Portfolio - Mathias Carrolio

Page 1

Portfolio - Mathias Carrolio Architecte DE - ENSA Toulouse Master Patrimoine(s) en projet PFE mention recherche





S

O

M

M

A

I

R

E

Diffuser le musée dans la ville Toulouse p.6 GSEducationalVersion

Réhab(il)iter l’ancien Labruguière p.14 Musée Goya des arts hispaniques Castres GSEducationalVersion

p.24 GSEducationalVersion

Stage '' Ville de Delphes '' auprès de l'EFA Delphes, Grèce p.32 Habiter une bastide médiévale Lisle-sur-Tarn p.34 Un mail en bord de bastide Lisle-sur-Tarn GSEducationalVersion

p.40 Etudes sur le Musée du Louvre Paris p.44

GSEducationalVersion

Dessiner pour comprendre France p.48 GSEducationalVersion

Dessins et croquis Divers p.52 GSEducationalVersion


D I F F U S E R L E MUSÉE DANS LA VILLE T o u l o u s e Atelier de PFE encadré par Françoise Blanc, architecte, Nathalie Prat, architecte du patrimoine et Magali Cabarrou, architecte et archéologue. Au coeur de Toulouse, la rue de Metz est une percée haussmannienne liant le Canal du Midi et la Garonne d'Est en Ouest. Cette percée est pensée comme une succession de pièces urbaines patrimoniales, chacune en lien avec un Monument Historique. Au coeur de cette percée, le musée des Augustins, aujourd'hui dysfonctionnel, manquant de place et de cohésion, est comprimé dans sa parcelle, à proximité de la place Esquirol, mal structurée et encore trop donnée à la voiture. Le projet cherche dans la complexité patrimoniale, urbaine et historique les réponses aux problèmes de ces deux ensembles : redessiner un espace public majeur pour la place Esquirol et faire entrer le musée des Augustins dans une nouvelle ère, en l'articulant dans la ville. Le projet propose donc un nouvel accueil sur la place et un lien avec le musée en sous-oeuvre. C'est l'occasion de retrouver et mettre en scène les vestiges antiques de la ville, dans un parcours chronologique repensé autour du grand cloître. L'exposition temporaire et la médiation occupent de nouveaux bâtiments, le long d'un biais affirmé marquant l'emprise du musée dans la ville. 6


Penser la rue de Metz comme une succession de pièces urbaines patrimoniales, entre le Canal du Midi et la Garonne

Aujourd'hui, une place Esquirol et un musée qui ne fonctionnent pas, dans lien physique, dans un tissus dense

XX° siècle

Déployer le musée dans la ville

Compléter la boucle autour du grand cloître

Deuxième moitié du XIX° siècle Structurer la place Esquirol

Laisser entrer la lumière dans le jardin Première moitié du XIX° siècle

Retrouver une boucle autour du grand cloître XVII° siècle

Lier physiquement place Esquirol et musée des Augustins

XIV° siècle

Antiquité

L'histoire riche de la place et du couvent devenu musée

Créer un avantposte du musée, au coeur de la ville

Affirmer la place du végétal dans un centre très dense

Repenser place et musée comme un tout cohérent

Affirmer les nouveaux espaces du musée dans la ville

Concevoir de nouveaux bâtiments pour le musée 7


Le projet propose donc de lier place Esquirol et musée à travers les percées haussmanniennes. Le nouveau pavillon d'entrée fait appel dans la ville par une lame opaque, haute et se détachant des alignements du tissus urbain. De part et d'autre de ce biais, deux halls : un tourné vers la place Esquirol et la Garonne, l'autre vers la rue de Metz et le canal du Midi. Un grand escalier s'enroule autour d'un vide central et amène au sous-sol. La traversée du biais et un puits de lumière marquent l'entrée dans l'exposition permanente. Une première salle offre une nouvelle dimension au musée : un parcours sur les ruines antiques qui seraient redécouvertes lors de l'excavation (l'emplacement de l'ancien forum étant tout proche). De là, deux choix possibles : soit remonter dans l'exposition permanente, soit continuer dans l'exposition temporaire. Cette dernière s'organise en trois temps : une galerie constituée d'une série d'alcôves, la grande salle d'exposition avec une double hauteur, de grands volumes et de la lumière naturelle puis, une fois au niveau de la rue, la mezzanine. De là, le visiteur peut reprendre le parcours de l'exposition permanente à son début, dans l'ordre chronologique. Il s'organise autour du grand cloître en commençant par la salle de sculpture romane, puis le petit cloître, l'église donnée à la collection gothique, puis les salles de l'aile Est, où une histoire du couvent est proposée en lien avec les traces des chapelles détruites. De là, le visiteur arrive dans la nouvelle aile Sud, dédiée à l'exposition des sculptures classiques, puis monte dans les salons de peinture du premier étage avant de redescendre et finir sa visite soit dans le café du pe8


L'entrée du musée depuis la place Esquirol

La galerie d'exposition temporaire

Sous-sol : étendre le musée, se saisir de l'histoire du site et structure l'ensemble le long du biais - 1.2500°

