Bonnes nouvelles de hesbaye juin 2014 by Médias Catholiques Belges Francophones (mcbf.be)

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N ° 9 Juin-juillet 2 0 1 4 SUPPLÉMENT AU JOURNAL D I M A N C H E AGRÉGATION

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Très souvent, j’ai l’impression d’être un petit crayon qu’il tient en main. C’est lui qui pense, qui écrit et qui agit. Moi je n’ai qu’à être le crayon Mère Teresa

BONNES NOUVELLES

DE HESBAYE AL CA HI ER PA RO IS SI DU DOYEN NÉ DE HESBAYE

Dieu sème la Parole dans nos vies

@Jacques Bihin

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Des asbl pour aider les jeunes en déroute

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Mettre en valeur le patrimoine, ici à Hannut

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En quelques années, ce téléphone que l’on trimballe du matin au soir et du soir au matin, perdu au plus profond de son sac à main, au fond d’une poche ou encore accroché à la ceinture est devenu plus qu’indispensable. Lorsque les premiers portables sont apparus sur le marché l’argument de la sécurité a souvent été avancé pour convaincre. Encore quelques années de patience et c’est notre voiture aussi intelligente que notre téléphone qui appellera elle-même les secours ! Téléphoner depuis le rayon d’une grande surface pour voir s’il faut acheter les petits pois fins ou extra fins est banal. Plus personne ne s’en étonne. Consulter ses mails en pleine rue, l’est tout autant. Tout aussi anodin de consulter son téléphone et son application agenda plutôt que de tourner les pages de la version papier dont se dégage un évident parfum de ringardise. Le téléphone se transforme en GPS : toujours pratique… sauf évidemment lorsque la mauvaise qualité du réseau vous fait regretter de ne pas avoir emporté la bonne vieille carte. Votre GSM vous permet aussi de géolocaliser vos amis équipés d’un GSM tout aussi intelligent que le vôtre. Vous êtes en ville, vous consultez l’application juste pour vous rendre compte que Pierre, Paul et Marie sont eux aussi en ville. Ce n’est plus le hasard qui provoque la rencontre qui vous mène jusqu’à une terrasse pour prendre un verre. Ces moments, ces rencontres improvisés qui laissent les meilleurs souvenirs… ne sont ainsi plus le fruit du hasard ! Dommage. Ce génial inventeur qu’est l’être humain a poussé plus loin sa réflexion : si on peut localiser ses amis, on peut tout aussi facilement localiser… ceux et celles avec qui on a tout sauf envie de papoter ! Les ex-copains qui vous plombent le moral, les collègues déjà si difficiles à supporter pendant la semaine… Ces «mauvaises rencontres», c’est votre téléphone qui vous les évitera. Plus d’angoisse avant de sortir faire ses courses, avant de pousser la porte d’un resto… Inconvénient certain : il s’agira d’avoir plus que jamais l’œil rivé sur l’écran du téléphone et apprendre à ne pas confondre les rencontres heureuses de celles qui le sont moins…

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Osons parler argent Il est un rôle dont un curé se passerait bien : celui du quémandeur un peu misérabiliste immortalisé de façon magistrale dans «Le Petit Baigneur».

Votre portable a un QI énorme !

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Or, il le fait à la fois au nom de tous et au bénéfice de tous ! Et son assemblée ne compte aucun Louis de Funès jouant les mécènes : le curé réel est bien navré de toujours «tanner» les pratiquants réguliers alors que d’autres considèrent la paroisse comme un service public auquel ils ne doivent rien. Il est vrai que la plupart des courants politiques relaient avec servilité les slogans d’une action laïque qui ne semble souvent exister que pour contrer les croyants. Si bien que beaucoup imaginent que les paroisses belges grèvent lourdement les budgets, alors que leur part se situe généralement entre 0,25 et 0,40 % des dépenses communales ! Minutieusement contrôlés par plusieurs instances, ces subsides ne peuvent en aucun cas être affectés à autre chose qu’aux bâtiments – bien commun des croyants et non croyants ! – au chauffage, aux cierges, hosties et vin de messe. Confiée aux bénévoles des fabriques d’Église, leur administration est même la moins coûteuse de tous les services publics.

