Portfolio Marie HOUILLE by Marie HOUILLE

PORTFOLIO - MARIE HOUILLE Architecte diplômée d’Etat Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier Année 2013/2014 «Dans l’architecture, l’élément chaleur créera forcément une autre forme que celle qui serait inspirée par le froid *». Cette citation s’inscrit parfaitement dans la dynamique du cursus que je me suis construit. Effectivement, tout au long de mes études, j’ai tenu à faire dialoguer l’architecture avec son environnement. Un environnement aussi bien culturel qu’économique, social ou environnemental. Le choix de la ville de Montpellier pour mes études n’a pas été anodin, puisqu’au fil de mes voyages et de mes apprentissages, j’ai nourri une profonde passion pour les villes méditerranéennes, leur couleurs, leurs cultures et leurs ambiances. Cette réflexion sur la ville traditionnelle méditerranéenne, l’histoire de sa construction et son développement, a fait l’objet d’un mémoire de fin d’étude : «La typologie d’habitat méditerranéen; des enjeux pour une ville durable». Ce cursus m’a conduit à un double apprentissage, théorique et pratique. J’ai cherché des outils variés, pour améliorer ma perception du sujet, tels que des workshops sur «la modernité de la pierre», des rencontres avec des professionnels comme André Ravereau, mais également au travers de stage. Ce fut le cas durant 5 mois dans l’agence catalane RCR Arquitectes, où on m’a permis de réfléchir à des problématiques liées à la compréhension de l’identité du lieu et à l’utilisation des matériaux locaux. Cette réflexion est un des points que je souhaite continuer à approfondir tout au long de ma carrière professionnelle. *Observation enregistrée lors du prix d’architecture Aga Khan à Aiglemont, France, Avril 1978. e-mail: mariehouille.archi@gmail.com téléphone: 06.85.85.12.13

MARIE HOUILLE - ARCHITECTE D.E

Née le 22 mai 1990 (France) 3 Place Jean Jaurès 34000 Montpellier mariehouille.archi@gmail.com Tél : 06.85.85.12.13 Permis B - véhicule personnel

FORMATION

EXPERIENCES COMPLEMENTAIRES

2014 Diplôme d’architecture ENSA Montpellier (34)

Novembre 2013 Rencontre/ séminaire André Ravereau, Ardèche (France)Membre de l’association Aladar

2012/2013 Master réalisé à l’ENSA Montpellier (34) 2011/2012 Licence réalisée à La Universidad Polytecnica de Madrid (Espagne)

LANGUES

EXPERIENCES PROFESSIONNELLES

Français: langue maternelle Espagnol: courant Anglais: niveau bac littéraire

Juin / Juillet 2013 Agence GALLIGANI ARCHITECTE, Montpellier (pièces graphiques et plans de prestations Autocad ; 3D et images de synthèse)

CENTRES D’INTERET architecture vernaculaire et systèmes constructifs, cultures et langues étrangères, voyages, expérimentation de la matière (construction), sport (compétition gymnastique)

Avril / Août 2011 Agence RCR ARQUITECTES, Olot - Espagne ( réalisation de plans Autocad ; 3D et images de synthèse; Réalisation images pour El Croquis RCR ; Rencontre Pierre et Colette Soulages: création mobilier ; Réalisation maquette et détails) Juillet 2010 Stage pratique en Charpente traditionnelle et couverture dans l’entreprise ROUSSEAU

Février 2013 Workshop Construction Pierre, Gilles Perraudin et Elisabeth Polzella, Isle d’Abeau (Taille et construction en pierre massive) 2011/2012 Cours de Taller de canteria (Atelier de maçonnerie, Pierre) à l’UPM 2009/2011 Membre de l’association K’fet de l’ENSAM Moniteur à l’Atelier maquette de l’ENSAM

