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N°11 Sept.-Oct. 2 0 1 4 SUPPLÉMENT AU JOURNAL D I M A N C H E AGRÉGATION
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«Souffle aux autres les bonnes nouvelles que tu reçois ou que tu découvres autour de toi. Le beau est fait pour être partagé.» Abbé Pierre Hannosset
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DE HESBAYE AL CA HI ER PA RO IS SI DU DOYEN NÉ DE HESBAYE
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En septembre, redécouvrons le patrimoine wallon
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Cluny au cœur du Condroz Ce ne sont plus tout à fait les plaines de Hesbaye et ce ne sont pas encore les grandes forêts d’Ardenne, c’est le Condroz. Une région faite de prairies, de haies et de bosquets, de vallons et de collines. Qui pourrait croire que dans ce paysage champêtre, au XIe siècle, le petit village de Saint-Séverin a pris son essor grâce à l’abbaye de Cluny en Bourgogne ? Lorsque l’on compare le clocher de l’abbaye bénédictine de Cluny à celui du prieuré de Saint-Séverin, la ressemblance saute aux yeux. Ces deux-là ont été construits de la même manière. Effectivement, au début du XIe siècle, des moines clunisiens sont venus bâtir un prieuré sur des terres condrusiennes, léguées en 1091, par le comte Gislebert et les siens. Dans la première moitié du XIIe siècle, ils s’attelèrent à la construction de l’église qu’ils dédièrent à leurs saints patrons Pierre et Paul. Les bénédictins français resteront à Saint-Séverin un peu plus de quatre cents ans.
L’abbaye bourguignonne de Cluny, à une vingtaine de kilomètres de Mâcon, symbolise le renouveau monastique en Occident. Commencée au Xe siècle et achevée trois cents ans plus tard, elle fut un foyer de réforme de la règle bénédictine et un centre intellectuel et culturel de premier ordre. Au Moyen Âge, tous les regards se tournent vers Cluny. L’abbaye prospère et essaime en Allemagne, en Suisse, en Italie, etc. Entre 1049 et 1109, le nombre de monastères clunisiens avoisinait les seize cents et les moines qui y vivaient dépassaient les dix mille. Aucune raison, par conséquent, de s’étonner du choix de Gislebert de Clermont, notre comte condrusien. Si la collaboration entre clunisiens et condrusiens fut efficace durant quatre cents ans, rien ne va plus à présent. Difficultés de gestion, d’entretien ou de recrutement ? Désintéressement de Cluny ? Abandon du prieuré par les religieux ? Qui sait ? Quoi qu’il en soit, au XVIe siècle, la communauté monastique quitte Saint-Séverin qui devient propriété personnelle du prince-évêque de Liège, Érard de la Marck (1505-1538). Celui-ci fait restaurer l’église et construire, en lieu et place du prieuré, l’actuel presbytère. C’en est donc fini de la présence
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Au Moyen Âge étaient Cluny… et Saint-Séverin
clunisienne à Saint-Séverin. Reste ce magnifique site classé, riche d’une église romane et de ses trois absides, d’un presbytère et d’un vieux cimetière, d’un étang où s’ébattaient jusqu’il y a peu un couple de cygnes et sa progéniture. Un tableau plein de charme et de poésie. En tendant l’oreille, on pourrait presqu’entendre les chants et les prières des moines…
La beauté intérieure Aussi beau dedans que dehors ! Lorsque le visiteur franchit la porte de l’église des saints Pierre et Paul, il est tout de suite imprégné de l’art roman. Pierres brutes de grès, fenêtres plein-cintre, simplicité, voire ascétisme, du lieu. L’église de Saint-Séverin se distingue pourtant des autres édifices romans du pays par un certain nombre de particularités, telles que l’alternance de piliers et de colonnes, l’entrée occidentale ou les colonnettes juchées sur les piliers. Serait-ce là la touche personnelle d’un moine-bâtisseur de Cluny alliant style bourguignon et style mosan ? Mais le vrai trésor de cette église, aux cô-
