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Vélo Sprint
Magazine Magazine
Dossier Cyclocross Décembre 2013
N°5
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Bonne année
2014 Sommaire
4 • Dossier Cyclocross
9 • Les lauréats wallons de la saison
22 • MTB Roc d’Azur 24 • Molly Meyvisch 25 • Christophe Brandt 27 • 2013 en photos 36 • 700 randonneurs au
« Fan Day Philippe Gilbert »
édito A l’aube de la nouvelle année, l’équipe de Vélosprint ainsi que la direction et le staff de la FCWB vous souhaitent une bonne et heureuse année 2014. Une année de plus où nous consacrerons notre temps et énergie à promouvoir notre discipline. A partir du prochain numéro, notre tirage sera triplé et la revue sera ainsi distribuée à l’ensemble des licenciés de la FCWB. Des nouveautés sont à venir ! Alors soyez au rendez-vous…
Bonne année à tous ! Thierry Maréchal, Fernand Lambert, Luc Fontaine, Ginette Leclercq, Véronique Ganty, Joël Grégoire, Jean-Pierre Lekeu, Vincent Coppenolle, Eric Cornu, Julien Gillebert, Marie-Charlotte Maréchal, Nicolat Ledent, Joseph Ruwet, Ludovic Van der Linden, Marc Duchenne, Françis Steifer, Martin De Freyne, Alain Van Nieuwenhove, André Diederen, Pascal Duez, Brice Sholtes, Claude Dufour.
Cyclocross
©JPL
FCWB Relance réussie en Province de Liège Par Jean-Pierre Lekeu Ces dernières années, plusieurs clubs liégeois ont uni leurs efforts pour relancer avec succès la discipline en Province de Liège. Pas moins de cinq épreuves figurent au programme de la saison 2013. Si le cyclo-cross est en passe de trouver une crédibilité certaine en terre liégeoise, il le doit d’abord au travail de pionnier de José Jermé, cheville-ouvrière de l’Espoir Cycliste Vigneron, club de la BasseMeuse créé en 1978: « Vacciné avec un rayon de bicyclette, j’ai roulé une saison en juniors avant d’organiser des courses sur rouleaux dans ma commune. Cette activité nous a permis de récolter pas mal d’argent que nous avons consacré à l’organisation de courses. Et cela dure depuis trente-cinq ans… » Sur sa passion pour le cyclo-cross, il s’explique : «Plusieurs membres du club habitaient à Heure-le-Romain qui peut se flatter d’un passé cyclo-cross. A l’époque, on roulait sur un circuit de près de 8 kilomètres ! Parcours que nous avons sérieusement raboté pour créer une véritable animation dans la commune. »
Championnat de Wallonie débutants de cyclo-cross à Heure-le-Romain : Orélien Nicaise 2e, Robin Lobet (champion) et Adrien Houbben 3e (17 novembre). ©JPL
La relance de la discipline en terre liégeoise remonte à 1999 sous l’action conjuguée de José Jermé et Louis Gérard, alors président de l’Espoir Cycliste Vigneron : « Heure-le-Romain a toujours inauguré le cycle de nos organisations avant d’être rejoint par Eben-Emael et Vivegnis. Un triptyque qui a donné naissance à
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un premier challenge. » Et José Jermé de mettre en exergue le travail de son président de club : « Il s’est beaucoup investi, allant jusqu’à construire lui-même la cinquantaine d’escaliers sur le circuit de Vivegnis ! Mais, après trois éditions, des actes de vandalisme nous ont contraints à jeter le gant. »
Cinq épreuves reprises au Challenge Henri Bensberg Mais il en fallait plus pour décourager le tandem liégeois : « Pas mal de jeunes pousses participaient à nos courses. C’est pour eux que j’ai voulu continuer. » En 2008, l’athlétique organisateur de Vivegnis trouvait en Jean Crosset, propriétaire du domaine enduro de Bilstain, Christian Gilon, bien connu dans le milieu du cyclisme provincial et Guy Crasset, l’archiviste-délégué gestionnaire de la partie administrative, trois associés de choix pour tenter et réussir la grande relance : « A chaque organisation, chacun s’investit et retrousse ses manches. L’esprit familial et la réussite du challenge (Ndlr Cette année, il est dédié à la mémoire d’Henri Bensberg, créateur de la section cyclisme à l’IPES de Seraing) sont nos plus belles récompenses. Aujourd’hui, il ne faut plus parler de relance. Elle est réussie. Le 17 novembre dernier, les trois coups frappés à Heure-le-Romain ont réuni un total de 166 coureurs. » Les amateurs des labourés ont ensuite pris la direction d’Hermalle-sous-Huy, Baelen, Banneux et Waremme, cadre de la finale et de la remise des prix du challenge. L’an prochain, une 6e épreuve pourrait être organisée en Communauté germanophone. Malgré le succès sportif et populaire, les organisateurs liégeois entendent rester fidèles à la politique de la sagesse : « Nous
Championnat de Wallonie juniors de cyclo-cross à Heure-le-Romain : Quentin Deby 2e, Sylvain Léonard (champion) et Marvin Tasset 3e (17 novembre). ©JPL
n’avons pas l’ambition d’ouvrir un jour nos portes aux pros. Cinq courses figurent au programme de chaque manche : minimes, aspirants (12, 13 et 14 ans), amateurs/ masters (A, B et C), débutants et juniors. A chaque édition, nous accueillons de plus en plus de jeunes (septante à Heure-le-Romain !) désireux de pratiquer une activité hivernale. »
Des chiffres en progression constante Au fil des éditions, les chiffres de participation n’ont cessé de progresser : 403 coureurs en 2008, 310 en 2009, 450 en 2010, 670 en 2011 et 848 en 2012. Depuis deux ans, la FCWB a créé un officiel championnat de Wallonie pour les catégories débutants et juniors. Après Bilstain qui a consacré en 2012 les sacres de Sylvain Léonard (débutants, CC Chevigny), Eva Maria Palm (dames débutantes, LottoVCA) et Martin Palm (juniors, Lotto-VCA), c’est cette année Heure-le-Romain qui a vu Robin Lobet (débutants, CC Chevigny) et Sylvain Léonard (juniors, CC Chevigny) endosser les maillots de champion de Wallonie.
La fête au village A Heure-le-Romain, l’annuelle course à travers labourés fait partie des événements de l’année. Une manifestation appréciée de la population : « C’est pour moi un plaisir d’organiser dans cette commune où j’ai toujours rencontré le meilleur accueil, avoue José Jermé. Nous n’avons qu’à nous louer de la collaboration des édiles et des habitants qui font le maximum pour nous faciliter les choses. Cette année, il y avait tant de camping cars parqués à l’entrée du village qu’on se serait presque cru à une course en Flandres… » José Jermé, un organisateur heureux ©JPL
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Le cyclo-cross de Dottignies ne sera plus au calendrier à partir de 2014
Rideau sur le GP de la Région Wallonne Par Eric Cornu Terminé! Le Grand Prix de la Région Wallonne de cyclocross disparaîtra du calendrier international à partir de 2014, après 16 ans d’existence. Au grand dam des organisateurs du Vélo Club de Dottignies. Un des deux seuls grands «crosses» de la saison en terres wallonnes, avec le rendez-vous de Namur, met la clé sous le paillasson, boudé par l’engouement populaire. Contraint. Forcé. Les organisateurs du Grand Prix de la Région Wallonne de cyclocross, Marc Duquesnoy en tête, ont été contraints d’annoncer, quelques jours après leur rendez-vous du 12 octobre dernier, que le Grand Prix de la Région Wallonne de Cyclocross, épreuve intégrée dans la large panoplie du TRW Organisation, avait définitivement basculé dans l’histoire, après 16 éditions, autant de tentatives de faire germer l’envie et la passion du cyclocross en terre wallonne. Mais, non, impossible! Question de mentalité. On n’est pas en Flandre, cette terre qui nourrit une immense fourmilière de passionnés pour cette discipline, qu’on le veuille ou non, ancrée au Nord du Pays et dans ses prestigieux challenges hivernaux à rebondissements. Sven Nys, le champion du monde en titre, entend certes vouloir briser cette inéluctable, internationaliser sa discipline, la crédibiliser, lui donner un tonus venu d’ailleurs, de France, des Pays-Bas, d’Allemagne... d’outre-Manche, d’outreAtlantique, même! «Si le public voit que des cyclocrossmen peuvent aussi s’illustrer dans d’autres disciplines du vélo, sur la route notamment, cela donne un sérieux crédit à ma discipline,» expliquait Sven Nys en évoquant le succès sur la route de Zdenek Stybar. «Il faut éviter absolument de résumer le cyclocross comme un sport flamand.» Pour Dottignies, rien n’y a fait, malgré l’obstination passionnelle, l’omniprésence de Marc Duquesnoy dans tous les couloirs du cross, sur tous les terrains de compétitions. Absent des challenges belges, le rendez-vous de Dottignies (qui
avait éphémèrement émigré à Mouscron en 2007 et 2008) a toujours lutté, mais en vain, pour gagner quelques centaines de ces milliers de fans qui s’enthousiasment chaque week-end sur le bord des circuits des Coupes du Monde, «Superprestige», «BPost Bank Trofee». Comment, au fait, le concept du cyclocross de Dottignies est-il né? «Nous étions déjà les organisateurs de la Ronde de Dottignies mais nous avions chez nous un coureur, Fabrice Naessens, qui tournait bien en cyclocross,» explique Marc Duquesnoy. «Ses supporters le suivaient en Flandre. On s’est finalement dit ’pourquoi pas organiser ça aussi chez nous, en son honneur’. C’est de là que tout est parti.» Et c’est aussi Dottignies qui donné envie à Quentin Bertholet de se plonger dans les labourés hivernaux. Avec succès! Le Tournaisien, membre de l’équipe des espoirs de «Fidea», a entre autres terminé 4e et deux fois 6e du championnat d’Europe des espoirs avant de fermer le ban dès un an après son accession chez les élites... sans contrat et de passer «pro» sur la route chez Wallonie-Bruxelles. Son rôle de porte-étendard du «cyclocross wallon» n’aura donc suscité que qu’éphémères vocations et engouement. Quentin a néanmoins tenu à participer aux derniers rendez-vous de Dottignies, pour la beauté du geste.
