Por tfolio MATHILDE COPIN
Mathilde COPIN 23 ans Lille - France Permis de conduire B mathi.copin@gmail.com - 00336.82.32.62.12
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F O R M AT I O N S Sept - Juil 2015 Sept - Juil 2014 Sept - Juil 2013
Master 2 en Architecture. Mention Distinction UCL, Université Catholique de Louvain, Tournai, Belgique Master 1 en Architecture. UPV, Universidad Politecnica de Valencia, Espagne Bachelor en Architecture. Mention Distinction UCL, Université Catholique de Louvain, Tournai, Belgique
Sept - Juil 2010 Bac Scientifique. Mention assez bien Lycée Gustave Eiffel, Armentières 59, France EXPÉRIENCES
2014 Olivier Goudeseune Architecte - Nieppe 59
Assistante Architecte : Maîtrise d’ouvrage privé, passif et BBC - Suivi d’appels d’offres, construction de bureaux accueillant 30 salariés - Esquisses d’une maison Passive
2013 Sylvie Castel Architecte - Roubaix 59
Assistante chef de projet : Maîtrise d’ouvrage public - Suivi de chantier d’une maison relais comprenant 20 studios - Réhabilitation d’un collège : diagnostic énergétique et structurel, esquisses et dessins des nouveaux besoins fonctionnels
2011 - 2012 Bâti Bois Concept Nord - La Chapelle d’Armentières 59 Stage Ouvrier : Chantier en construction bois, BBC-Passif-Extension
- Travaux de gros œuvre : pose des ossatures préfabriquées, isolation - Réalisation de finitions : étanchéités, bardage
COMPÉTENCES DESSIN 2D / 3D
DESIGN GRAPHIQUE
AutoCad Revit Sketchup
Adobe Photoshop Adobe Illustrator Adobe In design
TECHNIQUES
LANGUES
Maquettes Rendu 3D Dessin
Français Espagnol Anglais
CENTRES D’INTÉRÊT
Musique Flûte traversière
Harmonie municipale de Saint Jans Cappel 59 ( 2005-2012 )
Sport Aviron Nautique, Course à pieds
Club d’aviron Nautique de Lille depuis 2015 05
01 - Master 2 : Lieu du Séjour éphémère p 9-25 Émergence et Horizon artistique p 11-23 Entre paysage naturel et rationnel, les Salines de Marsala - Sicile Cité des Arts p 25-35 Entre paysage rationnel et naturel, Terre : Montmédy - France -
02 - Master 1 : Expérience Erasmus, Valence - Espagne p 37-69 Maison - Atelier pour artiste peintre et photographe p 39-47 Rio Gandia - Espagne Projet urbain - Logement collectif p 49-69 Rio Gandia - Espagne -
03 - Bac 2 p 71-75
La Ruche, Paris - France -
04 - Bac 1 p 77-79
Maison de Quartier, Tournai - Belgique -
05 - Autres Travaux p 81-91 -
06 - Mémoire p 93-95
« L’Homme : Acteur de son habitat »
01 - Master 2 : Lieu du Séjour éphémère Les deux projets suivant réalisés au cours de l’année de Master 2 présentent des continuités thématiques et paysagères. Il s’agit de prendre position entre paysage rationnel et naturel tout en proposant un lieu de séjour éphémère. Les deux paysages choisis, les Salines, paysage maritime et la Citadelle de Montmédy, paysage valloné offrent tous deux des relations particulières entre rationnel et naturel. La mise en parallèle de ces deux projets permet d’analyser et de confronter les positions architectoniques affirmées sur chacun des sites afin d’en tirer une maturité architecturale.
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Émergence et Horizon artistique Entre paysage naturel et rationnel, les Salines de Marsala - Sicile
Sur la pointe ouest de l’île sicilienne, le vent et le soleil offrent un contexte propice au développement d’une activité maritime particulière : les marais salants. Au sud de Trapani, les salines de Marsala déploient un paysage singulier. Le projet consiste à trouver position entre un paysage naturel, la mer, et un paysage rationnel, la terre.
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UNE ÉCHELLE HUMBLE, POUR UN LARGE HORIZON A échelle du territoire, les Salines de Marsala se lisent au confluent de grandes formes naturelles environnantes : la mer à l’ouest, le Mont San Giuliano au nord-est et le déversement du relief d’est en ouest. Le projet poursuit ce double dialogue d’échelle. Il s’accorde à la mesure du bâti existant tout en conservant un rapport étendu au contexte dans lequel il s’implante. L’architecture proposée porte le regard du seuil à l’horizon avec humilité et respect de l’environnement.
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UNE ÉTENDUE MAILÉE, ARTICULÉE ET PONCTUÉE Le parcours des Salines de Marsala fait l’objet d’une déambulation libre et intuitive, uniquement guidée par le dessin géométrique des canaux. Les moulins dispersés sur le site ponctuent ce parcours maillé. Le choix d’implantation s’est porté sur la première partie des salines. Son contour circulaire est constitué par succession juxtaposée de lots de bassins. La rencontre de ces zones est amenée par la pliure locale des canaux d’irrigation formant des nœuds. La reliure d’un groupement de bassins à l’autre est à la fois physique, via la continuité de canaux principaux, et visuelle, via des cadrages axés en direction des moulins répartis sur le site. Le projet s’implante précisément à ces nœuds de sorte à intégrer un ensemble fluide, dynamique, au sein duquel les différentes interventions se répondent.
Les couleurs, la diversité lumineuse et l’atmosphère reposée du site ont amené à énoncer un programme d’ordre artistique. l’essentiel du projet consiste à l’implantation d’ateliers d’artistes individuels dispersés sur trois nœuds par groupe de deux. Une intervention plus publique, également découpée en deux parties, dispose d’un grand atelier ponctué d’espaces d’exposition où s’organisent des stages artistiques. Une auberge annexe prévoit l’accueil de groupes le temps des stages. A chaque nœud, la juxtaposition de deux entités bâties déclenche le cadrage d’un moulin. Ces instants directionnels marquent conjointement une accélération de la cinétique du parcours et relancent vers les autres interventions bâties du site.
