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N°13 Nov.-Déc. 2 0 1 4 SUPPLÉMENT AU JOURNAL D I M A N C H E AGRÉGATION
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Les grands évènements dans ma vie sont ceux que je vis au quotidien. Philippe Masson
À CŒUR OUVERT ÉS SI AL DE S DO YE NN LE CA HI ER PA RO IS COUVI N, WALCO URT ET FLORE NNES DE
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« Sortons et allons partager la Bonne Nouvelle »
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À CŒUR OUVERT
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Jeu La Cocott’cinelle
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Une bête à bon Dieu sur ton chemin de sainteté.
Quelle sera ta mission de vie pour cette journée ? Interroge la Cocott’Cinelle ! Découpe et plie la cocotte de papier ci-dessous. Choisis un chiffre et fait danser la cocotte entre tes doigts. Puis, choisis un animal et lit le message caché.
PISTES PEDAGOGIQUES En catéchèse avec les plus petits, l’animateur peut construire une première Cocott’Cinelle, et faire découvrir aux enfants leur mission de vie pour la journée. Dans un deuxième temps, les enfants construisent leurs propres cocottes en papier, qu’ils peuvent rapporter chez eux pour la faire découvrir à leurs parents et à leurs amis. Dans un troisième temps, s’ouvre une discussion entre l’animateur et les enfants :
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Les enfants ont-ils pensé à leur mission de vie ? Quelles sont les expériences qu’ils ont vécues ? Comment leur entourage a-t-il réagi ? Quelles sont les questions qu’ils se posent ?… À partir de là, et en fonction des réactions suscitées, l’animateur peut développer différentes thématiques : - Recevoir une mission de vie, ce n’est pas la même chose que de lire son horoscope. Dans le premier cas, on choisit librement de s’engager, tandis que dans le second on subit une prédiction. C’est la différence entre destin et destinée. «Je vais me rappeler, chaque jour, avec reconnaissance, que je suis enfant de Dieu, que j’ai une mission, une vocation, un ministère à accomplir, que si je ne mets pas à jour les dons qui m’habitent, il y aura un manque dans l’humanité, un trou.» (Yves
Boulvin, La vie combat ou cadeau, EDB, 2008) - Retracer la vie des saints évoqués par la Cocott’Cinelle. Dans leur vie, les saints se sont efforcés de vivre les valeurs évangéliques. Tous les chrétiens peuvent suivre leur exemple. «Chacun de nous peut devenir un très grand saint, avec l’aide de Dieu. Pas besoin d’héroïsme pour cela, sinon de voir le monde tel qu’il est, de l’aimer tel qu’il devrait être et de vouloir le changer. À condition, également, de s’aimer suffisamment soi-même pour vouloir changer les scories que l’on trimballe.» (Guy Gilbert, Rallumez le feu !, Philippe Rey, 2007) - Aborder une réflexion sur le rôle (historique ou symbolique) joué par les animaux dans les vies de saints, et réfléchir plus largement à la place de la Création dans le plan de Dieu.
