PORTFOLIO MARION DURAND
Architecte DE - Urbaniste MOA
SOMMAIRE 04
CURRICULUM VITAE
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PROJETS 2019-2020 Mémoire Maison Karaba Entre - acte La recyclerie marine
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PROJETS 2018-2019 Levenez Welc’home Bancs publics
40 PROJETS 2017-2018 Ukiyo Gare de Dinan
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PROJET 2016-2017 Interstices
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MARION DURAND // Contact 23 ans marion.cm.durand@gmail.com 07 67 79 08 97 35000 RENNES Titulaire du permis B
// Compétences Autocad Photoshop Indesign Sketchup Premiere Pro Artlantis Twinmotion Lumion
// Intérêts Randonnée, cinéma, peinture, trapèze, littérature
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Formations MASTER MAITRISE D’OUVRAGE URBAINE ET IMMOBILIERE
Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de Rennes - Université de Rennes 2 - UFR Sciences Sociales
2020
Urbanisme réglementaire et opérationnel, commande publique, contentieux, économie des collectivités
2020
DIPLÔME D’ETAT D’ARCHITECTE
Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne - Rennes
Collaborations avec des Elu.e.s et professionnel.le.s, initiation à la construction en terre crue, architectures écologiques, paysage, structures complexes, médiation culturelle
2015
BACCALAUREAT SCIENTIFIQUE Lycée public Jean Macé - Niort
Spécialisation Sciences et Vie de la Terre, classe européenne espagnol depuis l’entrée en 6ème
Expériences professionnelles
2019
STAGE DE FIN D’ETUDE EN ARCHITECTURE Agence Le Labo - Véronique Cornillet - 2 mois - Rennes
Suivi de chantier, élaboration d’un permis de construire, dossier Avant Projet Définitif (relevé, esquisse, estimation), plans 2D, images 3D, réhabilitation et neuf, construction en bois
2017
STAGE DE PREMIERE PRATIQUE EN ARCHITECTURE
Temis Architectes - Claudy Tempereau et Marie Estelle Miserey - 2 semaines - Niort
Suivi de chantier, esquisse d’une extension de maison individuelle, réalisation du dossier de demande de permis de construire
2017
STAGE DE PREMIERE PRATIQUE EN ARCHITECTURE Laurent Chretien Architecte - 2 semaines - Niort
Suivi de chantier, esquisse d’un centre de bien-être, esquisse d’une maison individuelle, relevés
BREVET D’APTITUDE AUX FONCTIONS D’ANIMATEUR.TRICE La Rochelle - Ile d’Oléron
2015
Animatrice dans un centre aéré depuis 6 ans, pendant les mois de juillet et août
Travaux universitaires PROJET DE FIN D’ETUDE EN ARCHITECTURE
Atelier Philippe Madec et Nadia Sbiti, architectes et urbanistes - ENSAB - Rennes
2020
Projet éco-féministe «Maison Karaba, accueillir les femmes victimes de violences» situé à Beauregard à Rennes. Obtenu avec les félicitations du Jury
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE
Dirigé par Loic Daubas, Rozenn Kervella et Benoit Feildel - ENSAB et MOUI - Rennes
2020
«L’investissement des politiques publiques dans les projets d’habitats participatifs»
2020
COLLABORATION GRAPHISTE - ARCHITECTE
Avec Romane Musellec, étudiante à l’Ecole de Condé Paris - Mastère Direction Artistique et design graphique
Projet «La recyclerie Marine» : Imaginer un projet architectural à partir d’un projet graphique
ATELIER DE PROJET ARCHITECTURAL ET URBAIN
Dirigé par Nadia Sbiti, Nadia Perroteau et Stéphane Chevrier- ENSAB et MOUI - Rennes
2019
Atelier sur l’habitat innovant et la revitalisation du centre bourg de Saint-Gilles
WORKSHOP DE L’INSTITUT D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME DE RENNES Université Rennes 2 - IAUR - 1 semaine - Rennes
«Changements climatiques : vulnérabilités et opportunités du territoire métropolitain Rennais» : établissement d’un diagnostic et d’un scénario sur le quartier du Blosne 05
2019
2020
MEMOIRE L’investissement des politiques publiques dans les projets d’habitats participatifs
Extrait de l’introduction
Mémoire de fin d’étude dirigé par Loic Daubas, Rozenn Kervella et Benoit Feildel
« Qui doit fabriquer la ville ? Les professionnels, ou bien ceux qui la vivent ? Aujourd’hui, les urbanistes et architectes doivent se réorganiser et laisser la place à un tout nouvel acteur : la maitrise d’usage. Ces nouveaux experts ont su trouver leur place dans cette réflexion collective autour de la fabrique de la ville et plus précisément la fabrique de leur quartier ainsi que leur logement. Les habitants ne sont plus que « concertés » mais participent activement et se retrouvent au cœur du processus d’élaboration de leur projet de construction, aux côtés des acteurs traditionnels. Cette nouvelle manière de faire va jusqu’à être souvent qualifiée de troisième voie entre le logement social et la promotion privée : c’est l’habitat participatif.»
