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Balade Quevillaise Grand Quevilly, ancien territoire de chasse des Ducs de Normandie, était au XVIIIe la propriété des marquis de Becdelièvre. A la fin du XIXe la commune connaît un formidable essor économique et démographique avec le développement de son industrie portuaire. La ville, localisée alors en bord de Seine, se compose principalement de cités ouvrières. Elle se dote rapidement de nouveaux équipements et s’étend après 1960 audelà de la Nationale 138 dans une zone appelée « l’extension ». Ces transformations considérables, sont initiées sous l’impulsion de son maire Tony Larue qui fait de la commune une Cité moderne. Aujourd’hui la ville compte plus de 25 000 habitants et se compose d’ensembles urbains hétérogènes et disparates : le Bourg et ses anciennes maisons ouvrières, ses quartiers récents homogènes, ses lotissements, la zone commerciale, l’éco-quartier Matisse, la forêt, la zone industrielle. Cette balade vient en articulation d’un itinéraire dessiné dans la ville à l’aide d e 12 totems ( 12 ). Ce parcours permet de découvrir la ville dans sa dimension patrimoniale et contemporaine, de révéler l’architecture du quotidien, ses aménagements, ses parcs et ses jardins qui donnent à Grand Quevilly sa qualité urbaine.
•
Le Bourg un quartier riche en patrimoines
La commune de Grand Quevilly, était autrefois un village rural composée de fermes, de prairies et d’un large plateau agricole. La révolution industrielle et l’essor du port de Rouen, ont favorisé l’implantation de nombreuses usines. Très vite, Grand Quevilly connait une explosion économique et démographique : la commune accueille de nombreux travailleurs étrangers, qui viennent grossir le bourg avec la construction de cités qui s’étendent progressivement sur le plateau agricole et déborde le bourg historique. Le patrimoine Le centre culturel Marx Dormoy, les écoles Marie Curie, Jean Jaurès, Pasteur, les bains douches ont été érigés dans les années 1920/30 lorsque le Bourg se développe et s’agrandit avec l’arrivée de travailleurs étrangers. Ces bâtiments patrimoniaux, de style art déco, témoignent de cette vie animée. Ecole Jean Jaures
À noter l’église Saint Pierre Pendant plusieurs siècles, la vie de la commune s’est développée autour de l’église Saint-Pierre. Dès le Xe siècle un établissement religieux s’érige à cet emplacement. C’est le plus vieux bâtiment encore existant de la ville. Les parties les plus anciennes datent du XVe siècle. Structuré sur plusieurs décennies, le Bourg est porté par l’élan de Tony Larue, maire bâtisseur élu dans les années 1930. C’est à cette époque que de nombreux travaux sont lancés avec la construction d’équipements publics qui modernisent la ville et font du Bourg un centre administratif.
•
Le Bourg L’Industrialisation
Le paysage industriel de Grand Quevilly au début du XXe siècle donne l’échelle des transformations en cours, avec la présence de vastes bâtiments, de forges, d’ateliers, de hauts fourneaux et de cheminées qui modifient considérablement les modes de vie de l’époque. De 2000 habitants à la fin du XIXe siècle, la population compte 8900 habitants en 1936. De nombreuses usines se déploient, créant une zone industrielle sur les bords de la Seine, avec progressivement des activités de construction navale, de sidérurgie puis de pétro-chimie. Parmi les nombreuses usines et activités on peut noter. > Les Chantiers de Normandie fondés en 1893, sont une des premières industries à s’implan-
ter dans la ville. Plus de 450 navires y sont construits. Ils ferment en 1986 suite à une concurrence trop importante. > Les Hauts Fourneaux lancent leur activité en 1913. Avec un effectif au plus haut de 900 personnes, ce sont les premiers à édifier des cités ouvrières, dotées d’infrastructures comme des écoles, la salle de spectacle, la chapelle pour y loger leurs employés. > La Cellulose installée en bordure de Seine en 1907, à côté des Chantiers de Normandie. > La Grand Paroisse, construite en 1932 par la société SaintGobain afin de fournir l’ammoniac nécessaire à la production d’engrais. L’usine a fermé ses portes en 1967.
•
Le Bourg La vie dans le Bourg
> Les rues Elles conservent quelques habitations de brique et de silex, reflets des anciennes citées ouvrières. Autrefois animées par les nombreux cafés et échoppes, lieux de sociabilité et de la vie du Bourg, les rues conservent également les traces d’anciennes fermes.