Et l’animation pastorale ? Catéchèse, livrets de chant, secrétariat, moments de convivialité, journaux et site Internet, aide aux mouvements, travaux non subsidiés : seuls vos dons donnent les moyens de leur vitalité. Depuis 2012, allant au-delà des directives prudentielles diocésaines, le Fléronnais fait partie des rares unités pastorales (UP) à s’être hissées au niveau maximal de contrôle et de sérieux en se dotant d’une asbl de gestion. Dans divers lieux – je ne parle pas de notre UP –, il arrive en effet que des paroisses soient progressivement délestées par des curés peu scrupuleux ou mal organisés. Diverses «caisses noires» forment parfois de piteuses nébuleuses de comptes et dessous de matelas où un chat ne retrouve pas ses jeunes. J’enfile donc le costume décrié : si vous voulez nous aider, adressez-nous vos dons. I Jean Lievens, curé doyen dans votre diocèse

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Le pain de messe Père Loup, de son vrai nom l’abbé Willy Gettemans, retrace dans son dernier livre quelques scènes de catéchèse avec les enfants. Ici, un extrait propice en cette période de communions.

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Aux jeunes la parole «Je me suis trompé et je me trompe encore», affirme le pape François dans une interview…

Ah, cette manie de confondre un objet avec ce que, mystérieusement, il signifie ! Le drapeau de mon pays, par exemple. Il n’est jamais qu’une pièce de tissu mais il représente tant de choses importantes. Je le salue pour exprimer mon attachement à ma terre natale.

Et ce cadeau d’anniversaire, déposé devant ma porte, me réjouit, évidemment. Sa valeur ne se mesure pas en euros : il veut dire infiniment plus. Il me crie la tendresse de celui qui ne m’a pas oublié. Et voilà une surprise qui me comble de joie. Ainsi donc, le pain de la messe n’est jamais qu’un pain ordinaire. Mais sa richesse est ailleurs : je crois – voilà ma foi – qu’il est un merveilleux partage, le partage du cœur de Dieu. Il est un repas qui fait vivre, comme l’eau du baptême et l’huile de la consécration. Ainsi donc, partager l’hostie de la messe, c’est accueillir Dieu lui-même et se nourrir de son amour. I Extrait de «Divines rencontres» de Père Loup Le livre peut être commandé en versant le montant de 16,84 euros (frais de port compris) sur le compte de Dimanche service : 732 70 32 002-38 - IBAN BE2473 27 03 20 0238 - BIC CREGBEBB (avec en communication le titre du livre). Tiens, dans son église, on trouve une citation de l’Abbé Pierre, à laquelle père Loup tient beaucoup : «Aimer, c’est quand tu souffres, j’ai mal.»

Et ma vigoureuse poignée de main est bien plus qu’une musculature. Elle ne parle pas de mon énergie physique. Elle proclame la proximité chaleureuse de mon amitié.