Ce mémoire rentre dans le cadre de l’obtention du diplôme de Master de l’ENSAB (Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne) ainsi que du diplôme de Master MOUI (Master en Maitrise d’Ouvrage Urbaine et Immobilière). Il a pour sujet d’étude les habitats participatifs. Je m’intéresse plus spécifiquement à l’investissement des politiques publiques dans ces projets. L’idée de ce mémoire de recherche est venue après plusieurs lectures sur le sujet des habitats participatifs. Je me suis rendu compte que certaines collectivités n’hésitaient pas à promouvoir ce type d’habitat. J’ai voulu en apprendre plus sur leurs motivations et leur degré d’investissement dans ces projets, et comprendre quel était l’intérêt des habitants à ce que les politiques publiques s’investissent dans de l’habitat participatif. J’aime à croire que nous pouvons construire la ville ensemble. Pourtant, ces opérations se réalisent souvent contre la loi et ne sont pas toujours bien accueillies par les collectivités, mais la ville ne peut que se construire en accord avec les désirs de tous ses acteurs.
Extrait de la conclusion « [...] L’investissement des politiques publiques et la mobilisation des acteurs de la Ville amène peu à peu l’habitat participatif à se démocratiser et étendre ce réseau. XXXX évoque le côté positif des tendances qui partent d’initiés et atteignent ainsi le grand public dans une petite histoire qu’il raconte avec amusement : « En 1997, commençait toutes les normes sur les économies d’énergies. La Coop, on a fait le premier bâtiment à Rennes développement durable, économie d’énergie, on l’a livré en 2007, grâce à des aides européennes. Il y a eu plusieurs labels BBC etc. Quand on faisait des bâtiments, et qu’on disait aux commerciaux on va faire des bâtiments basse consommation, ils nous disaient « non ne le met surtout pas sur la plaquette, ça fait mal fait, basse consommation ça fait bricolage ! » et on ne le mettait pas. Trois ans après, ils nous disaient « il est BBC le projet ? C’est important,
Le but de mon travail est avant tout de mener une réflexion personnelle sur le sujet des habitats participatifs. Cette étude m’a permise de me questionner, en tant qu’habitante, sur la ville souhaitée pour le futur, et comment et avec qui peut-elle se construire. Ce mémoire a été l’occasion de me professionnaliser en rencontrant les acteurs des habitats participatifs mais aussi les acteurs de la ville. Comprendre les objectifs de chacun a été l’occasion d’en apprendre plus sur la fabrique de la ville.
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notez-le bien ! ». Vous voyez il y a des basculements comme ça dans la société. Moi je pense que le basculement pour l’habitat participatif et le courant de fond d’où il provient est fait. Alors maintenant, ça va se développer si les collectivités y mettent du leur, si les architectes font des projets innovants, si les promoteurs font des programmes moins importants mais plus qualitatifs… Il faut que tout le monde s’y mettent, mais pour moi c’est une tendance lourde. […]
La nouvelle génération prône les valeurs de solidarité, de partage et de respect envers les femmes, les hommes, les animaux et la nature au sein des mouvements écologistes et éco-féministes. Aucun doute, l’habitat participatif est le logement de demain.»
Effectivement aujourd’hui dans la société vous avez encore plein de gens qui sont individualistes, qui continuent à prendre leur voiture alors qu’ils pourraient y aller à bicyclette, d’ailleurs ils ne se posent même pas la question. Ces gens-là on pourrait faire des campagnes de presse, dire habitez ensemble c’est mieux qu’habitez seul, je ne suis pas sûr que ça les toucherait aujourd’hui. Mais là aussi les choses vont se renverser. Du moment que ça deviendra une tendance, et les tendances peuvent être positives, les gens qui ne s’y intéressaient pas aujourd’hui commenceront à s’y intéresser. ».