Rez-de-chaussée : les nouveaux bâtiments du musée, entre trame du couvent et ouverture sur la place - 1.2500° 9


tit cloître, soit dans le jardin du grand cloître. L'administration est confirmée dans la tour qui lui est dédiée dans l'aile XIX°. L'étage du petit cloître accueille des bureaux en lieu et place des actuelles réserves. Ces dernières trouvent de nouveaux espaces aux normes au sous-sol de la nouvelle aile, en lien avec les ateliers de restauration au premier étage de l'aile Est, cela dans le but de permettre au musée de répondre au mieux aux enjeux de conservation, de restauration et d'archivage des oeuvres qu'il abrite. La médiation trouve de nouveaux espaces sur la rue des Arts. Au soussol, un auditorium de 120 place en lien avec l'exposition temporaire. Au rez-de-chaussée le centre de documentation et à l'entresol les ateliers pédagogiques. La médiation et l'administration ont un hall indépendant sur la rue des Arts, permettant un fonctionnement différent du parcours du visiteur avec son hall sur la place Esquirol. L'ensemble du projet d'extension est conçu en pisé, pour plusieurs raison. D'une part ce matériau affirme le lien symbolique entre le sous-sol creusé dans la terre et les émergences de part et d'autre du biais. D'autre part, ce matériau est à même d'entretenir un dialogue harmonieux avec la brique du musée. Enfin, la terre nécessaire à la construction pourrait provenir du percement de la ligne C du métro aujourd'hui en projet à Toulouse, et qui offre un matériau abondant et intéressant qu'il faut savoir utiliser dans une démarche éco-responsable.

10


Premier étage : les salons de peinture et les ateliers de restauration - 1.2500° Coupe terre - ciel de l'aile sud - 1.500°

Coupe longitudinale de l'accueil et élévation sur la rue de Metz - 1.2500°

Coupes transversales de la salle d'exposition classique et de la salle d'exposition temporaire - 1.2500° 11


Le projet cherche dans la complexité historique, urbaine et patrimoniale à étendre le cadre de réflexion en cours au musée des Augustins depuis sa création en 1793. Dans le cadre d'un projet urbain plus large, il fait sortir le projet de sa parcelle dans une réflexion qui se rapproche de celles concernant le museo diffuso, en cours en Italie depuis plusieurs années.

PFE mention recherche

Sous la direction de Françoise Blanc, architecte et docteur en histoire de l'art. En parallèle de ce projet de PFE a été mené un mémoire de parcours recherche intitulé Émergence et application des valeurs patrimoniales deux siècles de projets au musée des Augustins. Cette recherche a eu pour but d'analyser les nombreux projets d'architecture qui façonnent le musée depuis sa création en 1793. Il a visé à la mise en lumière des valeurs patrimoniales qui ont porté ces projets au fil du temps. Cette recherche a permis de mettre en évidence le cadre de réflexion dont le projet de PFFE a cherché à se défaire. De plus, il a permis un regard critique sur cet ensemble classé Monument Historique, en appuyant et justifiant des choix de destruction ou de restitution mis en oeuvre dans le projet.

12


La mezzanine de l'exposition temporaire

Les salles gothiques de l'aile Est

Elevation Est et coupe dans l'aile gothique - 1.2500°

Le projet dans la ville - 1.500° 13


R É H A B I ( L I ) T E R L ' A N C I E N L a b r u g u i è r e Atelier de cinquième année encadré par Savitri Jalais, architecte et Marion Sartre, architecte du patrimoine En binôme avec Caroline Carles Le travail de ce semestre aborde une question essentielle aujourd'hui : la revitalisation des centre-bourgs anciens. Cet atelier tente de proposer des solutions pour adapter les logements de ces centres aux modes de vie et aux besoins actuels. La ville de Labruguière, dans le Tarn, présente un tissu très dense avec un grand nombre de maisons à encorbellement des XV° et XVI° siècles. Ces logements, vides depuis des décennies, sans espaces extérieurs et sans beaucoup de lumière naturelle, amènent à des problèmes architecturaux complexes. Tout l'enjeu est de trouver des qualités dans ce déjà-là contraint, afin de donner envie à de nouveaux occupants de s'y installer. Au delà du logement, la réflexion s'étend aussi à de petits équipements publics ou associatifs à même de ramener un dynamisme et une vie quotidienne, sans transformer ce centre en quartier dortoir. La maison travaillée en binôme pendant ce semestre occupe une place privilégiée dans le tissu de la ville : elle est en bout d'îlot, avec 3 façades percées, et donne sur la place de l'Hôtel de Ville. Ces composantes seront primordiales dans le processus de conception. 14


Une maison dans le contexte dense de ville médiévale

Une maison en bout d'îlot, un bloc à trois façades donnant sur la place centrale de la ville 15


