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N°13 Nov.-Déc. 2 0 1 4 SUPPLÉMENT AU JOURNAL D I M A N C H E NO :
AGRÉGATION
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«Chaque jour a une histoire qui mérite d’être racontée, parce que nous sommes faits d’histoires.» Eduardo Galeano
BONNES NOUVELLES
DE HESBAYE AL CA HI ER PA RO IS SI DU DOYEN NÉ DE HESBAYE
La bénédiction de Saint Hubert sur toute créature Association Saint Bruno - Marseillee
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Jean-Claude Gianadda de retour à Braives
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Saint Martin, fêté le 11 novembre
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L I VRE
Nourrir l’humanité, c’est un métier. Le spectacle du même nom a fait un triomphe partout en Belgique. Le 15 octobre est sorti de presses un livre documentaire, largement photographique, qui restitue à merveille la vie quotidienne des agriculteurs de nos régions. De nos jours, le secteur primaire n’emploie plus que 1 % de la population belge. Les récentes crises du lait ou les manifestations des fermiers nous rappellent ponctuellement le malaise qui grandit dans la profession. Ces «nourrisseurs» de l’humanité ont de plus en plus de mal à faire entendre leur voix dans un monde où la croissance économique est le mot d’ordre. Le GAL Romana, une association qui œuvre pour le développement local dans les communes de Rochefort, Marche-en Famenne et Nassogne, propose avec ce livre, de faire connaître la vie de ces travailleurs. Les photographies de Daniel Fouss sont superbes et entrent dans l’intimité des petits producteurs, sans jamais tomber dans le misérabilisme.
Le respect du produit On retrouve dans l’ouvrage quelques agriculteurs rochefortois qui ne demandent qu’à être reconnus dans leur travail. Ils investissent principalement dans le circuit court. Au fil des pages, on croise aussi la route de la Brasserie de la Lesse, dont les bières rencontrent peu à peu le succès. Cette coopérative souhaite «relocaliser l’économie» en travaillant avec des produits de la région, ce qui créé de l’emploi et du lien entre habitants d’une même terre. Leurs interviews, présentes dans le livre, piquent la curiosité du lecteur et donnent envie de découvrir leur production.
Des photos, un spectacle, une expo Cet ouvrage, disponible depuis le 15 octobre, pose des questions d’actualité, telles que le sens du travail, les valeurs que nous ont laissées nos parents et celles qu’on voudrait léguer à nos enfants. Il s’inscrit également dans un projet plus vaste, avec la pièce de théâtre Les carottes sont presque cuites, entièrement jouée par des agriculteurs de la région. Ce spectacle sera joué au Centre Culturel des Roches en mars. I Nicolas Canta / EdA
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Au service des chrétiens du diocèse Portrait de Geneviève Iweins, responsable de la librairie diocésaine «Siloë» à Liège. La rédactrice d’Embourg a reçu son témoignage.
M. L. Chapelle / Regards croisés
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Un hommage aux agriculteurs
Quelle place voudrais-tu donner à Siloë dans l’Église de Liège ? Je voudrais que la librairie soit pleinement au service du diocèse ; qu’elle écoute, accueille et soutienne les paroisses, les professeurs de religion, les animateurs. En quoi te sens-tu chrétienne en action dans ton rôle chez Siloë ? J’ai toujours essayé d’être chrétienne partout : quand j’étudiais à l’ULB, dans mon travail dans de grosses sociétés, comme gestionnaire des ressources humaines ou dans l’animation. Je suis heureuse de servir l’Église, de répondre à ceux qui sont en recherche de sens et de travailler dans un esprit de droiture et d’honnêteté dans une institution qui a un autre objectif que de gagner beaucoup d’argent. Tes responsabilités dans le guidisme ont-elles influencé tes choix professionnels et en particulier ton engagement chez Siloë ? Bien sûr, mes expériences en animation et en gestion d’équipe de même que mes formations universitaires et professionnelles sont très importantes dans mon travail. Je suis entre autres agrégée de l’enseignement donc je comprends et peux aider les enseignants, les animateurs. Un souhait ? Je voudrais aussi que davantage de personnes ayant des compétences et des connaissances pointues les mettent au service de l’Église car c’est un beau chantier qui permet de concilier éthique et professionnalisme. I Marie-Louise chapelle (UP Notre-Dame des Sources) Contact : Librairie Siloë Liège, Rue des Prémontrés 40, 4000 Liège (parking gratuit dans la cour) – Tél. 04 223 20 55 – Mail : liege.silœ@gmail.com Tout est sur le site www.librairie-silœ-liege.be : les nouveautés, des suggestions de lecture, l’avis des lecteurs et les renseignements pratiques.
