BasketNews-521 by MaxiBasketNews® Tomar Presse

l’hebdo du basketball

JEUDI 14 octobre 2010 - N° 521

Dacoury... Séraphin… Joseph Gomis… Albicy… Passave… Jeanneau… Diawara...

Barça-Lakers

SPÉCIAL EUROLEAGUE

CHOLET A-T-IL UNE CHANCE ?

• LES 24 équipes au crible

La saison commence mal pour Mickaël Gelabale et l’ASVEL.

Photos : Hervé Bellenger / IS, Pascal Allée / Hot Sports et odolfo Molina/EB via Getty Images

L’ASVEL BATTUE à PARIS

LES VERTS DANS LE ROUGE

STRASBOURG

CONFUSION MAIS VICTOIRE

BasketNews n°521 - jeudi 14 octobre 2010

DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €

M 03252 - 521 - F: 3,00 E

3:www.basketnews.net HIKNMF=WUXUU^:?k@p@c@b@a;

Télévision

Médias

Jeudi 7 octobre 20h30 Sport+

Herve Touré, côté livres

Pro A : Paris Levallois – Le Mans

Vendredi 15 octobre 17h00 Sport+

Pro A : Gravelines-Dk – Cholet

Mercredi 20 octobre 16h30 Sport+

FIBA World Basketball

21h00 Sport+

Euroleague : Siena – Cholet

À noter que les 7 matches de l’Open LFB (au stade Pierre de Coubertin à Paris samedi et dimanche) seront retransmis en direct sur basketlfb.com.

Basketteur atypique, Hervé Touré l’est indéniablement. Espoir à l’ASVEL, renégat en Italie, diplômé en communication et écrivain à ses heures depuis quelques années. Après « Splendeurs et misères d’un téléphage », son premier ouvrage, le voici qui revient avec un deuxième livre, « Médias, la croisade », un essai sur la place des médias dans notre société. Tout ça en attendant les matches de l’Euroleague avec Rome.

Fantasy League Pro B

Les vainqueurs de la 2e journée Équipe

Score

48ers (youb48)

210,5

BOULOGNE SOM (Boulonnais)

209,9

tom team 13 (thondu76)

207,5

jaxton (jaxton)

207,5

ste gemmes sur loire3 (maxouille49)

206,1

BJLIM LIMOGES CSP (BJLIM)

204,3

anjou basket club49 (omar)

203,3

USLALINDEBASKET (BATE)

203,3

LimogeS C S P (themight)

202,9

toulu team (koala44)

202,1

Équipe

Score

DOCKER-FOS (Sheed13)

356,8

USLALINDEBASKET (BATE)

354,2

Pat Mat (PatMat)

350,5

Bluesbreakers (KirkHammett)

349,8

Bad Boy Team (baddddboyyyy)

347,8

fintan stack (greg-kite)

346,5

zozboukteam (Fab21)

346,3

skeeter henry (piplette21)

340,9

PhiDoproB (PhiDo)

340,0

TRH’45 (ucc’)

337,7

Classement général

livre est inscrit sur le net avec un résumé (http://terrededition.com/ sponsoring_detail.php?o=41), les gens peuvent lire le résumé et si cela leur plaît ils peuvent laisser un don. Ensuite, on regarde ce qui est mis sur le compte et si cela est assez le livre est édité en version papier pour être posé en kiosque. Et mon objectif est d’être présent en librairie.

Pascal Allée / Hot Sports

Participez aux Pro A et Pro B Fantasy sur BasketNews.net.

Un basketteur qui sort des bouquins c’est toujours une curiosité, pourquoi en sortir un deuxième et de quoi parle-t-il ? Parce que le premier était inachevé et j’avais envie d’aller au bout de mes recherches. Toujours sur les médias, le premier parlait exclusivement de télévision, celui-ci de l’émergence d’autres médias, mais cela parle aussi du futur et de ce qui nous attend avec ces nouveaux médias. C’est un sujet qui me passionne puisque j’ai étudié la communication. Où trouves-tu le temps d’écrire avec ton statut de basketteur pro ? Déjà quand j’étais en espoir à Lyon,

j’étais toujours à la fac donc c’est juste une question d’organisation. Depuis que je suis basketteur professionnel je me réserve du temps pour faire de l’écriture. Quels sont les objectifs de vente de ces livres ? Le but est d’abord de prendre du plaisir dans l’écriture. Mon premier livre m’a beaucoup appris sur l’univers littéraire et n’était pas présent en kiosque. Pour le deuxième je fonctionne différemment, le

Tu parles couramment l’italien, as-tu eu l’idée d’écrire en italien ? Non pas encore mais j’aimerais. Pour l’instant, j’ai fait une double de promotion dans le Sport week-end, un journal local, cela m’a beaucoup plu et les Italiens sont très réceptifs à ma double casquette de basketteur-écrivain. Tes « collègues » basketteurs réagissent comment ? Très bien, la plupart de mes coéquipiers le savent et se demandent comment je fais mais sinon ce ne sont que des compliments. n Propos recueillis par Thomas FÉLIX

Lu, vu et entendu le temps au temps, de se former, de progresser. »

Mollière

Jean-François

Mollière

Hervé Bellenger

/ IS

mandé s’il était surpris par le sang-froid de Nicolas Lang (13 pts et des gros shoots en fin de match), Gregor Beugnot n’a Jean-Marc Dupraz pas tari d’éloges sur son joueur : « C’est estime que les médias s’intéun métronome. C’est un mé-tro-nome. Il ressent d’un peu trop près à est impressionnant. Cest pour ça que des Andrew Albicy. Ceci dit, étant joueurs comme Blake Schilb ou autres donné la vitesse à laquelle le Jean-Denys Choulet l’utilisent parce qu’ils jeune meneur prouve (voir l’avait mauvaise après la savent que c’est un page 24), s’il continue défaite des siens à Strasbourg, J.D. Choulet métronome. Ce soir, il y a sur sa lancée, il se pourqui avait quand même perdu deux un tir qu’il prend, en face rait que l’entraîneur du PL trouve intérieurs (Prowell et Williams), de votre banc (dit-il en les journalistes de plus en plus remplacés par un extérieur (Hawkins). regardant Jean-Philippe gonflants. Besson, à sa droite), il « C’est un peu gonflant. Je sais que est loin, hein ? » « Oui, c’est normal, on cherche des héros, Beugnot encense Lang c’est sûr », confirme En conférence de presse après mais en même temps il n’a pas t l’entraîneur de Vichy. Chalon-Vichy, lorsqu’on lui a deprouvé sur 4-5 ans. Il faut laisser no Greg Beug

Jean-François

« Malgré tout le battage médiatique qu’il y a eu, Strasbourg, aujourd’hui, il ne leur manque qu’un joueur, point final. »

Fred Weis et

Franck Butter

ZONE-MIXTE

Prises de position

Pierre Vincent devrait-il s’essayer au basket masculin ?

Oui

NON

Par Fabien FRICONNET

Hervé Bellenger / IS-FFBB

i Pierre Vincent ne franchit jamais le pas, alors on ne saura jamais à quel point il est un bon coach. Et il n’y a là rien de condescendant pour le basket féminin. Au contraire, les Bleues, Bourges et les autres ont plus de leçons à donner qu’à recevoir. Mais le basket masculin, par ce qu’il ajoute de pression, d’ego à gérer, de vision parfois à court terme, et de concurrence, sans même évoquer ses différences « dans le jeu », est, au fond, un autre basket. Pas fondamentalement divergent, bien sûr, mais, au niveau professionnel, juste assez différent pour qu’il s’agisse d’un autre monde. Je serais étonné qu’un penseur, féru de psychologie et de philosophie, comme l’est Pierre Vincent, ne soit pas plus que titillé par l’expérience. Qu’il n’envisage pas de remettre en cause son (relatif) confort berruyer pour se lancer dans l’aventure. Le jeu, il le connaît (n’a-t-il pas fait triompher la bande à Parker à l’Euro juniors 2000 ?), les hommes il les comprendra, après sans doute une période d’adaptation, la vision il l’a ou il l’aura. Quant à l’occasion, elle se présentera, s’il se met sur le marché. N’a-t-il pas fait un peu le tour du basket féminin, lui qui y a tout gagné, parfois en plusieurs exemplaires ? N’a-t-il pas envie de confronter ses « valeurs », ses préceptes, à ceux, mouvants, du basket masculin ? S’il faut comparer avec la barrière NCAA-NBA (quoique là il s’agisse dans les deux cas d’hommes), on constatera que Larry Brown, champion universitaire avec Kansas puis NBA avec Detroit, a réussi la transition avec succès. Et que Mike Krzyzewski, s’il n’a jamais cédé à la tentation NBA, a façonné un Team USA 100% NBA pour en faire une machine à gagner (JO puis Mondial) et une machine à « redorer l’image ». Évidemment, Pierre devrait soigneusement choisir le club et le contexte. Il a ce luxe.

Par Pascal LEGENDRE

ien sûr qu’au fond de lui Pierre Vincent est tenté de se tester au plus haut niveau masculin. Je ne parle même pas de la possibilité d’avoir un meilleur salaire en Pro A que dans le meilleur club de tous les temps de Ligue Féminine. C’est une évidence que la référence ultime pour un coach, c’est la LNB, l’Euroleague, l’équipe de France… masculine. Il y en aura toujours (beaucoup ?) pour tempérer la formidable réussite du mentor de Bourges et des Bleues en disant « oui, mais ce sont des filles ». Et, sincèrement, les présidents de Pro A seraient bien stupides de ne pas approcher ce coach qui se dit lui-même issu du basket masculin et dont Tony Parker considère qu’il est le meilleur qu’il ait eu avec Gregg Popovich. Pourtant, à mon sens, Pierre Vincent est avant tout un formateur, un architecte, qui a besoin d’imprégner son groupe de ses préceptes et donc d’avoir du temps devant lui. Tactiquement, intellectuellement, humainement, les équipes de filles lui apportent - je me permets de répondre à sa place - tout ce dont il a besoin, pour coacher et aussi pour s’épanouir. Dans le basket masculin, les rosters bougent sans cesse, les joueurs sont devenus des mercenaires, pas forcément par la volonté des clubs, c’est simplement la loi du marché et quelques règlements libertaires qui le permettent. Même s’il ne faut pas être dupe qu’une Endy Miyem finira par quitter Bourges – et probablement dès la fin de cette présente saison –, comme une Élodie Godin et une Céline Dumerc, Pierre Vincent aura eu le temps tel un sculpteur de la façonner à son envie. Et l’été, il poursuit son œuvre - sept Bleues du Mondial sont passées par Bourges. Si j’osais une comparaison, je dirais que John Wooden, Dean Smith, Bobby Knight ou Mike Krzyzewski, sommités de la NCAA, n’auraient pas été valorisés à coacher les Clippers ou les Wolves.

Sondage

« Les gens s’étonnaient qu’un champion d’Europe fasse des burgers. »

mieux ! » On retiendra aussi ce paragraphe de Butter :

66%

Sondage réalisé sur www.basketnews.net (1522 réponses, décompte arrêté mardi)

Jean-François

Mollière

Signé Franck Butter dans le Journal du Dimanche du 10 oc« Cela ne tobre, à propos de sa reconversion s’est jamais dans un Quick à Limoges. su mais j’ai D’autres anciennes gloires du CSP mis la main à Apollo Faye clament leur amour pour cette ville, la poche en 2000, quand le comme Fred Weis – « On croit que club a connu ses premiers soucis

Qui est le meilleur renfort tardif en Pro A ?

c’est le trou du cul du monde. Mais ceux qui viennent s’aperçoivent qu’il fait bon vivre à Limoges » – et le Sénégalais Apollo Faye : « J’ai terminé ma carrière à Montpellier. D’accord, le Sud c’est bien. Mais la verdure et les vaches, c’est

financiers. Sauf que je n’étais pas dans le bon train [de repreneurs]. Ensuite, en 2004, Indiana Jones est arrivé et a voulu tout faire tout seul. » Fred Forte en tenue d’aventurier, la photo vaudrait le détour… Yann CASSEVILLE

17% 7% Ricardo

Mamoutou

(Strasbourg)

(Chalon)

Greer

Diarra

Bracy

Wright

(Paris Levallois)

6% John

Cox

(Le Havre)

4% Bryant

Smith (Chalon)

sommaire

DISPONIBLES

06 SPÉCIAL EUROLEAGUE Dix pages pour tout savoir • Cholet peut-il s’en sortir dans une poule C redoutable où le champion d’Europe, le Barça, affrontera aussi Sienne et le Fenerbahçe époque « post Tanjevic » ? Vitoria, champion d’Espagne, se coltine, dans la poule A, le Maccabi new look de David Blatt. Ivkovic-Spanoulis, un axe fort pour faire gagner Olympiakos dans la poule B, où le Real de Messina « saison 2 » sera redoutable. Quant au Pana et au CSKA, ils feront des étincelles dans le groupe D.

17 EUROPE L’EuroChallenge, c’est français ! • Nancy et Orléans dans la même poule, Gravelines dans une autre, et le Paris Levallois qui essayait, hors nos délais de bouclage, de se qualifier. L’EuroChallenge aura une très forte saveur française. En Lega, ce sont les débuts pour nos trois compatriotes : Ali Traoré, Hervé Touré et Yakhouba Diawara.

18 NBA : IVERSON EN TURQUIE ?

• Et si Allen Iverson signait à Besiktas ? Ça n’est pas un fantasme. Les deux parties sont en négociations très avancées !... Le Barça qui bat les Lakers, ça fait grincer les dents de Phil Jackson, ce mauvais perdant Rodrigue Beaubois « révélation étrangère » de la saison NBA ? Les GM de la NBA, consultés, le pensent. Fred Gonella analyse tout ça pour vous.

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20 SÉRAPHIN, ENTRETIEN EXCLUSIF

• Il n’a peur de rien, le pivot français. Le rookie de Washington est gonflé à bloc. Il s’est confié à notre journaliste à Chicago, Jérémy Barbier.

22 PRO A Une première journée surprenante • Mauvais trip pour l’ASVEL ? Les hommes de Vincent Collet se sont en tous cas pris les pieds dans le tapis à Paris, qui a été porté par un Andrew Albicy tout bonnement phénoménal. L’ASVEL, toujours marquée par la saison dernière, doitelle s’inquiéter ? La SIG, elle, avait tout pour s’inquiéter, au moment de recevoir Roanne. C’est un tel bazar en Alsace ! Mais les gars de Fred Sarre ont gagné. Allez comprendre...

26 « ENTRE NOUS » Aymeric Jeanneau • Pascal Legendre a longuement rencontré l’ancien meneur de jeu de l’équipe de France à Strasbourg. Il a été question du statut des joueurs français, puisque Aymeric est le président du syndicat des joueurs. Passionnant.

31 PRO B : PASSAVE COSTAUD

• En deux matches avec Nanterre, Johan Passave-Ducteil s’est imposé comme l’un des pivots qui pèsent dans les raquettes de Pro B (13,0 points et 5,0 rebonds). Ses deux années passées à Limoges ont été un peu frustrantes mais aussi, reconnaît-il, riches en enseignements et expériences.

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édito

LE « 7 SYMBOLE » Par Fabien FRICONNET

(et Pau), se demande-t-on de partout ? Ça n’est pas la question du jour. On n’en fait jamais trop sur les légendes de notre sport. Et Richard Dacoury en est une.

Plus de 170 en NBA Depuis samedi, son maillot, donc, est là-haut ; une face verte, une face jaune. Personne ne portera plus le 7 à Limoges. Comme personne n’a plus porté le 4 à l’ASVEL après Delaney Rudd, qui partage, pendue au-dessus du ter-

geants, journalistes historiques). Les Boston Celtics, à eux seuls, en ont « élevés » 21 (+ un micro pour le mythique Johnny Most, la voix des Cs). Le « spécialiste » ? Feu Wilt Chamberlain, dont le maillot a été retiré par trois franchises différentes (les Golden State Warriors, les Philadelphia 76ers et les Los Angeles Lakers). Le plus incongru ? Michael Jordan. Sa Majesté est évidemment en bonne place dans l’arène des Bulls (avec Jerry Sloan, Bob Love, Scottie Pippen, Phil Jackson et Jerry Krause) mais aussi dans celle de… Non, pas Washington. Dans celle de Miami ! « Air » n’a évidemment jamais porté le maillot du Heat mais, qu’importe, en Floride on a souhaité honorer sa « contribution au basketball ». Et chez nous, qui sera le prochain ? Limoges va-t-il poursuivre (Ostro, Apollo, Bonato, Ségalo, Forte, etc.) ? Et ailleurs ? n

Son maillot est là-haut, une face verte, une face jaune rain de l’Astroballe, une bannière avec Alain Gilles, l’historique. Avec Pascal Legendre, nous avons listé aussi le 14 de J.D. Jackson à Antarès, les maillots de Jim Bilba et Antoine Rigaudeau à la Meilleraie, celui de Didier Gadou au Palais, celui de Marc Salyers à Vacheresse, ceux de Dubuisson, Degros, Staelens et Demory à Denain. En oublie-t-on ? Sans doute. Qu’on nous pardonne et qu’on nous édifie. L’hommage est encore rare en France, mais pas aux États-Unis, d’où la pratique est originaire. En NBA, par exemple, ils sont plus de 170 les maillots accrochés aux lustres (joueurs, entraîneurs, diri-

Richard Dacoury, immortalisé, samedi dernier à Beaublanc.

Limoges CSP

e « 7 symbole ». Quel titre génial ! L’œuvre du journal Le Populaire du Centre de Limoges, la bible quotidienne du basket en Limousin sous l’égide de notre camarade Jacques Deglane. Il a une petite quinzaine d’années, ce « 7 symbole », mais il n’a pas pris une ride. Comme Richard. À peine quelques paillettes autour des yeux et le gris aux tempes pour suggérer ses 51 ans. Toujours une taille de jeune homme. L’élégance, jusque dans les larmes, celles qui ont coulé, samedi, quand, sur l’écran installé dans Beaublanc, « Papa Dacoury » a reçu le message d’une de ses filles, avant que les autres ne s’avancent, au milieu du parquet, la bannière à la main, celle qui, frappée du « 7 », s’en est allée rejoindre pour toujours le plafond de Beaublanc, suspendue aux vieilles poutres d’une salle que le « Satellite Dacoury » a si souvent fait grimper aux rideaux. Le « 7 » est le symbole du CSP, d’un CSP, celui des années 80 et 90, qui gagna tout, en de multiples exemplaires, avec son « Flying Dac » en capitaine, champion de France (8 fois avec Limoges), d’Europe, de la Coupe des Coupes, de la Korac (2 fois). En fait-on trop sur Limoges

euroleague

CHOLET SANS COMPLEXE

UNE PLACE À PRE Erman Kunter et Samuel Mejia ont désormais le regard tourné vers l’Euroleague.

Suite à l’élimination du Mans par le Khimki Moscou au tour préliminaire (défaite 87-66 au match retour à Moscou), Cholet sera le seul représentant français en Euroleague, pour la première fois depuis l’ère Euroleague ULEB. Si le passé récent incite à la prudence – c’est un euphémisme – quelque chose nous dit que le CB peut néanmoins accéder au Top 16. Analyse. Par Florent de LAMBERTERIE vient de son côté de remporter ses deux premiers matches officiels, contre Orléans (85-79) lors du match des champions – certes après prolongation – et face à Pau (89-51) – certes très diminué – pour la première journée.

Pascal Allée / Hot Sports

UN EFFECTIF LARGE MAIS ATYPIQUE

DEUX ADVERSAIRES PRENABLES 1

ère

JOURNÉE

Groupe C Mercredi 20 octobre

Fenerbahçe-Ülker – Lietuvos rytas Jeudi 21 octobre

FC Barcelona – Cibona Zagreb Siena – Cholet

LES DATES SAISON RÉGULIÈRE l 1ère journée : 20 octobre 2010 l Dernière journée : 23 décembre 2010 TOP 16 l 1ère journée : 19 janvier 2011 l Dernière journée : 1er mars 2011 QUARTS DE FINALE Au meilleur des 5 matches

l Du 26 mars au 6 avril 2011 FINAL FOUR À Barcelone

l Les 6 et 8 mai 2011

On ne va pas se mentir, le groupe C dans lequel Cholet est tombé n’a rien d’un cadeau. Barcelone, champion en titre, est tout simplement imprenable et les Catalans finiront à coup sûr en tête du groupe, pourquoi pas invaincus comme la saison dernière. Derrière, Sienne (champion d’Italie) et le Fenerbahçe (champion de Turquie) sont assurés de rejoindre le Top 16. Il reste donc une place à prendre, que Cholet disputera au Cibona Zagreb et au Lietuvos rytas. L’année dernière, le club de Vilnius n’était pas passé bien loin de sortir de sa poule et avait mis derrière lui Orléans. Habitué de la compétition, « Lr » semble cependant moins dangereux cette année. Dépossédé de son titre de champion en Baltic League, le club a connu un gros turnover cet été et vient de perdre son coach (Drazen Anzulovic, remplacé

par Aleksandar Trifunovic). Sans doute pas la meilleure des façons pour aborder l’Euroleague, d’autant plus que les Lituaniens restent sur plusieurs larges défaites face à des équipes calibrées Euroleague (-19 en VTB League contre le CSKA, -20 contre Sienne et -23 contre Gdynia en préparation…) Quant au Cibona, qualifié pour le Top 16

Avec désormais douze contrats professionnels suite à l’arrivée tardive de Mamoutou Diarra, Cholet dispose d’un effectif étoffé, conformément à ce que souhaitait Erman Kunter. « Avec la même masse salariale, on peut avoir de cinq à quinze pros », expliquait l’entraîneur turc à lequipe.fr récemment. « Moi, je préfère un peu plus de joueurs, peut-être un peu moins cher. Il y aura toujours des blessures, des petits bobos, là on peut compenser. » Fidèle à sa tradition, Kunter continue d’appliquer la formule qui lui avait souri il y a deux ans, lors de l’épopée en EuroChallenge : privilégier la quantité sur la qualité. L’avantage, des joueurs moins sollicités, qui peuvent se mettre plus facilement dans le rouge sans devoir s’économiser, gage d’intensité maximum sur l’ensemble d’un match. Une richesse numéraire bienvenue, qui permettra peut-être d’éviter la rechute en championnat, à l’image d’Orléans l’année dernière. « C’est une très, très bonne chose par rapport aux matches de championnat de France deux jours après », reconnait Philippe Hervé, l’entraîneur orléanais qui a souffert l’année dernière du manque de rotation de son effectif. « On était neuf, c’est juste, tu es vraiment tout le temps au taquet. Kunter va pouvoir pianoter sur son banc, trouver de la fraîcheur. » Le revers de la médaille, la qualité des joueurs s’en ressent. D’ailleurs, ceux qui ont déjà affronté Cholet cette saison reconnaissent des limites à cet effectif. « Ils ont perdu un gros élément d’expérience avec Gelabale, qui était un peu le régulateur de l’équipe », note Didier Dobbels, l’entraîneur de Pau-Lacq-Orthez, adversaire du CB