Le dernier vainqueur à Dottignies aura donc été l’Allemand Marcel Meisen (Kwadro-Stannah) qui a devancé, le 12 octobre, les Belges Niels Albert (BKCP-Powerplus) et Klaas Vantornout (SunWeb-Napoleon Games). Meisen a ajouté son nom au palmarès plutôt prestigieux de ce cross international: David Roodhoofd (1998), Kris Wouters (1999), Kipcho Volckaerts (2000), Mario Declercq (2001), Sven Nijs (2002), Bart Wellens (2003), Davy Commeyne (2004), Bart Wellens (2005), Sven Nijs (2006), Sven Nijs (2007), Sven Nijs (2008), Niels Albert (2009), Francis Mourey (Fra) (2010), Niels Albert (2011-2012). Ce «top mondial» n’a hélas jamais pu faire sortir Dottignies des profondes ornières des labourés wallons. Le Cyclocross de la Citadelle de Namur, une organisation de la société Golazo, reste désormais l’unique rendez-vous international de la discipline côté Sud. Le Vélo-Club de Dottignies ne laisse toutefois pas tomber les bras et continuera à organiser des épreuves cyclistes sur route dont l’incontournable «La Ronde de Dottignies» et une manche de la Coupe de Belgique pour débutants ainsi qu’une épreuve internationale UCI pour dames le lendemain du Tour des Flandres.
Le Grand Prix de la Région Wallonne a donc vécu ses dernières heures le 12 octobre dernier. «Nous jetons l’éponge après 16 années d’organisation,» indiquait la mort dans l’âme Marc Duquesnoy, président du club organisateur. «L’intercommunal IEG nous a annoncé le retrait de notre subside pour l’organisation. Nous avons reçu des plaintes pour des dégâts, plaintes de la part riverains et du club de football du Royal Dottignies Sport où le cyclocross était organisé l’épreuve. Le Ville de Mouscron, propriétaire des terrains de football, ne nous donnera plus son autorisation d’organisation. J’avoue que ça a fait très mal car j’ai vu s’envoler, avec mes amis organisateurs, le fruit d’un travail de près de vingt années.» ©JPL
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Coupe du monde de Namur. La réussite d’un pari fou
Par Julien Gillebert Pour la cinquième année d’affilée, la Citadelle de la capitale wallonne sera le cadre d’une manche de la Coupe du Monde, celle de Namur. Avec, cette fois, ce statut pour toutes les catégories : les hommes et dames élites, comme c’était déjà le cas depuis trois ans, mais
aussi pour les juniors et les débutants. L’occasion de voir, sur les contreforts de ce site historique, les meilleurs du monde sur un parcours réputé pour sa beauté, mais aussi sa dureté. Le cyclocross en Wallonie s’est longtemps résumé au courage des organisateurs
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de l’épreuve de Dottignies. Si, malheureusement, le fidèle rendez-vous hennuyer vient de vivre sa dernière édition, en octobre dernier, clôturant, forcé par les circonstances indépendantes de sa volonté, un vrai palmarès digne de ce nom, il a longtemps permis de présenter la Wallonie sur la cartes des rendez-vous internationaux. Namur lui a désormais pris le relais, depuis cinq ans. Et de quelle manière ! Car après une première édition comme manche du Trophée Gazet Van Antwerpen (aujourd’hui Trophée Banque de la Poste), l’épreuve de la Citadelle namuroise est directement montée au statut de manche de la Coupe du Monde. Un pari aussi fou que réussi, mis en place par la société Golazo, véritable empire dans le monde organisationnel, d’ailleurs très présent dans les labourés, qui met sur pied cette épreuve en collaboration avec la Ville de Namur et le club régional des Randonneurs Mosans. Si le public n’y est certes pas aussi imposant que lors des plus grands rendezvous en Flandres, où, faut-il le rappeler, ce sport est suivi comme une véritable religion, il permet d’offrir, dans le cadre exceptionnel de la Citadelle, un spectacle intense et riche. De quoi, peut-être, susciter des vocations chez les plus jeunes.
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Car si le Tournaisien Quentin Bertholet a pu caresser le rêve de devenir pro en cyclocross, lui qui aurait mérité un podium au Championnat du Monde espoirs, en 2009, si le Namurois Dany Lacroix s’est lui aussi mis à rêver en terminant deuxième au sommet du Koppenberg chez les juniors il y a quelques années, la relève tarde, pour le moment, à apparaître. Même s’il y a Patrick Gaudy, qui brille en élites, ou les juniors Loïc Hennaux ou Sylvain Léonard, notamment. « On peut espérer que cette manche de la Coupe du Monde suscite de l’intérêt chez les jeunes Wallons », commente Caroline Gaul, de la société Golazo. « Et donc continuer de développer le cyclocross en Wallonie. De notre côté, nous estimons que cette épreuve est renommée et une réussite. » Elle continue d’ailleurs de se développer puisque, cette année, toutes les épreuves seront manches de la Coupe du Monde, ce qui n’était pas le cas ces dernières années. Seules les catégories des hommes et des dames élites disposaient de ce statut, au contraire des épreuves pour les juniors et les espoirs, qui sont désormais manches, également, de la World Cup. « On peut espérer, en ayant le top mondial dans toutes les épreuves, rendre Namur encore plus attrayant », poursuit Caroline Gaul.
Quid du nombre de spectateurs ? Le cyclocross de Namur, qui fait également partie des Soudal Classic, voit-il le nombre d’entrées augmenter ? « Oui », évoque-ton du côté de Golazo. « Nous avons désormais atteint la barre des 4.000 à 5.000 spectateurs. C’est moins que lors des plus grandes épreuves en Flandres, mais c’est plus, par exemple, que sur certains cross flamands. Mais, comme l’épreuve a lieu au mois de décembre, nous sommes toujours tributaires de la météo. » L’an passé, il avait par exemple neigé au matin, ce qui avait sans doute poussé de nombreux spectateurs potentiels à rester chez eux. « C’est clair que s’il y a un mètre de neige, les gens vont préférer regarder l’épreuve de Namur à la télévision, nous avons d’ailleurs de très bonnes audiences lors des retransmissions », termine-t-on du côté de Golazo. « Le cyclocross est un sport très flamand, c’est vrai, mais je pense qu’il y a de l’intérêt pour les spectateurs de la région, qui peuvent voir de près, par exemple, le champion du monde Sven Nys, et d’autres coureurs du Top. » Autre intérêt, aussi : les retombées économiques et touristiques. Avec quatre manches de la Coupe du Monde, les équipes nationales sont présentes à l’avance, pour reconnaître le circuit, et donc séjourner dans le Namurois.
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Même si le tracé, qui a été légèrement aménagé cette année sur les conseils du superviseur, l’ancien triple champion du monde Erwin Vervecken, est désormais bien connu dans le monde entier : c’est un des plus difficiles circuits de l’année. « Namur, c’est dur, mais c’est beau », avait d’ailleurs évoqué Niels Albert, lors de son succès lors de la première édition, en 2009. Un succès qui précédait ceux de Zdenek Stybar, Sven Nys ou Kevin Pauwels, que des gros morceaux ! Sven Nys, l’actuel champion du monde, avait d’ailleurs été très ému de s’imposer, il y a deux ans, à la Citadelle, « où je venais voir le motocross, étant jeune, et notamment Stefan Everts. »
« Un parcours digne de la Coupe du Monde » Dany Lacroix, cyclocrossman namurois, connaît très bien le site de la Citadelle de Namur, sur laquelle il a d’ailleurs pris part à deux éditions de l’épreuve de la Citadelle. « Lors des deux premières années, quand je pouvais y participer chez les espoirs », explique-t-il. « Désormais que Namur est en Coupe du Monde dans toutes les catégories, je ne peux plus y participer. Tout comme je ne pourrai plus m’aligner à Dottignies, qui disparaît du calendrier, c’est dommage. Mais concernant ce cyclocross de Namur, il dispose vraiment d’un circuit magnifique, d’un parcours digne de la Coupe du Monde. Avec ce statut, cela va encore attirer du monde. Et pour l’avoir fait deux fois en compétition, je peux vous dire que ce tracé est vraiment très exigeant. C’est un des plus durs de l’année, avec ceux du Koppenberg, d’Overijse ou d’Asper-Gavere. Et s’il y a de la boue, ce sera encore plus difficile pour les participants. »
Les lauréats wallons de la saison En clôture de sa première année d’existence, le cinquième numéro de Vélo Sprint Magazine a décidé de mettre à l’honneur dans chaque discipline et catégorie route les coureurs wallons qui se sont illustrés durant la saison 2013. Un choix parfois difficile… Le comité de rédaction formé de Vincent Coppenolle, Eric Cornu, Julien Gillebert, Joël Grégoire, Jean-Pierre Lekeu, Thierry Maréchal (directeur de la publication) et Fernand Lambert (éditeur responsable) s’est réuni au siège de la FCWB à Bruxelles pour désigner les dix lauréats.
Côté route, les votes se sont portés sur Eva Maria Palm (Lotto-VCA) chez les dames, Pierre Goebeert (R.V.S. Peruwelz Bury) chez les débutants, Remy Mertz (C.C. Chevigny) chez les juniors, Boris Vallée (Color Code-Biowanze) chez les espoirs, Robin Stenuit (R.V.C. Ottignies) chez les élites sans contrat et Philippe Gilbert (BMC) chez les élites avec contrat. Un palmarès qui reflète assez fidèlement les résultats de nos routiers du sud du pays. En MTB, le jury a retenu le junior Pierre de Froidmont (Corratec-Reuter-Junior Team), révélation de la saison du vélo-tout-ter-
rain ; en cyclo-cross, le débutant Sylvain Léonard (C.C. Chevigny) ; en BMX, l’élite Arnaud Dubois (B.C.C. Soumagne) et en trial, l’élite féminine Perrine Devahive, deuxième au ranking UCI en octobre dernier. Nous avons aussi attribué un prix du cœur à Sébastien Delfosse (Crelan), auteur de sa meilleure saison avec trois victoires, et qui, la saison prochaine, rejoindra Wallonie-Bruxelles après la disparition regrettée de l’équipe continentale pros de Gérard Bulens
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Pierre Goebeert Par Joël Grégoire Coureur le plus en vue dans la catégorie des débutants, le Tournaisien Pierre Goebeert revient sur une saison exceptionnelle. 1. Bilan: «Avec onze victoires au compteur mais surtout les titres wallons et hennuyer à la fois dans les épreuves en ligne et contre le chrono, on peut dire que le bilan est plus que positif. J’ai aussi décroché beaucoup de places d’honneur dans les grandes courses, notamment la dernière manche de la Top Compétition où je termine quatrième malgré de très mauvaises conditions météos. Cette année 2013 m’a aussi permis de vire mes premières expériences à l’étranger puisque j’ai participé au Tour de Himmelfart au Danemark et au Critérium Européen de la Jeunesse à Luxembourg avec le Team Wallonie. En fin de campagne, j’ai pu prendre part au stage organisé par la RLVB à Mulhouse en vue de préparer les Jeux Olympiques de la Jeunesse qui auront lieu en Chine et pour lesquels j’espère être repris.»
