sans-abri.

L Pour

Janvier 1954 : il fait -2 0 “C. dans les rues de Paris. Une femme et son enfant meurent de froid. Sur Radio-Luxembourg. l’Abbé Pierre lance un appel pour que les Français réagissent, c’est « l’insurrection de la bonté ». Son appel rapporta 500 millions de francs et un si grand volume de dons en nature qu'on eut du mal à les trier, les répartir et les stocker. Afin d’organiser les groupes de volontaires, il fonda les Compagnons d’Emmaüs qui construisent des logements pour les sansabri. Le combat de l'abbé Pierre a permis l'adoption d’une loi qui interdit aux propriétaires d'expulser leurs locataires en hiver. Plusieurs années plus tard, le 26 septembre 1985, Coluche lance à son tour, lui aussi à la radio, l’idée des Restos du Cœur. Le 21 décembre, les trois premiers restos ouvrent dans la région parisienne.

www.feitQSduçoeur.ofg/.

SUBJONCTIF

-

SOLIDARITÉ

Le public s o it sensible à la s itu a tio n des sans-abri..

C Connaissez-vous d’autres problèmes sociaux, en France ou dans votre pays, qui ît faire l’objet d’une campagne de sensibilisation ? Discutez-en avec un camarade. • Je pense ^u’on devrait s’intéresser à...

Unité 2

gram m aire e t structures

Indicatif, infinitif ou subjonctif


gram m aire e t structures

8 I Politiquement correct

LE POLITIQUEMENT CORRECT

A Que signifie pour vous l’expression « politiquement correct » ? Est-ce une pratique habituelle dans votre pays ?

« Politiquement/ professionnellement / socialement correct » désigne tout ce qui, au niveau politique, professionnel ou social, est fait ou dit pour ne pas risquer de choquer. Cela consiste à épurer le langage d'expressions et de termes qui peuvent être perçus comme choquants ou dévalorisants, une femme de ménage :

«Pour mol, quand on parle de « politiquement Correct », on veut se référer L . B Reconstituez ce texte sur le politiquement correct dans la langue. O

Toutes les catégories professionnelles se sont ainsi vues revalorisées dans leur appellation, à défaut parfois de l’être par d’autres moyens : reconnaissance ; rém unération...

On a alors remplacé les aveugles par des non-voyants, les sourds par des malentendants, les malades par des consultants, les Noirs (...) par des personnes de couleur ou plus largement les I immigrés de certaines origines I ethniques (en particulier africaines) par des minorités I visibles. (.„) ___________ - J

une technicienne de surface, un sourd : un malentendant, un immigré : un primo-arrivant.

o

'

-

On s’étonne aussi que l’on continue de parler de longue maladie pour éviter de prononcer le mot - cancer ».(...)

\

0 La vague du «politiquement correct *avait commencé avec le ! « professionnellement correct ne parlait plus d’instituteur mais de professeur des écoles, de fei de ménage mais de technicienne surface, de serveuse mais d’hôt d’employé mais de collaborateur La disparition générale des 1 tabous n ’est pas apparente de I le vocabulaire ; c’est même à I la tendance inverse que l’on a assisté depuis quelques ann*

C l

- — — — \ ----------------------------------------------------Le résultat est donc contraire au but ' Le phénomène s’est poursuivi ' \ recherché, qui est de valoriser les gens qi Vavec le « socialement correct •. ' \ que soient leur sta tu t social ou leur app« Extrait de « La peur des mots ». Gérard Merrnet. Francoscopie.

C Imaginez à votre tour, à partir de noms que vous connaissez, des désignations « professionnellement ou socialement correctes ». LE

NE

EXPLÉTIF

Le ne qu’on appelle explétif est facultatif et n’exprime pas une vraie négation. On le retrouve dans des propositions qui transmettent une idée de crainte. Cette tournure est encore très courante à l’écrit, elle l'est moins à l'oral. Le ministre a reçu les représentants du mouvement pour les sans-abri de crainte qu'ils ne lancent un appel a manifester le week-end prochain.

«Je sais q on parle de plus en plus de « collaborateur » à la place d’« ewplové »...

9 La tournure infinitive Réécrivez ces phrases impropres en remplaçant les propositions subordonnées des propositions infinitives. 1. Tu as préféré accepter ce boulot de peur que tu te retrouves sans les ASSEI T u os préféré accepter ce boulot de peur de te retrouver sans les A s s e d ic . 2. Elle a présenté un dossier à la CAF, afin qu’elle puisse toucher les allocs. 3. Pour qu’il obtienne ce diplôme, il doit envoyer un CV. 4. Elle doit faire un stage au CHU de manière à ce qu’elle complète sa formatk 5. Les journalistes essaient de contrôler les mots qu'ils utilisent de crainte qu'ils n’emploient un mot ou une expression politiquement incorrect(e). 6 . Le DAL travaille de façon qu’il puisse apporter des solutions aux sans-abri.


•Après les verbes aller, partir, retourner, venir, passer, sortir, monter, descendre, rester, on préfère ne pas utiliser les connecteurs pour ou afin de mais employer immédiatement l’emploi de l’infinitif. Les journalistes sont sortis parler avec la population qui leur a exposé la situation dans leur quartier.

= Le but dans une proposition conjonctive (une conjonction ou locution conjonctive + s u b jo n c t if ) •pour que et afin que introduisent une proposition su­ bordonnée du but qui motive l'action de la proposition principale, sans aucune nuance particulière. L’Abbé Pierre s'est battu toute sa vie pour que / afin que les plus démunis puissent vivre dans la dignité. •de façon (à ce) que, de manière (à ce) que, de sorte que introduisent aussi le but ; dans ce cas, elles mettent en avant la façon d’agir pour l’atteindre. Les Restos du Cœur aident les personnes les plus démunies en leur donnant un toit en hiver de façon (à ce / de manière à ce ! de sorte) qu’elles n’aient pas froid (ici, outre le but = ne pas avoir froid, on veut aussi souligner la manière = en leur donnant un toit).

S u b j o n c t if o u i n f i n i t i f I Les propositions subordonnées de but sont systé­ matiquement au subjonctif. La conjugaison au subjonctif de la plupart des verbes se forme à partir du radical de la 3e personne du pluriel du présent de l’indicatif auquel on ajoute e, es, e, ent, sauf pour les l * et 2e personnes du pluriel qui sont les mêmes qu’à l’imparfait pour les verbes réguliers : présent de l’indicatif (ils viennent), imparfait (nous ve­ nions, vous veniez).

JL Attention, de façon que, à ce que, de manière que, de sorte que +

in d ic a t if

indiquent la conséquence.

•de crainte que (ne), de peur que (ne) introduisent une proposition subordonnée d’un but dont on veut éviter la réalisation. Les résultats de cette enquête seront étudiés minu­ tieusement, de crainte / de peur qu'ils ne donnent une idée fausse (on a peur que les chiffres soient mal interprétés) sur l ’attitude des Français à l ’égard de leur religion.

..yEMlB vienne viennes vienne venions veniez viennent

je tu il/elle/on nous vous ils/elles

•Parmi les principales exceptions, il y a : ÊTRE

.L

Quand on a deux subordonnées au subjonctif, il est plus élégant de ne pas répéter la conjonction mais de relier les deux segments par que. Les questions ont été variées pour que tous les suets soient traités et que chacun puisse intervenir.

I Le but dans les propositions infinitives •dans le but de, afin de (afin de ne pas), pour (pour ne pas), de façon à, de manière à, de crainte de, de peur de, en vue de demandent l'emploi de l’infinitif. Elle a un rendez-vous avec un conseiller de l ’ANPE en vue d ’obtenir un stage dans une entreprise locale. •Dans l’expression du but, lorsque le sujet du verbe principal est aussi celui du verbe de la subordonnée conjonctive, on remplace cette dernière par une subordonnée infinitive. Sabine a tout mis en œuvre de façon à ce que le ju ry retienne sa candidature. (sujet A # sujet B) Mais Sabine a tout mis en œuvre de façon à être retenue par le jury. (sujet A = sujet B)

je/ j' tu il/elle/on nous vous ils/elles

je tu il/elle/on nous vous ils A

AVOIR

ALLER

sois sois soit soyons soyez soient

aie aies ait ayons ayez aient

aille aille aille allions alliez aillent

SAVOIR

FAIRE

POUVOIR

sache saches sache sachions sachiez sachent

fasse fasses fasse fassions fassiez fassent

puisse puisses puisse puissions puissiez puissent

Attention, ne pas confondre la prononciation des 3* personnes d’avoir et d’aller : qu’ils aient [kilzc], qu’ils aillent [kilzaj].

Unité 2

trente-sept - 37

MENTO GRAMMATICAL

L’ e x p r e s s io n d u b u t


«

Texte oral 1 - Senior A De quelle nature vous semble le document que vous venez d’entendre ? □

Informatif ]

Argumentatif

B À partir de ce document, rédigez quelques lignes de présentation sur l’Abbé Pierre.

C À votre tour, présentez une personnalité populaire dans votre pays et expliquez cette affection d ’un pays entier.

W

Texte oral 2 -Junior A Répondez en cochant (X) la bonne réponse : 1 . De quelle nature vous semble le docum ent que vous venez d ’entendre ? □

Informatif

Argumentatif

2. Le ton de l’échange entre les invités est... □

politiquement correct.

hargneux.

respectueux.

véhément.

B Répondez aux questions suivantes : • • • • • • •

Pourquoi le journaliste utilise-t-il l'expression « chasse aux fumeurs » ? Où s’exerce-t-elle ? Quelles réactions les fumeurs vont-ils avoir ? Quels sont les avantages, les inconvénients et les limites de cette mesure ? Dans quel but le mouvement DNF m ilite-t-il ? Protéger les non-fumeurs, est-ce, selon vous, discriminer les fumeurs ? Est-il possible dans votre pays de fumer dans les lieux publics ? Comment réagissent les fumeurs


Texte écrit 1 - Senior

Le s bénévoles cherchent avant tout à s'é p a n o u ir

Du « b é n é v o la t-s a c rific e » au « b é n é ­ v o la t-é p a n o u is s e m e n t » : une étude e x c lu s iv e du C erP hi (C entre d étude et de re c h e rc h e s u r la p h ila n th ro p ie ) m e t en évidence le d é s ir de ré a lis a tio n p e r­ s o n n e lle dans l’e n g a g e m e n t des re s ­ p o n s a b le s a s s o c ia tifs . Une bén é vo le du S e co u rs p o p u la ire e n ca d re des e n fa n ts de fa m ille s d é fa v o ris é e s de la ré g io n p a ris ie n n e q ui p ro fite n t, le 2 2 août 2006. des p la is irs de la plage de T ro u ville .

Pour Daniel et son petit-fils Adrien, l’engagement asso­ ciatif est une affaire de famille. Tous deux sont respon­ sables d'une structure à but non lucratif et tous deux ssent retirer un vrai plaisir à s’impliquer de la sorte. Mars la comparaison s'arrête là. Quand on en vient à as nterroger sur ce qui les amène à agir pour l'orga- aa: on. chacun invoque des raisons bien différentes. - On m’a demandé d'être vice-président de l’université "a'àges. mais je n'avais rien demandé à personne. zxz jque Daniel 82 ans. J’ai accepté pour me rendre a a la collectivité : je ne voulais pas donner l'impresser de faire ma mauvaise tête ! » : ■=■- a voir avec les motivations d'Adrien, son petit-fils -a " ans : « J’ai pris la tête, il y a deux ans. d'une assocaccn proposant des week-ends à la neige à bas prix. fô * occasion d'apprendre à démarcher les sponsors, r la logistique, à rencontrer les assureurs, excet étudiant en école de commerce. Tout cela me peut-être un jour dans ma vie professionnelle. » son. conviction, altruisme. désir de dépanner: c= - i sons de s'impliquer dans la vie d'une organi-

sation sont probablement aussi nombreuses que les adhérents. (...) Premier enseignement : comme pour le reste des bénévoles, une large majorité de respon­ sables font primer l'engagement au service des autres sur tout autre ressort. Ainsi. 64 %des individus sondés ont sélectionné, parmi la liste des motivations qui leur était proposées. « la cause soutenue par l'association » et « le sentiment d'être utile à la société et d'agir pour les autres ». Et 89 %ont choisi l'une ou l'autre de ces réponses ! Loin derrière s'expriment les gratifications personnel­ les : 21 X évoquent « l'épanouissement » que procure leur engagement. 10 X « te désir d'exercer des respon­ sabilités ». 6 X « le souhait d'acquérir des compéten­ ces ». 5 X « la possibilité de mesurer ses efforts » et 2 X « la reconnaissance sociale ». (...) Lenquête du CerPhi révèle par ailleurs (...) que l'âge et le sexe des responsables associatifs ont une incidence sur la nature de leurs motivations. Les plus jeunes (...) revendiquent beaucoup plus fortement le fait de s'im­ pliquer dans la vie associative comme une manière « d'acquérir des compétences professionnelles ». (...) Les jeunes adultes revendiquent, par ailleurs, beau­ coup plus fortement que les autres le fait de s'engager dans la vie des associations pour « s'y épanouir per­ sonnellement ». (...) De tous ces résultats. (...) il ressort enfin un relatif déca­ lage entre les motivations des responsables féminines et celles avancées par leurs homologues masculins. Les femmes mettent en avant la dimension militante de leur engagement, plus que la dimension d'utilité so­ ciale : ainsi. 67 Xd'entre elles invoquent comme motiva­ tion première « la cause soutenue par leur association » et 62 X« le sentiment d'être utile à la société et d'agir pour les autres » : les chiffres sont respectivement de 60 Xet 67 X pour les hommes. Dans tous les secteurs, elles apparaissent comme plus « militantes ». y compris dans le domaine culturel. (...)

Extrait de « Les bénévoles cherchent avant tout à s'épanouir «. Marie Boëton, La Croix, 1/04/2007

trente-neuf - 39


c

A Quels sont les points communs et les différences entre Daniel et Adrien ?

m B Seriez-vous tenté(e) par le bénévolat ? Dans quel domaine ? Quelle serait votre motivation profonde : l’ambition, la conviction, l'altruisme, le désir de dépanner ? Autre chose ? '2 ^ - • Pour mot, 16 bénévolat est une bonne chose mats t l -faut -faire a tte n tio n aux abus pour ne pas prendre la place d’un salarie.

Texte écrit2 -Junior

Des élèves inquiets pour leur avenir professionnel T a n d is q u e le s a d o le s c e n ts c r a ig n e n t p o u r le u r f u t u r , le u r s p a r e n ts ju g e n t q u e l ’é c o le n e f o r m e p a s a s s e z à la v ie d a n s l ’e n t r e p r is e . Charlotte est élève en seconde au lycée Sophie-Germain à Paris. Le monde du travail ? Elle en a une vision « angoissante ». « Quand je vois mes parents rentrer le soir, ils sont fatigués, j'ai l'impression qu'il faut toujours faire attention à tout dans le milieu professionnel, son attitude, ce qu'on dit... » Thomas, 14 ans, déplore, lui, que « toute la journée, on nous rabâche que c'est dur, qu'il y a le chômage... On voit nos parents stressés, qui

se plaignent et réclament des augmentations. Ça ne donne pas envie de travailler... ». Si Charlotte, dont les parents travaillent dans la santé, songe à être prof de guitare, Thomas, lui, veut être chirurgien, « comme ça, je suis sûr d’avoir du travail et de gagner ma vie... ». Umal, élève d’origines turque et serbe, en seconde dans un lycée professionnel, s’inquiète « quand il voit à la télé les problèmes du chômage et de discrimination à l'embauche » tandis que Yazid, est angoissé « par la peur des débouchés à la fin des études ».

\

f r


Une étude qualitative (...) met en lumière « que l'avenir est au cœur de la relation quotidienne entre les adolescents et les adultes ». À tel point que les adolescents « espèrent que leurs lendemains puissent

leur être présentés sous un jour plus positif ». Selon Serge Hefez, responsable de l'unité de thérapie familiale à la Pitié-Salpêtrière, « les jeunes voient la société comme une jungle. Et leurs parents leur en demandent beaucoup trop, les poussant souvent à réaliser leurs propres idéaux ». Et ce n’est pas l’école qui va combler les lacunes. Le rapprochement école-entreprise tant prôné par le ministre de l’Education est encore bien balbutiant. Umal le déplore vivement. Il aimerait « plus d’interventions de professionnels au lycée ». Selon une autre étude, réalisée celle-là par le CSA pour l’association de parents d’élèves Unapel auprès de 686 parents d’élèves, 67 % d’entre eux jugent justement que le système éducatif ne prépare pas les jeunes au monde du travail, (...) que l’école ne développe pas assez les qualités qui leur seront demandées plus tard •

dans les entreprises. Pourtant, les initiatives en ce sens se multiplient. Depuis la rentrée, outre le stage en troisième, l’« option de découverte professionnelle » a été généralisée : elle occupe trois heures par semaine. Au collège Mayorga, à Saint-Jean-Piedde-Port, les élèves de troisième peuvent même être dispensés de cours tous les lundis après-midi pour aller dans une entreprise de leur choix. Reste que cette option est d’inégale qualité. Elle dépend de l’engouement de l’équipe éducative qui n’est pas toujours très férue sur la vie de l’entreprise. Un réseau de grandes entreprises s’est constitué pour mettre en œuvre des actions et se faire mieux connaître des jeunes. (...)

Extrait de « Des élèves inquiets pour leur avenir professionnel », Aude Seres, Le Figaro. 7/3/2007

A Après avoir pris connaissance du texte, complétez le tableau en relevant les éléments qui montrent la vision que chacun a du travail. Charlotte

Umal

Thomas

B Expliquez la phrase : « ... les jeunes voient la société comme une jungle ». Les jeunes con­ sidèrent que la société est un milieu hostile où règne seule la loi du plus fort. Partagez-vous cet avis ? C Expliquez ce que dit le texte sur les rapports entre l’école et la société. Est-ce la même chose chez vous ? CJr£z nous, on essaie de rapprocher école e t entreprise à travers une généralisation des stages...

Unité 2

m

L a s o c ié té c o m m e u n e ju n g le


FICHE TECHINIQUE

I FAIRE UN PLAN : ORGANISER LES IDÉES DES TEXTES INFORMATIFS ET ARGUMENTATIFS Le plan permet de montrer que l'on est capable de penser avec logique, d’examiner une assertion et d’en montrer les limites. Plusieurs plans sont possibles pour chaque sujet, mais il est important d’en élaborer un, car il contribue à bien structurer votre pensée et, par conséquent, votre texte. On peut donc, pour être simple et efficace : > Développer un plan en deux parties (thèse et antithèse) en montrant que l’opinion exprimée dans le sujet est contestable et que l’opinion inverse est tout aussi défendable. > Analyser le problème en décrivant et en expliquant la situation puis en analysant ses causes et ses conséquences. I Développer et justifier la thèse adverse, puis nuancer en faisant ressortir ses limites et proposer une autre approche. I Suivre le sujet qui vous guide de phrase en phrase avec des verbes comme : « expliquer », « justifier », « démontrer» , « discuter », « comparer »... ou des questions comme « Pensez-vous que... », « Dans quelle mesure peut-on dire que... », « Partagezvous ce point de vue... », etc.

QUELQUES RÈGLES A SUIVRE

©

Construire un plan détaillé au brouillon avec rigueur car il représente le chemin que l'on va suivre dans la rédaction.

©

Faire des phrases courtes mais complètes.

©

Classer ces phrases. Séparer les points importants des points secondaires.

©

Faire apparaître une hiérarchie entre les grands axes principaux et les idées à développer par paragraphe.

©

Aller de l’idée la plus simple à la plus complexe dans chaque paragraphe.

©

Choisir les arguments et les exemples les plus intéressants, parmi ceux que l’on a notés au cours du travail préliminaire.

42 - quarante-deui

lln it n 9


E L’INTERVIEW (1) ________________________________________________________________________________________________________________

Dans cet exercice, vous devrez comprendre une écoute longue (de 3 à 6 min). C'est la 2 e épreuve de compréhension orale. La modalité d'interview que nous traiterons ici est celle où les questions et les réponses s'enchaînent rapidement. Cette interview proviendra probablement de la radio et pourra porter sur tout type de sujets quotidiens. Vous aurez tout d’abord une minute pour lire les questions. Puis, vous écouterez une 1™fois l’enregistrement. Vous aurez ensuite 3 min pour commencer à répondre aux questions. Après quoi, vous écouterez une deuxième fois l'enregistrement et vous aurez encore 5 min pour compléter les réponses.

■ E xem ple Répondez aux questions en cochant la bonne réponse ou en écrivant l'information demandée. T r a n s c rip tio n :

• André Romain, vous êtes le président de MURS, une fédération d'associations dans le domaine du patrimoine et dont une des actions les plus connues est le travail sur les fameux chantiers d ’été archéologiques où participent beaucoup de jeunes et de moins jeunes, n'est-ce pas ? ) Oui, effectivement Mais bon, les camps d ’été, c'est pas tout.. • Oui bien sûr. Mais avant tout pour ceux qui ne le sauraient pas, MURS, c'est la contraction de Mouvement d'Union pour la Réhabilitation et la Sauvegarde. Alors, pourquoi la réhabilitation et la sauvegarde ? iEh bien, parce que la réhabilitation c’est seulement une partie de nos activités, on doit aussi faire attention à ce que les châteaux, les maisons, les moulins et autres ne se détériorent pas, ce qui implique des actions de sauvegarde. Et des actions de sauvegarde, ça veut dire aussi bien des actions de prévention que des actions légales pour protéger les monuments. • Oui... alors, ça fait maintenant une cinquantaine d’années qu'existe votre association... i Effectivement... • ... et vous regroupez aux alentours de 200 associations autour de la France. 200 associations, c'est beaucoup, non ? ->Oui ! Et ce n'est qu'une partie des associations. Vous savez, en France, chaque ville, chaque village veut protéger son église, son lavoir... ça fait beaucoup d'endroits... et beaucoup de gens aussi qui s'impliquent •Je n'en doute pas. Mais, votre tâche doit être assez complexe, non ? Parce que votre action est au niveau national, n ’est<e pas ? >Oui. Ça veut dire aussi qu'on doit donc intervenir à tous les niveaux. Au niveau régional, comme local - au niveau des communes. Mais bon, on s'occupe pas des projets au niveau de l'organisation ; c’est pas nous qui portons les projets. Non, on est plutôt là pour apporter des services aux associations.

On essaie de les rendre plus visibles, aussi bien elles que leurs actions. Et puis, il y a le thème des assurances, parce que sur les chantiers, il y a de la casse. C'est très physique et puis on utilise des matériaux parfois fragiles... Y a aussi les subventions. Enfin bref, on essaie de leur faciliter la vie. En un mot, on facilite aide et soutien. Vous voyez, ça fait beaucoup de choses ! •Alors, vous êtes ce qu’on pourrait appeler un « vecteur de communication », aussi bien en termes de publicité que de conseils, si elles ont besoin de savoir telle ou telle chose et qu'une association ait besoin de l’expérience d ’une autre. 3 Oui c'est ça. • Donc des actions de mise en contact entre opérateurs à tous les niveaux, local, régional ou national. >Oui, et départemental aussi. Vous savez, quand on parle de techniques ancestrales, de techniques qui ont quasiment disparu du savoir-faire des compagnons de nos jours, eh bien, parfois il faut tout réapprendre lors de chantiers et c'est là notre rôle de dire à une association, « vous savez, ça, il y a l'association du Puy en Vêlais qui sait faire ! Contactez-les ». C'est un sacré travail d'information de mettre en contact les opérateurs ! • Hmm. Alors cette mise en réseau est très importante, mais, venons-en aux chantiers d'été. Comme je le disais, c'est un peu le bout de l’iceberg que l ’on voit tous, parce qu’on connaît plein de ces jeunes passionnés qui partent en province ou à l'étranger aller faire des fouilles, réparer des murs par exemple... )Ah ! Ça c'est très important, parce que justement, à travers ça, on implique beaucoup de gens et de toutes les nationalités. Vous savez, les jeunes c'est notre avenir. Alors, qu'ils s'impliquent si tôt, ça fait prendre conscience à plein de gens de l'importance de la défense du patrimoine. • Oui oui, mais justement, qu'est-ce qui fait que tant de jeunes participent à ces chantiers ?

Unité 2 _

quarante-trois - 43

entraînem ent i compréhension de l oral

VAINEMENT AU PELF i l P artie 1 - COMPRÉHENSION D i L'ORAl


\Wd)Md\Am\\M I ltfUO.l ]Q NOISNlHJUdlNOO

'iEh bien, je suppose que c'est un état d ’esprit. C’est 15 jours, 3 semaines, un mois qu'ils vont passer entre eux, dans une vie collective où ils auront tout à partager et faire tout ce qu’ils ne font pas à la maison ! • Oui ! Si mes enfants écoutaient ça, peut-être qu'il en ferait un peu plus chez eux...

>Mais bien sûr ! Et vous ne savez pas ce que c r les enrichit d'échanger entre eux, d'échanger exemple des recettes de cuisine. Pensez do r : fréquenter des jeunes Italiens, Anglais ou m é n e l Polonais, et puis se mettre à faire la cuisine ensemble... Imaginez... Et puis ils apprenneraussi à découvrir une région parce que pour certains c'est la première grande sortie sans parents. Vous voyez, c'est vraiment passion

1. Cette interview a pour thème principal...

El les actions d’une association du patrimoine. □

la fédération des associations de jeunes en France.

les techniques de réhabilitation des monuments français.

Les questions qui portent sur le thème principal sont généralement toutes partiellement vraies. Cependant, une seule englobera toute la thématique ; ici, il s'agit des différentes actions (fédération d’associations, services, conseils, etc ! de l'association MURS.

2. On cite quatre types de monuments dont l'association s’occupe. Quels sont-ils ? 33 □ □

Des Des Des Des Des Des Des

CB 33 □ 33

3.

châteaux. fermes. remparts. maisons. églises. gîtes. lavoirs.

Quand on vous propose un grand nombre de solutions possibles, vous devrez probablement les chercher à plusieurs endroits de l'écoute. Ici, on trouve l’information en début de texte (châteaux et maisons) puis un peu plus loin dans le texte (égli et lavoirs). Attention ! On ne vous indiquera pas toujours le nombre de solutions valables (ici 4).

MURS cherche à...

33 faciliter les actions des associations. □ aider sur les chantiers. □ soutenir les association de jeunes.

Il faut se baser sur l’idée générale et ne pas se laisser guider par la multitude d’exemples d’actions mentionnées dans le texte.

4. Qu'est-ce que la mise en réseau des associations ?

C ’est m ettre

tous les opérateurs en

Contact.

ï

La réponse est donnée par une explication ava qu’arrive l’expression. On pourrait être tenté de répondre par la suite de la phrase où se trouve l’expression (« les associations parlent entre elles et leurs membres se rencontrent et s’échangent des savoir-faire »), mais ce ne serait que partiel, car l’important, c’est que c’est MURS qui permet cela.

Le nombre de questions pour ce type d'écoute dépasse généralement la dizaine. Mais ici, on vous a donné comme exemple les plus significatives. La caractéristique de ce type d’interview, c’est que l’interview est clairement menée par l’interviewer. Écoutez bien les questions qu’il pose afin de trouver les informations que vous cherchez. Étant donné la longueur de l’écoute, lors de la première écoute, l’important est de bien cerner où vous trouverez chaque information. À ce moment-là, vous ne pouvez pas encore répondre à toute les questions. Attention ! Si vous essayez de répondre dès la première écoute, vous risquez de ne pas bien comprendre le texte de façon globale et donc de moins bien vous repérer lors de la seconde écoute.

44 - quarante-quatre

Unité 2


TEXTE AR G U M EN TATIF (1)

Lisez ce texte et répondez aux questions.

COMMUNi aUÉ DE P R E S S E Les E n fa n ts de D o n Q u ic h o tte , a p rè s p lu s de tro is m o is de lu t t e s u r le c a n a l S a in tM a r t in , se r e tir e n t de c e t espace p u b lic q u ’ils o c c u p a ie n t, le c a m p e m e n t ne p e r m e tta n t p lu s a u c u n e a va n cé e im p o r ta n te a v a n t les é le c tio n s .

Certes, tout n’a pas été réglé, le mal-logement continue à sévir et des milliers de SDF continuent à dormir dans nos rues, sur nos trottoirs, dans des conditions indignes. Comme celle de tous les gouver­ nements précédents, la politique de nos ministres actuels a été très largement insuffisante, malgré les coups de projecteurs portés par Médecins du Monde puis par les Enfants de Don Quichotte. Le pas qui a été franchi cet hiver est cependant, au dire des associations

spécialisées, un pas majeur dans l’accueil des Sans Domicile Fixe, et la loi sur le Droit au Logement Opposable permet d’espérer un avenir meilleur. Le prochain gouvernement, quel qu'il soit, devra s’attaquer réellement aux racines de l’exclusion et mettre les moyens nécessaires à la restauration de la dignité de ces milliers d’hommes et de femmes qui souffrent. Aujourd'hui, quelques tentes ont été reposées sur le canal, quai de Valmy. Nous ne cautionnons pas ces nouvelles tentes puisque nous pensons qu’un gouvernement qui fait ses cartons ne peut prendre de décisions importantes, même s’il est évident que le combat ne s’arrête pas aujourd’hui. L'association Cour des Haltes, avec notre soutien, continuera à proposer des solutions individuelles aux sans-abri qui sont installés sur le quai de jemmapes, et qui sont en détresse.

w w w . l e s e n f a n t s d e d o n q u i c h o t t e . org

Évidemment, nous continuons à veiller à ce que les promesses faites soient tenues, à ce que les décisions prises soient appliquées, et nous continuerons à jouer notre rôle de témoins citoyens.

Unité 2

compréhension des Ecrits

■ E xem ple

i

Dans cet exercice intitulé Lire un texte argumentatif, vous devrez comprendre un texte long (700 900 mots) et répondre à 8 * 10 questions en cochant ® la bonne réponse ou en écrivant l’information demandée, soit en recopiant un passage du texte, soit en utilisant vos propres mots.

e n tra i Mentent

ENTRAÎNEMENT AU PELF U Partie 2 - COMPRÉHENSION DES ÉCRITS


CO

S

COURRI ER DES LECTEURS - TÉMOIGNAGE

COMPRÉHENSION DIS ÉCRITS |

Nuit du partage : le n -0 3-20 0 7 à 2 2 : 0 9 h Il y a des marches silencieuses quelquefois im m obiles et bruyantes. Des ras-le-bol qui nous font rentrer chez nous et claquer la porte de rage sauf qu'il faut avoir un chez nous avec une porte qui claque. Le 2 i mars, jour du printemps, comme dans un film avec des fleurs, des papillons et de la musique qui fait danser, le printemps revient. Le 21 mars, le printemps n'est pas pour tout le monde. Il est même de moins en moins pour tout le monde. Avec l’organisation mondiale du monde, les pays « en voie de régression » voient disparaître leur classe moyenne et s’empiler côte à côte sur le bitume non réservé aux bagnoles des imm igrés de pays « en voie de développement » et des réfugiés de quartiers sensibles qui partagent les lumières de la ville au fond des yeux et les repas « Restos du Cœur » au fond du ventre.

Bien sûr, il n’y a pas de solution miracle, ça se saurait. Sinon, les journalistes nous l’auraient joué enquêtes de fond, enquêtes de surface, en quête de vérité, témoignages inédits et débats 10 minutes de cacophonie pour 15 minutes de pub. Les politiques, eux, plus sages, nous l’auraient joué discours voix grave, réfléchie et posée avec des phrases comportant un « moi je » toutes les 5 secondes avant de se l’agrafer au revers de leur veston. Loin de cette cacophonie, 11 y a ces milliers de milliers de bénévoles, anonymes et disponibles qui comme dab‘ sont toujours à l’origine de centaines d’initiatives plus qu’indispensables qui mettent les politiques et les journaleux d’accord sur le fait qu’on doit pouvoir faire quelque chose un jour ou l’autre si on le fait. Donc faisons. Faire, c’est d’abord prendre conscience d’une évidence : que l’exclusion n’est pas ou plus un phénomène marginal ou réservé, limité dans son

développement mais qu concerne aujourd’hui tout monde et se propage de man - f i exponentielle comme le fa : jm nouveau virus dont on n’é v ê d pas complètement les risques. On se retrouve pris de coWt devant l’ampleur d’un problèm j qui n’en finit pas d’enfler, a :<s on bricole des solutions pouf i moment en attendant de *2Mti mieux plus tard après. L’anticipation devient c a p ita l pour éviter la pandémie et bien sûr avec elle le principe d ’une organisation p u b liq -f ayant compétence pour mettre en place actions et moyens a prévention. Faire, c’est aussi parler e’*. témoigner de cette prise ce conscience. Dans la nuit d 21 mars 2 0 0 7 , témoigner ce sera être dehors, se rassemble' pendant i heure ou plus prés des campements installés pa' Les Enfants de Don Quichotte quand ils existent ou à défaut sur les lieux de distribution de nourriture des Restos du Cœur. Donc faisons.

ütib' d ’ h a b itu d e Source : vAvw.lesenfantsdectonquichone.cor-. !

1. Contre quel problème l'association Les Enfants La réponse n’est pas annoncée mais induite de Don Quichotte lutte-t-elle ? tout au long du texte et notamment dans le 2 paragraphe. On comprend qu’il reste encore beaucoup de choses à faire pour loger toutes les Le mol- logeant. personnes qui vivent dans la rue. Cela signifie que l’association se bat contre les problèmes de logement.

46 - quarante-six

Unité 9


retirent-ils les tentes du canal Saint-M artin ?

L ’action est In u tile Cor aucune décision ne sera prise avant tes élections.

3. Les actions de l’association ont été jusqu’à présent inutiles.

□ 33

Vrai. Faux.

On ne sait pas.

Justification : «

Avant de répondre, il faut avoir compris que l’association retire les tentes et non pas qu’elle en ajoute de nouvelles comme pourrait laisser entendre la phrase « quelques tentes ont été reposées sur le canal ». On précise d’ailleurs qu’elle ne cautionne pas cette démarche.

Une justification est un passage du texte qui peut appuyer votre réponse. Vous devez donc recopier mais il est inutile de reprendre l’intégralité de la phrase. Utilisez (...) pour couper le texte qui n'est pas nécessaire.

Le pas $uL a été -franchi cet ilver est (...) un pas maÿur ».

4. Quelles sont les attentes de l’association après les élections ?

U ’association s’attend à ce ^ue le gouverneront s’attaque réellement au* racines de l ’exclusion en s’en donnant 16s mov6ns-

5. Trouvez dans un texte un synonyme de SDF.

S ans-abri

6 . Quel est l'objectif du courrier de ce lecteur ?

ao

Inviter è une manifestation.

Manifester son accord.

Remercier les bénévoles.

7. Expliquez avec vos propres mots ce que l’auteur veut dire par « Le 21 mars, le printemps n’est pas pour tout le monde ».

On représente l£ printemps Comme un moment heureux de l’année, annonçant l’arrivée de l’été mais les sans-abri vivent

Attention, on vous demande quelles sont les attentes, c ’est un pluriel. Néanmoins, la réponse peut être unique. Dans la formulation de la question, on ne peut pas utiliser le mot « attente » au singulier.

Dans le texte, vous trouvez les mots : « SDF / Sans Domicile Fixe / sans-abri ». Sans D om icile Fixe n'est pas un synonyme de SDF, c’est la déclinaison des initiales, ce n’est donc pas la bonne réponse.

Il faut faire attention à tous les mots de ces propositions. Il ne manifeste pas son accord ; le texte parle des bénévoles, mais ne les remercie pas directement.

Ici, on doit résumer l'idée essentielle des paragraphes qui précèdent cette phrase. Les mots fleurs, papillons, musique, baguette magique, robes légères, couleurs bleu-blancsud ont une connotation positive en opposition à la réalité des SDF cartons gondolés p a r la pluie, couvertures bouffées par le froid, corps im m obiles, exclus.

une autre réalité.

Unité 2

quarante-sept - 47

entraînem ent i compréhension des Ec r its

2. Pourquoi Les Enfants de Don Quichotte


8 . L’auteur du témoignage revendique l’action

comme moyen de changement. (S Vrai. Faux. □ □

Pour répondre correctement à cette qu< faut bien analyser la proposition et cor que signifie « action comme moyen de changement ».

On ne sait pas.

▼ Un texte argumentatif est un écrit exprimant une thèse sur un sujet de culture générale ou d’acti 1 en opposition explicite ou im plicite avec une opinion contraire. Dans ce type de texte, l’auteur pressé l'opinion qu’il souhaite défendre et cherche à convaincre le lecteur du bien-fondé de ses idées. C* démonstration construite d’arguments et de preuves. Pour analyser le texte, il conviendra de se poser ces questions : • qui plaide ? • quoi ? • qui veut-il convaincre ?

Dans l’épreuve de compréhension des écrits, vous disposerez d’une heure pour comprendre deux et répondre à une quinzaine de questions. Afin d’utiliser au mieux le temps imparti, mettez en pla stratégies de lecture. Avant de commencer à répondre aux questions de l’exercice, vous pourrez relever au brouillon : • Quel est le sujet ? « Les Sans Domicile Fixe ». • Qui plaide ? « Une association et un lecteur favorable à l'action ». • Quoi ? « Se battre pour que tout le monde ait un toit ». • Qui veut-il convaincre ? « L’opinion publique ».

Il est toujours très important de bien lire les consignes. Lisez une question et interrogez-vous : • Quelles sont les informations qu’on me donne ?, • Qu'est-ce qu'on me demande ? Vous pourrez ainsi répondre correctement en donnant la ou les informations demandées.

La typologie des questions est très variée. On peut vous demander de cocher une bonne réponse, de citer un passage du texte ou d’expliquer un paragraphe ou une phrase.

43 • quarante-huit

-S J


LA LETTRE DE RECLAM ATION _____ %

Dans cette épreuve, vous devrez rédiger une lettre formelle. C'est le type d’écrit le plus fréquemment demandé. Dans le cas de la lettre de réclamation, il s’agit de se plaindre et de demander des dédommagements. Vous devez rappeler la situation, définir l’objet de la plainte et faire une proposition. Votre texte, clair et cohérent, comportera 2 5 0 mots environ.

■ E xem ple Vous venez d’acheter une maison de vacances dans le Sud de la France. Avant d’emménager, vous décidez de mettre aux nouvelles normes tout le système électrique. Vous faites appel à une société spécialisée. Vous payez d ’avance, mais à votre retour dans le sud, vous vous apercevez que rien n’a été changé et que la facture a été encaissée. Vous écrivez une lettre (environ 2 5 0 mots) pour demander à la société de vous rembourser la somme encaissée sous peine de poursuites judiciaires.

O

Sylviane Pontois 4, rue de Colette 83140 Six-Fours Tél. 04 8 8 18 67 24

0

Société Lampoule 13, rue Paul Cézanne 83150 Bandol

©

Réf. facture : FB24/2007

©

À Six-Fours. le 24/02/2007

©

Madame. Monsieur.

©

J’ai contacté votre entreprise pour réaliser chez moi une révision complète du système électrique. Nous nous sommes rencontrés le 19/06/2007. nous avons convenu d’un montant et d’une date pour les travaux. J’ai immédiatement signé le devis que vous m’avez présenté et accepté la facture de 3 342 euros. Je vous ai fait un chèque du montant global le jour même et je suis repartie tranquille à Nantes afin de terminer mon déménagement. Vous êtes effectivement venus le 22/06/2007 à mon domicile 4. rue du Colette pendant mon absence. Néanmoins, à mon retour, hier, j ’ai constaté qu’aucune modification sur le système électrique n’avait été effectuée et que le chèque que je vous avais remis a bel et bien été encaissé. Je ne conteste pas la facture mais l’absence de travail effectué. En conséquence, je pense avoir été trompée et je vous mets en demeure de me rembourser, dans les meilleurs délais, le montant de la réparation qui s’élève à 3 342 euros. À défaut d’un accord à l’amiable dans les quinze jours qui suivent la réception de cette lettre recommandée, je porterai plainte auprès des tribunaux compétents. Veuillez agréer, Madame. Monsieur, mes cordiales salutations.

O

Unité 2

^ y /t/u tn e P o n to is

quarante-neuf -49

entraînem ent i production écrite

ENTRAÎNEMENT AU PEIF PI Partie 3 - PRODUCTION ÉCRITE


i entraînem ent production écrite

Une lettre de réclamation est toujours une interaction écrite entre vous et un tiers (une personne physique ou juridique). On vous demande de répondre à une lettre reçue ou de réagir à un service effectué. Q vous devez vous mettre en situation. La consigne est parfois longue et vous donne des détails. Elle 1 contient souvent du vocabulaire spécifique qui peut vous être utile dans la rédaction de cette lettre. La lettre formelle, quel que soit son objectif, répond à des règles précises de présentation. Observez sur le modèle les différentes parties : Vous pourrez ajouter à vos coordonnées, des informations personnelles selon l'objet de la lettre (un numéro de dossier, de Sécurité sociale...) mais aussi une adresse mail, un numéro de fax... © Les coordonnées du correspondant devront mentionner le nom de la société ou de la personne et l'adresse, le téléphone, l'adresse mail, le fax... O Les références ne sont pas obligatoires et peuvent être variées (numéro du courrier reçu, numéro d’un élément dont il est question dans la lettre). On pourra également placer à cet endroit l’objet de la lettre ou les pièces jointes. Pour le lieu et la date, on préférera la formule « à .... le ». La formule d’appel peut varier selon le destinataire et la relation que vous entretenez avec cette personne. Si le destinataire n’est pas identifié, vous choisirez la formule « Madame, Monsieur ». Dans le corps de la lettre, les retraits du texte vers la droite ne sont pas obligatoires. En revanche, veillez à faire plusieurs paragraphes. Il vaut mieux écrire son nom sous la signature. On pourra également, si besoin est, ajouter sa fonction, si c'est une lettre professionnelle. o

Une lettre de réclamation nécessite parfois la connaissance d’un vocabulaire spécifique : ces expressions sont soulignées dans le texte ci-dessus. On ne vous demandera pas de connaître tous les domaines et les expressions s'y rapportant. Néanmoins, ce niveau prévoit la maîtrise de différents registres de langue et quelques notions de français de spécialité.

■ E xercice 1 Vous habitez depuis deux ans dans un appartement en location dans un beau quartier de Bordeaux. Votre bail arrive à terme et votre propriétaire vous propose un nouveau contrat de location. Le loyer a été augmenté de plus de 30% . Vous lui écrivez une lettre (environ 2 5 0 mots) pour réclamer un renouvellement du contrat de location selon l’augmentation prévue par la loi, sous peine de poursuites judiciaires.

■ E xercice 2 Votre professeur de français organise une épreuve blanche de l’examen du DELF B2. Malheureusement, la date choisie correspond à la sortie prévue par votre professeur de biologie. Vous lui demandez de changer la date, mais il refuse. Vous décidez de lui écrire au nom de tous les élèves de la classe pour lui exprimer vos remerciements pour cette préparation supplémentaire à l'examen mais aussi votre désir de changer de date. Vous trouverez des arguments convaincants pour le faire changer d ’avis. Vous vous exprimerez a v rd politesse et diplom atie. Vous écrirez une lettre de 2 5 0 mots environ.

50* cinquante


P O IN T DE VUE Dans cette épreuve, on vous demandera de dégager le problème soulevé par le texte proposé et de présenter votre opinion sur le sujet. Vous aurez 30 minutes pour vous préparer, puis vous devez être capable de présenter votre point de vue de façon argumentée. Cette partie de l'épreuve durera environ 10 minutes. Ensuite, il y aura une deuxième partie dans laquelle vous devrez débattre avec l'examinateur sur ce sujet. O

■ E xem ple Vous dégagerez le problème soulevé par le texte ci-dessous, et donnerez votre point de vue sur le sujet.

L’ADN pour une ville propre De nombreuses villes m ettent en place des procédés contre la prolifération des déjections canines dans les rues. En Allemagne, on prend le problème très au sérieux. La mairie d’une petite ville de province veut répertorier tous les chiens de la ville. Les propriétaires de chiens devront V donner un peu de salive de leurs toutous afin que l'ADN soit identifié. Quand tous les chiens de la ville seront fichés, la nouvelle brigade scientifique instaurée par la mairie n ’au ra plus qu’à ram asser les diverses déjections canines et à les analyser. Si l’ADN correspond à celui d’un chien fiché dans cette ville, le propriétaire devra payer une amende de 200 € à 600 € et encore plus en cas de récidive.

