19 942-A
N°14 Déc.-Janv. 2 0 1 4 SUPPLÉMENT AU JOURNAL D I M A N C H E AGRÉGATION
P 3 0 5
NO :
0 3 4
En étant solidaires, nous ne nous sommes jamais sentis aussi près de l’Évangile
BONNES NOUVELLES
DE HESBAYE AL CA HI ER PA RO IS SI DU DOYEN NÉ DE HESBAYE
À Noël, Dieu se fait présent dans nos vies
Les parents jardiniers
PA GE 4
Campagne Vivre ensemble, jouons la carte de la solidarité
MCBF
PA GE 2
MCBF
Pensez à vous abonner au journal «Dimanche» en 2015
19942 - Liege - N14- 12-2014.indd 1
26/11/2014 16:30:33
BONNES NOUVELLES DE HESBAYE
DOYENNÉ DE HESBAYE
12/2014
PAGE 2
Journal Dimanche Le réabonnement, c’est maintenant ! Chères lectrices, et chers lecteurs, Chaque semaine, Dimanche vous fait découvrir la vie et les activités de nombreux chrétiens, ainsi que de multiples réalités de votre région, de Belgique et d’ailleurs. En plus d’être ce témoin privilégié de la vitalité du monde chrétien autour de nous, il poursuit sa mission d’information et de réflexion malgré l’arrêt, à regret et pour raisons économiques, des cahiers mensuels. Retrouvez dans ce journal un courrier de réabonnement pour l’année 2015. À bientôt, I L’équipe de Dimanche
MCBF
«Nous vivons un temps de surinformations et nous ne parvenons pas toujours à démêler le vrai du faux, l’essentiel de l’accessoire. Pour notre information religieuse, nous ne pouvons pas nous contenter de quelques bribes à l’occasion d’un JT ou d’une émission ‘Devoir d’enquête.’ Le journal Dimanche a vraiment évolué. À chaque parution, de grands thèmes sont traités, nous assurant ainsi une information de qualité et, ses articles de fond viennent parfaire notre formation religieuse, chose indispensable si nous voulons progresser dans la foi et pouvoir nous mettre au service de la communauté.» Message adressé aux abonnés de leur paroisse par Georges et Maria Buttol, Responsables locaux du journal Dimanche depuis 20 ans
19942 - Liege - N14- 12-2014.indd 2
26/11/2014 16:31:04
BONNES NOUVELLES DE HESBAYE
DOYENNÉ DE HESBAYE
12/2014
PAGE 3
É CH O DU D I OC ÈSE
Un Conseil épiscopal à la note féminine Le nouvel Évêque de Liège, Jean-Pierre Delville, a nommé Fina Keifens de Meyerode Déléguée épiscopale pour la Région germanophone avec un mandat d’une durée de six ans, débutant le 1er septembre 2014 et se terminant le 31 août 2020. Elle succède ainsi au Vicaire épiscopal Jean Pohlen.
Église de Liège
Église de Liège : Comment avez-vous réagi lorsque vous avez été confrontée pour la première fois à la demande de l’Évêque ? Fina Keifens : J’étais très surprise, c’est une question qui ne m’avait jamais traversé l’esprit. C’est pourquoi j’ai demandé à l’Évêque de m’octroyer un temps de réflexion prolongé car je voulais d’abord en parler aux responsables de la pastorale dans la Région germanophone. L’Évêque m’a accordé un délai de deux semaines. Cela a été une période de déchirement pour moi, pendant laquelle je me suis posé beaucoup de questions : Ai-je bien les aptitudes pour remplir cette fonction ? Est-ce une décision positive pour l’Église dans le diocèse, dans la Communauté germanophone ? Bref, une période de sentiments contradictoires.
19942 - Liege - N14- 12-2014.indd 3
Église de Liège
Fina Keifens, âgée de 66 ans, a travaillé pendant 43 ans à l’Institut Maria-Goretti à Saint-Vith, d’abord en tant que professeur de mathématiques et de religion, ensuite en tant que sous-directrice. Elle s’est engagée dans la pastorale paroissiale et est membre du Conseil pastoral de la Région germanophone, où elle assume actuellement le rôle de modératrice. Depuis 2001, elle est membre de l’équipe du Chantier Paroisses de l’Évêché et, depuis décembre 2013, elle est aussi membre de l’équipe de l’aumônerie de la clinique Saint Joseph à Saint-Vith.