2. Meilleur souvenir: «Je retiens surtout cette deuxième place au classement final de la Top compétition. Au niveau national, ça veut vraiment dire quelque chose et c’est une véritable récompense pour ma régularité.»
saison. Je vais préparer mon passage chez les juniors en m’entraînant sérieusement et en faisant un peu de piste à Roubaix. Pour le reste, malgré pas mal de sollicitations, je reste fidèle au club de Bury où je me sens vraiment bien.»
3. Une déception: «J’aurais sans doute pu remporter une grande course. J’ai souvent joué placé dans les interclubs mais il m’a manqué un brin de réussite pour m’imposer. Pour le reste, je ne peux pas vraiment être déçu. En début de saison, j’aurais signé des deux mains pour simplement remporter un titre provincial. Mon bilan est donc inespéré même si les succès se sont enchaînés très vite dès le début de saison et qu’en remportant quelques kermesses relevées dans les Flandres, j’ai pris goût au succès.»
5. Coureur de l’année: «Au niveau belge, j’ai un faible pour Sep Vanmarcke et surtout pour sa prestation lors de Paris-Roubaix où il a laissé une très forte impression. En Wallonie, je citerais quand même Philippe Gilbert. Comparé à 2011, certains diront que c’était décevant mais il reste un tout grand et je l’admire beaucoup. Il n’a pas beaucoup gagné mais il était souvent là. Beaucoup aimeraient avoir son bilan même s’il a collectionné plus de places d’honneur que de bouquets.»
4. Objectif pour 2014: «Je ne vise rien en particulier. J’aborde l’hiver sereinement et on verra en course comment ça se passera. Je connais la recette pour arriver en forme puisque tout s’est déroulé à merveille cette
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Remy Mertz Par Joël Grégoire
1.Remy, quel bilan tires-tu de ta saison 2013? « Je tire un bilan mitigé de cette année, dans la mesure où j’ai réussi quelques bonnes performances, mais loupé d’autres échéances. Je nourris pas mal de regrets en raison d’une fin de campagne complètement gâchée suite à une chute. En effet, j’avais fait du Championnat du Monde en Italie un gros objectif, et je l’ai manqué suite à cet accident. J’arrivais pourtant dans une forme idéale qui devait me permettre d’intégrer la sélection... » 2. Quel est ton meilleur souvenir? « Sans aucun doute le Tour du Valromey en France que j’ai terminé à la quatrième place du classement final, à trois secondes d’un podium. Il s’agissait d’une épreuve du calendrier UCI, un parcours sélectif et des équipes de qualité. Ce type de course constitue mon terrain de prédilection: plutôt polyvalent,
je passe bien les bosses et je me défends contre-la-montre. Il n’y a que le sprint qui ne me réussit pas trop... » 3. Quelle est, dans l’autre sens, ta plus grosse déception? « Forcément, la chute de Liège – la Gleize et toutes ses conséquences, physiques et morales. Elle me coûte une partie de l’année, des résultats et cette non sélection pour les Mondiaux. J’en garde d’ailleurs encore quelques douleurs au niveau de la clavicule et un manque de sensibilité dans l’avantbras. » 4. Quelles sont tes ambitions pour la saison 2014? « Il s’agit d’un grand saut pour moi puisque j’ai reçu l’opportunité d’intégrer la formation ColorCode-Biowanze. J’avoue une très grande motivation et une certaine
pression. Je veux tout faire pour arriver en forme dès le début du calendrier. Je sais que je recevrai des conditions idéales pour ma préparation. Je compte d’emblée terminer les courses. Il s’agit d’apprendre pour une première saison chez les espoirs, disputer de grandes épreuves représente pour moi le meilleur moyen. Si je dois en pointer qui me tiennent à coeur, je cocherai la Flèche du Sud, au Luxembourg, et le Tour de Liège. » 5. Quel coureur t’a le plus impressionné cette année? « L’image qui me vient d’emblée, c’est celle de Tony Martin. Sa prestation sur l’étape de la Vuelta où il résiste seul devant le peloton constitue un moment fort, la démonstration d’un rouleur, même s’il se fait remonter dans les derniers mètres. C’est le sport. Mais cette victoire, il l’aurait méritée. »
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Boris Vallée (Color Code-Biowanze) Pro en « World Tour » à 20 ans ! Boris Vallée est sans conteste l’espoir wallon n°1 de la saison. Si sa prestation au « GP Pino Cérami », épreuve pro télévisée en direct, reste dans les mémoires et lui a valu bien des félicitations, le Thimistérien a signé 6 victoires dont le GP Criquielion (Top compétition), le prologue du Tour des Carpates et le championnat de Wallonie clm à Chimay. Cerise sur le gâteau, il rejoint à l’âge de 20 ans l’équipe Lotto-Belisol, formation du « World Tour » où il a signé un contrat professionnel de deux ans. Quel bilan dresses-tu de ta saison 2013 ? « Ma deuxième saison au sein de Color Code-Biowanze m’a permis d’évoluer dans tous les domaines au contact de Christophe Brandt et Christophe Detilloux. J’ai aussi pu bénéficier d’un programme international de qualité (avec notamment des déplacements en Slovaquie et au Canada) et une série de confrontations avec les pros. » Le coureur de Thimister a aussi sensiblement étoffé sa carte de visite avec 6 victoires (Ndlr: Sa meilleure saison en débutants 2 l’avait vu triompher à 16 reprises) dont notamment le GP Criquielion, manche de la Top compétition, le cham-
pionnat de Wallonie clm où il a signé un triplé après s’être imposé précédemment chez les débutants et les juniors, le prologue du Tour des Carpathes… Et le Liègeois d’ajouter : « J’ai aussi disputé une quinzaine d’épreuves au contact des pros. Une expérience bien utile avant de faire le bond dans la catégorie supérieure. Ains, j’ai couru le Samyn, le GP Cérami, La Roue Tarangelle, le Tour de Wallonie, le World Ports Classic, le GP de Wallonie, le GP Impanis-Van Petegem, l’Eurométropole Tour et Putte-Kapellen, traditionnelle course de clôture de la saison où j’ai terminé 4e. Mon objectif était de passer pros à l’issue de ma 2e saison espoirs. Tenir ce pari à l’âge de 20 ans est presque un rêve… » Tes meilleurs souvenirs ? « L’ambiance et la progression réalisée au sein de l’équipe continentale Color Code-Biowanze. Côté performance, j’avoue que ma prestation au « GP Pino Cérami » m’a valu beaucoup de félicitations. Dans cette épreuve télévisée en direct, je me suis montré de bout en bout avant de monter sur le podium après ma double victoire aux classements des rushes et du GPM. » Ta déception ? « Les problèmes tactiques rencontrés dans certaines courses, mais
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Par Jean-Pierre Lekeu surtout la chute dont j’ai été victime lors du sprint massif clôturant la troisième étape du Tour des Carpates où, deux jours plus tôt, j’avais remporté le prologue. Un regret car j’étais bien placé pour signer un second succès d’étape. Je me suis relevé avec de sérieuses brûlures au dos… » Tes objectifs 2014 ? « En début de saison, j’avais déclaré que mon ambition était de rejoindre en 2014 un groupe sportif de division 1 ou 2. Je savais que plusieurs équipes me suivaient, mais je n’osais imaginer que j’aurais le bonheur d’intégrer un team du top mondial. Une belle satisfaction pour moi-même et ma famille qui a consenti beaucoup de sacrifices pour me permettre d’accéder à ce niveau. Je ne veux pas me mettre la pression. Elle viendra d’elle-même… Mon travail, ce sera d’aider au maximum l’équipe au maximum. Car cette première saison pros sera avant tout celle de l’apprentissage. Certes, je ne pars pas dans l’inconnu, suite aux deux années passées chez Biowanze et Color Code où j’ai eu l’occasion de côtoyer les pros. Mon programme n’est pas encore fixé, mais je débuterai sans doute en France. Après avoir participé à un « team-building » à La Roche, je poursuivrai ma préparation par trois stages de dix jours avec l’équipe en décembre et janvier à Majorque. »
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Robin Stenuit « Fier d’avoir pu rebondir chez les pros » 1. Quel bilan tirez-vous de la saison 2013 ? «J’estime que mon bilan est assez positif. Mon but était de parvenir à retrouver un contrat et j’y suis parvenu, puisque j’ai à nouveau obtenu une place chez WallonieBruxelles. Et par les temps qui courent, je peux m’estimer content, vu la crise actuelle du vélo. Tout n’a pas été tout rose non plus, mais je suis satisfait d’avoir pu rebondir au sein d’une équipe d’un niveau inférieur, dans laquelle il y avait une merveilleuse ambiance. Je n’ai pas gagné vingt courses, mais j’ai remporté une kermesse et surtout un interclubs, avec à la clé des belles places dans d’autres grandes courses.» 2. Quelle a été votre principale satisfaction ? «Outre le contrat retrouvé, j’ai envie de dire ma troisième place au Championnat de Belgique des élites sans contrat. Je n’ai pas gagné, mais un National, c’est toujours particulier, surtout quand on termine sur le podium ! Dans le sprint pour la troisième place, cela s’est joué à très peu de choses
entre Timothy Stevens et moi. Il doit y avoir à peine quatre centimètres de différence en ma faveur. J’aurais vraiment été très déçu de terminer au pied du podium.» 3. Quelle a été votre principale déception ? «Il y a eu ce Mémorial Van Coningsloo. Une course qui motivait mon équipe, puisque c’est une Top Compétition et une UCI 1.2. Motivation supplémentaire pour moi, le démarrage de Wavre. Mais je n’y ai pas eu de chance du tout : une chute en début d’épreuve et une crevaison à la fin. Je suis aussi déçu d’être passé à côté du Triptyque des Monts et Châteaux, une épreuve qui me correspondait bien. J’ai d’ailleurs mis du temps à me remettre de cette déception.» 4. Qu’espérez-vous pour la prochaine saison ? «Je vais tout faire pour gagner, que ce soit en classe 2 ou classe 1. Je veux continuer à remporter des courses, faire partie du noyau dur de l’équipe. Mais je veux aussi que les directeurs sportifs soient contents
Par Julien Gillebert de moi, qu’ils aient confiance en moi. Je suis très motivé. Je n’hésiterai pas non plus à travailler pour mes coéquipiers et l’équipe. Je veux prouver que mes résultats de 2013 n’ont pas été le fruit du hasard et je veux montrer que je mérite ma place». 5. Quel a été le coureur de l’année ? «Si je prends ma catégorie, je vais répondre Jérôme Baugnies. Il a dominé la saison de A à Z. Durant le mois d’août, j’ai fait jeu égal avec lui. Mais Baugnies, lui, a évolué à ce niveau de février à octobre : c’était impressionnant ! C’est quelqu’un d’assez gentil et il a mérité de retrouver un contrat pro chez Wanty. Je trouve même qu’il aurait pu aller plus haut. Si je prends la catégorie des pros, je trouve que Peter Sagan a fait une saison terrible. Je ne suis pas fan de lui, même si j’ai fait des Coupes du Monde de VTT avec lui chez les jeunes, mais il est impressionnant, avec tout ce qu’il gagne, à son âge, en World Tour.»