Quelle vision les adolescents ont-ils de Dieu ? Leur regard a-t-il changé depuis leur enfance ? Des élèves de cinquième secondaire de l’Institut Saint-Jean-Baptiste, à Wavre, se sont prêtés à ce jeu de questions-réponses, lors d’un cours de religion. • Samuel : «Je ne crois pas en Dieu. Mais disons que parfois, en désespoir de cause, je m’adresse à lui. Comme cela, je peux rejeter la faute sur quelqu’un si mes prières ne fonctionnent pas…» • Carole : «Je n’y connais pas grand chose à Dieu, mais je me dis que si tout le monde en parle depuis si longtemps, c’est qu’il doit quand même y avoir quelque chose de vrai, dans cette histoire.» • Alizée : «Je ne suis pas née dans une famille où l’on parle beaucoup de Dieu. Mais, il n’y a pas longtemps, ma maman est tombée malade. À ce moment-là, j’ai beaucoup pensé et réfléchi à Dieu. Pour moi, ce n’est pas une personne, mais plutôt quelque chose de supérieur à nous, qui est là pour nous protéger.» • Laurianne : «Ma famille est complètement athée. J’entends depuis toute petite que les «croyants» sont sur la mauvaise voie. Puis, avec l’adolescence, je me suis reposée toutes ces questions concernant Dieu. Je comprends à présent pourquoi les gens croient en lui. Ils cherchent une image rassurante. Je les respecte, mais je n’y crois pas pour autant.» • Aurore : «Quand j’étais en 5e primaire, j’avais très peur de perdre mes proches. Je priais tous les soirs dans mon lit en me disant : «Pourvu qu’ils vivent encore !» Je pensais qu’ils allaient mourir si j’oubliais juste une fois mes prières… En grandissant, j’ai un peu oublié tout ça. Nous parlons de Dieu en cours de religion, mais avec mes amies, ce n’est pas notre sujet de discussion principal… Cependant, j’ai une copine qui m’a dit qu’en vieillissant, on recommençait à croire, et que tout dépendait des évènements de la vie.» I A. L.

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Jeunes en contexte de crise Deux travailleurs sociaux, Maud et Renaud, sont employés au sein de l’asbl «La Particule» et de son projet expérimental «Starting Block». En apportant une aide préventive aux jeunes de 0 à 18 ans et de 16 à 25 ans, l’association offre un réel sas de décompression pour cette jeunesse en grande détresse sociale. Action Vivre Ensemble a déjà apporté son soutien financier à ce projet d’envergure. Ils ne sont pourtant qu’une poignée, une dizaine de jeunes, à en bénéficier, mais l’accompagnement qui est proposé ici va leur permettre de se poser, d’être écoutés et de réfléchir à leur avenir.

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La Particule Les services d’Aide en Milieu Ouvert (AMO), comme La Particule, travaillent tous dans une logique de prévention pour venir en aide aux jeunes de 0 à 18 ans. À Hannut, et dans quelques communes avoisinantes, La Particule assure ainsi le suivi de jeunes, de parents et de familles, que ce soit à leur domicile ou dans les locaux de l’asbl. Les personnes rencontrées se retrouvent pour la plupart en situation instable, où difficultés familiales, scolaires, financières ou juridiques sont leur lot quotidien. L’AMO veille alors à éviter toute rupture, quelle qu’elle soit, dans la vie du jeune. «Nous devrions être présents avant que les problématiques n’arrivent ; malheureusement, la plupart du temps, elles sont déjà là quand le jeune vient nous trouver», explique Maud Ligot, l’assistante sociale. «À nous de faire en sorte que ces problématiques disparaissent ou bien qu’elles n’en entraînent pas d’autres.» Voilà pourquoi le travail de prévention est si important ; il s’articule sur trois types d’actions. Des actions individuelles, telles que le suivi d’un jeune en décrochage scolaire. Des actions collectives, comme des animations de rues ou dans les écoles. Et enfin, des actions communautaires ; par exemple, l’organisation d’une soirée sur la parentalité. Et Maud de préciser : «Nos propositions de projets et d’activités aux jeunes et aux familles ont pour but, avant tout, d’entrer en contact avec eux, et puis, d’être un relais s’ils ont encore besoin de nous par la suite.» La Particule jouit d’une grande liberté d’action, car elle n’est mandatée par personne. Le jeune qui est accueilli à l’association n’est pas, lui non plus, lié par un quelconque mandat d’un Service d’Aide à la Jeunesse ou autre. Donc, la liberté de rencontre entre les deux parties est totale. Maud Ligot est sereine : «Si le jeune sort de chez nous avec un projet, ce sera son projet

à lui, un projet très personnel, et nous, à La Particule, nous aurons réussi notre mission.»