INFORMATIQUE Logiciels d’architecture, infographie et modélisation: Autocad, Vector Works, Photoshop, Illustrator, Indesign, Sketchup Pro, Artlantis, Cinema 4D (notions) Autres logiciels: Pack Office (Word, Excel, Power Point), Final Cup, IMovie, Internet

Semestre 4: « Le passage » (Gui JOURDAN - ENSAM 2010/2011)

Proposer une expérience qui mette les sens en éveil. Travail sur l’ombre et la lumière, la matière et la découverte. Lieu de refuge au bord du Lac du Salagou. Traversée semi-enterrée menant à un belvédère surplombant le Lac. Utilisation de l’acier corten Travail du détail de mise en oeuvre

Stage RCR Arquitectes

(Olot, Espagne - 04/2011 - 08/2011)

Stagiaire au sein de l’agence catalane RCR Arquitectes durant 5 mois, on m’a confié plusieurs projets: Musée Soulages (Rodez): modification plans de cuisine. - La casa entre muros : état des lieux, relevé et réalisation pièces graphiques *. - Hotel Bab Al Jinan, Dubaï: conception moucharabieh pour les façades. - Station de train Sants (Barcelone): étude des documents graphiques, réalisation de nouvelles pièces graphiques pour la confection d’une maquette 1/75 et d’un détail 1/20 *. - Fil rouge du stage: Conception et dessin de mobilier pour le Musée Soulages (entretiens avec Pierre et Colette Soulages)

Photographie de l’entrée de l’agence RCR Arquitectes à Olot, Espagne (2011).

- Encadrement de 5 étudiants lors du Workshop d’été « L’architecture du futur et sa représentation graphique ».

* publication El croquis 162).

« Casa entre muros » (RCR Arquitectes, Olot - 2011)

Etat antérieur

coupe transversale

Niveau haut - chambre

Niveau bas et mezzanine - accès, cuisine, salle à manger et salon

Niveau inférieur - chambre principale, piscine et jardin

« Casa entre muros » (RCR Arquitectes, Olot - 2011)

Collaboration avec Rafael Vilalta sur les relevés. Réalisation des pièces graphiques de l’état des lieux et des interventions pour la réhabilitation de la maison (publication El croquis 162 ).

Coupe conceptuelle «Casa entre muros»

«Hôtel Bab Al Jinan,Bawadi» (RCR ARQUITECTES, Olot - 2011)

Réalisation du Moucharabieh des façades (publication El croquis 162). Modélisation du motif pour l’impression maquette 3D. Réalisation maquette (assemblage)

«Hotel Bab Al Jinan,Bawadi» (RCR Arquitectes, Olot - 2011)

Assemblage des pièces de la maquette 3D Mise en valeur des noyaux structurels et des circulations en RDC Assemblage du programme et imbrication des espaces de l’hôtel autour de patios (végétal, aquatique, minéral) selon le degré d’intimité. Importance de la cinquième façade (toiture) dans une ville qui prône la hauteur des buildings. On peut voir le langage du moucharabieh à une échelle différente (les puits de lumière, patios, failles sont lisibles et participent de la hiérarchisation des espaces (du public au privé).

«Estacion Sants Barcelona» (RCR Arquitectes, Olot - 2011)

Ouvrage non construit pour des raisons économiques et politiques. Volonté de faire paraître ce projet dans El croquis 162 et de le présenter comme un projet constructif et constructible. Coupe et façade sur l’élément phare du projet : portiques suspendus dissociés de la façade du RDC, permettant de créer un espace d’entre deux servant de seuil d’entrée.

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Licence ( S5/ S6 ) : Universidad Politecnica de Madrid (Madrid, Espagne - 2011/2012)

J’ai choisi de valider ma Licence d’architecture à l’Université Polytechnique de Madrid. L’école est l’une des plus réputée d’Europe avec des enseignement très variés et de qualité. 