Fina Keifens en conversation avec la secrétaire de l’évêque, Anne-Marie Limme.
Qu’est-ce qui vous a finalement décidé à accepter cette nouvelle fonction ? Tout d’abord, j’ai été encouragée par les échos positifs et le soutien que j’ai reçu de la part des responsables, laïcs et prêtres actifs dans la pastorale. En outre, j’assume des responsabilités en tant que laïc dans l’Église de la Région germanophone depuis 45 ans et la demande de l’Évêque a été pour moi une confirmation de cette évolution. Avec sa proposition, l’Évêque a également ouvert une porte. Je ressentais avoir la responsabilité de maintenir cette porte ouverte ou de la fermer. Finalement, je me suis décidée et j’ai dit oui avec reconnaissance étant donné que la proposition de l’Évêque correspondait à ma vue de l’Église. Fina Keifens im Gespräch mit dem Bischof.
En quoi consistera votre travail en tant que déléguée épiscopale pour la Communauté germanophone et quelles sont vos priorités aujourd’hui ? Vu les différences culturelles et linguistiques, une bonne communication entre la partie francophone et la Communauté germanophone au sein du diocèse de Liège est importante. Mon travail consistera à jeter un pont entre les responsables du diocèse et la Région germanophone. À cet effet, il est nécessaire que je me familiarise de manière plus profonde avec la vie ecclésiale et sociale de la Communauté germanophone. Je vois donc trois priorités dans mon travail. D’une part, je souhaite établir un échange avec les personnes de la Communauté germanophone qui sont déjà au service de la société et des exclus. En outre, je veux continuer à encourager l’institution d’équipes pastorales et soutenir le soin de la formation de chrétiens laïques qui s’engagent. Dans cette tâche, le Conseil pastoral et d’autres groupes chrétiens constituent une aide précieuse pour moi. I Interview par Lothar Klinges Église de Liège, nov-déc 2014.
26/11/2014 16:31:12
BONNES NOUVELLES DE HESBAYE
DOYENNÉ DE HESBAYE
Planter des arbres pour retrouver les fruits de chez nous Des habitants veulent replanter d’anciennes variétés de fruitiers pour retrouver la reinette de Waleffe et la griotte de viemme. La Hesbaye, terre fertile pour les betteraves, les légumes, les céréales mais aussi les fruits. Même si la région compte encore quelques fruiticulteurs, nombre de vergers et d’espèces locales ont aujourd’hui disparu. Pourtant, certains fruits de nos régions étaient autrefois réputés, comme par exemple les cerises avec la griotte de viemme ou encore les pommes reinettes de Waleffe. «Mais aujourd’hui à Les Waleffe, ou même à Faimes, on ne trouve plus un seul pommier portant des reinettes de Waleffe», déplore Dany Tihon, un habitant de Faimes attaché au patrimoine local. «De même, la griotte de viemme a elle aussi quasi disparu. Il paraît qu’il reste juste quelques cerisiers à la ferme Dubois mais à part ça…» Pour permettre à ces espèces locales de se réimplanter dans leur région d’origine, quelques Faimois, aidés par les Mémoires de viemme et le cercle horticole de Faimes, ont décidé d’inciter les habitants à remplanter ces espèces locales. «On ne retrouve plus ces variétés sauf à Gembloux, au centre wallon de recherches agronomique, ajoute Dany Tihon. Je les ai contactés mais ils ne vendent pas à des particuliers. Ils fournissent uniquement un pépiniériste par province.» Contact a donc été pris avec un pépiniériste qui peut fournir ces deux essences d’arbustes basses tiges. «Le coût global pour les deux arbres ne devrait pas dépasser les 20€», continue Dany Tihon. Appel est donc fait aux habitants qui souhaiteraient replanter chez eux un griottier ou un pommier. Ils peuvent contacter Dany Tihon (vivianebourdoux@skynet.be ou au 019/32 72 52). I Jean-Louis Tasiaux/ EdA