Kunter a privilégié la quantité sur la qualité. l’an dernier, il a perdu cet été la majorité de ses joueurs majeurs et affiche un roster très jeune (le plus âgé n’a que 27 ans) qui n’apporte aucune garantie. Les Croates ont d’ailleurs perdu leur premier match en Adriatic League contre Vrsac, avec un leader supposé, Marcus Johnson, clairement pas au niveau (4 pts à 2/6, 7 d’éval en 25 minutes). Jouable pour Cholet, qui

euroleague

RENDRE

le week-end dernier. « Les postes 3 en plusieurs joueurs ayant à l’époque participé Euroleague, ce sont des postes importants à l’aventure (Randal Falker, Antywane Robet je pense que ce poste 3 est à développer inson, Claude Marquis et même Christophe à Cholet. » Précieux l’an dernier dans la Léonard). Un vécu bien réel. De plus, Mam’ conquête du titre, Mike Gelabale est parti Diarra et même « Luca » Vebobe ont eux trouver à l’ASVEL un salaire que le club des aussi tâté des joutes continentales, ainsi Mauges ne pouvait pas lui offrir avec cette que de l’équipe de France pour Diarra. politique du nombre. Dans le même ordre D’ailleurs, à voir son excellent début d’idée, Cholet n’a pu de saison jusqu’à se payer un véritable présent, il semblerait intérieur taillé pour que Fabien Causeur l’Euroleague, comme ait bien profité de le note Philipe Hervé. son passage en « Il manque un point Bleu cet été où il a Philippe Hervé. de fixation en poste pu goûter aux joies bas », juge-t-il. « Ce n’est pas vraiment de la pression d’un Mondial. L’expérience le registre de Randal Falker ni celui de de ce groupe n’est donc finalement pas si Romain Duport. Nous, on en avait un peu négligeable que cela, sans même parler plus avec Ludovic Vaty, on l’a vu sur la du coach, sélectionneur de la Turquie par deuxième phase quand il a commencé à le passé. franchir des paliers. Il était plus présent et UN CALENDRIER À DOUBLE on a gagné deux matches sur cinq. Il faut TRANCHANT pouvoir exister poste bas et c’est ce que Un déplacement à Sienne dans son antre l’on peut redouter pour Cholet. » Claude quasi-imprenable depuis trois ans pour Marquis est sans doute le joueur correcommencer, la réception du champion spondant le plus à ce profil mais son statut d’Europe barcelonais pour enchaîner, au club reste encore incertain. difficile de faire plus compliqué comme UN MANQUE D’EXPÉRIENCE entame. Si l’issue de ces deux matches ne FLAGRANT fait pratiquement aucun doute, ce calenAutre source d’inquiétude, le déficit drier démentiel est peut-être un mal pour d’expérience à ce niveau pour Cholet. un bien. « C’est très, très bien comme ça, Certes, le club a déjà disputer l’Euroleague ça enlève de la pression », juge d’ailleurs par le passé mais c’était il y a déjà plus Philippe Hervé. « Quitte à être un peu specde dix ans et dans le groupe actuel, seul tateur et en prendre plein les yeux, autant Vule Avdalovic possède une réelle et que ce soit contre deux équipes de toute solide expérience de la compétition. « Ce façon quasi-intouchables. Ça va leur donn’est pas suffisant, il en faut plusieurs », ner tout de suite la mesure de l’Euroleague rajoute Philippe Hervé. « L’an dernier on avant de jouer Vilnius et Zagreb qui sont n’avait que Laurent Sciara qui connaisles deux matches importants. » L’hypothèse sait l’Euroleague et c’est toujours délicat paraît séduisante, en effet. Deux gros parce que les joueurs ont tendance à poissons pour se faire les dents avant regarder parce qu’ils jouent l’Olympiakos d’affronter les deux adversaires directs ou le Barça. Alors que les joueurs qui pour le Top 16, Cholet accueillant le connaissent déjà ils ne regardent pas, Lietuvos rytas pour la 3e journée avant de se rendre à Zagreb dans la foulée. Reste à ils jouent. » Le passé récent le prouve, voir comment réagira ce groupe en cas de les clubs français prennent souvent de grosses déculottées sur les deux premiers plein fouet la découverte de l’Euroleague. matches. L’année dernière, les Français Prestige des adversaires, différence de jeu avaient eu du mal à encaisser l’ouverture sans parler de l’arbitrage, souvent bien de l’Euroleague. La recette est peut-être plus souple qu’en Pro A, les raisons ne finalement d’anticiper ces deux défaites, manquent pas de semer le trouble dans faire une croix sur Sienne et le Barça pour les têtes. Mais malgré le constat rappelé, mieux se concentrer sur les rencontres le CB a des arguments. Si le groupe face aux adversaires à sa portée. « C’est méconnait l’Euroleague, une bonne partie une chose qu’on a du mal à faire en France est cependant déjà rodée aux coupes mais il faut savoir privilégier certains d’Europe. Finaliste de l’EuroChallenge en 2009, Cholet compte encore dans ses rangs matches à d’autres », estime pour sa part

« Il faut savoir privilégier certains matches à d’autres. »

Philippe Hervé. « Ça ne sert à rien de vouloir battre Barcelone, il faut profiter de ces matches pour brouiller les cartes, cacher des choses pour le match d’après qui lui sera très, très important. » À voir quelle stratégie Kunter adoptera. Étant donné que la 4e place qualificative pour le Top 16 se

53,6

joue généralement à 4, voire 3 victoires, il faudra faire carton plein à domicile contre Vilnius et Zagreb, tout en allant gagner au moins un match chez eux et limiter la casse sur les écarts de points. Et pourquoi pas, créer la surprise à domicile contre l’un des trois gros. Cholet en a les moyens. n

POURCENTAGE DES VICTOIRES FRANÇAISES* eN EUROLEAGUE 42,9

39,3 30,9

28,6 25,0

25,0 21,4

17,9

2001 -02

2002 -03

2003 -04

2004 -05

2005 -06

2006 -07

2007 -08

20,0

2008 -09

2009 -10

TOTAL

*Saison régulière uniquement

LE BILAN FRANÇAIS EN EUROLEAGUE* Année 2001-02 2002-03 2003-04 2004-05 2005-06 2006-07 2007-08 2008-09 2000-10 TOTAL

Saison régulière

Top 16

Équipe

V-D

Clas.

V-D

ASVEL

8-6

Pau-Orthez

7-7

ASVEL

6-8

1-5

Pau-Orthez

6-8

Pau-Orthez

6-8

2-4

ASVEL

2-12

Pau-Orthez

3-11

ASVEL

2-12

Pau-Orthez

4-10

Strasbourg

3-11

Pau-Orthez

7-7

1-5

Le Mans

4-10

Roanne

4-10

Le Mans

2-12

Le Mans

2-8

Nancy

2-8

ASVEL

3-7

Orléans

2-8

73-163

*Depuis la saison 2001-2002 et la fin de la scission Euroleague/SuproLeague.

4-14

euroleague

Groupe A CAJA LABORAL VITORIA

MACCABI TEL-AVIV

KHIMKI MOSCOU

dans les standards de la maison basque. Le champion d’Espagne – 3 à 0 contre le champion d’Europe barcelonais s’il vous plaît – s’est donné les moyens de retrouver son rang. Caja Laboral n’a pas trouvé de remplaçant du calibre de son franchise player, le Brésilien Tiago Splitter, parti rejoindre les Spurs. En revanche, il a densifié son roster. Sa profondeur de banc est proprement indécente. David Logan (15,3 pts à Gdynia) remplace Carl English dans un registre plus créateur mais moins shooteur que le Canadien. Marcus Haislip, de retour en Espagne, deux ans après avoir brillé à Malaga, apporte sa verticalité en complément du sniper Teletovic. Enfin, Dusko Ivanovic a mis la main sur deux pépites serbes. Nemanja Bjelica, talent sidérant, improbable d’aisance pour sa taille, un ailier de la race des plus grands, courtisé par l’Europe tout entière et la NBA, qui a signé un contrat longue durée avec Vitoria. Comme son jeune compatriote Dejan Musli, diamant encore à polir, annoncé comme une future arme de destruction massive. À voir comment se comporte Stanko Barac, promu titulaire au poste de pivot. C’est la seule incertitude de ce roster surarmé.

nation reste sur une élimination en quart face au Partizan (1-3) malgré l’avantage du terrain. Et, plus grave, sur un échec retentissant en finale du championnat israélien (7790). Une faute impardonnable qui a engendré une vague de départs (Anderson, Wisniewski, Fischer, Lasme, Limonad) et le remplacement de Pini Gershon par David Blatt. Le désormais ex-sélectionneur de la Russie, habitué des lieux, a fait revenir au pays Tal Burstein, joueur symbole du Maccabi ces dix dernières années, et Lior Eliyahu, signé pour cinq ans. Le club est allé piquer les deux meilleurs joueurs du champion d’Israël, Gilboa/Galil Elyon, Jeremy Pargo et Elishay Kadir, et a recomposé sa raquette autour de Yaniv Green. La signature de « Baby Shaq » est clinquante mais le meilleur coup se nomme peut-être Richard Hendrix. Deuxième meilleure évaluation de l’ACB en 2010 (16,9 pts) dans les rangs de Granada, l’Américain a été élu « joueur révélation de l’année » en Espagne. Un bémol cependant : si le Maccabi a la profondeur de banc des grands d’Europe, il lui manque un ou deux joueurs de classe supérieure pour jouer face au gratin. Jasikevicius aurait pu être celui-là.

point average général que Khimki a été privé des quarts de finale de l’Euroleague en 2010. Cela n’a pas empêché l’Euroleague de renvoyer le deuxième club russe au tour préliminaire de la compétition. Une incongruité sportive, considérant la puissance du basket russe. En toute logique, Khimki a désossé tous ses adversaires. L’équipe a prouvé face à Caserta, Kiev et enfin face au MSB qu’elle était taillée pour voyager loin dans la compétition. Khimki a perdu quelques forts joueurs cet été (Cabezas, McCarty, Jankunas, Javtokas, Mozgov), mais a gagné en « vécu Euroleague » avec Planinic, Savrasenko, Eze ou encore Monya. Autant de joueurs qui ont déjà disputé au moins un Final Four au cours de leur carrière. Elle a attiré d’autres valeurs européennes, Kelati (ex-Malaga et Valencia), Loncar (Kazan), conservé son meilleur scoreur, Keith Langford (15,5 pts en Euroleague) et le jeune international russe, Vitaly Fridzon. Une armée, comme l’a appelée Vincent Collet, qui a impressionné au tour préliminaire par sa richesse collective – pas étonnant avec Scariolo à la barre – et l’intensité développée sur 40 minutes. Les quarts sont tout sauf illusoires.

EFFECTIF

Joueur Marcelinho Huertas Pau Ribas David Logan Brad Oleson Fernando San Emeterio Walter Herrmann Nemanja Bjelica Mirza Teletovic Marcus Haislip Martin Buesa Stanko Barac Dejan Musli Coach : Dusko Ivanovic

David Bluthental

Jean-François Mollière

Mirza Teletovic

OBJECTIF QUARTS • Cinq points exactement. C’est par ce faible écart au

Seffi Magriso / EB via Getty Images

Rafa Rivas / EB via Getty Images

BLINDÉS BLATT À LA BARRE • Deux saisons consécutives sans Final Four, ce n’est pas • C’est le grand chambardement au Maccabi. Le club

Zoran Planinic

Taille 1,91 1,93 1,84 1,91 1,98 2,07 2,09 2,06 2,07 2,02 2,17 2,14

Âge 27 23 28 27 26 31 22 25 30 22 24 19

Pos. Nat. 1 BRA 1 ESP 2 USA-POL 2 USA 2-3 ESP 3 ARG-ESP 3 SRB 4 BIH 4-5 USA 4-5 ESP 5 CRO 5 SRB

EFFECTIF

Joueur Jeremy Pargo Doron Perkins Derrick Sharp Tal Burstein Chuck Eidson Guy Pnini David Bluthenthal Elishay Kadir Lior Eliyahu Richard Hendrix Sofoklis Schortsanitis Yaniv Green Coach : David Blatt

Taille 1,88 1,88 1,83 1,98 2,01 2,01 2,01 2,02 2,07 2,03 2,06 2,06

Âge 24 27 39 30 30 27 30 23 25 24 25 30

Pos. Nat. 1 USA 1 USA 1-2 USA-ISR 2 ISR 2-3 USA 2-3 ISR 3-4 USA-ISR 4 ISR 4 ISR 4-5 USA 5 GRE 5 ISR

EFFECTIF

Joueur Taille Zoran Planinic 1,99 Vitaly Fridzon 1,95 Viacheslav Zaytsev 1,88 Keith Langford 1,93 Thomas Kelati 1,95 Sergey Monya 2,04 Fedor Dmitriev 2,05 Vadim Panin 2,03 Kresimir Loncar 2,10 Alexei Savrasenko 2,15 Benjamin Eze 2,07 Coach : Sergio Scariolo

Âge 28 25 21 27 28 27 26 26 27 31 29

Pos. Nat. 1-2 CRO 1-2 RUS 2 RUS 2-3 USA 2-3 ERY-POL 3 RUS 3 RUS 4 RUS 4 CRO 5 RUS-GRE 5 NIG-ITA

euroleague

Par Antoine LESSARD

ZALGIRIS KAUNAS

PARTIZAN BELGRADE

PROKOM GDYNIA

le fuit depuis deux saisons (3-4 contre Lietuvos rytas en 2010) et causer quelques sérieux dégâts en Euroleague. Quand bien même sa poule est beaucoup plus dense que celle dont il s’était extirpé l’année dernière. Derrière les trois favoris que sont Vitoria, le Maccabi et Khimki, il faudra compter sur cette équipe pour le dernier sésame. En tous les cas, les signaux sont positifs. Ses huit meilleurs marqueurs ont été reconduits. Mieux, les trois internationaux lituaniens, Kalnietis, Pocius et Klimavicius, sont rejoints par deux autres médaillés de bronze du Mondial turc, l’arrière Delininkaitis et l’ailier-fort Jankunas, de retour à Kaunas après un séjour à Khimki. Une solide phalange associée à trois vieux routiers US qui connaissent parfaitement la boutique (Collins, Brown et Watson). Le Zalgiris est suréquipé sur les trois postes extérieurs. Un peu moins dessous. Ceci dit, Mirza Begic a fourni une bonne première saison (7,4 pts et 4,0 rbds en 20’) et la dernière recrue, Omer Samhan, peut se révéler. Ce rookie pas athlétique pour un sou valait 21,3 points et 10,9 rebonds en NCAA. Intriguant.

toujours de ses cendres, même lorsqu’il est pillé de ses meilleurs joueurs année après année. Mais cela commence à faire beaucoup. La dernière vague de départs ? Trois membres du cinq majeur. McCalebb, Roberts et Maric (élu dans l’équipe type de l’Euroleague), ainsi que l’ultraprécieux Rasic et le totem Vranes. Et encore plus terrible, celui du coach, Dusko Vujosevic qui n’a pas résisté aux sirènes du CSKA. Ce ne sont pas les trois nouveaux qui vont compenser cette saignée. Même si Jaka Klobucar est annoncé comme un combo d’avenir et l’aborigène australien, Nathan Jawai (127 kg), comme « l’Aussie Shaq ». Les caisses du Partizan étaient bel et bien vides pour reconstruire. Tout n’est pas si sombre. Dusan Kecman et le capitaine Bozic seront encore là pour montrer la voie. Le prodige Jan Vesely, responsabilisé comme jamais, va définitivement exploser avant de rejoindre la NBA. Et puis le Partizan pourra encore compter sur son fabuleux sixième homme au Pionir et à la Belgrade Arena. Mais on n’imagine pas un seul instant cette équipe retrouver le Final Four. Par définition, les saisons extraordinaires ne se reproduisent pas tous les ans.

sont glissés l’an passé parmi les huit meilleures équipes d’Europe, n’échouant qu’en quart de finale (1-3) face au futur finaliste, Olympiakos. Avec neuf joueurs reconduits, le septuple champion de Pologne pourra encore s’appuyer sur le fond de jeu qui a fait sa force. Problème, il a perdu en cours de route ses deux meilleures armes, David Logan, parti à Vitoria, et Qyntel Woods. Pour les remplacer, deux NBAers. Mike Wilks, journeyman ultime, neuf clubs différents en sept saisons, mais inexpérimenté en Europe (trois matches à Siena en 2008). Aura-t-il les reins assez solides pour diriger une équipe d’Euroleague ? Bobby Brown apporte plus de garanties. Ce combo poids-plume n’a pas réussi à se poser en NBA mais il fut champion d’Allemagne en 2007 avec l’ALBA Berlin et auteur de quelques cartons en Eurocup (44 points contre le Bosna Sarajevo !). Avec Daniel Ewing, les lignes arrières présentent bien. Sans être génial, le trio intérieur Jagla-Burrell-Varda tient la route. Le poste 3 est beaucoup trop léger, en l’état, pour viser le Top 16 dans ce groupe très costaud. La signature d’une pointure à l’aile – retour de Woods ? – changerait la donne.

Nebojsa Parausic / EB via Getty Images

Robertas Dackus / EB via Getty Images

Martynas Pocius

EFFECTIF

Joueur Mantas Kalnietis DeJuan Collins Aleksander Capin Marcus Brown Tomas Delininkaitis Martynas Pocius Dainius Salenga Paulius Jankunas Tadas Klimavicius Travis Watson Mirza Begic Omer Samhan Coach: Aco Petrovic

Jan Vesely

Taille 1,96 1,88 1,86 1,93 1,92 1,96 1,97 2,05 2,04 2,03 2,16 2,10

Âge 24 34 28 36 28 24 33 26 28 29 25 22

Pos. Nat. 1 LTU 1 USA 1 SLO-SRB 2 USA 2 LTU 2 LTU 3 LTU 4 LTU 4 LTU 4-5 USA 5 BIH-SLO 5 USA

Wojciech Figurski / EB via Getty Images

SÉDUISANT L• ’HISTOIRE SANS FIN DEUX GROSSES • On croyait le Zalgiris exsangue financièrement ? Le club On a bien conscience que le réservoir serbe est un puits PERTES lituanien s’est armé pour reconquérir un titre national qui sans fond. Que le grand Partizan, tel le phénix, renaît • Sans faire de bruit, les hommes de Tomas Pacesas se

EFFECTIF

Joueur Petar Bozic Jaka Klobucar Dusan Kecman Dragan Milosaljevic Branislav Djekic Vladimir Lucic Aleksandar Mitrovic Jan Vesely Sava Lesic Nathan Jawai Rasko Katic Nemanja Besovic Coach : Vlada Jovanovic

Daniel Ewing

Taille 1,97 1,98 1,97 1,98 2,06 2,02 2,02 2,10 2,05 2,07 2,08 2,18

Âge 32 23 33 21 19 21 20 20 22 24 30 18

Pos. 1 1-2 2-3 3 3 3 3 3-4 4 5 5 5

Nat. SRB SLO SRB SRB SRB SRB SRB CZE SRB AUS SRB SRB

EFFECTIF

Joueur Taille Michael Wilks 1,79 Daniel Ewing 1,91 Krzysztof Szubarga 1,84 Bobby Brown 1,88 Przemyslaw Zamojski 1,98 Mateusz Kostrzewski 2,01 Piotr Szczotka 1,96 Ronnie Burrell 2,04 Jan-Hendrick Jagla 2,13 Ratko Varda 2,13 Adam Hrycaniuk 2,06 Adam Lapeta 2,17 Coach : Tomas Pacesas

Âge 31 27 26 26 24 21 29 27 29 31 26 23

Pos. 1 1 1 2 2 3 3 4 4 5 5 5

Nat. USA USA POL USA POL POL POL USA GER SRB POL POL

euroleague

Groupe B REAL MADRID

UNICAJA MALAGA

IVKOVIC-SPANOULIS CURE DE POUR GAGNER RAJEUNISEMENT • C’est la grosse sensation au Pirée, avec l’arrivée de • Distancé l’an dernier par le Barça, tant en Euroleague

Milos Teodosic

EFFECTIF

Joueur Taille Theodoros Papaloukas 2,00 Milos Teodosic 2,03 Vassilis Spanoulis 1,93 Jamon Lucas 1,91 Michalis Pelekanos 1,98 Panagiotis Vasilopoulos 2,02 Kostas Papanikolaou 2,03 Marko Keselj 2,08 Matt Nielsen 2,08 Radoslav Nesterovic 2,12 Iannis Bourousis 2,10 Loukas Mavrokefalidis 2,08 Coach : Dusan Ivkovic

Âge 33 23 28 26 29 26 20 22 32 34 27 26

Pos. 1 1 1-2 2 2 3 3-4 3-4 4 5 5 5

Nat. GRE SRB GRE USA GRE GRE GRE SRB AUS SLO GRE GRE

se fait recaler au Top 16 malgré de très jolis parcours sur la première phase. Les Andalous ont même quitté le Top 4 de la Liga, chose qui n’était arrivée qu’une seule fois en dix ans. Malaga est en perte de vitesse alors Aito a décidé de frapper un grand coup en faisant venir Terrell McIntyre, l’un des deux ou trois meilleurs meneurs en Europe depuis cinq ans. Le lutin a toujours du génie mais, à 33 ans, fera-til aussi bien qu’à Sienne ? Pas le choix. Parce qu’en relais, entre le tout jeune Freire et le baroudeur sud-américain Barrera, ça risque d’être un peu léger. Reste qu’avec l’arrivée de Tripkovic et la présence de ce bon vieux Berni Rodriguez au poste 2, le backcourt a des allures sympathiques. La recette est la même à l’aile entre la fougue de Printezis et la bouteille du vieux soutier Jimenez, gage d’équilibre. À l’intérieur en revanche, ça pêche un peu. Joel Freeland est plein d’avenir mais Robert Archibald est en baisse. Quant à Rubio et Lima, c’est encore très, très tendre, même si Printezis peut donner un coup de main dans la raquette. Au final, cette équipe devrait sans problème rejoindre le Top 16 mais difficile de voir plus haut. Un peu comme ces dernières années.

Rodolfo Molina / EB via Getty Images

qu’en ACB d’ailleurs, le Real Madrid a décidé de jouer la carte jeune pour rattraper son retard. Exit donc Lavrinovic, Bullock, Kaukenas et autre Hansen. Cette petite bande de trentenaires cède sa place à une jeune garde dont certains éléments avaient déjà commencé à prendre le pouvoir l’an dernier à l’image d’Ante Tomic, Sergio Llull et encore Novica Velickovic. Ettore Messina a continué sur la voie en rapatriant Sergio Rodriguez au pays. Peu utilisé en NBA ces quatre dernières années, le meneur espagnol devra rapidement rattraper le temps perdu. Plus sûr en revanche est la signature de Carlos Suarez, dernier coupé de la sélection cet été. L’ailier qui affichait la 6e évaluation d’ACB avec Estudiantes voudra montrer qu’il peut réussir un cran plus haut. On notera également les débuts au Real de Nikola Mirotic, la dernière perle espagnole qui a brillé avec les moins de 20 ans cet été. Avec les expérimentés Reyes, Garbajosa, Prigioni ou Fischer pour encadrer la jeunesse, l’équipe porte beau et devrait pouvoir courir sur le terrain. Reste à voir si cela suffira pour retrouver un Final Four que le club n’a plus fréquenté depuis 1996.

Robertas Dackus / EB via Getty Images

Spanoulis. Dusko Ivkovic, l’homme qui avait offert le seul titre d’Euroleague à l’Olympiakos en 1997, est de retour au bercail et aura pour tâche de faire franchir l’ultime palier au finaliste malheureux du dernier Final Four. Pour ce faire, Ivkovic n’a pas tardé à imposer sa patte. L’Olympiakos perd ses deux meilleurs marqueurs – Kleiza et Childress, achetés à coup de millions et repartis en NBA – mais enregistre les arrivées de joueurs typés « Europe », à l’image de Matt Nielsen ou Nesterovic. Véritable plaque tournante en attaque, l’intérieur australien a remporté l’Eurocup avec Valence, où ses mains en or, sa vision de jeu et son sens de la passe ont fait merveille. Nesterovic signe lui son retour en Europe après onze ans passés en NBA et formera avec Bourousis et Mavrokefalidis un trio au poste 5 d’une densité peu commune. Sans compter qu’en cas de besoin, Glyniadakis peut toujours dépanner. Aux côtés de ces recrues d’expérience, Ivkovic n’en oublie pas sa mission de formation auprès des jeunes Keselj – révélation du dernier Mondial – et Papanikolaou, star en équipe de jeunes mais peu utilisé l’an dernier. Au final, sans doute moins de talent offensif mais un groupe toujours ultra costaud.

