ERASMUS
NON VERBA
L’AUTRE CÔTE DU RHIN



01 → 16
RAPPORT ERASMUS 17 →40 LE MUR ET L’ARBRE 41 → 44
BIBLIOGRAPHIE
RAPPORT ERASMUS ......................... 01-16
01. L’AB INITIO .................................... 01-06
02. LA PÉDAGOGIE ...........................07-08
03. LE SEMESTRE D’HIVER............... 09-10
03.LE SEMESTRE D’ÉTÉ.......................11-12
04.LA VIE SOCIALE ............................ 13-14
05. CONCLUSION .............................. 15-16
RAPPORT D’ÉTUDES ....................... 17-40
01. AD PRAETERITUM ....................... 19-22
02. AD PRAESENS .............................23-28
03. AD POSTERUM ........................... 29-36
04. CONCLUSION............................ 36-40 BIBLIOGRAPHIE ............................... 41-44
Je voudrais remercier toutes les personnes qui m’ont conduit lors de cette recherche. La première personne que je souhaite remercier est le proffeseur Ziegler Volker qui m’a guidé à travers sa sagesse en me donnant des précieux conseils qui m’ont toujours motivé à continuer mes recheches. Ce projet n’aurait pas été mené à bien sans son aide et son soutien.
Je voudrais également remercier le professeur Ferdinand Ludwig, principal auteur de Baubotanik, pour m’avoir appris que l’architecture va au-delà de ce qui est tendance : l’architecture est tout le temps à la rencontre de son origine, la nature.
Je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers ma famille et mes amis pour leur soutien indéfectible et leur bienveillance tout au long de cette aventure. Leur patience et leur soutien était la source de motivation pour ce voyage de découvertes.
Enfin, je souhaite exprimer ma gratitude envers l’Université Technique de Munich et L’Ecole Nationale Supérieur de Strasbourg, qui a permis ce travail de recherche.
Merci à tous pour vos contributions et votre soutien.
-Matías Pose.
Cette année, j’ai entrepris un échange d’études pour trois raisons principales : la curiosité culturelle, l’ambition académique et la croissance personnelle. Vivre dans un autre pays et s’immerger dans une nouvelle culture, expérimenter un système éducatif différent, et se mettre au défi en sortant de sa zone de confort étaient des motivations clés. Je choisi Le programme Erasmus comme la plateforme idéale pour atteindre mes objectifs.
Comment mon intérêt peut-il commencer par une rencontre fortuite avec un groupe de personnes à la KFET?. Je vous montre comment ce programme a un impact significatif sur ma vision du monde. Egalement, mon périple pour arriver à Munich et à l’université où je finis actuellement ma licence. Où est-ce que je vis et avec qui ? Je donne des exemples de la façon dont mes deux semestres se sont déroulés dans tous les aspects de ma vie.
Le choix d’Erasmus
J’entame ce voyage pour trois raisons principales : la curiosité culturelle, l’ambition académique et la croissance personnelle. La perspective de vivre dans un autre pays et de m’immerger dans une nouvelle culture était incroyablement attrayante. En outre, l’occasion d’expérimenter un système éducatif différent et d’apprendre des professeurs distingués en architecture et en urbanisme était un facteur de motivation important. Je voulais aussi me mettre au défi en sortant de ma zone de confort, en développant ma résilience et en améliorant mon adaptabilité. Le programme ERASMUS semblait être la plate-forme parfaite pour atteindre ces étapes personnelles. Mon intérêt donne suite à un événement imprévu : un groupe de personnes parle en espagnol dans le KFET et je commence une conversation qui m’a amenée de plus en plus à ce monde qui me conduit à rencontrer des gens de différents milieux et les valeurs. Par conséquent, cette curiosité d’explorer d’autres cultures et perspectives m’a motivé à participer au programme Erasmus au sein de l’ENSAS, qui a suscité en moi l’ambition de découvrir d’autres cultures, d’autres étudiants et d’autres manières de voir les choses.
Aujourd’hui, je peux dire que le programme Erasmus m’a beaucoup apporté, tant sur le plan culturel qu’en ce qui concerne ma vision du monde .
L’Université technique de Munich (Technische Universität München) fondée en 1868 est membre de la TU9, une association regroupant neuf des plus prestigieuses universités techniques d’Allemagne1. Le réseau TUM est constitué de 15 départements universitaires d’où 40 000 étudiants sont au campus et dont plus d’un tiers d’entre eux sont internationaux. Mon vœu pour cette université technique est lié au fait de son prestige et à mon ambition académique. La même est classée 30e par le célèbre magazine britannique Times Higher Education, et l’une des universités allemandes les mieux classées « élite » dans le QS World University Rankings.2
D’autre part, j’ai une profonde admiration pour son infrastructure. Le campus principal se situe dans le quartier de Maxvorstadt est bien desservi par les transports en commun, le centre historique reste assez connecté avec l’école et peut être accédé à 5 minutes en U-Bahn. Le deuxième campus est fondé en 1957 situé à 10 km au nord du campus central, on peut trouver les départements de physique, , informatique et mathématique. Un troisième campus est bâti à Freising. Biologie, agriculture, architecture paysagiste, nutrition. Le réseau TUM opère parallèlement des collaborations dans le continent asiatique en étant le plus grand exemple TUM Singapour en collaboration. avec l’université nationale de Singapour.
MATÍAS POSE-TECHNISCHE UNIVERSITÄT MÜNCHEN
SITUATION GÉOGRAPHIQUE
L’Allemagne est le quatrième plus grand de l’Europe3. Sur 357 592 km2, elle possède des écosystèmes très riches en comptant un tiers de sa superficie couverte par des forêts. Les lacs, les fleuves et autres rivières représentent plus de deux pour cent de sa superficie. Le territoire allemand est délimité au Nord par la mer Baltique et la mer du Nord. Au Sud, la frontière naturelle des Alpes.
En étant son plus haut sommet, le Zugspitze à 2.962 mètres en Bavière.
L’Allemagne partage une relation étroite avec la ville de Strasbourg grâce au Rhin, le fleuve le plus long du pays germanique et lequel a joué un rôle essentiel de frontière naturelle et historique entre les descendants du peuple francique et germanique.
Il y a deux ans, j’ai entamé un nouveau chapitre de découverte de l’Europe en compagnie d’autres étudiants de la promotion. Nous avons visité l’Allemagne grâce au 9-Euro-Ticket 2022.
Notre curiosité pendant ce mois de voyage m’a amené à découvrir certaines particularités de la culture allemande, tant dans son histoire, ses coutumes et ses différentes approches dans l’architecture et l’infrastructure.
En plus de cela, ce premier voyage m’a permis de développer une forte capacité d’adaptation ainsi qu’une motivation et une curiosité constantes pour l’acquisition de Nouvelles compétences, notamment dans le domaine de l’architecture.
Avant de m’installer en Bavière, j’ai commencé à apprendre la langue. Cependant, j’ai été surpris de découvrir le dialecte bavarois, qui diffère considérablement de l’allemand traditionnel. Le premier grand choc culturel a eu lieu en octobre, lorsque nous venions d’emménager dans la maison.
Nous sommes allés au festival bavarois le plus célèbre de la région, l’Oktoberfest4, connu pour sa bière, sa nourriture traditionnelle, ses danses et sa musique. Lors de ce festival, j’ai mangé une variété de plats bavarois traditionnels tels que des bretzels, des Weißwurst et des Schweinshaxe. De plus, la culture de la bière bavaroise a ajouté une ambiance animée au Festival. Je suis reconnaissant d’avoir vécu cette expérience.
MARIENTPLATZ
Bâtie au carefour Cardo maximus et Decumanus, il se trouve la place la plus célèbre du centre de Munich fondée en 1158. En ayant deux édifices emblématiques de la ville, le Neues Rathaus construit en style gothique et l’Altes Rathaus daté du Moyen Âge5
C’est le cœur culturel de la ville, où prennent place le marché de Noël, l’anniversaire de la ville, le Glockenspiel, des célébrations de tous types comme celles du Bayern Munich.
La Cathédrale de NotreDame de Munich, dont la silhouette continue de définir la ville à ce jour. « En raison de sa façade sobre, beaucoup considèrent l’ancien hôtel de ville comme plus moderne que le nouvel hôtel de ville, richement décoré et de style néogothique»6 L’histoire de la construction de l’ancien hôtel de ville remonte au XIVe siècle développé à partir des anciennes fortifications de la ville.
3. SOLSTEN, Eric, . «Germany : A Country Study» publié en 1999. 4. oktober
5. En 1905 L’architect, Hauberrisser conçoit l’hôtel de ville alors qu’il n’avait que 25 ans.
FIG 1. L’ancien hôtel de ville de Munich, crédit: Matías Pose.
FIG 2. La place face à la Cathédrale, crédit: Matías Pose.
FIG 3. La vue de l’isar dans l’été, crédit: Matías Pose.
FIG 4. Personnes avec des côtumes traditionaux à l’oktoberfest, crédit: Bildfunk.
FIG 5. Le parking en hiver, crédit: Matías Pose.
Une oasis de verdure située en plein cœur de Munich, Le Jardin anglais est considéré parmi les plus grands jardins paysagers du monde. le Monopteros sur une colline avec une vue unique, les professionnels du surf à la vague unique de l’Eisbach, la maison de thé japonaise et le lac Kleinhesseloher. Il ne faut pas manquer le traditionnel bal du Kocherl ou le marché de Noël et le Biergarten près de la tour chinoise.