Starting Block L’association a développé, en 2010, un projet nommé «Starting Block», qui accompagne les jeunes dans la périlleuse transition entre l’adolescence et la majorité légale. Il a pour finalité de permettre à des jeunes de 16 à 25 ans, en situation de rupture, de construire un projet personnel qui puisse favoriser leur insertion sociale et professionnelle dans le monde adulte. «Il ne s’agit pas de pointer du doigt la responsabilité des personnes, du jeune, de l’enseignant ou de sa famille», explique Renaud De Backer. «Il s’agit de démonter les mécanismes de crise qui créent les difficultés. C’est ce que nous essayons de faire à Starting Block, en interpellant les politiques ou la presse ; en publiant un rapport d’activités qui dénonce ces difficultés et en voyant comment on peut y remédier.» Le travail de Starting Block s’articule lui aussi sur trois axes. Tout d’abord, accom-

pagner le jeune dans ses démarches administratives, telles que l’inscription comme demandeur d’emploi ou la recherche d’un logement. Ensuite, identifier, construire et concrétiser un projet. Celui-ci n’est pas vu comme une fin, mais comme un moyen pour arriver à l’autonomie de l’adulte. Cela peut être une formation, un stage… Enfin, le troisième axe est collectif, c’est le séjour en groupe : sport-aventure, services pour une association caritative… Ces séjours permettent au jeune d’augmenter sa confiance en lui par le biais des activités partagées. Ils sont riches grâce au partage d’expériences qui s’y vit. Ces jeunes en contexte de crise, il faut parfois aller les chercher loin dans leur solitude, dans leur absence de repères, dans leur errance, intérieure ou extérieure. La Particule et Starting Block s’y emploient tous les jours. I S. B. La Particule, Rue de Tirlemont, 51 à 4280 Hannut. laparticuleasbl@hotmail.com

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Pour ne pas oublier son histoire

Il faut bien l’admettre : Hannut a beau être une charmante petite ville à la campagne, en matière de patrimoine bâti et de richesses historiques, c’est un peu le désert.

Les autorités communales en sont conscientes et depuis plusieurs années, elles espèrent développer des outils de mise en valeur et de préservation de son histoire.

Préserver la mémoire collective Un de ces outils pourrait voir le jour à l’automne prochain sous forme d’un emploi. Le collège a en effet l’intention de créer un poste de Monsieur (ou Madame) «Patrimoine». «Ce serait une personne ressource qui pourrait mettre en valeur Hannut à travers son patrimoine et son histoire, explique le bourgmestre Hervé Jamar. Une personne qui sera à cheval sur le patrimoine, la culture et les affaires économiques.» Il est vrai qu’avec une population changeante

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grâce à l’apport de nouveaux habitants, Hannut a un peu peur de perdre son histoire, de perdre son âme. «Toute la mémoire collective disparaît peu à peu. Il est temps de faire quelque chose… Par exemple, il y avait à Hannut une capsulerie qui a fermé dans les années quatre-vingt. Les machines sont toujours là. C’est quelque chose qui pourrait être mis en valeur.» Pour le collège, la création de cet emploi est aussi à mettre en parallèle avec le projet de création de maison du Tourisme ou d’office du Tourisme. «Certes, il y a Hannut Tourisme Promotion, reconnaît le bourgmestre. Mais cette asbl est portée à bout de bras par des bénévoles qui ont déjà fort à faire avec les activités…»

Centre d’affaires, église des Croisiers… Quand, comment et où Hannut pourrait-elle mettre en valeur son histoire et ses richesses patrimoniales ? Il est encore trop tôt pour le savoir, la création de ce poste de responsable du patrimoine étant un premier pas mais à terme, Hervé Jamar espère bien que le centre d’affaires, avec sa salle polyvalente, pourra voir le jour dans le zoning. «Et puis n’oublions pas l’église des pères Croisiers qui à l’avenir reviendra à la Ville…» De là à penser que dans quelques années on y aménagera un musée mettant en valeur les richesses hannutoises, il n’y a qu’un pas… I Avec EdA, J.L. Tasiaux