MÊME TOPO • Mine de rien, ça fait déjà trois ans de suite que Malaga

Sergio Llull

EFFECTIF

Joueur Pablo Prigioni Sergio Rodriguez Sergio Llull Clay Tucker Sergi Vidal Carlos Suarez Novica Velickovic Jorge Garbajosa Felipe Reyes Nikola Mirotic Ante Tomic D’Or Fischer Coach : Ettore Messina

David Piole / EB via Getty Images

OLYMPIAKOS LE PIRÉE

Berni Rodriguez

Taille 1,93 1,89 1,90 1,95 2,00 2,02 2,05 2,05 2,03 2,08 2,17 2,11

Âge 33 24 23 30 29 24 24 33 30 19 23 29

Pos. Nat. 1 ARG 1 ESP 1-2 ESP 2 USA 3 ESP 3 ESP 4 SRB 4 ESP 4-5 ESP 4-5 ESP-MNE 5 CRO 5 USA

EFFECTIF

Joueur Taille Terrell McIntyre 1,75 Panchi Barrera 1,93 Rafael Freire 1,88 Uros Tripkovic 1,97 Saul Blanco 1,94 Berni Rodriguez 1,97 Carlos Jimenez 2,01 Georgios Printezis 2,06 Guillem Rubio 2,02 Augusto Cesar Lima 2,06 Joel Freeland 2,08 Robert Archibald 2,11 Coach : Aito Garcia Reneses

Âge 33 25 18 24 25 30 34 25 24 19 23 30

Pos. Nat. 1 USA 1 URU-ESP 1 BRA 2 SRB 2 ESP 2-3 ESP 3 ESP 3-4 GRE 4 ESP 4-5 BRA 4-5 GBR 5 GBR

euroleague

Par Florent de LAMBERTERIE

VIRTUS ROMA

SPIROU CHARLEROI

BROSE BASKETS BAMBERG

le moins que l’on puisse dire. 7e en Lega et sortie au premier tour des playoffs, la Virtus a, en outre, vu les Grecs de Maroussi lui passer devant au point average pour la qualification au Top 16. Les Italiens ne doivent leur présence en Euroleague qu’à leur seule licence A. Matteo Boniciolli, arrivé à la rescousse en remplacement de Nando Gentile la saison dernière, a fait le choix de reconduire bon nombre des joueurs déjà en place, en y ajoutant sa patte personnelle, notamment à l’intérieur. Secteur en grand déficit de points l’an dernier, la raquette accueille Andrea Iannilli – l’un des Italiens qui montent – ainsi que notre Ali Traoré national dont les qualités de scoreur ne sont plus à prouver. Passé par le Real Madrid, Charles Smith apportera ses qualités offensives et son expérience NBA à l’arrière même si à 35 ans, le pari est un tantinet risqué. Ses stats en Euroleague l’an dernier à l’Efes Pilsen (12,6 pts à 46,9%) laissent cependant penser qu’il en a encore sous la semelle. Sans être génial, l’ensemble est tout de même satisfaisant mais de toute façon, ce sera dur de faire pire que l’année écoulée.

contre l’ALBA Berlin), le Spirou retrouve l’Euroleague. C’est la première fois qu’un club belge participe à la compétition depuis la saison 2001-02 qui avait vu Oostende et le Spirou, déjà, sortir au premier tour après avoir terminé derniers de leurs groupes respectifs. Pour ce retour parmi l’élite, Charleroi alignera le plus gros contingent US (7 Américains) de toute la compétition, dans la droite lignée de ce qu’est devenu le basket belge. Parmi eux, beaucoup de noms bien connus par chez nous tels Brian Greene (à Orléans il y a encore deux ans), Andre Riddick (Dijon, Paris) ou encore Chris Hill (Clermont). À leur côté, des joueurs plus référencés comme Demond Mallet (vainqueur de la Coupe du Roi et de l’ULEB Cup en 2008 avec Badalona), Brent Wright (MVP de la saison régulière en ULEB Cup en 2005) et Justin Hamilton, passé entre autre par le Real Madrid et Sienne. Outre cette connotation US, Charleroi se singularise par un jeu orienté small ball, avec souvent trois arrières sur le terrain, parmi lesquels Joseph Gomis. La faute à un manque flagrant de taille (seulement 5 joueurs au-dessus du double mètre), qui risque d’être handicapant pour ce niveau.

champion d’Allemagne, qui avait réussi l’exploit de rejoindre le Top 16 pour son baptême du feu, en 2005-06. C’est d’ailleurs, encore à ce jour, le dernier club allemand dans ce cas, même si Bamberg avait eu du mal à encaisser le coup à l’époque (0-6 au Top 16). Deux ans plus tard, en revanche, ce fut beaucoup plus dur puisque Bamberg termina bon dernier de son groupe (2-12), derrière Roanne. Un statut que le club risque de retrouver cette saison tant il paraît ardu de finir dans les quatre premiers. Exception faite du trio Terry, Suput et Jacobsen, qui ont tout trois tâté du top niveau dans des équipes plus référencées, le reste de l’effectif ne cumule que 17 matches d’Euroleague (Tadda, Land et Roberts), avec Bamberg il y a deux ans. Les Allemands tenteront donc de faire mentir les pronostics avec leurs arguments, à savoir un groupe qui se connaît bien et qui sait ce que « mission commando » veut dire. 5e de la saison régulière, Bamberg avait en effet surpris la Bundesliga l’an dernier en remportant les playoffs. L’Olympiakos, le Real et Malaga paraissant un cran au-dessus du reste, Bamberg peut encore espérer ravir la 4e place.

Angelo Gigli

EFFECTIF

Joueur Taille Jacopo Giachetti 1,90 Luca Vitali 2,00 Darius Washington 1,95 Charles Smith 1,93 Nihad Dedovic 1,96 Luigi Datome 2,02 Hervé Touré 2,04 Andrea Iannilli 2,07 Angelo Gigli 2,09 Andrea Crosariol 2,10 Ali Traoré 2,05 Joshua Heytvelt 2,11 Coach : Matteo Boniciolli

Âge 27 24 25 35 20 23 28 26 27 26 25 24

Pos. 1 1 1-2 2 2-3 3 3-4 4-5 4-5 5 5 5

Nat. ITA ITA USA USA BIH ITA FRA ITA ITA ITA FRA USA

Andre Riddick

EFFECTIF

Joueur Joseph Gomis Justin Hamilton Amaury Jadin Chris Hill Dwayne Broyles Yannick Moray Brian Greene Brent Wright Andre Riddick Christophe Beghin Ioann Iarochevitch Coach : Giovanni Bozzi

Roman Koksarovs / EB via Getty Images

Jean-François Mollière

ESTAMPILLÉ US BON DERNIER ? • Dernier qualifié du tour préliminaire (victoire en barrage • Troisième participation en Euroleague pour Bamberg,

Mikhail Serbin / EB via Getty Images

EN RÉDEMPTION • La Roma sort d’une saison cauchemardesque, c’est

Karsten Tadda

EFFECTIF

Taille 1,80 1,91 1,89 1,91 1,96 1,98 2,04 2,03 2,08 2,07 2,07

Âge 32 30 24 27 28 19 29 32 37 30 21

Pos. 1-2 1-2 1-2 2 3 3 3-4 4-5 5 5 5

Nat. FRA USA BEL USA USA BEL USA USA USA BEL BEL

Joueur Brian Roberts Anton Gavel John Goldsberry Karsten Tadda Casey Jacobsen Felix Hoffmann Reyshawn Terry Predrag Suput Kyle Hines Philipp Neumann Erik Land Tibor Pleiss Coach : Chris Fleming

Taille 1,88 1,98 1,91 1,90 1,98 1,95 2,03 2,00 1,98 2,10 2,05 2,13

Âge 25 26 28 22 29 21 26 33 24 18 20 21

Pos. 1 1-2 1-2 2 2-3 3 3-4 4 4 5 5 5

Nat. USA SVK USA GER USA GER USA SRB USA GER GER GER

euroleague

Groupe C FENERBAHÇE ÜLKER

TOUJOURS AUSSI AFFAMÉ ? • L’an dernier, Jordi Trias, cinquième intérieur du Barça,

PLUS SÉRIEUX = PLUS FORT • Il se passe toujours quelque chose avec les équipes

ne jouait pas, ou peu, malgré un incontestable talent. Il a donc été laissé libre (il a signé à Badalone). Mais il a été remplacé. On ne sait jamais. Gros prospect avant de s’échouer sur un banc NBA, l’immense Serbe Kosta Perovic s’est relancé depuis deux ans à Valence, club avec lequel il a remporté l’Eurocup 2010 (10,3 points et 4,1 rebonds en 20 minutes). Au Barça, on ne se refuse rien. Sa taille et ses mains permettront sans doute à Perovic de s’installer, au moins un peu, dans la rotation, même s’il s’agit plutôt d’un investissement à moyen terme, le poste de pivot étant déjà fourni. Pour le reste, l’effectif champion d’Europe n’a pas changé. Du talent, tous les postes doublés, parfois triplés, une méthode, de l’expérience. Le doublé en vue ? On reste prudent. D’abord parce que conserver son titre est très difficile (depuis l’instauration du Final Four, en 1988, seules deux équipes y sont parvenues : Split entre 89 et 91, et le Maccabi en 03 et 04), ensuite parce que la marge est plus ténue qu’il n’y paraît et, une fois couronné, le Barça a craqué en finale d’ACB l’an dernier (0-3 contre Vitoria).

EFFECTIF

Joueur Ricky Rubio Jaka Lakovic Victor Sada Juan Carlos Navarro Gianluca Basile Roger Grimau Pete Mickeal Terence Morris Erazem Lorbek Boniface N’Dong Fran Vazquez Kosta Perovic Coach : Xavi Pascual

Taille 1,92 1,86 1,92 1,91 1,92 1,96 1,97 2,07 2,08 2,13 2,09 2,17

Âge 20 32 26 30 35 32 32 31 26 33 27 25

Pos. 1 1 2-1 2 2 2-3 3 4 4-5 5 5 5

Nat. ESP SLO ESP ESP ITA ESP USA USA SLO SEN ESP SRB

FIN DE CYCLE • Mouais… Evidemment, c’est fort. Mais vraiment tant que ça ? Déjà, on demande à voir en Lega. La Montepaschi sera peut-être championne d’Italie pour la cinquième fois d’affilée mais elle va devoir faire une croix sur ses bilans irréels (21 succès de rang en playoffs, série en cours). En Euroleague ? Les recrues paraissent être des « bons coups » mais les partants (McIntyre, Domercant, Sato, Eze et Hawkins, pour ne citer qu’eux) étaient les cadres, la colonne vertébrale d’une équipe qui jouait les yeux fermés. Bo McCalebb s’est révélé l’an dernier au Partizan (13,4 pts, 3,4 pds et 2,0 stls) mais peut-il driver une grosse cylindrée ? Rimantas Kaukenas est de retour, bonne nouvelle, mais quelles seront les séquelles de sa pénible saison madrilène ? Le big man Rakovic était la 2e éval. en Russie mais Eze était un athlète essentiel dans le dispositif de Pianigiani. Hairston était une machine à statistiques en D-League, mais en Euroleague ? Quant à Moss, joueur complet qui évoluait dans des équipes moyennes de Lega, bon courage à lui pour faire oublier Sato. L’an dernier, Sienne n’est pas sorti du Top 16. Pourquoi cela serait-il le cas cette saison ?

Robertas Dackus / EB via Getty Images

de Boscia Tanjevic. À l’agonie en Euroleague (3v, 7d), les joueurs ayant semblé, au moins un temps, lâcher leur coach, le Fener a quand même remporté le titre national. Mais Boscia, attaqué par le cancer, est passé à autre chose. Il ne réussira pas la performance de référence qu’il espérait en Euroleague avec l’équipe turque dont il avait fait une (riche) pouponnière. Il est remplacé par le Croate Neven Spahija, un coach de talent mais qui commence à faire un peu journeyman sur les bords, le Fener étant sa neuvième équipe depuis 2000 (la 6e depuis 2004, après notamment Vilnius, le Maccabi et Vitoria). L’effectif a été nettoyé (Giricek, Mrsic, Solomon, Basak) ou pillé (Asik vers Chicago, Erden vers Boston) et ça n’est pas un mal. La hiérarchie semble désormais plus claire, les rotations définies, avec le gros talent Preldzic en électron libre (ou menotté, c’est à voir). Les renforts (Lavrinovic et Peker dans la raquette, Tomas et Atsur à l’extérieur) paraissent judicieux. Et malgré ces « moves », il y a une continuité, à tous les postes. C’est grand, talentueux, physique, alors si en plus ça devient discipliné, gare !

Rodolfo Molina / EB via Getty Images

Ricky Rubio

MONTEPASCHI SIENA

Omer Onan

EFFECTIF

Joueur Lynn Greer Roko Leni Ukic Engin Atsur Omer Onan Marko Tomas Emir Preldzic Tarence Kinsey Mirsad Türkçan Darjus Lavrinovic Kaya Peker Gasper Vidmar Oguz Savas Coach : Neven Spahija

Elio Castoria / EB via Getty Images

FC BARCELONA

Nikos Zizis

Taille 1,86 1,96 1,93 1,94 2,01 2,06 2,00 2,06 2,12 2,08 2,10 2,10

Âge 31 26 26 32 25 23 26 34 30 30 23 23

Pos. 1 1 2-1 2 2-3 2-3 3 4 4-5 4-5 5 5

Nat. USA CRO TUR TUR CRO SLO USA TUR LTU TUR SLO TUR

EFFECTIF

Joueur Taille Bo McCalebb 1,83 Nikos Zisis 1,95 Rimantas Kaukenas 1,92 Pietro Aradori 1,94 Malik Hairston 1,98 Marco Carraretto 1,96 David Moss 1,95 Ksystof Lavrinovic 2,10 Andrea Michelori 2,02 Shaun Stonerook 2,03 Milovan Rakovic 2,08 Tomas Ress 2,08 Coach : Simone Pianigiani

Âge 25 27 33 22 23 33 27 31 32 33 25 30

Pos. 1 2-1 2 2 2-3 2-3 3 4 4 4-5 5 5

Nat. USA GRE LTU ITA USA ITA USA LTU ITA USA SRB ITA

euroleague

Par Fabien FRICONNET

LIETUVOS RYTAS

CHOLET BASKET

CIBONA ZAGREB

France (Johnson, 15,3 points et 3,9 passes à Clermont en 07-08) ; un autre, jeune et serbe, qui a cartonné en Baltic League (Milosevic) ; un ailier australien de qualité (Newley, qui « remplace » le pivot aussie Aron Baynes, ce bourrin vu l’an dernier à Lr) ; un pivot turc (Nalga) ; un intérieur serbe pas fun mais efficace (Bjelica) ; un shooteur-scoreur lituanien de folie qui est parti pour tout casser pendant dix ans (Gecevicius) ; un top prospect au pivot qui fait saliver tout le monde (Valanciunas) ; un ailier-fort bosnien rentable et malin comme un singe (Bajramovic) ; une poignée de « nationaux » bien formés ; le capitaine ultra-complet Jomantas ; tout ça coaché par un Serbe recruté au dernier moment après le renvoi de Drazen Anzulovic avant le début de saison ! Ambition : Top 16. Si ça prend et que ça tient le coup au meneur et au pivot, alors, en effet, derrière le Barça, la Montepaschi et le Fener, le Lr, double champion de Lituanie, fait figure de favori. L’an passé, Vilnius (4-6) n’avait échoué dans cette entreprise que pour une histoire de point average (au profit d’Efes Pilsen).

tition, l’analyse est faite pages 6 et 7. Pour ce qui est du background choletais, on notera que seuls deux joueurs de l’effectif ont déjà disputé l’Euroleague : Vule Avdalovic (52) et Claude Marquis (6). Ce total de 58 matches fait très mal lorsqu’on le compare – exercice un peu vain, mais tout de même parlant – à celui du seul Juan Carlos Navarro, par exemple : 201 ! Cholet a toutefois déjà pris part à la compétition reine, en 1999-2000, pour la dernière saison « unifiée », avant le schisme FIBA-ULEB de l’été 2000. Alors coaché par Éric Girard, Cholet avait eu droit à un plateau pour le moins prestigieux, sur deux phases : Barça, Real, CSKA, Panathinaikos, Trévise, le PAOK, Ljubljana et l’Etoile Rouge Belgrade. Les Choletais avaient été tout sauf ridicules et leur bilan – 3 succès en 16 matches – reflète mal leur compétitivité puisque, mis à part un -35 au Panathinaikos, un -20 à Moscou et un -18 contre le PAOK, Aymeric Jeanneau, Claude Marquis et leurs coéquipiers avaient existé, battant à deux reprises Belgrade et collant même 13 points à un Pana un peu démobilisé en fin de phase de poule.

défendre et courir. » Si Zdravko Radulovic met sa menace à exécution et qu’il façonne l’équipe à son image, ça va canarder sec dans le Drazen Petrovic Center. Joueur, le jeune coach (44 ans) était un pistolero de première qui, malgré un physique quelconque, s’était faufilé jusqu’en équipe nationale yougo (argent olympique 88, or européen 89). La vérité, c’est que Radulovic n’a pas vraiment le choix. Le successeur de Velimir Perasovic a perdu ses trois meilleurs marqueurs (Tomas, Gordon et Andric), et une petite brochette de solides joueurs de rotation, récupérant en échange du talent, d’accord, mais jeune ; le plus âgé de l’effectif est l’international Rozic et ses 27 ans. Et son Américain, Marcus Johnson, import from USC, a tout à prouver. On découvrira ou redécouvrira Stipcevic, fort avec Zadar, les internationaux de catégories de jeunes que sont Vragovic, Radosevic, Zubcic et, bien sûr, Mario Delas, MVP du Mondial U19 2009 (bronze) avec ses 20 points et 7 rebonds de moyenne, une perle croate prêtée par… Kaunas. L’an dernier, le Cibona était sorti, grâce au point average, de la poule de l’ASVEL (3-7). Pas gagné cette année mais…

Martynas Gecevicius

EFFECTIF

Joueur Taille Jerry Johnson 1,83 Igor Milosevic 1,92 Zydrunas Kelys 1,88 Martynas Gecevicius 1,93 Steponas Babrauskas 1,97 Arvydas Siksnius 1,96 Brad Newley 2,00 Arturas Jomantas 1,99 Kenan Bajramovic 2,07 Milko Bjelica 2,07 Cemal Nalga 2,10 Jonas Valanciunas 2,10 Coach : Aleksandar Trifunovic

Mamoutou Diarra

Âge 28 24 23 22 26 23 25 25 29 26 23 18

Pos. 1 1 1 2 2 2 3 3 4 4-5 5 5

Nat. USA SRB LTU LTU LTU LTU AUS LTU BIH SRB TUR LTU

CAVALCADE ? • « J’aime jouer agressif, avec cette jeune équipe. On va

Pascal Allée / Hot Sports

Alius Koroliovas / EB via Getty Images

EN AVEUGLE • Pour ce qui est des chances du CB dans cette compé-

EFFECTIF

Joueur Vule Avdalovic Mérédis Houmounou Fabien Causeur DeMarcus Nelson Samuel Mejia Mamoutou Diarra Christophe Léonard Antywane Robinson Luc-Arthur Vébobe Randal Falker Romain Duport Claude Marquis Coach : Erman Kunter

Taille 1,89 1,88 1,93 1,93 1,98 2,00 1,99 2,03 2,03 2,01 2,17 2,04

Âge 29 22 23 25 27 30 20 26 30 25 24 30

Pos. 1 1-2 1-2 2 2-3 3 3 4 4 5 5 5

Nat. SRB FRA FRA USA DOM FRA FRA USA FRA USA FRA FRA

Robertas Dackus / EB via Getty Images

UN PUZZLE • De bric et de broc. Un meneur américain passé par la

Marin Rozic

EFFECTIF

Joueur Taille Rok Stipcevic 1,83 Karlo Vragovic 1,92 Goran Vrbanc 1,92 Marcus Johnson 1,98 Mario Filipovic 1,96 Marin Rozic 2,01 Bojan Bogdanovic 2,00 Drago Pasalic 2,08 Tomislav Zubcic 2,12 Mario Delas 2,07 Jure Lalic 2,12 Leon Radosevic 2,08 Coach : Zdravko Radulovic

Âge 24 21 26 23 22 27 21 26 20 20 24 20

Pos. 1 1 2-1 2 2-3 3 3 4 4-5 4-5 5 5

Nat. CRO CRO CRO USA CRO CRO BIH CRO CRO CRO CRO CRO

euroleague

Groupe D PANATHINAIKOS ATHÈNES

CSKA MOSCOU

l’adage du Pana. L’affront de 2010, et cette élimination prématurée au Top 16, à peine digéré que la Green Team repart au front. Jasikevicius, Pekovic ou encore Spanoulis ont déserté, pour les remplacer, les rumeurs les plus folles ont couru, de Schortsanitis à Stojakovic. Au final, les Grecs ont bien réussi deux gros coups en signant Romain Sato et Aleks Maric. Le 1er, qui n’avait plus grand-chose à faire avec Sienne, est ultra talentueux, tout comme le second, nouvelle merveille de l’Euroleague, révélé la saison passée au Partizan où il avait notamment réussi un match à 49 d’éval. Le 5 majeur pourrait être celui-ci : DiamantidisTepic-Sato-Batiste-Maric. Tepic, qui sort d’un Mondial remarquable avec la Serbie, possède plus de sang-froid qu’un tueur à gage, Batiste est un panzer ultra rentable et Diamantidis n’est pas qu’un couteau suisse mais une boîte à outils complète, où le tiroir principal dégouline de leadership. Ajoutez Obradovic sur le banc, du Fotsis, du Nicholas en réserve et l’assemblage de noms donne le tournis. Cette escouade revancharde aux dents très longues n’a qu’un objectif : la victoire finale.

hôtel à Barcelone, qui accueillera la Final Four 2011. Non, bien sûr, une telle prévision est impossible, il n’empêche que les chiffres sont là : en mai dernier à Bercy, le CSKA a participé à son 8e Final Four de rang ! Un tour de force incroyable, quasiment un tour de magie, qui pourrait perdurer car le club russe a accueilli cet été l’un des magiciens les plus reconnus en Europe en la personne de coach Vujosevic, l’homme qui a mené le Partizan à Bercy. Un renfort de poids sur le banc, mais aussi sur le terrain où Gordon le dragster et Bykov le sniper arrivent pour former une paire de meneurs diabolique, qui fera vite oublier Planinic. Et derrière, Holden est susceptible d’être opéré du cœur, et n’est plus de première jeunesse, tout comme Langdon, mais ce dernier peut encore prendre feu (32 points contre le Partizan pour la 3e place). Sur les postes 3 et 4, Khryapa (dans le 1er cinq en 2009-10), Siskauskas (2e cinq) et Vorontsevich apportent toute leur créativité et leur densité physique. Dessous, pas d’esthète, mais des gaillards comme Kaun. C’est complet, expérimenté, les Russes ne seront pas des tendres. Le sorcier Vujosevic a de beaux atouts dans sa manche.

LA PASSE DE 9 ? • Il paraîtrait que les Moscovites ont déjà réservé leur

EFFECTIF

Joueur Dimitris Diamantidis Nick Calathes Drew Nicholas Milenko Tepic Romain Sato Stratos Perperoglou Antonis Fotsis Kostas Kaimakoglou Kostas Tsartsaris Mike Batiste Aleks Maric Ian Vougioukas Coach : Zeljko Obradovic

Ramunas Siskauskas

Taille 1,96 1,98 1,93 2,02 1,94 2,03 2,09 2,04 2,09 2,04 2,11 2,11

Âge 30 21 29 23 29 26 29 27 30 32 25 25

Pos. Nat. 1-2-3 GRE 1-2 GRE 2 USA 2 SRB 3 CAF 3 GRE 4 GRE 4 GRE 4-5 GRE 4-5 USA 5 AUS/SRB 5 GRE

revient à : Efes Pilsen, pour la rumeur envoyant Gilbert Arenas en Turquie, avec un cacheton de 75.000 dollars par match ! Les bruits de couloir ont rythmé l’été du club turc. Finalement, point d’Arenas sur le terrain, ni de Kunter sur le banc, mais Efes a peut-être parfaitement géré son intersaison. Le nouveau coach, Perasovic, a déjà entraîné Rakocevic du temps de Vitoria. Voilà qui redonnera peut-être le goût du jeu au Serbe (10,0 pts en Euroleague avec Efes en 2009-10, 17,8 avec Vitoria un an plus tôt). Efes manquait de renouvellement à la mène et de présence dans la peinture, arrivent Wisniewski et Roberts. Et il ne devrait y avoir aucun retard à l’allumage car le club possède 5 joueurs de la dernière sélection turque, soit 5 vice-champions du monde. Tunçeri et Arslan, les gardiens du temple, Guler en rotation, impressionnant dans son rôle de dynamiteur en sortie de banc au Mondial, Gonlum, un bon poste 4, et Akyol, qui était le 11e homme de coach Tanjevic. Une bonne base de départ. L’an dernier, Efes avait atteint le Top 16, et avait notamment battu le Partizan et Sienne. Le cru 2010-11 est largement capable de faire aussi bien.