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ACTUALITÉ RÉGIONALE
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Parce qu’ils sont prêtres… Paul Gilles est né à Namur le 16 juin 1884. Son père, avait d’abord été instituteur, mais s’était installé depuis une dizaine d’années à Namur, où il avait fondé un atelier de photographie, intéressé qu’il était à cet art et cette technique encore tout récents à l’époque. Paul a une sœur, Marie, de 8 ans plus âgée que lui, et un frère, Fernand, qui a lui, 6 ans de plus. Il n’a encore que 5 ans quand son père meurt. Mais il va aller à l’école primaire, puis secondaire au Séminaire de Floreffe. Sans doute est-ce pendant ces études qu’il comprend qu’il veut devenir prêtre. Sa motivation est réelle, et lorsqu’il termine sa rhétorique, dernière année des humanités secondaires, il vient juste d’avoir 17 ans. Et c’est cette même année 1901 en octobre, que Paul part à Rome où il va, durant 7 ans, poursuivre des études de philosophie et de théologie. C’est la période de sa vie dont nous possédons le plus de détails, grâce à des lettres, qu’il écrivait à sa mère quasi tous les trois jours. Plus de 120 lettres nous sont restées, où il décrit par le menu tout ce que fut sa vie pendant ces sept années. Avec une précision toute photographique, de façon très détaillée et non sans humour à l’occasion. Les trajets entre Namur et Rome : trois jours de train par la France, la Suisse et l’Italie, et les villes traversées. Rome, le Collège, sa chambrette, les cours, les professeurs et ses camarades, les cérémonies religieuses et les offices auxquelles il participe, leurs visites de villes et de monuments, leurs escapades dans la campagne romaine les jours de congé, la chaleur, les moustiques, les accrocs à sa soutane et les nouvelles semelles qu’il faut lui envoyer… Et bien sûr son impatience à retourner à Namur, comme chaque année, au mois de juillet. Ces lettres, il les commence invariablement par : «Ma très chère Maman» et les conclut par : «ma chère Maman je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que mon cher Fernand et ma chère Marie. Votre fils qui vous aime» On devine sans peine la tendre affection et le respect que Paul éprouvait pour sa maman, ainsi que pour son frère et sa sœur. Lors de ces années d’étude à Rome, Paul a pu bien sûr se rendre au Vatican à plusieurs reprises, participer à des cérémonies grandioses et rencontrer le pape. Sur ces sept
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années vécues là-bas, il allait en connaître deux : Léon 13 et Pie 10… Enfin, six années se passent, lorsque Paul est ordonné prêtre. La cérémonie, présidée par Monseigneur Heylen, évêque de Namur se fit le 22 septembre 1906. Deux jours plus tard, Paul célébra sa première messe. Mais ses études n’étaient pas terminées et il retourna à Rome deux ans encore pour décrocher son diplôme de docteur en philosophie et en théologie. Il avait 24 ans. C’est alors que l’évêque de Namur le nomma Vicaire à Couvin. Cet apostolat, il allait sans nul doute le poursuivre en accord avec lui-même, tel qu’il apparaît dans son courrier, comme quelqu’un d’enthousiaste, soucieux des autres, généreux, animé d’une grande foi et d’une grande rigueur. On peut l’imaginer dans sa pastorale, à la rencontre des gens, en particulier des enfants desquels son jeune âge le rendait proche. Pour célébrer la messe dans cette église même, des baptêmes, des mariages, des premières communions, à la suite desquelles il était l’invité de l’une ou l’autre table bien garnie ainsi qu’ en témoignent des menus parvenus jusqu’à nous… Sans doute Couvin était-elle une petite ville bien paisible, où il faisait bon vivre. Mais vint cette horrible journée du 26 août 1914… Ce jour où les rues s’emplirent de détonations, de bruits de bottes, de cris et de fumée, des gens sont arrêtés, d’autres s’enferment… L’abbé devait se rendre au chevet d’une paroissienne mourante. Et il y est allé. Comme d’habitude. Parce que c’était son devoir. Dans son costume de prêtre catholique, que les ennemis détestaient… C’est en remplissant de sa mission qu’il souffrit le terrible sort que l’on connaît…. Aujourd’hui, nous commémorons ce jour. Grâce à l’initative et à l’énergie de M. le doyen, de Margaret et de Pierre Uhlig, de Jean Paul Pierrard, de tout le comité et les nombreuses personnes qui se sont impliquées dans cette journée, ici même et à la «Maison de la Mémoire»…. A vous, et vous tous ici présents, je veux exprimer ma gratitude, en mon nom personnel, et au nom de ma famille. Une commémoration qui, comme toutes les autres, doit avoir un autre sens et une autre richesse qu’une simple évocation d’horribles événements. Le sens que chacun voudra y mettre, mais que tel que je le ressens,
Famille GILLES
À Couvin, la Maison de la Mémoire a inauguré le 28 septembre dernier une plaque commémorative de l’abbé Paul Gilles. Cérémonie qui s’est déroulée en présence de M. Marc Gilles, petit-neveu de l’abbé couvinois.