Mon périple de trouver un logement démarre en juin, lorsque nous avons commencé à recevoir des offres de logement de la part du bureau d’arrivée de la TUM.
C’est à ce moment-là que j’ai réalisé à quel point il était difficile d’obtenir un studio à Munich, car les offres dure moins d’une heure et sont envoyées presque sporadiquement pendant la semaine. Heureusement, deux étudiantes de notre université nous ont offert leur maison pour le semestre. Ils nous ont viré le bail de contrat et le numéro de contact du propriétaire. En fin de compte, nous nous retrouvons donc à 6 étudiants dans la maison, dont 5 provenant du résaux ENSA en France. Finalement, ous avons eu notre contrat signée fin Juin et déménagé la première semain d’Août
C’est sur une parcelle d’environ 357 m2 que cette maison familiale est bâtie. Assez généreuse, elle comporte deux étages et un sous-sol dont le rez-de-chaussée reste l’endroit préféré des tards d’apéro ou le balcon l’endroit favori pour regarder les couches de soleil.
La maison reste bien connectée au reste de la ville, ayant à moins de cinq minutes de la maison deux supermarchés, une pharmacie, une boulangerie, L’ATM et le métro.
Nous avons accueilli plusieurs événements dans notre maison, les deux plus importants étant la fête de Thanksgiving et l’Eurocopa 2024. Nous avons pu recréer un lieu où des personnes d’origines différentes, parlant des langues différentes, ont pu se rencontrer et se connaître. Cuisiner et goûter les différentes spécialités de chaque pays.
J’ai quitté Strasbourg sans connaître les bases de l’allemand, mon premier contact avec la langue s’est fait à travers des vidéos youtube juste avant mon départ, jamais de ma vie je n’ai eu à poursuivre l’apprentissage de la langue en études supérieures. Je suis arrivé à Munich en août 2024, sans même connaître un seul mot d’allemand. Cependant, au cours du premier semestre, j’ai réussi à prendre le temps de m’entraîner à l’aide de livres autodidactes en allemand et j’ai réussi à atteindre le niveau A2. Pendant le déroulement du deuxième semestre, j’ai eu l’occasion de parler avec des Allemands natifs dans mon groupe de projet, j’ai appris très vite et j’ai comprennais presque la moitié de ce qui était dit pendant les cours en plus de quelques expressions bavaroises que mes amis m’ont apprises comme «Bazi» ou «Gemma» Aujourd’hui, je suis ravi du niveau de langue que le programme Erasmus m’a permis d’atteindre.
DÉPENSES
Le maison coûte 3800€ en total, entre les six étudiants qu’on y habite, on paie 630 € par personne, charges comprises. Le logement est bien connecté avec la ville. J’ai un budget d’environ 60 € par semaine pour la nourriture. De plus, j’ai pris un abonnement d’un an au gym à 30€ Munich reste une ville assez transitable et accesible pour les étudiants où tout est à portée de main dans un rayon d’environ 15 minutes* .
l’inconvénient le plus important d’étudier à la TUM sont les coûts élevés du materiel, principalement, provenant du projet d’où le prix d’un A0 est de 12€. Pour illustrer lors du premier semestre, nous avons imprimé environ 12 A0 et pour le modèle final, nous avons utilisé du polystyrène expansé et du carton bois, ce qui m’a coûté environ 80 €* de plus faisant un total d’environ 200€ par semestre Les autres cours que j’ai suivis n’étaient pas chers
Parmi les erasmus, on a décidé de visiter des villes avec mon groupe de projet. On a pris le premier week-end de septembre pour visiter la ville d’Asbourg et Memmingen. Le billet de train et le transport en ville était compris. Entre les restaurants et les attractions, on a payé 50 € par journée. Dans un deuxième instant, en novembre, on a fait un voyage de trois près des villes de la Forêt-Noire : Baden-Baden, Karlsruhe, Fribourg, en moyenne 85 € par jour en moyenne.
La pédagogie differe de celle connue à l’ENSAS. En particulier, la «qualité» de l’autonomie est un élément essentiel de ses idéaux pédagogiques.
L’école fournit l’étudiant d’une liberté de choix des cours, alors qu’en France, presque tous les élèves suivent le même cursus jusqu’à la fin des études. 7
Il y a une tonne de combinaisons possibles pour comptabiliser les crédits nécessaires à la réussite de l’année. Je tiens à dire que ce nouveau système éducatif m’a permis de m’améliorer par de nouveaux défis à relever et l’acquerir tout un nouvel ensemble de compétences, en particulier dans le domaine de l’urbanisme et de l’informatique.
Des correspondances entre les cours de l’ENSAS et ceux de la TUM sont visibles, ce qui assure une continuité avec ce que j’avais étudié à l’ENSAS.
Parmi les principaux cours de chevauchement, citons l’urbanisme, avec le studio allemand de Sustainable Urbanism plus la série de conférences et séminaire, qui s’alignent sur mes études antérieures en Formes Urbaines à l’ENSAS. Parallelemnt, dans le domaine de la Représentation informatique, le cours BIM Fundamentals à la TUM. Le cours Structural Engineering II font suite à mes cours de physique à l’ENSAS, tandis que le cours Construction and Detail Studio s’appuyait sur mon expérience des Projets Techniques de l’année du Licence 2.
En outre, les cours d’archéologie architecturale et de rélévé architectural ont poursuivi les études que j’avais entreprises à l’ENSAS. Finallement J’ai vraiment approfondi les structures, sachant maintenant comment estimer les cours et les entrelacer avec la conception. Par exemple, j’ai appris comment les constructions complexes de poutres-câbles sont réalisées et comment les appliquer aux projets
Cependant, j’ai acquéris de nouvelles competences avec mon cours d’informatique surtour dans la gestion efficace des données, l’amélioration de la collaboration et l’accès en temps réel aux données du projet. Je suis devenu plus rapide dans la réalisation des projets. Je peux maintenant fournir une compréhension claire des objectifs de l’organisation et mesurer les progrès de manière efficace,
Enfin, j’ai rencontré une personne qui a éveillé ma curiosité pour mes travaux de recherche. J’ose dire que le cours «Technologies vertes» m’a ouvert les yeux sur ce qui constitue véritablement des solutions environnementales. L’approche de Ferdinand Ludwig en matière d’architecture et sa passion pour l’enseignement m’ont amené à prendre le temps d’analyser ce que pourrait être l’architecture dans les années à venir
COMMENT-S’EST-IL PASSÉ? -HOW DID IT GO?
PROJECT
Le semestre a démarré avec une visite de chantier à Thalkirchen, un site industriel en développement au sud de Munich. Le projet s’agissait d’une réhabilitation urbaine visant à travailler les limites entre la nature et l’architecture dans le quartier. Lors de ce voyage, j’ai eu la chance de rencontrer ma partenaire d’équipe Daria, originaire de Russie et étudiante en POLIMI. Ça reste toujours un bon souvenir de mon séjour à Munich.
J’ai eu de bonnes relations avec d’autres élèves internationaux de l’atelier, dont je me suis entendu avec des personnes d’Allemagne, de Pologne, d’Italie et de Corée. Nous passions le mardi après-midi à travailler sur les rendus dans la salle d’atelier et même si on travaillait dans une petite pièce éloignée du reste de la vie académique, nous étions tous ensemble et cela nous a aidé à avoir des relations plus intimes.
La Fachschaft Architektur TUM est une organisation étudiante à but non lucratif qui organise des événements, dont le plus connu est le Barabend, un apéro qui a lieu toutes les deux semaines, où nous avons l’habitude de boire et d’échanger des propos avec des personnes d’autres ateliers et d’autres horizons. Le Barabend le plus important jamais organisé s’est tenu au début du premier semestre et c’était la suite de tour de bars. Ce soir, une centaine d’étudiants sont venus danser et boire un coup pour fêter le début d’année. Cependant, l’événement le plus populaire de cette année est l’Oktoberfest à l’école, où près de cinq cent personnes se sont retrouvées tout le long du campus en partageant de nombreuses conversations d’ivresse entre des étudiants. Également, Artur et moi-même avons suivi le cours de barista chez une cafétéria située au rooftop du campus principal. J’ai travaillé pendant tout le premier semestre.
L’hiver est arrivé sans qu’on s’en aperçoive, il nous a offert de si beaux moments et beaucoup de bonshommes de neige construits au fond de notre jardin. La saison nous a offert une ville entière d’une constellation de marchés de Noël, il y en a un dans presque chaque quartier. Nous sommes allés dans le vieux centre de la ville où il y avait beaucoup d’options de nourriture, et les prix semblaient raisonnables, ainsi que des spectacles musicaux. Quand la température a chuté et la neige a commencé à tomber, nous sommes donc allés au jardin anglais, nous avons visité le Monopteros, la tour chinoise et le Kleinhesseloher fleuve, j’ai été impressionné parce qu’il y avait des gens qui faisaient du patin à glace partour voire sur le lac. Pour se réchauffer après la visite, on est allés chercher des spécialités bavaroises à l’Osterwaldgarten.
EXPOSITIONS
La TUM organise également des conférences, notamment TedX TUM*. Parmi ces conférenciers qui ont déjà pris la parole, on peut reconnaître des figures importantes comme Ban KiMoon,, Bill Gates et Eric Schmidt Parallèlement, le Conseil des étudiants organise d’événements annuels. TUNIX et GARNIX sont des festivals d’été en plein air. Le premier se déroule sur campus de Munich, tandis que GARNIX a lieu sur le campus de Garching.