Illustration Marion Fayolle
Hier encore inconnu du grand public, c’est aujourd’hui un modèle mobilisé dans un mouvement plus large. En effet, les jeunes générations se caractérisent par leur volonté de rupture avec le monde capitaliste et une société du profit. Cette mobilisation pour une société plus bienveillante ne peut se faire sans l’investissement des politiques publiques et des acteurs de la ville. Le logement est devenu trop peu qualitatif et solitaire aujourd’hui, et la méconnaissance de l’autre amène du mépris et de la peur au sein des personnes. Amener la production du logement à changer, c’est faire évoluer les relations sociales et pas simplement l’endroit où l’on dort.
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2020
MAISON KARABA Accueillir les femmes victimes de violences
Projet de Fin d’Etude Atelier Philippe Madec et Nadia Sbiti En binône avec Fleur Clermont Obtenu avec les félicitations du Jury
siste en elle des années après l’agression. Tant que Karaba ne soigne pas cette douleur, elle ne peut s’autoriser à être heureuse.
Nous avons choisi comme sujet de Projet de Fin d’Etude la création d’un refuge pour les femmes victimes de violences. Cette idée nous est venue après avoir entendu sur France Inter la Présidente de la Fondation des Femmes Anne-Cécile Mailfert dénoncer le manque de moyens et la création d’un numéro national pour la prise en charge des femmes victimes de violences conjugales, le 3919, qui ne menait à aucun accueil puisqu’il n’y a pas assez de logement d’urgence dédié à ces femmes.
Le site d’intervention Nous avons choisi le site de la Prairie des 3 ruisseaux à la suite d’un parcours sensoriel dans Rennes. Il est situé au cœur du parc de Beauregard, cette coulée verte ayant été préservée afin d’intégrer la nature au quartier. Il est connecté à la campagne Rennaise grâce à un pont qui surplombe la rocade. La présence de la rocade Ouest ainsi que d’un échangeur proche du quartier, des circuits de bus ainsi que du métro font de la Prairie des 3 ruisseaux un site bien desservi et facilement accessible.
C’est pourquoi nous souhaitons accueillir les femmes victimes de violences conjugales, mais aussi les femmes victimes de violences de manière générale : viol, agression sexuelle, harcèlement sexuel, harcèlement au travail, mutilations génitales, violences gynécologiques et obstétricales… Nous voulons proposer à chaque femme l’opportunité de se reconstruire et d’exercer ses droits. Le centre n’efface pas les actions et structures déjà en place sur le territoire. Selon Véronique Peltier- Chevillard, assistante sociale, il doit être vu comme un lieu repère, une plateforme qui met en relation les services de la Métropole Rennaise et redirige au mieux ces femmes.
Le programme Le programme de MAISON KARABA s’est établi après plusieurs entretiens et études auprès de professionnel.le.s. Il s’adresse principalement aux femmes victimes de violences sur la Métropole, et répond aux enjeux du quartier de Beauregard. C’est pourquoi nous pouvons distinguer deux parties : la prise en charge des femmes, et la sensibilisation du grand public. La première partie est constituée de logements prioritaires pour les femmes victimes de violences conjugales. Une thérapie de 6 mois au sein du Centre selon les besoins est proposée à chaque femme. Des ateliers et groupes de parole se tiendront régulièrement et seront ouverts à toutes les rennaises. Une micro crèche permet aux femmes de participer ponctuellement aux activités tout en gardant leurs enfants. Des lieux de convivialité sont au centre de cette partie puisque la sociabilisation est la première étape vers la reconstruction et l’affirmation de soi.
Nous proposons d’appeler le centre La Maison Karaba afin d’encourager les femmes à soigner physiquement mais aussi mentalement les agressions sexuelles et le harcèlement subi dans un lieu de confiance afin de s’autoriser à être heureuse, à l’image du film d’animation Kirikou et la Sorcière par Michel Ocelot. Une lecture allégorique est proposée de cette histoire. Karaba aurait vécu un viol collectif - l’épine que des hommes lui enfoncent dans le dos - et cette épine est la représentation de la douleur qui per08
Perspective extérieure - patio
Perspective intérieure - partie médico - juridique
Perspective extérieure - accès intimisés
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Un partenariat est mené avec Le Cadran ainsi que les écoles maternelles et primaires afin d’organiser des ateliers sportifs et culturels destinés aux femmes de MAISON KARABA. Un pôle médical et juridique constitué de professionnel.le.s bienveillants (médecin, sage-femme, gynécologue, psychiatre, avocat.e, policier.ière…) est mis en place et ouvert tous les jours à toute heure afin de prendre en charge les femmes ayant subi des violences. Cette partie est accessible par un premier accueil commun aux lieux publics afin de permettre aux femmes d’y accéder en toute discrétion.