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Au peuple belge Depuis plus de quatre-vingt ans, tu menais une existence paisible et laborieuse. Tu avais réalisé le miracle de faire vivre deux cent soixante habitants sur chaque kilomètre de ton sol. Tu avais colonisé un des plus grands territoires de l’Afrique. Certains de tes poètes, de tes inventeurs et de tes savants jouissaient d’une réputation universelle. […] Tu vivais heureux et respecté, n’enviant personne et ne croyant rien avoir à craindre de personne, quand un de tes grands voisins t’adressa une demande infâme. Tu la repoussas du pied, et il te déclara la guerre. Comme tu étais le plus faible, tu eus le dessous. Ton adversaire t’abreuva de vexations et se rassasia de cruautés. Pendant quatre ans, il fit peser sur toi un dur esclavage. Mais tu n’abdiquas pas. Les chaînes dont on te chargea ne blessèrent que ta chair. Un cœur fier continua de battre dans ta poitrine. Jamais tu ne songeas à demander grâce. C’est que tu t’étais tout de suite rendu compte que, dans cette lutte où allait se jouer le destin de l’humanité, tu représentais un grand principe. Tu étais l’incarnation du droit, le symbole d’une si noble idée que le monde entier s’était levé pour t’applaudir et te défendre. Au lieu de t’anéantir comme il espérait, ton agresseur t’avait placé sur piédestal. Il avait fait de toi un martyr. Il t’avait ceint d’une auréole. Tu as tenu ton rôle avec courage et dignité. Aux heures les plus sombres, quand tout semblait t’abandonner, tu t’es raidi contre le désespoir. Si ton cœur s’est parfois déchiré, tes lèvres sont toujours restées closes, tu sais dévorer ton chagrin en silence et conserver toute ta foi. Même lorsqu’un méchant homme, irrité de ta résistance, te cria, en levant un doigt de Croquemitaine : «Ce que nous tenons, nous le tenons bien !», tu eus la force de sourire. C’est le méchant homme d’ailleurs qui se trompait. La griffe a dû lâcher prise. Le Droit a vaincu la force. L’avenir a triomphé du passé. Tes chaînes sont tombées. Tu te retrouves débout, ô grand petit peuple, avec la conscience d’avoir été supérieur à l’infortune. Dans la belle maison que l’humanité rêve de construire demain, tu pourras entrer sans hésitation, l’âme satisfaite et le front haut. I Hubert Krains, romancier de la Hesbaye, à la veille de la guerre de 1914

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UNITÉ PASTORALE DE CRISNÉE-OREYE C R ISN ÉE Samedi 7 juin : Pentecôte. 18 h : Défts des familles Gilon-Larminier ; Lucien Dedry et défts des familles Dedry-Defalle et Defalle-Stévaux ; Suzanne Stassart Veuve Voyeux et parents défts ; francois Stassart et défts des familles Stassart-Schoufs et Leduc-Leduc ; Mimie Louwet, les épx. Louwet-Dassy, Materne-Renier et parents défts ; Nicolas Denomérenge, Phina Jacquemotte et parents défts ; Défts des familles Denomérenge-Depas. Samedi 14 juin : messe du 11e dimanche. 18 h : Jules Jacquemotte, Jeanne Depas et parents défts ; Hubert Bage, Marceline Pressia, leurs enfants et petit-fils ; Défts des familles Dumont-Jacquemin et Molenaers-Marneffe ; Suzanne Keyen et parents défts ; Léa Lahaye et défts des familles Lahaye-Denomérenge et Bage-Pressia. Jeudi 19 juin : Saint Romuald. 18 h : Fondation Hubert Marneffe, sa famille et Joseph Tombal ; Fondation défts de la famille Lahaye-Coune ; Fondation défts de la famille Dupuis-Lahaye. Samedi 21 juin : messe du 12e dimanche. 18 h : Roger Denomérenge et défts des familles Denomérenge-Lombard et Nandrin-Jorssen ; Jean Peters, Annette Kerstenne et parents défts ; Victor Lahaye, Marie Collinet, Gaston, Raymond et Denise Lahaye ; Roger Bure, son épse Hélène Dirick, Nicolas Bolland, son épse Angèle Leduc et parents défts ; Défts des familles Léonie Tihon-Engelbosch, Pierre Denomérenge et sa famille ; Lucie Bouttet, ses parents, les épx Marcel Bouttet et Jeanne Albert, leur fille Chantal et petit-fils Cédric Vandael. Samedi 28 juin : messe du 12e dimanche. 18 h : Paul Marneffe, Maria Lahaye et par défts ; Louise Tombal et défts des familles Denomérenge-Tombal ; Albert Tombal, Simone Lahaye et parents défts ; Arthur Lahaye, Bertha Depas et défts des familles Lahaye-Depas ; Jeanne et Hubertine Jacquemotte et parents défts. Samedi 5 juillet : messe du 14e dimanche 18 h : Nicolas Denomérenge, Phina Jacquemotte et parents défts ; Défts des familles Denomérenge-Depas.

