Mémoire PFE /// 2013-2014

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LES D.

PENSÉES /

C.C h i f f let

Ph.

/

PFE

comme

DEL ÉTRA Z

P.C h ed a l

-Habiter EN SAG

PROJET

- L’ a r c h i t e c t u r e

CH APUIS

C.B l a c h ot

DU

la

A n g l ay

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disciplineG.

A .C oste

D ÉP OL L I ER /

D.P ut z

Rive-

2013-2014

M a t h i a s M EYN ET



HABITER LA RIVE « Un collectif de logements au bord de l’eau »

Projet de fin d’études - Juin 2014 Directeur d’études..................................PUTZ Dominique Étudiant........................MEYNET-CORDONNIER Mathias

Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble - ENSAG

Master II - Années 2013-2014


_Sommaire Introduction ..............p.5

I. Alimenter le projet par la référence.........................................................p.7

.Présentation de la référence .Analyse .Intentions de travail

II. Expérimenter le projet : ex Situ.............................................................p.17

.Les proportions, l’accès et le cadrage. .Les limites de la référence .La réorientation du projet

III. Confronter le projet à une réalité : in Situ...........................................p.29

.Recherche et analyse d’un site .Développement du principe .Redéfinir le contexte

IV. Développer le projet dans son contexte................................................p.55

.Intégration au site .Faciliter la répétition .Régler le projet

Conclusion ...............p.68


_Introduction

Ce premier semestre a débuté par le choix de l’étudiant d’un thème architectural qui l’intéresse et voudrait développer. Pour ma part, je n’avais pas de thème précis de recherche sur lequel je voulais travailler, mais des principes architecturaux que j’appréciais qui m’étaient difficiles à synthétiser. C’est donc par la référence que s’est alimentée ma recherche, qui a été mon point de départ, et le fil conducteur de mes expérimentations du projet. C’est par une approche sensible, que le projet de César Portela m’a naturellement intéressé, une référence dont je vais essayé d’analyser les fondements afin d’en comprendre les principes essentiels. Arrivé à cerner en quoi ce projet d’architecture à retenu mon attention, et parvenir dans un second temps à retranscrire ces principes dans le projet. Ce mémoire relate ma démarche de projet et ma pensée architecturale, alimenté par des références et expérimentations.

5



1

ère

PAR TIE

A l i m en t e r

l e p r o j e t pa r l a r é f é r en c e

La

pe u t

r é f é r en c e

d é v e l o ppe r et

le

le

d ess i n ,

être

projet.

pe r m e t

un

point

L ’ ana l y se r

de

mieux

de

d é pa r t

pa r

la

pour

maquette

c o m p r en d r e

la

m i se

en œ u v r e d e c e r t a i ns d i sp o s i t i f s e t l es d i f f é r en t s effets

produits

en

terme

d’architecture.

C ’ es t

a u ss i p r en d r e c o ns c i en c e d e l a p o s t u r e t en u e pa r l’architecte,

d es

chitecturale.

C ’ es t

choix

réalisés

pour

c o nse r v e r

u n p r i n c i pe d e p r o j e t e t u ne c e r t a i ne q u a l i t é e a r f é r en c e

v i en t

pour

a l i m en t e r

le

c es

r a i s o ns

projet

en

que

t an t

la

que

réfil

c o n d u c t e u r a v e c l e q u e l v i ens d i a l o g u e r l e p r o j e t , j u s q u ’ à en t r o u v e r l es l i m i t es . . .

7


I. Alimenter

l e p r o j e t pa r l a r é f é r e n c e

_ P r é sent a t i on

de l a r é f é rence

Architecte: César Portela Projet: Cimetière de Finisterre

Lieu: Cap Finisterre, Espagne Année: 2001

Pourquoi cette référence ? J’attache une attention particulière aux différentes postures que peut entretenir une architecture avec son site, les rapports au paysage qu’elle évoque, les cadrages qu’elle produit, le sentiment de se sentir à l’intérieur alors qu’on est à l’extérieur (notion du dedans/dehors) etc… En parcourant plusieurs projets d’architecture, la référence du projet de Caveaux de César Portela m’a sensiblement intéressée de part la mise en lumière de ces « notions » que j’aimerais approfondir. Cette architecture épurée aux formes minimalistes révèle la beauté du site et donne toute la richesse de l’ensemble. C’est alors que j’ai su que cette référence allait être mon moteur de projet.

Présentation du projet Le projet référence de César Portela, est celui d’un cimetière à Finisterre en Galicie. Il est composé de plusieurs «éléments» disposés le long d’une promenade sinueuse dans une pente douce, face à la mer. La beauté du paysage laisse Portela imaginé un élément mono-orienté qui fonctionne de manière autonome. Ses formes géométriques épurées et ses proportions harmonieuses sont régies selon le nombre d’or. Chaque élément est légèrement surélevé par rapport au sol, laissant une sensation de flottement et de légèreté. Ils sont disposés selon la figure du « dos au mur1 », tournés vers le spectacle de l’environnement marin, renforçant le cadrage sur le paysage.