D I A G N O S T I C Le relevé exhaustif de la maison a pour but d'en comprendre les qualités, les spatialités et le système constructif afin d'en faire émerger des intentions de projet. La maison a une histoire complexe, et a déjà été l'objet de plusieurs réhabilitations depuis sa construction. Édifiée au XVII° siècle, elle avait vraisemblablement un rez-de-chaussée commerçant, une galerie d'escaliers en extérieur et une grande aula au premier étage donnant sur la place, avec cheminée centrale. Au XVIII° siècle, elle est profondément remaniée : un escalier balancé est créé dans le volume de la maison, la aula est divisée en deux pièces et le commerce est transformé. Le rez-de-chaussée a été transformé au XIX° et XX° siècle, mais le premier étage est dans son état du XVIII° siècle et le second dans celui du XVII°. L'histoire complexe de cette maison a laissé de nombreuses traces dans les spatialités, les décors, les menuiseries ... mais aussi dans la structure, qui a beaucoup souffert de ces réhabilitations. Le projet a pour but de préserver et mettre en valeur ces traces, qui font qualité.

16


Façade sur la place de l'Hôtel de Ville - 1.500°

Rez-de-chaussée - 1.200°

Coupe BB - 1.200° Premier étage - 1.200°

Combles - 1.200° Réhab(il)iter l'ancien - Labruguière

Coupe CC - 1.200° 17


La maison est bâtie selon deux modes : la maçonnerie de moellons et de pierre de taille, et le pan-de-bois en remplissage brique et torchis. La maçonnerie est utilisée pour les murs en pignon Est et Ouest ainsi que pour le sous-sol et le rez-de-chaussée. Les étages sont en pan de bois, avec un refend intermédiaire en ossature, aujourd'hui apparente. Cette structure mixte, mal liaisonnée, entraîne une fragilité de la structure. De plus, l'escalier balancé du XVIII° est venu tailler les solives d'encorbellement sans la mise en oeuvre d'un chevêtre, ce qui entraîne une grande fragilité de la cage d'escalier. Enfin, le pan-de-bois, d'une épaisseur de 12cm, pose aujourd'hui des problèmes thermiques dans la réhabilitation. Tout ces points structurels et techniques de la réhabilitation, au delà des qualités spatiales, sont un vrai enjeu. L'utilisation de matériau respectueux, bio-sourcés, à même de cohabiter avec des structures et matériaux anciens, est primordiale dans une tel projet.

18


Détail constructif au niveau d'une baie du XVIII°siècle - 1.50°

Schémas structurels du sous-sol à la charpente

Photos d'état des lieux, de gauche à droite : état du premier étage, XVIII°, état du second étage, XVII°avec vue sur le clocher Réhab(il)iter l'ancien - Labruguière

19


P

R

O

J

E

T

De par sa localisation dans la ville, à proximité de la place et de divers équipements publics, le programme du nouveau projet assume une mixité des usages, mais aussi une modularité. Au rez-de-chaussée, on trouve deux salles d'exposition ou de réception qui pourront, en lien avec la place, redevenir un centre de l'activité culturelle de la ville, aujourd'hui trop en périphérie. Au premier étage, des bureaux sont créés. Pouvant être en lien avec l'espace d'exposition, ils peuvent toutefois être indépendant. Ils sont aussi pensés sur le long terme : si les besoins changent, des modifications très légères permettent de passer de bureaux à un T2 généreux. Au dernier étage, un T2 est créé, avec une vue dégagée sur le clocher de l'église, les toits de la ville ancienne et, en fond, la Montagne Noire. Un des scénario possible pourrait être un espace d'exposition en lien avec des bureaux d'associations artistiques et avec une petite résidence d'artiste au dernier étage. Mais trois entités indépendantes sont aussi possibles, et peuvent même changer d'usage. Ce projet a donc la volonté de s'inscrire dans le long terme, avec des aménagements évolutifs et adaptables, pour répondre aux besoins de la ville dans 10, 20 ou 50 ans.

20


Rez-de-chaussée : espaces d'exposition - 1.200°

Premier étage : bureaux - 1.200°

Maquette - 1.50° Réhab(il)iter l'ancien - Labruguière

Deuxième étage : T2 bis - 1.200° 21


Dans cette complexité des traces et de la structure, le parti-pris est de conserver tous les éléments anciens faisant qualité, et d'identifier les interventions contemporaines par la matérialité. Ainsi, l'ensemble des menuiseries est restauré et mis aux normes actuelles, le refend bois des étages est libéré des cloisons pour en montrer la structure et en faire le coeur de la composition, et la majorité des sols anciens est maintenue. Les meubles qui séparent les nouvelles pièces sont en bois clair, entretenant ainsi un rapport avec l'ancien tout en s'en différenciant. Ce même bois est utilisé pour le travail des nouvelles menuiseries, et des encadrements du doublage dans les anciennes. Les nouvelles menuiseries, remplaçant celles en trop mauvais état ou sans qualité, ont une écriture contemporaine assumée, insipirées de celles d'Alvar Aalto. Outre ces interventions, la maison est mise aux normes de la RT 2012, mais avec l'utilisation de matériaux naturels. L'isolation thermique est en fibre de bois ou en ouate de cellulose, l'isolation phonique en liège ... Cela permet à la fois une démarche éco-responsable tout en mettant en oeuvre des matériaux pouvant co-exister avec l'ancien.