L’abbé Paul Gilles assassiné le 26 août 1914. je voudrais modestement vous partager, en guise de conclusion. Le 26 août 1914, l’abbé Paul Gilles est mort en prêtre, assassiné par la bêtise et la cruauté humaines. De même qu’une cinquantaine de prêtres dont 20 rien que dans le diocèse de Namur, lors de ces sinistres journées…. De même que les centaines, qui depuis, et de nos jours encore, dans le monde entier, sont martyrisés… Parce qu’ils sont prêtres, parce qu’ils le montrent, parce qu’ils l’assument. De même que les milliers de chrétiens, qui aujourd’hui encore, dans différents endroits du monde, sont déplacés, massacrés. Parce qu’ils sont chrétiens, parce qu’ils le montrent, parce qu’ils l’assument… I Marc Gilles Couvin, le 28 septembre 2014
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À CŒUR OUVERT
DOYENNÉ DE COUVIN
Un ouvrage sur l’abbé Paul Gilles Le centenaire de la déclaration de la guerre par l’Allemagne en 1914 a déjà fait couler beaucoup d’encre et fait éditer plus d’un ouvrage sur ce triste événement. Couvin et les environs n’y échappent pas et si la Maison de la Mémoire de l’Eau Noire édite l’ouvrage, il n’a pu être fait sans l’aide et la collaboration de Cercle d’Histoire En Fagne et Thiérache et d’autres collectionneurs venus en apport pour les illustrations. Ils sont d’ailleurs cités dans la brochure. L’ouvrage est intéressant pour diverses raisons. D’une part il comporte toute une série de photos et de documents qui n’ont jamais été publiés dans d’autres revues et d’autre part, s’il parle évidemment des tueries, des mises à sac et des incendies dans la région couvinoise, il situe aussi la Belgique parmi les belligérants de 14, ses difficultés à maintenir sa neutralité, et explique le tenant et les aboutissants de cette grande guerre où finalement, et à la lecture on le comprend mieux, beaucoup d’hommes sont morts pour des idées et parfois de mort lente mais atroce, n’en déplaise à Brassens. Le livre comporte une centaine de pages dans lesquelles on trouve bien entendu le massacre de Frasnes mais aussi des relations de tueries effectuées dans les différents villages du couvinois. Pas de simples anecdotes Dès l’entame du livre, lors de l’introduction déjà, on constate que les auteurs ont écrit un livre d’Histoire et pas d’histoires. Ils resituent le lecteur dans le contexte dans lequel se trouvait la Belgique dans les mois, voire les années, qui précèdent cette guerre. Ce n’est que quelques pages plus loin que, plongé dans une lecture d’un texte qui aborde les faits sous un autre angle, l’intérêt s’aiguise. Tout doucement, à travers ce qu’on appellera «les grandes choses» par euphémisme, les plus petites s’expliquent. C’est parce que la Belgique est présentée aux soldats allemands comme une traîtresse dont il faut se méfier de la population, que les mouvements de leurs troupes ne se font pas sans mal et que la peur des francs tireurs inventés de toutes pièces incite les soldats à des excès, la fatigue, la peur et la boisson ne faisant qu’ajouter à toutes ces horreurs. Resituer des petits faits dans les grands donne une autre vision des choses et si cela permet de comprendre ; elle ne cherche ni la condamnation ni l’excuse mais analyse les faits trop souvent douloureux. La brochure de format A4 est en vente au prix de 11€ (+ frais d’envoi éventuel 4€) chez Pierre Uhlig (060/354 443), à l’Office du Tourisme rue de la Falaise à Couvin et chez les membres du cercle d’Hisotoire EFT (secrétariat 060/345 327 - compte BE0373 20 01 88 5184) Notre Maison de la Mémoire… Nous ne demandons pas à nos bénévoles de croire et de vivre les évangiles, mais ils doivent savoir que notre projet est issu des évangiles et que nous, fondateurs de la Maison de la Mémoire, sommes au service de nos frères et sœurs en Christ.
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C O MPO SITIO N D U D OYEN NÉ
Le doyenné de Couvin est rattaché à la région de Florennes. Le doyen principal est Philippe Masson. Le doyenné compte trois secteurs distincts. Pour chaque église ou chapelle, est indiqué en italiques si elle est accessible aux personnes en fauteuil roulant (d’après une enquête menée en 2012 par le diocèse de Namur-Luxembourg).