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O R EY E

Dimanche 8 juin : Pentecôte. 10 h 30 : Familles Botty-Vilour et Lahaye-Lahaye ; Défts des familles Gerbehaye-Pâques et Verians-Thiry. Jeudi 12 juin : Saint Guy. 18 h : Familles Marchal-Daris-Grard et l’abbé Convent ; Paul Boden, Christiane Noël et familles Robert-Digneffe ; Epx. Henri Miévis-Burton et leur fils Christian, les épx. Guillaume Uytdenbrouck-Burton et Hélène Collin. Dimanche 15 juin : messe du 11e dimanche. 10 h 30 : Marcel Garin, le Père Albert Garin et famille Garin-Kerstenne ; Léonie Bousmanne, Joseph Vandersmissen et leurs familles ; Elise Louwette et famille Louwette-Jacquemotte ; Les épx Leduc-Poncelet, Peeters-Laurent, Piron-Peeters, Peeters-Breels, Léopold Leduc et Arnaud Piron. Dimanche 22 juin : messe du 12e dimanche. 18 h : Jean-Marie Miévis, ses parents et défts des familles ; Epx. Marcel Lenoir-Ory, Omer Pirson et Pascale Dandoy. Dimanche 29 juin : messe du 13e dimanche. 10 h 30 : 2e anniv. Christiane Soyeur ; Christiane Noël, Paul Boden et famille Lucas-Seny. Dimanche 6 juillet : messe du 14e dimanche. 10 h 30 : messe des familles : Marie Frère, les épx. Botty-Frère et défts des familles ; Marie Moïes, Jacqueline, Suzanne, Christelle, les familles Moïes-Miguet et Lemaire-Guffens ; Epx. Emile Latour-doyen, épx. Pol Latour-Servais et défts de la famille ; Epx. Petitjean-Digneffe et parents défts ; Achille et Marie-Louise Latour et défts des familles ; Epx. Hector Dandoy et Mary Louwette. T H YS

Samedi 7 juin : Pentecôte. 16 h 30 : messe. Mardi 10 juin : Saint Landry. 18 h : messe.

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LEN S SU R G EER

Dimanche 8 juin : Pentecôte. 9 h : Georges Materne et famille Materne-Jacquemin et Geron-Defourny ; Familles Delcourt et Petit ; Epx. Derwa-Tibo, leur fils Lambert, les épx Leduc-Defalle leur fille Danielle et défts des deux familles ; Fondation Jean et Emma Derwa.

G R A N D V ILLE

Mercredi 11 juin : Saint Antoine de Padoue. 9 h : Anniv. Epx. Warnant-Germeau ; Epx. Butenaers-Lantin. Samedi 14 juin : messe du 11e dimanche. 16 h 30 : 30e anniv. Vincent Vandevenne, 6e anniv. Irma Jacques ; Epx. Balaes-Désiron, épx de Sart-Henry et parents défts ; Epx. Hector Dandoy et Mary Louwette ; Epx Schalenbourg-Baret, Jacques, Georgine et Marie, épx Materne-Berwaert et Marie-Claire ; Epx. Malchair-Dardenne et enfants ; Famille Brône-Germis et Jean ; Famille Monfort-Delvaux ; José Derwa, son fils Jeanjean, les épx Nestor Derwa-Germeau, Irma et Jean et défts des familles ; Alexis Maillard et les familles Maillard-Delvaux et Derwa-Pâques ; Henri Vrancken, Joseph et Jos Malchair et Angèle ; Epx Triffaut-Coune et Roger ; Georges Tibo, son épse Rose Vanekan, parents défts et Fernand Materne ; Joseph Vandenryd, son épse et Claire ; Jeanne Gobiet. K EMEXH E