8

1. Dos au mur : Le dos au mur est une figure tirée du texte de Dominique Chapuis « La figure comme dispositif architectural » Notion qui est développée aux pages 12 et 13.


Projet de C.Portela Photos de Federico GarcĂ­a Barba

9


Isoler un élément du projet de C.Portela 4,10m

Façade

2,80m

Coupe Longitudinale

Plan

Dessins et photo tiré du livre: Cesar Portela, de MARTI Carlos, SESTO Farruco, ALVAREZ Damian

L’accès se fait par la promenade, par un escalier minimaliste désolidarisé de l’élément, dont le nombre de marches est réglé selon la topographie du terrain. L’entrée est caractérisée par la forme du carré, elle dispose d’un recul d’un mètre et demi et assure la qualité de seuil. Ce recul enserré entre 4 faces (2 murs, 2 dalles) donne l’impression du « dedans-dehors », et donne accès aux douze caveaux. 10


La répétition de l’élément, intégration au paysage

Répétition

Site /

de l’élément

topographie

I n t é g r at i o n

a u pay s a g e

Redessin à partir du livre: Cesar Portela, de MARTI Carlos, SESTO Farruco, ALVAREZ Damian

Un élément est répété plusieurs fois, de manière à former un collectif. Ils sont disposés selon la promenade, de manière aléatoire, tournés vers le paysage marin. Ainsi, chaque élément fonctionne de manière indépendante et est réglé selon la topographie du site. L’ensemble des éléments forment la richesse du projet. 11


I. Alimenter

l e p r o j e t pa r l a r é f é r e n c e

_ A n a l y se

Après cette analyse descriptive de la référence, j’essaye de synthétiser les qualités fondamentales du projet, ou du moins celles qui m’intéressent le plus. Les points essentiels à conserver, pour justement les comprendre et les réinterprétés pendant ma démarche de projet. Je détermine deux dispositifs fort avec dans un premier temps la figure du « dos au mur », puis dans un second temps le rapport au sol et au paysage.

Définition de la figure du «dos au mur» Citations tirées du texte «La figure comme dispositif architectural» de D.CHAPUIS « Dans l’ordre du langage, les figures jouent communément un rôle accessoire semblant n’intervenir que pour illustrer ou renforcer une intention » « Une figure est une configuration formelle dont la signification est donnée par la posture » Interprétation de la figure : La figure est un dispositif qui vient améliorer, sublimer une situation, une intention. Elle ne prend son sens que dans l’addition et est transposable et reproductible. La figure du «dos au mur» Pour synthétiser le «dos au mur» , les croquis en plans et coupe sur la gauche sont surement plus éloquent que des mots. Pour appuyer ces croquis, c’est l’idée de s’adosser a une situation suivant un site ou un contexte particulier. Par cette figure, le projet est clairement orienté. 12

Schémas tirés de «La figure comme dispositif architectural» de D.Chapuis


Deux dispositifs de la référence 1_La figure du dos a mur

Le premier point retenu concerne la figure du dos au mur. C’est à dire pour ce projet, une insertion dos à la pente, où chaque élément mono-orienté offre une vue sur l’horizon, un cadre marin : Cadrage sur le paysage

2_Le rapport au sol et au paysage

Le second point concerne le rapport au site. La manière dont un élément est détaché du sol par des murs de soutainements, dont le tout forme une base rectangle lègérement plus étroite que l’élément supérieur, sur laquelle il vient se «poser» : Sensation de légèreté

13


I. Alimenter

l e p r o j e t pa r l a r é f é r e n c e

_ I ntent i ons

de tr a v a i l

Pour débuter ce travail d’expérimentation, l’idée est de tester la référence de C.Portela à différentes échelles ; afin que l’espace contenant les caveaux devienne animé par la vie. Il s’agit d’essayer d’habiter la référence, en conservant les proportions de Portela, ainsi que les critères listés précédemment. Cela dans le but d’en changer les usages sans perdre les qualités fondamentales du projet. Pour l’instant, le programme est au logement, de l’habitat individuel au collectif, mais peut amener à de nouvelle(s) fonction(s) suivant l’évolution. La finalité est de parvenir à définir les limites de la référence.

ÉLEMENT

X

14

1

ÉLEMENT

X

2

ÉL EM EN T

X

3


15



2

èm e

PAR TIE Expérimenter

le

D ans

il

cette

pa r t i e

projet es t

:

ex

q u es t i o n

situ

d’expéri-

m en t e r l e p r o j e t , en s ’ app u y an t s u r l a r é f é r en c e

choisie

p r é c é d e m m en t .

De

p o u sse r

le

p r o j e t d ans d i f f é r en t es d i r e c t i o ns , a f i n d ’ en t es t e r leur.

l es

l i m i t es

et

L ’ a b o u t i sse m en t

produire

un

modèle

d ’ en de

extraire

ce

le

travail

architecturale

meil-

es t

qui

de

se r a

pa r l a s u i t e c o n f r o n t é a l a r é a l i t é d ’ u n s i t e .