PAGE 4
C A MPA G N E 2 0 1 4 « V IV R E EN SE MBL E »
CONTRE LA PAUVRETÉ, JE CHOISIS LA SOLIDARITÉ ! Parce qu’il n’y a pas de société sans solidarité ; Parce que ce mot, mis à toutes les sauces et notamment celle du néolibéralisme, risque de perdre son goût, sa force et sa portée politique. Parce que la solidarité, pierre angulaire de notre système de sécurité sociale, est battue en brèche par la pensée néolibérale et reléguée, pour beaucoup, au rang d’antiquité inefficace et gaspilleuse… Parce qu’elle ne va plus de soi, qu’il faut la choisir et la re-choisir sans cesse, dans notre comportement personnel, dans nos relations avec les autres, dans nos engagements associatifs et politiques. Parce qu’il n’y aura pas de société solidaire si ses membres ne le sont pas. Les politiques ont leur rôle à jouer, bien sûr, mais chacun de nous est invité à vivre cette solidarité dans son quotidien… Choisir la solidarité, c’est d’abord accepter la fraternité : cet homme qui a perdu son emploi, cette femme qui tend la main à la gare, cet enfant qui ne partira pas en vacances, cette maman qui cherche désespérément un logement abordable pour elle et ses enfants, ce jeune qui démarre dans la vie les mains vides… ce sont mes frères et mes sœurs, nous appartenons tous à la famille humaine. Leur sort ne peut dès lors me laisser indifférent(e). Face au fatalisme et au défaitisme, face au découragement qui nous guette, l’Espérance est le rocher sur lequel nous pouvons prendre appui. Non, nous n’allons pas, seuls, régler tous les problèmes de la société. Mais oui, nous pouvons – nous devons – faire quelque chose, faire notre part, même si le résultat n’est pas garanti. Choisir la solidarité, c’est enfin s’engager. Tout le monde n’est pas sœur Emmanuelle ou Nelson Mandela. Mais tout le monde peut poser des gestes, à sa mesure, pour faire advenir aujourd’hui le Royaume, c’est-à-dire, au XXIe siècle, la justice, l’amour, l’altruisme, la dignité. Durant cet Avent, Vivre Ensemble nous propose notamment de découvrir le témoignage d’hommes et de femmes de tous âges qui choisissent chaque jour la solidarité. Dans leur métier ou durant leurs loisirs, dans une association qu’ils ont rejointe ou bien créée, depuis leur jeunesse ou récemment… Leur engagement, loin d’être un sacrifice, fait partie de leur équilibre, donne sens à leur vie. Cette solidarité, elle est vécue chaque jour dans des centaines d’associations. Vivre Ensemble en soutient 95 cette année. Des collectes seront faites en paroisses au profit de Vivre Ensemble les 13 et 14 décembre Vous pouvez verser votre don sur le compte BE3406 82 00 00 0990 d’action Vivre Ensemble (attestation fiscale pour tout don de 40 € minimum par an).
DR
Variété de pomme «Reinette de Waleffe».
12/2014
19942 - Liege - N14- 12-2014.indd 4
26/11/2014 16:31:51
BONNES NOUVELLES DE HESBAYE
DOYENNÉ DE HESBAYE
12/2014
PAGE 5
Les Compagnons Dépanneurs d’Hannut
DR
Présentation d’une des associations de la région, soutenue par la campagne «VIvre ensemble».