SECTEUR DE COUVIN Couvin (St-Germain) Fagnolle (Philippeville) (St-Martin) Frasnes-lez-Couvin (Couvin) (St-Remi) Mariembourg (Couvin) (Ste-Madeleine). Petigny (Couvin) (St-Victor) Roly (Philippeville) (St-Denis) CHAPELLENIE DE Géronsart (Couvin) (St-Antoine)
SECTEUR DES FRONTIÈRES. Aublain (Couvin) (St-Lambert) Boussu-en-Fagne (Couvin) (St-Sulpice) Brûly-de-Couvin (Couvin) (Nativité de Notre-Dame) Cul-des-Sarts (Couvin) (Sts-Pierre et Paul) : accès de plain-pied Dailly (Couvin) (St-Quentin) Gonrieux (Couvin) (St-Georges) : accès de plain-pied. Pesche (Couvin) (St-Hubert) : plan incliné Petite-chapelle (Couvin) (Assomption de Notre-Dame) Presgaux (Couvin) (Ste-Marguerite de Cortone) : non accessible. CHAPELLENIE DE Brûly-de-Pesche (Couvin) (St-Meen)
SECTEUR DE VIROINVAL. Dourbes (Viroinval) (St-Servais) Le Mesnil (Viroinval) (St-Martin) Nismes (Viroinval) (St-Lambert) Oignies-en-Thiérache (Viroinval) (St-Remi) Olloy-sur-Viroin (Assomption de Notre-Dame) : plan incliné fixe. Vierves-sur-Viroin (Viroinval) (Sts-Rufin et Valère) Regniessart (Viroinval) (St-Antoine).
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DOYENNÉ DE COUVIN
Venez, adorez le Seigneur ! De tous les peuples du monde, venez ! Venez, pauvres, immigrés, étrangers, sans foyers, Venez, les mains vides, cœurs creusés d’espérance, L’amour est né ! De tous les peuples du monde, venez ! Paralysés, boiteux, aveugles, délaissés, Venez, les assoiffés d’infini, L’amour nous est confié…. De tous les peuples du monde, venez ! Solitaires, divorcés, isolés, oubliés, venez en vos corps éprouvés, et vos âmes blessées, l’amour nous est donné ! De tous les peuples du monde, venez ! Jeunes et vieux, parents-enfants, voyageurs de la vie en quête d’avenir, venez, les jeunes, rêveurs d’amour, Venez, adorons l’Enfant-Dieu ! Alpha et Oméga, Il est l’amour ! Venez ! Adorons l’amour-roi ! I Bernadette Thésin
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A G EN D A D IO C ÉSA IN
Jeudi 30 octobre à 20 h, conférence organisée par le Cifra sur «Le diocèse de Namur dans la Grande Guerre» par Axel Tixhon, professeur d’histoire, à l’église de Leffe à Dinant. PAF : 3€. Samedi 8 novembre de 9 h à 17 h, journée chantante «Accords en chœur» avec le père André Stuer et Arnaud Hubert au Centre Spirituel Don Bosco Farnières, Farnières 4, 6698 Grand-Halleux. Infos : 080/55 90 20, db.farnieres@skynet.be, www.ifox.donboscofarnieres.be. Jeudi 20 novembre de 20 h à 22 h, atelier biblique «L’évangile hors des sentiers battus» avec Yvette Nissen au local de vie Féminine, Pl. de l’Église-Chée de Nivelles à Mazy. PAF : 50€. Infos et inscriptions : Abbé Ph. Coibion, 081/81 26 62, philippecoibion@ yahoo.fr ou Y. Nissen, 081/44 05 36, 0475/98 32 17, yvette.nissen@skynet.be. Dimanche 4 janvier 2015 de 10 h à 17 h 30, journée de préparation, réflexion et partage pour les fiancés se préparant au mariage avec le Père François Lear osb et un couple accompagnateur à l’Abbaye de Maredsous, Rue de Maredsous 11, 5537 Denée. PAF : 28€ (repas compris). Infos et inscriptions : 082/69 82 11 - francois.lear@maredsous.com - www.maredsous.be.
R ETR A ITES SPIR ITU ELLES
Au Monastère Notre-Dame des Bénédictines Ermeton-sur-Biert • Du dimanche 26 (17 h) au mardi 28 octobre (16 h), Hébreu biblique avec le Fr Etienne Demoulin osb, Wavreumont. Session pour les progressants. PAF : 105€. • Du samedi 8 (10 h) au dimanche 9 novembre (16 h), retraite en silence pour les membres des fraternités et ouverte à tous selon la Règle de saint Benoît dans la vie quotidienne avec le Père Ignace Baise, osb, Maredsous. Rue du Monastère 1 - 5644 Ermeton-sur-Biert. Tél. 071/72 00 48 (de préférence en semaine, de 9 h à 11 h et de 14 h 30 à 16 h 30) accueil@ermeton.be - www.ermeton.be.