T ra n s c rip tio n :

Dans cet article, le journaliste expose une solution p o u r garder les trottoirs de la ville propres, sans déjections canines. Alors il explique une initiative proposée pa r une petite ville en Allemagne. Il ne s'agit plus de sensibiliser les propriétaires des chiens mais en fait de sanctionner ceux qui ne respecteraient pas la propreté de la ville. Alors dans un prem ier temps, il s'agit de répertorier tous les chiens, selon leur ADN. En fait une brigade spéciale sera ensuite chargée de ramasser les déjections, de les analyser et d'envoyer une amende au propriétaire du chien. Dans nos villes, en Europe, il y a de plus en plus de chiens et les propriétaires ne sont pas toujours attentifs à leur animal. Les trottoirs des villes sont sales et ce manque de civisme est inadmissible. De nombreuses municipalités sont conscientes du problème et mettent en place des procédés pour garder leur ville propre : les journaux locaux sensibilisent les habitants, les mairies offrent des espaces verts pour prom ener les chiens et on met à disposition des sacs en plastique et des pinces, etc. Mais il est vrai que la prévention ne suffit pas toujours et que les villes sont encore sales. Il est difficile de changer les comportements et quand la prévention ne suffit pas, il faut sanctionner. Je trouve dommage de faire appel à la lo i pour ce qui devrait être une question de respect. On devrait pouvoir vivre en se respectant les uns les autres. C'est certainement un idéal impossible à appliquer car on voit bien dans la vie de tous les jours, que la société est très individualiste, les gens sont égoïstes et pensent rarement au bien-être des autres. Les gens ont besoin de lois et donc de répression pour se respecter entre eux. On l'a vu avec d'autres lois : pa r exemple, en Suisse, il est interdit de je te r des papiers pa r terre et les personnes qui le font se voient sanctionnées p a r la police. Et le résultat est évident : Genève est bien plus propre que d'autres villes européennes. La répression doit être le dernier recours, quand la sensibilisation et la prévention ne fonctionnent plus pour éduquer les mentalités et m odifier les comportements. Si les gens ne sont pas capables d ’un m inim um de civisme, il est norm al que la municipalité intervienne pour sanctionner car il est inconcevable de vivre dans une société égoïste et irrespectueuse des individus.

Unité 2

entraînem ent i p r o d u c tio n orale

ENTRAÎNEMENT AU PELF PI Partie 4 - PRODUCTION ORALE


i entraînem ent production orale

Dans cet exercice, il faut tout d'abord définir la question à discuter. Vous devez dégager du texte une idée polémique. La question n'est pas toujours explicite dans le texte. Commencez par vous demander « Est-ce que je suis pour ou contre... ». Dans l’exemple : « Êtes-vous pour ou contre une loi répressive pour garder la ville propre ? ».

î

Vous devez présenter votre point de vue. Mais comment se faire une idée ? Comment avoir une opinion ? On ne peut pas avoir des idées sur tous les sujets. Néanmoins, vous avez 20 minutes pour construire votre argumentation. Faites appel à vos connaissances en élargissant les thèmes et en écrivant au brouillon tous les mots qui vous viennent à l’esprit autour des concepts proposés par le document. Dans l’exemple : « propreté » et « chiens ». Vous vous concentrerez ensuite sur la question. Vous devez être capable de faire un monologue de 10 minutes environ. Ce temps de parole est long. Vous devez être cohérent afin de solliciter l’écoute de l’examinateur. Préparez un plan au brouillon. Voici une idée de plan selon l’exemple proposé : • Annonce du thème : une ville sans déjections canines. • Présentation de l’idée énoncée par le texte : une loi pour contrôler les propriétaires de chiens et avoir la fiche de leur ADN afin de garder la ville propre. • Constat : les villes sont sales malgré les actions de prévention. • Opinion : les gens manquent de civisme. • Exemple : en Suisse, il existe une loi interdisant de jeter des papiers par terre. • Conclusion : quand la prévention ne suffit pas, la répression est nécessaire.

Ne rédigez pas de phrases au brouillon sinon vous risquez de lire devant l’examinateur. On vous demande un discours oral et surtout pas la lecture d’un texte écrit. Écrivez alors des idées qui vous permettront d’avoir un discours construit.

■ E xercice 1 Pour les deux petits textes qui suivent, vous dégagerez le problème soulevé par le document et donnerez votre point de vue, comme dans l'exemple. VOUS AVEZ UN CHIEN ?

% À L ’A ID E , MON CHIEN EST DEVENU OBÈSE !

Les chiens aussi grossissent : affalés sur le divan à longueur de journée, sans aucune activité si ce n’est les deux ou trois promenades quotidiennes « hygiéniques ». En Angleterre, un propriétaire de chien a été dénoncé et l’animal a été retiré à son maître pour mauvais traitements. Selon les vétérinaires, le problème est sérieux. Les maladies cardio-vasculaires et le diabète, causés par l'obésité, sont aussi dangereux pour l’homme que pour l’animal. Un nouveau médicament fait donc son entrée sur le marché : il s’agit d’un traitement amaigrissant pour chien. À prescrire sur ordonnance ! \ _______________________________________________ X

52 • cinquante -deux

mm

1

I L S’E N N U IE ? VOUS AUSSI ? I Grâce au site Date-Dog, rencontrer l'âme sœur sur Internet est aussi possible pour un chien. À l’occasion de la Saint-Valentin, le moment est venu de vous inscrire sur ce site Internet spécialisé dans les rencontres « amoureuses » pour chiens. Plus de 670 inscrits vous attendent... Ce site vous propose également des partenariats, des soirées spéciales pour chiens dans des bars parisiens, des articles et accessoires dessinés par le plus grand spécialiste de la mode canine.


Les clés pour parler du...

DANS CETTE UNITE, NOUS ALLONS PARLER DES PROFESSIONS ET DES MÉTIERS, DES CONDITIONS DE TRAVAIL.. Les clés pour

donner un avis structurer un propos Les clés p o u r bien utiliser

• l'opposition et la concession Les clés p o u r aprendre

à élaborer l’introduction et la conclusion d’un texte argum entatif Entrainement au DELF B 2. Les clés

.de du de de

l’interview (2) (CO) texte inform atif (2) (CE) la lettre de candidature (PE) l’argumentation (PO)


lexique

1 Lexique du travail 11) LES FRANÇAIS ET LE TRAVAIL

De récents sondages indiquent que les Français estiment qu'on ne travaille pas assez en France et qu'ils associent le travail à des notions positives : intérêt, plaisir, dynamisme. Ils recherchent la sécurité de l'emploi et ont peur de la mobilité. Même si on a beaucoup parlé de la réduction du temps de travail (RTT), les Français ont tendance à privilégier la rémunération aux RTT. Finalement, une majorité pense qu'il est difficile de changer d'emploi après 40 ans.

A Complétez les phrases ci-dessous à l'aide des mots en vrac de la liste. cabir laboratoire

place

1. Jean-Louis travaille à mi-temps pour u n e ..................... du bâtiment. 2. Maryse a toujours rêvé d’un emploi stable. Elle vient donc de passer un concoure pour ê tre ...................... Elle espère obtenir u n e .......................à la poste de son village. 3. Yasmina est secrétaire dans u n .....................de pharmacie. Mais elle se plaint d’avoir un contrat précaire. 4. Pendant ses études, Anne a travaillé à la chaîne dans u n e ..................... de conserves. La pauvre, en plus, elle était au noir ! 5. Depuis que Jérôme e s t..................... dans u n ...................... après-vente, il n'arrètel pas de recevoir des appels de clients mécontents. 6 . Le patron a d’abord proposé à Gérard quelques heures par-ci par-là ; depuis la semaine dernière, il a enfin obtenu u n ..................... à temps plein. 7. Ludovic a é té ..................... pendant des années avant de décider de se mettre à son compte, le v o ilà ..................... à présent. 8 . Céline a ouvert u n ..................... dentaire en plein centre-ville.

B Classez les m ots de la liste et ceux qui sont en gras dans le tableau cidessous.

Lieu de travail

Profession / Métier

Conditions de travail

2 1Lexique du travail i(2) Indiquez si les mots ou expressions ci-dessous évoquent pour vous un aspect plutôt positif, plutôt négatif du travail ou s’ils vous laissent indifférents. le salaire les vacances les heures sup les collègues le patron les commissions la formation la promotion professionnelle le stress le licenciement l’augmentation salariale la parité au travail le 13* mois

• Pour m ol, 16 stress est l ’aspect 16 plus négatif du tra v a il parce <p£ tu 16 I r6ss6ns r*>êwe chez to i.

54


lexique

3 Métiers d hier et nouveaux métiers A Écrivez des professions que vous connaissez en fonction de leur catégorie. Métiers d’hier maréchaU-ferra/rt, I Professions dangereuses Professions bien rémunérées Nouvelles professions Métiers d’avenir Professions solidaires

B Voici quelques adjectifs. Essayez de les définir, puis comparez vos définitions à celles de votre camarade et dites à quelle profession vous pourriez les associer.

Orflanlséce) c’est ^uetgu’un gui sa it disposer avec méthode de son temps et prévoir ce gu’ll doit -faire. =%Je pense $u’un Chercheur doit être bien organise par exemple.

C Choisissez l’un de ces métiers ou un autre que vous connaissez

bien et dressez

une liste des qualités à avoir pour l’exercer. Pour être ... (m étier) ... U -faut être...

U -faut avoir... IL -faut savoir...

I Le recrutement de personnel A Observez ce titre de presse et ce dessin et dites à quoi ils font référence et pourquoi.

Votre C V ttonç

EN FRANCE : LA NUMÉROLOGIE AU SECOURS DES EMPLOYEURS

rïéreççe, recrufomç >-.« feç Verçeaux açcemdamt Vierge » .

LES ORGANISATIONS SYNDICALES ET PATRONALES

Elles ont pour objet la défense des droits et des intérêts professionnels. En France, environ 8% de la population active est syndiquée. Les principaux syndicats sont : la CGT, la CFDT, la CFTC. la CFE-CGC (le syndicat des cadres), FO et SUD ; dans le monde enseignant, la FEN et le SNES-FSU. Les principaux organismes de représentation du patronat sont le MEDEF et la FNSEA (exploitants agricoles).

5 Avec votre camarade, dites ce que vous en pensez. • Je ne sais pas ce 3 _ue tu en penses, mais ]e trouve *ue~

Unité 3

cinquante-cinq - 55


lexique

5 Candidats LES STAGES EN ENTREPRISES

Destinés à de jeunes adultes qui se lancent dans la vie professionnelle, les stages permettent d'acquérir de nouvelles compétences ou de mettre en application leurs connaissances. En France, le stage est devenu une étape intermédiaire très fréquente - et souvent obligatoire - avant d’accéder à un emploi sous contrat.

Un cabinet spécialisé dans la santé recherchait un directeur de laboratoire pour sa filia le en Italie. Après un long processus de sélection, il ne restait plus que les deux candidats dont vous avez une brève présentation ci-dessous. Avec votre cam arade, essayez de com prendre pourquoi c ’est finalem ent le candidate B qui a été choisi ; vous exposerez ensuite vos argum ents au reste de la classe. Voici un extrait de l’annonce publiée :

CABINET DE RECRUTEMENT SPÉCIALISÉ SANTÉ Nous recherchons actuellement pour notre filiale en Italie (Milan),

un Pharmacien ou Médecin Biologiste H/F Directeur de laboratoire.

D E S C R I P T I O N DE LA M IS S IO N : • Manager et apporter un support à l’équipe de techniciens (3). • Contrôler et signer les comptes rendus d’analyses. • Développer les relations avec les partenaires externes (cliniques, etc.). NIVEAU D'ÉTUDES : Pharmacien ou Médecin Biologiste (DESS de Biologie). NIVEAU D’EXPÉRIENCE : + ou - moins 5 années d’expérience. Bon charisme, excellent relationnel. Maîtrise de l’anglais, écrit/oral. Une bonne connaissance de l’italien sera appréciée.

B - Travaille depuis 5 ans dans un laboratoire d’analyse. Suit régulièrement des formations. - À été envoyée dernièrement par son entreprise actuelle à des congrès internationaux. - Anglais (&2), Allemand (AU Italien (Æ2). - Mariée sans enfant.

- Études de Pharmacie. - A travaillé dans différents laboratoires au cours des 5 dernières années, dont l’un à Rome. - Anglais (M ), Italien (&2), Espagnol. - M arié. 2 enfants. Nombreux séjours à l’étranger. A travaillé en Angleterre, en Amérique latine et dernièrement en Italie.

mon avis, c’est B ^u l a été sélectionné parce ^u£... B Préparez les argum ents que vous em ploieriez si vous deviez vous présenter à une sélection de personnel pour un em ploi qui vous intéresse ; puis présentez-les à votre camarade.

devais me présenter à un poste de...

56 - cinquante-six


lexique

6 | GDI. CDD OU ETT P A Faites une liste de cinq éléments positifs et de cinq autres négatifs dans votre •ravail ou celui dont vous rêvez. Comparez-les à ceux de votre camarade. Pour mot, l€ tra v a il, c est... 3 Lisez ce texte sur l’expérience d’Éric Crosti, puis cochez les phrases qui peuvent « concerner.

l'Expérience Jeunes, seniors, cadres, dirigeants, l( ravail temporaire ne cesse d'élargir ,»$ frontières. Et depuis 2005, les jences peuvent placer des CDI auprès Je leurs clients. L'INTÉRIM a été ma chance (...)» Pour ic Crosti, un contrôleur de gestion Je 47 ans, l’intérim était une forme 5e travail trop précaire et réservée, iux métiers pas ou peu qualifiés.! Une fois que je me suis décidé à] ranchir les portes d'une agence.! )n sentiment négatif s’est estompé.] bout de quelques semaines, un( première mission m'a été proposée.] p i correspondait à mon profil et qui] duré trois mois. De quoi retrouver ne confiance que je croyais perdue à! imais. » ____________________ ...) Longtemps, l'intérim a pâti d’une [mage négative et qui donnait au] ivail temporaire une réputation de

irécarité. Aujourd’hui, les entreprises Je travail temporaire (ETT) ne placent is seulement des ouvriers spécialisés >u des assistantes débutantes, lais des cadres, des ingénieurs et techniciens, des commerciaux, voire jnême des patrons, depuis que l'intérii iirigeant (appelé aussi management d< transition) a commencé à pointer le bout Je son contrat dans les entreprises. [[...) Les emplois temporaires sont-ilsj les emplois durables de demain ? Éric ' )rosti veut bien le croire. Après trois lissions différentes en un peu plus d'un m. il vient juste de retrouver un CDI. Ça m'a fait plaisir, mais moins que je îe le pensais. Après mon expérience 'intérimaire, je suis devenu moine angoisse à l'idée de ne pas retrouver un] emploi supposé stable. Mon chômage [e deux ans m’a bien montré qu'un CDI| l'est pas vraiment un rempart contre les licenciements. » r

LES CONTRATS

En France, les principaux contrats de travail se déclinent en Contrat à Durée Déterminée (CDD) ou à Durée Indéterminée (CDD. Il existe toutefois d'autres formes de contrat, afin de permettre l'accès à l’emploi à des catégories souvent victimes du chômage : les jeunes de moins de 25 ans, les femmes de plus de 45 ans, etc.

-y Extrait de « Et pourquoi ne pas travailler en intérim ? •. Albert Zennou, L’Express, mai, 2007

Alors que, d’après moi, un maçon pouvait facilement retrouver du travail à travers une ETT, je n’aurais jamais pensé qu’un cadre puisse le faire. En fait, pour moi, les ETT, c’était synonyme de précarité. Quand j’ai perdu mon emploi en CDI, je ne me suis pas vraiment inquiété car je savais que les ETT allaient me proposer quelque chose rapidement. L’intérim m’a vraiment permis de refaire surface. Contrairement à une idée reçue, le CDI n’empêche pas d’être licencié. En dépit de cette expérience en ETT, je ne me sentirais vraiment bien qu'avec un CDI en poche.

L'ENTREPRISE

Il y a les grandes sociétés anonymes, les SA. mais il y a surtout un important tissu de petites et moyennes entreprises, les PME. Qui dirige l’entreprise ? Le patron, le directeur, le gérant ou le présidentdirecteur général (PDG).

C Discutez de cet article avec votre camarade. Pensez-vous que toutes les :'ofessions puisent être exercées en intérim ? Vous-même, avez-vous travaillé, *_’ 2 /aillez-vous ou travailleriez-vous en intérim ?

cinquante-sept - 57


gram m aire e t structures

7 1Donner son avis (11 A Ces trois jeunes ont chacun une vision particulière du monde. À qui associer» vous chacune de ces opinions ? Jèrône sort d u * BTS commerce

fotrid est «nejeune étudiante à

international If hésite à partir

( ESC membred^uneassociation

e* stage à fétranger, mais

gui'fait (apranotion du commerce

Ücraint de *e pas trouver

éguitabfe sur lesmarthés ; ellea

4 emploi sif n’accepte pas ce gu'il

particg* à piisieurs rencontreset

considère comme un abus !

maidfestations contre fûiganisation Mondialedu Commerce(OMC). ESe va partie^ à un projet dedévefappema touristigue enzonerumie dans un pagsdrhnenguelathe.

Sa*dri*e vient de terminer ses études APRÈS LE BAC. IL N'Y A PAS QUE LA FAC

Beaucoup d’élèves s'orientent vers des formations supérieures autres que celles proposées en faculté. On peut suivre une formation dans un Institut universitaire Technologique (IUT) où on obtient un Brevet de Technicien Supérieur (BTS). Après une ou deux années de préparation, on peut poursuivre des études dans une école d’ingénieurs, dans une école de commerce (par exemple. l’ESC. dite Sup de Co ou HEC. l’École des Hautes Études Commerciales) ou dans une École Normale Supérieur (Normale Sup).

à HEC et, après un stage dans une société londonienne, elle cherche un poste dans une filiale d’une entreprise française à (étranger

Pour moi. c’est clair, sans expérience à l’étranger, on peut difficilement obtenir du travail. Et toi, qu’est-ce que tu en penses ? Je crois qu’on exagère beaucoup. Toi, qui es sensible à l’égalité à l’autre bout du monde, tu devrais aussi voir les problèmes qu’on a ici pour trouver du travail. Je ne suis pas d’accord, partir à l’étranger, ça te permet de voir d'autres modes de fonctionnement et on est pas obligés de le faire dans une association de solidarité...

j

Non, moi, ce que je voulais dire justement, c’est que soit tu pars à l'étranger pour jouer les solidaires, soit tu te fais exploiter. Je ne suis pas d'accord. Par rapport à ce que tu viens de dire, je voudrais juste préciser que si je participe à des projets de développement, c’est aussi parce que je crois qu'on a une dette envers ces pays. A mon avis, vous vous trompez tous les deux. J’ai l’impression qu’on a une image faussée du stage à l’étranger alors que c’est hyper enrichissant ! Mais que ce soit systématiquement pour des projets solidaires pour se donner bonne conscience... Attends un peu. c’est pas une question de bonne conscience. C’est parce que c’est nécessaire : on est en train d’étouffer les pays les plus pauvres ! Donc, d’après toi, c'est avec vos projets qu’ils vont s’en sortir alors que c’est en créant des filiales de nos entreprises que... Alors, excuse-moi de te couper la parole, mais je ne suis pas du tout d’accord, parce que ça entraîne la fermeture de nos entreprises. Tu vois ça bien, n’est-ce pas ? B Parmi les expressions en gras des dialogues précédents, retrouvez-en au moins! une q ui... expose une opinion : À Mon avis, demande l’avis de l’autre : réagit par rapport à une opinion :

exprime l’accord : exprime le désaccord : interrompt :

C Pensez à la situation de l’em ploi dans votre pays et parlez-en avec un camarade.


LE COMMERCE ÉQUITABLE

A Prenez quelques notes sur chacun des sujets suivants :

La réduction du temps de travail est la meilleure solution pour créer des emplois.

le commerce équitable est une bonne façon de lutter contre le travail des enfants.

Les délocalisations permettent de développer les économies du Sud. On devrait permettre aux ___ retraités d'exercer une activité économique. La mondialisation a des conséquences catastrophiques sur le marché du travail.

B À deux, lisez à tour de rôle une de ces opinions et demandez à votre camarade

de donner son avis à partir des notes qu’il aura prises.

Le commerce équitable a pour objectif une plus grande équité dans les échanges avec les pays pauvres, en créant un modèle de société solidaire dans le respect des droits de l’Homme. Il défend le développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés.

C Écrivez à votre tour deux opinions sur une question d’actualité et lisez-les au reste de la classe qui devra réagir.

Opposition et concession Remplacez la conjonction mais par l’expression de concession entre parenthèses et en réalisant les changem ents nécessaires. 1 Les 35 heures semblent nuisibles à l’économie, mais elles permettent aux salariés d’avoir une meilleure qualité de vie. (quoique)

û u o tg i’eues perm ettent une meilleure qualité de vie, tes 35 heures semblent nuisibles i l ’économie. 2. Les syndicats disent être intransigeants sur la revendication d'augmentation salariale mais ils devront entamer des négociations, (quand même) 3 Les CDD sont précaires, mais les travailleurs espèrent toujours qu’ils se transforment en CDI. (avoir beau) - _a grève des fonctionnaires est compréhensible, mais elle a créé un fort mécontentement d’une partie des travailleurs du secteur privé, (bien que) 5 La réunion a été reportée mais tous les chefs de services n’ont pas été prévenus. (or) 5. Sandrine fait beaucoup d’heures supplémentaires, mais elles ne lui sont pas payées, alors que) 7 Cet employé travaille déjà mais il n’est pas encore déclaré, (même si) 5 .année dernière, on avait redéfini les postes mais ils ont fini par être supprimés, (en dépit de).

Structurer un texte A l'aide de ces notes sur le commerce de proximité, construisez un texte dans •rcuel vous introduirez des expressions pour mieux structurer votre propos.

r

Nous allons voir ^ug le renouveau du commerce de proxim ité n’est pas anodin i en premier lie u parce ^ue...

Unité 3

cinquante-neuf - 59

gram m aire e t structures

8 1Donner son avis (2)


MÉMENTO GRAMMATICAL

Q u e l q u e / q u e l q u e s __________________ Quelque indique souvent une notion d'approximation, comme environ, à peu près, en gros. Il est alors invariable. Il a parcouru quelque 200 mètres. I Quelques exprime une quantité réduite dans le sens de certains, un certain nombre de. J’ai quelques livres de cet auteur.

QUEL(S) QUE / QUELLE(S) QUE -I- SUBJONCTIF > Ce sont des adjectifs relatifs toujours suivis du verbe être au subjonctif. L’accord de quel se fait avec le sujet : Il attend la réponse quelle q u ’elle soit. On peut ajouter les verbes devoir ou pouvoir au verbe être. Elle ira aux prud’hommes quelles qu'en doivent être les conséquences.

Q uoi que +

s u b j o n c t if ______________________________

Quand le sujet reprend une idée, on utilise la locution concessive quoi que qui remplace quelle que soit la chose que : Quoi que vous disiez, votre CV n’a pas convaincu. (quelle que soit la chose que vous dites, peu importe ce que vous dites...) /h

Attention à ne pas confondre avec quoique (en un seul mot) qui est synonyme de bien que. Quoiqu’il a it un bon CV, sa candidature n ’a pas été retenue.

D o n n e r u n a v is ______________________________ > Quand on veut exprimer un point de vue, on peut utiliser des expressions comme : à mon avis, selon moi, d’après moi, en ce qui me concerne, il me semble que + in d ic a t if , etc. À mon avis / Selon moi / D’après moi, on abuse des stages... En ce qui me concerne, je suis contre. Il me semble que c'est une bonne chose.

60 - soixante

I Quand on veut montrer qu’on est d’accord, on peut utiliser des expressions comme : effectivement, vous avez raison, tout à fait, absolument, sans aucun doute, je suis (entièrement, parfaitement) d’accord, etc. La mondialisation a des conséquences sur le travail. Effectivement... I Quand on veut montrer son désaccord ou nuancer une opinion, on peut utiliser des expressions comme : peut-être, c ’est probable mais, c’est inexact, vous vous trompez, vous exagérez, c ’est absurde, etc. La mondialisation a des conséquences sur le travail. C’est probable mais...

S t r u c t u r e r s o n p r o p o s ____________________ Quand on veut traiter une question, à l’écrit ou à l’oral, on essaie d’organiser les idées dans un cadre qui permet d’énoncer clairement l’introduction du sujet, de le développer pour ensuite apporter une conclusion. Il existe des expressions qui permettent de mieux structurer ce cadre. Quelques expressions d’introduction : nous traiterons... nous verrons que... nous montrerons que... en premier lieu... par la suite... Quelques expressions de conclusion : nous terminerons par... nous conclurons sur... nous dirons en conclusion que... Quand on développe le sujet, on doit suivre l’ordre dans lequel les points à traiter ont été annoncés dans l'introduction. Même si la neutralité n’existe jamais vraiment, on doit s’efforcer d’aborder tous les aspects de la question pour réserver l’opinion personnelle dans la conclusion. Il est recommandé de s'exprimer à la première personne du pluriel (nous) plutôt qu’à la première personne du singulier (moi, je).


Habituellement les connecteurs de cette page sont traités en deux groupes (opposition et concession). Dans la prati­ que, il n’est pas simple de discerner une notion de l'autre. Nous avons donc décidé ici de les réunir sans établir cette séparation, le bon usage de ces connecteurs résidant plutôt dans l’observation des exemples. Mais est la conjonction la plus utilisée pour marquer l’opposition (ou la concession). i existe de nombreux autres connecteurs pour exprimer ces mêmes notions. En voici quelques-uns. Alors que, tandis que + indicatif Alors que l'intérim a longtemps été considéré comme une solution de secours, il est aujourd'hui recherché pour la liberté qu'il procure. À l’inverse de, contrairement à À l ’inverse de / Contrairement à ce que l'on croit, la discrimination à l'embauche est encore très répan­ due. Avoir beau + infinitif Les Français ont beau se dire heureux au travail, le taux de satisfaction diminue. • Dans cette expression, le verbe avoir se conjugue aux différents temps : Les jeunes ont eu beau manifester contre le projet du gouvernement, la loi est finalement passée. • Cette construction n’admet pas la négation. On met donc l’infinitif qui la suit à la forme négative : Les Français ont beau ne pas critiquer les 35 heures, nombreux sont ceux qui souhaitent travailler plus. Même si + indicatif Même si les Français se disent heureux au travail, le taux de satisfaction diminue.

Bien que, quoique + subjonctif Bien qu'/ quoiqu’il ait un métier qui le passionne, c ’est le mot • stress * q u 'il choisit pour le qualifier. • Alors que même si indique la concession par rapport à une hypothèse, bien que le fait par rapport à un fait réel. Même s’il pleut, il sort. (Il ne pleut pas. Si c’est le cas, cela ne l’empêche pas de sortir.) Bien qu’il pleuve, il sort. (La pluie tombe, mais cela ne l'empêche pas de sortir.) Cependant (néanmoins, pourtant, toutefois, en revanche) : Beaucoup de Français sont contents d'être aux 35h -, néanmoins, 56% pensent qu'on ne travaille pas assez. En revanche (par contre) Dans la langue soutenue, évitez l'emploi de par contre et utilisez en revanche. Peu de gens ont vraiment envie de travailler plus. En revanche, rares sont ceux qui acceptent des dim inu­ tions de salaire. lO r Dans la théorie, l ’origine d'un candidat à l'embauche ne devrait pas être prise en compte ; or, dans la pra­ tique malheureusement, le phénomène est encore courant. Malgré, en dépit de, au mépris de + indicatif En dépit d ’ / malgré un taux de chômage élevé, beaucoup estiment qu’on devrait donner plus d’im ­ portance au temps libre. Leur patron les laisse fumer dans les bureaux au mé­ pris de la loi l ’interdisant. Quand même Dans la langue courante, surtout à l'oral, quand même a tendance à remplacer ces connecteurs ou à les ren­ forcer. Il n'était pas d'accord avec les conditions ; il a quand même signé. Il n'était pas d ’accord avec les conditions ; pourtant il a quand même signé.

MÉMENTO GRAMMATICAL

L ' o p p o s it io n e t l a c o n c e s s io n _____________


Texte oral 1 - Senior A Avant d’écouter l’enregistrement,

notez quelques idées importantes qui, selon vous, ont marqué les changements dans le monde du travail au cours de ces cent dernières années.

B Prenez des notes sur

le document que vous allez entendre puis, avec votre camarade, comparezles et proposez un titre, ainsi qu’une ou deux phrases pour en résumer le contenu.

C Le document cite des métiers qui

étaient considérés comme particulièrement féminins. Savez-vous si, dans votre pays, il y avait aussi ___ v des métiers réservés aux femmes ? Lesquels ? Y en a-t-il encore ? •0 *2

nous, I l n’v a plus de métiers strictem ent

masculins ou strictem ent -féminins...

) M’empêche $ue certaines professions demeurent trè s masculines.

D Chez vous,

dans le monde du travail, les femmes ont-elles accès à toutes les professions ?

• Malgré les discours remplis de bonnes Intentions, ÿ Crois ^ue, malhereusCment, les -femmes rencontrent beaucoup de d iffic u lté s à trouver un emploi.

Texte oral 2 -Junior A Avant d’écouter

le document, discutez avec votre camarade sur la relation qui devrait exister entre le monde de l'école et le monde du travail ? " • Je pense ^ue l ’école d o it nous préparer à la vie active..

B Écoutez l’enregistrement et,

à partir de vos notes, comparez votre vision de la question à celle

des personnes de l’émission.

C Comment se pose

la question de l’entrée dans la vie active dans votre pays ? Est-ce difficile ?


Texte écrit 1 - Senior A Avez-vous déjà entendu parler du stress professionnel, connu sous le nom de b u r n -o u t ? Quelles sont, à votre avis, les professions qui en souffrent le plus ? Avec votre camarade, élaborez une liste des causes possibles du b u r n -o u t. B Lisez cet article puis comparez ce qui y est dit à ce que vous avez dit dans A. Y a-t-il des points communs ?

Quand le travail nous dépasse

i

La concurrence, les heures sup. la routine, le manque de reconnaissance sont des facteurs qui minent lentement mais sûrement la santé des travailleurs ; jusqu'au jour où apparaissent des symptômes de burn-out. tels que l'insomnie, l'épuisement, la démotivation, la perte d'appétit. C'est le virus du burn-out qui s'installe. Comment le détecter à temps ? Y a-t-il des professions plus à risque que d'autres ? Peut-on s'en remettre ? La situation de burn-out n'est pas facile à détecter. En effet, comment distinguer un simple stress passager d'un mal profond, d'autant que les manifestations varient considérablement en fonction des individus ? En général, l'individu commence à avoir l'impression que la vie passe à côté de lui sans qu'il y prenne part. Tout va trop vite. Les conséquences ? Tout d'abord, un sentiment de frustration, puis apparaît l'apathie ou encore le manque de concentration. On se sent de moins en moins capable de prendre des décisions et on oublie systématiquement des rendez-vous, même importants. Parallèlement à ces symptômes, on devient de plus en plus irascible. On ne supporte plus la critique et on s'emporte facilement dès qu'un collègue fait une remarque. Cette situation de stress n'est qu'une préparation du corps qui doit faire face à un danger. L'organisme commence

Votre profession ne vous intéresse plus ? Vous sentez que vous n’êtes plus motivé ? Attention, c’est peut-être le burn-out qui guette, un syndrome d’épuisement professionnel qui touche de plus en plus de personnes et qui est une des premières causes des congés maladie dans les pays industrialisés. à sécréter des substances de défense afin d'essayer de prévenir une crise. Même si absolument tous les professionnels, quel que soit le secteur d'activité, peuvent être touchés par le burn-out, les spécialistes ont démontré qu'il existe un rapport évident entre le degré de stress et certains métiers. Ainsi, le travail à la chaîne entraîne chez les travailleurs un sentiment de réaliser des tâches inutiles alors qu'ils font des journées marathoniennes ; une autre profession particulièrement touchée, c’est celle de pilote en raison de la lourde pression psychologique que suppose piloter un avion dans le respect des conditions de sécurité... Et la liste est encore longue ! Nous pouvons alors nous demander ce qu'il est possible de faire pour remédier à ce mal. La réponse n'est pas facile. Pour s'en sortir, il faut souvent faire appel à un professionnel. Mais, outre la thérapie, certainement indispensable, il faut aussi savoir s'arrêter et porter un regard sur soi pour évaluer ses propres aspirations professionnelles et savoir en marquer les limites. La solution passe certainement par une combinaison entre équilibre physique et mental, d'une part ; et d'autre part, par une meilleure relation entre vie professionnelle et vie privée.

A votre avis, quelle profession n’exerceriez-vous jamais en raison du stress qu’elle provoque ? luoi ? Qu’est-ce qui vous stresse le plus ? Parlez-en avec votre camarade.

Unité 3

§. S


Texte écrit 2 -Junior A Concilier le travail et les enfants n’est pas chose facile. Comment cela se passe-t-il chez vous ? Que pourrait-on proposer pour améliorer la situation ?

A ' .V

“*

• ’*■A

La crèche est un moyen de fidéliser le personnel (...) La crèche des Lavandières est ouverte à partir de 8 heures et ferme à 19 h 30, calée sur les heures de bureau. Elle reste même active pendant les vacances scolaires. (...) La crèche d'entreprise répond à des besoins horaires atypiques et cette possibilité de se caler sur les horaires de bureau séduit les employés ainsi que les directions. Le père ou la mère n'est plus contraint de quitter le bureau avant l'heure pour chercher le petit. (...) Or, près de 80% des parents rencontrent des problèmes d’absentéisme liés à leur mode de garde... et 38 % des Français déclarent qu'ils travailleraient plus longtemps si on leur proposait des solutions plus accessibles.!...)

CRÈCHE, LA PETITE ENTREPRISE QUI MONTE Encore peu développée, la garde des enfants à proximité de l'employeur des parents permet de fidéliser le personnel et de lutter contre l'absentéisme. La crèche des Lavandières à Issyles-Moulineaux (Hauts-de-Seine) ressemble à tous les lieux d'accueil pour jeunes enfants!..) Les parents travaillent à moins de dix minutes à pied, condition pour l'inscription des enfants. La France compte 37 crèches d’entreprise, 65 % d'entre elles se si­ tuent en Région parisienne. (...) Pour les parents, la crèche d'entreprise offre une réponse à la question : « Qu'est-ce qu'on va faire du petit à la fin du congé maternité ? » Pour les entreprises qui acceptent de jouer le jeu, l'aventure a un coût, mais elle offre aussi un cer­ tain nombre d'avantages. D'abord, une bonne image de mar­ que. Au moment de signer un contrat de travail, le jeune et futur salarié ne se contente plus aujourd'hui de regarder le montant des Tickets-Res­ taurant et son quota de RTT. Il pense également à son équilibre vie profes­ sionnelle-vie personnelle, et, si une entreprise a inscrit sur sa plaquette glacée « possibilité de garde du jeune enfant », c'est dans cette boîte qu'il signera. « C'est un enjeu économique pour l'entreprise (...), les 25-35 ans sont une population très recherchée par les recruteurs et, pour les attirer, l'entreprise doit leur montrer qu'elle vit avec son temps, voire qu'elle est pionnière. Avoir une crèche, c'est du marketing social. » (...)

Le développement des crèches d'en­ treprise a été inscrit en janvier 2006 dans le protocole « Jacob » de la fonc­ tion publique, au même titre que la revalorisation des statuts du person­ nel. « Ce n'est pas anodin, explique Caroline Tranchant, chef du bureau des affaires sociales à la DGAC, nos jeunes en sorties d’école réfléchissent davantage avant de nous quitter. » (...) La crèche permet aussi un retour plus rapide au boulot après le congé ma­ ternité. Chez Areva, qui a ouvert sa première crèche en 2002 sur le site de Vélizy (Yvelines), on a ainsi noté que « la crèche est un facteur de sérénité pour les mères qui ont, en effet, rega­ gné plus rapidement leur bureau ». « Laisser son enfant engendre un stress qui n'est pas mesurable, explique Va­ lérie Gressier, directrice de la crèche des Lavandières, d'autant plus que la séparation intervient assez tôt. Vu no­ tre localisation au pied des locaux, les mères savent que, dès qu'elles sortent de leur bureau, elles retrouvent leurs petits. Mais on les empêche de venir dans la journée. » La pause-bébé ne remplace pas la pause-café. « Les entreprises ont aussi pris conscience qu'un salarié qui a son enfant bien gardé est un salarié détendu, qui tra­ vaille mieux et est plus attentif. » (...)


he $

La DGAC a monté sa première crèche sans subventions. « en payant plein pot ». La location du berceau lui revient a un peu plus de 12 000 euros par an. Depuis 2006, la CAF - jusque-là géné­ reuse sur l'octroi de subventions com­ plémentaires, même pour les grandes entreprises - a décidé de resserrer les cordons de la bourse, en soumettant cette aide à des critères géographiques et de taux d'équipement (...) « La Cnaf a de moins en moins de fonds pour les crèches, explique Alexandre Henry, directeur de Crèche Attitude, un pres­ tataire de services de gardes, je crains que cela devienne plus délicat pour les entreprises de créer leurs propres struc­ tures, même en interentreprises, car cela a un coût non négligeable qu'elles ne peuvent pas toujours assumer. » La pénurie de personnels d'encadrement pèse également lourd. Entre restrictions budgétaires et man­ que d'auxiliaires de puériculture, les caissières à temps partiel ne sont pas près de laisser leurs petits dans une crè­ che aux couleurs du grand magasin qui les emploie. Exrait de « Crèche, la petite entreprise qui monte ». Stéphanie Platat. Libération, janvier, 2007

B Après avoir lu ce texte, remplissez le tableau en indiquant quels sont les avantages de ces crèches pour les parents dans la colonne de gauche, et pour les entreprises dans celle de droite.

C Quels en seraient les inconvénients ? Parents

Entreprises

D Après avoir consulté la fiche technique de cette unité, faites des remarques sur le texte proposé. E Pourrait-on imaginer d’autres initiatives de « marketing social » ?

Unité 3

soixante-cinq - 65


FICHE TECHINIQUE

L INTRODUCTION ET LA CONCLUSION D UN TEXTE ARGUMENTATIF L’IMTBODUCTIOH______________________________________________ L’introduction comprend 3 parties : 1 . un préambule qui permet d’entrer en matière, 2 . une reprise du sujet (si votre écrit se déroule dans le cadre d’un examen) ou des faits qui

motivent votre écrit, 3. une annonce claire du plan de votre argumentation (les questions que soulève la problématique posée et ses limites). Dans l’introduction, pour annoncer le sujet que vous allez traiter, il est d’usage d’avoir recours à des formules rhétoriques (nous essaierons de comprendre pourquoi..., nous analyserons en quoi..., nous nous demanderons comment...). Même si c’est votre analyse, on utilise de préférence le « nous » de courtoisie, plutôt que le « je », considéré comme trop personnel.

(

Dans l’introduction, vous devez éviter de prendre une position personnelle par rapport au sujet que vous traitez.

LA CONCLUSION La conclusion est un bilan complet de votre argumentation ; vous pouvez alors prendre position par rapport aux questions évoquées. En revanche, vous ne pouvez pas ajouter de nouvelles idées ni entrer en contradiction avec vos propres arguments.

La conclusion doit vous permettre :

• de résumer l’essentiel de votre argumentation, afin de montrer, sous la forme d'un bilan, que vous avez tenu compte de la problématique posée ; • de répondre directement à la question posée en présentant votre point de vue ; • d’élargir le sujet, la réflexion, en lui donnant un éclairage plus vaste, en amenant d’autres perspectives, afin de faire comprendre que, malgré les éléments que vous avez apportés, tout n'est pas résolu.

N’oubliez pas de séparer clairement votre introduction et votre conclusion du développement. Ces sont des paragraphes distincts et il est recommandé de sauter une ligne entre l’introduction et le développement, puis entre ce dernier et la conclusion.

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’ IN T E R V IE W (2 )

C’est le deuxième exercice de compréhension orale. La modalité d’interview traitée ici est celle où il y a peu de questions et donc des réponses longues. Vous aurez tout d’abord 1 minute pour lire les questions. Puis, vous écouterez une 1* fois l'enregistrement. Vous aurez ensuite 3 minutes pour commencer à répondre aux questions. Puis, vous écouterez une 2e fois l’enregistrement et vous aurez encore 5 minutes pour compléter les réponses. ■ E xem ple Répondez aux questions en cochant la bonne réponse (X) ou en écrivant l’information demandée. T ra n s c rip tio n :

• Trente ans ! C'est l'âge d'une certaine maturité. Finis les premiers errements, l'instabilité... on veut du solide ! Eh bien désormais, en fêtant cet anniversaire, Erasmus parait plus solide que jamais. Alors, depuis sa création, Erasmus, c'est près d'un million et dem i d'étudiants qui sont allés d'un bout à l'autre de l'Europe, dans près de I 800 universités, ça fait déjà beaucoup, n'est<e pas Winston Marshal ? ) Oui, en effet. Et il faut encore dire que c'est un program m e q u i concerne 90% des universités européennes. Et pourtant, tout n ’a pas été évident pendant ces trente années. Ainsi, la première année, on parle d ’à peine plus de 3 000 étudiants qui ont dû se battre pour rem plir des formulaires dans des langues étrangères, chercher désespérément l'homologation de leur diplôme, ou encore p a rtir avec des bourses bien maigres... • Mais Erasmus a évolué depuis et semble plébiscité pa r les étudiants eux-mêmes. ) Oui, bien sûr. Mais plus encore que l'engouem ent plus que l'envie de partir, ce qui semble un plébiscite, c'est ce qu'Erasmus semble apporter aux étudiants qui importe. Ainsi, selon une étude de l'université allemande de Kassel, cinq ans après leur retour d'une formation Erasmus, plus de 50% des jeunes Européens pensent que cela leur a permis de trouver leur prem ier emploi. Mais plus impressionnant encore est l'intérêt porté p a r les spécialistes en ressources humaines qui ont été interrogés p a r cette même université. 73% d'entre eux pensent qu'Erasmus est un plus au niveau diplôme et que grâce à lui, les étudiants ont une préparation bien meilleure que ceux qui ne sont pas partis à l'étranger. Qui dit mieux ? • Voyons, voyons ? >Eh bien, le côté * institution » d'Erasmus est si fort que même les Anglais, qui se demandent toujours ce qu'ils font en Europe, ont dû reconnaître, selon une enquête du Times, qu'Erasmus représentait une des cinquante meilleures choses que l'Union européennes leur a apporté. Et pourtant, ce ne sont pas les premiers de la liste, niveau départ... • Tiens, justement, qui sont ceux qui partent le plus ? >Eh bien si les Français sont en troisième position, avant eux, on trouve les Allemands, les Espagnols, puis les Français, les Italiens et les Polonais... vous voyez, les Britanniques sont bien loin. Mais bon, en revanche, en terme d'accueil, les Espagnols deviennent les premiers, suivi pa r la France, puis l'Allemagne, notre bon vieux Royaume-Uni et après l'Italie et la Suède. Mais ce n'est qu'un début et peut-être que certaines choses vont changer considérablement, car la Commission européenne souhaite permettre aux étudiants venant de pays tiers de suivre le programme Erasmus avec Erasmus Mundus. C'est un projet qui perm ettrait d ’attirer les meilleurs étudiants et professeurs de ces pays grâce à un système de bourses. Les étudiants pourraient continuer après la licence dans une université de l'Union et il y aurait des masters européens validés comme Erasmus Mundus. En fa it ce que cherche la Commission, c'est de faire des universités européennes des centres de haut niveau à l'échelle internationale.

1. Qu'est-ce que représente Erasmus en nombre... - d'années : 30. - d'étudiants concernés depuis sa création : plas d’un m illion et demi. - d’universités concernées actuellement : 1 800 / 9 0 # des universités européennes.

Ce sont des chiffres clés de l’écoute. Certains sont répétés, comme le nombre d’années. Pour le nombre d’universités, deux réponses sont correctes, mais donner les deux n’est pas obligatoire.

Unité 3

soixante-sept- 67

entraînem ent i compréhension de l oral

ENTRAÎNEMENT AU PELF U Partie 1 - COMPRÉHENSION DE L’ORAL


\mm\hveA\m i îvuoi io NoisNiHiudMoo

2. Quels étaient les problèmes des étudiants durant la première année de la création d’Erasmus ?

\

(B Les documents administratifs. L'équivalence des évaluations. □ Le manque de places universitaires. (B Le peu d’argent donné par l’administration. □ La rareté des logements universitaires. □ La reconnaissance du programme.

CB

Dans le document, on parle, dans l’ordre, de la difficulté à obtenir la reconnaissance des examens (équivalence des évaluations), de la complexité de la paperasse (documents administratifs) et du faible montant de la bourse (peu d’argent donné par l'administration).

3. Qu’est-ce que pensent la majorité des recruteurs ?

Considèrent que les étudiants Erasmus ont une préparation meilleure 9.ue ceux qui ne sont pas partis à ^étranger dans ce Cadre. Ils

« Les recruteurs » = les responsables des ressources humaines. C’est une question ouverte. Il faut donc écrire avec vos propres mots et plusieurs formulations sont donc possibles.

4. Qu'est-ce que représente Erasmus selon le quotidien britannique The Tim es ? I l représente une des cinquante meilleures choses que l ’Union européenne a apportées aux Britanniques.

