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C LA VIE…
N ° 3 Décembre 2 0 1 3 SUPPLÉMENT AU JOURNAL D I M A N C H E AGRÉGATION
LE CAHIER PAROISSIAL DES UNITÉS PASTORALES DE BINCHE‑ESTINNES, LA LOUVIÈRE ET VAL D’HAINE
N O :
Quand on laisse mourir le feu de Noël, il n’y a plus qu’un moyen de le rallumer… C’est d’a ller chercher le feu des étoiles. P. Jakez Hélias
mcbf.be
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EN «A VENT» , C’EST BIENTÔT NOËL ! À BINCHE, LES JEUNES DON
LA LOUVIÈRE NORD RENOUVELL E SON EAP
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NENT LE TON
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UNITÉ PASTORALE BINCHE-ESTINNES C O N TA C T S
M.le doyen M.Diricq, rue Haute, 5 - 7130 Binche (064/33 23 01) M.l’Abbé J.F.Gysels, rue Enfer, 2 - 7120 Estinnes‑au‑Val (064/55 90 87) M.Chr.Wiederkehr, animatrice en pastorale, responsable de la catéchèse : 0470/100.368 Site Internet de l’Unité pastorale : www.diocese‑tournai.be/ binche‑estinnes R E A B O N N E M E N T AU JO U R N A L D I M A N C H E
Depuis 3 mois, vous avez découvert le nouveau journal « DIMANCHE». Le temps est venu maintenant de vous réabonner pour l’année 2014. Le principe reste inchangé : chaque semaine, vous le recevez dans votre boîte aux lettres et la première semaine du mois, vous trouvez vos informations locales et régionales dans le supplément : «C LA VIE…», le tout pour 27 €, soit à peine 0,52 € par semaine ! N° compte : BE6377 85 93 61 5908 : en indiquant lisiblement votre nom et adresse complète (nom précis de la commune ou village) Responsable des abonnements : Maryse Hinque (064/36 71 64) QUELQUES GRANDS R E N D E Z ‑ VO U S
- La célébration de CLOTURE DU SYNODE diocésain aura lieu le SAMEDI 30 NOVEMBRE de 9 h 30 à 13 h à la Collégiale Ste Waudru à Mons : notre évêque, Monseigneur Guy Harpigny promulguera les décrets résultant des actions votées par l’assemblée synodale. Il présidera ensuite la célébration eucharistique d’action de grâce. TOUS LES CHRETIENS du diocèse y sont attendus ! J’y serai. Et vous ? - Première ASSEMBLEE CATECHETIQUE : dimanche 1er décembre à 10 h 45 à l’église de Bray‑Levant‑de‑Mons.
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- La campagne «VIVRE ENSEMBLE» bat son plein durant le temps de l’Avent, sur le thème : «Un senior sur 5 vit dans la pauvreté : agissons !» La grande COLLECTE de l’AVENT aura lieu le WE des 14-15 décembre. - VEILLEE de PRIERE de l’Avent : jeudi 19 décembre à 19 h à Estinnes‑au‑Val. - MESSES de NOEL : * Le MARDI 24/12 : 18 h 30 : Rouveroy - 19 h : Peissant, Estinnes‑au‑Val, Chapelle du Quinteau à Péronnes et Binche Sacré‑Cœur23 h 30 : Buvrinnes et Péronnes‑Village. * Le MERCREDI 25/12 : 8 h 30 :Binche (chapelle des Sœurs) - 9 h 15 : Waudrez, Vellereille‑les‑Brayeux, Vellereille‑le‑Sec - 10 h 45 : Ressaix, Binche Collégiale St Ursmer, Bray‑Cité et Estinnes‑au‑Mont. - Attention : le WE des 2829 décembre étant un 5e dimanche, il n’y aura que DEUX célébrations dans notre Unité pastorale : Collégiale de Binche et Estinnes‑au‑Mont à 10 h 45. La messe à la chapelle des Sœurs à 8 h 30 est maintenue.