Le Centre contraste avec l’architecture de Beauregard de part sa faible hauteur, permettant de conserver la perspective depuis le parc de Beauregard. Dissociés en deux bâtiments distincts, ils s’orientent selon l’axe Est-Ouest en relation avec les Alignements du 21ème siècle d’Aurélie Nemours. Les matériaux utilisés ont une place centrale dans le projet. L’emploi de la chaux comme enduit intérieur dans les espaces collectifs dédiés aux femmes apportent un confort acoustique et thermique. Les bardeaux de bois et bardages apportent un caractère accueillant mais intimiste. L’emploi de matériaux sains et respectueux de l’environnement est dans la continuité d’une idéologie éco-féministe de respect des êtres vivants et de la nature.
La partie sensibilisation se tourne vers les habitant.e.s de Beauregard qui souhaitent une bibliothèque de quartier et des lieux de festivités. Elle prend la forme de lieux publics féministes avec pour objectif de sensibiliser aux violences faites aux femmes pour mieux les repérer et les prévenir à l’aide d’associations militantes. Un partenariat est mené avec Le Cadran et le Frac afin d’organiser des formations à l’égalité femme / homme à destination des professionnel.le.s le souhaitant ainsi que des journées de sensibilisation, des débats, autour de questions féministes. Une serre au Sud du projet permet de sensibiliser au respect de tout organisme vivant.
Perspective extérieure - vue d’ensemble
Les intentions architecturales A l’image de l’urbanisme en cœur d’ilot de Beauregard, le projet s’étend sur la totalité du site et crée des espaces extérieurs plus ou moins intimes. Un patio est au cœur de la partie dédiée aux femmes afin d’avoir toujours un contact avec la nature. Il est directement relié avec le salon collectif qui a une visibilité sur la crèche, ainsi que la salle de travail collective ce qui permet de pratiquer les ateliers dans la salle mais aussi dans le patio. Des espaces extérieurs intimisés permettent de faire le lien entre les espaces privés et les espaces publics. Au premier niveau est créé un jardin sur les toits permettant aux femmes de jardiner en toute sécurité. Les intimités sont gérées de telle sorte que les femmes puissent chacune décider soit de rester dans une totale intimité avec l’extérieur, soit de s’ouvrir progressivement grâce aux espaces protégés mais en relation avec les espaces publics comme la mezzanine de la serre, soit d’utiliser les espaces extérieurs publics intimisés.
Perspective extérieure - terrasse de la cuisine collective
Perspective extérieure - terrasse du café
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Coupe AA’
Coupe BB’
Coupe CC’
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Perspective extérieure - vue d’ensemble
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Perspective extérieure - potagers partagés
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Perspective extĂŠrieure - terrasse du premier ĂŠtage
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Plan de rez de chaussĂŠe
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Plan du premier ĂŠtage
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Façade nord
Façade sud
Façade ouest
Façade Est
Détail façade Ouest
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Perspective extérieure - espace de méditation
Perspective intérieure - café / restaurant
Perspective intérieure - logement d’urgence
Perspective intérieure - micro crèche
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2019
ENTRE - ACTE Nous nous interéssons plus particulièrement à la rénovation du bâtiment 13 de ce campus. Les espaces de ce bâtiment ont été déspécialisé, dans le but d’accueillir de nouvelles populations. Des espaces de start-up et de coworking ont été privilégiés afin d’encourager le partage et la création de nouvelles entreprises. Une maison des réfugiés permet aux nouveaux arrivants de se retrouver et d’avoir dans un même lieu toutes les informations nécessaires à leur intégration. Une grande cuisine attenante a pour objectif de permettre aux réfugiés de partager leur culture et leurs expériences au travers d’une pratique universelle. A ces nouveaux usages viennent s’ajouter une brasserie, une épicerie solidaire, une bibliothèque, un atelier pour le travail du bois, des FAB LAB, des KLAB, une salle de sport, le SIMPS, ainsi que des locaux pour des associations.