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Lundi 9 juin : Lundi de Pentecôte. 18 h : Fondation famille Velroux ; Fondation famille Depaifve-Degive. FIZE LE MARS AL

Vendredi 13 juin : Saint Rambert. 9 h : Anniv. Joseph Vandevenne et Marie-Jeanne Stassart ; Mademoiselle Stassart ; L’abbé Augustin Lhœst, Emile Vandevenne, Henri Hannay, les curés Smets, Otte et Gilissen ; Fondation en l’honneur de la Ste Croix et de la Ste vierge. Dimanche 22 juin : messe du 12e dimanche. 9 h : Anniv. Joseph Swennen ; Anniv. Léon Père ; Anniv. Jeanne Stassart ; Anniv. Guillaume Lhœst et Fany Teate ; Anniv. Joséphine Larminier, son épx. Henri Poncelet, leurs enfants Léona et Joseph et en anniv. Elise Bronckart ; Joseph Vandevenne, Marie-Jeanne Stassart, leurs parents, enfants et petits-enfants ; Louise Stassart, Désiré, Joseph et Louis Vandevenne ; Julien Hannay, Jeanne Vandevenne, leurs enfants et les défts de la famille ; Mademoiselle Stassart, Suzanne Stassart et Ernest Voyeux ; Henri Hannay, ses parents, frères et sœur, Joseph Vandevenne, Joséphine Stassart et leur fils Emile ; Jules Jacques, ses parents et les familles Jacques-Dans ; Epx. Vincent-Massillon, leur fils Jean, les épx. Smolders-Moreau et défts des familles apparentées ; Nicolas Hannay et la famille Hannay-Delvaux ; Pascale Dandoy ; Famille Daenen-Larminier et Poncelet-Larminier ; Robert Moreau et les défts des familles Moreau-Stassart et Vaes-Stassart.

Dimanche 15 juin : messe du 11e dimanche. 9 h : Familles Justin Ramackers-Lambrechts, Bonnechère, Devivier et Corin ; Familles Humblet-Prosmans, Nulens et Dethier ; Ernest Claesen et son fils Pierre ; Fondation mademoiselle Aline Mélon ; Fondation en l’honneur de Notre-Dame pour les défts de Kemexhe ; Fondation en l’honneur de Ste Catherine.

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DIOCÈSE DE LIÈGE

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Retrouvez l’agenda du diocèse sur http://liege.diocese.be et l’information en continu sur www.InfoCatho.be

Cité ardente : une foi qui s’invite jusque dans les kots Née à Lyon en 1973, la Communauté du Chemin Neuf est une communauté catholique à vocation œcuménique. Présente dans une trentaine de pays, elle est installée en Belgique depuis 1992. Active auprès des jeunes, elle anime deux kots chrétiens au cœur de Liège. Le «Kot for God» dont dépend aussi le «Carmelkot» (Carmel de Mehagne) sont des lieux très conviviaux qui privilégient les études et offrent aux étudiants qui le souhaitent une occasion particulière de partager leur foi. Atypiques, ces kots proposent une formation chrétienne tout au long de l’année scolaire. Une soirée de rencontre est organisée par les kots tous les quinze jours sur un thème choisi par les «kokoteurs». Au cours de l’année, trois week-ends jeunes sont proposés durant lesquels sont programmés des rencontres, prières, louanges et temps de détente. Au Carmelkot d’Embourg, les locataires ont la possibilité d’accéder au jardin et de partager la vie de prière de la communauté.