17


II . E x p é r i m e n t e r

_ L es

le projet

:

e x s i t u

proport i ons , l ’ a cc è s et le c a dr a g e

Les proportions de la référence - Changer les usages

Pour avoir une première base de travail, j’ai reproduit en maquette un élément de la référence de cimetière, que j’ai répété et proportionnellement agrandit par deux et par trois. C’est a dire qu’une arête mesurant sur la référence quatre mètres, en fera désormais huit pour le premier essai, et douze pour le second. Cela renvoie à un premier aperçu des diverses échelles que peut prendre le projet, des espaces générés, et de la manière dont ces espaces peuvent être investi.

1

x

Maquettes au 1.200ème 18

X

2

X

3


UN SIMPLEX //// Dimensions du projet de C.Portela

UN DUPLEX //// Dimensions proportionnellement doublées

Déterminer une échelle de projet Ce première aperçu donne une idée de l’échelle que peut prendre le projet. Les possibilités sont infinies et je pourrais continuer de développer le projet à très grande échelle, mais je tiens pour le moment à travailler sur des dimensions allant de l’habitat individuel au petit collectif. Toujours celon une approche sensible, dans un souci de rapport au site j’aimerais développer la question de l’accessibilité aux logements, qui joue un rôle considérable dans la composition du projet.

Comment

se fait l’accès

?

Quel

est le rapport au site et la relation au paysage

? 19


L’accès au projet On a constaté que la référence dans ses proportions n’avait pas d’échelle déterminée, mais que c’est en réalité le programme qui régit le dimensionnement du projet. Le second levier qui intervient dans cette question d’échelle concerne l’accès.

Cadrage «divisé»

L’accès est étroitement lié avec le site et la relation au paysage. Si l’on accède par l’avant ou l’arrière, par le haut ou le bas, cela influe grandement dans la composition du projet. Je m’attèle par la maquette et le dessin de déterminer l’accès le plus intéressant pour le projet, dans la mesure où il doit s’intégrer le mieux possible au site tout en s’ouvrant un maximum sur le paysage.

20

Les maquettes de droite, mettent en lumière deux dispositifs de cadrage ; le «plein» qui s’ouvre totalement sur l’extérieur depuis l’intérieur, et le «divisé» qui vient cadrer l’extérieur depuis quatre espaces plus restreints.

Cadrage «plein»


0

A

A

A

2

5

A

A

Etage

A

A

A

A

A

A

A

Rez de chaussée

Dessin d’un duplex (accès par l’arrière) J’ai dessiné un duplex, en limitant le nombre de cloisons pour laisser la lumière investir un maximum l’espace. Les dimensions sont parfaitement proportionnelles au projet de référence (largeur, profondeur, hauteur, seuil) et la notion de cadrage est très ressentit dans ce projet. Le duplex dispose d’une large ouverture sur le paysage tout en conservant une certaine intimité (figure du dos au mur). On peut d’ailleurs imaginer ouvrir complètement la paroi vitrée en rez-de-chaussée en été, pour agrandir le salon et renforcer la notion de dedans-dehors. 21


Il est à mon sens plus judicieux pour du logement d’accéder par l’arrière (contrairement à la référence) car on est orienté dès l’entrée dans le sens du cadrage et l’aménagement des espaces en découle plus naturellement. J’ai produit par ailleurs une maquette d’implantation dans un site théorique en pente, dans le but de mettre en situation le projet et de réfléchir aux diverses manières d’accéder aux logements par l’arrière du projet.

Confrontation à un site théorique

La maquette ci-dessus montre une implantation dans un site théorique en pente suivant la figure du dos au mur. Les blocs sont insérés de manière aléatoire contrôlé dans le site, et posé sur un socle qui les soulèvent légèrement au dessus du sol pour donner une sensation de flottement au projet. L’accès se fait par une route en amont, qui exclut toute promiscuité entre les différents logements, puisque les éléments sont mono orientés.

22


POUR SYNTHÉTISER... Les proportions d’un élément Un élément du projet de Cesar Portela semble fonctionner à «toutes» les échelles, c’est au final le programme qui régit sont dimensionnement et défini ses limites. Toutefois, en vue de la mono-orientation et de la profondeur d’un élément, le projet peut rapidement être sujet à des carences en lumières naturelles, surtout si l’espace intérieur est subdivisé par des cloisons qui viennent obstruer le passage de la lumière.

L’accès au projet Selon la configuration intérieure des espaces, il m’a semblé plus adapté pour du logement d’accéder par l’arrière du projet, dans le sens du cadrage vers l’extérieur, pour se sentir comme projeter vers le paysage. D’autre part, dans une logique d’un collectif d’élément, l’accès par l’arrière du projet évite tout problème de promiscuité, compte tenu que les éléments sont mono-orientés.

Le cadrage sur le paysage J’ai défini deux types de cadrage, le «plein» et le «divisé», qui ne développent pas les mêmes relations avec l’extérieur. Le premier offre une large vue sur le grand paysage, le second donne l’impression du dedans-dehors, la sensation de proximité avec la nature dans une échelle qui se rapporte plus à celle de l’homme. Ainsi, le rapport avec l’extérieur peut être divers selon le type de cadrage, qui sera défini par le projet.

