A coeur ouvert avril 2014

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Quand tu bois de l’eau, pense à sa source (proverbe chinois)

Av r i l - M a i 2 0 1 4 SUPPLÉMENT AU JOURNAL D I M A N C H E AGRÉGATION

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À CŒUR OUVERT ÉS SI AL DE S DO YE NN LE CA HI ER PA RO IS COUVI N, WALCO URT ET FLORE NNES DE

Une eucharistie rassemblant les paroisses de Petigny

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A Mariembourg prions Marie en mai

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l’abbé Lukanga, nouveau vicaire à Somzée

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À CŒUR OUVERT

ACTUALITÉ RÉGIONALE

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Savez-vous pourquoi ? Pourquoi change-t-on la date de Pâques ? Pâques, contrairement à Noël, est une fête mobile. En l’an 325, le concile de Nicée en Turquie a déterminé comment fixer la date de Pâques pour toutes les années qui suivirent. Dans la religion chrétienne, les calculs qui permettent de déterminer la date d’une fête mobile sont appelés le comput. Dans le cas de Pâques, ils sont basés sur le calendrier lunaire. La Pâque, au singulier quand il s’agit de désigner la fête juive, rappelle le moment où les juifs se sont enfuis du régime esclavagiste du pharaon en Egypte, vers 1250 avant notre ère. Ils avaient choisi de fuir lors de la pleine lune de printemps, pour que la lumière les guide tout au long du chemin de leur exil. La lune les aida à traverser la mer rouge et à rejoindre les terres d’Israël. Pour calculer la date de Pâques, il faut repérer la pleine lune du printemps. L’année dernière, elle est apparue la nuit du mercredi 27 mars. Les juifs célèbrent toujours la Pâque le jour de la pleine lune, peu importe qu’elle tombe en milieu de semaine. Les chrétiens, quant à eux, déplacent la date pour la faire coïncider avec un dimanche. C’est en ce premier jour de la semaine qu’ils célèbrent en effet la résurrection du Christ. L’année passée, nous avons donc attendu le dimanche 31 mars pour fêter Pâques. Et qu’en est-il pour cette année 2014 ? Faites le calcul… Pâques ne serait pas la fête qu’on connaît sans

son lapin (ou le lièvre pour certains) et ses œufs en chocolat. Le lapin de Pâques est issu d’une tradition germanique et nordique. Autrefois, dans les pays germaniques, le lièvre représentait l’emblème de la déesse Eastre (qui donnera son nom à Easter, qui signifie Pâques en anglais). Les saxons honoraient cette déesse au printemps et elle est restée associée aux fêtes de Pâques. Dans les pays celtiques et scandinaves, le lièvre était considéré comme le symbole de la déesse mère. Connus pour leur grande capacité de fécondité (4 à 8 portées sur l’année), le lièvre et le lapin sont symboles d’abondance, de prolifération, de vie et de renouveau. Dans la religion chrétienne, le Christ est lui-même parfois représenté par un lièvre aux grandes oreilles pour écouter la parole divine. L’association du lapin et des œufs de Pâques nous vient d’Allemagne et d’Alsace. Dans les pays catholiques, ce sont surtout les cloches qui apportent les œufs. La tradition veut que les cloches partent à Rome le soir du Jeudi saint, où elles reçoivent la bénédiction papale. Elles se chargent alors d’œufs de Pâques qu’elles viennent déposer dans les jardins le matin de Pâques. Leur carillon annonce la joie de la résurrection du Christ. Vous avez sans doute remarqué qu’entre le Jeudi saint et le Dimanche de Pâques, les cloches ne sonnent pas. Les cloches sont en effet parties à Rome et restent muettes surtout en signe de deuil de la mort du Christ.