tés des pierres tombales et du vieux Christ, ce sont ses fonts baptismaux datant du XIIe siècle. De couleur noire grisâtre, ils sont remarquables et aussi intéressants que ceux de Saint-Barthélemy à Liège ou de l’église Notre-Dame à Furnaux. La cuve baptismale est rare en son genre : carrée, supportée par douze colonnettes, les faces ornées d’animaux et les angles de têtes d’inspiration syrienne. Quelle signification donner à ces sculptures ? Les motivations de l’artiste restent mystérieuses, mais continuent à attiser la curiosité des visiteurs. Tous ceux qui aiment ce qui est dépouillé, simple et vrai, seront séduits par le site de Saint-Séverin-en-Condroz. Aujourd’hui étape sur la route qui mène à Saint-Jacques de Compostelle, le prieuré aurait besoin cependant d’être repensé et rendu à sa destination première de pôle spirituel. Gageons que les forces vives de Saint-Séverin puissent s’unir en communauté, accueillante et fraternelle, pour faire revivre cet ensemble harmonieux, témoin d’un passé monastique hors du commun. I Sylviane Bigaré (MCBF)
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Message des évêques belges LES JOURNÉES DU PATRIMOINE DANS LA RÉGION Les 13 et 14 septembre, les monuments liés aux souvenirs des deux guerres mondiales seront à l’honneur. Petite sélection.
Au cœur de la commune de Remicourt, le village de Lamine présente, au bord de l’Yerne, deux sites classés, datant du Moyen Âge, très proches et liés historiquement : la motte castrale et la tour romane de l’église Saint-Hadelin. Outre leurs valeurs archéologiques, ce sont aussi des lieux de mémoire. La plus meurtrière des batailles en Hesbaye liégeoise entre la Résistance et l’armée allemande s’y déroula, le 16 juin 1944, comme en témoigne une plaque commémorative.
A Waimes (Robertville) Les vestiges de la 2e GM aux alentours de La Fagne de Sourbrodt Du camp militaire d’Elsenborn jusqu’au plateau des Hautes Fagnes subsistent de nombreux vestiges des combats de la 2 e GM, mis en valeur par des stèles ou des panneaux didactiques. Vous verrez l’emplacement du petit camp de prisonniers russes arrivés en mars 1943 au nord de Bosfagne (Sourbrodt). Une croix orthodoxe en est le seul vestige. À proximité, un monument rappelle le souvenir d’avions abattus. En décembre 1944, l’armée américaine avait installé un impressionnant système défensif sur le haut plateau.
Autour des fortins de Bas-Oha Les fortins de Bas-Oha sont des positions fortifiées construites au début de la 2e GM le long de la Meuse. Six des neuf fortins subsistent encore. L’histoire de la Résistance locale sera illustrée par la visite guidée.
Nos villages en temps de guerre Les communes de Braives, Burdinne, Héron et Wanze s’associent afin de proposer des animations thématiques sur les quatre sites. Comment vivait-on durant la guerre ? Recettes, remèdes, trucs et astuces pour survivre en ces temps difficiles seront le fil conducteur des animations proposées. D’autres idées et les détails sur www.journeesdupatrimoine.be
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Motte castrale et tour romane
Ce 4 août, il y a 100 ans que commençait chez nous, la Grande Guerre. Catholiques de ce pays, mais en communion avec tant d’autres qui ne partagent pas notre foi, nous voulons marquer cet événement. Ce n’est évidemment pas la guerre comme telle que nous voulons commémorer, encore moins célébrer. Car la guerre est toujours atroce. Elle n’est jamais un bien. Mais nous voulons rendre hommage aux victimes innombrables de cette guerre, quel que fût leur camp. Et nous voulons honorer la mémoire de tous ceux qui ont combattu et souffert pour ce qu’ils considéraient alors comme leur impérieux devoir patriotique. C’est pour eux tous que nous avons demandé à toutes les églises catholiques de ce pays de sonner le glas, ce lundi 4 août à midi, en nous réjouissant que d’autres confessions ou religions s’y associent à leur manière. Mais nous voulons plus encore, par cette manifestation citoyenne, honorer tous les artisans de paix, qui, après deux effroyables guerres mondiales, ont permis que des peuples jadis ennemis se comportent aujourd’hui comme des partenaires, voire comme des frères. Comme Paul VI le proclama à l’ONU, «jamais plus la guerre !». Nous espérons qu’il en sera ainsi, un jour, pour toute la planète, et pas seulement pour les belligérants d’il y a 100 ans. Car c’est dans la solidarité entre tous les peuples du monde que s’offre à nous l’avenir de l’humanité.