Plan d’implantation général
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Muralité Structurante plan rez
D E L’ É T E N D U E A U B A S S I N Pour appuyer la géométrie des Salines, précisément ses quatre nœuds d’articulation, le projet élance de grands murs sur deux côtés des deux bassins considérés. Côté canaux, ces murs servent le cadrage des ponctualités ainsi que la cinétique du parcours. Ils s’accordent au langage des murets préexistants sur le site. En arrière des murs, côté bassin sont implantés les ateliers qui préservent ainsi leur intimité. L’espace est fabriqué au moyen d’un vocabulaire de plans verticaux et horizontaux se voulant le plus simple possible. A la verticale, des murs simples, indépendants les uns des autres, viennent structurer l’espace. A l’horizontale, des paliers successifs amènent lentement à une transition d’ambiances du rez-de-chaussée jusqu’au premier étage. La partie basse des ateliers est voulue plus intime et fermée. La relation à l’extérieur y est opérée au moyen de cadres particuliers. A hauteur du premier étage, à l’exception de deux murs porteurs du toit, les plans verticaux cessent de grandir laissant à l’espace supérieur de l’atelier une ouverture étendue à l’horizon. Cette distinction d’atmosphères offre à l’architecture une pluralité d’ambiances lumineuses, l’entretien simultané d’un contexte proche et lointain, et détache la toiture de tout effet de pesanteur. Somme toute, cinq éléments construisent l’architecture des ateliers : le sol, les murs d’accroche aux salines, les murs intérieurs, les plateaux, le toit. Le tout construit la distinction entre l’atmosphère intime et fermée du rez-de-chaussée, à l’ouverture maximale et étendue de l’étage. 14
Maquette implantation site n°2
Sauvegarder L’intimité
Emersion Lumineuse
Variabilité Spatiale 15
U N E M U LT I P L I C I T É S PAT I A L E , L U M I N E U S E E T E R G O N O M I Q U E L’organisation fonctionnelle de l’habiter dépend de l’artiste logeant dans l’atelier. Une succession de « sous-ateliers » aux caractéristiques lumineuses et spatiales variables, fabrique un espace fluide, continu, fort de surprises, de vues et d’interactions à l’extérieur. Il n’y a pas de chambre ou de salon à priori mais un vide unique dont la cinétique s’anime à la rencontre de différentes ambiances. De sorte à ne contenir plus que lumière et espace, toute disposition fonctionnelle de l’atelier est aussi minimaliste que possible. Un vide étroit laissé entre deux murs loge les sanitaires. Le mobilier se veut modulable permettant ainsi à l’artiste d’improviser en temps voulu ses nécessités ergonomiques. Une assise peut tout autant devenir une table, qu’un lit, qu’une étagère. A noter que l’atelier dispose de deux escaliers de sorte à permettre une pluralité de parcours, et par conséquent de vues et de modes d’habiter.
Souligner L’horizontale
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D E L’ U N I T É À L A G L O B A L I T É Le projet apporte une attention fine à l’assemblage de ses cinq éléments constitutifs de sorte à former un tout cohérent pour chaque échelle d’étude. Les matériaux employés font écho au contexte d’implantation. De même que les chemins dispersés sur la saline, le sol est fait de terre. Ce matériau assure une continuité d’extérieur en intérieur quant à l’expérience du parcours du site. Les murs sont montés à l’aide de la pierre employéec dans les salines. Le calepinage opte pour de longues pierres de sorte à appuyer l’horizontalité des murs. Un traitement particulier de l’arête inférieure des pierres souligne d’au¬tant plus l’assise superposée des pierres par effet d’ombre. Pour les plateaux, le choix matériel s’est porté sur le bois, en particulier le mélèze. L’usage du bois est un clin d’œil aux petites écluses dispersées sur les salines pour réguler l’acheminement de l’eau aux canaux. Le mélèze satisfait en particulier nos critères d’esthétique et de disponibilité à proximité du site. Il revêt plateaux intérieurs et terrasses. Le revêtement bois apporte chaleur aux espaces. Dépendamment des plateaux, le sens de pause des planchers conforte la direction d’une déambulation ou assure la stabilité d’un espace. UN GESTE STRUCTUREL SIMPLE ET FORT Les aspects structuraux poursuivent la simplicité architecturale engagée jusqu’ici. Toute transmission de charges s’opère verticalement par compression des murs. Les mezzanines sont tenues uniquement et simplement par un cours de solives posés dans l’épaisseur des murs de pierre. De même que les plateaux d’étages, la toiture est un élément indépendant des plans verticaux. Deux cours de poutres croisées à mi-bois rigidifient l’ensemble. Seuls deux grands murs intérieurs hauts reprennent le poids du toit de sorte à libérer la façade de toute implication structurelle. Le retrait de ces murs porteurs par rapport à la façade donne l’illusion d’une toiture flottante et légère. Pour la retenir sur ces abords, des câbles discrets sont distribués en arrière des châssis et retiennent la toiture via le poids des murs.
Architecture Modulée, Plan rez
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DÊclinaison fonctionnelle de l’horizontale 0
0,5
1
2
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Maquette réalisée au 50eme
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Planche de prĂŠsentation finale + ombrages au crayon 4205 x 1189
dessin informatique
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Ce projet propose une réponse humble mais soignée aux problèmes du mariage ambitieux d’un vaste territoire avec une architecture d’échelle humaine et de la rencontre exceptionnelle de paysages naturel et rationnel. Il offre de surcroît une complicité efficace entre un dessin constructif simple et une qualité d’ambiances étendue.
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Cité des Arts Entre paysage rationnel et naturel, Terre : Montmédy - France
Dans la vallée de la Meuse, à seulement quelques kilomètres de la frontière belge la place forte de Montmédy marque le paysage par sa géométrie singulière. Le projet consiste à trouver position entre un paysage rationnel, la fortification de Montmédy et un paysage naturel, les plaines et collines.