Quel repas traditionnel pour Pâques ? Qui n’a jamais mangé d’agneau le dimanche de Pâques ? Dans beaucoup de pays européens, dont la Belgique, le gigot et les côtes d’agneau font partie de la tradition du repas pascal. L’agneau symbolise en effet l’agneau de Dieu, qui a donné sa vie pour sauver les hommes. Il incarne donc le sacrifice de Jésus sur la croix. L’agneau pascal est également consommé par les chrétiens en mémoire d’Abraham. Dans l’Ancien Testament, Dieu fit appel à Abraham pour qu’il sacrifie son fils Isaac. Soumis à la volonté divine, Abraham ne put s’empêcher d’accepter. Au dernier moment, Dieu l’arrêta et lui présenta un bélier qu’Abraham put sacrifier à la place de son fils. Chez les juifs, le sacrifice de l’agneau est au cœur de la fête de la Pâque (au singulier quand il s’agit de désigner la fête juive). Selon la tradition, chaque famille doit faire le sacrifice d’un agneau mâle, en bonne santé et âgé d’un an. Ils le rôtissent et se le partagent autour d’un repas festif pour commémorer la libération du peuple juif de l’esclavage dont il était victime en Egypte. Arrivés en Terre sainte, les Hébreux répartissaient le sang de l’agneau sur le linteau de leurs habitations dans l’espoir de protéger la vie des premiers-nés d’Israël. Ce geste les épargnerait de l’Ange exterminateur descendu sur Terre pour frapper les premiers-nés des Egyptiens. I ST (MCBF°

Les mots de Julot Mais elle nous concerne plus particulièrement, nous les anciens, nous, les vieux, détenteurs de valeurs douces, comme le dit Monseigneur Danneels : la sagesse, la sérénité, la charité, l’espérance et la douceur. S’il est vrai que la lenteur n’est pas très appréciée dans notre siècle de la vitesse, il nous faut comprendre que dans la vie il y a d’autres chemins que le rendement et qu’ils ne sont pas moins importants. Peut-être nous sont-ils réservés ? L’âge n’est pas une maladie en soi. Quoique nous soyons obligés d’admettre que les réactions sont moins vives qu’il y a quelques années. Qu’à cela ne tienne car depuis un certain Jean de La Fontaine, nous savons que les plus lents arrivent quand même à destination ; Le tout est de reconnaître cette réalité inhérente à notre plus grand âge.

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Beaucoup de choses sont de meilleure qualité quand elles se pratiquent lentement. Parlez-en avec des alpinistes de haut niveau ; ou encore avec le cultivateur qui laboure son champ. A ce propos, je me souviens ici de vieil ami qui bêchait sa petite parcelle de jardin assis sur une chaise, c’était lent, mais il ne s’arrêtait pas. Et encore, ce vieux s’adressant à sa femme de ménage : «Je ne te paie pas pour courir, mais pour travailler». Quelles preuves de sagesse ! Accepter la lenteur engendre automatiquement la patience puisqu’on accepte la lenteur des autres. Je me rappelle aussi cet enfant qui me demandait à quelle vitesse je me déplaçais en voiturette électrique et qui s’étonnait de ma réponse : 7km/h. Ne nous inquiétons donc pas si nous allons

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Merci à ma petite fille Anne-Laure qui m’a refilé cette phrase, qui, si elle peut s’appliquer à tout un chacun…

moins vite, l’essentiel c’est d’y aller, à l’instar de la tortue. A nous d’en convaincre les moins vieux. Merci, Merci, je n’ai pas d’autre mot… Julot. Pour vous procurer un peu de bonheur… «Les Mots de Julot» - 056/332.450 Un livre réalisé par CORELAP

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ACTUALITÉ RÉGIONALE

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Emploi ou vocation ?

Mireille porte le tablier du Home Saint-Joseph à Couvin.

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Mireille, la cinquantaine, a toujours eu beaucoup de satisfaction en rencontrant les personnes âgées. Toute jeune elle était proche de ses grands -parents, prête à les aider et à se soucier du bien-être de sa famille. Son diplôme d’aide-sanitaire en mains (c’était l’appellation de l’époque), elle commença sa carrière professionnelle dans plusieurs homes avant de travailler au Home St Joseph à Couvin. Au début, chargée de l’entretien, elle fut très vite appréciée et fut invitée à porter un ‘tablier blanc’ pour les soins aux personnes. Mireille aime son travail puisqu’il lui permet de manifester un attachement profond aux personnes rencontrées. Ce souci de l’autre, c’est une qualité naturelle : ‘pour moi c’est tout à fait normal’, travailler en respectant les personnes, les aimer, être capable de répondre à leurs besoins… Portée par sa conscience professionnelle, elle reconnaît que ‘même dans nos limites, on va toujours vers ceux qui en ont le plus besoin. Il est important, dit-elle encore, de savoir s’en occuper, de les écouter et de s’adapter à leurs demandes, même s’il faut prendre du temps pour tout expliquer et tenir compte des familles parfois exigeantes. Pour moi, le service comporte deux choses importantes : le bien-être des personnes et l’entente au sein du personnel. Cette manière de faire crée des relations respectueuses, développe le sens humain dans le travail. Cet espace est agréable et le personnel tente de le rendre plus animé. Quelques exemples : les repas pris ensemble, fêter tous les anniversaires, la St Joseph le 19 mars…Beaucoup de choses restent à faire afin que les résidents et aidants ne se sentent pas dans un monde isolé et inhumain. Il est vrai que les soins à domicile sont très appréciés quand c’est possible : rester chez soi est précieux mais le recours aux maisons de repos et de soins est une alternative tout aussi précieuse, surtout si l’espace de vie y est chaleureux et si la personne âgée est accompagnée par du personnel heureux du travail accompli avec respect et sérénité ! Merci Mireille !