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E N T RET I EN AV EC J E AN - CL AUD E G I A NA D D A
Son nom ou son visage ne vous disent peut-être rien. Vous ne l’avez sûrement jamais entendu à la radio ou vu à la télévision. Jamais il n’apparaît dans des hit-parades. Anti-vedette, il est pourtant très demandé auprès des groupes de jeunes, des paroisses et des communautés. Qui ne connaît pas ses chansons ? Trouver dans ma vie ta résence, Chercher avec Toi Marie, Qu’il est formidable d’aimer, Rêve d’un monde, Love, Bénie sois-tu, Marie, Troubadours et baladins… La liste serait longue ! Ce chanteur chrétien viendra le dimanche 23 novembre à 15 heures en l’église paroissiale de Braives pour un concert haut en couleurs. C’est la troisième fois que Jean-Claude Gianadda, ce «Troubadour du Bon Dieu», vient à Braives à l’invitation d’un membre du conseil de l’unité pastorale. Il animera un après-midi de chansons et de prière avec le succès qu’on lui connaît. Entrée gratuite.
Qu’est-ce qu’un chanteur chrétien ? Un chanteur, c’est quelqu’un qui rencontre les gens, qui fabrique des émotions, qui dévoile une partie de son âme… Ce même chanteur est chrétien lorsque il a, pour arrière fond, l’Évangile… Vous avez écrit plus de 800 chansons, n’a-t-on pas l’impression de se répéter ? Mes chansons sont ma vie… Ecrire est une thérapie. Ecrire, c’est toujours tourner autour du même pot. Mais, dire qu’on écrit toujours la même chanson me paraît inexact. Je pense plutôt qu’on écrit une seule chanson qui se prolonge morceau par morceau.
Qu’avez-vous fait pour «durer» pendant 40 ans ? Rien. Je n’ai rien fait. D’abord, je n’ai jamais vraiment cru que cela durerait 40 ans… Par contre, je me suis souvent dit que, si cette activité chantée est l’œuvre de Dieu, ça durera le temps qu’Il aura décidé que ça dure. Si c’est l’œuvre d’une personne,à ça capotera et ça disparaitra un jour ou l’autre…
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Tous les renseignements sur ce chanteur se trouvent sur son site : http://www. associationsaintbruno2.fr/
U N C H A N T D E L’AV EN T
«Apprends-nous, Seigneur, à te choisir…» Refrain : Apprends-nous Seigneur, à te choisir chaque jour, À redire ton «OUI» dans notre vie ! Apprends-nous à vaincre nos peurs Pour chanter ici ou ailleurs Nous l’avons vu, nous l’avons entendu. 1.- Pour partager nos chances, Seigneur, viens, rejoins-nous ; Pour libérer nos danses, Seigneur, chante avec nous ! 2.- Pour découvrir l’auberge, Seigneur reste avec nous ; Pour choisir l’autre berge, Seigneur, éclaire-nous !
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Jean-Claude Gianadda en concert à Braives
En prélude au concert du 23 novembre, (lire ci-contre), voici quelques propos tenus par le chanteur français à une journaliste :
Qu’est-ce que le talent ? Brel disait : «Un artiste est celui qui a mal aux autres…» Le talent, c’est peut-être de rejoindre les gens, d’exprimer leur rêve… J’ai remarqué que le mot talent est utilisé même par des personnages politiques. Dans leur esprit c’est une compétence, une aptitude à faire face à l’incertitude, donc à la prise de risques comme enjeux de la réussite économique…Le talent est certainement une force qui fait que chacun est unique. C’est Robert Hossein qui disait : «Le génie, c’est 18 heures de travail par jour, le talent, c’est d’en trouver aux autres.»