Atelier Philippe Madec et Marie Hertig-Piquerel En binône avec Pauline Hay
Le projet Entre-Acte s’inscrit dans le partenariat mené entre l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne et l’Université de Rennes 1, supervisé par l’association la Team Solar Bretagne. Il s’agissait de requalifier le campus universitaire de Beaulieu après conception d’un scénario de ce que serait la vie en 2040. Dans un contexte fort de réchauffement climatique global, nous avons imaginé la Bretagne comme étant devenue une terre d’asile pour les réfugiés climatiques du monde. En 2040, ce quartier de la ville est devenu un des pôles majeurs d’attractivités pour la population rennaise, ainsi qu’une terre d’accueil pour les réfugiés. En effet, l’université de Beaulieu accueille, grâce à une aide gouvernementale, des réfugiés étudiants et chercheurs-enseignant ainsi que leur famille. Cette nouvelle organisation permet d’intégrer et de faire vivre les entreprises et le commerce dans une démarche de déspécialisation du campus. Plusieurs mesures ont été prises comme l’exonération des frais d’inscription pour les étudiants, l’accompagnement dans les démarches administratives, l’apprentissage de la langue française, aide à la reprise d’études et à la professionnalisation.
Les deux derniers étages du bâtiment, hors serre, sont consacrés aux logements. Les habitats partagés ont été privilégie afin de lutter contre la solitude. Ainsi de nombreux espaces de rencontres ont été mis en place comme de grandes cuisines partagées reliant plusieurs studios, des salons d’hiver et d’importants espaces de séjour. Ainsi le bâtiment 13, au travers de ses nouveaux usages, permet l’épanouissement aussi bien des réfugiés que des étudiants et créé un mode de vie circulaire répondant à la précarité de chacun.
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Perspective intérieure - extension qui prend la forme d’une «serre papillon»
Perspective intérieure - vue sur le restaurant universitaire
Perspective intérieure - jonction entre existant et extension
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Perspective extérieure - vue depuis le 3ème étage
Perspective extérieure - vue sur le dernier étage
Perspective intérieure - vue sur le restaurant universitaire
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2019
La Recyclerie Marine Identité visuelle des Recycleries Marines de La Rochelle :
En binône avec Romane Musellec, étudiante à l’école de Condé Paris - Mastère Direction Artistique et Design Graphique
Le projet La Recyclerie Marine est un projet graphique réalisé par Romane Musellec dans le cadre de son Projet de Fin d’Etude. Nous avons mené un partenariat afin de créer un projet architectural d’après son projet graphique. Extrait de la présentation de Romane Musellec
« La Recyclerie Marine est une association de loi 1901 fondée en 2019. Elle a pour but de mettre en contact professionnel.le.s et acteur.trice.s du réemploi, de collecter, trier, distribuer et partager les ressources afin de renforcer les liens de solidarité entre ces derniers et de sensibiliser les populations au réemploi et à la protection des mers et des océans. L’association est située à La Rochelle, ville réputée pour son activité portuaire et son engagement dans une politique de protection de l’environnement. Sous la forme d’un d’entrepôt de collecte, là-bas vous retrouverez du matériel nautique (surf, pêches, loisirs, etc.), produits d’accastillage, matières premières… Il est aussi possible pour les adhérents de louer un atelier pour leurs créations, où y faire de la réparation. En plus de son activité tournée vers des questions environnementales, l’association se veut être un endroit propice à la création de liens sociaux, où bonne humeur et esprits libres se rencontrent. C’est un endroit décalé, qui se veut visible dans le paysage de La Rochelle et qui compte bien porter haut et fort ses engagements.» La Recyclerie Marine de La Rochelle réutilise des containers afin de créer ses locaux. Elle contient un espace de collecte et de distribution des ressources marines, un atelier de fabrication et de réparation, une bibliothèque de sensibilisation du grand public, des bureaux administratifs ainsi qu’un café solidaire : le Café Gyre. 26
Perspective extérieure - Le café Gyre
Perspective intérieure - vue sur le café Gyre
Perspective intérieure - vue sur l’entrée de la recyclerie
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Perspective extĂŠrieure - vue sur la Recyclerie Marine de La Rochelle (17)
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2019
LEVENEZ Atelier Loic Daubas et Laurence Robert En binône avec Fleur Clermont pour le projet urbain
Le projet Levenez s’inscrit dans le cadre d’un partenariat mené entre l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne et la commune de Saint-Juvat dans les Côtes d’Armor.
terre et le bois, et dispose ses espaces de vie au sud afin de profiter des rayons du soleil. Afin de s’adapter aux modes de vie de chacun, des panneaux en lattis ajourés permettent de moduler son espace intime. Un escalier végétalisé permet d’accéder directement au jardin public et relis les espaces verts entre eux. Un atelier de peinture ainsi qu’un atelier de maroquinerie prennent place dans le bâtiment longeant la rue piétonne.