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Témoignage au mois de mars 2014 d’une soignante en maison de repos et de soins…

Respecter les personnes et les aimer…

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I Marie-Paule Anciaux

Le recours aux maisons de repos et de soins est une alternative précieuse, surtout la personne âgée est accompagnée par du personnel heureux…

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Week-end en paroisse à Habay-la Vieille

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L’idée remonte à 1999. Navrés de voir les enfants du catéchisme entrer si difficilement dans une démarche spirituelle, l’idée est surgie de leur permettre de voir comment des chrétiens vivent dans la vie courante, comment ils prient dans leur quotidien. Cela s’est appelé d’abord «Retraite en paroisse» et plus tard, «week-end en paroisse». Au début, n’étaient invités que les paroissiens de Petigny. Depuis, cela s’est ouvert aux autres paroisses du secteur. La particularité la plus importante de ce wee-end est qu’il rassemble tous les âges et tous les milieux. Du bébé à l’arrière-grand-mère, du pratiquant invétéré à celui qui ne vient à l’église qu’occasionnellement. Cette année, nous étions une bonne trentaine à prendre la route pour Habay-la-vieille, où les Frères Maristes nous accueillaient dans leur maison. Les deux prêtres de notre secteur étaient bien sûr de la partie. Le thème choisi pour cette année, était la parole de Jésus reprise par Jean : «Celui qui vient à moi, n’aura plus jamais faim. Celui qui croit en moi, n’aura plus jamais soif» (Jean 6 :35) Nous avons eu la visite de trois témoins de la foi pour nous aider à rentrer dans ce thème. Le premier soir, l’ancien curé de Petigny à présent doyen à Barvaux, Daniel Nahimana nous a parlé de ce qu’était le désir de Dieu. C’était un exposé très simple, poétique, spirituel… idéal pour creuser en nous la soif et la faim de Dieu. Le lendemain, ce fut au tour de la théolo-

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Ce jeudi 6 avril, sur la place de Petigny, de nombreuses personnes arrivaient et se rassemblaient devant l’Église. Elles s’apprêtaient à partir pour un «week-end en paroisse». Mais de quoi s’agissait-il ?

gienne Myriam Tunus de nous parler de la spiritualité qui nourrit la chair. Son intervention fut particulièrement appréciée. Le dernier jour, samedi matin, nous avons eu la visite de Amandine Henry, animatrice à Entraide et Fraternité qui est venue nous parler de la crise agro-alimentaire. Ces temps forts, laissaient cependant de la place pour des jeux qui amusaient petits et grands, des temps de service, des temps de prière aussi, puisque nous avion matin et soir une prière communautaire et la messe avec les frères maristes. Nous avons aussi eu la chance de faire un partage d’Évangile par petit groupe et une séance de photo-lan-