Au principe du semestre, la Nachhhoelzer organisait des formations de Barista, pour J’ai fait quelques conaissances A faveur du café, du soda et des discussions pour l’échange inter-semestre et inter-disciplinaire J’ai eu l’occassion de travailler un semestre dans cet environnement, cela m’a permis de practiquer mon allemand
Il s’agit d’une salle en libre accès sur le campus principal où l’école propose des postes de travail flexibles, des ateliers pour la fabrication de modèles à l’échelle 1:1 et des cours spécialisés dans le traitement du bois, du plastique et du métal. Des installations supplémentaires telles qu’une salle de pulvérisation/peinture sont possibles. J’ai réalisé la formation de découpe laser au début du deuxième semestre et je peux découper tout seul.
PROJET
Ce dernier semestre,* j’ai souhaité expérimenter quelque chose de différent, me lancer dans de nouveaux défis et avoir des expériences plus ambitieuses. J’étais particulièrement curieux par les ateliers allemands sur Construction and Design.
Le projet de ce semestre est axé sur le concept de Bauteilbörse, qui vise à transmettre le plus grand nombre possible d’éléments de construction usagés qui apparaissent lors de la démolition ou de la reconstruction pour les réhabiliter à la suite. Les clients obtiennent des éléments de bonne qualité et bon marché,
EUROCOPA
Un autre événement qui m’a marqué tout au long du semestre a été le Championnat d’Europe et la Copa America. Les semaines passaient et ce qui les reliait, c’était les ragots sur les matchs autour de l’Eurocopa. Lors du match d’ouverture contre l’Allemagne, les supporters écossais se sont emparés de Munich avant l’Euro, ce qui a donné lieu à des scènes de folie.
La Marientzplatz était envahie d’Écossais qui montraient leur culture sans manquer de respect à la culture locale : ils portaient leurs costumes traditionnels, buvaient, jouaient leur musique folklorique dans tout le centre de la ville. Non seulement cette expérience
On a rencontré deux fois l’été à Munich. Mon premier rapport avec l’été bavarois commence à À la semaine d’être arrivé à Munich, la chaleur a fait sentir sa présence, tout au long de trois semaines, la nuit tombée et les températures restées autour de 35 degrés dans ma chambre. Malgré l’inconfort de la chaleur excessive, nous avons réussi à sortir, à visiter tous les espaces verts et à prendre souvent des bains de soleil. Heureusement, l’été reste la saison où on a découvert la plupart des paysages avec les copains et cela restera toujours comme un beau souvenir. C’est mon dernier été à Munich
CHISMEE
Après l’hiver; Il fallait avoir plus de vie en dehors de l’école, nous avons donc planifié quelques voyages avec la Valentine, Artur, Ismaël et Lojaina. L’excursion la plus importante en groupe est celle vers «la mer bavaroise» qui est le troisième plus grand lac d’Allemagne. Situé voyagé à une heure sud, entre Salzbourg et les Alpes.Nous avons passé toute une après-midi à faire des promenades en bateau d’île en île et à découvrir tous les secrets de la commune
Au début avril, mes camarades m’ont présenté le Springfest. Il s’agit d’un événement plus intime, voire une version miniature de l’Oktoberfest. Nous nous retrouvons là avec cinq autres coéquipiers et échangeons tout en jouant Fingerfertigkeit où les joueurs devinent le nombre de participants qui garderont leur doigt sur un gobelet à la fin d’un compte à rebours. La personne qui perd doit consommer la bière de la pinte. Tout était plus petit, sauf les prix ha.
FIG 15. Render de ma vision du projet, crédit: Matías Pose.
FIG 16. Vue depuis l’île centrale, crédit: Matías Pose.
FIG 17. La journée après le rendu intermedière, crédit: Matías Pose.
FIG 18.Le soir avec les espagnols de l’Erasmus, crédit: Matías Pose.
FIG 19. On prend le bâteau pour sortir du lac, crédit: Matías Pose.
FIG 20. Le studio du dernier semestre, crédit: Matías Pose.
Au début mai, mes amis espagnols voulaient organiser une «tortillada» semblable à une variation d’omelette épaisse, cuite des deux côtés et garnie de pommes de terre La plupart des Espagnols étudiaient des divers domaines d’études qui faisaient leurs études ailleurs que le campus principal. Le moment que j’ai voulu retenir toujours au cœur vient au point où chaque personne a partagé une démonstration de dialecte de son propre village, catalan, sévillan, valencien, majorquin.
L’ACTION DE GRÂCE
Nous avons préparé un repas chez nous pour inviter d’autres personnes, Valentine a cuisiné des lasagnes végétaliennes pendant que nous passions quelques heures à éplucher des castañuelas*. Nous avons acheté des chips, du mani et d’autres en-cas, et nous avons aménagé le salon. Nous avons apporté des chaises de l’extérieur et installé une grande table dans la salle à manger, où nous avons allumé des bougies pour créer une atmosphère chaleureuse. En plus des lasagnes, nous avons préparé du poulet avec du riz et une soupe. Plus tard dans la nuit, Artur nous a offert de délicieux cocktails qu’il avait préparés à l’avance. Notre nuit s’est terminée vers 2 heures du matin. Le repas de Thanksgiving a été particulièrement mémorable pour moi, car je n’ai pas de famille en Europe, ce qui en a fait une expérience plus intime et spéciale.
En février, nous avons eu la dernière soumission de projet. Le studio a organisé un apéro pour les étudiants où nous avons eu la chance de discuter avec les professeurs d’une manière plus intime. C’était une très bonne idée, car nous partageons ce studio depuis le début de l’année et c’était l’occasion pour nous de mieux connaître les personnes qui nous ont guidés tout au long de ce voyage. Nous avons discuté avec eux dans de nombreuses langues, étant donné qu’il s’agit d’un studio international. Ils avaient tous leurs propres expériences à l’étranger à raconter. Après l’apéro, nous nous sommes rendus dans un bar où nous avons bu d’autres verres. Nous avons passé des heures à discuter de nos expériences en tant qu’Erasmus et de la manière dont cet échange a influencé les décisions académiques qu’on va prendre au futur.
Ce qui m’a le plus choqué , c’est l’année obligatoire à l’étranger qu’ils doivent faire pendant leur licence et qui s’avère très bénéfique en termes d’ouverture de nouveaux horizons pour leurs étudiants. J’admire le initiative d’échange d’étudiants à la TUM et la résilience de ses étudiants pour avoir pris un tel risque. Chaque fois qu’un camarade allemand m’invitait à boire un verre avec d’autres amis, ils passaient presque immédiatement de leur langue à l’anglais, c’était tellement naturel et sans effort pour eux que j’en étais surpris Lors des occasions de discuter avec eux et de leur relation avec les étudiant internationaux, nous évoquions souvent le fait qu’il est regrettable que les espagnols, francophones, asiatique, entre autres, n’aient pas les mêmes capacités et possibilités en en matière de multilinguisme.
AUSBOURG
Autre ville inscrite sur la liste du marché de Noël et l’une des plus anciennes villes d’Allemagne, Ausbourg est vraiment différente de Munich et plus attachée à son passé médiéval. L’impression que me donnait le vieux centre ville était celle d’un véritable voyage dans le passé. Nous y sommes allés dans le cadre d’un voyage organisé entre erasmus de différents domaines d’études. Nous avons passé la soirée à boire du Glüwhein et à parler de la beauté de la neige en cette saison
FRANKFURT
Pendant l’intersemestre, j’ai passé une journée à Francfort, j’ai fait mes courses au Kleinmarkthalle où j’ai goûté la populaire sauce Grie Soß et j’ai passé le plus clair de mon temps dans l’Altstad. L’endroit qui m’a le plus marqué est le Römerberg, la place centrale de l’Altstadt, où j’ai vu pour la première fois la silhouette de cette ville mondialement connue et indéniablement francfortoise. J’ai terminé ma journée au sommet de la tour principale, en regardant le coucher de soleil sur le Rhin.
FIG 21 Photo de notre salon, crédit: Matías Pose.
FIG 22. On prend du vin chaud, crédit: Matías Pose.
FIG 23. Ma place préférée, crédit: Matías Pose.
FIG 24. Une visite au musée Vitra avec le studio du projet, crédit: Matías Pose.
FIG 25. La dernière bière du semestre. crédit: Matías Pose.
FIG 26. La journée des musées à Munich, crédit: Matías Pose.
La Suisse était le pays choisi afin de mettre en évidence la manière dont le Bauteilbörse est devenu plus moderne. Un road trip de trois jours avec l’atelier où nous avons réalisé les villes de Saint-Gall, Zurich et Bâle. Nous avons eu un aperçu professionnel et personnel de l’économie circulaire dans le domaine de la construction et infrastructure dans ce pays, ce qui représente un marché hostile où l’État doit prendre l’initiative et soutenir ce nouveau mouvement écologique.
APPORTS HUMAINS
Le principale apports c’était la découverte de nouvelles cultures, j’ai appris de première main les coutumes et les traditions de la culture bavaroise parmi tant d’autres. J’ai commencé à apprécier et à tolérer davantage la diversité culturel due au fait d’être un immergé de plus dans un environnement multiculturel,
D’un point de vue plus personnel, je suis devenu plus sociable et j’ai renforcé beaucoup la confiance en moimême grâce à tous les défis que j’ai relevés tout au long de l’année. En même temps, l’un des plus grands avantages de travailler dans des cours suivis par un grand nombre d’étudiants est que j’ai acquis beaucoup d’autonomie. J’ai appris à prendre des décisions par moimême et j’ai fait deux fois plus de travail que l’année dernière dans le même laps de temps.