Fondée dans les années soixante-dix, l’asbl Compagnons Dépanneurs, ouvre la section de Hannut en janvier 2013. Le but de cette asbl est d’aider les personnes les plus démunies à vivre dans un logement décent en faisant réaliser des travaux dans celui-ci par une équipe de bénévoles : travaux de peinture, tapissage, plomberie, électricité. Une dizaine de bénévoles sont actifs dans la section de Hannut, et particulièrement dans l’équipe de tricoteuses qui se réunit un mardi sur deux. Elle donne une seconde vie aux tissus et vêtements reçus. Les collections sont vendues lors de «petits marchés artisanaux de Hannut». Le bénéfice sert à couvrir une partie des frais de fonctionnement des Compagnons. Grâce à votre soutien, les tricoteuses qui forment cet atelier «seconde couture» va pouvoir s’équiper en machine à coudre, article de mercerie, ciseaux, patrons, fils, aiguilles, fer et planche à repasser, etc. pour développer leur activité et ainsi mieux contribuer aux développement des activités des compagnons dépanneurs à Hannut. Compagnons Dépanneurs Hannut Annik Declerfayt Rue Zénobe Gramme, 42 - 4280 Hannut GSM : 0495 28 06 96 Courriel : compagnonsdepanneurs.hannut@gmail.com
La Bulle d’Air «Ce que nous avons découvert à La Bulle d’Air est la merveilleuse disponibilité gratuite : un don de soi, sans calcul, sans attente… Nous ne nous sommes jamais sentis aussi près de l’Évangile. Cela suppose que dans la démarche nous abandonnions nos sécurités, nos protections, nos mesures. Conscient que nous n’avons de leçon à donner à personne mais à mettre tout entier ce que nous sommes en partage avec pour seule certitude, qu’à plusieurs et au service des humbles, nous vivons un bout de paradis. Lorsque nous nous retrouvons le soir, nous ne pouvons nous empêcher de partager notre bonheur de ce que nous avons vécu à l’école de devoirs, à une réunion de préparation, lors d’un contact téléphonique chaleureux, et cette envie d’imagi-
19942 - Liege - N14- 12-2014.indd 5
ner ce que nous pourrions faire plus et mieux» (Agnès et Jean, animateurs). Lancé par Sœur Marie-Thérèse en 1995, la Bulle d’Air accueille des enfants issus de milieux précarisés des quartiers de la Chatqueue, du Val Potet et du Molinay à Seraing. Une équipe d’adultes et de jeunes volontaires assurent l’encadrement. Ils ont découvert la vie dure mais aussi la spontanéité et l’émotion d’enfants qui vivent des situations familiales difficiles. Implantée dans un quartier fragilisé tant sur le plan culturel que social et financier, la Bulle d’Air joue un rôle de prévention appréciable. L’équipe d’animation réalise un travail social, éducatif et culturel qui permet à une population d’avoir des repères.
La Bulle d’Air / Vivre ensemble
Autre action solidaire parmi les vingt projets soutenus par «Vivre ensemble» dans la province de Liège.
Concrètement votre soutien à l’action Vivre Ensemble est essentiel car il va permettre à la Bulle d’Air de continuer son fantastique travail et de développer ses activités.
La Bulle d’Air Sœur Marie Thérèse Avenue des Champs, 3 4100 Seraing Tél. 0495 81 68 78 Courriel : sœurmarietherese@ hotmail.com
26/11/2014 16:31:53
BONNES NOUVELLES DE HESBAYE
DOYENNÉ DE HESBAYE
12/2014
PAGE 6
Prière du bœuf et de l’âne Cher petit Enfant dans la crèche, nous n’étions pas à Bethléem cette nuit-là. Ce sont les hommes qui, des siècles plus tard, nous ont placés près de toi dans l’étable, quand ils se sont mis à faire des «crèches». Pourtant, ils n’avaient pas tort : nous sommes à notre place auprès de toi dans l’étable. Parler, nous ne le pouvons pas, adorer non plus, et propager ton message encore moins. Ce que nous pouvons faire, c’est être nous-mêmes, tout simplement bœuf et âne, c’est respirer et te réchauffer. Nous sommes discrets et n’avons aucune prétention ; nous sommes tes créatures et faisons ce que Tu nous as demandé, être bœuf et âne. Et nous t’en sommes reconnaissants, nous en sommes heureux. Petit enfant dans la crèche, cette humilité, Tu l’as également, celle d’être ce que Tu es : simplement un enfant des hommes. Vraiment, cela ne nous étonne pas qu’on nous ait placés près de toi dans l’étable. Pour une fois, les hommes ont vu très juste. Nous les en remercions sincèrement. I Extrait de «Prières pour les saisons», cardinal Danneels HUMOUR