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3.- Pour rencontrer nos frères, Seigneur, rassemble-nous ; Pour devenir prière, Seigneur, apaise-nous ! 4.- Pour témoigner et vivre, Seigneur marche avec nous ; Pour voir venir, te suivre, Seigneur, viens avec nous ! I Paroles et musique : Jean-Claude Gianadda Extrait du disque «Contempler».
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Patrick Bonte de l’enfer au paradis Le Vicaire épiscopal chargé de la vie consacrée, Croisier à Hannut, a vaincu ses démons – difficultés de langage, d’écriture, timidité – pour rayonner. Il a trouvé la paix intérieure pour mettre le Christ – et les plus délaissés – au cœur de sa vie. et un petits services. «Je me suis investi dans la Communauté de L’Arche et j’ai suivi les cours de catéchèse pour personne handicapée mentale. Le service, souligne Patrick Bonte, fait partie de la vocation. Voir quelqu’un sortir de ses épreuves et souffrances constitue le plus grand bonheur. C’est ainsi que j’ai découvert qu’être prêtre, ce n’est pas seulement parler mais c’est aussi servir et témoigner de Celui qui est au centre de ma vie, par ma manière d’être.»
On est fasciné par son regard doux, un sourire du même tonneau et une main longue et large qui s’ouvre tendrement. Sa taille de basketteur américain n’interpelle que bien plus tard. Son discours est posé, clair et net comme une démonstration mathématique. On est conquis par la gentillesse, l’équilibre de cet homme qui a vécu l’enfer sur terre : railleries dues à sa taille qui le suivent depuis son enfance, à ses difficultés d’élocution datant de ses premiers mots, à ses échecs scolaires, sa peine à lire et étudier pendant sa jeunesse. Il a heureusement souvent reçu de l’aide et des encouragements. Lui qui jusqu’à ses 30 ans a cru, dans ses cauchemars, avoir une lame de rasoir dans la bouche, reconnaît avoir voulu en imposer en haussant parfois le ton. Mais des amis lui firent comprendre qu’il faisait fausse route et, s’il a changé de voix, il reste fidèle aux plus démunis.
Église de Liège
Deux retours en Afrique
Premières grosses difficultés Les événements qui ont marqué en 1960 l’Indépendance du Congo ont amené sa jeune maman à fuir Kongolo pour gagner le lac Tanganyka puis Dar es Salam, emmenant Patrick âgé de 3 ans et sa jeune sœur ; le papa, agronome, bouclant les dernières valises. Pendant le retour en Belgique, au cours duquel sa maman fondit de 20 kilos, les nouvelles du Katanga n’étaient que meurtres et pillages. «Cela a pu, dit le Père Bonte, compliquer mon élocution, – j’avais déjà tendance à trébucher sur les mots – et ajouter des handicaps à ma dyslexie et au poids d’assumer ma grande taille.» Arrivé à Braives d’abord, il passa à Blehen puis Hannut. «Même si des professeurs m’ont aidé, dit-il, j’étais toujours en retrait. Des élèves me disaient grand et bête ; j’avais des difficultés à m’exprimer, à écrire sans faute…» J’ai eu l’impression d’être trahi et humilié quand ado, j’avais parlé à ce compagnon de mon intérêt pour la prêtrise ; un secret vite divulgué. Dès l’école primaire, cet acolyte s’intéressait au christianisme. «J’appréciais, dit-il, ces rencontres avec Jésus-Christ à travers la Bible et ses récits ; il était mon guide et mon confident.» Si ses parents voulaient qu’il fasse des études profanes avant la prêtrise, sa maman lui apprit à prier tandis que son papa, très pratiquant aussi, avait un côté plus pratico-pratique partagé par le Père Bonte.