Même s’il était à première vue difficile de s’adapter au nouveau système éducatif, le fait de partager l’échange avec cinq autres amis de l’école m’a beaucoup aidé. Le travail se fait beaucoup en binôme ou seul. Le fait d’être exposé à une diversité de méthodes pédagogiques m’a fait comprendre et déterminer celle qui me convenait le mieux pour le reste de ma vie étudiante. En outre, l’immersion dans ce pays a considérablement amélioré mes aptitudes linguistiques. Ce degré de liberté pédagogique à la TUM m’a permis de distinguer ce qui me plaisait de ce qui ne me plaisait pas dans l’architecture. Je pense que c’était une année catartique parce qu’elle m’a aidé à faire le vide dans mon esprit et à prendre la décision de ce que j’attends de mon avenir professionnel.
L’EUROPE
Je suis fier d’avoir participé au Programme Erasmus, cela a été une expérience bouleversante. Malgré ma situation dans un pays dont je ne parlais pas, j’ai ressenti l’esprit européen de rassembler les étudiants. Les lacunes de communication ont été tous comblées par la gentillesse et l’ouverture d’esprit des personnes qui m’entouraient, le plus important c’est que j’ai rapidement ressenti un sentiment d’appartenance parmi mes camarades d’études d’origines variées.
C’est cette expérience qui m’a fait comprendre que l’unité dans la diversité va au-delà d’une simple idée abstraite : c’est une réalité qui unit les individus. En adoptant diverses langues et cultures, j’ai pu observer de manière tangible la puissance d’une Europe unie en encourageant les amitiés, les études, les valeurs et le respect réciproque.
This year, I undertook a study exchange for three main reasons: cultural curiosity, academic ambition and personal growth. Living in another country and immersing myself in a new culture, experiencing a different education system and challenging myself by getting out of my comfort zone were key motivations. I chose the Erasmus programme as the ideal platform to achieve my goals.
I am grateful for the opportunity to participate in this exchange, where I reached out to experience different cultures. This immersion in a multicultural setting has increased my appreciation and tolerance for cultural variety. I learned firsthand about Bavarian customs and traditions, among other things. On a personal level, I’ve gotten more gregarious and gained selfconfidence by taking on a variety of challhMy five other school pals were extremely helpful.
FIG 27. Maquette en cours, crédit: Matías Pose.
FIG 28. Une visite intersemestrale à Paris, crédit: Matías Pose.
FIG 29. Je me promène dans le centre-ville, crédit: Matías Pose.
FIG 30. Celui c’était le deuxième test de phyisque, crédit: Matías Pose.
FIG 31. Nous faisons le test en compagnie de Valentine et Lojaina. crédit: Matías Pose.
FIG 32. Lecture Series II avec Kéré, crédit: Matías Pose.
Most importantly, exposure to a range of teaching approaches assisted me in understanding and determining which would be most appropriate for the remainder of my student life. Furthermore, immersion in this nation has greatly boosted my language skills.
The educational independence at TUM allowed me to discern between what I liked and disliked about architecture. This year was cathartic since it allowed me to clarify my career goals.
J’ai choisi ce sujet comme une occasion unique d’explorer une approche innovante et durable de l’architecture. Il s’agit d’une branche de la botanique reprise par mon professeur de Green Technologies, l’art ancien du façonnage des arbres, qui propose une nouvelle relation entre l’architecture et la nature.
Aujourd’hui, ses bâtiments évoluent et grandissent chaque année, ce qui permet aux gens d’apprécier au fil du temps le potentiel de cette nouvelle approche. Cela donne naissance à des nouvelles typologies en architecture et en urbanisme, qui redéfinissent la relation entre la nature et le bâti, entre l’intérieur et l’extérieur, entre la ville et le paysage.
Suivant des exemples historiques, je traite la relation entre l’homme et la nature, pour démontrer que cet art a été toujours présent aux origines de l’architecture. Cependant, au Moyen Âge, des murs d’enceinte sépraient la nature sauvage de la ville, qui était en grande partie dépourvue d’arbres. Plus tard, au XVIIIe siècle, les extensions urbaines, la création de parcs et de boulevards dans la ville conduisent à la première mixité spatiale au niveau de la planification urbaine.
Baubotanik poursuit cette démarche à l’échelle de l’architecture en fusionnant des arbres et des bâtiments.
Tout au long du rapport, je vais traiter des questions de comment est-ce que Baubotanik, en tant qu’approche novatrice de l’urbanisme, peut redéfinir la relation symbiotique entre la nature et l’environnement bâti, en remettant en question les notions traditionnelles d’architecture et d’urbanisme. également, en évaluant ses implications écologiques, esthétiques et structurelles, peut la Baubotanik ouvrir la voie à un avenir urbain plus durable et harmonieux ?
«Il n’y a pas de place pour les arbres dans les villes, mais il y a de la place pour les bâtiments»1 Dans cette dernière decennie, l’émergence à l’intersection de l’architecture et de la botanique, nous a permis de réimaginer la relation entre la nature et l’environnement bâti. La proposition innovante de Ludwig implique l’intégration de plantes vivantes dans la structure même des bâtiments et des constructions, brouillant ainsi les frontières entre l’architecture et le monde naturel.
Le docteur en architecture Ferdinand Ludwig profite de ce carrefour entre le Mur et l’Arbre pour développer un axe de recherche visant à construire des structures habitables à partir de la croissance de certaines espèces d’arbres. Principalement, ce mouvement matérialise l’idée mythologique d’habiter la nature, mais ouvre aussi un débat sur la production ou la conception : sommes-nous prêts à retourner vivre dans les arbres ?
L’origine de son nom dérive des mots allemands «Bau» (construction) et «Botanik» (botanique), représente un changement de paradigme dans la philosophie de conception, promouvant la durabilité, l’esthétique et la synergie fonctionnelle. En exploitant la remarquable capacité d’adaptation des plantes pour servir d’éléments porteurs intégraux dans les créations architecturales.
Ce concept est illustré par des structures telles que le Tree Hugger Pavilion, où des arbres vivants sont guidés dans des motifs complexes en forme de treillis qui deviennent partie intégrante de la structure elle-même. Cette relation symbiotique entre les plantes et l’architecture n’est pas seulement visuelle ; elle s’étend à l’intégrité structurelle du bâtiment, démontrant le potentiel de la végétation à soutenir et à améliorer l’environnement bâti.
L’une des principales caractéristiques de cette approche est l’accent mis sur l’harmonie écologique. Les plantes vivantes intégrées dans les structures contribuent à la purification de l’air, à la régulation de la température et à l’augmentation de la biodiversité, atténuant ainsi les effets néfastes de l’urbanisation. La Green Machine, par exemple, présente des structures modulaires en acier sur lesquelles poussent des plantes vivantes, favorisant ainsi une structure adaptable et résiliente qui interagit harmonieusement avec son environnement.
Baubotanik offre également une juxtaposition intrigante de l’éphémère et du durable. La nature évolutive des plantes remet en question les notions traditionnelles de permanence en architecture, puisque l’apparence et la forme de la structure se transforment au fil du temps. Cet élément temporel introduit une dimension dynamique dans l’environnement bâti, invitant à la réflexion sur la relation en constante évolution² entre les hommes, les bâtiments et la nature.
Cependant, cette approche n’est pas sans poser de problèmes. La sélection minutieuse des espèces végétales, la gestion de la croissance et l’équilibre entre l’esthétique et la fonctionnalité sont des considérations que les architectes et les botanistes doivent prendre en compte. En outre, la nature naissante de baubotanik signifie que la recherche et l’expérimentation continuent de façonner son évolution. Baubotanik incarne une nouvelle approche de l’architecture qui transcende les frontières traditionnelles. Elle encourage les architectes à concevoir les structures comme des entités vivantes qui évoluent avec l’environnement.
À l’heure où les villes sont confrontées à des problèmes environnementaux, Baubotanik offre un aperçu d’un avenir urbain plus vert et plus durable, où les bâtiments deviennent une extension parfaitement équilibrée du monde.
1. Ferdinand Ludwig, 21 janvier 2020, conférence donnée à la Technische Universität München «Designing living buildings with trees-TEDX» consulté le 20 avril 2024.
2 Ferdinand Ludwig, 25 avril 2012, «Botanische Grundlagen der Baubotanik und deren Anwendung im Entwurf Botanical basics of Baubotanik and their application in design»pp205-207. consulté le 20 février 2024.
L’ÉVOLUTION DE L’ARCHITECTURE EN RELATION AVEC LA NATURE.-
THE EVOLUTION OF ARCHITECTURE IN RELATION TO NATURE
L’origine de toute architecture est végétale. Cette hypothèse récurrente a captivé l’imagination des théoriciens de l’architecture depuis Vitruve au Ie siècle avant J.-C., et surtout ses homologues du XVIIIe siècle, qui ont vu dans le modèle de la hutte primitive (Fig 6) un prototype des principes rationnels de base de l’architecture. Selon l’abbé jésuite français Marc-Antoine Laugier3, la cabanne rustique représentait la forme fondamentale de l’abri humain et ne comprenait que quatre colonnes d’arbres vivantes soutenant des poutres et un pignon fait de branches mortes. Pour le Français, elle est le précurseur des temples classiques. En revenant aux origines végétales de l’architecture et à la signification structurelle de l’ordre classique des colonnes, Laugier réagit à ce qu’il considère comme l’excès d’ornementation superficielle du style baroque de l’époque. Sa cabane primitive donne une forme rationnelle à la nature organique .