> En rejoignant la rue Sadi Carnot, on débouche sur les Jardins Familiaux. Ils ont été conçus au début du XXe siècle pour les ouvriers des industries afin de leur procurer de quoi subvenir à leurs besoins alimentaires. Ils sont aujourd’hui encore, exploités par les habitants de la ville.
Repères historiques La fabrication d’une ville s’inscrit dans un temps long, elle juxtapose des bâtiments de périodes différentes. C’est ainsi que l’on trouve notamment la trace d’un temple protestant et d’un château. > Le temple protestant Situé au croisement des actuelles rues de la République et rue Alexandre Dumas, le temple protestant est érigé suite à la promulgation de l’édit de Nantes en 1598, qui accorde le droit de culte aux protestants. Il est détruit au moment de la révocation de l’édit en 1685.
> Le Château Appelé château de Montmorençy, il est construit au milieu du XVIIIe siècle. Il était entouré d’un parc boisé où de nombreux promeneurs se rendaient le dimanche. À sa démolition, après la seconde guerre mondiale, les restes du château sont utilisés pour bâtir de nouvelles maisons. Quelques-unes sont observables à l’extrémité Nord-Ouest de la rue de la République. Aujourd’hui la seule trace de l’existence d’un château est le nom de la rue Montmorency.
•
Rue des martyrs de la résistance Panoramas
La rue relie le Bourg et le centreville séparé l’un de l’autre par la voie rapide. On est saisie par les deux ambiances qui se côtoient, rendues visibles par la déclivité de la rue qui permet des points de vue à 180°. > D’un côté le Bourg historique, son clocher, ses maisons. En arrière-plan les usines et ses
cheminées et enfin en fond, les coteaux surplombant la Seine que l’on devine. > De l’autre côté, les Pics réhabilités par l’architecte Dominique Montassut émergent de la végétation et forment le skyline de la nouvelle ville, hauts, fiers comme des totems urbains.
•
La nature en ville
Avec la présence de ses nombreux espaces verts, Grand Quevilly est une ville verte. Elle possède ainsi des visages changeant au grèes des saisons. Malgré son tissu urbain dense avec son architecture de grande hauteur, elle recèle des espaces de détente et de loisirs végétalisés ouverts, des axes de circulation larges et généreux qui donnent une perception aérée de l’espace public.
> Le mail est une des originalités de la ville de Grand Quevilly. Ce sentier piéton végétalisé permet depuis 1973 de relier le centreville à la forêt du Chêne à Leu. > En 2009, Grand Quevilly a mis en place des zones de refuges de la biodiversité comme la Zone Papillons. La parcelle recrée un écosystème en laissant la nature reprendre ses droits. > Plus loin le parc des Provinces imaginé par l’architecte Dominique Montassut en 1997, est un lieu d’agrément pour les passants, un espace d’accueil des grandes manifestations telles que les Bakayades.
La roseraie
Bains-douches
La Zone Papillons
Les Pics
Le parc des Provinces Recherche et rédaction, Maison de l’architecture - Le Forum (MaN) : Anne Le Bellégo et Lucille Coatanhay Conception graphique et cartographie, Stéphane Rioland Photographies, Ville de Grand Quevilly, Quevilly Habitat, MaN, Antoine Mercusot, Michel Nouvellon
Jardins familliaux
Centre Marx Dormoy
La MaN remercie la ville de Grand Quevilly, Anne Moyon. Impression, Sodimpal Conception 2019
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Quartiers de ville Sainte-Lucie
Le quartier Sainte Lucie se caractérise par une maille urbaine lâche, des pavillons pour beaucoup qui datent de 1950, situés en retrait de voie, en milieu de grandes parcelles. De petites sentes çà et là, comme des chemins secrets, permettent une circulation aisée. La construction du quartier s’accompagne de nouveaux
équipements : l’école Césaire Levillain en 1954 et l’espace vert Léo Lagrange. Parallèlement, la place du Québec accueille commerces et services. À noter une des curiosités de la ville : la chapelle Sainte-Lucie, construite en 1969 par l’architecte Alain Robinne, de la forme d’une demie-sphère recouverte de shingle.
•
Théâtre Charles Dullin La Mairie
Balade • Quevillaise
La ville haute Les Pics
Visibles de loin et proches du centre-ville, les tours répondent au besoin de loger de nombreux habitants en un minimum d’espace. Quatre tours de logements, de 15 étages chacune, se dressent à proximité de l’avenue Maurice Ravel. Leur appellation, qui reprend les noms de hautes montagnes françaises, souligne l’échelle exceptionnelle des bâtiments. Elles sont des repères visuels dans la ville.