En Espagne il est possible de composer ses semestres à la carte, c’est à dire en choisissant des cours de n’importe quelle année. Les cours qui m’intéressaient étaient de niveau Master 1 et 2 : Théories et techniques de restauration, Intervention sur le patrimoine, culture constructive antiques, etc... Le niveau à l’UPM est très élevé mais les méthodes d’enseignement permettent de progresser rapidement. J’ai été major de promotion lors du S5 en projet Théories et techniques de restauration avec Mr Joaquin Ibanez Montoya (niveau Master 2).

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

A BUT EDUCATIF

Semestre 5: Théories et techniques de restauration (Madrid, Espagne - 2011/2012)

Il s’agissait de faire l’état des lieux approfondi de l’ancien Palacio del Ejercito (palais de l’armée) afin de proposer un diagnostique des pathologies suivi d’une stratégie d’intervention pour le requalifier en Centre Culturel des Arts Numériques. Ce projet était particulier car en plus des cours de projet architectural (deux jours par semaine), des cours théoriques sur la restauration et l’histoire des techniques nous étaient dispensés (une fois par semaine). Si dans un premier temps il n’a été question que de restauration, la deuxième phase du projet était de proposer une intervention délicate sur l’édifice. Le parti pris a été d’ajouter un volume apparenté à un «échafaudage» qui comportait l’accueil, les zonnes techniques et les circulations verticales réglementées, afin de ne pas dénaturer les vastes espaces intérieurs.

E PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUC

REALISE PAR UN

Semestre 5: Théories et techniques de restauration (Joaquin IBANEZ - UPM Madrid, Espagne 2011/2012)

Les pièces graphiques ont été réalisées au 1/200, façades avec pathologies au 1/100 et détails d’intervention au 1/20.

Semestre 5: Théories et techniques de restauration (Madrid, Espagne - 2011/2012)

Les relevés sur le Palais ont permis de dater les différentes interventions effectuées au cours de l’histoire, et ainsi choisir quels éléments méritaient d’être sublimés et lesquels pouvaient être retravaillés voir supprimés. Puisqu’effectivement il ne s’agissait pas seulement de conserver l’édifice intacte, mais bel et bien de le valoriser pour lui conférer un nouvel usage et une nouvelle jeunesse.

Master ( S7 ) : Habiter la ville massive, éco-quartier méditerranéen de forte densité

(Gilles PERRAUDIN / Elisabeth POLZELLA ENSAM 2012/2013)

Le projet se situe sur une parcelle de 37 hectares, dans le quartier ovalie, à montpellier. L’idée directrice qui va définir le plan masse, est la gestion de l’eau: - une récupération des eaux de pluies ou de ruissellement dans des bassins en partie haute de la parcelle. - une filtration des eaux à l’aide de noues paysagères, et infiltration grâce à la perméabilisation des sols. - récupération, stockage et répartition de l’eau dans des bassins en partie basse de la parcelle. Par ce principe, la parcelle se découpe en lanière de 90 mètres de large. L’eau définit l’emprise au sol du bâti.

Travail sur les paramètres spécifiques de la méditerranée : - Eau : récupération des eaux de pluies, des eaux de ruissellement, perméabilisation des sols, utilisation des toitures, de noues paysagères et de bassins de rétention ; système de phytorémédiation…

- Matière : la pierre massive. Travail sur l’inertie du matériau et l’inertie du bâtiment: masse creusée par des failles et patios privés ou publics. - La lumière : solutions de protections inhérentes à la typologie des îlots et à la morphologie urbaine: des rues étroites au coeur de l’îlot et des arcades qui le bordent.

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LGT R+2/R+3 1-500

LGT R+2/R+3 1-500 LGT R+2/R+3 1-500

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Cette partition urbaine s’articule autour de pleins et de vides faits de cheminements entre intérieur et extérieur, de recoins et de fractures ouvertes sur la ville. A l’intérieur, le fil d’Ariane est celui de la lumière.