L’URBANISME MÉDIÉVAL ET ESPACES VERTS
Au Moyen Âge , la relation entre la ville et la végétation était tendue (Fig 1). Les villes étaient construites derrière des murs défensifs qui traçaient une frontière claire entre le bâti et la nature. Les villes médiévales étaient souvent densément peuplées, avec des rues étroites et sinueuses. L’accent était mis sur la maximisation de l’utilisation de l’espace limité à l’intérieur des murs de la ville, qui servaient de structures de défense essentielles4. Les bâtiments étaient serrés les uns contre les autres, laissant peu de place aux espaces ouverts. Les places publiques et les marchés étaient les principaux espaces ouverts, mais ils étaient souvent pavés ou utilisés pour des activités commerciales plutôt que pour des espaces verts. En outre, la nature défensive des villes médiévales a conduit à la construction d’épaisses murailles et de fortifications. Ces murs entouraient souvent l’ensemble de la ville, limitant ainsi son expansion et l’espace disponible pour les espaces verts . En cette période, les conditions de vie en ville étaient souvent difficiles. «La gestion de la santé publique et des déchets était rudimentaire, ce qui contribuait à la saleté et aux maladies»5. Les rues pavées avec des caniveaux de surface pour faciliter le drainage étaient fréquentes, mais ces systèmes étaient sujets à des échecs en raison de leur simplicité et de l’inefficacité de la gestion municipale. Le manque de technologies avancées pour la gestion des déchets et la santé publique signifiait que les habitants devaient souvent tolérer des niveaux élevés de squalor et d’inconfort.
Au XVIIIe siècle, cette frontière a été brisée (Fig 2) et la verdure a réintégré les grandes avenues, si bien que, quelques siècles plus tard, la ville post-industrielle a colonisé la plupart des espaces accessibles où se sont construites les banlieues et les métropoles. Par exemple, les arbres n’étaient pas seulement la base de l’habitation humaine originale, mais aussi de l’urbanisme. Plusieurs visions urbaines utopiques et paradigmes de conception ont proposé d’intégrer des arbres et des espaces verts dans le domaine urbain. Pour l’abbé Laugier. Il voulait que «la ville soit conçue comme une forêt»6. Tout en critiquant la linéarité rigide des jardins de Versailles, il voyait dans l’interaction entre l’organisation humaine et la nature non humaine dans les parcs et les forêts un modèle pour l’urbanisme. Cette idée a pris une forme plus concrète dans les villes-jardins et les villes-forêts qui ont été développées à partir de la fin du XIXe siècle en réponse aux effets de l’industrialisation croissante sur la société et l’environnement. La nature devait désormais contribuer à créer non seulement un meilleur cadre de vie, mais aussi une meilleure société. L’utopie sociale et parfois la critique de la civilisation sont également au cœur de nombreux projets architecturaux « orientés vers la nature »8 qui ont vu le jour dans le cadre des mouvements écologistes .
LES DÉVELOPPEMENTS INDUSTRIELS
L’industrialisation ayant transformé les villes, le besoin d’espaces verts s’est fait de plus en plus sentir. Le mouvement des cités-jardins est né en réponse à la pollution et à la surpopulation des centres urbains industriels. Des visionnaires comme Ebenezer Howard7 ont défendu l’idée de communautés autonomes entourées de ceintures vertes, dans le but de créer des environnements de vie plus sains Ce concept a évolué vers des pratiques d’urbanisme modernes qui donnent la priorité aux parcs, aux rues bordées d’arbres et aux jardins publics (Fig 5) en tant qu’éléments essentiels de la vie urbaine.
L’INNOVATION CONTEMPORAINE
Parmi les approches contemporaines visant à intégrer la nature dans les environnements urbains, on peut citer le concept de Baubotanik (Fig 3), qui associe des arbres vivants à des structures architecturales. Cette pratique innovante, développée par Ferdinand Ludwig et d’autres, utilise la biomécanique et la morphologie des plantes pour créer des bâtiments qui intègrent des arbres vivants en tant qu’éléments structurels. Ces « constructions vivantes » offrent un moyen durable et esthétique d’associer l’environnement bâti à lanature.
3.Marc-Antoine Laugier (1713-1769) Essai sur l’architecture, Editions Pierre Mardaga, Bruxelles 1979, pages 8-12.
4. L’imaginaire de l’émancipation avant l’âge de la pollution. donne naissance à un adage : «L’air de la ville rend libre.»
5. Andrzej MIZGAJSKI, 25 avril 2023, «Distribution of trees in medieval areas of East-Central European cities» consulté le 18 juin 2024. page 1-2 6.Idem, «Essai sur l’architecture» Il faut revenir aux origines, à la cabanne rustique où la simplicité et l’ordre naturel l’emportent sur l’ornement et la complexité.
7. Ebenezer Howard(1850-1928) est un urbaniste anglais fondateur du mouvement des cités-jardins
Aujourd’hui, nous sommes confrontés à des problèmes environnementaux qui n’affecteront pas seulement notre génération, mais aussi celle de l’avenir8. C’est précisément avec ce type de réflexion intergénérationnelle que nous devons aborder ces problèmes.
Le secteur du bâtiment et de la construction est de loin le plus gros émetteur de gaz à effet de serre, représentant 37 % des émissions mondiales9. La production et l’utilisation de matériaux tels que le ciment, l’acier et l’aluminium ont une empreinte carbone importante. C’est la raison pour laquelle l’architecture doit faire face au traité international sur le changement climatique adopté en 2015. Nous devons jouer un jeu à long terme pour maintenir l’augmentation de la surface de la planète en dessous de 2°C et, pour ce faire, les émissions de gaz à effet de serre doivent être réduites dès que possible, en essayant d’atteindre le zéro net d’ici le milieu du 21e siècle.
«Le rythme du changement climatique et des risques associés dépendent fortement des mesures d’atténuation et d’adaptation à court terme, et les effets néfastes prévus ainsi que les pertes et dommages connexes augmentent avec chaque augmentation du réchauffement de la planète.»10
L’architecte est en effet un co-concepteur qui crée une structure avec l’arbre. En tant que telle, elle ne sera jamais « figée », même si, à un moment donné, elle atteindra le stade de développement souhaité. L’aspect futur de l’arbre dépend de nombreux facteurs et événements qui ne peuvent être entièrement planifiés à l’avance. Des prévisions sont possibles, mais elles ne sont au mieux que des hypothèses générales. Plus on se projette dans l’avenir, moins les prévisions sont précises. Cette situation contraste fortement avec l’architecture qui, traditionnellement, a été construite en opposition à la nature, comme quelque chose d’aussi durable, immuable que possible. Les structures peuvent se développer sur des décennies ou des siècles et survivre aux architectes.
La proportion d’arbres par rapport à l’acier pourrait changer radicalement au fur et à mesure que les arbres grandissent et que les éléments en acier sont enlevés. Un architecte ne peut pas déterminer la taille ou les proportions exactes d’une structure biobotanique. De plus, son apparence change au fil des saisons, du moins dans les climats tempérés : en automne, il change d’abord de couleur, puis perd ses feuilles ; en hiver, il est dénudé et noueux ; au printemps, il repousse, voire fleurit ; et en été, il peut être si feuillu qu’il est à peine reconnaissable en tant que bâtiment.
8. IPCC, 22 Septembre 2018: Summary for Policymakers. In: Global Warming of 1.5°C. An IPCC Special Report on the impacts of global warming of 1.5°C above pre-industrial levels, consulté le 02 février 2024.
9. United Nations Environment Programme, & Yale Center for Ecosystems + Architectur, 12 septembre 2023. Building Materials and the Climate: Constructing a New Future. consulté le 05 février 2024.
10. Melillo, Jerry M., Terese (T.C.) Richmond, and Gary W. Yohe, Eds., 2014: Highlights of Climate Change Impacts in the United States: The Third National Climate Assessment. U.S. Global Change Research Program, 148 pp. Fig 0. Croquis «Pollution», crédit: Matías Pose. _
Les exemples les plus impressionnants d’architecture vivante se trouvent probablement dans les forêts tropicales isolées de la province de Meghalaya, dans l’est de l’Inde. Ici, le peuple indigène Khasi utilise depuis des siècles les processus de croissance des arbres pour créer des ponts vivants11. Ces constructions, dont certaines ont une portée de plus de 20 mètres, permettent aux Khasi de traverser en toute sécurité des gorges profondes et des rivières déchaînées. Les racines aériennes, qui ont anatosmose pour créer des structures en forme de troncs, composent le principal squelette structurelle de soutien et servent au même temps de garde-fou (Fig. 7.1), tandis que les dalles de pierre d’Aat qui sont incorporées dans cette construction vivante et en croissance offrent une surface de marche uniforme (Fig. 7.2).