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Des aides comme une grâce Il progressa dans sa foi grâce aux eucharisties vécues intensément aux camps scouts, au curé de campagne de son enfance, à ce prêtre ancien résistant et animateur des Fraternités de Mareuil en Champagne, à cet aumônier des éclaireurs, à ces visites de personnes âgées. Pourtant, à 18 ans, s’il opte pour des études d’infirmier ses parents le poussent à s’inscrire à Gramme en ingénieur industriel, lui qui avait un don pour le dessin. Cela dura un trimestre… Au noviciat chez les Croisiers, il découvrit la vie contemplative, la prière, les lectures spirituelles, les cours de spiritualité et la vie communautaire comme un lieu privilégié pour s’ajuster à Jésus. Il dut étudier la philosophie durant deux années. Ce fut un combat contre des abstractions qu’il ne surmonta que grâce à l’aide de ses condisciples. Puis, pendant ses études de théologie chez les Jésuites de Saint Michel à Bruxelles, relève-t-il, «J’ai eu l’aide de gens savants qui m’ont permis de combler mes lacunes en lecture en trouvant des ouvrages à ma portée. Mais j’étais toujours paralysé par mes difficultés d’élocution que je jugeais incompatibles avec une vie de prêtre.» Comme il disposait d’un peu de temps libre, il s’amusa à rendre mille
À la place du service militaire, il effectua un stage en Afrique. «J’étais ravi par ces jeunes adultes vivant en brousse qui entraient dans le message de l’Évangile avec justesse et profondeur. J’avais plus à recevoir qu’à donner. Ils étaient plus proches de Jésus-Christ avec leur cœur que moi avec ma tête». Son retour comme prof au collège Sainte Croix à Hannut fut un échec. En cause, toujours son handicap à s’exprimer en public. «Ces sourires des élèves quand je faisais des fautes de diction m’humiliaient, j’en faisais des cauchemars chaque nuit.» Puis, il repart 6 ans au Kivu comme assistant du responsable du noviciat des Croisiers. «Et là, ces jeunes pardonnaient mes erreurs, dit-il, ce fut une richesse de vivre ensemble avec des cultures différentes.» Enfin, il fit une retraite de 30 jours, appliquant la méthode de se mettre en position d’écoute contemplative en priant des passages d’Évangile où Jésus-Christ prend l’initiative de rencontres en douceur et humilité. Impliqué dans la vie de sa communauté de Croisiers à Hannut, il devint Prieur en 97 et le resta pendant 15 ans ; il s’occupait aussi du PO du Collège Sainte Croix. Monseigneur Jousten lui demanda d’être délégué épiscopal pour la vie consacrée. Trois jours par semaine qui lui permettent «de rencontrer entre autres, dit-il, des sœurs aînées, ces prolétaires de l’Église du XXe siècle (souvent 16 heures par jour), consacrées à Dieu et au prochain. Elles ont servi l’Église de Liège pendant de très nombreuses années. Par reconnaissance, il est important de leur rendre des services au nom de cette même Église.» I Thierry De Gyns, Église de Liège
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Faut-il aller à la messe du dimanche ? Cette question se pose pour la plupart de ceux qui nous entourent. Ils sont chrétiens par tradition familiale, baptisent leurs enfants, se marient à l’église, demandent des funérailles pour leurs défunts… mais ne vont pas à la messe le dimanche. Très souvent aussi, très curieusement, ce sont les mêmes personnes qui se scandalisent lorsque l’Église met des balises à la pratique des sacrements. Par exemple en matière de remariage des divorcés, d’accès au parrainage des baptisés, etc. C’est curieux, mais finalement logique si le sens profond de ce qui se vit lors de la célébration des sacrements de l’Église est perdu de vue. Dès lors, à la fois tout est permis et rien n’est utile. Certains arguments entendus contre «l’obligation dominicale» : – Le Christ Lui-même n’a-t-il pas pris des libertés avec les prescriptions religieuses de
son temps ? N’a-t-Il pas dit : «Le sabbat a été fait pour l’homme et pas l’homme pour le sabbat» (Mc 2, 27) ? – L’essentiel n’est-il pas de croire personnellement ? Pas besoin de me déplacer pour cela. C’est la foi qui sauve, rien d’autre. – La plupart de ceux qui vont à la messe, y vont par réflexe conditionné, ou pour observer la toilette des voisines, ou pour dire du mal des voisins. Alors moi…. Et les arguments pour se scandaliser des limites mises par l’Église pour certains sacrements : – Comment ? Ma fille ne peut se marier à l’église ? OK, elle n’est pas croyante et elle épouse un divorcé. Mais c’est dégoûtant. L’Église refuse donc qu’elle soit sauvée ? – Le parrain de mon fils ne peut être musulman ? Quel manque de tolérance !