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S E M A N I F E S T E R À L’ É C H E L L E D ’ U N T E R R I T O I R E A l’échelle du territoire, la place forte de Montmédy domine un paysage dessiné par les monts et vallées, traversé par la Chier et bordé du village en contrebas de la façade Est. Le projet proposé émerge du sol de la ville haute pour venir saisir le paysage, il poursuit alors le même dialogue que la place forte, point de repère d’un large territoire. IMPULSION ARTISTIQUE La ville haute de Montmédy est contenue par l’épaisseur des remparts formant une succession de couches dessinant des échelles très diverses. Cette stratification s’achève par une épaisseur périphérique qui s’articule sur plusieurs niveaux, intégrant des anciennes casemates militaires, des rues intérieures, créant ainsi un « monde » à l’échelle humaine. Cette densité, couronnée par un paysage dessiné des buttes marque comme une transition entre le paysage naturel des collines et la ville haute. Ce jardin crée un lieu de promenade, véritable ceinture de la ville.
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Le projet consiste à poursuivre la dynamique de réhabilitation des casemates qui ceinture la ville pour en faire des ateliers d’artistes individuels, et surtout à donner une nouvelle impulsion au projet par la création d’un lieu fort, véritable point de rencontre dans la ville. Dans le village, différentes poches vides se sont formées, certaines créent des continuités avec la ceinture verte, d’autres en revanche restent vides et sont utilisées comme des places lors d’événements culturel. C’est le cas de la place située au bout de la ville dans la pointe du triangle du bastion des Conils, qui fut la zone principale de défense de la place forte de
Montmédy. Le projet s’implante dans ce lieu singulier afin de lui redonner une dynamique et de créer la connexion avec les casemates d’artistes. Le projet se veut ponctuel de manière à minimiser son impacte au sol tout en donnant de la force à l’intervention face à l’étendue du territoire. Ainsi, il s’ancre dans la ville, et émerge progressivement du système des remparts afin de se mettre en relation avec le jardin supérieur puis d’offrir des rapports au paysage environnant. Le projet dialogue avec les différentes échelles dessinées par les différentes couches des remparts.
Plan d’implantation général
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DEUX PONCTUALITÉS ARTICULÉES Le programme se divise en deux fonctionnalités principales : les grands ateliers et les espaces d’expositions. L’articulation de deux ponctualités forme un nœud dans la pointe de la place qui marque l’entrée du jardin périphérique. Ces deux entités bâties aux fonctionnalités distinctes ont deux orientations très marquées, les espaces d’expositions orientés nord se mettent clairement en relation avec la ville alors que les grands ateliers orientés sud s’ouvrent vers le paysage.
Plan coupé niveau 0
Elles s’ancrent au sol de manière franche, et naissent de la géométrie existante résultant de la position des bâtiments qui bordent la place et s’inscrivent dans la dynamique du triangle. Côté ville la place est creusée par une succession de gradins qui plongent dans la tour principale renforçant ainsi sa présence et invitant le visiteur à se glisser dans l’espace d’entrée. Le reste de la place reste neutre et préserve une légère pente, néanmoins, cette tranquillité est perturbée par la proximité des deux tours qui nous projettent vers le point de tension marquant la transition entre le paysage rationnel, la ville et le paysage naturel dessiné par les buttes et les collines environnantes. L’orientation des tours est renforcée par un vide périphérique qui contient toute la circulation verticale. C’est un lieu en mouvement, qui se met en relation à la fois avec l’extérieur et l’intérieur de la tour, il est transpercé par des vues qui cadrent des instants de la ville ou du paysage mais aussi par des entités fonctionnelles provenant de l’épaisseur habité qui le borde. 28
Coupe d’implantation générale
PLURALITÉ ARTISTIQUE L’épaisseur en mouvement se retourne en partie supérieure et articule l’espace d’entrée en partie inférieure. Ces espaces creusés dans le sol ont un caractère très différent d’une tour à l’autre. Dans la tour d’exposition des proportions et la luminosité plus généreuse révèlent le hall d’entrée alors que dans la seconde, le rez-de-chaussée est imprégné d’une ambiance plus intime qui respire par ses relations aux ateliers supérieurs et capte des instants lumineux s’inspirant de l’atmosphère présente dans les casemates d’artistes. Les deux tours sont connectées au rez-de-chaussée par un passage étroit. Situé au nœud de rencontre celui-ci se plie pour ouvrir un tunnel vers les casemates d’artistes situées au même niveau. Entre ces deux épaisseurs, une succession d’ateliers aux caractéristiques spatiales et aux ambiances lumineuses différentes s’enchevêtrent de manière à fabriquer un espace fluide et continu, fort des interactions entre les différents espaces. Cette diversité spatiale engendre une pluralité artistique. 29
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Coupe
technique
0 0,5
1
2
É PA I S S E U R H A B I T É Afin de laisser libre ces grands plateaux et de manifester la transition avec l’épaisseur dédiée à la circulation les dispositions fonctionnelles se logent dans une seconde épaisseur habité. Cette épaisseur s’enrichit des interactions entre les deux espaces. D E U X M AT É R I A L I T É S H É T É R O G È N E S Le choix des matériaux et leur mise en œuvre s’inscrit dans la linéarité du projet en poursuivant une certaine simplicité. Deux matériaux, le bois et le béton marquent la distinction entre une épaisseur périphérique massive qui nait du sol et se plie pour marquer une orientation et un jeu de plateaux horizontaux articulant une multiplicité d’atmosphères. Le bois contraste avec la froideur du béton et l’orientation des poutres marque des directions. Ces planches en bois permettent de loger les équipements techniques tels que des luminaires nécessaires aux espaces d’expositions. Les parois en béton qui structurent l’épaisseur habitée portent les planchers en bois. Dans la tour d’exposition la cage d’ascenseur ainsi qu’une colonne métallique nichée dans les cloisons soulage les portes à faux. Un premier sens de poutres est donc fixé à ces éléments porteurs et permet l’installation d’un deuxième lit de solives croisés à mi-bois avec les précédentes. Le projet tend dans sa globalité à articuler les différentes échelles de manière cohérente. Depuis la structure générale jusqu’au dessin des revêtements ou calepinage des éléments préfabriqués, chaque élément est modulé à partir d’une trame identique.
