BasketNews-502

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l’hebdo du basketball

JEUDI 3 juin 2010 - N° 502

07 N. Robinson 09 Z. Randolph 12 Trophée du futur 14 Fred Sarre, le point 23 Hermouët 24 Gruda, traitement spécial PAGEs 16 ET 18

Pascal Allée / Hot Sports

LE NORD EN FORCE

Boulogne-sur-Mer qui monte en Pro B, après sa victoire au Final Four de la Nationale 1 masculine, et Gravelines-Dunkerque en course pour le titre de champion de France, c’est Ch’Nord qui jubile. La région Nord-Pas-de-Calais est d’ailleurs un impressionnant pourvoyeur de clubs professionnels car, en sus des deux précités, on a vu, en 2009-2010, sept autres clubs pros dans les deux meilleures divisions professionnelles masculines et féminines : Lille, Le Portel, Arras, Villeneuve d’Ascq, Calais, l’Union Hainaut (Valenciennes) et Dunkerque.

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MARC SALYERS,

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C’EST L’AMÉRIQUE !

Triste, mou, décevant. Ça, c’était Marc Salyers pendant la saison. Mais au match 1 des demi-finales contre Roanne, « Hollywood » s’est remis en mode champion. Avec Salyers au mieux de sa forme, Le Mans peut aller au bout.

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CES INCONNUS QUI ONT BATTU LE MACCABI…

L’HISTOIRE EN MARCHE À partir de cette nuit, les Lakers et les Celtics s’affrontent pour la 12e fois en finale, deux ans après le triomphe de Boston. Avec les meilleurs joueurs de la ligue à leur poste (Kobe Bryant et Pau Gasol, en photo) et l’avantage du terrain, Los Angeles part favori. Un doublé, après le succès de 2009, permettrait à Bryant d’assoire un peu plus sa légende (5 titres, contre 6 à Michael Jordan), à Phil Jackson d’enfiler une 13e bague de champion (2 comme joueur, 11 comme coach) et aux Lakers de se rapprocher des Celtics au palmarès (16 succès, contre 17 à Boston). On en salive d’avance.

Champion d’Israël 2010 ? Le « Galil Gilboa » ! En finale, le petit club de Galilée a en effet surpris le Maccabi, qui jouait pourtant chez lui. Une formation épatante, dont le plus célèbre membre est le coach, Oded Katash. C’est dire ! Découverte.

BasketNews n°502 - jeudi 3 juin 2010

DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €

M 03252 - 502 - F: 3,00 E

Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images

Jean-François Mollière

FINALE NBA

3:HIKNMF=WUXUU^:?k@f@a@c@k; www.basketnews.net


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médias

cette semaine à la TV JEUDI 3 JUIN

11H40 Canal+ Sport L.A. Lakers-Boston (Game 1)

08H00 Sport+ Gravelines-Cholet 10H00 Eurosport 2 Panathinaikos-Olympiakos 11H15 Sport+ Gravelines-Cholet 15H30 Sport+ Gravelines-Cholet 15H30 Eurosport 2 Panathinaikos-Olympiakos 22H00 ESPN America NBA Fastbreak

VENDREDI 4 JUIN 02H05 Canal+ L.A. Lakers-Boston (Game 1) 10H40 Canal+ L.A. Lakers-Boston (Game 1) 11H00 ESPN America NBA Fastbreak 16H15 Canal+ Sport L.A. Lakers-Boston (Game1) 19H00 Sport+ Demi-finale Pro A (belle éventuelle) 20H55 Canal+ Sport L.A. Lakers-Boston (Game1) 22H00 ESPN America NBA Fastbreak

SAMEDI 5 JUIN 07H30 Sport+

LE SONDAGE DE LA SEMAINE

DIMANCHE 6 JUIN 19H15 Sport+ L.A. Lakers-Boston (Game 1) 02H05 Canal+ L.A. Lakers-Boston (Game 2) 10H40 Canal+ L.A. Lakers-Boston (Game 2) 11H00 ESPN America NBA Fastbreak 15H30 Eurosport 2 Olympiakos-Panathinaikos 17H50 Canal+ Sport L.A. Lakers-Boston (Game 2) 21H15 Eurosport 2 Olympiakos-Panathinaikos

47% 37%

MERCREDI 9 JUIN 02H05 Canal+ Boston-L.A. Lakers (Game 3) 10H40 Canal+ Boston-L.A. Lakers (Game 3) 11H00 ESPN America NBA Fastbreak 20H45 Canal+ Sport Boston-L.A. Lakers (Game 3) 22H00 ESPN America NBA Fastbreak

En l’absence de Parker et Diot, quel meneur titulaire pour les Bleus ?

JEUDI 10 JUIN Demi-finale Pro A (belle éventuelle)

17H00 Eurosport 2

Panathinaikos-Olympiakos

Le choix du zappeur

7%

LE GRAND REMAKE

L.A. Lakers – Boston (Game 1), vendredi 4 juin à 02h05 en direct sur Canal+ L.A. Lakers – Boston (Game 2), dimanche 6 juin à 02h05 en direct sur Canal+ Boston – L.A. Lakers (Game 3), mercredi 9 juin à 02h05 en direct sur Canal+

Pascal Allée / Hot Sports

l Deux ans après, Lakers et Celtics se retrouvent en finales NBA. Les troisièmes d’affilée pour les Californiens, champions en titre, qui tenteront de prendre leur revanche sur Boston, qui l’avait emporté en 2008. Comme chaque année, Canal+ retransmet Kobe Bryant (Lakers) et Ray Allen (Celtics) les Finals en direct, commentées sur place par Xavier Vaution et George Eddy. Des matches qui seront ensuite largement rediffusés sur Canal+ et Canal+ Sport pour ceux qui ne souhaitent – ou ne peuvent – pas se lever la nuit.

essonne.fr + d’infos sur basket-

EuroEssonne Tournoi international de basket - 20 ans masculin

Arènes de l’Agora à Évry

18, 19 et 20 juin 2010

100 Vente de billets : 0 892 390 ou sur www.ticketnet.fr 6 € la journée 12 € les trois jours

Dimanche 20 juin 2010 Samedi 19 juin 2010 13h30 Slovénie vs Grèce agne Allem vs 16h Slovénie 16h France vs Allemagne uil faute t baske 18h30 Démonstration 20h30 Grèce vs France

Montgeron

Imprimerie CG91-

Avril 2010

Vendredi 18 juin 2010 17h30 Grèce vs Allemagne 20h30 France vs Slovénie

Nando De Colo

Rodrigue Beaubois

Aymeric Jeanneau

5%

4%

Aldo Curti

Yannick Bokolo

Sondage réalisé sur www.basketnews.net (1601 réponses, décompte arrêté mardi)

PRISES DE POSITION

Est-ce une bonne idée de signer ses « Américains » plus de deux ans ?

M

Oui

non

Par Thomas BERJOAN

Par Pascal LEGENDRE

ille fois oui. Jean-Denys Choulet a réussi un tour de force. S’assurer de la présence de Dylan Page et Uche Nsonwu pour les trois prochaines saisons est une réussite éclatante. Tout comme l’avait fait JeanLuc Monschau en signant en 2007 les frères Greer pour trois ans. On sait que les équipes victorieuses sont celles qui bénéficient de la continuité. Signer ainsi un ou plusieurs joueurs majeurs pour une longue durée donne des certitudes, permet de bâtir une identité de jeu. Ensuite, pour les joueurs eux-mêmes, la statistique n’existe pas mais les Américains sont bien souvent vraiment meilleurs dans leur deuxième année au sein d’une même équipe, une fois les repères pris, le système digéré. Et puis un bail de cette durée donne également une bonne indication que le joueur se plaît dans l’environnement – coach, ville, club, partenaires – où il s’apprête à passer plusieurs années. Que du positif. Et puis, plus prosaïquement, dans un univers de professionnels, un contrat longue durée, c’est une garantie solide que le joueur joue avant tout dans l’intérêt du club et non dans celui immédiat de faire des stats à tout prix pour trouver un contrat quelques mois plus tard. Enfin, pour le public et les partenaires, il est autrement plus plaisant de voir une figure connue s’installer pour plusieurs années plutôt que d’assister au défilé sans fin des Américains dont on finit par confondre les noms et les profils. À n’en pas douter, Dylan et Uche seront des personnages complètement identifiés à Roanne. Pour le championnat dans son ensemble, avoir ce genre de repères, des joueurs qui incarnent leur club, c’est très important. Bruno Poulain, le rédacteur en chef omnisport de Canal+, nous confiait récemment à quel point c’était selon lui crucial pour la médiatisation du basket. Tout le monde se rappelle de Delaney Rudd à Villeurbanne. Ou de Ricardo à Nancy. À juste titre.

D

ans un univers de mouvements perpétuels, je trouve ça épatant pour l’identification vis-à-vis des fans qu’un joueur puisse demeurer plusieurs années de suite dans le même club. Dylan Page est un fort scoreur qui a stabilisé le jeu roannais. Avec ses trois années supplémentaires à la Chorale, l’Américain va avoir le temps d’apprendre par cœur les systèmes de Jean-Denys Choulet, lequel a pu prolonger son contrat en connaissance de cause. Il ne me viendrait pas à l’idée de surcroît de mettre en doute les qualités humaines d’un homme que je ne connais pas. Vous allez pouvoir aussi me rétorquer que les trois ans de Ricardo Greer à Nancy ont été idylliques et sont passés trop vite. Tout ceci est vrai. Et pourtant, je suis sceptique. L’observation du comportement des basketteurs américains m’a appris une chose : ils ont (très souvent) besoin d’avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête pour avancer. A contrario, ils tombent facilement dans l’embourgeoisement lorsqu’ils ne sont pas perpétuellement remis en question. C’est dans leurs gènes, c’est culturel. Ils sont nombreux à ne pas avoir répondu aux attentes des clubs qui les avaient signés plus d’une saison. Croyez-vous que Nancy a fait une bonne affaire avec John Cox qui s’est éternisé deux ans en Lorraine ? Après un premier exercice remarquable, Le Mans avait prolongé le lutin Shawnta Rogers deux saisons et avait constaté qu’il n’avait plus la même ardeur au travail. Pire, pour attirer du Havre le MVP Jermaine Guice, il lui avait offert deux ans de contrat garanti et, à moitié chemin, le MSB dû négocier avec son agent pour s’en séparer à l’amiable et il y laissa des plumes. Ce ne sont que des exemples. Je souhaite sincèrement à la Chorale de Roanne d’être dans le vrai avec ces contrats longue durée offerts à Dylan Page et aussi à Uche NsonwuAmadi. Mais si ça tourne mal, ils se diront « putain, trois ans ! »


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édito

BN ET SON AVENIR : CE QUE VOUS EN PENSEZ Par Fabien FRICONNET

C

’est parti comme une fusée ! Dès la mise en kiosque du BasketNews 501, qui traitait des difficultés de notre petite entreprise, les réactions ont pullulé sur notre site Internet. Un contenu riche en idées, questions, suggestions et intervenants. Parce que l’indifférence est pire que tout, à tous (lecteurs, anciens lecteurs, soutiens et critiques) la rédaction adresse un chaleureux merci. Sans exhaustivité (c’est le moins qu’on puisse dire), petite revue des réactions. Il a d’abord été question de trois aspects « techniques », soulevés par phla2, Maskime et Guenillot : le jour de sortie de BN, la difficulté pour les abonnés à le recevoir le jeudi et le sujet de l’attelage (désormais caduque) de Maxi et BN. Sur le premier point, Guenillot suggère ceci : « Je propose le vendredi. Avec une journée de plus à la rédac pour faire des numéros encore plus complets, une présentation des enjeux du week-end en rapport à ce qui s’est passé la journée précédente par exemple. » Est ensuite venu le sujet de la place des statistiques dans BN qui a ouvert, de fait, le débat sur l’opposition (ou la complémentarité) entre Internet et presse « classique ». « Les pages de stats sont inutiles (Internet fait ça mieux et plus vite) », assure phla2. Jérôme LeTallec confirme : « Je les regarde à chaud sur NBA.com (où elles sont superbement présentées) et sur LNB.fr (où elles sont totalement dégueulasses) ou Euroleague.net (peut mieux faire) et c’est bien ainsi. » Insa n’est pas d’accord : « Stats : merci de laisser la page, bien plus pratique que de faire 28 clics pour avoir 3 stats sur Internet, là tout est résumé sur une page. » Internet, donc… « J’ai souscrit un abonnement à Sport+ (via l’ ADSL) et je me régale véritablement de ma passion », explique jipee. « Je veux voir jouer Nando et découvrir la liga : ACB.com. Voir un match NBA de la saison en cours ou des années

BasketNews Directeur de la publication : Pierre-Olivier MATIGOT (po.matigot@tomar-presse.com) Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com) RÉDACTION DE PARIS

3 rue de l’Atlas, 75019 Paris (siège social) Fax : 01-40-03-96-76

80, 90, no problem, internet is here ! Glanez les statistiques des championnats de Pro A et B : lnb.fr. Retrouver les analyses à chaud d’après match de JDC : « Chorale.com »; trouver les derniers «potins» sur le sluc et avoir une vision quasi de l’intérieur grâce à ses fervents supporters : « slucnancyforum. com »... Donc pour moi, Internet a révolutionné ma façon de consommer et de penser, je suis en quelque sorte mon propre journaliste. » Avis partagé par Iron : « Combien m’ont dit avoir stoppé leur abonnement à cause de cette vulgarisation des articles en trouvant systématiquement ou presque la même chose sur la toile en plusieurs endroits différents ? » OscarAbine est d’un avis contraire. « Quant à l’affirmation « internet tue la presse », pfff... L’Équipe, ça va pour eux. France Foot, no prob, Midi Olympique, pas de souci non plus. Et on ne parle même pas du Canard Enchaîné, qui n’a même pas de site Web et exclut la pub. Comme quoi... (…) Journaliste, c’est un métier, comme boucher, programmeur, trader ou maçon. Faire un article, ouais, ptêt qu’un mec juste passionné va en faire un correct. Le problème, ce n’est pas de faire un article, c’est d’en faire tous les jours, toutes les semaines, tous les mois. Et pas un, plein. Et conserver d’article en article un bon niveau de qualité. C’est ça, un métier. »

fric pour acheter des mags ou prendre des abonnements canal Sat... les salariés plutôt adultes et retraités se sont tournés vers le Rugby... » céline apporte un autre éclairage, qui a à voir avec la relation entre pratiquants et élite. « Quand je faisais encore du basket si j’essayais de discuter avec mes coéquipières du dernier match vu à la télé ou du dernier article lu dans BN ou Maxi, je ne rencon-

Lilfundamental, président d’un club d’une centaine de licenciés, comme il l’explique, donne son sentiment. « On cible le rugby et le hand : OK c’est la concurrence au niveau des médias, mais au niveau local, mon principal concurrent en tant que club, ce sont les sports de combat, et le judo en premier lieu : et questions valeurs, aux yeux des parents, le rugby peut se rhabiller ! Mais le basket à une bonne image, au moment de choisir un sport pour ses enfants. Par contre les parents méconnaissent notre sport. » La méconnaissance, After8 a son idée sur le pourquoi. Il faut « gagner un mondial ou un euro. Aller au final four (je pense qu’après c’est du poker). Et aussi : gagner les petites coupes d’Europe au lieu de se dire « c’est bien d’être en finale » et de perdre contre le 6e du championnat Moldave !!! » Voici un très petit échantillon, forcément ultra réducteur (et on s’en excuse) et parcellaire (tous ceux qui ne sont pas cités ont également fait avancer le débat), car en 7.000 « caractères » (grosso modo la longueur de cet édito), difficile de résumer ou citer les 120.000 « caractères » environ rédigés par vous, lecteurs et internautes, sur www.basketnews.net. Ce débat reste ouvert… n

« Internet a révolutionné ma façon de consommer et de penser, je suis en quelque sorte mon propre journaliste » Jipee

trais que des regards vides (…) Autant les gens aiment jouer et peuvent passer pas mal de temps dans une salle, autant beaucoup ne s’intéressent pas plus que ça à ce qui se passe en dehors de leur championnat. » « La faute de cette dualité NBA-FIBA qui fait que les amateurs du basket US s’intéressent peu au basket européen et français et l’inverse étant également vrai », pense OscarAbine. « Le problème vient du basket lui-même qui, en étant protéiforme, a du mal à fédérer », appuie Zack. « Moi j’ai l’impression qu’à part le noyau de passionnés qui consomment régulièrement votre hebdo, il y a un large public volatile qui n’achètera qu’à partir du moment ou les sujets traités portent sur le club de leur coeur... », Pas de BN dans les vestiaires écrit Enseigne Sportive, qui creuse le sujet de la Autant de réflexions qui posent, en parallèle, une double-question : celle de l’identité du lecteur – ou « proximité ». Insa s’interroge : « En somme soit du lecteur potentiel – et du contenu qu’il attend (ou BN fait un truc pur spécialiste, avec moins de NBA, pas, ou plus). La position de braziou, ce pasionaria moins de trucs « fun » ou « en marge », et là c’est habitué de nos forums, est radicale. « Le Basket est pas 10.000 ventes que tu fais mais 6.000 ou 7.000. un sport de jeunes, à force de jouer sur l’image rap, Soit tu fais un truc ultra commercial, flashy NBA, tendance etc. et tu perds tous les passionnés de la banlieue etc... on n’a plus que cette population, 1ère heure, et tu vends 3.000 ou 4.000. » grosso modo, qui s’y intéresse et... ils ont pas de

JOURNALISTES

Thomas BERJOAN, Thomas FÉLIX (06-47), Fabien FRICONNET, Florent de LAMBERTERIE (06-46), Pascal LEGENDRE (02-43-39-16-26), Antoine LESSARD, Pierre-Olivier MATIGOT et Laurent SALLARD. RÉDACTION AUX USA

Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York) et Frédéric GONELLA (San Francisco). CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER

David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Bogdan PETROVIC (Serbie), Yannis PSARAKIS (Grèce), Eran SELA (Israël) et Stefano VALENTI (Italie). ONT COLLABORÉ À CE NUMERO

Yann CASSEVILLE et Vincent BONNAY Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-07-33)

Merci aux débateurs Matt Pon, phla2, Piranhas, braziou, OscarAbine, Maskime, céline, Jérôme LeTallec, crazou, T-MAC67, Insa, fab925, elcv78, Flopi, Zack, Enseigne Sportive, Guenillot, Prof22, kev-in, GAVROCHE27, Iron, chrisb11, After8, jipee, Lilfundamental et Titouniator. Et si on a oublié quelqu’un dans la liste (consultée une dernière fois mardi matin avant bouclage), qu’il ou elle nous en excuse. Et merci à ceux qui se sont manifestés par les autres modes de communication.

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spécial NBA FINALS

LAKERS CONTRE CELTICS

DUELS À TOUS LES ÉTAGES

Où qu’on regarde, ça n’est qu’un alignement de compétiteurs et de joueurs hors norme. La 12e finale entre les deux plus grandes franchises de basket s’annonce, une fois de plus, intense. Et, sans doute, magnifique. Début cette nuit. Par Pascal GIBERNÉ à New York C’est parti pour le choc : d’un côté les Lakers d’Artest, Bryant et Gasol...

NBA FINALS Le PROGRAMME (1) Los Angels Lakers – (4) Boston : 0-0

G1 : *L.A. Lakers – Boston jeudi 3 juin G2 : *L.A. Lakers – Boston dimanche 6 juin G3 : *Boston – L.A. Lakers mardi 8 juin G4 : *Boston – L.A. Lakers jeudi 10 juin G5 : *Boston – L.A. Lakers dimanche 13 juin G6 : *L.A. Lakers – Boston mardi 15 juin G7 : *L.A. Lakers – Boston jeudi 17 juin

LES CELTICS Le starting five actuel des C’s n’a jamais perdu une série de playoffs (7-0). À BeanTown, on reste d’ailleurs persuadé que l’équipe jouerait aujourd’hui pour un three-peat si Garnett n’avait pas manqué la postseason 2009 Boston est la première franchise de l’histoire à atteindre les Finals avec un meilleur bilan à l’extérieur (26-15) qu’à domicile (24-17) Pour arriver jusqu’en finale, Paul Pierce et sa bande ont battu les Cavs et le Magic, les deux meilleures équipes en saison régulière. Seul Houston en 1995 avait réussi cette petite prouesse, pour finalement gagner son second titre.

LES LAKERS EN CHIFFRES

On le sait, Phil Jackson reste à ce jour invaincu en playoffs lorsque ses équipes remportent le match 1. Cinq de ses formations ont néanmoins déjà concédé un revers lors du premier duel des Finals (1991, 1998, 2001, 2004 et 2008)… À domicile, Lamar Odom est réellement le baromètre des Lakers. Excellent lors des trois victoires au Staples Center (17,7 points, 14,3 rebonds), l’intérieur a eu beaucoup plus de mal sur le parquet des Suns (10,3 points, 9,3 rebonds)… Au Staples Center, les Californiens ont gagné 28 de leurs 31 dernières rencontres en playoffs (8-0 cette saison).

Noah Graham/NBAE via Getty Images

EN CHIFFRES

C

eltics vs Lakers. « Beantown » contre « Lala Land ». La plus grande (la seule ?) rivalité de l’histoire de la NBA. La tribu pourpre et or et le clan vert vont s’affronter en finale pour la douzième fois. Boston mène par 9 victoires à 2. Plus de cinquante ans de féroces combats, de haine, de matches passionnants, intenses, de cruelles défaites, ayant parfois engendré de profonds traumatismes. Défait sept fois par les Celtics aux Finals, l’ancienne icône des Lakers, Jerry West, se refuse aujourd’hui à porter la couleur verte et avoue se réveiller encore souvent en pleine nuit, après un cauchemar « plein d’uniformes verts ». Cette finale est la revanche de l’édition 2008, où les Lakers, dominés, avait été victimes du premier « sweep » en six matches de l’histoire. Kobe Bryant, Derek Fisher, Pau Gasol, Lamar Odom, Jordan Farmar, Sasha Vujacic et Luke Walton s’en souviennent parfaitement. Phil Jackson aussi : le Maître Zen ayant été surclassé par Doc Rivers le long de la ligne de touche. Portés dans ces playoffs par un Kobe Bryant magistral, les champions en titre veulent valider leur titre 2009. Pour cela, mettre leurs bourreaux à terre serait la meilleure des reconnaissances. Pas une mince affaire. Les titrés de 2008, Kevin Garnett, Paul

Pierce, Kendrick Perkins, Rajon Rondo, Ray Allen, Glen Davis, Tony Allen et… Brian Scalabrine, se délectent déjà à l’idée d’imposer leur intensité défensive et de faire déjouer les Lakers. Lancée à toute vapeur, après avoir infligé des KO retentissants à Cleveland et à Orlando, la machine verte ne craint rien ni personne. Les chouchous d’Hollywood, eux, pensent « Repeat ». Les différents match-ups (oppositions directes) se dégagent déjà comme les plus intéressants depuis l’entame des playoffs. Entre les luttes aux postes extérieurs, les joutes auxquelles vont se livrer les lignes intérieures et le délectable combat stratégique déployé depuis les lignes de touches, le choc promet… Analyse des forces en présence.

MENEURS

FISHER CONTRE RONDO

tout accès au panier afin de l’empêcher d’orchestrer l’attaque verte. Le problème pour les Californiens réside dans le fait que Rondo peut également s’écarter du panier. Cette nouvelle confiance dans son jeu à mi-distance lui permet d’exploiter encore mieux ses qualités de vitesse. Les vieilles jambes de Fisher auront besoin d’aides pour contenir le jeu en pénétration et les passes millimétrées et spectaculaires d’un Rondo diffusant de plus en plus le même attrait pour le Showtime que Magic Johnson. Le match-up ne convient définitivement pas au vétéran qui a affiché ses limites ces dernières années contre ce type de meneur athlétique. Au premier tour contre Oklahoma City, le vénérable Fish avait été incapable de tenir le meneur 2.0 du Thunder, Russell Westbrook. L’équation sera quelque peu différente contre un Rondo moins explosif mais plus véloce et malicieux en attaque du panier où il devient alors extrêmement dangereux.

Ce duel a déjà été étiqueté comme décisif. Rondo est aujourd’hui devenu l’élément clé à la bonne réussite des Celtics. Autrefois houspillé par le « Big Three » à Avantage la moindre erreur, il est désormais devenu membre du « Fantastic Four ». Meneur de jeu hors pair, servant ses coéquipiers dans ARRIÈRES des conditions parfaites, Rondo est sans KOBE CONTRE ALLEN aucun doute possible l’un des meilleurs Kobe n’a pas oublié l’humiliation meneurs de « l’Association ». Fisher et la subie en 2008. La défense des Celtics défense des Lakers vont devoir lui interdire l’avait éteint. Parfaitement tenue par

James Posey et Ray Allen, interdite d’accès vers le cercle, la star angelina s’était transformée en simple shooteur (maladroit) en périphérie. Frustré, Kobe a terminé avec ce qui reste à ce jour comme la pire production offensive en playoffs de sa carrière, avec une moyenne en six matches de 25,6 points à 40,4% et surtout une performance indigne de son statut lors de la déroute finale de 39 points au Game 6 (131-92). Couronné en 2009, Kobe espère bien se venger de cette infamie. Qui va pouvoir l’arrêter ? L’athlétique et instable Tony Allen va essayer de le ralentir sur de courtes séquences, mais c’est véritablement Ray Allen qui va se dévouer à la garde rapprochée du numéro 24, dans un duel qui va mériter le détour, tant ces deux joueurs se détestent. Le 31 janvier dernier, lors de la venue de L.A. à Boston, le shooteur en série des Celtics avait cadenassé Bryant, le limitant à 8 sur 20 aux tirs pendant l’essentiel de la rencontre avant de le voir inscrire le tir de la gagne à 7 secondes de la fin du match. Le challenge sera doublement difficile pour Ray-Ray, celui-ci devra conserver suffisamment de peps en attaque pour slalomer entre les écrans et délivrer ses précieuses ogives à longue distance.

Avantage


05

spécial NBA FINALS pachyderme rhumatisant. Contre Phoenix et ses intérieurs « lights », il a dû se contenter d’une production de 7,2 points et 5,7 rebonds, nettement inférieure à sa moyenne de 15,4 points et 8,7 rebonds affichée en saison régulière. Pas rassurant quand on sait qu’en plus du buffet de Perkins, Bynum devra se coltiner les 131 kilos de Davis et les 104 kilos de Rasheed Wallace, tous les deux bien décidés à le provoquer physiquement.

2008. Le joueur est doué, tout le monde le sait, sa présence sur le banc est un plus indéniable, mais ses trop nombreuses sautes de tension, lors desquelles il disparaît totalement, l’empêchent d’être un élément stabilisateur. Concentré, il peut devenir le facteur X de ces Finals car s’il est sur le terrain en même temps que Pau Gasol, Boston ne possède pas Avantage vraiment de joueurs pour arrêter le NewCOACHES JACKSON CONTRE RIVERS Yorkais. Rares ont été les finales où Phil Jackson Ses autres assoa été dominé, tactiquement parlant. Cela ciés du banc ont eu un impact mis’est produit à deux reprises, en 2004 tigé pendant les contre Larry Brown et en 2008 contre phases finales. Farmar a le talent mais Doc Rivers. À chaque fois, cependant, l’un des meilleurs éléments du stratège pas la solidité mentale, Brown est encore philosophe s’était fait porter pâle : Karl trop brouillon et Sasha Vujacic ne fait pas honneur à son surnom, « The Machine ». Malone en 2004 et Andrew Bynum En face, le banc en 2008. Avec Bynum sur une jambe, des Celtics a Jackson devra faire contre mauvaise fortune bon cœur, s’appuyer encore plus démontré toute sa valeur depuis sur Lamar Odom, et tenter de résoudre le début des l’équation paramétrique constituée par playoffs. Critiqué le jeu complexe des Celtes. pendant toute Sans une solide assise dans la peinture, l’année, Rasheed son attaque en triangle risque d’être démantelée par l’oppressante défense née Wallace a été du cerveau de l’assistant-coach Tom Thibo- précieux sur des deau. Doc Rivers se repose entièrement sur instants choisis à la fois en le savoir défensif de son bras droit, avec défense et en lequel il forme un redoutable tandem de têtes pensantes. Confiant dans sa doctrine, attaque. Va-t-il se remettre des spasmes la voix des Celtics ne va pas déroger à son au dos l’ayant terrassé contre Orlando ? L’adipeux Glen Davis, au surprenant credo : respect strict des systèmes de jeu, toucher de balle, peut prendre feu sur réactivité sur les aides défensives et une quelques actions, mais a encore du mal à intensité des deux côtés du terrain. maîtriser ses émotions. Doté d’un potenÉgalité tiel défensif et offensif certain, l’arrière Tony Allen continue de faire honneur à son alias de « Trick or threat ». Superbe un soir, LES BANCS déroutant, pour rester poli, un autre. Un ODOM, BROWN, FARMAR défaut que l’on peut également associer à ET VUJACIC CONTRE DAVIS, WALLACE, T. ALLEN ET ROBINSON Nate Robinson. Lamar Odom avait été l’un des rares Avantage motifs de satisfaction pendant les Finals

LAST BUT NOT LEAST…

CHEERLEADERS :

LAKERS GIRLS

Brian Babineau/NBAE via Getty Images

par The Big Ticket en 2008, le duel sera lui aussi l’une des clés de la série. Depuis l’entame des playoffs, Gasol a été Tantôt paria tantôt héros depuis son quasi irréprochable. L’intérieur All-Star arrivée à Los Angeles au mois d’octobre n’a cependant pas été provoqué mentadernier, Ron Artest a fini par trouver sa place au sein des Lakers avec l’arrivée des lement, ni physiquement. S’il possède playoffs. Superbe en défense contre Kevin l’arsenal pour contourner la problématiDurant au premier tour, décisif en attaque que Garnett, c’est dans la tête que tout va se jouer pour lui. Eteint en saison contre Phoenix en finale de conférence, régulière, Garnett n’est plus le même Ron-Ron va devoir reproduire la même depuis le coup d’envoi des phases finales. maestria castratrice face à Paul « The Sa prestation défensive contre Orlando, Truth » Pierce. Les deux hommes ont un où il s’est occupé de Dwight Howard tout passé depuis le jour où Artest, avec les Indiana Pacers, s’est amusé à descendre le en assommant Rashard Lewis, a confirmé short de Paul Pierce en tentant de l’arrêter. son retour comme centre névralgique du système anti-virus de Beantown. Mais Le duel va mériter le détour. Avec son style roublard, l’expérimenté et à 34 ans, avec un genou droit fragilisé et 14 saisons au compteur, KG pourrapolyvalent Pierce peut manœuvrer son défenseur direct à des instants choisis et t-il contrer le jeu tout en finesse d’un souvent décisifs. Après un coup de moins Gasol pratiquant le meilleur basket de sa bien au second tour contre LeBron James carrière ? où il a été contenu à une moyenne de Avantage 13,5 points à 34,5%, le joueur emblématique des Celtics a retrouvé sa vigueur face à la défense permissive du Magic PIVOTS (24,3 pts à 51% et 8, 5 rbds). Nullement BYNUM CONTRE PERKINS gêné par l’étau défensif californien il y Aux Finals 2008, Perkins avait été handia deux ans, le MVP des Finals 2008 va capé par une blessure à l’épaule et Bynum, devoir trouver la parade face à un joueur opéré au genou, était réduit au rôle de l’ayant maintenu cette année à 15 points spectateur. Deux saisons plus tard, l’im(4/11) et 12 points (4/9), les deux fois où pact de ces deux joueurs sur la réussite de ils se sont affrontés. Faut-il cependant leur équipe est désormais énorme. Boston tenir compte de ces statistiques ? Pour et Los Angeles prennent une toute autre les Celtics, ces six dernières semaines dimension quand leurs séquoias respectifs ont démontré que la « vérité » (The Truth), meublent la raquette. Si ces deux joueurs de la saison régulière n’était pas celle se reposent sur un jeu old school, leur des playoffs. domaine d’expertise diffère. Bynum se distingue par ses aptitudes Avantage offensives, là où Perkins, plus irrégulier en attaque (5,4 pts et 6,7 rbds en playoffs), est devenu aujourd’hui l’un des meilleurs AILIERS-FORTS GASOL CONTRE GARNETT pivots défensifs en NBA, inflexible en Lors de son année rookie, il y a neuf ans de individuelle et précieux sur les aides. Ce combat de poids lourds (127 kilos cela, Pau Gasol avait signalé son arrivée pour Perkins, 129 pour Bynum) aurait en NBA en délivrant une furieuse « posété intéressant à voir avec un Bynum en térisation » sur la tête de Kevin Garnett. bonne santé. Mais, victime de sa fragilité L’action avait fait l’ouverture de « Sportsphysique chronique (il a déjà subi 8 arthcenter », le journal de la chaîne sportive ESPN, contribuant depuis lors à alimenter roscopies aux genoux), le pivot californien joue avec une déchirure au cartilage du la motivation de KG à chaque fois qu’il genou droit et se déplace à la vitesse d’un s’est retrouvé face au Catalan. Remporté

CONTRE

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AILIERS

ARTEST CONTRE PIERCE

l Là, il n’y a pas vraiment de match. D’un côté, Los Angeles affiche une vraie tradition avec une troupe de danseuses sexy, inventives, connues du monde entier. De l’autre, Boston n’assume pas vraiment ses ladies. À son époque, le légendaire coach des Celtics, Red Auerbach, avait interdit leur existence. Fourbe, la franchise du Massachusetts a attendu son décès en 2006 pour être victime de la mode et posséder sa troupe de cheerleaders. Pour quel résultat ? Là où les déhanchements des Lakers Girls provoquent, entre autres, de sérieuses montées de température au sein du Staples Center, les mouvements « aérobiqués » des Celtics Dancers n’ont aucune incidence sur le comportement du fervent public du Garden.