22


Vue du parvis des espaces d'exposition

Montrer le refend bois dans les étages

Coupe CC sur la bande servante - 1.200°

Encadrements bois

L'escalier XVIII° restauré et éclairé - 1.50°

Coupe américaine détail sur le séjour du R+2 - 1.50° Réhab(il)iter l'ancien - Labruguière

23


MUSÉE GOYA DES ARTS HISPANIQUES C a s t r e s Atelier de quatrième année encadré par Marion Sartre et Michel Péron, architectes du patrimoine. En binôme avec Caroline Carles. Dans la cadre de ce semestre de travail dans le champ patrimoinial, le projet prend place dans les anciens abattoirs Saint-Roch de la ville de Castres, dans le Tarn. Ces derniers sont créés à la fin du XIX° siècle en aval de la ville, puis connaissent plusieurs phases d'extension, dont une imposante halle dans les années 1930. A partir des années 1950, ils sont peu à peu délaissés : des extensions sont détruites, et il ne reste aujourd'hui qu'une partie des bâtiments d'origine et la halle 1930. Dans ce site qui appelle à une mise en valeur, l'exercice prévoit d'implanter le musée Goya des arts hispaniques, installé de longue date dans le Palais de l'Archevêché de la ville et qui présente la plus grande collection d'oeuvres hispaniques en France après le Musée du Louvre. Ce projet relève à la fois de la mise en valeur du patrimoine (à l'échelle architecturale comme urbaine) et d'une réflexion muséographique sur la création des espaces d'exposition.

24


Conserver le patrimoine faisant qualité

Retrouver un axe Créer 1 bloc et 2 plateaux

Faire tourner les plateaux et s'ouvrir sur la rivière

Un site aujourd'hui délaissé, un patrimoine du XIX° et XX° à retrouver, une composition urbaine à repenser Musée Goya des arts hispaniques - Castres

Créer 2 parvis délimités par 3 axes transversaux 25


FAIRE DIALOGUER L’ANCIEN ET LE NOUVEAU Les différentes extensions nécessaires à l'accueil du programme se développent horizontalement sur la parcelle et mettent en valeur, tel un écrin, les abattoirs d'origine et notamment la halle 1930. Le projet d'extension remet en avant une rue qui existait dans le tissu ancien mais qui s'était perdue au fil du temps. Cet axe devient la vraie colonne vertébrale sur laquelle s'articulent les espaces bâtis et les espaces vides, ainsi que les usages. On retrouve donc sur cet axe (1) l'entrée du musée, marquée par la passerelle, mais aussi les espaces annexes (auditorium, médiathèque, ateliers pédagogiques ...) le tout ouvert sur la rivière.

Accueil Exposition permanente Billetterie - Information Exposition temporaire Accueil des groupes Auditorium Médiathèque Vestiaires Ateliers pédagogiques Librairie Restaurant Réserves Entretien Administration

26


1) Vue du parvis d'entrée du musée et de l'axe structurant de la composition

2 1

3

4 1

Plan du rez-de-chaussée et du premier étage de l'existant (sépia) et de l'extension (noir) - 1.1000° Musée Goya des arts hispaniques - Castres

27


S T R U CT U R E R LE S V I D ES La colonne vertébrale du projet, sur laquelle tout s'articule, est séquencée en 2 parvis délimités par 3 filtres. L'enceinte du musée est délimitée, depuis la ville, par un auvent métallique couvert et un bloc opaque et brut, accueillant les réserves et faisant écho aux abattoirs. On découvre derrière ce dernier le premier parvis, qui met en valeur la halle 1930, Il est compris entre les deux extensions d'acier corten gris accueillant, au Sud, l'administration et les locaux techniques du Musée, et au Nord la médiathèque, l'auditorium et les nouvelles salles d'exposition. Appelé par la vue sur la rive qui s'ouvre à l'Ouest, on passe le second filtre, sous la passerelle (2). De là on peut pénétrer dans le musée ou dans le sas menant à l'auditorium et la salle d'exposition temporaire. C'est l'axe transversal majeur du projet, desservant les espaces principaux. Derrière ce filtre, le second parvis s'ouvre généreusement sur la rivière, et descend doucement vers un belvédère le long des ateliers pédagogiques et du restaurant,. il permet aussi une connexion directe avec la rive, liant le projet au centre ville tout proche par un cheminement piéton doux.