METHODE DE COSNTRUCTION
Leur création est toutefois le fruit d’une planification prévoyante, de techniques spéciales et, surtout, de patience : dans un premier temps, des hévéas (Ficus elastica) sont plantés sur les rives d’un fleuve, stabilisant le sol avec leurs racines pour former les futures « fondations». Une fois que les arbres ont suffisamment grandi, une structure de soutien temporaire est généralement érigée audessus de la rivière, le long de laquelle les racines aériennes émergeant des branches et des troncs des hévéas sont entraînées. Au fur et à mesure de leur croissance, elles sont nouées à plusieurs reprises pour former une structure en forme de réseau (Fig. 7.3). La construction du mur en treillis sert de cadre le long duquel les pousses des branches inférieures ont été formées
UNESCO INTEREST * «Les Jing Kieng Jri de l’État de Meghalaya sont inscrits sur la liste indicative de l’UNESCO afin d’une étape préliminaire à l’obtention du prestigieux statut de site du patrimoine mondial.”12
Egalement, les études constatent13 que les ponts favorisent un processus de croissance inclusif sur plusieurs générations, avec un haut degré de robustesse et de longévité dans des conditions extrêmes. Ils ont un impact correctif sur le sol, l’eau et la forêt. En conclusion, ces ponts révèlent un parcours ethno-botanique distinct, ancré dans une profonde réciprocité et synthèse culturenature, suggérant un chefd’œuvre du génie créatif humain. Ils révèlent également une pratique de survie essentielle qui a évolué grâce à l’expérimentation, indiquant une percée remarquable dans la conception et l’ingénierie basées sur la nature.
Il s’agit d’une pratique artistique horticole et agricole qui peut être observée dans de nombreux exemples tels que le plessage, le bonsaï, et le topiaire dont la plupart des artistes utilisent la greffe pour induire délibérément l’inosculation(Fig 9) de troncs, de branches et de racines vivants, dans des conceptions artistiques(Fig 8) ou des structures fonctionnelles. L’échelle peut varier, comme le démontrent les ponts de racines vivantes ou Tree Circus (Fig 10) par John Krubsack, Axel Erlandson
Connu sous le nom de Tanzlinde en allemand, il fait partie de la tradition architecturale d’Europe Centrale13 depuis des siècles. Ces arbres sont plantés sur les espaces sociaux dans des villages et ont une signification sociale en tant que points d’attraction pour les habitants. Les branches sont formées pour s’étendre horizontalement, créant ainsi de larges voûtes de feuillage qui projettent de l’ombre. Des anneaux structurels sont érigés pour éviter qu’elles ne s’effondrent.
Cette structure hybride qui en résulte est constituée de branches d’arbres reposant sur des structures fabriquées sur mesure, telles que des poutres de bois vivantes. Des platesformes ont été construites au sommet des branches, et des congrégations entières se sont assises à la cime des arbres. Un exemple impressionnant est la Tanzlinde de Peesten(Fig 11), en Haute-Franconie, Allemagne, qui comporte un escalier en colimaçon en pierre et onze ouvertures de fenêtres.
POSITIVE
L’avantage le plus important est la création des bâtiments qui mûrissent au fil du temps, à mesure que les arbres poussent et se transforment. Pour ce faire, les architectes doivent prévoir des changements naturels plutôt que des conceptions statiques.En plus de cela, ces structures peuvent perdurer des siècles au fur et à mesure que les arbres vieillissent, bien plus longtemps que les bâtiments habituels.
Parallèlement, cette approche offre un grand potentiel pour des conceptions de bâtiments respectueuses de l’environnement et orientées vers l’avenir en réunissant deux domaines d’analyse éloignés : la mécanique et la croissance fournissant instantanément de l’ombre et une canopée dans les zones urbaines, ce qui contribue non seulement à rafraîchir les villes, mais aussi à améliorer l’esthétique générale des bâtiments en créant des façades uniques et tridimensionnelles.14
Cette méthode de construction présente quelques inconvénients, à savoir des taux de mortalité déjàdifficiles à prévoir. Par exemple, si une bactérie attaque l’arbre; toute la famille risque d’être touchée par la maladie*. Egalement, au moment d’étendre cette structure à une échelle urbaine, il pourrait y avoir des problèmes en termes de logistique, de coûts et d’expertise.15
Dans la solvabilité, les coûts initiaux sont probablement plus élevés que ceux des bâtiments conventionnels en raison des éléments biobotaniques personnalisés et de l’installation intensive des plantes. En outre, il faut tenir compte de l’entretien au fil des décennies. Finalement, certaines espèces d’arbres peuvent provoquer des allergie, leur feuillage peut constituer un danger pour la sécurité sur les trottoirs, leurs racines peuvent endommager les canalisations souterraines, et ils peuvent obstruer la lumière, et restreindre la circulation de l’air dans les rues.
Compte tenu des risques liés à l’incertitude de l’application de la méthode de Ferdinand Lwdig à la ville actuelle comme les prédictions de taux de mortalités, l’extension à l’échelle urbaine et l’incertitude de coût les avantages l’emportent encore sur les inconvénients. C’est-à-dire, il est préférable de commencer à assumer le risque plutôt tôt que tard afin de tirer parti de cette approche architecturale à la fois ancienne et nouvelle et même avec ses limitations.
Parmi ses nombreux bénéfices, je tiens à surligner les suivants : l’intégration à la nature, la gestion de l’eau pluviale, le soutien à la biodiversité, la régulation de la température, l’amélioration de la qualité de l’air et le bien-être psychologique. Baubotanik reste encore un domaine interdisciplinaire au carrefour de l’architecture et de la nature avec un monde de possibilités pour les plantes.
PHOTOGRAMMETRIE15
La technologie joue un rôle essentiel dans la documentation de l’architecture vivante. La photogrammétrie est la méthode plus populiare et permet d’obtenir des données détaillées, y compris des formes complexes, des textures et des structures. Cette information peut être utilisée pour appuyer les analyses mécaniques et physiologiques des structures vivantes, ce qui contribue à l’élaboration et à l’évaluation de solutions architecturales écologiques et fonctionnelles.
1. Relevés photogrammétriques
Capturer des nuages de points détaillés des surfaces visibles Cette étape implique l’utilisation d’un équipement standard pour recueillir les données nécessaires à la reconstruction à base des photos ou vidéos 2. Alignement de l’image
Le logiciel identifie les points communs dans les images qui se chevauchent et les aligne. Cette étape crée un nuage de points clairsemé représentant les coordonnées 3D des points correspondants
14. Ferdinand LUDWIG, 2012 «Botanische Grundlagen der Baubotanik und deren Anwendung im Entwurf» pages 74, 89-92 [consulté le 07 may 2024]
15. Les origines de cette technique prennent lieu en 1849 sur la façade de l’Hôtel des Invalides par pétition de l’armée française.
Fig 17. Reconstruction des volumes et alignement de l’image, crédits: Vincent Chung.
Fig 18. Extraction de le squelette et du maillage. crédits: Vincent Chung.
3. Extraction du squelette
Le logiciel utilise les images alignées pour générer un nuage de points dense. On met en œuvre un processus d’amincissement des voxels comprenant des modèles de suppression.
4. Reconstruction de volumes:
Le software reconstruit des volumes à partir du processus d’amincissement, en s’assurant que l’information sur la forme des éléments est préservée ainsi que les textures.
Il convient de se rappeler que la planète est soumise aux conséquences de la pollution due à une croissance humaine aussi rapide que celle constatée au cours des siècles précédents. La surproduction a provoqué des dégâts à la couche dozone et il n’y a pas de retour en arrière. Cependant, il est envisageable d’améliorer les choses à l’avenir en réparant les dégâts causés à la nature. Afin d’atteindre tous nos objectifs, nous avons conclu plusieurs accords entre les différentes nations, dont le plus pertinent pour les Européens est l’accord de l’UE sur le climat de 2019 qui a pour objectif de réaliser la neutralité carbone d’ici 2050.16 Ses objectifs sont en accord avec l’objectif de l’accord de Paris qui vise à restreindre l’élévation de la température mondiale à moins de 2 °C dans les années 90. Cet accord fixe des objectifs tels que la réduction de 50 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. L’utilisation de différentes sources d’énergie renouvelable, la promotion de l’économie circulaire ainsi que les dernières options soulèvent la question de la déquation de la Baubotanik avec l’urbanisme à venir. Il est évident que l’amélioration de l’efficacité énergétique dans différents secteurs tels que les constructions, les transports et l’industrie ainsi que l’objectif de planter 3 milliards d’arbres supplémentaires dans l’Union européenne d’ici 2030 sont des mesures positives pour la nature et la biodiversité.
L’importance du Baubotanik pour l’avenir réside dans son intégration harmonieuse de principes écologiques, esthétiques et structurels, proposant ainsi une approche durable pour le développement urbain. L’association de plantes vivantes à des éléments de construction techniques permet de concevoir des structures hybrides qui se développent et se transforment au fil du temps, créant ainsi un lien profond entre les processus naturels et les environnements construits par l’homme.
Cette méthode répond non seulement à des exigences pratiques, mais représente également une décision conceptuelle qui vise à lier la nature à la technologie, témoignant ainsi d’une évolution vers une vision urbaine plus respectueuse de l’environnement et plus résiliente. De plus, la construction à partir de matériaux vivants souligne le potentiel des villes à améliorer leur durabilité en utilisant des ressources cultivées localement et en diminuant l’impact écologique de la construction. Le fait que les processus de croissance naturelle imposent des limites met en évidence l’importance de concevoir en prenant en considération les contraintes de la nature en favorisant un équilibre entre la consommation des ressources et la régénération, ce qui est essentiel pour assurer la durabilité à long terme.
L’avenir de cette maison est incertain. Elle change d’aspect au fil des saisons. Et il n’est pas possible de prédire exactement à quoi elle ressemblera un jour. Ce potentiel de changement est directement lié à la conception programmatique de la Maison du Futur17 : Elle est destinée à accueillir des choses dont nous ne savons pas encore à quoi elles pourraient ressembler un jour. À l’extérieur, face à la ville, le bâtiment se présente comme un grand arbre formé artificiellement. À l’intérieur, les pièces sont disposées de manière concentrique : Le long de la façade en verre de l’arbre, une large rampe serpente vers le haut pour constituer l’accès principal. Dans cette couche extérieure, les visiteurs se trouvent à différentes hauteurs dans la cime d’un arbre et donc dans un espace naturel qui contraste fortement avec les salles d’exposition.