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Avantage : par K.-O.

...de l’autre les Celtics d’Allen, Garnett, Pierce et Wallace.


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PERSONNAGE

BOSTON VAINQUEUR… VIRTUEL !

l À l’aide du célèbre jeu vidéo NBA 2K10, le Los Angeles Times s’amuse depuis le début des playoffs à simuler chaque série disputée par les Lakers. En utilisant les rosters et les statistiques individuelles, puis en laissant « jouer » l’ordinateur, le programme a ainsi calculé une nette victoire des Celtics aux Finals (4-1). Kobe et compagnie ne gagneraient que le match 4 (103-83, si vous voulez savoir) et, au final, Ray Allen serait élu MVP de la série. Que les fans des Angelinos se rassurent, le jeu vidéo est un piètre pronostiqueur. Au premier tour face au Thunder, puis contre les Suns, la simulation promettait en effet une victoire des Californiens en cinq manches. Pour des prévisions plus sérieuses, mieux vaut aller chercher du côté des réels spécialistes américains. À la rédaction d’ESPN par exemple, les dix plumes interrogées penchaient très légèrement pour les champions en titre (6 voix contre 4). À noter que tous les votants envisagent au minimum une finale en six matches, cinq journalistes estimant même que les deux franchises se disputeront le trophée Larry O’Brien jusqu’au Game 7. Sincèrement, on préfère largement ce scénario à celui envisagé par le jeu vidéo.

RON ARTEST SE RACHÈTE

Très irrégulier depuis le début des playoffs, l’ailier a finalement montré son vrai visage dans les moments décisifs contre Phoenix. De bon augure avant ses premières Finals.

U

ne seule action peut parfois transformer un paria en héros. Cinq secondes avant le buzzer final du match 5 contre Phoenix, Ron Artest était clairement le vilain petit canard des angelinos. Transparent durant toute la rencontre (4 points, 2/9 aux tirs), l’ailier venait de vendanger, sur un tir longue distance ultra-forcé, une possession décisive. Bien difficile d’exprimer avec des mots le regard que lui jeta Phil Jackson au temps-mort suivant. « Je ne sais pas pourquoi je l’ai laissé sur le terrain », confiera le Zen Master après la rencontre. « Je me suis vraiment posé la question quand je l’ai relancé sur le parquet. » La suite ? Un airball de Bryant capté en plein vol par Artest et immédiatement remis dans le cercle, à la sirène (103-101). Circonspect quelques instants plus tôt, le Staples Center pouvait célébrer son héros inattendu. « Cela signifie beaucoup pour lui », souriait Kobe Bryant. « Je pense qu’émotionnellement, c’est un bon coup de boost. » Un déclic qui ne pouvait pas mieux tomber. La première

saison d’Artest en Californie n’a en effet pas été un long fleuve tranquille. Signé par le champion en titre afin d’endosser le costume de défenseur n°1, l’unique recrue des Californiens a bataillé toute la saison pour assimiler et trouver sa place dans le triangle angelino (11,0

j’essaye de faire en sorte que les choses marchent pour l’équipe. » Il faut d’ailleurs reconnaître que malgré ses hésitations en saison régulière, jamais la tête brûlée n’a contesté son rôle ou ses minutes. Phil Jackson n’a pas été aussi indulgent. Alerté par le rendement en chute libre de son starter après le All-Star Week-End (9,5 points à 39,2% lors des trente derniers matches), le technicien n’a pas manqué de rappeler son ailier à l’ordre. « Il sait que nous attendons plus de sa part », affirmait-il au mois d’avril. « Mais rassurez-vous, nous lui faisons toujours confiance. »

« Je ne sais pas pourquoi je l’ai laissé sur le terrain » Phil Jackson

points en moyenne). « Il a été demandé à Ron de sacrifier une partie de son jeu pour réellement s’intégrer à notre système », explique Derek Fisher. « Et parfois, il est simplement difficile pour lui de trouver le bon rythme ou de la fluidité dans son jeu. » Habitué à attaquer le cercle sous les couleurs des Kings ou des Rockets, Artest a trop souvent réduit cette saison son arsenal offensif au seul shoot longue distance. « Je suis un joueur plus complet, un meilleur basketteur que mes chiffres ne le montrent actuellement », se défendait récemment l’ailier. « Mais c’est un nouveau système pour moi. De n’importe quelle manière,

Limiter Paul Pierce Las, ses prestations au premier tour n’avaient rassuré personne. Bien que solide en défense devant Kevin Durant, le All-Star réalisait en parallèle la pire série offensive de sa carrière (8,2 points à 34,4%). Un peu plus en vue face au Jazz, l’ex-bagarreur a ensuite alterné le bon et le franchement médiocre avant de se muer en sauveur. Revigoré par son buzzer beater, Ron-Ron lançait la machine californienne sur les bons rails

au match 6 (25 points à 10/16, 4 rebonds, 3 steals). « Nous avons beaucoup d’options n°1 dans cette équipe et je lui avais dit l’été dernier que c’est pour cela qu’il devait nous rejoindre », explique Lamar Odom. « Je savais qu’il serait bon dans ce système et que nous pourrions gagner un championnat ensemble. » Reste tout de même à écarter les Celtics, et au regard des Finals 2008, les qualités naturelles d’Artest seront plus que bienvenues. Il y a deux ans, jamais les Lakers n’avaient trouvé la solution pour ralentir un Paul Pierce en mode MVP. Avec Artest sur le râble, Pierce –excellent contre le Magic – risque cette fois d’avoir moins de libertés. De son côté, le Laker devra profiter de l’attention portée à Bryant pour réitérer quelques bonnes sorties offensives. « Je répondrai présent », assure l’ancien Pacer. « J’ai attendu ce moment depuis si longtemps. » Il y a deux ans, Ron Artest était dans les tribunes lors de l’ultime déroute des Lakers contre Boston. Aussitôt le match terminé, il s’était invité au cœur du vestiaire californien pour faire part à Kobe de son intention de le rejoindre pour l’aider à décrocher une bague. Le moment est venu… n


LA GAZETTE DES NBA FINALS

KOBE BEAN BRYANT

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l Les comparaisons avec Michael Jordan sont à nouveau d’actualité pour Kobe Bean Bryant. Les experts dissèquent sa technique de tir en élévation, ses angles de shoot ou encore louent son killer instinct. Après sa lumineuse série contre Phoenix, Bryant a désormais une nouvelle appellation, celle du meilleur « closer » – finisseur – de la NBA. Une manière hypocrite pour nous autres scribes de nous excuser d’avoir sélectionné LeBron James comme MVP de la saison régulière et ce pour la deuxième saison consécutive. Incompétence journalistique ? Pendant que LeBron récoltait les trophées individuels, Kobe lui était occupé à remporter un titre NBA et à se qualifier une nouvelle fois pour les finales. Moins spectaculaire, désormais moins athlétique que James, Kobe a cependant une technique individuelle nettement plus affinée que celle de son jeune rival. Sa démonstration lors du Game 6 contre Phoenix, où il a bloqué à lui seul toutes les tentatives de come-back des Suns en scorant 37 points, a provoqué l’admiration de Doc Rivers. « En regardant la fin du match contre Phoenix, je ne sais comment ses tirs sont rentrés », a glissé l’entraîneur des Celtics. « Mais parce que c’est lui, vous ne pensez pas que c’est un mauvais tir ? C’est ce qu’il fait. » Aux premières loges, le coach des Suns, Alvin Gentry était subjugué : « En ce moment, c’est le meilleur joueur du monde. Personne ne lui arrive à la cheville. » Pascal GIBERNÉ

OBAMA PARIE SUR L.A.

Dans une longue entrevue accordée à Marv Albert et diffusée sur TNT la semaine dernière, le président américain ne s’est pas défilé au moment de livrer son pronostic pour les Finals. « Je vois les Lakers champions à nouveau. Selon moi, Gasol est sans doute le meilleur intérieur de toute la ligue. Il est très différent de Dwight Howard mais il a de très bons appuis et une grande intelligence de jeu. Quant à Kobe, c’est le compétiteur le plus féroce qui existe. »

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MAGIC NE SE MOUILLE PAS Consultant pour la chaîne ESPN, l’ex-roi du « Showtime » ne déborde pas d’enthousiasme lorsqu’il évoque la franchise de son cœur. « En 2008, les Celtics étaient beaucoup plus physiques que les Lakers. Est-ce que les Lakers seront capables de répondre à ce défi et à la bonne défense des Celtics ? Est-ce que Kobe Bryant aura suffisamment motivé ses troupes ? En 2008, les Celtics n’ont jamais laissé Kobe marquer beaucoup de points et les role players n’avaient pas été au rendez-vous. Estce que cela sera différent ? » Rien de nouveau dans ces propos, et de la part d’un ancien champion NBA, on espérait une analyse un peu plus poussée. « Nous sommes partis pour vivre des Finals incroyables », concédait tout de même Johnson. « Je vois une série en sept matches. Je vous dirai qui je choisis plus tard. » Avant l’éventuel match 7, si possible ? Heureusement, son « collègue » Bruce Bowen se montrait lui bien plus loquace. Ancien chien de garde attitré de Bryant, l’ex-Spur estime que les Celtics ont les armes pour contrôler la star californienne. « Paul Pierce peut défendre sur Kobe et cela donnera à Ray Allen l’occasion de souffler un peu, de ne pas gâcher toute son énergie en défendant sur Kobe. Je pense que les Celtics repartiront avec le trophée. Cette équipe ne se résume plus seulement au Big Three. Il ne faut pas oublier l’émergence de Rajon Rondo. »

PIERCE AVAIT BIEN REÇU LE MESSAGE

l Au soir de l’ultime rencontre contre Phoenix, Phil Jackson confessait avoir supplié Paul Pierce de qualifier les Celtics pour une nouvelle finale. « Je l’avais croisé l’été dernier dans un immeuble à L.A où vit ma fille, et je lui avais dit qu’il fallait qu’ils y retournent, que nous voulions les rencontrer à nouveau. Presque un an plus tard, nous y sommes. Il est évident qu’il existe une réelle rivalité entre les Celtics et L.A. » Pas certain que Pierce continue désormais à faire plaisir au Zen Master.

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Lundi dernier, le Staples Center affichait déjà sold out pour les deux premières rencontres des Lakers à domicile. Du côté de Boston, il ne restait environ qu’un millier de places disponibles pour les Games 3 et 4, et pour s’offrir le précieux sésame, il fallait avoir les reins solides (250 dollars au minimum, 46.000 billets verts pour un ticket courtside). Dans son édition du week-end dernier, le Boston Globe consacrait ainsi un article sur ces fans prêts à tout pour assister en live aux performances des C’s. Sur Ebay, par exemple, un internaute promettait sa Playstation 3, le modèle portable de la même marque et plusieurs jeux contre un seul petit ticket… même à L.A. ! Toujours sur le même site, on ne comptait plus les personnes prêtes à se séparer de leur I-Phone dernier cri en échange d’une place. Elevé au rythme des exploits de Larry Bird et ses coéquipiers, Chuck Courtemanche proposait lui quatre entrées pour les Red Sox en échange d’un ou deux sièges au Garden. « J’ai grandi dans les années 1980 et je me souviens que je voulais plus que tout être dans la salle pour voir un match des Finals », explique ce supporter dans les colonnes du Globe. « Je ne pouvais pas le faire en 2008 en raison d’obligations professionnelles. Je ne veux pas rater cela aujourd’hui. Qui sait quand nous aurons la chance de voir à nouveau cet affrontement ? »

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MON ROYAUME POUR UN TICKET

LE MAESTRO

Ronald Martinez/Getty Images

Par Jérémy BARBIER, à Chicago

JACKSON HÉSITE-T-IL VRAIMENT ?

l Les Lakers sont prévenus, leur coach n’a pas l’intention de se brader. En pourparlers avec ses dirigeants, le Zen Master hésiterait en effet à parapher un nouveau contrat à un salaire très inférieur – on parle de 5 millions par saison – à celui perçu actuellement (12,5 millions cette saison). Interrogé sur son avenir pendant la série contre les Suns, Jackson s’est caché derrière une réponse ironique pour mieux botter en touche. « J’ai toujours eu du mal à m’engager. » Ainsi, s’il estime qu’il y a « de grandes probabilités » pour qu’il retrouve le banc californien la saison prochaine, Jackson n’a apparemment pas l’intention d’éluder certaines propositions extérieures, histoire au moins de faire pression sur ses employeurs actuels. Selon la presse de Chicago, deux émissaires des Bulls auraient déjà contacté l’ancien coach de la franchise il y a plusieurs semaines. Info ou intox ? « Je n’ai aucune envie de retourner à Chicago et de coacher les Bulls », assurait récemment Jackson. Aussitôt cette piste éliminée, les rumeurs ont commencé à enfler du côté de New Jersey. Intrigué par la personnalité du nouveau proprio, Mikhail Prokhorov, Jackson s’est montré moins catégorique qu’avec les Bulls. « Un jour, j’aimerais bien prendre un verre de vodka avec lui. Il a l’air d’être un jeune homme très intéressant. » Deux jours plus tard, pourtant, le coach brouillait à nouveau les pistes en déclarant qu’il ne se voyait ni vivre, ni coacher dans la banlieue new-yorkaise. Peu importe, les médias US avaient déjà une nouvelle rumeur sous le coude. Selon le Cleveland Plain Dealer, LeBron James souhaiterait désormais lier son destin – aux Cavs ? – à celui de l’homme aux dix bagues. Tout cela est-il vraiment sérieux ?


08

chiffres Nanterre élimine Lille : 2-1 *Lille bat Nanterre 88-83 *Nanterre bat Lille 95-57 Nanterre bat *Lille 83-66

PRO A PLAYOFFS Quarts de finale Cholet élimine Poitiers : 2-0 *Cholet bat Poitiers 68-59 Cholet bat *Poitiers 89-82 Le Mans élimine Paris Levallois : 2-0 *Le Mans bat Paris Levallois 76-62 Le Mans bat *Paris Levallois 80-70 Roanne élimine Orléans : 2-1 *Roanne bat Orléans 87-82 *Orléans bat Roanne 65-55 *Roanne bat Orléans 78-71 Gravelines-Dk élimine Nancy : 2-0 *Gravelines-Dunkerque bat Nancy 84-82 Gravelines-Dunkerque bat *Nancy 74-58

Demi-finales

Aix-Maurienne élimine Bourg : 2-1 *Aix-Maurienne bat Bourg 84-73 *Bourg bat Aix-Maurienne 75-60 *Aix-Maurienne bat Bourg 79-54

Demi-finales Pau-L.-O. mène face à Aix-M. : 1-0 *Pau-Lacq-Orthez bat Aix-Maurienne 80-71 Mardi 1er juin

*Aix-Maurienne – Pau-Lacq-Orthez Vendredi 4 juin, si nécessaire

*Pau-Lacq-Orthez – Aix-Maurienne Limoges mène face à Nanterre : 1-0 *Limoges bat Nanterre 89-83 Mardi 1er juin

Le Mans mène face à Roanne : 1-0 *Le Mans bat Roanne 75-68 Mardi 1er juin à 20h30, en direct sur Sport+

*Roanne – Le Mans

*Nanterre – Limoges *Limoges – Nanterre

Gravelines-Dk mène face à Cholet : 1-0 Gravelines-Dunkerque bat *Cholet 70-68 Mercredi 2 juin à 20h30, en direct sur Sport+

*Gravelines-Dunkerque – Cholet Vendredi 4 juin, si nécessaire

*Cholet – Gravelines-Dunkerque

Finale Le dimanche 13 juin à 18h15 à Bercy

Boxes-scores 25/5 Roanne D.Page* U.Nsonwu-A.* P.-P.Amagou* D.Noel* S.Diabaté* E.Brower M.Diarra S.Dia TOTAL Orléans A.Curti L.Sciarra* A.Moerman A.Dobbins* A.Nichols* R.Covile J.Doellman* C.Banks F.J.Casseus* TOTAL

*Roanne bat Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd 36 10-15 3-6 2-4 8 5 36 7-9 - 6-7 12 1 34 5-13 2-7 5-5 2 4 34 3-6 2-3 - 3 6 31 2-8 0-2 2-3 4 5 13 1-5 0-2 - 4 2 8 0-2 0-2 - 1 8 0-4 0-1 - 4 200 28-62 7-23 15-19 38 23 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 24 6-9 3-3 - 3 27 4-6 3-5 - 5 4 21 4-8 2-4 - 2 2 33 4-8 1-3 - 3 3 26 4-10 1-2 - 2 31 4-6 - 4 1 21 2-5 0-1 2-2 1 1 13 1-6 1-3 - 3 3 4 - - 200 29-58 11-21 2-2 23 14

In 1 2 3 6 In 2 4 1 1 8

78-71 Co Bp Pts 1 3 25 1 2 20 - 2 17 - 2 8 - 3 6 - 1 2 - - 1 - 3 13 78 Co Bp Pts - 3 15 - 1 11 1 2 10 - - 9 - 2 9 - 1 8 - 3 6 - 3 3 - - 1 15 71

28/5 Le Mans M.Salyers* M.N’Doye Z.Wright* D.Spencer* J.P.Batista* T.Rupert C.Lombahé-K.* H.Kahudi G.Yango TOTAL Roanne D.Page* S.Diabaté* D.Noel* U.Nsonwu-A.* P.-P.Amagou* E.Brower M.Diarra S.Dia TOTAL

*Le Mans bat Roanne Min Tirs 3pts LF 36 7-13 4-7 1-4 28 7-10 5-7 29 8-13 1-3 1-2 40 6-14 0-5 28 3-6 10 0-1 - 1-2 17 0-2 7 0-1 5 0-1 200 31-61 10-22 3-8 Min Tirs 3pts LF 37 5-11 3-7 1-1 28 5-7 1-3 3-3 32 5-9 3-6 37 3-8 - 2-2 28 2-7 2-6 2-2 15 3-6 1-2 17 1-6 1-4 1-2 6 0-1 0-1 200 24-55 11-29 9-10

Rb Pd 3 3 2 3 3 7 11 3 7 1 2 2 - - 29 18 Rb Pd 6 1 - 2 7 5 8 3 - 7 - 6 2 29 18

In 3 3 1 1 8 In 1 1 2 1 1 6

75-68 Co Bp Pts - 1 19 - - 19 1 1 18 - 4 12 - 2 6 1 1 1 1 1 - 1 - 1 3 12 75 Co Bp Pts - - 14 - 3 14 - 3 13 1 2 8 - 2 8 - 1 7 - 4 4 - 1 1 16 68

29/5 Cholet S.Mejia* A.Robinson* M.Gelabale* R.Falker* M.Sommerville J.Linehan* A.Eitutavicius F.Causeur K.Séraphin T.Larrouquis TOTAL Gravelines-Dk J.K.Edwards D.Nichols* B.Woodside* Y.Bokolo* R.Lewin C.Akpomedah* T.Stanley J.Johnson F.Zerbo* N.Pope TOTAL

Gravelines-Dk bat *Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd 38 7-15 3-7 3-4 3 3 38 6-18 0-3 2-4 12 34 5-9 0-1 2-3 3 1 33 4-6 - 3-6 10 2 17 2-7 0-3 1-4 5 33 1-10 0-5 1-2 6 6 12 0-1 0-1 2-2 1 15 0-3 0-2 1-2 3 3 - - 2 - - 225 25-69 3-22 15-27 43 12 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 24 6-9 - 5-6 6 25 6-12 1-3 2-2 6 42 5-6 - 2-4 6 1 35 4-10 0-1 1-2 - 3 19 4-12 - 0-1 10 38 2-10 1-7 - 5 9 1-2 1-2 - 4 1 19 0-4 0-3 1-2 2 2 10 0-2 - 2 1 4 0-1 - 0-2 1 225 28-68 3-16 11-19 42 8

In 1 1 2 1 2 7 In 1 1 1 1 4

70-68 Co Bp Pts - 3 20 - - 14 1 2 12 1 2 11 - 1 5 - 3 3 - - 2 - 1 1 - 1 - - 2 13 68 Co Bp Pts 1 1 17 - - 15 - 4 12 - 2 9 1 - 8 3 1 5 - - 3 - 1 1 - 1 - - 5 10 70

PRO B PLAYOFFS Quarts de finale Pau-Lacq-Orthez élimine Évreux : 2-1 Évreux bat *Pau-Lacq-Orthez 67-66 Pau-Lacq-Orthez bat *Évreux 71-56 *Pau-Lacq-Orthez bat Évreux 92-70 Limoges élimine Le Portel : 2-0 *Limoges bat Le Portel 74-69 Limoges bat *Le Portel 84-82

Boxes-scores 25/5 *Pau-Lacq-Orthez bat Evreux Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd T.Gipson* 24 2-7 0-3 10-11 5 5 A.Mendy* 22 6-11 2-4 - 2 2 G.Joseph* 15 5-5 - 3-3 4 1 M.Bauer 22 4-10 2-5 1-3 4 2 F.Raposo* 28 4-7 - 2-2 10 S.Rimac* 15 4-5 1-1 - - 2 N.Diakité 11 3-6 1-3 - 3 J.-F.Morency 13 2-3 1-2 - 1 1 F.Moncade 25 1-6 1-4 1-2 - 7 F.Lesca 15 1-3 1-3 - 3 1 R.Dardaine 5 1-3 0-1 - 4 1 T.Ramassamy 5 0-1 - 1 TOTAL 200 33-67 9-26 17-21 37 22 Evreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Doles* 27 5-8 0-1 6-6 6 M.Houmounou 19 5-14 1-4 4-8 5 1 N.Meite 14 4-6 4-6 - - J.Mathis* 29 4-8 1-2 - 10 J.Gomes* 22 2-7 1-6 - 2 3 K.Dahak 17 2-5 1-4 - 2 1 P.Da Silva* 23 1-2 1-2 0-1 2 5 M.Correa 22 0-1 - 3-4 3 1 G.Sene 17 0-6 0-2 2-6 2 1 B.Toffin* 10 0-2 0-1 - 1 TOTAL 200 23-59 9-28 15-25 33 12

In 4 1 1 1 7 In 1 1 1 1 4

92-70 Co Bp Pts - 3 14 - 2 14 - - 13 1 - 11 - 1 10 - - 9 - 3 7 - 1 5 - - 4 - - 3 - - 2 - - 1 10 92 Co Bp Pts - - 16 - - 15 - 1 12 - 3 9 - - 5 - 1 5 - 2 3 1 2 3 - 1 2 - - 1 10 70

25/5 *Aix-Maurienne bat Bourg Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Fields* 31 9-13 1-5 0-1 13 3 Mos.Sonko* 28 7-11 0-3 - 5 K.Zondervan 12 6-10 - 1-2 6 S.Darnauzan* 34 4-9 2-6 1-2 4 12 E.Joldersma 24 3-8 1-6 1-1 4 1 M.Drame* 24 2-11 0-3 2-2 4 4 M.Badiane 17 2-2 - 1-2 4 1 T.Yvrande* 24 0-2 0-1 3-4 5 3 B.Palette 2 - 2 A.Charvet 2 0-1 0-1 - - M.Diop 2 - 1 1 TOTAL 200 33-67 4-25 9-14 48 25 Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd G.Chathuant 25 4-5 2-2 1-1 3 3 C.-H.Bronchard 25 5-10 - 0-1 4 2 J.McClark* 31 3-10 1-3 1-1 6 M.Sljivancanin* 29 2-10 1-4 3-4 1 1 B.Mullins* 26 2-7 1-2 1-2 4 4 D.Coleman* 26 2-8 0-1 - 4 J.Delhomme 20 1-2 1-2 1-2 4 1 I.Koma* 14 1-8 0-3 1-2 3 J.Losson 2 0-1 - - G.Filet 2 - - TOTAL 200 20-61 6-17 8-13 29 11

In 4 2 1 2 1 1 11 In 1 2 2 3 1 1 10

79-54 Co Bp Pts 2 1 19 - 3 14 - 2 13 1 3 11 - 4 8 1 - 6 2 4 5 - 1 3 - - - 1 - - 6 19 79 Co Bp Pts 1 3 11 - 4 10 1 2 8 - 3 8 - 2 6 - 3 4 - 3 4 - 1 3 - - - - 2 21 54

In 2 1 1 1 2 7 In 1 4 1 3 9

83-66 Co Bp Pts - 4 14 - 4 13 - 1 12 - - 10 - 1 6 - - 6 - 3 3 - - 2 - 2 - 15 66 Co Bp Pts 1 2 22 - - 21 - 3 13 - 1 13 - 4 8 - - 6 - - - 1 - - - - 1 11 83

25/5 Lille D.Petrovic* J.Siggers* A.Payton* A.Defoe N.Taccoen* A.Stanford F.N’Kembe* O.Gouez R.Malet TOTAL Nanterre N.Carter* X.Corosine* M.Riley* Z.Cope* L.Akono* M.Badiane M.Judith E.Fournier J.Tornato A.Gomis TOTAL

Nanterre bat *Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd 21 4-8 2-5 4-4 2 33 5-12 1-5 2-2 5 4 30 5-10 0-4 2-3 5 2 17 4-6 - 2-7 5 1 25 3-6 - 0-1 5 23 2-8 0-4 2-2 6 1 28 1-5 1-3 - 5 1 10 1-3 - 1 2 13 0-1 - 1 3 200 25-59 4-21 12-19 35 14 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 30 10-13 0-2 2-5 5 2 35 7-13 4-8 3-4 2 1 37 6-11 1-2 - 12 2 27 6-11 1-2 0-1 7 3 37 2-13 2-8 2-4 5 7 16 2-6 - 2-2 6 1 11 0-3 0-2 - 2 2 4 0-1 - 1 1 2 - - 1 0-1 - - 200 33-72 8-24 9-16 40 19

89-83 Co Bp Pts - 2 19 1 - 15 2 - 13 - 3 11 - 1 11 - - 7 - 1 6 - 2 4 - 1 3 3 10 89 Co Bp Pts - 1 20 - 2 19 - 1 10 - 2 10 - 2 8 1 4 7 - - 6 - - 3 - - - - 1 12 83

ESPOIRS TROPHÉE DU FUTUR Quarts de finale

Demi-finales

Le dimanche 13 juin à 15h30 à Bercy

*Le Mans – Roanne

In 1 1 2 2 2 2 1 1 12 In 1 4 2 7

Cholet bat Dijon 67-61 ASVEL bat Le Mans 75-73 a.p. Paris Levallois bat Gravelines-Dk 76-66 Le Havre bat Poitiers 78-72

Samedi 5 juin, si nécessaire

Finale

Vendredi 4 juin si nécessaire

29/5 *Limoges bat Nanterre Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Desroses* 30 7-11 2-5 3-4 9 J.McCord* 28 7-10 - 1-1 9 5 J.Passave-Ducteil 20 5-8 0-1 3-3 4 1 K.Braswell* 29 4-11 2-7 1-2 5 10 A.Mohamed* 29 4-10 1-6 2-4 - 3 V.Mouillard 18 3-5 1-3 - - 2 J.Ford* 20 3-6 - 0-1 1 1 K.Souchu 14 2-3 0-1 - 3 2 A.Salmon 12 1-2 1-2 - 1 TOTAL 200 36-66 7-25 10-15 32 24 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd Z.Cope* 31 7-18 2-6 4-4 6 3 N.Carter* 31 6-12 1-2 6-8 8 2 X.Corosine* 36 3-12 2-8 2-2 3 2 L.Akono* 31 4-5 2-2 - 1 11 M.Badiane 15 4-5 - 2 1 M.Riley* 28 3-5 1-2 0-2 5 1 M.Judith 22 2-3 2-3 - 2 1 E.Fournier 4 1-1 1-1 - - A.Gomis 1 - - J.Tornato 1 0-1 - - TOTAL 200 30-62 11-24 12-16 27 21

28/5 *Pau-Lacq-Orthez bat Aix-Maurienne 80-71 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts T.Gipson* 34 8-14 4-9 5-7 9 4 - - 1 25 S.Rimac* 36 7-13 3-6 2-2 2 4 1 - 4 19 M.Bauer* 34 4-11 0-4 1-2 4 6 - - 1 9 F.Moncade 23 3-6 2-5 1-2 2 5 3 - - 9 A.Mendy* 21 3-6 2-3 - 5 - 1 - 1 8 F.Raposo 10 1-2 - 2-2 1 - - - 1 4 N.Diakité 7 2-3 - - - - - 2 4 G.Joseph* 29 1-2 - 8 1 - - 2 2 J.-F.Morency 5 - - - 1 - - F.Lesca 1 - - - - - - TOTAL 200 29-57 11-27 11-15 31 20 6 - 12 80 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Drame* 29 4-6 1-1 4-4 7 1 2 - 4 13 T.Yvrande* 24 5-8 2-4 - 4 2 1 - - 12 S.Darnauzan* 32 4-13 3-9 - 2 4 - - 2 11 M.Badiane 23 5-7 - 1-2 8 2 1 - - 11 J.Fields* 35 3-8 0-3 3-6 4 4 2 - 2 9 Mos.Sonko* 25 4-12 1-4 - 3 1 - - 1 9 E.Joldersma 23 1-6 1-2 1-2 2 1 1 - 1 4 K.Zondervan 7 1-3 - 2 - - - 2 2 A.Charvet 1 - - - 1 - - M.Diop 1 - - - - - - TOTAL 200 27-63 8-23 9-14 32 15 8 - 12 71