28


2) Vue de l'entrée du musée (à gauche) et du premier parvis (à droite) prise sous la passerelle

Coupe transversale sur l'auditorium, la nouvelle salle d'exposition, le premier parvis et l'administration - 1.500°

Coupe longitudinale sur l'axe structurant, vue vers l'extension principale - 1.1000°

Musée Goya des arts hispaniques - Castres

29


PARCOURIR LE LIEU ET SON HISTOI R E Les espaces de l'exposition permanente débutent dans les anciens abattoirs et se développent au premier étage de l'extension Nord. On pénètre dans le musée sous la passerelle, où l'on trouve les différents espaces d'accueil. Ces derniers sont compris dans des volumes bas, bien que la grande hauteur de la halle soit perceptible par un travail de joint creux. De ces espaces d'accueil, on accède à la cour couverte, où un jeu de hauteur de toiture apporte de la lumière dans cette partie présentant l'histoire du musée et des abattoirs. On entre ensuite dans l'ancien bâti des abattoirs, plus bas et plus sombre. Il permet l'exposition d'oeuvres plus fragiles tout en cadrant des vues sur le paysage extérieur. Un noyau de circulation, toujours travaillé en joint creux (3) dessert l'étage. Une fois le tour des anciens abattoirs fait, on emprunte la passerelle qui ouvre une large vue sur la rivière, puis on continue l'exposition dans la salle haute de l'extension. Elle est structurée par un alignement de poteaux issu du biais du rez-de-chaussée (4). Enfin, on emprunte à nouveau la passerelle et on pénètre dans la halle 1930, où les grands formats du musée sont présentés sous la charpente métallique d'origine. On redescend enfin dans les espaces d'accueil, avant de sortir vers l'exposition temporaire, le restaurant, la médiathèque, les bords de rivière ...

30


CONSERVATION ET TRANSFORMATION DES ANCIENS ABATTOIRS SAINT-ROCH DE CASTRES PROJET POUR LE MUSÉE GOYA ET MUSEE D’ART HISPANIQUE

D

E

Espace d’exposition et escalier dans l’ancien

3) Vue du noyau de circulation dans l'aile Sud des abattoirs

Grande salle d’exposition de l’extension

4) Vue de la nouvelle salle d'exposition 17

19

Fonds de bassin en dallage de grès +8.50 Bureau régisseur 14,39 m2

13

13 17

50

80

4

-1.50

15

Caniveau linedrain

Atelier 2 49,73 m2

4

17 18

18

Bordure en grès 20cm

Bureau ateliers 14,01 m2

Réserves 6 93,48 m2 Atelier 1 49,73 m2

A

B

C

50

17 16

Pavage en grès 50cm*3m

-1.00

10

Stabilisé

H

H

-0.50

250

-4.80

R+2 - 1.200ème

±0.60

0

5

10

20m

Poteau acier

G

Détail de calepinage - 1.25ème

G 8 6 14 14 15 13 12 16 7

0

25

50

100cm

LÉGENDE

40 40

GSEducationalVersion GSPublisherVersion 88.0.30.98

végétale -1 Coupe transversale de l'extension, de la passerelle et des Terre abattoirs - 1.500° Hérisson - 2 ±0.00

F

F

Béton de propreté - 3 Etanchéité - 4 R+1 Acier corten

300

Dallage en béton armé - 5 Isolant incompressible - 6 Plancher chauffant - 7 Chappe béton - 8

C

D

E

Enduit sable GSEducationalVersion GSPublisherVersion 87.0.30.98

11

Semelle filante - 9 Poteaux en acier - 10 Menuiserie - 11 4 Passage des réseaux - 12

10

A

8B 6 5

7 3

Bardage acier - 13 Dalle en béton armé - 14 Isolant - 15

2 9 1

Faux plafond - 16

Rez-de-chaussée

Aluminium brossé

Shémas structurels - 1.500ème

Références de matériaux

IPN - 17 Menuiserie fixe - 18 Chéneau encastré - 19 Coupe Terre-Ciel - 1.25ème GSEducationalVersion GSPublisherVersion 87.0.36.98

0

25

50

100cm

Coupe longitudinale sur la halle 1930, la cour couverte et les ailes XIX° - 1.500° Coupe BB - 1.100ème

0

2,5

Coupe FF - 1.200ème

0

5

5

10m

10

20m

GSEducationalVersion GSPublisherVersion 87.0.30.98

CARLES Caroline - CARROLIO Mathias

S81C « PATRIMOINES EN PROJET » ARCHITECTURE MONUMENTALE, PROJET DE SAUVEGARDE ET DE CRÉATION ATELIER M.SARTRE - M. PERON

Musée Goya des arts hispaniques - Castres

31


S T A G E ''VILLE DE DELPHES'' AUPRÈS DE L'EFA D e l p h e s - G r è c e Stage au sein d'une équipe d'archéologues sur un secteur de la ville antique construite autour du sanctuaire d'Apollon à Delphes. Ce stage a été réalisé dans le cadre de l'étude '' Ville de Delphes '' menée par l'École Française d'Archéologie d'Athènes et sous la direction de Jean-Marc Luce, archéologue maître de conférence à l'Université Jean Jaurès de Toulouse. Cette étude vise à mieux comprendre la ville qui se développait entre le -VI° et le -IV° siècle autour du sanctuaire d'Apollon à Delphes, en Béotie. La principale question, encore sans réponse, est de savoir si le sanctuaire était hermétique ou si les habitants pouvaient le traverser. Le secteur étudié lors de cette mission se situe au dessus de l'agora romaine, à l'Est du sanctuaire. Il est composé d'un ensemble de vestiges de murs, de différentes époques. La mission s'est déroulée en 3 temps : - le relevé au 1.20° de l'ensemble du secteur ( 50*100m2 ) en collaboration avec une équipe de topographes. - L'identification des époques de construction de chaque mur, avec le concours de Magali Huille, architecte du patrimoine. - Des hypothèses sur l'emplacement de rues en lien avec les portes du sanctuaire. Ce travail a été réalisé avec Caroline Carles, étudiante architecte, Matthias Biro, étudiant archéologue et Magali Huille, architecte, chargée de mission par l'EFA. 32