23


II . E x p é r i m e n t e r

le projet

_ Les limites de la référence

:

e x s i t u

Après avoir défini plus clairement l’accès aux projets, les notions de cadrage sur le paysage, et m’être familiariser avec les proportions, j’ai dessiné un petit collectif mettant scène quatre duplex. 1_QUATRE DUPLEX C

C

1er ETAGE (supérieur)

C

Dans cet essai, la référence est proportionnellement agrandie par cinq. Quatre duplex sont mis côte à côte et reprennent la forme du carré. Ils sont desservis par l’arrière, largement ouverts sur le paysage selon la figure du dos au mur, et n’ont aucun vis-à-vis. Cependant, on note un manque considérable de lumière naturelle en fond de projet.

C

1er ETAGE

C

C

REZ-DE-CHAUSSÉE (supérieur)

C

24

C

0

2

5

10m

REZ-DE-CHAUSSÉE

0

2

5

10m


25


Les

limites de la référence, pour du logement Le projet référence de César Portela développe plusieurs éléments fonctionnant de manière indépendante. Chacun de ces éléments sont très épurés, et composés des fondamentaux de l’architecture ce qui fait en partie la force du projet. Ainsi, reconsidérer les dimensions et ajouter des ouvertures serait polluer la pureté de la référence et lui ferait perdre beaucoup de force et donc de son intérêt. J’ai constaté d’autre part qu’en jouant avec les échelles et les proportions, le projet subissait rapidement des carences en lumières naturelles en particulier si l’ont est amené à diviser l’espace intérieur. Or, un logement nécessite diverses espaces lumineux et intimes, qui amène à venir créer de nouveaux dispositifs lumineux, venant casser la rigidité du projet. Ainsi, un élément de Cécar Portela semble plus approprié à l’usage d’une et une seule fonction. Il doit rester à mon sens un volume simple et ne peut donc assumer tous les éléments de programme que nécessite des logements. La référence trouve ainsi ses limites lorsqu’il s’agit de l’habiter. Il est délicat de continuer le projet en m’appuyant uniquement sur ce projet compte tenu de mes intentions qui s’orientent en premier lieu vers la création de logements. Je vais ainsi réorienter ma démarche par de nouvelles références plus en concordance avec ce que je voudrais développer. Cela en essayant d’exploiter un maximum ce travail de recherche qui m’a toutefois permis de mieux définir m’a pensée architecturale, et mieux réorienter mes intentions.

26


II . E x p é r i m e n t e r

_ Réorientation

le projet

:

e x s i t u

Comment réorienter le projet ? le site

Mon premier travail d’expérimentation m’a permis entre autre de définir plus clairement mes intentions de projet. Parallèlement au modèle que je développais par la référence de César Portela, je réfléchissais à l’insertion sur site du projet. Toujours dans une approche sensible au paysage, l’idée était de s’insérer en hauteur, dans un dénivelé conséquent, de manière à ce que chaque éléments du projet jouissent d’une vue prenante. Je pense que il est maintenant primordial de trouver un site correspondant à mes attentes dans la ville de Genève. Le projet évoluera ainsi en fonction du territoire et de tous les éléments qui le compose, qui pourraient avoir de près où de loin une influence sur la forme et la fonction.

27



3

èm e

PAR T IE

Confronter

le projet a une réalité

:

in situ

Le travail du premier semestre sur un modèle architectural décontextualisé va maintenant être confronté à une réalité in situ. L’intérêt de cette partie est d’insérer ce modèle dans un contexte qui est la ville de Genève, pour en noter les réactions et la manière dont le projet évoluera (topographie, accès, programme, orientation, lumière zénithale etc.) Pour ma part, je n’ai pas encore composé de modèle architectural précis. Toutefois, mes intentions de projet se sont définies plus clairement avec le temps, notamment par ce travail sur la référence. C’est maintenant par le site que le projet va se développer et puiser toutes ses ressources.

29


III . C o n f r o n t e r

_ Recherche et Analyse du site

La Ville

de

Pays: ............................ Suisse Gentillé: .................... Genevois Population: ................. 191 803 Superficie: ............... 15,93 km2 Densité: ......... 12 040 hab/Km2 Altitude: ........................ 373 m Statut: ......... Ville internationale

30

le projet a une réalité

Genève

:

in situ


31


Déterminer

un site de projet

Genève dans sa globalité Ce qui est le plus marquant à Genève c’est le relief vallonné sur lequel s’est construit la ville. C’est un site très riche, proposant une grande diversité de situation avec notamment le lac, l’Arve et le Rhône autour desquelles un tissu urbain dense s’est développé respectant un gabarit moyen de l’ordre de sept étages. En ce qui concerne la démarche de projet et la posture tenue jusqu’à maintenant, c’est dans une logique sensible que l’analyse du site va s’orienter et que le projet va s’implanter.