ASVEL bat Cholet 84-80 a.p; Paris Levallois bat Le Havre 60-58

Finale ASVEL bat Paris Levallois

64-61

NATIONALE 1 Final Four à Reims Demi-finales Boulogne bat Saint-Quentin Angers BC bat Challans

82-77 80-69

Finale Boulogne bat Angers BC 67-53 Boulogne accède à la Pro B

NBA PLAYOFFS EAstern Conference 1er tour (1) Cleveland élimine (8) Chicago : 4-1 G1 : *Cleveland b. Chicago 86-83 G2 : *Cleveland b. Chicago 112-102 G3 : *Chicago b. Cleveland 108-106 G4 : Cleveland b. *Chicago 121-98 G5 : *Cleveland b. Chicago 96-94 (2) Orlando élimine (7) Charlotte : 4-0 G1 : *Orlando b. Charlotte 98-89 G2 : *Orlando b. Charlotte 92-77 G3 : Orlando b. *Charlotte 90-86 G4 : Orlando b. *Charlotte 99-90 (3) Atlanta élimine (6) Milwaukee : 4-3 G1 : *Atlanta b. Milwaukee 102-92 G2 : *Atlanta b. Milwaukee 96-86 G3 : *Milwaukee b. Atlanta 107-89 G4 : *Milwaukee b. Atlanta 111-104 G5 : Milwaukee b. *Atlanta 91-87 G6 : Atlanta b. *Milwaukee 83-69 G7 : *Atlanta b. Milwaukee 95-74 (4) Boston élimine (5) Miami : 4-1 G1 : *Boston b. Miami 85-76 G2 : *Boston b. Miami 106-77 G3 : Boston b. *Miami 100-98 G4 : *Miami b. Boston 101-92 G5 : *Boston b. Miami 93-86

Demi-finales (4) Boston élimine (1) Cleveland : 4-2 G1 : *Cleveland b. Boston 101-93 G2 : Boston b.*Cleveland 104-86 G3 : Cleveland b. *Boston 124-85 G4 : *Boston b.Cleveland 97-87 G5 : Boston b.*Cleveland 120-88 G6 : *Boston b.Cleveland 94-85 (2) Orlando élimine (3) Atlanta : 4-0 G1 : *Orlando b. Atlanta 114-71 G2 : *Orlando b. Atlanta 112-98 G3 : Orlando b. *Atlanta 105-75 G4 : Orlando b. *Atlanta 98-84

Finale (4) Boston élimine (2) Orlando : 4-2 G1 : Boston b. *Orlando 92-88 G2 : Boston b. *Orlando 95-92 G3 : *Boston b. Orlando 94-71 G4 : Orlando b. *Boston 96-92 G5 : *Orlando b. Boston 113-92 G6 : *Boston b. Orlando 96-84

Western Conference 1er tour (1) L.A. Lakers élimine (8) OKC : 4-2 G1 : *L.A. Lakers b. Oklahoma City 87-79 G2 : *L.A. Lakers b. Oklahoma City 95-92 G3 : *Oklahoma City b. L.A. Lakers 101-96

G4 : *Oklahoma City b. L.A. Lakers 110-89 G5 : *L.A. Lakers b. Oklahoma City 111-87 G6 : L.A. Lakers b. *Oklahoma City 95-94 (7) San Antonio élimine (2) Dallas : 4-2 G1 : *Dallas b. San Antonio 100-94 G2 : San Antonio b. *Dallas 102-88 G3 : *San Antonio b. Dallas 94-90 G4 : *San Antonio b. Dallas 92-89 G5 : *Dallas b. San Antonio 103-81 G6 : *San Antonio b. Dallas 97-87

Ne manquez pas

(3) Phoenix élimine (6) Portland : 4-2 G1 : Portland b. *Phoenix 100-94 G2 : *Phoenix b. Portland 119-90 G3 : Phoenix b. *Portland 108-89 G4 : *Portland b. Phoenix 96-87 G5 : *Phoenix b. Portland 107-88 G6 : Phoenix b. *Portland 99-90 (5) Utah élimine (4) Denver : 4-2 G1 : *Denver b. Utah 126-113 G2 : Utah b. *Denver 114-111 G3 : *Utah b. Denver 105-93 G4 : *Utah b. Denver 117-106 G5 : *Denver b. Utah 116-103 G6 : *Utah b. Denver 112-104

Demi-finales (1) L.A. Lakers élimine (5) Utah : 4-0 G1 : *L.A. Lakers b. Utah 104-99 G2 : *L.A. Lakers b. Utah 111-103 G3 : L.A. Lakers b. *Utah 111-110 G4 : L.A. Lakers b. *Utah 111-96 (3) Phoenix élimine (7) San Antonio : 4-0 G1 : *Phoenix b. San Antonio 111-102 G2 : *Phoenix b. San Antonio 110-102 G3 : Phoenix b. *San Antonio 110-96 G4 : Phoenix b. *San Antonio 107-101

Finale (1) L.A. Lakers élimine (3) Phoenix : 4-2 G1 : *L.A. Lakers b. Phoenix 128-107 G2 : *L.A. Lakers b. Phoenix 124-112 G3 : *Phoenix b. L.A. Lakers 118-109 G4 : *Phoenix b. L.A. Lakers 115-106 G5 : *L.A. Lakers b. Phoenix 103-101 G6 : L.A. Lakers b. *Phoenix 111-103

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ESPAGNE LIGA ACB Quarts de finale Barcelone élimine Gran Canaria : 2-0 *Barcelone bat Gran Canaria 85-53 Barcelone bat *Gran Canaria 65-47 Vitoria élimine Estudiantes : 2-0 *Vitoria bat Estudiantes 92-76 Vitoria bat *Estudiantes 85-83 Real Madrid élimine Séville : 2-1 Séville bat *Real Madrid 66-60 Real Madrid bat *Séville 76-71 *Real Madrid bat Séville 67-60 Malaga élimine Valencia : 2-0 Malaga bat *Valencia 83-82 *Malaga bat Valencia 85-76

Demi-finales Barcelone mène face à Malaga : 2-0 *Barcelone bat Malaga 96-82 *Barcelone bat Malaga 71-58 Vitoria mène face au Real : 2-0 *Vitoria bat Real Madrid 62-60 *Vitoria bat Real Madrid 85-80

ITALIE LEGA Quarts de finale Sienne élimine Trévise : 3-0 *Sienne bat Trévise 118-79 *Sienne bat Trévise 99-88 Sienne bat *Trévise 69-66 Caserte élimine Rome : 3-0 *Caserte bat Rome 70-65 *Caserte bat Rome 78-76 Caserte bat Rome 83-74 Milan élimine Montegranaro : 3-0 *Milan bat Montegranaro 72-65 *Milan bat Montegranaro 67-65 Milan bat *Montegranaro 81-75 Cantu élimine Bologne : 3-2 *Cantu bat Bologne 75-64 *Cantu bat Bologne 74-68 *Bologne bat Cantu 89-78 *Bologne bat Cantu 95-79 *Cantu bat Bologne 72-65

Demi-finales Sienne – Cantu Caserte – Milan

EN VENTE vendredI 4 juin

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échos NBA

Par Vincent BONNAY

09

EN BREF La phrase

LE CAS ZACH RANDOLPH

LA RECHUTE

Au sortir d’une des plus belles saisons de sa carrière, le pivot des Memphis Grizzlies pourrait être mêlé d’un peu trop près à une affaire de trafic de drogue.

T

out commence mercredi 26 mai quand la presse de l’Indiana commence à ébruiter l’information : Zach Randolph, parrain de la drogue ! À l’origine de tout ce remue-ménage, l’arrestation d’un certain Arthur Boyd, un ami de longue date de Randolph, au volant d’un 4x4 de luxe à l’intérieur duquel la police a découvert de la marijuana. Là où l’histoire tourne mal pour le joueur, c’est que le véhicule est à son nom. Des garages, eux aussi au nom de la star, ont été perquisitionnés, et rien ne s’arrange puisque dans tous les véhicules s’y trouvant, il y aurait également ces fameux compartiments secrets. Destinés, selon la police, à dissimuler la drogue, ou, d’après son avocat John Tomptkins, à « cacher des objets de valeur de son client qui, comme beaucoup de joueurs NBA, est une cible potentielle pour les cambriolages. » Arthur Boyle s’occuperait de garder un œil sur les propriétés de son copain Zach à Indiana, dont sa villa et ses voitures ! Concernant Randolph, la question est de savoir s’il était au courant des activités de son ami. Pour l’heure, le Grizzly n’est pas accusé, mais il est probable que l’affaire n’en restera pas là. Et il faut dire que le casier judiciaire du big man ne plaide pas en sa faveur ! Depuis 1999 : recel d’armes à feu, ivresse, violence, conduite sous l’emprise de stupéfiants, accusation d’agression sexuelle… Et la liste est encore longue.

sation, il a été un membre actif de la communauté de Memphis et a embrassé nos valeurs fondamentales de travail acharné et de leadership. » Il ajoute : « En raison de l’enquête policière en cours, nous pensons qu’il ne serait pas approprié de commenter d’avantage. Jusqu’à preuve du contraire, Zach reste un membre estimé de la famille et de la communauté des Memphis Grizzlies. » Un soutien dont Randolph a bien besoin en ces temps de crise, et la confiance du dirigeant illustre bien la métamorphose (apparente ?) de l’intérieur de Memphis. Transféré au cours de la saison 2008-2009, Randolph a vécu ce qui ressemble à une rédemption. Avec des statistiques de grand standing (20,8 points et 11,7 rebonds), il a permis à sa jeune équipe de progresser et de se faire un nom. Un travail et une implication qui lui ont même valu une première invitation au All-Star Game de Dallas ! Une récompense plus que méritée pour le nouveau Zach. Une image qu’il est soucieux de conserver ! Il a déclaré à Associated Press : « J’ai vraiment voulu m’éloigner de tout ce qui mettrait en péril mes relations personnelles et professionnelles. C’est tellement troublant de travailler si dur à la reconstruction de la confiance des Grizzlies, de mes coéquipiers et de ma famille et de voir ainsi mon image ternie par une autre personne au comportement douteux. » Ternir cette image c’est une chose, mais il ne reste qu’à espérer qu’elle seule en prendra un coup, car les accusations sont graves et les sanctions pourraient s’avérer bien plus importantes qu’une suspension de quelques matches et une amende par David Stern. Sa carrière ne survivrait pas à une inculpation pour trafic de drogue. Seul l’avenir dira si Zach Randolph s’est bel et bien racheté une conduite, loin des années noires du début de sa carrière, mais si ce n’est pas le cas, plus dure sera la chute. n

Des compartiments secrets dans ses voitures

Le soutien des Grizzlies Au final, c’est une nouvelle histoire de faits divers, rien de bien étonnant pour un coutumier du fait, aurait-on dit il y a de ça encore un an. Mais après la réussite qu’a été la saison 2009-2010 de Zach Randolph, il y a de quoi tomber de haut, et surtout du coté des Grizzlies, même si pour l’instant, Chris Wallace, le GM, soutient son joueur : « Depuis que Zach Randolph a rejoint cette organi-

déclaré : « Je leur avais dit de ne pas amener cette poubelle près du banc parce que toutes les caméras du monde serait pointées sur moi si je vomissais. » Plus que la performance de Kobe, c’est plutôt le shoot de la victoire au buzzer de Ron Artest, après un match des plus douteux (2/9 aux tirs, 0/3 à 3-pts et 4 pts), qui a de quoi faire mal au cœur…

VUJACIC MENACÉ

« Je vais le tuer. » Ce sont les mots d’un Kobe Bryant mécontent de la faute flagrante de Sasha Vujacic sur son homologue slovène des Suns, Goran Dragic, lors du Game 6. Dans l’interview de fin de match, le journaliste américain

lui demande ce qu’il pense de la faute de son coéquipier qui a entraîné un come-back des Suns. Dans un sourire qui en dit long, Kobe répond : « Je vais le tuer… » Le commentateur tempère les propos en disant : « Mais bon vous avez quand même gagné le match et la série, qu’en pensez-vous après coup ? » Réponse de Kobe : « Je vais quand même le tuer… » Ça a dû barder dans les vestiaires du Staples Center !

HEDO-TORONTO : LA RUPTURE

Le G5 des free agents aura-t-il lieu ? Ci-dessus, James, Wade, Johnson, Bosh et Stoudemire.

INSOLITE

RENCONTRE AU SOMMET Les free agents de l’été s’organisent ! LeBron James, Dwyane Wade et Joe Johnson ont prévu une réunion pour préparer la suite, à savoir l’intersaison ! Oui, une réunion commune.

Ronald Martinez/Getty Images

Joe Murphy/NBAE via Getty Images

Noah Graham/NBAE via Getty Images

F.Medina, I.Baldizon, C.Petersen /NBAE & Getty Images D.L.Kyle, M.Serota/NBAE & Getty Images

« Dites à tout le monde que c’est Kobe qui me rend malade ! » La réaction, non sans humour, du coach des Suns après qu’il eut été filmé en train de vomir dans une poubelle durant le match 5. Malade, Alvin Gentry a

Après une saison difficile, le Turc des Toronto Raptors a déclaré qu’il ne souhaitait plus jouer là-bas ! Le divorce paraît consommé : « Honnêtement, je ne veux pas retourner à Toronto. Mon avocat a parlé avec la direction des Raptors, et j’espère qui vont trouver une solution rapidement. » Turkoglu, transféré l’été dernier d’Orlando vers le Canada, aurait perdu foi en sa nouvelle équipe lorsque les fans l’ont sifflé ! Peut-être une bonne pioche pour les Raptors qui, s’ils parvenaient à transférer leur ailier et son gros contrat, pourraient récupérer un petit pécule et espérer garder Chris Bosh en signant un free agent de qualité à ses cotés !

C

’est l’arrière de Miami, Dwyane Wade, qui a lancé la rumeur du moment au sujet des « agents libres » de l’été : une réunion pour parler d’avenir ! Il n’en fallait pas plus pour attiser encore plus les fantasmes des fans. LeBron, Wade, Johnson… et on parle maintenant de Bosh et Stoudemire, tous autour d’une même table ! Wade explique. « Nous en avons discuté auparavant, à des moments différents, mais vous ne savez pas ce que les gars pensent et où ils vont aller. Je pense que nous serons tous assis, et avant que l’un d’entre nous prenne une décision, chacun aura parlé et écouté ce que pensent les autres. » Ces révélation laissent donc penser que les choix seront concertés. Finie l’époque où les joueurs visaient le titre seul, les années se sont écoulés depuis la Draft 2003 et, mis à part Dwyane Wade, LeBron et Bosh courent toujours après un titre. Il faut discuter et s’associer !

Stern est OK À ce jeu-là, les équipes ayant une grosse marge sous le salary cap ou une star déjà en place ont l’avantage. New York et New Jersey avec leurs billets verts, ou encore Chicago où un supporting cast de qualité n’attend plus qu’une star. Et c’est d’ailleurs ce qu’a dit il y a quelques temps un observateur avisé, et pas des moindres : Barack Obama ! « Je dirais qu’avec Derrick Rose et Joakim Noah, il y a un bon noyau à Chicago. Vous pourriez voir LeBron s’adapter très bien ici. » Quoi qu’il en soit, les déclarations de Wade auraient pu poser quelques problèmes vis-à-vis des instances NBA. Certains ont pris des amendes pour moins que ça, mais finalement David Stern a décidé que ces propos n’allaient pas à l’encontre du règlement qui veut que l’on ne discute pas de transfert avant le 1er juillet. n

SHAQ ATTAQUE !

l Le 28 mai est sorti le jeu « UFC 2010 Undisputed » sur Xbox 360 et Playstation 3. Du free-fight, donc rien à voir avec BasketNews ? Quoique ! Parmi les combattants, un personnage caché… Shaquille O’Neal ! Rien que ça. Le pivot des Cavs fait partie du jeu et, grâce à un code, il pourra entrer dans l’octogone, prêt à en découdre ! Une future reconversion ? Le pivot des Cavs se serait dit intéressé mais, pour le président de l’Ultimate Fighting Championship, Dana White, son succès n’est pas si évident. « Sa taille et sa force ne suffiront pas forcément. Un combattant plus qualifié comme Chuck Liddell ou Rashad Evans pourrait probablement lui faire essuyer le plancher ou le plafond, ça dépend. »


10

StaTS cumulées - saison régulière

EASTERN CONFERENCE

6- MILWAUKEE BUCKS (46-36)

1- CLEVELAND CAVALIERS (61-21)

Joueur LeBron James Antawn Jamison Mo Williams Shaquille O’Neal Delonte West Anderson Varejao J.J. Hickson Zydrunas Ilgauskas Anthony Parker Daniel Gibson Jamario Moon Sebastian Telfair Jawad Williams Leon Powe Daniel Green Total Adversaires

MJ 76 66 69 53 60 76 81 64 81 56 61 43 54 20 20 82 82

Min 39 36 34 23 25 29 21 21 28 19 17 15 14 12 6 -

Tirs 768-1528 478-1036 378-855 262-463 194-436 267-467 289-522 194-438 206-475 125-268 114-247 83-201 81-206 21-49 15-39 3101-6391 2935-6633

% 50,3 46,1 44,2 56,6 44,5 57,2 55,4 44,3 43,4 46,6 46,2 41,3 39,3 42,9 38,5 48,5 44,2

3pts 129-387 85-247 159-371 0-1 25-77 1-5 0-1 11-23 108-261 71-149 32-100 13-56 30-93 6-22 602-1582 524-1511

2- ORLANDO MAGIC (59-23)

Joueur Dwight Howard Vince Carter Rashard Lewis Jameer Nelson J.J. Redick Matt Barnes Mickael Pietrus Ryan Anderson Jason Williams Brandon Bass Anthony Johnson Marcin Gortat Total Adversaires

MJ 82 75 72 65 82 81 75 63 82 50 31 81 82 82

Min 35 31 33 29 22 26 22 14 21 13 13 13 -

Tirs 510-834 434-1015 350-805 317-706 243-553 271-557 233-539 169-388 189-426 119-233 49-111 121-227 3005-6394 2955-6739

% 61,2 42,8 43,5 44,9 43,9 48,7 43,2 43,6 44,4 51,1 44,1 53,3 47,0 43,8

3pts 0-7 119-324 168-423 86-226 111-274 66-207 116-306 78-211 84-221 13-39 0-3 841-2241 522-1437

3- ATLANTA HAWKS (53-29)

Joueur Joe Johnson Jamal Crawford Josh Smith Al Horford Marvin Williams Mike Bibby Maurice Evans Zaza Pachulia Jeff Teague Joe Smith Randolph Morris Othello Hunter Mario West Jason Collins Total Adversaires

MJ 76 79 81 81 81 80 79 78 71 64 28 7 39 24 82 82

Min 38 31 35 35 30 27 17 14 10 9 4 5 4 5 -

Tirs 635-1386 496-1105 504-999 467-847 302-664 268-644 175-393 120-246 90-227 77-193 23-41 4-12 12-21 8-23 3181-6801 3048-6623

% 45,8 44,9 50,5 55,1 45,5 41,6 44,5 48,8 39,6 39,9 56,1 33,3 57,1 34,8 46,8 46,0

3pts 129-350 163-427 0-7 1-1 40-132 126-324 57-169 0-4 7-32 1-7 0-1 0-1 524-1455 480-1392

MJ 71 80 69 81 78 56 79 1 54 54 51 46 54 18 52 82 82

Min 34 35 30 37 28 20 23 22 17 16 18 15 11 6 9 -

Tirs 409-867 464-973 402-772 459-904 314-522 215-493 266-650 3-6 122-279 129-253 124-249 81-184 63-121 16-43 29-85 3039-6294 2880-6390

% 47,2 47,7 52,1 50,8 60,2 43,6 40,9 50,0 43,7 51,0 49,8 44,0 52,1 37,2 34,1 48,3 45,1

5- MIAMI HEAT (47-35)

Joueur Dwyane Wade Michael Beasley Jermaine O’Neal Udonis Haslem Quentin Richardson Rafer Alston Mario Chalmers Dorell Wright Carlos Arroyo Daequan Cook James Jones Joel Anthony Shavlik Randolph Jamaal Magloire Yakhouba Diawara Total Adversaires

MJ 77 78 70 78 76 52 73 72 72 45 36 80 6 36 6 82 82

Min 36 30 28 28 27 27 25 21 22 15 14 17 9 10 7 -

Tirs 719-1511 468-1040 394-745 312-632 242-561 155-446 182-454 194-419 178-375 81-253 43-119 76-159 6-18 28-56 2-10 2984-6518 2813-6408

% 47,6 45,0 52,9 49,4 43,1 34,8 40,1 46,3 47,5 32,0 36,1 47,8 33,3 50,0 20,0 45,8 43,9

Rb 7,3 8,4 3,0 6,7 2,8 7,6 4,9 5,4 2,9 1,3 3,1 1,0 1,5 3,1 0,9 42,5 38,5

Pd 8,6 1,3 5,3 1,5 3,3 1,1 0,5 0,8 1,9 1,3 0,8 2,9 0,6 0,3 22,4 20,3

In 1,6 1,1 1,0 0,3 0,9 0,9 0,4 0,2 0,8 0,4 0,6 0,6 0,2 0,3 0,3 6,9 6,6

Co 1,0 0,3 0,3 1,2 0,5 0,9 0,5 0,8 0,2 0,1 0,5 0,1 0,1 0,1 0,2 5,2 4,0

BP 3,4 1,4 2,5 2,0 1,5 0,9 1,1 1,0 0,9 0,6 0,4 1,2 0,3 0,6 0,3 13,9 12,7

Pts 29,7 18,7 15,8 12,0 8,8 8,6 8,5 7,4 7,3 6,3 4,9 4,8 4,1 4,0 2,0 102,1 95,6

%LF 59,2 84,0 80,6 84,5 86,0 74,0 63,3 86,6 75,6 82,5 95,0 68,0 72,4 75,4

Rb 13,2 3,9 4,4 3,0 1,9 5,5 2,9 3,2 1,5 2,5 1,5 4,2 43,2 40,0

Pd 1,8 3,1 1,5 5,4 1,9 1,7 0,7 0,6 3,6 0,4 2,0 0,2 19,7 18,9

In 0,9 0,7 1,1 0,7 0,3 0,7 0,7 0,4 0,6 0,2 0,4 0,2 6,2 6,7

Co 2,8 0,2 0,4 0,0 0,0 0,4 0,4 0,2 0,0 0,5 0,0 0,9 5,6 3,5

BP 3,3 1,4 1,5 2,1 0,8 1,4 0,9 0,9 1,1 0,6 0,8 0,6 14,1 12,8

Pts 18,3 16,6 14,1 12,6 9,6 8,8 8,7 7,7 6,0 5,8 4,2 3,6 102,8 95,3

%LF 81,8 85,7 61,8 78,9 81,9 86,1 75,4 65,0 83,7 81,3 59,3 75,0 60,0 75,9 74,5

Rb 4,6 2,5 8,7 9,9 5,1 2,3 1,9 3,8 0,9 2,5 1,4 1,7 0,7 0,6 41,7 41,4

Pd 4,9 3,0 4,2 2,3 1,1 3,9 0,6 0,5 1,7 0,3 0,1 0,2 0,2 21,8 21,0

In 1,1 0,8 1,6 0,7 0,8 0,8 0,4 0,5 0,5 0,1 0,2 0,2 0,1 7,2 6,2

Co 0,1 0,2 2,1 1,1 0,6 0,0 0,2 0,4 0,2 0,3 0,1 0,1 0,1 5,0 4,4

BP 1,9 1,7 2,4 1,5 0,9 1,1 0,3 0,7 0,7 0,3 0,4 0,4 0,2 0,2 12,0 13,8

Pts 21,3 18,0 15,7 14,2 10,1 9,1 5,7 4,3 3,2 3,0 2,2 1,6 0,8 0,7 101,7 97,0

%LF 85,2 91,3 83,7 62,1 58,2 74,6 76,8 69,6 60,5 60,7 53,3 76,5 60,0 66,7 74,6 74,6

Rb 4,4 3,2 7,3 4,4 7,6 2,0 4,1 4,0 3,8 2,7 1,9 1,5 2,7 1,1 0,9 38,6 40,1

Pd 3,1 2,6 2,7 9,8 1,0 2,9 1,0 2,0 0,6 1,3 1,3 0,9 0,4 0,5 23,5 19,3

In 1,2 0,8 1,0 2,3 0,3 0,9 1,0 0,4 1,1 0,5 0,2 0,2 0,1 0,2 8,5 7,0

Co 0,4 0,3 0,8 0,1 1,7 0,1 0,9 0,3 0,4 0,1 0,1 0,4 0,1 0,1 4,9 4,7

BP 2,3 1,6 1,5 3,0 2,1 1,3 0,8 1,0 1,0 1,2 0,8 0,5 0,6 0,3 0,3 14,9 15,6

Pts 18,3 16,3 14,3 13,7 10,1 10,1 9,0 7,0 6,3 6,1 5,6 4,4 3,7 2,4 1,5 99,2 95,6

3pts %LF 73-243 76,1 28-102 80,0 0-2 72,0 76,2 142-358 73,2 58-168 72,8 75-236 74,5 61-157 88,4 7-25 84,4 40-126 84,0 37-90 82,1 71,7 100,0 35,6 1-6 494-1426 75,2 524-1531 75,4

Rb 4,8 6,4 6,9 8,1 4,9 2,5 1,8 3,3 1,8 1,8 1,3 3,1 2,3 3,4 0,7 41,8 40,7

Pd 6,5 1,3 1,3 0,7 1,2 3,4 3,4 1,3 3,1 1,0 0,5 0,2 0,2 0,0 0,5 18,9 18,8

In 1,8 1,0 0,4 0,4 0,9 1,0 1,2 0,7 0,5 0,3 0,3 0,3 0,2 0,3 0,2 7,4 6,3

Co 1,1 0,6 1,4 0,3 0,2 0,2 0,2 0,4 0,1 0,2 0,1 1,4 0,2 0,3 5,6 4,3

BP 3,3 1,7 1,8 1,0 0,8 1,8 1,7 0,7 0,8 0,5 0,3 0,6 0,5 0,5 0,5 13,2 14,4

Pts 26,6 14,8 13,6 9,9 8,9 8,2 7,1 7,1 6,1 5,0 4,1 2,7 2,3 2,1 0,8 96,5 94,2

4- BOSTON CELTICS (50-32)

Joueur Paul Pierce Ray Allen Kevin Garnett Rajon Rondo Kendrick Perkins Nate Robinson Rasheed Wallace Oliver Lafayette Glen Davis Tony Allen Marquis Daniels Michael Finley Shelden Williams Marcus Landry Brian Scalabrine Total Adversaires

%LF 76,7 64,7 89,4 49,6 81,0 66,3 68,1 74,3 78,9 69,4 80,0 78,4 71,1 58,7 66,7 72,0 75,7

3pts 109-263 145-399 1-5 17-80 0-3 87-223 82-290 1-2 0-4 0-5 6-28 32-82 0-1 9-28 16-49 499-1433 470-1375

Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP Pts Andrew Bogut 69 32 473-910 52,0 0-2 62,9 10,2 1,8 0,6 2,5 1,9 15,9 Brandon Jennings 82 33 451-1216 37,1 145-388 81,7 3,4 5,7 1,3 0,2 2,4 15,5 John Salmons 81 35 437-991 44,1 118-309 83,0 3,3 2,8 1,2 0,3 1,5 15,4 Michael Redd 18 27 75-213 35,2 18-60 71,2 3,0 2,2 1,1 0,1 0,8 11,9 Carlos Delfino 75 30 299-732 40,8 134-365 78,2 5,3 2,7 1,1 0,3 1,6 11,0 Luke Ridnour 82 21 328-686 47,8 69-181 90,7 1,7 4,0 0,7 0,1 1,3 10,4 Ersan Ilyasova 81 23 323-729 44,3 81-241 71,5 6,4 1,0 0,7 0,3 0,9 10,4 Jerry Stackhouse 42 20 129-316 40,8 45-130 79,7 2,4 1,7 0,5 0,2 1,6 8,5 Charlie Bell 71 23 169-443 38,1 73-200 71,6 1,9 1,5 0,5 0,2 0,8 6,5 Luc Mbah a Moute 73 26 177-369 48,0 6-17 69,9 5,5 1,1 0,8 0,5 1,0 6,2 Roko Ukic 13 7 14-30 46,7 3-12 81,8 0,2 0,9 0,1 - 0,5 3,1 Kurt Thomas 70 15 99-208 47,6 80,0 4,2 0,7 0,4 0,7 0,7 3,0 Dan Gadzuric 32 10 39-89 43,8 40,0 2,9 0,4 0,3 0,4 0,5 2,8 Royal Ivey 44 7 35-83 42,2 14-35 75,0 0,8 0,6 0,4 0,0 0,3 2,1 Primoz Brezec 21 5 9-26 34,6 16,7 1,2 0,0 0,0 0,1 0,1 0,9 Darnell Jackson 28 4 9-30 30,0 1-4 66,7 0,8 0,1 0,1 0,1 0,5 0,8 Total 82 - 3050-6998 43,6 645-1813 75,5 43,0 21,2 7,1 4,7 13,2 97,7 Adversaires 82 - 2870-6361 45,1 438-1276 76,5 42,8 19,3 7,0 5,1 15,3 96,0

7- CHARLOTTE BOBCATS (44-38)

Joueur Stephen Jackson Gerald Wallace Raymond Felton Boris Diaw Tyrus Thomas Larry Hughes Nazr Mohammed Tyson Chandler D.J. Augustin Stephen Graham Theo Ratliff Derrick Brown Gerald Henderson Alexis Ajinca DeSagana Diop Total Adversaires

MJ 81 76 80 82 54 45 58 51 80 70 49 57 43 6 27 82 82

Min 39 41 33 35 23 25 17 23 18 11 16 9 8 5 10 -

Tirs 600-1418 456-943 388-846 373-773 194-420 137-386 189-342 109-190 168-435 119-240 70-152 68-147 37-104 5-10 15-29 2858-6306 2925-6536

% 42,3 48,4 45,9 48,3 46,2 35,5 55,3 57,4 38,6 49,6 46,1 46,3 35,6 50,0 51,7 45,3 44,8

3pts 129-393 52-140 60-156 66-206 0-3 43-139 70-178 16-50 2-7 4-19 460-1331 573-1696