Péribole est

Porte B

080

260

250

240

230

220

210

200

090

No : No inv. : Site : Delphes Secteur : Est, au Nord de l’agora romaine

Identifiant programme

Légende : Plan actuel de la zone nord de l’agora romaine jusqu’au bâtiment à péristyle (non compris) Type de dessin : plan

Échelle : 1/50e Année : Auteurs Environnement : Mac PC 2017 de la fouille : Logiciel : Adobe Illustrator de l’étude : dessins M. Biro, C. Carles Version : CS 5 et M. Carrolio ; topographie C. Leblan Format d'enregistrement : .ai / .eps / .dwg et T. Raynal du dessin : M. Huille Copie PDF, échelle : 1/50e Remarques : utilisation de fonds de plans : Guide de Delphes, EFA, 2015, fig. 25 “Agora Romaine” ; V. Deroche, plan général des fouilles de l’agora romaine, 1990 ; Rizakis, relevé du bâtiment à péristyle ; A. Badie, plan de l’agora romaine, 1989.

Caniveau souterrain

130

130

N

Porte C

0

1

2

5m Fouilles de Delphes - tome II - Atlas Planche III : plan-clé sur la numérotation des plans

070

120

120

110

110

230

220

200

210

Bâtiment à péristyle

changement d’appareil

coup de sabre

100

100

pierrier XIXème

Péribole est

pierrier XIXème

Porte B

090

090

080

080

Caniveau souterrain

Caniveau souterrain

Agora romaine

Relevé de bloc - ZE - S1 - bloc 1

260

250

240

230

220

210

070

200

070

Plan du quartier relevé (l'agora romaine est visible au Sud) - 1.500° - Mise au propre : Magali Huille

Relevé de bloc - ZE - S1 - bloc 1

Relevé de bloc - ZE - S1 - bloc 2

Relevé de bloc - Porte A du péribole est

Relevé de blocs des portes du péribole du sanctuaire - 1.150° - Mise au propre : Magali Huille Stage ''Ville de Delphes'' auprès de l'EFA - Grèce

33

No : No inv. : Identifiant Site : Delphes programme Secteur : Est, au N-E de la terrasse attalide

Légende : Relevé de deux blocs situés dans l zone 1 du secteur de fouilles et d’un bloc de porte A du péribole est

Type de dessin : relevé de blocs (faces visibl


H A B I T E R U N E BASTIDE MÉDIÉVALE L i s l e - s u r - T a r n Atelier de troisième année encadré par Pierre Courtade et Norbert Etilé, architectes. En trinôme avec Angélique Châ et Caroline Carles Le postulat de base de cet atelier de conception repose sur un besoin réel de beaucoup de villages de France : revitaliser les centres-bourgs. Cela peut se faire en proposant des logements contemporain à une population habituée aux zones pavillonnaires. Pour parvenir à un exercice de conception dans le neuf, les professeurs décident d'un ensemble de maisons à détruire. Pour adoucir ce principe fort, il est exigé de respecter le parcellaire, les volumes, les matériaux et les typologies de l'existant. L'analyse des constructions existantes a révélé deux choses : un rezde-chaussée toujours aligné sur la rue, créant un front uniforme, et des étages plus disparates, parfois en encorbellement, où le bois prédomine. Ce constat est le support de la réflexion pour la création des 15 logements autour d'un croisement, à proximité de l'église de la bastide.

34


Autour d'un croisement, de la grille viaire médiévale, créer un front bâti sur l'axe principal et des porosités sur l'axe secondaire.

Un dénominateur commun : le socle de brique, sur lequel des volumes hétéroclites en bois viennent se poser. Habiter une bastide médiévale - Lisle-sur-Tarn

35


CO M P O S E R LE S U S A G ES AUTOUR DE LA STRUCTURE Une fois ce principe énoncé, un travail de composition sur l'ensemble des 15 logements a été fait. Puis un travail de détail a été réalisé sur un logement en particulier (jusqu'au 1.20°). Il s'agit ici d'un T3 au Nord du croisement. Dans cette partie du projet d'habitat groupé, il a été décidé de réduire la densité pour faire dialoguer la rue (au Sud) et un grand jardin privé (au Nord). Une fois la composition des volumes et un programme de T3 classique établit, la structure a été pensée avant le détail des usages. Cette manière de concevoir a permis une plus grande rationalisation des éléments porteurs, une certaine économie de la construction et un soin apporté aux réseaux et aux détails dans cette structure. Au rez-de-chaussée, l'espace se divise en 4 : une bande servante à l'Est et 3 travées servies sur le patio. L'ensemble est délimité par une structure bois de poteaux et poutres moisées entre lesquelles passent les réseaux. Au premier étage, l'espace se divise selon la forme en croupe de la toiture. On retrouve la bande servante à l'Est, puis à l'Ouest la bande servie se divise en deux selon le faitage.

