Lettre N°15

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ISSN 1291-2441

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A LETTRE LETTRE DE DE LA LA A BIBLIOTHÈQUE IBLIOTHÈQUE N° N° 15 15 -- Hiver Hiver 2003 2003 Maison de la culture du Japon à Paris

« Le » jardin japonais existe-t-il ? Antoine Gournay Maître de conférences à l’université de Paris IV-Sorbonne

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’idée que l’on se fait en France du « jardin japonais » s’est élaborée depuis la fin du XIXe siècle à partir d’un certain nombre de clichés et qui viennent à l’esprit aussitôt qu’on l’évoque : le petit « pont japonais » arqué et laqué de rouge franchissant sous des saules pleureurs une pièce d’eau garnie de nymphéas ; l’inévitable « pas japonais » fait de dalles de pierres disposées en travers du gazon, le « jardin zen » avec ses éternels rochers dressés au milieu d’une aire de gravier blanc soigneusement ratissée. L’hétérogénéité même de toutes les vignettes que l’on vient d’évoquer suffirait sans doute à prouver que « le » jardin japonais n’existe pas : derrière elles se cache une étonnante variété historique et stylistique des jardins du Japon. Si certains aspects de la tradition japonaise ont été parfois mal compris ou galvaudés, ils n’en ont pas moins été féconds et ont aussi inspiré les plus grands créateurs, de Claude Monet à Isamu Noguchi. Il est indéniable que l’art des jardins en Occident s’est luimême trouvé considérablement enrichi par cette dimension du japonisme qui se manifeste jusqu’aujourd’hui. Les Japonais eux-mêmes ont contribué à la formation de cette idée du jardin japonais. La tradition japonaise des jardins, à l’époque d’Edo, n’incluait-elle pas elle-même le recours à certains motifs attendus: évocation de sites célèbres, chinois comme le lac de l’Ouest de Hangzhou, ou japonais comme les pierres de la rivière

Katsura à Arashiyama, le cône du Mt Fuji, ou les yatsu hashi (huit planches en zigzag) des Contes d’Ise? Pendant l’ère Meiji, les premiers parcs et jardins urbains aménagés à Tôkyô, comme celui de Ueno, plus tard celui de Hibiya, transposèrent dans la capitale puis dans toutes les préfectures du Japon le jardin à la française ou à l’anglaise. En réaction à cette irruption soudaine dans leur pays d’un art des jardins venu d’Europe et d’Amérique et ressenti comme étranger, certains ont voulu retrouver les racines de la tradition nationale et ont travaillé à reconstituer l’histoire du jardin japonais. L’architecte anglais Josiah Conder qui introduisit les styles occidentaux au Japon fit aussi connaître par ses livres les formes japonaises du jardin 1. L’historien et créateur de jardins Shigemori Mirei joua un rôle fondamental dans cette renaissance des jardins japonais au XXe siècle, notamment dans l’intérêt porté, aujourd’hui partout dans le monde, aux traditions spécifiquement japonaises du kare sansui (paysage sec) du ôkarikomi (art de tailler arbres et buissons) ou encore de la culture des mousses. Cependant se forgeait une certaine conception d’un jardin japonais pur, éternel qui, en réalité, n’avait peut-être pas toujours été ainsi, comme l’attestent les photographies anciennes d’un Felice Beato ou du baron Von Stillfried 2 qui nous montrent des jardins japonais un peu fouillis, moins méticuleusement entretenus et moins immaculés que ceux que fréquentent les touristes d’aujour-

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d’hui. C’est surtout l’Occident qui s’est entiché de ces jardins pour lui exotiques et en même temps si conformes au Japon auquel il s’attend. En retour, le Japon connaît ces dernières années une vogue grandissante du jardinage, des fleurs importées d’Europe ou d’ailleurs, exotiques pour l’archipel, et que l’on apprécie d’autant plus qu’elles paraissent nouvelles et détachées des codes et du symbolisme établis par la tradition japonaise. En dehors de cette étonnante diversité, qui mériterait d’être mieux connue, l’originalité et la valeur de la tradition japonaise des jardins ne résident pas seulement dans la collection d’un certain nombre de motifs ou même l’extraordinaire savoir-faire des jardiniers qui permet techniquement de les créer ; on les trouve aussi dans la manière de les présenter au spectateur physiquement présent dans le jardin, à la fois par le cadrage des scènes au moyen des dispositifs architecturaux (planchers surélevés, jeu des ouvertures réglables, limitation du champ de vision et vues empruntées) et leur programmation au fil d’un parcours savamment conçu pour produire des effets calculés.

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The Flowers of Japan and the Art of Floral Arrangement. Tokyo : Hakubunsha, 1891. Landscape Gardening in Japan. Tokyo : Hakubunsha, 1893. 2 Mukashi Mukashi, le Japon de Pierre Loti, présenté par Chantal Edel. Paris : Arthaud, 1984.