%LF 77,9 77,6 76,3 76,9 68,6 83,2 64,8 73,2 77,9 64,6 76,0 66,7 74,5 22,2 75,1 74,3

Rb 5,0 10,0 3,6 5,2 6,2 3,2 5,2 6,3 1,2 1,9 3,2 1,4 1,3 0,7 2,4 40,8 39,6

Pd 3,7 2,1 5,6 4,0 1,0 3,0 0,5 0,3 2,4 0,3 0,5 0,3 0,3 0,2 20,2 20,3

In 1,6 1,5 1,5 0,7 1,2 1,2 0,3 0,3 0,6 0,3 0,2 0,4 0,2 0,2 0,2 7,7 7,5

Co 0,5 1,1 0,3 0,7 1,6 0,3 0,7 1,1 0,1 0,1 1,2 0,2 0,2 0,2 0,5 5,4 6,1

BP 3,2 2,3 2,1 2,2 1,7 1,7 0,9 1,8 0,9 0,5 0,8 0,3 0,3 0,3 0,4 15,7 15,3

Pts 20,6 18,2 12,1 11,3 9,4 9,1 7,9 6,5 6,4 4,2 3,6 3,3 2,6 1,7 1,2 95,3 93,8

3pts %LF 16-60 76,6 32-83 76,4 104-280 75,2 74,4 69-221 72,7 1-7 73,7 64,6 37-132 82,7 58-164 80,2 38-138 93,3 5-16 77,6 15-46 72,9 63,6 1-13 100,0 0-1 66,7 352-1066 75,4 584-1680 74,4

Rb 3,8 7,3 3,5 11,0 2,4 4,1 7,5 4,9 2,5 1,2 0,7 2,0 3,3 1,1 0,6 44,5 42,7

Pd 6,0 2,0 4,5 2,1 1,8 0,7 0,9 1,9 1,3 1,4 1,0 0,7 0,4 0,7 0,3 20,8 20,9

In 0,7 0,9 1,1 0,5 0,6 0,3 0,6 0,5 0,7 0,5 0,4 0,3 0,4 0,1 0,1 6,5 7,0

Co 0,3 0,9 0,3 1,6 0,2 0,2 1,3 0,4 0,1 0,0 0,0 0,7 0,2 0,1 5,8 5,3

BP 2,8 1,9 1,5 1,8 1,2 1,1 1,4 1,3 1,2 0,8 0,7 1,0 0,8 0,3 14,3 13,3

Pts 20,8 17,6 10,9 10,7 9,9 9,6 9,0 8,8 8,0 5,5 4,3 3,9 2,1 1,0 0,5 97,5 99,1

Rb 10,8 6,2 2,7 4,6 2,1 2,9 2,8 1,4 2,8 4,8 1,0 2,1 3,8 1,8 1,0 40,4 41,3

Pd 2,4 1,2 5,0 4,1 5,9 0,7 1,5 1,3 1,1 0,6 1,2 0,6 0,3 0,2 0,1 22,0 23,0

In 0,6 0,3 0,7 0,7 0,7 0,6 0,6 0,6 0,4 0,5 0,5 0,2 0,5 0,2 0,2 5,7 7,1

Co 1,0 1,4 0,1 0,4 0,1 0,2 0,4 0,1 0,2 0,8 0,1 0,4 0,1 0,5 0,4 4,7 4,4

BP 2,4 1,5 2,0 1,7 1,5 0,8 0,9 0,9 0,9 0,8 0,9 0,4 0,8 0,5 0,5 13,4 12,7

Pts 24,0 17,2 11,4 11,3 10,3 8,6 7,5 7,1 6,5 6,2 5,0 3,9 3,4 2,0 1,7 104,1 105,9

8- CHICAGO BULLS (41-41)

Joueur Derrick Rose Luol Deng Kirk Hinrich Joakim Noah Ronald Murray Hakim Warrick Taj Gibson Brad Miller Devin Brown Jannero Pargo Acie Law James Johnson Chris Richard Lindsey Hunter Joe Alexander Total Adversaires

MJ 78 70 74 64 75 76 82 82 50 63 26 65 18 13 8 82 82

Min 37 38 34 30 22 20 27 24 21 13 9 12 12 9 4 -

Tirs 672-1373 473-1014 308-753 262-520 268-683 265-550 311-629 250-581 136-361 132-381 35-75 95-210 15-29 5-30 1-6 3081-6825 3043-6885

% 48,9 46,6 40,9 50,4 39,2 48,2 49,4 43,0 37,7 34,6 46,7 45,2 51,7 16,7 16,7 45,1 44,2

9- TORONTO RAPTORS (40-42)

Joueur Chris Bosh Andrea Bargnani Jarrett Jack Hedo Turkoglu Jose Calderon DeMar DeRozan Sonny Weems Marco Belinelli Antoine Wright Amir Johnson Marcus Banks Rasho Nesterovic Reggie Evans Pops Mensah-Bonsu Patrick O’Bryant Total Adversaires

MJ 70 80 82 74 68 77 69 66 67 82 22 42 28 20 11 82 82

Min 36 35 27 31 27 22 20 17 21 18 11 10 11 6 5 -

Tirs 600-1158 537-1143 323-671 276-674 274-568 255-512 236-458 154-379 162-399 208-334 39-73 81-149 34-69 13-33 8-15 3199-6631 3194-6824

% 51,8 47,0 48,1 40,9 48,2 49,8 51,5 40,6 40,6 62,3 53,4 54,4 49,3 39,4 53,3 48,2 46,8

3pts 8-22 121-325 82-199 108-289 68-171 4-16 2-15 60-158 58-173 0-4 7-24 0-1 518-1397 609-1665

10- INDIANA PACERS (32-50)

Joueur Danny Granger Troy Murphy Roy Hibbert T.J. Ford Dahntay Jones Mike Dunleavy Brandon Rush Tyler Hansbrough Earl Watson Luther Head A.J. Price Josh McRoberts Solomon Jones Jeff Foster Total Adversaires

MJ 62 72 81 47 76 67 82 29 79 47 56 42 52 16 82 82

Min 37 33 25 25 25 22 30 18 29 17 15 12 13 16 -

Tirs 488-1139 384-813 387-782 186-418 287-623 229-558 297-702 81-225 223-524 136-311 145-354 76-146 78-176 22-46 3020-6823 3113-6875

% 42,8 47,2 49,5 44,5 46,1 41,0 42,3 36,0 42,6 43,7 41,0 52,1 44,3 47,8 44,3 45,3

3pts 158-438 128-333 3-6 8-50 4-32 75-236 124-302 0-4 53-184 37-105 60-174 8-23 0-3 0-1 659-1896 510-1405

%LF 79,7 77,4 84,2 77,4 79,8 76,3 68,8 83,5 68,8 63,8 82,8 20,0 45,0 54,2 50,0 76,4 78,4 %LF 84,8 79,8 75,4 77,0 77,0 84,2 62,9 74,3 71,0 82,8 80,0 50,0 71,8 55,6 77,5 75,6

Rb 5,5 10,2 5,7 3,2 3,0 3,5 4,2 4,8 3,0 1,7 1,6 3,0 2,8 5,1 41,5 46,6

Pd 2,8 2,1 2,0 3,8 2,0 1,5 1,4 1,0 5,1 1,5 1,9 1,0 0,6 1,3 21,1 20,7

In 1,5 1,0 0,4 0,9 0,5 0,6 0,7 0,6 1,3 0,4 0,6 0,4 0,3 0,2 7,1 8,0

Co 0,8 0,5 1,6 0,2 0,5 0,2 0,8 0,3 0,2 0,2 0,1 0,4 0,7 0,3 5,4 5,0

BP 2,5 1,4 1,8 1,9 1,7 1,1 1,1 0,7 2,2 1,1 1,1 0,5 0,8 0,9 15,0 15,0

Pts 24,1 14,6 11,7 10,3 10,2 9,9 9,4 8,5 7,8 7,6 7,3 4,3 4,0 3,1 100,8 103,8

11- NEW YORK KNICKS (29-53)

Joueur David Lee Al Harrington Wilson Chandler Danilo Gallinari Earl Barron Bill Walker Toney Douglas Tracy McGrady Chris Duhon Eddie House Sergio Rodriguez Jonathan Bender Eddy Curry J.R. Giddens Total Adversaires

MJ 81 72 65 81 7 35 56 30 67 68 66 25 7 32 82 82

Min 37 30 36 34 33 22 19 22 31 18 16 12 9 7 -

Tirs 686-1258 448-1030 412-860 392-927 30-68 120-232 179-391 91-235 168-451 173-455 167-351 40-100 8-21 28-60 3127-6876 3352-6902

% 54,5 43,5 47,9 42,3 44,1 51,7 45,8 38,7 37,3 38,0 47,6 40,0 38,1 46,7 45,5 48,6

3pts 0-8 140-409 40-150 186-488 50-116 68-175 16-64 90-258 79-227 32-91 14-39 0-10 743-2145 553-1571

12- DETROIT PISTONS (27-55)

Joueur Richard Hamilton Rodney Stuckey Ben Gordon Tayshaun Prince Charlie Villanueva Will Bynum Jonas Jerebko Jason Maxiell Ben Wallace Austin Daye Chris Wilcox Chucky Atkins Kwame Brown DaJuan Summers Total Adversaires

MJ 46 73 62 49 78 63 80 76 69 69 34 40 48 44 82 82

Min 34 34 28 34 24 26 28 20 29 13 13 16 14 9 -

Tirs 293-717 449-1109 291-699 282-580 363-827 237-534 290-603 212-415 158-292 137-295 63-120 57-157 62-124 46-130 2940-6602 2965-6172

% 40,9 40,5 41,6 48,6 43,9 44,4 48,1 51,1 54,1 46,4 52,5 36,3 50,0 35,4 44,5 48,0

3pts 41-138 18-79 75-234 27-73 99-282 12-55 36-115 0-1 0-2 29-95 22-73 0-1 15-42 374-1190 568-1514

%LF 81,2 75,7 80,6 81,8 75,9 79,6 80,9 74,6 71,6 92,3 73,1 92,3 58,8 56,5 78,2 75,4

Rb 11,7 5,6 5,4 4,9 11,0 2,5 1,9 3,1 2,7 1,6 1,3 2,1 1,9 1,6 40,4 44,9

Pd 3,6 1,5 2,1 1,7 1,1 1,1 2,0 3,3 5,6 1,3 3,2 0,6 0,4 21,6 21,0

In 1,0 0,9 0,7 0,9 0,6 0,7 0,8 0,5 0,9 0,6 0,8 0,1 0,3 7,1 7,1

Co 0,5 0,4 0,8 0,7 0,6 0,1 0,1 0,5 0,0 0,1 0,1 0,7 0,1 0,1 3,7 4,5

BP 2,3 1,8 1,7 1,4 1,6 0,8 1,0 1,5 1,6 0,7 1,7 1,1 1,9 0,5 14,0 14,4

Pts 20,2 17,7 15,3 15,1 11,7 9,4 8,6 8,2 7,4 7,0 6,6 4,7 3,7 2,2 102,1 105,9

%LF 84,6 83,3 86,1 71,4 81,5 79,8 71,0 57,4 40,6 82,1 50,0 92,6 33,7 71,1 72,8 76,7

Rb 2,7 3,8 1,9 5,1 4,7 2,3 6,0 5,3 8,7 2,5 3,4 0,7 3,7 1,0 40,2 39,4

Pd 4,4 4,8 2,7 3,3 0,7 4,5 0,7 0,5 1,5 0,5 0,4 2,3 0,5 0,4 19,4 23,1

In 0,7 1,4 0,8 0,7 0,6 0,9 1,0 0,5 1,2 0,4 0,4 0,4 0,3 0,2 7,3 6,7

Co 0,1 0,2 0,1 0,4 0,7 0,1 0,4 0,5 1,2 0,4 0,4 0,3 0,2 3,8 4,9

BP 2,5 2,2 1,9 1,2 0,9 1,8 1,0 0,9 0,9 0,7 1,1 0,8 0,9 0,4 13,4 14,3

Pts 18,1 16,6 13,8 13,5 11,9 10,0 9,3 6,8 5,5 5,1 4,5 4,0 3,3 3,0 94,0 99,1

Rb 6,5 2,9 5,2 2,8 6,1 1,8 4,1 9,6 2,6 1,2 2,0 1,7 2,4 1,2 41,0 41,0

Pd 5,8 4,2 1,4 4,0 1,4 2,1 0,6 0,8 3,8 0,7 0,5 0,7 0,6 0,2 21,0 22,1

In 1,7 1,3 1,2 0,7 1,1 0,4 0,5 0,5 1,1 0,4 0,4 0,3 0,4 0,1 8,1 7,6

Co 0,7 0,2 0,2 0,1 1,1 0,2 0,5 1,8 0,2 0,1 0,3 0,1 0,5 5,4 4,0

BP 2,7 1,7 1,9 2,3 1,7 0,9 0,8 1,5 2,1 0,6 0,3 0,4 0,6 0,1 14,5 14,5

Pts 17,1 14,0 13,8 13,8 13,1 8,7 8,6 8,1 8,0 5,7 4,7 4,7 3,4 1,0 97,7 101,6

13- PHILADELPHIA 76ers (27-55)

Joueur Andre Iguodala Louis Williams Thaddeus Young Allen Iverson Elton Brand Willie Green Marreese Speights Samuel Dalembert Jrue Holiday Jason Kapono Rodney Carney Jodie Meeks Jason Smith Francisco Elson Total Adversaires

MJ 82 64 67 28 76 73 62 82 73 57 68 60 56 12 82 82

Min 39 30 32 31 30 21 16 26 24 17 13 12 12 6 -

Tirs 496-1120 318-677 382-813 136-316 412-858 248-543 212-444 285-523 230-520 126-301 113-282 104-268 75-174 5-15 3087-6706 3105-6573

% 44,3 47,0 47,0 43,0 48,0 45,7 47,7 54,5 44,2 41,9 40,1 38,8 43,1 33,3 46,0 47,2

3pts 94-303 70-206 48-138 9-25 0-1 47-136 0-5 62-159 63-171 41-135 42-132 10-29 474-1381 606-1542

%LF 73,3 82,4 69,1 79,4 73,8 83,3 74,5 72,9 75,6 60,0 82,5 79,5 69,0 40,0 75,6 76,6

14- WASHINGTON WIZARDS (26-56)

Joueur Gilbert Arenas Andray Blatche Josh Howard Mike Miller Al Thornton Randy Foye Nick Young Cartier Martin Shaun Livingston Earl Boykins JaVale McGee Mike James James Singleton Paul Davis Quinton Ross Cedric Jackson Fabricio Oberto Total Adversaires

MJ 32 81 35 54 75 70 74 18 36 67 60 4 57 2 52 12 57 82 82

Min 37 28 26 33 28 24 19 22 22 17 16 12 17 4 11 6 11 -

Tirs 253-616 478-999 157-388 217-433 320-676 256-619 233-558 50-136 104-201 172-403 156-307 6-20 97-254 2-4 40-111 6-20 35-56 3008-6700 3083-6664

% 41,1 47,8 40,5 50,1 47,3 41,4 41,8 36,8 51,7 42,7 50,8 30,0 38,2 50,0 36,0 30,0 62,5 44,9 46,3

3pts 63-181 13-44 23-86 82-171 11-31 63-182 69-170 17-49 0-6 19-60 0-1 2-6 7-37 4-21 1-6 432-1225 528-1466

%LF 73,9 74,4 78,4 82,4 72,5 89,0 80,0 80,0 87,5 86,5 63,8 50,0 85,5 50,0 57,1 58,3 76,5 76,2 76,1

Rb 4,2 6,3 3,6 6,2 3,9 1,9 1,4 3,8 2,2 1,1 4,1 0,8 4,8 0,9 0,7 1,8 41,8 42,3

Pd 7,2 2,1 1,4 3,9 1,2 3,3 0,6 0,9 3,6 2,6 0,2 1,3 0,5 1,5 0,2 1,2 0,9 19,0 21,6

In 1,3 1,0 0,7 0,7 0,6 0,5 0,4 0,6 0,5 0,4 0,3 0,8 0,5 0,3 0,3 0,2 6,0 6,9

Co 0,3 0,9 0,3 0,2 0,5 0,1 0,1 0,1 0,3 0,0 1,7 0,8 0,5 0,1 0,2 0,2 5,1 5,1

BP 3,7 2,2 1,3 2,1 1,4 1,3 0,8 1,1 1,6 1,0 0,9 1,3 0,9 0,2 0,9 0,6 14,9 13,6

Pts 22,6 14,1 12,7 10,9 10,7 10,1 8,6 7,8 6,9 6,6 6,4 4,5 4,5 2,5 1,8 1,7 1,5 96,2 101,0

%LF 81,7 79,8 86,9 79,8 84,7 71,5 77,8 66,8 77,0 90,0 75,4 32,8 52,6 70,0 100,0 78,0 74,8

Rb 8,6 3,2 3,5 7,2 3,0 4,5 2,4 5,5 1,0 2,7 2,9 5,0 2,3 1,5 0,6 39,7 44,0

Pd 2,3 6,6 1,7 0,9 1,4 2,9 0,9 0,5 2,5 0,7 1,0 0,5 0,1 0,2 1,2 18,8 23,9

In 0,7 1,2 1,3 0,7 0,8 0,6 0,6 0,5 0,6 0,7 0,3 0,5 0,4 0,3 0,4 7,0 7,8

Co 1,7 0,3 0,3 1,0 0,3 0,1 0,2 0,7 0,1 0,2 0,8 1,0 0,1 0,0 4,8 5,1

BP 2,5 2,8 1,1 1,5 1,4 1,6 0,6 1,0 1,1 0,8 0,9 0,6 1,0 0,2 0,4 14,4 14,0

Pts 18,8 16,9 12,5 12,0 9,8 8,4 7,8 7,1 6,9 5,3 4,5 4,0 2,6 2,4 2,2 92,4 101,5

15- NEW JERSEY NETS (12-70)

Joueur Brook Lopez Devin Harris Courtney Lee Yi Jianlian Chris Douglas-Roberts Terrence Williams Jarvis Hayes Kris Humphries Keyon Dooling Bobby Simmons Trenton Hassell Josh Boone Sean Williams Tony Battie Chris Quinn Total Adversaires

MJ 82 64 71 52 67 78 45 69 53 23 52 63 20 15 25 82 82

Min 37 35 33 32 26 23 23 18 18 17 21 17 11 9 9 -

Tirs 563-1129 356-884 338-775 227-563 255-573 261-651 138-328 180-408 129-324 42-117 90-219 117-223 21-49 14-40 20-56 2813-6554 3172-6593

% 49,9 40,3 43,6 40,3 44,5 40,1 42,1 44,1 39,8 35,9 41,1 52,5 42,9 35,0 35,7 42,9 48,1

3pts 0-2 60-217 76-225 15-41 14-54 31-100 60-179 0-1 59-157 20-63 0-5 0-1 1-4 10-32 377-1185 468-1278


11

StaTS cumulées - saison régulière

WESTERN CONFERENCE

6- PORTLAND TRAILBLAZERS (50-32)

1- LOS ANGELES LAKERS (57-25)

Joueur

MJ Min

Kobe Bryant

73 39 716-1569 45,6 99-301 81,1 5,4 5,0 1,5 0,3 3,2 27,0

Tirs

%

3pts

%LF Rb

Pau Gasol

65 37 452-844 53,6

0-5

79,0 11,3 3,4 0,6 1,7 2,2 18,3

Andrew Bynum

65 30 392-688 57,0

0-1

73,9 8,3 1,0 0,5 1,4 1,8 15,0

Ron Artest

77 34 306-740 41,4 105-296 68,8 4,3 3,0 1,4 0,3 1,6 11,0

Lamar Odom

82 32 342-739 46,3 58-182 69,3 9,8 3,3 0,9 0,7 1,8 10,8

Shannon Brown

82 21 253-592 42,7 62-189 81,8 2,2 1,3 0,7 0,4 0,8 8,1

Derek Fisher

82 27 212-558 38,0 78-224 85,6 2,1 2,5 1,1 0,1 1,0 7,5

Jordan Farmar

82 18 224-515 43,5 86-229 67,1 1,6 1,5 0,6 0,1 0,9 7,2

Sasha Vujacic

67

9

66-164 40,2 25-81 84,8 1,2 0,6 0,3 0,1 0,3 2,8

Josh Powell

63

9

71-194 36,6

7-16

64,5 1,8 0,6 0,1 0,1 0,5 2,7

Adam Morrison

31

8

32-85

37,6

5-21

62,5 1,0 0,6 0,1 0,1 0,3 2,4

Luke Walton

29

9

30-84

35,7

7-17

50,0 1,3 1,4 0,3 0,0 0,4 2,4

Didier M’Benga

49

7

48-103 46,6

-

47,4 1,8 0,2 0,1 0,6 0,3 2,1

Total

82

-

3144-6875 45,7 532-1562 76,5 44,3 21,1 7,5

4,9 13,4 101,7

Adversaires

82

-

3050-6840 44,6 520-1585 75,0 42,2 21,9 7,0

4,4 14,1 97,0

2- DALLAS MAVERICKS (55-27) Tirs

%

3pts

In

Co BP Pts

MJ Min

Dirk Nowitzki

81 38 720-1496 48,1 51-121 91,5 7,7 2,7 0,9 1,0 1,8 25,0

Jason Terry

77 33 456-1041 43,8 136-373 86,6 1,8 3,8 1,2 0,2 1,4 16,6

Caron Butler

74 38 450-1051 42,8 42-145 83,8 6,2 2,1 1,6 0,3 2,2 16,3

Shawn Marion

75 32 395-778 50,8

Jason Kidd

80 36 284-671 42,3 176-414 80,8 5,6 9,1 1,8 0,4 2,4 10,3

Brendan Haywood

77 31 276-491 56,2

Jose Barea

78 20 232-527 44,0 56-157 84,4 1,9 3,3 0,4 0,1 1,3 7,6

Tim Thomas

18 16

Rodrigue Beaubois

56 13 155-299 51,8 45-110 80,8 1,4 1,3 0,5 0,2 1,0 7,1

Erick Dampier

55 23 133-213 62,4

Eduardo Najera

46 15

62-146 42,5 19-64 58,3 2,5 0,6 0,6 0,3 0,5 3,4

DeShawn Stevenson 64 14

46-163 28,2 19-87 71,4 1,4 0,9 0,3 0,1 0,5 2,1

0-1

Pd

In

Joueur

3-19

%LF Rb

Pd

Co BP Pts

75,5 6,4 1,4 0,9 0,8 1,3 12,0 62,0 9,3 0,6 0,3 2,1 1,3 9,1

49-106 46,2 16-43 87,5 2,3 0,8 0,6 0,1 0,8 7,5

18-50

36,0

1-3

60,4 7,3 0,6 0,3 1,4 1,1 6,0

Matt Carroll

25

5

Total

82

-

3140-6760 46,4 558-1498 81,6 41,7 23,4 7,6

4-19 100,0 0,5 0,2 0,2

5,5 12,9 102,0

Adversaires

82

-

3107-6805 45,7 525-1515 75,8 42,9 20,2 6,9

4,1 14,6 99,3

3- PHOENIX SUNS (54-28) Tirs

%

MJ Min

Amaré Stoudemire

82 35 704-1264 55,7

Steve Nash

81 33 499-985 50,7 124-291 93,8 3,3 11,0 0,5 0,1 3,6 16,5

Jason Richardson

79 31 473-998 47,4 157-400 73,9 5,1 1,8 0,8 0,4 1,2 15,7

Grant Hill

81 30 336-703 47,8 35-80 81,7 5,5 2,4 0,7 0,4 1,3 11,3

Channing Frye

81 27 317-703 45,1 172-392 81,0 5,3 1,4 0,8 0,9 0,9 11,2

Leandro Barbosa

44 18 155-365 42,5 44-136 87,7 1,6 1,5 0,5 0,3 1,0 9,5

Robin Lopez

51 19 171-291 58,8

Jared Dudley

82 24 225-490 45,9 120-262 75,4 3,4 1,4 1,0 0,2 0,8 8,2

Goran Dragic

80 18 222-491 45,2 74-188 73,6 2,1 3,0 0,6 0,1 1,6 7,9

Louis Amundson

79 15 152-276 55,1

0-1

54,5 4,4 0,4 0,3 0,9 0,7 4,7

Earl Clark

51

8

2-5

72,2 1,2 0,4 0,1 0,3 0,5 2,7

Taylor Griffin

8

4

4-10

40,0

0-2

50,0 0,3 0,1

Jarron Collins

34

8

12-31

38,7

-

-

-

-

56-151 37,1

In

0,3 1,8

Joueur

3pts

%LF Rb

1-6

77,1 8,9 1,0 0,6 1,0 2,6 23,1

-

Pd

-

Co BP Pts

70,4 4,9 0,1 0,2 1,0 0,8 8,4

-

0,3 0,1 1,3

40,0 1,8 0,2 0,1 0,1 0,3 1,0

Dwayne Jones

2

4

Total

82

-

3339-6788 49,2 730-1770 77,0 43,0 23,3 5,8

5,1 14,8 110,2

Adversaires

82

-

3235-7165 45,2 561-1582 76,0 42,3 20,8 7,9

4,5 13,0 105,3

4- DENVER NUGGETS (53-29) Tirs

-

-

69 38 688-1502 45,8 59-187 83,0 6,6 3,2 1,3 0,4 3,0 28,2 73 34 402-962 41,8 157-407 91,0 3,1 5,6 1,1 0,1 2,4 19,5

J.R. Smith

74 28 424-1020 41,6 155-459 70,6 3,1 2,5 1,3 0,3 1,9 15,5

Nenê

81 34 417-711 58,6

0-2

70,4 7,7 2,5 1,4 1,0 1,5 13,9

Kenyon Martin

57 35 281-614 45,8

8-29

55,7 9,5 1,9 1,3 1,1 1,6 11,6

Arron Afflalo

82 27 272-585 46,5 108-249 73,5 3,1 1,7 0,6 0,4 0,9 8,8

Ty Lawson

64 20 196-381 51,4 33-81 75,9 1,9 3,1 0,7 0,0 1,3 8,3

Chris Andersen

76 22 142-251 56,6

0-3

Joey Graham

63 12 105-202 52,0

2-13

74,0 2,0 0,3 0,4 0,1 0,7 4,2

Johan Petro

35 12

52-98

0-1

66,7 3,6 0,4 0,3 0,4 0,7 3,4

Anthony Carter

54 16

76-181 42,0 17-63 84,6 1,6 3,0 0,7 0,2 1,1 3,3

Malik Allen

51

9

46-116 39,7

Renaldo Balkman

13

7

Total

81

-

3083-6581 46,8 538-1496 77,4 41,5 21,0 8,3

5,1 14,0 106,5

Adversaires

81

-

3045-6686 45,5 509-1474 76,9 42,2 21,0 7,1

5,3 15,1 102,1

Tirs

%

In

-

Chauncey Billups

5- UTAH JAZZ (53-29)

Pd

-

Carmelo Anthony

33,3

%LF Rb

-

MJ Min

53,1

3pts

1,0

Joueur

6-18

%

-

Co BP Pts

69,5 6,4 0,4 0,6 1,9 0,8 5,9

1-6

92,3 1,6 0,3 0,2 0,1 0,4 2,1

0-7

33,3 1,8 0,5 0,6 0,2 0,5 1,1

Joueur

MJ Min

3pts

Carlos Boozer

78 34 617-1098 56,2

Deron Williams

76 37 494-1053 46,9 96-259 80,1 4,0 10,5 1,3 0,2 3,3 18,7

Mehmet Okur

73 29 355-775 45,8 82-213 82,0 7,1 1,6 0,5 1,1 1,7 13,5

Andrei Kirilenko

58 29 244-482 50,6 26-89 74,4 4,6 2,7 1,4 1,2 1,4 11,9

Paul Millsap

82 28 385-716 53,8

C.J. Miles

63 24 241-562 42,9 74-217 69,5 2,7 1,7 0,9 0,3 1,3 9,9

Wesley Matthews

82 25 273-565 48,3 63-165 82,9 2,3 1,5 0,8 0,2 1,1 9,4

Kyle Korver

52 18 138-280 49,3 59-110 79,6 2,1 1,7 0,5 0,2 0,8 7,2

Ronnie Price

60 13

98-242 40,5 18-63 69,5 1,2 2,1 0,7 0,2 0,9 4,3

Sundiata Gaines

32

7

38-82

46,3

7-26

50,0 0,9 1,2 0,4

-

0,4 3,3

Othyus Jeffers

14

5

12-29

41,4

-

68,4 1,4 0,1 0,3

-

0,4 2,6

Kyrylo Fesenko

49

8

52-95

54,7

0-1

42,1 1,8 0,3 0,1 0,4 0,5 2,6

22-47

46,8

-

60,0 1,3 0,2 0,1 0,1 0,4 1,5

-

1-9

%LF Rb

Pd

In

Co BP Pts

74,2 11,2 3,2 1,1 0,5 2,7 19,5

69,3 6,8 1,6 0,8 1,2 1,4 11,6

Kosta Koufos

36

5

Total

82

-

3227-6575 49,1 439-1207 74,1 42,2 26,7 8,2

4,9 15,2 104,2

Adversaires

82

-

2908-6471 44,9 552-1559 76,2 39,2 19,9 7,7

5,4 15,1 98,9

Joueur Brandon Roy LaMarcus Aldridge Andre Miller Greg Oden Nicolas Batum Martell Webster Jerryd Bayless Rudy Fernandez Marcus Camby Juwan Howard Joel Przybilla Dante Cunningham Jeff Pendergraph Patrick Mills Travis Diener Total Adversaires

MJ 65 78 82 21 37 82 74 62 74 73 30 63 39 10 9 82 82

Min 37 37 30 24 25 24 18 23 31 22 23 11 10 4 6 -

Tirs 491-1038 579-1169 404-908 92-152 139-268 259-639 200-483 160-423 238-501 191-375 45-86 106-214 43-65 10-24 2-10 2974-6453 2950-6352

% 47,3 49,5 44,5 60,5 51,9 40,5 41,4 37,8 47,5 50,9 52,3 49,5 66,2 41,7 20,0 46,1 46,4

3pts 73-221 5-16 16-80 54-132 124-332 29-92 98-266 2-7 0-1 0-2 2-4 1-7 491-1388 480-1399

%LF 78,0 75,7 82,1 76,6 84,3 81,3 83,1 86,7 63,9 78,6 64,7 64,6 90,0 57,1 25,0 79,0 74,5

7- SAN ANTONIO SPURS (50-32)

Joueur Tim Duncan Manu Ginobili Tony Parker George Hill Richard Jefferson DeJuan Blair Matt Bonner Roger Mason Jr. Antonio McDyess Garrett Temple Keith Bogans Ian Mahinmi Marcus Haislip Malik Hairston Total Adversaires

MJ 78 75 56 78 81 82 65 79 77 27 79 26 10 47 82 82

Min 31 29 31 29 31 18 18 19 21 12 20 6 4 7 -

Tirs 561-1082 398-903 349-716 353-738 362-775 275-495 166-372 193-496 205-428 44-101 120-298 35-55 10-21 40-76 3150-6659 3025-6691

% 51,8 44,1 48,7 47,8 46,7 55,6 44,6 38,9 47,9 43,6 40,3 63,6 47,6 52,6 47,3 45,2

3pts 2-11 132-350 10-34 75-188 59-187 0-2 90-231 88-264 0-2 13-37 70-196 3-5 2-11 554-1547 412-1200