Après avoir séjourné durant une semaine chez les habitants de Saint-Juvat dans le cadre d’une initiation à la construction en terre crue, nous avons mis en place un projet urbain. Nous avons par la suite développé une partie de ce projet urbain en projet architectural. Le projet Levenez propose un petit collectif de logements constitué de T2 et T3, ainsi qu’un habitat partagé pouvant accueillir trois familles. Leurs espaces en commun sont constitués d’un atelier au nord ainsi qu’une grande cuisine et un salon au sud. Dans une volonté de développement durable, Levenez est pensé et construit avec des matériaux soucieux de l’environnement comme la
Perspective extérieure - vue d’ensemble sur le projet urbain
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Perspective extérieure - vue d’ensemble
Perspective extérieure - vue sur l’habitat participatif
Perspective extérieure - vue sur le petit collectif de logement
Perspective extérieure - vue depuis la terrasse
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Plan du RDC
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Croquis intĂŠrieur logement
Croquis intĂŠrieur logement
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2018
WELC’HOME horizon 2050. Nous avons imaginé la commune de Saint Gilles comme s’étant placé en ville d’accueil pour les réfugiés climatiques, politiques et économiques. La pluridisciplinarité de notre groupe nous a permis d’imaginer un système économique et politique en faveur de l’accueil de ces personnes.
Atelier Nadia Sbiti, Nadia Perroteau et Stéphane Chevrier En groupe avec Alice Roy, Axel Basth et Paul Bertrand
Le projet urbain et architectural Welc’home a été réalisé dans le cadre du partenariat entre l’ENSAB et le master de Maitrise d’Ouvrage Urbaine et Immobilière de l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de Rennes. Ce sujet d’atelier a été encadré par l’association de la Team Solar Bretagne et répond à une demande de Rennes Métropole de revitalisation des centre-bourg de certaines communes de seconde couronne de la métropole.
Nous avons choisis de développer des activités commerciales sur le front de rue. En effet, une cantine solidaire s’installe dans le bâtiment en bordure de route. Afin de dynamiser l’intérieur de la parcelle et encourager au passage, nous y avons placé la terrasse de la cantine ainsi qu’un atelier de fabrication et de réparation.
Notre groupe a choisi de travailler sur la commune de Saint-Gilles. La parcelle d’étude se situe dans le centre bourg et a la particularité d’être enclavé. Elle pourrait pourtant faire la jonction entre les nouveaux lotissements et le centre de Saint Gilles.
Afin d’encourager l’entraide et de faciliter l’intégration des nouveaux arrivants, nous avons développé des logements modulables ainsi que des habitats participatifs. Dans une démarche écologique, les nouvelles constructions sont essentiellements composées de matériaux soucieux de l’environnement.
Après avoir réalisé un diagnostic de la commune, nous avons construit un scénario prospectif à
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Perspective extérieure -vue sur le BIMBY
Perspective extérieure - cantine solidaire
Perspective intérieure - habitats participatifs
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Extrait du diagnostic de Saint-Gilles
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Perspective extérieure - vue sur Le Nid
Perspective extérieure - vue sur les habitats participatifs
Perspective intérieure - vue sur le BIMBY
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2018
BANCS PUBLICS Séminaire Paul-Eric Schirr Bonnans, architecte En groupe avec Maud Le Maitour
Bancs publics est un projet réalisé dans le cadre du séminaire expérimental mené par Paul Eric Shirr Bonnans. Plusieurs thèmes étaient mis à notre disposition. Nous avons choisis le thème «espaces publics». A partir de ce thème, nous devions choisir un sujet : les bancs publics. L’enjeu était de s’intéresser au processus de création d’un projet.
Nous avons mis en relation les usages liés aux bancs publics avec les faits de société qui correspondaient à ces périodes, en restituant l’évolution du banc public sous la forme d’une frise chronologique dessinée à la main.