EFFECTIF

Joueur Jamont Gordon J.R. Holden Sergey Bykov Trajan Langdon Ramunas Siskauskas Andrey Vorontsevich Viktor Khryapa Matjaz Smodis Nikita Kurbanov Sasha Kaun Dmitry Sokolov Boban Marjanovic Coach : Dusko Vujosevic

David Piole / EB via Getty Images

Dimitris Diamantidis

LE RÉVEIL DE RAKOCEVIC ? • Et le trophée de la rumeur la plus infondée de l’été

Catherine Steenkeste / EB via Getty Images

Yorgos Matthaios / EB via Getty Images

REVANCHARD • « Pas le temps pour les regrets ». Tel est peut-être

EFES PILSEN ISTANBUL

Ender Arslan

Taille 1,94 1,85 1,90 1,92 1,98 2,04 2,03 2,05 2,02 2,13 2,14 2,22

Âge 23 34 27 34 32 23 28 30 24 25 25 22

Pos. Nat. 1 USA 1 USA/RUS 1-2 RUS 2 USA 3 LTU 3-4 RUS 4 RUS 4 SLO 4 RUS 5 RUS 5 RUS 5 SRB

EFFECTIF

Joueur Taille Andrew Wisniewski 1,91 Kerem Tunçeri 1,90 Ender Arslan 1,88 Igor Rakocevic 1,91 Bootsy Thornton 1,95 Sinan Guler 1,92 Cenk Akyol 1,97 Bostjan Nachbar 2,06 Lawrence Roberts 2,06 Kerem Gonlum 2,08 Erwin Dudley 2,04 Miroslav Raduljica 2,13 Coach : Velimir Perasovic

Âge 29 31 27 32 33 26 23 30 27 32 29 22

Pos. 1 1 1 2 2 2 3-2 3 4 4 4 5

Nat. USA TUR TUR SRB USA TUR TUR SLO USA TUR USA SRB

euroleague

Par Yann CASSEVILLE

POWER ELECTRONICS VALENCIA

ARMANI JEANS MILANO

son ticket pour l’Euroleague est amplement mérité. Mais un échelon plus haut, aucune garantie de ne pas trébucher, d’autant plus que l’équilibre a tangué durant l’intersaison. Le coach Neven Spahija est parti à Fenerbahçe, et son successeur, Manuel Hussein, n’apporte pas les mêmes garanties, lui qui se « contentait » d’entraîner Murcia depuis quatre saisons. Valence a aussi perdu des joueurs cadres, comme Thomas Kelati, Kosta Perovic et surtout son homme à tout-faire, MVP des Finals de l’Eurocup, Matt Nielsen. Arrivés pour compenser, en partie, ces départs, le sculptural Javtokas et le chevelu Augustine sont déjà blessés ! Le premier est suppléé par le pigiste Sundov, alors que l’hypothèse d’un retour de Flo Piétrus a été évoquée pour remplacer le second. Heureusement, la colonne « bonne nouvelle » comporte plusieurs points : le maintien de la paire Martinez-De Colo et du drafté Claver, les arrivées de Cook et surtout de Savanovic, meilleur 6e homme officieux du Mondial. Le Top 16 est à la portée de ce groupe sans superstar mais séduisant, où l’on aura évidemment un œil attentif sur les perfs de De Colo.

pays de Danilo Gallinari à l’occasion du match d’exhibition opposant l’AJ aux Knicks de New York. L’occasion de voir l’une des recrues milanaises, l’ancien NBAer Pecherov, s’illustrer avec 23 points en 21 minutes. De quoi, malgré la défaite, avoir le sourire le temps d’une soirée. Car sinon, comme tout le basket transalpin en général, Milan ne brille plus sur la scène européenne. En 2009-10, le vice-champion d’Italie (balayé 4-0 par Sienne) n’a pas réussi à sortir de sa poule d’Euroleague. 7 défaites pour 3 victoires, face à des adversaires modestes (Prokom et deux fois Oldenburg). En 2010-11, a priori, une embellie est possible. L’emblématique Bulleri est parti, tout comme le néo-Manceau Acker, mais le staff a attiré, entre autres, Jaaber (10,4 pts, 4,4 rbds et 2,5 pds en Euroleague à Rome) et le puissant Hawkins (11,2 pts, 2,5 rbds et 2,5 pds à Sienne). Finley, le duo lituanien Maciulis-Petravicius, c’est bien aussi, mais le tout est limité en rotations, et manque de piment, de génie. Milan devra surprendre pour rejoindre le Top 16.

OLIMPIJA LJUBLJANA

UN ŒIL SUR NANDO VISER LA 4 PLACE ENTRE CRISE • En 2009-10, Valence a survolé l’Eurocup (14 victoires, 2 • Le 3 octobre dernier à Milan, Giorgio Armani en personne ET GRÈVE défaites), étouffant l’Alba Berlin en finale, 67-44. Aussi, était présent pour célébrer en grandes pompes le retour au • En temps normal, les Slovènes souffrent en Euroleague. e

EFFECTIF

Joueur Omar Cook Jose Simeon Nando De Colo Rafa Martinez Jeremy Richardson Victor Claver Marc Fernandez Dusko Savanovic James Augustine Serhiy Lishchuk Robertas Javtokas Bruno Sundov Coach : Manuel Hussein

Saso Ozbolt

Marco Mordente

Taille 1,86 1,84 1,95 1,90 2,01 2,06 2,03 2,04 2,08 2,10 2,10 2,21

Âge 28 22 23 27 26 22 23 27 26 28 30 30

Pos. 1 1 1-2 2 3 3 3 4 4 4-5 5 5

Nat. USA ESP FRA ESP USA ESP ESP SRB USA UKR LTU CRO

EFFECTIF

Joueur Morris Finley Ibrahim Jaaber David Hawkins Marco Mordente Giacomo Cacace Jonas Maciulis Gabriele Ganeto Stefano Mancinelli Nicolo Melli Mason Rocca Marijonas Petravicius Oleksiy Pecherov Coach : Piero Bucchi

Giulio Ciamillo / EB via Getty Images

Yorgos Matthaios / EB via Getty Images

Rodolfo Molina / EB via Getty Images

Nando De Colo

Pour preuve leurs résultats de l’édition précédente, où ils n’ont jamais existé en phase de poule, ne glanant qu’une victoire (contre Rome) pour neuf revers. Bref, en temps normal, le Top 16 est un doux rêve ; depuis cet été, il est devenu un fantasme. Car depuis cet été, les temps sont durs pour Ljubljana. La faute à une fracture économique. Les joueurs n’étaient plus payés, et tout s’est enchaîné dans un cycle infernal. Les tauliers Sani Becirovic, Matt Walsh ou encore Uros Slokar ont quitté le navire en perdition, en août, le reste de l’effectif s’étant mis en grève, le directeur sportif puis le président ont démissionné, incapables de ramener les joueurs sur le chemin des parquets. Dans ce marasme, pour un club qui doit se relever, l’Euroleague n’est pas forcément le meilleur terrain de jeu pour se reconstruire tranquillement. Au moment d’écrire ces lignes, Ljubljana se montrait actif sur le marché des transferts pour composer son équipe. Car l’Olimpija défendra crânement ses chances, aussi maigres soient-elles. Et coach Zdovc peut s’appuyer sur Jagodnik, son capitaine, qui sera un bon chef de groupe, qui occupe les ailes avec un ancien Manceau, l’excellent Gregory.

Taille 1,80 1,88 1,93 1,92 1,93 1,98 2,00 2,03 2,05 2,04 2,08 2,12

Âge 29 28 27 31 17 25 23 27 19 32 30 24

Pos. Nat. 1 USA 1 USA/BUL 2 USA 2 ITA 2 ITA 3 LTU 3 ITA 3-4 ITA 4 ITA 4-5 ITA 5 LTU 5 UKR

EFFECTIF

Joueur Marque Perry Vlado Ilievski Saso Ozbolt Klemen Lorbek Kenny Gregory Suad Sehovic Goran Jagodnik Kevinn Pinkney Vladimer Boisa Aloysius Anagonye Damir Markota Dejan Radojevic Coach : Jure Zdovc

Taille 1,86 1,90 1,91 1,98 1,97 1,95 2,02 2,08 2,05 2,03 2,08 2,09

Âge 29 30 29 22 31 23 36 26 29 29 24 20

Pos. 1 1 2 2-3 3 3 3-4 4 4 4-5 5 5

Nat. USA MKD SLO SLO USA BIH SLO USA GEO USA CRO SRB

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échos EUROPE

EUROCHALLENGE

EN BREF

NANCY ET ORLÉANS FACE-À-FACE !

LE PARTIZAN ET LE CIBONA BATTUS

Jean-François Mollière

Une poule franco-belge Avec Gravelines-Dunkerque, et sans compter le Paris Levallois – qui jouait hier mercredi, en dehors de nos délais de bouclage, son match retour à Haifa avec 12 points d’avance acquis à l’aller – ce sont déjà trois clubs français qui sont assurés de disputer la saison régulière de

l’EuroChallenge. Hasard du tirage au sort, Orléans et Nancy évolueront tous deux dans le groupe H, en compagnie des clubs belges de MonsHainaut et d’Ostende. Si les deux clubs français peuvent se réjouir de n’effectuer que de courts déplacements – alors que le BCM se déplacera deux fois en Russie, et en Hongrie – ils devront en revanche se méfier d’un basket belge en plein renouveau. Les Lions se sont en effet qualifiés pour le prochain Euro, avant même l’élargissement de la compétition à 24 nations, et Charleroi disputera cette saison l’Euroleague. Mons-Hainaut et Ostende présentent eux aussi des équipes très compétitives, à dominante américaine, et toutes deux candidates au titre de champion de Belgique. Rien ne sera facile. n Laurent SALLARD

LIGA ACB

• Bilbao a étrenné sa toute nouvelle Bilbao Arena en s’offrant le scalp de Valence, s’imposant 77-70 grâce aux 18 points de Martin Rancik et malgré les 14 points de Nando De Colo. Défaite également pour le champion en titre, Vitoria, battu 69-76 à Malaga, qui a résisté aux 30 points et 5 rebonds de Fernando San Emeterio. Le Barça l’a pour sa part emporté 85-78 à Grenade avec 24 points de Juan Carlos Navarro, le Real Madrid battant Manresa 81-63. À noter également les 13 points à 100%, 4 rebonds et 7 passes de Stéphane Dumas (en photo) dans le succès de Valladolid sur l’Estudiantes Madrid (79-66). L.S.

Liga ACB

VITORIA ET VALENCE CHUTENT

Adversaire de Cholet en Euroleague, Lietuvos rytas s’est déjà séparé du coach Drazen Anzulovic. Le Croate a fait les frais des défaites en présaison face à Sienne (63-83) et Gdynia (67-90), puis lors de la première journée de la VTB League contre le CSKA Moscou (61-80). Il est remplacé par Aleksandar Trifunovic, qui fait son retour à Vilnius après avoir hissé le club jusqu’en finale de l’ULEB Cup en 2007, puis au Top 16 de l’Euroleague la saison suivante.

FEU VERT POUR HOLDEN Alors que les médecins moscovites lui avaient décelé un problème au cœur, J.R. Holden a reçu le feu vert de la part de cardiologues allemands pour recommencer à jouer, bien qu’une opération ait un temps été envisagée. S’il n’a pas fait le déplacement avec le CSKA Moscou aux États-Unis, il devrait rapidement être de retour pour disputer l’Euroleague.

EVTIMOV EN BUNDESLIGA Vasco Evtimov (2,07 m, 33 ans) a signé un contrat de trois mois avec Mitteldeutscher, en Allemagne. La saison passée, le Franco-Bulgare était passé par le Levski Sofia, le Panionios Athènes et l’AEL Limassol. L.S.

Hervé Bellenger / IS

Nancy (ici Kenneth Grant) a pulvérisé le Bosna Sarajevo.

Pascal Allée / Hot Sports

ainqueur du Bosna Sarajevo à domicile la semaine dernière (76-58), le SLUC a tranquillement assuré sa qualification (+35 sur les deux matches) pour la saison régulière de la troisième coupe d’Europe. Une compétition qu’Orléans disputera finalement aussi après n’être pas parvenu à conserver en Ukraine son maigre pécule de quatre points acquis à l’aller. Butant sur la zone de Mariupol, les Orléanais se sont inclinés 65-79, n’ayant pu une nouvelle fois stopper l’impressionnant Maksym Pustozvonov (28 pts, 5 rbds après les 14 pts, 13 rbds de l’aller).

LIETUVOS RYTAS CHANGE DE COACH

Pascal Allée / Hot Sports

Respectivement qualifié pour l’EuroChallenge, et éliminé de l’Eurocup, Nancy et Orléans ont été versés dans la même poule en compagnie des Belges de Mons-Hainaut et d’Ostende.

Tenant du titre, le Partizan Belgrade a été battu à domicile par Budocnost 78-79 dès la première journée de la Ligue Adriatique. Finaliste la saison passée, le Cibona Zagreb a été défait à Vrsac 80-86, Milan Macvan ayant cumulé 25 points et 7 rebonds pour les hôtes.

LEGA

TRAORÉ vs DIAWARA POUR DÉBUTER Ambitieux promu, Brindisi, qui compte notamment dans ses rangs Yakhouba Diawara, se déplace dimanche pour la première journée de Lega à Rome, où Ali Traoré fera ses débuts.

euls trois joueurs français évoluent cette saison en Lega. Et dimanche, pour la première journée, ils seront tous sur le parquet du PalaLottomatica de Rome. Privé de temps de jeu la saison dernière à Miami, Yakhouba Diawara a retrouvé l’Italie, qui lui avait servi de tremplin en 2006 avec la Fortitudo Bologne pour décrocher une place en NBA. Richement doté par le fournisseur d’énergie Enel, le promu Brindisi ne souhaite pas faire de la figuration, et aligne en plus du Français les Américains Bobby Dixon (ex-Le Mans et ASVEL) et Chris Monroe (ex-Roanne), mais aussi Nikola Radulovic (37 ans), champion de France avec l’ASVEL en 2002. Brindisi se testera dimanche dans la capitale italienne face à l’un des outsiders qui tentera de mettre fin à l’hégémonie de Sienne, en fin de cycle. Arrivé à Rome en qualité de directeur sportif, Boscia Tanjevic a fait venir Ali Traoré, qui doit se relancer après un Mondial raté. Le MVP français de Pro A retrouve Hervé Touré, les deux hommes ayant été formés à l’ASVEL, et lancés dans le grand bain par le technicien « yougo ». Mis au placard en fin de saison dernière, et annoncé partant cet été, le plus italien des joueurs français espère pour sa part retrouver sa place dans l’effectif romain. n Laurent SALLARD

échos NBA

LE BARÇA TAPE LES LAKERS (92-88)

En BREF

UNE QUESTION DE SUPRÉMATIE

SÉRAPHIN, C’EST PARTI !

Le champion NBA face au champion d’Euroleague. L’affiche était alléchante et a tenu toutes ses promesses. Les cinq choses à retenir du match de pré-saison le plus intense de l’histoire.

Pete Mickeal a des « cojones » : si Gasol a dominé le début de rencontre (25 pts au final) et son pote Navarro a été décisif dans le money time (25 pts aussi), c’est bien l’ailier américain du FCB qui a été le héros du match, livrant une fiche lumineuse de 26 points, 13 rebonds et 7 passes. Joueur au parcours atypique, jamais passé par la NBA, cet ancien MVP de l’ABA avait visiblement à cœur de briller face à ses compatriotes. En deuxième période, il n’a pas hésité à défier Bryant du geste et de la parole, sortant vainqueur de son duel avec la superstar des Lakers. « Kobe a essayé de faire le malin en me disant : hey, ce match pourrait bien te permettre d’aller en NBA », rapportait-il plus tard sur son blog. « Je lui ai répondu : je mets mes 10M$ (de contrat) en jeu contre tes 100M$, on fait un un-contre-un, et on verra qui est le meilleur. » Gonflé ! Kobe n’est pas prêt : le MVP des Finals avait envie de jouer, mais son état de forme ne lui a pas permis de briller. Incapable de rentrer un tir en première période (0/4 dans le champ), il n’a pas fait beaucoup mieux après la pause, capitalisant surtout aux lancers-francs. Il a terminé la partie avec 15 points (2/15, 11/12 sur la ligne), 4 rebonds et 3 passes. Opéré fin juillet du genou droit, Bryant avait expliqué avant la rencontre être environ à « 60% » de ses moyens. À Londres, trois jours plus tôt, il n’était entré en jeu que six minutes et n’avait pas marqué le moindre point.

Sensation. Dans le choc entre le champion NBA et le tenant de l’Euroleague c’est le Barça de Juanca Navarro qui fait chuter les Lakers de Ron Artest.

BERCY SIFFLE LES FOOTEUX

Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images

Tout sauf un match amical : de l’autre côté des Pyrénées, l’événement était entouré d’un buzz médiatique inhabituel pour un match de préparation. Canal+ Espagne a ainsi profité de l’occasion pour diffuser son premier match de basket en trois dimensions, la rencontre était également visible en 3D dans plusieurs cinémas du pays. Sur le parquet d’un Palau San Jordi blindé (17.000 fans), les deux équipes ne se sont fait aucun cadeau. Dès les premières minutes, un accrochage entre Ron Artest et Pete Mickeal a donné le ton. Peu enclin à laisser filer le match, Phil Jackson a beaucoup plus sollicité ses titulaires que trois jours plus tôt contre Minnesota. Odom a joué 41 minutes (!), Gasol 35, Fisher 30 et Bryant 24.

« Monsieur Davis, vous êtes un salaud » : comme l’a décrit plusieurs fois David Cozette, présent sur place pour Canal+, l’arbitrage de la rencontre a été « pathétique » et « déplorable ». Le Barça s’est imposé malgré la mauvaise volonté manifeste du duo d’arbitres NBA, Jason Phillips et surtout l’affligeant Marc Davis, dont les décisions malhonnêtes ont plusieurs fois soulevé la bronca du Palau San Jordi. Le troisième arbitre, l’Espagnol Emilio Perez Pizarro, qui officie en Euroleague, est resté dans son coin pendant toute la rencontre, laissant ses deux confrères mener un bien triste spectacle. Les deux zèbres US avaient visiblement reçu quelques consignes. Pas joli-joli. Jackson est un mauvais perdant : dès après le match, le débat a évidemment fait

Indisponible cet été pour les summer leagues, l’ancien intérieur de Cholet a finalement effectué ses débuts officieux avec Washington la semaine dernière. Lors de sa première sortie, à Cleveland, il a foulé le parquet durant 10 minutes, produisant 2 points (1/4, 0/2 aux lancers), 4 rebonds et un contre. Il a enchaîné avec 9 minutes de temps de jeu à Chicago, pour 2 points (1/1), 2 balles perdues et 4 fautes. Des débuts mitigés donc. Touché au dos, Pape Sy n’a toujours pas joué avec les Hawks.

rage pour savoir si le Barça serait compétitif en NBA. Agacé par la défaite, Phil Jackson a répondu de manière catégorique : « ils ont vraiment bien joué ce soir mais je ne pense pas qu’ils soient prêts à affronter la compétition à laquelle nous faisons face tous les soirs en NBA. Je ne veux rien leur enlever. Mais l’aspect physique et la taille de nos joueurs sont des choses difficiles à encaisser au quotidien. » Le Zen Master est coutumier de ce genre de déclarations définitives et teintées d’arrogance. D’ailleurs, Kobe ne cautionnait pas de tels propos : « Je ne suis pas d’accord avec Phil. Les joueurs du Barça exécutent leurs systèmes extrêmement bien, ils font circuler le ballon et se connaissent par cœur. En NBA, peu d’équipes jouent ensemble comme cela. » n Frédéric GONELLA

Les Knicks et les Wolves n’ont pas proposé un spectacle inoubliable la semaine dernière lors de leur passage sur le parquet de Bercy. En revanche, le public du POPB s’est fait remarquer en réservant une salve de sifflets à l’équipe de France de foot, qui était installée aux premières loges pour suivre le match. Un « incident » plutôt anecdotique mais qui a tout de même suscité une certaine émotion dans le monde du petit ballon rond. « On sort d’un traumatisme important », a ainsi commenté Noël Le Graët, vice-président de la FFF, en réaction à l’accueil difficile réservé par Bercy.

LA NBA VERS LE BRÉSIL Après l’Europe et l’Asie, la « grande ligue » s’attaque au marché sud-américain. Plus particulièrement au Brésil, puissance émergente du sous-continent, qui organisera la prochaine Coupe du Monde de foot puis les Jeux Olympiques 2016. David Stern a ainsi annoncé que des rencontres de pré-saison se tiendraient bientôt au pays de la samba, probablement avant 2014. « Nous sommes bien conscients des attentes suscitées par la Coupe du Monde et les J.O. et nous comptons bien suivre le mouvement », a indiqué le commissionner. F.G.

échos NBA

Indésirable en NBA, l’ancien MVP (35 ans) est en contact très avancé avec le club stambouliote du Besiktas qui dispute l’Eurocup. L’occasion, peut-être, de voir évoluer « The Answer » sur les parquets hexagonaux cette saison.

Premier choix de la Draft 1996, l’ancien guard de Georgetown a marqué la « grande ligue » et les fans du monde entier par son intensité et ses incroyables qualités de scoreur (26,7 pts en carrière) en dépit d’un physique passe-partout (1,83 m, 75 kg). Mais après quatorze saisons mouvementées, l’aventure semble bel et bien terminée, car plus personne ne veut de lui en NBA. De retour à Philadelphia en cours de saison passée, après un passage tragi-comique à Memphis en début

de championnat, « The Answer » est aujourd’hui un paria. « Le moins qu’on puisse dire, c’est que nous sommes très étonnés qu’aucune équipe n’ait manifesté son intérêt pour nous », avouait Gary Moore, son manager personnel, en septembre. « Je ne comprends pas. Qu’est-ce qu’Allen a fait pour mériter ça ? » Ce rejet en bloc est effectivement un peu injuste, mais Iverson l’a tout de même un peu cherché, revendiquant partout où il est passé ces dernières saisons (Denver, Detroit, Memphis, Phila) un rôle de première option offensive qu’il ne peut plus assumer (13,8 pts à 43,0% en 2010). Après avoir refusé une offre très juteuse en provenance de Chine (4M$), le MVP 2001 pourrait donc rapidement rebondir en Turquie. Besiktas étant qualifié pour le tour principal de l’Eurocup, comme l’ASVEL, Le Mans et Roanne, il est même envisageable de le voir fouler le sol français dans les semaines à venir. Comme on dit en de telles circonstances, affaire à suivre…n Frédéric GONELLA

Issac Baldizon/NBAE via Getty Images

• Plutôt saignant depuis le début de la préparation, l’intérieur des Clippers Blake Griffin sera la révélation de la saison, si l’on en croit le traditionnel sondage d’avant championnat conduit par nba.com auprès des general managers de la ligue. Au sortir d’une saison blanche (genou), le premier choix de la Draft 2009 semble avoir recouvré l’intégralité de ses moyens, comme il l’a montré face aux Kings (18 pts, 13 rbds) ou aux Warriors (23 pts, 9 rbds). Les GM lui ont accordé 15% de leur voix, comme Russell Westbrook. Mais difficile de parler de révélation concernant le meneur du Thunder. Bien qu’il soit actuellement sur le flanc (pied), Rodrigue Beaubois a pour sa part été choisi dans la catégorie de la révélation étrangère. Avec 21% des suffrages, le meneur guadeloupéen de Dallas devance un autre Frenchy, Nicolas Batum (10,7%), qui termine ex aequo avec l’Israélien Omri Casspi. Par ailleurs, les sondés ne se sont pas trop mouillés en prévoyant un troisième titre consécutif pour L.A. et un premier trophée de MVP pour Kevin Durant. 63% des GM ont ainsi accordé leur vote aux Lakers, préférant les Californiens à Miami (33,3%) et Boston (seulement 3,7%). MVP du Mondial, Durant est de son côté le grand favori pour le titre de meilleur joueur (66,7%), devant Kobe Bryant (25,9%). Enfin, John Wall, premier choix de la Draft, est assez logiquement plébiscité pour le titre de rookie de l’année (67,9%), devant Griffin et Wesley Johnson (Minnesota). F.G.