La nature à l’honneur à Verlaine La commune de Verlaine et son comité culturel organisent un concours de photos dans le cadre de la semaine de l’Arbre. Les clichés seront pris de préférence à Verlaine et obligatoirement en Hesbaye liégeoise. Ils sont à rendre avant le 24 octobre. Une exposition sera organisée. Cette expo-concours est ouverte à tous les habitants de la Hesbaye liégeoise. Selon les organisateurs, «cette année, nous souhaitions mettre les agriculteurs hesbignons à l’honneur… Le but est de mettre en avant les interactions qui existent entre l’agriculture et la nature. Quelques exemples qui pourraient être mis en avant : des hirondelles ou autres oiseaux nichant dans l’exploitation, un arbre creux dans un pré ou au coin d’un champ, une bande enherbée, une technique de culture respectueuse de l’environnement…» La remise des prix aura lieu le samedi 22 novembre dans le cadre de la semaine de l’Arbre 2014. Règlement téléchargeable sur www.verlaine.be
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Marie de ma cuisine Je vous salue, Marie de ma cuisine, dans l’odeur de la soupe, du café frais passé, je viens vous dire mes rêves, vous parler de mes doutes, tandis que mes mains ne cessent de travailler… Vous savez, je le crois, les rosées de mon cœur, quand le soleil se lève sur le jardin mouillé, Vous savez, je le crois, les chagrins, les malheurs, les larmes silencieuses, les rêves disloqués… Je vous salue, Marie, quand, comme vous, je sers, j’écoute et je partage, je vous confie tous ceux, qui autour de la table, viennent puiser au plat l’amour distribué, échanger des paroles qui redonnent courage et raniment en leurs cœurs le désir d’avancer… Je vous salue Marie… et je vous remercie d’être là chaque jour, me redisant sans cesse que le plus grand amour est fait d’humilité, de gestes par milliers, pareils et répétés, mais plein d’intensité… Marie, merci de me redire que quand les bols sont vides, si tous les cœurs sont pleins, de ce temps si précieux qu’il m’est donné de vivre, à ma façon, j’ai bien pétri le pain…. Et n’est-ce pas ainsi que votre fils existe ? Et n’est-ce pas ainsi qu’Il s’est rendu présent ? Et n’est-ce pas ainsi qu’Il est toujours vivant ? I Bernadette Thésin
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Prions pour toutes les nations L’évêque de Liège s’est adressé à des pèlerins des quatre coins du monde lors de la messe de l’Assomption à Banneux. «Cette source est réservée pour toutes les nations, pour soulager les malades !» Ces paroles de Marie à Mariette Béco, prononcées en 1933, sont toujours très actuelles ! Toutes les nations ont besoin de se nourrir à la même source, à la source de vie, qui est l’Esprit de Dieu. Elles ont besoin de cet esprit d’amour qui vient soulager nos malades et nos maladies, qu’elles soient physiques, psychiques ou sociales. Aujourd’hui les nations sont parfois malades à cause de l’esprit de violence et d’égoïsme. Des guerres cruelles affligent la Syrie, Israël et Gaza, et surtout l’Irak, où plusieurs centaines de milliers de chrétiens et de Yazidis ont dû abandonner leur maison et fuir au désert pour échapper aux djihadistes. «Des personnes ont été massacrées pour la seule raison de leur appartenance religieuse. Il s’agit d’une offense d’une extrême gravité envers