Projeter dans la ville Pour le projet, en vue de l’attention porté sur le paysage, il est dans mon objectif de trouver un site au potentiel remarquable par sa situation. Il doit définir un dénivelé conséquent et offrir une vue prenante sur le lac Léman, et même si possible sur le jet de Genève, qui est un symbole fort de la ville à l’instar de la tour Eiffel à Paris. Dans un second temps, mes intentions de projet en terme de densité répondent mieux à l’échelle d’une zone péri-urbaine que celle du centre ville. Les trois cartes sur la page de droite mettent en évidence le relief, le bâti et le réseau viaire. Ces outils sont des filtres indispensables pour déterminer avec le plus de rigueurs possible le site de projet le mieux adapté.

32


Topographie

Rapport Plein-Vide

RĂŠseaux viaire

33


Choix

du site de projet

-

Quartier

des

Eaux-Vives

Pour développer le projet, j’ai pensé à un lieu proche du lac et légèrement sur les hauteurs de Genève, situé sur le flanc NordOuest d’une colline, dans le quartier des Eaux-Vives. Le site jouit ainsi de percées sur le lac Léman et les cimes du jura, entre les arbres millénaire des parcs. De plus, ce site au potentiel remarquable se trouve dans une zone en forte expansion. En effet, en étant enserré entre la future gare CEVA des Eaux-Vives et la nouvelle plage de Port-Noir, ce lieu a tout intérêt à être exploité.

Site

V ue

34

de

projet

a é r i enne du q u a rt i er des e a u x - v i v es

V ue

a é r i enne du s i te de projet


S i te

I ntent i ons

de projet

Topographie .................................. Pente douce, orienté Nord-Ouest Equipements Publics ..................... Gare CEVA, Equipements sportif, Théâtre, Restaurant, Services

Infrastructures Environnantes ..................................Villas, Parcs,

Grands ensembles d’habitation

Programme

sur

S i te

_Créer un collectif de logements individuels _Restructurer/aménager le site de façon à renforcer/développer les liens avec le parc des Eaux-Vives et la ville.

Insertion ................ S’intégrer à la pente, orienter vers le paysage Figure du dos au mur

Principe ............................... Développer le thème du socle pour : _Gérer le dénivelé du terrain _Élever les éléments du projet _Unifier le projet _Rattacher les logements au sol

35


III . C o n f r o n t e r

le projet a une réalité

_ Développement du principe

:

in situ

Réflexion spontanée Dans une première phase de recherche, il m’a semblé intéressant de développer le thème du socle, dans la mesure où il serait régi par le site, (tracé viaire, limite topographique etc.) de manière à s’adapter à un contexte donner. C’est un moyen de surélever les logements du projet, qui pourraient se tourner vers le paysage. Le socle assure donc cette liaison entre le sol et le paysage, et permet également de limiter toute promiscuité au niveau du rez-de-chaussée. Ainsi, le projet peut développer une double orientation, la première celle du socle régie par le site, et la seconde celle des éléments supérieurs; des logements tournés vers le paysage.

36


Le

rapport

au

site

Dans une logique d’intégration au site, le projet pourrait s’insérer dans la pente par le socle, sur une faible hauteur, en adéquation avec les courbes de niveau. Les éléments supérieurs du projet, opèrent un cadrage sur le paysage, en surplombant la canopée d’arbre en aval. L’idée est que chaque «bande» du projet soit pensée de manière à qu’elles ne se perturbent pas mutuellement dans le rapport avec le paysage et puissent toutes jouir de points de vues intéressants. «Venir créer une expérience singulière dans un site remarquable, essayer de le comprendre et l’habiter dans la simplicité. Rechercher une justesse, une beauté tranquille et discrète, laisser toute sa place à la nature de la colline autant qu’à la sérénité du lieu. Enfouir partiellement un programme dans les plis du site, s’ouvrant sur le paysage et laissant entrer la lumière» Magazine AMC n°220 «une année d’architecture en France»

37


Une seconde référence pour alimenter le projet

Le studio d’architecture SABH développe un projet à proximité d’un espace boisé dans un faible dénivelé. L’architecte en a tiré parti pour organiser des duplex inversés. Les étages inférieurs étirés épousent les courbes de niveau selon un socle régi par la figure du dos au mur, qui lie les logements entre eux. Les étages supérieurs sont accessibles par le sud-ouest et présentent en premier plan des garages en peigne. Des failles fragmentent le volume et permettent de varier les orientations des façades principales, cassant la rigidité du projet et offrant différentes perspectives sur l’extérieur. Projet: ..............25 logements sociaux BBC Agence: ........Studio d’Achitecture B.HUET Lieu: ........................................Saumur (49) 38

Date: .....................................Livré en 2012

Les photos sont tirées du site web du studio d’architecture «SABH»


Mes intentions de projet Concevoir

selon deux principes de référence:

C.Portela & B.Huet

Le projet du studio d’architecture B.Huet confirme ma volonté d’insérer le projet dans la pente. C’est en particulier le principe de socle habité qui a retenu mon attention et m’a donné envie de le juxtaposer avec un élément de C.Portela. C’est-à-dire, utiliser un socle qui épouse les courbes de niveau, comme moyen pour contrôler la topographie du terrain et assurer le programme de logements. Ce socle serait connecté par une circulation verticale à un élément supérieur (lien avec la référence de César Portela), qui assumerait une seule fonction du programme et serait tourné vers le paysage.