Jesse D. Garrabrant/NBAE via Getty Images

Paria en NBA

SONDAGE

GRIFFIN ET BEAUBOIS, LES RÉVÉLATIONS ?

e week-end dernier, l’équipe turque et le camp du joueur avaient apparemment trouvé un accord de principe, mais la conclusion du deal achoppait encore sur des détails. Selon la presse locale, Iverson rejoindrait Istanbul pour un salaire annuel de 1,5 million de dollars, plus les primes et un intéressement aux recettes publicitaires du club. Il aurait également exigé la mise à disposition d’une villa, d’une voiture de luxe, et un paiement chaque semaine, plutôt que chaque mois. Des conditions qu’aurait acceptées Besiktas. En revanche, le club voudrait insérer des clauses dans le contrat au sujet d’éventuels retards à l’entraînement et au retour des congés. Et c’est sur ce point-là que ça coince. Iverson, qui n’a jamais été un féru de l’entraînement (remember sa tirade restée fameuse à propos des « practices » durant les playoffs 2002), voudrait que le montant des amendes soit plafonné à 1% de son salaire. Et voilà le hic. En début de semaine, les négociations – un peu surréalistes tout de même – en étaient là. Rien d’officiel donc, mais l’arrivée du quadruple top scoreur NBA (1999, 2001, 02, 05) sur le Vieux Continent n’avait jamais semblé aussi proche. Une belle opportunité pour Besiktas et le basket turc, en plein regain depuis le Mondial, mais une sortie de l’univers NBA par la petite porte pour Iverson, l’un des joueurs les plus marquants de ces quinze dernières années.

Rocky Widner/NBAE via Getty Images

IVERSON BIENTÔT PRÈS DE CHEZ VOUS ?

Danny Bollinger/NBAE via Getty Images

AI VERS LA TURQUIE

NOUVEL ÉCRIN POUR ORLANDO

• Le Magic a inauguré en grandes pompes son nouveau stade, l’Amway Center, en pulvérisant les Hornets 135 à 81 le week-end dernier. D’une capacité de 18.500 places, la nouvelle infrastructure remplace la vieillotte Orlando Arena, dans laquelle l’équipe évoluait depuis sa création, en 1989. « Nous voulions bien jouer pour démarrer dans cette salle sur une note positive », expliquait l’ailier Rashard Lewis après la raclée infligée à New Orleans. Doté de toutes les technologies dernier cri, l’Amway Center a coûté 480M$ et compte près de 150 suites de luxe. F.G.

ENTRETIEN

SÉRAPHIN (WIZARDS) CHERCHE SA PLACE

« PAS VENU ICI POUR GLANDER ! » Je ne me considère pas vraiment comme un 4...

Utilisé avec parcimonie en ce début de pré-saison (19 minutes après 3 matches), Kevin Séraphin sait qu’il devra surmonter sa condition de rookie et la concurrence à son poste pour gagner des minutes cette année. Au soir d’une défaite à Chicago (96-107), le jeune colosse s’est confié à BasketNews. Propos recueillis par Jérémy BARBIER, à Chicago

u as fait tes débuts officiels en NBA il y a une semaine. Quelles sont tes premières impressions ? Ce n’est que du plaisir. Tout s’est très bien passé, j’ai fait ce que l’on m’a demandé. Pouvais-tu imaginer une telle situation il y a six ans, lorsque tu as réellement commencé à jouer au basket ? (Il sourit) Non. Il y a quatre ans, je regardais des matches NBA avec les remplaçants assis par terre et les gars sur le banc. Je n’aurais jamais pensé un jour que ce serait moi. Je suis content d’être là.

Ned Dishman/NBAE via Getty Images

Comment se passe ton premier training camp ? Je ne vais pas mentir, au début, c’était quand même dur. C’est différent de ce que j’avais connu en France. Les entraînements sont très intensifs, ça dure parfois près de 3h45. Les quatre premiers jours ont été durs, d’autant plus que je revenais de blessure. Maintenant, tout va bien. Et l’adaptation à un nouveau pays, une langue différente ? Quand je suis arrivé, c’était quand même difficile. Mais ça devient plus fluide, j’arrive à tenir une conversation, parler avec mes coéquipiers. Et puis je ne suis pas quelqu’un qui reste dans son coin, donc j’apprends vite. Je parle avec tout le monde, je communique.

As-tu eu droit au traditionnel bizutage des rookies ? Ici, c’est toute l’année, mais ce sont de petits trucs. Pour l’instant, le seul service que j’ai rendu, c’est d’aller chercher le casque d’Andray Blatche dans les vestiaires. Il m’a donné 100 dollars pour ça. (Il sourit) Honnêtement, j’ai couru pour aller le chercher. (Il rigole) Tu as attendu fin août et l’obtention de ton visa pour pouvoir retourner à Washington. Les Wizards t’avaient-ils donné un programme à suivre pendant ton séjour en France ? Tu vois à peu près la taille d’un dictionnaire ? C’était ça. (Il rigole) Ce sont des choses que j’avais déjà travaillées aux États-Unis, principalement de la rééducation. J’ai aussi un peu shooté. J’ai bien travaillé sur mon genou, tout va bien aujourd’hui. As-tu également entamé un programme de musculation en NBA ? Je n’ai pas le même programme que les autres. Ce n’est pas vraiment de la masse dont j’ai besoin. (Il sourit) Je dois trouver de meilleurs appuis, plus de mobilité. C’est un travail différent. Tu jouais pivot à Cholet mais ta franchise a déjà évoqué la possibilité de t’utiliser au poste quatre. Quelle est, selon toi, ta position préférentielle ? Je joue pivot à l’entraînement, mais cela dépend aussi de qui est sur le terrain. Ce soir, par exemple, j’ai joué 4. Mais je ne me considère pas vraiment comme un 4 car j’ai toujours joué pivot. Ils ont dit que j’allais parfois me retrouver à cette position donc, à l’entraînement, je travaille pas mal le shoot extérieur. Mais la priorité reste mon jeu intérieur. Tu as déclaré vouloir apporter des rebonds, du contre et de la dureté. Ce sont les conditions indispensables pour

gagner des minutes en tant que rookie ? Oui. Avec Erman Kunter, un coach très porté sur la défense, je devais déjà prouver l’an passé que je pouvais défendre avant de jouer. C’est la même chose ici. J’adore défendre donc cela ne me dérange pas du tout. Flip Saunders t-a-t’il expliqué personnellement ce qu’il attendait de toi cette saison ? Oui, il parle. Il attend de la course, des rebonds, que je joue dur et que je mette les paniers près du cercle. Il m’a dit que j’allais jouer si je faisais cela. Je sais ce qu’il me reste à faire. Il y a beaucoup d’intérieurs à Washington. La concurrence… (Il coupe) C’est vrai que nous avons beaucoup d’intérieurs, mais je suis le troisième pivot. Devant moi, il y a Hilton Armstrong et JaVale McGee. La concurrence, c’est le monde professionnel. Cela ne me fait pas peur, c’est motivant. Appréhendes-tu une éventuelle démobilisation en D-League cette saison ? Je suis certain que je n’irai pas, mais au final, on n’est jamais sûr de rien. C’est la NBA. Tout dépendra de moi. Si je suis à fond sur le terrain, ils estimeront que je n’ai pas besoin d’y aller pour fignoler mon jeu. Mais si je ne suis pas performant, que je ne travaille pas sérieusement... Pour l’instant, ça n’est pas prévu. Je ne m’inquiète pas. Tu as été drafté assez haut en juin dernier. Est-ce une pression supplémentaire ? Je n’y pense pas, mais cela se ressent dans le club. Nous sommes quatre joueurs draftés, je sais que le second rookie après John (Wall), c’est moi. Le nouveau numéro 1 de la Draft mérite-t-il son statut ? Oui, il est vraiment impressionnant. Il est explosif, il va haut, il court vite, il a un bon dribble, il fait des bonnes passes et, surtout, il lâche les ballons. Pour moi qui suis un intérieur, ce n’est que du bonheur. Individuellement, quel objectif t’es-tu fixé cette saison ? Honnêtement, jouer. Je ne suis pas venu ici pour glander. Cette année, ce ne va pas être évident car JaVale McGee commence à monter. Mais si je reste ici, le but sera de devenir un joueur majeur de cette équipe. Cela va être difficile mais si je pouvais viser le rookie game, ce serait bien. n

Salut ! Ça va ?

Propos recueillis par Thomas FÉLIX quand j’étais plus jeune je suis passé par Nancy et j’avais entendu parler de ce club, que leurs installations étaient bonnes, que de grands joueurs étaient passés par ici, qu’ils avaient une bonne culture basket, bref que c’était un bon club.

JOSEPH

GOMIS

Petite devinette. Connais-tu le nom du seul champion NBA qui a passé une saison à Charleroi ?

LEROI) (SPIROU CHAR

Un champion NBA ? Franchement non. Didier M’Benga, le Belge qui a été champion avec les Lakers.

Ah oui, c’est vrai. C’est marrant parce qu’il était là il y a trois semaines, très sympa. Qu’est-ce que tu espères pour cette année en Belgique ?

Une bonne saison de relance, jouer. Il n’y a rien de tel que de jouer. Et pouvoir gagner quelque chose aussi parce que l’on joue quand même pour gagner. Mais me relancer ce serait déjà bien.

Hervé Bellenger / IS

IQUE ! » G L E B IT LA TA ’É C , URNÉ « JE ME SUIS RETO

Salut Joseph, comment ça va ?

Ben pas de soucis, tout va bien, on a bien commencé la saison, on travaille bien.

relancer. On a une très bonne équipe, on parle français, on va jouer l’Euroleague si tout va bien. (*)

Comment te retrouves-tu en Belgique après tant d’années passées sous le soleil d’Espagne ?

Charleroi est effectivement francophone, alors peut-on en déduire que tu te fais une transition en douceur chez nos voisins belges avant un retour en France ?

Pas forcément au soleil tu sais, mes trois premières années je les ai passées à Lugo et c’est vraiment au nord de l’Espagne, mais je vois ce que tu veux dire. La Belgique ça change un peu c’est vrai. Je me suis retrouvé ici car je n’ai pas joué beaucoup à cause d’une grosse blessure, j’espère me

Non ce n’est pas ça. En toute franchise, je ne pensais pas quitter l’Espagne et je ne m’étais même pas positionné sur le marché français par exemple, et quand je me suis rendu compte que cela allait être dur de trouver un club en Espagne et que je me suis retourné il me restait plus grand-chose

Tu joues dans une équipe très « américaine » pour un club francophone ?

mis à part la Belgique et Charleroi. L’Euroleague, l’un de tes objectifs ?

Je mentirais en disant que non, je suis venu ici parce qu’il y avait la possibilité de jouer cette compétition, même si l’Eurocup est une belle compétition aussi. L’Euroleague c’est un gros plus pour tout le monde, le club, les joueurs, les supporters. Charleroi a pour nom le Spirou, un groom de bandes dessinés bien connu, tu le connaissais toi ?

Le Spirou ? Le groom non, et le club vite fait, je ne m’étais jamais trop renseigné, mais

(Il sourit) Ah ça oui, il n’y a que ça des Américains. Mais bon, ce n’est pas plus mal, on a une très bonne équipe comme ça. (Il rit) Tu as signé pour une saison en Belgique, maintenant que tu te remets à parler français tous les jours, la saison prochaine tu reviens en France ?

(Il rit) On verra, pas de plan sur la comète. n (*) Depuis l’interview, Charleroi s’est effectivement qualifié pour la saison régulière de l’Euroleague.

Vassallo, la gâchette portoricaine Tarkett Sports & ASVEL Basket.

Une soirée pleine de promesse 24 septembre 2010. L’Astroballe a vécu une grande soirée de basket. Tony Parker, Vice-Président des Opérations Basket de l’ASVEL, a débuté à l’Astroballe son unique conférence de presse en France avant de retourner à San Antonio et attaquer la préparation avec les Spurs. Gilles Moretton, Président de l’ASVEL, et Patrick Mathieu, Président Europe de l’Ouest chez Tarkett, sont à ses côtés sous les yeux d’Arnaud Lagardère. Vient ensuite l’inauguration du nouveau parquet Tarkett en présence de nombreuses personnalités du sport et de certains membres du Comité Arena 2015. Au même moment, TLM débute sa soirée « Spéciale ASVEL » avec 4h de direct . Les licenciés du club ne sont pas oubliés avec le lancement après la rencontre du « Week-end Vert ». Ce sont plus de 600 représentants de cette dynamique ASVEL sont reçus dans le Lounge de l’Astroballe pour une présentation des joueurs pros. L’année ne fait que commencer à Villeurbanne.

L’ASVEL ne s’est pas trompée en enrôlant Angel Daniel Vassallo. Après avoir martyrisé pendant un an les défenses adverses avec le Paris-Levallois, le Portoricain repart sur les mêmes bases avec Villeurbanne. Le Mans en fait l’expérience le 28 septembre à l’occasion du match aller du 2e tour préliminaire de l’Euroleague. Vassallo prend feu dans le 3e quart-temps en enchaînant 12 points consécutifs pour terminer meilleur marqueur de la rencontre avec 29 unités. Malgré une ligne à 3 points reculée de 6,25 m à 6,75 m, « AD » n’a pas perdu son coup de patte qui rappelle celui de Bill Edwards, passé à l’ASVEL il y a 10 ans. Arrivé à au cours de la saison 2000/01, il ne faut que quelques mois à Bill Edwards pour marquer les esprits et séduire les fans de l’Astroballe. Vainqueur de la Coupe de France en 2001, il se blesse au dos avant les play-offs et ne pourra y exposer tout son talent offensif. Il en aura toutefois assez fait pour devenir le MVP 2001. Un ailier puissant et adroit. Comme Angel Daniel.

Le basket français se dote d’un premier basket-court style NBA Vendredi 24 septembre 2010, le nouveau parquet Tarkett Sports, conçu spécialement pour l’ASVEL Basket, a été inauguré à l’Astroballe de Villeurbanne en présence de nombreuses personnalités du monde du sport. Patrick Mathieu, Président de la division Europe de l’Ouest du groupe Tarkett, a exprimé sa « joie de collaborer avec un grand club comme l'ASVEL pour rapporter en Europe un parquet qui est aujourd'hui la référence du basket, avec en plus des innovations esthétiques ». Un équipement de haut niveau approuvé par les plus hautes instances sportives alliant la performance sportive et le confort, le “Proflex M” est un parquet contrecollé sur double lambourdage intégrant les exigences des sportifs de haut niveau : confort de jeu, amortissement des chocs optimum, rebond régulier du ballon, glissance et résistance. Ce parquet assure également l’intégrité physique des athlètes.

ère 1 Journée

spécial PRO A

L’ASVEL TORPILLÉE PAR PARIS

VILAIN !

A.D. Vassallo aux abonnés absents, Clifford Hammonds inexistant face à Andrew Albicy, Bangaly Fofana et Edwyn Jackson trop courts : c’est déjà l’heure des interrogations pour la Maison Verte de Gilles Moretton et Vincent Collet.

Dominés dans tous les secteurs de jeu et surtout dans l’envie, les Villeurbannais se sont inclinés en ouverture du championnat contre le Paris Levallois, 85-68. Une déroute de 17 points qui fait suite à l’échec de la qualification pour l’Euroleague et qui rappelle de biens mauvais souvenirs pour l’ASVEL.

Photos : Hervé Bellenger / IS

Par Thomas FÉLIX

LA THÈSE DE L’ACCIDENT ?

IL Y A UN AN

Hervé Bellenger / IS

SOUVIENS-TOI L’ÉTÉ DERNIER

Bobby Dixon la saison dernière. • « Coup de tonnerre sur la Pro A ». C’était la Une du BasketNews n°468, paru le 8 octobre 2009. En ouverture de la saison 09-10, l’ASVEL, déjà premier budget de France, et alors championne en titre, s’était faite surprendre à domicile. 81-75 pour Dijon. À l’époque, était vantée la qualité des flingueurs de la JDA (30 pts de Bradley, 27 de Marshall). L’hypothèse retenue était celle du simple couac. Une semaine plus tard, bis repetita. 2e couac, 72-67 pour Roanne. Mais dans une Halle Vacheresse qui fait figure de forteresse, la défaite n’était alors pas, une fois de plus, alarmante. Les Verts s’étaient repris en fessant Strasbourg 90-66, avant de s’incliner à Orléans 66-76. Et puis il y eut Paris Levallois, Vichy, Poitiers, etc. À chaque revers, une question revenait : et s’il n’y avait jamais de déclic ? La victoire aux As ne fut qu’un voile de plus devant les yeux. Les playoffs ont débuté sans l’ASVEL.

Y.C.

ON SAURA VITE

L’accident… Doit-on y croire ? À Coubertin, c’est une équipe complètement amorphe que l’on a vu. Incapables de répondre aux assauts parisiens, les Villeurbannais semblaient ailleurs, ou pas très concernés, à tel point que Vincent Collet prenait le temps de quitter le jeu des yeux pour discuter avec chaque joueur regagnant le banc. « Pour essayer de relancer », soupire-til. « C’est le début de saison, on sait que l’on n’est pas prêt. Donc, on sait très bien que les valeurs émotionnelles prennent de l’importance. Paris nous l’a montré, ils n’ont pas gagné que sur leurs qualités basket mais avec ces valeurs de gnac, leur envie. On a essayé de susciter ça chez mes joueurs mais on en a manqué vraiment et c’est ça qui m’a le plus désappointé. » Trois défaites en cinq matches officiels, une attitude inadéquate… Accident ou bien plutôt malaise ? Mickaël Gelabale n’hésite pas à parler d’un « esprit d’équipe à retrouver pour envisager d’atteindre nos objectifs et montrer notre vrai niveau. »

match de championnat, même s’il n’a pas été probant, n’est donc pas à l’ordre du jour. Sans gros impact offensif jusqu’ici (6 pts et 2 pds contre Paris), Clifford Hammonds compensait jusque-là par une défense de fer. Jusqu’à sa prestation face à Andrew Albicy, s’entend, même si celle-ci, pour le coup, peut passer pour un accident. À Coubertin, match vide des deux côtés du terrain, donc, et ça c’est inquiétant. Largement

et ses 6 fautes provoquées – et a fini par se retrouver coincé sur le banc pour cinq fautes relativement tôt dans le quatrième quarttemps. « On a eu du mal oui, oui », souffle Vincent Collet. « En deuxième mi-temps particulièrement, où nos intérieurs n’ont plus eu accès à la raquette adverse. Les Parisiens ont fermé : 14 paniers en première mi-temps, 4 en deuxième, et encore sur les 4 il y a eu deux lay-ups de contre attaque. Andrija a suivi le mouvement car il était à 6 d’éval à la mi-temps mais termine à 5. » La satisfaction, toutefois, c’est Kim Tillie, un ailier-fort utilisé, pour la cause, au pivot. En 23 minutes, il a rendu 18 points (dont 1/1 à 3-pts), 4 rebonds et 20 d’évaluation, une performance qui a remisé le « vieux » Zizic dans un rôle de doublure.

« Ne tirons pas de conclusions trop hâtives » Vincent Collet

décrié depuis quelques semaines, le meneur US a donc grillé un de joker de plus. « C’est vrai que ce qui frappe c’est Hammonds », acquiesce à la fin du match Vincent Collet. « Mais je le répète, Andrew a fait un gros match, la comparaison est trop cruelle dans ce cas-là. Ne tirons pas de conclusions trop hâtives. » Clifford Hammonds reste donc le meneur titulaire de l’ASVEL, mais face à Aymeric Jeanneau et Steve Essart samedi, il n’a plus le droit à l’erreur.

HAMMONDS UN PIED DEHORS ?

LA RAQUETTE ?

Syndrome Bobby Dixon ? Vincent Collet a déjà répondu qu’il voulait donner du temps à son meneur US et le couper après un

Sa fiche ? 6 points, 6 rebonds, 2 passes pour 5 d’évaluation. Ses tirs ? 2/10. Sa défense ? Il s’est fait transpercer par le secteur intérieur parisien – notamment Lamont Hamilton

AU TEST CONTRE JEANNEAU-ESSART

ZIZIC DÉPASSÉ

UN BANC FAIBLE ?

BIEN JEUNE, COMME PRÉVU

Dans un non-match, où l’envie ne se fait pas sentir, l’impact du banc est primordial. Dans le match contre Paris, si Vincent Collet a effectivement fait appel à sa jeune troupe, son impact fut non nul mais limité, sauf pour ce qui fut de Tillie, bien sûr. 43 d’évaluation pour le cinq majeur contre 30 (dont 20 pour le seul Tillie) pour le banc : Lacombe 3, Jackson 5, Fofana 4 et même -2 pour Léo Westermann. « J’avais tellement besoin d’un joueur extérieur dans ce

spécial PRO A LE CALENDRIER DE L’ASVEL

UN MOIS SOUS PRESSION Date

Compét. Match

16 octobre

Pro A

Strasbourg

23 octobre

Pro A

@ Toulon

29 octobre

Pro A

Nancy

6 novembre

Pro A

@ Cholet

13 novembre

Pro A

Orléans

L’Eurocup débute le 16 novembre, le tirage au sort des poules a lieu aujourd’hui 14 octobre, à 11h00, à Barcelone.

FOLLE SEMAINE EN ALSACE

ET POURTANT ILS GAGNENT Un joueur qui part sans demander son reste, un autre accusé de dopage dont l’avocat attaque le club, un troisième viré puis réintégré dans la foulée, un secteur intérieur pillé et un profil d’équipe totalement déséquilibré. Mais le mieux dans tout ça, c’est que Strasbourg a quand même gagné contre Roanne (73-69) ! Par Florent de LAMBERTERIE

GELABALE-VASSALLO, OÙ ÉTAIENT-ILS ?

LE TROU DANS L’AILE

Attendu comme le duo d’ailiers le plus excitant de Pro A, « Gelassallo » a déçu, c’est peu de le dire. Mickaël Gelabale a rendu 3 points à 1/6 pour 0 d’éval, Angel Daniel Vassallo 12 points mais à 5/16 dont 1/8 à trois-points. Au-delà de la feuille de stats, c’est l’image brouillonne laissée par le duo qui reste. Sur le parquet de Coubertin, on s’est parfois demandé à quel point Gelabale était concerné, et l’on a retrouvé le Vassallo croqueur qui, quand il est en difficulté dans l’adresse, perd des ballons (5), s’enferme dans les défenses (0 passe), d’autant que celles-ci le connaissent désormais bien ; et personne n’a semblé pouvoir l’aider. Faute de solution, il a tout de même passé 32 minutes sur le terrain, Vincent Collet cherchant désespérément un joueur extérieur pour palier la faillite de son duo. L’ASVEL a besoin d’un « Gelassallo » au top, sinon… n

nels. Mais Me Le Cerf n’en a cure et vient de saisir les prud’hommes pour obtenir la réintégration du joueur ou, à défaut, une indemnisation de 400.000 euros. Bref, un sacré micmac qui n’arrange pas les affaires de Fred Sarre. « On avait une raquette qui tenait la route, aujourd’hui on est décimé », se lamentait l’entraîneur joint par BasketNews, toujours à la recherche d’une recrue intérieure, un joueur profilé en 5 mais capable d’alterner sur les deux postes. « Si j’avais pu remplacer les deux joueurs, l’équipe serait déjà faite. J’ai trois ou quatre noms qui sont disponibles sauf qu’aucun n’est capable de jouer aux deux postes. » Mais pourquoi donc ne pas remplacer les deux intérieurs par deux autres ?

Chantage, affabulation et cannabis

Hawkins est-il vraiment désiré ?