UP Bœtendael (Uccle)
Chronique sous forme de questions-réponses par le diacre Jacques Beckand.
Finalement, nous avons bien des réponses spontanées à tout cela. Mais, qu’en est-il vraiment et quelles sont les raisons qui justifient les recommandations de notre Église en matière de messe dominicale et d’autres sacrements ? Réponse ci-dessous.
En réponse, «tu ne peux pas lui poser un lapin» «Faut-il que» j’aille à la messe le dimanche ? Oui, il faut que. Pas parce que Dieu annihile ta liberté, mais parce que le bonheur du chrétien, donc ton bonheur, se trouve dans l’accueil et la célébration concrète de l’amour que Dieu t’offre. que tu ailles rencontrer ton fiancé.» Non ? On peut aussi se dire que Dieu est partout et donc pas la peine de se déranger pour aller à l’église. Oui mais voilà, notre religion n’est pas une simple croyance. Depuis que Dieu s’est incarné en Jésus-Christ, nous sommes appelés à vivre son amour de façon tout aussi incarnée. À l’eucharistie, le Christ nous attend pour un véritable «corps-à-corps» avec Lui. Ce corps-à-corps se manifeste bien sûr par le saint sacrement, corps du
Christ partagé et consommé pour être en «commune union» avec Lui. Ce corps-à-corps se manifeste aussi par l’assemblée des fidèles, elle aussi «corps» du Christ, dans lequel nous nous insérons pour en faire part. Et si malgré tout, on ne veut pas prendre au sérieux les paroles du Christ «Vous ferez ceci en mémoire de moi», tournons-nous à nouveau vers nos fiancés évoqués plus haut. Imaginons que la fiancée, à notre «il faut que tu cesses de poser des lapins à ton fiancé», nous réponde «pas la peine, je pense à lui»! Personnellement, je ne miserais pas un sou sur la pérennité de cet amour-là. Et vous ? I Diacre Jacques Beckand On s’ennuie à la messe ? Peut-être que l’on y cherche alors autre chose que Celui qui s’y donne. Mais cela, c’est une autre histoire….
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Imaginons une amie qui snoberait les rendez-vous hebdomadaires d’un fiancé fou d’amour pour elle. Tu lui conseillerais vite : «Si tu crois vraiment que ton bonheur se trouve dans cette histoire d’amour, il faut
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«Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent !» Jacques Bihin
(Jésus) J’ai de l’argent, j’ai de quoi vivre et de quoi partager ; comme curé-en-Belgique, je suis payé par l’État, régulièrement, et mon avenir semble être assuré, d’autant plus que j’appartiens à une Congrégation religieuse, les Pères du Saint Esprit. Je crois pouvoir dire que «je ne sers pas» l’argent, mais que «je me sers de» l’argent… Et que par mon engagement de prêtre parmi vous, «je gagne» mon argent… Je pourrais avoir la conscience tout à fait tranquille, échapper à la Parole de Jésus. Je pourrais même lui dire que, comme charpentier, il a travaillé lui-même pour vivre, et qu’il a accepté de faire payer son travail, pour faire «bouillir» la marmite, chez lui à Nazareth… Mais la PAROLE d’aujourd’hui, il l’a dite, alors qu’il était sur les routes de Palestine et qu’il n’avait pas «de pierre où reposer sa tête». Or je vis dans un monde, nous vivons dans un monde où des hommes, des femmes et des enfants n’ont pas de «pierre où reposer leur tête», ni de quoi «faire bouillir la marmite», dans un monde où des enfants meurent de faim… Peut-on avoir l’âme en paix, dans un monde pareil, même si ON NE SERT PAS