Socle habité

Éléments de C.Portela

Terrain en pente

Projet

39


Déclinaison

du

principe

de

projet

en

deux

typologies

Premiers essais «In situ»: Le projet décrit deux entités distinctes. On retrouve en base du projet le «Socle» qui est intégré dans le site, et dans un second temps en partie supérieur, la/les éléments qui ressemblent à des «boîtes» posées sur le socle et tourné vers le paysage. J’ai expérimenté ce principe afin de créer deux typologies diverses d’ensemble de logements, dans une recherche de diversité et de densité du bâti. Dans chaque typologie, je conserve la volonté d’intégrer un maximum du programme dans le socle qui est plus modulable. La ou les boîtes en partie supérieure du projet sont contraintes par leurs proportions et leurs simplicités formelles, et font l’objet d’une seule fonction du programme.

40


Ech : 1/200 ème

5,00

2,50

4,16

6,17

Typologies

Coupe transversale Typologies Typologies d’un ensemble de logements

1. 2. Ech : 1/200 ème

41 Ech : 1/200 ème


Typologies

1.

Deux logements individuels

Ech : 1/200 ème

Longueur totale= 44m

Profondeur logement= 5m

Ech : 1/200 ème

S’insérer dans la pente des Eaux-Vives Ce premier projet est composé d’un socle de 44m de long par 5m de large qui vient abriter deux logements d’environ 100m2 chacun. On retrouve tous les éléments de programme dont un logement conventionnel devrait disposer, ce qui en revanche rend ces logements plus inédits, c’est l’accès aux «boîtes» par une circulation verticale propre à chaque logement. Cette boîte en partie haute du projet, est un espace dédié à la détente voire même la méditation. C’est un élément en phase avec l’extérieur dont la grande hauteur sous plafond et la pleine ouverture sur le paysage laisse place à l’évasion.

étage

2

5

Rez-de-chaussée

10m

N

0


43


2.

Quatre

logements individuels

Ech : 1/200 ème

Ech : 1/200 ème

Longueur totale= 52m

Profondeur logement= 5m Ech : 1/200 ème

Recherche

de

densité

et

diversité

Dans une recherche de densité de bâti, j’ai conservé les mêmes dimensions du socle tout en doublant le nombre de logements. La surface est logiquement réduite à 50m2, soit la moitié d’un logement du premier essai. D’autre part, dans une logique de diversité du projet, on pourrait selon un programme donné ou simplement à la demande du client, imaginer que chaque boîte par le fait qu’elles fonctionnent de manière autonome, seraient «personnalisables». Comme l’on peut le constater sur les plans, pour une même base de logement dans le socle, on peut avoir en partie supérieure soit une chambre supplémentaire, soit un salon ou espace de relaxation. Cela pourrait permettre au projet de trouver une grande richesse de par ça diversité et son adaptabilité à un contexte précis.

étage

0

2

5

Rez-de-chaussée

10m



Maquette au 1.1000ème

S I T E

46

du projet inséré dans le site


N

Plan masse 0

10

50m

On retrouve sur ce plan masse le projet avec deux typologies diverses d’ensemble. Cela pour conserver une logique de densification et de diversité du bâti. Les «bandes» de logements sont disposées de manière à épouser au mieux possible les courbes de niveau. Chacune de ces bandes fonctionnent comme des palier pour ne pas mutuellement se perturber les relations avec le paysage. On peut compter un total de 30 logements individuels dans cette configuration. L’accès au collectif de logements est assuré par une route en amont, ou seront créé des places de parking semi-enterré. Dans le collectif, des axes de distributions entre chaque socle sont prévus pour desservir les logements de manière 47 horizontale et verticale, par des circulations piétonnes.


III . C o n f r o n t e r

le projet a une réalité

_ Redéfinir le contexte

Le

projet

est-il

:

adapté

in situ

au

site

?

Après avoir projeté sur le site des Eaux-vives et avoir rencontré quelques difficultés pour gérer les accès aux logements, je me questionne de plus en plus sur sa relation avec le projet. Est-ce que le site est bien en adéquation avec le principe développé jusqu’à maintenant ? En effet, le projet se justifie par la vue prenante qu’il doit offrir à l’habitant, c’est cette relation étroite avec le paysage qui a guidé une logique formelle de conception. Cela induit un aménagement des espaces particulier et des accès aux logements peu conventionnels. Le site des EauxVives sur lequel j’ai développé le projet est géographiquement bien situé, mais se détache finalement peu de l’ordinaire. C’est le point de rupture entre une zone urbaine franche et une zone plus rurale. Or à Genève ce site des Eaux-Vives me semblait le mieux adapté au projet. C’est pourquoi, j’ai pris la liberté de sortir des limites géographiques de la ville. En sillonnant les berges, je suis tombé sur ce cadre exceptionnel, direction Lausanne. Une parcelle en pente douce recouverte de vignes, venant s’éteindre dans le lac. De plus, une route en amont facilite considérablement l’accès au site. Ainsi avec cette situation de première classe, le projet de par la proximité à l’eau, la vue imprenable sur le Léman et la chaîne des alpes, retrouve cette dimension sensible du lieu et justifie clairement son principe de composition. Le projet se développera dans ce nouveau site, plus en adéquation avec la démarche architecturale tenue jusqu’à maintenant. 48