Au Sanctuaire marial de Beauraing • Du vendredi 21 au jeudi 27 novembre, retraite icône sur le thème «chemin d’Avent» au Sanctuaire marial de Beauraing avec Astride Hild. Infos et inscriptions : 0497/35 99 24, astride.hild@gmail.com, www.atelier-icones.be.
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Rue de l’Aubépine, 12 - 5570 Beauraing. Tél. et fax. : 082/64 75 16 - accueil.beauraing@skynet.be.
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DOYENNÉ DE WALCOURT
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C’est aussi la rentrée pour la catéchèse !
SOMZEE Les jeunes se sont retrouvés pour une dernière rencontre avant la célébration de la confirmation en novembre. L’Abbé Alain leur a expliqué la signification des gestes posés lors de la célébration (impositions des mains - saint chrème). Au terme de plusieurs rencontres, ils se sentent prêts à devenir des témoins du Christ.
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Les jeunes de Tarcienne avec leur catéchiste, Christiane.
Tarcienne : messe animée par les jeunes, avec bénédiction des cartables.
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EMUNAH Les jeunes du groupe EMUNAH (post catéchèse doyenné) ont participé à la messe célébrée à l’occasion du départ de M. le doyen Pivetta. Ils ont illustré l’Évangile du jour par une petite mise en scène «Si le pécheur ouvre les yeux et se détourne de toutes le transgressions qu’il a commises, il vivra, il ne mourra pas ». Comment respecter sa promesse lorsque l’on est tiraillé entre le bien et le mal ? Un jeune porte un masque blanc symbolisant le bien, et un autre porte un masque noir symbolisant le mal. Cela se passe dans une cour d’école, une ado retrouve ses amis ; le groupe est fort lié et n’accepte pas la venue d’un autre jeune. L’ado voudrait l’accueillir mais finalement se range du côté de ses camarades qui ne lui laissent pas le choix. Le soir, elle repense à son attitude et se sent troublée. Car, il y a à peine deux mois, au camp guide, elle a fait une promesse, et aujourd’hui elle se souvient des paroles dites : «je promets d’être attentive à chacun et de ne rejeter personne». Au camp, cela paraissait si facile à tenir, mais maintenant dans d’autres circonstances, ce n’est plus pareil. Au fond, elle a même trouvé un certain plaisir à se retrouver du côté des plus forts ; qu’aurait-elle pu faire toute seule face aux autres ? Oui mais une promesse… Elle se souvient alors des conseils reçus pour arriver à tenir sa promesse : se nourrir de la Parole de Dieu, de l’eucharistie et de la prière. Et ensuite partager avec les autres. C’est décidé, elle va parler à ses amis, elle tiendra sa promesse et ira inviter le jeune à rejoindre leur groupe.
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TARCIENNE Les jeunes ont commencé la 2e À (Prof de foi) par un petit rallye dans le village. Grâce à un petit jeu, chaque étape était l’occasion de se rappeler les différents parcours de la première année. Maintenant, ils sont prêts pour aborder cette nouvelle année qui aboutira à leur fête en 2015.
Les jeunes de Somzée avec l’ Abbé Alain et leur catéchiste Anne-Michèle.
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DOYENNÉ DE FLORENNES
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Philippe Masson, nouveau doyen de Florennes
C.B. / diocèse de Namur
Depuis quelques semaines, l’abbé Philippe Masson a quitté le doyenné d’Auvelais pour devenir doyen principal à Florennes. L’abbé Francis Lallemand quittait lui sa paroisse de Bioul pour devenir doyen d’Auvelais.
L’abbé Philippe Masson, à gauche de la photo.