Il faut relier le terme « Britannique » avec « Royaume-Uni ». Le terme « représenter » est utilisé dans le texte, ce qui vous aide aussi à la compréhension.

5. Dans quel ordre sont classés les pays suivants en ce qui concerne la mobilité des étudiants ? ...Z .. Espagne

...3.. Pologne ...3.. France ...1.. Allemagne ..A .. Italie

6 . Qu’est-ce qu’Erasmus Mundus ?

C ’est un p ro je t qui donne des bourses aux m eilleurs étud ia n ts e t processeurs de pavs étrangers à l *U£. 7. Dans quel but à visée internationale a été créé Erasmus Mundus ? Ce que cherche la Commission, c’est •faire des universités européennes des centres de haut niveau au niveau International.

On commente diverses caractéristiques, mais une seule est explicitement décrite comme ayant une visée internationale (mondiale).

La caractéristique de ce type d’interview, c'est que la personne interviewée laisse une certaine liberté propos à l’intervenant. Vous ne pourrez pas beaucoup vous orienter avec les questions. Cherchez plutc lors de la première écoute, à bien cerner les thèmes qu’aborde la personne interviewée chaque fois qu'elle parle.

î

Cette interview proviendra probablement de la radio et pourra porter sur tout type de sujets quotidiens. Pour vous entraîner avec les chiffres, écoutez les bulletins d’information de radios économiques sur le Web.

68 • soixante-huit


ENTRAÎNEMENT AU UELF K Partie 2 - COMPRÉHENSION DES ÉCRITS TEXTE IN F O R M A T IF (2 ) 1

Dans cet exercice intitulé Lire un texte informatif, vous devrez comprendre un texte long (500 à 700 mots) et répondre à 6 -8 questions en cochant la bonne réponse ou en écrivant l’information demandée, soit en recopiant un passage du texte, soit en utilisant vos propres mots.

IH lü m m

m» «J*J« i♦t♦n• B ••

♦-i

Tenir son journal perso sur le Net peut être une bonne vitrine pour attirer les recruteurs. À condition de soigner le fond et la forme. Le succès a été immédiat. Un mois après sa mise en ligne, le site Internet abritant le CV d'Alexandre Guéniot avait déjà reçu plus de 500 000 visites. Ce jeune développeur en passe de sortir d'une école d'ingénieurs a eu la bonne idée de faire chanter son CV par un personnage dans un petit dessin animé. Le bouche à oreille a fait le reste. L'adresse du site a atterri dans les boîtes électroniques des recruteurs. Alors que ces derniers ne passent généralement pas plus d'une m inute sur un CV, beaucoup ont pris le temps de regarder ce petit clip de trois minutes. Au bout du compte, Alexandre Guéniot a décroché un stage de quatre mois avec promesse d'em bauche au siège américain de Microsoft, à Redmond. « Je travaille sur la suite Office, explique-t-il. Preuve qu'on peut trouver un poste sérieux en faisant preuve d'originalité. » Encore fautil avoir la possibilité de laisser libre cours à

son imagination. « J'ai la chance d'être dans un secteur où ce genre de fantaisie passe bien », reconnaît-il. C'est certainem ent la première question à se poser si on veut s'afficher sur Internet : jusqu'où aller ? Tout le monde n'a pas les compétences techniques pour concevoir un CV animé. En revanche, les blogs, ces blocs-notes personnels qui pullulent sur Internet, perm ettent de tenter sa chance dans la course à la cybercélébrité. Il suffit de quelques m inutes pour ouvrir son site ou l'alimenter. Mais aussi de quelques posts (des interventions écrites, en langage blog) pour se griller.

Sortir du lot to u t en restant crédible « Très peu de recruteurs recherchent des pro­ fils directement sur la Toile. En revanche, la pratique qui consiste à taper le nom du can­ didat sur un moteur de recherche pour véri­ fier les informations ou faire un contrôle de référence tend à se développer », explique Gérard Roffat, chargé du recrutement pour une filière de Groupama et lui-même « blogueur ».

Unité 3

soixante-neuf - 69


la ligne éditoriale qui lui permettra de sortir du lot sans pour autant mettre en danger sa crédibilité. Toute la difficulté est là. « C'est un vrai travail, qui peut prendre pas mal de temps », explique Patrice Malaurie. Quadra en quête d'un emploi dans les ressources humaines, il a com­ mencé à « bloguer » en janvier dernier. « J'écris principalement sur ma recherche d'emploi, en adoptant un ton un peu décalé. Quel que soit le thème du post, j'essaie de laisser transparaître des traits de ma personnalité, de mettre en avant certaines compétences, explique-t-il. L'objectif est de dire : Regardez, j'appré­ cie les outils efficaces, simples et pas Paul Mercier, directeur du dévelop­ chers. » pem ent chez Michael Page, un grand cabinet de recrutement, va plus loin. Reste que, à la longue, il n'est pas tou­ Pour lui, mieux vaut s'abstenir si l'on jours évident de tenir en haleine le lec­ n'a rien à dire. « Le blog doit dém on­ teur en parlant boulot et en veillant à trer des capacités professionnelles, ne pas dépasser les limites. « Le blog, une curiosité intellectuelle », note le c'est un bon moyen de dém ontrer professionnel. Inutile de plaquer son qu'on est actif, explique Frédéric CresCV sans apporter de plus-value. Mieux po, qui cherche un poste de chef de vaut aussi ne pas afficher au grand projet et tient, lui aussi, un journal en jour vices et passions inavouables : ligne. Mais on a vite fait d'être fade si propension à la collection de boîtes l'on n'y prend pas garde. » (...) de camembert, appartenance au fanclub d'un groupe de hard-rock, par Extrait de L'Expansion, juillet-août 2005 exemple. Le « blogueur » doit trouver

« Dans cette optique, le blog peut être un bon moyen de contrôler son image. Cela en dit plus long qu'un CV ou qu'une lettre de motivation. Mais c'est aussi à double tranchant : la régularité des posts, l'orthographe, le style du candidat, sa capacité de synthétiser, d'argumenter, de ne pas dépasser cer­ taines limites... cela fait beaucoup d 'in ­ dicateurs pour un recruteur. *

compréhension des écrits

i entraînem ent

1

sBt

Exemple

Lisez le texte, puis répondez aux questions suivantes en cochant la bonne réponse ou en écrivant l’information demandée : 1. Cet article...

CB □ □

informe sur les possibilités d’Internet dans la recherche d'emploi. dénonce le recrutement en ligne. critique les blogs.

Le texte est de type informatif, comme vous le dit la consigne. Regardez bien les verbes des différentes propositions. Dans un texte informatif, l’auteur ne donne pas son avis, il ne dénonce pas et ne critique pas.


Un personnage animé Chante son C V sur Internet.

De nombreuses formulations sont possibles. Néanmoins, pensez à donner une réponse complète. Ce n'est pas Internet qui fait l’originalité de son CV mais le personnage qui chante.

3. Vrai ou faux ? Cochez (X) la bonne réponse et citez un passage du texte. VRAI

FAUX

•Mettre son CV sur Internet nécessite un investissement en temps important. Justification : I l s u f f it de $ue%ues minutes pour o u vrir son s ite .

X

•Beaucoup de recruteurs recherchent des CV sur Internet. Justification : Très peu de recruteurs recherchent des p ro fils directem ent sur la Toile.

X

•De plus en plus de recruteurs cherchent des informations sur les candidats via Internet. Justification : L a pratique (...) tend à se développer.

X

La justification montre que vous avez compris. Il faut mettre la phrase ou l’expression qui justifie réellement la réponse et non pas recopier toute une partie du texte. Si la justification se trouve dans des phrases différentes, utilisez (...) pour couper le texte.

4. Comment comprenez-vous la phrase « inutile de plaquer son CV sans apporter de plus-value » ? L-e recruteur pense ^ue le C V sur un blog d o it apporter des Inform ations supplémentaires par rapport au C V sur papier, sinon I I est In u tile de m u ltip lie r les supports.

C’est une question difficile. Aidez-vous de l’ensemble du paragraphe pour comprendre cette proposition et l’expliquer. Attention, lisez bien la consigne : on ne vous demande pas de recopier.

5. Quel doit être le principal objectif du « blogueur » à la recherche d’emploi ? I l d o it s o rtir du lo t sans m ettre en danger sa C rédibilité.

Ici, en revanche, on peut reprendre une phrase du texte pour répondre à la question.

6 . Cochez un titre pour cet article :

□ CH □

Difficile de trouver un emploi en informatique ! Mon blog est mon meilleur CV Blog, bloguons, bloguez...

Le titre peut reprendre l’idée générale du texte. Il peut aussi être ironique, évocateur, imagé... Il doit surtout donner envie de lire l’article. Dans ce cas, seul le deuxième titre proposé illustre le texte. Le premier évoque l’emploi des informaticiens et le troisième parle des blogs. Ils sont donc à écarter.

entraînem ent i compréhension des écrits

2. Pourquoi le CV d'Alexandre Guéniot est-il original ?


i entraînem ent

7. Citez un avantage et un inconvénient du blog comme CV ? Un avantage :

c o m p r é h e n s io n des Ec r it s

ue blog est un o u til siw pie> efficace e t pas cher.

Un inconvénient :

I l -fa u t avoir des compétences techniques pour créer un C V o rig in a l.

Mais on aurait pu citer aussi : « Avantages : quelques minutes suffisent pour créer un blog / le blog est un bon moyen de contrôler son image . . . » « Inconvénients : alimenter un blog prend du temps / le blog peut être à double tranchant... » Attention à ne pas confondre les avantages et les inconvénients avec les conseils. Par exemple, soigner son style, le ton utilisé, sélectionner les informations à donner, ne pas dépasser certaines limites, donner envie de lire... ce sont des conseils.

Vous aurez à répondre à des questions de compréhension globale du texte. Vous devez donc vous faire une idée générale du document :

• Quel est le type de texte ? • Sur quel support a-t-il été publié ? • Quel est le ton utilisé ?

On vous posera des questions de compréhension approfondie. Vous devrez comprendre non seulement le sens général du texte mais aussi des phrases particulières ou des expressions. Pour une compréhension plus fine, il est im portant de relire plusieurs fois le document et d'établir des relations entre les différentes idées.

On vous demandera non seulement de comprendre un texte en français mais aussi de maîtriser des savoir-faire. Vous devrez avoir un esprit de synthèse pour répondre à une question globale, comme :

• Donnez un titre. et d’analyse pour répondre à certaines questions plus approfondies, comme :

• Expliquez une expression.

1

Ecrivez au stylo, correctement et de façon lisible. N’attendez pas du correcteur qu’il déchiffre votre écriture.

77 . rntv'intû.dniiTû


LES CLES D LA LETTRE DE CANDIDATURE Dans cette épreuve, vous devrez rédiger une lettre de candidature. On pourra vous demander de répondre à une offre d’emploi. Vous devrez trouver des arguments pour convaincre le lecteur que vous êtes le candidat idéal. Vous disposerez d’une heure pour écrire une lettre formelle de 2 5 0 mots.

■ E xem ple Vous voulez acquérir une expérience à l’étranger et améliorer votre français. Vous avez trouvé l’annonce ci-dessous sur Internet et vous décidez d ’y répondre en écrivant une lettre de candidature. Vous vous présenterez brièvement et exposerez vos motivations. Votre lettre devra comporter 2 5 0 mots environ. i «

Petits jobs en hôtellerie

i

Jobs rémunérés, logement et repas fournis par l’employeur. Nombreux postes proposés : serveur, serveuse, femme de chambre, assistant en cuisine, barman, assistante générale. r

Possibilité de suivre des cours de français sur place. Séjour de deux mois minimum à un an maximum.

[ /

.

CONDITIONS : 18 à 30 ans. / / Tous niveaux de fran­ çais. / / Pas d'expérience requise.

î I 1 •

Elisa Tedesco Via dell’università 45 00184 Roma 349 67 89 998 Rome, le 12/06/2007

!

Madame. Monsieur, Suite à la publication de votre annonce sur le site www.cherche-job.net, je me permets de vous faire parvenir ma candidature. Diplômée en langues (italien, français, anglais) depuis le mois dernier, je souhaite approfondir mes connaissances linguistiques et culturelles, avant de me lancer sur le marché du travail. Dans l’Europe d’aujourd’hui, il est nécessaire d’avoir une expérience à l’étranger, surtout dans le domaine des langues. L’année dernière, j’ai pu bénéficier d’un séjour de trois mois en Écosse, dans le cadre du projet Erasmus. Cela m’a permis de rencontrer des personnes de nationalités différentes et de confronter nos points de vue. Je souhaite à présent connaître une expérience professionnelle en France et je suis prête à accomplir les différentes tâches que vous voudrez bien me confier en hôtellerie ou en restauration. En échange de cette possibilité que vous me donneriez d’approfondir ma formation, je mettrai à votre disposition tout mon enthousiasme et mon dynamisme. Je vous remercie de votre attention et demeure à votre disposition pour tout complément d’information. Dans l’espoir de pouvoir prochainement rejoindre votre équipe, je vous prie d’agréer, Madame. Monsieur, mes salutations distinguées. £ksa Tcicst

Unité 3

entraînem ent i pr o d u c tio n écrite

MTRAÎNEMENT AU PELF U Partie 3 - PRODUCTION ÉCRITE


La correspondance professionnelle est concise. Elle doit contenir les informations qui intéressent le destinataire. Vous ne devez pas vous perdre dans des détails insignifiants : - Entrez immédiatement dans le vif du sujet en exposant l’objectif de la lettre. - Démontrez que vous correspondez au profil recherché (diplômes, expérience). - Montrez que vous êtes disponible, volontaire et motivé. La lettre de candidature doit répondre à des exigences très formelles. Soyez courtois, utilisez les formules de politesse spécifiques : veuillez agréer, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguée ; je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, à l'assurance de ma considération... Dans une lettre de candidature, évitez les formules : cordialement, sincères salutations. Employez des phrases courtes. Une phrase ne devrait pas dépasser deux lignes et ne contenir qu’une id< Evitez les lourdeurs des phrases complexes introduites par des conjonctions car, puisque... Variez la construction des phrases pour éviter l’ennui du lecteur et les répétitions (évitez le « je » en début de phrase). Marquez l’articulation de votre texte : en effet, en conséquence, toutefois... Employez les formes impersonnelles : i l apparaît que, i l semble que... Ne soyez pas trop direct. Au lieu deye vous demande de , vous pouvez écrire je me permets de vous demander si, je souhaiterais, auriez-vous l ’obligeance de...

■ E xercice 1 Vous voulez acquérir une expérience à l’étranger et améliorer votre français. Vous avez trouvé les annonces ci-dessous sur Internet et vous décidez d'y répondre en écrivant une lettre de candidature. Vous vous présenterez brièvement et exposerez vos motivations. Votre lettre devra comporter 2 5 0 mots environ.

Stages en entreprises Stages professionnels dans différents secteurs : marketing, import-export, commerce, in­ formatique. secrétariat, tourisme, droit finance, etc. Hébergement en famille d accueil Stages d'un mois minimum à un an maximum. l'entreprise contnbue à vos dépenses de logement à hauteur de 127 euros par semaine. CONDITIONS: 18 à 30 ans, niveau de français intermédiaire. Bac +1 minimum.

Séjours au pair en France Placement en famille française. Logement et repas fournis par la famille + rémunération. Possibilité de suivre des cours de français sur place. Séjours de 3 mois minimum à un an maximum. CONDITIONS : 18 à 27 ans. non fumeur(euse), motivé(e), aimant les enfants.

soixante-quatorze


LES CLES DE L’AR G U M EN TATIO N

Dans cette épreuve, vous devrez dans un premier temps présenter votre point de vue sur le sujet proposé par un court texte polémique et, dans un second temps, débattre avec l'examinateur sur ce sujet. Il faudra trouver des arguments qui sauront le convaincre de la justesse de vos idées. La totalité de l’épreuve sera de 2 0 minutes, après une préparation de 3 0 minutes.

■ Exemple Pour le texte ci-dessous, vous compléterez le plan ci-après :

CES FEMMES QUI NE CARRIÈRE

2ULENT PLUS FAIRE

Elles sont diplôm ées de grandes écoles, elles ont un travail à responsabilités dans lequel elles s ’accom plissent mais elles sont aussi mères au foyer. De plus en plus de françaises décident de faire un « break » dans leur vie professionnelle pour se dédier à leurs enfants. Elles découvrent « enfin » les petits bonheurs de la vie de fam ille : accom pagner son enfant à l’école, préparer le dîner tranquillem ent, reprendre le sport, prendre un thé avec les copines... Elles ont conscience de vivre un m om ent de vrai luxe. Mais pour com bien de tem ps ?

PLAN ANNONCE DU THÈME

Concilier vie professionnelle familiale.

et vie

PRÉSENTATION DE L’IDÉE ÉNONCÉE PAR LE TEXTE

Les femmes abandonnent leur vie professionnelle pour leur vie de famille. CONSTAT

Elles vont retrouver les joies de la vie de famille sans le stress du travail. OPINION

Argument 1 :

Le problème du choix entre famille et travail se pose pour les femmes (pas pour les hommes). Les concessions familiales restent le « privilège » des mères. Exemple :

Les femmes organisent tout, même quand elles sont au travail ou en voyage d'affaires : « lundi tu iras chercher Thomas à la crèche A 16 h » , « il u a de la Soupe toute prête au congélateur, tu la mets 3. minutes au tvtîcro-ondeç » .

Les femmes cumulent toujours deux emplois : famille + travail. Normal de pouvoir choisir sa vie.

Unité 3

soixante-quinze - 75

entraînem ent i p r o d u c tio n orale

ENTRAÎNEMENT AU PELF U Partie 4 - PRODUCTION ORALE


« On vous demande de donner votre avis. Utilisez des verbes ou des expressions qui particularisent votre propos : je crois, je pense, je suis convaincu, à mon avis, d'après moi, selon moi, quant à m oi...

> On vous demande de convaincre, de persuader, de défendre votre point de vue, de faire en sorte que l'examinateur partage votre opinion. Vous croyez aux idées que vous exposez. Utilisez des expressions qui marquent votre certitude : sans aucun doute, il est certain que, toujours, ja m a is...

1 Vous devez être cohérent. Construisez votre monologue avec des liens logiques (mais, en revanche, donc, puisque, si bien q u e ...). Les idées doivent s’enchaîner. Faites des pauses pour appuyer les idées que vous énoncez.

II est im portant de faire la différence entre les arguments et les exemples : •L’argument est une justification qui appuie l'opinion présentée, qui tient lieu de preuve. •L'exemple est un cas particulier qui illustre la justification. L'exemple doit aider à la compréhension par une mise en scène de l’idée. 1

Vous avez le droit d'hésiter dans un discours oral. On n'attend pas de vous une récitation ni un texte appris par coeur : vous devez faire un monologue construit à partir d'une idée. 1

■ E xe rcice 1 Comme dans l'exemple, entraînez-vous à faire un plan pour les textes suivants. ✓ ---------------------------------------------------------------------- \

J

LES INTERMITTENTS DD FOYER Les rôles traditionnels de l’homme et de la femme sont souvent renforcés par l’exigence de m obilité professionnelle. En effet, les femmes actives cherchent à concilier leur vie fam iliale et leur vie professionnelle, elles sont donc très peu mobiles. Et vu que la m obilité est un facteur de promotion, elles évoluent moins. La valorisation de la femme passe par son rôle de mère alors que celle de l’homme passe avant tout par son métier. Ceci dit, la société est peut-être en train de changer, les hommes s’im pliqueront-ils plus dans la vie fam iliale ?

\ __________________________________________y

J I

QUAND J E SERAI GRAND... J E SERAI STAR Les rêves des enfants ont changé : ils ne veulent plus devenir professeurs, policiers ou pompiers mais artistes, célèbres et passer à la télé. Il faut chercher l’explication dans la perte de prestige de ces métiers mais aussi par le martèlement télévisuel. Les médias donnent à voir des métiers où l’on ne se fatigue pas trop, qui ne nécessite pas de faire des études et où l’argent est facile. Ajoutons à cela les crises fam iliales liées aux problèmes d’emploi et le tour est joué !


Les clés pour parler de...

Æ èü k

s m

\

*

D AN S CETTE UNITÉ, N O U S ALLONS PARLER DE LA CITOYENNETÉ, DES DROITS ET DEVOIRS DES CITOYENS Les clés p o u r

» parler des questions adm inistratives et politiques en France » parler des symboles de l’État

Les clés p o u r b ie n u tilis e r

• l’hypothèse Les clés p o u r a p re n d re

. à m aintenir un ton modéré dans une lettre form elle E ntraîne m e n t au DELF B 2 . Les clés

• du » du >du • du

discours (CO) texte argumentatif (2) (CE) débat d’opinion (PE) débat (PO)


lexique

1 1Citoyenneté LE DROIT DE VOTE

Tout citoyen français majeur (+ de 18 ans) a le droit de voter. Certains responsables politiques veulent d’ailleurs rendre le vote obligatoire car, jusqu’à aujourd’hui, seule l’inscription sur les listes électorales est obligatoire, du moins si l’on veut voter. Les ressortissants de l’Union Européenne peuvent voter aux élections au Parlement européen et aux élections municipales. Les résidents extracommunautaires n'ont en revanche pas le droit de voter. Lors d’élections, on appelle « votants » les inscrits qui ont effectivement voté, (cela donne les suffrages exprimés), les « abstentions » sont les inscrits qui n’ont pas voté, les suffrages exprimés sont les votants moins les votes nuis (l’enveloppe est vide ou l’on a écrit sur le papier) et blancs (on glisse un papier blanc dans l’enveloppe). y

A Les affirmations suivantes ont un rapport avec les droits et les devoirs des citoyens. Dites celles avec lesquelles vous êtes d’accord et celles avec lesquelles vous êtes en désaccord. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8.

Tous les citoyens doivent aller voter. Les immigrés doivent apprendre la langue du pays d’accueil. Tous les citoyens doivent avoir accès au travail. Les jeunes doivent consacrer une partie de leur temps de formation à un service pour leur pays. Tous les citoyens doivent défendre les symboles de leur pays. Les retraités doivent descendre dans la rue pour revendiquer leurs droits. Tous les citoyens doivent militer dans une association ou un parti politique. Tout le monde doit payer ses impôts.

B Quels autres droits ou devoirs devraient avoir, selon vous, les personnes remarquées dans les phrases précédentes ? C Avec votre camarade, comparez vos réponses de l’activité B et discutez-en. • Mot, y, pense <$& to u t le monde, peu Importe La provenance, devrait pouvoir voter. >Je ne suis pas d’accord. À mon avis, ...

2 1Le quiz de la France administrative et politique Avec votre camarade, essayez de répondre à ces 8 questions sur la France administrative et politique.

1. Ûuand on parle de l’Hexagone, on fait référence... a . à la France. b. à Paris. c. à la région parisienne.

a

2. La France est divisée en... a. départements et régions. b. communautés et provinces. c. provinces et États. 3. Le préfet de région est chargé de veiller au bon fonctionnement des collectivités territoriales. Il est... » . élu par le Conseil général (conseil qui réunit les représentants politiques d ’un département). b. désigné au suffrage universel tous les cinq ans. c. nommé par le Président de la République. 4. Le maire à la mairie, le préfet à la préfecture et les députés... a. à la Députation. b. à l’Assemblée nationale. c. au Conseil d'État.

78 - soixante-dix-huit

5. Si une personne non communautaire veut passer quelques jours chez des amis français, ceux-ci doivent en informer... a. la mairie. b. la préfecture. ^ C c.personne car ses amis sont libres d ’accueillir qui ils veulent sans déclaration préalable. 6. En France, vous pouvez vous adresser à l'administration publique en français ou dans une langue régionale. a. Je peux choisir. b. le français étant la langue de la République, je ne peux pas utiliser une autre langue. c. la situation dépend du fonctionnaire. 7. Le président de la République est... □ a.élu au suffrage universel. b. issu du Parlement. c. désigné par le Conseil des ministres. 8. Depuis 2009, les nouvelles plaques d’immatriculation informent, entre autres, de... a. la provenance régionale du véhicule. b. l'identité de son titulaire. c. la provenance départementale.


LE S M Y T H E S DE L'H IS T O IR E

B A Complétez ces textes à l’aide des m ots de la liste, puis associez-les à chacun de DH symboles de la République française.

La croix de Lorraine

®

®

La Marseillaise

Le 14 juillet

1

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Le drapeau tricolore

^_ ®

Marianne

©

La photo du président

..] Le bleu qui fait référence à la de Paris, le blanc pour le 'ouge pour la a B H . On retrouve ces couleurs sur l’écharpe de tous les ■ ^ ^ ■ ■ i (les maires, les députés...) lors des ■ ■ ■ H H ■ officielles. ..] Dans toutes les ■ ■ ■ ■ ^ H de France, on doit afficher la ■ ■ ■ ■ ■ I , >i que le I H H H H E sculpté de Marianne. Elle représente la République et de -ombreuses femmes belles et célèbres, telles que Brigitte Bardot, Catherine Deneuve, 'res de la Fressange, Laetitia Casta lui ont prêté leurs traits. .] C’est le ■ L l’emblème le plus connu de la France. Cela vient d’un de mot car le mot latin « gallus » signifie à la fois « Gaulois » et « coq ». . ] C’est celle du Général de Gaulle, la qui représente depuis 1940 ïa France libre. I ..J Elle a été composée en 1792. C’était au départ un ; de guerre. ..] Il a été choisi comme jour de la fête car il commémore la prise de [la Bastille de 1789 et la fête de la fédération de 1790 où la France est apparue pour la :remière fois comme une B À votre tour, présentez les symboles de votre pays.

nous, l’un des principaux svmbotës, c’est.

La France, terre d’accueil P

o

jm m entez ces unes de journaux.

O

Les associations s'opposent à la mise en place d'un contrat d'accueil et d'intégration pour les familles des travailleurs immigrés

M a îtris e r l'im m ig ra tio n : o b je ctif p rin c ip a l du n o u v e a u m inistre

DES ÉTUDIANTS ORGANISENT LE SOUTIEN SCOLAIRE DES PRIMO-ARRIVANTS

Des volontaires m ettent en place un réseau d’aide à l’accueil des immigrés

Connaître le français, condition sine qua non

À mon avis, 11 tltr€ 1 -fait ré-fér€nC€ 3u„ parC6

OU L’HISTOIRE DES MYTHES

La France, comme toute nation au moment de sa constitution, a revisité son Histoire. Dans la 2• partie du XIXesiècle, sous la III* République, plusieurs personnages et dates ont été ainsi récupérés du passé pour se transformer en repères indispensables de l'Histoire de France. C’est ainsi que les Gaulois sont devenus les ancêtres de tous les Français ou que 1515 est devenu en une date incontournable des manuels d’Histoire de France alors qu’il s’agit d’une victoire sans enjeu stratégique.

ASSOCIATIONS POUR AIDER LES IMMIGRÉS

De nombreuses associations se mobilisent pour aider les immigrés dès leur arrivée en France : certaines se chargent de leur apprendre à parler français gratuitement, d’autres de les aider dans leurs démarches administratives au quotidien, d’autres encore collectent des vêtements, des fournitures scolaires, etc. Par exemple lors de la rentrée scolaire, nombreuses sont les familles qui achètent des cahiers ou des classeurs en plus pour donner aux enfants défavorisés du matériel aussi neuf et joli que celui de leurs camarades de classe.

pour obtenir la nationalité

soixante-dix-neuf • 79

lexique

Les symboles de la France


lexique

ANAEM

L’Agence Natiçnale pour l’Accueil des Étrangers et des Migrations (ANAEM) est l'organisme public chargé de réglementer l'arrivée des étrangers en France. Parmi les missions de L’ANAEM se trouve la mise en place de l’accueil des prim o­ arrivants (accompagné d ’un film présentant la vie en France et les institutions françaises), du contrat d'accueil et d ’intégration (CAI), de l’évaluation des connaissances de la langue française ou encore de l’organisation de l’IQF, c'est-àdire de l’Invitation à quitter le territoire.

5 Étudier en France A Après avoir lu ce texte extrait du site Internet de l’ANAEM, complétez le cour* q u ’Antoine envoie à un ami chilien qui veut poursuivre ses études en France. * U M fta r M

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http7/wwwianaem.fr «

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Anaem

L'accès aux établissements d'enseignement supérieur publics ou privés français est ouvert aux étudiants étrangers, selon le principe de l égalité de droit : mêmes exigences de niveau et mêmes conditions d'inscription que pour les étudiants français. •

I

*

Selon sa situation, l'é tu d ia n t étra n ge r peut s 'in s c rire dire ctem e nt auprès de l'é ta b lisse m e n t de son choix ou doit re m p lir un dossier d 'in scrip tion préalable. Après réception de l'a tte sta tio n d 'in scrip tion ou de préinscription, le consulat ] de France lui délivre, sous condition de moyens suffisants d'existence, un visa m ention « étudiant » qui lui perm et d 'e n tre r su r le te rrito ire français. Seuls dispensés de ce visa : les re sso rtissa n ts des États m em bres de la CE. de l'Espace Economique Européen, d'A ndorre, de Monaco, de Pologne, de Saint-M arin et du Saint-Siège. À le u r arrivée en France, les étudiants non I resso rtissa n ts de l ’Union Européenne dont la durée du séjour est supérieure à trois m ois passent une visite m édicale obligatoire, organisée p a rle s délégations de l'ANAEM. Au m om ent de la visite m édicale, les étudiants doivent s'a cq u itte r d'une taxe auprès de l'ANAEM. Où s e re n s e ig n e r 7

Pour ch oisir le u r établissem ent d'enseignem ent supérieur, connaître les conditions d'adm ission ou se p ro c u re r un dossier d 'in scrip tion , les étudiants doivent s ’adresser : • au service c u ltu re l de l'am bassade de France de le u r pays d 'o rig ine ou de le u r pays de résidence, • a u Centre d 'in fo rm a tio n et d'o rie ntatio n de Paris 117, rue Sévigné. 75004 Paris ou 47, rue des Écoles, 75005 Paris). • aux Cellules Universitaires d’information et d'Orientation (CUIO) des universités.

À

antoine@ point.net

Objet études en France Salut, Voilà, j ’ai les renseignements pour ton projet d’études en France. Avant de venir, il faudra que tu te présentes au avec ton C’est là qu’on te donnera un à condition que tu aies assez de revenus pour vivre ici. Comme tu resteras d’octobre à mai, il y a un organisme qui s’appelle qui va t ’obliger à passer qui en plus est payante ! Si tu veux en savoir plus, je te conseille d’ailleurs de demander auprès des services culturels de l’ambassade de France de Santiago. J’espère que tout marchera et si tu as besoin d’un coup de main, fais-moi signe. Antoine

B Après vous être renseigné(e), écrivez un message à un(e) ami(e) français(e) pour lui expliquer com m ent il/elle doit faire pour venir travailler ou étudier dans votre pays

80 - quatre-vingts


lexique

S Pour ou contre la JAPD ? - Observez cette affiche et lisez ces différents témoignages sur la JAPD qu'a îillis un journaliste à la sortie de cette journée. A votre avis, de quoi parlent-ils ?

AMI NA : « Avec fow* es problème* q u 'il y a

SANDRA : « Pendant la JAPD, on te passe des DVD pour t'expliquer ce que ça

a c tu e lle m e n t, c 'e ç t u n bom

veut dire « citoyen » et le bel avenir qui

moyev» pour s'intégrer »

t'attend s» tu signes pour l'armée. »

ROMAIN : «

Ce qui est

pa* normal, c ’est qu'on f'oblige à présenter un

HAMIN : « rOoi, j'a i trouvé ça plutôt positif car

4

« t o y ê Jî

c'est une façon de te sentir

c e r t i f i e t ’a fa it la JAPD,

vraiment français- »

pour te présenter au bac. »

franchement

LUCILE : « Y'a quand même

NILS : « C'est

des côtés positifs : on t ’apprend

n'importe quoi ! Idne vraie

^ar exemple à faire un massage

perte de temps I »

cardiaque. » GILLES : « Ils

feraient mieux d'améliorer les condition* sociale* dan* les

quartier* le* plu* défavorisés, ça au moins, ça aiderait à faire des citoyen*. »

^ • V u les déclarations de Sandra, je pense «ju’l l s’a g it... MINISTÈRE DE LA DÉFENSE.

>Bh bien, je crois ^ue...

OBJECTIF CITOYEN

5 Lisez cet article puis comparez ce qui y est expliqué à ce qui se passe dans votre pays et dites ce que vous en pensez.

ADIEU LE SERVICE MILITAIRE, HONJOIJR LA JAPD À la veille de la Première Guerre

jeunes Françaises et Français, qui

Mondiale, il était de 3 ans ; après la

doivent se faire recenser dans leur

guerre d'Algérie, il fut rabaissé à 16

commune de résidence. Ce recen­

mois. Dans les années 90, il n'était

sement est obligatoire. D'ailleurs,

plus que 12 puis de 9 mois. Finale­

pour certains examens, comme le

ment, il a été définitivement sup­

baccalauréat, les candidats doivent

primé en 1997 pour être remplacé

présenter l'attestation de recen­

par la Journée d'Appel à la Prépara­

sement, et s'ils sont déjà allés à la

tion à la Défense, la JAPD.

JAPD, un certificat qui leur est dé­

La JAPD, contrairement au service

La JAPD est une journée qui permet de rappeler à chacun que cette liberté a un prix. C’est aussi une occasion unique de contact direct avec la communauté militaire, et de découverte des multiples métiers et spécialités, civiles et militaires qu’offre aujourd'hui la Défense aux jeunes.

livré.

militaire, concerne tout le monde,

'A

L a dépense d’un pavs a toujours occupé une place Importante. Dans mon pays.

Unité 4

quatre-vingt-un - 81


gram m aire e t structures

7 1lhypothèse (1) COMMUNAUTARISME

Le terme de communautarisme fait prévaloir la communauté globale sur les individus qui la composent Les droits individuels s’effacent devant les devoirs envers la collectivité. On ne doit cependant pas le confondre avec le « communautarisme ethnique » très présent dans le débat politique français.

A Lisez ces différentes opinions sur le vote des étrangers en France et choisisse: celle qui convient pour les compléter : 1. La p o litiq u e d e s q u a r tie r s

2 . C e rta in s F ra n ç a is p e n s e n t q u e le

s e r a it d iffé r e n te s i le s é tra n g e r s

c o m m u n a u ta ris m e s e d é v e lo p p e r a it d a n s le

le d r o it d e v o te .

c a s o ù le s é tra n g e r s

aux

é le c tio n s . □

ont

a u ra ie n t

p a r tic ip e n t

a v a ie n t

p a r tic ip e r a ie n t

.

p a r tic ip a ie n t

fra n ç a is e d e p u is p lu s d e c in q ans.

4. Le parlement européen réclame depuis longtemps que l’ensemble des étrangers puissent participer aux élections locales pourvu qu'

e s t in s c r it

s e r a it in s c r it

s o it in s c r it

3 . Un r é s id e n t c o m m u n a u ta ire p e u t p a r t ic ip e r a u x é le c tio n s lo c a le s p o u r a u ta n t q u 'il

dans une com m une

ils v iv r a ie n t e t t r a v a ille r a ie n t d a n s un p a y s m e m b re .

ils v iv e n t e t t r a v a ille n t d a n s un pays m e m b re .

ils a u r a ie n t v é c u e t t r a v a illé d a n s un p a y s m e m b re .

5. B e a u c o u p s o n t r é tic e n ts a u v o te d e s é tra n g e r s à m o in s 6 . C o n tra ire m e n t à u n e id é e re ç u e , il y □

q u 'il s o it ré s e rv é à c e u x q u i p a ie n t des

a u r a it c e r ta in e m e n t m o in s d e g h e tto s si

im p ô ts .

l ’e n s e m b le d e s é tra n g e r s

q u 'il e s t r é s e r v é à c e u x q u i p a ie n t des □

im p ô ts . q u 'il s e r a it ré s e rv é à c e u x q u i p a ie n t

QUESTIONS D’ORTHOGRAPHE

• Si + il(s) = s’il(s) ►Si on = si l’on dans un style littéraire ; l’on n’a pas de valeur grammaticale, juste phonétique.

I □

d e s im p ô ts .

p o u rr a ie n t v o te r. p o u r r o n t v o te r. p o u v a ie n t v o te r.

7. Les é tra n g e r s p o u r r a ie n t c o n tr ib u e r

8 . Les a s s o c ia tio n s d e d é fe n s e d e s d r o its

o ffic ie lle m e n t au d é b a t d e la s o c ié té si

d e l ’ h o m m e c o n s id è r e n t q u e c e r ta in s

à p re n d re p a r t a u x é le c tio n s .

p a r tis p o litiq u e s r e tir e r a ie n t le c o n te n u x é n o p h o b e d e le u r p ro g ra m m e dan s l ’ h y p o th è s e o ù le v o te d e s é tra n g e rs

o n le s a u to r is a it

o n le s a a u to r is é s o n le s a u to r is e r a it

s e ra a u to r is é .

s o it a u to r is é , s e r a it a u to r is é .

B En tenant compte des affirmations précédentes, organisez vos notes pour dire quelle devrait être, à votre avis, la place des étrangers dans la société.

£ujet : Vote é fra * 0erç Ar^nme^tç pov<r : 1.

2. Ar^wmetttç contre : I. Co^cluÇiOtt :

82 * quatre-vinet-deux


A Complétez le texte suivant à l’aide des verbes de la liste que vous conjuguerez à a forme qui convient. méconnaître

porter

consister

présenter

aller

être

Règlement intérieur du lycée ARTICLE 2

I ^VDI HYPOTHÈSE

EXPRIMÉE PAR DES MOTS INVARIABLES

Sinon + n o m Il faut avoir plus de 18 ans pour le recevoir, sinon le livret scolaire ^ e s f remis aux parents.

Les obligations des élèves Principes fondamentaux de neutralité et de laïcité ( . . .) La liberté d'expression et d'opinion permet à quiconque de pratiquer la religion de son choix pour autant que cette pratique n pas à l’encontre des droits d'autrui. Au cas où les élèves, les personnels enseignants ou non-enseignants ( . . .) des signes religieux, ceux-ci sont admis dans l'établissement pourvu que leur port discret. Il est rappelé que, conformément à la loi, le port ostentatoire de signes qui manifestent une appartenance religieuse (...) est formellement interdit. Au nom de la laïcité, si un élève cette interdiction, le chef d’établissement organiserait un dialogue avec cet élève, avant l’engagement de toute procédure disciplinaire. (...) La laïcité et l’enseignement des religions sont compatibles, si celui-ci à décrire des « us et coutumes » et que chaque religion dans le cadre d'un cours d’histoire-géographie ou de philosophie.

B

Commentez avec votre camarade cet extrait de règlement intérieur.

C g.

•À

mon avis, on exagère beaucoup l ’ Importance de

C6s symboles.

ȣxCUse-mol, mais mot..

8 l'hypothèse 131 : Maître de son dossier médical P A

Dans ce débat d'actualité, voici des interventions de gens qui sont favorables ou fa v o r a b le s au dossier m édical. Introduisez une expression de l’hypothèse dans phrases extraites d ’un débat concernant la m aîtrise des inform ations médicales.

LE DOSSIER MÉDICAL PERSONNEL (DMP) Le D M P e s t u n p ro je t a m b itie u x q u i v is e à a m é lio r e r la c o o r d in a tio n d e s s o in s e t à é v ite r d e

.e trouve que si un médecin intervient pour un problème b é n in ^ il n'a pas à connaître mon dossier, (au cas où)

re fa ire d e s e x a m e n s in u tile s . E n th é o r ie , c e

Au Cas où un médecin Interviendrait pour un problème

d o s s ie r re g ro u p e ra to u te s

bénin, je trouve «ju’ll n’a pas à Connaître mon dossier.

le s in fo r m a tio n s m é d ic a le s s u r le p a tie n t c o m m e s e s

S je vais consulter un dermatologue pour un banal problème :le peau, je n’ai pas nécessairement envie qu’il sache que, cuinze ans plus tôt, j ’ai subi une IVG. (dans l'hypothèse où) .e suis pour si certains renseignements peuvent influencer le —oix de la technique de réanimation qu’on va utiliser. (à supposer que) Dans une situation d’urgence vitale, si un patient n’est pas en état de s’exprimer, je •rouve l’accès au DMP indispensable, (pour peu que) S y a un accident par exemple, un urgentiste doit pouvoir savoir tout de suite qu’un ;-atient a des antécédents cardiaques lourds, (en adm ettant que) ne suis pas vraiment pour mais c'est nécessaire si on est incapable de donner des Décisions sur ce qu’on a eu. (à moins que)

a n té c é d e n ts m é d ic a u x , ses a lle rg ie s , le s tr a ite m e n ts e n c o u r s , le s p r e s c r ip tio n s d e m é d ic a m e n ts , le s c o m p te s re n d u s d ’h o s p ita lis a tio n . C e s in fo r m a tio n s s e ro n t in tr o d u ite s p a r d e s p ro fe s s io n n e ls d e s a n té d é s ig n é s p a r le p a tie n t, m a is b e a u c o u p d e p a tie n ts s e d e m a n d e n t s ’ ils s e ro n t ré e lle m e n t p ro p rié ta ire s d e le u r d o s s ie r.

ès avoir lu ces différentes réactions, discutez avec votre cam arade de l’u tilité pas du dossier m édical du point de vue du patient et du m édecin. Appuyez-vous des exemples précis.

Unité 4

quatre-vingt-trois - 83

gram m aire e t structures

L hypothèse (2) : Note aux parents


gram m aire e t structures

1 0 1Hypothèse (4) : élection du « Projet citoyen i HYPOTHÈSE EXPRIMÉE PAR UNE LOCUTION

A Beaucoup de villes en France développent des initiatives citoyennes dans le cadre de projets solidaires. Un journal local a consacré une page spéciale à ceux réalisés dans sa ville et invite ses lecteurs à élire leur coup de cœur. Quelle initiative choisiriez-vous pour votre ville ? Dites quelles conséquences cela aurait dans la vie quotidienne.

* à m o in s d e + infinitif

Vous ne pourrez pas entrer dans cette discothèque à moins d’avoir la majorité légale, 18 ans.

La municipalité a mis à la disposition de ses concitoyens des bus qui circulent dans la plupart des quartiers totalem ent gratuits. On les appelle les «Farandoles ».

S ! certains bus étalent g ra tu its...

r \

z

r —

ancien «grand-frère »a 3 Un aménagé sa cave afin d’y c

Les habitants d’un immeuble ont organisé pendant plusieurs semaines, chaque soir, des repas communs dans le hall d’entrée. Le but de cette dém arche était «d’occuper le terrain paisiblement afin que les groupes de jeunes qui s’y réunissaient d’ordinaire pour dealer com prennent qu’il s’agit d’un espace privé

I I U

r I I i

6

Un boulanger a décidé de desservir un village d’accès difficile à 30 kilomètres de là.

une petite salle de boxe. Les jeunes savent que s’ils n ’ont à faire, plutôt que « zoner », peuvent aller s’y entraîner.

I I

Une compagnie de taxis offre des courses gratuites aux personnes âgées habitant loin et désireuses de se rendre en ville.

\

u

b

Des parents se sont organisés en comités de ronde. Sans arm e, sans se substituer à la police, ils se prom ènent dans leur quartier pour rappeler gentiment à l’ordre les jeunes agités et raccompagner chez eux les adolescents qui traîn en t dans la ru e à des heures indues.

B Dans cet esprit « d’actions citoyennes », concevez à l’écrit un projet pour vo: ville. Présentez-le au reste de la classe.

I

Dons won quartier, les étudiants pourraient Consacrer ^uei^ues heures par ' semaine à aider les écoliers à -faire leurs devoirs...


= présent, futur ou impératif dans la conséquence. Si on est pacsé. on ne pourra adopter d ’enfant qu'à titre individuel.

» Si +

pr é s e n t

» S* + passé c o m p o s é = présent, futur ou impératif dans la conséquence. Si votre enfant n ’a pas atteint la majorité, il pourra quand même posséder un compte en banque ou fon­ der une entreprise.

L’ h y p o t h è s e : u n e l o c u t io n +

s u b j o n c t if

Ces expressions indiquent une hypothèse et...

Pour peu que Le maire fera annuler la cérémonie pour peu q u ’il pleuve.

>Pourvu que Les étudiants étrangers n ’auront pas à se présenter à un test de français pourvu qu’ils puissent présenter un document officiel certifiant leur connaissance de la langue.

Pour autant que Le candidat ne pourra pas se présenter au deuxième tour pour autant que ses résultats n ’aient pas été mauvais au premier tour.

J HYPOTHÈSE : CONDITION HYPOTHÉTIQUE____ Si +

im p a r f a it

= conditionnel présent dans la

conséquence. Si les citoyens s ’im pliquaient plus dans la politique de la ville, les choses seraient bien différentes.