Le deuxième coup de théâtre n’allait cependant pas tarder à venir. Dans un communiqué, Me Xavier Le Cerf, l’avocat de LaQuan Prowell, accuse le club d’avoir fait pression sur son joueur pour le forcer à partir, lui empêchant même l’accès à la salle d’entraînement. Une accusation surprenante, qui aurait pour but de permettre à la SIG de faire de la place dans son budget, alourdi par la signature de Ricardo Greer peu de temps auparavant. Le chantage aurait été fait sous la menace d’une révélation de tests médicaux que le club alsacien aurait effectués sans jamais en montrer les résultats au joueur. La riposte n’a pas tardé à venir. L’avocat du club réfute le chantage, parle « d’affabulation » et de « diffamation ». L’explication sera finalement révélée par les Dernières Nouvelles d’Alsace, sous la plume de Régis Schneider, le lendemain de la joute via communiqué de presse. Selon le quotidien régional, LaQuan Prowell aurait été testé positif au cannabis, raison pour laquelle la SIG souhaitait se séparer du joueur tout en lui permettant une sortie honorable, sous couvert de problèmes person-

Tout simplement parce qu’à peine le départ des deux joueurs entérinés, le club a rapatrié Justin Hawkins, l’homme que la SIG avait prié de dégager pour faire de la place à Ricardo. Une décision, prise dans l’urgence, pour le moins étonnante vu le déséquilibre flagrant qu’elle engendre dans l’équipe, qui dispose désormais de trois postes 3 en comptant également Alain Digbeu. L’explication vient du président. « Justin est un excellent élément », explique Martial Bellon, le « patron » de la SIG. « Je suis ravi de sa réintégration, tant sur le plan sportif que sur le comportement du joueur. » Curieux compliment pour un joueur pourtant prié de dégager une semaine plus tôt. On comprend d’autant moins cette décision quand on sait que l’avocat d’Hawkins n’est autre que Me Le Cerf, le même que celui de LaQuan Prowell, qui accuse le club de déloyauté… Un vrai sac de nœuds. Le meilleur pour la fin : avec cette équipe bancale à souhait, où Ricardo Greer a dû dépanner dans la raquette, la SIG a battu Roanne pour la première journée. n

Hervé Bellenger / IS

match que j’ai utilisé Léo », nuance Vincent Collet. « Il a fait des choses mais il est tellement jeune. Je l’utilise en deuxième arrière pour lui faciliter la vie, il est encore très jeune, et sous la pression c’est dur mais il joue juste et je souhaite vraiment le faire jouer en Pro A. À l’entraînement, il monte en puissance, mais tu prends quand même une vague entre la N1 et la Pro A, la preuve. »

Ce qui est terrible c’est qu’on est à trois jours de la reprise et je commence ma troisième présaison. Ça devient très compliqué. Je vais tirer au mieux mais je ne promets rien. » La tirade est signée Fred Sarre, trois jours pile poil avant la réception de Roanne pour le compte de la première journée. Pessimiste, l’entraîneur l’était, assurément. Deux jours plus tôt, il venait de perdre deux joueurs d’un coup – Leon Williams et LaQuan Prowell – rien de moins que la moitié de son secteur intérieur. Arrivé de Turquie cet été pour devenir un élément majeur de la SIG, le premier a déserté comme un voleur, rentrant aux États-Unis après l’entraînement et annonçant via son agent qu’il décidait d’arrêter le basket pour se reconvertir dans l’immobilier (!). En proie à des problèmes personnels, LaQuan Prowell aurait lui présenté sa démission et plié bagage dans la foulée. Un double départ qui fait passer la SIG d’équipe séduisante suite à l’arrivée de Ricardo à une équipe tout simplement meurtrie.

Malgré les dossiers à problèmes qui s’accumulent, la SIG de Fred Sarre a remporté son premier match.

Un vrai sac de noeuds

ère 1 Journée

spécial PRO A

QUAND ALBICY PREND DATE

Du Basket

VERTIGINEUX !

et des chiffres 1

Les meilleurs de la première journée : Ralph Mims (Nancy), Andrew Albicy (PL) et Rick Hughes (Hyères-Toulon) avec 21 points, Tremmell Darden (Nancy) avec 18 rebonds et 28 d’évaluation, tout comme Albicy, et Kareem Reid (Vichy) avec 9 passes. Chez les « JFL » ? 21 points pour Albicy, donc, mais aussi 8 passes ; 9 rebonds pour Stephen Brun (Nancy).

Le meneur international du PL (1,78 m, 20 ans) a découpé l’ASVEL dimanche. Evaluation : 28 ! Record de Tremmell Darden pour la journée égalé ! En six dates, l’ascension incroyable du Francilien.

28 MARS 2007

interceptions. Évaluation : 17. Paris Levallois gagne 91-63.

À Antarès, le PBR, bientôt au bout de saison bof bof (13v-21d), se déplace sans le meneur US Donald Copeland ni Kris Morlende. Le jeune Andrew, qui a fêté ses 17 ans trois jours avant, passe 17 minutes sur le parquet, pour 5 points (2/2), 1 passe, 3 interceptions et 3 balles perdues. Évaluation : 6. Le Mans gagne 82-60.

28 NOVEMBRE 2009

Carton !

Le PL perd in extremis à Rouen (89-91) mais Andrew, qui est associé à Ball (27’ pour le jeune, 31’ pour le vieux), sort 15 points (5/8), 7 rebonds, 6 passes et 3 interceptions (2 balles perdues). Évaluation : 25.

18 JUILLET 2010

Spotlight européen

23 MAI 2009

Une perf en playoffs

Il ne s’agit « que » de Pro B, et le PL est déjà assuré de remonter en Pro A, mais sans Jimmal Ball, blessé, Andrew Albicy est à la barre pour le match aller des quarts de finale contre Saint-Étienne pendant 32 minutesAP et 235x152 fait mieux qu’assurer : 10 points BASKETNEWS 2e journee PROA (4/7 dont 2/3), 3 rebonds, 6 passes et 4

Zadar, finale de l’Euro U20, contre la terrible Grèce. La France n’est pas favorite mais elle gagne (73-63), pour la première fois dans cette catégorie, et Andrew est élu MVP du tournoi, à juste titre au regard de sa finale, somptueuse : 20 points (6/12, 7/7 aux1 lancers), 5 rebonds, 4 passes et 2 .ai 05/10/10 17:27 steals (6 balles perdues). Évaluation : 18.

Hervé Belle,nger / IS

Premiers pas

Depuis que le champion est couronné sur un match sec (2005), il a chuté 4 fois sur 6 lors de la première journée de la saison suivante. Seuls Nancy (2008-09) et Cholet vendredi dernier ont échappé à la malédiction.

28 AOÛT 2010

Spotlight mondial

Il était là pour faire le joint mais, à Izmir, pour le premier match des Bleus au Mondial senior, contre « l’invincible » Espagne, Andrew ne se pose aucune question et passe 13 points (3/5), 3 rebonds, 1 assist, 1 interception et 1 contre aux tenants du titre, en 26 minutes. En fin de match, il assure ses lancers-francs (5/7) et la France gagne (7266) à la surprise générale. Évaluation : 13. Fabien FRICONNET

Six « JFL » ont terminé meilleur marqueur de leur équipe : Albicy, Pape-Philippe Amagou (20 pts pour Roanne), Antoine Mendy (11 pts pour Pau), Yannick Bokolo (15 pts pour Gravelines), Kim Tillie (18 pts pour l’ASVEL) et Pierre-Yves Guillard (15 pts pour Poitiers).

126 à 42, l’évaluation du match Cholet-Pau. Trois records de 1ère journée : plus grosse éval, plus petite et, donc, plus gros écart (+84).

F.F.

QUE LE SPECTACLE COMMENCE 2ème journée de Pro A Rendez-vous sur Pau-Lacq-Orthez - Le Mans Vendredi 15 octobre - 20h30

www.LNB.fr

BASKET

Gravelines-Dunkerque - Cholet Samedi 16 octobre - 17h00

- 2010. © Corbis, Shutter.

SAISON 2010 - 2011

spécial PRO A

5 RAISONS DE CRAINDRE NANCY L’intensité défensive du « virus » Linehan va faire des dégâts.

finalement, seuls Darden et Mims (déjà très bons) sont en phase découverte. Dans ce début de championnat où certaines équipes se cherchent encore, ces repères familiers confèrent un avantage certain au SLUC.

Jean-François Mollière

Des joueurs majeurs en confiance

Fin de cycle ? Peut-être. Fin des résultats ? Sans doute pas. Après une victoire convaincante sur Gravelines en ouverture (78-70), voici cinq bonnes raisons de se méfier du retour des Couguars !

Une culture commune

Nancy renouvelé ? Pas tant que ça en fait. Sur la rotation « opérationnelle », il n’y a certes que trois joueurs encore présents par rapport à 2010 (Brun, Akingbala et N’Joya), mais les principales recrues (Linehan, Samnick et Badiane) sont des habitués de la maison, rompus au style de coach JL AP BASKET NEW 235X152 SEPT 2010 30/09/10 14:31 Page 1 Monschau. En attendant le retour de Grant,

Depuis que JLM est coach à Nancy, il s’agit d’une constante. Il confie aux cadres un temps de jeu très important. Et dans une philosophie offensive construite sur un nombre de possessions élevé, logiquement, les titulaires touchent et jouent un grand nombre de ballons. Résultat, il faut s’attendre à ce que les Mims (21 pts ce week-end), Darden (17 pts et 18 rbds), Samnick (16 pts), Linehan (13 pts) et compagnie s’épanouissent, comme d’autres avant eux. Au final, moins de frustration, des mecs en confiance et efficaces et aussi, plus de partage de balle. Reste à gérer le banc. Pour l’instant, paradoxalement, les blessures « aident ».

6,75 m ? Pas de problème Nancy fait partie du groupe serré des quatre seules équipes en Pro A à avoir atteint la barre des 40% à trois-points sur le premier match

(8/20). Avec des pointeurs naturels comme Mims (4/11) et Brun, des bosseurs comme Darden et Linehan, le SLUC ne devrait pas souffrir du recul de la ligne des tirs bonifiés.

Une meilleure défense L’effet John Linehan. C’est incroyable de voir comment l’activité infernale de ce petit bonhomme parvient à élever le niveau d’intensité défensive de ses coéquipiers. Alors certes, Mims, Darden et Brun ne sont pas référencés pour leur défense sur l’homme, mais les deux derniers ont tout de même réussi à prendre 27 rebonds contre Gravelines (dont 22 défensifs) ! Et puis, en deuxième rideau, le trio SamnickAkingbala-Badiane est à la fois redoutable et complémentaire. Méfiance donc.

Ils vont avancer masqués Après ce succès initial, Nancy va connaître un début de championnat coton. Déplacement à Orléans, réception de Poitiers (abordable), déplacement à l’ASVEL et réception de Roanne. Le SLUC pourrait donc laisser quelques points en chemin et naviguer entre deux eaux au classement, au moins au début. Parfait positionnement pour un outsider.

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Comme moi en 2002 et 2003, qualifie ton équipe et retrouve moi aux finales à St Jean de Monts

Thomas BERJOAN

Entre

Hervé Bellenger

/ IS

JEANNEAU NOUS AYMERIC (STRASBOURG, PRESIDENT DU SYNDICAT NATIONAL DES BASKETTEURS)

« LE BON NOMBRE, ÇA SERAIT DEUX NON-JFL EXTRA EUROPÉENS » Le meneur de Strasbourg est aussi hors des terrains le président du syndicat des joueurs. Chômage, règle des Joueurs Formés Localement, dopage, paris en ligne, il passe en revue les sujets de préoccupation des basketteurs en France. Propos recueillis par Pascal LEGENDRE, à Strasbourg

u’est-ce qui t’a amené en décembre 2009 à la présidence du syndicat des joueurs ? Je suis rentré au bureau du syndicat comme vice-président. Le président, c’était Yann Barbitch qui avait la double casquette car il était aussi à la fédé. Il y a eu aussi Momo Sy qui a pris des responsabilités à Fos-sur-Mer. Il fallait changer de président. J’étais là depuis longtemps, j’avais une image un peu plus importante dans le basket français. Le syndicat a voulu se servir de ça pour sa communication. C’était aussi un investissement qui m’intéressait car je touche à des domaines que l’on ne connaît pas lorsqu’on est joueur, notamment le relationnel avec la fédé, la ligue. En quoi consiste ton job ? Être la personne qui prend la parole au nom du syndicat. Aymeric Jeanneau, c’est un nom qui parle un peu. Je suis au sein du bureau du SNB, même si je ne m’investis pas comme j’aimerais le faire. Je n’ai pas le temps d’être à Paris chaque semaine pour les réunions. J’ai la chance d’être super bien entouré avec Jeff Reymond (NDLR : le responsable du développement du syndicat) et Yann Barbitch qui font un énorme travail.

Je suis donc là pour l’image mais je participe aussi au dossier. Jeff et Yann me font à chaque fois le compte-rendu des réunions, j’échange avec eux, on prend des décisions ensemble, à l’écoute des autres joueurs qui font partie du syndicat. Nous sommes une quinzaine de membres au bureau du SNB, Pape Badiane, Sacha Giffa, Vincent Masingue, Pierrick Poupet, Karim Souchu, etc. On se réunit une fois tous les deux mois sur Paris, un dimanche. Il n’y a que deux heures et quart en TGV de Strasbourg à Paris, certains joueurs comme Vincent Masingue prennent l’avion. Le syndicat des joueurs était tombé en décrépitude. Tu as fait partie de ceux qui l’ont remonté ? Non, c’est Maurice Beyina qui l’a bien relancé. Quand il a lâché, c’est Yann Barbitch qui a pris la suite. Il a alors pris encore une vitesse supérieure. Je suis arrivé en 2007 au bureau, mais j’ai toujours cotisé même à l’époque d’Ostrowski lorsque j’étais jeune espoir. Je n’étais pas syndicaliste, mais je comprenais l’intérêt, l’assurance que cela me donnait, de faire partie du mouvement des joueurs même s’il n’y avait pas grand-chose à l’époque, quand plus

personne ne dirigeait réellement. Beaucoup de joueurs ignoraient même que le syndicat existait. Maurice Beyina s’est vraiment battu pour communiquer, obtenir des subventions, mettre des idées et un bureau en place, protéger les joueurs. Quel est le rôle de Jean-François Reymond ? Il est à plein temps au syndicat et Yann à mi-temps puisqu’il est aussi dans l’événementiel à la FFBB. Jeff est pointu sur tous les dossiers. Il est en train de visiter tous les clubs, il le fait deux fois chaque année. Pro A, Pro B, N1 et même quelques clubs de la ligue féminine. Aujourd’hui les joueurs viennent vers le syndicat pour demander une formation, avoir une aide, résoudre un problème avec leur club. Jeff est aussi au syndicat européen. C’est surtout lui qui est en contact avec les joueurs. J’ai la chance de jouer contre toutes les équipes de Pro A, aussi les joueurs me demandent souvent des infos après les matches. Ils m’appellent aussi de temps en temps, à propos du nombre de chaussures qu’ils ont par le club ou des trucs plus importants. L’autre jour, j’ai reçu le coup de fil d’un joueur à qui le président proposait de quitter

27 le club et de partir en Pro B afin d’avoir plus de temps de jeu. Le gars voulait connaître mon expérience personnelle et puis aussi le ressenti du syndicat. J’ai pu l’orienter vers d’autres joueurs, d’autres entraîneurs pour qu’il puisse prendre la bonne décision. Qui représente le syndicat au bureau de la ligue ? Théoriquement, c’est moi en tant que président, mais c’est souvent Yann qui me représente. En juin, j’y vais, mais durant la saison, c’est le lundi et ce n’est pas possible. Même s’il est aussi embauché par la fédé, Yann fait du très bon travail et quand il représente le syndicat, il le fait parfaitement. Êtes-vous bien accueilli à la ligue ? On commence à nous considérer… On essaye aussi parfois de nous abuser, genre « le syndicat des joueurs a dit ceci » alors qu’en fait, on n’a rien dit du tout, ce qui tend à prouver que l’on a un certain poids dans les décisions. On a une représentativité qui devient importante.

Que proposez-vous aux joueurs ? Des pôles de reconversion. L’aspect juridique pour se protéger. On se bat pour améliorer la convention collective afin que les joueurs soient le mieux possible dans leur championnat. On est attentifs aux contrôles anti-dopage. Bien sûr, nous sommes pour les contrôles, mais des contrôles inopinés où les joueurs sont tirés au sort. Pas prendre un joueur à qui on oblige de remplir un tas de paperasserie. Je l’ai fait l’année dernière en tant que capitaine de l’ASVEL, c’est très contraignant. Les capitaines de chaque équipe étaient concernés et là, c’est un joueur tiré au sort. Il faut donner son emploi du temps sur trois mois, avec les entraînements, les déplacements, les vacances, donner une heure chaque jour où l’on est chez nous et donc susceptible d’être contrôlé. C’est une sorte de contrôle continu, sans prises de sang régulières, mais les contrôleurs peuvent venir chez nous n’importe quand. S’ils se présentent trois fois à notre domicile et ➔➔➔

Jean-François Mollière

Combien y a-t-il d’adhérents au syndicat ? 220 l’année dernière et là, avec les dernières visites, on va battre des records. Bien sûr, on a fait un travail pour les JFL (Joueurs Formés Localement), mais on ne défend pas que les Français. Et quels sont les joueurs qui ont le plus besoin d’être protégés ? Les étrangers, que l’on coupe, que l’on paye quinze jours et puis à qui l’on dit « va-t’en ! ». L’agent, il ne dit rien car il va placer d’autres joueurs dans le club et il ne va pas se battre contre lui. Il suffit d’être adhérent, de payer sa cotisation pour être défendu. On ne veut surtout pas que les étrangers soient lésés.

« La FIBA Europe va obliger les équipes disputant les coupes d’Europe à ne pas aligner plus de deux nonEuropéens par équipe »

Entre

➔➔➔

que l’on n’y est pas, on est suspendu. Là, il est 14h30, je suis en interview et s’ils passaient chez moi, je ne les aurais pas prévenus. C’est impossible. Au lieu de dépenser des sous là-dedans, il y a certainement des choses efficaces et plus faciles à mettre en place. Venir aux entraînements, contrôler légalement, ça serait déjà bien. Alors que là, en fait, on tire au sort entre nous, « qui veut aller se faire contrôler ? » Quelle est la principale préoccupation des joueurs ? D’avoir un job la saison suivante. Que peut-on faire pour que nous, les Français qui sommes limites, on puisse avoir davantage de places dans la ligue ? L’histoire des JFL a beaucoup fait parler. Les joueurs ne connaissent pas toujours leurs droits et se font avoir pour ça. On leur a donné les documents nécessaires pour connaître la convention collective et ils appellent quand même pour avoir une réponse. Tu connais les sportifs en général, l’assistanat est quelque chose de répandu ! Disons quand même que depuis deux ou trois ans, il y a une meilleure connaissance grâce notamment à notre site (NDLR : snb.com) où il y plein d’infos, les contacts. Et puis ils visualisent mieux qui représente le syndicat avec Jeff qui passe dans chaque club une heure ou une heure et demie à discuter.

/ IS

NOUS un joueur en cours de saison si ça se passe mal, ou si un Français se pète et que l’on ne peut pas le remplacer car il n’y a personne sur le marché, c’est un joker. Tant mieux car si ça marche bien ils ne feront qu’avec quatre étrangers durant l’année. Ça force un peu les destins. Et puis à partir de la saison 2011-2012, la FIBA Europe va obliger les équipes disputant les coupes d’Europe à ne pas aligner plus de deux non-Européens par équipe. Et autant d’Européens que l’on veut. L’Euroleague a donné son accord. Hervé Bellenger

n’y avait pas de place. On les a envoyés en Pro B et même en NM1. Pas facile de passer ensuite de la N1 à la Pro A. Il faut leur donner une deuxième chance, une troisième chance pour qu’ils puissent avoir de l’expérience petit à petit. Le SNB a mis en place une campagne de sensibilisation et d’information auprès des joueurs afin de les alerter sur les risques des paris en ligne ? En quoi consiste-t-elle ? C’est stipulé dans les contrats standards de la ligue que les joueurs ne peuvent pas parier pour les matches de leur équipe et de leur championnat. Même donner des infos à des tiers, genre « dans mon équipe untel est blessé, personne ne le sait », c’est interdit. C’est un délit d’initiés. Notre rôle est de prévenir les joueurs. Le rugby essaie de voir en ce moment comment il peut renforcer les règles pour les joueurs. Pour l’instant, sincèrement, dans le basket en France, il n’y a rien à gagner, on n’est pas au tennis, mais qui sait à l’avenir. Il pourrait y avoir des risques… Il faut que tout le monde soit sensibilisé. Jeff remet des documents à ce sujet lors des visites qu’il fait dans les clubs. On va mettre aussi au point des séminaires pour les jeunes contrats pros afin de les informer.

« Les joueurs ne peuvent pas parier pour les matches de leur équipe et de leur championnat »

C’est le syndicat qui a été porteur de ce dossier sur les JFL ? C’est Yann Barbitch qui le premier m’en a parlé. C’est une idée qui est venue du foot. On l’a proposée il y a bientôt deux ans. On sait que c’est un gentleman agreement qui peut être détruit puisque ça ne tient pas légalement, mais il fallait avancer sur le dossier et si, en 2012, ça passe (NDLR : vis-à-vis de Bruxelles), on sera déjà sur les bons rails. Si c’est un autre moyen de protection des joueurs du cru qui sera en vigueur, on s’adaptera. Vous auriez préféré 4 non-JFL plutôt que de 5 ? Même deux ! (rires) Le bon nombre, ça serait deux non-JFL extra européens mixés avec deux Européens. On n’y est pas… On n’a pas encore assez de recul pour voir si cette nouvelle réglementation est la bonne. Quatre non-JFL en Pro A et deux en Pro B, dans les deux ans à venir, ça serait bien. D’ailleurs quelques clubs n’ont pas utilisé la possibilité de prendre le quota de 5 non-JFL ? Ils font ça pour favoriser quelques bons jeunes au club ou alors c’est une stratégie de recrutement. S’ils ont besoin de rajouter

Ils reviennent complètement en arrière puisque actuellement en Euroleague, le nombre d’Américains est illimité !? Ça sera une avancée terrible ! Tu crois vraiment que dans deuxtrois ans la règle des JFL existera toujours en France ? Je n’ai pas peur qu’elle soit modifiée, au contraire ! Si on doit trouver encore mieux pour que ce soit encore plus valorisant pour le basket français, allons-y. A terme, c’est l’équipe de France qui doit en bénéficier. Tu n’as pas peur qu’un président, un agent, un joueur, cherchent à la faire voler en éclats ? On n’est pas à l’abri puisque, légalement, il peut le faire, mais si ce n’est qu’un président, le regard du basket français serait contre lui.

Il est beaucoup reproché au basket français d’être ultra américanisé. N’est-ce pas votre rôle d’améliorer cette image ? Oui, on en est conscients. Je me bats pour que les maillots soient dans les shorts, pour avoir une bonne attitude générale sur le terrain. Aux temps-morts, il faut que les coaches arrivent petit à petit à parler français. Lorsque lors d’un match à la télé le temps-mort est entièrement en anglais, c’est catastrophique. Les Espagnols pos-

premier jour. On ne dit pas « bonjour » mais « hello ». Ils n’ont pas d’efforts à faire. Des étrangers sont en France depuis quatre ou cinq ans et ne parlent pas un mot de français, c’est aberrant. Je parle des Américains, les Européens ont envie d’apprendre la langue. L’Américain, ça ne lui donne aucune plus-value de connaître le français. Finalement, Vincent Collet ne t’a pas appelé en dépannage cet été ? (Il se marre) J’avais dit à Vincent que je voulais me reposer. J’ai 32 ans, j’allais changer de club, je n’avais pas arrêté depuis longtemps. J’ai eu pas mal de petits soucis l’an dernier dont un mal de dos qui a perduré pendant deux mois. Après, je ne sais pas s’il m’aurait rappelé ou pas. Tony Parker, Antoine Diot, Rodrigue Beaubois, Nando De Colo et maintenant Andrew Albicy. Si tout le monde est d’attaque, on peut dire que le poste de meneur est bien pourvu en équipe de France ? Après Rigaudeau et Sciarra, il n’y a pas eu beaucoup de meneurs et là, il y en a, oui. On ne pourra pas prendre les cinq meilleurs meneurs à chaque fois. Le sélectionneur devra faire une complémentarité même si ce ne sont pas les meilleurs. As-tu assimilé les nouvelles règles ? Oui, rapidement. Il y a la règle des 14 secondes qui est peut-être le changement le plus important. On l’assimile par des systèmes de touche qui sont beaucoup plus rapides. Avec la ligne à trois-points qui a reculé, on va perdre un peu en adresse, mais on a tous la force physique d’envoyer sans soucis. En départementale, avec les bonnes zones du dimanche matin, je ne sais pas ce que ça va donner. On serait passé à 7,25 m, ça aurait été différent. A 6,75 m, ça me paraît le bon tracé même si on n’a pas encore le recul nécessaire pour savoir si ça donne de l’espace pour des drives, des pénétrations plus claires.