%LF 72,5 87,0 75,6 77,2 73,5 54,7 72,9 79,4 63,2 70,0 74,0 66,0 40,0 56,7 74,0 75,6

Rb 4,4 8,0 3,2 8,5 3,8 3,3 1,6 2,6 11,8 4,6 7,9 2,5 2,5 0,2 0,3 40,2 38,1

Pd 4,7 2,1 5,4 0,9 1,2 0,8 2,3 2,0 2,5 0,8 0,3 0,2 0,0 0,5 0,9 20,4 19,3

In 0,9 0,9 1,1 0,4 0,6 0,5 0,4 1,0 1,3 0,4 0,3 0,4 0,2 0,4 6,4 5,9

Co 0,2 0,6 0,1 2,3 0,7 0,5 0,1 0,2 2,0 0,1 1,4 0,3 0,4 4,3 4,1

BP 2,0 1,3 2,1 1,9 0,7 0,7 1,3 1,2 1,2 1,0 1,3 0,2 0,3 0,4 12,3 13,5

Pts 21,5 17,9 14,0 11,1 10,1 9,4 8,5 8,1 7,5 6,0 4,1 3,9 2,7 2,6 0,7 98,1 94,8

Rb 10,1 3,8 2,4 2,6 4,4 6,4 3,3 2,1 5,9 1,1 2,2 2,0 1,0 1,0 42,8 39,5

Pd 3,2 4,9 5,7 2,9 2,0 0,8 1,0 1,7 1,1 0,8 1,2 0,1 0,3 22,3 19,2

In 0,6 1,4 0,5 0,9 0,6 0,6 0,5 0,4 0,6 0,5 0,6 0,1 0,1 6,3 6,9

Co 1,5 0,3 0,1 0,3 0,5 0,5 0,4 0,2 0,4 0,2 0,2 0,3 0,2 0,2 4,6 5,1

BP 1,8 2,1 2,7 1,3 1,3 1,4 0,6 0,7 1,0 1,0 0,7 0,6 0,3 0,2 13,6 12,6

Pts 17,9 16,5 16,0 12,4 12,3 7,8 7,0 6,3 5,8 5,0 4,4 3,9 2,5 2,1 101,4 96,3

8- OKLAHOMA CITY THUNDER (50-32)

Joueur Kevin Durant Russell Westbrook Jeff Green James Harden Nenad Krstic Serge Ibaka Thabo Sefolosha Nick Collison D.J. White Eric Maynor Mike Wilks Ryan Bowen Etan Thomas Kyle Weaver Antonio Anderson Kevin Ollie B.J. Mullens Total Adversaires

MJ 82 82 82 76 76 73 82 75 12 81 4 1 23 12 1 25 13 82 82

Min 40 34 37 23 23 18 29 21 9 16 15 8 14 12 15 11 4 -

Tirs % 3pts %LF 794-1668 47,6 128-351 90,0 485-1160 41,8 23-104 78,0 485-1070 45,3 104-312 74,0 233-578 40,3 93-248 80,8 281-560 50,2 1-5 71,7 201-370 54,3 1-2 63,0 194-441 44,0 41-131 67,4 182-309 58,9 1-4 69,2 25-41 61,0 90,0 154-368 41,8 22-71 72,2 6-12 50,0 2-3 50,0 1-1 100,0 100,0 31-68 45,6 59,1 12-33 36,4 7-19 83,3 1-3 33,3 18-45 40,0 0-1 100,0 7-19 36,8 3063-6629 46,2 418-1229 80,5 3007-6718 44,8 481-1414 76,4

9- HOUSTON ROCKETS (42-40)

Joueur Kevin Martin Aaron Brooks Luis Scola Trevor Ariza Kyle Lowry Chase Budinger Shane Battier David Andersen Jared Jeffries Jordan Hill Chuck Hayes Jermaine Taylor Mike Harris Hilton Armstrong Brian Cook Will Conroy Total Adversaires

MJ 46 82 82 72 68 74 67 63 70 47 82 31 13 33 15 5 82 82

Min 36 36 33 37 24 20 32 14 26 13 22 10 7 10 3 7 -

Tirs 289-693 575-1331 560-1090 394-999 184-464 249-565 178-447 147-340 138-314 99-201 161-329 45-119 11-30 28-79 7-23 3-10 3094-6923 3236-6810

% 41,7 43,2 51,4 39,4 39,7 44,1 39,8 43,2 43,9 49,3 48,9 37,8 36,7 35,4 30,4 30,0 44,7 47,5

3pts 70-210 209-525 1-5 136-407 37-136 92-249 101-279 27-78 21-71 0-2 5-22 0-1 0-1 2-9 0-3 646-1838 489-1344

%LF 87,6 82,2 77,9 64,9 82,7 77,0 72,6 68,7 62,5 67,6 54,5 71,7 63,6 46,9 71,4 77,2 76,4

10- MEMPHIS GRIZZLIES (40-42)

Joueur Zach Randolph Rudy Gay O.J. Mayo Marc Gasol Mike Conley Ronnie Brewer Sam Young Darrell Arthur Marcus Williams Jamaal Tinsley Hasheem Thabeet DeMarre Carroll Steven Hunter Lester Hudson Hamed Haddadi Trey Gilder Total Adversaires

MJ 81 80 82 69 80 58 80 32 62 38 68 71 21 25 36 2 82 82

Min 38 40 38 36 32 30 17 14 14 16 13 11 8 5 7 3 -

Tirs % 3pts 652-1336 48,8 15-52 600-1288 46,6 66-202 542-1183 45,8 136-355 378-651 58,1 0-1 369-830 44,5 82-212 209-429 48,7 8-31 224-497 45,1 11-56 63-146 43,2 0-1 104-271 38,4 24-81 52-140 37,1 7-39 77-131 58,8 88-222 39,6 0-6 17-43 39,5 21-53 39,6 5-16 24-62 38,7 0-3 1-1 100,0 3223-6875 46,9 344-1020 3277-6849 47,8 572-1618

%LF 77,8 75,3 80,9 67,0 74,3 63,9 77,7 56,7 67,3 81,5 58,1 62,3 52,8 84,6 73,7 73,3 75,5

Rb 7,6 4,9 6,0 3,2 5,0 5,4 4,7 5,1 1,9 1,6 1,0 2,0 2,8 1,5 1,0 1,0 0,8 43,5 40,7

Pd 2,8 8,0 1,6 1,8 0,7 0,1 1,8 0,5 0,3 3,3 1,0 0,0 0,9 0,8 0,1 20,0 19,7

In 1,4 1,3 1,3 1,1 0,4 0,3 1,2 0,5 0,4 0,5 1,0 0,2 0,5 0,4 0,2 8,0 7,5

Co 1,0 0,4 0,9 0,3 0,6 1,3 0,6 0,6 0,3 0,1 0,7 0,5 5,9 4,7

BP 3,3 3,3 1,6 1,4 0,8 0,9 1,1 0,8 0,3 1,0 1,0 0,8 0,3 1,0 0,2 0,3 15,0 15,1

Pts 30,1 16,1 15,1 9,9 8,4 6,3 6,0 5,9 4,9 4,7 4,0 4,0 3,3 3,0 2,0 1,8 1,1 101,5 98,0

Rb 3,6 2,6 8,6 5,6 3,6 3,0 4,7 3,3 4,1 3,7 5,7 1,5 1,8 2,5 0,6 0,6 42,0 42,8

Pd 2,4 5,3 2,1 3,8 4,5 1,2 2,4 0,7 1,4 0,4 1,7 0,5 0,2 0,6 0,1 1,4 21,8 20,9

In 1,0 0,8 0,8 1,8 0,9 0,5 0,8 0,2 0,9 0,3 0,9 0,3 0,4 0,5 7,1 7,3

Co 0,1 0,2 0,3 0,6 0,1 0,1 1,1 0,2 1,0 0,4 0,5 0,1 0,1 0,4 0,1 3,9 6,5

BP 2,0 2,8 2,0 2,2 1,7 0,6 1,0 0,6 1,1 0,6 0,9 0,6 0,7 0,7 0,4 0,8 14,5 14,7

Pts 20,6 19,6 16,2 14,9 9,1 8,9 8,0 5,8 5,3 5,2 4,4 4,1 2,2 2,2 1,4 1,2 102,4 102,7

Rb 11,7 5,9 3,8 9,3 2,4 3,2 2,5 3,4 1,5 1,7 3,6 2,1 2,0 0,7 2,1 0,5 43,5 39,7

Pd 1,8 1,9 3,0 2,4 5,3 2,7 0,7 0,5 2,6 2,8 0,2 0,5 0,5 0,3 18,8 22,9

In 1,0 1,5 1,2 1,0 1,4 1,6 0,4 0,4 0,5 0,9 0,2 0,4 0,0 0,3 0,0 0,5 7,9 7,7

Co 0,4 0,8 0,2 1,6 0,2 0,3 0,3 0,4 0,0 0,1 1,3 0,1 0,5 0,1 0,4 4,9 6,1

BP 2,1 2,1 2,1 2,0 2,1 0,9 1,2 0,7 1,2 1,7 0,6 0,3 0,4 0,6 0,6 15,2 14,2

Pts 20,8 19,6 17,5 14,6 12,0 8,8 7,4 4,5 4,3 3,5 3,1 2,9 2,5 2,3 1,7 1,0 102,5 104,0

11- NEW ORLEANS HORNETS (37-45)

Joueur David West Chris Paul Marcus Thornton Peja Stojakovic Darren Collison Emeka Okafor Darius Songaila Morris Peterson James Posey Julian Wright Aaron Gray Sean Marks Jason Hart Total Adversaires

MJ 81 45 73 62 76 82 75 46 77 68 32 14 5 82 82

Min 36 38 26 31 28 29 19 21 22 13 10 5 4 -

Tirs 619-1226 314-637 398-883 278-688 376-789 348-656 241-488 116-301 126-345 116-232 42-82 4-8 1-2 3178-6842 3250-6730

% 50,5 49,3 45,1 40,4 47,7 53,0 49,4 38,5 36,5 50,0 51,2 50,0 50,0 46,4 48,3

3pts 7-27 52-127 117-313 132-352 46-115 1-6 62-171 81-242 2-6 571-1572 539-1517

%LF 86,5 84,7 81,4 89,7 85,1 56,2 81,1 61,1 82,5 61,0 71,4 40,0 77,8 75,1

Rb 7,5 4,2 2,9 3,7 2,5 9,0 3,1 2,7 4,3 2,1 3,3 1,6 0,4 40,3 42,1

12- LOS ANGELES CLIPPERS (29-53)

Joueur Chris Kaman Eric Gordon Baron Davis Rasual Butler Drew Gooden Travis Outlaw Craig Smith Steve Blake DeAndre Jordan Bobby Brown Ricky Davis Mardy Collins Steve Novak Brian Skinner Kareem Rush JamesOn Curry Total Adversaires

MJ 76 62 75 82 70 34 75 80 70 45 36 43 54 16 7 1 82 82

Min 34 36 34 33 25 21 16 27 16 12 14 11 7 8 8 0 -

Tirs 589-1202 352-784 412-1015 356-870 288-602 110-281 226-397 217-522 144-238 88-237 62-143 47-128 42-108 10-25 4-11 3002-6601 3193-6792

% 49,0 44,9 40,6 40,9 47,8 39,1 56,9 41,6 60,5 37,1 43,4 36,7 38,9 40,0 36,4 45,5 47,0

3pts 0-6 119-321 82-296 145-432 1-8 40-105 1-5 116-294 0-2 26-98 16-42 4-17 22-71 1-3 483-1457 529-1457

%LF 74,9 74,2 82,1 84,1 86,1 83,1 63,5 75,0 37,5 86,7 58,1 61,9 77,8 75,0 73,0 76,2

Rb 9,3 2,6 3,5 2,9 7,7 3,6 3,8 2,3 5,0 0,8 1,6 1,2 0,6 1,7 0,9 41,8 41,1

Pd 3,0 10,7 1,6 1,5 5,7 0,7 0,9 0,9 1,5 0,6 0,7 0,1 1,2 22,3 23,5

In 0,9 2,1 0,8 0,8 1,0 0,7 0,8 0,5 0,5 0,4 0,3 0,4 7,6 7,0

Co 0,7 0,2 0,2 0,1 0,1 1,5 0,2 0,1 0,2 0,3 0,3 0,2 0,2 3,7 4,5

BP 2,1 2,5 1,0 0,9 2,7 1,4 1,1 0,6 0,7 0,6 0,6 0,1 0,6 13,5 14,4

Pts 19,0 18,7 14,5 12,6 12,4 10,4 7,2 7,1 5,2 3,8 3,3 0,7 0,4 100,2 102,7

Pd 1,6 3,0 8,0 1,4 0,7 1,0 1,1 4,8 0,3 2,0 1,1 1,0 0,1 0,6 22,1 23,5

In 0,5 1,1 1,7 0,4 0,6 0,5 0,4 0,7 0,2 0,3 0,3 0,5 0,1 0,2 0,3 6,5 8,4

Co 1,2 0,2 0,6 0,8 0,8 0,5 0,3 0,1 0,9 0,0 0,1 0,0 0,0 0,3 0,4 5,7 4,4

BP 2,9 2,3 2,8 1,0 1,5 0,9 1,2 1,6 1,1 1,0 0,8 0,7 0,0 0,4 0,4 15,7 12,9

Pts 18,5 16,9 15,3 11,9 10,9 9,1 7,8 7,3 4,8 4,8 4,4 2,6 2,1 1,6 1,3 95,7 102,1

13- GOLDEN STATE WARRIORS (26-56)

Joueur Monta Ellis Corey Maggette Stephen Curry Reggie Williams Kelenna Azubuike Anthony Morrow Raja Bell Anthony Tolliver Anthony Randolph C.J. Watson Vladimir Radmanovic Devean George Andris Biedrins Mikki Moore Ronny Turiaf Chris Hunter Total Adversaires

MJ 64 70 80 24 9 69 6 46 33 65 41 45 33 23 42 60 82 82

Min 41 30 36 33 26 29 30 31 23 28 22 17 23 18 21 13 241 -

Tirs 631-1406 457-886 528-1143 140-283 48-88 329-703 28-61 193-449 137-309 247-528 103-273 89-206 81-137 54-90 85-146 109-217 3329-7094 3409-7033

% 44,9 51,6 46,2 49,5 54,5 46,8 45,9 43,0 44,3 46,8 37,7 43,2 59,1 60,0 58,2 50,2 46,9 48,5

3pts %LF 77-228 75,3 13-50 83,5 166-380 88,5 33-92 83,9 10-27 67,9 140-307 88,6 12-27 100,0 50-152 76,9 1-5 80,1 45-145 77,1 30-108 74,1 48-123 69,6 16,0 63,6 0-1 47,4 0-4 75,4 633-1687 78,2 567-1514 76,7

14- SACRAMENTO KINGS (25-57)

Joueur Tyreke Evans Carl Landry Beno Udrih Jason Thompson Omri Casspi Spencer Hawes Donte Greene Andres Nocioni Francisco Garcia Ime Udoka Sean May Jon Brockman Desmond Mason Kenny Thomas Dominic McGuire Total Adversaires

MJ 72 79 78 74 77 72 76 74 25 69 37 52 5 26 51 81 81

Min 37 31 31 31 25 26 21 20 23 14 9 13 13 12 6 -

Tirs 533-1165 495-922 407-827 362-766 300-672 312-666 244-553 231-580 82-176 91-241 51-111 55-103 5-12 17-35 19-52 3101-6805 3158-6745

% 45,8 53,7 49,2 47,3 44,6 46,8 44,1 39,8 46,6 37,8 45,9 53,4 41,7 48,6 36,5 45,6 46,8

3pts 36-141 0-2 74-196 1-8 75-203 26-87 69-183 94-245 23-59 26-91 0-4 477-1367 490-1371

%LF 74,8 81,1 83,2 71,4 67,2 68,9 64,3 71,7 88,2 73,7 65,6 59,7 75,0 58,3 72,7 77,3

Rb 4,0 5,3 4,5 4,6 4,6 3,8 3,8 7,0 6,5 2,6 4,3 2,5 7,8 3,0 4,5 2,8 38,4 48,1

Pd 5,3 2,5 5,9 2,8 1,1 1,5 2,2 1,9 1,3 2,8 1,1 0,7 1,7 1,6 2,1 0,6 22,4 24,1

In 2,2 0,7 1,9 0,9 0,6 0,9 0,7 0,7 0,8 1,6 0,7 0,9 0,6 0,2 0,5 0,2 9,3 7,9

Co 0,4 0,1 0,2 0,3 1,0 0,2 0,3 0,7 1,5 0,1 0,2 0,2 1,3 0,6 1,3 0,6 4,1 5,0

BP 3,8 2,4 3,1 1,2 0,8 1,2 0,8 1,0 1,5 1,1 1,1 0,3 1,0 0,9 1,2 0,5 14,7 17,6

Pts 25,5 19,8 17,5 15,2 13,9 13,0 11,8 11,7 11,6 10,3 6,2 5,4 5,0 5,0 4,9 4,5 108,8 112,4

Rb 5,3 5,9 2,8 8,4 4,5 6,1 3,1 3,0 2,6 2,8 1,9 4,1 2,6 3,3 1,5 42,6 42,1

Pd 5,8 0,8 4,6 1,6 1,2 2,2 0,9 1,0 1,8 0,8 0,5 0,4 0,4 0,6 0,2 20,4 20,5

In 1,5 0,7 1,1 0,5 0,7 0,4 0,5 0,4 0,4 0,5 0,3 0,3 0,2 0,4 0,1 6,8 7,2

Co 0,4 0,8 0,1 1,0 0,2 1,2 0,7 0,3 0,8 0,1 0,2 0,1 0,2 0,4 0,1 4,5 5,7

BP 3,0 1,7 1,7 1,9 1,3 1,8 1,2 0,9 0,8 0,6 0,5 0,4 0,8 0,7 0,3 15,0 13,6

Pts 20,1 16,9 12,8 12,4 10,3 10,0 8,5 8,5 8,1 3,6 3,3 2,8 2,6 1,6 0,7 100,0 104,3

Co 1,3 0,4 0,0 0,4 0,2 0,1 1,1 0,1 0,5 0,3 0,3 0,1 0,2 0,1 3,7 5,4

BP 1,8 2,0 2,9 2,0 1,3 1,7 1,1 1,0 1,3 1,0 0,7 0,7 0,3 0,7 0,2 16,3 14,3

Pts 17,1 14,0 13,5 13,0 10,9 8,2 6,7 6,6 6,1 5,6 4,5 3,7 3,4 3,2 1,7 98,2 107,8

15- MINNESOTA TIMBERWOLVES (15-67)

Joueur Al Jefferson Kevin Love Jonny Flynn Corey Brewer Ryan Gomes Ramon Sessions Darko Milicic Wayne Ellington Ryan Hollins Damien Wilkins Oleksiy Pecherov Aleksandar Pavlovic Alando Tucker Nathan Jawai Brian Cardinal Total Adversaires

MJ 76 60 81 82 76 82 32 76 73 80 44 71 15 39 27 82 82

Min 32 29 29 30 29 21 21 18 17 20 10 12 6 11 9 -

Tirs 560-1125 291-646 397-952 409-949 327-732 253-555 100-204 190-448 169-303 165-381 77-188 109-300 17-39 49-111 14-36 3106-6923 3343-6961

% 49,8 45,0 41,7 43,1 44,7 45,6 49,0 42,4 55,8 43,3 41,0 36,3 43,6 44,1 38,9 44,9 48,0

3pts 0-4 35-106 77-215 82-237 74-199 1-15 0-1 64-162 0-1 18-61 14-52 35-118 1-7 0-1 3-9 403-1181 618-1690

%LF 68,0 81,5 82,6 64,8 82,5 71,7 53,6 87,1 69,0 79,8 90,6 38,5 76,2 68,4 100,0 74,6 77,4

Rb 9,3 11,0 2,4 3,4 4,6 2,6 4,7 2,1 2,8 3,1 2,8 1,6 0,7 2,7 0,9 42,9 43,4

Pd 1,8 2,3 4,4 2,4 1,6 3,1 1,5 1,0 0,7 1,7 0,3 0,8 0,3 0,6 0,7 19,8 25,6

In 0,8 0,7 1,0 1,4 0,8 0,7 0,7 0,3 0,3 0,8 0,2 0,3 0,3 0,3 7,3 8,8


12

Par Yann CASSEVILLE

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Pascal Allée / Hot Sports

échos FRANCE

L’ASVEL GAGNE LE TROPHÉE DU FUTUR

DU VERT À L’HORIZON Vice-championne de France espoirs derrière Cholet, l’ASVEL a remporté le Trophée du Futur, comme la saison passée. Avec, pour MVP, après Bangaly Fofana, le meneur Paul Lacombe.

La relève est là Après que le PL, qui avait battu l’ASVEL par deux fois en saison, eut courbé l’échine en finale, 61-64, Lacombe recevra le titre de MVP du trophée, ayant tourné à 16,0 points à 35,4%, 7,7 rbds, 7,0 pds, 5,0 ints (mais 5,7 bps). « Il a montré tout son basket, toute son étendue technique, ça ne pouvait qu’être lui le MVP. Ses pertes de balles et le pourcentage aux tirs, c’est parce qu’il force, mais c’est notre fer de lance donc il faut qu’il crée, je le laisse jouer pour qu’il puisse s’exprimer », analyse Serrano. Plus que l’évidence du talent de son joueur, l’entraîneur voit dans la victoire de son équipe la confirmation d’un groupe, qui a su se ressaisir, une fois les rêves de titre de champion de France évanouis, au

LE 5 DES ESPOIRS

Joueur Jonathan Rousselle Paul Lacombe Christophe Léonard Babacar Niang Ferdinand Prénom

Taille 1,92 1,90 1,96 2,04 2,03

AdN 07/02/90 12/06/90 03/01/90 30/03/91 11/01/91

Club Gravelines-Dk ASVEL Cholet Le Mans Dijon

Poste 1-2 1-2 3 4 4-5

profit de Cholet. « Sur le dernier match, c’est Jean-Claude Zapha qui a amené son écot, sur le 2e c’est Jérôme Sanchez, chacun a travaillé pour la victoire finale », se félicite Serrano. « C’est l’aboutissement d’un groupe, et c’est le renouvellement pour ceux qui arrivent. » L’ASVEL aura fort à faire pour réussir le triplé, performance jamais réalisée ; derrière, beaucoup frappent à la porte. Mais au sein même de la Maison Verte, la relève se tient prête, ses minimes ayant glané le week-end dernier le Final Four masculin. n

Christophe LÉONARD :

NOUVEAU PALIER ?

l Christophe Léonard a signé le carton du Trophée du Futur, face à l’ASVEL, avec 37 points. Mais en Pro A, il est invisible (36 minutes cette saison). Jean-François Martin, à la tête du centre de formation de Cholet, pense que son joueur peut passer le cap. « Quand il est arrivé à Cholet, Christophe avait surtout un jeu de percussion, et sur le tournoi il est à 10/15 à 3-pts, il perd deux fois moins de ballons que l’an dernier. Il n’a pas beaucoup eu sa chance en Pro, on s’attendait à ce qu’il soit plus utilisé, le coach a fait ses choix, on en a discuté. Mais il a gagné en humilité. Il écoute plus qu’avant, parce qu’il était un garçon qui avait du mal à écouter les remarques, il ne les prenait pas toujours positivement, maintenant il comprend mieux les choses. Il a fait le tour du championnat espoirs, il doit s’exprimer en pro. Ce tournoi est l’aboutissement de son passage en formation.»

Pascal Allée / Hot Sports

Q

uart de finale, ASVEL-Le Mans, le match touche à sa fin, les Sarthois, privés de Babacar Niang, Pierre-Étienne Drouault et Henri Kahudi, mènent 61-58. Paul Lacombe reçoit le cuir, face au cercle mais bien derrière la ligne, il dégaine : dedans, avec la planche. Son seul trois-points de la partie (1/5) remet l’ASVEL sur les rails et permet aux Villeurbannais de s’offrir une prolongation, où ils ne craqueront pas (75-73). 19 points, 9 rebonds, 7 passes et 7 interceptions (mais 7 bps) pour Lacombe. Le lendemain, demi-finale, ASVEL-Cholet. Bis repetita. Cette fois, le numéro 6 a tendance à arroser (5/20), il terminera tout de même avec 14 points et 11 passes. Surtout, le lay-up pour arracher une nouvelle prolongation, avant de s’ouvrir les portes de la finale en gagnant 8480, est encore frappé du sceau de l’arrière des Verts. « Paul a mis les paniers importants, il a fait 2/2 aux lancers quand il le fallait », commente Fabrice Serrano, son coach, élu entraîneur de la saison en espoirs. « C’est le fait qu’il soit monté avec les pros. Il a plus de recul dans ce qu’il fait, ça se ressent en espoirs où il est plus dans la lecture de jeu tout en gardant sa spontanéité. »

Nouvelle formule 100 pages !

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le SVEL) Ali Traoré (A r (Nancy) Ricardo gree

EN VENTE vendredI 4 juin

100 pages avec POSTER : 5 e


échos FRANCE

Par Florent de LAMBERTERIE

UN AN DE PLUS POUR DUPRAZ

CONFIRMÉ MAIS… Après plusieurs semaines d’incertitudes, Jean-Marc Dupraz vient d’être confirmé à la tête du Paris Levallois pour la saison prochaine. Un choix qui semble logique eu égard au bilan de l’entraîneur depuis sa prise de fonction même si, au sein du club francilien, Jean-Marc Dupraz ne semble toujours pas faire l’unanimité. se note (Vassallo, Hamilton, Prowell). Mais en dépit de ce bilan flatteur, la direction du PL a longtemps tergiversé avant de confirmer son entraîneur. « Il fallait définir de nouveaux objectifs pour les trois années à venir et en fonction de ça, nous avons souhaité prendre notre temps pour décider de l’équipe technique susceptible de nous amener à ce projet », déclare Francis Flamme, président du Paris Levallois. « Quatorze pistes ont été étudiées, on avait un certain nombre d’entraîneurs étrangers attirés par le projet mais on a donné la priorité à quelqu’un du club, qui était là quand on avait besoin de lui et qui sur ces deux dernières années a rempli tous les objectifs que nous lui avions fixés. » Si l’on sait que plusieurs noms ont été évoqués (Kunter, Vucevic…) on sait aussi qu’au sein de l’équipe dirigeante, celui de Dupraz n’a jamais fait l’unanimité. Trop austère,

« Quatorze pistes ont été étudiées » Francis Flamme

trop inexpérimenté, pas assez bon communicant… Nombreux sont les reproches dont le coach a fait les frais cette année. Comme si malgré les résultats chiffrés, la personnalité de Jean-Marc Dupraz n’était pas en phase avec les velléités du club parisien. Et encore aujourd’hui, ce manque de confiance semble perdurer. Alors qu’il repart pour un nouveau cycle de trois ans, le club n’a signé son entraîneur que pour une seule saison, la deuxième année, en option, étant conditionnée par une nouvelle qualification en playoffs l’an prochain. Et encore, cette qualification pourrait ne pas suffire. « Objectif playoffs », résume Francis Flamme. « S’il les atteint, il peut rester ou s’en aller mais c’est une décision partagée, on doit se mettre d’accord. »

Jean-François Mollière

« Il faut rester sage »

C

’est désormais officiel. Jean-Marc Dupraz sera bien l’entraîneur du Paris Levallois l’an prochain. L’ancien champion d’Europe avec Limoges en 1993 vient en effet de signer un contrat d’une saison sur le banc francilien, assorti d’une option pour l’exercice 2011-12. « C’était ma priorité, je ne l’ai jamais caché », nous confiait l’entraîneur du PL par téléphone, ravi de rempiler pour une 3e saison successive sur le banc de son club de cœur. « Je m’étais préparé mentalement, soit à partir ailleurs, soit à me retrouver au chômage, mais je suis

satisfait de rester. » Il y a encore quelques semaines en effet, le renouvellement de son bail n’avait rien de certain.

Dupraz, l’anti-star Promu entraîneur en chef juste avant la descente du PL en Pro B, Dupraz a jusquelà réalisé un sans-faute, sur le plan des résultats au moins. Une remontée immédiate en Pro A un an après l’avoir quittée et un accessit en playoffs cette année, alors que le maintien constituait l’objectif annoncé du club. Le tout avec un recrutement sans faus-

En attendant le prochain verdict, Dupraz doit s’atteler à construire une équipe où seuls Jimmal Ball et Andrew Albicy sont encore sous contrat. « On avait gardé sept joueurs sur dix l’été dernier, je pense qu’on aura du mal à le refaire mais on aimerait quand même garder, si possible, un noyau de quatre, cinq, voire six joueurs de cette saison. On est en train d’avancer avec Lamont Hamilton, pour le reste, tout est ouvert, rien n’est fermé. » Avec une masse salariale « qui devrait rester sensiblement dans les mêmes eaux », il risque d’être bien difficile de conserver des joueurs dont la valeur marchande a augmenté pour la plupart, à l’image d’A.D. Vassallo. « On va essayer de faire un effort mais on ne pourra pas aller au-delà d’un certain montant sans remettre en péril le reste de l’effectif », juge Dupraz. « C’est un beau joueur, on aimerait le conserver mais il faut rester sage, on a une équipe à bâtir. » Une équipe qui doit atteindre les playoffs si elle veut conserver son coach. n


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échos FRANCE

Hervé Bellenger / IS

Par Thomas BERJOAN

FRED SARRE (STRASBOURG… TOUJOURS)

« JE SUIS REVANCHARD » La SIG sait enfin où elle va. Pour le moment. Et Fred Sarre, le coach qui a maintenu le club, est reconduit pour un an, avec une option pour une année supplémentaire. Et l’envie de faire vraiment mieux.

U

n an de contrat en plus après une année très agitée, sur le terrain avec un maintien péniblement acquis (14e place), et en dehors avec un projet de cession des parts de la mairie (49%) à un des projets concurrents, cession finalement retardée. Est-ce une satisfaction de rester ? Je reste, mais on ne peut pas vraiment parler de continuité. Beaucoup de choses vont être modifiées par rapport à la structure, la direction du club, donc forcément les gens vont avoir une vision des choses différente. Et puis sur les deux saisons qui viennent de s’écouler, on n’a pas eu la possibilité de garder une dynamique. Les performances de la dernière saison ont été relativement faibles. Donc ce qui est satisfaisant à un niveau personnel, c’est la capacité à être reconduit sur le poste. Mais je suis revanchard. J’ai à cœur de faire en sorte que la saison prochaine soit d’un autre acabit. Qu’est-ce qui n’a pas marché ? Trop d’objectifs individuels ont tué les objectifs collectifs. On n’a pas été capables, je n’ai pas été capable tout au long de la saison, de trouver la bonne alchimie. On a eu des moments de match plutôt biens, une fin de saison plutôt mieux, mais toujours sous la menace. Il fallait qu’on soit dans une situation très délicate pour que tout le monde se fédère. Parfois, on faisait des matches plutôt biens, et certains tiraient la couverture à eux au lieu de garder le rythme. On n’a pas su garder l’exigence et la motivation collective qui fait la force d’une équipe.

performances de l’équipe ? Je ne sais pas. Je n’ai pas envie d’en parler. Ma position depuis le mois de mars 2009 a été de me focaliser sur le sportif et pas sur les coulisses. Je n’ai aucune envie de dire que l’agitation déteint fortement sur la capacité de l’équipe à être cohérente. Je n’ai pas envie d’ouvrir le parapluie là-dessus. Après, c’est évident que dans un club où les dirigeants sont uniquement préoccupés par les résultats de l’équipe… c’est une force supplémentaire. La période qu’on vient de traverser où les gens étaient concentrés sur l’obtention du projet de la SIG, c’est évident qu’on a été un petit peu plus seuls et ça aide pas. Mais ce n’est pas non plus quelque chose qui explique notre saison.