AGENDA DE NOS PAROISSES OU LE TROUVER ? -Il est affiché au fond de votre église chaque mois -Il est consultable sur notre site Internet : www.diocese‑tournai.be/ binche‑estinnes C E LA S’EST PASSE CHEZ NOUS
- 52 jeunes de notre Unité pastorale ont reçu la confirmation des mains de notre évêque, Monseigneur Harpigny (voir photos ci‑contre et sur le site Internet)
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LA VIE DANS NOTRE UNITE PASTORALE
ONT ÉTÉ ACCUEILLIS DANS LA COMMUNAUTÉ CHRÉTIENNE PAR LE BAPTÊME : °Lylana LEKEU, Tiago GILLAIN et Theo BELLERI à Saint‑Ursmer Binche °Celia et Lena HUYSMAN, et Sasha CATINAT à Ressaix °Simon Degueildre à Vellereille‑le‑Sec °Livia Rita DI PAOLO à Estinnes‑au‑Val °Tom CORDIER à Bray‑Cité °Medhi et Sihem BARA à Péronnes‑Village Bienvenue à ces nouveaux baptisés et à leur famille.
SE SONT PROMIS FIDÉLITÉ DEVANT DIEU PAR LE MARIAGE : ° Thierry NEY et Sophie DEPRIT à Estinnes‑au‑Mont Tous nos vœux de bonheur à ce nouveau foyer.
L’ÉVANGILE DE LA RÉSURRECTION A ÉTÉ PROCLAMÉ LORS DES FUNÉRAILLES DE : °Alfredo VALENTE à Bray-Levant °Michel BASTIEN à Epinois °Andrée BRICOULT à Estinnes‑au‑Mont °Martial DESSALES à Haulchin °Antoni CZUBIK à Peissant °Juliette Wins et Jacques RENAUX à Péronnes-Village °Renée BABUSIAUX au Sacré‑Cœur Binche °Cheyenne Regner et Suzanne LANGELEZ à Saint‑Ursmer Binche °Albert COLIN à Vellereille‑les‑Brayeux °Denise PLOYON à Vellereille‑le Sec °Jenny RANSART à Waudrez Aux familles éprouvées, nous présentons nos condoléances chrétiennes.
UNITÉ PASTORALE BINCHE-ESTINNES
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Le groupe des jeunes confirmés de notre Unité pastorale.
Du rythme dans l’église, les jeunes donnent le ton… Notre‑Dame de Bonne‑Espérance.
permet au pasteur de l’Église de dire à l’instar de Pierre dans les Actes des apôtres : Nous et l’Esprit saint avons décidé que… Le 30 novembre à Mons, j’y serai ! Et vous ? Y serez‑vous ?
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C’est ce que je disais à Monseigneur Harpigny au mois d’octobre ! La dernière fois que vous étes venu à Binche, le pape Benoît XVI donnait sa démission ! Branlebas de combat dans le monde ! Les journalistes vous couraient après ! Ce 13 octobre, vous voici en nos murs, Monseigneur, venu confirmer 52 jeunes de notre Unité pastorale Binche‑Estinnes. Moment intense de vie chrétienne ! La confirmation, c’est une Pentecôte ! Dans les Actes des Apôtres, ce n’est pas une pentecôte qu’il y a, mais des pentecôtes successives qui affleurent un peu partout à l’insu même des apôtres bien obligés de constater, preuves à l’appui, que l’Esprit les a devancés ! C’est comme chez nous ! Ce n’est pas chauvinisme de ma part, simplement parce qu’il était à Binche, mais à cette célébration, il me semblait que notre évêque était paticulièrement heureux ! Cela se voyait ! Et pour cause ! La veille, la dernière session du synode venait de se terminer à Bonne‑Espérance et là aussi l’Esprit avait fortement soufflé. L’audace, la créativité, la nouveauté des recommandations votées par les équipes synodales avaient surpris l’assemblée heureuse de terminer son travail qui consistait à élaborer des propositions à l’évêque. À vous maintenant, Père évêque, de proposer à votre peuple les décrets inspirés par ce long travail synodal commencé, rappelons‑le, en 2011 ! Qu’advienne pour notre temps une Église résolument servante et pauvre, redynamisée par ce beau travail de mise à l’écoute de ce que l’Esprit dit aujourd’hui à notre Église de Tournai, joyeuse de porter au monde la Bonne Annonce de Jésus‑Christ. Rendez‑vous, chers membres de l’Unité pastorale Binche‑Estinnes, le samedi 30 no‑ vembre à 9 h à la collégiale Sainte‑Waudru à Mons pour cette fête de la moisson, cette Pentecôte de l’Église de Tournai. Au cours de cette célébration d’action de grâce, nous recevrons de la bouche même de notre évêque ces décrets qui orienteront la vie des chrétiens du diocèse de Tournai. Invitation toute spéciale, bien entendu, à celles et ceux qui ont participé aux équipes synodales depuis le début de l’aventure et dont le travail sera glorifié dans les décrets prononcés par l’évêque. Grand mystère de communion de Dieu avec son peuple qui
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«Quand vous venez, il se passe toujours du neuf !»