Nouveau site de projet

AĂŠroport

Gare Cornavin

Genève

Ancien site de projet

49


DIRECTION LAUSANNE

GENTHOD

SITE DE PROJET

A N A LY S E

É L É M E N TA I R E

Le site de projet est situé sur la rive du lac, à 5km au nord de Genève dans la petite ville de Genthod. C’est une parcelle viticole, enserrée entre les flux routiers et ferroviaires d’une part, et le plan d’eau d’autre part. On retrouve essentiellement au nord et au sud, des villas, hôtels et restaurants jonchant le bord de lac. Plus enfoncé dans les terres, s’est développé un tissu disparate constitué principalement de maisons individuelles et de grands champs viticoles, montrant un fort attrait pour le vin dans le secteur.

DIRECTION GENÈVE 50


SITE DE PROJET :

.Pente en moyenne 10°, soit 18% .Situé en bordure du lac

N 0

40

51


Le M 么le (1864m)

Pho to dep u is l e si t e d e p ro j e t 52

M ont-Bla n c (4810m)

C ollon ge -Be lle r ive (420m)


Co l l o n g e-B ellerive (420m)

Pho to du s ite d e p ro j e t

Salèv e (1380m)

J e t d’e a u de Ge n è ve (H:140m)

53


54


4

èm e

PAR T IE

Développer

le

projet

dans

son

contexte

Mes intentions de projet sont de définir un collectif de logements au bord de l’eau. De régler un système qui peut être répété le long du lac, et qui pourrait s’adapter aux variations topographiques. Cette partie s’oriente sur le développement du projet selon le contexte du site, et montre une manière d’habiter la rive.

55


I V. D é v e l o p p e r

le projet dans son contexte

_ Intégration au site

Maquette 1/200ème du projet «Coupe A-A’»

56


A-A’

Ajuster le projet à un nouveau contexte L’idée est d’habiter la rive avec une densité plus importante que le contexte alentour. Retranscrire les avantages de la maison individuelle au sein d’un collectif d’habitat formant un ensemble. Venir implanter le projet à flanc d’eau sans dénaturer l’esprit du site. Avoir un impact visuel mesuré et juste en s’insérant partiellement dans la pente et laisser place aux vignes déjà présentes. La coupe A-A’ reprend le principe défini jusqu’à présent. On retrouve deux bandes de logements avec les socles en partie basses sur lesquelles sont disposés les éléments supérieurs ; les boîtes cadrant le paysage. À cela a été ajouté un parking souterrain. Le projet suit la déclivité de la pente et l’accès automobile se fait toujours par l’arrière par une rampe qui relie la zone parking. Les accès piétons sont latéraux et entre les bandes de logements.

Parking souterrain

Coupe A-A’

0

5

0 5

20


B-B’

Evolution

par

les

Coupes

Dans la continuité de la coupe A-A’, le projet «Coupe B-B’» marque la volonté de créer une véritable rue en «dos de projet» pour faciliter la circulation et l’accès aux logements. Ainsi, afin de conserver les vignes existantes et le contexte induit par le site, la largeur du projet se verra réduite au maximum. C’est dans cette logique de conception que les bandes de logements ont été fusionnées, ne formant plus qu’une seule entité. 58

Coupe B-B’

0

5

0 5

20


Maquette coupe 1/200ème du projet «Coupe B-B’»

59


I V. D é v e l o p p e r

060

5

le projet dans son contexte

_ Faciliter la répétition

20


Un

«ensemble»

du

projet

L’idée est de définir une base de projet qui sera répétée dans le site autant de fois que nécessaire et pourra s’adapter selon les variations du terrain. Pour faciliter la répétition d’un ensemble, les stationnements sont insérés dans la pente, faisant face aux logements. Ainsi, l’accès au projet se fait plus naturellement, avec d’un côté l’accès aux logements et de l’autre l’accès aux parkings. D’autre part, cette disposition permet l’installation de garages fermés individuels pour les appartements triplex. On retrouve en effet en arrière du projet des appartements triplex, et à l’avant des appartements duplex. Tous les logements sont accessibles depuis la «rue» du projet, mais aussi par des rampes piétonnes au premier niveau pour les triplex.