L’ARGENT, mais qu’on en a ? Notre pape ne cesse de nous répéter : «Je veux une Église pauvre pour les pauvres.» SERVIR L’ARGENT… n’est-ce pas le grand mal de notre temps, la plus grande menace pour l’avenir de notre terre ? et des hommes qui y vivent ? SERVIR L’ARGENT : c’est la tentation qui est sans doute née avec l’argent. Quand le peuple de Dieu est sorti de l’esclavage d’Egypte, à la suite de Moïse, il a emmené avec lui «de l’argent, de l’or». Quand Moïse, un jour, s’est attardé auprès de Dieu, sur la montagne, le peuple a dit à Aaron, son frère : «Allons, fais-nous un Dieu qui aille devant nous… !» Aaron leur dit : «Otez les anneaux d’or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles, et apportez-les moi.» Aaron reçut l’or de leurs mains, le fit fondre dans un moule et en fit une statue de veau (!) ; alors ils dirent : «Voici ton Dieu, Israël, celui qui t’a fait monter du pays d’Egypte !»… Si Jésus s’en mêle, ce n’est pas pour nous parler d’ARGENT, mais de l’HOMME ! I Père Charles Weynand, curé de Lens St Rémy
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UNITÉ PASTORALE DE CRISNÉE-OREYE C R ISN ÉE Samedi 8 novembre : messe du 32e dimanche. 18 h : Jules Jacquemotte, Jeanne Depas et parents défts ; Suzanne keyen et parents défts ; Honoré Ernes et défts des familles Ernes et Defalle. Samedi 15 novembre : messe du 33e dimanche. 18 h : Roger Denomérenge et défts des familles Denomérenge-Lombard et Nandrin-Jorssen ; Jean Peters, Annette Kerstenne et parents défts. Jeudi 20 novembre. 18 h : Fondation défts de la famille Batta ; Fondation défts de la famille Deltour-Depas. Samedi 29 novembre : messe du 1er dimanche de l’Avent. 18 h : Paul Marneffe, Maria Lahaye et parents défts ; Armand Denomérenge, Louise Tombal et défts des familles Denomérenge-Tombal ; Albert Tombal, Simone Lahaye et parents défts ; Arthur Lahaye, Bertha Depas et défts des familles Lahaye-Depas ; Jeanne et Hubertine Jacquemotte et parents défts. Samedi 6 décembre : messe du 2e dimanche de l’Avent. 18 h : messe des familles : Louis Leduc, Marie-Louise Raymackers et Léon Materne ; Nicolas Denomérenge, Phina Jacquemotte et par défts ; Albert Denomérenge et défts des familles Denomérenge-Depas. Jeudi 11 décembre. 18 h : Fondation défts des fam. Lahaye-Leduc. O R EYE Dimanche 9 novembre : messe du 32e dimanche. 10 h 30 : Léonie Bousmanne, Joseph Vandersmissen et leurs familles. Mardi 11 novembre : Armistice. 10 h 30 : Anniv. Franz Vanderhauwart. Jeudi 13 novembre. 18 h : Familles Marchal-Daris-Grard et l’abbé Convent ;Paul Boden, Christiane Noël et famille Lucas-Seny. Dimanche 16 novembre : messe du 33e dimanche. 10 h 30 : Thérèse Denis, Francis Dierkx, Arnaud Piron, les épx Dierkx-Driesmans et Piron-Peeters ; Georges Materne et familles Materne-Jacquemin et Geron-Defourny. Dimanche 23 novembre : Christ Roi. 10 h 30 : fête de la foi pour tous : Familles Botty-Vilour et Lahaye-Lahaye Jeudi 27 novembre. 18 h : Christiane Noël, Paul Boden, Josée Lucas et famille Lucas-Robert ; Epx. Henri Miévis-Burton et leur fils Christian, les épx Guillaume Uytdenbrouck-Burton et Hélène Collin Dimanche 30 novembre : messe du 1er dimanche de l’Avent. 10 h 30 : 19e anniv. Séraphine Ory ; Pascale Dandoy et son papa. Dimanche 7 décembre : messe du 2e dimanche de l’Avent. 10 h 30 : Joseph de Sart ; Epx. Winsels-Gilot et parents défts ; Christiane Noël, Paul Boden et famille Lucas-Seny.