L’ h y p o t h è s e : s i . . . e t q u e + • Si + im p a r f a it = conditionnel passé dans la conséquence. Si j ’avais ce diplôme, j ’aurais pu être facilement en­ gagé dans cette société, (mais je ne l'ai pas et cela est encore vrai aujourd’hui). I Si + PLUS-QUE-PARFAIT = CONDITIONNEL PASSE. La conséquence de l’hypothèse porte sur le passé. Si j ’avais eu ce diplôme, j ’aurais pu me présenter au concours.

s u b j o n c t if

Quand on a deux hypothèses coordonnées par et ou ou et que la première est introduite par si, la deuxième est au SUBJONCTIF. Si vous avez envie de poursuivre vos études en Fran­ ce et que vous soyez déjà titulaire d ’un diplôme uni­ versitaire, vous devrez vous adresser au consulat de France le plus proche de chez vous.

L’ h y p o t h è s e : u n e l o c u t io n + c o n d it io n n e l ■ H y p o t h è s e : u n e l o c u t io n +

in d ic a t if

_

Ces expressions indiquent une hypothèse et... ■ L ie opposition : même si Une personne pourra-t-elle se présenter aux élec: ons même si elle ne s ’est pas rendue à la JAPD ?

I i.ie restriction : excepté si, sauf si La scolarité est obligatoire excepté si/sauf si l ’élève est âgé de plus de 16 ans. I -n e comparaison :

comme si +

Dans l’hypothèse où, dans le cas où, au cas où Dans le cas où le délinquant aurait 16 ans, il relève­ rait du tribunal pour enfants. A

Attention : Dans le cas où + in d ic a t if n’indique plus une hypothèse mais expose un fait. Observez ces deux phrases : Dans le cas où le délinquant était mineur; le juge l ’a relâché, (fait réel) Dans le cas où le délinquant serait mineur, le juge le relâcherait, (fait hypothétique)

imparfait o u plus- que -

I r*RFAlT Les élèves en provenance d ’États extracommunau­ taires devront être titulaires d'un visa comme s ’ils/si elles venaient travailler.

Unité 4

MÉMENTO GRAMMATICAL

J h y p o t h é s e : c o n d it io n r é a l is a b l e ________


te x te s

. 9 , Texte oral 1 - Senior • dites ce qu'évoque, pour vous cette photo.

• dites si vous connaissez des commémorations importantes de votre pays, françaises ou d'ailleurs ? B Après avoir écouté ce document, rédigez avec votre camarade et à partir de vos notes respectives, une critique de l’émission que vous venez d'entendre.

POUR CB PAIRE, VOUS PRÉSENTEREZ : • le sujet de l’émission. • les deux invités et le point de vue soutenu par chacun d’eux.

C Rédigez un courrier électronique adressé à l’émission pour donner votre opinion sur la place de.: commémorations. D Selon vous, y a-t-il des jours que vous célébreriez ou ne célébreriez pas dans votre pays ? •Chez nous, je trouve ^u’on célèbre tro p les victoires m ilita ire s. On devrait p lu tô t s’attacher à des événements ^ue rapprochent les gens...

Q . Texte oral 2 -Junior A Avant d'écouter cet enregistrement, dites ce que doit faire un étranger pour vivre dans votre pays? B Avec votre camarade, et à partir de vos notes respectives, préparez une petite présentation de cérémonie de naturalisation et des changements qui y ont été introduits. C Avec votre camarade, donnez votre opinion sur une telle cérémonie. Existe-t-elle chez vous ? Qu’en pensez-vous ? «Je ne sais pas s i dans mon pavs une te lle ceremonie existe, mais je me demande s i c’est la solution pour une meilleure Intégration-

86 - quatre-vingt-six


- Qu'évoque pour vous le mot « valeur » ? Que comprenez-vous quand on parle de « valeurs républicaines » ? B 3our vous, qu'est-ce qu'un « stage » ? 2 Lisez ce texte et notez les idées principales.

Des stages de citoyenneté pour rappeler les « valeurs républicaines de tolérance » (...) Créée en 2004, cette sanction pénale qui ne peut excéder un mois doit rappeler au condamné les « valeurs républicaines de tolérance et de respect de la dignité de la personne humaine et lui faire prendre conscience de sa responsabilité pénale et civile ainsi que des devoirs qu'implique la vie en société ». La session de trois jours organisée à Bobigny est prise en charge par le service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP). Les « stagiaires » ont de 19 à 56 ans. Certains ont connu la prison, d'autres collectionnent les gardes à vue, d'autres encore n'avaient guère eu affaire à la justice, jusqu'à présent. Parmi les jeux proposés, un espace symbolique composé d'une table et de six chaises. L'une est posée sur la table, deux sont installées devant, deux derrière et la dernière au fond de la salle, dans un

coin. Les participants doivent rejoindre la place qu'ils pensent occuper, celles qu'ils veulent atteindre, l'endroit où ils ne veulent surtout pas être. Personne ne se hisse sur la chaise placée sur la table. « Là, c'est les gens qui sont riches, les juges et tout et tout », explique Boubacar, 19 ans. Mais la place qu'ils ne veulent surtout pas, c'est celle du fond : l'exclusion. L'objectif de ces stages de citoyenneté est de les faire entrer dans le cercle, de se confronter aux institutions, de réfléchir aux actes qu'ils ont commis. (...) Mais il leur est difficile de remettre en question la violence. « Dans les quartiers, les situations sont tellement chaudes, vaut mieux frapper le premier », affirme Robert, 36 ans. « Faut toujours frapper le premier », insiste Boubacar... S o u rc e : A la in S a lle s ,

D En vous appuyant sur vos notes, réagissez à cet article.

Le Monde, 1/4/2007

textes

Texte écrit 1- Junior


Texte écrit2 -Junior A Avant de lire ce texte, dites ce qu'est, à votre avis, le « Service civil obligatoire ».

Faut-il un service civil obligatoire ? Alors que la droite et la gauche s'accordent, peu ou prou, sur son principe, les jeunes le rejettent déjà massivement dans les sondages. Retour masqué du service militaire ou nouvelle aventure citoyenne ? Bruno Julliard. président de l'UNEF. face à Bernard Kouchner, député européen, ancien ministre. (...) Bernard Kouchner : Voilà vingt-cinq ans que je demande sa mise en place. Il doit être à la fois civil, civique et humani­ taire. C'est l'occasion de sortir de chez soi. d'apprendre la solidarité, d'aller à la rencon­ tre des autres pour se rencon­ trer soi-même : une aventure capitale. (...) Petit à petit, cela deviendra quasi obligatoire. Idéalement, tout le monde de­ vrait y participer. Bruno Julliard : (...) Si on en­ tend faire du service civique une réponse aux problèmes d'insertion, au chômage des jeunes, à l'exclusion, la préca­ rité ou la violence, on va droit à l'échec. On risque de voir se lever une révolte des jeu­ nes contre un retour masqué du service militaire (...). En revanche, si ce service est un passage, comme les étudiants font des stages en entreprise.

SANS FftONHEftES

m é d e c in s

LES POMPIERS P A 3 1 S

LA L

E

une expérience pour rencon­ trer les autres (...). alors on peut discuter des modalités. B. K. : Si tout cela sert à la ré­ pression. je ne suis pas d’ac­ cord non plus. (...) Il faut qu'il [ce service obligatoire] soit gratifiant, que les jeunes aient un projet et soient bien enca­ drés. Concrètement, que va-t-on faire de ces jeunes ? B. K. : Ils doivent être pris en charge par le réseau des as­ sociations et des municipali­ tés. Cela peut se passer à côté de chez soi. dans la campagne française ou dans le reste du monde. (...) À Romans, il existe (...) une « plate-forme huma­ nitaire d'insertion ». à laquelle participent des jeunes en très grande difficulté. Certains sont allés au Rwanda, ils sont reve­ nus totalement transformés.

S

&01/G& coEuat

B. J. : Tout le monde ne peut pas partir au Rwanda ! L'hu­ manitaire ne peut concerner qu'une infime minorité : que feront ceux qui resteront en France ? B. K. : Et pourquoi pas le Rwan­ da ? Arrêtons de penser à une société sans risque : le monde est risqué, et il faut aussi se frotter à cette réalité-là. Les gens sont transformés après une expérience comme cellelà. et toute la communauté en profite. Le service civique, c'est une question de citoyenneté, et maintenant la citoyenneté est mondiale. (...) Autre sujet à controverse, la durée du service : un an ? six mois ? B. J. : La première hypothèse me paraît irréaliste, ce serait un retour au service militaire. Mais même une période de


six mois d'une seule traite ris­ que de poser des problèmes, notamment aux étudiants. (...) Une solution consisterait à fraclonner le service en épisodes de deux ou trois mois, qu'on pourrait effectuer durant les va­ cances. Mais cela pénaliserait 3e nombreux jeunes aux reve­ nus limités qui travaillent l'été. (...) B K. : N exagérons pas ! Être citoyen de son pays pendant six mois de sa vie. ça n’est pas demander la lune ! (...) On peut maginer que le jeune soit ré­ munéré durant cette période. (...) B J. : Il faudrait aussi que cet­ te période soit comptabilisée dans le calcul de la retraite. Par ailleurs, le service civil n'est pas uniquement fait pour appliquer des valeurs républicaines ou de citoyenneté : il faut que les eunes puissent aussi acquérir des compétences durant cette période, pour qu elle ne soit pas totalement inutile. 3 K. : Là. je suis d'accord : ils doivent pouvoir en tirer un bé­ néfice. (...) On peut aussi envi­ sager de payer aux recrues leur permis de conduire, de leur

offrir des stages préférentiels chez les pompiers ou les na­ geurs-sauveteurs (...). Il ne faut en aucun cas stigmatiser ceux qui ne le font pas. mais il faut en revanche offrir des avantages à ceux qui le font. Que pensez-vous du service vo­ lontaire (...) mis en place depuis juillet (...)? B. K. : Mais ça n'a rien à voir avec un service civique I Les moyens fournis ne sont pas suffisants, et ça ne touchera pas plus de 10 000 jeunes, toujours les m êm es: les enfants de la bourgeoisie. Je ne crois pas une seule seconde au brassage so­ cial. c'est une erreur profonde de croire cela. B. J. : Un des atouts majeurs du service civil, c'est justement cette fonction de brassage. J'ai l'impression que notre société n'a jamais été organisée en ca­ tégories sociales aussi imper­ méables les unes aux autres, y compris chez les jeunes. Il y a la possibilité d'ouvrir le service civil à une mixité sociale, cultu­ relle. géographique. (...) Les jeunes sont loin d'être opposés au principe. On constate qu'il n’y

a jamais eu autant d'étudiants engagés dans le mouvement associatif. Encore faut-il qu’ils aient les moyens d'y aller. Cela dit. il ne faut pas idéaliser la contribution du service civique à la transmission de valeurs qui devraient êtres inculqués bien en amont, à l'école répu­ blicaine. (...) Combien tout cela coûterait-il ? B. K. : Personne ne sait exacte­ ment. (...) Faire partir la grande majorité d une classe d'âge re­ viendrait à environ 3 milliards d'euros. Je crois qu'il faut faire ce sacrifice, c'est un choix poli­ tique. (...) B. J. : Si j'avais 3 milliards d'euros, je ne les mettrais sû­ rement pas en priorité dans le service civil, mais dans l'éduca­ tion et la recherche. (...)

Extrait de « Faut-il un service civil obligatoire ?», Gilbert Charles, L'Express, 5/10/2006

B Essayez de trouver une définition des mots suivants, puis utilisez-les dans une phrase qui en illustre le sens. « civil » « civique » « humanitaire »

....................................................................................... .......................................................................................

C Relevez les souhaits exprimés par Bernard Kouchner : Sur ce que ce service devrait être :

Sur ce qu'il ne doit pas être :

D Réagissez dans un courrier à cet article en donnant votre avis sur le service civil.

Unité 4


FICHE TECHINIQUE

LA LETTRE FORMELLE : LE TON DE LA LETTRE Le schéma de la lettre formelle a été acquis au niveau B l mais à un niveau B2 il est impor­ tant de savoir nuancer le ton dans une lettre formelle, quelle qu'elle soit. En effet, toute lettre formelle, y compris la lettre de réclamation, demande de maintenir un ton modéré. Il ne faut surtout pas être agressif. Voici quelques conseils pour maintenir un ton cordial dans une lettre formelle.

Introduire un élément qui permet de modérer le propos et le ton : •Une expression : j ’en suis certain, comme vous le comprendrez, comme nous l’espérons, conformément au règlement, à notre regret... Cette erreur sur ma facture, j'e n suis certain, sera corrigée dans les m eilleurs délais. Le versement, comme vous le comprendrez, devra être effectué avant la fin du mois.

•Un adverbe : Nous regrettons vivement de devoir prendre cette mesure.

Utiliser de préférence le conditionnel. Le conditionnel permet d’adoucir le ton : Dans le cas contraire, nous nous verrions dans l'obligation de présenter une réclam ation auprès du service des consommateurs.

Avoir recours à la voix passive. La voix passive permet de rapporter un fait sans nommer directement le responsable éventuel d’un mauvais fonctionnement : Je pense q u ’une erreur a été commise dans ma dernière facture.

Transformer une affirmation en interrogation. Parfois, compléter par un conditionnel permet d’adoucir encore plus le ton : Pouvez-vous / pourriez-vous réaliser le versement de la somme due avant le 15 de ce mois ?

Utiliser des supports verbaux pour adoucir le ton. On évitera des formes considérées comme trop directes {Une erreur de livraison s’est produite) et on préférera écrire : Il semble / I l sem blerait q u ’une erreur de livraison se soit produite. I l s'agit (certainem ent) d ’une erreur de livraison. Je me permets de vous signaler qu'une erreur de livraison s ’est produite.


ENTRAÎNEMENT AU PEUF K P artie 1 - COMPRÉHENSION DE L'ORAL

Vous devrez comprendre une écoute longue (de 3 à 6 minutes). Le discours peut provenir d’un extrait de radio ou d’une conférence. Vous aurez tout d’abord 1 minute pour lire les questions. Puis, vous écouterez une première fois l’enre­ gistrement. Vous aurez ensuite 3 min pour commencer à répondre aux questions. Après quoi, vous écouterez une deuxième fois l’enregistrement et vous aurez encore 5 min pour compléter les réponses.

Q ) " ■ E xem ple Répondez aux questions en cochant la bonne réponse (X) ou en écrivant l’information demandée.

T r a n s c r ip t io n :

Aujourd'hui nous parlerons de la question délicate de la vidéosurveillance et de la vie privée. Mais avant toute chose, nous rappellerons quelques données du problème. La vidéosurveillance n ’est pas si récente que ça. Il y a près de 30 ans déjà, le gouvernement britannique avait décidé de la généraliser sur l'ensemble de son territoire pour lutter contre TIRA. Ainsi compte-t-on au Royaume-Uni près de 4 millions de caméras, dont 400 000 pour le seul Londres. En comparaison, en France, il n'y en a que 150 000 d'usage p u b lic Mais ce qui va vraiment impulser la généralisation des caméras en Europe sera les attentats de New York et de Londres. Alors pourquoi installer des caméras ? Eh bien p o u r l'État, comme dans le cas du terrorisme, il peut s'agir avant tout d'une question de sécurité publique. Mais bien sûr, il y a d'autres raisons. Ainsi, on pourrait parler de la gestion des incidents, de l'efficacité et de la rapidité en cas d'intervention, mais aussi de la gestion du trafic routier q u ’on voit p a r exemple en temps réel sur le périphérique ou sur les autoroutes, il peut même s'agir de contrôle de l'immigration, comme on le voit en Espagne ou en France. Mais, si on parle beaucoup de voie publique, on oublie aussi que l'usage qu'en font les entreprises est aussi très étendu. Il peut s'agir pour un magasin de compter ses clients ou de film er les plaques d ’im m atriculation dans un parking, ou encore d'enregistrer un ticket de caisse ou un badge, de repérer plus facilement aussi des bagages égarés, abandonnés ou volés, etc. Alors, face à ces besoins, il y a aussi des détracteurs. Et ils sont de plus en plus nombreux en France, ou disons plutôt de plus en plus organisés. Si je vous dis « Souriez vous êtes film é » ? Eh bien, ne pensez pas forcément à un slogan de l'émission Caméra cachée, mais peut-être aussi à l ’association qui lutte pour le retrait des caméras de vidéosurveillance p o u r - et je cite - « ne pas sombrer dans une société de technologie répressive ». Ces opposants voient dans ces caméras un impact négatif sur les libertés privées, une peur d'une machine d'état façon « Big Brother » comme le décrivait Georges Orwell dans 1984. On ne peut pas leur donner complètement tort, quand on pense que dans certains lieux, comme celui des zones résidentielles, il semble parfois qu'on cherche au-delà de la répression de crimes un véritable contrôle social. De même, certaines associations constatent et très justem ent que les caméras ne font que déplacer les problèmes. Ainsi de nombreuses études ont démontré que ce qui ne se fait pas devant les caméras se fera un peu plus loin.

1. Où et quand a commencé le phénomène massif de vidéosurveillance en Europe ?

À Londres / A u Rovâume-Unt. Tl v

û.

30 ans.

Le « où » peut concerner aussi bien la ville que le pays et le « quand » n’est pas ici une date exacte mais une période approximative.

Unité 4

quatre-vingt-onze - 91

1W 0 .130 NOISN3H3UdWOÜ I

LES CLÉS DU DISCOURS


2. Il y a 4 0 0 0 0 0 caméras... GB □ □

COMPRÉHENSION DE l ORAL |

O)

à Londres. au Royaume-Uni.

Quand il y a plusieurs chiffres, le risque de confusion est rapide. Écoutez bien avant de répondre.

en France.

3. Quels sont les 2 événements qui ont accéléré l’installation de caméras de vidéosurveillance ?

Les a tte n ta ts de Mew Vork e t de Londres.

4. Quel est l’objectif de l'État quand il implante des caméras ?

c ’est une question de sécurité publique.

5. Quels sont les objectifs éventuels des caméras ? □ Les bandes de jeunes délinquants. □

Les vols dans les centres commerciaux.

(XI □

La circulation automobile. Les entrées de boîtes de nuit.

(XI (XI

Le terrorisme. Les voitures en stationnement.

Il faut comprendre que le phénomène d’accélération a provoqué une généralisation de ce qui s’était fait pendant une trentaine d’années.

Attention « les attentats * n’est pas la bonne réponse, ce n'est qu’une partie des questions de sécurité publique. Par contre, le reste n'est que secondaire puisqu’on précise qu’« il peut s’agir avant tout d’une question de sécurité publique ».

Comprendre toute une liste d’exemples n’est pas facile. Pour cela, entraînezvous à écouter des émissions où on donne beaucoup de données, par exemple avec des radios sur le web, en prenant le maximum de notes.

6 . Citez deux des arguments que présentent les opposants à l’installation de caméras.

- Peur de sombrer dans une société de technologie répressive. - C ra in te ^u£ les Caméras ne Passent *ue déplacer l€s problèmes. 7. Pour le conférencier, l’opinion des détracteurs des caméras est souvent... injustifiée.

□ CE

justifiée.

Il ne prend pas

Il mentionne deux fois que leurs opinions sont justes : « on ne peut pas leur donner complètement tort » qui est une litote pour dire qu’ils ont raison, puis il précise pour une autre idée que les associations anticaméra « constatent et avec raison ».

La lecture et l’écoute de l’actualité française - sur Internet par exemple - vous aideront à vous familiariser avec les sujets particulièrement récurrents en France, comme c’est le cas pour la vidéosurveillance.

Un discours suit des règles précises, notamment dans sa structure (introduction, développement, conclusion). Entraînez-vous dans vos prises de notes à en repérer les différentes parties. Cela vous aidera à mieux saisir les idées du conférencier.

92 - quatre-vingt-douze


TEXTE A R G U M EN TA TIF (2 ) Dans cet exercice intitulé Lire un texte argum entatif, vous devrez comprendre un texte long (700 900 mots) et répondre à 8-10 questions en cochant CB la bonne réponse ou en écrivant l’information demandée soit en recopiant un passage du texte, soit en utilisant vos propres mots.

la

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L’Assemblée nationale vient de rendre obligatoire l’apprentissage de l’hymne national dans le primaire. Une décision qui ne fait pas l’unanimité v POUR, jérôme ^ Rivière, député UMP des Bouches-duRhône «Un moment de ralliement qui marque l'adhésion à notre société» Ce qu'exige la loi. c’est non pas d'apprendre L a M a r s e illa is e par cœur, mais de l'enseigner. L'hymne national doit être appris comme on le ferait avec un poème de Prévert, par exemple : on étudie les mots, l'histoire du poète, l'époque. On tourne autour du texte. Il ne s'agit pas. chaque matin, de mettre les enfants en rang par deux dans la cour de l'école pour chanter La M a r s e illa is e . Mais l'école a un rôle primordial dans la transmission des valeurs de la République. Il est donc normal d'enseigner l’hymne national qui les exalte, de redire quelles sont ces valeurs, c'est-à-dire la liberté individuelle et le respect de l'autre. En 2003. le parlement a voté une loi sanctionnant d'une amende pouvant aller jusqu'à 7 500 euros une insulte publique à l'hymne national. Il faut au moins expliquer pourquoi on réprime. Nous devons dire quelles sont les valeurs qui font que nous vivons ensemble, transmettre l'histoire d'un peuple uni autour des notions de liberté, d'égalité et de fraternité.

À l 'é c o l e Les paroles de ce chant sont guerrières, mais je ne crois pas que les enfants du primaire seront traumatisés. Ils voient des choses beaucoup plus violentes à la télévision. Il ne faut pas attendre le collège pour étudier L a M a r s e illa is e . L'adhésion à l'idée de la République commence quand on est tout jeune. Dans le primaire, les élèves n’ont pas encore de convictions bien affirmées. Si l'école ne peut pas parler des valeurs de la République, alors on a un problème ! La loi impose seulement que les cours d ’éducation civique comprennent l'enseignement de La M a r s e illa is e . Ensuite. l'Éducation nationale décidera de la manière dont ce sera fait. L'école de la République doit parler des raisons qui font que nous vivons ensemble. L'enseignement de L a M a r s e illa is e permet, en partie, de répondre à l'enjeu de l’assimilation des populations extérieures sur le territoire national. L'hymne national est un moment fort de ralliement qui marque que nous adhérons tous à un modèle de société. Bien sûr. depuis deux cents ans, les générations successives y ont mis quelque chose de différent, mais elles se sont retrouvées autour de ce chant. Il contient tout notre bagage émotionnel et culturel. Il faut réexpliquer aux jeunes ce qui nous unit. Souvenez-vous de 1998. lorsque la France a gagné la Coupe du monde de football. L a M a r s e illa is e , c’est l'inverse de M a r é c h a l, n o u s v o i là . D'ailleurs, pas une seule main ne s’est levée dans l'hémicycle pour s'opposer au vote de cet amendement.

Unité 4

quatre-vingt-treize - 93

entraînem ent 1compréhension de l oral

^T R A ÎN E M E N T AU PELF U P artie 2 - COMPRÉHENSION DÉS ÉCRITS


i entraînem ent compréhension des Ecr its

( J i'la H A e ilt a iô e ) CONTRE, Jean-Luc Villeneuve, secrétaire général du Sgen-CFDT « il est affligeant de la faire chanter à des tout-petits » Les sept couplets de L a M a r s e illa is e sont plus horribles les uns que les autres. Quand on lit les paroles, il est question de « sang impur ». de «mère au sein déchiré ». Il ne faut pas oublier qu'à l’école primaire les enfants ont entre 6 et 10 ans. Je sais bien que la mode est aux C h o r is te s , mais que des tout-petits hurlent L a M a r s e illa is e à pleins poumons, je trouve cela un peu affligeant. Je ne vois pas comment on peut expliquer en même temps qu’on peut vivre ensemble, que tous les hommes sont égaux et qu'il y a un sang « impur ». Cela conduit à un brouillage chez les plus jeunes. Au moment où l’on construit l’Europe, il est curieux de voir des ennemis partout. La France est l'un des rares pays au monde à avoir un hymne guerrier. L a M a r s e illa is e est un symbole de notre pays, chargé d'histoire, et il n'est pas question de s'opposer à la défense des valeurs de la République. Mais on ne peut pas faire abstraction du contenu quand on apprend ce chant aux enfants. Sinon, ils le répètent comme des perroquets. Et inculquer sans expliquer, c'est le contraire de l'enseignement. C'est une forme de gavage. Il est évident que. à l'occasion d'un match de football ou d'une cérémonie comme celle des Jeux olympiques, les enfants peuvent être amenés à entendre La M a r s e illa is e . C’est le rôle de l'instituteur de fournir une petite explication ;

il n’y a rien de choquant, là-dedans. Mais cet amendement ne parle pas de cela : il s'agit de faire apprendre l'hymne. Or La M a r s e illa is e est un chant d'adultes. Sa place est au collège, où elle est enseignée en cours d'histoire ou de français - à travers l’étude d'un roman, par exemple. Je ne pense pas que l'intégration puisse être facilitée par l'apprentissage de La M a r s e illa is e . C'est une position complètement dogmatique. L’intégration passe par le fait de reconnaître et de respecter l’individualité de tous les enfants. Je crois à la pédagogie du concret. Ainsi, à la cantine, les jeunes enfants sont amenés à côtoyer des camarades musulmans qui ne mangent pas de porc. C’est intéressant, à ce moment-là. d'expliquer en quoi les coutumes et les religions sont différentes. La notion de rejet n’existe pas chez les petits enfants. Cette proposition fait partie de la tendance actuelle à la nostalgie. C'est une référence à l'époque où les enfants chantaient La M a r s e illa is e en défilant. On peut se demander si la marche au pas sera la prochaine étape... L'école mérite mieux qu’une loi surZa M a r s e illa is e . Source : Natacha Czerwinski, Jean-Sébastien Stehli. L'Express, février. 2005

1. L’apprentissage de l’hymne national à l’école pour les enfants entre 8 et 12 ans est obligatoire en France. □ (S □

Vrai. Faux. On ne sait pas.

lln U

Cette question porte sur l’idée générale du texte. De nombreux éléments sont présents dans cette affirmation. Il convient de définir si c’est bien le gouvernement qui impose cet enseignement, s’il porte sur l'hymne national, si les enfants ont entre 8 et 12 ans... Ici, l’âge des enfants est erroné. À l’école primaire, les enfants ont entre 6 et 10 ans. On ne vous demande pas de connaître cette information, cela est d it par Jean-Luc Villeneuve dans le ^p a ra g ra p h e .


L a MorsCtllûlsC.

Certaines questions peuvent paraître déroutantes car elles demandent une réponse simple. Ne cherchez pas toujours les difficultés.

3. Donnez un argument en faveur de l'enseignement de l'hym ne national.

Ua -transmission des valeurs de La République.

La question permet un champ de réponses assez vaste mais vous ne devez en citer qu’un. On aurait pu répondre également : « L’adhésion à l'idée de la République » ou « Donner aux jeunes un modèle de société ».

4. Relevez dans le texte pourquoi le député UMP pense que l'hymne national permet l'assimilation des immigrés ?

Parce qu’i l permet « un moment -fo rt de ralliem ent qui marque que nous adhérons tous à un modèle de société ».

Inutile de rédiger. Citez simplement le ou les passages répondant à cette question.

5. En France, la loi punit toute personne qui : QD ne respecte pas La Marseillaise. □ ne croit pas dans les valeurs de la République. □ ne connaît pas les paroles de l’hymne national.

Le verbe peut vous guider vers la bonne réponse. « Sanctionner » signifie « punir ».

6 . Expliquez pourquoi « il est affligeant de la faire chanter à des tout-petits » selon Jean-Luc

Villeneuve.

Parce que Ua M arseillaise est un chant guerrier qui parle de sang Impur.

L’explication qu’on vous demande se trouve dans le texte. Vous pouvez citer un passage précis du texte pour justifier votre réponse. Celle-ci doit être courte.

7. Comment contribuer à l’intégration des immigrés selon... a) Jérôme Rivière ?

En enseignant les valeurs de la République. b) Jean-Luc Villeneuve ?

Par la reconnaissance e t le respect de l ’in d iv id u a lité de Chaque enfant.

Il s’agit, dans ce type de question, de reprendre, de reformuler ou de synthétiser ce qui est dit dans le texte. La réponse à cette question est double. Vous ne la trouverez donc pas dans un passage précis du texte, mais dans les deux parties puisque la réponse fait appel aux deux avis. Votre réponse doit être brève.

Unité 4

entraînem ent i compréhension des écrits

2. Comment nomme-t-on l'hymne national français ?


i entraînem ent compréhension des écrits

1

8 . Expliquez avec vos propres mots ce que Jean-Luc Villeneuve appelle « la pédagogie du cor

C ’e st expliquer des concepts en prenant des exemples de la. vie des enfants.

On pourra vous demander, comme ici, d'expliquer un mot ou une expression. La réponse n’est pas toujours explicite dans le texte. Pour répondre correctement à la question, il faut comprendre le sens de l’exemple donné (les enfants qui ont des coutumes et des religions différentes et qui mangent ensemble à la cantine).

Q Comme dans l’unité 2, ce texte est argumentatif. Vous savez donc avant même de lire le texte que 1 l’auteur va donner son opinion. Avant de répondre aux questions, vous pourrez relever au brouillon : • Quel est le sujet ? « Enseigner l'hymne national à l’école primaire : pour ou contre ? » • Quelles sont les opinions énoncées et quels sont les arguments donnés pour convaincre ? « Jérôme Rivière - Pour : Transmettre les valeurs de la République le plus tôt possible ; Jean-Luc Villeneuve - Contre : Trop jeunes pour un chant guerrier » C’est un exercice intéressant pour voir rapidement si on a compris l’idée générale du texte. Vous pourrez, si vous le souhaitez, utiliser votre langue maternelle pour noter ces idées au brouillon. ^ L e texte argumentatif exprime une opinion sur un sujet en l’abordant de façon personnelle et en 1 orientant le lecteur vers le débat. L’auteur va défendre son point de vue et donner des arguments pour convaincre le lecteur. Le message est normalement clair, cohérent et la pensée est articulée. Aidez-vous des connecteurs pour comprendre à l'articulation du texte. Les questions suivent généralement l’ordre du texte. Aidez-vous de cet ordre pour repérer plus facilement les passages importants. Lisez bien les consignes. On vous demandera souvent de répondre aux questions avec vos propres mots. En revanche, si vous devez recopier des passages du texte, vous trouverez dans la consigne des verbes tels que citez ou relevez. Dans les réponses ouvertes, vous devrez rédiger en soignant votre expression et votre orthographe, même si vous n'êtes évalué(e) que sur le fond.

96-quatre-vingt-seize


DEBAT D 'O P IN IO N

Vous exposerez votre opinion sur une question polémique dans un texte clair et cohérent. Vous trouverez des arguments qui sauront convaincre le lecteur. Votre texte comportera 250 mots environ.

■ Exemple Votre journal en ligne préféré a publié un article sur le droit de vote des immigrés. Ce thème /ous intéresse et vous décidez d’écrire un texte sur le forum de ce site. Vous devrez présenter et défendre votre point de vue. Votre texte devra com porter 2 5 0 mots environ.

F O m JM

La voix des étudiants Christiane (de Bandol) J'ai lu votre a rtic le sur le d ro it de vote des im m ig ré s e t je vous écris p o u r vous d o n n e r m on p o in t de vue. Dans une dém ocratie, le d ro it de vote est un des d ro its fondam en tau x. La p a rtic ip a tio n p o litiq u e est un d ro it qui d e vra it a p p a rte n ir à toutes les personnes v iv a n t sur un te rrito ire qu'elles y soient nées ou pas. En Europe, on parle beaucoup d lm m ig ra tio n e t d 'in té g ra tio n des étrangers. M ais co m m e n t p e u t-o n favoriser l'in té g ra tio n si on refuse le d ro it de p a rticip e r à la vie p o litiq u e du pays ? Le vote est u n facte ur d 'in té g ra tio n . On ne p e u t pas dem an der à q u e lq u 'u n d'étre in tég ré si on ne lu i p e rm e t pas de faire entendre sa voix. Toujours dans une dém ocratie, co m m e n t ju s tifie r que des m illio n s de personnes accom plissent des devoirs

/

civiques na tio n a u x mais n'a ien t pas accès à tous les droits du pays ? Les im m ig ré s tra v a ille n t, paient des im p ô ts m ais ne peu vent pas décider q u i va in flu e n ce r le u r vie, le u r tra va il, l'éducation de leurs e n fa n ts .. . De plus, cette différence provoque des injustices dans la société e n tre les personnes qui vo te n t e t celles q u i ne v o te n t pas. Les im m igrés ne do ive n t pas être traité s com m e une seconde catégorie. Ces personnes v iv e n t en France depuis de nom breuses années, leurs enfants sont souvent français. Voter, c’est une question de d ig n ité e t d'égalité. Il s'a g it s im p le m e n t de p e rm e ttre à tous ceux q u i vive n t, tra v a ille n t, envoient leurs enfants à l'école de p a rtic i­ per à la vie de le u r v ille . Si tous les h a b ita n ts du pays vo te n t, la société sera plus dém ocratique puisque toutes les opin io n s seront exprim ées. Il fa u d ra it, à m on avis, que le d ro it de vote p o u r les élections m unicipales soit accordé à tous les résidents de la ville. Pour une Europe dém ocratique, il fa u t com battre la d iscrim in a tio n e t l'exclusion sociale, e t cela passe aussi par le d ro it de vote des im m igrés.

Lisez attentivement la consigne et demandez-vous quel est le type d'écrit que l’on propose. On vous demandera souvent de rédiger une lettre formelle, mais ce n’est pas toujours le cas. Ici, vous écrivez pour réagir mais ce n’est pas une lettre. Dans un forum sur Internet, comme dans un mail, vous n’écrivez pas vos nom et adresse par exemple. La présentation de ces écrits répond à des règles plus souples que la lettre formelle. Dans ce type d’écrit, vous devez convaincre. On attend de vous un raisonnement construit. Partez de faits particuliers et transformez-les en vérités générales. Basez-vous sur des expériences vécues, sur des exemples observés. Même si parfois ce raisonnement peut être abusif (on ne peut pas toujours faire une généralité d’un cas particulier), il est persuasif. En vous appuyant sur des exemples concrets, vous donnez du poids à vos arguments.

entraînem ent i production écrite

ENTRAÎNEMENT AU PELE il P artie 3 - PRODUCTION ÉCRITE


\Wd\Md\A\VA\WZ I 31IU31 NOliOnOOUd

Vous devez donc être clair et logique : • La division en paragraphes marque les étapes de votre raisonnement. • L’utilisation de connecteurs (en effet, parce que, alors, ainsi, d’abord, ensuite, enfin...) souligne et organise votre pensée. • Les premières phrases annoncent le thème et l’orientation choisie. • Les dernières phrases reprennent le thème et concluent sur le déroulement du discours.

■ Exercice 1 On parle de plus en plus d'« imm igration choisie » pour des raisons politiques, économiques et sociales. Sur un forum, vous réagissez à un article intitulé F a u t-il c h o is ir n o s im m ig r é s ? Vous devrez présenter et défendre votre point de vue. Votre texte devra comporter 2 5 0 mots environ.

■ Exercice 2 Un grand-père sans-papiers a été arrêté par la police française alors qu’il venait chercher ses petits-enfants à l’école. La directrice s’est opposée à son interpellation. Vous voulez donner votre opinion sur la situation des personnes immigrées sans-papiers. Dans un forum sur Internet, vous rédigez un texte de 2 5 0 mots environ sur ce thème.

■ Exercice 3 Vous avez lu un article en faveur du rétablissement du service m ilitaire obligatoire en France. Vous réagissez sur le forum pour donner votre point de vue dans un texte clair et cohérent de 2 5 0 mots.

9 8 - q u a ta J H B ig ftd ix -h u it

llnitp

A


RAÎNEMENT AU PELF M P artie 4 - PRODUCTION ORAIE

CO

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DEBAT

co

sCO

■ Exemple Dans le texte ci-dessous, vous répondrez aux questions de l’examinateur en argum entant votre point de vue.

Pourquoi vouloir supprim<üLÎaiMtg>C^jt^Mioiü^tlMR_____________________ ( ...)

s c o la ire

e x is te

d e p u is

1963.

E lle

d é v e lo p p e n t d e u x a rg u m e n ts . P re m iè re m e n t, ils

a t t r ib u e u n é ta b lis s e m e n t à u n lie u g é o g ra p h iq u e .

s 'o p p o s e n t à u n e c o n c e n tr a tio n f o r t e q u i f a it q u e ,

En d 'a u tr e s te rm e s , p o u r le s c o llè g e s e t ly c é e s , les

en lia n t u n t e r r it o ir e à u n é ta b lis s e m e n t, o n r e lie

é lè v e s se v o ie n t a ffe c té s d a n s u n é ta b lis s e m e n t

u n e c e r ta in e p o p u la tio n s o c ia le à u n é ta b lis s e m e n t.

p ro c h e d e c h e z e u x . Les m e s u re s s o n t en g é n é ra l

D e u x iè m e m e n t, ils a f fir m e n t q u e les d é ro g a tio n s

p lu s s o u p le s e n ce q u i c o n c e rn e les é c o le s p rim a ire s .

fa v o r is e n t d é jà le s é lè v e s les p lu s fa v o ris é s . ( ...)

Ceux

Q

La c a r te

qui

v e u le n t

s u p p rim e r

la

c a rte

s c o la ire

Transcription :

• La carte scolaire a été un sujet vivement discuté lors des élections présidentielles en France. Pensez-vous qu'on puisse obliger les parents à inscrire leurs enfants dans un établissement précis même si leur choix se porte sur une autre école ? )Je crois que chacun a le droit de s'inscrire dans l'école où les parents veulent mener leurs enfants. C'est une question de liberté de choix. On doit pouvoir choisir l'école la plus agréable, là où on se sent le mieux pour étudier. C'est im portant que le contexte de l'école soit agréable p o u r qu'on a it envie d'y aller. Si je devais mettre mes enfants dans une école qui ne me p la ît pas, sans ses camarades de classe, je ne serai pas bien et je pense q u 'il ne pourrait pas étudier correctement. • D'accord, je comprends mais ne pensez-vous pas que le problèm e soit plutôt politique ? >Dans le texte, on dit que ceux q u i sont contre la carte scolaire veulent éviter que tous les élèves d'un même quartier, surtout si c'est un quartier de banlieue, défavorisé, se retrouvent ensemble dans la même école. C'est peut-être une raison p o u r éviter les problèmes q u 'il y a eu en France quand les jeunes se sont révoltés et ont brûlé des voitures. Je crois qu'un bon élève ne pe ut pas s'en sortir s'il est toujours avec des jeunes qui ne veulent pas étudier. Dans ce cas, il doit pouvoir aller étudier ailleurs, dans une autre école. • Mais alors, tous les jeunes qui ont des difficultés vont se retrouver ensemble dans la même école. Cela risque de créer une école publique à deux vitesses : les établissements où les jeunes ont un bon niveau et les écoles où les jeunes ont des difficultés à étudier, non ? ) Oui, c'est vrai. D'un côté, on ne pe ut pas interdire à un élève d ’aller étudier dans un m eilleur lycée mais d'un autre, le risque c’est que certaines écoles soient laissées à l'abandon. Peut-être qu'a près, le baccalauréat ne sera plus le même si on vient d'un lycée difficile ou d ’un lycée d ’un quartier riche. C'est compliqué. Il faut que l'enseignement soit le même pour tout le monde mais on sait bien q u 'il y a des classes où on travaille plus et d'autres moins. Ca dépend aussi des enseignants et puis des matières. C'est déjà comme ça partout, je pense. Ce n'est jam ais vraiment égalitaire. • Donc, si je suis votre pensée, Il faut se résigner et dire qu'on ne pe ut rien faire. >Non, il faut combattre les inégalités. Il faut faire en sorte que tous les jeunes puissent avoir une bonne éducation. L'État devrait mettre plus de moyens dans les écoles à problèmes, pour faire des activités, peutêtre form er les profs p o u r enseigner différemment, je ne sais pas. Il faudrait aussi se poser des questions de fond. Il ne faut pas se lim iter à dire : ces jeunes ont des problèmes, comment faire ? Mais comprendre quels sont ces problèmes, pourquoi ils en ont et essayer de les aider p o u r résoudre ces difficultés. Dans ce cas, il n'y a pas que l ’école qui pe ut les aider mais aussi tout ce qui est autour de leur vie, la fam ille bien sûr mais aussi des associations de quartier qui les emmènent en vacances et qui m ontrent à ces jeunes qu'ils ont la vie devant eux et que la vie est belle ! >Eh bien, restons sur ces belles paroles. Je vous remercie, mademoiselle.

Unité 4

quatre-vingt-dix-neuf - 99

PRODUCTION ORALE

Dans cette épreuve, vous devrez lire un court texte proposé par l’examinateur, y trouver l'idée polémique, exposer votre point de vue sur le sujet et en débattre avec l’examinateur. L’épreuve complète durera 20 minutes et vous disposerez de 30 minutes pour vous préparer.


1

Dans un débat, il faut convaincre, avoir des arguments solides, être cohérent. Il ne suffit pas de répondre simplement aux questions de l'examinateur, il faut pouvoir élargir le débat mais aussi savoir le recentrer.

? Préparez le débat au brouillon. Essayez d’imaginer les questions que pourrait vous poser l'examinateur. I WHO HOIlOnaOUd

Faites une liste sur le sujet et essayez d’y répondre. Dans l’exemple, on aurait pu poser des questions du type : • Peut-on étudier correctement dans n’importe quel établissement scolaire ? • Quels sont les principaux risques de cette suppression ? Et dans votre pays, comment ça se passe ?

1 Notez les structures qui vous permettent de reformuler votre propos. Utilisez les formules comme : ce que je veux dire, c’est-à-dire, ça veut dire, je pense donc, en bref...

1 Votre attitude peut influencer le jugement de l'examinateur. Voici quelques conseils : souriez, posez votre voix, ne chuchotez pas mais ne hurlez pas non plus, regardez le professeur, ayez une tenue vestimentaire correcte, posez vos mains sur le bureau, ne vous agitez pas, évitez les grands gestes... (Voir unité 5, p. 114)

Exercice 1 Pour les textes ci-dessous, vous débattrez à deux comme dans l’exemple.

Sujet 1 LIBERTÉS La liberté de presse doit-elle être illimitée ? En d’autres termes, un journal peut-il publier n’importe quelle opinion sous couvert de respecter la liberté d’expression ? Cette question revient de plus en plus souvent après différents procès qui se sont tenus suite à la parution dans les journaux d’articles d’opinion ou de dessins prétendument humoristiques mais dont la teneur flirtait sans nul doute avec le manque de respect et pouvait même porter atteinte à la dignité de la personne. Il ne s'agit pas de défendre la censure mais de savoir si l’insulte, l’irrévérence, le dénigrement, etc., sont des recours honnêtes pour critiquer un fait, une personne, une nation ou une religion.

Sujet 2 Non, Messieurs, nous ne voulons pas de cette parité ! Non, ce n’était pas ce que nous voulions ! Non, Mesdames, nous ne croyons pas que cette victoire soit la nôtre ! Non, nous ne la célébrerons pas à vos côtés ! Avant, nous n’atteignions pas le haut de l’échelle et voilà que maintenant nous devrions nous targuer de l’atteindre parce qu’une loi y met les mains pour nous aider à monter ! Eh bien, non !

100 - cent

Nous les entendons déjà vociférer, autour de leur café, que la nouvelle directrice du personnel ou que telle élue locale occupent une place pour remplir un quota ! Nous sommes convaincues que la parité se retournera contre nous ! La parité ne mettra pas fin à la discrimination, au contraire ! Alors, ralliez-vous à nous pour que l’universel l’emporte sur la différence !


DANS CETTE UNITÉ, NOUS ALLONS PARLER DES SOLUTIONS POUR U N MONDE MEILLEUR , D U DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ENVIRONNEMENT Les clés p o u r

.contredire ou aller dans le même sens que l’interlocuteur .dem ander des précisions .exprim er l’accord, la réserve et l’incértitude Les clés p o u r bien utiliser

les indicateurs temporels .le discours rapporté Les clés p o u r apprendre

le non-verbal dans l’interaction Entraînement au DELF B2. Les clés

de la compréhension de l’oral (l’évaluation) (CO) .de la compréhension des écrits (l'évaluation) (CE) .de la production écrite (l’évaluation) (PE) de la production orale (l’évaluation) (PO)


lexique

1 1Les inventions et les événements d'hier SE MOBILISER POUR UN MONDE MEILLEUR

S’il est un lieu en France qui symbolise à la fois la lutte pour un meilleur respect de l’environnement et pour une façon différente de comprendre la mondialisation, c’est le plateau du Larzac. Symbole des grands combats écologistes des années 70, le Larzac a été le rendez-vous depuis le début du nouveau siècle des mouvements altermondialistes pour créer des plate-formes de débats et de réflexion sur la mise en place d'une mondialisation différente, plus respectueuse de l’environnement et de l’être humain. Ces mobilisations ont attiré des centaines de milliers de jeunes, militants ou sympathisants de cette autre vision de la mondialisation.