gage très priants. Parfois, les enfants nous quittaient pour avoir une animation qui les intéressait mieux. Toute une série de petites choses ont été mises en place pour faire de ces trois jours une parabole d’Évangile : petit badges avec nos noms, petits souvenirs pour chacun… Les temps de service (vaisselle, mise en ordre…) étaient là-aussi comme instants d’Évangile où tous ont pu se faire serviteurs les uns de autres Et la retraite s’est terminée tout naturellement à l’église de Petigny pour la célébration de clôture du WEP (Week-End en Paroisse) où nous rejoignaient les autres paroissiens qui n’avaient pu nous accompagner. Cette eucharistie se terminait par un petit souper préparé avec amour par des paroissiens restés chez eux pendant le WEP. Je pense pouvoir dire que le «concept» de ce WEP a quelque chose de très original. Je ne l’ai jamais vu organiser dans d’autres paroisses. Et pourtant, ce n’est pas très difficile à réaliser : entente, joie, bonne humeur, amour de l’autre, tels en sont les ingrédients indispensables. Au cours de cette célébration, deux jeunes et deux adultes ont témoigné de ce qu’avait été le WEP pour eux, de ce qu’ils y avaient reçu, de leur enthousiasme. Tout le monde est d’accord. Il faut le refaire l’année prochaine encore. I Thierry Peltier

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DOYENNÉ DE COUVIN

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Echos de nos paroisses N OS C ELEB R AT I O N S :

Mardi Saint 15 Avr. : à Mariembourg à 18 h : Célébration de la réconciliation Jeudi saint 17 Avr : (messe en mémoire de la Cène du Seigneur) à Mariembourg à 18 h 30 : messe pour Gaston COSSE, Gaston MATHOT, HONORE Jean-Pierre. (Votre ATTENTION svp : À la fin de la messe débute l’ADORATION SILENCIEUSE Vendredi saint 18 Avr : (La Passion du Christ) : - 15 h : à Mariembourg (l’Église) : chemin de Croix médité, - 15 h à l’eglise de Fagnolle : chemin de croix, - 19 h : à Mariembourg (L’Église) : Office et Vénération de la sainte Croix pour nos 3 paroisses ; - 20 h : dans les rues de Mariembourg : chemin de Croix avec la croix lumineuse. Samedi saint 19 Avr. (Veillée Pascale) : 19 h : Veillée à Roly pour Georges MATHOT, la famille HALLAERT-DE KEYSER ; 21 h : Veillée à Mariembourg pour Marcel CANVAT, Père et Fils ; Germain LIBERT, La famille JACQUES-ABSIL Dimanche 20 Avr (Dimanche de la Résurrection) : 9 h 45 à Fagnolle : messe de Pâques. 11 h à Mariembourg : messe de Pâques pour Gisèle PIRSON. Mardi 22 Avr (Octave de pâques) :à Mariembourg à 18 h : messe Mercredi 23 Avr. (Octave de Pâques) : 15 h au Home Forsitya : messe de Pâques Jeudi 24 Avr : (Octave de pâques) à Mariembourg à 18 h : messe Samedi 26 Avr. (2e Dim. de Pâques ou de la Divine Misericorde) : 18 h à Mariembourg : messe pour Jean ROUSSEAU et Marie-Louise COLIN ; Augusta GALAND ; Maggy, Paulette et Marie-Rose CANVAT. 19 h 30 à FAGNOLLE : messe dominicale. Dimanche 27 Avr (2e Dim de Pâques) : 11 h à Mariembourg : messe pour la famille CALLENS-DEPOTTER Mardi 29 Avr (fête de Sainte Catherine de Sienne) : 18 h à Mariembourg : messe Jeudi1er mai (2e semaine de Pâques) : 18 h à Mariembourg : messe Samedi 03 mai (3e Dimanche de Pâques) : 18 h à Mariembourg : messe pour Révérend Père Paul PONCELET. 19 h 30 à Roly : messe dominicale Léon MATHOT, Elia JOIRE, Omer NOEL, la famille REMACLE-DENNE, Georgine REMACLE Dimanche 04 mai (3e Dimanche de Pâques) : 10 h 30 à Mariembourg : messe de PROFESSION DE FOI pour Victor FIEVETZ et Hélène FERONT

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Dimanche 04 mai à 10 h 30 : Profession de foi : Marylène et Marie-Nœlle CAUDRON ont préparé nos enfants de caté à accueillir Jésus-Christ dans leur vie et à approfondir leur foi dans les diverses missions de la vie quotidienne.

