_Lettre N°21

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ISSN 1291-2441

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A LETTRE LETTRE DE DE LA LA A BIBLIOTHÈQUE IBLIOTHÈQUE N° N° 21 21 -- Hiver Hiver 2005 2005 Maison de la culture du Japon à Paris

Serge Elisseeff (1889-1975) Jean Esmein Historien

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erge Elisseeff, japonologue érudit, se rendit très jeune à la source des études japonaises : il avait dix-neuf ans quand il fut admis à l’université impériale à Tokyo. Il a apporté en Occident une éblouissante connaissance de la culture japonaise d’Edo et de Meiji. Plût à Dieu qu’il eût beaucoup d’étudiants en France ! En tout cas il laissa à ses élèves le souvenir d’un compagnon sans pareil. Il s’était évadé de Petrograd vers la Finlande sur un voilier faisant la contrebande d’alcool, en 1920, cachant dans les biberons de ses enfants des pierres précieuses à vendre pour subsister en France. Il fut russe et français, laissa aux Japonais le souvenir du plus brillant des étudiants étrangers (un moment surnommé « le petit lord étranger », il eut beaucoup d’amis à Tokyo dans une époque incomparable, quand éclosait la démocratie de Taishô) et, lorsqu’il alla enseigner aux États-Unis, il conquit l’affection de ses étudiants dont plusieurs sont devenus de grands japonologues. Nous l’eûmes en France de 1921 à 1932 et plus tard après 1957.

J’ai relu quelques notes tirées de ses cours. Il aimait nous parler du théâtre japonais qu’il avait un peu pratiqué avec des amis rencontrés aux « jeudis » de Natsume Sôseki, nous disant par exemple: «l’acteur japonais attire le public au lieu d’aller vers lui. On est loin de l’image du ténor en porte-à-faux, lançant un bras et

tout son corps, la bouche ouverte... il faut au contraire que le mouvement s’arrête quand l’acteur est en direction du public. Pour marquer que la tirade est finie, l’acteur louche » ; ensuite, rapprochant du théâtre la calligraphie, il nous expliquait que « le geste final du trait ou de la danse est fermé » et qu’on dit « musubu (nouer) pour terminer l’action ». Je pense que Serge Elisseeff aurait été heureux de voir à Paris la grande salle de spectacle de la Maison de la culture du Japon. Nous nous sentions transportés à Edo comme par magie avec lui et nous comprenions que le peuple japonais ne fut pas longtemps fasciné par les shogun, le maître nous disant : « voyezvous, le peintre Hanabusa Itchô (1652-1724) est l’homme d’une époque où les gens sont un peu fatigués du gouvernement militaire ; il s’est moqué des shogun d’une façon si transparente qu’il a été exilé dans une île d’Izu jusqu’en 1709 ». Singulièrement, une enquête parue en février 1936 dans la revue Chûôkôron, constata qu’en raison de l’éloignement d’Elisseeff, appelé à Harvard pour diriger les études japonaises, la linguistique tendait à prendre le pas sur les explications littéraires à Paris. En tout cas, à son retour nous avons joui de la chaleur qu’il dispensait. Il nous faisait penser en japonais, expliquant par exemple qu’un Japonais dirait : « je ne veux pas

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qu’on entende cela de moi ! À l’inverse de notre tournure : je ne veux pas qu’on dise de moi des choses pareilles ! ». À la fin des cours il nous livrait quelques vérités du genre : « giri (le devoir moral) est toujours dirigé vers le haut, que ce soit giri envers une personne ou giri envers une entité : ainsi, quand des sociologues américains incitaient les femmes à ne pas avoir d’enfants, elles répliquèrent que c’était enfreindre un giri (envers la nature)... alors que l’inverse, ce qui vient d’en haut, est sekinin (responsabilité d’un officier envers ses hommes ou d’un ministre envers le peuple) ». Je me suis souvent dit que les spécialistes du management à la japonaise, qui glosaient giri, auraient dû réfléchir que giri envers le travail a plus de sens que giri envers le contremaître dans un pays où tous se complaisent à critiquer. La rumeur voulait que Serge Elisseeff ait été de ceux qui épargnèrent à Kyôto d’être la cible de la bombe atomique; elle rebondit quand, en 1975, l’Université Dôshisha publia Mr. Stimson’s “Pet City”: the sparing of Kyoto, 1945, d’Otis Cary. Serge Elisseef désirait revenir en France. On connaît la petite phrase qu’il adressa en 1957 au professeur Higashi Akira, dans laquelle perce son humour : « la retraite, c’est déjà la petite fumée qui monte, qui monte... », et le professeur devina que Serge Elisseeff reviendrait à Paris pour y finir ses jours.