Perspective d’ambiance Épaisseur habitée
Plan technique 0 0,5
1
2
31
32
Maquette réalisée au 200ème
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Planche de prĂŠsentation finale Dessin informatique
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02 - Master 1 : Expérience Erasmus, Valence - Espagne Les deux projets suivant s’implantent en bordure du Rio Serpis de Gandia. Bien que les lieux aient leur caractéristiques propres il s’agit à chaque fois d’affirmer une position « d’entre deux » qui dialogue d’un côté avec un espace naturel et de l’autre avec la ville. La ville de Gandia se situe à environ 65km de valence dans la Comunidad Valenciana et profite d’un climat méditerranéen semi-aride. Malgré des précipitations peu abondantes dans cette région il arrive parfois que le lit de la rivière monte fortement. Ce rio en apparence sec voit donc son niveau d’eau varier d’une saison ou d’une année à l’autre. La végétation y est abondante et dessine un espace naturel en mouvement au cœur de la ville.
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Maison - Atelier pour artiste peintre et photographe Rio Gandia - Espagne
Le projet se situe sur une petite parcelle appartenant à un ilot bâti situé sur la rive Ouest du Rio Serpis. Cet ilot est contenu entre la partie la plus ancienne de la ville de Gandia et le rio. D’un côté une petite rue marque la densité urbaine de l’autre, le tracé vert offre des perspectives.
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U N E M A I S O N - AT E L I E R Sur cette parcelle traversante, le projet consiste à penser une maison-atelier pour l’Artiste Jose Manuel Ballester. La ligne de conduite du projet conjugue trois concepts répondant chacun à un questionnement singulier. Au cœur de la maison se dessine un vide qui traverse tous les niveaux. Ce vide offre des vues et des connexions entre les espaces aux qualités et fonctions différentes. Aussi il constitue un apport de lumière supplémentaire sur cette parcelle mitoyenne comprise entre deux autres bâtiments. Ensuite les fonctions atelier et espaces de vie s’imbriquent de manière à créer des relations et offrir des ambiances distinctes. Enfin, Jose Manuel Ballester est un artiste pluridisciplinaire, il travaille aussi bien la peinture que la photo. Un boite noire suspendue lui permettra de développer ses photos. Celle-ci est placée comme un objet dans l’atelier de l’artiste, elle seule déroge à la trame structurelle mise en place dans le projet. Plan de situation
Coupes longitudinale et transversale
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F L U I D I T É S PAT I A L E Ainsi, l’atelier situé au rez-de-chaussé profite d’une espace en double hauteur en rapport avec la pièce de vie (salon, salle à manger situé à l’étage). La boite noire articule un espace d’entrée côté rue, tandis que deux espaces d’ateliers se dessinent. Le premier jouxtant l’entrée côté rue et profitant de la lumière du vide, le second en lien directe avec le rio. Audessus se situent dans un premier temps les espaces de vie et au dernier étage les chambres ainsi qu’une terrasse donnant vu sur le rio. Les différents espaces profitent à chaque fois de qualitées spatiales propre à leur fonction. La circulation verticale borde le vide de manière à optimiser les parcours dans la maison.
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Façade Nord-est côté Rue
Façade Sud-ouest côté Rio Serpis
DÉVOILER - COMMUNIQUER Les ouvertures et la matérialité des façades sont travaillées afin de dialoguer avec les caractéristiques du lieu et de révéler la structure interne ainsi que la fonctionnalité de chaque espace. Côté rue l’aspect industriel du rez-de-chaussée contraste avec les deux niveaux supérieurs de manière à distinguer la partie atelier de la partie habitation de la maison. Aussi la structure du bâtiment, guidée par le vide transparait à l’extérieur. Cette partie de la façade est entièrement vitrée d’un verre opalescent légèrement en retrait pour laisser transparaitre les différents niveaux. Côté rio la façade est entièrement vitrée pour laisser entrer un maximum de lumière. Sur cette façade c’est la structure des espaces de services qui apparait ainsi que celle des différents étages. Des brises-soleil mobiles permettent de se protéger des rayons du soleil d’été et d’en profiter l’hiver. Cela permet un apport de chaleur naturel. Tous les matériaux sont dimensionnés en fonction de la structure de manière à créer un ensemble cohérant. 42
Plan de dĂŠtails
Vivienda unifamiliar: casa para artista
Plano, scala 1:50
Taller 2, Pr 3 Ejercicio 1 Copin mathilde
Coupe de dĂŠtails 43
Maquette réalisée au 100ème
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Salon en double hauteur du R+1
Atelier traversant du rez-de-chaussĂŠe
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Vivienda unifamiliar: casa para artista
Vue depuis le salon vers la terrasse au r+3
Vue vers l’espace d’atelier en double hauteur contenant la pièce photo suspendue
Taller 2, Pr 3 Ejercicio 1 Copin mathilde 47
Projet urbain - Logement collectif Rio Gandia - Espagne
Le projet consiste à dessiner un plan d’urbanisme pour la construction de logements collectifs sur un ancien site industriel. Cet ilot est cette fois situé sur la rive Est du rio Serpis. De ce côté, se développe l’extension de la ville avec ses industries tertiaires. Face à notre zone doit se construire un hôpital ainsi que son pôle universitaire.
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I N T E R FA C E Nous souhaitons que ce projet de logement fasse le lien entre les deux développements de la ville. Il est donc important pour nous de trouver des connexions permettant de traverser le rio et de relier les deux côtés. Pour cela nous avons analysé les deux côtés de la ville et trouvé des connexions à la fois visuelles et physiques. La ville nouvelle présente un tissus quadrillé tandis que de l’autre côté la ville est plus dense et le bâti borde d’avantage le rio mais laisse néanmoins apparaitre des perspectives s’ouvrant vers la ville. Le projet prend donc comme parti pris de s’installer de manière transversale et s’appuie sur le tissu existant et les perspectives qu’offre la ville pour trouver sa structure. DE LA VILLE AU LOGEMENT Côté ville nouvelle, des bâtiments publics bordent la rue de manière à s’affirmer face à une grande avenue et préserver la tranquillité des logements qui profitent des perspectives vers le rio. Le rio est aménagé de telle manière que l’on puisse descendre et le traverser avant de rejoindre l’autre rive lorsque l’eau est au plus bas.