UNITÉ PASTORALE LA LOUVIÈRE NORD EQUIPE RÉGIONALE DES SOLIDARITÉS
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Une EAP renouvelée et quatre autres équipes envoyées en mission
«Equipe SOLIDARITES en 4 temps» Suite à une évaluation des 2 années d’invitation aux délégués des Unités pastorales de la Région, suite aux 50 ans d’ouverture du Concile célébré l’an passé, nous avons renouvelé notre animation en Equipe : Nous commençons nos rencontres à 9 h au lieu de 10 h le jeudi au lieu du mardi. Réunion en 4 temps : 1. (9-10 h) Prière‑échos de nos engagements et des actions de solidarité 2. (1011 h) Formation‑ressourcement «Être solidaire aujourd’hui»3. (11-12 h) Animations prochaines : préparation d’un événement annuel et collaboration aux campagnes VIVRE ENSEMBLE durant l’Avent, ENTRAIDE ET FRATERNITE durant le carême4. (12-14 h) Divers et actualités + repas Entre‑temps…, nous partageons nos lectures, Marc nous propose de voir des films, Georges pourrait nous faire une revue de presse, Christine nous donne de bons rapports, nous envisageons des visites, nous allons réécrire notre charte… Bienvenue à ceux qui veulent se concerter en équipe régionale ! Boubou, Christine, Enza, Georges, José, Joseph, Marc, Louisa, Michel, Nestor, Roger…
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Centre pastoral, rue Gustave-Boël 152 7100 LA LOUVIERE
Ce 3 novembre, le Vicaire épiscopal Jean‑Pierre LORETTE a mandaté la nouvelle EAP. Cette équipe partage la mission du curé au service des paroisses de l’Unité pastorale. Ils essaient de coordonner la vie de l’Unité pour que l’annonce de l’Évangile puisse se faire pour tous et selon les 3 piliers de la foi chrétienne (croire‑célébrer‑vivre).Il a aussi remis 4 lettres de Mission aux nouveaux membres de l’Equipe d’accompagnement des Familles en deuil et 4 renouvellements de mandat. L’Equipe «Funé» est actuellement constituée de 19 membres.- L’Equipe responsable de la Catéchèse de l’Unité coordonne le chemin de foi des baptisés et ceci pour tous les âges. - L’Equipe de coordination de la Liturgie (ECLU) : cette équipe coordonne ce qui se vit au niveau des différentes paroisses, propose un chemin commun pour les grands temps de l’année liturgique, des formations en vue d’ouvrir la liturgie au plus grand nombre. - L’Equipe «Visiteurs de malades» : ces visiteurs prennent le temps d’aller rencontrer les plus «souffrants» de nos communautés, âgés, isolés ou dans les hômes, et à qui ils apportent réconfort, écoute et s’ils le demandent la communion.
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Adresse de contact : Centre pastoral, au Monastère, rue Gustave Boël, 152 LA LOUVIEREGSM Solidarités : 0478 07 73 39 solidaritesUPLL@hotmail.be Réunions : 5/09 ; 03/10 ; 14/11 ; 12/12 ; 09/01/2014 ; 13/02 ; 13/03 ; 10/04 ; 08/05 ; 19/06 excursion
UNITÉ PASTORALE LA LOUVIÈRE NORD
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Il vient ! Bonheur ou catastrophe ?