Pour ton recrutement de la saison prochaine, comment tu travailles ? Tu as des consignes à court terme, du style : pas de contrat de plus de deux ans… Pour l’instant, aucune directive. Le comité directeur a été mis en place très récemment. Ils ont encore besoin de temps. Dans la semaine, on va se rencontrer pour parler de la politique sportive et du recrutement. Ils doivent me dire de manière claire ce qu’ils attendent, ce qu’ils veulent et ce qu’ils ne veulent pas. Qui est encore sous contrat en 2010-11 ? Alain Digbeu. C’est tout ? Oui. Il y a un gros travail de recrutement.

Comment tu envisages cette nouvelle équipe ? Je vais attendre la réunion avec les dirigeants. Par rapport à la dernière saison et ce que j’aimerais mettre en place, je crois qu’on avait une équipe intéressante offensivement mais comme, a dit Mourinho en signant au Real (en foot), ce n’est pas le maillot ni l’argent qui font la différence à un certain niveau, c’est la mentalité. Et notre problème comité de surveillance qui a élu le président. Ce comité directeur transitoire a deux objectifs essentiel cette saison a été d’avoir cette cohésion d’équipe et d’accepter des rôles. majeurs, de ce que je sais. Un, de pouvoir Donc j’aimerais avoir une équipe cohélancer la prochaine saison, donc de prendre rente. Nos points faibles étaient le sacrifice, des directions dans la construction budgétaire, la construction du club. Deux, participer l’intensité, le rebond, donc il va nous falloir des joueurs capables de se mettre carpette. activement à la mise en place à terme d’une Et puis on doit progresser en dureté et en nouvelle direction, donc de lâcher le poste et verticalité. Maintenant, le marché est encore le pouvoir aux gens qui obtiendront les parts de la mairie. Donc oui, c’est mieux d’avoir des assez cher. Et on n’aura sans doute pas les gens qu’on peut identifier et qui vont se lancer moyens de construire une équipe avec tout ce que j’aimerais y mettre. Comme tout le dans le travail, que d’être dans l’expectative monde ! n comme on l’a été longtemps. Une solution à court terme a été entérinée, avec Martial Bellon, 54 ans, qui succède à Jérôme Christ à la présidence, c’est un soulagement ? Ce changement est une phase transitoire avec la mise en place d’un comité directeur avec un

« Il va nous falloir des joueurs capables de se mettre carpette »

Est-ce que les hésitations autour de la direction du club ont pu nuire aux


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analyse

PLAYOFFS PRO B

LIMOGES A EU CHAUD Quand vous lirez ces lignes, Limoges aura peut-être déjà poinçonné son ticket vers la Pro A, à condition de s’être imposé à Nanterre et, dans le même temps, d’avoir vu Pau boucler l’affaire en deux manches contre Aix-Maurienne. Quoi qu’il en soit, le CSP a eu très très chaud au match aller contre la JSF (89-83).

panier à trois-points de Loïc Akono, l’équipe de Pascal Donnadieu recolla à une possession, à huit minutes de la fin, et une chape de peur tomba sur Limoges et ses supporteurs. Un panier après rebond offensif de Cope puis un dunk de Malick Badiane menèrent à l’impensable : Nanterre était devant (75-76) pour la première fois, à cinq minutes de la fin. Quasi invisible jusque-là, et perclus de fautes, l’ailier américain de la JSF, Mykal Riley maintint l’avantage à trois minutes du buzzer (77-78). C’est précisément à ce moment-là que le CSP su affronter ses démons. Le Deus ex machina eut pour nom Raphaël Desroses. Pas toujours en grâce dans la saison, l’ailier français a, en tous cas, toujours su répondre présent ces derniers temps. Sur deux interceptions du CSP, il marqua deux paniers de suite, un lay-up puis un trois-points, pour remettre son équipe devant (82-78). Les Nanterriens, qui n’avaient commis aucune faute dans le dernier quart-temps, ce qui eût pu constituer un avantage décisif s’ils avaient eu à gérer une avance, furent contraint de « dépenser leur quota » de fautes d’équipe en express et Limoges ne trembla pas sur la ligne, notamment Desroses, encore lui, qui posa le der-

(2/2) et Teddy Gipson. Les Savoyards étaient alors au bord de craquer (6-17). Sur un nouveau shoot lointain de Gipson, l’écart montait à 20-8 (7e), Aix-Maurienne ne parvenant pas à répondre sur le même mode (0/5 de loin après un quarttemps). À la 13e minute nier scellé sur la ligne à 16 secondes et un score de 13-28, l’outsider y du terme (88-83). Comme face au croyait-il toujours ? Portel, Limoges terminait la soirée sur Oui. Et il revint. Par Simon Darnauzan un « ouf ». (11 points et 4 passes), Mahamadou Drame (13 points, 7 rebonds et 2 interceptions), Thomas Yvrande (12 Dobbels pas content Pau-Orthez, opposé à Aix-Maurienne points, 4 rebonds, 2 passes et 1 interla veille, ne fut pas pareillement cha- ception) et l’incontournable Moussa huté jusqu’au dernier instant mais ne Badiane, MVP français de la division rayonna pas non plus (80-71 au final). (11 points, 8 rebonds, 2 passes et 1 interception). Côté palois, l’absence Sauf au début, en vérité. Comme de Marko Maravic pesa et l’équipe Limoges, l’Élan crut avoir refermé ne jura plus que par Rimac (19 points le dossier grâce à son adresse dans et 4 passes) et Gipson (25 points, 9 les tirs primés. Après six minutes, rebonds et 4 passes). Trop juste pour l’équipe de Didier Dobbels en avait déjà réussi cinq, en six tentatives, par perturber un Aix-Maurienne sans peur, qui recolla petit à petit, jusqu’à Antoine Mendy (2/2), Slaven Rimac

Le Deus ex machina eut pour nom Raphaël Desroses

Le Limougeaud Raphaël Desroses (ci-contre) et le Palois Teddy Gipson (ci-dessus), tous deux très précieux dans la victoire de leur club lors des matches allers.

MERCI GIPSON ET DESROSES Jean-François Mollière

Q

uelle qu’ait été l’issue du match retour, mardi soir à Nanterre, hors nos délais de bouclage, Limoges peut se dire qu’il a peut-être sauvé sa saison en moins de trois minutes, samedi soir, à Beaublanc, en parvenant à regarder sa « trouille » dans les yeux, pour finalement la vaincre. Comme face au Portel en quart de finale, aussi bien au match 1 qu’au match 2 d’ailleurs, le CSP a su retrouver ce qu’il fallait de sérénité pour forcer la décision dans le compte-à-rebours final, après avoir alterné les phases d’euphorie et les grandes plages de doute. Cette équipe vit ainsi et cela lui aura peut-être permis, quand vous lirez ces lignes, d’atteindre enfin la Pro A, ou l’aura poussé à une belle sous haute tension, un (presque) quitte ou double. Samedi, tout débuta comme dans un rêve. Certes, l’insaisissable petit pivot US de Nanterre, l’épatant Nate Carter (1,99 m, 27 ans, 19 points, 8 rebonds et 2 passes pour lui), fit vivre un calvaire à la défense du CSP – les 7 premiers points de la JSF, et même 9 points en 6 minutes – mais les Limougeauds étaient « dans la zone ». Les quatre premiers tirs à trois-points envoyés par le CSP firent mouche, Beaublanc poussa et, en 13 minutes, l’affaire parut presque entendue, avec 18 points d’avance pour Limoges (!) sur un lay-up d’Alhaji Mohammed (39-21). Pourtant, ce type de scénario – grosse adresse extérieure, gros écart d’entrée –, surtout contre une formation aussi accrocheuse et talentueuse que Nanterre, en génère souvent un autre : le come-back d’enfer de l’équipe qui est derrière. C’est exactement ce qu’il advint. Après Carter, c’est Zeb Cope qui tracassa la raquette limougeaude. L’intérieur anglais (20 points, 6 rebonds et 3 passes), rodé à la Pro A, alimenta les saccades nanterriennes et le 56-41 devint 56-50. Dès lors, sans que le CSP trouvât la solution, notamment face à la zone de la JSF, le match joua de l’accordéon (6553… 68-63… 73-63… 75-72). Sur un

Pascal Allée / Hot Sports

Par Fabien FRICONNET

reprendre l’avantage à la 24e sur deux lancers de Jerald Fields (42-43) ! Sauf que… Sauf que Teddy Gipson entama alors un festival infernal, enchaînant 16 points dans les 15 dernières minutes pour donner de l’air aux siens puis leur permettre de gérer sans trop trembler la fin de partie. Un « ouf » là-aussi, pour une équipe qui n’a pas su maîtriser son match de bout en bout. « Notre défense a été parfois déficiente et on est tombé dans l’individualisme alors que nous avons les moyens de nous exprimer collectivement », expliqua Didier Dobbels (propos tirés du site Internet de PauLacq-Orthez). « Je n’aime pas cette dépendance sur deux joueurs et je préfèrerais voir les valeurs cultivées tout au long de la phase régulière : combat, intensité, rythme et collectif sont les ingrédients qui doivent nous permettre de contrôler le match. Il faut se remettre dans le droit chemin pour espérer mieux. » n

l Didier Dobbels ne s’est pas plaint de la performance de Teddy Gipson au match aller contre Aix-Maurienne (25 points à 8/14, 9 rebonds, 4 passes, 1 seule balle perdue, soit 29 d’évaluation), d’autant qu’il s’agissait de la meilleure sortie de son combo américain depuis le 9 mars, à Aix déjà, quand il avait signé 24 d’évaluation. DD, en revanche, s’est ému de la dépendance qu’a entretenue son équipe envers Gipson et Rimac. Du côté d’Éric Girard, pas de cas de conscience. Le coach du CSP l’a dit et répété, il n’a qu’une seule obsession : aller à Bercy. Même en jouant mal, même d’un point. Il a donc accueilli avec plaisir et soulagement la production de Raphaël Desroses contre Nanterre. L’ailier français, initialement recruté (après deux journées) pour renforcer le banc de Limoges sur les postes extérieurs, est devenu incontournable. Samedi, il a été décisif, c’est peu de le dire, notamment en fin de match. Desroses a signé 19 points à 7/11, 9 rebonds, 1 interception pour 2 balles perdues, soit une évaluation de 22, qui n’est pas son record de la saison mais qui a pesé très lourd. Il s’agissait de la meilleure sortie du joueur depuis ses 20 d’évaluation le 23 avril contre Nantes. F.F.


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ÉVÉNEMENT

FINAL FOUR DE N1

BOULOGNE EN PRO B

Vainqueur du Final Four de Nationale 1 le week-end dernier, Boulogne-sur-Mer a gagné le droit de découvrir la Pro B, où les Nordistes retrouveront le voisin portelois pour des derbies qui s’annoncent brûlants.

Pascal Allée / Hot Sports et Tuan Nguyen/www.ngtuan.fr

Par Florent de LAMBERTERIE

Boulogne accède à la Pro B. Ici, Germain Castano, le coach et Étienne Plateau.

CATCH AND SHOOT

AU SERVICE DU BASKET

l Certains d’entre vous doivent déjà connaître. Pour les autres, allez-donc visiter le site www.catch-and-shoot. com. Catch and shoot, c’est l’œuvre de deux étudiants passionnés de basket, Gabriel Pantel Jouve et Julien Dalcanale, qui à leurs heures perdues ont dédié ce site web à la gloire de notre sport. Entre articles, interviews et hébergement de blogs de personnalités basket (Edwin Jackson, Alain Weisz, Pierre-Yves Guillard, Leo Westerman...), on y retrouve aussi un grand référendum sur la N1, entièrement réalisé par les deux créateurs du site qui ont sondé tous les coaches de la division ainsi qu’un grand nombre de joueurs et journalistes afin d’établir les awards de l’année. On y apprend ainsi que Karim Atamna (Reims) est le MVP français de la saison, Larry Blair (Bayonne) le lauréat chez les étrangers ou encore que Christopher Cologer (GET Vosges) a été élu meilleur défenseur. Une bien belle initiative, qui méritait bien un coup de chapeau.

«

Avant tout, je suis fier, c’est incroyable ! C’est notre travail au quotidien mais on y met aussi beaucoup d’affectif. Ça rend les défaites beaucoup plus dures à avaler mais le plaisir des victoires est quintuplé ! Aujourd’hui, c’est la fête à Boulogne. » Olivier Bourgain ne cache pas sa joie. General Manager du SOM Boulogne et régional de l’étape (il est né à Boulogne-sur-Mer), l’ancien joueur de Gravelines a réussi à hisser « son » club au sein du basket pro. Après avoir stoppé sa carrière de joueur en 2002, Bourgain n’a pas hésité longtemps pour reprendre les rênes du SOMB après que le président, Jean-Pierre Desgardin, lui eut soumis un projet alors un peu fou. Faire monter Boulogne en Pro B, alors que le club venait tout juste de quitter la pré-nationale. « Comme Boulogne est ma ville de cœur et que je n’y ai jamais beaucoup joué, c’était un moyen de rendre service à ma ville », explique le GM. « On a eu très vite des résultats et aujourd’hui on est en Pro B. » Pensionnaire de N1 depuis trois ans, Boulogne a toujours eu l’objectif de la montée en Pro B dans le viseur. Et comme un symbole, c’est à Reims, lors du Final Four de N1 joué le week-end dernier, que le sacre est arrivé.

Couché à sept heures du matin 6e à l’issue de la saison régulière, les hommes de Germain Castano – qui a remplacé Bourgain au poste d’entraîneur au début de saison – resteront donc comme les premiers

Pour cela, le club peut déjà s’appuyer sur un noyau dur de joueur sous contrat pour la prochaine saison (Étienne Plateau, Moustapha N’Diaye, Klemensas Patiejunas, Kevin Mondésir et Romain Ba). Le reste du recrutement est dépendant du futur budget, qui devrait augmenter pour atteindre les alentours de 1,2 million d’euros (contre 880.000 cette année). « Pour l’instant, tout est très frais », déclarait le président, moins de 48 heures après avoir validé son ticket pour la Pro B. « Le staff va rencontrer cette semaine les joueurs et il faudra attendre la configuration de l’équipe que l’entraîneur va vouloir établir. On a déjà un étranger sous contrat (Patiejunas), donc il ne va pas falloir se tromper sur les deux autres étrangers. » Sans compter qu’au niveau à avoir remporté le dernier carré de c’est bien Boulogne qui est en tête. la division, format inauguré pour la Après avoir compté jusqu’à 14 points pratique, la montée de Boulogne pose première fois cette saison. Ironie d’avance, le SOMB va tout de même le problème de la salle Damrémont. Depuis trois ans maintenant, le du sort, c’est face à Saint-Quentin, se faire une nouvelle frayeur quand SOMB partage sa salle avec le voisin ancien club de Germain Castano, que Angers égalise à 47 partout (33e). les Boulonnais ont commencé leur Mais Patiejunas (9 pts, 6 rbds, 6 pds) portelois, en Pro B depuis 2007-08. périple en terre champenoise. et Plateau (22 pts, 6 rbds) assuraient Relativement stable ces dernières années, la cohabitation risque de Le SQBB avait beau avoir battu et Kevin Mondésir s’offrait même le poser davantage de problèmes cette deux fois Boulogne cette saison, la luxe de planter un missile à près de année, avec deux clubs évoluant dans troisième confrontation leur sera dix mètres. Le coup de grâce pour la même division. « Il est évident fatale. Emmenés par Étienne Plateau Angers et la victoire finale pour les qu’en N1 et en Pro B, (20 pts, 7 rbds) les entraînements et Moustapha ne sont pas semN’Diaye (10 pts, blables », reconnaît 10 rbds, 5 cts), Jean-Pierre Desgardin. les Maritimes Jean-Pierre Desgardin, « Désormais, on va prennent le large président du SOM Boulogne avoir besoin de plus de lors du 2e quartcréneaux. Nous somtemps (44-37) mes le club de la ville de Boulogne, il Boulonnais (67-53). Ils fêteront cela avant de creuser un gros écart au paraîtrait légitime que notre demande comme il se doit (coucher à sept retour des vestiaires grâce à leur soit satisfaite. On va bientôt se réunir heures du matin d’après Olivier intérieur US Ronald Yates (29 pts avec les responsables de la ville pour Bourgain). au total). 21 points d’avance pour discuter de tout ça. » Boulogne, le match est plié. Sauf qu’en face, Marcus Allen et Moustafa Une salle pour deux clubs ? Si Boulogne et Le Portel continuent de partager la même salle, on Diallo ne l’entendent pas de cette Si le rêve d’accession à la Pro B est imagine déjà le casse-tête que va oreille. Saint-Quentin passe alors un enfin devenu réalité, le futur est constituer l’élaboration du futur ca25-9 aux joueurs du Pas-de-Calais et déjà en marche. « Je préfère parler reviennent à -5, à deux minutes du d’étape plutôt que de consécration », lendrier de Pro B. Sauf, bien entendu, pour les derbies boulonnais, qui ne terme. Malgré cette grosse frayeur, précise Jean-Pierre Desgardin, devraient pas manquer de piquant. Boulogne tiendra bon et s’imposera président heureux du SOMB. « Si on « Jusqu’à présent, la vitalité des deux au final 82-77. ne fixe pas de nouveaux challenges, clubs a permis une émulation. Le fait En finale face à Angers, qui a écarté on ne peut pas évoluer. On n’est qu’ils soient devant nous nous a motiChallans dans l’autre demi-finale, pas encore arrivé au bout de notre vés, ça a été bénéfique pour les deux c’est le scénario inverse qui se chemin. » La saison vient à peine clubs », juge le président. « Il y a une produit. Les Angevins démarrent sur de s’achever que déjà la prochaine rivalité sportive que je qualifierais de les chapeaux de roue et pointent à échéance pointe le bout de son nez. saine mais chaque club veut hisser 11 longueurs d’avance (13-2) dès Après s’être donné tant de mal pour sa bannière le plus haut possible. » la 7e minute. On craint alors le pire monter en Pro B, Boulogne-sur-Mer Rendez-vous dans un an pour voir compte bien y rester un peu plus côté boulonnais mais la machine se laquelle flottera le plus haut. n d’une année. remet en marche et, à la mi-temps,

« Chacun veut hisser sa bannière le plus haut possible »


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StaTS cumulées - saison régulière 1- REIMS (24-10)

Joueur Karim Atamna Marc Axton Julien Bestron Marqus Ledoux Hervé Jalce Anthony Christophe Rida El Amrani Zydrunas Stankus Nabil El Amrani Loïc Salaneuve Mathieu Bayart Gaëtan L’Huillier Geoffroy Menu Lilian Puech Total

MJ 34 18 31 12 28 33 22 33 17 26 34 25 1 4 34

Min 38 32 27 27 26 36 23 22 14 8 5 2 1 1 -

Tirs 189-375 96-209 179-323 62-122 142-263 125-288 72-166 105-213 30-77 17-45 14-36 1-5 1032-2122

% 50,4 45,9 55,4 50,8 54,0 43,4 43,4 49,3 39,0 37,8 38,9 20,0 48,6

3pts 106-221 46-109 26-75 21-49 0-7 24-96 16-50 31-96 13-47 4-23 0-1 1-3 288-777

%LF 81,3 87,2 67,6 82,1 74,5 71,7 58,8 72,5 66,7 46,2 26,3 71,1

Rb 6,3 4,3 7,0 4,3 4,1 3,6 3,5 2,4 1,5 1,0 0,6 0,1 31,6

Pd 3,0 0,8 1,1 1,1 0,9 7,9 2,3 0,6 0,9 1,0 0,1 16,5

In 2,3 1,1 0,5 0,8 0,6 2,0 1,5 0,9 0,6 0,4 0,1 9,3

Co 0,1 0,6 0,4 0,4 0,1 0,1 0,1 1,5

BP 1,9 0,9 1,0 2,0 1,4 3,2 2,0 0,6 1,1 0,5 0,3 0,2 12,0

Pts 16,0 15,5 14,0 14,0 12,8 10,5 8,2 8,2 5,0 1,9 1,0 0,1 80,9

Joueur Jovan Stefanov Cedric Mansare Aba Koita Travarus Bennet Cyril Guillarme Damien Pistre Julien Cortey Willy Senegal Waly Gueye Florent Gitenait Pierre-Thomas Gauthier Nicolas Magnin Total

MJ 28 34 34 30 34 33 34 29 29 27 11 1 34

Min 26 26 28 27 26 28 23 19 6 4 2 1 -

Tirs 160-292 174-364 161-255 129-292 160-297 130-256 56-118 39-105 22-46 8-19 3-11 1042-2055

% 54,8 47,8 63,1 44,2 53,9 50,8 47,5 37,1 47,8 42,1 27,3 50,7

3pts 18-42 64-160 1-1 50-153 11-38 71-164 26-65 21-66 1-5 3-6 0-5 266-705

%LF 54,0 81,8 66,7 82,6 59,6 85,2 59,6 71,2 63,2 71,4 50,0 68,0

Rb 5,2 3,4 5,7 4,8 5,9 2,6 2,4 1,3 0,5 0,4 0,3 32,7

Pd 1,8 1,5 0,9 1,7 2,0 1,8 4,5 3,5 0,6 0,1 0,1 17,3

In 0,3 1,1 0,6 1,6 0,8 1,7 0,9 0,9 0,3 0,1 8,5

Co 0,2 0,2 0,4 0,6 0,7 0,1 2,1

BP 1,8 1,9 1,9 1,7 2,4 1,5 1,9 1,4 0,6 0,2 14,7

Pts 13,8 13,7 12,6 12,6 12,6 11,6 5,0 4,7 2,0 0,9 0,6 84,2

Joueur Fabien Hérard Mathieu Boutry Benjamin Boutry Sebastien Cherasse Charles-Henri Gretouce Guillaume Mérie Julien Geay Stephane Wagner Claude Jean-Pierre Francois Hermouet Corentin Sauzeau Charly Tirgouine Giovanni Jocky Larry Smith Total

MJ 33 34 34 33 33 27 31 33 30 4 32 3 1 1 34

Min 27 25 23 25 28 25 27 21 4 9 7 2 1 1 -

Tirs 153-320 180-315 173-305 117-249 104-206 85-201 67-193 56-113 17-46 2-9 7-32 0-1 961-1991

% 47,8 57,1 56,7 47,0 50,5 42,3 34,7 49,6 37,0 22,2 21,9 48,3

3pts 46-128 0-4 11-27 56-139 41-99 58-147 38-126 23-64 1-5 6-25 0-1 280-766

%LF 83,2 73,7 78,9 84,7 77,6 84,0 80,4 75,0 52,9 71,4 50,0 78,8

Rb 3,6 5,6 4,7 2,2 4,5 3,9 2,2 1,6 0,6 0,8 0,8 30,2

Pd 1,6 0,9 1,4 2,3 1,8 1,8 3,4 2,5 0,1 0,5 0,3 15,1

In 1,6 1,2 1,2 1,0 0,6 0,8 1,3 0,8 0,1 0,8 0,5 9,6

Co 0,2 0,7 0,4 0,2 0,2 0,2 1,8

BP 2,5 2,4 2,1 1,8 1,8 1,6 2,1 1,4 0,3 0,5 0,5 16,1

Pts 14,4 13,5 12,3 12,2 9,3 9,2 6,7 5,2 1,4 1,3 0,8 0,3 81,3

Joueur Antoine Belkessa Frederic Minet Mantas Ruikis John Torson Jason Bach Nils Gouacide Amadou Gacko Eddy Morand Emmanuel Hinfray Remi Dussart Laurent Correa Anthony Hasdenteufel Antoine Hersin Total

MJ 32 34 17 33 34 34 32 30 23 30 4 18 11 34

Min 29 32 32 28 30 25 19 14 15 2 12 1 1 -

Tirs 169-352 167-344 73-171 156-293 121-236 134-271 98-166 75-147 27-56 8-14 1-8 2-5 1-4 1032-2067

% 48,0 48,5 42,7 53,2 51,3 49,4 59,0 51,0 48,2 57,1 12,5 40,0 25,0 49,9

3pts 64-158 61-141 41-101 27-65 48-121 0-4 1-5 14-45 4-19 1-5 0-5 1-1 0-2 262-672

%LF 83,2 84,1 79,6 74,7 70,7 73,5 40,7 79,6 80,0 50,0 73,2

Rb 2,6 3,4 3,5 7,5 5,4 4,7 5,0 1,6 3,4 0,2 2,3 0,1 36,7

Pd 2,4 4,8 1,4 1,3 1,4 0,8 1,3 1,5 1,2 0,1 0,5 0,1 14,8

In 0,9 1,4 0,6 0,8 1,0 0,4 0,8 0,6 0,5 0,2 0,5 7,1

Co 0,5 0,3 0,5 0,7 0,2 2,1

BP 2,9 2,9 2,0 1,3 1,1 1,8 1,6 2,1 1,5 0,3 1,0 15,9

Pts 15,5 14,3 13,3 12,0 10,1 10,0 7,3 6,8 3,6 0,8 0,5 0,3 0,2 83,4

Joueur Gabriel Kennedy Vaidotas Pridotkas Moses Mubarak Olivier Kolb Maxime Boire David Thevenon Mouhamadou M’Bodji Cedric Beesley Baptiste Curculosse Michael Tuck Kamir Arafa Mathieu Sommesous Seydou Dianka Guillaume Paget Total

MJ 34 24 34 34 34 15 32 34 15 8 27 31 6 3 34

Min 29 26 25 20 32 28 28 24 15 14 2 1 1 1 -

Tirs 194-350 120-218 121-286 112-188 102-229 39-83 96-211 95-233 25-49 15-34 2-12 1-1 928-1912

% 55,4 55,0 42,3 59,6 44,5 47,0 45,5 40,8 51,0 44,1 16,7 100,0 48,5

3pts 0-3 30-65 80-203 1-1 33-89 19-46 26-87 38-119 19-37 1-5 1-8 1-1 250-675

%LF 70,4 70,8 58,6 68,4 67,9 74,1 61,5 75,9 99,9 55,6 68,2

Rb 6,6 4,8 1,9 4,6 2,9 2,4 4,8 2,4 1,3 2,1 0,1 31,5

Pd 0,9 1,0 1,0 0,9 4,8 2,1 2,3 1,1 1,3 0,6 0,1 13,5

In 1,0 1,0 1,1 0,3 1,7 0,7 1,2 0,7 0,8 0,3 0,1 9,0

Co 0,9 0,2 0,3 0,7 0,1 0,3 0,1 2,6

BP 2,6 2,1 1,1 2,0 2,1 1,7 2,0 1,4 0,6 1,5 0,1 0,1 14,8

Pts 14,4 13,9 10,0 8,9 8,6 7,8 7,8 7,4 5,0 4,5 0,2 0,1 73,7

Joueur Ronald Yates Moustapha N’Diaye Etienne Plateau Klemensas Patiejunas Reggie Larry Pascal Perrier-David Danijel Zoric Tony Ramphort Mantcha Traoré Cedric Miller Guibril Badji Kevin Mondésir Romain Ba Gauthier Labarre Paul Ponchel Loic Lauratet Thomas Ba Nicolas Dachicourt Remi Dufour Etienne Leblond Alexis Butel Benjamin Dusommerard Total

MJ 29 32 34 17 5 15 16 10 31 19 16 31 33 4 7 6 3 2 1 1 2 13 34

Min 31 30 34 37 30 34 19 18 21 22 16 9 13 1 1 1 1 1 1 1 1 1 -

Tirs 204-376 164-402 167-390 60-142 23-59 43-121 51-90 30-74 103-209 47-94 35-76 47-79 40-65 0-1 1-1 0-1 1016-2181

% 54,3 40,8 42,8 42,3 39,0 35,5 56,7 40,5 49,3 50,0 46,1 59,5 61,5 100,0 46,6

3pts 11-35 51-151 94-234 22-71 5-20 20-60 0-1 6-22 0-10 22-62 12-41 6-16 0-4 0-1 250-729

%LF 69,2 71,7 77,0 67,2 40,0 84,4 69,4 69,7 72,7 80,0 88,0 56,5 41,7 50,0 99,9 71,5

Rb 5,9 4,5 3,3 4,2 4,6 3,2 2,9 1,5 5,3 4,8 1,1 1,8 1,9 1,0 32,6

Pd 2,7 2,0 3,1 7,9 1,2 5,4 0,6 3,1 0,8 2,1 0,7 0,3 0,7 0,2 0,1 18,1

In 1,3 0,9 2,0 2,5 1,0 1,1 0,5 0,8 0,8 0,7 0,4 0,5 0,2 9,2

Co 0,3 0,1 0,2 0,3 0,1 0,8 0,1 0,1 1,2

BP 2,4 2,6 1,3 3,5 2,0 4,0 2,1 1,5 1,7 1,2 0,9 0,8 0,5 0,5 0,1 15,2

Pts 17,9 14,4 14,0 10,9 10,6 9,6 9,1 8,9 7,9 7,2 6,5 3,6 2,6 0,3 0,3 0,3 81,2

2- LE PUY (21-13)

3- CHALLANS (21-13)

4- DENAIN (21-13)

5- CHÂLONS-en-champagne (20-14)

6- BOULOGNE-sur-mer (20-14)

7- ANGERS BC (20-14)

Joueur Zach Gourde Jean-Victor Traoré Olivier Sulpice Michel Ipouck Deron Hayes James White Aurelien Rigaux Yassine Bassine Oumarou Baradji Martin Moreau Étienne De Casabianca Total

MJ 34 31 33 32 34 33 34 32 29 32 4 34

Min 26 24 32 23 24 23 29 22 2 2 1 -

8- BLOIS (19-15)

Joueur Mathieu Tensorer Lorenzo Orr Johan Blot Benjamin Recoura David Condouant Zaka Alao Pierre Brochard Jovo Glavinic Julien Monclar Mathieu Cizeau Erwan Delourme Guillaume Conquet Edouard Girard Kélian Boistard Dimy Delmonte Total

MJ 33 34 11 34 30 27 34 1 10 18 26 27 10 1 2 34

Min 33 35 31 34 29 22 36 17 10 4 5 1 1 1 1 -

Tirs 148-263 132-276 115-252 102-225 102-236 99-246 89-207 75-211 8-26 2-8 872-1951

% 56,3 47,8 45,6 45,3 43,2 40,2 43,0 35,5 30,8 25,0 44,7

3pts 2-8 13-58 21-81 0-11 72-166 28-90 51-143 56-169 0-1 2-8 245-736

%LF 63,3 55,7 59,6 64,1 67,7 76,9 75,6 70,0 42,9 50,0 65,5

Rb 4,4 5,9 4,9 5,9 2,7 2,9 2,6 3,0 0,7 0,1 0,5 33,1

Pd 1,5 0,9 3,2 1,5 1,1 1,1 4,5 1,1 0,1 0,1 14,6

In 1,0 1,4 1,0 1,1 0,9 1,0 1,6 1,1 0,2 9,3

Co 0,6 0,5 0,4 0,8 0,1 0,2 0,1 2,6

BP 2,2 1,4 1,9 1,8 1,0 1,9 2,2 1,2 0,1 0,2 0,3 14,0

Pts 10,8 10,0 9,5 9,4 8,7 8,7 8,5 7,1 0,7 0,3 71,1

Tirs 192-351 222-453 56-140 150-340 133-235 83-180 112-249 1-2 10-27 7-17 10-19 2-8 979-2022