36


Maquette de l'îlot - 1.50° Habiter une bastide médiévale - Lisle-sur-Tarn

Plan du rez-de-chaussée et de l'étage du logement développé - 1.100° 37


PENSER LE DÉTAIL ET LA MISE EN OEUVRE Tout comme la structure a fait l'objet d'un soin particulier, les détails constructifs et la logique de construction des projets ont occupé une grande place dans la réflexion. L'objet de cette démarche est de penser un projet réaliste et réalisable et de comprendre la mise en oeuvre réelle des détails dessinés. Ainsi, le travail de jonction des pièces de bois, de la construction en briques foraines porteuses ou le complexe de toiture en tuiles canal ... ont été approfondis. Après ce travail de dessin il a aussi été possible, en lien avec un enseignement de construction, de chiffrer les projets conçus et de réaliser un calendrier estimatif des travaux.

38


Coupe américaine longitudinale sur l'ilôt développé par les membres du trinôme

Coupe transversale du logement développé - 1.100° Habiter une bastide médiévale - Lisle-sur-Tarn

Maquette détail sur l'escalier - 1.20° 39


U N M A I L E N BORD DE BASTIDE L i s l e - s u r - T a r n Atelier de troisième année encadré par Marion Sartre et Michel Péron, architectes du patrimoine, et Sylvie Assassin, paysagiste. En binôme avec Caroline Carles. Lisle-sur-Tarn est une bastide médiévale proche de Gaillac, le long de la vallée du Tarn dans le département du même nom. Elle fait partie de la longue liste des bastides créées par le pouvoir royal français pour imposer son autorité face aux Anglais durant le Moyen-Âge. Le site est naturellement défendu par un certain nombre de cours d'eau qui en font une presqu'île. Le tout est complété par une série de fortifications et de murs de soutènement. Au XIX° siècle, lorsque les fortifications sont démantelées, un mail est créé et planté pour le marché aux bêtes sur la partie Nord-Ouest de la ville, Un temps utilisé et vrai lieu de la vie de la communauté, ce mail laisse peu à peu la place à un parking non constitué et non réfléchi au XX° siècle. C'est ce lieu qu'il nous a été proposé de réveiller.

40


Un mail du XIX° siècle que borde un important patrimoine architectural , végétal et paysager à fort potentiel

Tisser une trame dans le mail ancien pour révéler le patrimoine architectural qui l'entoure

Créer une place minérale dans le faubourg et une séquence végétale au pied de la bastide

GSEducationalVersion

Un mail en bord de bastide - Lisle-sur-Tarn

41


RÉVÉLER UN PATRIMOINE ET ORGANISER L’ESPACE L'analyse du site nous a permis de mettre en évidence deux grandes séquences le long de ce mail de 300m. La première séquence, au Nord-Est, se trouve dans les faubourgs de la bastide médiévale. C'est un espace large, qui surplombe légèrement le reste du projet et est en lien avec des espaces minéraux et routiers. La seconde séquence se trouve au pied de la bastide médiévale. Elle est ponctuée de nombreux pigeonniers, d'un lavoir, et de plusieurs bâtisses d'intérêt. Le ruisseau qui constituait la défense Nord de la ville cours sur toute sa longueur. Il a été choisi de respecter ce phasage du site en créant, au Nord-Est, un esplanade minérale aménagée en plateaux pour accueillir les différents moments de la vie du village (marché, foire ...). La seconde partie est elle traité comme un lieu de promenade, de détente, très végétal. Des cheminements piétons couturent ce lieu et mettent l'accent sur le patrimoine architectural. La topographie est aménagée en terrasses et en lieux de pause pour faire de ces espaces un point de rendez-vous pour les habitants.

Légende du détail constructif : 1. Entourage d'arbre 2. Mortier - 4cm 3. Dallage béton - 12cm 4. Caniveau linedrain 5. Hérisson - 30cm 6. Terre végétale 7. Pierre de délimitation - 40*80cm 8. Pavage piéton en grès 9. Pierre de délimitation - 30*80cm 10. Pavage carrossable en grès 42


1) Vue de nuit des gradins donnant sur le ruisseau

1

2) Vue des cheminements mettant en valeur le patrimoine

2 3) Vue de nuit de la descente Nord-Ouest

1

7 8 9

2 3

3

10

4 5 6 Plan du réaménagement urbain - 1.1500° Un mail en bord de bastide - Lisle-sur-Tarn