Pendant le semestre d’hiver chaque semaine nous avions des séminaires et des exercices pratiques. Le travail final consistait à concevoir une série d’études pour explorer les possibilités spatiales, temporelles, conceptuelles et microclimatiques d’un projet donné. Nous avons travaillé en groupes de six et nous avons choisi l’un des premiers projets Baubotanik de l’OLA17.1. Au fil des semaines, nous avons commencé à conceptualiser différentes étapes futures pour le projet dans des périodes très différentes, par exemple mille ans plus tard lorsque le bâtiment est devenu une ancienne ruine ou deux cents ans plus tard lorsque le bâtiment est devenu un monument de l’UNESCO. Le plus grand défi a été l’imagination que ce projet requiert, car il s’agit d’une intersection entre la science et l’imprévisible
Pour spéculer sur les futurs alternatifs du projet, nous avons réalisé une série de diagrammes chronologiques pour chaque scénario. Par ailleurs, nous avons décidé de réaliser un modèle de section au 1/50e sur des façades nord et est pour évaluer l’impact de la lumière du soleil sur la croissance des arbres. Ce projet, c’était surtout centré sur la rampe qui dessert tout le bâtiment et sur la connopie du toit-terrasse. Les problèmes potentiels comprennent la réflexion de la lumière sur les fenêtres qui provoque la croissance des branches, les feuilles mortes saisonnières qui bloquent les gouttières et les fenêtres, le sol compacté dû au développement urbain qui limite la croissance des racines et empêche l’absorption des nutriments et de l’eau, et enfin, les dommages potentiels causés aux fondations par les racines des arbres.
nord, 50 ans.
Avec une période de croissance de deux ans et un diamètre initial d’environ 10 mm, cela donne des largeurs de cernes annuelles moyennes de 7,5 mm pour la plante de de référence, un peu moins de 2 mm pour les plantes à croissance rapide de la tour, Dans ce cas, il est clair que la croissance des plantes individuelles est fortement limitée par l’espace de la couronne ou par la situation concurrentielle.
C’est la période où l’entretien est le plus élevé de toutes.
FIG 20.1 TIMELAPSE, Faible impact sur la façade nord, 150 ans.
FIG 21 .1 TIMELAPSE, Moyen impact, 150 ans
FIG 22.1 TIMELAPSE, Fort impact, 150 ans
La structure(Fig 20.1-22.1) commence à prendre le dessus sur le musée.La canopée commence à s’élargir et à s’élever sur le bâtiment. L’espace des conteneurs disparaît car les arbres sont maintenant directement enracinés dans le sol. A ce stade, on peut apprécier la réduction du nombre de colonnes verticales et l’irrégularité de la végétation au sommet en raison de l’inégalité de l’ensoleillement. On apprécie les troncs plus anciens qui commencent à se fendre
FIG 20.2 TIMELAPSE, 250 ans.
FIG 21 .2 TIMELAPSE, Moyen impact, 250 ans
FIG 22.2 TIMELAPSE, Fort impact, 250ans
Les arbres (Fig 20.2-22.2) deviennent plus forts, les troncs inférieurs s’épaississent, la structure globale devient plus solide et la structure de la grille est susceptible d’être fortement déformée. À ce stade, nous pouvons considérer que la structure d’origine n’est pas pertinente, car au fur et à mesure que les arbres fusionnent et grandissent, la grille est perturbée et déformée. Le coût de la maintenance diminue lors que la structure devient plus indépendante.
17. Il s’agit d’un projet non construit pour compétition à Berlin de Office for Living Architecture fondée en 2005, dirigé par LUDWIG, SCHÖNLE et· RAUSCHER. 17.1 Office for Living architecture (OLA).
FIG 20-22. Timelapse de l’impact des conditions sur le bâtiment sur une durée de 250 ans. Crédit: Matías Pose.
FIG 23. Un bâtiment different selon la saison à gauche le printemps et à droite l’hiver. Crédit: OLA.
FIG 24. Maquette du patron de croissance de la structure sur la rampe, crédit: Pose.
MATÍAS POSE-TECHNISCHE UNIVERSITÄT MÜNCHEN
L’ÉVOLUTION DE NOTIONS DE BASE, D’UNE PASSARELLE À UNE INFRASTRUCTURE
URBAINE- ROOM OF GROWTH; FROM A FOOTBRIDGE TO AN URBAN INFRASTRUCTURE
FOOTBRIDGE
Ce projet a été la première structure expérimentale construite selon les principes de Baubotanik en 2005. La construction consiste en 64 colonnes verticales et 16 colonnes diagonales composées de 12 à 15 plantes chacune. D’une hauteur de 2,5 mètres et d’une longueur de 22 mètres, cette structure porteuse supporte une plateforme piétonne faite de caillebotis en acier. Elle intègre également un tube en acier inoxydable qui sert de main courante. Au fil des ans, ce sont surtout les tubes d’acier de la main courante qui se sont de plus en plus incrustés dans la structure végétale vivante. Mais des plantes isolées et même des colonnes entières sont également mortes. Sur la base de ces observations, un concept d’entretien de régénération itérative des colonnes par germination a été développé.
Le Tree Path est une piste cyclable surélevée qui passe entre les arbres et repose sur deux rangées parallèles de plantes qui font office de piliers. Situé dans la campagne italienne, le projet mène à Sabbioneta - l’un des sites les plus connus du pays inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO - et explore la mobilité durable tout en mêlant le naturel et l’artificiel. Les gens peuvent marcher ou faire du vélo sur une plateforme surélevée au milieu de la cime des arbres, tandis que des capteurs intégrés dans la verdure suivent les conditions environnementales en temps réel. Le projet prévoit la plantation d’environ mille arbres, dont la croissance serait un élément central du processus de conception. Le Tree Path se déploie verticalement sur trois niveaux différents, s’élevant jusqu’à six mètres au-dessus du sol, contournant ainsi le trafic routier et les voies d’eau.
Les applications urbaines de la passerelle sont assez évidentes quand on voit sa version plus complexe de la route cyclable. L’intersection entre Baubotanik et l’urbanisme pourrait nous conduire à une ville plus flexible et durable où l’utilisation des arbres et de leurs processus de croissance pour créer des structures vivantes greffées à l’infrastructure urbaine permet à la ville de coexister avec la nature. « Et si un jour nous pouvions faire pousser l’architecture comme un arbre? Nous sommes encore très loin de cet avenir, mais nous pouvons commencer à explorer la convergence entre le naturel et l’artificiel. Nous pouvons utiliser les arbres comme éléments de construction, tout en exploitant les données des technologies numériques pour mieux comprendre le milieu environnant ».18
CINQ PREMIÈRES ANNÉES
Chaque appui vertical est composée d’environ 15 types de branches utilisées pour créer chacune des colonnes en faisceau, parmi ces plantes la plupart souffraient en fonction à sa position verticale et ensuite muraient, tandis que d’autres poussaient vigoureusement, remplaçant les plus faibles.D’après les résultats, la fusion initiale des tissus a pris d’un à trois ans pour commencer.
LA CROISSANCE APRÈS DIX ANS
Une inosculation plus substantielle et structurellement significative est présente, où les plantes sont solidement intégrées et capables de supporter des charges en tant que partie intégrante de la structure d’un bâtiment. Cependant, le contreventement du projet est compromis puisque les plantes des barres disposées en diagonale qui servent d’éléments de contreventement mouraient.
18. Carlo RATTI, 2011, associé fondateur de CRA et directeur du Senseable
FIG 26-28 Développement d’une colonne sur dix ans. Crédit: F.Ludwig.
FIG 29. Gauche : Connexion typique (Dyneema 2) à la fin de la première saison de saison de culture (2009). Au milieu : Connexion comparable à la mi-2010. A droite : Coupes transversales et longitudinales dans la zone de croissance.
FIG 30. Le processus d’autonomie de la structure sur trente ans. Crédit: F.Ludwig.
FUTURS APPLICATIONS
Le seul moyen pour que les bâtiments vivants se développent conformément aux intentions du concepteur, qu’ils grandissent de manière vitale et qu’ils ne soient pas déçus par une mort prématurée est que les modèles et les conditions de base de la croissance des plantes soient reconnus comme des paramètres de conception essentiels.
30. ÉVOLUTION DU SYSTÈME D’ALIMENTATION
LA BAUBOTANIK TOUR , 2009.
Il Il s’agit du premier projet de Baubotanik auquel des techniques d’ajout de plantes ont été appliquées la structure végétale de la tour botanique a été conçue comme un losange régulier dans lequel ont été intégrés des composants techniques à rigidité horizontale. La tour de trois étages mesure près de neuf mètres de haut. Elle couvre une surface au sol d’environ huit mètres carrés. La structure végétale interconnectée a été créée à partir de plusieurs centaines de jeunes saules blancs. Seuls les plants les plus bas ont été mis en terre, tous les autres ont été plantés dans des conteneurs spéciaux répartis sur sept niveaux. Pendant la croissance, l’ensemble de la structure est soutenu par un échafaudage amovible en tubes métalliques avec des fondations à vis de terre. Jusqu’à ce que toutes les plantes aient fusionné en une structure en forme de réseau, un simple système de pompage fournit constamment de l’eau aux plantes dans les conteneurs.