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REGARDS SUR LE FONDS SOCIÉTÉ - ROBERTSON, Jennifer Ellen A companion to the anthropology of Japan. Malden (Mass.), Oxford : Blackwell Publishing, 2005. 518p. Cet ouvrage est composé de différents essais qui mettent en valeur la place importante qu’occupe le Japon dans la recherche anthropologique, tout en offrant un accès facilité à la société japonaise pour des lecteurs peu familiers de ce pays. Les thèmes qui y sont abordés sont multiples allant des controverses les plus âpres comme la question des origines japonaises, celle des minorités, des classes sociales, des genres et des sexualités, aux réflexions sur la société et à ce qui l’anime aujourd’hui, que ce soient les mass media, « l’information-divertissement » (infotainment), les loisirs, les pratiques alimentaires, les religions etc… Ainsi constitue-t-il un volume de référence pour les étudiantschercheurs, mais peut-il être aussi utilisé comme un texte d’introduction aux cours d’anthropologie, de sociologie et d’histoire, ou comme une introduction aux cultures japonaise et d’Extrême Orient. - MOUER, Ross E. A sociology of work in Japan. Cambridge, New York : Cambridge University Press, 2005. 303p. Voici un ouvrage qui propose au lecteur un aperçu de ce qu’est le monde du travail au Japon, en analysant, depuis l’après-guerre, le développement des relations industrielles et le modèle japonais de management. Cette étude propose une réflexion sur les changements qui sont intervenus au début des années 1990 lorsque la vague de désillusion, le chômage et l’instabilité économique sont devenus des réalités de la vie. Les auteurs contestent la supériorité concédée aux pratiques de gestion à la japonaise, dont tous les écrits consacrés à ce sujet ont fait état pendant les trois dernières décennies.

ART - BURAWOY, Robert Armures du Japon – 100 pièces sélectionnées dans la collection de la Fondation Kôzu de Kyôto. Paris : Toriilinks éditions, 2005. 128p. Dans ce splendide ouvrage de photographies couleurs, Robert Burawoy rend hommage à la richesse et la

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qualité exceptionnelle de la collection d’armures de la Fondation Kôzu. Le parcours de son directeur, M. Takatsu Yoshiie est d’ailleurs tout à fait cocasse. D’abord antiquaire à Tôkyô dans les années 20, il crée sous l’influence du metteur en scène Makino Shôzô son entreprise de location de décors pour le cinéma. Il parcourt le Japon à la recherche d’objets d’art, essentiellement des sabres et des armures et devient après la guerre le premier fournisseur d’accessoires pour les « films d’époque ». Ouvrage très documenté qui présente les armures sous leur aspect technique, culturel et historique. - MURAKAMI, Takashi Little Boy – The arts of Japan’s exploding subculture. New York : Japan Society ; New Haven (Conn.) : Yale University Press, 2005. 298p. Ce catalogue bilingue japonais-anglais est lié à l’exposition et aux manifestations d’art en public, organisées par Murakami Takashi au printemps 2005, à la Japan Society Gallery à New York. Illustration du troisième volet de la trilogie Superflat, dans laquelle Murakami met en lumière la complexité de l’art japonais de l’après-guerre, cet ouvrage propose une lecture complète et bien documentée de la « sousculture » de la jeunesse japonaise. Cet art qui s’exprime dans un espace à deux dimensions comme le manga, les jeux vidéo ou les films d’animation, se veut le miroir de phénomènes sociétaux passés et présents comme le bombardement atomique des villes de Hiroshima et de Nagasaki (Little Boy, du nom de code de la bombe atomique qui a rasé Hiroshima), le mouvement kawaii : la culture de la naïveté, ou encore les mouvements diffus de la culture pop. Voici une vue d’ensemble unique sur cet art moderne qui va ouvrir une brèche dans le monde de la critique esthétique et sociale.