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Arnaud Dubois (BCC Soumagne) Promotionner ma discipline sportive Fer de lance du BMX belge, Arnaud Dubois, champion de Belgique à dixhuit reprises, a vécu dans sa carrière tous les grands événements de la discipline. Il reste aussi le premier et seul pilote du pays à avoir participé aux Jeux Olympiques (Londres 2012). La saison prochaine verra le Pepin rejoindre la commission BMX de la RLVB et travailler à la promotion d’un sport en plein essor. Quel bilan dresses-tu de ta saison 2013 ? «Une saison charnière, hélas perturbée par mon opération aux ligaments croisés du genou. Problèmes qui m’ont écarté durant six mois de la compétition. Je n’ai vraiment repris qu’en avril, après un stage de préparation en Californie. J’ai constaté qu’il me serait difficile de retrouver le coup de pédale du top mondial. Je n’avais plus la « gnac ». La décision de renoncer à la haute compétition me trottait en tête depuis un certain temps. D’autant plus qu’après ma participation aux J.O. de Londres, les retombées ne furent pas celles attendues et que j’avais fait le tour des grands rendez-vous du BMX mondial.»
Et le Verviétois de poursuivre : « Mon bilan 2013 reste celui d’une saison en demiteinte, sans avoir vraiment cherché à briller sur le plan international. J’ai atteint les quarts de finale dans la manche française du championnat d’Europe, les huitièmes de finale à Dessel, cadre de la finale du même championnat et les demi-finales en Coupe des Nations à Zolder. Par la force des choses, mon objectif s’est porté sur la conquête d’un nouveau titre de champion de Belgique. Championnat que j’ai préparé sur ma piste fétiche de Soumagne»; Ton meilleur souvenir ? «Mon 18e sacre national, alors que je ne partais pas favori. J’ai dû me battre pour prendre le meilleur en finale sur Bryan Warnier, mon équipier de club. La victoire s’est jouée au caractère. Le « Vieux » a montré qu’il était toujours là…» Ta déception de la saison ? «Les courses internationales où je n’ai pas spécialement brillé et où je n’ai pas pu atteindre une finale…»
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Par Jean-Pierre Lekeu Tes objectifs 2014 ? «Côté compétition, on peut parler de semiretraite sportive. Je continuerai à disputer certaines manches de la Top compétition (Ndlr : un challenge qu’il n’a jamais remporté) et sans doute le championnat de Belgique programmé début juillet à Massenhoven, ainsi que quelques épreuves à l’étranger où je serais invité. Le second volet de mes activités portera sur la promotion de mon sport via l’Adeps et la Fédération. Depuis cette saison, j’assume le coaching du Team Wallonie qui reprend une vingtaine de jeunes pilotes de 11 à 17 ans. Je viens aussi de faire mon entrée au sein de la commission nationale BMX où j’épaule Daniel Martin, le responsable BMX au sein de la FCWB, tout en apportant une assistance en compétition à Chris Jacob, le coach national. Mon ambition est de promouvoir mon sport via l’Adeps. J’ai présenté un projet. Des négociations sont en cours, mais je suis toujours dans l’attente d’une réponse. J’ai aussi entamé une formation de gestion en infrastructures sportives à l’IFAPME. C’est que le BMX est un sport en plein essor (Ndlr: triplement des licences en 5 ans) et que de nouvelles infrastructures verront le jour dans un avenir rapproché.»
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Eva Maria Palm (Lotto-VCA) La plus éclectique des féminines belges Débutante de deuxième année, l’affiliée du Lotto-VCA est bien la féminine wallonne de la saison 2013. Avec des lauriers conquis dans toutes les disciplines : la route, le contre-la-montre, la piste, le cyclo-cross et le mountain bike. Excusez du peu… Quel bilan dresses-tu de ta saison 2013 ? «Du bon et du moins bon… J’ai manqué plusieurs objectifs qui étaient à ma portée. Notamment les nationaux route et clm où je suis passée près de la victoire.» 1. Cyclo-cross : «Championne de Wallonie à Bilstain, je suis ensuite montée sur la 3e marche du national à Mol. Un championnat où je visais le maillot, mais une chute en a décidé autrement…» 2. Piste : «J’ai remporté le titre de poursuite individuelle à Gand tout en signant une série d’accessits dans les autres disciplines : 2e de l’omnium, où les délégués ont annulé la course après une chute alors que je jouais le titre, 2e du scratch, 2e du 500m, 2e du keirin et 2e du sprint.» 3. Route : «Finalement, je n’ai pas tellement roulé sur route. Ma déception reste le championnat de Belgique à Pollare. J’étais
la plus forte, mais j’ai commis l’erreur de ne pas attaquer à l’entame de la dernière côte. Je retiens aussi ma victoire dans le championnat de Wallonie et ma 7e place à l’European Youth Olympic Festival où j’ai beaucoup travaillé pour mes deux équipières belges.» 4. MTB : «Après la poursuite individuelle sur piste, c’est mon second maillot tricolore de la saison. Malgré une lourde chute (Ndlr : qui a perturbé sa fin de saison), j’ai terminé 14e du championnat d’Europe à Graz, avant de gagner en octobre le Roc d’Azur cadettes.» 5. Contre-la-montre : «J’ai remporté les quatre tests nationaux clm avant de connaître un jour sans au championnat de Wallonie (3e) et de prendre la 2e place au national à Maldegem.» Ton meilleur souvenir ? «Mon succès au Roc d’Azur à Fréjus. Dans cette course de haut niveau international que je découvrais, j’ai devancé la vicechampionne d’Allemagne et la championne d’Europe. Une surprise car je relevais de blessure et je ne m’attendais pas à signer cette performance.
Par Jean-Pierre Lekeu Ta déception? Le championnat de Belgique contre la montre à Maldegem. C’était un de mes objectifs de la saison. J’étais toujours en tête à un kilomètre de l’arrivée et je ne m’explique toujours pas comment j’ai pu être battue de 6’’ par Lenny Druyts que j’avais battue dans les tests nationaux !» Tes objectifs 2014 ? «Je monte chez les dames juniors. Comme je voulais poursuivre mes études à Gand pour perfectionner mon apprentissage des langues, je devais obligatoirement changer de club. J’ai finalement décidé de rejoindre Topsport Vlaanderen. Le cyclo-cross ne figurant pas au rang des disciplines olympiques, j’ai dû renoncer aux labourés au profit de la piste. Il est vrai que mon établissement scolaire est situé à proximité du vélodrome gantois. Mon programme 2014 se partagera donc entre la piste, la route, le contre-la-montre et le MTB. Mon ambition est de disputer de grandes épreuves à l’étranger avec l’équipe nationale et d’être sélectionnée pour le championnat du monde en Espagne qui se déroulera sur un parcours sélectif qui devrait me convenir.»
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Sylvain Léonard Par Julien Gillebert
« Un bilan mitigé » 1. Quel bilan tirez-vous de la saison 2013 ? «Concernant l’année 2013 sur route, je ne suis pas satisfait. Car j’ai couru du mois d’avril à celui d’août, mais je n’ai obtenu que deux vrais résultats : une victoire et une deuxième place, au même endroit, à Jesseren, ainsi que deux résultats en chrono. C’est trop peu. Mais je suis aussi cyclocrossman. Et là, mon bilan est différent. Si je prends la saison 2012/2013, j’étais plutôt content de ma deuxième saison chez les débutants. Avec notamment deux 8e places dans les Trophées Banque de la Poste, et surtout cette cinquième place au Koppenberg. Il m’a manqué une victoire en Flandres, mais j’en ai obtenu deux au Luxembourg et une en Wallonie. Concernant ma saison 20132014, actuellement en cours, disons que ça va. J’ai mis du temps à me mettre dans le rythme chez les juniors, commettant trop d’erreurs, mais depuis la fin du mois de novembre, j’ai retrouvé mon niveau (NdlR : il a à nouveau été champion FCWB).»
2. Quelle a été votre principale satisfaction ? «Ma cinquième place au Koppenberg. C’était mon objectif et je l’ai atteint. Je savais que sur ce parcours très dur, je pouvais tenter d’accompagner les meilleurs. Et c’est ce que j’ai fait. Je suis le seul à avoir terminé dans les huit premiers ce jour-là et à ne pas figurer dans les équipes BKCP-Powerplus ou Telenet-Fidea. C’est dire le niveau.» 3. Quelle a été votre principale déception ? «La dernière étape du Tour d’Autriche, sur la route. Ce jour-là, j’ai suivi toutes les attaques des cinq ou six coureurs qui jouaient le classement final. Malheureusement, ce n’est pas parti. Et quand c’est sorti dans une côte avec des forts pourcentages, j’ai coincé. Peut-être n’aurais-je pas dû réagir à toutes ces offensives, mais j’aime faire la course.»
