INVITATION AU VERNISSAGE 4
AVRIL
2014
A 18h30
*****
« ITINERAIRES DES PHOTOGRAPHES VOYAGEURS » ANDREA SCHMITZ « VISION» Exposition de photos du 01 au 30 avril 2014
Krahn
Dreieck
Becher
Treppe
Rocher de Palmer - 1, rue Aristide Briand – 33152 Cenon - Tram A : arrêt Palmer Ouvert du lundi au vendredi 14h00 à 18h00 et les soirs de concert Plus d’info sur la 24è édition du festival sur www.itiphoto.com
Merci pour leur soutien
Phone : +33 (0)6 98 25 06 32 Email : andrea.schmitz33@yahoo.fr www.andreaschmitz.com
Bio Portraitiste et photographe de reportage, Andrea Schmitz concentre son travail beaucoup sur le monde de la gastronomie et du vin. Sensibles à son approche et à sa façon de rendre le vécu de leur métier, des grands chefs comme Philippe Etchebest, Michel Portos, Nicolas Masse, Christophe Girardot, Hervé Nepple et Jacques Pourcel, entre autre lui ont grand ouvert les portes de leurs cuisines. En témoignent la chaleur et la délicatesse des photos qui illustrent son blog. En 2013, c'est à Paris, qu'elle expose pour la première fois une série fort remarquée, réalisée à « La Maison Blanche », avenue Montaigne. Cette même série à été sélectionne pour le Festival International de la Photographie Culinaire la même année et exposé à « Un Dimanche à Paris » dans le mythique quartier de Saint-Germain-des-Prés. Aujourd’hui, elle nous montre un travail personnel, une série (Vision) réalisée début 2013 lors d’un court voyage dans sa ville natale à Düsseldorf. Andrea Schmitz a la double nationalité et vit à Bordeaux depuis presque 30 ans.
Vision C'est en voulant montrer Düsseldorf à des amis, de la tour de la télévision (Rheinturm) haute de 180 m, que l'envie m'a pris de prendre ces photos pour redécouvrir ma ville natale. Il avait neigé les jours précédents et ce jour-là il neigeait encore, rendant les rues et les abords du quartier du port (Medienhafen), méconnaissables. La neige en effet soulignait les traces des voitures en lignes généreuses, ravivait un espace habituellement banal, faisait ressortir des détails de façon imprévue, comme l'architecture effilée des arbres minuscules ou les aspérités du mur de la galerie d'art Mic Mac. De cette plateforme circulaire, perchée en haut de son mât, le quartier du port m'est apparu à la fois plus mystérieux et plus réel que jamais. Une vision féérique et en même temps abstraite, que l'œil subtil de mon boitier, eut le réflexe de capter, sans fioriture, telle quelle. Jusqu'à la couleur vert sombre, à peine perceptible, que le Rhin prenait en traversant la ville, laissant de côté les places vides, immobiles et pourtant vibrantes de blancheur, du port de plaisance. Autre contraste les surfaces arrondies des immeubles signés Gehry réfléchissant une tâche immaculée tandis que l'enchevêtrement noirâtre des tuyaux et des poutrelles d'une raffinerie anonyme rendait hommage aux Becher, couple de photographes initiateurs de l'Ecole de Düsseldorf. Ainsi ma vision d'une ville éphémère prit forme en quelques photos, fixée là en mémoire, pour durer.