Ces deux prêtres se sont croisés pendant leurs semaines de déménagement. Un départ, une arrivée qui sont autant d’occasions de s’interroger sur le rôle qu’un doyen est amené à remplir. Le doyen Masson se lance : ’’Le doyen n’a que la légitimité que l’évêque lui donne en le chargeant d’une mission, par exemple. Pour le public, nous sommes considérés comme les chefs des curés, ce n’est pas le cas. Nous n’avons aucune autorité sur les prêtres sauf si elle est donnée par l’évêque.’’ L’abbé Francis Lallemand : ’’Pour les gens, devenir doyen, c’est une promotion. J’aurais envie de dire que c’est surtout aller au devant des ennuis… Les personnes que je rencontre pensent aussi que je vais gagner plus : il n’en est rien !’’ Et que dit le droit canon ? Cet ensemble de règles qui régissent le fonctionnement de l’Église est laconique : le doyen, y est-il précisé, a notamment pour mission de veiller tant au bien-être spirituel que matériel des prêtres du doyenné. Il est encore le coordinateur. Il est également là pour donner l’impulsion pastorale au sein du doyenné. ’’Le doyen lorsqu’il entre en fonction ne reçoit pas un cahier des charges avec ce qu’il a et n’a pas à faire souligne, avec regret, l’abbé Lallemand. Heureusement, je sais que je peux compter sur mes aînés pour m’éclairer.’’ I C.B./ diocèse de Namur
Philippe Masson, un pêcheur d’hommes Extrait de l’interview qu’il a accordée à RCF Sud Belgique alors qu’il était encore doyen d’Auvelais.
Question de RCF : Vous êtes adepte des marches de l’Entre Sambre et Meuse. Pourquoi ? PM : Pour être reconnue, la procession doit vénérer un saint. Ce serait dommage pour un croyant, de se priver d’une occasion semblable d’être témoin de notre foi, de l’amour de Jésus-Christ. C’est un lieu extraordinaire d’évangélisation, pour donner une image d’Église positive.
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Je suis moi-même marcheur. Nous avons tous le même costume, il n’y pas de différences entre moi et les gens que je côtoie. Ils me respectent en tant qu’homme, que compagnon de marche, et plus qu’en tant que prêtre. RCF : Etes-vous d’accord avec l’expression «Un prêtre qui ne prie plus, est un prêtre foutu»? PM : L’engagement d’un prêtre découle de sa prière. S’il n’est plus en lien avec la Source, il va vite se dessécher. Je donne personnellement beaucoup d’importance à la Croix du Christ : dans mon bureau au mur, j’ai une grande Croix avec un Jésus torturé. Il a souffert… il est allé jusqu’à la mort dans l’amour. Quand j’en ai marre des tracas, je regarde la croix. Je regarde ensuite mes mains : elles ne portent pas de stigmates ! Je peux encore avancer un peu. Je crois beaucoup que le prêtre a besoin de la prière de toute sa communauté.» Propos recueillis sur RCF Sud Belgique www.rcfsudbelgique.be
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«Être prêtre, c’est être rassembleur d’une communauté chrétienne, communauté pour laquelle j’ai été ordonné et envoyé. Souvent, on reproche aux curés de ne pas aller vers les gens. Jésus dit : «Je vous envoie comme des moutons au milieu des loups». Nous, les prêtres, sommes de moins en moins nombreux, mais de plus en plus sollicités. Je remarque qu’il est difficile aujourd’hui de rassembler les gens : il ne suffit plus de dire à la fin d’une messe qu’une réunion d’inscription à la catéchèse est prévue, il faut écrire, chercher les adresses… Le travail administratif est démultiplié. Heureusement à Auvelais, j’étais aidé par des laïcs.