LITTÉRATURE CLASSIQUE - MILLS, Douglas Edgar La vendetta et la littérature – Le cas des frères Soga dans le Japon pré-moderne. Paris : Institut des Hautes Études Japonaises, Collège de France, 2005. 91p. Ce petit fascicule regroupe quatre leçons données au Collège de France, en 1989, par Douglas E. Mills professeur émérite à l’université de Cambridge. Il y aborde le thème de la ven-

geance au Japon : partant du cas des frères Soga dont l’histoire a suscité l’engouement et la ferveur populaire, il examine, en se référant aux textes les plus anciens du Moyen Âge japonais, les différents règlements édifiés pour circonscrire une vendetta. Dans une seconde partie, l’auteur s’intéresse à l’ensemble des œuvres littéraires qui ont été inspirées par l’histoire des frères Soga : pièces de nô, kabuki, légendes orales, geste, ou encore drames. Ce thème constitue d’ailleurs une manne de premier choix pour l’étude de ces différents genres. Voici donc un texte édifiant car riche d’une étude historique et littéraire minutieuse.

POÉSIE - CHIYO NI Bonzesse au jardin nu, poèmes traduits par Cheng Wing fun et Hervé Chollet. Millemont : Moundarren, 2005. 105p.

Le titre de ce recueil de haikus fait référence à son auteur, Chiyo-ni (bonzesse Chiyo), dont le nom bouddhiste Soen signifie « jardin nu ». Née en 1715, neuf ans après la mort de Bashô, elle consacra sa vie entière à la pratique du bouddhisme et à l’écriture de haikus. La superbe reliure dos ficelé de cet ouvrage contribue à mettre en valeur les poèmes présentés dans une version bilingue calligraphiée. A la suite de Bashô, Chiyo-ni exprime ici, à petites touches, toute la saveur poétique du monde.

ROMANS - JUNNOSUKE, Yoshiyuki Jusqu’au soir, trad. de Silvain Chupin. Monaco : Ed. du Rocher, 2005. 153p.

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Auteur de L’averse (prix Akutagawa en 1954), de La chambre noire (prix Tanizaki en 1969), Junnosuke Yoshiyuki (1924-1994) est l’un des romanciers contemporains les plus originaux. Admirateur d’Henry Miller dont il traduisit certains textes et spécialiste de littérature anglo-saxonne, il obtint un autre grand prix littéraire, le prix Noma 1978, avec Jusqu’au soir. Ce roman assez cru décrit une liaison clandestine et sans avenir entre un homme d’affaires quadragénaire et une jeune femme qui veut rester vierge pour le mariage. La finesse de l’analyse psychologique, la justesse de ton et la sobriété du style sont les principales qualités de ce récit qui transgresse les tabous sociaux. - ÔÉ, Kenzaburô Le faste des morts, nouvelles traduites par Ryôji Nakamura et René de Ceccatty. Paris : Gallimard, 2005. 175p. Les trois nouvelles qui constituent ce recueil appartiennent à la première période littéraire du prix Nobel de la littérature. La première nouvelle, Le faste des morts, publiée en 1957, fut son premier texte à toucher un large public et reste le fil conducteur de sa vision du monde. L’action se déroule dans la morgue d’une faculté de médecine, où un étudiant de Lettres est embauché durant une journée pour transporter des cadavres. La deuxième nouvelle, Le ramier, a pour cadre une maison de redressement pour adolescents, et décrit les rapports de force et de domination qui se nouent entre ces jeunes. Quant à la troisième, Seventeen, elle raconte comment un jeune homme frustré sexuellement dérive petit à petit vers l’extrême droite. Trois textes poignants sur la jeunesse et ses tourments. - MURAKAMI, Haruki Kafka sur le rivage, trad. par Corinne Atlan. Paris: Belfond, 2006. 619p.