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ROLY-FAGNOLLE-MARIEMBOURG

Sur la photo ci-dessus : Il s’agit de : (en désordre) : Dewever Jessy, Fajs Gladys, Cabaraux Maelle, Mathieu Isabelle, Macq Laura, Macq Rachel, Van Brabant Guillaume, Boom Maxime, Fajs Lenny, De kosel Dylan, Nuytten Maxime, Haidon Loic, Dessel Grégoire, Delporte Melvin PARTAGE EVANGILE : Lundi 28 Avr à 19 h 30 à la maison paroissiale de Mariembourg (5, Bd des combattants) : Partage d’Évangile : Un chassé-croisé entre les extraits de film, des commentaires, d’historiens, des textes modernes qui évoquent le chemin de croix et surtout les réactions des participants qui partagent des émotions de leur vie ou réflexions sur des chemins de croix vécus. La réunion précédente a été tellement enrichissante qu’elle a suscité une suite. Bienvenue à tous. I D.L MOIS DE MAI, MOIS DE MARIE. Le mois de mai est traditionnellement consacré à La vierge MARIE. Dans nos paroisses, nous avons la dévotion à Notre-Dame de la Brouffe à Mariembourg et Notre-Dame de Lourdes à la grotte de Roly. À Mariembourg, vous êtes invités au chapelet tous chaque mardi et jeudi dès 17 h 30 avant la messe à l’Église, mais aussi chez les habitants qui souhaitent accueillir Notre-Dame de la Brouffe chaque Mercredi et Vendredi à 18 h. Enfin, chaque dimanche, on récitera le chapelet à la chapelle Notre-Dame de la Brouffe à 18 h Bref regard sur le passé : Amis de Lourdes : A l’église de Mariembourg, la journée du dimanche 2 mars a débutée par la messe en l’honneur de Notre-Dame de Lourdes à 14 h 30 pour continuer par le tirage dans la salle paroissiale pleine de monde Première veillée de Carême : Comme prévu, le lundi 10 mars à 20 h à Frasnes a eu lieu la première veillée de Carême sur le thème de l’espérance.Beaucoup de chrétiens de nos paroisses du doyenné de Couvin ont répondu à ce rendez-vous spirituel à point que l’église de Frasnes était bondée de monde dans un esprit de pitié remarquable.

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DOYENNÉ DE WALCOURT

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Quoi de neuf dans le secteur de Somzée ?

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BIENVENUE À L’ABBE ALAIN LUKENGA L’Abbé Alain, né le 28 juin 1957 à Lusanga (République démocratique du Congo) est le 2e d’une famille de 12 enfants. Etudes de philosophie et de théologie au grand séminaire de Kinshasa, études universitaires à l’université catholique de Kinshasa, et à l’UC Louvain. Il est ordonné prêtre le 3 août 1986, a été vicaire et curé dans plusieurs paroisses du diocèse de Kikwit. En Belgique, il a été vicaire dans le secteur de Saint-Servais, et aumônier dans des maisons de repos. Il est arrivé dans notre secteur fin février. Son témoignage : «Estimant que l’évangélisation est aussi une réponse adéquate en tant que «bonne nouvelle», c’est-à-dire un apport spécialement en matière de développement humain dans les différents domaines, j’ai créé en 2008, l’association sans but lucratif «Famille, Debout !» càd je rêve d’une communauté à taille humaine vivant comme une famille où chaque membre est respecté à sa juste valeur et vit à l’aise. «Famille Debout» soutient actuellement les projets de la population de Lusanga dans l’éducation des enfants avec son école maternelle notamment.» CATECHESE Des petits enfants ont commencé le catéchisme préparatoire à la 1re communion. Au fil des rencontres, ils vont découvrir les différentes parties de la messe : d’abord «l’accueil» et «la parole». Pour les symboliser, ils ont réalisé des cartons d’invitation remis à chaque paroissien avant la messe «Venez, écoutez, heureux les invités au repas du Seigneur». Les plus grands continuent leur cheminement, et certains (de Tarcienne et Somzée) vont bientôt partir en retraite avant la profession de foi. EMUNAH (post-catéchèse) Fin février, des jeunes du doyenné se sont retrouvés à Cerfontaine pour réfléchir sur le sens du Carême, et surtout comment le vivre, et comment se préparer à la fête de Pâques. Ils ont (re) découvert que l’important est d’apprendre ou de réapprendreà ouvrir notre cœur, et de faire confiance à Dieu. Les jeunes ont participé à un jeu pour «tester» la confiance (les yeux bandés, ils sont guidés uniquement par la voix pour effectuer un parcours). Chaque jeune a aussi réalisé un cœur sur lequel il a indiqué une résolution à faire durant le Carême.