À l’occasion de son cinquantenaire, un journal a publié une liste des inventions e! événements ayant bouleversé le monde ces 50 dernières années et dont voici un extrait. Dites pourquoi, à votre avis, ces objets ou événements ont changé la face*] du monde.

L’arrivée de l’homme sur la Lune La chute du mur de Berlin L'apparition du sida Le 11 septembre 2001 /n v e n tïo n r La puce électronique ^ L’ordinateur I Le téléphone i I portable 1 m. Internet B

Même s i j ’é ta is encore jeune, La Chute du mur de B erlin est restée pour mol— • Franchement, je pense «ju’on exagère l ’importance de l ’arrivée de l ’homme sur Lune. C ertes...

2 1Les menaces de demain A Dites quelles sont, parmi ces menaces pour l’avenir de la Terre, celles que vous | jugez les plus inquiétantes (classez-les de la moins importante à la plus grave). Vous pouvez en ajouter.

L a p o llu tio n d e ■ Ile s et des eaux La gestion e t le s to c k des d é ch e ts n ucléa ires Le réch auffem en t climatique

et ses conséquences

L es R E S ID U S P E S TIC ID E S D A N S L 'A L IM E N T A T IO N B Comparez vos résultats à ceux de votre camarade puis dites quelle(s) mesure * devrai(en)t être prise(s), à votre avis, pour que cette menace disparaisse ? • Pour mol, un6 des principales menaces, c’est le réchauffement de La planète E t pour *ue cette menace disparaisse, U -faudrait peut-être exiger des Constructeurs automobiles de Construire des modèles moins polluants... •Moi, je ne pense pas gue le réchauffement s o it le principal problème. I l v a


lexique

3 1Le développement durable A Écrivez un texte dans un registre soutenu sur le traitement des déchets. Vous exposerez d’abord le problème avant de proposer des solutions. Pour ce faire, vous pouvez vous aider de vos connaissances (dans votre pays ou dans le reste du monde) et de ces quelques notes sur la situation en France. - 60 m.flio*Ç d'Iuibifuntf - 360 de déchefs/kabitant/an - 80% des déchets ne sont pas recyclés (conséquences : productions de ça? méthane. effet de serre) - 50 /o des déchets - matière organique - matière orçanique - utilisable comme entrais - 94% du plast,que est recyclable - I tonne de papier - 15 arbres

Le développeront durable passe, en outre, par la mise en place d’une véritable action pour le tra ite ro n t des déchets. B Vous exposerez au reste de la classe votre vision de la question.

<=^ ' • À mon avis, le t r i des déchets est en tra in de se m ettre en place...

4 1[ environnement à la Une Voici quelques extraits de presse sur des sujets environnementaux. Transformez ces phrases en changeant en verbes ou en adjectifs les noms soulignés, puis essayez de dire à quoi ces extraits font référence.

Le manque d’aliments entraîne une montée des prix. Les alim ents manquent, ce $ul -fa it $ue les p rix montent. Le gouvernement a souvent montré son incapacité de résoudre les nouveaux phénomènes liés à la migration des populations.

VERBE -» NOMINALISATION agir l'action réaliser -» la réalisation décider la décision changer le changement découvrir -» la découverte essayer l’essai acheter -» l’achat polluer la pollution recycler le recyclage

ADJECTIF NOMDU PROCESSUS / DE L’ACTION incapable -» l'incapacité sociable -» la sociabilité souple -» la souplesse -» la rareté

l'augm entation de la population rend difficile la récupération de zones naturelles.

La faisabilité du projet dépend de l’approbation de la loi.

Les O N G apportent une réponse plus rapide à certains problèmes en raison de leur souplesse de fonctionnement. La rapidité de la réponse face à l’incendie est fondamentale pour éviter la dévastation de grandes étendues forestières.

La réalisation de ce projet d'école en zone rurale ne sera possible que lorsqu’il recevra le financement de l’Union européenne.

• I l s’a g it certainement dW référence à Un6 s itu a tio n malheureusement habituelle dans certains pavs...

Unité 5


lexique

5 1Les bons réflexes pour la planète...

LE DÉVELOPPEMENT

A Lisez ce message qui présente une initiative écologique sur un forum puis envoyez votre opinion sur cette action.

DURABLE

Le développement durable désigne des actions visant à concilier l’économie, l’écologie et le social. Il s'agit d'assurer un développement répondant aux besoins du présent sans mettre en danger la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Il prend en compte la réalité économique mais aussi le respect de l’environnement et le renouvellement des ressources afin de préserver les matières premières tout en garantissant un développement social équitable. Depuis la Conférence de Rio qui avait réunit 178 États en juin 1992, le développement durable est reconnu comme un objectif par la communauté internationale même s'il n’est pas toujours facile à atteindre.

HwœHlm** laifl

i

Le forum Energie * : Cath i V u : 3 5 f o is

Un CD pour la défense de la planète Enseignante en maternelle, j ’ai choisi d'inculquer aux enfants les bons réflexes en matière d ’énergie. Ainsi, ils éteignent à tour de rôle les lumières et appareils de la classe lorsqu’on la quitte et vérifient chaque pièce. Ils apprennent à tester l’éclairage naturel et à juger s’il est suffisant ou non. es élèves ont enregistré un CD pour la défense de la planète et grâce aux rentes, ils pourront profiter d ’un éclairage à panneau pholovoltaïque devant leur école.

B Imaginez à votre tour deux autres initiatives sur ce modèle puis rédigez-les les envoyer sur ce forum.

6 1Un pacte pour l'environnement A Lisez cet extrait du pacte pour l’environnement proposé par Nicolas Hulot. Puis retrouvez dans le texte les mots demandés ci-dessous.

ESiTVmfl EÜJREIDEllFAVZiE RlffiElEiHEE ,@üJ[ 3 @

W *

Q H £ ïïM ia

L'avenir de la planète et de ses habitants dépend désorm ais de la manière dont nos sociétés vont se conduire. Nous devons im pérativem ent opérer une évolution en profondeur vers d'autres façons de produire, de travailler, de consom m er, de se no urrir, de se loger, de se déplacer, de se chauffer... L'em ploi, l'activité économique, la solidarité, la démocratie, le bien-être de tous en dépendent. I...I

lüNIEffiAfflDllüRGE NtfE r a

w ifiiM îr e

Les bouleversem ents liés au changement clim atique ou aux pénuries de ressources sont déjà là. L’ensemble des observations scientifiques le confirm e. L'hum anité tout entière est menacée. Les populations les plus démunies sont les-’ prem ières frappées par les innom brables sécheresses, inondations ou cyclones, dont les te rrib le s images sont entrées dans la banalité de notre quotidien télévisuel. C'est la raison prem ière de l ’urgence de la mobilisation.

à

104 - cent quatre

<K r

• - RV

Synonyme* de •

Antonyme* de •••

changements confort conrori routine touchées

abondance aisées immobilité surface


Essayez d’imaginer en quoi consisterait une mobilisation efficace pour faire face 3 j x problèmes posés dans ce document.

S

D ’après mol, l£s campagnes de mobilisation devraient to u t d’abord Inciter les Individus à modifier leurs Comportements.... • On p o u rra it peut-être m ettre en place un système de location de vélo... >Ça existe déjà i Mol, 3e -ferais p lu tô t...

Métier porteur d’avenir A Complétez cette fiche-métier avec les éléments suivants :

II?

%

Formation requise

Compétences particulières

LES AMBASSADEURS DU TRI

Depuis sa mise en place en 1992, la collecte sélective a permis de créer 2 0 0 0 0 emplois directs en France dont environ 1 300 ambassadeurs du tri pour plus de 58 millions d’habitants desservis par la collecte sélective. Ainsi depuis 1998. des ambassadeurs du tri vont à la rencontre des usagers pour expliquer les démarches à suivre pour le tri des emballages ménagers. Leur poste s’articule autour de plusieurs missions : animation, portes à portes, préparation et intervention dans les réunions publiques, actions vers les publics relais, interventions dans les écoles. Acteurs du lien social, ils favorisent la concertation et animent un réseau d’intervenants dans la vie de la collectivité (gardiens, bailleurs, associations, etc.). Ils permettent aux habitants de faire part de leurs doutes et questions. Via le porte-à-porte, ils sont de véritables médiateurs entre les habitants et les élus.

Employeur potentiel

( T ) | Optimisation de la collecte sélective en impliquant la participation de la population. __________________ ,

^

M ini ses activités, on compte : l . Q lensibiliser et informer la population . __ . porte-à-porte, animation en milieu scolaire Une formation du BAC au BAC +2 en environnement ou en communication est nécessaire à ce poste.

(D..

C o l l e c t i v i t e s territoriales. R éseaux e t s tru c tu re s de

TTT ■

Contrôler la qualité de la collecte - Entretenir la motivation des habitants par le biais d'animations de manifestations et réunions orchestrées sur le terrain animation Il est pour cela encadré par un coordinateur de collecte sélective.

d é v e lo p p e m e n t lo c a l. A s s o c ia tio n s e n v iro n n e m e n ta le s . E n tr e p r is e s d e s f iliè r e s d e

©

Sens du contact et de l'écoute, aptitudes à communiquer.

r é c u p é r a tio n e t d e tr a n s fo r m a tio n .

r Remplissez, selon le modèle ci-dessus, une fiche-métier d’une profession (réelle : j imaginaire) qui pourrait être amenée à être porteuse d’avenir, puis présentez-la au reste de la classe.

Unité 5

c e n t c i n q - 105

lexique

3


gram m aire e t structures

8 1Les indicateurs temporels CRAINTES JUSTIFIÉES OU PHOBIES ? Il existe en France plusieurs mouvements qui remettent en cause ce qui est présenté souvent comme une avancée scientifique ou technologique. On voit ainsi s'organiser des groupes pour détruire des plantations contenant des organismes génétiquement modifiés (OGM) ou des associations comme Les Robin des toits, dont le but est de mettre en garde contre d'éventuels dangers des téléphones portables et des antennes. Ces mouvements critiquent le fait que les études réalisées pour connaître les conséquences sur la santé des ces avancées manquent d'objectivité.

A Complétez les phrases suivantes par tant que, jusqu’à ce que, quand ou dès 1. Je prenais toujours des bains je me rende compte du gaspillage d’eac cela représentait. 2. Nous utiliserons certainement encore longtemps les carburants traditionnels il n’y aura pas une autre forme d’énergie pour les remplacer. 3. ■ on nous annonce une nouvelle catastrophe écologique, nous commi à faire attention à notre comportement mais la presse ne dit plus rien dessus, nous oublions que la planète est en danger. 4. Les eaux continueront à être polluées aucune mesure sérieuse n’aura prise pour lutter contre les nitrates. 5. Malgré les discours, rien n’est fait contre les pétroliers portant un pavillon de complaisance une nouvelle marée noire se produise. B Complétez les phrases suivantes afin de leur donner une suite cohérente. 1 La planète court certainement au suicide tant que les grandes puissances 2. Les manifestations des écologistes n’auront donc pas servi : le chantier de la nouvelle autoroute commencera dès que le constructeur .. ...... 3. On aura mis au point une énergie renouvelable efficace quand l’énergie fossile 4 Le projet de ville sous-marine entrera dans sa phase d’essai dès que le gouvernement ...................... 5. L’énergie nucléaire a été une priorité jusqu'à ce que les gouvernements

EXPRIMER L'ACCORD OU LE DÉSACCORD » Expressions pour aller dans le même sens que son interlocuteur : Ce que vous dites me semble intéressant... Je trouve vos idées justes, mais je retiendrai surtout celle où vous dites que... / Comme vous l'avez dit... / Il est vrai que... • Expressions pour contredire son interlocuteur : Je ne partage pas du tout votre opinion... / Votre analyse est très convaincante, mais j ’aurais une réserve néanmoins en ce qui concerne... Expressions pour demander des précisions à son interlocuteur : Je ne suis pas sùr(e) d'avoir bien compris... / Je ne suis pas entièrement convaincu(e). pourriez-vous préciser

106 - cent six

9 1Effets des portables sur la santé A Lisez bien ces dialogues et indiquez pour chacun si B approuve (A), nuance ou est en désaccord (D) avec son interlocuteur. Des études publiées U y a peu ontl M montré les effets du portable sur la santé. On peut to ut de même l faire confiance aux spécialistes.

Il y a du vrai e t du faux dans ce que vous dites, j ’y adhère en partie mais to ut de même, il faut voir d ’où émanent ces études. Parfois elles sont orientées par les organismes commanditaires.

Aujourd’hui, on cultive psychose des ondes, est vraiment excessif.

Vous dites quelque chose me semble tout à fa it vrai. C’est juste qu’on exagère parfois mais il n’en reste pas moins que le risque existe.

1

Il ne s’agit pas de minimiser les risques que fa it courir le téléphone portable...

Vous faites fausse route. La question ne se pose pas du to ut en ces termes car les utilisateurs de téléphone portable sont très nombreux et le moindre risque peut devenir un problème de santé publique.

Devant l ’école de ma fille les Robin des toits ont réussi à toc*, faire enlever. Depuis, les enfi sont moins malades.

Ce que vous dites me paraît inté­ ressant, vous soulevez là un point sensible car ces gens-là se mettent parfois en marge de la loi. Il faudrait cependant multiplier ce type d’«


• Je trouve ^u’on abuse du téléphone portable... O T u peu* difficilem ent dire cela, alors ^ue to i aussi, tu en as un...

1 0 1Manger de la viande clonée I A Ces phrases de relance dans l’interaction sont extraites d’une conversation sur a commercialisation de viande clonée en France. Dites si elles expriment l’accord A), la réserve (R) ou l’incertitude (I).

RÉSERVE ET INCERTITUDE

La réserve désigne l’attitude de quelqu’un qui évite tout excès dans ses paroles, qui est prudent et dont on a parfois du mal à comprendre l'opinion. L’incertitude, apparaît quand on montre dans ses paroles, par exemple, qu’on n’est pas certain de quelque chose, que l’on doute.

probable que les I r

clienfs avertis n 1a c h è te ro n t pas

I. Je me sais pas qwoi penser de cela.

ces produits-

W e ceffe viande es^ p - ' de même reprod*ife -Épt'-i™enWe™enf dans

les laborafoires. 4 J ’ai du %al à croire ce que vou avancez. Comment ces

v û

Je vous rejoins 5>uand vous dites q^e \er des animaux revieni

produits peuvent-ils être biologiquement équivalents

à servir ou à vendre aux gens de la viande photocopiée.

conventionnels et ne pas présenter de risque pour la

à ceux des animaux

Santé ?

ne se fait sans que des autorisations de mise Sur le marché soient délivrées-

3 A votre tour réagissez aux opinions suivantes en exprimant l’accord, la réserve l’incertitude. Pour vous aider, vous utiliserez les expressions qui figurent dans rexercice A. ■ Je pense qu’il faut faire la différence entre le clonage « embryonnaire » qui semble ne pas poser de problème éthique particulier et le clonage « somatique ». (accord) Le clonage est un gain de temps énorme. Il permet de réduire le délai de reproduction des meilleurs animaux, (accord) On voit bien que les animaux clonés se reproduisent mal et ont souvent des problèmes de santé à la naissance, (incertitude) D’un point de vue écologiste, cela va appauvrir la biodiversité car on ne va favoriser que la reproduction d’animaux performants et rentables, (réserve) C Choisissez une des opinions précédentes et exposez-la.

Je p o rté e l’avis de la personne au sujet de l ’appauvrissement de la blodlverslté parce ^ue...

cent sept -107

gram m aire e t structures

3 Avec votre camarade, discutez de la place qu’occupent par exemple Internet, le -e éphone portable, l’agenda électronique ou le GPS dans votre vie ou autour de tfous et dites ce que vous pensez des éventuels dangers que peuvent représenter ces nouvelles technologies.


D'AUTRES VERBES POUR INTRODUIRE LE DISCOURS RAPPORTÉ Affirmer, annoncer que, avertir quelqu'un de. aviser quelqu'un de, avouer que, clamer que, déclarer que. expliquer que, garantir que. indiquer que, informer que. proposer, raconter que. répliquer que.

11 1d Second life » A Voici des opinions trouvées sur un forum dont le thème était « Second life Rapportez-les en utilisant les verbes suivants : craindre que ajouter que certifier que concéder que déplorer que prétendre que proclamer que rétorquer que suggérer que estimer que 000 tà

OTF

http://www.opinezsecondlife.fr

Xavier : « C’est quand même dommage que les gens préfèrent des rapports virtuels au contact direct. »

(($

Marc : « Je pense qu’on peut y faire des rencontres intéressantes. » Léa : « On pourrait s’inscrire pour voir comment c’est. » Pierre : « Je t’assure que Second life, c’est la vie parfaite ! » Marion : « Avis à la population ! Être un autre, c'est être libre ! »

b Chloé : « Et puis là, au moins, on peut vraiment communiquer ! » m

David : « C’est désespérant et effrayant. Des milliers de personnes jouent en ligne simultanément avec une monnaie virtuelle. Alors bientôt, on va y voir s’installer de vraies entreprises, qui gagneront de l’argent bien réel. » Usa : « Il paraît que certains joueurs en ont recruté d’autres pour pouvoir continuer à jouer tout en travaillant. »

s V

Simon : « Non, non, pas du tout ! Petit à petit, on y fait plus que jouer. C’est un vrai business et une opportunité pour les artistes qui forment des orchestres numériques. C’est un autre genre de spectacle vivant qui va naître. » Xavier déplore ÿ të les gens préfèrent des rapports v irtu e ls au contact direct

B À votre tour, exposez à la classe votre opinion par rapport aux mondes virtuels d’Internet ou des jeux vidéos.

1 2 1Vendre du temps sur le Net A Lisez et donnez vos premières impressions face à cet article.

Deux étudiants A uœl«°m "t ™" 0" £ * + naux, deux etudiants ont obtenu le preOllt o b te n u le

mlerprixavecunesommedelOOmillions de dollars qui devrait leur permettre de prem ier prix donner forme à leur projet. L'idée qui a enthousiasmé le jury était toute simple : vendre du temps sur Internet par le biais d'un site. À titre d'exemple, un premier baiser que l'internaute voudra revivre, un souvenir particulier coûtera 1 dollar l'unité temps. À chacun donc la possibilité de racheter tous les instants magiques de sa vie. Inconcevable, dites-vous ?Ils ont pourtant obtenu le premier prix et le site est en chantier, voire abouti.

Je ne sais pas trop quoi penser fait que... Je suis un peu déconcerté(e) par Je ne comprends pas que... Je ne suis pas certain(e) que... Il est peu probable que... Il me semble que...

du mai à Concevoir gue l’on puisse vendre du temps. Jal

B Écrivez pour un magazine de jeunesse un article dans lequel vous donnerez votre opinion sur un tel site. C e t a rtic le , ÿ l ’avoue,

108 - cent huit

m’a guei^ue peu déconcerté. Je ne pensais pas ^u’on puisse.


^ u r citer un fait sans prendre position, on utilise a structure : « Nous nous opposons au tracé de la nouvelle autoroute. » (Déclaration à la presse du repré­ sentant de l’association Sauvons notre vallée.)

En revanche, quand le verbe introducteur est à un autre temps, il faut normalement suivre les règles

de concordance. Hier, il m ’a d it qu’il consultait son courrier électronique tous les jours. Si la phrase principale est au...

Ces paroles peuvent êtres rapportées à l'aide d’un verbe introducteur (qui signale plus ou moins obectivement comment ont été prononcées ces pa­ rle s ) + que. Le représentant de l'association Sauvons notre vallée a déclaré à la presse qu’il s'opposait au tracé de la nouvelle autoroute. L es in d ic a t e u r s t e m p o r e l s et SPATIAUX_________________________________ Il faut changer les indicateurs temporels ou spa­

tiaux quand le moment où les paroles prononcées ne coïncident pas avec celui où on les rapporte. ici/-ci

là /-là

aujourd’hui

ce jour-là

ce matin

ce matin-là

en ce moment

à ce moment-là

hier

la veille

dimanche prochain

le dimanche suivant

dimanche dernier

le dimanche précédent |

il y a 3 jours

3 jours plus tôt

demain

le lendemain

après-demain

le surlendemain

dans 3 jours

3 jours plus tard

• Maintenant, les manifestants sont en train se diriger vers la préfecture. Quels sont les motifs de la manifestation ? ->Nous sommes ic i pour protester contre la nouvelle autoroute. Gjelques jours plus tard, le journaliste rapporte tes faits : À ce moment-là, les manifestants étaient en train de se diriger vers la préfecture. Je leur ai demandé quels étaient les motifs de la mani­ festation et ils m ’ont répondu qu’ils étaient là pour protester contre la nouvelle autoroute. L e t e m p s des ver be s iuand le verbe introducteur (dire, affirmer, dé­ parer, etc.) est au présent, on ne modifie pas le emps des paroles rapportées : Je consulte mon courrier électronique tous les jours. » Il affirme qu’il consulte son courrier électroni­ que tous les jours.

I

A

Présent

Pas de changement

Passé composé

Présent / Imparfait

Passé simple/lmparfait

Imparfait

Passé composé

Plus-que-parfait

Plus-que-parfait

Plus-que-parfait

Futur simple

Conditionnel présent

Futur antérieur

Conditionnel passé

Parfois, le rapporteur ne modifie pas le temps des paroles rapportées. Modifier ou non le temps est une façon d’exprimer ou non son ad­ hésion ou au contenu de ces paroles. « Je n’aime pas ce livre. » Il a d it q u 'il n’aime pas ce livre. (Il l’a dit et je suis d’accord avec lui.) Il a d it qu’il n ’aim ait pas ce livre. (Il l’a dit et je me contente de rapporter ses paroles.)

R a p p o r t e r des p h r a s e s de type INTERROGATIF____________________________ l La question totale : « Est-ce que tu consultes régulièrement Internet ? » Elle demande si tu consultes régulièrement Internet. La question partielle (qui. quoi, quand, où, comment, pourquoi, etc.) : « Qui consulte le plus Internet chez vous ? » Elle demande q ui consulte le plus Internet chez vous. La question avec qu’est-ce que ou qu’est-ce qui. « Qu'est-ce que vous faites ? » Elle demande ce que vous faites. R a p p o r te r des p h r a s es de type IMPÉRATIF________________________________ Pour rapporter une phrase de type impératif, on préfère avoir recours à la tournure infinitive qui consiste à faire suivre le verbe introducteur de la préposition de + i n f i n i t i f : Le m inistre a ordonné à ses conseillers de ne pas privilégier la rentabilité commerciale. Dans ce cas, on s'assurera que la phrase principa­ le contient bien une information sur le destinataire du conseil ou de l’ordre.

MÉMENTO GRAMMATICAL

L e d is c o u r s r a p p o r t é


Texte oral 1 - Senior

S

B

A Avant d’écouter l’enregistrement, discutez avec votre camarade de votre intérêt ou non pour connaître vos origines et / ou celles de l’homme en général. B À partir de votre prise de notes, rédigez ce qui pourrait être un texte de présentation du document.

C Proposez trois arguments

pour ce type de recherche et trois autres contre, puis confrontez-les a

ceux de votre camarade. POUR CONTRE D Que pensez-vous de l’initiative d’IBM ? Rédigez un texte dans lequel vous exposerez votre avis sur la question. • C onnaître ses origines est -fondamental mais on peut s’interroger sur le sens de cette in itia tiv e -

Texte oral 2- Junior A Avant d ’écouter l’enregistrement, proposez une définition personnelle du mot « robot », puis comparez-la à celle de votre camarade.

rofcot

B A l’aide de vos notes, résumez les craintes et les espoirs qu’engendre la présence croissante d « robots dans notre quotidien.

C Avec votre camarade,

discutez des avantages et des inconvénients d’avoir un robot personnel.

serait vraiment génial d’avoir un robot pour tout -faire J »Je n’en suis pas vraiment Convaincu car-

• Ce

D Rédigez un texte dans lequel vous exposerez, à l'aide d'arguments et d'exemples précis, votre opinion sur la robotique.

110 - cent dix


xte écrit 1 - Senior Lisez une seule fois et en 2 minutes le texte suivant et essayez de retenir le maximum ^formations.

M AISO NS : la fin du grand gaspillage

Nos traditionnelles maisons vont devoir faire leur révolution, h 2005. les constructions françaises ont ém is 135 m illions de tonnes de ^gaz carbonique, 13 % de plus qu’en 1990 ! Une augm entation malvenue, alors que la Com m ission européenne recom m ande une réduction d ’un tiers des ém issions de gaz à effet de serre d ’ici à 2 0 2 0 dans les pays développés pour lim iter le réchauffem ent planétaire.

Des prototypes décoiffants de « mai­ sons du futur», vertes et économes, ‘ieurissent au Japon, en Suisse, en Al­ lemagne. en Californie... mais il s’agit ià de constructions flambant neuves. Le défi des pays développés va audelà. Que faire avec tout ce qui est déjà construit ? La France compte 30 millions de logements, dont le tiers a plus de 50 ans. Et elle s'est engagée, dans ‘.e cadre de la loi de programmation et d orientation de la politique énergéti­ que. à diviser par quatre sa consomma­ tion d énergie. Architectes, chercheurs et industriels cogitent pour transformer sans détruire nos lieux de vie. Isoler toujours plus Le chauffage engloutit 75% de la consommation d'énergie d'une maison. La finalité est de s'en passer. (...) À l'avenir, l'isolation des bâtiments se fera par une enveloppe extérieure, bien plus efficace. (...)

La faible épaisseur de ce matériau permet d'épouser les reliefs et respecte l'ar­ chitecture originale. Autre piste, les murs émet­ teurs de chaleur ou de fraî­ cheur. Mélangées aux pein­ tures ou crépis, des micro­ capsules contenant un ma­ tériau dit « à changement de phase » (cire ou paraffine) vont jouer, en se liquéfiant ou en se solidifiant, un ef­ fet glaçon ou chauffant, de plus ou moins U° ou 5°. Cela permet de se dispenser de climatisation en été et de ré­ duire le chauffage en hiver. (...) Demain, les fenêtres pour­ ront êtres équipées de tri­ ples vitrages enfermant des gaz (argon, krypton). Elles deviendront même « in­ telligentes » (...) pour que les vitres laissent passer les rayons du soleil ou. au contraire, les réfléchissent. (...) Exploiter toutes sortes d ’énergies La première étape sera de repenser la ventilation du bâ­ timent. Ainsi, l'air ambiant, déjà chauffé, pourra être re­ cyclé grâce à un réseau de ventilation « à double flux » incorporant si nécessaire de l'air extérieur. (...) Cette solution réchauffe la maison en hiver et la rafraîchit l'été. Lutilisation du soleil ou de la lumière va également mon­ ter en puissance. En Espa­ gne. à Castellon de la Plana, est testée une façade dans laquelle certaines briques ont été remplacées par des

modules photovoltaïques. Les cellules transformant la lumière en électricité vont se glisser partout, dans des vitrages, dans des tuiles... De véritables « peaux solai­ res » très minces pourront envelopper des parties de bâtiments. (...) Faire la révolution des lumières Nos vieilles ampoules s'ap­ parentent plus à des appa­ reils de chauffage, puisque seulement 5 % de l'énergie quelles consomment se transforme en lumière. Aux États-Unis. l'Oak Ridge Na­ tional Laboratory teste, sur une dizaine de construc­ tions. un système d'éclai­ rage de lumière naturelle grâce à un réseau de fibre optique. (...) Dans un avenir moins pro­ che. d'autres diodes, dites « é le c tro lu m in e s c e n te s organiques ». les 0LED. fourniront une lumière plus diffuse pour éclairer des surfaces entières, pa­ rois. plafonds, cloisons, etc. « Une fenêtre, transparente le jour, pourra se transfor­ mer en lampe la nuit, un procédé qui stimule l'im a­ gination des designers ». explique Marc Maurer. de Saint-Gobain. (...) Les gouvernements finan­ cent cette course à l’inno­ vation. (...) Extrait de « Maisons : la fin du grand gaspillage ». Isabelle Rey-Lefèbvre. Le Monde. 2 1 /0 1 /0 7


B Relevez dans ce texte

C Relevez

cinq mots scientifiques.

les éléments du texte (verbes, expressions, etc.) permettant de rapporter une informât;:

D Dans votre

pays, que fait-on en matière d'habitation, de nouvelles constructions pour lutter cont le réchauffement ? Et vous, que faites-vous personnellement pour lutter contre ce gaspillage ?

E À la

lumière de ce texte, comment sera la maison de demain ? Aimeriez-vous y vivre ?

F Avec votre camarade,

discutez de l'attitude de la population dans votre pays par rapport à cett* question. À partir de cette discussion, écrivez chacun un petit texte dans lequel vous exposerez ai votre avis.

Texte écrit 2 -Junior

Le temps que nous ferons demain Réuni à Paris du 29 janvier au V ' février, le Groupe d'experts intergouvememental sur l'évolution du Climat (Giec) a rendu public vendredi son 4e rapport d’évaluation scientifique. Depuis la création du Giec en 1988, cette synthèse de travaux scientifiques fa it référence pour les chercheurs et pour les décideurs du monde entier. On s'en doutait très fort. C'est désormais une certitude, qui devrait clouer le bec des derniers sceptiques : l'espèce humaine est responsable du changement climatique. « Tout converge pour montrer la part essentielle de l'homme dans le réchaiiffemçpt du climat », a dÜHâre in Salomon, présidente du^ de tr

112-cent douze

Iln itn £

L e ré c h a u ffe m e n t e s t e n m a rc h e Cette somme et synthèse des travaux scientifiques réalisés par les scientifiques du monde entier depuis la publication du précédent rapport, en 2 0 0 1 , confirme ce que l'on pressentait : le réchauffement est déjà en marche. Pour le climatologue Hervé Le « ce qui a changé depuis le premier rapport, en 1990, ce ne sont pas les prévisions, mais le constat : on commence à voir se produire les phénomènes qu'on prédisait, la fonte du Groenland, par exemple ».


Si ce 4e rapport ne livre aucun scoop scientifique, « la somme des travaux accumulés depuis 2001 nous donne une confiance accrue dans la fiabilité des modèles et des prévisions réalisés jusqu'à présent », estime Le Treut. D’ores et déjà, les températures ont augmenté de 0,7°C au XXf siècle. L'accroissement annuel de la concentration de CO , dans l'atmosphère n’a jamais été aussi grand qu’au cours des dix dernières années. Onze des douze dernières années figurent au palmarès des douze années les plus chaudes jamais observées depuis 1850. Pis : le réchauffement va plus vite qu'on ne le pressentait. Au point qu'on l'observe déjà : à Paris comme à New York, les cerisiers sont en fleur ; à Moscou, les ours du zoo tournent dans leur cage en attendant l'hiver et le sommeil du juste. Il fa it doux. Trop doux pour un mois de janvier. Et cela ne risque pas de s'arranger.

D e 1 ,8 à 4 ° C s u p p lé m e n ta ir e s e n u n s iè c le « Le dossier s'épaissit au fil des années, confirme Hervé Le Treut. Pris isolément, aucun phénomène climatique n’est significatif d'une tendance générale. C'est la répétition qui fa it sens. La tiédeur du mois de janvier, si elle ne suivait pas une série d'épisodes de chaleur inhabituelle et une tendance général au réchauffement, ne signifierait rien. Là, c'est un indice supplémentaire. » (...)

Source : « Le temps que nous ferons demain *, Marion Festraëts. L'Express, 2004

A Relevez dans ce texte cinq mots scientifiques.

3 Relevez les éléments du texte (verbes, expressions, etc.) permettant de rapporter une information. C Avec votre camarade, discutez des éventuelles modifications climatiques que vous avez constatées. D Relevez dans le texte des éléments vous permettant de dire quelle est la position de l’auteur de l’article. F A l’aide d’exemples précis tirés de ce texte et de votre connaissance du monde, dites en quoi, à votre avis, planète entière est concernée par le bouleversement climatique. •J *û î remarque <jU.’î l -fa it moins -froid en hiver <ju’avant. >C ’est vra i, mais c’est peat-etre ponctué!*..

Unité 5

cent treize -113


LE NON-VERBAL DANS L’INTERACTION Outre la langue, d ’autres éléments interviennent lors d ’une interaction orale. Ceux-ci sont liés à des facteurs socioculturels q u ’il est bon de ne pas ignorer pour éviter to ut m alen­ tendu. Lors d ’une conversation à l’occasion d ’un entretien d'em bauche, d ’un examen, etc., il fa ut être a tte n tif à ce que l’on d it mais aussi aux gestes que l'on fait, à la posture que l’on prend, au regard que l’on em ploie pour que l’échange soit plus perform ant. Tout a un sens : les silences, la distance, les m im iques, les vêtements, la façon de parler...

LES GESTES Les gestes montrent l’état dans lequel nous sommes quand nous communiquons. Il faut donc : réduire les « gestes parasites » qui trahissent notre stress ou font comprendre à notre interlo­ cuteur que nous ne sommes pas engagés dans ce que nous disons, bien garder les mains devant nous, éviter de croiser les bras, faire des gestes ouverts, dirigés vers l’extérieur, qui soulignent nos phrases et qui indiquent que nous sommes tournés vers notre interlocuteur, se servir de nos mains pour accentuer certaines idées ou pour les expliciter. Ces gestes expri­ ment qu’on est à l’aise et enthousiaste.

LA POSTURE La posture (ou position du corps) est aussi très importante. Il faut donc : se tenir droit, ne pas se balancer sur sa chaise, soutenir le regard de son interlocuteur tout au long de l’échange, poser les bras souplement sur les genoux ou sur la table, prendre quelque chose dans la main, un stylo par exemple, essayer de contrôler sa nervosité.

LE REGARD ET LE VISAGE s

C’est sur le visage que se lisent nos émotions. Il faut donc : sourire lorsqu'on salue et au cours de l’échange mais sans exagérer, juste pour montrer qu’on est ouvert, disponible, regarder la personne à qui on s’adresse, capter son attention, acquiescer de temps en temps, par un petit signe de la tête.

LA RESPIRATION Bien respirer permet de parler assez fort et de bien articuler. Il faut donc : parler pour l’autre, pour se faire entendre (même si on est à un mètre de lui) et se faire comprendre, bien respirer.


ENTRAÎNEMENT AU PELF R2 P a r tie l- COMPRÉHENSION DE LOUAI LA COMPREHENSION DE L'ORAL (L'EVALUATION) Dans cette épreuve, vous devez répondre à des questionnaires de compréhension portant sur deux documents enregistrés : Document 1 Vous entendrez un enregistrement d’une durée de 1 minute 30 à 2 minutes. Vous aurez tout d’abord 1 minute pour lire les questions. Après l’enregistrement, vous aurez 3 minutes pour répondre de 5 à 7 questions. Document 2 Vous entendrez 2 fois un enregistrement sonore de 3 à 5 minutes environ. Vous aurez tout d’abord 1 minute pour lire les questions. Puis vous écouterez une première fois l’enregistrement. Vous aurez ensuite 3 minutes pour commencer à répondre de 9 à 12 questions. Vous écouterez une deuxième fois l’enregistrement. Vous aurez encore 5 minutes pour compléter vos réponses. Les documents peuvent être des interviews, bulletins d’informations, exposés, conférences, discours, documentaires, émissions de radio ou télévisées... La durée maximale de l’ensemble des deux documents sera de 8 minutes. La durée de l’épreuve est de 30 minutes : pour les écoutes et pour répondre aux questions demandées. L’épreuve sera notée sur 25 points.

■ Exemple Voici quelques exemples de questions avec la notation correspondante : Type 1 Il s’agit de dire si la proposition est vraie, fausse ou si l’information n’est pas donnée dans le document. On pourra aussi vous demander de justifier votre choix en reprenant un passage du texte. La plupart du temps, la justification est notée sur 1 point et la X sur 0 ,5 . Soyez cohérent.

1. Selon le document, les musiciens africains sont généralement engagés. □ □

Vrai. Faux.

CB

On ne sait pas. (Examen 1)

2. Les femmes s’occupent plus des malades que les hommes.

CS □

Vrai. Non.

On ne sait pas.

(Examen 3)

Justifier : « C i sont les -femmes ÿ i t accompagnent, eues ont l ’habitude de s’occuper de pleins de Choses de la. vie courante. » (...)

Unité 5 a—

cent quinze -115 _


i entraîn em ent compréhension de l oral

Type 2 Il s'agit de cocher la proposition correcte. En général, les différentes propositions se ressemblent. Il faut être très attentif aux différences. Ce type de question est noté sur 1 point sauf si cela demande des capacités d’analyse. Dans ce cas, on peut attribuer 2 points.

1. MURS cherche à...

(Unité 2)

CB faciliter les actions des associations. □ aider sur les chantiers. □ soutenir les association de jeunes. 2. L’association compte : CB 1 500 personnes. □ 150 parents. □

(Unité 1)

1 0 0 membres.

(Examen 3)

3. Quel titre pourriez-vous donner à cet extrait ? □ Un artiste engagé avant tout □ Le Malgache à la voix d’or (B Rajery, le prince de la Vahila Type 3

Il s’agit de cocher les propositions correctes. On vous proposera une liste de réponses, vous devrez cocher plusieurs réponses. Aidez-vous du nombre de points. En général, cela vous indique le nombre de bonnes réponses. Chaque réponse exacte peut valoir 0,5 ou 1 point.

1. Quels étaient les problèmes des étudiants durant la première année de la création d’Erasmus ? CB Les documents administratifs. [B L’équivalence des évaluations. □ Le manque de places universitaires. [B Le peu d’argent donné par l'administration. □ La rareté des logements universitaires. □ La reconnaissance du programme. 2. Quels sont les objectifs éventuels des caméras ? □ Les bandes de jeunes délinquants. □ Les vols dans les centres commerciaux. CB La circulation automobile. □ Les entrées de boîtes de nuit. CB Le terrorisme. CB Les voitures en stationnement.

(Unité 3)

(Unité 4)

Type 4 Il s’agit de donner des informations brèves. Ces éléments sont faciles à repérer dans un document audio. Réfléchissez au sens de vos réponses... En général, 0,5 point sera attribué pour chaque réponse.

116 - cent seize


(Unité 3)

- d’années : 30. - d’étudiants concernés depuis sa création : plus d*un M illion e t demi. - de nombre d'universités concernées actuellement : I 8 0 0 / 9 0 ^ .

2. Quels sont les événements qui ont accéléré l’installation de caméras de vidéosurveillance ? (Unité 4)

- U s a tte n ta ts du H septembre. - U s a tte n ta ts à Londres en ju ille t 2 0 0 3 . Type 5 Il s’agit de répondre à la question avec vos propres mots et de façon précise. Faites une phrase correcte, ne vous contentez pas d’une proposition. L’élaboration de la réponse, plus ou moins longue et complexe, décidera de la valeur des points à attribuer.

1. Qu’est-ce que la mise en réseau des associations ?

(Unité 2)

C ’est m ettre -tous les opérateurs en Contolt2. Dans quel but à visée internationale a été créé Erasmus Mundus ?

(Unité 3)

Ce *ue Cherche la Commission, c’est de -faire des universités européennes des centres de haut niveau au niveau In te rn a tio n a l. Type 6 Il s’agit de remettre les informations dans l’ordre. C’est une question assez difficile car cela demande de la mémoire. Vous devez vous souvenir d’une information précise donnée par le texte. Cette question sera notée selon le nombre de propositions.

1. Dans quel ordre sont classés les pays suivants en ce qui concerne la mobilité (Unité 3)

des étudiants ? • • •

2w.

• « •

Allemagne

• ..'■J ...

Espagne

...1 ...

France

• • •

Italie

• a

#*5

• • •

a a e

Pologne

^ L ’épreuve de compréhension orale est un exercice complexe qui demande une préparation spécifique. Vous devez prendre l’habitude d’écouter la radio en français. Les documents que vous entendrez sont longs et vous n'avez qu’une seule écoute pour le premier document. Pour réussir cette épreuve : entraînez-vous et le jour de l’examen, restez concentré(e) du début à la fin de l’écoute, lisez attentivement les consignes pour anticiper le thème du document. ^L 'o rth o g ra p h e n’est pas comptabilisée dans vos réponses. Néanmoins, soyez attentif(ve) afin d’éviter les contresens ; un pluriel non marqué peut vous valoir un point de moins. Quand on vous demande d ’écrire, faites des phrases correctes et non pas une suite de mots relevés çà et là pendant l’écoute. ^ U tilis e z bien tout le temps que l’on vous donne. N'écrivez pas la réponse pendant l’écoute. Réfléchissez. La réponse à la question peut parfois se trouver par déduction dans la suite des questions.

Unité 5

entraînem ent i compréhension de r oral

1

1. Qu’est-ce que représente Erasmus en nombre...


ENTRAINEMENT AU PEUF

il P a llie 2 - COMP

C O M P R É H E N S IO N DES ÉCRITS (L'É V A LU A TIO N ) Dans cette épreuve, vous devrez répondre à des questionnaires de compréhension portant sur deux documents écrits : Document 1 Vous devez lire un texte inform atif de 5 0 0 à 7 0 0 mots concernant la France ou l’espace francophone et vous devez répondre à 6 ou 8 questions. Docum ent 2 Vous devez lire un texte argum entatif, plus long, de 7 0 0 à 9 0 0 mots et vous devez répondre à 8 ou 1 0 questions. Cette épreuve durera 1 h et sera notée sur 2 5 points, répartis sur les deux exercices. Vous pourrez rencontrer différents types de questions. On vous demandera de cocher la bonne réponse, de relever des passages du texte ou d'expliquer avec vos propres mots.

■ Exemple Voici q u e lq u e s exem ples de q u e stio n s avec la n o ta tio n co rre sp o n d a n te :

Type 1 Il s’agit de cocher si la proposition est vraie ou fausse. À ce niveau, on vous demandera très souvent de justifier votre choix en reprenant un passage du texte. La justification est notée sur 1 point et la X sur 0 ,5 . Si vous répondez correctement mais avec une justification erronée, l’examinateur estime que vous n'êtes pas cohérent et que vous n’avez pas compris. Vous n’aurez donc pas de point. En revanche, si la justification est correcte, vous aurez 1,5 points.

1. L’apprentissage obligatoire de l'hymne national à l’école pour les enfants

(Unité 4)

entre 8 et 1 2 ans est obligatoire. □

Vrai.

CB Faux. □

On ne sait pas.

2. Vrai ou Faux ? Cochez ( * ) la bonne réponse et citez un passage du texte.

(Unité 1) VRAI

FAUX

1. La TDAH est le nom d ’une nouvelle thérapie. Justification : Trouble d é f*c lta lre de l ’ a tte n tio n avec ou. sans

X

hvperactlvlté. 2. La plupart des psychanalystes français ne reconnaissent pas l’hyperactivité comme une maladie. Justification : L a m ajo rité d’entre eux considèrent $ue l ’h vp e ra ctlvlté

X

n’e s t ^u’ un sv'mptome parm i d’autres. 3. Le méthylphénidate est prescrit dans tous les cas d ’hyperactivité. Justification : Seuls W e environ des e nfants bvperactl-fs nécessitent un t e l tra ite m e n t.

X

—J


Il s’agit de cocher la bonne réponse. Les différentes propositions se ressemblent beaucoup. Il faut être très attentif. En général, ce type de question est noté sur 1 point. Quand la question est globale et demande une capacité de synthèse, on peut attribuer 2 points, comme dans l’exemple 3.

1. Selon le programme présenté, les parents doivent en priorité...

DD

encourager l’enfant et anticiper ses réactions.

2. Cet article... DD informe sur les possibilités d’Internet dans la recherche d’emploi. □ dénonce le recrutement en ligne. □

(Unité 3)

met en garde contre les dangers des blogs.

3. Cochez un titre pour cet article. □ Difficile de trouver un emploi en infromatique ! DÛ Mon blog est mon meilleur CV □ Blog, bloguons, bloguez...

(Unité 3)

compréhension des écrits

répéter les ordres et ne pas se fâcher. gagner du temps et affronter l’enfant.

i

□ □

(Unité 1)

entraînem ent

Type 2

Type 3 Il s'agit d ’identifier dans le texte les expressions ou les passages qui justifient la bonne réponse. Chaque question sera en général sur 1 point sauf si la question suppose plusieurs réponses comme dans l’exemple 3.

1. Relevez dans le texte pourquoi le député UMP pense que l’hymne national

(Unité 4)

permet l’assimilation des immigrés ?

« Un moment -fort de roulement <$ul mordue quf nous adhérons tous à un modèle de société. » 2. Donnez un argument en faveur de l’enseignement de l’hymne national.

(Unité 4)

L a transmission des valeurs de la République. 3. Citez deux éléments qui accompagnent la prise du médicament, quand celui-ci

(Unité 1)

est prescrit.

1. Une rééducation en orthophonie.

Z. L a participation à des groupes de parole. Type 4 Il s’agit de répondre à la question avec vos propres mots et de façon précise. La valeur des points attribuée à chaque question correspond au degré de difficulté, mais en général ces questions sont sur 1 point.