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REGARDS SUR LE FONDS PENSÉE - NISHIDA, Kitaro L’Eveil à soi, trad. Jacynthe Tremblay. Paris : CNRS Editions, 2003. 298p. Ce livre est une traduction en français de textes de Nishida Kitarô (1870-1945), l’un des plus grands philosophes du Japon moderne. Le jeu de l’individuel et de l’universel paru en 2000 en France, montrait comment ce penseur est parvenu à créer une philosophie originale en intégrant et réinterprétant la philosophie occidentale. Le thème de «l’éveil à soi » (jikaku) qui parcourt à partir de 1917 l’ensemble de la philosophie de Nishida, est au centre de ce nouvel ouvrage et se présente comme un nouveau point de départ de la philosophie, intrinsèquement lié à la recherche de la véritable réalité et du véritable soi.

nisation du Japon, non sans ironie. En miroir, suivent Quelques lettres aux amis, courriers envoyés à des amis du monde des Lettres tout aussi révélateurs de la pensée de leur auteur.

SOCIÉTÉ - RICHIE, Donald The Image Factory – Fads and Fashions in Japan. London : Reaktion Books, 2003. 176p. L’habillement, les gadgets, de même que certains comportements et croyances font partie des modes – durables ou éphémères – qui permettent à chacun de se forger une image. Omniprésente dans la plupart des sociétés aujourd’hui, cette culture de l’image s’est développée à outrance au Japon, soutenue par une production de masse de l’industrie. Donald Richie, spécialiste américain du Japon et du cinéma japonais, décrit et analyse ces phénomènes de mode: de la culture du manga, à celle du téléphone portable en passant par l’univers du kawaï, engouement pour le « toutmignon ». Une cinquantaine de photos en couleurs viennent égayer cet ouvrage. - MOSTOW, Joshua S. et al. Gender and power in the Japanese visual art. Honolulu : University of Hawai’i Press. 2003. 291p.

- NATSUME, Sôseki Mon individualisme, trad. et prés. de René de Ceccaty et Ryôji Nakamura. Paris: Editions Payot et Rivages. 2004. 112p. En novembre 1914, le romancier Sôseki (1867-1916), alors au faîte de sa carrière, est invité à donner une conférence sur un sujet de son choix à la prestigieuse Ecole des Pairs. Naîtra Mon individualisme, considéré comme le discours le plus important de l’écrivain tant il reprend les thèmes récurrents de son œuvre. Au fil des pages, hésitant entre leçon didactique et témoignage plus intime, Sôseki s’interroge sur le statut des intellectuels et leur rapport à la liberté mais aussi sur les processus de moder-

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Première étude de cette envergure d’un groupe international de chercheurs sur la représentation visuelle de la femme au Japon depuis l’époque médiévale, cet ouvrage traite non seulement des matériaux premiers telles que les estampes, peintures, photographies ou films mais aussi de l’historiographie qui s’y rapporte. De quelle manière ces images ont-elles été reçues ? Comment et pourquoi le pouvoir en tira-t-il très souvent partie ? Ces questions et bien d’autres, comme la censure par exemple, sont communes aux différents essais.

POLITIQUE - STOCKWIN, J. A. A. Dictionary of the modern politics of Japan. Londres, New York: RoutledgeCurzon, 2003. 291p.

De « Abe Shintarô », cacique aujourd’hui décédé du parti libéral-démocrate à « Yoshida Shigeru », l’homme du traité de paix de San Francisco (1951), en passant par «nemawashi», cette pratique dite si japonaise de consultations tous azimuts avant de prendre une décision, ce dictionnaire comprend plus de 250 entrées. L’auteur, directeur du Nissan Institute of Japanese Studies à Oxford, souhaite ainsi combler le déficit relatif d’informations sur la politique du Japon moderne et contemporain. L’ouvrage s’ouvre sur un rappel utile des principales théories politologiques sur le Japon et s’achève sur deux bibliographies, l’une occidentale et l’autre japonaise.

ART - HUGUES, Sukey Washi – The World of Japanese Paper. Tokyo, New York, San Francisco : Kodansha International, 1978. 452p. Coffret. Voici un ouvrage qui, bien qu’ancien (1978), ne peut que retenir notre attention. D’abord parce qu’il est rare – le tirage est limité à 1 000 exemplaires, et ensuite parce qu’avant de s’intéresser au contenu, on est obligé d’admirer l’objet pour lui-même : un luxueux coffret, une belle reliure (en papier japonais évidemment), une présentation aérée et agrémentée de petits croquis et de nombreuses photographies. Une centaine de pages présentent des échantillons de papiers, permettant ainsi d’apprécier la finesse de ce matériau. Après un panorama historique, ce livre présente les techniques de fabrication, les artisans ainsi que les différentes utilisations du papier. Pour finir, des cartes, un glossaire et un index font de cet ouvrage une véritable encyclopédie du washi. - KEENE, Donald Bunraku – The Art of the Japanese Puppet Theatre. Tokyo : Kodansha International, 1965. 287p. Très bel ouvrage de format A3 sur le théâtre de marionnettes. A l’origine de ce livre, l’émerveillement de Donald Keene, spécialiste de littérature japonaise,