l’humanité et envers Dieu», disait mercredi 13 août le cardinal Tauran. Le pape François ajoutait, à l’Angelus du 20 juillet : «Nos frères sont persécutés. Ils sont chassés. Ils doivent laisser leurs maisons sans pouvoir rien emporter avec eux. À ces familles et à ces personnes je veux exprimer ma proximité et mes prières constantes.» […] Le pape François nous demande tout spécialement de prier en ce 15 août pour les populations victimes de la violence en Irak et au Moyen Orient : «Puisse le Dieu de paix susciter en tous les cœurs un authentique désir de dialogue et de réconciliation. La violence ne peut être vaincue par la violence. La violence n’est vaincue que par la paix ! Prions en silence, implorons la paix. Marie, Reine de la paix, priez pour nous ! ». Les évêques de Belgique relaient cette demande. La prière réveille les consciences. Elle ouvre les âmes à la force mystérieuse de l’Esprit de Dieu, qui veut y insuffler le sens du dialogue et la recherche de la paix. La prière, c’est « la source est réservée pour toutes les nations, pour soulager les malades !» La prière débouche sur l’accueil et sur la rencontre : elle nous pousse à accueillir nos frères victimes de la maladie, de la souffrance, de la guerre et de l’exil, pour soulager leurs souffrances. Prions et accueillons ! C’est le message de Marie aujourd’hui ! I Monseigneur Delville
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Chaque dimanche du 21 septembre au 2 novembre de 10h05 à 11h sur «La Première» et «RTBF International» depuis la collégiale Saint-Feuillen - Fosses-laVille (Diocèse de Namur) Commentaires: Myriam Tonus et Jean-Emile Gresse
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Podcasts sur RTBF “La Première”
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Banneux : en cœur à cœur avec Marie À Banneux, les pèlerins se pressent par centaines de milliers chaque année afin de confier leurs pauvretés, leurs souffrances ou leurs doutes à Notre-Dame. Rencontre avec le recteur de Banneux Notre-Dame, l’abbé Léo Palm.
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Certains prient sainte Rita ; d’autres, saint Antoine ; pourquoi prie-t-on Marie ? Beaucoup voient en elle une mère. Je dis souvent que les saints et le Bon Dieu nous rejoignent là où nous sommes et nous prennent tels que nous sommes. Marie, en se pré-
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Pourquoi tant de monde se presse-t-il à Banneux ? Mon prédécesseur, l’abbé Cassart, distinguait deux types de personnes qui passaient à Banneux : le visiteur et le pèlerin. Le pèlerin vient souvent en car, suit un programme préétabli et sait pourquoi il vient ici. Le visiteur, lui, débarque à Banneux car il cherche un lieu calme où se promener et respirer le bon air des Fagnes. L’abbé Cassart disait : «Il faut aider les visiteurs à devenir des pèlerins». Banneux existe parce que Marie y est apparue ; et la petite chapelle qu’elle voulait que l’on bâtisse ici doit vraiment répondre à son désir : être un lieu où maximum dix personnes peuvent se retrouver. Ceux-là savent qu’en entrant dans la chapelle, Marie les accueille personnellement. Cela me touche beaucoup de savoir qu’à Banneux, les gens sont connus par Marie ; ils sont prêts alors à lui confier tout ce qu’ils ont sur le cœur.