« Des étrangers sont en France depuis quatre ou cinq ans et ne parlent pas un mot de français, c’est aberrant »

Y a-t-il aujourd’hui beaucoup de joueurs au chômage ? Pas tant que ça, beaucoup moins qu’à une certaine époque où des noms du basket se retrouvaient sans clubs. Bon, il y en a tout de même, comme Cédric Mélicie, Max Kouguère. On fait d’ailleurs toujours notre camp pour les chômeurs en juin à Sablé. Il y en a moins car il a fallu que les clubs signent des JFL. Maintenant, il faut qu’ils jouent ! On nous dit qu’il n’y a pas assez de bons joueurs sur le marché pour alimenter toutes les équipes mais, pendant des années, il n’y avait pas assez de JFL qui jouaient. Des joueurs qui ont 24-26 ans aujourd’hui n’ont pas d’expérience en Pro A car ils n’avaient tout simplement pas la possibilité de jouer, il

sèdent une culture basket qui n’a pas été américanisée comme la nôtre. Messina parle espagnol pendant les temps-morts. On n’est pas entendu pour l’instant par les présidents de clubs mais c’est vrai aussi qu’on ne s’est pas encore battus sur ce sujet-là. On va mettre la pression làdessus. On était rendu à six étrangers par équipe, alors forcément… Et puis l’anglais est tellement facile. Lorsqu’un joueur arrive dans un club, on lui parle anglais dès le

Le premier président du syndicat des joueurs, Jacques Monclar, a poursuivi comme coach, comme consultant à la télé et sera peut-être un jour président de la ligue. Tu veux suivre cette voie-là ? (Rires) Pour l’instant, je suis joueur, même si président du SNB constitue une expérience intéressante. J’ai la chance d’avoir actuellement beaucoup de choses qui s’ouvrent à moi, de gens qui s’intéressent à mon après-carrière de basketteur, mais j’ai signé trois ans à la SIG. Ça permet de poser la famille, d’avoir un projet. n

CHIFFRES

PRO A 1ère journée Vendredi 8 octobre

*Cholet bat Pau-Lacq-Orthez

89-51

Samedi 9 octobre

*Strasbourg bat Roanne *Nancy bat Gravelines-Dk Orléans bat *Limoges *Chalon bat Vichy *Hyères-Toulon bat Poitiers

73-69 78-70 79-71 76-69 68-64

Dimanche 10 octobre

*Paris Levallois bat ASVEL

85-68

Joué le mardi 12 octobre

Le Mans - Le Havre

Prochaine journée 2e journée Vendredi 15 octobre

Orléans – Nancy Pau-L.-O. – Le Mans, à 20h30 sur Sport+ Samedi 16 octobre

Gravelines-Dk – Cholet, à 17h sur Sport+ Le Havre – Chalon ASVEL – Strasbourg Poitiers – Paris Levallois Roanne – Hyères-Toulon Vichy – Limoges

Boxes-scores 8/10 *Cholet bat Pau-Lacq-Orthez Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd S.Mejia* 23 7-12 1-4 3-4 3 3 F.Causeur* 22 7-10 1-2 1-3 3 D.Nelson 22 3-7 1-3 3-4 2 6 A.Robinson* 21 5-8 - 9 1 V.Avdalovic* 19 2-4 1-3 4-4 1 4 R.Duport 14 3-7 - 5 L.Vebobe 22 2-5 0-1 1-2 9 2 M.Diarra 14 2-6 1-4 - 1 R.Falker* 18 2-2 - 0-1 6 2 C.Leonard 17 2-4 0-1 - 5 1 C.Marquis 5 1-1 - 0-1 - 1 M.Houmounou 3 - - 1 Total - 36-66 5-18 12-19 44 21 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Mendy 32 4-13 1-5 2-4 1 1 M.Var* 27 5-11 0-1 0-2 7 J.Morency* 22 4-8 0-2 - 2 2 D.Bennett* 31 2-12 1-5 1-1 3 4 T.Ramassamy* 26 3-6 - 4 2 F.Moncade 17 2-4 1-1 - 1 2 L.Sciarra* 31 1-3 1-3 - 3 5 S.Rimac 14 1-5 0-1 - 1 Total - 22-62 4-18 3-7 22 16

In 3 1 2 1 3 1 11 In 3 1 4 1 9

89-51 Co Bp Pts - - 18 - - 16 - 1 10 - 2 10 - 1 9 1 1 6 - 1 5 - - 5 1 1 4 - 2 4 - 1 2 - - 2 10 89 Co Bp Pts - 2 11 - 3 10 - 1 8 - 3 6 1 - 6 - 1 5 - 1 3 - 2 2 1 13 51

9/10 Limoges C.Massie* Z.Wright* R.Guinn* A.Salmon C.Banks* R.Desroses* X.D’Almeida K.Souchu F.Weis Total Orléans M.Ndoye T.Bell* J.Reynolds J.Smith A.Sy* A.Moerman* Z.Moss* A.Curti* M.Lebrun Total

In 1 1 1 2 5 In 3 1 4 1 1 1 11

79-71 Co Bp Pts 1 1 14 - 4 11 2 3 11 - 2 11 - 5 8 - 4 8 - - 6 - 2 2 1 1 4 22 71 Co Bp Pts - - 18 1 2 14 - 5 14 - - 9 1 1 8 - 1 8 - - 4 - - 2 - 1 2 2 10 79

In 2 2

76-69 Co Bp Pts 1 2 20 - 3 14 1 1 13

Orléans bat *Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd 27 6-13 - 2-3 11 3 27 4-6 - 3-5 3 5 24 4-7 3-4 - 4 4 19 4-7 3-5 - 1 31 3-11 2-9 - 2 1 25 2-5 1-3 3-4 2 1 24 2-3 1-2 1-2 3 6 13 1-2 0-1 0-2 1 1 10 0-1 - 5 - 26-55 10-24 9-16 32 21 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 25 7-12 4-6 - - 30 4-12 1-4 5-6 2 3 24 4-9 1-3 5-5 3 4 22 4-10 0-1 1-2 9 4 30 3-5 1-2 1-2 2 1 24 3-5 2-2 - 5 18 2-6 - 8 2 21 1-8 0-4 - 2 1 6 1-1 - 1 - 29-68 9-22 12-15 32 15

9/10 *Chalon bat Vichy Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Schilb* 35 5-14 1-3 9-9 7 8 S.Tchicamboud* 30 5-6 1-2 3-3 4 4 N.Lang 26 4-9 3-5 2-2 5 2 M.Jean-Baptiste 16 4-5 - 2-2 3 Adolphe J.Lauvergne 22 3-6 1-1 2-4 4 A.Aminu* 16 2-6 - 6 I.Evtimov* 26 0-7 0-3 2-2 2 2 M.Haynes* 21 1-5 0-2 - - 2 B.Smith 8 1-4 0-2 - 2 Total - 25-62 6-18 20-22 33 18 Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd F.Elegar* 33 5-9 - 3-4 12 E.Brower* 34 5-15 1-4 1-4 6 1 T.Larrouquis 23 4-8 3-6 - 1 3 C.Sumpter* 26 2-7 0-2 5-5 3 1 J.Shuler* 35 3-8 2-5 - 5 2 J.Aka 9 2-3 - 4-4 3 K.Reid* 35 2-6 0-2 2-2 3 9 A.Eito 5 1-3 0-2 - 1 1 Total - 24-59 6-21 15-19 34 17

- 1 - 10 1 1 6 In 1 1 1 3

2 1 9 1 - 4 - 3 2 - - 2 - - 2 6 10 76 Co Bp Pts - 5 13 1 - 12 - 2 11 1 3 9 1 - 8 - 1 8 - 4 6 - - 2 3 15 69

9/10 *Nancy bat Gravelines-Dk Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Mims* 36 5-19 4-11 7-8 3 3 T.Darden* 40 7-13 1-3 2-4 18 1 V.Samnick* 30 6-13 - 4-6 3 J.Linehan* 36 3-7 2-3 5-6 5 6 S.Brun 25 4-7 1-3 - 9 3 M.Badiane* 26 1-7 - 9 S.Njoya 7 - 1 1 Total - 26-66 8-20 18-24 48 14 Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd Y.Bokolo* 31 6-14 0-4 3-5 7 4 C.Akpomedah* 33 5-15 1-6 3-6 7 1 B.Woodside* 33 3-7 2-3 2-2 1 3 R.Jomby* 24 4-15 1-8 - 6 4 J.Johnson 13 3-8 1-5 1-1 1 C.Owens 19 3-6 0-1 1-2 4 D.Issa 24 3-6 - 0-2 8 1 J.Greer 20 0-5 0-4 1-2 6 1 F.Zerbo* 3 0-2 - 2 Total - 27-78 5-31 11-20 42 14

In 2 3 5 In 1 1 1 1 2 6

78-70 Co Bp Pts - - 21 2 2 17 1 2 16 - 1 13 - 2 9 1 4 2 - 1 4 12 78 Co Bp Pts - 1 15 2 2 14 - 2 10 - 2 9 - 1 8 - 2 7 1 3 6 - - 1 - - 3 13 70

9/10 *Strasbourg bat Roanne 73-69 Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Greer 30 7-12 2-6 1-3 5 3 4 - - 17 P.Pasco* 32 6-12 - 3-8 9 1 4 2 1 15 A.Digbeu* 24 4-7 2-5 2-3 1 3 1 1 3 12 J.McCord* 38 4-11 0-1 2-2 8 - - - 2 10 J.Hawkins 20 3-10 1-3 - 5 3 1 - 2 7 S.Essart 16 2-3 2-3 - - 5 - - 2 6 A.Mbaye* 16 2-6 0-3 - 2 - 1 - - 4 A.Jeanneau* 24 1-3 - 5 5 - - - 2 Total - 29-64 7-21 8-16 35 20 11 3 10 73 Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts P.Amagou* 26 6-13 4-8 4-4 2 2 1 - 1 20 K.Rivers* 31 7-15 4-9 0-2 3 1 - - 5 18 L.Bogdanovic* 28 2-7 2-6 3-3 11 1 1 - 2 9 A.Dunn 14 3-5 - 1-1 8 1 - - 2 7 S.Diabate* 24 2-6 1-4 - 3 7 3 - - 5 U.Nsonwu27 1-1 - 2-4 6 2 2 - 2 4 Amadi* A.Gordon 16 0-3 0-2 2-2 1 1 - - 1 2 A.Tanghe 10 - 2-6 2 1 - - 1 2 J.Mipoka 10 1-3 0-1 - 1 - - - 1 2 P.Braud 14 0-4 0-3 - - - - - 1 Total - 22-57 11-33 14-22 37 16 7 - 16 69 9/10 *Hyères-Toulon bat Poitiers Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Hughes* 36 9-15 - 3-3 7 2 K.Houston* 33 5-17 2-5 3-3 7 3 D.Krupalija* 39 4-11 3-7 2-3 9 2 J.Flowers* 29 4-11 1-2 - 3 3 T.Washam* 23 1-13 0-4 2-4 9 2 N.Boungou Colo 18 1-2 - 1-1 2 1 S.Fein 10 1-3 1-3 - 1 2 P.Morlende 7 - 1 1 V.Masingue 5 - 1 Total - 25-72 7-21 11-14 40 16 Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd P.Guillard 24 6-8 2-3 1-2 5 K.Younger* 31 6-11 0-4 2-4 1 2 T.Gunn* 26 5-10 0-2 1-2 4 E.Ona 24 3-9 2-4 3-3 6 4 G.Costentin 11 2-3 2-3 - 1 1 P.Badiane* 22 2-8 0-1 - 5 R.Wright* 27 1-10 1-6 - 4 1 C.Gomez* 22 0-1 0-1 - 3 6 E.Fournier 11 0-2 0-1 - 3 Y.Devehat 2 - - Total - 25-62 7-25 7-11 32 14

In 1 1 3 3 1 1 1 11 In 1 1 3 2 1 8

68-64 Co Bp Pts - 2 21 - 3 15 - 1 13 - 3 9 1 2 4 2 1 3 - 1 3 - 3 - - 3 16 68 Co Bp Pts - 3 15 - 1 14 - 4 11 - 4 11 - - 6 3 - 4 - 6 3 - 1 - 1 - - 3 20 64

10/10 Paris Levallois A.Albicy M.Sommerville* L.Hamilton* D.Noel* B.Wright W.Aka* J.Ball* G.Yango N.Wyatte J.Leria Total

In 1 1 2 1 2 7

85-68 Co Bp Pts - 1 21 1 2 19 - 1 19 1 5 11 - - 6 - - 2 - 1 2 1 - 2 - - 2 - - 1 3 10 85

*Paris Levallois bat ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd 28 5-8 2-3 9-9 2 8 37 7-13 3-6 2-4 5 3 22 7-10 - 5-6 6 37 4-8 2-4 1-3 4 3 18 3-4 0-1 - - 1 20 1-1 - 4 1 15 1-5 0-1 0-2 1 1 12 0-1 - 2-2 2 9 1-7 - 0-1 2 1 2 0-1 - 1-2 1 - 29-58 7-15 20-29 27 18

ASVEL Min Tirs 3pts K.Tillie 23 7-8 1-1 D.Jefferson* 27 6-10 A.Vassallo* 32 5-16 1-8 C.Hammonds* 23 3-7 0-1 A.Zizic* 20 2-10 E.Jackson 12 0-4 0-1 M.Gelabale* 28 1-6 0-1 P.Lacombe 17 1-3 0-2 B.Fofana 3 L.Westermann 15 0-3 0-3 Total - 25-67 2-17

LF Rb Pd 3-6 4 1 3-4 12 1 1-2 6 - 5 2 2-2 6 2 4-4 5 1 1-2 1 2 - 1 3 2-2 1 - 1 2 16-22 42 14

In 2 2 3 1 8

Co Bp Pts - 1 18 - 1 15 2 5 12 1 2 6 - 2 6 - 1 4 - - 3 - 1 2 1 - 2 - 2 4 15 68

PRO B 2e journée Vendredi 8 octobre

*Lille bat Nanterre Évreux bat *Nantes *Dijon bat Aix-Maurienne *Antibes bat Le Portel *Clermont bat Boulazac *Châlons-Reims bat Charleville

71-68 90-63 87-71 79-73 73-64 80-64

Samedi 9 octobre

*Rouen bat Fos *Boulogne bat Bourg Saint-Vallier bat *Quimper

83-78 90-83 92-81

Prochaine journée 3e journée Vendredi 15 octobre

Le Portel – Châlons-Reims Fos – Antibes Aix-Maurienne – Lille Évreux – Quimper Samedi 16 octobre

Charleville – Dijon Boulazac – Rouen Nanterre – Boulogne Saint-Vallier – Clermont Bourg – Nantes

Boxes-scores 8/10 Nantes A.Farmer* A.Cel* D.Gonzalvez* N.Gayon F.Sahraoui K.Barber* A.Charles* S.Dondon O.Bardet B.Pierard Total Evreux D.Reed* S.Traore* D.Davis* L.Chelle C.Watson* P.Da Silva* K.Dahak G.Filet T.Maizeroi A.Dia Total

Évreux bat *Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd 24 5-9 3-3 2-4 1 1 22 6-12 1-2 - 7 27 2-11 0-3 3-6 6 2 22 3-8 1-4 - 5 3 21 2-6 2-5 1-2 2 2 24 3-7 - 0-1 9 22 3-10 0-3 - 3 18 0-4 - 2-2 4 17 0-4 0-3 - 2 3 0-1 0-1 - - 1 - 24-72 7-24 8-15 39 9 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 29 9-17 - 2-2 7 2 27 6-9 1-1 4-7 5 21 5-8 0-1 4-6 7 24 4-8 3-6 - 3 28 4-7 1-3 1-3 4 3 28 3-7 2-3 2-2 4 11 16 0-2 0-2 3-3 2 2 2 - 3-4 - 16 0-1 - 2-2 3 1 9 0-1 - - - 31-60 7-16 21-29 35 19

In 1 1 1 2 1 2 8 In 3 1 1 1 2 8

90-63 Co Bp Pts - 2 15 1 4 13 - 2 7 - - 7 - 1 7 1 2 6 - 1 6 1 2 2 - 1 - - 3 15 63 Co Bp Pts - 1 20 - - 17 - 2 14 - 1 11 - - 10 - 4 10 - 3 3 - 1 3 - - 2 - - - 12 90

PRO B : CLASSEMENT Équipe

1 7 13 -

Dijon Évreux Saint-Vallier Antibes Rouen Lille Fos Nanterre Boulogne Boulazac Châlons-Reims Clermont Le Portel Bourg Quimper Charleville Aix-Maurienne Nantes

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2

2-0 2-0 2-0 2-0 2-0 2-0 1-1 1-1 1-1 1-1 1-1 1-1 0-2 0-2 0-2 0-2 0-2 0-2

1-0 1-0 1-0 1-0 1-0 1-0 1-0 1-0 1-0 1-0 1-1 1-0 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1

1-0 1-0 1-0 1-0 1-0 1-0 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-2 0-1

79,5 87,0 85,5 76,0 79,0 73,5 79,5 80,5 85,0 67,5 61,0 65,0 71,5 76,5 75,0 62,5 73,0 63,0

56,5 71,5 72,0 67,0 74,0 69,0 70,0 73,0 83,5 71,0 68,0 72,5 77,0 83,0 81,5 76,5 90,0 84,5

+23,0 +15,5 +13,5 +9,0 +5,0 +4,5 +9,5 +7,5 +1,5 -3,5 -7,0 -7,5 -5,5 -6,5 -6,5 -14,0 -17,0 -21,5

2 v. 2 v. 2 v. 2 v. 2 v. 2 v. 1 d. 1 d. 1 v. 1 d. 1 v. 1 v. 1 d. 2 d. 2 d. 2 d. 2 d. 2 d.

2-0 2-0 2-0 2-0 2-0 2-0 1-1 1-1 1-1 1-1 1-1 1-1 0-2 0-2 0-2 0-2 0-2 0-2

8/10 Lille A.Harris* S.Barnette* O.Gouez K.Bradley* R.Malet N.Taccoen* R.Chery* A.Defoe B.Gillet M.Sy Total Nanterre M.Riley* W.Daniels* L.Akono* N.Carter* J.PassaveDucteil G.Pons X.Corosine* J.Nzeulie A.Gomis Total 8/10 Clermont S.Cisse* O.Bassett* M.Guichard D.Bouldin* R.Wilson X.Delarue* A.N’Diaye* K.Ouattara P.Beye Total Boulazac W.Gradit* A.McKenzie* M.Badiane* T.Dubiez* C.McIntosh* Y.Gaillou F.Adjiwanou A.Kerckhof D.Diarra Total

*Lille bat Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd 29 9-14 2-3 2-2 8 3 33 7-16 0-2 2-2 7 2 12 4-7 - 3-4 2 20 2-8 1-2 3-4 2 4 21 2-5 1-3 2-2 3 1 31 1-3 - 4 24 1-3 0-2 - 4 1 8 1-2 0-1 - 1 1 10 0-3 0-3 1-2 1 12 0-1 - 3 - 27-62 4-16 13-16 35 12 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 40 7-12 3-6 4-7 8 4 34 6-17 0-5 7-12 11 3 33 5-14 1-7 - 5 3 35 2-8 0-1 6-10 7 10 2-2

In 1 1 1 1 4 In 2 3 -

71-68 Co Bp Pts - 3 22 - 2 16 - 2 11 - 2 8 - 1 7 - 2 2 - 1 2 - - 2 - 1 1 - - - 14 71 Co Bp Pts - 4 21 1 4 19 - - 11 - 6 10

1-2 5 1 - - 2 5

17 0-2 0-2 2-2 3 1 25 0-2 0-1 - - 1 5 - - 1 - - - 22-57 4-22 20-33 39 13 *Clermont bat Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd 27 5-13 1-5 6-7 3 1 35 6-10 0-2 2-2 1 2 25 6-9 1-1 - 3 4 35 4-14 2-9 1-3 9 4 15 2-7 2-5 - 1 1 17 2-2 - 2 2 17 2-8 - 0-2 9 1 26 1-3 - 9 1 3 1-1 - - - 29-67 6-22 9-14 37 16 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 31 6-11 1-4 2-2 4 2 30 6-17 1-1 1-2 8 1 30 6-10 - 1-4 17 2 30 3-7 1-4 - 1 2 29 2-9 1-4 2-2 3 6 20 3-6 0-1 1-3 2 15 0-3 0-1 1-2 6 11 0-3 0-1 - 2 4 0-4 0-1 - 3 - 26-70 4-17 8-15 46 13

1 1 7 In 2 2 1 5 In 1 1 2

- 2 1 - - 17 68 73-64 Co Bp Pts - 2 17 - 2 14 - 2 13 - 2 11 - 2 6 - - 4 3 1 4 - 1 2 - - 2 3 12 73 Co Bp Pts - 4 15 2 2 14 2 - 13 - - 7 - 3 7 1 4 7 2 1 1 - - - - 7 14 64

8/10 *Châlons-Reims bat Charleville 80-64 Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts B.Mullins* 33 4-11 0-3 10-12 1 8 4 - - 18 C.Daniels* 30 6-8 - 2-2 8 3 3 - 3 14 G.Chathuant 24 5-11 2-3 2-2 6 4 1 - 3 14 G.Radonjic* 32 4-9 2-6 2-2 - 2 - - - 12 D.Wilson* 24 5-5 2-2 - 4 1 - - - 12 N.Diakite* 34 2-7 0-2 - 9 - - 1 6 4 J.Bestron 13 2-2 - 1 1 - - 2 4 K.Joss Rauze 2 1-1 - - - - - - 2 B.Mangin 8 0-2 - - - - - - Total - 29-56 6-16 16-18 29 19 8 1 14 80 Charleville Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts K.Morlende* 37 6-8 4-5 4-4 3 4 - - 4 20 J.Doyne* 36 4-12 3-8 1-2 3 7 1 - 4 12 C.Rouse* 28 6-9 - 9 1 - - 1 12 J.McClark* 28 3-8 1-2 0-2 5 - 2 - 5 7 G.Florimont 20 3-5 - 1-2 2 - - - 2 7 Y.Zachee* 23 2-6 0-2 2-5 2 1 1 - 3 6 D.Kaba 19 0-3 0-3 - 1 1 1 - - D.Jean-Joseph 9 0-1 0-1 - 1 - - - - Total - 24-52 8-21 8-15 26 14 5 - 19 64 8/10 Antibes M.Bojovic* J.Ingram* S.Massot* S.Ho You Fat* L.Sambe D.Ramseyer L.Bengaber* J.Casseus M.Courby Total

*Antibes bat Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd 29 8-14 2-4 3-3 5 2 37 4-11 2-6 3-4 2 6 23 4-10 2-3 2-2 8 3 23 3-5 - 5-8 4 22 2-5 - 3-4 3 2 24 3-8 - 4 22 2-6 0-2 1-4 1 3 13 0-4 - 2-2 2 7 1-2 0-1 - 2 2 - 27-65 6-16 19-27 31 18

In 1 1 1 2 4 9

79-73 Co Bp Pts - - 21 - 1 13 - - 12 - - 11 - - 7 - 1 6 - 2 5 - 1 2 - - 2 - 5 79

Le Portel M.Campbell M.Labeyrie C.Davis* E.Choquet I.Sy* T.Williams* G.Leburgue* J.Ludon* Total 8/10 Dijon J.Leloup* E.Craven* E.Bing* D.Melody* E.Mendy* B.Monclar J.Tornato A.Christophe S.Dia L.Aboudou Total Aix-Maurienne D.Sneed* S.Darnauzan* J.EkangaEhawa* M.Sonko* T.Yvrande* J.Hoyaux C.Matthews M.Traoré E.Andre Total

Min 32 26 31 19 37 33 7 15 -

Tirs 9-12 5-10 5-9 2-7 1-4 1-7 1-2 0-2 24-53

3pts 1-3 1-3 2-3 1-4 0-3 0-1 0-1 5-18

In 1 1 1 1 4

Co Bp Pts - 1 22 - 1 19 - 1 18 1 1 6 - 5 4 - 1 2 - 2 2 - - 1 12 73

Min 28 29 28 33 30 17 12 11 10 2 Min 33 32

*Dijon bat Aix-Maurienne Tirs 3pts LF Rb Pd In 10-15 4-8 5-6 - 1 2 6-10 0-1 3-5 3 8 3 7-9 - 1-3 2 3 3-7 1-5 4-4 4 5 4 4-7 0-1 0-1 6 - 3 1-2 - 3-4 - 1 1-1 - 2 - 3 0-1 0-1 2-2 - 1 1 0-1 0-1 - 1 - - - - 32-53 5-17 18-25 18 19 16 Tirs 3pts LF Rb Pd In 7-11 - 8-11 3 - 1 6-9 2-5 - 3 2 3