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devant les clichés du photographe Kaneko Hiroshi. Véritable magicien, celui-ci parvient en effet à saisir l’instant où le manipulateur disparaît derrière sa marionnette, recréant ainsi avec force l’illusion d’une vie libérée de toute attache humaine. Après une introduction de Tanizaki Junichirô et un texte de Donald Keene présentant l’essentiel de cet art, le lecteur découvrira 360 photographies (en noir et blanc et en couleurs) prises essentiellement pendant des représentations.

LITTÉRATURE - IZUMI, Kyôka La Femme ailée, récits traduits par Dominique Danesin-Komiyama. Arles : Philippe Picquier, 2003. 131p.

Alors qu’ils rentrent chez eux, deux adolescents se retrouvent prisonniers d’un monde parallèle étrangement semblable au monde « réel ». L’auteur, qui a reçu pour un autre titre en 2000 le plus prestigieux prix littéraire japonais, tisse une intrigue subtile à l’aide d’une écriture fort simple reposant essentiellement sur les dialogues du frère et de la sœur. Outre des portraits très vivants d’adolescents japonais d’aujourd’hui, ce récit fantastique nous dévoile l’ambiguïté des êtres dans des situations confinant à l’absurde. Fujino Chiya est présentée en dernière page de cette Lettre.

HISTOIRE - KURE, Mitsuo Les samouraïs, histoire illustrée. Arles : Philippe Picquier, 2003. 191p.

Ces deux récits, d’une grâce et d’une acuité sans égal, dépeignent l’existence d’êtres simples et fragiles, leurs interrogations au sujet du monde qui les entoure. Kechô (La Femme ailée) est construit autour du singulier monologue d’un petit écolier vivant seul avec sa mère aux abords d’un pont. Comme un écho, Sanjakkaku (Le Camphrier) rapporte la méditation d’un jeune scieur de bois habitant avec son père malade sur une barque. Ces textes, parus respectivement en 1897 et 1899, viennent s’inscrire comme les différents volets d’une profonde réflexion de l’écrivain sur la société moderne. - FUJINO, Chiya Route 225 (trad. Silvain Chupin). Paris : Editions Thierry Magnier. 2003. 254p.

Les samouraïs ont marqué l’histoire du Japon pendant sept cents ans. Leur mythe dépasse les frontières de l’archipel et influence encore l’imaginaire occidental, passionnant à la fois les amoureux de l’histoire et les adeptes d’arts martiaux nostalgiques de valeurs chevaleresques. Cet ouvrage, abondamment illustré d’estampes, de dessins et de peintures nous éclaire sur la réalité de ces guerriers, ce qu’ont été leurs vies, leur code d’honneur, mais aussi leurs méthodes de combats, leurs armes et leurs châteaux. On y croise les héros légendaires Nobunaga, Hideyoshi, Ieyasu, mais on y découvre également la sordide réalité des guerres d’alliance et de pouvoir qui ont déchiré le pays.

frais de transport voire même des licenciements. L’auteur, qui a travaillé plusieurs années à la Compagnie nationale, s’est trouvé au cœur du processus de réforme. Il retrace notamment dans cet ouvrage les étapes qui ont permis au gouvernement et aux contribuables d’arriver à un consensus. Grâce à une vision à long terme de l’entreprise et à la persévérance des membres du comité pour la réforme (dont l’auteur fit partie), cette privatisation est considérée, quinze ans plus tard, comme l’une des plus grandes réussites de l’histoire industrielle du Japon contemporain. - VERSCHUER von Charlotte. Le riz dans la culture de Heian, mythe et réalité. Paris : Collège de France, Institut des Hautes Etudes Japonaises, 2003. 409p. La rareté, ou la quasi-absence de sources sur d’autres céréales que le riz au Japon à l’époque de Heian (VIIIe-XIIe siècles ap. J.-C.) est-elle une raison suffisante pour conclure qu’elles occupaient une place minoritaire dans l’alimentation et les traditions culturelles ? Visant à replacer la riziculture dans le cadre de l’ensemble des cultures du Japon ancien, et recourant aux textes littéraires, à l’archéologie et à l’ethnologie, l’auteur répond que, pour la période considérée, il est plus juste de parler d’une «culture des cinq céréales» que d’une culture rizicole. La relecture philologique de récits mythologiques confirme en effet l’influence marquante des autres céréales que le riz sur la culture japonaise.