Détail du pavement des espaces minéraux 43


ETUDES SUR LE MUSÉE DU LOUVRE P a r i s Travail autodidacte mené avant l'entrée à l'ENSA, de 2009 à 2013 Lors d'un voyage à Paris en 2009, j'ai été particulièrement touché et ému lors de ma visite au Louvre. L'architecture patrimoniale, les aménagements de I.M. Pei et les milliers d'oeuvres qu'il renferme m'ont donné envie de me documenter et d'en savoir plus. De fil en aiguille, avec une grande volonté et curiosité, j'en suis arrivé à dessiner des ébauches de plans et de façades, jusqu'à ce que germe l'idée d'une maquette de ce musée. J'ai alors commencé un travail de documentation et de recherches de manière autodidacte, pour dans un premier temps dessiner les plans et les façades du palais. Cette phase a duré deux ans et demi. Est ensuite venu le moment de réaliser la maquette en tant que telle. Cela a été une première approche du travail de modélisme qui m'a aidée lors de mon entrée à l'ENSA. Cette seconde phase a duré un an et demi et la maquette terminée en mai 2013. Ce travail, de longue durée, par et pour moi même et en autonomie a été profondément formateur pour moi. Il m'a permis d'acquérir une logique d'analyse et a surtout développé mon intérêt et ma curiosité pour l'architecture qui m'ont motivés à entrer à l'ENSA.

44


Etudes sur le MusĂŠe de Louvre - Paris

45


UN SUPPORT POUR DE NOUVEAUX OUTILS Après mon entrée à l'ENSA j'ai souhaité développer mon travail sur le Musée du Louvre en expérimentant de nouveaux outils de dessin et de représentation. Ce sujet que je connaissais bien m'est effectivement apparu comme évident, et m'a permis de le représenter sous de nouvelles formes et ainsi faire perdurer mon travail sur ce musée.

46


Dessin vectoriel des guichets du Carrousel sur ArchiCAD

Modélisation 3D de la colonnade de Pérault sur ArchiCAD Etudes sur le Musée de Louvre - Paris

47


DESSINER POUR C O M P R E N D R E F r a n c e Travail autodidacte depuis février 2018

mené

Lors de mon année de stage entre le Master 1 et le Master 2 j'ai souhaité profiter de mon temps libre pour développer un projet qui me tenait à coeur. Afin de mieux comprendre les différents styles qui ont jalonné l'histoire de l'architecture en France, j'ai commencé le dessin d'une série de monuments français, chacun représentatif de leur temps et de leur style. A l'heure actuelle, ce travail de redessin s'étend du Moyen-Age à la fin du XIXème siècle et a pour sujet les bâtiments suivants : Basilique Saint Sernin de Toulouse Notre Dame de Paris Sainte Chapelle de Paris Notre Dame de Reims Place des Vosges Pont Neuf de Paris Eglise du Val-de-Grâce Dôme des Invalides Institut de France Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre Opéra Garnier Ce travail ma permis de mettre en place un partenariat avec la maison d'édition Desplans depuis mars 2019. Pour l'instant, 6 dessins sont édités. Le reste est regroupé sur un compte Instagram dédié : studio. delta.31.

48


Dessiner pour comprendre - France

49


COMPRENDRE LES STYLES ET L’HISTOIRE Le principal objectif de ce travail de redessin est double : - pouvoir comparer les différents bâtiments entre eux grâce à une représentation commune pour en comprendre les évolutions stylistiques. - prendre conscience des caractéristiques propres à chaque style pour en extraire l'essence, la raison d'être, le pourquoi. Au delà d'un travail de pur dessin, c'est l'occasion de se pencher sur les documents d'archives, de regarder en détail les bâtiments et à travers cela éduquer le regard et l'esprit d'analyse pour comprendre les intentions des architectes d'hier. Ce travail de redessin est donc un bon moyen pour moi de comprendre et d'assimiler chaque style, et ainsi d'affiner ma connaissance de l'histoire de l'architecture en France.

50


Dessiner pour comprendre - France

51


D E E T D i

S S I N S C R O Q U I S v e r s

Dessins de voyage et d'exercice en continu depuis plus de 15 ans. J'ai toujours beaucoup dessiné, et avant mon entrée à l'ENSA j'ai suivi des cours d'arts plastiques pendant 11 ans. Cela m'a donné le goût du dessin, et notamment du dessin d'architecture. Lors de mes différents voyages, j'ai toujours essayé de dessiner le plus possible, pour m'imprégner des lieux et apprendre à regarder les bâtiments que je découvrais. Dans d'autres cas, j'ai privilégié un dessin plus long, d'après photo, me permettant d'affiner mes techniques de représentation et apprendre à marquer les ombres, les textures ...

52


Dessine et croquis - Divers

53


D E S S I N E R P O U R S ’ A P P R O P R I E R D'autre part, j'ai aussi essayé, lorsque je le pouvais, le dessin sur site. Ce dernier vise à appréhender les bâtiments, comprendre les volumes, s'imprégner du lieu. Il ne cherche pas forcément à faire le beau, mais à faire le juste. Ces dessins rapides (moins d'une heure) sont l'occasion de m'exercer encore et d'affiner un dessin plus rapide, de trouver des moyens de représentation efficaces et de travailler la perspective.

54


Dessin et croquis - Divers

55




Mathias Carrolio ENSA Toulouse Master Patrimoine(s) en projet

+33.(0)6.35.35.23.86 mathias.carrolio@gmail.com 19 rue Charles Viguerie 31300 Toulouse


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.