Nous avons dans un premier temps mené des recherches sur l’origine du bancs, puis nous avons répertorié ses différentes utilisations au fil des années.
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2018
UKIYO Atelier Philippe Madec et Marie Hertig-Piquerel En binône avec Juliette Eon
Ukiyo signifie un monde flottant, ces instants suspendus où l’on est purement dans le présent, détaché des tourments et de l’agitation de la vie quotidienne dans la culture Japonaise.
La modification des modes de vie établie dans notre scénario s’accompagne d’un changement au niveau de l’architecture. Nous imaginons des petites maisons individuelles aux espaces minimalistes. Elles se rattachent à un ilot au nombre de 3 ou 4 maisons pour un ilot. Cet espace est composé de pièces partagées entre les maisons comme une spacieuse cuisine, des chambres d’amis, des ateliers...
Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre l’ENSAB et la commune de Langouët en Ille et Vilaine. Il s’agit d’imaginer un quartier écologique et innovant dans la parcelle du Pré Madame, avec la contrainte de la fréquente inondation du lieu.
L’ensemble des bâtiments est construit selon des procédés écologiques comme l’ossature bois ainsi que des toitures végétalisées. Des parois pivotantes en bois permettent de moduler l’ensoleillement.
Après avoir conçu un scénario à horizon 2080, où nous modifions complètement les modes de vie actuels, nous imaginons un «monde flottant». Le projet Ukiyo est constitué d’un quartier dont la totalité des bâtiments sont conçus sur pilotis. Une passerelle permet d’accéder aux différents éléments du projet. La surélévation du quartier permet de conserver la biodiversité présente sur la parcelle.
Façade d’un logement
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Perspective extérieure - vue d’ensemble
Perspective extérieure - vue sur les logements
Perspective extérieure - vue sur les espaces partagés
Perspective extérieure - vue sur les espaces partagés qui constituent l’ilot
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2018
Gare de Dinan, Ingénierie et Architecture Cours encadré par Gilles Guezo, Miquel Peiro, Claude Abou Khalil et Rozenn Kervella En binône avec Laurène Devineau
Dans le cadre du cours Ingénierie et Architecture, nous devions réaliser une extension de gare ainsi qu’une couverture pour les quais. Nous avons choisi la gare de Dinan pour l’originalité du bâtiment existant.
tion entre le sud et le nord de la ville afin de désenclaver les quartiers nord de la ville. L’extension de la gare est construite en poteaux et poutres en bois et est entièrement vitrée. Un système de pare soleil et de ventilation haute permet de faire circuler l’air à l’intérieur.
Afin de respecter la volumétrie existante ainsi que la façade principale de la gare, nous avons réalisé une extension en hauteur. Elle reproduit la forme du bâtiment existant et couvre les quais. Une passerelle permet de créer une jonc-
Perspective extérieure - extension de la Gare de Dinan
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2016
INTERSTICES Atelier Johann Nicolas et Valérie Lebrun
Le projet Interstices se situe sur la commune de Cancale en Ille et Vilaine. La parcelle d’étude est en surplomb face à la mer, elle a un point de vue privilégié. Le sujet d’atelier comprenait un programme bien précis : réaliser un musée contenant une bibliothèque, une salle de conférence, des bureaux administratifs, un café ainsi que des logements pour les chercheurs. L’originalité de cet atelier vient du fait que nous avons du imaginer un parcours de musée horssite, en gérant les ambiances selon les oeuvres que nous choisissions de présenter.
différentes. Le large hall permet de regrouper les différents espaces tout en les distinguant par leur différente hauteur ainsi que par les vues offertes depuis le hall sur les espaces qui composent le complexe. La partie musée a été conçue comme un parcours entre les oeuvres exposées. La lumière naturelle indirecte joue un rôle important, elle entre dans les salles d’exposition par différents moyens architecturaux. Le cadrage des ouvertures s’ouvre sur l’extérieur et la mer comme étant un tableau faisant partie du musée.
Le complexe Interstices se découpe en trois bâtiments allongés reliés par deux blocs transparents qui viennent s’installer entre les interstices des édifices. Ils permettent de faire entrer la lumière dans les parties allongées et de jouer entre les pleins et les vides. Les trois bâtiments allongés sont décalés afin de profiter de vues
Les logements de chercheurs se situent à l’écart du complexe et se tournent vers la mer.
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Coupe sur la partie musée
Coupe axonométrique sur un interstice
Plan du RDC
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