Les tours livrées en 1972 achèvent le chantier de la ZUP, (Zone à Urbaniser en Priorité), qui donne une ossature à la ville et trace les axes directeurs. L’aspect actuel des Pics date des années 1990. A l’occasion d’une d’opération de requalification du centre, la réhabilitation des Pics est confiée aux architectes Dominique Montassut et Pierre-Henri Caron. Ils cassent la gémellité des tours en leur donnant à chacune une silhouette particulière : elles deviennent ainsi de véritables symboles dans la ville.
•
La ville haute Le Quartier Kennedy
Le quartier Kennedy a été construit dans les années 1960 et bénéficie de la proximité de la rue commerçante des Provinces, du parc urbain du même nom, des services, des écoles … En 1994, la ligne de tramway arrive à Grand Quevilly et permet une connexion au centre de Rouen en 25 minutes, faisant de la station Kennedy un hub urbain, à la croisée des voies routières et du mail. En 2014 l’architecte Frédéric Borel signe la réalisation de trois immeubles de logements dans le quartier Kennedy, en remplacement de petits collectifs devenus vétustes. Cette opération illustre
Place du Québec
Chapelle Sainte-Lucie
Place et station Kennedy
les réflexions de l’époque sur la construction de la ville sur la ville, dans une période de pénurie foncière. Chaque bâtiment repose sur un socle abritant des parkings. La verticalité affirmée de l’ensemble est soulignée par l’horizontalité des gardes corps et des rampes. Les tours blanches du bâtiment semblent jaillir des arbres afin de devenir des points de repère et font écho aux quatre Pics.
•
Cœur de ville Services pour tous
Le cœur de ville de Grand Quevilly rassemble sur un plateau piéton dans un périmètre resserré : commerces, administrations, lieux de culture ainsi qu’un jardin. L’Hôtel de ville, conçu par l’architecte Henri Tougard en 1974, en est le symbole. L’équipement s’articule avec l’esplanade. Le théâtre Charles Dullin reconnaissable grâce à ses douze facettes opaques. La Maison des Arts, ancienne ferme du XVIIIe siècle, déconstruite et remontée, accueille aujourd’hui un lieu dédié à l’Art contemporain.
Du parc des Provinces jusqu’à l’Hôtel de ville, l’avenue des Provinces permet de relier les principaux équipements et accueille de nombreux commerces. La médiathèque François Mitterrand a ouvert en 1979, c’est une des premières de l’agglomération. Enfin la Roseraie de Grand Quevilly, conçue par les paysagistes Pasodoble, inaugurée en 2009, est une balade olfactive et visuelle.
Ecole Charles Calmette
•
Ecole Maryse Bastié
Ecole Roger Salengro
Les écoles
Sous la municipalité de Tony Larue, de nombreuses écoles ont été construites dans toute la ville, afin de pouvoir accueillir les enfants à proximité de leurs lieux de résidence. Entre l’avenue Léon Blum et l’avenue Roosevelt, un village scolaire a été créé dans les années 1960 en plein cœur de la nouvelle ville. Située rue Alfred Musset, l’école primaire Salengro est la première
école construite sur la partie Est de la ville. Elle est inaugurée en 1937 et agrandie en 1953. A l’angle de la rue Louis Ricard on apercoit l’école maternelle Calmette. Elle est construite en 1959 sous la direction des architectes Tougard, Fenny et Parleani. Enfin l’école Maryse Bastié. Elle est construite en 1957 en même temps que le lotissement situé de l’autre côté de la rue Jules Ferry.
Maryse Bastié
Ce quartier, est une des premières zones qui a été investie afin d’étendre la ville. Il est surtout composé de pavillons. Le lotissement d’habitations situé entre la rue Jules Ferry et la rue Lamartine a été construit dans les années 1950. Ce sont des bâtiments de type traditionnel, construits en moellons avec une charpente bois recouverte de tuiles en terre cuite. > Le collège Edouard Branly construit en 1972 a été entièrement repensé et restructuré en 2007 par les architectes de l’Atelier des deux anges. Le bâti-
ment joue sur les transparences de manière à dégager le plus de lumière naturelle possible. > Le gymnase du collège Edouard Branly, ouvert en 2016, a été conçu par l’Atelier Féret & Fréchon Architectes. En harmonie avec son environnement, le bâtiment vient continuer la volumétrie du collège, tout en s’affirmant dans le paysage urbain. Le pliage des parois en zinc permet de dégager deux grandes salles avec deux lumières et ambiances différentes.
Quartier Bastié Gymnase Edouard Branly