Une amende honorable Zut, je n’avais pas bouclé ma ceinture, et je me fais arrêter par un policier qui, bien aimablement, me demande mes papiers, mon permis, ma carte d’identité… pas de souci : tout est en règle, je me crois sauvée… - Avez-vous des enfants, madame ?, me demande-t-il d’un ton un peu sévère. - Oui (mais que me veut-il ? Aucun rapport avec son boulot…) - Combien ? - Quatre - Ah… et des petits-enfants ? - Oui (décidément, il est bien curieux…) - Combien ? - Deux - Eh bien, vous verserez 25 euros sur le livret d’épargne de chacun d’eux… - Maintenant, je n’oublierai plus de boucler ma ceinture, et je vais m’empresser de faire le versement ! Merci pour cette leçon donnée de manière, ma foi, bien sympathique ! I La petite souris imprudente
19942 - Liege - N14- 12-2014.indd 6
UNITÉ PASTORALE DE CRISNÉE-OREYE C R ISN ÉE Samedi 13 décembre : messe du 3e dimanche de l’Avent. 18 h : Jules Jacquemotte, Jeanne Depas et parents défts ; Défts des familles Dumont-Jacquemin et Molenaers-Marneffe ; Mimie Louwet, les épx. Louwet-Dassy, Materne-Renier et parents défts ; Roger Bure, son épse Hélène Dirick, Nicolas Bolland, son épse Angèle Leduc et parents défts ; Honoré Ernes et défts des familles Ernes et Defalle. Samedi 20 décembre : messe du 4e dimanche de l’Avent. 18 h : Roger Denomérenge et défts des familles Denomérenge-Lombard et Nandrin-Jorssen ; Paul Marneffe, Maria Lahaye et parents défts ; Jean Peters, Annette Kerstenne et parents défts ; Armand Denomérenge, Louise Tombal et défts des familles Denomérenge-Tombal. Mercredi 24 décembre : Veillée de Noël. 18 h : Damien Stassart, Marguerite Lhœst et parents défts ; Fondation défts des familles Deltour-Depas ; Fondation défts de la famille Lahaye-Coune. Samedi 27 décembre : La Sainte Famille. 18 h : Défts des familles Raymackers-Kindermans, enfants et petits-enfants ; Albert Tombal, Simone Lahaye et parents défts ; Arthur Lahaye, Bertha Depas et défts des familles Lahaye-Depas. O R EYE Dimanche 14 décembre : messe du 3e dimanche de l’Avent. 10 h 30 : Léonie Bousmanne, Joseph Vandersmissen et leurs familles. Jeudi 18 décembre. 18 h : Paul Boden, Christiane Noël et famille Robert-Digneffe ; Familles Marchal-Daris-Grard et l’abbé Convent ; Epx. Henri Miévis-Burton et leur fils Christian, les épx. Guillaume Uytdenbrouck-Burton et Hélène Collin. Dimanche 21 décembre : messe du 4e dimanche de l’Avent. 10 h 30 : Josée Lucas et famille Lucas-Robert, Paul Boden et Christiane Noël Jeudi 25 décembre : Noël. 10 h 30 : Anniv. Henri de Sart ; Anniv. Roger Veroleman ; Epx. Marcel Miévis-Dodeur, Dodeur-Vandermissen et Miévis-Loncin ; Arnaud Piron, les épx. Dierkx-Denis, Dierkx-Driesmans, Piron-Peeters et défts des familles. Dimanche 28 décembre : La Sainte Famille. 10 h 30 : Pascale Duchesne ; Pascale Dandoy et son papa. TH YS Samedi 13 décembre : messe du 3e dimanche de l’Avent. 16 h 30 : 2e étape baptême. Mardi 16 décembre. 18 h : messe. Mardi 30 décembre. 18 h : messe. Mercredi 31 décembre. 17 h : adoration 18 h : messe. LEN S SU R G EER Dimanche 14 décembre : messe du 3e dimanche de l’Avent. 9 h : Familles Delcourt et Petit.
26/11/2014 16:32:06
BONNES NOUVELLES DE HESBAYE
DOYENNÉ DE HESBAYE
GRA N D V I LLE
12/2014
PAGE 7
Noël, j’y crois !
Mercredi 17 décembre. 9 h : Epx. Triffaux-Coune, Ory-Materne et leurs enfants ; Pour les membres de la confrérie de Saint Christophe. Samedi 20 décembre : messe du 4e dimanche de l’Avent. 16 h 30 : Epx. Schalenbourg-Baret, Jacques, Georgine et Marie, les épx. Materne-Berwaer et Marie-Claire ; Epx Vrancken-Tercaf et parents défts ; Epx. Désiron-Riga, leurs enfants et petite-fille ; Jules Neven, ses parents, José Dawir, ses parents les épx Dawir-Pinte et défts de la famille.