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Master ( S8 ) : Atelier d’architecture navale logements

(Maxime ROUAUD / Samuel TAMISIER ENSAM 2012/2013)

stockage grande halle - atelier construction salles de conception, d’usinage; vestiaires et bureaux

Le paysage du Lido estompé, les traces du patrimoine industriel subsistantes et l’ambiance urbaine alentour, laissent ressentir une identité maritime bien particulière au sein de ce site. Situé en bout de darse, ce projet perpétue l’idée de limite à l’extrémité du bassin du Midi. Ce point de vue révélé et la géométrie de la darse conservée, sont de réels éléments permettant de dialoguer avec le travail du domaine maritime. Au contact d’établissements d’architecture navale et d’enseignements maritime, nous avons projeté de réaliser un centre dédié à l’expérimentation et à la réalisation de prototypes de bateaux à l’échelle 1.

Coupe longitudinale

Plan RDC

faรงade Sud-Ouest

Plan R+1

Faรงade Nord-Est

Le projet se compose de volumes simples construits en pierre massive, supportant une structure légère, la halle de travail. La grande halle, espace de construction, est l’élément fondateur du projet autour duquel s’articulent les espaces pédagogiques de recherche et de conception. Ces espaces constitués d’ateliers d’usinage, de salles de classes et d’une zone de documentation, permettent une interacion entre l’apprentissage théorique et le savoirfaire manuel.

Coupe AA’

Coupe BB’

Master( S9 ) : Requalification Rive droite Trinquetaille, Arles (Emmanuel NEBOUT / Serge SANCHIS ENSAM 2013/2014)

Situation: - Quartier de Trinquetaille, longe la rive droite du Rhône. - La parcelle bénéficie d’une vue imprenable sur la Arles antique, et d’une relation immédiate avec les quais. Implantation: - le choix de l’implantation découle directement de cette situation physique. Le bâti est situé en limite de parcelle sur une épaisseur de 13 m (une largeur qui permet des logements traversant). - Cette implantation génère deux façades urbaines avec chacune leur identité propre, et un coeur d’îlot accessible au passants. Le coeur d’îlot: - il participe de l’attractivité des berges et s’inscrit dans une promenade verte le long des quais ainsi que dans un cheminement le reliant au faubourg ancien de Trinquetaille. Dilatation de l’espace public: - le Rez de chaussée est composé de 2 entités rassemblant activités et commerces. La disposition génère un parvis couvert et permet de marquer le seuil du bâti.

2 identités : - côté rue: La façade côté rue accentue la perspective vers le Rhône. Elle s’ouvre vers le Sud avec une façade filante obtenue par le décalage de volumes, créant ainsi des loggias en creux du bâtiment. On trouve des appartements de type simplex (R+1) et duplex desservis par coursives offrant une vue sur le jardin intérieur (R+2/ R+3 duplex montants, R+4/R+5 duplex descendants). - côté Rhône: façade dynamique et attractive qui se permet des volumétries plus audacieuses, dans le but de cadrer des vues lointaines sur la ville. Appartements simplex ou duplex (dans le volume R+4/ R+5), desservis par un bloc technique. En plus d’offrir un panorama sur la ville d’Arles, les volumes permettent une protection au vent dominant ainsi qu’une protection solaire de la façade sud. 50%

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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

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R+2

R+3

La structure: -le gros oeuvre du bâtiment est réalisé en béton armé (coulé sur site). -des panneaux ossature bois sont confectionnés en atelier et assemblés sur site pour créer l’enveloppe. -autre élément fondamental: l’utilisation d’une poutre treillis en béton solidarisant un étage entier (R+1 et R+3) permet de franchir les portes à faux de grande portée.

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L’enveloppe: -un Rez de chaussée vitrine pour participer de l’attractivité des berges. Des panneaux à ossature bois viennent en complément. -un revêtement en Zinc pour les façades « classiques» -et un bardage à claire voie pour les volumes «spéciaux».