Ci- dessous maquette d’ensemble
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Cette succession de barres de deux à quatre niveaux maximum s’organise par l’articulation d’une succession d’échelles permettant de favoriser le lien social tout en préservant l’intimité de chacun. Six places publiques permettent de diviser le projet en différent groupements de bâtiments. Chaque place est caractérisée par une couleur différente ainsi chaque habitant peut s’identifier au lieu où il vie et ainsi trouver ses repères. Ces places sont connectées à l’aménagement du rio. Enfin des ruelles publiques divisent une nouvelle fois les groupements pour former des aires collectives. Un revêtement de sol qualifie chaque lieu.
Plan de masse de l’organisation urbanistique + Identification des diffÊrentes places par leur couleurs 51
Perspective schématique d’ambiance Vue depuis le bout de la place jaune
Façade de principe, de la Rue
Façade de principe du Rio Serpis
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Perspective schématique d’ambiance Vue depuis le rio sur le place rouge
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Coupe Schématique
Coupe Transversale place rouge
Perspective d’ambience place rose
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SUITE DU PROJET Zoom sur les logements
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ENTRE COLLECTIF ET INDIVIDUEL La seconde partie du projet consiste à développer un groupement de logements. L’aire collective choisie se compose de quatre bâtiments, elle est bordée par deux ruelles collectives dont l’une se dilate pour former une petite place. Le bâtiment longeant cette place habitera une bibliothèque aménagée sur trois niveaux. A partir du premier étage elle se prolongera pour venir se poser au-dessus des bâtiments en rezde-chaussée bordant la rue. Ainsi, ce bâtiment public niché entre collectif et public marque sa présence. Les logements quant à eux varient entre deux et quatre niveaux et sont plus ou moins large. Malgré ses divergences ils sont pensés à partir d’un même concept, et s’y adaptent en fonction de leurs caractéristiques.
Plan de situation de la zone développée
Ci- dessous zoom sur la zone étudiée
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L A T E R R A S S E C O M M E F I LT R E
É PA I S S E U R S F O N C T I O N N E L L E S
Le projet porte une attention particulière sur la manière dont les habitants entrent progressivement dans leur logement et donc sur l’articulation entre public et privée. Tout d’abord l’aire publique sera surélevée par rapport aux ruelles et places publiques cela permet des connexions visuelles mais préserve la tranquillité de l’espace collectif. De plus les logements au rez-de-chaussée profiteront de cette surélévation pour conserver leur intimité. Ensuite l’accès aux logements se fait par le biais de sa terrasse privée, ainsi on traverse toute les échelles pour rentrer chez soi. Depuis la rue on accède à des ruelles privées plus petites, on traverse ensuite les deux bâtiments situés en extrémité de l’air publique pour accéder à notre espace collectif. Ensuite des circulations verticales donnent accès aux terrasses privées des logements par lesquelles on entre chez soi.
La finesse des barres permet d’organiser des logements traversants. Les plus grands logements s’organisent en duplex et disposent de deux terrasses privées sur chaque niveau. La trame structurelle des bâtiments se répète mais n’est pas régulière. Chaque trame est pensée en fonction des besoins spatiaux des circulations verticales, des séjours, des terrasses, des chambres et des équipements (salle de bain, cuisine, toilettes et rangement). De ce fait toutes les terrasses se situent dans la même épaisseur tout comme les équipements. Seul le bord de la barre donnant vu sur le rio différent légèrement. Les terrasses sont disposées dans la diagonale du logement afin d’offrir un espace extérieur donnant des perspectives sur le rio. Les logements en duplex logent l’escalier dans un espace en double hauteur attenant aux terrasses.
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Coupe de principe
Schéma de principe
Vivienda Colectiva SECCIONES ,
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Plan d’implantation générale coupé au rez-de -chaussé PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT
Taller 2, PR 3 Ejercicio 3 Mathilde Copin
Esclala 1:200
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Vivienda Colectiva
Taller 2, PR 3 Ejercicio 3
0
1
2
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PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT
Plan R+1 à l’echelle 1 / 200
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Vivienda Colectiva
PRODUCED BY AN AUTODESK
K EDUCATIONAL PRODUCT
PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT 59
Taller 2, PR 3 Ejercicio 3
0
1
2
5
PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT
Plan R+2 à l’echelle 1 / 200
Vivienda Colectiva
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PRODUCED BY AN AUTODESK
K EDUCATIONAL PRODUCT
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Taller 2, PR 3 Ejercicio 3
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PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT
Coupe Transversal a travers la place public vers le rio
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Coupe Transversal
Vivienda Colectiva SECCIONES , Vivienda Colectiva SECCIONES ,
dans les logements vers le rio
Esclala 1:200
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Faรงade depuis le rio
Esclala 1:200
PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT 62 Taller 2, PR 3
C O M P O S I T I O N R AT I O N N E L L E E T HARMONIQUE Les ouvertures et la matérialité des façades sont travaillées de manière à faire ressortir cette trame et montrer la fonctionnalité de chaque espace. Aussi l’orientation des séjours et des terrasses permet de distinguer la façade sud de la façade nord. Les séjours sont totalement vitrés et profitent de brises-soleil en bois mobile pour se protéger du soleil. Les chambres disposent d’une ouverture toute hauteur percée dans un mur de béton et les équipements s’identifient par des plaques de béton préfabriqué perforées de manière à laisser légèrement entrer la lumière sans permettre les vues. C’est une sorte de claustra. A L’intérieur des logements la matérialité est simple et qualifie chaque espace pour donner une meilleure lecture de l’ensemble. Le calepinage des sols et des murs prend naissance de la trame mis en place. Le projet est dessiné précisément des détails techniques aux plans d’ensembles dans le but de trouver chaque fois une cohérence d’une échelle à l’autre afin de former un ensemble logique et cohérent.