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4. Qu’espérez-vous pour la prochaine saison ? «Je veux tout simplement continuer à progresser. En cyclocross, je veux tout d’abord bien revenir à mon niveau. Et sur la route, pour mon passage chez les juniors, je me sens assez motivé. Car, généralement, j’aime quand les distances sont assez longues. Cela devrait me convenir. Je n’ai pas d’objectifs précis, mais j’espère pouvoir participer à quelques-unes des belles courses que va faire mon club, Vérandas WillemsCC Chevigny.» 5. Qui a été pour toi le coureur de l’année ? «Si je prends les jeunes, j’ai envie de dire Ward Jaspers, pour tout ce qu’il a fait sur la route, notamment avec ses qualités de grimpeur. Si je prends les pros, là, c’est facile : c’est Sven Nys. À 36 ans, ce qu’il parvient à faire, c’est tout simplement incroyable. C’est un modèle pour tout le monde, je pense, et il a mérité son deuxième titre de champion du monde ou son deuxième Vélo de Cristal. Il représente tout simplement la perfection.»
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Pierre de Froidmont (Corractec Reuter Junior Team) Un talent en devenir Le MTB belge est à la recherche de nouveaux talents. Le Reidois Pierre de Froidmont, débutant de deuxième année, est assurément la révélation wallonne de la saison du vélo tout terrain. A son palmarès 2013, il compte sept victoires et plusieurs accessits sur le plan international dont une probante 3e place au championnat d’Europe en Autriche. Un talent en devenir. Le bilan de ta saison 2013 ? « Mon bilan sportif est nettement supérieur à ce que j’espérais. J’ai remporté sept victoires : trois en Wallonia Cup, trois en Coupe de Belgique et un succès aux Cimes de Waimes sur la distance de 45km. J’ai aussi terminé 2e du championnat de Belgique aux Lacs de l’Eau d’Heure, 3e du championnat d’Europe à Graz en Autriche, 6e du Roc d’Azur à Fréjus et 10e de la manche d’ouverture de la Coupe de France à SaintRaphaël. » Le coureur theutois se réjouit de l’excellent travail réalisé avec son entraîneur Simon Hupperetz : « Le Malmédien est diplômé UCI du centre mondial du cyclisme à Aigle en Suisse. J’apprécie ses plans de
travail, ses conseils et son expérience de coureur. De plus, le courant passe très bien avec lui.» Au rayon des satisfactions, Pierre de Froidmont retient encore les deux stages auxquels il a été convié durant la saison. Le premier avec la FCWB dans les Alpes et le second en novembre avec le Comité Olympique Interfédéral Belge à Mulhouse. Ton meilleur souvenir ? « Le championnat d’Europe à Graz que j’ai terminé au pied du podium et où j’ai eu l’occasion d’affronter en Autriche le top européen dans plusieurs disciplines du MTB. L’originalité de ce championnat réside en effet dans son programme varié : crosscountry olympique, marathon, agilité… C’est la 3e fois que je participais à ce championnat. » Ta déception ? « Le championnat de Belgique xco où j’ai été devancé de 42’’ par Andries Baert. La deuxième place est toujours la plus difficile à digérer… A ma décharge, le circuit hennuyer manquait de sélectivité. J’apprécie
Par Jean-Pierre Lekeu les parcours durs et techniques. Ce ne fut pas le cas aux Lacs de l’Eau d’Heure. » Tes objectifs 2014 ? « Malgré les contacts noués avec le Mérida Wallonie Team, j’ai décidé de rester une saison supplémentaire chez Corratec où j’entends progresser sans pression. Ma préparation se fera comme l’an passé au pays avec quelques courses sur route. La première partie de la saison sera celle de l’adaptation à ma nouvelle catégorie où je découvrirai des courses de durée plus longue et de nouveaux adversaires. En seconde partie, j’espère rouler devant. Mes objectifs seront le championnat de Belgique et de bons résultats dans les courses UCI du calendrier belge (Anvers, St-Vith, Houffalize). Repris au sein de l’équipe nationale juniors dirigée par Filip Meirhaeghe, la cerise sur le gâteau serait la participation à quelques manches de la Coupe du Monde. Je m’alignerai aussi à quelques raids de longue distance comme les Cimes de Waimes et l’Ardennes Trophy avant de conclure en octobre par le Roc d’Azur. Une clôture qui est devenue une tradition… »
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Perrine Devahive (RDMC Bike Trial) Deuxième au ranking mondial UCI
Les pilotes belges ne sont pas légion dans le monde du trial féminin dominé par la Slovaque Tatiana Janickova. Une discipline spectaculaire, technique et de maîtrise où la jolie Banneutoise, qui cumule avec succès sport de haut niveau et études universitaires, occupe le haut du pavé sur le plan mondial. Pour preuve : la championne de Belgique en titre détient la deuxième place au ranking UCI et a terminé 5e du championnat du monde en Afrique du Sud. Fait insolite, son prénom signifie « petite pierre »… Un prénom qui la prédestinait au vélo trial ! Le bilan de ta saison 2013 ? « Le point positif reste ma 2e place au ranking UCI. Mon important capital points s’explique par une participation aux cinq manches de la Coupe du Monde et aux quatre épreuves UCI organisées en Belgique. Je retiens aussi mes 5e et 6e places au championnat du monde à Pietermaritzburg et au championnat d’Europe à Berne ainsi que le titre de championne de Belgique remporté il est vrai sans grande opposition. Côté négatif, je n’ai malheureusement pas pu accrocher de podium
en Coupe du Monde. Podium qui était un objectif majeur de la saison. Mon meilleur résultat au challenge mondial reste une 5e place à Anvers. » Tes meilleurs souvenirs ? « Le championnat du monde à Pietermaritzbourg en Afrique du Sud où j’ai pris place dans le top 5, mon objectif avoué. Une belle progression après ma 8e place obtenue l’année précédente au mondial autrichien. Je garde aussi un excellent souvenir des deux manches françaises de Coupe du Monde disputées à Pra-Loup et à Méribel. Un régal au niveau de l’ambiance, des paysages et de la qualité des zones. » Tes déceptions ? « L’absence d’un podium en « World Cup » et mes mauvaises prestations en Pologne et en Allemagne où nous avons dû composer avec une météo exécrable et des zones naturelles tracées dans les talus ou la boue. » Tes objectifs 2014 ? « La bonne nouvelle vient de mon enrôlement dans le Team MTB Mérida Wallonie où je serai la seule représentante du trial. Au vu
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Par Jean-Pierre Lekeu de mes résultats 2013, j’espère être reprise au rang des élites sportives et bénéficier de ce fait d’une bourse de l’Adeps. Jusqu’à ce jour, j’ai pu compter sur le soutien financier et logistique (déplacements…) de mes parents. J’ai aussi la chance d’être entraînée depuis mes débuts par l’ancien champion du monde Thierry Klinkenberg qui a toujours cru en moi et d’être soutenue par le sélectionneur national Ronny Belaey. » Sur ses objectifs sportifs, la Liégeoise poursuit : « D’abord réussir une bonne préparation hivernale avant de me déplacer une semaine fin janvier en Espagne pour y peaufiner ma condition. Outre les entraînements spécifiques en outdoor et en indoor à Aywaille, musculation et gymnastique figureront à mon programme. Je dois améliorer mes transferts roues avant et marches, mon mental et la sûreté qui restent des points faibles. Sur le plan sportif, mon ambition est de conserver mon titre national mais surtout d’accrocher des podiums sur les compétitions internationales, de conserver ma place au ranking UCI et d’obtenir ma sélection pour les championnats du Monde et d’Europe. Un programme 2014 fort proche de celui de cette saison. »
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Philippe Gilbert 1.Philippe, quel bilan tirez-vous de votre saison 2013 ? « Ma saison restera en-dessous de mes ambitions de départ. Tout n’est pas négatif, j’étais présent dans le final des grandes classiques et du Championnat du Monde, mais sans vraiment pouvoir peser sur la course. Au niveau des résultats, je finis 5e de l’Amstel, 7e de Liège-Bastogne-Liège, 9e des Mondiaux, 6e du Championnat de Belgique à la Roche et 2e du Championnat de Belgique chrono ! Une seule victoire, sur la Vuelta, c’est sans doute trop peu mais j’ai collectionné les places d’honneur j’ai aussi rempli un rôle de simple équipier sur beaucoup de courses par étapes comme le Tour d’Oman, Paris-Nice, le Tour de Suisse, le Tour de France. Je mettais alors toute chance de victoire de côté. »
2. Quel est votre meilleur souvenir ? « Incontestablement ma seule victoire de la saison, au Tour d’Espagne ! Pouvoir gagner avec le maillot de Champion du monde représente quelque chose d’incroyable, un sentiment très gratifiant. Dans mon cas, il y avait aussi une part de soulagement, ce bouquet je le trouvais d’autant plus beau que je l’ai attendu longtemps. La tunique arc-en-ciel m’aura apporté son lot d’inconvénient set de pression, mais cela reste une fierté de l’enfiler chaque jour pendant une année. » 3. A l’inverse, quelle est votre plus grande déception ? « Ma chute à l’Amstel Gold Race et celle de l’Eneco Tour. Si elles m’ont privé de résultats bien plus rayonnants, la seconde m’a réellement fait mal au moral dans la mesure où elle intervenait chez moi, devant mes supporters, me privant d’un objectif que j’avais préparé. Elle me faisait aussi craindre pour la suite… »
Par Joël Grégoire
4. Quelles sont vos ambitions pour la saison 2014 ? « Retrouver mon meilleur niveau tout simplement, pouvoir disputer une saison sans pépins et les victoires suivront. Quant aux épreuves qui m’attirent, tout le monde les connaît : Milan-San Remo, les classiques ardennaises... » 5. Quel est le coureur qui vous a le plus impressionné cette année ? « Sans aucun doute Sven Nys. L’hiver 20122013, il a su se montrer impérial de bout en bout, dominer l’opposition et surtout gérer le Championnat du monde de cyclo-cross pour le gagner d’une façon magistrale. Vu son âge (37 ans) et le nombre de saisons au plus haut niveau qu’il a alignées, je considère que ses performances sont d’autant plus prestigieuses et méritent le respect. »
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Coup de Coeur : Sébastien Delfosse Par Eric Cornu Quel bilan tirez-vous de votre saison cycliste 2013? «On dit que c’est la saison de ma révélation. Je suis super-content de ce que j’ai réalisé, évidemment. Je ne pouvais pas rêver mieux. J’ai eu droit à jouer plus souvent ma carte. J’ai ainsi pu prouver de quoi j’étais capable. Et une fois que l’on a montré son potentiel, on fait de meilleurs résultats encore, on devient un peu leader, on est plus protégé, on est présent sur plus de courses. Ma première victoire était à Wanzele. J’avais dit à mon père que j’allais là-bas pour m’entraîner. Il est venu avec moi... Mais tout s’est très bien passé. Je suis revenu sur un groupe à l’avant. J’ai ensuite sans cesse attaqué. Je me suis retrouvé devant avec le seul Alfonse Vermote et j’ai gagné au sprint. On peut dire que ce fut un déclic. Je me suis imposé au Grand Prix de Wallonie à Fleurus en mai après une belle période de classiques ardennaises avec un premier Liège-Bastogne-Liège terminé. Le Tour de Cologne a été ma première victoire en 1.1. Je dirai que j’ai réussi à passer un palier dans la douleur cette saison, ce qui m’a permis de gagner.»