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Prière à Saint Martin Fêté le 11 novembre, St Martin est aussi le saint patron de l’église de Fize-le-Marsal. Dieu notre Père, tu nous as donné en Saint Martin un vrai disciple de Jésus et un guide sûr pour notre foi : en partageant avec le pauvre, il a reconnu le Christ ; en abandonnant les armes de la guerre, il est devenu bâtisseur de la paix ; en rassemblant des frères pour la prière, il a été l’apôtre des campagnes. Eclairés par sa vie et soutenus par sa prière, nous te remercions pour tant de grâces et nous te demandons de renouveler tes merveilles : viens à notre aide et guéris notre cœur, notre corps et notre esprit pour que rien ne nous sépare de ton amour. Amen.
TH YS Samedi 8 novembre : messe du 32e dimanche. 16 h 30 : messe. Mardi 25 novembre. 18 h : messe.
LEN S SU R G EER Dimanche 9 novembre : messe du 32e dimanche. 9 h : Epx. Derwa-Tibo, leur fils Lambert, les épx. Leduc-Defalle, leur file Danielle et les défts des familles ; Famille Delcourt et Petit ; Familles Bartholomé et Balaes.
G R A N D V ILLE Mercredi 12 novembre. 9 h : Epx. Malchair-Mangon et Germaine. Samedi 15 novembre : messe du 33e dimanche. 16 h 30 : 30e anniv. Alexis Maillard ; Patrick Vliermael et les familles Defalle-Stevaux et Vliermael-Pire ; Familles Filippini et Happart ; José Dawir, son petit-fils Jeanjean, ses parents les épx Dawir-Pinte, les défts de la famille et Jules Neven ; Jos. Derwa et Josée Butenaers son épouse ; M. l’abbé Keppenne. Mercredi 26 novembre. 9 h : Georges Tibo, son épse Rose Vanekan, leur petit-fils Georges, parents défts et Fernand Materne.
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B ER G IL E RS Mercredi 19 novembre. 9 h : Pour les membres de la confrérie de Saint Christophe. Samedi 6 décembre : messe du 2e dimanche de l’Avent. 16 h 30 à Grandville : Epx. Hector Dandoy et Mary Louwette et parents défts ; Josée Billen ; Fam. Renard-Keppenne ; Jeanne Gobiet. Mercredi 10 décembre. 9 h : Pour les membres de la confrérie de Saint Christophe.
O D EUR Vendredi 21 novembre. 9 h : Fondation famille Depaifve-Degive ; Fondation épx Dupain-Vanderquaeden et leurs enfants Joseph et Suzanne. Dimanche 7 décembre : messe du 2e dimanche de l’Avent. 9 h : Familles Franssen-Fraikin et Monique Latet ; Fondation famille Depaifve-Degive. Vendredi 12 décembre. 9 h : Fondation famille Velroux ; Fondation fam. Depaifve-Degive.
K EMEX HE Dimanche 16 novembre : messe du 33e dimanche. 9 h : messe.
FIZE-LE-MA R SA L
DR
Vendredi 14 novembre. 9 h : messe. Vendredi 28 novembre. 9 h : messe.
OTR A N G E
Nouvelle émission
“En débat” sur RCF Liège 93,8 FM Tous les vendredis à 11h30 et rediffusion le samedi suivant à 12h00 et le dimanche suivant à 06h00. Présentée par J.-J. Durré
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Mardi 18 novembre. 18 h : Epx. Monfort-Renquin, Volont-Montfort et enfants ; Joseph et Nadine Missotten, les épx Missotten-Roosen et Giroulle-Collard et parents défts ; Jean de Schaetzen et famille de Schaetzen ; Famille Digneffe-Tombal et Robert-Louette. Mardi 9 décembre. 18 h : Fondation famille Lemestré-Vranken.
SUR
Dimanche 23 novembre de 10h45 à 11h30: Fête de Jésus Christ Roi de l’Univers depuis l’église du couvent Saint-Dominique à Bruxelles.