1. Expliquez avec vos propres mots en quoi consiste le « renforcement positif ».

(Unité l )

L fs parents doivent noter Cf que L’enfant -fa it de bien, l ’encourager et If valoriser.

Unité 5

cent dix-neuf - 119

I


2. Comment comprenez-vous la phrase « inutile de plaquer son CV sans

(Unité 3)

apporter de plus-value » ?

L-6 recruteur pense gue le C V sur un blog doit apporter des Informations supplémentaires par rapport au C V sur papier, sinon II est Inutile de multiplier les supports.

I S1IU03 SIO N0ISN3H3UdW03

3. Pourquoi le CV d’Alexandre Guéniot est-il original ?

(Unité 3

Un personnage animé Chante son C V sur Internet4. Quel doit être le principal objectif du « blogueur » ?

(Unité 3

Il doit so rtir du lot sans mettre en danger sa Crédibilité.

^ D a n s une épreuve de compréhension, le correcteur ne tiendra pas compte de l’orthographe dans vos réponses. Néanmoins il pourra sanctionner si l’erreur de langue entraîne une réponse confuse ou imprécise. On attend de vous que vous répondiez correctement à la question. Soyez clair, cohérent et relisez-vous pour éviter les erreurs. attentivement les consignes. On vous indique toujours ce que vous devez faire : « recopier », 1 Lisez « reprendre », « écrire avec ses propres mots », « expliquer »... devez être précis et concis. Le correcteur ne doit pas faire le tri dans vos réponses. Évitez de 1 Vous mettre le maximum d’informations sous prétexte qu’une bonne réponse sera présente. Si on vous demande de choisir une proposition, n’en mettez pas deux. Quand on vous demande de justifier avec un passage du texte, il ne s'agit pas de recopier un paragraphe entier mais de choisir l’extrait qui convient le mieux.

120 - cent vingt


LA PR O DUCTIO N ÉCRITE (L’ ÉVALUATIO N) Dans cette épreuve, vous devrez rédiger une prise de position personnelle argumentée (une contribution à un débat, une lettre formelle, un article critique...) de 2 5 0 mots environ. Vous aurez lh à votre disposition et cette épreuve sera notée sur 2 5 points. Voici la grille d’évaluation qui sera proposée à l’examinateur pour vous noter. Observez avec attention les différents critères et le nombre de points attribués à chacun. Cela vous aidera à comprendre ce que l'examinateur attend de vous. Compétences pragmatiques et sociolinguistiques

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

4

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

4

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

4

Respect de la consigne Respecte la situation et le type de production demandée. Respecte la consigne de longueur indiquée. Correction sociolinguistique Peut adapter sa production à la situation, au destinataire et adopter le niveau d’expression formelle convenant aux circonstances. Capacité à présenter des faits Peut évoquer avec clarté et précision des faits, des événements ou des situations. Capacité à argumenter une prise de position Peut développer une argumentation en soulignant de manière appropriée points importants et détails pertinents. Cohérence et cohésion Peut relier clairement les idées exprimées sous forme d'un texte fluide et cohérent. Respecte les règles d’usage de la mise en page. La ponctuation est relativement exacte, mais peut subir l’influence de la langue maternelle. Compétence lexicale / orthographe lexicale Étendue du vocabulaire Peut utiliser une gamme assez étendue de vocabulaire en dépit de lacunes lexicales ponctuelles entraînant l’usage de périphrases. Maîtrise du vocabulaire Peut utiliser un vocabulaire généralement approprié bien que des confusions et le choix de mots incorrects se produisent sans gêner la communication. Maîtrise de l'orthographe Comp.grammaticale / orthographe grammaticale Choix des formes A un bon contrôle grammatical. Des erreurs non systématiques peuvent encore se produire sans conduire à des malentendus. Degré d’élaboration des phrases Peut utiliser de manière appropriée des constructions variées.

Unité 5

cent vingt et un -121

entraînem ent i production écrite

ENTRAÎNEMENT AU PELF U P artie 3 - PRODUCTION ÉCRITE


ENTRAÎNEMENT AU KLF U P artie 4 - PRODUCTION ORALE LA P R O D U C TIO N O R ALE (L’ É V A LU A TIO N ) Dans cette épreuve, vous devrez présenter et défendre votre point de vue à partir d ’un court document déclencheur. Vous tirerez au sort deux documents parmi ceux proposés par l’examinateur et vous en choisirez un. Vous dégagerez le problème soulevé par le document choisi puis vous présenterez votre opinion sur le sujet de manière claire et argumentée. Vous défendrez votre opinion au cours d’un débat avec l'examinateur. Vous aurez 30 minutes pour vous préparer. Vous exposerez votre point de vue dans un monologue de 1C minutes puis vous débattrez avec l’exam inateur pendant 10 minutes. L’épreuve sera notée sur 2 5 points Voici la grille d'évaluation que l’examinateur aura sous les yeux pendant votre entretien oral. Observez avec attention les différents critères et le nombre de points attribués à chacun. Cela vous aidera à comprendre ce que l’examinateur attend de vous.

■ Monologue suivi : défense d’un point de vue argumenté Compétences pragmatiques et sociolinguistiques

0

0 ,5

1

1,5

2

2 ,5

3

3 ,5

4

4 ,5

5

Peut dégager le thème de réflexion et introduire le débat. Peut présenter un point de vue en mettant en évidence des éléments significatifs et / ou des exemples pertinents. :

Peut marquer clairement les relations entre les idées. —

■ Exercice en interaction : débat Compétences pragmatiques et sociolinguistiques

0

0 ,5

1

1,5

2

2 ,5

3

3 ,5

4

4 ,5

0

0 ,5

1

1,5

2

2 ,5

3

3 ,5

4

4 ,5

5

Peut confirmer et nuancer ses idées et ses opinions, apporter des précisions. Peut réagir aux arguments et déclarations d’autrui pour défendre sa position.

■ Pour l’ensemble de l’épreuve : Compétences linguistiques Lexique (étendue et maîtrise) Possède une bonne variété de vocabulaire pour varier sa formulation et éviter des répétitions : le vocabulaire est précis, mais des lacunes et des confusions subsistent. Morphosyntaxe A un bon contrôle grammatical, malgré de petites fautes syntaxiques. Maîtrise du système phonologique A acquis une prononciation et une intonation claires et naturelles.

5 j


Examens


examen 1

O

Compréhension de l’oral

R épondez aux q u e s tio n s en c o c h a n t l ’in fo rm a tio n dem an d ée .

•Q

(S )

25 points

la b o n n e rép on se , ou en é c riv a n t

■ Exercice 1 Vous a lle z e n te n d re u ne seule fo is un e n re g is tre m e n t sonore de 2 m in u te s environ . Vous a u re z to u t d 'a b o rd 1 m in u te p o u r lire les q u e s tio n s . A près l'e n re g is tre m e n t , vous a u re z e n s u ite 3 m in u te s p o u r ré p o n d re a u x q ue stio n s. R épondez en c o c h a n t (S J la b o n n e réponse ou en é c riv a n t l ’in fo rm a tio n dem an d ée .

O Ce document est à caractère... □ informatif. □ polémique. □ d ra m a tiq u e . O La directrice générale a implanté dans son entreprise... □ un poste de responsable pour le traitem ent de l'égalité. □ u n processus d'égalité raciale. □ d e s mesures pour que femmes et hommes aient les mêmes opportunités.

O Mentionner deux autres postes qu’a occupés la directrice générale à Astor. □ Responsable des achats ^ D ire c tric e commerciale □ Responsable d’exploitation □ Directrice des expéditions □ Responsable des finances □ Directrice de l'entrepôt O Comment Anne Durin pense-t-elle instaurer le respect ? □ En le clam ant haut et fort. □ En le transm ettant par écrit dans une charte. □ En le laissant se diffuser progressivement. O L’anecdote du manœuvre dont la grue s’est bloquée sert à démontrer que la directrice générale. □ a dû se battre pour arriver à s'imposer en tant que femme. □ a eu des problèmes avec les manœuvres de son entreprise trois fois de suite. □ a peur de monter dans une grue. O Que faut-il à une femme pour se faire reconnaître selon la directrice générale ? □ Une conscience de soi. □ Du courage. □ De l’expérience professionnelle.

7 point


Vous a lle z e n te n d re 2 fo is un e n re g is tre m e n t sonore de 3 m in u te s environ . Vous a u re z to u t d 'a b o rd 1 m in u te p o u r lire les q u e s tio n s . P u is vous é co u te re z une p re m iè re fo is l'e n re g is tre m e n t. C o n ce ntre z-vo us s u r le d o cu m e n t. Vous a u re z e n s u ite 3 m in u te s p o u r c o m m e n c e r à ré p o n d re aux q ue stio n s. Vous é co u te re z u ne d e u x iè m e fo is l'e n re g is tre m e n t. Vous a u re z e n co re 5 m in u te s p o u r c o m p lé te r vos réponses.

O Quel est l’objet principal du document ?

Z □ □

1 p o in t

Présenter une association d’accompagnants de malades. Parler des malades et demander des témoignages. Informer les fam illes de victimes de la maladie de leurs droits. Illustrer la lutte contre la maladie.

O Cochez VRAI ou FAUX et justifiez votre réponse.

3 points VRAI

1

FAUX

1. Il y a plus de 3 m illions de malades en France. Justification : ...................................................................................... 2. Les personnes qui s’occupent des malades risquent de voir leur santé s’affaiblir considérablement. Justification : ...................................................................................... 3. Les femmes s'occupent plus des malades que les hommes. Justification : .....................................................................................

O Expliquez quelle est l’attitude de certains hommes quand ils s’occupent des malades et pourquoi elle est peu appropriée.

2 points

1 point

O Quel est le but de l’association Alzheimer Loire-Atlantique ?

2 points

O Quel est le sens de « souffler » dans l’écoute ?

Examen 1

cent vingt-cinq -125

examen 1

18 points

■ Exercice 2


examen 1

O Quelle institution appuie l'association ?

O Expliquez ce qu’est une « halte-relais ».

O On peut aller aux haltes : le premier jeudi du mois, tous les lundis. le premier lundi du mois.

0 Quelles sont les deux choses qui ont changé depuis septembre ? .................................................................................................................

1

2 .............................................................................................................................................

© Que cherche l’animateur en fin d’écoute ?

d □ d

1

Demander aux auditeurs de l’argent. Casser le silence autour des malades et de leurs accompagnants, Appeler au bénévolat pour aider les familles.

O Qui peut se joindre aux témoignages des conjoints et des enfants ?

O Quelle différence y a-t-il entre « accompagnants » et « aidants » ?

Les accompagnants s o n t.......................................................................

Les aidants sont

126 • cent vinrt-six

1 ,5 p


Exercice 1

25 points

13 points

LILLE EXPERIMENTE LA COMMUNE ET SOLIDAIRE Depuis mercredi 7 février, les Lil­ lois peuvent se déplacer grâce à un système de voiture partagée. Lancée à l'initiative de la ville de Lille, une société coopérative permet de louer un véhicule pour une courte durée, d'une heure à une journée. Inspiré des modèles suisse et canadien, il offre une alternative à la voiture individuelle. « Tout est possible ou presque », explique Françoi­ se de la Charlerie, gérante de la boutique Lilas Autopartage, qui s'occupe du parc et des lo­ cations. « Les utilisateurs peuvent garder le véhicule plus de vingtquatre heures. Ils peuvent quitter la métropole lilloise pour se rendre partout en France ou en Europe à des tarifs intéressants. Mais il est clair que l'objectifprioritaire vise à faire utiliser le même véhicule par plusieurs personnes dans la même journée. » Comment accéder à

ce service ? Concrètement, la société Lilas dem ande un justi­ ficatif de domicile, le permis de conduire, un chèque de caution de 350 € (450 € pour les jeunes conducteurs) qui ne sera encais­ sé qu'en cas d'accident. Les frais d'inscription s'élèvent à 15 € par personne, ramenés à 10 € si l'on possède un titre de transport collectif annuel.

L'abonnement revient à 5 € par mois. Pour disposer d'un véhicule, les abonnés doivent le réserver par téléphone, via Internet ou se présenter à la boutique. Ils peuvent s'y pren­ dre sept jours sur sept, à toute heure du jour ou de la nuit. La location est facturée 3,50 € de l'heure. Le conducteur dispose d'une carte à puce avec un nu­ méro de code qui lui permet de faire démarrer le véhicule. 11 lui suffit alors de prendre livraison de celui-ci dans l'une des neuf stations réparties sur le territoire lillois et de l'y ramener une fois qu'il n'en a plus besoin.

PREMIÈRE CIBLE: LES COUPLES Les stations, avec places de par­ king réservées sont situées en surface, ce qui donne d'autant plus de visibilité à HaïUflgaitaggSeize véhicules sont actuelle­ ment disponibles : des Renault Kangoo, Tvvingo et Clio (en motorisation à essence). D'ici quatre à cinq ans, selon la de­ mande, le parc devrait être por­ té à une cinquantaine d'unités. Plus tard, des véhicules au gaz ou électriques pourraient être envisagés.

« Notre premier objectif est de faire évoluer les comportements », assu­ re Mme de la Charlerie. Les cou­ ples possédant deux, voire trois véhicules, constituent l'une des premières cibles. Les conduc­ teurs qui effectuent moins de 10 000 km par an, les allocatai­ res du RMI, les étudiants, ceux qui, de manière générale, n'ont pas les moyens de s'acheter un véhicule, sont autant concernés par ce système qui entend évo­ luer vers la « vraie voiture com m u­ ne » : cette opération est réalisée à travers une société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) réunis­ sant fonds publics et privés. Le capital de 75 000 € a été réuni par la société Kéolis (26 000 €), l'opérateur privé Caisse com m u­ ne, la ville de Lille (15 0 0 0 € ) et trois structures d'économie solidaire. L'Agence de l'envi­ ronnem ent et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) contribue également au projet à hau­ teur de 90 000 € sur trois ans. Clients et salariés de l'entreprise peuvent participer à la SCIC en acquérant des parts sociales de 20 € chacun. la création d'un groupe de réflexion des usagers est prévue afin de préconiser des améliorations et des investisse­ ment nouveaux. Source : Philippe Allienne, Le Monde, février. 2007

Examen 1

l M3WH2X3

Compréhension des écrits


O Le but de l'opération est de...

louer un véhicule pendant moins de 24 heures, permettre aux étudiants d’avoir une voiture. faciliter l’essor de la voiture partagée.

O Cochez VRAI ou FAUX et justifiez votre réponse en citant un passage du texte. VRAI

|

3 z :m FAUX

1. On peut rouler hors de Lille. Justification : .............................................................................. 2. On prend la voiture dans une station, mais on peut la rendre où l’on veut. Justification : .............................................................................. 3. L’entreprise qui gère les voitures dépend uniquement de la ville de Lille. Justification : ..............................................................................

Q Qu’est-ce qui permet de minorer le montant du dépôt initial ?

ip o -

O Cette initiative se perçoit d’autant m ieux...

1 pam

□ □ □

qu’il y a eu une campagne de promotion. qu’il y a des boutiques spécialisées pour louer les voitures. qu’on peut voir les parkings où sont garées les voitures.

0 À l’avenir,

combien de véhicules prévoit-on d’installer et de quel type ?

1,5

O Quel est le public prioritaire visé par cette mesure ?

O Expliquez les expressions ou mots soulignés. « rau to p M age

2

4,5 points ; 2,5 point par répc

.........................................................................................................................

« les allocataires du RMI » : ...................................................................................................... « préconiser des améliorations » :

x *

I


points

LE MINISTERE AMER DES MAL-LOGES T ro is a s s o c ia tio n s ré in v e n te n t la lu tte c o lle c tiv e d a n s un s q u a t au c œ u r d e P a ris. E n tre m ilita n tis m e e t h a p p e n in g , e lle s r é c la m e n t le d r o it au lo g e m e n t p o u r to u s . E ffic a c e . es c o u p s c o m m e ça , ils e n r ê v a ie n t d e p u is

partem ent par le propriétaire. Depuis, elle a habi­

lo n g te m p s a u

L o g e m e n t) .

té chez une copine avant d'échouer ici. « On nous

A p rè s v in g t- s e p t a n s d e lu t t e , i l é t a it te m p s d e ra­

d it toujours d'attendre. Attendre quoi ? Qu'on meure

je u n ir u n p e u les tro u p e s . Les M a c a q le u r e n o n t

de froid ? Si encore on avait des problèmes de sans-pa­

d o n n é l'o c c a s io n . C es a rtis te s e t tr o u b a d o u r s se

piers ! Mais on est légal, on payait le loyer... » Dans

s o n t f a it u n e s p é c ia lité d e s « r é q u is it io n s » d 'e s ­

la pièce à côté, un chaudron fu m a n t de chorba

paces p u b lic s in o c c u p é s . I l n e m a n q u a it p lu s q u e

accueille les visiteurs, don q u o tid ie n d'u ne asso­

J e u d i- N o ir , u n c o l le c t i f d e je u n e s p ré c a ire s q u i

ciatio n . « On n'a pas encore de quoi cuisiner, lance

tr a q u e n t les p r o p r ié ta ir e s t r o p g o u r m a n d s d e la

Néné, m alienne et m am an de deux enfants. Vous

c a p ita le , p o u r c o m p lé te r le ta b le a u . E t e n a v a n t

en voulez ? »

D

DAL

( D r o it a u

p o u r u n s q u a t g é a n t d e 1 (XX) m è tre s c a rré s ! U n e

•• occupation citoyenne pour placer le dossier du loge­ ment au cœur du débat présidentiel », s e lo n J u lie n B o u c h e r, p r é s id e n t des M a c a q . D e p u is b ie n t ô t d ix jo u rs , u n e c in q u a n t a in e d e p e rs o n n e s h a b ite n t l'a n c ie n im m e u b le d e la L y o n n a is e d e B a n q u e in o c c u p é d e p u is t r o is a n s e t a u s s itô t re b a p tis é - m in is tè r e d e la C ris e d u L o g e m e n t ». L 'o p é ra ­ t io n c o u p d e p o in g m e n é e à la h u s s a rd e a u le n ­ d e m a in d u r é v e illo n a f a it m o u c h e . I-a p re u v e : m ê m e la c h a în e A l-J a z ira a e n v o y é u n e é q u ip e d e to u r n a g e a u s q u a t d u 2 4 , ru e d e la B a n q u e . P a rm i les o c c u p a n ts , h u i t fa m ille s e t u n e v in g t a in e d 'e n ­ fa n ts q u i c o u r e n t e n tr e les éta ge s. S u r les p a lie rs , les p o r te s c la q u e n t, ça r e n tr e e t ça s o rt san s a rrê t. O n s 'in te r p e lle : « Hep ! Y a un plombier qui propose

lie nous réparer le chauffage ! », « Où est la peinture bleue pour les banderoles ? » (...)

I æ deuxièm e étage est m ieux équipé. Tapis, poufs sur le sol, m in ifo u r électrique. Bienvenue chez les artistes de Macaq. Squatteurs profession­ nels ? Ça fa it râler Marie-Hélène, cette étiquette. « Ils sont bien gentils, les DAL, mais entre l'extrême précarité et k s..diftjcv!tés de lo g m c uL H y a un monde. explique cette ancienne podologue devenue plas­ ticienne. Les artistes aussi ont droit à un lieu pour animer le quartier. » Au rez-de chaussée, l'huissier fa it son entrée. Il serre des mains. « Vous le consta­ tez, je suis venu sans la force publique, sans serrurier. Tout va bien se passer en bonne compagnie » assuret-il to u t sourire. V ie nt e n fin l'heure du debriefing, ce q u i a été fait, ce q u 'il reste à faire. Installer des douches, u n chauffe-eau, m ettre des cloisons en­ tre les pièces... Les idées fusent : « Et si on récupé­ rait le slogan du CIC : « Parce que le monde bouge » Ça ferait une belle banderole ! » Au troisièm e étage,

A u p r e m ie r é ta g e , le Q G d u « m in is tè r e », t o u t le

Sadek Adefa, déléguée des fam illes, rouspète. « Y

m o n d e s 'a g ite . O n a n n o n c e la v e n u e d 'u n h u is s ie r

a des mamans qui laissent tramer leurs enfants à pas

d 'u n m o m e n t à l'a u tr e . L e ïla , d e J e u d i- N o ir , te n te

d'heure. Moi, mon fils, à 9 heures je le mets au lit,

d e fa ir e u n e lis te d e to u s les o c c u p a n ts . « Ici i l y a

quoi q u 'il arrive ! »

même quelqu'un qui gagne 2 000 euros par mois ! » L io n e l, q u i tr a v a ille d a n s les a s s u ra n c e s , d é n o te e n c o s ta rd : « Moi, je suis d'abord m ilitant. Pas un

squatteur de base : j'a i un apport dont je paie cher le loyer. Mais je sais pas encore si je vais pouvoir le garder. » R o u k iy a S a k o , 15 a n s , n 'a p a s c e tte c h a n ­

M in u it. David, sculpteur, a pris son to u r de garde derrière la porte d'entrée p o u r empêcher les intrusions. La n u it dernière, une m am an est restée deux heures à supplier avec son bébé dans les bras. « C'était un crève-cœur, mais on a dû la ren­ voyer au Samu. On est complet maintenant. »

ce. A u t r o is iè m e é ta g e , d a n s u n e p iè c e n u e sans c h a u ffa g e , e lle e n ta s s e d e s c o u v e r tu r e s p o u r s 'e n fa ir e u n m a te la s . E n o c t o b r e d e r n ie r , e lle a é té e x ­

Source : Marie Vaton. Le Nouvel Observateur. 11 janvier,

p u ls é e a v e c s o n p è re e t sa p e t it e s œ u r d e le u r a p ­

20 0 7

Examen 1

examen 1

12

■ Exercice 2


examen 1

0

L’Association du droit au logement est satisfaite parce qu'elle rêvait...

□ □ □

d’avoir une troupe de comédiens. d’incorporer des gens jeunes en son sein. de s'unir à d’autres associations.

0 Les trois associations dont parle le texte sont : ..............................................................................................................

1

2 .....................................................................................................................................................

3............................................................................................. O Donnez une des raisons fondamentales du squat de l’immeuble avec vos propres mots.

I do4

O L’occupation...

□ 0

a été perçue favorablement. n’a pas su convaincre tout le monde. laisse chacun dubitatif quant à sa continuité.

Quelle sensation donne le squat ? □ □ □

Une fourmilière. Un havre de paix. Un terrain de jeu.

0

Hormis les gens démunis, citez deux catégories sociales qui réclament le droit au logement.

0

Expliquez les expressions ou mots soulignés.

« Le M inistère am er de? m ai-iogés *

« entre l’extrême précarité et le droit au logement, il v a un monde »

« un_ç.rè.y.e-Ç.oeur »

130 - cent trente

2 :■ d

4,5 points ; 1,5 point par re:


Production écrite

examen 1

■ D e m a n d e a rg u m e n té e Avec des collègues, vous êtes de plus en plus inquiets de voir que rien ne se fait de bien concret dans votre entreprise dans le domaine du développement durable. Vous écrivez au directeur général pour lui demander de prendre des mesures en lui montrant quels en sont les avantages à long terme et le prestige que pourrait en tirer sa société. (2 5 0 mots environ)

Vous disposerez d'une fe u ille entière pour réaliser l'épreuve de production écrite le jo u r de l'examen.

Production orale P résenter e t d é fe n d re un p o in t de vue c o n s tru it e t a rg u m e n té à p a r tir d 'u n c o u rt texte déclencheur. D ébat avec l'e xa m in a te u r. 2 5 p o in ts 3 0 m in d e p r é p a r a tio n 2 0 m in d e p a s s a tio n

Vous d é g a g e re z le p r o b lè m e s o u le v é p a r le d o c u m e n t d o n n é e p a r l'e x a m in a te u r. Vous p ré s e n te re z v o tre o p in io n s u r le s u je t d e m a n iè r e a rg u m e n té e e t v o u s la d é fe n d re z . A u c h o ix , s u je t 1 o u s u je t 2 .

Examen 1

cent trente et un -131


examen 1

■ Sujet 1

JOURNÉE NATIONALE DU SOMMEIL : métro et boulot nuisent au dodo On dort chaque jour en moyenne une heure et demie de m oins qu’il y a 5 0 ans: à l’occasion de la 7 e Journée nationale du som m eil, mercredi, les spécialistes insistent sur l'im portance d'être à l’écoute de ses besoins pour d o rm ir suffisamment. Horaires de travail et tem ps de trajet sont les facteurs majeurs qui poussent à réduire le temps consacré au som m eil. Les changements de mode de vie, avec la m ultiplication des « tentations » à rester éveillé, com m e la télévision ou Internet, ont aussi leur part de responsabilité.

Extrait de metrofrance.com, mars. 2 0 0 7

■ Sujet 2

LA M ILITA IR E A C A D E M Y O n se fro tte les yeux, o n se pince, o n se d e m a n d e si l’o n to u rn e , dans ce so m p tu e u x château de M on try, a ncie nn e p ro p rié té d u baron de Reilhac, un té lé film s u r le service m ilita ire ... N o n , c ’est ici, à deux pas d ’ Euro Disney, q ue la R ép u bliqu e e xp é rim e n te sa d e rn iè re tro u v a ille p o u r sauver la jeunesse : « le centre D éfense seconde chance. U n ca m p m ilita ire d e stin é à re d o n n e r le g o û t et l’a rd e u r de travailler. » [...] « Les p re m iè re s p ro m o tio n s d o n n e n t des résu ltats v ra im e n t e nco ura ge an ts », a n n on ce N a th a lie M o u ille t, la d ire c tric e de c o m m u n ic a tio n de l’ Épide, l’o rg a n is m e chargé par le m in is tè re de la D éfense de d é v e lo p p e r l’o p é ra tio n . « E nviron 6 0 % des v o lo n ta ire s a u ra ie n t décroché, à l’ issue de le u r stage, un c o n tra t d ’a pp re n tissag e, de fo rm a tio n , un C D D ou un C D I. »

Extrait de Sophie des Déserts. Le Nouvel Observateur, n° 2 1 9 8 , janvier, 2 0 0 7


examen 2

Compréhension de l’oral Répondez aux questions en cochant l ’inform ation demandée.

([H]) la

bonne réponse, ou en écrivant

■ E xe rcice 1 Vous a lle z e n te n d r e u n e s e u le fo is u n e n r e g is tr e m e n t s o n o re d e 2 m in u te s e n v iro n . Vous a u r e z to u t d ’a b o r d 1 m in u t e p o u r lir e le s q u e s tio n s . A p rè s l ’e n r e g is tr e m e n t, vo us a u re z e n s u ite 3 m in u te s p o u r r é p o n d re a u x q u e s tio n s . R é p o n d e z a u x q u e s tio n s e n c o c h a n t ( 0 ) la b o n n e ré p o n s e . L is e z m a in t e n a n t le s q u e s tio n s :

0 Cet extrait □ □ □ □

radiophonique est...

1 p o in t

un débat. un reportage. un communiqué officiel. une publicité.

0 Ce document concerne...

1 point

□ l’orientation des élèves à l'université. □ l’échec des élèves au baccalauréat. □ le succès des élèves dans les études secondaires. 0 Quels élèves sont concernés par la mesure annoncée ?

1 point

□ Les élèves qui terminent le lycée. □ Les élèves qui commencent le lycée. □ Les élèves qui ont échoué à l’université.

0 Les élèves devront...

1 point

□ rem plir un dossier et passer un examen. □ rem plir un dossier et recevoir un avis. □ rem plir un dossier et présenter leur projet.

0 L’université...

1 point

□ peut refuser d’accueillir les élèves. □ ne peut pas refuser d’accueillir les élèves.

0 Le représentant du syndicat étudiant pense que cette mesure...

1 point

□ e s t une façon détournée de promouvoir les filières professionnelles. □ e s t un pas en avant pour mieux gérer le flux des étudiants. □ ne résoudra pas le problème de l’échec à l'université.

0 Un

portail Internet donne des informations sur...

1 point

□ le nombre d’étudiants par faculté. □ les chiffres du chômage par faculté. □ les chances de trouver un emploi après l’université.

Examen 2 - Scolaire et Junior

cent trente-trois -133


examen 2

■ E xe rcice 2 Vous a lle z e n te n d re 2 fois un e n re g is tre m e n t sonore de 3 m in u te s environ. Vous a u re z to u t d ’a b o rd 1 m in u te p o u r lire les q ue stio n s. P u is vous é co u te re z une p re m iè re fo is l ’e n re g is tre m e n t. C o n ce ntre z-vo us s u r le d o cu m e n t. Vous a u re z e n s u ite 3 m in u te s p o u r c o m m e n c e r à ré p o n d re a u x q ue stion s. Vous é co u te re z u ne d e u x iè m e fo is l ’e n re g is tre m e n t. Vous a u re z e nco re 5 m in u te s p o u r c o m p lé te r vos réponses. R épondez aux q u e s tio n s en c o c h a n t ( E ) la b o n n e réponse ou en é c riv a n t l ’in fo rm a tio n dem andée.

O Quelle est la différence entre le papier électronique et l'e-book ? □ □

La technique de l’e-book s’inspire de l’ordinateur, celle du papier électronique s'inspire du papier traditionnel. La technique de l’e-book fonctionne mal, celle du papier électronique est très efficace.

© Quand a-t-on élaboré le premier papier électronique ?

J, 5 ; a l

O Quel problème écologique le papier traditionnel présente-t-il ?

I

134 - c e n t tr e n te - q u a tr e


□ □

3 points

Il est communiquant. On peut le copier électroniquement. On peut réécrire dessus. On peut le laver à l’eau. Il offre plus de confort visuel. Il est moins cher à produire industriellement.

O VRAI ou FAUX ?

3 points

VRAI

|

FAUX

1. On peut stocker beaucoup de données sur une feuille électronique. 2. Le papier électronique présente l’avantage de contenir non seulement des documents sonores, mais aussi des vidéos et des odeurs. 3. Marc Rouget affirme que la lecture sur du papier électronique est différent de la lecture sur du papier traditionnel.

O Quels inconvénients la journaliste voit-elle par rapport à la lecture sur du papier électronique ?

3 points

O Marc Rouget n’apprécie pas la question de la journaliste sur les obstacles à surmonter pour le livre électronique. Il préfère un autre point de vue. Lequel ?

3 points

O Lire le journal sur un papier électronique perm et... □ □ □

de consulter des encyclopédies en temps réel. d’avoir des informations sur des éditions précédentes. d'avoir accès à d’autres sources d'inform ation.

O Selon lui... □ □ □

1 p o in t

i point

le journal pourra être remplacé par le papier électronique mais pas le livre. le journal sera remplacé et le livre aussi mais dans un délai plus long. le journal et le livre se m aintiendront parallèlement en version papier et en version électronique.

Examen 2 - Scolaire et Junior

examen 2

O Quelles sont les particularités du papier électronique, selon Marc Rouget ? Cochez les trois réponses correctes.


examen 2

Compréhension des écrits

1

2 5 points >

13 point-

E x e rc ic e 1

GENERATION C A M O U FLA G E nes en m atiè re de c o n s o m m a tio n )

d e celui q u ’o n aim e. M o i, j ’aim e

décrypte les codes de cette « géné­

bien les private jokes, que seuls les

ra tio n cam o u fla g e ». « Leur c h a m ­

c o p a in s de m a bande pe u ve n t c o m ­

bre. q u i te n d à d e ve n ir une seconde

prendre ».

m a is o n à l’in té rie u r d u d o m ic ile fa­

En m a tiè re de soirées, la tendance

m ilia l, ap paraît e ffe c tiv e m e n t c o m ­

est aux ré u n io n s u n peu in fo rm e lle s

m e un é lé m e n t cen tral. O n y v o it

au d o m ic ile des u n s et des autres.

d ’aille urs ap pa raître des m eubles

« O n s q u a tte to u jo u rs un peu chez

ju squ e-là réservés au salon, c o m m e

les m êm es, ceux d o n t les parents

des canapés o u des fa u te u ils », ex­

s’a b se n te n t ré g u liè re m e n t. S o it on

p liq u e Florence H e rm e lin , d ire c tric e

lo ue des D VD . s o it o n d is c u te e n ­

de l’étude. Les 12-18 ans adhèrent

tre

S’o u v rir au m on de , créer so n pre­

to ta le m e n t au style de vie hiving,

Q u e n tin , 15 ans. S’ils so rte n t, c ’est

m ie r réseau social, to u t en avançant

varian te d u cocooning, q u i con siste

s o u ve n t p o u r se ren dre dans des

m a sq u é et en se pro tég ean t... telle

à ren dre

chaleureuse

lieux conçus spécialem ent pour eux,

est la nouvelle « ado a ttitu d e ». L’e n ­

c o m m e les discos teens avec Chupa-

d r o it o ù Pauline se sen t le mieux ?

et c o n fo rta b le en g a rd a n t quan d m ê m e u n lien avec l ’extérieur, n o ­

C h up s e t coclctails sans alcool à v o ­

Sa ch a m b re , sans h é s ita tio n . C’est

ta m m e n t par le biais des nouvelles

lo n té , le m agasin Lafayette V O ou

là, e n tre son lit d o u ille t, ses p o s­

tech no log ie s.

encore certa ins bars à chicha, n o u ­

ters de Raphaël o u de D ia m 's , son

Un

o rd in a te u r a llu m é en perm anence,

é v id e m m e n t,

sa p e tite télé branchée n o n

La nouvelle mode chez les 12-18 ans: dialoguer sur MSN sous couvert de pseudos, organiser des soirées à domicile chez les uns ou les autres, et faire de sa chambre un cocon réconfortant.

l’h a b ita tio n

dans

velle fo lie des collégiens et lycéens.

Or,

« Ce besoin de se s e n tir a p p a rte n ir

loin

d ’après le s o c io lo g u e Pascal Lar-

à un g ro up e a to u jo u rs été p ro p re à

de sa chaîne h i-fi. q u ’elle passe le

dellier, a u te u r d u Pouce et la Souris

l’adolescence. M ais a u jo u rd ’h u i ce

p lu s c la ir de son te m p s. P ourtant,

(éd. Fayard), M S N . In te rn e t et té ­

ph é n o m è n e s’exacerbe e t ressem ble

cette collé g ie n n e d e 14 ans n ’a rien

lé p h o n e p o rta b le fo n t office, là e n ­

u n peu à une stratégie de défense

d ’une so lita ire . C o m m e b o n n o m b re

core. d ’écran protecteur. « Tous ces

de la pa rt d ’une g é né ratio n placée

d ’ados, elle retrou ve ses a m is tou s

nouveaux o u tils le u r p e rm e tte n t de

de van t u n a ve nir p lu tô t s o m b re » ,

les soirs s u r M S N p o u r « ch a tte r »,

s u p p rim e r une do n n é e essentielle,

c o n c lu t Florence H e rm e lin . La d é ­

c o m m e n te r sa jo u rn é e , se te n ir au

s o u ve n t p ro b lé m a tiq u e o u encom -

c lin a is o n d e c o n ce p ts 1 0 0 % ados,

c o u ra n t des h is to ire s d ’a m o u r nais­

h ra n te à la p u b e rté : la représenta­

santes o u se p la in d re de parents

tio n d u corp s. G râce au cam o u fla g e

ferm és aux adultes, ne fa it d o n c que com m encer. P rochain succès

so u ve n t peu co m p ré h e n sifs... Il ar­

cybernétique, ils pe uvent d é sorm a is

an n o n cé : l’arrivée de

rive que Pauline ne re n co n tre ja m ais

o p é re r des lifiings id e n tita ire s , se

française d u s ite M ySpace (sorte

certains de ces c o n fid e n ts o u alors

d é crire c o m m e p lu s beaux o u plus

de grande c o m m u n a u té v irtu e lle au

se u le m e n t après des heures de d is ­

s p o rtifs q u ’ils

sélec­

sein de laquelle chacun e xp rim e ses

cu ssio n

virtu e lle . « C’est m a rra n t

tio n n e r des avatars [pe tite s icônes]

g o ûts, ses rêves, ses m u sicie n s, ses

d ’a p p re n d re à se co n n a ître c o m m e

avantageux p o u r les représenter... »,

film s o u livres préférés), q u i fa it déjà

ça. C ’est s u rto u t be au cou p p lu s s im ­

e xp liqu e-t-il. M a n o n , 13 ans, évoque

un carto n auprès des jeunes A m é ­

ple e t m o in s in tim id a n t que dans la

la valse q u o tid ie n n e des pseudos

ricains.

vraie vie », confie-t-elle.

s u r M S N : « O n en change to u t le

D ans so n d e rn ie r cah ie r de te n d a n ­

te m p s. Ça p e u t être un s u rn o m , une

ces. N RJ Lab (qui analyse les c o m ­

phrase re flé ta n t n o tre h u m e u r du

p o rte m e n ts et les atte n te s des je u ­

m o m e n t, u n m essage à d e s tin a tio n

to u s

lequel,

raconte

bien

136 - cent trente-six

d o m a in e

nous. T ranquilles... »,

excellent.

ne le sont,

la version

Source : A m andine H irou, L'Express,

31/08/2006


1 p o in t

Faits divers Tendance Conseils parents

0 La nouvelle « ado attitude » c’est... G —

1 p o in t

rester seul isolé dans sa chambre devant son ordinateur. se créer un groupe d’amis avec qui partager des réflexions tout en préservant son intim ité. se rebeller contre ses parents et exposer ses problèmes dans les « chats ».

O VRAI ou FAUX ? Cochez la case correspondante et justifiez votre réponse en citant un passage du texte. VRAI

6 points

FAUX

1. Les « chats » sur MSN encouragent la tendance naturelle à la solitude. Justification : .............................................................................. 2. Faire la connaissance de quelqu’un à distance est plus rassurant que le connaître en chair et en os. Justification : .............................................................................. 3. Le point principal de l’univers des ados est leur chambre qu’ils organisent comme un salon. Justification : ..............................................................................

O Quelle est la fonction des technologies nouvelles pour les 12*18 ans selon Pascal Lardellier ?

1,5 point

O Après relecture de l'ensemble du texte, expliquez avec vos propres mots le titre « génération camouflage ».

J ,5 point

O Expliquez les expressions suivantes : « encombrante » .......................................................................................................................... « liftings identitaires » ..................................................................................................................

2 points

examen 2

O Cet article pourrait paraître dans la rubrique :


■ E x ercice 2

1 2 points

Quelle éducation civique aujourd'hui ? Par LISE DAVID

V ie ille d e p lu s d e c e n t a n s, l'é d u c a tio n c iv iq u e à l'é c o le p rim a ire e s t to u jo u rs à l'h o n n e u r. N o n s a n s a v o ir c o n n u , e n tre te m p s , u n e h is to ire m o u v e m e n té e . C o u p d e p r o je c te u r s u r la fo rm a tio n du fu tu r c ito y e n . P o u s s e d e c ito y e n s a u quotidien

les é lè v e s , u n d é p u té j u n i o r q u i n o u s re p ré s e n te ­

D e p u is s ix a n s , à l'é c o le S a in te -G e n e v iè v e d u M a ­

r a it lo r s d e la jo u r n é e d u P a rle m e n t d e s e n fa n ts »,

ra is à P a ris, c h a q u e s e m a in e e t d a n s c h a q u e c la s ­

se s o u v ie n t C a th e r in e . P e n d a n t t r o is m o is , ses

se, le s é lè v e s d is p o s e n t d ’u n e d e m i- h e u r e p o u r

é lè v e s v o n t p r é p a r e r c e tte jo u r n é e , v is ite r le Pa­

d é b a ttr e e t p r e n d r e d e s d é c is io n s s u r le f o n c t i o n ­

la is - B o u r b o n e t r e n c o n t r e r le d é p u té d e le u r c ir ­

n e m e n t d e la classe. C h a q u e tr im e s tr e , u n c o n s e il

c o n s c r ip t io n . « G râ c e à t o u t ce t r a v a il e n a m o n t ,

d 'é c o le r é u n it a u s s i les d é lé g u é s d e classes p o u r

m e s é lè v e s o n t b ie n m ie u x c o m p r is le p ro c e s s u s

s ta tu e r s u r la v ie d e l'é ta b lis s e m e n t. « L 'o b je c t if d e

lé g is la t if e t l'im p o r t a n c e d u v o te . S a ns c e t a p p u i,

ces c o n s e ils e s t d 'a m é lio r e r le vivre ensem ble d a n s

à l'in v e r s e , le r ô le d u S é n a t le u r e st a p p a r u b e a u ­

l'é c o le a u t o u r d 'u n p r o je t q u e n o u s p o u r s u iv o n s

c o u p p lu s n é b u le u x . » D e p u is q u a t r e a n s , le C i-

t o u t e l'a n n é e », p ré c is e S té p h a n ie C h a rle s , d ir e c ­

d e m , u n c o l le c t i f d 'a s s o c ia tio n s q u i m i l i t e p o u r

tr ic e d e l'é ta b lis s e m e n t. N o u s a v o n s a in s i ré d ig é

l'é d u c a t io n à la c it o y e n n e t é , p ro p o s e d e s p a rc o u rs

u n c o d e d e la c o u r , r é é c r it le r è g le m e n t in t é r ie u r

c iv iq u e s a r tic u lé s s u r u n e d o u z a in e d e jo u rn é e s

o u e n c o r e r e v u la s é c u rité d e l'e s c a lie r ». M a is à

th é m a t iq u e s é m a illa n t l'a n n é e . « C 'e s t u n d is p o ­

tr a v e rs ces c o n s e ils , c 'e s t u n o b je c t i f p lu s v a s te

s i t i f d e p lu s e n p lu s d e m a n d é p a r le s e n s e ig n a n ts ,

que

est

q u i tro u v e n t d e q u o i a b o rd e r c o n c rè te m e n t e t de

d 'é d u q u e r d e f u t u r s c ito y e n s , c a p a b le s d e p r e n d r e

m a n iè r e p ro g re s s iv e les g r a n d s th è m e s d e l'é d u c a ­

d e s d é c is io n s , d e fa ir e d e s c h o ix e t d e les a r g u ­

t i o n c iv iq u e », se f é lic it e C é d r ic B lo q u e t, d é lé g u é

m e n te r . C e t a p p re n tis s a g e passe, p o u r n o u s , p a r

g é n é ra l d u C id e m . L 'é le c tio n p r é s id e n tie lle d e ce

l ' i n i t i a t i o n à la p a r o le e t à la r é f le x io n c o n s t r u i­

p r in t e m p s d e v r a it a u s s i o f f r i r u n e b e lle o c c a s io n

te ». « L 'é d u c a tio n

é té la

d 'e x p liq u e r « g r a n d e u r n a tu r e », les te n a n ts e t les

s e u le a ffa ir e d e l'é c o le p r im a ir e , c a r c 'e s t là q u e

a b o u tis s a n ts d u v o te . U n e d é m a r c h e q u i, c o m m e

se t r o u v a ie n t les classes p o p u la ir e s q u ' i l f a lla it

o n l'a v u i l y a c in q a n s , n 'a r ie n d 'i n u t i l e .

p o u r s u it

l ’é c o le . « N o tr e

p r e m ie r r ô le

c iv iq u e a lo n g te m p s

é d u q u e r p o u r p é r e n n is e r la R é p u b liq u e », n o te R o g e r M o jo n , m a îtr e d e c o n fé re n c e s e n s c ie n c e s

(1) « Ont voté ! »

d e l'é d u c a t io n , à l'u n iv e r s it é M o n t p e llie r I I I . A v e c

Us n 'o n t p a s d e c ra v a te , m a is p o u r le re s te ils f o n t

la m a s s ific a tio n d e s e ffe c tifs d a n s le s e c o n d a ire ,

t o u t c o m m e les g ra n d s . 5 7 7 é lè v e s d e C M 2 , é lu s

c e tte p r é o c c u p a tio n a a u s s i g a g n é le c o llè g e .

p a r le u rs c a m a ra d e s , s o n t c o n v ié s , u n e fo is p a r a n , à l'A s s e m b lé e N a tio n a le , p o u r v o t e r u n e lo i p a r m i

Brins de c ito y e n s s u r le terrain

c e lle s p ro p o s é e s p a r les classes. I n i t i é e n 1 9 9 4 , le

C 'e s t à la f in

d u c y c le 3 , s e u le m e n t, q u e s o n t

P a rle m e n t d e s e n fa n ts e n t e n d a in s i o f f r i r u n e le ­

a b o rd é e s p lu s s y s té m a tiq u e m e n t les in s t it u t io n s .