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Epannelage: - le b창ti atteint le R+5 , les duplex du R+4/ R+5 profitent des terrasses et de la vue depuis le toit. (COS 2.2) - 25 logements

Port fluvial de marchandise

Port fluvial

Gare ferroviaire

Gare routiĂ¨re

Place Lamartine

Gare maritime

Projet de fin d’étude (10) : Aménagement de la Place Lamartine: couture urbaine entre le centre historique et le nouveau quartier de la gare d’Arles. (Emmanuel NEBOUT ENSAM 2013/2014)

La question qui sous-tend cette étude est celle de l’identité de la ville d’Arles. Une identité fortement marquée par les conditions physiques de son site et par l’histoire de son développement. La ville initiale est construite au VI e siècle avant J-C sur un rocher dominant la rive gauche du Grand Rhône, et se développe ensuite à l’Ouest sur la rive droite (quartier de Trinquetaille) puis au Sud (quartier du VieuxBourg, de la Roquette et le Barriol) et au Nord (Montplaisir et Trébon). La présence de marais à l’Est a limité l’extension urbaine. Le Rhône est un élément structurant qui scinde la ville en deux. Actuellement, il constitue même une barrière territoriale et psychologique entre les deux rives. Une passerelle imaginée à la place de l’ancien Pont des Lions, et reprenant en partie les anciens tracés des voies ferrées, reliera les deux rives, et une promenade le long des quais visera à replacer le Rhône au centre du dispositif urbain, afin que les Arlésiens se réapproprient leur fleuve. Le but : connecter les pôles attractifs de la ville ainsi que les deux rives via ce circuit en boucle.

Le thème du végétal vient conforter cette volonté. Sur le modèle de la ville méditerranéenne, les espaces publics d’Arles sont principalement minéraux, le végétal est circonscrit aux boulevards longeant les remparts et à l’extérieur de la ville fortifiée, comme sur la Place Lamartine par exemple. Il sera intéressant de développer l’élément végétal pour établir des liaisons entre les différents espaces verts de la ville et proposer des promenades urbaines moins décousues. Cette promenade douce serait également investie par des dessertes de transports en commun. Le passage stratégique entre la gare et le centre historique, faciliterait les déplacements et décongestionnerait le Pont de Trinquetaille.

Ce maillage doux serait mis en réseau avec les parkings de délestage situés aux entrées de ville. Ce système viendrait offrir une alternative au tout-automobile qui règne à Arles. Arles a des capacités d’accueil sousdimensionnées, avec trois lits pour cent habitants. Or elle reçoit deux millions de visiteurs annuels et attend, par le biais de la fondation LUMA, près de 500 000 touristes supplémentaires. Ces chiffres font de l’agglomération camarguaise une des villes les plus attractives de France. La mauvaise lisibilité urbaine conjuguée à des structures d’accueil inadaptées est un enjeu majeur que notre projet se propose de sublimer. Cette analyse se propose d’imaginer l’évolution de la ville pour les dix prochaines années

Une des portes d’entrée de la ville étant le Pôle d’Echange Multimodal, situé au Nord de la ville fortifiée, il semblait judicieux de faire un focus sur cette tranche de ville, en la confrontant aux usages, touristiques notamment. La position de ce quartier est stratégique. La Place Lamartine doit être le lieu d’interaction entre ces deux entités. Dans ce cas, penser la couture urbaine entre ce futur quartier de la gare et le centre ville, permet d’envisager un projet complet touchant à la fois aux trames urbaines et aux éléments architecturaux plus spécifiques.

«Dans l’architecture, l’élément chaleur créera forcément une autre forme que celle qui serait inspirée par le froid ». Observation enregistrée lors du prix d’architecture Aga Khan à Aiglemont, France, Avril 1978.