De quoi avoir l’air sombre…
S’ajoutent à nos tracas et déboires personnels, familiaux les situations de ce monde dont nous sommes. Notre région, comme ses voisines de Mons‑Borinage et de Charleroi, souffrent depuis un demi‑siècle des séquelles de la fin de l’extraction charbonnière et conséquemment des implantations sidérurgiques. Déjà fragilisées, elles encaissent encore plus la récession qui touche toute l’Europe. Redémarrage incertain de l’économie après 4 années de crise, maîtrise et redressement difficiles de l’anarchie financière qui l’a provoquée, construction compliquée d’une Europe solidaire et sociale qui doit aussi prendre en compte le défi de l’immigration… Ajoutons à cela la mondialisation de l’agriculture et de l’élevage avec le gigantisme des exploitations et des grands trusts agro‑alimentaires qui ne respectent souvent ni le producteur ni l’environnement, ni le client.
Une autre lecture, une autre perspective.
Celui qui vient «ne jugera pas selon les apparences, il tranchera avec droiture en faveur des pauvres» (Is 11,4 - 2 Avent A). Quel est notre camp : celui des pauvres qui espèrent ou des possédants qui appréhendent de perdre leurs privilèges et de basculer avec leur désordre établi ?
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Temps de l’Avent, de Noël, de l’Epiphanie : le Seigneur vient, naît et se manifeste en notre humanité. Rejeté, mis à mort, Il nous offre, par sa résurrection, rendez‑vous sur les chemins de nos vies et de notre histoire. Comme autrefois sur le chemin d’Emmaüs, Il nous rejoint, nous interpelle sur ce qui nous préoccupe, nous trouvant «l’air sombre» (Lc 24,17). Prenant d’abord le temps de nous écouter, Il nous propose un autre regard, une autre lecture de sa vie et des nôtres ouvrant une nouvelle perspective. Il ne l’impose pas plus qu’Il ne s’impose lui‑même à notre reconnaissance. À notre demande seulement, Il la révèle et se révèle dans cet humble signe qui dit tout : la «fraction de pain». Tout de suite Il disparaît pour nous laisser champ libre dans l’immense chantier ouvert à notre responsabilité. Cette venue à notre rencontre, Il la renouvelle tant de fois, s’intéressant à notre gestion pour l’évaluer avec nous (Mt 26,19 : les talents) parce qu’Il nous considère partenaires et amis (Jn 15,15) Dans le récit, la «légende» de l’épiphanie qu’il nous faut donc «relire», la venue de Jésus fait la joie des mages mais tout autant l’inquiétude de tout Jérusalem (Mt 2,1-12). Syméon dira à Marie, sa mère : «Il est là pour la chute ou le relèvement de beaucoup en Israël et pour être un signe contesté (Lc 2,34). «Voici la revanche de Dieu. Il vient lui‑même et va vous sauver «(Is 35,4 - 3 Avent A). Jésus nous sauve en nous ouvrant la brèche de sa vie, sa mort et sa résurrection en nos servitudes et impasses. Nous avions privilégié le bien‑avoir au bien‑être, nous enfermant dans le tombeau du matérialisme et de la consommation. Même s’il est doré pour certains, il reste un lieu qui sent la mort (Jn 11,39) parce qu’il nous distrait de la vie qui est communion à Dieu et au prochain.