ç o n d 'é d u c a t io n c iv iq u e « g r a n d e u r n a tu r e ». C e r­

U n e x e rc ic e q u i, a v e c d e je u n e s é lè v e s , n e s e m b le

ta in s d e ces te x te s , c o m m e le m a i n t ie n d e s lie n s

p a s t o u jo u r s fa c ile . E n s e ig n a n te e n C M , , à l'é c o le

e n tr e frè re s e t s œ u rs o u le r e n f o r c e m e n t d u rô le

C h a r le s - d e - F o u c a u lt, à L y o n , C a th e r in e R a y m o n d

d e l'é c o le e n cas d e m a u v a is t r a it e m e n t s a u x e n ­

s 'e s t p o r té e v o lo n t a ir e p o u r p a r t ic ip e r a u P a rle ­

fa n ts , s o n t d e v e n u s , d e p u is , d e v ra ie s lo is d e la

m e n t d e s e n fa n ts ( 1 ) , l'a n n é e d e r n iè r e . U n e e x ­

R é p u b liq u e .

p é r ie n c e c o n c r è te q u i l'a a id é e à m ie u x fa ir e c o m ­ p r e n d r e le r ô le d e l'A s s e m b lé e N a tio n a le . « I l n o u s a f a llu p la n c h e r s u r u n p r o je t d e lo i e t é lir e , p a r m i

Source : « Quelle éducation civique aujourd'hui ?, Lise David, Famille & éducation magazine. N° 4 6 6 . marstevril. 20 0 7


3 points VRAI

FAUX

1. On enseigne l’éducation civique à l’école depuis plus d’un siècle. Justification : ............................................................................... 2 . À l’origine, l’éducation civique avait pour but de donner

une éducation aux futurs citoyens même issus des milieux populaires afin que la République continue d'exister. Justification : ................................................................................ 3. L’éducation civique est enseignée uniquement à l’école primaire. Justification : ............................................................................... O À l'école Sainte-Geneviève du Marais à Paris, la mise en place de conseils a pour but, à long terme...

1 point

d’améliorer la vie de l’école, de former des futurs hommes et femmes politiques. de créer de nouvelles institutions à l’école.

O Aujourd'hui, dans le secondaire, selon Roger Mojon... □ □

1 point

les élèves sont moins bien formés qu’avant, il y a plus d’élèves qu’avant. les effectifs des élèves sont moins importants.

O Quel avantage présente l’expérience du Parlement des enfants selon l’institutrice Catherine Raymond ?

1,5 point

O Quel a été, selon l’institutrice, le résultat de cette expérience ?

1 point

Ses élèves ont eu l’impression que les institutions avaient un fonctionnement assez nébuleux. Ses élèves ont mieux compris ce qu’étaient l'Assemblée Nationale et le Sénat. Ses élèves ont pu prendre conscience du processus législatif et de l’importance du vote.

O Quel rôle joue le Cidem dans la pédagogie de l’éducation civique ? Expliquez avec vos propres mots.

1,5 point

O Relisez l’ensemble du texte et dites quels sont les points importants de l’éducation civique.

1,5 point

O Expliquez l’expression « en amont ».

1,5 point

examen 2

O VRAI ou FAUX. Cochez la bonne case et justifiez votre réponse.


^

Production écrite

■ Demande argumentée Vous ê te s à la v e ille d ’e xa m e n s trè s im p o rta n ts e t vo u s avez c o n s ta té to u t au lo n g de l’a n n é e avec vos c a m a ra d e s l'a b s e n c e d e m a té rie l à v o tre d is p o s itio n . V ous e s tim e z que v o tre é ta b lis s e m e n t sc o la ire ne v o u s d o n n e pas to u te s les c h a n c e s de ré u ssite à c e t e xa m e n . A u n o m d e to u s les élèves d e vo tre cla sse , vo u s é crive z un e le ttre au p ro v is e u r a fin d e vo u s p la in d re d e la s itu a tio n e t de lu i d e m a n d e r des s o lu tio n s . ( 2 5 0 m o ts e n v iro n )

Vous disposerez d'une fe u ille e n tiè re pour réaliser l'épreuve de p ro d u ctio n écrite le jo u r de l'exam en.

Production orale Présenter et défendre un p o in t de vue co n stru it e t argum enté à p a rtir d ’un co u rt texte déclencheur. Débat avec l ’examinateur. 2 5 p o in t s 3 0 m in d e p r é p a r a tio n 2 0 m in d e p a s s a tio n

V ous d é g a g e re z le p r o b lè m e s o u le v é p a r le d o c u m e n t d o n n é e p a r l ’e x a m in a te u r . V ous p r é s e n te r e z v o tre o p in io n s u r le s u je t d e m a n iè r e a r g u m e n té e e t v o u s la d é fe n d r e z . A u c h o ix , s u je t 1 o u s u je t 2 .


examen 2

■ Sujet 1

UNCOACH POUR LE BAC? p a r C a th e rin e Le G all « Pour réussir, tu dois considérer ton stress com m e un allié. » Le coach scolaire de Julien, 19 ans, en term inale, a trouvé la form ule pour calmer la panique qui paralysait le lycéen à chaque examen. Après le monde de l’entreprise, le coaching investit l’école. Défauts d'organisation ou manque de confiance en soi ? En quelques séances, les coachs scolaires prétendent lever les blocages et déceler les points forts. « L'élève est un professionnel de l'éducation : il d o it préparer son entrée sur le marché du travail », explique jean-P hilippe Riant, de l’ In s titu t européen de coaching de l’étudiant. Le nom bre d ’ inscriptions à l'in s titu t double chaque année. « Face à un avenir incertain, les parents sont à la recherche de so lu tio ns nouvelles », assure Jean-Pierre Dupuis, responsable de Headways. (...) À raison de 6 0 euros de l’heure, la m ajorité de la clientèle est com posée de fam illes aisées. Et une nouvelle tendance émerge : le coaching parental. Extrait de L'Express. 0 5 /0 9 /2 0 0 5

■ Sujet 2

ENCOURAGER LE« SAVOIR ÊTRE » QUOTIDIEN : jeudi 7 décembre 2006 La « note de vie scolaire », prévue par la loi Fillon sur l’école et créée par un décret du 12 mai 2 0 0 6 , est entrée en vigueur à la rentrée. Selon le m inistre Gilles de Robien, elle est un instrum ent d ’ « éducation civique active », censée dém ontrer q u ’au-delà des connaissances, l'école encourage aussi le « savoir être » des élèves. Concrètement, cette note figurera sur les bulletins trim estriels de la sixième à la troisième. Elle pèsera dans l’obtention du brevet, où les résultats de quatrièm e et de troisièm e sont pris en com pte. Elle « mesure l’assiduité de l'élève, son respect du règlement intérieur » et « prend en com pte sa participation à la vie de l’établissem ent ». Elle est attribuée par le chef d ’établissement sur proposition du professeur principal de la classe et après avis du conseiller principal d'éducation. Extrait de www.liberation.fr. 0 7 /1 2 /2 0 0 6

Examen 2 - Scolaire et Junior


examen 3

Compréhension de l’oral R é p o n d e z a u x q u e s tio n s e n c o c h a n t l'in f o r m a t io n d e m a n d é e .

(E )

la b o n n e ré p o n s e , o u e n é c riv a n t

■ E x e rc ic e 1 V ous a lle z e n te n d r e u n e Vous a u re z to u t d ’a b o r d a u r e z e n s u ite 3 m in u te s R é p o n d e z a u x q u e s tio n s l ’in f o r m a tio n d e m a n d é e .

s e u le fo is u n e n r e g is tr e m e n t s o n o re d e 2 m in u te s e n v iro n . 1 m in u te p o u r lir e le s q u e s tio n s . A p rè s l ’e n r e g is tr e m e n t , vous p o u r ré p o n d re a u x q u e s tio n s . e n c o c h a n t ( E ) la b o n n e ré p o n s e o u e n é c r iv a n t

O Quel titre pourriez-vous donner à cet extrait ?

1 p o tm

□ Un ex-artiste qui s’engage □ Le Malgache à la voix d’or □ Rajery, le prince de la Vahila O Rajery est un virtuose bien qu’il soit...

2 por“t j

□ lutteur professionnel. □ h andicapé. □forgeron. O Selon le document, les musiciens africains sont généralement engagés. □ V ra i

1 p o /m I

□Faux □ On ne sait pas. O Qu’a fait Rajery ? □ □ □ □ □ □

0

il il il il il il

a a a a a a

2,5 p o r t

adopté des enfants. obtenu une chaire universitaire. créé une école. développé des projets. obtenu un portefeuille de ministre. organisé un festival.

Les chansons du dernier album de Rajery sont...

1 p o ir* !

□ douces. □engagées. □incroyables.

0 Comment le journaliste trouve-t-il l'album ? □ Bien, mais sans plus. □ A d a p té à la saison. □ Peu recommandable.

142 - cent quarante-deux

2 ,5 po/r-


■ E x e rc ic e 2

( l 8 points

Vous a lle z e n te n d r e 2 fois u n e n r e g is tr e m e n t s o n o re d e 3 m in u te s e n v iro n . Vous a u re z to u t d 'a b o r d 1 m in u te p o u r lir e le s q u e s tio n s . P u is v o u s é c o u te re z u n e p r e m iè r e fo is l'e n r e g is tr e m e n t. C o n c e n tre z -v o u s s u r le d o c u m e n t. Vous a u re z e n s u ite 3 m in u te s p o u r c o m m e n c e r à r é p o n d re a u x q u e s tio n s . Vous é c o u te re z u n e d e u x iè m e fo is l'e n r e g is tr e m e n t. Vous a u r e z e n c o re 5 m in u te s p o u r c o m p lé te r vos ré p o n s e s . R é p o n d e z a u x q u e s tio n s e n c o c h a n t l ’in f o r m a tio n d e m a n d é e

(0 )

la b o n n e ré p o n s e o u e n é c r iv a n t

1,5 point

O Quel est le thème de l'écoute ?

O Quels sont les deux objectifs des sites web ?

2 points

O Combien y a-t-il de personnes non voyantes alphabétisées en Afrique subsaharienne ?

2 points

O Le braille se construit avec...

1,5 point

des points en relief et des trous, des points, des lignes ou des trous. des points en relief ou des trous.

Combien de combinaisons existe-t-il en braille ?

1 point

1,5 point

O À quoi compare-t-on l’alphabet braille

Examen 3 - Scolaire et Junior

examen 3

3


examen 3

O Combien de temps faut-il pour maîtriser parfaitement l’écriture et la lecture en braille ?

O Les sites Internet permettent-ils d ’apprendre plus rapidement le braille ? □ □ □

Oui. Non. On ne sait pas.

O Qu'est-ce que les sites Internet permettent aux malvoyants ?

O Pourquoi les deux sites Internet cités proposent-ils des contes à lire ?

O Que permet le braille abrégé ?

144 - cent quarante-quatre

Fxamfin 3 - Snnlaire fit lu n in r

2 points


■ E x e rc ic e 1

Seule la pluie pourrait les arrêter. Réunis au pied de la tour Montpar­ nasse. ils sont plusieurs milliers à attendre le départ de la grande randonnée à rollers qui se déroule, chaque vendredi soir, à la tombée de la nuit, dans les rues de la capi­ tale. Parmi eux, de nombreux ados, en amoureux, entre copains ou en famille. Ici. pas de ligne de départ, ni d'arrivée. Pas de vainqueur, ni de vaincu. On ne vient pas faire la cour­ se. juste savourer une balade dans un Paris by night débarrassé de ses voitures. Et on fait du sport, sans en avoir l'air. Bien loin des impératifs de performances et de compétition, les jeunes patineurs veulent prendre du plaisir avant tout, sans nécessaire­ ment mettre un adversaire à terre pour y parvenir. Et ils ne sont pas les seuls. Sans forcément reprendre à leur compte le refrain de Coubertin. « l'essentiel, c'est de participer », de plus en plus de jeunes sollicitent, depuis quelques années, de nouvel­ les formes d'activités, où les notions d’arbitrage et de compétition sont je­ tées aux orties au profit de pratiques alternatives, tournées davantage vers le « fun » et le loisir. Certes, l'olympisme n'a rien perdu de son lustre et les jeunes n'ont pas totalement déserté les terrains de foot ou les pistes d'athlétisme, hauts lieux de compétition. Mais les ados ne veulent plus des métapho­ res de leurs aînés. Au sport comme à la guerre, c'est terminé ! En ville ou à la campagne, ils inventent de nouveaux terrains de jeu et élisent les sports qui vont avec. Qualifiés

13 points

de «sauvages» ou de disciplines « auto-organisées ». les activités de glisse sont les plus emblématiques de cette tendance. Apparus dans les années 1970 dans la lignée du surf, le skate et ses dérivés comme le roller. le snowboard ou le BMX sont aujourd'hui pratiqués par 40% des ados, si l’on y ajoute les plus traditionnels glisse sur glace et ski. selon une enquête du ministère de la Jeunesse et des Sports et de l'Insep. Avec, pour point commun, un désir d'indépendance, d’émotions fortes et d'appartenance à une « tribu », les adeptes de la glisse se jouent des valeurs sportives traditionnelles en privilégiant le progrès à la perfor­ mance. la sensation à la prestation. ( ...) Ce que confirme Alain Loret, professeur en management du sport à l'université de Rouen et auteur de Concevoir le sport pour un nou­ veau siècle (Presses universitaires du sport) : « L'enjeu ne relève plus

S5ulement.de l o ctoire sur,l 'autre, car chacun est devenu un champion face à un enjeu personnel, déterminé de manière strictement autonome », analyse-t-il. (...) Mais la glisse n’est pas seule por­ teuse de ce mouvement à contrecourant. L’offre pléthorique de dis­ ciplines et l’émergence de nouvelles pratiques plus axées sur le loisir ont également contribué à l’émergence du sport « hors compétition ». Se­ lon l'enquête Les Adolescents et le sport citée plus haut, les jeunes de 12 à 17 ans pratiquent en moyenne sept activités durant toute l'année. Les adolescents zappent ainsi avec les disciplines presque aussi vite

qu'avec les chaînes de télé. «De plus en plus, le sport est envisagé comme un objet de consommation pareil à n'importe quel autre. On y goûte, puis on bifurque vers autre chose si l’activité déplaît», com­ mente Gaëlle Colomb, psychologue du sport. C'est la rançon à payer pour un secteur devenu très concurrentiel. « Il n’y a jamais eu une aussi grande offre de sports qu’aujourd’hui. Pa­ rallèlement, le temps des jeunes n'a jamais été aussi contraint. Ainsi, il n'est pas rare d'en voir abandonner certaines disciplines, jugées trop as­ treignantes. pour se réorienter vers des activités plus libres et adaptées à leur nouvelle sociabilité », analyse Patrick Mignon, responsable du dé­ partement sociologie de l’Insep. (...) Selon l’étude. 75% des adolescents disent faire du sport pour entretenir leur corps, rester en forme ou mai­ grir. «Aujourd'hui, on somme les jeunes de se conformer à certaines plastiques de plus en plus tôt. expli­ que William Gasparini (...). Ce souci narcissique peut conduire à de gra­ ves dérives, comme aux États-Unis, où le dopage est de plus en plus pré­ coce chez les collégiens américains, qui n’hésitent plus à user de subs­ tances du type anabolisants pour modeler leur corps. » En France, les ados rejettent encore en masse ce qu'ils considèrent être de la tricherie. Preuve que, en dépit de leur rapport ambigu à la compétition, ils ne sont pas près de souffler sur la flamme de l'olympisme dont les valeurs sem­ blent toujours les animer. Source : Catherine Robin. L'Express, 29/08/2005

examen 3

Compréhension des écrits


examen 3

1 p o t':

O L’article parle des jeunes q ui...

□ □ □

font du sport mais se dopent. ont un nouveau rapport au sport. vivent le sport comme une compétition permanente. 3 poinîsà

O Crachez VRAI ou FAUX. VRAI

T

FAUX

1. Les jeunes ressentent le besoin de mettre leur compétiteur dans une position inférieure. Justification : ...................................................................................... 2. Pour de nombreux jeunes, le sport doit avoir une dimension plus ludique. Justification : ......................................................................................

1 p o in :\

O Quelle relation ont les jeunes générations à l'égard de l’olympisme ?

1,5 po •'t

O Citez trois sports de glisse que les jeunes aiment bien pratiquer. 1.

2. 3. 1.5 po '

O De quelles valeurs ceux qui pratiquent des sports de glisse se moquent-ils ?

O Quelle est la différence entre l’attitude des jeunes Français et celle des jeunes Américains en matière de sport ?

O Expliquez les expressions suivantes :

3 points ; 1,5 point par répon>-

« les notions d ’arbitrage et de compétition sont jetées aux orties »....................................

« L’enjeu ne relève plus seulement de la victoire sur l’autre »

. r ont niior^nto.ctv

2 pointaI


Mohamed Bou City-reporter à Orléans Le gamin du quartier populaire de l'A ne est devenu une sta Micro ceux ! il déambule et offre à t ~ jamais la parole d'intervenir 'i'antenne de France Bleu Orléans

r n n * "

m m m n n

m La candidate du Parti socialiste aux prochaines élec­ tions législatives, qui distribue ses tracts dans la froideur matinale, je tte un regard envieux. La foule qui fa it ses courses au marché de l'Argonne, en plein milieu de ce quartier populaire d'Orléans, n'a d'yeux que pour Momo. Capuche relevée, micro bien en main, le city-re p orter de France Bleu Orléans soumet à la question les vendeurs qui tapent du pied pour se réchauffer. Une vieille habitante du quartier se pré­ cipite. « C'est to i, Mohamed Bouqriti ? Je te voyais pas aussi jeune. Viens-là que je t'embrasse ! » Partout dans la cité orléanaise, réputée distante, ce sont les mêmes scènes d'effusion. En vingt ans de carrière, Antoine Maestracci, le directeur de France Bleu Orléans, n'a jamais vu un tel engouement pour un animateur. « Momo, c'est une star ! », dit ce vieux routier des stations locales de Radio France en bran­ dissant comme un trophée la courbe d’audience de la station. Le matin, aux heures où le city-reporter intervient en direct, France Bleu Orléans coiffe sur le poteau RTL et les autres radios nationales.

Le concept radiophonique de city-re p orter est très peu développé en France. L’idée - p a rtir micro au poing en direct à la conquête de la rue - est allé­ chante, mais cela n'a jamais vraim ent marché. À Or­ léans, cela fonctionne. « Il fa it ressortir to u t ce que les journalistes ne peuvent saisir. Ceux-ci se nourris­ sent de faits e t interrogent ceux qui les font. Momo, lui interroge des gens qui ne font rien, à qui on ne passe jamais le micro », s'enthousiasment les res­ ponsables de France Bleu Orléans. Le chômeur qui arpente la ville, le lycéen qui sèche les cours, la mère de fam ille débordée le mercredi : tous se retrouvent pris dans les file ts de Momo. Dans la rue, par tous les temps, il galère comme eux, guet­ tant le passant. Les portes s'ouvrent, on lui tend une tasse de café, un croissant, on l'embrasse. ( .. . )

Aujourd'hui, une véritable « momomania » règne dans la ville. « Avec les gens, je p a rle com m e dans la vie, pas com m e dans un m icro. J e ne les chauffe pas avant. J 'y vais à l ’arrache. On n’e st plus que deux.

Le succès est te l que la station base sa promotion sur Momo. La pub afflue aussi. La ville m ultiplie les spots. Serge Grouard, député (UMP) et maire d'Or­ léans, raffole de Momo depuis le jo u r où celui-ci, avec un jo li culot, a poussé la porte de sa perma­ nence parlem entaire pour lui faire jouer du tam-tam en direct.

Le m icro, p o u r m oi, e st devenu invisible. On m ’a fa it confiance, i l fa u t que je sois à 4 0 0 %

marathonman d'Orléans. «

», explique le

Il a une bonne tê te , une

tim id ité d ’approche q u i jo u e en sa fa veu r

Philippe Magnier, «

», reprend

C’e s t à la fo is le frè re , le fils , le

», dit le patron de la station. Une sorte de lien entre tous les Orléanais.

p e tit-fils des a ud iteu rs

Examen 3 - Scolaire et Junior

examen 3

12 points

■ E x ercice 2


examen S

L'aventure de Mohamed Bouqriti est liée aussi au pro­ je t d'intégration que développe France Bleu Orléans depuis des années. Alors que bien des institutions ou des entreprises les dédaignent, les stagiaires des quartiers sont accueillis ici à bras ouverts. « France Bleu ne p e u t pas se p ré te n d re rad io populaire e t re ­

Mohamed se sent mal à l’aise avec sa notoriété. « Quand on me dem ande un autographe, j'a i envie de fuir. Avec les p otes du q ua rtie r, je cache ce que je

» Pour lui, il n'y a pas des délinquants dans les cités, mais des « éga­ rés ». Il espère aussi pouvoir continuer. fais à la radio. Eux, ils n 'o n t rie n .

fu s e r d ’y fa ire e n tre le langage des cités. Le tra ite ­ m ent des q u a rtie rs en souffrance ne se fa it que p a r

«

le fa it divers. Les jo u rn a lis te s n 'o n t avec eux qu'un

n 'e xiste pas

lie n fu rtif, ils n 'o n t pas le tem ps d 'a lle r tra în e r avec les gens

», insiste Philippe Magnier.

Pour Radio France à Paris, ce n 'e s t qu'un CDD. Il

», plaident pour lui les responsables de France Bleu Orléans, qui voudraient le titulariser.

Extrait de « Mohamed Bouqriti City-reporter à Orléans ». Régis Guyotat. Le Monde. 6/12/2006

O Les gens...

□ □

1 point

regardent Momo de haut. ignorent un peu Momo. aiment beaucoup Momo.

O Dites avec vos mots ce que provoque Momo et qui semble contraire à la réputation d’Orléans.

1 p o in t

O Pour témoigner de l’engouement des gens à l’égard de Momo, que montre le directeur de France Bleu Orléans ?

1 point

O Cochez VRAI ou FAUX et justifiez votre réponse en citant un passage du texte.

VRAI 1. Grâce à Momo, la station radio France Bleu Orléans obtient plus de publicité. Justification : ........................................................................................ 2. Momo peut être audacieux face à des politiciens. Justification : ....................................................................................... 3. Le type de journalisme que fait Momo est assez fréquent en France. Justification : ....................................................................................... 4. La popularité est pesante pour Momo. Justification : .......................................................................................

146 • cent auarante-huit

4 points

1

FAUX


1 point

G

1 p o in t

Qu'est-ce qui caractérise le style de Momo pour que les gens s'attachent à lui ?

O Dans quel cadre s’insère la présence de Momo à France Bleu Orléans ?

1 p o in t

O Que signifie dans ce contexte le mot souligné « égarés » ?

1 p o in t

O Quel doute plane sur l’avenir de Momo ?

1 p o in t

Production écrite

25 points

Vous voulez o rg a n ise r un voyage de fin d ’année en B e lgiq u e avec vo tre classe. Pour le fin a ncer, vous avez d é cid é de vendre des vie n n o ise rie s d u ra n t la pause d u m a tin d a ns la co u r de ré cré a tio n de vo tre é ta b lisse m e n t. Vous écrivez a lo rs une le ttre au d ire c te u r p o u r lu i d e m a n d e r l’a u to ris a tio n de fa ire ce voyage d a n s le ca d re sco laire , e t vous le lu i d é ta ille re z. De plus, vo u s lui d e m an d e re z aussi l’a u to ris a tio n de vendre les vie nn o iserie s. ( 2 5 0 m o ts e n viro n )

Vous disposerez d'une fe u ille entière pour réaliser l'épreuve de production écrite le jo u r de l'examen.

Examen 3 - Scolaire et Junior

cent quarante-neuf -149

examen 3

O À quel type de gens Momo s’intéresse-t-il ?


Production orale P ré s e n te r e t d é fe n d r e u n p o in t d e v u e c o n s tr u it e t a rg u m e n té à p a r t ir d ’u n c o u r t te x te d é c le n c h e u r. D é b a t a v e c l ’e x a m in a te u r. 2 5 p o in ts 3 0 m in d e p r é p a r a tio n 2 0 m in d e p a s s a tio n Vous d é g a g e re z le p r o b lè m e s o u le v é p a r le d o c u m e n t d o n n é e p a r l'e x a m in a te u r. Vous p ré s e n te re z v o tre o p in io n s u r le s u je t d e m a n iè r e a rg u m e n té e e t v o u s la d é fe n d re z . A u c h o ix , s u je t 1 o u s u je t 2 .

M

Sujet 1

« Journée sans fessée » : des associations disent non à la violence éducative D es a s s o c ia tio n s d e p a re n ts se m o b ilis e n t p o u r s ’o p p o s e r a u x g ifle s e t a u x fessé e s d a n s l ’é d u c a tio n d e s e n fa n ts , à l’in s ta r d ’O liv ie r M a u re l, s p é c ia lis te d u s u je t, d e p a s s a g e e n B re ta g n e à l’o c c a s io n de la « J o u rn é e d e la n o n -v io le n c e é d u c a tiv e » d u 3 0 a v ril. « N o u s d e v o n s fa ire c o m p r e n d r e a u x p a re n ts q u ’ il n e fa u t a b s o lu m e n t pas fra p p e r les e n fa n ts », e x p liq u e M . M a u re l, p ro fe s s e u r d e le ttre s re tra ité . « En le fra p p a n t, o n n ’a p p re n d p a s à l'e n fa n t à o b é ir à sa c o n s c ie n c e o u à la lo i, o n a p p re n d à s o n c o rp s à o b é ir à la v io le n c e . » D e p lu s , s o u lig n e l’a u te u r d e La Fessée ( 2 0 0 5 , éd. La P lage), p a r a ille u rs fo n d a te u r d e l ’O b s e rv a to ire d e la v io le n c e é d u c a tiv e o rd in a ir e (O v e o ), les e n fa n ts « a p p re n n e n t to u t p a r im ita tio n ». « En d é s a m o rç a n t la v io le n c e é d u c a tiv e , o n p e u t a in s i fa ire d é c ro ître la d é lin q u a n c e » , c o m m e ce fu t le cas e n S u è d e o ù l'in te r d ic tio n lé g a le d e to u te v io le n c e à l’e n c o n tre d e s e n fa n ts e n 1 9 7 9 a eu p o u r e ffe t, s e lo n lu i, d e fa ire b a is s e r n o ta b le m e n t le n o m b re d e s in c iv ilité s .

Extrait de Céline Agnielsaint-Brieuc, Métro. 3 0 /0 4 /2 0 0 7

■ Sujet 2

NE PAS JUSTE CONSOMMER MAIS CONSOMMER JUSTE P o u r C h a rlo tte D u d ig n a c , 2 9 an s, c h a rg é e d e c o m m u n ic a tio n p o u r A rtis a n s d u M o n d e , il d o it y a v o ir u n e « in fo r m a tio n e t u n e s e n s ib ilis a tio n d e s F ra n ça is à u n e c o n s o m m a tio n re s p o n s a b le » . L 'é d u c a tio n , l’é c o n o m ie e t la p o litiq u e d o iv e n t a in s i se m ê le r p o u r a b o u tir à u n c o m m e rc e p lu s ju s te . C a r si « le m a rc h é a b e s o in d e ré g u la tio n p o litiq u e » , il e n va d e la re s p o n s a b ilité d e c h a c u n e t l’o rg a n is a tio n p rô n e u n e s e n s ib ilis a tio n d e s p lu s je u n e s p o u r fa ire é v o lu e r les c h o s e s . Extrait de Grégory Onillon, Liberation, fr. 3 0 /0 4 /2 0 0 7


examen 4

<► Compréhension de l’oral R é p o n d e z a u x q u e s tio n s e n c o c h a n t l'in f o r m a t io n d e m a n d é e .

(E )

la b o n n e ré p o n s e , o u e n é c r iv a n t

r \ ■ E x e rc ic e 1 Vous a lle z e n te n d r e u n e V o u s a u r e z t o u t d ’a b o r d a u rez e n s u ite 3 m in u te s R é p o n d e z a u x q u e s tio n s l ’in fo r m a tio n d e m a n d é e .

s e u le fo is u n e n r e g i s t r e m e n t s o n o r e d e 2 m i n u t e s e n v ir o n .

1 m i n u t e p o u r lire le s q u e s t i o n s . A p r è s l ’e n r e g i s t r e m e n t , v o u s p o u r r é p o n d r e a u x q u e s tio n s . e n c o c h a n t (CE]) la b o n n e r é p o n s e o u e n é c r iv a n t

O Pierre Bard écrit...

1 p o in t

□ d e s articles. □ d e s livres. □ d e s articles et des livres.

0 Pour lui, le langage SMS est avant tout...

1 p o in t

□ un mélange de langues. □ une orthographe. □ d e l’oral à l’écrit.

O Pourquoi est-il bien placé pour donner son opinion sur l’influence du langage SMS sur l'écrit ?

0 Sa conclusion est qu’il...

2 points

1 point

□ n’a pas remarqué d’influence notable du SMS sur l’écrit. □ a noté une grande influence du SMS sur l’écrit.

0 Selon Bernard Perrier, la simplification du langage...

1 point

□ e s t un phénomène nouveau. □existe depuis longtemps.

0

Le langage SMS...

2 p o in ts

□ s ’utilise en parallèle avec l’orthographe classique. □ risque de prendre la place de l’orthographe classique. □détériore l'orthographe classique.

*


examen 4

17 p o irts

Exercice 2 V o u s a lle z e n t e n d r e 2 fois u n e n r e g is tr e m e n t s o n o r e d e 3 m i n u t e s e n v iro n . V ous a u r e z to u t d ’a b o r d 1 m i n u t e p o u r lire le s q u e s tio n s . P u is v o u s é c o u te r e z u n e p r e m iè r e fo is l'e n r e g is tr e m e n t. C o n c e n tr e z - v o u s s u r le d o c u m e n t. V ous a u r e z e n s u i t e 3 m i n u t e s p o u r c o m m e n c e r à r é p o n d r e a u x q u e s tio n s . V ous é c o u te r e z u n e d e u x iè m e fo is l ’e n r e g is tr e m e n t. V ous a u r e z e n c o r e 5 m i n u t e s p o u r c o m p lé te r vo s r é p o n s e s . L is e z le s q u e s tio n s .

O Quelle est la fonction de Sylvia Benson à Euro Disney ?

2pom

O Euro Disney en chiffres :

5 p on

1. Nombre d ’employés sur le site :

2. Nombre d'employés total :

3. Nombre de visiteurs depuis l'ouverture :

4. Nombre d ’années de fonctionnement :

5. Montant de la dette :

O Cochez VRAI, FAUX ou ON NE SAIT PAS.

3 poi

VRAI

1. La majorité des visiteurs sont européens.

2. La majorité des visiteurs français proviennent du Bassin parisien. 3. En 2 0 0 6 , le parc a augmenté son chiffre d’affaires de 16%.

152 - cent cinquante-deux

FAUX

ON NE SAIT PAS


2 points

La journaliste demande si le partenaire américain d'Euro Disney...

□ □

1 point

veut obtenir trop d ’argent. a un contrôle trop important. impose trop de limites.

Quel est l’avantage de faire partie du groupe Disney ?

2 points

Que faut-il faire pour que le parc soit plus rentable ?

2 points

Examen 4

cent cinquante-trois • 153

examen 4

Quels sont les deux événements politiques évoqués ?


I ■

Compréhension des écrits A

Exercice 1

Écolo, innovante... et à petit prix

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5.1

154 - cent cinquante-quatre

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12

Nouveaux territoires ? Si

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m a is o n

in d iv id u e lle

a sl]

r e le v e r le s d é f is d e la q u a lité i

Progrès techniques, qualité, économ ies d'énergie, développem ent durable, les constructeurs se sont adaptés à la plupart des enjeux actuels. La maison individuelle va bien, merci pour elle. Chaque année, plus de deux cent mille familles posent leur pre­ mière pierre. Pour concrétiser leur projet, elles n'hésitent pas à s'endet­ ter sur trente ou trente-cinq ans. Ou à s'installer à la campagne, pour trouver un terrain à un prix abordable. Et c'est ainsi que partout en France, les mai­ sons poussent comme chanterelles après l'ondée, au grand dam des te­ nants de la densification urbaine. Cette réussite suscite débats et polémi­ ques. Dans le collimateur : les construc­ teurs. souvent dénommés «pavillonneurs ». Ils construisent les deux tiers des maisons. Perçus à tort comme des empileurs de parpaings sans imagina­ tion. ils ont entamé une vraie révolution culturelle. « Nous devons sans cesse innover. Nous sommes en effet confron­ tés à de nombreux enjeux : raréfaction des terrains et augmentation de leur prix hausse constante des coûts de construction, qualification de la maind'œuvre. changements démographi­ ques et sociologiques, et intégration de l'habitat individuel dans une logique de qualité environnementale ». signale Patrick Vandromme. PDG de Maisons France Confort et président de la com­ mission produit de l'Union nationale des

M

d u d é v e lo p p e m e n t d u r a b le

d

d o it f a ir e fa c e à u n a u t r e < a u m o in s a u s s i im p o r t a n t in t é g r a t io n

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66% d e s m a is o n s s o n t b â tie s 5 c a m p a g n e e t d a n s le s a g g lo i r a t io n s d e m o in s d e 3 0 OOO r» b ita n ts . « L a m a is o n in d iv id u ! est

a u jo u r d 'h u i

p ro fo n d

au

cœ ur

changem ent

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dans

p a y s a g e f r a n ç a is d e l'h a b it a t

Constructeurs de Maisons individuelles lUNCMI). Les résultats commencent à se faire sentir. Sur le plan technique, les mai­ sons d'aujourd'hui affichent un ni­ veau de performance inégalé. «Leur consommation énergétique a été divi­ sée par deux en un peu plus de trente ans. En moyenne, le budget énergie d'une maison conforme à la nouvelle réglementation thermique, la RT 2005. atteint le millier d'euros par an. Soit deux fois moins que pour une maison bâtie en 1974 ». explique Jacques Bondoux. ingénieur thermicien et directeur du bureau d'études Bastide Bondoux. Mieux: la plupart des constructeurs proposent aujourd'hui des modèles dont les performances sont nettement supérieures à celles imposées par la RT 2005. Pour la profession, c'est une ques­ tion de survie. La maison individuelle, comme tous les autres secteurs du bâ­ timent doit en effet relever le défi des économies d'énergie et du développe­ ment durable. Les constructeurs n'ont pas d'autre choix que d'anticiper les prochaines réglementations thermi­ ques. qui verront le jour en 2010.2015 et 2020. Du coup, ils développent de nouvelles façons de construire. (...)

n é o r u r a lis a t io n » . a n a ly s e le i c io lo g u e G u illa u m e E r n e r . « C e r * te n d a n c e

c o n s t it u e

d é v e lo p p é e

par

la

le s

s tra tè g e

p a r t ic u lie r

p o u r é c h a p p e r à l'a u g m e n t a t io n d e s p r ix

d e l ' i m m o b i l i e r u r b a in

o u p é r iu r b a in ». a j o u t e - t - il . Ma.>s p o u r lu i. l 'a r g e n t n 'e x p liq u e p a s to u t. C e tte c o te d 'a m o u r p o u r la c a m p a g n e e s t é g a le m e n t d u e a d é s ir d e v iv r e d a n s u n c a d r e p lu s n a t u r e l, a v e c d a v a n ta g e d e s p a c e d e c a lm e , d e v e r d u r e , d e s é c u r it é e t u n c e r t a in r e t o u r à la t r a d it io n U n m o u v e m e n t q u i v a à c o n tre c o u r a n t d e s d e r n iè r e s te n d a n c e s e n m a t iè r e d 'u r b a n is m e . É lu s e t a u tre s

d é c id e u r s

s o u h a it e n t

en

e f fe t r e c o n s t r u ir e la v il le s u r la v il le e t p r iv i lé g ie r la d e n s if ic a t io n u r b a in e , p o u r n o t a m m e n t

tre

accroî­

l'o f f r e d e lo g e m e n t s . C e q u i

li m i t e r a it é g a le m e n t le s s u r c o û t s e n t e r m e s d e c r é a t io n e t d 'e x t e n ­ s io n d e s r é s e a u x d e t r a n s p o r t s o u d e v ia b ilis a t io n d e s fo n c ie r s . I l s 'a g ir a it

é g a le m e n t

d 'é c o n o ­

m is e r le s s u r f a c e s e t d e p r o t é g e r l'e n v ir o n n e m e n t .

Une

q u e s tio n

c e n t r a le : à q u o i c e la s e r v i r a i t - i l d e v iv r e d a n s u n e m a is o n é c o lo s ' i l fa u t p r e n d r e s a v o it u r e p o u r a lle r

t r a v a ille r ?

Les

c a n d id a t s

a u x é le c t io n s s e s o n t e m p a r é s d u p r o b lè m e e t p r iv ilé g ie n t t o u s la d e n s if ic a t io n . A u r is q u e d e d é ­ c e v o ir d e s F r a n ç a is , t r è s a tta c h é s a u m o d e d e v ie q u e le u r o f fr e la m a is o n in d iv id u e lle .


□ □ □

1 point

polémique. informatif. ironique.

0 VRAI ou FAUX ? Cochez la case correspondante et justifiez votre réponse en citant

3 points

un passage du texte. VRAI “ T

FAUX

1. Le développement des maisons individuelles n’est pas apprécié de tous. Justification : .......................................................................... 2. On pense généralement que les constructeurs manquent de créativité dans la conception de maisons individuelles. Justification : ......................................................................... 3. Les maisons individuelles sont principalement construites dans les banlieues des grandes villes. Justification : .........................................................................

O Quels sont les problèmes que rencontrent les constructeurs selon Patrick Vandromme ? Cochez la ou les bonnes réponses. □ □ □ □

2 p o in t

La main-d'œuvre est plus rare. Les terrains disponibles sont moins nombreux. Les clients disposent d ’un budget plus limité. La société est en mutation.

O Quelle est la caractéristique principale que doit présenter aujourd’hui la maison individuelle pour assurer la survie des constructeurs ?

2 point

0 Quels désirs profonds des Français la maison individuelle représente-t-elle ?

2 point

O Pour quelles raisons les responsables politiques privilégient-ils l’habitat urbain ?

Examen 4

2 points

cent cinquante-cinq -155

examen 4

O Cet article est avant tout...


examen 4

O Selon l’auteur, il y a une contradiction d'ordre écologique dans le mode de vie qu’offre la maison individuelle. Laquelle ?

Expliquez les expressions suivantes :

1 point

2 points

« enjeux » « Les candidats aux élections se sont emparés du problème ».

13 points

■ Exercice 2

Adapter son travail à sa vie Par ALAIN D'IRIBARNE, Directeur de recherche au CNRS, administrateur de la fondation Maison des sciences de l'homme

Il est aujourd'hui de bon ton, après avoir dit tout le mal possible de l'organisation bureaucratique du travail qui écrasait le salarié sous la routine et la monotonie, après avoir to u t dit sur l’organisa­ tion taylorienne du travail qui l'abrutissait par ses cadences infernales et par sa vacuité, de dénoncer les formes nouvelles d'organisation du travail. Avec leur « autonomie prescrite » et leurs « obligations de performances », elles seraient encore pires que les autres : le travail serait devenu une source infinie de « stress » et de souffrances, au point de devenir une nouvelle source de suicides. Comment interpré­ te r ce « toujours moins » qui caractérise les lectures actuelles de l'évolution du travail : évolutions réel­ les ou effets de mémoire qui tendraient à magnifier le passé et à dévaloriser le présent dès lors que les choses changent ? Effet de nostalgie d’un passé jugé plus humain parce que plus stable et donc « facilita­ teur » d'enracinements multiples ?

Il est certain que le monde du travail évoluer sous de des Français tend à multiples facteurs parmi lesquels figurent en bonne place un élargissement de performances régulier des contraintes ainsi que des évolutions dans les modèles d'organisation du travail qui tendent à regrouper les tâches à p artir des «services aux clie n ts» . Il est non moins certain que les 35 heures se sont traduites dans de nombreuses entreprises par un accroissement de l'intensité du travail, les mêmes choses devant être faites en moins de temps. Ces évolutions ont été mal vécues par nombre de sala­ riés depuis longtemps au travail, en particulier dans des entreprises protégées parce que soumises à une concurrence lim itée (...).


serait plus à même de s’exprim er à travers des ac­ tivité s « enrichies », plus « variées », et où il serait possible de visualiser les résultats du travail fait. Il y avait incontestablement des demandes pour plus d’autonomie et de responsabilité car les vieilles tra ­ ditions de métiers, « l'honneur du m étier », restent fortes dans les mémoires collectives, y compris chez les moins qualifiés.

Mais combien sont-ils, en réalité, ces salariés tra u ­ matisés, par rapport à ceux qui voient dans les évo­ lutions des moyens de libération autant que d'aliéna­ tion ? À vrai dire, on n’en sait tro p rien, ta n t études et enquêtes donnent des résultats contradictoires selon les personnes interrogées et les modes de questionnement retenus. De fait, il existe toute une gradation de satisfaction au travail, de celui ou celle qui « galère » à celui ou celle qui y trouve son comp­ te, voire en tire du plaisir ou du bonheur.

Cette tradition est si puissante qu’elle a guidé la rhé­ torique des employeurs. Pour qualifier le résultat de leurs réorganisations du travail, ils parlent de « néom étiers ». Si, de plus, on veut bien admettre, comme nous l'enseignent toutes les comparaisons interna­ tionales, que la main-d'œuvre française est, de tous les pays industrialisés, une des plus dures au travail, une des plus impliquées et mobilisées dans son tra ­ vail, on comprend aisément pourquoi aux échos de « l'horreur au travail » peuvent correspondre des échos de satisfaction. (...)

C'est que les situations subjectives comptent autant que les situations objectives. La façon dont se font les appariements devient donc essentielle. En pre­ mier lieu, il est difficile de nier que les parcs immobi­ liers et mobiliers, cadres des lieux de travail, se sont considérablement améliorés au fil des années du fa it à la fois des mutations des activités économiques et des rénovations-extensions urbaines. (...) En second lieu, on ne peut nier qu’il y avait, parmi les salariés français, une demande pour du travail où il

S o u rc e : « A d a p te r s o n t r a v a il à s a v ie », A la in d ’ Irib a r n e ,

Le Figaro.

2 7 /0 3 /2 0 0 7

1 point

I Quels éléments du monde du travail a-t-on longtemps dénoncé selon l’auteur ? □ I] □

Le manque de créativité des salariés. Le manque de formation des postes de travail. Le manque d’organisation du travail.

3 points

VRAI, FAUX ou ON NE SAIT PAS ? Cochez la case correspondante.

VRAI

FAUX

ON NE SAIT PAS

1. L’auteur considère qu’aujoud’hui critiquer les nouvelles formes d’organisation du travail est communément accepté. 2 . Il doute que les formes actuelles de travail

soient pires qu’autrefois. 3. L’auteur se demande si les critiques des nouvelles formes de travail ne sont pas nostalgiques du passé.

O Quelles sont actuellement les tendances d'évolution du monde du travail selon l’auteur ?

Examen 4

2 points


examen 4

O Quels changements les 35 heures ont-elles entraînés ?

□ □

1 point

Des tâches plus nombreuses. Un travail plus intense. Une baisse du personnel.

G

Selon l'auteur, quelles sont les améliorations qui ont touché le monde du travail ?

1,5 point

G

À quoi correspond l'appellation « néométier » ?

1,5 point

O Après relecture du texte, pensez-vous que l'auteur veut plutôt... □ □ □

G

2 points

dénoncer les mauvaises conditions des nouvelles formes d’organisation du travail ? s'interroger sur l'aspect négatif des nouvelles formes d’organisation du travail ? protester contre l'existence de nouvelles formes d’organisation du travail ?

Expliquez l’expression suivante :

1 point

celui (ou celle) qui « galère » : ...........................................................................................

O

Production écrite

25 points

Vous tra va ille z dans une association pour la p ro m o tio n de la lecture chez les adolescents. Vous écrivez un a rtic le dans la revue de votre v ille où vous expliquerez pourquoi votre association existe, ce que recherchent les personnes q ui vien n en t vous vo ir et vous parlerez des a ctivité s organisées. ( 2 5 0 m ots environ)

Vous disposerez d'une fe u ille entière pour réaliser l'épreuve de production écrite le jo u r de l'examen.


P r é s e n te r e t d é f e n d r e u n p o i n t d e v u e c o n s tr u it e t a r g u m e n té à p a r tir d 'u n c o u r t te x te d é c le n c h e u r . D é b a t a v e c l'e x a m in a te u r . V ous d é g a g e r e z le p r o b l è m e s o u le v é p a r le d o c u m e n t d o n n é p a r l'e x a m in a te u r . V ous p r é s e n t e r e z v o tr e o p in io n s u r le s u j e t d e m a n iè r e a r g u m e n t é e e t v o u s la d é fe n d r e z . A u c h o ix , s u j e t 1 o u s u j e t 2 .