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DIOCÈSE DE NAMUR
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Retrouvez l’agenda du diocèse sur www.diocesedenamur.be et l’information en continu sur www.InfoCatho.be
«C’est maintenant que tout commence…» «La solidarité, c’est un peu comme en mécanique : il faut qu’une pièce bouge pour que l’autre pièce qui lui est reliée puisse aussi se mettre en mouvement.» Sur ce principe rappelé par l’association Entraide et Fraternité, le diocèse de Namur a lancé les 17 et 18 octobre derniers l’année de la diaconie. Plus de deux cents personnes venues des paroisses de Namur et de Luxembourg ont réfléchi et discuté pendant deux jours du service de l’autre, que cet autre soit une personne malade, handicapée, un(e) blessé(e) de la vie ou une personne sans ressource. Comme le soulignait Philippe, un participant handicapé : «Dans la vie, nous devrions donner la priorité aux plus vulnérables.» De ce mois d’octobre jusqu’au 18 octobre 2015, le diocèse met en évidence toutes les actions au service de son prochain, soit par le biais des associations, soit par initiative personnelle. Il n’y avait qu’à écouter les témoignages au sein des quinze ateliers organisés le samedi 18 octobre dernier pour constater la diversité de la diaconie dans les deux provinces. Prenons l’exemple de Vivre ensemble, cette association qui organise chaque année une campagne d’avent sur la solidarité, et une autre pour le carême généralement tournée vers des problématiques internationales. Le rassemblement à Beauraing a permis de révéler le témoignage de bénévoles qui, localement, œuvrent pour mettre cette solidarité en place. Un autre atelier racontait l’impact de la pastorale des immigrés qui accompagne les personnes d’origine étrangère dans leurs démarches. Là encore, des volontaires agissent chaque semaine dans les permanences sociales à Arlon, Libramont, Marche-en-Famenne et Namur pour que les personnes rejetées de notre société retrouvent leur place juste. Ce ne sont que deux exemples parmi tant d’autres initiatives vécues dans le diocèse. Le fait d’organiser deux journées complètes à Beauraing a aussi permis de nombreux contacts informels pour découvrir des actions menées à Bastogne, Bouge, Leuze, Habay, etc. Et peut-être s’en inspirer.
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Lancement de l’année de la diaconie dans le diocèse. Jusqu’au 18 octobre 2015, les actions solidaires seront mises en valeur.
Monseigneur Vancottem en conclusion des journées de la diaconie, à Beauraing.
L’affaire de tous Ce rassemblement des 17 et 18 octobre derniers représentait également un temps fort spirituel. Grâce à l’enseignement du père Alain Thomasset, jésuite, qui a largement œuvré à «Diaconia 2013» en France, les participants ont pu réfléchir sur ce qu’est le service de l’autre dans nos vies. En conclusion, le père Thomasset soulignait qu’«il y a plus de personnes impliquées dans la diaconie qu’on ne le croit. Ça devrait être le cas de tous les baptisés…» En effet, écouter l’autre, le rencontrer et l’accompagner, c’est le propre de notre mission chrétienne. «Ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites», dit Jésus. À ceux qui regrettent peut-être que cette attention au prochain reste extérieure à l’Église (chacun agit dans le cadre d’une association ou d’une initiative personnelle), le conférencier donnait des pistes : «Plusieurs temps de nos célébrations permettent de rendre grâce pour toutes les personnes (malades, démunis, etc.) que nous rencontrons. Nous pour-
rions les inclure dans le temps d’offrande, ou dans la prière universelle.» Les nombreux participants de ce rassemblement diocésain sont repartis dans leurs paroisses respectives, et dans leurs engagements spécifiques, avec des idées plein la tête. La première d’entre elles : faire connaître aux autres acteurs des régions cette priorité pastorale de la diaconie, et voir ce qui peut être organisé localement pour la célébrer. En effet, «ce n’est que le lancement de la démarche. C’est maintenant que tout commence…», insistait Monseigneur Vancottem en conclusion du rassemblement à Beauraing. Comme l’imagine Philippe : «Notre évêque est la tête qui a lancé cette initiative, et nous sommes les bras qui agissons… Prions l’Esprit saint pour que nos actions soient belles !» I Anne-Françoise de Beaudrap Pour réentendre les conférences de ce week-end à Beauraing, écouter RCF Sud Belgique (105.4FM à Namur et 106.8FM à Bastogne) ou sur www.rcfsudbelgique.be.
Médias Catholiques Belges Francophones (mcbf.be) – CCMC asbl – Chaussée de Bruxelles, 67/2 à 1300 Wavre – tel : +32 (0) 10/235 900 – info@mcbf.be Directeur de rédaction et éditeur responsable : Jean-Jacques Durré – Directeur adjoint : Cyril Becquart – Accompagnement des paroisses : Anne-Françoise de Beaudrap. Les contenus rédactionnels et les images fournis par les paroisses et les Unités Pastorales sont publiés sous leur entière responsabilité. Fil info : redaction@mcbf.be – L’actualité en continu : www.InfoCatho.be En coréalisation avec Bayard Service Édition – Parc d’activité du Moulin, allée Hélène Boucher BP60090 – 59 874 Wambrechies CEDEX
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