Quel est votre meilleur souvenir de 2013? «J’ai eu beaucoup de bons moments, comme à Wanzele, à Fleurus, à la PolyNormande où je ne me suis classé 3e, à l’Etoile de Bessèges (14e). Mais mon meilleur souvenir de cette saison reste ma victoire à Cologne. C’étais, je le disais, ma première victoire en classe 1.1. Quand j’ai franchi la ligne, j’ai crié ma joie, j’ai partagé ce moment extraordinaire de victoire avec Bruno -»Nounours»- Delbecq, mon soigneur. Ensuite, on a téléphoné à ma famille pour annoncer la bonne nouvelle.» Quelle votre grosse déception? «Mon plus mauvais souvenir est celui de l’étape des Lacs de l’Eau d’Heure du Tour de Belgique où je termine 11e sans attaquer dans le final alors que je suis hypercostaud. Maxim Iglynski va gagner avec 2 petites secondes d’avance sur mon groupe devant André Greipel et Philippe Gilbert. Je termine 11e. C’est vraiment râlant car j’avais un autre coup à jouer. J’étais le plus fort du groupe. La fin de l’équipe CrelanEuphony est aussi dans les mauvais souvenirs. On est des potes. C’est dur de voir des co-équipiers qui n’ont pas retrouvé de travail. Ca nous est tombé dessus de façon très inattendue. Je pensais que le sponsor allait arriver. Ce ne fut pas le cas. Je me suis
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par ailleurs froissé des côtes à la kermesse de Desselgem ce qui a eu des conséquences sur ma fin de campagne.» Quelles sont vos ambitions pour la saison 2014? «J’évoluerai, comme chacun le sait, dans les rangs de l’équipe Wallonie-Bruxelles chère à Yves Vanassche. C’est un peu un retour aux sources car j’ai pu trouver un emploi chez Gérard Bulens grâce à Yves. Si je peux aider l’équipe à monter en division 2 (continentale pro), ce qui est un super beau projet, je suis évidemment partant. Je serai un pion libre, un leader avec d’autres leaders car il y a dans cette équipe des très bonnes valeurs. Avec Frédéric Amorison, nous allons pousser le groupe jusque dans ses limites. Et essayer de gagner des courses, évidemment! Je veux ajouter que je suis très heureux de faire mon métier de coureur cycliste qui est ma passion. C’est fou de pouvoir vivre de sa passion!» Quel est votre coureur de l’année 2013? «C’est sans contestation l’Italien Vincenzo Nibali. C’est un gars qui survolé la saison. Il a notamment gagné Tirreno-Adriatico, le Tour du Trentin, le Tour d’Italie, il a terminé 2e du Tour d’Espagne, 4e du Mondial...»
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MTB Roc d’Azur L’événement planétaire du mountain bike Le « Roc d’Azur », événement planétaire du vélo tout terrain, a vécu son 30e anniversaire en septembre dernier à Fréjus. Avec des chiffres qui ne manquent pas d’impressionner… Plus de 20 000 participants (nouveau record), 26 épreuves en cinq jours, 750 bénévoles, 250 exposants répartis sur 25 000 mètres carrés et 150 000 visiteurs… Un bilan sportif et populaire qui ne peut que satisfaire Alexandre Maslin, responsable de l’épreuve chez A.S.O. : « Ce succès sportif et populaire montre combien les VTTistes apprécient le Roc. Avec 20 000 participants, nous avons atteint un maximum de participants. Nous n’irons pas audelà afin de maintenir la même qualité de services et de confort pour les coureurs. » C’est dire que l’édition 2014 se jouera à bureaux fermés.
« Roc » réunissait sept partants appelés à rejoindre la célèbre Place des Lilas à SaintTropez ! Mais le créateur de l’épreuve, nullement découragé par le maigre succès sportif de l’édition d’ouverture, continuait à croire à son enfant qui franchissait en 1989 la barre des 1 000 participants. En 1997, infrastructure d’accueil oblige, le « Roc » émigrait de quelques dizaines de kilomètres pour prendre ses quartiers sur la base nature de Fréjus Roquebrune-
Par Jean-Pierre Lekeu sur-Argens (Ndlr : une ancienne base militaire que François Léotard avait reconverti en base de loisirs), un domaine de 120 hectares situé en bordure de la Méditerranée entre garrigues, pinèdes et plage. Un événement qui ne cessait de grandir et de faire le bonheur du commerce local et hôtelier de la région, tout heureux de bénéficier d’un prolongement de la saison touristique.
Porté sur les fonts baptismaux en 1984 à l’initiative de Stéphane Hauvette (officiellement fêté sur le podium terminal en cette année anniversaire), le premier ©JPL
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En 2011, A.S.O., maître d’œuvre du Tour de France et du Paris-Dakar, rejoignait l’organisation avec l’ambition de créer un circuit de rocs. Ce fut le cas cette année avec le « Roc des Alpes » à La Clusaz (4 200 participants). Ce sera encore le cas en 2014 avec la reconduction de l’épreuve alpestre (13 au 15 juin), mais aussi avec la naissance de deux nouveaux événements : le « Roc Paris » à Mantes-la-Jolie (du 28 au 30 mars) et le « Roc d’Ardenne » en référence à l’Ardenne Bleue qui se déroulera en Belgique dans la capitale du MTB belge à Houffalize (du 2 au 4 mai). Peaufinant sans cesse son programme de courses (on trouve même un Roc tandem et un double Roc des Ruelles disputé en nocturne !) et d’animations aussi spectaculaires les unes que les autres, le prochain « Roc d’Azur » se déroulera du 8 au 12 octobre 2014. Au fil des années, il est devenu le rendez-vous planétaire et transgénérationnel (de 6 à 80 ans) où randonneurs et adeptes du sport loisir côtoient les champions des différentes disciplines du vélo tout terrain. Les Belges ne sont pas les moins présents. Chaque année, un millier de vttistes nationaux effectuent le déplacement en bordure de la Méditerranée pour vivre cette semaine de compétitions et de randonnées. Une occasion rêvée de jumeler sport, vacances et tourisme…
Team Merida Wallonie Deux victoires et trois podiums Le Team Merida Wallonie avait déplacé une sélection de 10 coureurs au Roc d’Azur. Etaient du voyage à Fréjus : Alice Pirard (dame élite), Sébastien Carabin (élite), Brice Scholtes (élite), Pieter Geluykens (espoir), Pierre de Froidmont (débutant), Louis Jamin (débutant), Eva Maria Palm (dame débutante)), Emelyne Detilleux (aspirante), Laurenz Rex (aspirant) et Nathan Massoz (aspirant). Au bilan, on retiendra deux victoires et trois podiums pour nos représentant(e) s. Pascal Duez, directeur technique de la FCWB, tenait à mettre en exergue certains jeunes : « Ils se reconnaîtront. Une génération se met en place avec des gens qui ont un net recul par rapport au sport. Ce n’est hélas pas le cas de tout le monde. Il faut changer les mentalités et travailler plusieurs disciplines comme ce fut le cas au Championnat d’Europe à Graz. Le bon système, c’est celui-là. » Chez les dames cadettes, Eva Maria Palm, qui participait à son premier « Roc », s’offrait le luxe de devancer une des grosses pointures du MTB allemand et la championne d’Italie, alors que Laurenz Rex livrait chez les aspirants une course intelligente avant de triompher au sprint dans la « Kid Roc » sur la distance de 8km.
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Dans la même course, Nathan Massoz, pris dans une chute alors qu’il occupait les premières loges, rétrogradait à la 65e place… Les trois autres podiums étaient signés par Emeline Detilleux, 3e chez les aspirantes, Louis Jamin, 3e chez les cadets (catégorie où Pierre de Froidmont se classait 6e après avoir occupé un moment le leadership) et Alice Pirard chez les dames élites. La championne de Belgique de marathon, face à une opposition internationale de haut niveau, se montrait à la hauteur de sa réputation en montant sur la 3e marche du podium chez les dames élites (159e au scratch hommes/dames) sur la distance de 88km (3950m de dénivelé !) avant de s’aligner le lendemain au « Roc dames » où elle terminait à la 11e place. Chez les hommes élites, Sébastien Carabin cumulait marathon et Roc d’Azur. Sur la longue distance (2300 partants), victime d’une crevaison, il terminait 46e avant de prendre la 13e place dans le « Roc d’Azur », épreuve phare du weekend où il se classait 2e Belge derrière Paulissen 10e. Pieter Geluyckens, malade, devait se contenter de la 82e place et Brice Scholtes, 107e du marathon après avoir dépanné Carabin (prêt d’une roue), était contraint à l’abandon dans le « Roc d’Azur » suite à un bris de chaîne.