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DIOCÈSE DE LIÈGE
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Retrouvez l’agenda du diocèse sur http://liege.diocese.be et l’information en continu sur www.InfoCatho.be
Tous égaux devant la Parole de Dieu Les chrétiens peuvent s’initier à lire la Bible et à s’imprégner de la Parole de Dieu sur quinze grands domaines différents (de l’art à la catéchèse, sans oublier la recherche de sens), et en de nombreux lieux du diocèse (et même au-delà). Le site Internet www.formations-chretiennes.be fait l’inventaire de ce qui est organisé au Centre diocésain de formation (rue des Prémontrés 40, à Liège) et de manière délocalisée, en paroisses. Parce qu’il y a urgence à ancrer notre vie de chrétiens à la Source : «Toute démarche, toute prière, toute eucharistie, toute communion, toute célébration, toute animation, tout rite, que nous vivons dans nos grandes et petites communautés doit d’abord et avant tout être une écoute attentive, fervente, patiente du Seigneur qui nous parle… Sans quoi nous bâtissons sur du sable, aussi brillantes puissent apparaître nos initiatives… » Henri Bastin, doyen de Malmedy, se bat pour cela depuis des années, et avec succès : «J’ai lancé les “Tables de la Parole” dans tous les lieux de nos paroisses qui ont bien voulu s’y ouvrir. Pour moi, c’est une question de vie ou de mort quant à la foi dans nos régions !… »
Comprendre la Bible avec son cœur Dans l’unité pastorale de Malmedy, les Tables de la Parole existent depuis 4 ans. L’équipe locale a raconté, dans un numéro de son édition Quoi de neuf ?, comment se passent ces rencontres. Par exemple, Marie-Claire témoigne : «Je rejoins un petit groupe dans une maison de Malmedy ; nous sommes entre six et dix personnes, assises autour d’une table. L’un d’entre nous prend en charge l’animation de la soirée suivant un canevas très précis, pour éviter les digressions ; il gère le temps, les échanges, il guide la prière. Nous commençons par invoquer l’Esprit saint pour qu’il nous éclaire et permette à chacun
© St-Benoît-au-porte-d’Avroy
Le service diocésain de pastorale biblique fait connaître un éventail de formations qui permettent à tous, en unité pastorale, de se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu.
Découvrir la Parole de Dieu de manière ludique et conviviale. de comprendre avec son cœur un texte biblique, souvent l’Évangile du dimanche suivant. Le déroulement alterne lectures du texte à voix haute et explications brèves, relevé des mots ou phrases qui interpellent, ce que le Seigneur me dit ce soir, ce que je lui réponds. Chacun reste libre de s’exprimer ou non. Nous terminons par une prière d’intercession très simple : chacun dit les noms des personnes qu’il souhaite confier à Dieu et le Notre Père clôture notre prière.» Cette démarche de lectio divina a aussi été initiée auprès des élèves de secondaire. «Et ça marche !, raconte Jean-Pierre Koch. Il faut évidemment installer un climat de confiance et d’écoute afin que les élèves, lors des moments de partage, osent dire ce qu’ils ont écrit. » Dans de nombreux lieux du diocèse, l’étude de la Bible en petits groupes s’est mise en place. Dans certaines paroisses, c’est inclus dans la préparation des fiancés
au mariage. Dans d’autres, la lecture de la Parole de Dieu s’inscrit dans la catéchèse intergénérationelle qui a lieu une fois par mois, comme dans l’unité pastorale Saint Benoît aux portes d’Avroy à Liège : «Chaque enfant qui se prépare à un sacrement (baptême, communion…) est accompagné d’au moins un parent. Dans ce “Dimanche pour Dieu”, nous essayons de donner le goût de la Parole. Par exemple, quand l’Évangile dominical était cette parabole des deux fils (Matthieu 21, 28-31) où l’un dit oui mais ne fait pas, l’autre dit non mais agit quand même, cela a interpellé les familles qui ont vu l’implication concrète de cette Parole d’évangile.» Anne-Marie Delvenne, responsable de cette unité pastorale à Liège, conclut que les enfants et parents redemandent ces temps d’écoute de la Parole pour la prochaine année liturgique ! I Anne-Françoise de Beaudrap
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