PLAN ARBRE CUBE, 2011
Le projet est conçu comme une expérience à long terme de Baubotanik dans un contexte urbain. L’ensemble de la structure est initialement soutenu par des colonnes verticales en acier, qui seront retirées lorsque la structure végétale sera devenue solide pour supporter toutes les charges émergentes. À la suite de changements dans la planification du développement urbain, le cube a été intégré dans l’espace ouvert d’une garderie en 2021. Les plates-formes sont attachées à des fermes périmétriques en acier conçues pour transférer les charges à la structure végétale en différents points. Cela tient compte du fait que la structure de Baubotanik devrait développer des forces localement variables en raison de divers degrés de croissance en épaisseur et de la mort anticipée de plantes ou de sections de tiges.
La conception et la réalisation de ces deux projets ont permis de démontrer de manière fondamentale que des espaces verts accessibles verticalement, de la taille d’un arbre adulte, peuvent être réalisés en très peu de temps grâce à la méthode de l’ajout de plantes. En même temps, certains résultats des tests d’inosculation19 et de culture ont pu être appliqués dans des conditions pratiques.
Mais surtout, des tentatives ont été faites pour dériver systématiquement une proposition de conception d’un projet Baubotanik à partir de modèles de croissance végétale. Contrairement à un projet architectural courant, ce n’est pas un objet qui doit être conçu, mais plutôt un processus de croissance et de développement qui permet aux états de développement souhaités de voir le jour.
SUITE DU PASSE
C’est la suite des tilleuls dansants, que Doernach avait déjà reprise dans ses tonnelles vivantes de la vision de la ville
Biopolis.* il pourrait être utile que les structures temporaires se distinguent des structures permanentes par leur matérialité. La Tour et le Cube illustrent également comment Baubotanik peut être utilisée pour créer des espaces verts qui peuvent desservir de différentes manières dans un espace urbain très réduit et en très peu de temps.
STUDIES 20
Certaines plantes mourraient au début de leur développement (diamètre de tige de 1,5 cm). Ensuite, la structure végétale devait être autonome à partir du sol lorsque les tiges atteindraient un diamètre d’environ 8 cm, ce qui devrait prendre environ huit ans. Finalement, les conditions de concurrence entraîneraient probablement le dépérissement d’autres sections de la tige, ce qui conduirait à une désintégration progressive de la structure rhomboïdale.
19. Ferdinand LUDWIG, 2012 «Botanische Grundlagen der Baubotanik und deren Anwendung im Entwurf» page 287 [consulté le 07 may 2024] 20. Idem
FIG 34. Nous pouvons observer le processus de croissance de la structure, comment la grille commence à se déformer au deuxième étage et comment la canopée forme une couronne au sommet.
Tant la tour comme le cube peuvent être considérés comme des structures vertes temporaires, même si elles démontrent les avantages pratiques et les bénéfices à long terme des structures vivantes en milieu urbain, son usage est encore en question. De plus, bien qu’innovant, Baubotanik a encore besoin d’une meilleure sensibilisation au public afin d’être mieux accepté et considéré comme une voie possible pour l’avenir de l’urbanisme.
OUVIR
IMPLICATIONS AESTHETIC
Créer des bâtiments qui mûrissent avec le temps, au fur et à mesure que les arbres poussent et se transforment. le défi des architectes c’est de prévoir ces changements naturels car l’esthétique architecturale traditionnelle des formes fixes est difficile à réaliser dans ce domaine. En conséquence, l’aspect des bâtiments changera considérablement avec le temps. En outre, la création de façades tridimensionnelles et stratifiées sur les bâtiments à l’aide d’arbres et de plantes, au lieu d’une verdure plate, permet d’accroître la biodiversité, l’esthétique et la qualité de vie. Cela accroît la biodiversité, l’esthétique et les avantages du microclimat tout en intégrant les arbres et les plantes vivantes dans les bâtiments de manière plus transparente, puisque les arbres peuvent être formés pour pousser autour des bâtiments et les soutenir. La frontière entre l’architecture et la nature s’estompe ainsi20
IMPLICATIONS ECOLOGIQUES
Les avantages écologiques sont significatifs pour les environnements urbains comme le fait de développer des bâtiments vivants qui peuvent durer des siècles au fur et à mesure que les arbres vieillissent, bien plus longtemps que les bâtiments traditional. Egalement, développer des murs et des structures vivants et porteurs en utilisant des arbres et des plantes qui peuvent soutenir les bâtiments permet de réduire la dépendance à l’égard de l’acier, du béton et des matériaux traditionnels. Surtout, les structures vivantes de Baubotanik agissent comme des régulateurs naturels de température en fournissant une réduction des îlots de chaleur urbains, une purification de l’air et l’adittion des éléments vivants dans le tissu urbain, des habitats pour diverses espèces végétales et animales
IMPLICATIONS STRUCTURELLES
En utilisant des organismes en croissance comme parties intégrantes de structures fonctionnelles, l’architecture vivante offre un grand potentiel pour la conception de bâtiments respectueux de l’environnement et tournés vers l’avenir. Ces bâtiments réunissent deux domaines d’analyse éloignés : la mécanique et la croissance. Tous deux nécessitent un modèle structurel topologiquement continu et précis, qui préserve les caractéristiques géométriques des éléments, telles que l’épaisseur, la courbure et la longueur. La topologie des arbres et la forme des éléments sont essentielles pour déterminer les propriétés mécaniques. Mais, comme le décrit le rapport, la complexité des formes structurelles des arbres n’est abordée dans la littérature que de manière limitée»
AUJOURD’HUI
Actuellement, nous faisons face à des enjeux environnementaux qui ne seront pas seulement préjudiciables à notre génération, mais également à celle de l’avenir. Cependant, la fonction de ces structures sont toujours remises en question et malheureusement jugée prématurément car la beauté de ces structures se révélera au fil du temps comme les projets botaniques dans les forêts tropicales de l’Meghalaya
Baubotanik est l’une des méthodes constructives que nous pouvons choisir pour l’avenir. Cette approche pourrait être complétée par des systèmes bleus et verts qui s’interconnecteraient pour approvisionner l’un et l’autre. Cette étude n’est pas destinée à indiquer un retour à la nature, mais à montrer un avenir où la nature et la technologie fusionnent, où elles deviennent des hybrides symbiotiques, mais aussi complémentaires
20. Ferdinand LUDWIG, 2014 « Der Baubotaniker»
21. WELL, Friederike et LUDWIG, Ferdinand, 2021. «Development of an Integrated Design Strategy for Blue-Green Architecture. Sustainability»
21. WELL, Friederike et LUDWIG, Ferdinand, 2020. «Blue-green architecture: A case study analysis considering the synergetic effects of water and vegetation. Frontiers of Architectural Research.»
En évaluant ses implications écologiques, esthétiques et structurelles, la Baubotanik en tant qu’approche novatrice de l’architecture, innove avec un tout nouveau langage durable pour la conception et la construction des édifices et est en train de redéfinir la relation symbiotique entre la nature et l’environnement bâti, surtout en remettant en question les notions traditionnelles d’architecture et d’urbanisme.
I choose this subject on Green Technologies as an unique opportunity to explore an innovative and sustainable approach to architecture. This thesis aims to question the viability of Baubotanik in today’s world.
«Could this approach restore the symbiotic relationship between nature and the built environment ?»
This branch of botany taken up by my Green Technologies teacher, is an ancient art of shaping trees, which proposes a new relationship between architecture and nature. Today, his buildings evolve and grow every year, allowing people to appreciate the potential of this new approach over time. This is giving rise to new typologies in architecture and urban planning, redefining the relationship between nature and the built environment, interior and exterior, city and landscape.
Using historical examples, I examine the relationship between Man and Nature(Fig 1), demonstrating that Baubotanik has always been present at the origins of architecture (Fig 2). However, In the Middle Ages, city walls separated the wilderness from the city, which was largely devoid of trees. Later, in the XVIII th century, urban extensions and the creation of parks and boulevards in the city led to the first spatial mix in urban planning (Fig 3).
Baubotanik pursues this approach on an architectural scale, fusing trees and buildings(Fig 4 to 6). Throughout the report, I will address the questions of how Baubotanik, as an innovative approach to urbanism, can redefine the symbiotic relationship between nature and the built environment, challenging traditional notions of architecture and urbanism.
Truth is that we already have thousand years old proof, which allows us to know better the outcome of this type of construction. We can take into consideration the Living root bridges from India in which rivers are spanned by architecture formed out of the roots of ficus plants. The the newest examples of Baubotanik were done by the proffessor Ferdinad LUDWIG, who founded Office For Living Architecture in 2005 in order to showcase his ideas through actual projects. Based on studies made on three of his structures: The Baubotanik Tower, The Plane Cube Tree and The Footbridge, I am able to deliver a closure to my problematic Baubotanik is not intended to indicate a return to nature, but to show a future where nature and technology merge, where they become symbiotic hybrids that are also complementary. Moreover, this approach should be complemented by blue and green systems that interconnect to supply each other. Although complex and requiring long-term planning, Baubotanik fosters a harmonious blend of nature and urbanism, proposing a sustainable future where architecture and the environment coalesce symbiotically
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Cette thèse remet en question la viabilité de Baubotanik de nos jours. Peut-elle rétablir la relation symbiotique entre la nature et l’environnement bâti? Je souhaite démontrer à l’aide d’une série d’exemples comment cet idéal émerge à différents moments de l’Histoire. Ces idéaux semblent tous déconnectés les uns des autres, mais sont en fait liés par le besoin humain de revenir à l’origine de tout, la Nature.