Mardi 16 décembre. 19 h : sacrement de réconciliation. Vendredi 19 décembre. 9 h : messe. Dimanche 28 décembre : La Sainte Famille. 9 h : Joseph Swennen ; Pascale Dandoy Vendredi 2 janvier. 9 h : messe. KEM EXH E Dimanche 21 décembre : messe du 4e dimanche de l’Avent. 9 h : Défts des familles Humblet-Prosmans, Nulens et Dethier ; Justin Ramackers-Lambrechts et famille ; Fondation famille Stas-Pollet ; Fondation en l’honneur de Notre-Dame pour les défts de Kemexhe. OTR A N G E Mardi 23 décembre. 18 h : Pol Boden ; Jean de Schaetzen et famille de Schaetzen ; Famille Digneffe-Tombal et Robert-Louette. Samedi 27 décembre : La Sainte Famille. 16 h 30 : Anniv. Lutgarde Bormans ; Famille de Neve de Roden ; Famille Bouflette-Verjans ; Famille Rutten-Tombal et Louette-Rigo.
MCBF
F I Z E -LE-M A R SA L
Il y a ceux qui ne croient plus en Noël et ceux qui y croient plus que jamais. Je ne parle ici pas de la fête religieuse, mais bien de l’esprit de Noël. Soit, ceux qui refusent que le rêve les retranche de la réalité et ceux qui s’accrochent à leur rêve pour changer la réalité. Comment comprendre la résistance au nazisme, sans le rêve de Churchill sur la civilisation, ou celui du général de Gaulle d’une France éternelle ? Comment saisir la fin de l’Apartheid, sans le rêve de Mandela d’une nation arc-en-ciel ? C’est ce qui dérange dans la décision du premier ministre israélien de ne pas assister aux funérailles du père de la nation sud-africaine «parce que trop coûteux». Netanyahu a-t-il encore un rêve pour son pays, ou se contente-t-il de gérer la peur et la violence quotidienne ? Un peu comme ces blancs d’Afrique du sud qui, à l’époque où le chef de l’ANC pourrissait à Robben Island, expliquaient que – ne rêvons pas – il n’existait pas d’alternative à la ségrégation raciale. Un peu comme ces financiers qui répètent que – ne rêvons pas – seul le capitalisme sous sa forme actuelle peut gérer les ressources de la planète. C’est tous ceux-là que vise l’indignation du Petit Prince :«Tu parles comme les grandes personnes ! Je connais une planète où il y a un Monsieur cramoisi. Il n’a jamais respiré une fleur. Il n’a jamais regardé une étoile. Il n’a jamais aimé personne. Il n’a jamais rien fait d’autre que des additions. Et toute la journée il répète comme toi : “Je suis un homme sérieux ! Je suis un homme sérieux !” et ça le fait gonfler d’orgueil. Mais ce n’est pas un homme, c’est un champignon ! » Alors – oui – je crois en Noël. I Eric de Beukelaer http://minisite.catho.be/ericdebeukelaer
O D EUR Vendredi 26 décembre. 9 h : Fondation famille Depaifve-Degive.
19942 - Liege - N14- 12-2014.indd 7
26/11/2014 16:32:07
BONNES NOUVELLES DE HESBAYE
DIOCÈSE DE LIÈGE
12/2014
PAGE 8
Retrouvez l’agenda du diocèse sur http://liege.diocese.be et l’information en continu sur www.InfoCatho.be
VE RVI E R S
Jean Fraineux, écrivain public Ecrire pour les autres est la mission que s’est assignée Jean Fraineux. Amoureux de sa langue maternelle, le français, ce Verviétois d’origine exerce son art notamment au Centre Maximilien Kolbe. Il tient une permanence tous les lundis, de 14 h à 16 h, dans la salle de lecture de l’institution. ment pour responsabiliser les personnes à leur situation et pour qu’elles restent maître de ce qui est écrit. Nous ne sommes jamais que la plume ; ce sont les demandeurs qui restent responsables de leur courrier.
Un écrivain public, qu’est-ce que c’est ? La fonction d’écrivain public consiste à rédiger du courrier en français pour des personnes qui ont des difficultés avec cette langue, mais cela ne se limite pas uniquement à la rédaction de courrier. Certaines personnes viennent me trouver également pour leur expliquer le courrier qu’elles ont reçu ; il est parfois écrit dans des termes tellement compliqués pour elles, qu’elles ne parviennent pas à le comprendre correctement. Je leur explique avec des mots plus simples et, s’il y a lieu, je rédige une réponse.