- KASAI, Yoshiyuki Japanese national railways : its break-up and privatization. Kent : Global Oriental, 2003. p228. La privatisation de la Compagnie nationale des chemins de fer du Japon visait deux objectifs : réussir le pari difficile de concilier service public et rentabilité et, d’autre part, introduire des méthodes d’économie de marché dans la gestion de l’entreprise, avec tous les risques que cela pouvait comporter tels que la suppression de certaines lignes déficitaires, l’augmentation des

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JEU DE PORTRAITS Fujino Chiya, écrivain japonais Née en 1962, Fujino Chiya était parmi les invités de la 19e édition du Salon du livre et de la presse pour la jeunesse de Montreuil qui, recevant cette année le Japon, s’est tenu du 29 novembre au 1er décembre 2003. Lauréate de plusieurs prix littéraires prestigieux au Japon : Kaien, en 1995, pour Gogo no jikan-wari (L’Emploi du temps de l’après-midi) ; Noma, en 1998, pour Oshaberi kaidan (Le Conte du bavard) ; Akutagawa, en 2000, pour Natsu no yakusoku

(Une Promesse d’été), elle écrit aussi pour la jeunesse. Route 225, dont la traduction en français (S. Chupin) vient de paraître aux Editions Thierry Magnier, est d’ailleurs accompagné de la mention «à partir de 14 ans». Un précédent recueil de nouvelles traduites par Corinne Quentin intitulé Tokyo électrique (Editions Autrement, 2000) nous avait déjà fait découvrir, à travers Une ménagère au poste de police, le style « étrangement simple », les mises en scène « surprenantes, proches de l’absur-

Le principal trait de mon caractère. Mon principal défaut. Mon rêve de bonheur. Quel serait mon plus grand malheur. La couleur que je préfère. La fleur que j'aime. Mes héroïnes favorites dans la fiction. Mes peintres favoris. Etat présent de mon esprit. Fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence.

L'indécision. L'indécision. Qu'il n'arrive rien de grave. Etre réveillée le matin par un appel téléphonique d'un démarcheur. Rose saumon. Le volubilis. Holly Golightly1. Andy Warhol Le sentiment d'être à l'étranger où que je sois. Les fautes que l'intéressé reconnaît avoir commises. 1

Heures d’ouverture

Du mardi au samedi 13h00-18h00 Nocturne le jeudi jusqu’à 20h00 Fermeture

Les dimanches, lundis et jours fériés

de » de cet écrivain qui, bien que née garçon, a fait le choix de «vivre une vie de femme». En 1886, Marcel Proust établissait son fameux questionnaire, censé permettre de cerner la personnalité de celui, ou celle qui y répond. A la question de « la couleur que je préfère », il avait luimême répondu « La beauté n’est pas dans les couleurs, mais dans leur harmonie». Dans ce qui suit on apprendra, parmi les dix questions qu’elle a choisies, ce qu’a répondu pour sa part Fujino Chiya.

Nom de l'héroïne du roman Breakfast at Tiffany's (1958) de Truman Capote.

BLOC-NOTES Deux conférences ont eu lieu à la bibliothèque : • Mardi 4 novembre 2003 – En souvenir de Jean-Jacques Origas A l’occasion de la parution au Japon d’une compilation des écrits en japonais de M. Origas (Mono to me – Editions Iwanami Shôten), M. Haga Tôru, président de l’Université d’Art et de Design de Kyôto, et ami proche de l’auteur, lui a rendu hommage. Il a évoqué des souvenirs personnels de son passé commun avec M. Origas, pour le plus grand plaisir d’un auditoire sous le charme de cette soirée très intime et émouvante. • Mardi 3 février 2004 – Qu’a-t-il donc vu au Japon ? Témoignage d’un huguenot français au Japon au XVIIe siècle Jacques et Marianne Proust, auteurs et traducteurs du livre Le puissant royaume du Japon - Description de François Caron (1636) (Ed. Chandeigne), ont présenté l’expérience que fit au XVIIe siècle un Occidental au Japon. Invité également, André L’Hénoret, prêtre-ouvrier et auteur de l’ouvrage Le clou qui dépasse (Ed. La Découverte), a confronté son expérience du Japon au quotidien trois siècles plus tard.

MAISON DE LA CULTURE DU JAPON À PARIS BIBLIOTHÈQUE 101 bis, quai Branly 75740 Paris cedex 15 Maison

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de la Culture du Japon à Paris

Directeur de la publication : Hisanori ISOMURA Rédaction : Etsuko MORIMURA - Florence PASCHAL - Pascale TAKAHASHI - Racha ABAZIED Kazuo LEE - Christophe SABOURET Composition : Texto! Roubaix - Impression : Imprimerie Artésienne Liévin Dépôt légal : 1e trimestre 2004

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