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Molly lors de sa victoire au Championnat FCWB, à Foy-Notre-Dame. ©JPL
Molly Meyvisch « Un rêve qui se réalise » Molly Meyvisch disposera d’un contrat en 2014 et portera le maillot de l’équipe pro Lotto Belisol Ladies pour son arrivée chez les dames élites. Le cyclisme féminin, en Wallonie, a perdu son porte-drapeau, depuis la fin de carrière de Ludivine Henrion, devenue depuis la maman d’un petit Jussi. La Liégeoise, double championne de Belgique sur la route et qui a disputé de nombreux Championnats du Monde (8 de celui de Copenhague en 2011), tout en participant aux Jeux Olympiques de Londres mais aussi en animant plusieurs classiques (8e du Tour des Flandres, 15e de la Flèche Wallonne) incarnait l’image du vélo féminin en terre francophone. Quid de la relève ? Les jeunes commencent à pointer le bout de leur nez. À 18 ans, Molly Meyvisch disposera d’un contrat en 2014 pour évoluer dans l’équipe Lotto-Belisol Ladies, soit la dernière formation de Ludivine Henrion. « Honnêtement, c’est un rêve qui se réalise », sourit la cycliste d’Aiseau-Presles. « Être pro, tout d’abord, mais aussi être dans cette belle équipe Lotto-Belisol. Franchement, je
n’aurais pas pu rêver mieux ! C’est juste parfait. C’est la récompense de tout le travail que j’ai effectué depuis que j’ai commencé à faire du vélo, la récompense de tous les sacrifices qu’on a pu faire avec ma famille. Et je tiens à la remercier, mais aussi, notamment, le club de Marchovelette, pour toute la formation qu’il m’a apportée. Depuis que je cours, j’ai toujours rêvé d’être comme Ludivine Henrion, qui est un modèle pour moi, et voilà que j’arrive dans la même équipe qu’elle, au même niveau. C’est tout simplement incroyable ! C’est aussi une grande chance. Je crois qu’il y a beaucoup d’autres filles de mon année qui aimeraient avoir le privilège que j’ai obtenu. » Qu’attend-elle de cette première saison chez les pros, avec ce prestigieux maillot sur le dos ? « Prendre le temps d’apprendre », répond celle qui a été quatre fois championne de la FCWB sur la route (deux fois chez les débutantes et autant de fois chez les juniores) et trois fois championne de la Fédération Cycliste Wallonie Bruxelles du contre-la-montre (une fois chez les débutantes et deux fois chez les juniores). « C’est d’ailleurs ce que l’équipe attend de moi. Elle m’a donné
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Par Julien Gillebert
pour consigne d’apprendre, de ne pas trop vouloir en faire, même si, forcément, je suis très motivée et je veux bien faire. Je veux notamment travailler pour l’équipe. » Pour son arrivée chez les dames élites, il y a plusieurs courses de prestige qui la tentent. « En tant que Wallonne, ce serait super d’être au départ de la Flèche Wallonne, mais on verra quel sera mon programme », continue la fille de l’ancien pro Hervé Meyvisch, qui a notamment couru chez Carrera. Un père qu’elle est parvenue à imiter. « Je n’étais pas née quand mon papa était professionnel, mais j’ai toujours baigné dans le vélo, notamment en allant le voir quand il continuer à courir chez les amateurs », continue la cycliste hennuyère, qui espère vivre une belle carrière au plus haut niveau. « Logiquement, j’ai moi aussi eu envie de faire du vélo. Mes parents n’étaient pas très pour, au début. Mais j’en avais tellement envie que j’ai dit que j’allais arrêter le sport si je ne pouvais pas faire du cyclisme. J’avais onze ans… » Et déjà un caractère bien trempé, qu’elle a depuis dévoilé avec hargne dans les pelotons !
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Christophe Brandt, l’âme d’un grand leader Un ancien pro qui n’a pas eu le temps de regretter sa carrière active ? Christophe Brandt, désormais à la tête de deux équipes continentales et bras droit d’Yves Vanassche à la tête de TRW Organisation. Rencontre d’un homme et de sa vision du cyclisme Un GSM collé à l’oreille, signe distinctif d’un planning bien rempli et de responsabilités certaines ? Christophe Brandt sourit. Habitué à fonctionner à 100 km à l’heure, il sait aussi s’asseoir et prendre le temps nécessaire. Avec nous, il retrace son après-carrière, récente mais déjà synonyme de belles réalisations. « Je ne vais pas tirer un bilan, mais c’est un projet qui a évolué au départ du Centre de Formation des Cyclistes Francophones pour aboutir aujourd’hui à deux équipes continentales. Avec Colorcode, on comble un vrai manque : former des coureurs, essayer de tirer le potentiel de nos espoirs. » Pas question de recette miracle ou d’usine à fabriquer des champions, simplement d’offrir un palier aux jeunes entre leur club et une carrière professionnelle, un fossé que beaucoup ne pouvaient franchir. « Pestiaux, Mottet ou
même Dron, voilà des gars repérés et pris en charge. Mais que seraient-ils devenus sans cette structure ? » Des plans Rosetta, un encadrement professionnel, des stages, un programme, l’investissement se veut conséquent, les attentes correspondent et le message ne laisse pas de place au doute. « J’attends beaucoup plus des jeunes. L’accompagnement a évolué, les connaissances et l’approche ont progressé. On donne énormément, mais j’attends un engagement à 200%. Trop nombreux sont ceux qui prennent encore cela comme un hobby ! » Si la passion peut, doit toujours primer, celui qui se revendique sportif d’Elite ou ‘apprenti’ doit vivre et travailler, pratiquer un… métier avec l’application et l’implication nécessaires. « Tous ne deviendront pas pros, mais je veux des gens prêts à fournir les efforts nécessaires pour le devenir. Il est important de titrer le maximum de son potentiel. Un garçon comme Quentin Van Heuverswijn a du talent, mais selon moi, l’envie fait défaut… » Bref, il ne suffit pas de profiter de la chance d’être là. Christophe Brandt ne se
Par Joël Grégoire
cantonne pas au rôle de directeur sportif, il va même passer le relais pour endosser celui de directeur ou superviseur technique, au-dessus des deux équipes continentales et… de toute la pyramide du cyclisme wallon. Les mentalités évoluent, mais il reste du chemin. « La manière de travailler s’affine, nous collaborons déjà avec certains clubs (Ndlr : Ottignies, Pesant) où on peut suivre certains coureurs. Les clubs doivent se spécialiser dans une catégorie, leur encadrement et les activités. Les véhicules, les équipements, cela représente un certain coût. » Dans ce cadre, il s’agit donc de pérenniser la pyramide et, mieux encore, d’élargir sa base. Or, si les moyens sont débloqués pour la « pointe », il ne faudra pas oublier les niveaux inférieurs. S’il ne s’agit pas de jalouser ce qui fonctionne, il s’agit de songer à l’avenir. « En effet, nous devons trouver des solutions avec les fédérations, les pouvoirs publics, les sponsors privés. On sous-estime parfois le retour d’un programme au profit de la jeunesse. » Néanmoins, la distinction entre les deux formations manque parfois de précision, pros d’un côté, espoirs de l’autre, mais
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parfois engagés sur les mêmes épreuves. Sans parler de Vallée qui signe chez Lotto, alors qu’il appartenait à l’équipe des « petits »! « C’est exact, mais l’écart va dorénavant se marquer. Mis à part un Van Genechten ou Pardini, nous avons dû démarrer avec des garçons qui ne possédaient pas de passé, d’écolage. La génération qui arrive, à partir de 1993, présente des coureurs qui ont pu apprendre. » D’un côté, un noyau de gars sous contrat pro qui vont se mesurer au milieu… professionnel, de l’autre, les espoirs qui doivent certes prester, mais avant tout acquérir le bagage exigé, plus large que les seules aptitudes physiques. « L’intérêt pour le vélo ne manque pas, mais il faut être conseillé, guidé. On doit rouler, mais aussi se reposer, manger, respecter une hygiène de vie, des règles. Les moyens et les capacités diffèrent de l’un à l’autre, mais celui qui n’essaie pas... » Désormais en retrait des directions sportives, - Michel Dernies et François Oger chez Wallonie Bruxelles, Christophe Detilloux et Jean-Denis Vandenbroucke,- le citoyen d’Ayeneux peut paraître exigeant, mais se veut surtout entier, fidèle à son éducation et ses valeurs. « La politesse, le respect, la communication, tout part de là ! Je ne tolère pas de conneries ou d’attitudes désinvoltes au vu de ce qui est investi. Surtout pour les pros, surtout dans un contexte où 20% du peloton se retrouve au chômage ! »
Des organisations à développer Coureur réputé pour son abnégation et son sérieux, Christophe Brandt a dévoilé un côté plus sanguin, sermonnant ses troupes lorsque les consignes ou les valeurs de la maison n’ont pas été respectées. S’il avoue d’ailleurs qu’il ne se sent pas l’âme d’un formateur à temps plein, il embrasse désormais de nouvelles fonctions avec un enthousiasme évident. La mission n’est pourtant pas mince, puisqu’il incarne désormais le bras droit d’Yves Vanassche à la tête de TRW Organisation. « Disons que, désormais, tout passe par moi et que j’assure la transmission de ce qui est nécessaire vers Yves. » Une promotion évidente, une lourde mission également. « C’est évidemment une opportunité in-
croyable ; mais le job me correspond bien: j’apprécie le sportif, l’organisationnel et la gestion humaine. » Si le bureau d’organisation mouscronnois se révèle efficace et influent sur notre territoire, son nouvel homme fort ne compte pas s’asseoir sur ses acquis. « Nous devons conserver notre image en professionnalisant ce qui peut l’être. Il s’agit d’un outil de travail extraordinaire; je voudrais arriver avec l’ensemble des organisations. » Réunir tout le monde sous la bannière du TRW ? Là ne se situe pas l’ambition, laquelle rencontrerait d’ailleurs des levées de bouclier. « Non, le niveau général est bon. Chaque épreuve possède sa propre identité. Encourager les bonnes volontés et créer une émulation positive en partageant le savoir-faire, voilà l’idée. » Se regrouper pour peser davantage au niveau médiatique et commercial, une obligation pour le cyclisme comme l’ensemble des disciplines sportives. « L’avenir des courses professionnelles passe par la télévision. Le monde des affaires et le sport se trouvent désormais liés. Se regrouper pour offrir X jours de course, une force pour fidéliser les équipes et les sponsors. » La visibilité des partenaires et les à côtés de la compétition proprement dite, des créneaux qu’Yves Vanassche a su privilégier de longue date, à raison. « La réputation de fête populaire liée au TRW, c’est son label ; il faut l’entretenir, communiquer dans ce sens. » En interne, l’accent est donc mis sur le partage des responsabilités en vue de favoriser la spécialisation et la proximité. La Wallonie reste un espace réduit qui permet de créer des liens et des habitudes. « Mais cela représente un boulot énorme en coulisses ; les gens ne le perçoivent pas assez. Et plus on sera proche, mieux on promotionnera avec les villes, la caravane,... » Equipier, Christophe Brandt fonctionne désormais comme chef de file, toujours bosseur et collectif. « On ne doit plus parler de sponsor, c’est devenu un partenaire ; il nous aide, mais quand on voit les budgets d’une épreuve, on doit lui apporter une contrepartie, de l’accueil à la visibilité, lui montrer une reconnaissance. » Le coureur en devenir reste bien au cœur des préoccupations, mais à lui d’afficher le sérieux et le respect dus. Le cyclisme, une école de la vie…
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« Atteindre les objectifs fixés » Christophe, quelle reste votre principale satisfaction en 2013 ? « La première victoire de l’équipe ColorCode en Top Compétition avec Boris Vallée au GP Criquielion. Il s’agissait d’un succès représentatif et d’une récompense pour l’ensemble du groupe. » Votre principale déception en 2013 ? « Il ne s’agit pas d’un événement précis, mais je pointerais le manque de caractère de certains et le lymphatisme. C’est une chose qui m’irrite dans un contexte favorable pour travailler, qu’il s’agisse des coureurs ou de l’entourage. » Quel est l’aspect de votre travail que vous appréciez avant tout ? « Les rapports humains, à tous les niveaux, et le fait d’essayer d’atteindre des objectifs, m’investir pleinement pour parvenir au but fixé ou, du moins, tenter d’y arriver. » Quant à l’aspect que vous appréciez le moins ? « Jouer le rôle du ‘mauvais’ quand il s’agit de souligner des choses négatives aux gens, sur leur travail,… » Quel est le coureur actuel qui t’impressionne ou auquel tu crois ? Au niveau mondial ? « Peter Sagan a sorti quelques prestations de grande classe, il a tout pour devenir un tout grand. » Au niveau belge ? « J’apprécie Greg Van Avermaet, un coureur motivé, combatif et présent d’un bout à l’autre de la saison. Il lui manque sans doute quelques pourcents pour gagner une grande classique. » Au niveau wallon ? « Chez Wallonie-Bruxelles, Olivier Chevalier recèle de grosses capacités, mais il ne les exploite pas assez, il est trop vite satisfait. Chez ColorCode, Ludovic Robeet a disputé une bonne première saison. Il possède une bonne mentalité et pas mal de talent ; de plus il sent bien la course. »
Le podium du Triptyque Ardennais : Tim Vanspeybroeck (sprints), Stig Broeckx (points), Grégory Franckaert (GPM), Jérôme Baugnies (vainqueur final), Stefan Kung (Meilleur Jeune), Silvan Dillier, le vainqueur de l’étape de Soumagne (12 mai).