sentant comme la vierge des pauvres touche beaucoup de cœurs et se laisse rejoindre par toutes les pauvretés – matérielles, spirituelles, morales, relationnelles – que les gens qui viennent à Banneux déposent, à leur tour, dans le cœur de Marie. Il y a des moments très intenses qui se passent, ici, souvent dans le silence ; des moments de cœur à cœur avec Marie. Ce qui est très beau aussi, c’est que beaucoup de personnes ne viennent pas à Banneux pour eux-mêmes. Y-a-t-il un mode d’emploi de la prière ? Certains pèlerins me disent qu’ils ne savent pas prier et je leur demande : «Que venez-vous de faire à la chapelle ?» Ils me répondent : «J’ai un peu dit à Marie ce qui m’habitait !» Mais c’est ça la prière ; un dialogue avec Marie, avec Dieu, avec un saint, et c’est peut-être cette prière-là qui est la plus authentique, la plus vraie ! À Banneux, les gestes simples pour dire la foi sont fort appréciés ; c’est une forme de prière plus informelle que d’assister à une célébration. Pousser les mains dans la source, entrer dans la petite chapelle, allumer une bougie, se recueillir devant une statue sont des choses que les gens trouvent naturellement ici. Mais notre
rôle à nous est aussi d’évangéliser ces gestes. Peu de personnes pensent au Christ ou au baptême en venant à Banneux ; c’est pourquoi nous, nous devons les aider en leur disant que Marie conduit à une source, conduit à Dieu. Selon vous, la piété populaire n’est pas quelque chose de poussiéreux ? C’est quelque chose de vivant et qui évolue ? «Populaire» signifie «qui vient du peuple» et le peuple de Dieu est assez créatif. Il est venu à Banneux bien avant la reconnaissance des apparitions et c’est cette ferveur populaire qui a convaincu Monseigneur Kerkhofs que Marie était bien apparue à Banneux. Cette religiosité populaire a toujours eu droit de cité et il ne faudrait pas avoir le moindre mépris pour cette forme de foi. Si Jésus passait tellement bien auprès des gens simples, pauvres ou malades, c’est parce qu’il avait un profond respect pour toutes ces personnes. Ce qui doit nous habiter, c’est de croire qu’il y a une étincelle divine en chacun et que, par le respect de chacun et de la dévotion de chacun, cette étincelle peut devenir une flamme. I Propos recueillis par Sylviane Bigaré (MCBF)
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UNITÉ PASTORALE DE CRISNÉE-OREYE C R I S NÉE
Samedi 13 septembre : messe du 24e dimanche. 18 h : Jules Jacquemotte, Jeanne Depas et parents défts ; Défts des familles Gilon-Larminier ; Mimie Louwet, les épx. Louwet-Dassy, Materne-Renier et parents défts ; Défts des fam. Dumont-Jacquemin et Molenaers-Marneffe ; Suzanne Keyen et parents défts ; Défts des familles Léonie Tihon-Engelbosch, Pierre Denomérenge et sa famille ; Lucie Bouttet, ses parents, Marcel Bouttet, Jeanne Albert, leur fille Chantal et petit-fils Cédric Vandael ; Roger Bure, son épse Hélène Dirick, Nicolas Bolland, son épse Angèle Leduc et parents défts ; Honoré Ernes et défts des familles Ernes et Defalle. Samedi 20 septembre : messe du 25e dimanche. 18 h : Roger Denomérenge et défts des familles Denomérenge-Lombard et Nandrin-Jorssen ; Lucien Dedry et défts ded familles Dedry-Defalle et Defalle-Stevaux ; Jean Peters, Annette Kerstenne et parents défts ; Josée Bage, Lambert Baré et défts des familles Bage-Pressia ; Jeanne et Hubertine Jacquemotte et parents défts. Jeudi 25 septembre. 18 h : Fondation défts de la famille Baillien-Jamotte ; Fondation Simone Lahaye et défts des familles Tombal-Lahaye ; Fondation défts de la famille Batta. Samedi 27 septembre : messe du 26e dimanche. 18 h : Anniv. François Gilon et défts des familles Gilon-Stassart et Gilon-Thiry ; Paul Marneffe, Maria Lahaye et parents défts ; Joseph Keyen, Augustine Piron, leurs parents, fille et petit-fils et défts des familles Gilon-Keyen ; Louise Tombal et défts des familles Denomérenge-Tombal ; Albert Tombal, Simone Lahaye et parents défts ; Arthur Lahaye, Bertha Depas et défts des familles Lahaye-Depas.