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Frontière naturelle (fleuve)

1- Un secteur stratégique mais enclavé. Il est bordé par la voie ferrée à l’Est, qui constitue une véritable frontière technique, bordé à l’Ouest par la frontière naturelle que forme le Rhône, mais également par les remparts historiques au Sud. Problématique de franchissement. 2- Restructurer le quartier de la gare, ses espaces latents et ses nappes de parking. Les volontés politiques de constituer un pôle d’échange multimodal attractif autour de la gare ferroviaire semblent compromises sans le support d’un tissu urbain plus dense offrant les services nécessaires au bon fonctionnement d’un quartier. 3- Revoir le tracé des voiries et de l’espace public. Retrouver un axe fort entre les deux quartiers.

4- Densifier le quartier par l’implantation d’un programme mixte, nécessaire au développement et rayonnement du PEM. 5- Compléter par un maillage de voies douces, de façon à connecter les cheminements et promenades aux tracés déjà existants.

6- Si on propose de densifier le quartier, il reste important de le connecter avec l’existant, avec la ville fortifiée. Et pour cela, en plus des espaces publics aménagés, on vient constituer un îlot pour faire la couture entre les deux entités et tenir la position avec un caractère très urbain.

La position stratégique de cet îlot a influencé le programme, qui se tournera principalement sur l’habitat, que ce soit du permanent avec deux ailes de logements, ou du temporaire, avec un complexe hôtelier au centre. Le programme répond à la fois aux besoins d’accueil pour les touristes, qu’aux besoins quotidiens des Arlésiens qui fréquenteront les commerces en rez-de-chaussée et installeront activités et bureaux en R+1. Ce nouveau quartier s’inscrit dans une logique urbaine globale afin de faciliter déplacements dans la ville et la connexion des espaces entre eux, que ce soit sur la rive gauche ou sur la rive droite, avec la mise en place de la passerelle piétonne au nord. Ce projet pourra – et devra – se prolonger par la prise en compte des quais dans leur globalité et toute leur complexité. Le premier pas consistant ici à les inclure dans notre réflexion sur l’aménagement paysager.

a/ Nécessité d’une couture urbaine

b/ Prise en compte de c/ Affirmation de l’axe Garel’existant Centre ville

d/ Façades: deux identités distinctes

e/ Porosité du bâti et critères méditerranéens

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Plan de RDC

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

Plan R+1

L’implantation du bâti a été en partie subordonnée aux lignes directrices que l’on a mentionnées précédemment et au bâti existant. On vient s’implanter dans la continuité du Collège Frédéric Mistral en direction de la vieille ville, donc en longeant les quais du Rhône, et on laisse la place suffisante à l’allée de platanes pour venir se retourner et créer une mise à distance des remparts. Si l’îlot vient s’aligner parallèlement aux quais, de l’autre côté, le volume vient se déployer pour accompagner le nouvel axe créé entre le quartier de la gare et le centre-ville, au niveau de la place Lamartine. L’épaississement du bâti au sud permet également de retrouver une proportion plus proche de la morphologie urbaine du vieux centre. La situation de l’îlot, entre rue et quai, et entre quartier récent et centre historique, va transparaître sur la lecture des façades. On obtiendra donc des façades avec des identités très différentes. Une façade qui tiendra la rue, linéaire, avec un caractère très urbain. Et une façade sur quai, plus découpée, avec une volumétrie plus dynamique qui ouvre des vues sur la rive droite. Le caractère méditerranéen va être également affirmé par la création de 3 patios centraux. Ce qui va jouer sur le caractère poreux du bâti, et permettre de répondre aux besoins de transparence hydraulique, offrir des cônes de vues et des cheminements, et également permettre l’ensoleillement tout en se protégeant de la violence du mistral arrivant par le Nord.