Maquette d’un logement + circulation collective Échelle 1 / 100
PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT Façade Sud, Bloque 1
Façade Nord, Bloque 1
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01 02 06
03 14
19
12
20
Plan Détails à l’echelle 1 / 50
0
0,25
0,5
1
Vivienda Colectiva PLANTA CONSTRUCTIVA,
Esclala 1:50
ODESK EDUCATIONAL PRODUCT 64
01. Hormigón armado
Vivienda Colectiva SECCION CONSTRUCTIVA,
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01. Béton armé 02. thermique Aislamiento térmico 02. Isolation 03. Isolation 03. acoustique Aislamiento acustico 04. Chape flottante 04. Capa Flotante 05. Revêtement 06. Plaque plâtre BA13 05.dePavimento 07. Chape de pente 06. Placa de cartón-yeso 08. Supports 09. Bardage 07.bois Capa de pendiente 10. Rupteur de pont thermique 08. Soportes 11. Rejet d’eau métallique 12. Grille09. métallique Baldosa de madera 13. Caillebotis en bois 10. Ruptor de puentes térmicos 14. Profilés en acier galvanisé 15. Stores extérieur 11. Albardilla metálica 16. Béton de propreté 12. Placa metálica 17. Terrain naturel 18. Sable de propreté 13. Placa de madera 19. Revêtement en bois 14. Subestructura de perfiles de acero galvanizado. 20. Béton apparent 21. Pare-vapeur 15. Store enrollable para exteriores 22. Pare-pluie 16. Hormigón de limpieza 23. Géotextile 24. Couche remplissagenatural 17.deTerreno PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT 25. Couche de gravier 18. Arena de colocación 26. Drain 19.deRevestimiento de madera 27. Coaltar protection 28. Dalle en pierre
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Esclala 1:50
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20. Hormigón visto 21. Barrera anti-vapor 22. Lámina impermeable 23. Geotextil 24. Camada de enchimento 25. Camada de cascalho 26. Dreno 27. Agramasa de regularización 28. Baldosa de piedra
Taller 2, PR 3 Ejercicio 3 Mathilde Copin
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Escala 1:20
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UCTIVOS,
Coupe Technique à l’echelle 1 / 20 01. Béton armé 02. Isolation thermique 03. Isolation acoustique 04. Chape flottante 05. Revêtement 06. Plaque de plâtre BA13 07. Chape de pente 08. Supports 09. Bardage bois 10. Rupteur de pont thermique 11. Rejet d’eau métallique 12. Grille métallique 13. Caillebotis en bois 14. Profilés en acier galvanisé 15. Stores extérieur 16. Béton de propreté 17. Terrain naturel 18. Sable de propreté 19. Revêtement en bois 20. Béton apparent 21. Pare-vapeur 22. Pare-pluie 23. Géotextile 24. Couche de remplissage 25. Couche de gravier 26. Drain 27. Coaltar de protection 28. Dalle en pierre
Taller 2, PR 3 Ejercicio 3 Mathilde Copin
Taller 2, PR 3 Ejercicio 3 Mathilde Copin
L PRODUCT
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Ci-contre de haut en bas 1. Vue sur l’espace collectif
Vivienda Colectiva
Taller 2, PR Ejercici
VISTA EXTERIOR
2. Vue depuis la rue publique vers les
Mathilde Co
logement et le jardin du rio
3. Vue sur l’espace en double hauteur pièce de vie et terrasse privée d’accès au logement
Page de droite de haut en bas, vues du dernier logement de la barre donnant vue sur le rio
1. Vue depuis l’espace collectif 2. Vue sur l’espace en double hauteur du séjour au R+1 3. Vue sur l’espace chambre du R+2
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Vivienda Colectiva
VISTA EXTERIOR
Taller 2, PR 3 Ejercicio 3 Mathilde Copin
Taller 2, PR 3 Ejercicio 3 Mathilde Copin
Vivienda Colectiva : VISTAS TIPO 2
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03 - Bac 2 La Ruche, Paris - France
Niché dans le 15éme arrondissement de paris « La Ruche », site classé aux monuments historiques est un lieu d’émulation créative ou travail de nombreux artistes.
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PROGRAMME Le projet consiste en la création d’une extension de « La Ruche » située au Sud-Ouest sur une parcelle actuellement occupée d’entrepôts et d’ateliers. Cette extension se compose d’appartements 4 pièces de 90m² avec leurs ateliers pour les artistes résidents et de studios ateliers de 30m² pour les artistes invités. Aux logements s’ajouteront des salles d’expositions accessibles au public, des locaux communs et des locaux de services. E N T R E D I L ATAT I O N S E T R E S S E R R E M E N T S L’espace de la ruche se distingue par son échelle réduite et son bâtit non continue qui forme des creux dans la ville. Cela donne l’impression qu’un « monde » est contenu dans un autre, créant une « bulle propice à la créativité ». La végétation est abondante et vient créer un toit naturel au-dessus de la ruche ce qui renforce cette sensation d’intériorité, que les artistes s’approprient. Cependant cette cohabitation est marquée par une mise à distance entre les ateliers, formant des creux privatifs. Le concept du projet est de jouer avec des dilatations et des resserrements, créant ainsi des rapports de pleins et de vides telle la dynamique d’un arbre.
Plan de sol du rez-de-chaussé 72
ENBRANCHEMENT Trois bâtiments s’implantent de manière à former une épaisseur qui s’inscrit dans la dynamique d’une parcelle traversante. Celle-ci fonctionne sous le principe de l’arbre libérant l’espace au sol et créant des rapports de masse et de vide sur les différents niveaux. Une rue intérieure relie les différents bâtiments, elle donne une perspective à cette parcelle traversante. A l’instant de l’ouverture sur « la Ruche » l’épaisseur pivote et dialogue avec l’espace autour de la rotonde. Le bâtiment s’articule alors selon deux directions. L’espace d’exposition monte tel un « tube » et se projette vers la ruche tandis que les logements et les ateliers le traverse. Maquette de site au 200ème
Coupe longitudinale
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C O M M U N I C AT I O N Les escaliers se mettent toujours en relation avec la projection spatiale souhaitée. La circulation privée s’inscrit dans une épaisseur qui s’enroule autour de l’exposition centrale, permettant le lien entre public et privée. Les ateliers sont mis en relation avec les logements et sont orientés Nord-Ouest afin de bénéficier d’une lumière naturelle. Au rez-de-chaussée les ateliers sont traversant afin de faire vivre la rue. Différentes vues de la maquette au 100ème
Plan R+2
Plan R+1
Plan Rez 74
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04 - Bac 1 Maison de Quartier, Tournai - Belgique
La vĂŠgĂŠtation devient architecture, elle joue avec les pleins et les vides, elle bouleverse les limites.