87-71 Co Bp Pts - 1 29 - 3 15 2 - 15 - 3 11 - 3 8 - 1 5 - 1 2 - 1 2 - 3 - 1 2 17 87 Co Bp Pts - 4 22 - 3 14

32 6-10 1-2 33 18 14 21 9 8 -

4-8 1-2 1-3 1-6 1-2 1-1 28-52

LF Rb Pd 4-8 9 8-10 7 1 7-10 3 4 - 2 1 1-2 5 4 - 4 12 - 3 - 5 1 20-30 38 23

1-1 3 2 2 - 5 14

0-1 1-2 9 - 1 - 4 9 0-1 1-2 3 2 3 - 2 3 1-2 - 2 3 - - 2 3 0-4 - - 1 1 - 4 2 - 1 - - - 1 2 - 1 - - - - 2 4-15 11-16 25 10 11 - 25 71

9/10 Boulogne L.Kante* L.Milbourne* D.Monroe* T.Stanley* E.Plateau M.N’diaye K.Mondesir K.Patiejunas* F.Raposo Total Bourg D.Monds* D.Coleman* K.Corre* C.Ferchaud* A.Tsagarakis P.Bitee* J.Sanchez C.Koma J.Delhomme O.Da Silveira Total

*Boulogne bat Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd 34 8-13 0-2 6-8 2 4 30 7-8 - 4-6 3 2 33 5-6 - 7-9 7 4 32 3-9 2-7 3-6 5 3 21 3-9 0-4 4-4 3 11 2-4 0-1 - 2 2 2-2 - - 26 1-5 0-2 1-2 5 4 11 - 1-2 - 1 - 31-56 2-16 26-37 27 18 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 32 8-15 0-1 5-5 3 2 23 5-7 - 1-2 3 15 4-4 - 2-2 1 27 3-8 3-5 - 2 3 18 4-5 1-2 - 2 22 3-5 1-1 - 2 4 21 3-4 0-1 1-2 1 1 17 2-5 0-1 1-2 2 1 18 0-1 0-1 2-4 4 3 7 1-2 - - - 33-56 5-12 12-17 20 14

In 2 3 2 1 1 1 10 In 2 1 2 2 1 1 9

90-83 Co Bp Pts - 2 22 - 5 18 2 1 17 - 2 11 - 1 10 - - 4 - 1 4 - 1 3 - - 1 2 13 90 Co Bp Pts - 4 21 - - 11 - 2 10 - 2 9 - 1 9 - 2 7 - 2 7 - - 5 - 1 2 - 1 2 - 15 83

9/10 Rouen J.Siggers* D.Giles* R.Taylor* D.Williams C.Thioune* M.Diakite P.Poupet W.Soliman* N.Samake Total Fos L.Cummard* M.Dia S.Gay* M.Hachad* K.Atamna C.Humbert Z.Bah* L.Labeyrie* Total

*Rouen bat Fos Min Tirs 3pts 36 5-12 1-4 26 7-10 34 4-10 1-5 34 3-8 2-6 16 4-9 8 3-5 1-2 26 2-7 1-4 17 2-3 3 0-1 - 30-65 6-21 Min Tirs 3pts 40 8-13 3-6 30 8-14 1-2 29 6-10 29 2-12 0-4 25 2-6 2-6 13 3-5 0-1 25 1-4 0-1 9 0-1 - 30-65 6-20

In 3 4 1 2 10 In 3 2 1 1 7

83-78 Co Bp Pts 1 3 20 - - 15 - 4 13 2 1 8 - 2 8 - 2 7 - 2 6 - 1 6 1 - 4 15 83 Co Bp Pts - 4 23 - 1 17 - 3 16 - 3 7 - 2 6 - - 6 - 3 3 - - - 16 78

LF Rb Pd 9-9 4 6 1-2 12 4-5 1 4 0-2 5 - 2 1 - 2 1-2 2 6 2-3 8 - - 17-23 36 17 LF Rb Pd 4-6 7 1 - 6 4-5 6 1 3-4 6 5 - 4 2 0-1 - 1-2 2 5 - - 12-18 31 14

➔➔➔

CHIFFRES

➔➔➔ 9/10 Saint-Vallier bat *Quimper Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Jefferson* 35 8-12 - 2-3 4 M.Runkaukas* 30 5-13 2-8 4-4 3 2 A.Toto N’Koté* 20 5-7 - 6 2 J.Volcy* 26 2-7 1-4 2-2 3 V.Mouillard* 22 3-8 1-5 - - 4 J.Bernage 15 3-3 1-1 - 1 2 A.Rigaux 18 2-3 2-2 - 2 5 F.Thibedore 15 2-3 1-1 - - 1 G.Lessort 13 2-4 - 1-2 3 W.Molas 6 - 1 Total - 32-60 8-21 9-11 23 16 Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Vounang* 31 7-9 - 7-7 4 2 K.Shiloh* 32 7-12 1-3 4-6 4 2 K.Bichard* 29 4-7 1-4 2-2 3 4 C.Bronchard* 23 3-5 1-2 2-2 3 D.Denave 24 2-6 0-4 4-4 2 7 Y.Holland 15 3-5 2-2 - 1 1 F.Tortosa 11 3-6 2-4 - 2 1 Y.Zonnet 11 2-2 1-1 2-2 2 M.Tensorer* 24 0-4 0-4 1-2 3 1 Total - 31-56 8-24 22-25 24 18

In 1 4 3 2 1 11 In 2 2 1 1 1 1 1 9

92-81 Co Bp Pts - 3 18 - 1 16 - 1 10 - - 7 1 2 7 - 2 7 - 2 6 - - 5 - 1 5 - 4 1 16 81 Co Bp Pts - 1 21 - 2 19 - 2 11 - 6 9 - 3 8 - - 8 - 1 8 1 - 7 - 3 1 1 18 92

ESPOIRS 1ère journée

LIGA ACB *Malaga bat Vitoria 76-69 *Valladolid bat Estudiantes 79-66 Barcelone bat *Grenade 85-78 *Badalone bat Menorca 91-73 *Bilbao bat Valence 77-70 Fuenlabrada bat *Alicante 76-68 *Real Madrid bat Manresa 81-63 *San Sebastian bat Séville 73-60 *Gran Canaria bat Saragosse 83-61 Classement : 1- Bilbao, Barcelone, Real Madrid, Fuenlabrada, Malaga (2-0), 6- Vitoria, Valence, Badalone, San Sebastien, Valladolid, Gran Canaria, Menorca, Séville (1-1), 14Estudiantes, Saragosse, Grenade, Manresa, Alicante (0-2).

71-57

Samedi 9 octobre

*Paris Levallois bat ASVEL Orléans bat *Orléans *Chalon bat Vichy *Hyères-Toulon bat Poitiers *Nancy bat Gravelines-Dk Roanne bat *Strasbourg

82-46 74-65 71-64 67-53 94-80 82-79

Joué le mardi 12 octobre

Le Mans – Le Havre

NATIONALE 1

1e journée Samedi 16 octobre

*Blois bat GET Vosges 86-72 *Brest bat Souffelweyersheim 66-64 Saint-Chamond bat *Centre Fédéral 85-74 *Saint-Étienne bat Liévin 87-73 Denain bat *Denek-Bat 90-81 Saint-Quentin bat *Angers 93-79 Bordeaux bat *Orchies 81-75 *Roche bat Sorgues 60-50 *Challans bat Le Puy 90-62 Classement : 1- Denain (6-0), 2Sorgues, Blois (5-1), 4- Brest, SaintÉtienne, Saint-Chamond, Bordeaux, Saint-Quentin (4-2), 9- GET Vosges (3-3), 10- Souffelweyersheim, Challans, Liévin, Le Puy, Angers, Orchies (2-4), 17Roche (1-5), 18- Centre Fédéral (0-6).

Voiron bat *Rennes 75-60 *Limoges bat Strasbourg 63-58 *Roche bat Le Havre 85-49 Dunkerque bat *Angers 68-61 *Lyon bat Pau-Lacq-Orthez 65-49 *Reims bat Perpignan 76-69 *Centre Fédéral bat Pleyber Christ 65-59 *Nice bat Armentières 81-64 Classement : 1- Lyon, Reims (5-0), 3Roche (4-1), 4- Pleyber Christ, Limoges, Dunkerque (3-2), 7- Perpignan, Voiron, Rennes, Nice, Angers, Armentières, Centre Fédéral (2-3), 14- Strasbourg, Pau-Lacq-Orthez, Le Havre (1-4).

Asseko Prokom Gdynia Zalgiris Kaunas Khimki Moscou

Rendez-vous

7 Page1 1 16/09/10 13:0

€

,90

SEULEMENT

Mercredi 20 octobre

Khimki Moscou – Gdynia Jeudi 21 octobre

176 pages joueurs de Pro A, Les portraits des NBA et LFB ! Les calendriers tionale 1, NBA Pro A, Pro B, Na Ligue Féminine Les infos des clubs aces + Les cases- F:dé4,90dicE - AL

Virtus Roma Brose Baskets Bamberg Spirou Charleroi

3 octobre 2010, à Milan

New York Knicks bat AJ Milano 125-113 4 octobre 2010, à Londres

Minnesota Wolves bat L.A. Lakers 111-92 6 octobre 2010, à Paris-Bercy

Minnesota Wolves bat New York 106-100

M 04806 - 1 H

3:HIKOSA=[UY^UV:?a@k@k@b@f;

Rendez-vous Lundi 18 octobre

DE 176 PAGES E U IQ N U E ID GU NBA

Olympiakos – Real Madrid Mercredi 20 octobre

Rome – Bamberg

● PRO A ● PRO

Jeudi 21 octobre

13:15 Page14 XP_LFB 16/09/10

p08a39_ProA-OK.Q

P132a161NBA

Complet.QXP_LFB

Page135 16/09/10 13:13

FC Regal Barcelona Montepashi Siena Fenerbahce-Ülker Istanbul Lietuvos rytas Vilnius Cibona Zagreb Cholet Basket

Rendez-vous

Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images

B● B ● NM1 ● LF

UEUSES) O (J S R U E U O J TOUS LES

Malaga – Charleroi

Groupe C

Samedi 16 octobre

5e journée

Partizan Belgrade

Unicaja Malaga

1e journée

Maccabi Tel-Aviv

COUV

Real Madrid

LFB Arras – Challes Tarbes – Charleville Calais – Mondeville Toulouse – Aix-en-Provence Dimanche 17 octobre Basket Landes – Villeneuve d’Ascq Nantes – Lattes-Montpellier Bourges – Hainaut

Caja Laboral Vitoria

! E L B A S N E P S I IND IS O N 20 10 -2 01 1 A S A L E D E ID U LE G L E I C I F F O ’ L T E K S A B U D 4 e en page OKbis.QXP_Mis

Olympiakos Pirée

NBA EUROPE LIVE

6 journée

Groupe A

Groupe B

Teramo – Milan Dimanche 17 octobre Crémone – Sienne Montegranaro – Sassari Bologne – Cantu Caserte – Biella Rome – Brindisi Trévise – Avellino Varèse – Pesaro

1e journée

Kaunas – Partizan Vitoria – Maccabi

LEGA

Vendredi 8 octobre

*Cholet bat Pau-Lacq-Orthez

EUROLEAGUE

2e journée

ULON HYÈRES-TO

BULLS

Var Basket places) de Toulon (4500 Hyères Toulon : Palais des Sports

Toulon 420 des Sports de Adresse : Palais Toulon Aube – 83000 avenue Amiral 15 94 Tel : 04 94 15 15 95 Fax : 04 94 15 : Site Internet www.htv-basket.com

CHICAGO BULLS

Président :

Jerry Reinsdorf

Adresse :

General Manager

West Madison Street, United Center, 1901 60612, USA Chicago, Ilinois,

Site Internet Salle :

United Center (21.711

Gar Forman

Coach :

E-mail : fbeaux@yahoo.fr

Tom Thibodeau

www.chicagobulls.com

Salle places) à Hyères (2200 et Espace 3000 Aubry Président : Philippe : Francis Beaux General Manager Coach : Alain Weisz : Assistant coach Miguel Calero

SIGNE LE

places)

Derrick ROSE#1 1,91 m. Né le 04/10/1988. Poste 1. Américain. Saisons NBA : 2. Club 2009-10 : Chicago Bulls.

Keith BOGANS#6 1,96 m. Né le 12/05/1980. Poste 2-3. Américain. Saisons NBA : 7. Club 2009-10 : San Antonio Spurs.

Taj GIBSON#22 2,06 m. Né le 24/06/1985. Poste 4. Américain. Saisons NBA : 1. Club 2009-10 : Chicago Bulls.

Rick HUGHES # 2,04 m. Né le 22/08/73. Poste 5. Américain. 2. Saison en LNB : Club 2009-10 : Apoel Nicosia (CHY)

# Damir KRUPALIJA 2,05 m. Né le 13/06/79. Poste 4-5. Bosniaque. 3. Saison en LNB : Dijon Club 2009-10 :

LIVRE D’OR...

Jannero PARGO#2 1,85 m. Né le 22/10/1979. Poste 2. Américain. Saisons NBA : 7. Club 2009-10 : Chicago Bulls.

Luol DENG#9 2,06 m. Né le 16/04/1985. Poste 3. Britannique. Saisons NBA : 6. Club 2009-10 : Chicago Bulls.

Kyle KORVER#26 2,01 m. Né le 17/03/1981. Poste 2-3. Américain. Saisons NBA : 7. Club 2009-10 : Utah Jazz.

Omer ASIK#3 2,13 m. Né le 04/07/1986. Poste 5. Turc. Saisons NBA : 0. Club 2009-10 : Fenerbahçe (Turquie).

Ronnie BREWER#11 2,01. Né le 20/03/1985. Poste 3. Américain. Saisons NBA : 4. Club 2009-10 : Memphis Grizzlies.

C.J. WATSON#32 1,88 m. Né le 17/04/1984. Poste 1. Américain. Saisons NBA : 3. Club 2009-10 : Golden State Warriors.

Shaun FEIN # 1,91 m. Né le 13/07/78. Poste 2-3. Américain. 9. Saison en LNB : Club 2009-10 : Fos (Pro B)

Carlos BOOZER#5 2,06 m. Né le 20/11/1981. Poste 4. Américain. Saisons NBA : 8. Club 2009-10 : Utah Jazz.

COACH : Départs :

Entrées : (Rouen), Kevin Houston (-), Paccelis Morlende B), Pro Shaun Fein (Fos, Jonte Flowers (Vichy),Maccabi Tony Washam (Elitzur Netanya, ISR), (Dijon), Damir Krupalija Nicosia, CHY) Rick Hughes (Apoel

Ronald MURRAY# 1,91 m. Né le 29/07/1979. Poste 1-2. Américain. Saisons NBA : 8. Club 2009-10 : Chicago Bulls. 135

# Kevin HOUSTON 1,79 m. Né le 21/06/85. Poste 1. Américain. 3. Saison en LNB : Rouen Club 2009-10 :

COLO #10 Nobel BOUNGOU 2,02 m. Né le26/04/88.is. Poste 2. Franco-congola 3. Saison en LNB : Club 2009-10 : Hyères-Toulon

#9 Laurent LEGNAME 1,85 m. Né le 13/08/77. Poste 1-2. Français. 14. Saison en LNB : Club 2009-10 : Hyères-Toulon

Joakim NOAH#13 2,11 m. Né le 25/02/1985. Poste 5. Français. Saisons NBA : 3. Club 2009-10 : Chicago Bulls.

# Tony WASHAM 1,98 m. Né le 07/01/82. Poste 3. Américain. 0. Saison en LNB : Club 2009-10 : (ISR) Elitzur Maccabi Netanya

# Jonte FLOWERS 1,96 m. Né le 12/04/85. Poste 2. Américain. 1. Saison en LNB : Vichy Club 2009-10 :

#13 Vincent MASINGUE 2,04 m. Né le 31/01/76. Poste 5. Français. 16. Saison en LNB : Club 2009-10 : Hyères-Toulon

# Paccelis MORLENDE 1,89 m. Né le 19/04/81. Poste 1-2. Français. 7. Saison en LNB : Club 2009-10 :

(Zadar, CRO), Hrovje Perincic B), (Saint Vallier, Pro Florent Tortosa (Trabzonspor, Derrick Obasohan (Aris, GRE), TUR), Pierre Pierce (Charleroi, BEL), Mouhamed Sene UKR), Curtis Millage (Khimik, Thomas Terrell FFBB photos : Bellenger/IS/

Alain WEISZ

Le 5 Majeur

Né le 29/05/53. 11. Saison en LNB : Club 2009-10 : Hyères-Toulon

FFBB photos : Bellenger/IS/

VOTRE Z E H C E T N E V EN RNAUX ! U O J E D D N A H MARC € photos : D.R.

Mercredi 20 octobre

Fenerbahçe – Lietuvos rytas Jeudi 21 octobre

Barcelone – Cibona Sienne – Cholet

4,90

Groupe D

Stoudemire et Milicic à Bercy.

Panathinaikos Athènes

7 octobre 2010, à Barcelone

FC Barcelona bat L.A. Lakers

Seulement

CSKA Moscou

92-88

AMERICAN TOUR ‘10 12 octobre 2010, à Miami

Miami Heat – CSKA Moscou 12 octobre 2010, à Memphis

Memphis Grizzlies – Caja Laboral Vitoria 12 octobre 2010, à Oklahoma City

Oklahoma City Thunder – CSKA Moscou 16 octobre 2010, à San Antonio

San Antonio Spurs – Caja Laboral Vitoria 16 octobre 2010, à Cleveland

Cleveland Cavaliers – CSKA Moscou

Efes Pilsen Istanbul Armani Jeans Milano Power Electrics Valencia Olimpija Ljubljana

Rendez-vous Mercredi 20 octobre

Ljubljana – Efes Pilsen Jeudi 21 octobre

CSKA Moscou – Milan Valence – Panathinaikos

petites annonces E-mail : l.boquien@tomar-presse.com Tél. : 01-73-73-06-40

Votre annonce doit nous parvenir au plus tard le vendredi pour une parution le jeudi. Rédigez-la sur papier libre et envoyez-la avec son règlement (par chèque à l’ordre de Tomar Presse ou par carte bancaire) à : BASKETNEWS - Petites Annonces - 3 rue DE L’ATLAS - 75019 PARIS 1 semaine (TTC) : 5 lignes : 22,90 € / 10 lignes : 44,20 € / 15 lignes : 68,60 € 3 semaineS (TTC) : 5 lignes : 53,40 € / 10 lignes : 103,70 € / 15 lignes : 126,50 €

échos FRANCE

EN BREF LA SEMAINE DES AS 2012 À ROANNE ?

Pascal Allée / Hot Sports

Le Grand Roanne est candidat pour accueillir l’édition 2012 des As, « la dernière sous cette forme avant un changement de format », a annoncé le président choralien Emmanuel Brochot dans Le

Progrès, rappelant par ailleurs l’objectif principal du club : « le titre national. On a été champion en 2007, finaliste en 2008. On n’a pas gagné de titres depuis trois ans. Le budget a augmenté depuis, le club a grandi, essayons de gagner un titre avec d’autres atouts qu’en 2007. »

JOHAN PASSAVE-DUCTEIL (NANTERRE)

POURQUOI « JO » VA DÉCOLLER

DÉCÉS DE CÉDRIC MARIE

S’il a stagné ces deux dernières saisons à Limoges, Johan Passave-Ducteil (2,00 m, 25 ans) concède avoir beaucoup appris dans un contexte difficile. Désormais à Nanterre, bien dans ses baskets, bien dans sa tête, il annonce la couleur. « Après un peu de frustration à Limoges, là je lâche les chevaux ! » Tous les paramètres sont réunis pour que Passave réussisse une grande saison à la JSF.

Johan a retrouvé à Nanterre l’esprit famille qui régnait à Saint-Étienne, son premier club entre 2003 et 2008. « Le gamin » du club stéphanois avait pris une claque en arrivant au CSP. Un autre monde en termes de pression au quotidien. « À Saint-Étienne, c’était le basket famille. Quand on gagne, c’est bien. Quand on perd, on peut tolérer, tandis qu’à Limoges, ça n’existe pas. Tu gagnes, point. » Cette pression, Johan l’a subie de plein fouet. Il parvient à en tirer aujourd’hui du positif. « La légende est vraie, Limoges est un club comme nulle part ailleurs », dit-il, sans amertume. « J’ai vécu des moments fantastiques, ce club maintenant, je l’ai dans la peau. Au niveau mental, cette expérience m’a fait grandir. À Nanterre, j’aborde les matches différemment, je sais que je n’ai pas besoin de forcer ou de me mettre de pression. »

Étienne, « un coach qui sait me gérer, parce que je marche beaucoup à la confiance.» À Limoges, le courant passait bien avec le président Forte et Olivier Cousin, « dur, intransigeant mais juste ». Moins avec Éric Girard. Jo, 14 minutes par match l’an passé, n’a pas eu besoin de garanties de temps de jeu avant de signer à la

en 24 minutes pour Passave. Son record en carrière ! « On a un secteur intérieur super intéressant, avec deux Américains aux postes 4 et 5 (Will Daniels et Nate Carter). L’avantage pour moi, c’est que les deux sont plus des 4 qui shootent. Dans cette équipe, je suis le vrai 5. »

« C’est comme s’il n’y avait pas d’Américains dans cette équipe »

LA CONFIANCE DE SON COACH La présence de Pascal Donnadieu a largement influencé Johan au moment de signer à Nanterre. Donnadieu est un « player’s coach » comme l’était Alain Thinet, son mentor à Saint-

JSF. « Je connnais Pascal Donnadieu depuis sept ans, il me connaît suffisamment pour pouvoir m’utiliser à bon escient. »

RESPONSABILISÉ « J’avoue que ça fait plaisir quand le coach demande de donner la balle à Jo », rigole-t-il. C’est que l’intérieur avait perdu cette habitude à Limoges, cantonné à un rôle de rebondeurdéfenseur. « Dans cette équipe, chacun joue pour l’autre. Tout le monde s’y retrouve. Aix-Maurienne nous a tellement attendus sur le secteur extérieur, qu’à l’intérieur, c’était carnaval. » 60 points pour le carré intérieur nanterrien lors de la première journée. 21

UN CADRE FAVORABLE

L’excellente ambiance qui règne dans le groupe, conservé à 80%, a facilité l’intégration de Passave. Point de clan à la JSF, contrairement à ce qui se pratique dans beaucoup de clubs pros. « En gros, c’est comme s’il n’y avait pas d’Américains dans cette équipe, tout le monde est français », rit-il. « C’est super agréable. Pascal Donnadieu est réputé pour prendre des mecs à bon caractère. Ça l’a fait tout de suite. On n’a pas perdu de temps là-dessus. » En signant à Nanterre, Jo a fait un choix de carrière. Un choix de vie, aussi. Lui qui attend un heureux événement s’est rapproché des siens. Sa famille habite en effet dans la capitale. Dans la rue du Château des Rentiers, celle qui accueille le siège de la FFBB. Cela ne s’invente pas. Antoine LESSARD

Pascal Allée / Hot Sports

MOINS DE PRESSION

C’est avec peine que nous avons appris le décès, à 36 ans, de Cédric Marie, vrai passionné de basket. Cadet à Combes la Ville, puis espoir à Évreux, Cédric, un solide pivot de 2,08 m, avait goûté à l’aventure américaine à l’université de Nicholls State, de 1995 à 1999. Il s’était reconverti au sein d’une société d’informatique. Il venait d’avoir un deuxième enfant. À sa famille et à ses proches, nous adressons nos sincères condoléances.

FRED N’KEMBE AU PORTEL L’ESSM a recruté Frédéric N’Kembe (1,92 m, 35 ans) comme pigiste médical de Martin Le Pellec, victime d’une rupture des ligaments croisés du genou lors de la première journée. N’Kembe, 16 saisons pros au compteur, évoluait ces deux dernières années à Lille. La première en N1, la seconde en Pro B (10,9 pts en 28 min).

A.L.

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