2013 en photos
Depuis plusieurs années, l’étape reine du ZLM.Toer se déroule dans la région verviétoise. Le Néerlandais Lars Boom a signé le doublé : la victoire d’étape à La Gileppe et le classement final (15 juin).
Championnat FCWB juniors à Rocherath : Robin Bleus et Thomas Deruette (futur vainqueur) à l’attaque (18 mai).
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Championnat de Belgique de cyclo-cross à Mol : une 3e place pour Eva Maria palm chez les débutantes (11 janvier).
Victoire en solitaire du Danois Michaël Valgren Andersen dans Liège-Bastogne-Liège U23.
Le Tour de Belgique professionnel a trouvé son épilogue à Banneux avec la victoire Tony Martin devant Leon sanchez et Philippe Gilbert (26 mai).
Ambiance pour le passage de la Doyenne dans la mythique Redoute.
Le podium du championnat de Belgique de marathon MTB à La Reid remporté par Alice Pirard (20 mai). Le Theutoise allait encore s’illustrer en terminant 3e du Roc d’Azur dames à Fréjus en octobre.
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Les frères Gilbert au départ de la Doyenne au centre de la Coté Ardente (21 avril).
La Flèche Ardennaise, classique la plus prisée du cyclisme des espoirs et élites sans contrat, a consacré la victoire du Suisse Silvan Dillier (BMC) à Herve (16 juin).
La saison 2013 est lancée! Arnaud Géromboux, Antoine Demoitié (Wallonie-Bruxelles) et Boris Vallée (Color Code-Biowanze) sont au départ de la dernière Beverbeek Classic de l’histoire, sous la neige.
Marvin Tasset, vainqueur du Tour de la Basse-Meuse (3 étapes) félicité par le gouverneur honoraire de la Province de Liège, Paul Bolland (19 mai).
Victoire du Néo-Zélandais Tom David dans la 52e édition du Tour de la Province de Liège. Une première dans les annales de l’épreuve principautaire (19 juillet).
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Larmes de déception pour Eva Maria Palm au national clm de Maldegem où elle s’inclinait dans le dernier kilomètre devant son éternelle rivale Lenny Druyts (11 août).
Championnat de Belgique des débutantes à Berlare. Victoire au sprint de Lenny Druyts devant Cloé Minet et Eva Maria Palm (28 juillet).
BMX. Un nouveau titre de champion de Belgique pour Arnaud Dubois (à l’extrême droite) sur la piste de Zolder (7 juillet).
Aubel-Thimister-La Gleize (ex Liège-La Gleize). Le vainqueur final, le Vendéen David Rivière en compagnie de Georges Sauvage (4 août).
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Circuit de Wallonie Fleurus 2013
L’étape de clôture de Liège-La Gleize remportée par Le Français Thomas Brebant devant Tom Galle.
Jan Bakelants a remporté le Grand Prix de Wallonie. Il a devancé, en force, le Français Thomas Voeckler au sommet de la Citadelle de Namur
Belle saison pour les pilotes de trial Pierre-Charles Thomas et Perrine Devahive.
L’Allemand Marcel Meisen a remporté la dernière édition du Grand Prix de la Région Wallonne de cyclo-cross à Dottignies.
Victoire à Maldegem de Kristof Vandewalle devant Philippe Gilbert et Julien Vermote (11 août).
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Miguel Callens (Verandas Willems-Chevigny) a remporté le championnat des juniors de contre-la-montre de la section du Hainaut de la FCWB (les 25,8 km en 25:42 - moy. 43,348 km/h.) devant Steve Denorre (Sprint 2000 Charleroi) et Franklin Six (Sprint 2000 Charleroi). Le Hainaut est la seule section à encore organiser des championnats contre le chrono
Jimmy Duquennoy n’a pas gagné souvent cette saison. Raison pour laquelle c’était sans doute si bon (Escanaffles)
Floris De Tier a remporté l’édition 2013 du Tour de la Province de Namur ddont l’arrivée finale a été jugée, sous le soleil, à la Citadelle de Namur. Une très belle édition, très populaire et pleine d’ambiance, qui vu se révéler de nombreux jeunes Wallon, à l’image de Romain Hubert (Color Code-Biowanze).
Quentin Bertholet (Wallonie-Bruxelles) et Frédéric Amorison (Crelan-Euphony) se sont retrouvés, en septembre, au départ de la Brussels Cycling Classic (ex-Paris-Bruxelles). les deux compagnons d’entraînement évolueront sous le même maillot “Wallonie-Bruxelles” en 2014.
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GP de Wallonie (Chaudfontaine-Namur). Jan Bakelants (vainqueur devant Thomas Voeckler) et Loïc Vliegen en compagnie du coach fédéral Jean-Pierre Dubois sur le podium de départ (18 septembre).
Franco-Belge, Jonathan Dewitte
Léa Verslype, Camille Delestrait, Justine Vromanne trois demoiselles habituées à se frotter aux garçons de leur âge chez les aspirants (Escanaffles)
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Pierre Defroidmont Vététiste de l’année
La superstition selon Christopher Vandenbulcke
Tour de Namur
Olivier Chevalier (Wallonie-Bruxelles) a remporté le Tour du Limbourg 2013 avant de se révéler au meilleur à l’occasion du Tour de Wallonie.
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Ploegsteert
Tour de Belgique 2013
Boris Vallée (Color Code-Biowanze) a remporté le Grand Prix Criquielion en 2013, manche wallonne de la Top-Compétition.
Olivier Kaisen (Lotto-Belisol) et sa compagne Ludivine Henrion préparent un heureux événement... Nous sommes juillet à la Kermesse “pro” d’Harlues où “Oli”, de retour aux affaires, s’est classé 2e, laissant échapper la victoire au Français Stéphane Rossetto (Bigmat-Aubert).
Nicolas Baiolet (VC Ottignies-Perwez) a mis un terme à sa carrière cycliste à l’issue de la Coupe de Belgique de Momignies, le GP F. Leners, en septembre 2013 .
Robin Lobet -débutant et Sylvain Léonard -junior
Bury ce coureur de Marchovelette a cassé son dérailleur lors du sprint final mais a tenu à terminer la course en courant
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©JPL
700 randonneurs au « Fan Day Philippe Gilbert » Par Jean-Pierre Lekeu Malgré une saison en demi-teinte, Phil reste toujours aussi populaire. Pour son « Fan Day » annuel à Remouchamps, quelque 700 personnes avaient répondu à l’invitation pour participer à une randonnée de 52km sillonnant les vallées de l’Amblève et de la Lienne. Un parcours au kilométrage réduit par rapport aux éditions précédentes et agrémenté du franchissement d’une côte d’un kilomètre. Fait insolite : l’ancien champion du monde était victime d’une crevaison peu avant l’entame de la seule difficulté du jour et pouvait compter sur le prêt d’une roue pour poursuivre la balade…
A l’issue de la randonnée disputée cette année en début d’après-midi, et avant de s’adonner avec une rare disponibilité à la traditionnelle séance de photos et de dédicaces, le coureur de la BMC, en compa-
gnie du bourgmestre d’Aywaille Philippe Dodrimont, procédait à l’inauguration du square au nom du champion. Square situé en face de la mythique Redoute. Tout un symbole…
En prologue à la randonnée des aînés où on relevait la présence d’un important contingent féminin et plusieurs coureurs régionaux parmi lesquels son frère Jérôme et Maxime Monfort, Phil dictait l’allure du « Kids Ride » ouvert aux plus jeunes sur la distance de quatre kilomètres. Une initiative qui, elle aussi, connaissait un beau succès sportif.
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Vous trouverez les informations techniques des épreuves du calendrier belge sur les sites suivants :
www.fcwb.be www.wielerbondvlaanderen.be www.belgiancycling.be
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Textes
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éditeur responsable Fernand Lambert Secrétaire Général 0495/491776 secretaire@fcwb.be Crédits photos Joël Grégoire, Jean-Pierre Lekeu, Vincent Coppenolle, Eric Cornu, Julien Guillebert, Thierry Maréchal.
Eric Cornu
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Julien Gillebert
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