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Jeudi 9 octobre. 18 h : Fondation Simone Lahaye et défts des familles Tombal-Lahaye ; Fondation défts de la famille Baillen-Jamotte ; Fondation Louis Lahaye, Francoise Leduc et parents défts. O R EYE
Dimanche 14 septembre : messe du 24e dimanche. 10 h 30 : Epx. Digneffe-Biets et parents défts ; Léonie Bousmanne, Joseph Vandersmissen et leurs familes ; Marie Moïes, Jacqueline, Suzanne, Christelle, les familles Moïes-Miguet et Lemire-Guffens. Jeudi 18 septembre. 18 h : Paul Boden, Christiane Noël et fam. Lucas-Seny ; Familles Marchal-Daris-Grard et l’abbé Convent ; Epx Henri Miévis-Burton et leur fils Christian, les épx Guillaume Uytdenbrouck-Burton et Hélène Collin. Dimanche 21 septembre : messe du 25e dimanche. 10 h 30 : Marcel Garin, le Père Albert Garin et famille Garin-Kerstenne ; Georges Materne et familles Materne-Jacquemin et Géron-Defourny ; Elise Louwette et famille Louwette-Jacquemotte ; Arnaud Piron, les épx. Dierkx-Driesmans, Piron-Peeters, Dierkx-Denis et défts des fam ; Epx Petitjean-Digneffe et parents défts ; Christiane Noël, Paul Boden, Josée Lucas et famille Lucas-Robert. Dimanche 28 septembre : messe du 26e dimanche. 10 h 30 : 7e anniv. Pascale Dandoy ; Guy Brône, sa fille Annick et parents défts. Jeudi 2 octobre. 18 h : Christiane Noël, Paul Boden, Josée Lucas et famille Lucas-Robert. TH YS
Samedi 13 septembre : messe du 24e dimanche. 16 h 30 : messe. Mardi 16 septembre. 18 h : messe. Mardi 30 septembre : 18 h : messe.
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Dimanche 14 septembre : messe du 24e dimanche. 9 h : Familles Bartholomé et Balaes ; Epx Derwa-Tibo, leur fils Lambert, les épx Leduc-Defalle, leur fille Danielle et défts des familles ; Familles Delcourt et Petit ; Fondation Jean et Emma Derwa. G R A N D VIL L E
Mercredi 17 septembre. 9 h : Jules Ory et sa famille. Samedi 20 septembre : messe du 25e dimanche 16 h 30 : Georges Tibo, son épse Rose Vanekan, parents défts et Fernand Materne ; Henri Vrancken, Jos et Joseph Malchair et Angèle ; Epx. Louwette-Germay ; Familles Filippini et Happart ; Alexis Maillard et familles Maillard-Delvaux et Derwa-Pâques ; José Dawir, son petit-fils Jeanjean, les épx Dawir-Pinte, les défts de la fam et Jules Neven ; Famille Verbeelen-Nossin et Joseph Verbeelen ; Gabriel Billen, son épouse, enfants et beaux-enfants. Mercredi1er octobre. 9 h : Josée Billen. K EMEX HE
Dimanche 21 septembre : messe du 25e dimanche. 9 h 30 : Familles Rigo-Mélon, Lucas-Sior et Dupont-Mélon ; Jean Hallaux et la famille Mœsen-Strengnart ; Familles Humblet-Prosmans, Nulens et Dethier ; Fondation famille Stas-Pollet ; Fondation Aline Mélon ; Fondation en l’honneur de Notre-Dame pour les défts de Kemexhe. Dimanche 5 octobre Week-end de rassemblement de l’Unité pastorale : Activités toute la jounée. Départ fin de matinée à Odeur messe de toute l’unité pastorale fin d’après-midi à Kemexhe : Christiane Noël, Paul Boden et famille Lucas-Seny ; Famille Pirlet-Vandecan, les épx de Sart-Ory et Miévis-Ory.