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Fin février, nous avons accueilli un nouveau vicaire, l’Abbé Alain Lukenga.

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DOYENNÉ DE FLORENNES

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Resurrexit.be, la joie d’être chrétien

Le Frère Didier vous attend en ligne… sobre par quelques petits mails à des amis pour leur soumettre le projet. La réaction était tout de suite enthousiaste. Nous avons créé quelques affiches et des articles sont parus dans la presse. Et puis le nom «resurrexit.be» sonne assez bien. Pour ceux qui ne connaissent pas le latin, que signifie «resurrexit» ? «Resurrexit sicut dixit» veut dire «Il est ressuscité comme il l’a dit». Sud Presse a parlé de vous comme «des frères dernier cri au style un peu décalé».

Oui, nous sommes peut-être un peu décalés, mais n’est-ce pas ce que la résurrection nous invite à vivre… Un certain décalage dans notre vie. Non pas pour provoquer les gens, ce qui serait tout à fait bête et inutile, mais pour montrer, peut-être, que les religieux ne sont pas ce que l’on croit qu’ils sont et que Dieu n’est pas celui dans lequel beaucoup d’incroyants ne croient plus depuis très longtemps. Il faut un certain décalage, un déplacement dans nos vies pour découvrir que finalement la vie n’est pas forcément là où on l’attend. Pourquoi est-il important d’être à présent sur Internet ? Est-ce pour donner une image plus moderne, plus positive de l’Église ? J’ai eu l’occasion de vivre trois ans en Angleterre où l’immense majorité des sites sont plus que traditionnels. Et c’est vrai que si l’on veut avoir une parole qui touche un petit peu tout le monde, il faut que la parole circule et puisse toucher tout le monde. Donc l’outil Internet est inévitable actuellement. Et il faut peut-être qu’une parole un peu décalée puisse y circuler. Mais nous sommes toujours en retard par rapport à pas mal de fondamentalistes… En ce qui concerne la présence de l’Église catholique sur le web, il y a encore du travail à faire ? Certainement, mais comme pour toute organisation, tout mouvement, ce qui est déjà fait est excellent. Il faut toujours rester créatif, innovant, résiliant parfois, rebondir et être capable d’apprendre de ses erreurs…

I Propos recueillis par Manon G. et Ralph S.

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Le contenu de ce site Internet : une retraite virtuelle, préparée et animée par les dominicains de Liège. Rencontre avec le Frère Didier… Une retraite pour le Carême, d’accord, mais après Pâques… C’est moins fréquent. Nous sommes rendus compte qu’il y avait énormément de propositions de retraites et de méditations pendant le temps du Carême. La «Retraite dans la Ville» organisée par les dominicains de Lille compte 67.000 participants. Mais il y a assez peu de propositions entre Pâques et la Pentecôte, alors qu’à notre avis, c’est quand même le cœur de notre foi, cet événement de Pâques que nous célébrons chaque dimanche. Le mot «retraite» est un peu exagéré. Ce que nous proposons, c’est un temps de méditation sur le cœur de notre foi qu’est Pâques. Inscription en ligne avec envoi de textes et de vidéos dans les boîtes Emails ? Tout à fait. Nous avons monté 50 vidéos et chaque jour nous en proposons une aux personnes inscrites. Il y a également un lien pour des documents audio, un texte biblique quotidien et un texte de méditation. Et c’est absolument gratuit ! Que peut-on voir sur les vidéos de la retraite ? On peut voir les frères dominicains en images, mais pas seulement… Il y a aussi les sœurs et les laïques dominicains. Chaque méditation ne dure pas plus de trois minutes. On y parle de la résurrection dans l’art, en philosophie, en théologie, dans la vie quotidienne… Vous avez actuellement plus de 600 inscrits pour cette retraite… Nous avons commencé de manière très

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Didier Croonenberghs, responsable pastoral des messes radio-télévisées réalisées par les Médias Catholiques Belges Francophones (Mcbf.be) et produites sur les antennes de la RTBF est non seulement prieur d’une communauté dominicaine, mais aussi initiateur d’un projet assez original baptisé «resurrexit.be».