On ne présente plus Murakami Haruki. A ses débuts, on cherchait ses influences littéraires dans ses traductions de Fitzgerald, on comparait son style épuré à celui de Raymond Carver, et on disait qu’il était le plus « américanisé » des auteurs japonais parce qu’il parlait de rock et de CocaCola. Aujourd’hui, les comparaisons se sont un peu diversifiées ; David Lynch a remplacé Carver, et on dit que Murakami Haruki serait un « nobelisable»! Quelles que soient les critiques ou les louanges, il est désormais un écrivain incontournable du paysage littéraire mondial. Son dernier opus est un roman initiatique de plus de 600 pages racontant la fuite d’un jeune homme de quinze ans, Kafka Tamura, pour échapper à la prophétie que son père a prononcé contre lui. Un roman dans lequel il déploie toute son imagination et son talent narratif, et qui glisse doucement vers le fantastique, comme dans un rêve…

mal. Ils ont engendré beaucoup d’écrits, souvent alarmants, mettant les Japonais en garde contre les nouveaux envahisseurs. Dans ces écrits, ici rassemblés, et dûment commentés, transparaît la représentation des étrangers dans l’imaginaire des Japonais de l’époque, ainsi que la vision qu’ils ont de leur propre nation. Ce sont autant de préjugés sur le christianisme, la liberté des femmes occidentales, les manières incorrectes des étrangers, que des plaidoyers pour la lutte contre les Occidentaux et des questionnements sur la position que le Japon doit adopter face à cette internationalisation désormais incontournable.

- TAWADA, Yoko Train de nuit avec suspects, trad. de Ryôko Sekiguchi et de Bernard Banoun, Lagrasse : Verdier, 2005. 137p. Voici la traduction française du roman de Tawada Yoko publié en 2002. Exilée à Hambourg où elle est installée depuis 1982, l’auteur oscille sans cesse entre deux tentations : celle d’une écriture en langue allemande et celle d’une écriture en japonais. Pour ce roman écrit en japonais, le Japon lui a décerné le prix Tanizaki. L’histoire est celle d’une aventurière qui parcourt l’Europe et l’Asie en douze destinations. Treize chapitres, autant de voyages conduisent le personnage principal à faire des rencontres déconcertantes, à suivre des destinations inattendues, égarant parfois la voyageuse et l’éloignant toujours de son identité. Le treizième train et dernier chapitre vers l’inconnu ancre à jamais le lecteur dans l’univers onirique de l’écrivain.

HISTOIRE - ROTERMUND, Hartmut O. Images des Occidentaux dans le Japon de l’ère Meiji. Paris : Maisonneuve et Larose / Espace du temps présent, 2005. 323p. Le Japon n’a pas ouvert totalement ses frontières dès 1868. Il a fallu attendre quelques décennies, et ce n’est qu’après la révision des « traités inégaux » que les Occidentaux sont arrivés en masse sur le sol japonais. Les premiers liens avec des étrangers ne se sont pas fait sans La Lettre de la Bibliothèque - N° 21 - HIVER 2005

- BLANCHON, Flora (dir.) Banquier, savant, artiste – Présences françaises en Extrême-Orient au XXe siècle. Paris : PUPS, 2005. Cet ouvrage est né de la collaboration entre de grands universitaires et des responsables du Musée Albert-Khan. Il rassemble des témoignages sur des personnalités aux cheminements très éloignés, savant, artiste, banquier, écrivain, fonctionnaire qui ont contribué à donner une certaine image de la présence française en Extrême-Orient, ainsi que des articles à caractère plus général sur cette présence au XXe siècle. Le livre commence par évoquer le parcours du banquier Albert Khan et l’utilisation qu’il fit de sa fortune personnelle au service d’un projet de portée universelle, « les Archives de la planète ». Il raconte ensuite plusieurs aventures singulières, retraçant notamment le combat passionné du médecin Victor Segalen pour la création d’une Fondation sinologique française à Pékin. Le cas du Japon est abordé dans l’article de Gérard Siary sur la présence française au Japon à l’ère Meiji.