% 54,7 49,0 40,0 44,1 56,6 46,1 45,0 50,0 37,0 41,2 52,6 25,0 48,4

3pts 64-149 0-9 18-64 70-172 2-7 35-93 54-144 1-2 7-15 5-10 5-10 1-2 262-677

%LF 75,0 36,5 81,1 77,6 66,7 54,7 66,2 99,9 66,7 99,9 50,0 61,3

Rb 4,5 7,2 3,9 4,5 8,4 2,9 4,1 2,0 1,8 0,4 0,5 0,1 35,4

Pd 1,6 1,9 1,2 2,2 1,7 1,4 6,2 2,0 0,3 0,1 0,1 15,1

In 1,0 1,0 1,5 1,0 0,6 1,0 1,1 1,0 0,1 0,1 0,2 6,8

Co 0,3 0,5 0,1 0,2 0,1 1,1

BP 1,9 2,7 2,8 1,9 2,2 1,6 3,4 1,0 0,6 0,2 0,3 14,9

Pts 15,3 15,0 14,5 13,7 12,3 10,0 9,5 3,0 2,9 1,3 1,2 0,2 79,3

%LF 69,4 62,3 78,3 62,0 46,7 71,2 48,6 59,2 99,9 65,9

Rb 3,7 8,6 3,1 3,5 6,5 4,9 7,3 2,5 0,5 0,2 34,9

Pd 2,5 1,5 4,0 3,9 0,2 0,7 1,1 1,0 1,5 0,1 14,3

In 1,6 1,1 1,4 1,3 1,2 1,1 0,6 0,5 0,3 0,1 8,1

Co 0,1 0,3 0,1 0,6 0,9 0,7 0,1 2,1

BP 2,6 2,7 2,8 3,1 0,7 1,6 1,8 1,4 2,3 0,2 0,1 16,2

Pts 16,2 15,1 12,8 12,1 10,7 9,2 7,8 6,2 3,3 0,2 79,1

9- SAINT-QUENTIN (19-15)

Joueur Kevin Bichard Julien Lesieu Moustafa Diallo Alexis Rambur Marcus Allen Gilles Sylvain Ian Caskill Babacar Diouf Jeremy Bichard Kamel Ammour Clement Pilet Aurelien Delmer William Avot Total

MJ 34 33 34 32 11 34 21 33 4 33 31 32 1 34

Min 34 31 34 32 25 25 27 22 12 2 1 1 1 -

Tirs 200-407 214-427 133-348 145-282 49-94 116-245 70-142 77-153 6-12 2-9 0-3 1012-2122

% 49,1 50,1 38,2 51,4 52,1 47,3 49,3 50,3 50,0 22,2 47,7

10- DENEK BAT (18-16)

Joueur Larry Blair Thomas Viglianco Julien Blanchot Boris Elisabeth-Mesnager Fabien Calvez Benjamin Rey Sylvain Baykam Willy Berquier Yannick Nyambikiwe Jean-Baptiste Dralet Vince Achoun Dany Rubio Abdou Diaoune Total

MJ 32 33 28 32 25 32 33 32 22 16 8 1 10 33

Min 37 33 28 30 28 19 19 20 1 1 1 1 1 -

Tirs 294-604 133-347 102-230 132-231 89-199 120-219 100-172 42-120 2-2 1-5 1015-2129

% 48,7 38,3 44,3 57,1 44,7 54,8 58,1 35,0 100,0 20,0 47,7

3pts 84-220 0-6 56-173 17-66 6-23 23-77 6-17 5-32 1-5 0-2 198-621

3pts 78-185 90-246 23-77 10-27 47-112 0-1 0-2 18-65 1-3 267-718

%LF 84,0 59,2 73,2 71,1 57,9 62,9 67,4 74,5 72,3

Rb 4,9 9,5 3,1 4,5 2,8 5,0 3,6 1,5 0,3 34,9

Pd 3,6 1,6 2,3 2,0 4,2 0,7 0,4 2,4 15,5

In 3,5 0,6 0,9 0,7 1,8 0,5 0,8 1,1 0,1 9,4

13- LIéVIN (16-18)

Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP Sanjay Adell 26 34 167-329 50,8 37-113 82,1 6,6 1,8 1,0 0,2 2,3 Aude Pierre-Joseph 33 32 155-334 46,4 80-208 84,9 3,6 1,5 1,1 0,1 1,8 David Cilly 33 29 154-328 47,0 10-40 62,4 7,1 0,9 1,0 0,2 2,2 Vincent Lehut 32 26 119-258 46,1 33-103 85,5 2,3 3,2 1,1 0,1 2,2 Lavell Payne 5 22 23-44 52,3 0-4 60,0 3,8 1,2 0,4 1,6 3,2 Jerome Dessart 27 30 90-239 37,7 43-145 68,9 3,0 5,1 1,1 - 3,0 Simon Cretaux 33 24 88-213 41,3 47-134 81,0 2,1 1,6 0,8 - 1,1 Hugues Jannel 33 17 57-127 44,9 1-7 55,1 4,7 0,3 0,5 0,4 1,1 Mohamed Hachi 21 12 31-60 51,7 13-26 54,5 1,4 0,9 0,2 - 0,7 Nikola Stojakovic 13 11 13-28 46,4 1-6 41,2 0,8 1,5 0,4 - 1,7 Arnaud Salon 15 6 7-25 28,0 2-15 - 0,5 0,7 0,1 - 0,5 Maxime Picque 18 6 5-15 33,3 55,6 0,6 0,1 0,2 0,1 0,2 Patrick Petit 1 1 Total 33 - 909-2000 45,5 267-801 71,9 30,6 14,8 7,2 1,3 14,7

14- ANGERS ESSL (16-18)

Joueur Tommy Swanson Johan Rathieuville Benoit Braun Thibaut Lonzième Alexandre Crasnier Damien Bracq Benjamin M’Boli William Meignan Martin Gautier Michael Delay Antoine Porquier Florent Vigneron Total

Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co Robert Strickland 31 26 147-376 39,1 54-164 74,7 4,6 1,4 0,6 0,4 Bianco Matanga 29 33 107-304 35,2 51-168 68,7 3,0 3,4 1,0 Martial Gotagni 30 24 120-259 46,3 57-158 62,2 3,6 1,3 2,0 Christopher Cologer 33 28 133-311 42,8 6-22 67,9 8,0 1,0 0,7 1,0 Danny Strong 15 23 55-133 41,4 30-92 93,8 3,1 1,3 0,7 0,3 Gregory Lessort 34 22 138-256 53,9 0-5 66,3 6,0 0,8 0,8 0,3 A’Nsi Lema 34 29 123-299 41,1 38-118 72,7 4,7 1,3 0,6 0,1 Ronald Galette 34 33 63-197 32,0 33-128 77,8 2,6 4,1 0,9 0,1 Matthieu Blavin 18 7 13-55 23,6 1-22 63,6 1,3 0,7 0,4 0,1 Yoann Duboc 28 2 5-10 50,0 3-8 75,0 0,1 0,2 Antoine Constantin 5 1 Pierre Prevoteau 8 1 Dejan Pavlovic 17 1 0-4 0-2 - 0,1 0,1 Jonathan Tayayi 3 1 Total 34 - 904-2204 41,0 273-887 70,2 36,3 13,6 7,3 2,1

BP 1,6 2,5 1,0 1,8 1,0 1,9 1,6 1,8 0,6 0,2 12,6

Pts 13,3 11,5 10,8 10,5 10,3 10,0 9,8 5,5 1,9 0,6 73,1

Joueur Evan Pellerin Terence Situtala Christopher Marsh Nicolas Kaczmarow Mateusz Kasperzec Boudji Yaici Bertrand Navarro Baptiste Cransac Gora Hane Clarence Juillet Vincent Gevrey Thomas Schumacher Fabien Chenavaz Emmanuel Gabriel Quentin Kleis Total

BP 2,2 1,5 2,3 1,6 1,8 1,5 1,7 1,2 1,5 1,0 2,0 13,7

Pts 18,4 10,6 10,2 9,8 9,3 8,8 8,5 7,0 5,3 5,0 3,3 3,0 0,4 78,5

Joueur Léo Westermann Mathis Keita Vincent Pourchot Livio Jean-Charles Hugo Invernizzi Ulysse Adjagba William Howard Benjamin John Anthony Racine Yannis Morin Jonathan Radjouki Mourad Benkloua Alexandre N’Doye Mouhammadou Jaiteh Alexandre Chassang Jean-Francois Basileu Arthur Daroux Total

MJ 32 31 29 34 34 28 31 33 4 1 9 2 8 9 8 1 2 34

Min 30 22 32 31 26 22 23 21 27 21 13 19 1 1 1 1 1 -

Tirs 243-438 119-259 119-234 105-263 121-268 82-149 91-208 87-179 9-23 1-3 9-14 3-9 1-2 0-1 990-2051

% 55,5 45,9 50,9 39,9 45,1 55,0 43,8 48,6 39,1 33,3 64,3 33,3 50,0 48,3

3pts 19-48 61-149 15-65 71-193 26-75 10-22 41-118 37-82 2-5 1-2 5-10 1-1 289-770

%LF 71,8 88,2 58,7 85,2 79,0 74,0 73,6 56,8 50,0 99,9 77,8 73,0

Rb 6,5 2,2 2,7 1,9 4,5 4,4 1,3 3,1 2,8 3,0 0,8 5,0 28,1

Pd 2,3 1,1 4,8 2,6 1,6 0,8 1,9 1,1 3,3 0,8 0,1 15,5

In 1,2 0,6 2,2 2,0 1,3 0,8 0,6 0,9 0,3 1,0 0,4 9,6

Co 0,4 0,1 0,1 0,4 0,2 0,1 0,5 1,0 1,7

% 45,3 37,9 40,4 60,1 46,4 37,9 44,1 39,8 45,6 31,9 66,7 100,0 43,0

3pts 7-14 51-166 84-228 17-34 45-102 36-98 4-25 24-69 0-2 10-37 2-4 1-1 281-780

MJ 10 22 11 34 34 34 33 28 22 31 31 2 9 28 34

Min 23 26 25 32 27 22 26 26 28 16 8 1 6 1 -

Tirs 41-88 99-188 47-93 100-241 128-311 117-229 110-256 85-232 67-143 50-132 22-64 2-12 3-5 871-1996

% 46,6 52,7 50,5 41,5 41,2 51,1 43,0 36,6 46,9 37,9 34,4 16,7 60,0 43,6

3pts 6-14 1-10 5-15 71-168 20-92 22-55 22-86 10-48 19-62 28-90 2-17 2-9 208-668

%LF 75,8 71,2 58,5 66,2 89,7 75,0 41,5 60,0 38,2 50,0 67,3

Rb 8,5 4,6 2,8 4,8 2,4 1,8 3,2 1,7 2,9 1,7 0,3 0,3 34,7

Pd 1,1 6,1 0,8 1,5 1,5 1,3 0,4 0,5 0,6 1,6 0,2 0,3 14,7

In 0,8 2,5 0,5 1,0 0,9 1,0 0,2 0,2 0,2 0,9 0,1 8,8

Co 0,7 0,1 0,1 0,1 0,2 0,1 1,3

BP 3,1 3,0 1,7 1,3 1,7 2,1 1,5 0,7 1,3 0,7 0,2 0,3 16,7

Pts 14,0 12,7 11,5 9,5 7,4 6,7 4,6 4,3 3,7 2,0 0,8 0,8 72,3

%LF 87,8 45,7 68,2 83,1 66,1 64,1 68,5 78,2 44,9 47,6 73,7 99,9 66,7 67,1

Rb 6,2 6,4 1,5 2,6 5,6 5,9 4,3 4,0 3,3 1,2 1,2 0,1 0,2 34,3

Pd 1,4 1,6 1,2 3,6 2,2 0,8 1,8 2,2 1,8 1,1 0,4 0,1 14,4

In 0,9 0,5 0,5 1,0 1,4 0,6 0,7 0,9 1,0 1,2 0,2 0,1 8,5

Co 0,4 0,5 0,1 1,2 0,4 0,1 0,1 0,1 2,3

BP 2,9 3,2 2,1 1,5 2,5 2,1 2,1 1,9 1,5 1,5 0,5 0,5 0,2 0,1 17,3

Pts 12,4 10,5 10,4 9,9 9,3 9,0 8,8 8,6 8,0 4,5 1,9 1,0 0,9 0,2 69,1

16- COGNAC (15-19)

Pts 25,7 11,7 11,0 10,3 9,9 9,4 6,9 4,4 0,2 0,2 83,9

12- SAINT-éTIENNE (17-17)

Tirs 175-386 139-367 135-334 98-163 85-183 74-195 49-111 49-123 57-125 22-69 4-6 1-1 888-2063

Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP Pts Slobodan Ocokoljic 25 27 134-285 47,0 16-56 75,6 8,2 1,2 0,7 0,2 2,4 15,0 Mathieu Bigote 33 27 166-332 50,0 83-192 77,4 2,3 2,3 0,9 - 1,8 14,0 Cédric Bertorelle 23 30 97-226 42,9 43-112 65,8 3,6 3,5 1,3 - 3,0 13,6 Daniel Aultman 33 26 170-277 61,4 4-12 74,2 4,2 0,8 0,8 0,1 1,2 11,9 Jonathan Godin 30 29 99-207 47,8 35-95 77,7 3,1 4,6 1,4 0,1 2,1 10,4 Anthony Rowe 9 23 36-69 52,2 0-1 54,5 6,4 0,2 0,6 0,4 2,8 9,3 Camille Eleka 30 21 85-154 55,2 14-38 71,0 2,5 1,6 1,0 0,1 1,5 8,3 Erwan Fournier 26 18 59-122 48,4 69,8 4,8 0,6 0,3 0,6 1,3 5,7 Rémy Conderanne 34 20 67-179 37,4 38-121 64,0 1,5 1,7 0,6 0,2 1,0 5,5 Etienne Le Flécher 26 18 36-88 40,9 23-52 62,5 1,0 3,3 0,5 0,1 1,6 4,2 Willy Molongo 30 10 40-98 40,8 6-19 76,9 2,0 0,2 0,2 - 0,8 3,2 Bastien Versier 4 1 2-2 100,0 - 0,3 - 1,0 Clement Brisson 8 4 1-3 33,3 1-3 - 0,3 0,1 - 0,4 Jeremy Marchadier 4 1 - 0,3 - 0,3 Total 34 - 992-2042 48,6 263-701 71,6 31,6 16,7 7,4 1,4 14,8 80,5

BP 2,3 1,4 1,7 3,1 2,0 1,9 1,5 1,2 0,1 14,6

Joueur Andre Harris Raphaël Wilson Julien Sauret Benoit Gillet Georges Philips Sébastien Hermenier Logi Gunnarsson Desmond Quincy Jones Jean-Baptiste Bah Charles Quincelet Xavier Gaillou Robinson Louisme Anthony Chomat Vincent Pavanello Olivier Peillon Yannick Lurol Corentin Gonnet Total

Min 28 32 28 23 22 23 16 12 14 15 3 2 -

15- SAINT-CHAMOND (15-19)

Joueur Silas Mills Derrick Russel Robert Laslo Romain Tillon Jean-Stéphane Rinna Olivier Vivies Regis Aubry Michael Bole Jessie Begarin Jean-Paul Landu Alexandre Hergott Philippe Soulpin Romain Jacon Thibault Laforgue Total

Co 0,1 0,3 0,1 0,2 0,1 0,5 0,2 1,3

11- GET VOSGES (17-17)

MJ 34 33 33 27 34 33 26 31 34 33 12 4 34

Pts 18,0 13,2 11,8 10,7 10,4 9,8 8,2 4,6 3,9 2,6 1,1 0,8 76,4

17- LONGWY (4-30) MJ 34 5 18 32 31 5 32 32 31 29 3 31 20 8 1 34

Min 29 25 26 25 24 21 30 30 19 14 5 13 10 5 1 -

Tirs 201-356 14-33 64-166 120-246 97-221 14-36 85-264 89-228 71-169 50-115 2-5 20-75 13-42 1-11 841-1968

% 56,5 42,4 38,6 48,8 43,9 38,9 32,2 39,0 42,0 43,5 40,0 26,7 31,0 9,1 42,7

3pts 2-7 5-13 28-73 24-73 52-138 9-23 49-160 5-30 7-30 8-26 2-5 5-31 5-15 1-8 202-633

18- CENTRE FéDéRAL (3-31) MJ 20 34 14 34 29 30 32 32 2 17 27 33 18 1 1 1 1 34

Min 30 30 21 26 20 19 17 19 6 14 17 21 16 2 12 4 2 -

Tirs 94-232 148-366 51-88 101-212 73-180 82-180 72-172 70-169 4-6 36-62 50-116 60-134 17-56 1-1 0-2 0-1 859-1977

% 40,5 40,4 58,0 47,6 40,6 45,6 41,9 41,4 66,7 58,1 43,1 44,8 30,4 100,0 43,4

3pts 34-106 35-128 0-1 9-51 43-126 17-57 25-89 19-72 3-5 2-16 5-24 0-1 192-676

%LF 71,3 52,6 85,7 80,2 69,2 60,0 79,2 63,6 66,2 50,0 58,3 38,5 99,9 69,3

Rb 6,6 2,2 3,5 4,8 1,9 4,0 2,8 2,9 3,2 2,8 1,5 0,7 0,9 30,1

Pd 0,7 1,4 1,6 1,7 1,4 2,0 3,4 2,7 0,4 0,3 0,7 0,6 1,3 0,4 12,8

In 0,6 0,4 0,6 0,6 0,8 1,2 0,4 1,2 0,3 0,4 0,3 0,3 0,2 5,8

Co 0,1 0,4 0,3 0,4 1,2

BP 2,9 2,4 2,3 1,8 1,4 2,0 2,5 2,3 1,8 1,4 0,7 0,9 1,3 17,1

Pts 15,4 10,6 10,3 10,3 10,3 8,6 8,0 7,0 6,3 4,0 2,0 1,9 1,8 0,6 69,1

%LF 67,2 54,9 72,7 69,8 85,3 69,6 74,1 61,8 63,3 56,4 52,9 50,0 64,5

Rb 4,3 4,1 4,1 5,0 1,9 1,0 2,3 1,3 0,5 2,8 2,9 5,8 1,7 3,0 1,0 31,8

Pd 3,0 3,6 0,9 0,7 0,7 0,6 0,7 1,5 0,2 0,3 0,6 0,4 10,7

In 1,4 1,4 0,6 0,6 0,6 0,8 0,3 0,8 0,5 0,1 0,4 0,4 7,0

Co 0,1 0,1 1,2 0,1 0,1 0,2 0,5 0,1 0,1 1,5

BP 4,2 3,2 2,0 1,8 1,4 1,7 1,4 1,6 0,5 0,9 1,0 1,9 1,9 1,0 18,5

Pts 13,3 11,4 8,4 7,5 7,5 7,3 6,6 6,3 5,5 5,4 4,6 4,2 2,8 2,0 67,4


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spécial PLAYoffs PRO A

L’ŒIL

D’ALAIN WEISZ*

l « Depuis l’Antiquité, le sport fait en sorte d’opposer les compétiteurs afin d’en distinguer le meilleur. Nous avons tous baigné dans l’injonction qui a accompagné des siècles de sport : QUE LE MEILLEUR GAGNE ! » Certains sports peuvent confondre facilement le meilleur et le vainqueur. Usain Bolt, champion incontestable du sprint mondial, me semble en être une illustration parfaite. Mais d’autres sports ne peuvent offrir la même garantie. Il y a 63 ans, aux États-Unis, les dirigeants de la ligue professionnelle de basket s’étaient déjà posés la question. Comment construire une compétition qui permette de déterminer avec le plus de précision possible la meilleure équipe du pays ? Ils avaient imaginé d’organiser à l’issue de la saison régulière ce que l’on appelle, toujours aujourd’hui, des playoffs. Le champion serait l’équipe qui aurait battu l’autre finaliste à quatre reprises. La finale de la future NBA s’est donc jouée en 1947 au meilleur des sept matches. Vous ne rêvez pas. Aujourd’hui , les principaux pays d’Europe jouent leurs playoffs au meilleur des 5 matches. La France les joue elle en 2 matches gagnants, sans parler de la finale qui se joue, elle, sur un seul match. Une ineptie. Spectateur attentif des phases finales, je regrette, lors de chaque match, que les séries ne puissent être plus longues. Pas seulement parce qu’il s’agit de la culture spécifique du basket mais tout simplement pour l’intérêt du spectacle et l’équité de la compétition. Le basket est un sport éminemment stratégique. Les coaches peuvent changer leurs batteries d’un match à l’autre, essayant de gommer les faiblesses de leur équipe pour appuyer sur celles de leur adversaire. C’est aussi un sport tactique. Le MSB n’a-t-il pas changé l’appellation de ses systèmes lors du premier match contre Paris Levallois ? D’autres équipes ont, elles, carrément apporté de nouveaux systèmes non utilisés en saison régulière. La qualité technique des joueurs n’est pas non plus un élément invariable. Chacun sait qu’il n’est rien de plus instable que l’adresse, ô combien déterminante dans le résultat d’une rencontre. Les dispositions mentales des joueurs peuvent aussi varier à trois jours d’intervalle et selon « l’histoire » du match précédent. Le mixage de ces éléments explique facilement que les vainqueurs changent, sans plus de surprise, lors de confrontations équilibrées et rapprochées. Des séries rallongées réduiraient encore plus le caractère aléatoire du basket. Jouer la qualification en cinq matches permettrait aussi de neutraliser l’importance du terrain et les comportements arbitraux parfois confus qui en découlent. Au meilleur des trois matches, on peut affirmer schématiquement qu’une seule défaite à domicile est synonyme d’élimination. La pression exercée sur tous les acteurs du jeu ressemble plus à la pression d’un match couperet qu’à celle d’un match de série. D’autres éléments pourraient être évoqués pour plaider en faveur des cinq matches. Par exemple, et sans aucun esprit violent, j’aurais bien aimé revoir Vaty et Lewis, suspendus lors du match 3, dans la fièvre d’un match 5. Ces petits incidents, relayés par une presse écrite et télévisuelle très bien disposée à l’égard de notre sport, pourraient venir enrichir l’Histoire des playoffs et en construire la légende. Malgré tout, 2010 verra bien le sacre d’une forte équipe, les effusions de joie des vainqueurs seront inoubliables, mais une question me trotte sans cesse dans l’esprit : avec la formule actuelle, est-ce bien le meilleur qui aura gagné ? » Chaque semaine, l’entraîneur d’Hyères-Toulon nous livre ses impressions sur les playoffs de Pro A.

Pascal Allée / Hot Sports

QUE LE MEILLEUR GAGNE

Ultime seconde, le contre magistral d’Akpomedah sur Falker qui donne la victoire au BCM.

CHOLET – GRAVELINES-DUNKERQUE

L’ÂME DU BCM

Invaincu en playoffs avant de recevoir Cholet – mercredi soir, hors nos délais de bouclage – le BCM déjoue les pronostics. Sa solidité mentale a fait la différence à la Meilleraie. Par Antoine LESSARD

C

ette bande de Nordistes ne lâche jamais rien. Les Gravelinois ont fait preuve d’un mental exceptionnel à la Meilleraie, pour arracher leur troisième victoire face au leader en autant de confrontations. Le match fut âpre, intense, physique. Laid aussi lors de sa première moitié, avec un triste 25-29 à la mi-temps et 27% de réussite au cumul des deux équipes. Le BCM aurait pu lâcher à plusieurs reprises. Comme après ce rush choletais du troisième quart orchestré par Samuel Mejia et Mickaël Gelabale pour inverser le momentum de la partie. Ou encore après ce fade-away de Gelabale qui offrit six points d’avance aux Choletais à quatre minutes de la fin (58-52). Un écart a priori insurmontable dans cette configuration de match. Mais que ce BCM rattrapa, aux forceps, au courage, en agressant le cercle choletais, via Nichols, Woodside, Bokolo, et en verrouillant sa défense. CB n’inscrivit qu’un

seul panier sur ses neuf dernières attaques du temps réglementaire.

Lewin, soutier absolu ? Un peu de tout cela, sans doute. Un peu aussi des fortes affinités, de l’esprit de corps qui transpire de cette équipe. Il faut y voir Akpo ce héros la patte de Christian Monschau, un Il y eut ce modèle de séquence « player’s coach », aux qualités de madéfensive, sur l’ultime possession nagérat éprouvées. Ce groupe vit bien choletaise. Dix secondes et sept dixièmes d’effort collectif. Les cannes ensemble. Cela crève les yeux. Plus rien à voir avec l’ambiance délétère de Yannick Bokolo pour stopper le drive de Sammy Mejia. La bonne aide qui régnait dans le Nord il y a deux de Rob Lewin pour repousser le Domi- ans. Cela a convaincu Hervé Beddenicain loin de la raquette. La dernière leem de re-signer très vite son « Kiki » de coach pour un contrat longue durée. passe lobée de Mejia pour trouver, miraculeusement, Falker plein axe, à deux mètres du panier. Et ce contre 9 victoires sur les venu d’ailleurs de Cyril Akpomedah, 10 derniers matches au dernier dixième. Akpo, l’ancien Un autre signe qui ne trompe pas. Au Choletais, héros de la soirée, alors BCM, même ceux qui jouent peu – qu’il était passé à côté de son match. 11 minutes pour Pope, 15 pour Nichols D’où le BCM tire-t-il ce supplément et Lewin, 18 pour Stanley – ne tirent d’âme, qui avait déjà œuvré dans le pas la tronche. Les seuls mécontents, quart aller face à Nancy ? De l’esprit Curtis Sumpter et Trey Johnson, ont guerrier de J.K. Edwards, leader de quitté le club en cours de route. Un vestiaire et rassembleur de troupes événement, tragique, a achevé de s’il en est ? De l’intensité développée blinder la cohésion d’équipe. Le drame par son premier défenseur, Yannick vécu par Juby Johnson, qui a perdu Bokolo ? Du travail de sape de Rob son nourrisson au début du mois juste

avant la finale de la Coupe de France. « Le coach, les dirigeants, tout le monde m’a tellement soutenu », a-t-il livré à nos confrères de la Voix du Nord. « Je suis resté en contact avec eux, le coach a été très présent. J’ai trois frères, deux soeurs et j’aime être un membre d’une famille. Les gars ont été autour de moi, très proches, comme dans une famille. » Depuis l’arrivée de Johnson, le 13 mars, Gravelines-Dunkerque a remporté 9 de ses 10 derniers matches. Cette équipe, troisième de la saison régulière, et que paradoxalement, personne ou presque ne voyait aller au bout – 4% des votants dans le sondage BasketNews réalisé juste avant les playoffs, une autre source de motivation – avait les cartes en main pour retrouver Bercy pour la deuxième fois de la saison. Cela passait par une victoire à Sportica, hier mercredi. Ou à défaut par une nouvelle victoire à Cholet lors de la belle. Ces fichus Gravelinois en seraient bien capables. n


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spécial PLAYoffs PRO A

IMBROGLIO ARBITRAL

DOS AU MUR

l Il a régné une confusion absolue à la Meilleraie au milieu du deuxième quart-temps. D’abord le contexte : 18-13 pour Cholet. Quatre actions plus tôt, Rob Lewin s’est vu siffler une faute antisportive après avoir sorti les coudes au rebond, et ouvert le front de Thomas Larrouquis. De fait, le climat du match est très tendu. Retour aux faits. Rob Lewin joue Randal Falker en un-contre-un, qui commet une première faute et, dans la même action, en rajoute une deuxième couche, bien rugueuse pour interdire l’accès au cercle au Jamaïcain. Eddie Viator siffle une antisportive à l’encontre de Falker. Ben Woodside se présente sur la ligne pour tenter et réussir les deux lancers-francs, sans que les arbitres y voient quelque chose à redire. Pourtant, ne s’agissant pas d’une faute technique, le BCM n’avait pas le loisir de choisir son shooteur. C’était bien à Lewin de tirer ces deux lancers. Ce que fait aussitôt remarquer Erman Kunter à Eddie Viator. Logiquement, les arbitres annulent les lancers et accordent la remise en jeu au BCM. Dans la confusion et l’incompréhension, Christian Monschau se dirige vers la table de marque pour porter réclamation et hérite d’une faute technique. Les hommes en gris avaient pris la bonne décision. Leur tort a été de ne pas avoir suffisamment expliqué leur coup de sifflet aux deux coaches.

Le leader a craqué pour la troisième fois face au BCM. Explication en cinq points.

COUP DUR

Pascal Allée / Hot Sports

SÉRAPHIN OUT

l Cholet-Gravelines. Deux minutes et quarante-quatre secondes à jouer dans le premier quart-temps. Antywane Robinson pénètre dans la raquette gravelinoise, s’élève pour lâcher un floater (un tir en cloche) et percute J.K. Edwards qui jouait le passage en force. Dans leur chute, les 120 kilos de l’Américain viennent percuter le genou gauche de Kevin Séraphin, positionné pour jouer le rebond offensif. Hyperextension. Le genou de Séraphin vrille vers l’intérieur. Moins de trois minutes après son entrée en jeu, le jeune pivot quitte le parquet en boitant. Transféré à l’hôpital, il ne reviendra que pour assister en civil à la fin du match. L’IRM passée ce mardi devait apporter un diagnostic précis à sa blessure (ménisque ? ligaments latéraux ?) et préciser la durée de son indisponibilité. Forfait pour le match retour à Sportica, Séraphin a très probablement terminé sa saison. Un gros coup dur pour Cholet, et une sérieuse tuile pour celui qui avait décidé de se présenter à la Draft. Dans cette optique, il était prévu que Séraphin participe au camp de Trevise, du 5 au 7 juin, si toutefois Cholet n’atteignait pas la finale. Un camp suivi par une majorité de recruteurs NBA. Décisif pour viser une bonne place le 23 juin prochain.

POURQUOI CHOLET A CRAQUÉ CHEZ LUI ? 1 - La blessure de Séraphin

Privé de son jeune pivot dès le premier quarttemps, Cholet a accusé un gros déficit de points sur le poste 5. 11 pour Falker, 25 pour la doublette Edwards-Lewin. Séraphin est plus qu’un remplaçant dans les Mauges. Dix fois titulaire en dix-sept matches depuis le début de la phase retour (en incluant les quarts de playoffs), il représente une plus forte menace offensive que Falker (7,9 pts en 18’ sur la période, 4,9 pts en 22’ pour Falker). Son impact physique a manqué, samedi dernier, surtout lorsque Christian Monschau a aligné deux pivots (Edwards + Lewin) contre les deux ailiersforts choletais (Robinson + Sommerville).

2 - Le non-match de ses meneurs John Linehan a livré un de ses pires matches de la saison, au plus mauvais moment : 3 points à 10%, 6 rebonds, 6 passes et 4 d’éval’. Le « Virus » bénéficiait de circonstances atténuantes. Victime d’une entorse à Poitiers, il n’avait pas pu s’entraîner normalement avant ce match, et se plaignait toujours de sa cheville. Cela peut expliquer aussi son incapacité à stopper le dernier drive de Ben Woodside. Un Linehan à 100% de ses capacités aurait-il été pris de vitesse par son vis-à-vis ? En rotation, Arvydas Eitutavicius a été transparent (2 pts et 1 rbd en 12’). Les deux meneurs choletais ont cumulé 6 d’évaluation. À comparer aux 12 d’éval’ de Ben Woodside, auteur d’un match tout en sobriété.