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DIOCÈSE DE NAMUR

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Retrouvez l’agenda du diocèse sur www.diocesedenamur.be et l’information en continu sur www.InfoCatho.be

La marche Namur-Malonne a fêté ses 20 ans

Diocèse de Namur

Le 22 mars dernier, quelque deux cent cinquante marcheurs et pas moins de trois évêques ont participé à la 20e édition de la marche Namur-Bruxelles. Une initiative lancée en 1994 par Monseigneur Léonard, qui voulait ainsi manifester sa solidarité avec le pape Jean-Paul II.

Deux cent cinquante marcheurs ont participé à la 20e marche Namur-Malonne. La marche Namur-Malonne est née l’année où la visite du pape Jean-Paul II en Belgique a été annulée, à la suite d’une mauvaise chute du Saint-Père. Monseigneur Léonard, qui était alors évêque de Namur, a demandé de maintenir la marche, le jour où le pape aurait dû venir, afin de prier pour lui. La nouvelle de ce projet s’est répandue, et une marche officielle s’est organisée, attirant chaque année des dizaines de personnes désireuses de prier, méditer et partager leur foi. Aujourd’hui, elle est également l’occasion de promouvoir et de soutenir un projet caritatif. Cette année, une partie des bénéfices a été remise à l’ONG catholique Entraide et Fraternité, dont la campagne de carême était axée sur les petits paysans du Brésil.

Une marche aux couleurs brésiliennes Pour ce 20e anniversaire, ce ne sont pas moins de trois évêques qui se sont joints aux pèlerins : Monseigneur André-Joseph Léo-

nard, archevêque de Malines-Bruxelles et fondateur de la marche, Monseigneur Rémy Vancottem, évêque de Namur, et Monseigneur Eugenio Rixen, évêque de Goias au Brésil. Les jeunes catholiques belges connaissent bien ce dernier, ils ont eu l’occasion de le rencontrer chez lui, lors des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de Rio, en août 2013. Monseigneur Rixen a profité de cette rencontre pour donner des nouvelles de ce qui se passe chez lui et pour approfondir le thème du 20e anniversaire de la marche : «Allez sans peur pour servir». D’ailleurs, le Brésil et les JMJ ne sont pas loin, puisqu’il s’agit de l’exhortation lancée par le pape François aux jeunes du monde entier, sur la plage de Copacabana, au mois de juillet 2013.

La «mystica brésilienne» Le 22 mars dernier, l’envoi de la marche a donc été donné à 9 heures par Monseigneur Vancottem, depuis la cour de l’évêché à Namur. Les pèlerins ont ensuite pris la

direction de la citadelle, où Monseigneur Léonard a donné un enseignement d’une demi-heure. Après le repas de midi, les participants ont pu prendre part à plusieurs activités, dont des jeux, des ateliers et des moments de partage. Monseigneur Rixen a ensuite livré son expérience sur le terrain et fait vivre la «mystica brésilienne», cette tradition qui consiste à mettre en évidence, dans les foyers brésiliens, bible, fleurs et autres objets de la vie quotidienne. Après une prière au sanctuaire du frère Mutien-Marie et un goûter, les pèlerins se sont retrouvés pour une eucharistie présidée par Monseigneur Vancottem. «Cela a été l’occasion pour les fidèles de la paroisse de vivre un beau moment», précise l’abbé Décisier, vicaire de Malonne. Des paroissiens qui n’ont pas hésité à mettre la main à la pâte, puisque la chorale de Malonne animait la messe, en collaboration avec le groupe Open your eyes. I A.S./P.A.

Médias Catholiques Belges Francophones (mcbf.be) – CCMC asbl – Chaussée de Bruxelles, 67/2 à 1300 Wavre – tel : +32 (0) 10/235 900 – info@mcbf.be Administrateur délégué : Luc Tielemans, diacre – Directeur adjoint : Cyril Becquart - Directeur de la rédaction : Jean-Jacques Durré – Responsable de l’information : Thierry Graulich – Secrétaire de rédaction : Matthieu Hargot – Accompagnement des paroisses : Anne-Françoise de Beaudrap et Thierry Graulich Les contenus rédactionnels et les images fournis par les paroisses et les Unités Pastorales sont publiés sous leur entière responsabilité. Fil info : redaction@mcbf.be – L’actualité en continu : www.InfoCatho.be En coréalisation avec Bayard Service Edition – Parc d’activité du Moulin, allée Hélène Boucher BP60090 – 59874 Wambrechies CEDEX

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