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Heures d’ouverture

Quelques outils pour identifier les collections japonaises en France

Du mardi au samedi 13h00-18h00 Nocturne le jeudi jusqu’à 20h00

Les utilisateurs de la bibliothèque de la Maison de la culture du Japon connaissent nos collections grâce à notre catalogue consultable en ligne : http://www.mcjp.asso.fr/lib/. Les catalogues sont de précieux outils ; ils fournissent des informations bibliographiques et permettent aussi de repérer l’emplacement du document dans la bibliothèque. Certains catalogues sont collectifs ; ils recensent les fonds de plusieurs bibliothèques et permettent de localiser la documentation disponible à l’échelon local ou national.

Fermeture

Les dimanches, lundis et jours fériés et tout le mois d'août

Voici quelques références d’autres catalogues en ligne recensant des collections japonaises dans les bibliothèques françaises : • BN-OPALE PLUS est le catalogue de la BnF (Bibliothèque nationale de France). Il réunit les références des documents imprimés, sonores, audiovisuels et multimédias des origines à nos jours. La consultation de ce catalogue permet d’identifier les quelque 10000 volumes qui constituent les collections japonaises modernes de la BnF, publications officielles incluses. http://www.bnf.fr/pages/catalog/cat-imp.htm Pour les collections spécialisées (manuscrits, estampes, cartes, etc.), on consultera le catalogue BNOpaline. http://opaline.bnf.fr/ • Le SUDOC (Système universitaire de documentation) est le catalogue collectif des bibliothèques universitaires françaises et autres établissements de l’enseignement supérieur. Il recense également les collections de périodiques d’environ 2400 autres centres documentaires. La consultation de ce catalogue permet à un étudiant, un enseignant ou un chercheur de localiser un document dans une bibliothèque du réseau et d’y avoir accès grâce au PEB (prêt entre bibliothèques). http://corail.sudoc.abes.fr • Si la BULAC (bibliothèque universitaire des langues et civilisations) ne verra le jour qu’en 2009, son catalogue, lui, est déjà accessible sur internet depuis le 1er juin 2005. Sa principale caractéristique est d’offrir des notices en plusieurs écritures : notamment japonaise. Ce catalogue collectif réunit les fonds des vingt-deux bibliothèques partenaires, dont ceux de la BIULO (bibliothèque interuniversitaire des langues orientales), de la bibliothèque de l’EFEO (Ecole française d’Extrême-Orient) et de la bibliothèque du CRJ (Centre de recherches sur le Japon). http://catalogue.bulac.fr

BLOC-NOTES • À l’occasion du 90ème anniversaire de la mort de l’écrivain Natsume Sôseki (1867-1916), la bibliothèque organise une conférence consacrée à l’un des fondateurs de la littérature japonaise moderne, le jeudi 4 mai 2006, à 18h30, dans la petite salle du RDC de la MCJP. Cette conférence sera donnée par M. Emmanuel Lozerand, Professeur à l’INALCO et s’intitulera : « Identités fragiles : quelques caractéristiques des personnages de Sôseki ».

MAISON DE LA CULTURE DU JAPON À PARIS BIBLIOTHÈQUE 101 bis, quai Branly 75740 Paris cedex 15 Tél : 01.44.37.95.50 - Fax : 01.44.37.95.58 - internet : http ://www.mcjp.asso.fr Directeur de la publication : Masateru NAKAGAWA Rédaction : Etsuko MORIMURA - Kazuo LEE - Florence PASCHAL Pascale TAKAHASHI - Racha ABAZIED - Cyrille ROBERT Composition : AMO Roubaix - Impression : Imprimerie Artésienne Liévin Dépôt légal : 1er trimestre 2006

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