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B ÂT I M E N T C O M M U N A U TA I R E Les habitants du quartier bordant le Parc du Palais de Justice de Tournai décident de se doter d’un bâtiment communautaire afin de retrouver des fonctions de proximité. Le projet consiste en la création d’une maison de quartier disposant d’une salle polyvalente associative de 80 m ², et d’une crèche pour tous petits de 80 m ². Ces deux entités profitent chacune d’un espace extérieur et sont articulées autour d’un espace servant. Le projet se situe dans la partie inférieure du parc ou la végétation y est abondante, si bien que selon les saisons on perçoit l’espace très différemment. PAY S A G E E N M O U V E M E N T L’été, un mur végétal se forme du côté des maisons bourgeoises et s’ouvre au Nord. Le parc plus chaleureux à cette période de l’année devient un lieu de rencontre. Les enfants viennent jouer, et les habitants s’y promènent plus volontiers. En hiver l’espace est traversant, les limites deviennent floues, le parc se vide peu à peu de ses habitants. Aussi, le parc s’installe entre deux zones de la ville sensiblement différentes. L’une correspond à une expansion de la ville plus récente ou vie une population plutôt bourgeoise. L’autre s’inscrit dans l’ancienne ville médiévale de Tournai ou la population y est beaucoup plus modeste. RÉUNIR L’idée du projet est de recréer un cœur permettant de rassembler la population autour d’un lieu commun tout au long de l’année. Le bâtiment s’appuie sur les arbres pour mettre en valeur le vide déjà présent tout en gardant un lien avec le reste du parc. En hiver, lorsque les limites du parc deviennent floues, le bâtiment se dévoile pour créer un cœur chaleureux.
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Les espaces sont contenus à l’intérieur du bâtiment, l’espace se renferme tout en préservant les vues sur le parc. En été, la végétation enveloppe le bâtiment, c’est alors l’espace qui s’ouvre vers l’extérieur, pour profiter des terrasses. LIAISONS FONCTIONNELLES La salle polyvalente donne accès à une grande terrasse commune et s’ouvre à l’ouest sur le reste du parc. La crèche se situe dans la partie la plus abritée du site. Ces deux fonctions s’articulent avec l’unité de service semi-enterrée afin de former une seule entité. Un hall traversant relie la salle et l’unité de service, il permet de garder la relation entre les deux parties du parc. La cuisine se manifeste de manière à marquer les deux entrées, de plus, grâce à son bar extérieur elle prend son autonomie et participe à la vie de la place.
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05 - Autres Travaux
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Travail de la terre, Valence - Espagne
Dans le cadre d’un cours de développement durable basé sur les systèmes de construction simple et ancestraux dispensé à l’Université Polytechnique de Valence, j’ai pu en apprendre plus sur l’architecture vernaculaire et m’essayer à la construction en terre. Cet atelier cherche à mettre en pratique des techniques de construction en terre étudiées en cours. A petite échelle bien sur nous allons nous familiariser avec la terre au travers de différentes étapes d’investigation, il s’agit de tester en réel pour mieux comprendre. Tout d’abords nous avons réalisé plusieurs échantillons et donc différents mélanges de terre, paille, bille d’argex, billes de polystyrène, pour tester leur résistance mais aussi leur pouvoir de rétractation. Au travers de ce petit reportage photos on peut voir les différentes étapes de cette expérience très enrichissante.
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Coupe - Perspective, Bac 3, Antwerpen - Belgique
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Le projet part du dessin urbanistique de la grande échelle du quartier jusqu’à l‘esquisse du logement idéal. Le concept du projet est de créer sur une parcelle délimitée une masse horizontale dense qui joue des relations entre différentes échelles partant de la grande avenue à la porte du logement. Aussi les relations entre public et privée sont travaillées de manière à créer des lieux de rencontre tout en préservant l’intimité des habitants. Chaque logement, du studio au T5 est travaillé pour être le plus qualitatif possible et offrir un espace extérieur privé, jardin ou terrasse. Enfin les logements sont imbriqués et se développent soit en façade soit en traversant ou combinant les deux pour les plus grands. Cette coupe perspective permet de lire le projet dans son ensemble, des détails techniques aux relations mises en place entre espaces public et privé. Elle met en exergue la qualité spatiale des logements tout en dévoilant les relations voulues entre intérieur et extérieur et les interactions entre espaces publics, collectifs et privés.
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Structure, semaine de l’architecture Bac 2, Tournai - Belgique
Le défi de ce projet de groupe est de réaliser une structure originale avec des moyens limités. Pour cela nous avions à disposition un nombre minimum de tasseaux à utiliser. Ce projet était à la fois ludique et très enrichissant d’un point de vue humain et technique. Car en deuxième année d’architecture nous avions encore très peu de notions en matière de calcul structurel il a donc fallu faire fonctionner notre imagination mais aussi intuition et s’organiser dans un groupe de 6 personnes. Nous avions choisi de réaliser une structure composée de deux arcs qui se rejoignent en un point. La structure de chaque arc se compose d’une double face triangulée dont les pièces de bois sont assemblées moisées. Ensuite on relie chacune d’entre elles par différentes pièces de bois transversales et une triangulation interne qui joue le rôle de ….. Malgré de nombreuses appréhensions notre structure a parfaitement résisté nous aurions même pu réduire le nombre de tasseaux utilisés.