Maquette coupe 1/200ème du projet

Ainsi, un ensemble abrite huit logements et est constitué de quatre duplex et quatre triplex. Cet ensemble est la base de composition du plan masse puisqu’il va être répété le long de la rive du lac, selon le contexte. Plan

masse

d’un

ensemble

de

huit

logements

61 0

20

40


62 Maquette du projet au 1.500

ème


Répétition

d’un

l’ensemble

au

bord

de

l’eau

Chaque ensemble suit une logique d’implantation naturelle, selon les limites physique imposé par le lac et la topographie du site. Le projet partiellement inséré dans la pente s’étale le long de la rive et suit les plis naturels du terrain. La répétition d’un ensemble génère des failles sur le lac laissant accès au plan d’eau par un ponton. Un long mur de soutènement en arrière de projet vient permette la création d’une rue et de places de parking enterrées. Ainsi, le projet enserré entre deux villas est traversant et dessert aisément tous les logements du projet par la même route. D’autre part, la partie non construite du site sera entièrement recouverte de vigne pour ne pas en dénaturer son caractère premier.

Un ense

mble

0

10

40

Plan masse du projet

63


I V. D ĂŠ v e l o p p e r

64

le projet dans son contexte

_ RĂŠgler le projet


Radacaliser

un

ensemble

2ème étage

0

20

40

Plus le projet avance, plus il se simplifie et se clarifie. Dans cette continuité de radicalisation du principe, j’ai redessiné la composition des logements en définissant une trame régulière de l’ensemble. Les huit logements sont le fruit d’un assemblage de deux fois quatre logements identiques (quatre duplex et quatre triplex), et les boîtes tournées aléatoirement vers le paysage sont désormais parallèles entre elles.

1er étage

Cette régularité vient accentuer la rigidité du projet. De plus, elle permet de régler plus simplement les éléments entre eux et permet de s’adapter sans difficultés aux contraintes du territoire. De cette manière, on peut facilement faire varier la longueur d’un ensemble en fonction du contexte. Le projet est donc transposable et adaptable à différents contextes. On remarque d’ailleurs sur le plan masse (page de droite) que les ensembles situés aux extrémités Nord et Sud du projet ont été raccourcis, pour améliorer l’accès à la «rue», compte tenu de la pente.

Rez-de-chaussée 1.500

ème

65


Habiter

la

Coupe transversale

66

rive


Coupe longitudinale d’un ensemble du projet

0

5

67

20


_Conclusion

La logique de conception qui à guider ce projet s’est orientée selon une approche sensible, en maintenant une certaine tension avec la référence initiale des caveaux de César Portela, et dans une recherche constante vers des lignes et formes épurées. Ainsi, le projet s’est développé par le site et s’est justifié par la beauté et la qualité du lieu. D’autre part, la radicalisation d’un ensemble en a facilité la répétition et a favorisé l’étalement du projet le long de la rive. De par sa composition élémentaire, le projet est reproductible et transposable dans la limite imposée par le contexte. L’idée d’« Habiter la rive », est donc à prendre au sens large du terme, et ne se cantonne pas au seul site développé dans ce mémoire. Dans un second temps, au regard des nombreuses villas qui jonchent la berge, le projet apporte une alternative de densification de la rive, avec un collectif de logements qui développe les avantages de l’habitat individuel. Il facilite l’accès au lac, vient créer une limite franche entre terre et eau, et chaque logement profite d’une imprenable vue sur le paysage du Léman et des alpes.

68


69


B i bl i o g r a p h i e O u v r a g es

Alvarez D, Marti C, Sesto F. César Portela, Almeria : Colegio de Arquitectos de Almeria; 2008 Chapuis D. La figure comme dispositif architectural, Collectif de Recherche Architecturale, Ecole d’Architecture de Grenoble, 2005. Norberg-Schulz Ch. Genius Loci : Paysage, Ambiance, Architecture, Liège : Mardaga, 1981. Chapitre « Lieu ? » Philip Jodidio. Ando-Complete Works 1975-2012 - Cologne, 2012 Sauvage Y. La référence en architecture : entre modèle formel et postural, Actes du Séminaire Doctoral «Modèles, références et analogies dans la conduite de projet », ENSA de Grenoble, 2008.

R e v ues

AMC. Une année d’architecture en France, n°220 - Décembre 2012-Janvier 2013 EXÉ. Architecture détails technique, Exe 11 - BETONS

Travaux

é tud i a nts Pfe. MAGNIN Marine : Réveler la colline, Une cité universitaire a Lausanne. Juin 2013 Pfe. PONCET Jean-Yves : Un regroupement d’habitat dans la pente, L’espace public comme principe générateur. Juin 2011

S i te

i nternet ARCHIDAILY | Site d’architecture CEVA | Le projet du CEVA SITG | Le territoire genevois à la carte

http://www.archdaily.com http://www.signegeneve.ch http://ge.ch/geoportail/pro/

N ote 70

Les croquis, dessins & photos où ne figure aucune légende, ont été réalisé(e)s par mes soins.


R e m erc i e m ents Je tiens à remercier toutes l’équipe pédagogique du master « les pensées du projet », ainsi que mon directeur d’études Dominique Putz.


Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble - ENSAG

Master II - Années 2013-2014



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M e y ne t - C o r d o nn i e r M a t h i as

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