■ Sujet 1 DES VACANCES SANS DECHETS S éjours en France. « Chouette N ature », des relais de tourism e durable pour tous les goûts P o s e r ses b a g a g e s d a n s u n b e a u re la is , p re n d re u n e d o u c h e a ve c l ’eau c h a u ffé e p a r le s o le il, d é g u s te r u n c a fé is s u d u c o m m e r c e é q u ita b le , je te r l'e m b a lla g e d a n s la b o n n e p o u b e lle ... Le to u r is m e d u ra b le n ’a rie n d ’ in s u rm o n ta b le , il e s t m ê m e p lu tô t a llé c h a n t. C ’e s t ce q u e s ’e s t d it C ap F rance, q u i fé d è re c e n t v illa g e s -v a c a n c e s e n b o rd d e m e r, à la m o n ta g n e o u à la c a m p a g n e . En 2 0 0 4 , C ap F rance s ’e s t m is a u d ia p a s o n d u to u r is m e d u ra b le e n la n ç a n t le la b e l « C h o u e tte N a tu re » : les re la is e t v illa g e s -v a c a n c e s c o n c e rn é s s ’e n g a g e n t à tr a ite r le u rs d é c h e ts , à é c o n o m is e r l’é n e rg ie e t l’e a u , à lu tte r c o n tre les n u is a n c e s s o n o re s , à e n c o u ra g e r les tr a n s p o r ts p ro p re s , à re s p e c te r e t p ro té g e r la n a tu re , à m e ttr e e n a v a n t d e s a lim e n ts d e te r r o ir o u is s u s d u c o m m e r c e é q u ita b le . D ’ic i à 2 0 0 8 , u n e q u a ra n ta in e d e re la is s e ro n t la b e llis é s « C h o u e tte N a tu re » , ré p a rtis e n B re ta g n e , d a n s le L im o u s in , e n M id i-P y ré n é e s , d a n s le L a n g u e d o c -R o u s s illo n ... Le c h o ix e s t p a r tic u liè r e m e n t v a s te d a n s l’ E st e t e n R h ô n e -A lp e s .

Extrait de Métro, 21/05/2007

■ Sujet 2 Les végétariens seraient-ils plus intelligents ? D a n s u n e é tu d e p u b lié e d a n s le British M edical Journal, les s c ie n tifiq u e s b rita n n iq u e s o n t m is e n é v id e n c e q u e p lu s le Q I d ’u n e n fa n t d e 1 0 a n s a u g m e n ta it, p lu s la p r o b a b ilité q u ’ il d e v ie n n e v é g é ta rie n é ta it fo rte . Par e x e m p le p o u r u n Q l s u p é rie u r d e 15 p o in ts à la m o y e n n e , la p r o b a b ilité q u ’u n e n fa n t d e v ie n n e v é g é ta rie n 2 0 a n s p lu s ta rd e s t d e 3 8 % . C e q u i n ’e s t p a s n é g lig e a b le . C e tte é tu d e a é té ré a lis é e s u r p rè s d e 8 1 7 0 g a rç o n s e t fille s d a n s les a n n é e s 7 0 lo rs q u e c e u x-ci a v a ie n t 1 0 an s. Q u e lle e x p lic a tio n a v a n c e r ? La p lu s ré p a n d u e s e ra it q u e les e n fa n ts a u Q l p lu s é le v é o n t u n e m e ille u re c o n s c ie n c e d e l’ im p o r ta n c e d e se n o u r r ir c o rre c te m e n t. D ’a u tre s , m o in s ré p a n d u e s , p e n s e n t q u ’il y a là u n e p u re c o ïn c id e n c e d a n s le lie n d e c a u s e à e ffe t.

Extrait de Sophie Ravier. Apprendreaapprendre.com. 28/03/2007

Examen 4

cent cinquante-neuf -159

examen 4

Production orale


examen 5

Compréhension de l’oral

25 points

Répondez aux questions en cochant (CE]) la bonne réponse, ou en écrivant l’ inform ation demandée. 8 points

« ■ E xercice 1 V o u s a lle z e n t e n d r e u n e V ous a u r e z to u t d 'a b o r d a u re z e n s u ite 3 m in u te s R é p o n d e z a u x q u e s tio n s l'in fo r m a tio n d e m a n d é e .

s e u le fo is u n e n r e g is t r e m e n t s o n o r e d e 2 m i n u t e s e n v ir o n .

1 m i n u t e p o u r lire le s q u e s tio n s . A p r è s l'e n r e g is tr e m e n t, v o u s p o u r r é p o n d r e a u x q u e s tio n s . e n c o c h a n t (CW la b o n n e r é p o n s e , o u e n é c r iv a n t

O Selon le texte, différencier les traits propres aux hommes ou aux femmes chez un bébé est...

1 point

□ im p o ssib le . □ co m p liq u é . □ a is é . 0

Désormais, l’enfant et l'adulte peuvent se développer indépendamment de leur sexe ?

1,5 p c “

□ O n a essayé et on a très souvent réussi. □ O n a essayé mais cela reste difficile. □ O n n’a même pas essayé. O Dans la cour de récréation, les garçons ont tendance à...

1 po r :

□ ê tre autour des filles. □ v e n ir séduire les filles. □ agacer les filles. O Selon le texte, la génétique a une influence...

J

□ d écisive. □ moyennement importante. □ peu importante.

0

Maman transmet au bébé-garçon plus de...

I

□caresses. □ so urire s. □ mots. O Qu’est-ce que développent les filles, mais pas les garçons ?

15

□ Une activité physique plus intense. □ Un sens maternel plus profond. □ Une capacité d’interaction supérieure. 0

Les personnes qui entourent l’enfant, autres que les parents ont une influence plus tardive.

□ O u i. □ Non. □ O n ne sait pas.

1


17 points

V ous a lle z e n te n d r e 2 fo is u n e n r e g is tr e m e n t so n o re d e 3 m in u te s en v iro n . Vous a u r e z to u t d 'a b o r d 1 m i n u te p o u r lire le s q u e s tio n s . P u is v o u s é c o u te r e z u n e p r e m iè r e fo is l'e n r e g is tr e m e n t. C o n c e n tr e z - v o u s s u r le d o c u m e n t. Vous a u r e z e n s u ite 3 m in u te s p o u r c o m m e n c e r à r é p o n d r e a u x q u e s tio n s . Vous é c o u te r e z u n e d e u x iè m e fo is l'e n r e g is tr e m e n t. Vous a u r e z e n c o r e 5 m in u t e s p o u r c o m p lé te r vos r é p o n s e s . R é p o n d e z a u x q u e s tio n s e n c o c h a n t (CED) /a b o n n e r é p o n s e o u e n é c r iv a n t l'in fo r m a tio n d e m a n d é e .

O Le document traite principalement du problème...

□ □

2 points

de l’intégration des étudiants de milieu défavorisé dans le monde professionnel. de l’adéquation de l'école avec les exigences du marché du travail. du manque de réalisme des programmes scolaires.

G Crochez VRAI ou FAUX.

3 p o in ts VRAI

~I

FAUX

1. Le sondage a été réalisé par une chaîne de télévision. 2. 67% des parents pensent que l’école ne prépare pas bien les enfants au monde professionnel.

3. 85% pensent que l’entreprise n’est pas suffisamment prise en compte dans l'orientation ou les programmes.

O L'invité Yves Daumois travaille pour...

□ □

1 p o in t

l’Éducation nationale. une association d’entreprises. une association de parents.

O Yves Daumois pense que le rapprochement école-entreprise est... □ □

difficile, souhaitable. urgent.

O La charte prévoit une collaboration entre entreprises et écoles pour... □ □ □

1 point

aider des jeunes défavorisés. promouvoir les entreprises auprès des jeunes. permettre aux écoles d’avoir plus de moyens.

Examen 5- Scolaire et Junior

2 points

examen 5

■ Exercice 2


examen 5

Combien d’entreprises font déjà partie de cette charte ?

1 point

Quel public est concerné par les actions mises en place à travers la charte ?

2 p o in ts

Quel intérêt les entreprises trouvent-elles à participer à la charte ?

1 p o in t

O Citez deux des problèmes rencontrés par les jeunes des territoires défavorisés selon Yves Daumois.

2 points

O Citez un des objectifs du dispositif mis en place par la charte pour les jeunes venant

de territoires défavorisés.

2 points

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I ^


Compréhension des écrits

■ Exercice 1

2 5 points

>

1 2 points

S e m a in e la presse et d es m éd ias d a n s l'é c o le Former des citoyens éclairés Le ministère de l'Éducation natio­ nale et de l'Enseignement supé­ rieur et de la Recherche, à travers le Centre de liaison de renseigne­ ment et des médias d'information (Clemi). a mis en place la Semaine de la presse et des médias dans l’école. À cette occasion, les jeunes apprennent à décrypter l'informa­ tion. développent leur jugement critique, renforcent leur goût pour l’actualité et forgent leur identité de citoyen. Ils prennent part à des ateliers d'analyse de la presse, organisent des débats, des tables rondes ou des expositions, créent leur journal sur Internet, réalisent des revues de presse ou encore rédigent des journaux scolai­ res... Avec la participation active et constante des professionnels de la presse écrite, de la radio et de la télévision, la Semaine de la presse et des médias dans l’école a concerné l'an dernier plus de 4.4 millions d’élèves et près de 400 000 enseignants. 1391 éta­ blissements étaient inscrits, et 1.2 million d'exemplaires de quoti­ diens et de magazines ont été of­ ferts. Il s'agit de la plus importante opération du système éducatif ! La dix-huitième édition de la Semaine de la presse et des médias dans l'école se tiendra du 19 au 24 mars et aura pour thème « Découvrir le monde des médias ».

Sensibiliser les jeunes aux médias Éduquer les jeunes aux médias d'inform ation dans leur diversité est d'autant plus im portant que nous vivons dans une société dite « de l’inform ation ». C’est pour­ quoi l'éducation aux médias est inscrite dans le socle commun de connaissances et de compétences que tous les élèves doivent avoir acquis à la fin de la scolarité obligatoire : « les élèves devront être capables de ju ­ gement et d’esprit critique, ce qui suppose d'être édu­ qué aux médias et d'avoir conscience de leur place et de leur influence dans la société. » Valoriser le travail des élèves Réaliser leur propre média est une excellente façon pour les élèves d'appréhender le fonctionnement médiatique, de prendre conscience des enjeux de la liberté d'expres­ sion tout en exerçant une respon­ sabilité au sein de l'établissement. C’est pourquoi, afin de valoriser le travail des élèves, le Clemi et la fondation Varenne organisent, avec le soutien de l'Association régions presse enseignement jeu­ nesse. l’édition 2007 du Concours national de journaux scolaires et lycéens, récompensé par plu­ sieurs prix d'une valeur totale de 15 000 €. Sont concernés tous les journaux réalisés en 2006-2007 par des écoliers, des collégiens et des lycéens, des élèves d’EREA et de CFA. Pour participer aux sélec­ tions académiques, les journaux réalisés devront être envoyés dans le courant du mois de mars.

Aider les jeunes à décrypter l'actualité Après Bordeaux en 2004. Lille en 2005 et Nantes en 2006, la qua­ trième édition des Assises de la presse écrite et de la jeunesse, organisée par l’association Grai­ nes de citoyens, aura lieu cette année à la Cité internationale des congrès de Lyon le mercredi 7 mars. Ces assises rassembleront environ 1500 participants de 15 à 25 ans et des personnalités de l'économie, de la culture, de la politique, du sport ou des médias. La finalité est d'aider les jeunes à décrypter l'actualité et de leur permettre de débattre des grands enjeux de notre société. Un débat de clôture réunira l’ensemble des participants et les représentants des rédactions des quotidiens présents sur le thème: «Élec­ tions présidentielles: pourquoi les jeunes doivent-ils voter ? »

Source : Question d'éducation. Le journal d'information de la communauté éducative. N °3, janvier-février. 2 0 0 7

Examen 5- Scolaire et Junior

cent soixante-trois -163

examen 5

*

m


examen 5

L’événement dont on parle est un événement... □ □ □

1 point

hebdomadaire. annuel. bisannuel.

O Quel est l’enjeu de l’éducation des jeunes face à la société actuelle ?

1 point

Quels savoir-faire les élèves devront avoir acquis à la fin de leur scolarité obligatoire ?

Cochez VRAI ou FAUX et justifiez votre réponse en citant un passage du texte.

VRAI

1 point

3 points

FAUX

1. Cet événement a été mis en place par un organisme officiel. Justification : .................................................................... 2. Cet événement réunit les différents acteurs du monde de l’éducation et des médias. Justification : .................................................................... 3. L’année dernière, la Semaine de la presse à l’école a permis la vente de plus d’un million d’exemplaires de journaux ou revues. Justification : .................................................................... Pourquoi demande-t-on aux élèves de réaliser un journal ? Reformulez avec vos mots.

Quelles sont les conditions nécessaires pour pouvoir participer au concours ?

O Quel est le but des Assises de la presse écrite et de la jeunesse ?

O Expliquez les expressions suivantes : « se forgent leur identité de citoyen » ............. « appréhender le fonctionement médiatique »

Examen 5 - Scolaire et Junior

2 points

1 point

1 point

2 points


1 3 points

Les jolis cahiers de vacances A u - d e la d u p h é n o m è n e d é d itio n n o u rri p a r l’a n g o is s e d e s p a re n ts , il f a u t s e p o s e r la q u e s tio n d e l'u tilité v o ire d e la n o c iv ité d e s d e v o irs de vacances, a lim e n té s p a r c e s c a h ie rs . Sur ce débat, les réponses peuvent êtres tranchées et les positions très opposées. Diffi­ cile donc d'avoir une réponse toute prête à cette question puisque cela dépend des en­ fants, de leur âge, de l'envi­ ronnement, de la pression que peuvent mettre les parents... Il faut aussi garder à l'esprit que les vacances sont une pé­ riode durant laquelle l’enfant, surtout le plus jeune, connaît un changement de rythme qui est lui-même positif. Durant cette période, il découvre une nouvelle façon d'être (avec ou sans ses parents) qui vaut de nombreux apprentissages, s'enrichit de nouvelles rela­ tions humaines, s'implique dans des environnements nouveaux. Cela dit, il est tou­ jours bon de le faire profiter de ce qu'il a appris durant son année scolaire. La lecture est un des meilleurs moyens. La pédiatre Edwige Antier est,

elle, plutôt favorable à ces exercices estivaux : « Je pense qu'on ne peut pas se passer des devoirs de vacances » affirmait-elle dans L'Express expliquant que « il faut évi­ demment que le temps de tra­ vail soit bien réparti sur toute la durée des vacances. Il ne sert à rien d'imposer un rythme effréné et de faire travailler l'enfant pendant deux mois. Le résultat n'en serait pas meil­ leur. L'idéal, selon moi, c'est un mois de repos total - juillet, par exemple - et un mois d'août au cours duquel l'enfant avance à son rythme. Une heure par jour me semble suffisant ». Pour ce médecin, ces devoirs faits en famille peuvent per­ mettre à certains élèves de reprendre confiance en eux. Il est certain que la qualité des cahiers de vacances, surtout pour les plus jeunes, en fait des produits ludiques qui plai­ sent aux enfants qui peuvent en faire les prescripteurs de ces achats. En revanche, de nombreux professeurs ne sont pas fana­ tiques de ces exercices défen­ dant la notion de repos et de jeu nécessaires aux apprentis­ sages. « Il vaut mieux utiliser le temps des vacances pour pratiquer un sport, par exem­ ple. On pourrait aussi imaginer des congés pendant lesquels les enfants seraient encoura­ gés autrement à activer leurs

sens. Il faut que les petits aient des périodes de repos actives, qu'ils restent éveillés, que leur vie soit stimulée », expliquait l'enseignante Isabelle AblardDupin, elle aussi interrogée par L'Express. Des enseignants expliquent qu'il est possible, aussi, de tra­ vailler autrement pendant les vacances que de façon paras­ colaire (c'est sous ce vocable que dans l'édition on classe les cahiers de vacances). Ils insistent sur l'importance de la lecture, de faire des activi­ tés par eux-mêmes (écrire un journal, mener un projet...), de faire du sport... «Quand mes enfants étaient petits je suis passée du cahier de vacances au livre de vacances. Un livre où ils inscrivaient leurs souve­ nirs. Nous y rajoutions quel­ ques observations de sciences naturelles, des informations sur un sujet particulier que nous allions chercher dans des livres. Le but est de susciter la réflexion, pas d'accumuler les performances. Et de nouvel­ les approches permettent de déverrouiller des blocages », explique pour sa part la psy­ chothérapeute Etty Buzin. Tous les observateurs, en re­ vanche, insistent sur le devoir de ne pas transformer ces mo­ ments de « travail » en corvée et sur la nécessité de ne pas oublier de faire rimer « désir » ou « plaisir » et « apprendre ». S o u rc e : P ie rre M a g n a n , fr a n c e 2 . fr . n o v e m b re . 2 0 0 7

Examen 5- Scolaire et Junior

examen 5

■ Exercice 2


O Pourquoi les parents se sentent-ils angoissés ?

1 p o in t

Parce qu’ils ont peur que leurs enfants perdent leurs connaissances. Parce qu’ils ne veulent pas faire perdre leur temps à leurs enfants. On ne sait pas vraiment.

O Pourquoi n’est-il pas simple de dire si on doit recommander l’usage des cahiers de vacances ?

2 p o in ts

O Cochez VRAI ou FAUX et justifiez votre réponse en citant un passage du texte.

3 points

VRAI

FAUX

1. La modification de la cadence des enfants est une bonne chose. Justification : ..................................................................... 2. Les enfants perdent la qualité de leur lien social pendant les vacances. Justification : ......................................................................... 3. Les cahiers de vacances font partie du domaine du parascolaire. Justification : .........................................................................

O Citez une des façons permettant à l’enfant de tirer parti de ses connaissances acquises.

O Que recommande la pédiatre Edwige Antier au niveau du temps et du rythme de travail ? Reformulez avec vos mots.

O Quel autre effet positif ont les devoirs de vacances sur les enfants qui ont des problèmes scolaires ?

1 pom r

2 poin rs

1 point


1 point

O Expliquez la phrase suivante :

1 point

« Le but est de susciter la réflexion, pas d’accumuler les performances. » ....................

O Tout le monde cherche à ce que ces devoirs soient...

1 point

les plus laborieux possible, les plus relaxants possible. les plus agréables possible.

Production écrite Vous pensez que votre lycée ne met pas suffisamment l’accent sur la préparation des élèves au monde professionnel. Vous avez donc décidé de créer avec d'autres élèves de votre classe une petite association de promotion des relations entreprise-école. Vous écrivez une lettre au proviseur du lycée pour lui présenter votre projet et lui demander de l'aide (personnelle et matérielle) pour cette initiative. (2 5 0 mots environ)

Vous disposerez d'une fe u ille entière pour réaliser l'épreuve de production écrite le jo u r de l'examen.

Examen 5- Scolaire et Junior

cent soixante-sept -167

examen 5

O Quelle alternative au cahier de vacances ses détracteurs proposent-ils ?


examen 5

Production orale V ous d é g a g e r e z le p r o b lè m e s o u le v é p a r le d o c u m e n t c i- d e s s o u s . V ous p r é s e n t e r e z v o tre o p in io n s u r le s u j e t d e m a n iè r e a r g u m e n t é e e t v o u s la d é fe n d r e z . A u c h o ix , s u j e t 1 o u s u j e t 2 .

■ Sujet 1 *

DECRET ANTITABAC: objectif zéro cigarette INTERDICTION DE FUMER À L’ÉCOLE POUR LUTTER LE PLUS TÔT POSSIBLE CONTRE LA DÉPENDANCE i w février 2 0 0 7 : fin du tabac. Plus que jamais, l'école se mobilise contre la consom m ation de nicotine et les risques du tabagisme passif. Si, depuis de nombreuses années, des établissements pilotes ont déjà mis en place des réglementations précises pour lim iter et encadrer la consom m ation, tous seront logés à la même enseigne dès ce février. À cette date, tous les établissements scolaires français deviendront entièrement nonfumeurs. Il sera ainsi totalem ent interdit de fum er dans les bâtiments de tout type d'établissements (enseignement supérieur compris) ainsi que dans les espaces non erts des écoles, collèges et lycées. (...) Ce qui ne manque pas de poser des questions d’ordre pratique, selon Renaud Dumas, proviseur adjoint du lycée Alfred Kastler, à Nantes, un des établissements pionniers en matière de lutte antitabac : « on peut s’attendre à ce que les élèves sortent du lycée pour fumer. Ce qui peut créer des problèmes d’attroupement aux abords du lycée ». E x tra it d e

Question d'éducation. Le journal d'information de la communauté éducative.

N ° 3 , ja n v ie r- fé v rie r, 2 0 0 7

■ Sujet 2

POUR L'EGALITE FILLES-GARÇONS DANS LE SYSTEME EDUCATIF Les femmes sont davantage confrontées à des difficultés d’insertion professionnelle et leur emploi se caractérise par une concentration dans le secteur tertiaire et par une sous-représentation aux postes de direction. Une disparité qui puise en partie sa source dans les représentations véhiculées sur les filières et les métiers. Face à ce constat, huit ministères, dont celui de l’ Éducation nationale, ont signé une convention comm une pour prom ouvoir l’égalité des filles et des garçons dans le système éducatif. La convention a notam m ent pour but d’« inciter les professionnels de l’édition à renforcer la place des femmes dans les manuels scolaires et à écarter tout stéréotype sexiste de ces supports ». E x tra it d e

168 - c e n t s o ix a n te -h u it

Famille & éducation.

N ° 4 6 6 . a v r il- m a i, 2 0 0 7

P v o m a n R _ C r n h i r o of liininr


examen 6

Compréhension de l’oral Répondez aux questions en cochant ( 0 ) la bonne réponse, ou en écrivant l’inform ation demandée.

■ Exercice 1 V o u s a lle z e n t e n d r e u n e V ous a u r e z to u t d 'a b o r d a u re z e n s u ite 3 m in u te s R é p o n d e z a u x q u e s tio n s l'in fo r m a tio n d e m a n d é e .

s e u l e fo is u n e n r e g is t r e m e n t s o n o r e d e 2 m i n u t e s e n v iro n . 1 m i n u t e p o u r lire le s q u e s tio n s . A p r è s l'e n r e g is tr e m e n t, v o u s p o u r r é p o n d r e a u x q u e s tio n s . e n c o c h a n t (D3) la b o n n e r é p o n s e o u e n é c r iv a n t

C l Dans cette interview, le sociologue...

1 point

□ a n a lyse l’impact des séries américaines sur la société américaine. □ d é n o n ce les changements des valeurs dans la société. □ s ’interroge sur les raisons du succès des séries américaines. 0 À quoi faisait allusion Laura Bush quand elle a d it « je suis une femme au foyer désespérée »?

2 points

O Citez deux raisons du succès de ces séries télévisées.

2 points

□ O n les publie en CD et DVD. □ E lle s sont polémiques. □ Leur action est captivante. □ Elles ont un excellent scénario. □ Elles ont gagné des prix en France. □ il y a beaucoup de téléspectateurs. Q Les femmes de la série « Desperate Housewives » sont...

1 Point

□généreuses. □sentim entales. □ tro u b le s.

0 Quelle est la spécificité des héros des séries par rapport à ceux des romans ou du cinéma ?

1 point

□ C e sont des gens désespérés. □ ils vivent au même rythme que nous. □ ils ont une vie courte.

0

Les séries américaines sont meilleures que les séries françaises.

1 point

□ V ra i. □ Faux. □ O n ne sait pas.

Examen 6


examen 6

O

■ Exercice 2

17 points

Vous a lle z e n te n d re 2 fo is un e n re g is tre m e n t sonore de 3 m in u te s e n viro n . Vous a u re z to u t d ’a b o rd 1 m in u te p o u r lir e les q u e s tio n s . P u is vous é c o u te re z une p re m iè re fo is l ’e n re g is tre m e n t. C o n c e n tre z-vo u s s u r le d o c u m e n t. Vous a u re z e n s u ite 3 m in u te s p o u r c o m m e n c e r à ré p o n d re a u x q ue stio n s. Vous é c o u te re z u ne d e u x iè m e fo is l ’e n re g is tre m e n t. Vous a u re z e n c o re 5 m in u te s p o u r c o m p lé te r vos réponses. R ép o nd ez aux q u e s tio n s en c o c h a n t ( S ) la b o n n e rép on se ou en é c riv a n t l ’in fo rm a tio n d em an d ée .

O Cet enregistrement parle... □ □ □

1 point

du travail d'une juge qui défend les personnes ayant des problèmes avec leur prénom. des demandes officielles de changement de prénoms et de leurs motivations. des problèmes légaux que certaines personnes rencontrent à cause de leur prénom.

O Cochez VRAI o FAUX.

4 P °‘nts VRAI

FAUX

1. La juge M artin fait des entretiens pour évaluer les dossiers une fois par mois. 2. La juge analyse ce type de cas depuis 10 ans. 3. Les entretiens se font uniquement quand le dossier des solliciteurs pose un problème. 4. La justice résout environ la m oitié des dossiers sans entretien.

O La juge M artin d it qu’elle doit faire preuve de psychologie. Pourquoi ?

1 p o in t

O Selon l’article 6 0 du Code civil, quel type de demandeur peut prétendre à un changement de prénom ?

2 points

O Citez deux justifications considérées par la loi pour changer d’état civil.

2 points

1.

2.

1 7 0 - c e n t s o ix a n te - d ix


m

suffisante. insuffisante.

9

1 p o in t

i\ d w

O Pour changer de prénom, la jurisprudence considère que la notion d ’épanouissement personnel est...

O La juge donne deux exemples de personnes qui veulent changer de prénom pour des raisons professionnelles. Lesquelles ? □ □

C

Pour Pour Pour Pour

faciliter la recherche d ’emploi. officialiser une activité professionnelle. faciliter une promotion. officialiser un pseudonyme.

O Quelle remarque fait-elle toujours devant les solliciteurs ? □ □ □

1 p o in t

Le prénom est un élément im portant de l'histoire personnelle. On ne peut pas jouer avec l’état civil. Leur décision peut avoir des conséquences graves.

O Quel est le cas de changement de prénom qui surprend le journaliste et qui est illustré par une anecdote ?

G

2 points

Dans certains cas particuliers, la juge évite le refus de la demande en proposant

un com prom is. Lequel ?

1 p o in t

2 points


examen 6

Compréhension des écrits

■ Exercice 1

13 points

Le prem ier anniversaire du m usée du Quai Branly B IL A N PO SITIF

Le m usée du Quai Branly fête son prem ier anniversaire. Lafflux de visiteurs a fait taire les critiques. Objectif de la direction : m aintenir le rythme. Devant une tunique de chasseur malien d'ethnie malinké. Dominique, perplexe, fronce les sourcils. « Un coup sur deux on ne voit pas ce qui est écrit sur les

Pour son premier anniversaire le musée souhaité par l'ancien président de la République, finalement baptisé « Quai

panonceaux d'explication. Vous, vous

plus que positif. En un an. les quelque

êtes africaine, alors dites-moi ce que cette tunique est censée représenter ? » demande-t-elle, décontenancée, à sa voisine d'origine malienne, en boubou

3 500 pièces représentatives des arts premiers ont attiré 1.7 million de per­ sonnes. Avant l'ouverture, les pronostics les plus optimistes tablaient, au mieux,

traditionnel De toutes les critiques formulées à l'en­ contre du Musée des Arts premiers lors de son inauguration. en grande pompe. le 20 juin dernier, par Jacques Chirac et Kofi Annan, une seule semble subsister. D'un sabre persan de la fin XVIII* aux

sur 1 200 000 visiteurs par an. De quoi faire taire les plus virulents opposants au projet qui. il y a peu encore, vilipen­ daient un monstre vampirisant (e Musée de l'Homme, dressé en zone inondable, dans une débauche de luxe. Et dé­ nonçaient une politique d'acquisition

monolithes maliens du III* siècle, ('ar­ chitecture du bâtiment pensée par Jean Nouvel laisse volontairement le visiteur construire son propre parcours en fonc­ tion de ses envies, de son humeur. « Le public jeune est très à l'aise avec cette conception d'un musée-banque de données où on zappe d'un endroit à l'autre, explique Stéphane Martin, direc­ teur du musée, mais le public habitué à des présentations plus traditionnelles est parfois désorienté. Nous essayons donc de répondre à son attente en augmentant

dispendieuse de 22 millions d'euros, une sélection d'œuvres ethnocentrée,

les éléments d'information, les cartes, les plans et les tables d'orientation ».

Branly» par défaut affiche un bilan

uniquement motivée par des critères esthétiques, décontextualisées. Aujourd’hui, ces objections paraissent loin car « les gens ont vu ce qu'est le Quai Branly». selon Stéphane Martin. Reste néanmoins à stabiliser ce suc­ cès au-delà de « l'e ffe t nouveauté». L'objectif est désormais de fidéliser les visiteurs et de capter un public plus étranger et plus provincial D'après une première étude réalisée par le cabinet Test un quart du public est parisien.

un autre quart francilien. 402 viennent de province tandis que les étrangers ne représentent que 101 «Dommage qu'on ne conserve pas autant en Afrique. On est obligé de venir en France pour retourner à nos sources et retrouver cette tradition qui est en train de disparaître chez nous. C'est quand même grave ! ». grince Serge Compaoré. étudiant burkinabé de 28 ans venu passer son BTS en France. L'originalité du « Musée de l'Autre ». c'est aussi son public, qualifié de « nouveau » par Sté­ phane Martin. 202 des visiteurs disent ne pas être coutumiers des musées et 232 ont entre 18 et 35 ans. Surtout 132 affirment avoir une « origine commune avec les collections » présentées. Pour le directeur, ce chiffre « est doublement important car Jacques Chirac a voulu ce musée pour montrer que l'histoire culturelle de l'humanité ne tourne pas qu'autour du Bassin méditerranéen. Et le Quai Branly redonne toute sa dignité aux civilisations qui correspondent à la population qui a ensuite immigré en France. C'est important que les descen­ dants d'immigrés et les immigrés de fraîche date aient la preuve du respect avec lequel ils sont accueillis dans ce pays ».

S o u rc e : « L e p r e m ie r a n n iv e r s a ire d u m u s é e d u Q u a i B ra n ly . B ila n p o s itif » . D a v id T h o m s o n ,

172 - c e n t s o ix a n te -d o u z e

L'Express,

2 2 /0 6 /2 0 0 7


VRAI

3 points

FAUX

1. Le musée du Quai Branly a eu plus de succès que prévu. Justification : ................................................................................. 2. Ce musée est consacré aux arts africains contemporains. Justification : .................................................................................... 3. L’inauguration du musée a été reçue positivement par tous les critiques. Justification : ..................................................................................

O En quoi la conception du musée est-elle originale ?

1 point

O Quel type de public est déstabilisé par la conception du musée ?

1 point

O Comment les organisateurs du musée essaient-ils de pallier les problèmes ?

1 point

O Quels sont les éléments qui, selon l’auteur, ont été fortement critiqués avant l’ouverture du musée ? Cochez la ou les bonnes réponses.

2 points

□ □ □ □ □

L’influence des milieux politiques. La politique d ’achat des collections. Le choix de l’architecte. Les installations luxueuses. Les basses prévisions de visiteurs.

O Le public du musée vient m ajoritairem ent...

□ □

1 point

de province. de la région parisienne. de l'étranger.

O Pourquoi le directeur du musée qualifie-t-il le public de « nouveau » ?

1 point

O Quel est le rapport entre ce musée et l’immigration ? Expliquez avec vos propres mots.

1 point

0

Expliquez les expressions :

2 points

« où on zappe d’un endroit à l’autre » ...................................................................................... « affiche un bilan plus que positif »............................................................................................

Examen 6

examen 6

O VRAI ou FAUX ? Cochez la case correspondante et justifiez votre réponse en citant un passage du texte.


examen 6

12

■ Exercice 2

points

LE MYTHE DE L'AGRICULTURE INDUSTRIELLE: alimentation ne foute pas cher Les politiques, les dirigeants

c e t t e in d u s t r ie a m ê m e r é u s s i à d é ­

L e c o û t e x t e r n e le p lu s s i g n i f i c a t i f d û

p e in d r e le s p a r t is a n s d e la n o u r r it u r e

à l ’ a g r ic u lt u r e

dans le domaine des affaires

b i o lo g iq u e s o u s le s t r a it s d e r ic h e s

d e la d e s t r u c t i o n m a s s iv e d e l ’ e n v i­

é lit is t e s q u i n e s e s o u c ie n t p a s d u

r o n n e m e n t . L’ u t il i s a t i o n in t e n s iv e d e

p r ix q u e v o n t d e v o ir p a y e r le s p a u ­

p e s t ic id e s e t d ’ e n g r a is p o llu e g r a v e ­

d'affirmer aux consommateurs

v r e s p o u r le u r a lim e n t a t io n . S i l ’o n

m e n t l ’ e a u , la t e r r e e t l ’ a ir. C e p r o b lè ­

a n a ly s e le s c h o s e s u n p e u p lu s e n

m e d e p o l lu t i o n n e c e s s e d ’ e m p ir e r

américains que leur nourriture

p ro fo n d e u r,

p ré te n ­

c a r le s in s e c te s s ’ im m u n i s e n t p e u à

d u m e n t b o n m a r c h é s e ré v è le m o -

p e u c o n t r e c e s p r o d u it s c h im iq u e s

n u m e n t a le m e n t c o û t e u s e . L e m y th e

e t il f a u t d o n c u t il is e r d e p lu s e n p lu s

Ils serinent tel un mantra que

d u « p a s c h e r » n e t i e n t a b s o lu m e n t

d e p o is o n s . ( ...) Il e x is te a u s s i e n a v a l

p a s c o m p t e d e s c o û t s e x te r n e s v e r t i­

u n e p o l l u t i o n à g r a n d e é c h e lle c a u ­

plus l'agriculture aura recours

g in e u x d e c e t t e n o u r r it u r e , c o û t s q u i

s é e p a r le s d is t a n c e s d e t r a n s p o r t d e

n ’ a p p a r a is s e n t p a s s u r le s t ic k e t s d e

l ’ a l im e n t a t io n in d u s t r ie lle . La n o u r ­

c a is s e d e s s u p e r m a r c h é s . L e s a n a :

r it u r e q u i s e t r o u v e d a n s l ’ a s s ie tte

ly s e s c o n v e n t io n n e lle s

s u r le c o û t

d ’ u n h a b it a n t d e l ’ O u e s t d e s É ta ts -

d e l ’a l im e n t a t io n f e ig n e n t d e n e p a s

U n is a u r a p a r c o u r u e n m o y e n n e a u

v o i r le s c o û t s s o c ia u x e t e n v ir o n n e ­

m o in s 2 0 8 0 k ilo m è t r e s d u c h a m p à

m e n ta u x q u i n e c e s s e n t d ’ a u g m e n ­

s a t a b le . L e s v é h ic u le s q u i t r a n s p o r ­

t e r e t q u i s o n t a c t u e lle m e n t p a y é s

t e n t d e la n o u r r i t u r e d a n s le m o n d e

p a r le c o n s o m m a t e u r e t le s e r o n t

e n t ie r c o n s o m m e n t d e s

é g a le m e n t d a n s l ’ a v e n ir . L e s A m é r i­

m a s s iv e s

c a in s d é p e n s e n t d e s d iz a in e s d e m i l ­

e x a c e r b a n t p a r là m ê m e le s p r o b lè ­

lia r d s d e d o lla r s e n ta x e s , s o in s m é ­

m e s d e p o l lu t i o n d e l ’e a u e t d e l ’ a ir.

d ic a u x . e n é p u r a t io n d e s u b s t a n c e s

A u jo u r d ’h u i,

t o x iq u e s ,

p a ie n t a n n u e lle m e n t d e s

et les médias continuent

est la moins chère du monde.

aux produits chimiques et aux moyens technologiques,

plus il y aura de nourriture produite et plus les prix pour le consommateur seront bas. (...)

C e m y t h e d e la n o u r r i t u r e b o n m a r ­ c h é e s t u tilis é d e fa ç o n c o u r a n te p a r l’ in d u s t r ie

a g r o a lim e n t a i r e

com m e

u n e s o r t e d e c h a n t a g e é c o n o m iq u e à q u ic o n q u e te n te ra d e m o n t r e r d u d o i g t le s

im p a c ts d é v a s ta te u rs d e

la p r o d u c t i o n a l im e n t a ir e m o d e r n e . C e q u e l ’ o n f a i t c r o ir e a u x g e n s , c ’ e s t q u e s a n s le s y s t è m e i n d u s t r i e l, ils n ’ a u r a i e n t p l u s le s m o y e n s d ’ a c h e ­ te r à m a n g e r. À l ’ a id e d e c e « g r a n d m e n s o n g e » ,

en

l ’ a l im e n t a t io n

p r im e s

Examen 6

p r o v ie n t

q u a n t it é s

c o m b u s t ib le

le s

f o s s ile ,

c o n s o m m a te u rs m ill ia r d s

e t a u t r e s f r a is p a r a llè le s q u i s e r v e n t

d e d o lla r s d e c o û t e n v ir o n n e m e n t a l

à s u b v e n t io n n e r le s p r o d u c t e u r s d e

q u i s o n t d ir e c t e m e n t im p u t a b le s à la

l ’ a lim e n t a t io n

l ’o n

p r o d u c t i o n a l im e n t a ir e in d u s t r ie lle .

p r e n d e n c o m p t e le s p r é ju d ic e s s a n s

C e la n ’ i n c l u t p a s la p e r t e ir r e m p la ç a ­

c e s s e c r o is s a n t s q u e c a u s e l ’ a g r ic u l­

b le e t in e s t im a b le d e la b io d iv e r s it é

t u r e in d u s t r ie lle s u r la s a n té , l ’e n v i­

e t d e s t e r r e s a r a b le s , n i le s c o û t s i n ­

r o n n e m e n t e t le d o m a in e s o c ia l, le

c a lc u la b le s d e p r o b lè m e s t e ls q u e le

v é r it a b le c o û t d e

r é c h a u f f e m e n t d e la p la n è t e e t la d i ­

in d u s t r ie lle .

c e tte

Si

p r o d u c t io n

a lim e n t a ir e p o u r le s g é n é r a t io n s f u ­ t u r e s e s t in c a lc u la b le .

174 - cent soixante-quatorze

d ’a s s u ra n c e s

de

in d u s t r i e ll e

m i n u t i o n d e la c o u c h e d ’o z o n e . ( ...)


n o u rritu re , ce qui d im in u e de façon

trie lle bon m arché e t abordable ne

considérable les risques de cancer et

s u rv it que parce que ces co û ts e n ­

d'a u tre s m aladies, d im in u a n t par là

viro n n e m e n ta u x, sanitaires et so­

m ê m e le c o û t des so in s m édicaux.

ciaux ne s o n t pas pris en c o m p te

Enfin, l'a g ric u ltu re d e type dé velop­

dans les prix de l'a lim e n ta tio n in ­

p e m e n t d u ra b le à p e tite échelle fait

d u strie lle . Lorsque l'o n calcule le

renaître les c o m m u n a u té s rurales

prix réel, il est c la ir que. lo in d ’être

et crée des e m p lo is agricoles. Si les

bon m arché, le systèm e actuel de

gens p o u va ie n t seu le m en t v o ir le

p ro d u c tio n

aux États-

véritable prix de la n o u rritu re q u ’ils

d 'im p re s s io n n a n te s

achètent, il leur serait facile de déci­

charges m on é ta ire s s u r les géné­

der q u o i acheter. C o n tra ire m e n t à la

ratio ns actuelles e t à venir. Par o p ­

n o u rritu re in d u strie lle , l’alternative

p o s itio n . la p ro d u c tio n alim e ntaire

b io lo g iq u e représente le choix de la

non in d u s trie lle ré d u it ces co û ts de

longévité. (...)

U n is

a lim e n ta ire

im p o s e

façon sig n ifica tive et peut m êm e en é lim in e r la p lu p a rt. D ’a u tre part, les m é th o d e s biolo g iq u e s réduisent o u é lim in e n t l’u tilis a tio n de beau­ co u p de p ro d u its ch im iq u e s s u r la

Extrait d'Andrew Kimbrell dans The Ecofogist, 22/10/2002, traduit par Virginie Jardin.

1 point

O Cet article porte sur... □ □ □

le coût élevé de l'alimentation biologique aux États-Unis. le manque d’information sur le coût des produits industriels. le manque de qualité de la nourriture.

O Que justifient les politiques et les dirigeants grâce aux faibles prix de la nourriture ?

1 point

O L’auteur de l’article pense que les arguments des politiques et dirigeants...

1 point

□ □ □

sont totalement vrais. sont proches de la vérité. sont globalement faux.

O Cochez VRAI ou FAUX et justifiez votre réponse en citant un passage du texte.

VRAI 1. Selon l’auteur, la fabrication actuelle de la nourriture a des conséquences négatives. Justification : ........................................................................... 2. On fa it croire que le bio s’adresse à tout type de public, car les prix sont dérisoires. Justification : ........................................................................... 3. La destruction de l’environnement entraîne un coût de peu d’importance. Justification : ...........................................................................

3 points

|

FAUX

exam en 6

Le m ythe de l’a lim e n ta tio n in d u s ­


examen 6

0 Citez deux des divers coûts indirects qu’impliquent les subventions.

1,5 point

1 .....................................................................................................................

2 ............................................................................................................................................................ O Pourquoi se voit-on obligé d’utiliser progressivement plus de substances toxiques ?

1 point

O Quelles sont les conséquences de l'agriculture industrielle en termes de diversité biologique ?

1 point

0 Quels sont les aspects cités dans le texte qui opposent l’agriculture biologique à

1,5 point

l’agriculture industrielle ? Cochez la ou les bonnes réponses.

□ □

Elle Elle Elle Elle Elle Elle

a une action sociale positive. permet de ne pas cultiver des aliments transgéniques. permettra que plus de gens se nourrissent sur terre. a une action sociale positive. diminue certains coûts de la production alimentaire. élimine totalement les cancers et autres maladies.

O Expliquez l’expression suivante.

1 point

« Les analyses conventionnelles sur le coût de l’alimentation feignent de ne pas voir les coûts sociaux et environnementaux » : .............................................................................................

Production écrite

2 5 points

Votre magazine préféré vient de publier un reportage où il fait l’éloge d ’Internet. Selon vous, c ’est un outil qui rend la communication de plus en plus virtuelle. Vous écrivez un article pour ce magazine où vous faites part de votre inquiétude et où vous proposez des solutions pour éviter qu'internet ne devienne le centre d’une vie sociale déconnectée. (2 5 0 mots environ)

Vous disposerez d'une fe u ille entière pour réaliser l'épreuve de production écrite le jo u r de l'examen.

176-cent soixante-seize

Examen 6


25 points

Vous d é g a g e r e z le p r o b lè m e s o u le v é p a r le d o c u m e n t c i- d e s s o u s . Vous p r é s e n te r e z v o tre o p in io n s u r le s u j e t d e m a n iè r e a r g u m e n té e e t v o u s la d é fe n d r e z . A u c h o ix , s u j e t 1 o u s u j e t 2.

M

Sujet 1

UNE SCÈNE DE MEURTRE À LAHACHE DANS LEJEU (...) Jugé« violent brutal, sadique », le jeu vidéo « Manhunt 2 «(Chasse à l'homme) affole les Britanniques. Le jeu édité par Rockstar Games vient d'être retoqué par le British BoardofFilm Classification (BBFC), l'organisme chargé de valider la mise sur le marché des films et des jeux vidéo. Manhunt 2 se voit donc interdire l'accès aux rayons des magasins britanniques. (...) Dans Manhunt 2, Danny, le personnage principal, essaie de s'enfuir d'un asile. Pour y parvenir, il devient un tueur en série. Alors tous les coups sont permis pour s'échapper de l'hôpital dans lequel il est enfermé : tueries à coups de hache ou de hachoir, meurtre d'une infirmière avec une seringue dans le cou, crayon enfoncé dans l'œil d'un gardien... Des scènes qui, selon douze experts mandatés par la BBFC, sont« insoutenables ». Rockstar Games n'est évidemment pas d'accord. Même si l'éditeur a dit « respecter la décision du Board », ilia trouve « injuste comparée avec la violence présente dans les films d'horreur ou les émissions de télévision ». L'éditeur pourrait toutefois faire appel. (...)

E x tra it d ’ « U n e s c è n e d e m e u r tr e à la h a c h e d a n s le je u d e R o c k s ta r G a m e s ». 2 0 m in u te s .fr . 2 0 / 0 6 / 2 0 0 7

■ Sujet 2

L'ACCÈS À L'EMPLOI, PREMIER HANDICAP DES HANDICAPÉS (...) Stéphane Grosberg est l'exemple même du « handicapé invisible ». Bel homme, allure sportive et repartie brillante, ce père de trois enfants a impressionné ses interlocuteurs. Ancien directeur financier d'une multinationale, il gagnait 140 000 euros par an jusqu'à ce qu'un double infarctus cérébral le fauche. « J'ai récupéré mais j'a i des coups de pompe, je ne peux plus travailler 80 heures par semaine, mais 50 heures », dit-il. Comme il se refuse à cacher son handicap, il a le sentiment que les cabinets de recrutement évincent sa candidature. « Dans deux mois, je suis en fin de droits. » « C'est un problème de mentalités, reconnaît une chargée du recrutement d ’une grande entreprise, qui préfère garder l’anonymat. Pour beaucoup de dirigeants, handicap rime encore avec inapte ou au mieux caritatif. » (...)

E x tra it d e

Le Monde p o u r Matinplus.

2 7 /0 6 /2 0 0 7

examen 6

Production orale


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