3 - Une maladresse notoire

Les Choletais ne sont pas des spécialistes de l’exercice (33,9% à 3-pts, 10e de Pro A). Cependant, jamais ils n’étaient tombés aussi bas que samedi : 3 sur 22 soit 14%. La défense du BCM – la meilleure de Pro A au pourcentage adverse à trois-points – y est pour quelque chose. Mais les hommes d’Erman Kunter n’ont pas su convertir nombre de tirs ouverts, qui auraient repoussé les Gravelinois dans les cordes. Cholet a également

lâché 12 points sur la ligne (15/27). Beaucoup trop dans ce genre de match au couteau.

4 - Dernières possessions mal gérées

Sur son avant-dernier temps-mort (68-68), Kunter demande clairement à Samuel Mejia et John Linehan de faire faute sur Yannick Bokolo, pour envoyer sur la ligne, « le pire shooteur de lancersfrancs », d’après ses propos. « Il n’est qu’à 50%. » Bien vu coach, Bokolo vaut 46% sur la saison. Sauf que Mejia ne parvient pas à faire faute sur Bokolo, qui transfère à Ben Woodside. On connaît la suite. Autre choix discutable car prévisible, celui de confier le dernier ballon à Samuel Mejia. Le Dominicain était attendu par toute la défense gravelinoise et CB a cafouillé sa dernière attaque.

Pascal Allée / Hot Sports

L’ANTISPORTIVE DE FALKER

5 - Complexe d’infériorité

C’est une supposition mais, dans le money time, les vieux démons ont pu resurgir face au BCM. Une équipe qui les avait battus deux fois en championnat. Les Choletais avaient-ils encore dans un coin de leur tête ce shoot victorieux au buzzer de Juby Johnson, qui les avait crucifiés à la Meilleraie lors de la 22e journée (72-73) ? Cela peut expliquer leur nervosité, les fautes rapides avant la pause – 0 pt pour Mike Gelabale limité à 9 minutes dans les deux premiers quarts – et leur fébrilité inhabituelle en fin de match.

RÉSURRECTION

l Des sprints, des drives tonitruants, des arabesques spectaculaires, des rebonds sur la tête des pivots, de l’efficacité aussi : 19 points, 7 passes, 3 rebonds, 3 interceptions, 25 d’évaluation au match aller contre Roanne. On a retrouvé le Zack Wright de l’époque chalonnaise ! « On arrive à trouver un jeu qui lui convient », a apprécié J.D. Jackson avant de se rendre dans l’enfer bleu de Vacheresse. Privé d’Antoine Diot en meneur gestionnaire, le MSB est obligé de lâcher les chevaux. Son meneur américain en tire grand bénéfice. Avec 18,3 d’évaluation en playoffs, il était, après trois matches, le leader du MSB devant sa majesté Spencer.

Photos : Jean-François Mollière

ZACK IS BACK !


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spécial PLAYoffs PRO A

LA REVANCHE DE SALYERS

Jean-François Mollière

« ROANNE NE PEUT PAS NOUS BATTRE »

Il l’avait annoncé et il a assumé. 19 points, 4/7 à 3-points et une défense énergique sur Dylan Page. Du coup, Big Marc avait encore plus de choses à dire avant le deuxième match qui a eu lieu mardi soir à Roanne, hors de nos délais de bouclage. Attention, entretien qui claque ! Propos recueillis par Thomas BERJOAN

T

u avais annoncé avant le match 1 que tu ne te voyais pas perdre contre Roanne. Confiance ou provocation ? C’est juste que je pense que Le Mans est une meilleure équipe. Quand tout le monde est motivé, moi, Dee (Spencer) et Zack (Wright), on est meilleurs qu’eux. Je ne pense pas qu’ils peuvent nous battre.

que j’ai oublié comment on joue au basket. Je sais encore jouer, je peux marquer 20 points n’importe quel soir si j’en ai envie. Il savait que j’allais être motivé et jouer dur.

Est-ce que tu craignais, parce qu’il te connaît si bien, qu’il mette en place une défense pour te contrer ? C’est toujours un peu spécial pour toi de jouer Qu’est-ce qu’il allait bien pouvoir faire ? Je veux dire, les équipes d’Euroleague qui jouaient contre contre Roanne, non ? Oui bien sûr, c’est toujours un match particulier, à cause de mon passé avec ce club. Ça me donne un surplus de motivation, de concentration, je nous en 2008 défendaient en priorité sur moi, et joue plus dur. Mais si j’ai dit qu’on ne pouvait pas perdre, c’est parce que je pense que nous sommes j’ai quand même mis 22 points par match. Je ne suis pas un meneur ou un pivot sur lequel on peut une meilleure équipe. Et puis le fait qu’on ait joué là-bas avec Dee (Spencer), ça ne fait que multiplier faire des prises à deux. Au poste 4, s’ils font quelque chose de spécial pour m’arrêter, ça va être très notre envie. Et je ne pense pas qu’ils soient assez facile pour les autres de marquer, et je ne suis pas bons pour nous vaincre. sûr qu’ils soient prêts à prendre ce risque. Est-ce que tu as besoin de ce petit plus de Avec 19 points, ça reste ton motivation pour être bon cette saison ? meilleur match de playoffs Oui. Je n’ai pas été très motivé cette saison, ça a été une année très frustrante. Mais bon, maintenant, cette saison… Oui, tu sais, il n’y a eu que trois ce sont les playoffs, on est en demi. C’est le money time et j’ai très envie de gagner un autre titre, ça me matches pour l’instant. La série contre Paris, je ne me sentais suffit à me motiver. pas très concerné, ils n’ont jamais vraiment représenté une menace pour nous. On savait qu’on allait Jean-Denys Choulet, ton ancien coach, n’a pas été surpris de ta performance, il a dit qu’il les battre. Mais Roanne est une bonne équipe et on sait qu’on doit jouer notre meilleur basket pour les savait que tu serais bon contre lui… Il me connaît. Il m’a coaché pendant deux saisons, battre. Donc, j’ai joué aussi dur que je le pouvais. il sait quel genre de joueur je suis. Et même si je n’ai pas fait une bonne saison, ça ne veut pas dire Est-ce que tu étais également motivé parce

que tu jouais contre Dylan Page. Beaucoup de gens ont dit qu’il était le meilleur poste 4 de la ligue, en plus il est celui qui te remplace à Roanne. Il existe une rivalité entre vous ? Peut-être pour lui, mais pas pour moi ! Bien sûr, il a été l’un des meilleurs ailiers-forts de Pro A cette saison, il est évident qu’il a fait une meilleure saison que moi ici au Mans, mais je ne me juge pas par rapport à lui. Qu’est-ce qu’il a prouvé ? Il n’a pas de titre, il tourne à 14 points de moyenne. Il a fait une meilleure saison et alors ? Je ne pense pas qu’il soit aussi bon que moi. Me comparer à lui, c’est comme comparer une étoile à une lampe de poche. Mais attends, il a fait une bonne saison, il a aidé Roanne, il mérite son contrat. Je l’aime bien, c’est un mec sympa. J’espère qu’il fera une grande carrière à Roanne. Je lui souhaite le meilleur. Ça ne changera jamais ce que j’ai accompli quand j’étais là-bas. Globalement, cette saison, on a l’impression que tu as eu du mal avec ton jeu dans le petit périmètre. Soit tu drives, soit tu tires à trois-points, mais ton jeu intermédiaire, shoots à mi-distance, tirs en crochet, semble avoir disparu. Comment tu l’expliques ? J’ai eu du mal avec tous les aspects de mon jeu cette saison. J’ai connu une mauvaise saison, je n’ai jamais vraiment trouvé ma place au Mans. C’est juste une année difficile. Mais tant qu’on gagne un titre à la fin de la saison, ça aura valu la peine.

« Je peux marquer 20 points n’importe quel soir si j’en ai envie »

à gagner (avant le match retour de mardi à Roanne) et on est champion. Tu as gagné déjà deux titres, tu as été trois fois en finale. Est-ce que cette équipe du Mans peut le faire ? Oui ! Depuis le début de la saison, je dis qu’on peut le faire. C’est quelque chose que je veux faire, donc je serai très fier si on y arrive. Je préfère qu’on se rappelle de moi comme un mec qui gagne que comme un scoreur ou un shooteur. J’ai fait trois saisons en France, trois apparitions en finale, j’en ai gagné deux, avec deux titres de MVP, si on peut gagner cette saison, 3 sur 4, ce serait pas mal. De quelle manière la blessure d’Antoine Diot vous handicape ? Je ne pense pas que ce soit autant un problème que les gens semblent le penser. Avec Zack (Wright) sur le terrain, on est une équipe différente. On joue plus vite, plus de possessions, ce sont deux types de meneurs complètement différents. Maintenant que Zack joue plus, on joue différemment et j’aime plutôt la façon dont on joue actuellement. Je ne suis pas content qu’il (Antoine) se soit blessé, mais en même temps, je ne pense pas que ça nous handicape tant que ça. Qu’est-ce que tu vas faire la saison prochaine, parce que d’après ce que tu dis, tu ne seras pas de retour au Mans… Non à 100% ! Alors, quel est ton plan ? J’ai parlé à pas mal d’équipes. Je vais prendre ma décision dans quelques semaines. Pour l’instant, je suis très concentré sur ces playoffs et le titre. Après, je ne suis pas un rookie, ce n’est pas comme si je n’allais pas trouver de boulot. J’ai un bon CV.

« Me comparer à Page, c’est comme comparer une étoile à une lampe de poche ! » Physiquement, tu n’es plus aussi fort… Ça a à voir avec ma motivation globale, mon éthique de travail. Quand j’ai été frustré au début de la saison, j’ai perdu beaucoup de motivation, je n’ai pas bossé aussi dur que j’aurais dû pendant la saison. On voit le résultat. Mais tout ça, c’est derrière nous maintenant, il nous reste deux matches

Des chances de te voir en France ? J’aimerais bien. J’adore la France, la vie en dehors du terrain. Avec un peu de chance, je serai de retour, mais financièrement, il y a beaucoup de pays qui payent plus. Je vais voir. n


La Ligue NatioNaLe de Basket présente

WWW.LNB.FR

FINaLes Basket

des championnats de france

pro A / pro B

de

dimanche 13 juin 2010 PaRiS BeRcY Finale Pro B à 15h30 / Finale Pro a à 18h15

Réservations : 0 892 390 490 (0,34 euros la minute), www.ticketnet.fr, www.bercy.fr, www.finaleslnb2010.fr


22

échos EUROPE

Par Fabien FRICONNET

ITALIE

EN BREF

LOGIQUE

CSKA-KHIMKY

En demi-finale de la ligue russe, autant le CSKA a été expéditif contre le Dynamo (3-0), comme au tour précédent contre Samara, faisant oublier sa difficile fin de saison régulière, autant le Khimky a dû s’employer jusqu’au match 5 face à l’Uniks Kazan : 82-66, 16 points chacun pour Keith Langford et Robertas Javtokas. Les hommes de Sergio Scariolo affrontent ceux d’Evgueni Pashutin ce soir, pour le premier match de la finale.

l Logiques les qualifications express (3-0) pour les demi-finales de Sienne (23 pts et 6 rbds de Romain Sato au match 3) contre Treviso, de Caserte contre Rome (30 points à 7/8 à trois-points et 16 rebonds pour Jumaine Jones !), et de Milan contre Montegranaro. Plus laborieuse fut celle de Cantu contre la Virtus Bologne. Cantu menait pourtant 2-0 mais a dû en passer par un match 5, remporté 72-65 (18 points pour le Georgien Manuchar Markoishvili), après avoir cédé deux fois à Bologne (48 points du meneur US de la Virtus, Andre Collins, en deux matches). Cantu a le privilège d’affronter Sienne en demi, tandis que Caserte et Milan joue un remake de leurs années dorées.

GRÈCE

CHAUD !

ISRAËL

BIEN LE BONJOUR DE CENDRILLON ! Stupeur dans la Nokia Arena de Tel-Aviv jeudi dernier. En finale de la ligue israélienne – qui se conclut par un Final Four –, l’hégémonique « clubnation » s’est fait surprendre, devant ses supporteurs, par la « petite » équipe de Galil Gilboa (77-90). En 2010, les Cendrillons existent encore.

P

ini Gershon est gonflé. Après la finale perdue, la semaine dernière, le coach du Maccabi a trouvé bon de critiquer la formule des playoffs (*). Ce format, a-t-il soutenu, a été conçu pour briser la domination de son club. Ce qu’il oublie de dire c’est qu’avant de devenir une icône du mythique Maccabi, il en était le principal adversaire, critiquant son hégémonie dans les gazettes et dansant de joie après l’avoir vaincu en finale, en 1993, avec l’Hapoël Galil Elyon. Ce qu’il se garde de mentionner, en outre, c’est que le Maccabi a le privilège, tous les ans, de disputer le Final Four dans sa propre enceinte. Ce qui ne l’a pas empêché de perdre son titre pour la deuxième fois en trois saisons, après la chute contre l’Hapoël Holon en 2008. En face, on n’a que faire des jérémiades de Pini – lequel, annoncé partant, va finalement rester un an de plus au Maccabi. Pour « l’Altshuler Saham Galil Gilboa », club issu de la fusion, en 2008, de l’Hapoël Gilboa et de l’Hapoël Galil Elyon, c’est un pur conte de fée. Et pour Oded Katash, son coach, une douce revanche. Le Franco-Israélien, ex-gloire des Jaunes en tant que joueur, avait été prié de quitter le banc du Maccabi en janvier 2008, six mois après avoir été intronisé entraîneur du Maccabi. Gilboa n’était pourtant pas favori pour devenir la 3e équipe à priver le Maccabi du titre en 41 ans. Les hommes venus de Galilée avaient certes signé le deuxième bilan de la saison régulière (14v-8d, à égalité avec Jérusalem) mais loin derrière le Maccabi (21-1). Une sacrée foutue équipe, au roster improbable. On y trouve essentiellement de jeunes joueurs et des Américains sans référence, ou presque. Le cinq majeur cumule neuf saisons d’expérience professionnelle seulement, presque uniquement à Gilboa d’ailleurs. Une formation petite en taille (le power américain Brian Randle est, à 2,03 m, le point culminant du cinq majeur), dont le cinq entrant se compose d’un meneur US (Jeremy Pargo, 1,88 m, 24 ans, sorti de Gonzaga en 2009), d’un jeune arrière international

(Gal Mekel, 1,95 m, 22 ans, passé par Wichita State), d’un ailier US polyvalent (Dion Dowell, 1,98 m, 24 ans, sorti d’Illinois en 2008), d’un intérieur US renommé pour sa défense (Randle, 25 ans) et d’un « faux big man », le Franco-Israélien Elishay Kadir (2,02 m, 22 ans). Sur le banc ? Des joueurs de complément, la plupart utilisés au compte-goutte – notamment l’ailier Erik Daniels, seul joueur référencé (NBA, Rome), réduit au rang de porteur d’eau par Katash –, tel Marcus Cousin (2,11 m, 23 ans, USA), seul joueur au-dessus des 2,03 m dans l’effectif.

Le Maccabi panique Cette drôle de troupe – aussi homogène qu’hétéroclite –, qui a sweepé Ashkelon en quart de finale (3-0) et qui s’est débarrassé de Jérusalem en demi-finale (79-69), a fait de ses supposées faiblesses (manque de taille et de puissance, absence de « stars ») une force, en mettant le Maccabi en déséquilibre grâce à son jeu virevoltant, fait de pénétrations et de tirs dans le périmètre et à troispoints. Les champions en titre avaient pourtant les affaires en main, avec une avance de huit points à la pause, mais le troisième quart-temps a été celui de Pargo (12 de ses 15 points) et de Gilboa (21-9). L’écart est monté à +10 pour les « petits », notamment en raison de la faillite des cadres d’un Maccabi en panique et touché par les fautes (Guy Pnini a été le meilleur marqueur de Tel-Aviv avec 18 points), avant un baroud des champions en titre (retour à -4 avec 1’30 à jouer). Survoltés, Randle (19 points, 6 rebonds et 8 fautes provoquées) et Dowell (15 points) ont fini le travail, dans la stupeur générale. Certes, le Maccabi n’a pas perdu sa licence en Euroleague, mais il sera accompagné sur l’échiquier européen par un drôle de petit club… n

ESPAGNE

BARÇA-VITORIA ?

GDYNIA, LE RÈGNE

À Sopot, le « Prokom » avait gagné les six derniers titres polonais. Déplacé à Gdynia, juste à côté, rien n’a changé. Gdynia a en effet survolé la finale contre Wloclawek, un sweep parfait 4-0 (93-86, 91-84, 79-76 et 80-79). Le « Prokom » s’est appuyé sur ses trois hommes forts : l’arrière David Logan (19,5 points et 4,7 passes), l’ailier Qyntel Woods (17,0 points, 9,0 rebonds et 5,7 passes) et l’intérieur JanHendrik Jagla (16,0 points et 6,7). Woods a frôlé le tripledouble à deux reprises (14-10-8 et 19-9-8) et le power allemand a été grandiose au deuxième match (31 points et 11 rebonds) et a marqué, sur la série, 10 paniers à trois-points en 23 tentatives.

Tiago Splitter (Vitoria) et Felipe Reyes (Real). l Au moment d’écrire ces lignes, on s’orientait vers une finale entre Barcelone et Vitoria, les deux premiers de la saison régulière. Impeccable en défense, puisque Malaga était tenu à 37,7% aux shoots, le Barça menait 2-0, 96 à 82 puis 71-58. Plus serrée, la série entre les Basques et le Real était également à 2-0, après deux matches à Vitoria, mais cela aurait tout aussi bien pu être 0-2. Au match 1 (62-60), Bullock et Velickovic ont eu le tir de la gagne, et le match 2 (85-80) est allé en prolongation.

LE CHIFFRE

Gilboa a fait de ses faiblesses des forces

(*) Quarts de finale en trois manches gagnantes puis Final Four.

l Mercredi soir, hors nos délais de bouclage, se déroulait la troisième manche de la finale grecque (qui se joue en trois manches gagnantes), dans la salle du Panathinaikos. Jusque-là, la série avait été équilibrée, chacun s’imposant chez lui. Le Pana au « Game 1 », largement (73-54), avec 13 points et 5 rebonds d’Antonis Fotsis, 13 points et 8 rebonds de Mike Batiste, et le soutien de deux autres intérieurs, Nikola Pekovic et Kostas Tsartsaris (20 points et 6 rebonds à deux). Le plus spectaculaire ? Le 0/23 à trois-points des Reds ! Oui, 0/23 ! Au match 2, au Pirée, changement de décor et victoire des Reds 79 à 72. Cette fois, Olympiakos a mis dedans de loin (7/20, c’est mieux que rien) et a surtout agressé la défense des verts (24 lancers à 8). Kleiza, Teodosic, Childress et Bourousis ont compilé 61 points.

ACB Photo/Lino González

C’est la joie du côté de Galil Gilboa (ici Dagan Yivzori, Jeremy Pargo et Elishay Kadir).

Le grand n’importe quoi à la tête du Zalgiris s’est finalement payé. La série finale contre l’ennemi Lietuvos rytas avait débuté avec Darius Maskoliunas comme coach de Kaunas, puis s’était poursuivie avec un « ticket » Salenga-Brown, avant que le divin Marcus ne soit chargé de coacher, aux matches 6 et 7. Cela avait fonctionné au match 6 (à Kaunas), mais pas au 7, perdu à Vilnius 71 à 80, avec 24 points pour l’intérieur serbe Milko Bjelica du côté des vainqueurs. Vilnius est donc champion et le Zalgiris doit reconstruire.

Yorgos Matthaios/EB via Getty Images

www.basket.co.il

MARCUS N’A RIEN PU

6

En rupture avec le Panathinaikos, Sarunas Jasikevicius (34 ans) pourrait faire son retour au Maccabi Tel-Aviv. En seulement deux saisons passées avec le Maccabi (03-04 et 04-05), le génial meneur-leader lituanien a remporté toutes les compétitions qu’il a disputées, soit six. Saras a en effet réalisé deux triplés Euroleague-championnat-coupe.


23

Décalé

Salut ! Ça va ? Propos recueillis par Thomas FÉLIX

EMMANUELLE

HERMOUËT (TOULOUSE)

Et ben ça va, très tranquille, je suis en voiture avec mon amoureux, tout va bien.

Complètement dans l’expectative alors ?

Voilà, c’est tout à fait ça. (Elle rigole)

Alors si on se fie aux rumeurs, il se pourrait que tu raccroches les baskets, c’est vrai ?

Ah bon ? Et qui t’a dit ça ? Parce que les rumeurs, faut s’en méfier. Il ne faut pas toujours les écouter. C’est pour cela que l’on vient vers toi...

Bon alors, comment dire (on entend derrière l’amoureux en question qui peste déjà, ndlr). Désolé c’est mon chéri qui trouve que je réponds toujours un peu trop à la presse. Allez tais-toi (elle rigole en s’adressant à lui, ndlr). Donc je suis en train de soigner mon genou, ça c’est une certitude (*). Après je pense effectivement à ma reconversion parce qu’il faut vraiment y penser. On va dire que sur un plan international je suis presque décidé mais il faudrait aussi demander à Pierre Vincent. Pour le reste on va dire

Et il va comment ce genou ?

Ben je ne joue plus, je me soigne, c’est l’intersaison, je passe des IRM. Je le surveille de près en tout cas. Mais je ne suis plus toute jeune. (Elle rit) Justement, c’est peut-être pour ça les rumeurs ?

Je m’en doute, mais on verra si j’arrête le terrain. En tout cas, j’essaye de m’investir autrement sur le bord du terrain. Toujours à Toulouse ?

Ah ça oui ! Tu peux l’écrire : Manue Hermouët reste à Toulouse. Je suis chez moi à Toulouse, je reste au club. Comment ? Pour quoi faire ? Tout ça ce n’est pas encore bien décidé dans ma tête, alors on va voir.

On parle aussi de projet privé avec ton amoureux (un bébé), ce qui pourrait te faire arrêter ?

Ah oui ça aussi tu es courant. (Elle sourit, gênée) Oui, oui, c’est la vie. (Elle rit) Bon on ne planifie pas, mais ma vie personnelle a toujours été importante et on va voir ce qui se passe. Cela devient en tout cas de plus en plus une priorité, et c’est vrai que cela prend le pas sur le basket. On va laisser venir, tranquille.

« LES RUMEURS, » FAUT S’EN MÉFIER

À Toulouse, ville de rugby, je crois savoir que tu as rencontré JeanBaptiste Elissalde, icône locale et ancien Rochelais comme toi qui arrête sa carrière et passe coach. Tu as envie de suivre ses traces ?

Non pas du tout. Si je m’investis dans le club ce ne sera pas comme entraîneur car je pense qu’il faut en avoir la fibre et moi je ne l’ai pas. Pour des petites catégories cela peut-être rigolo mais pas plus, je ne m’en sens

Jean-Franois Mollière

que je suis en pleine réflexion. Je ne sais pas.

Salut Manue, ça va ?

pas capable. Je suis plus dans la communication, ce genre de trucs.

Ces vacances vont être studieuses alors ?

Oh oui, je ne vais pas m’ennuyer c’est certain. (Elle rit) n

Il va peut-être falloir retourner à l’école ?

(Elle rit) Et oui, c’est une de mes options, j’y réfléchis.

(*) en février dernier, Manue s’est de nouveau blessé au genou.

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ANALYSE

SANDRINE GRUDA ENTRE LA WNBA ET LES BLEUES

TRAITEMENT SPÉCIAL Sandrine Gruda ne rejoindra les Bleues en préparation pour le championnat du monde qu’après sa saison en WNBA. À joueuse spéciale, traitement spécial. Par Pascal LEGENDRE

David Dow/NBAE via Getty Images

E

dwige Lawson a effectué une entrée remarquée en WNBA, comme meneuse titulaire des San Antonio Stars, carburant à 10,7 points de moyenne en 3 matches avant d’être fanny contre New York. Une autre Française, la meilleure de toutes, Sandrine Gruda, vient tout juste de poser ses affaires dans le Connecticut pour rallier le Sun, un drôle de nom pour une franchise du NordEst des états-Unis. L’endroit est une terre fertile pour le basket féminin américain puisque la Mohegan Sun Arena est située à une quarantaine de kilomètres de route de Hartford, la ville où règnent les UConn Huskies, qui après avoir notamment hébergé un temps Rebecca Lobo, Swin Cash, Diana Taurasi et Sue Bird, ont remporté en avril leur septième titre de champion NCAA. Le Sun n’a d’ailleurs pas manqué de faire de Tina Charles (1,93 m, 21 ans), le pivot des Huskies, le premier choix de la Draft du printemps. Excellent pour le terrain et la promo. « C’est une équipe un peu européanisée avec Anete Jekabsone et Sandrine, et avec un coach – Mike Thibault – qui est ouvert sur l’Europe, dans le style de Gregg Popovich aux Spurs », juge Jérémy Medjana, l’agent de la Française, qui fait remarquer qu’il suffit des doigts d’une seule main pour comptabiliser le nombre d’Européennes dans la ligue. Le Sun possède également les droits sur la jeune et talentueuse Espagnole Alba Taurens. Avec 47,1% de victoires, Connecticut a manqué d’un rien les playoffs 2009, et le renfort de Tina Charles (16,3 pts et 9,7 rbds) et l’épanouissement de la Lettone Anete Jekabsone, partie comme une fusée (15,0 pts avec un 9/15 à trois-points), en font un outsider de premier ordre dans l’Eastern Conference. Et plus si affinités.

« Si elle ne devait nous rejoindre que la veille du départ en République Tchèque, je l’intégrerais »

vengée en étant plébiscitée comme la numéro 1 européenne de 2009. Championne d’Europe avec les Bleues, de France avec l’USVO et de Russie avec Ekaterinbourg, il ne lui fait plus défaut à son palmarès que l’EuroLeague. Quatre fois qu’elle échoue en demi-finale du Final Four. La connaissant, Un statut Sandrine est sur la 3e année d’un contrat de rookie ça doit l’énerver ! de quatre ans. « Si elle avait manqué cette saison, En WNBA, Sandrine serait peut-être déjà une le club aurait théoriquement pu la suspendre, mais All-Star si l’an dernier elle n’avait fait l’impasse sur les huit premiers matches de la saison en raison de je ne pense pas qu’il l’aurait fait », estime son sa participation à l’Euro alors que, cette année, elle agent. Le staff couve depuis longtemps la Franprend encore une fois le train en marche après s’être çaise et les scouts de la franchise étaient venus plusieurs fois la superviser du temps de Valencien- accordé un break salutaire. Cela ne l’empêche pas nes. Ils n’ont pas hésité à en faire le 13e choix de la de récupérer sa place de titulaire à l’intérieur qui Draft 2007 alors qu’ils savaient pertinemment que l’avait amenée à être la top-rebondeuse (6,3 rbds) et la deuxième marqueuse (13,5) du Sun en 2009. Sandrine ferait l’impasse sur la saison suivante. Sandrine Gruda a ce que l’on appelle un statut. La fille d’Ulysse a beaucoup voyagé depuis qu’elle a Comme Nowitzki quitté son île de la Martinique et a déjà à peu près Sandrine Gruda est une vorace. Même une tempête tout gagné. Elle a été élue deux fois MVP française de force 12 ne lui ferait pas changer de cap. Elle de la LFB, du Mondial espoir, et espoir européenne veut tout gagner, avec ses deux clubs et son équipe de l’année 2006. Sans chauvinisme, c’était elle – la nationale. Son corps et son mental lui permettent de meilleure joueuse de la meilleure équipe – qui s’infliger un traitement qui serait considéré comme un méritait de recevoir le trophée à l’issue de l’Euro en abus dangereux pour une basketteuse lambda. TouLettonie. Et si c’est la Grecque Evanthia Maltsi qui tefois, des clignotants orange se sont déjà allumés. décrocha le pompon, c’est qu’au lieu de donner uni- « Sandrine est une jeune joueuse (23 ans ce 25 juin), quement le droit de vote aux journalistes présents mais plus on va avancer et moins elle le sera. Je sais sur place, la FIBA Europe envoya des formulaires qu’elle a eu des coups de mou cette saison car elle en électroniques à tous ceux qu’elle a dans son listing. fait beaucoup », note Pierre Vincent, le coach national. On imagine que les Grecs ont voté en masse pour L’été dernier, le staff médical de l’équipe de France leur concitoyenne. Pas si grave, Sandrine s’est avait décelé une anémie et elle avait dû recevoir deux

Pierre Vincent est un coach compréhensif et – on peut l’écrire – réaliste. Son prédécesseur, Alain Jardel, montait en tours dès qu’on lui parlait de WNBA. Pierre Vincent n’a pas hésité à se rendre Pierre Vincent dans le Connecticut pour voir sa joueuse à l’œuvre et discuter avec ses confrères injections de fer par intraveineuse. « Ça a réussi à américains. Il a bien fait comprendre à chacun que Ann Wauters de tout cumuler, elle n’a jamais eu de Sandrine lui était indispensable pour le Mondial gros pépins physiques. Avec Sandrine, on essayera et encore plus pour l’Euro 2011 qualificatif pour de gérer au mieux », rassure Jérémy Medjana, qui les JO de Londres. « La saison WNBA se termine ajoute : « c’est quelqu’un qui aime aussi tellement la le 22 août et elle pourrait nous rejoindre ensuite. compétition ! Des gens comme elle ne peuvent pas rester trois mois arrêtés. Au bout de cinq jours, elle va Bien sûr, il y a la possibilité que Connecticut fasse ensuite les playoffs », dit-il. « De toute façon, elle être à la salle pour s’entraîner individuellement avec un coach perso, faire de la muscu. Elle est toujours en ne fera pas l’Alpe-d’Huez et on gérera son retour train de travailler pour évoluer. Même chez les mecs, en fonction de l’élimination de son club. Mais même si elle allait jusqu’en finale, même si, je caje ne suis pas sûr qu’il y ait d’équivalent. » Effectivement, Sandrine a fait une trêve après la finale ricature, elle ne devait nous rejoindre que la veille du départ en République tchèque, je l’intégrerais. » du championnat russe gagnée 3-0 aux dépens du Spartak Moscou, qui avait fait des misères à Ekaterin- Et le coach national de compléter avec des termes bourg au Final Four de l’EuroLeague. Seulement, après choisis : « Elle est un cas particulier. Je ne favorise jamais les joueuses à l’intérieur d’une équipe mais avoir disputé le jubilé de Sandra Le Dréan, elle s’est il est évident que Céline (Dumerc) et Sandrine ont installée quelques jours à l’INSEP pour améliorer un impact majeur. » ses points jugés faibles, dont le tir. Ses véritables Sandrine Gruda crée un précédent en France, mais vacances, elle les a prises ensuite, à la Martinique. son cas rappelle celui de Dirk Nowitzki qui, après En définitive, pour gérer son calendrier démentiel, Sandrine a dû obtenir le feu vert de ses employeurs une préparation perso avec son vieux complice Holger Geschwindner, retrouve systématiquement américains – pour ne pas démarrer la saison en l’équipe d’Allemagne sur la fin. Avec le succès que temps et en heure –, russes – afin d’avoir dix jours de repos à l’issue du championnat du monde – et de l’on sait. Alors, crûment, n’est-ce pas à l’avenir la la fédération française qui ne l’a pas convoquée dès meilleure solution pour avoir certains NBAers frais et le 5 août pour le premier stage à l’Alpe-d’Huez. dispos en équipe nationale ? n


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