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Matérialisation, Valence - Espagne
Ce projet a été réalisé dans le cadre de mon cursus à l’école Polytechnique de Valence. Les objectifs du projet sont simples : créer une intervention ponctuelle dans l’école en utilisant uniquement des matériaux de récupération. Cette intervention architecturale doit mettre en mouvement le visiteur afin qu’il interagisse avec l’installation proposée. Le projet doit répondre à 5 conditions : - - - - - 90
Etre éphémère et facilement démontable Utiliser un matériau unique de récupération Couter moins de 100 euros S’approprier un espace de maximum 36m² Créer 3 espaces aux caractéristiques et ambiances différentes
Pour réaliser cette installation nous avons choisi de récupérer des rouleaux en cartons. Nous trouvons ces différents rouleaux dans les magasins de tissu de la ville. Ce choix profite d’une industrie fortement présente dans la région générée par la tradition des « Fallas ». En effet, ces tissus sont principalement utilisés pour la confection des robes de « Falleras ». La structure de notre installation se compose donc de tubes en carton d’une longueur d’environ 1 m 40 que nous superposerons pour atteindre une hauteur maximum de 2 m20. L’assemblage des tubes se fait avec des baguettes de bois formant des nœuds. La hauteur de l’installation et l’espacement entre les tubes permettent de générer un parcours plus ou moins ouvert offrant une pluralité d’ambiance lumineuse. Enfin les jeux d’ombre et de lumière créés par l’assemblage des tubes révèlent l’installation et renforcent sa présence dans le lieu. 91
06 - Mémoire « L’Homme : Acteur de son habitat »
« Comment l’Homme devient un acteur indispensable dans la recherche d’un équilibre entre la performance énergétique et la notion d’habiter ? »
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A R C H I T E C T E U N M É T I E R D ’ AV E N I R ? Depuis toujours, les architectes ont apporté des concepts, des solutions nouvelles pour faire évoluer l'Homme et cela toujours en lien avec les enjeux de leur époque. Comment proposer aujourd'hui des solutions qui permettent de répondre aux besoins de l'Homme tout en respectant l'environnement ? Les solutions techniques, le développement de nouveaux matériaux permet de trouver des solutions innovantes et de rendre les bâtiments plus performants et plus économes en énergie. Néanmoins, on peut se demander si l’on n’éloigne pas trop l’Homme de son environnement ? Comment trouver l’équilibre entre la performance énergétique et la notion d’habiter ? Aujourd’hui les habitants prennent de plus en plus d’initiatives dans le processus de conception de leur habitat, mais quel rôle ont-ils vraiment ? J’ai choisi de concentrer mon étude sur le point de vue de l’Homme par rapport aux préoccupations environnementales. Comment l’Homme voitil son habitat ?
DEUX CAS CONCRETS Mes recherches se portent sur l'étude de deux cas concrets. Pour cela j'ai choisi deux maisons écologiques situées dans la partie nord de la France, en Picardie et dans le Nord-Pas de Calais. L’objectif de l’étude de ces deux cas concrets et de retracer l’histoire de la maison depuis sa conception jusqu’à sa construction puis d’avoir un retour d’expérience des personnes qui y vivent, comment s’y sentent elles et comment on vit dans une maison écologique ou passive. Ensuite je souhaite les comparer afin de mieux comprendre leurs convergences et différences. Pour enfin ouvrir les hypothèses à l’habitat partagé.
Dessin de la maison auto - construite en paille
Dessin de la maison passive
STRUCTURE DU MÉMOIRE Afin de structurer au mieux mes réflexions, mon étude s’articule en quatres parties distinctes. La première plus personnelle est une introduction à la problématique et explique ma démarche personnelle, mon parcours, mes questionnements. Les deux suivantes illustrent l'aventure de deux familles qui ont choisi de construire leur propre maison écologique. La dernière partie cherche à comparer les deux parcours puis ouvre la thématique à l’habitat collectif par le biais de divers exemples donnant des réponses plus larges à la problématique. Partie I. Définitions, Questionnements, Expériences personnelles. Partie II. Une Maison auto-construite en paille. Partie III. Une maison passive. Partie IV. L’habitant moteur de nouveaux modes d’habiter. 94
UNE MAISON A U T O - C O N S T R U I T E E N PA I L L E .
Photo prise par Christine et Jean-Luc Ortegat au cour du chantier participatif, ( application d’un enduit à la chaux ).
L’auto-construction est un processus beaucoup plus complexe et demande beaucoup d’énergie et de temps personnel donné au projet. Bien qu’entouré par de nombreux professionnels cette démarche est plus longue et moins linéaire, les allers-retours et les doutes sont inhérents à la recherche et aux questionnements personnels suscités par un tel projet. Cette maison nous montre que l’on peut arriver à des performances énergétiques très bonnes par le biais de techniques plus alternatives, et ainsi permettre une plus grande flexibilité dans la conception. Le choix de matériaux de proximité devient un facteur indispensable pour une construction à faible impact environnementale. Aussi, l’expérience humaine d’un chantier en auto-construction montre un changement dans les pratiques sociales. U N E M A I S O N PA S S I V E .
Gros œuvre : pose des ossatures préfabriquées à l’aide du manitou
La construction d’une maison passive demande elle aussi une grande implication de la part de ces utilisateurs. J’ai néanmoins pu observer que ce projet fonctionnait d’avantage à la manière d’un développement scientifique rationnel plutôt qu’une recherche expérimentale et instinctive. Cette maison passive démontre la possibilité de construire un habitat individuel, très performant énergétiquement avec des solutions constructives simples et rapides. Je pense que ce type d’habitat est souvent critiqué à tort pour son enveloppe voulue totalement hermétique. Au contraire cet exemple nous prouve que l’on peut y vivre sainement et confortablement sans devoir modifier nos habitudes de vie mais en veillant tout de même à préserver l’équilibre thermique par des gestes simples. L’ H A B I T A N T M O T E U R D E NOUVEAUX MODES D’HABITER.
Échanges et partage à l’Éco quartier Vauban , Vivre ensemble autrement, p 91.
J’ai choisi d’ouvrir ma réflexion au logement collectif pour deux raisons. Tout d’abord, je pense que l’une des manières de réduire notre impact environnemental est de vivre ensemble dans un milieu urbain proche des services de proximité et des réseaux de transport. Deuxièmement je considère que chacun devrait pouvoir bénéficier d’un logement plus confortable et d’avantage économe en énergie, or la maison individuelle n’est pas accessible à tous. Par l’analyse de différents exemples, j’ai pu remarquer que plus les habitants sont impliqués dans le processus du projet plus l’habitat devient efficient, à la fois du point de vue de la performance énergétique mais aussi dans la vie collective. 95
Mathilde COPIN ( + 33 ) 6 82 32 62 12 mathi.copin@gmail.com 10, rue Saint Luc B창timent 5, appartement 101 59800 Lille