Etudiant et ami du Christ A deux pas de la gare des Guillemins, le kot Saint-Damien propose aux étudiants une vie estudiantine dans la spiritualité de la communauté de Tibériade. Le Christ est au cœur des préoccupations des colocataires qui reçoivent un support spirituel par la prière. Dans les pas des frères et sœurs de Tibériade, le kot Saint-Damien propose un apprentissage de vie en communion tout en promouvant la réussite des études dans une vie de prière et de charité fraternelle.

Photos : Kot Logos

Vivre un témoignage de foi quotidien tout en réussissant ses études et jouir de l’ambiance estudiantine, tout est possible dans la Cité ardente. À travers les différents kots chrétiens qu’elle héberge, la ville de Liège redonne à la foi un souffle de jeunesse.

Vivre un témoignage de foi quotidien tout en réussissant ses études.

Un «vivre ensemble» unique Le kot à projet Logos a la particularité d’être co-organisé par les jésuites et les dominicains de Liège. Les étudiants intéressés par le projet doivent se montrer investis dans leurs études et s’engager dans une vie communautaire. Chaque année, la nouvelle équipe de kokoteurs imagine un nouveau «vivre ensemble» qui établit notamment la gestion des lieux, qui concerne la préparation de certains repas et qui suscite un esprit commun. Tous les quinze jours, un dominicain et/ou un jésuite se joint au groupe pour partager un souper convivial suivi d’un temps de prière. Le kot Logos n’accepte pas les étudiants de première année. Le Séminaire épiscopal de Liège offre également aux étudiants masculins l’opportunité de koter dans un espace chrétien. Une vie spirituelle commune n’est toutefois pas proposée. Les étudiants peuvent bénéficier d’une chambre spacieuse et lumineuse et ont le choix entre la formule demi-pension ou pension complète. Ils peuvent également

profiter de certaines facilités de la maison : cuisine communautaire, salle TV, utilisation gratuite du centre sportif du séminaire, bibliothèque et médiathèque, etc. I Sophie Timmermans Kot for God : rue de l’Université, 28 à 4000 Liège (à 150 mètres de la place du 20 août, ULg), et Carmelkot : carmel de Mehagne - chemin du Carmel, 27 - 4053 Embourg (Muriel d’Hoffschmidt, foyermehagne@chemin-neuf.be 04 365 10 81 et 0472 27 35 96) Kot Saint-Damien : rue de Serbie à 4000 Liège (infos : sœur Bénédicte - Fraternité de Tibériade - B-5580 Lavaux-Sainte-Anne - Fax : 084 38 71 91, tiberiade@skynet.be) Kot Logos : rue Trappé 12 à 4000 Liège (père Paul Malvaux, sj : paul.malvaux@swing.be et Didier Croonenberghs, op : d.croonenberghs@ dominicains.be, http://www.opsj.be/index.php/ kot-logos) Séminaire épiscopal de Liège (Mme Laura Cipriani - rue des Prémontrés 40 - 4000 Liège 04 223 73 93).

Médias Catholiques Belges Francophones (mcbf.be) – CCMC asbl – Chaussée de Bruxelles, 67/2 à 1300 Wavre – tel : +32 (0) 10/235 900 – info@mcbf.be Administrateur délégué : Luc Tielemans, diacre – Directeur adjoint : Cyril Becquart - Directeur de la rédaction : Jean-Jacques Durré – Responsable de l’information : Thierry Graulich – Secrétaire de rédaction : Matthieu Hargot – Accompagnement des paroisses : Anne-Françoise de Beaudrap et Thierry Graulich Les contenus rédactionnels et les images fournis par les paroisses et les Unités Pastorales sont publiés sous leur entière responsabilité. Fil info : redaction@mcbf.be – L’actualité en continu : www.InfoCatho.be En coréalisation avec Bayard Service Edition – Parc d’activité du Moulin, allée Hélène Boucher BP60090 – 59874 Wambrechies CEDEX

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