Plan R+2

T5 Duplex bas

T4 Duplex bas

Exemple d’imbrication d’un T2, T4 et T5

T5 Duplex haut

Exemple d’assemblage T2, T4 et T5

T4 Duplex haut

Les logements sont accessibles par des coursives. Ils s’articulent autour de loggias permettant: - de se protéger du soleil l’été - de concentrer la chaleur et la diffuser l’hiver - de masquer les vis-à-vis des voisins - de séparer l’espace jour (salon/ salle à manger) de l’espace nuit (chambres) grâce au bloc technique qui lui fait face Afin de préserver la mixité sociale présente dans le quartier, il existe différentes typologies de logement allant du T2 simplex au T5 duplex. Les différents volumes peuvent s’imbriquer afin de créer un jeu d’ouvertures sur la façade.

L’implantation du projet dans la ville d’Arles a permis de développer des systèmes pour s’adapter au climat méditerranéen. La composition urbaine a été pensée pour minimiser les effets de la chaleur, avec la création d’un tissu dense et des rues étroites pour casser les vents dominants et couper les effets du soleil. L’orientation vers le Sud permet de se prémunir du Mistral au Nord, des pluies à l’Est et des interminables soleils couchants à l’Ouest, la forme des façades, des volets et l’environnement direct avec la présence d’arbres, de fontaines permettent de réguler également la température.

L’îlot de la Place Lamartine hérite de ces principes méditerranéens qui s’appréhendent tant dans l’organisation générale, avec la présence centrale des patios, véritables gestionnaires de flux d’air, que dans les éléments de façades, avec le calibrage des ouvertures et des protections solaires. La configuration spatiale du patio en forme de cuvette génère une sorte de microclimat. L’air frais qui s’y rassemble la nuit repousse l’air chaud vers le haut, autrement dit vers l’extérieur. Ainsi, l’été, une température agréable est conservée pendant un long moment, d’autant plus que la cour est protégée de l’ensoleillement une bonne partie de la journée grâce aux ombres portées des murs périphériques. Enfin l’effet « cuvette » assure une protection aux vents. La recherche de fraîcheur et l’adaptation au climat a permis de faire dialoguer différents concepts. Le thème a offert l’occasion d’examiner différentes échelles de la logique architecturale méditerranéenne, du grand angle du maillage urbain jusqu’au zoom sur les ouvertures et la circulation de l’air. La morphologie urbaine explique de nombreux aspects architecturaux et climatiques, de l’habitat tant traditionnel que contemporain. Elle contribue à l’équilibre et à l’écologie du modèle.

Autres rĂŠalisations - Workshops, Ateliers - RĂŠalisations plastiques, artistiques

Taller de canteria, UPM Madrid (2011/2012) L’Atelier de maçonnerie (pierre) dispose de postes de travail pour la taille manuelle de la pierre, selon les procédés traditionnels. Cette option facultative était en lien avec le Master oficiel de Conservation et Restauration du patrimoine et permettait de tester les différentes techniques de construction. Cette discipline permettait d’expérimenter des formes (avec une attention particulière aux stratégies de mise en forme des blocs de formes complexes, qui combine réflexion géométrique et le comportement du matériau), de faire des expériences mécaniques et constructives en relation avec la stabilité, l’équilibre.

Workshop «Modernité de la Pierre», Gilles PERRAUDIN et Elisabeth POLZELLA, Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau (2013) Expérimentation de la construction et taille de pierre. Mise en charge des arcs réalisés et observation du comportement, des déformations, jusqu’à la rupture. Enseignements pratique et théorique intensifs.

Dessin avancé, UPM Madrid (2011/2012) Dessin de « Nu en Mouvement» Technique libre, grand format, temps court

Expérimentations de Montpellier et ses alentours (2009/2010) Dessin de la Cathédrale avec André Scobeltzine Dessin d’intention pour le studio de Gui Jourdan (2009)

Cathédrale Saint Pierre de Montpellier, ENSAM (2009)

Installations éphémères imaginées au bord du lac du Salagou (Gui Jourdan) ENSAM (2010)

Orage, ENSAM (2010)

Autoportrait, ENSAM (2010)

«No limit» New-York, ENSAM (2010)

Dessin sans contour - spontanéité du geste

«L’air du temps»

«Clair-Obscur»