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Mardi 23 septembre. 18 h : Famille de Neve de Roden ; Christiane Noël. Samedi 27 septembre : messe du 26e dimanche. 16 h 30 : Anniv Paul Lemestré ; Anniv. Joseph Vandersmissen ; Famille Digneffe-Tombal et Robert-Louette ; Famille Bouflette-Vranken ; Jean de Schaetzen et famille de Schaetzen ; Joseph Corswarem, Marie Pinte, famille Pinte-Prosmans, Paul Lemestré et parents défts.
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Des trouvailles en pagaille pour un quotidien facilité En organisant le concours Bricoleur du Cœur, Handicap International se met en quête d’astuces ingénieuses qui améliorent la vie quotidienne des personnes moins valides.
© Alexandra Bertels / Handicap International
Mardi 7 octobre 18 h : Famille de Neve de Roden ; Famille DigneffeTombal et Robert-Louette ; Fondation famille Piron. B ER G I LER S
Mercredi 24 septembre. 9 h : Pour les membres de la confrérie de Saint Christophe. Mercredi 8 octobre 9 h : Pour les membres de la confrérie de Saint Christophe. O D EU R
Vendredi 26 septembre. 9 h : Fondation famille François-Leduc et l’abbé Clœs ; Fondation famille Depaifve-Degive. Vendredi 10 octobre 9 h : Fondation famille Velroux ; Fondation famille Depaifve-Degive. FI ZE-LE-M A R SA L
Vendredi 19 septembre. 9 h : Mademoiselle Stassart ; Fondation familles Stengnart, Taskin, Carême, Toussaint, Auguste Mercier, Prunelle, Nestor et Nicolas Royer. Dimanche 28 septembre : messe du 26e dimanche. 9 h : Anniversaire Marie Moreau et Marcel Smolders, Fernande Moreau et défts des fam apparentées ; Jean Dedry, Marcel Moreau, Lambertine Stassart, leurs enfants et défts de la famille ; Julien Hannay, Jeanne Vandevenne, leurs parents, enfants et défts de la famille ; Jules Vandevenne, Emile Vandevenne et Antoinette Maurissen ; Mademoiselle Stassart ; Pascale Dandoy ; Familles Daenen-Larminier et Poncelet-Larminier ; Henri Poncelet, son épouse Joséphine Larminier, leurs enfants Léona et Joseph, Victor Larminier et Lisa Walewijns ; Robert Moreau et les défts des familles Moreau-Stassart et Vaes-Stassart. Vendredi 3 octobre. 9 h : Fondation Marie Mélon et sa famille.
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Le ZipAid permet de fermer une tirette à l’aide d’un seul bras. Avez-vous déjà entendu parler du ZipAid ? De l’interrupteur Eclips ? Du déambulateur pour petits enfants ? Du sac recyclé ? Ces quatre inventions géniales viennent d’être primées au concours du Bricoleur du Cœur. Elles vont améliorer considérablement le quotidien de personnes à mobilité réduite. Le ZipAid permet de fermer une tirette à l’aide d’un seul bras alors que l’interrupteur Eclips permet au chien d’assistance de Julie d’allumer et d’éteindre la lumière. C’est le papa de Mona qui a conçu un déambulateur pratique pour sa fille de trois ans atteinte d’infirmité motrice cérébrale. Et enfin, le sac de transport recyclé de Valérie, de Pont-de-Loup, lui permet de transporter facilement ses affaires avec sa tribune de marche.