Quel est le contexte économique et social à Verviers ? C’est la même chose que dans les autres grandes villes de Wallonie, et certainement autour du bassin de la Meuse. Le peu de pouvoir d’achat des personnes n’améliore pas la situation. Celles qui étaient déjà à la limite de la précarité, y tombent à présent. Personnellement, je ne cherche pas à savoir si les gens que je reçois sont en précarité ou non ; ils viennent pour rédiger ou comprendre un courrier et moi, je me limite à ma fonction d’écrivain public ; je ne suis pas
DR
Qui vient solliciter vos services ? Toutes les couches sociales. Mes permanences se font cependant dans des associations qui sont plutôt tournées vers les personnes en précarité. Il y a aussi les étrangers qui ne manient pas correctement la langue française (NDLR : Jean Fraineux communique en russe et en arabe !), mais j’ai également un public belge qui éprouve certaines difficultés à rédiger en français. Il faut savoir que, dans la population belge, il y a quand même 15 % d’illettrés et d’analphabètes.
Il doit quand même y avoir une certaine empathie avec la personne qui se trouve en face de vous ? On ne peut pas rester indifférent à certaines situations. On ne peut pas rester indifférent, mais notre rôle se limite quand même à l’écriture. Il est évident que pour remplir convenablement cette mission, il faut une certaine empathie pour les gens qui viennent nous trouver. Mais nous ne pouvons pas accaparer tous les malheurs du monde et nous devons garder nos distances avec ces personnes.
assistant social. Si ces personnes ont besoin d’une aide sociale, je les renvoie vers les services compétents. Y a-t-il toutefois des liens qui se tissent entre vous et les personnes pour lesquelles vous écrivez ? Non, pas à proprement parler. Dans un but d’éducation permanente, j’essaie de responsabiliser les personnes qui viennent me trouver. Je rédige les courriers en deux exemplaires : un que la personne va signer et envoyer au destinataire, et l’autre qu’elle va garder comme archive personnelle. Si elle reçoit une réponse à ce courrier et qu’il faut de nouveau y répondre, elle doit venir avec ses deux lettres. De par la charte et la déontologie des écrivains publics, nous ne gardons aucun écrit sur PC, tout simple-
Quelle est la plus grande qualité nécessaire à un écrivain public ? Il y en a trois. La première : savoir écrire correctement. La deuxième : avoir de l’empathie pour la personne qui vient vous trouver. Et la troisième est ce que l’on appelle l’écoute active : bien écouter ce que la personne dit et pouvoir le reformuler correctement dans l’écrit. Est-ce une mission d’avenir ? Depuis que je suis installé comme écrivain public, les fréquentations au sein de mes permanences n’ont cessé d’augmenter. La première année, j’ai eu une dizaine de personnes ; l’an passé, une trentaine sont venues me trouver, et maintenant, en novembre 2014, une septantaine de personnes ont déjà eu besoin de mes services. I Propos recueillis par Sylviane Bigaré
Le Centre Maximilien Kolbe Institution bien connue à Verviers, le Centre Maximilien Kolbe promeut justice et solidarité à travers un combat continu contre l’exclusion sociale, une aide aux plus démunis et des actions de sensibilisation de l’opinion publique aux diverses formes de pauvreté. Le CMK est situé au n° 12 de la Rue du Prince à Verviers. Tél. 087/33 84 22.
Médias Catholiques Belges Francophones (mcbf.be) – CCMC asbl – Chaussée de Bruxelles, 67/2 à 1300 Wavre – tel : +32 (0) 10/235 900 – info@mcbf.be Directeur de rédaction et éditeur responsable : Jean-Jacques Durré – Directeur adjoint : Cyril Becquart – Accompagnement des paroisses : Anne-Françoise de Beaudrap. Les contenus rédactionnels et les images fournis par les paroisses et les Unités Pastorales sont publiés sous leur entière responsabilité. Fil info : redaction@mcbf.be – L’actualité en continu : www.InfoCatho.be En coréalisation avec Bayard Service Édition – Parc d’activité du Moulin, allée Hélène Boucher BP60090 – 59 874 Wambrechies CEDEX
19904-LIEGE - n14 - 12-2014.indd 2 19942 - Liege N14- 12-2014.indd 8 Ours.indt 1 - Pastel
21/11/2014 12:22:26 26/11/2014 15:36:32 16:32:15 05/08/2014