Des outils originaux Les personnes âgées ou atteintes d’un handicap éprouvent souvent des difficultés à effectuer des gestes simples (ramasser un objet, s’habiller, se déplacer…). Les aides proposées sur le marché coûtent souvent cher ou sont mal adaptées. Avec son concours Bricoleur du Cœur, Handicap International recherche des solutions originales qui changent fondamentalement la vie des personnes moins valides. Les proches de ces personnes peuvent être alors pleins de ressources et d’ingéniosité. Ainsi, les idées fusent et des parents se mettent à inventer une aide pour leur enfant ; des personnes âgées s’ingénient à faciliter la vie de leur partenaire, etc. Une créativité sans borne ! Toutes les inventions primées sont publiées sur le site Internet de Handicap International www.handicapinternational.be. De cette façon, les créateurs peuvent partager leur invention et d’autres peuvent également les reproduire. Chaque année, un jury composé de personnes du secteur de la santé et du handicap choisit quatre gagnants parmi tous les envois. Cette année, Handicap International a reçu un nombre record de 43 envois. I S. B. (MCBF)
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DIOCÈSE DE LIÈGE
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Retrouvez l’agenda du diocèse sur http://liege.diocese.be et l’information en continu sur www.InfoCatho.be
Sur les pas de Bernadette
AE Nève / diocèse de Liège
Les Liégeois étaient particulièrement nombreux à se retrouver dans la cité mariale : «Près de huit cents», précise l’évêque de Liège, Monseigneur Delville, qui les accompagnait. Il est vrai qu’en ce mois d’août, ils fêtaient un événement peu commun : le 125e anniversaire de leur pèlerinage. Alors que certains pourraient croire la démarche passée de mode, elle reste au contraire bien attractive, notamment auprès des jeunes. «Ici, ils découvrent ce qu’est le service auprès des malades. Pousser les voiturettes, ce n’est pas très compliqué, c’est à leur mesure, et cela permet la naissance d’une relation extraordinaire. Ils peuvent donner et recevoir, et ils se sentent directement utiles. C’est important pour eux», ajoute Monseigneur Delville. Que ce soit dans les sanctuaires ou dans la ville, ils sont partout, ces accompagnants, jeunes et moins jeunes, brancardiers, hospitaliers, à veiller au bien-être des personnes malades ou handicapées, à les écouter, à aller au-delà de leurs attentes en leur offrant bien plus qu’une paire de bras vigoureux. «Lourdes ne se raconte pas, cela se vit»,
AE Nève / diocèse de Liège
Cet été, comme chaque année, le pèlerinage du diocèse de Liège a pris la route du Sud de la France, et plus précisément de Lourdes.
confie Françoise, une jeune femme paraplégique. «Ce sont des vacances de l’âme. Je m’y fais des amis et j’y retrouve la paix.»
Le malade a la priorité Ce qui touche le plus Monseigneur Delville, «c’est la place centrale occupée par le malade. En Belgique, il est souvent caché, dans sa chambre, à l’hôpital. Si vous le croisez sur la route, vous détournez le regard parce que vous êtes gêné. Ici, qu’il
soit dans son lit ou dans sa voiturette, il participe à la vie de la ville. Il y a même des pistes cyclables pour les voiturettes et elles ont priorité sur le reste du trafic. C’est très symbolique». Aux terrasses des cafés, sous un soleil timide, les voiturettes sont partout. Personne ne semble s’en étonner. Les serveurs poussent les chaises, font de la place, posent des pailles à côté des consommations pour aider ceux qui ont des difficultés à boire seuls et qui se feront aider. Ils ont l’habitude. «Ici, le malade se sent reconnu. Il peut s’amuser lui aussi. Et quand il rentrera à son domicile, ce sera avec, au fond de lui, quelque chose de nouveau, de tonique.» Une belle aventure humaine pour ces pèlerins liégeois, qu’ils partagent avec leur évêque, et une aventure spirituelle également, surtout pour les plus jeunes. Si, au départ, la plupart ne vient pas à Lourdes dans une démarche de foi, ils la découvrent bien souvent aux côtés des malades qu’ils accompagnent. Serait-il là le vrai miracle de Lourdes, cette redécouverte de l’actualité du message de Marie et de l’Évangile qui prend ici tout son sens aux côtés «des petits, des estropiés et des malades». I Corinne Owen
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