«Lazare, sors… !» (Jn 11,43)
Sortir, l’exode, le passage, la pâque vers une autre manière de penser et de vivre. Jésus, le Bon Pasteur «emmène ses brebis dehors, les fait sortir «(Jn 10,3). Dans le contexte polémique des reproches aux mauvais pasteurs du peuple, Jean souligne que Jésus emmène les hommes hors des limites étriquées et asservissantes de la religion de son temps et c’est applicable à une Église qui s’enfermerait aussi sur elle‑même. Il y a sans doute allusion à la sortie d’Egypte,
expression fréquente, et dans le même contexte de l’exode, à Dieu qui marche devant son peuple (Ex 3,10 ; 6,20 ;14,19) Jésus nous fait sortir pour que nous voyions clair, pour nous faire entendre raison «s’ouvriront les yeux des aveugles et les oreilles des sourds. Les captifs rachetés par le Seigneur reviendront ; un bonheur sans fin illuminera leur visage» (Is 35,10). Ce monde nouveau, cette richesse de vie en Dieu, cette vie éternelle nous sont signifiés dans la mangeoire de Bethléem et la table de chacune de nos Eucharisties. Ce n’est pas sans signification que l’actuel évêque de Rome, le pape François se réfère au «poverello» d’Assise, initiateur de la crèche. La joie de vivre en se donnant soi‑même aux autres à l’inverse du repli sur soi où l’on s’étiole et meurt, le bonheur de servir plutôt qu’asservir le prochain en l’utilisant ou l’exploitant. «Je me dessaisis de ma vie pour les brebis» (Jn 10,17). La découverte, l’expérimentation de la vie en Christ ouvre à la joie profonde des béatitudes. «Vous connaissez en effet la générosité de notre Seigneur Jésus‑Christ qui pour nous, de riche qu’il était s’est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté» (2 Co 8,9). Elle sera essentielle et déterminante pour notre conversion de vie et sa contagion en notre société. II José Bouchez doyen principal
UNITÉ PASTORALE DU VAL D’HAINE
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Avent Ni Matthieu, ni Luc ne nous ont signalé combien de temps les bergers et les mages ont mis pour trouver l’enfant. Des heures ? Des jours ? Des semaines ? C’est que le temps n’a pas d’importance pour Dieu. Par contre, ils ont soigneusement rapporté qu’ils veillaient et qu’ils avaient le regard vers le haut. Les uns y ont vu des messagers qui annonçaient une Bonne Nouvelle. Les autres, une étoile qui les guiderait. Tous ont trouvé le nouveau‑né. «Ils se réjouirent d’une très grande joie», note Matthieu. Seigneur, il nous reste quelques semaines, quelques jours pour faire l’exprérience de cette joie. Il est grand temps de devenir des veilleurs et des éveillés aux signes qui font lever la tête ; aux signes qui sont porteurs de vie, de nouveauté et de joie. Il n’est pas inutile de consulter les Ecritures, de faire un petit tour par Jérusalem si nous voulons savoir où le Sauveur doit naître. Aujourd’hui, il y a encore des messagers de Bonne Nouvelle qui peuvent nous rappeler la voie qui y mène. Seigneur, envoie‑nous des anges, sans plumes ni trompettes mais en jupe ou en pantalon dont les paroles et les actes nous servent d’étoile. Comme aux mages, ils nous feront prendre un autre chemin. Comme les bergers, nous retournerons glorifiant Dieu pour tout ce que nous aurons vu et entendu… II Gerla BON À SAVOIR : Un enthousiasme contagieux ! Des lecteurs ravis, prêts à recommencer l’aventure… La lecture de la Bible en continu a été un vrai succès, avec un rayonnement qui a porté ses fruits bien au‑delà du diocèse. Du dimanche 13 au samedi 19 octobre, ils ont été un millier à venir lire un passage de la Bible en l’église Saint‑Quentin de Tournai. Selon les mots de Béatrice Toulemonde, l’épouse de l’initiateur du projet, «Ce fut une semaine divine. Toute la place y participait. Les veilles, durant la nuit, étaient fabuleuses. Les organisateurs ont semé quelque chose de beau.». Un enthousiasme partagé par le millier de lecteurs qui a participé à la lecture de l’un des 1237 passages. Retrouvez le témoignage d’une lectrice sur InfoCatho.be (dans un moteur de recherche tapez «Karin Lenain - InfoCatho.be»)
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COORDONNEES Responsable : P. Etienne NTALE, Vice‑Doyen, P. Mario GADDA, Jeannine CORNEZ‑NAVEAU, Bénédicte DUBUISSON, Guy LARUELLE, Gaëlle MICHEL, Myriam NARO, Antonio PASSARELLO, Benoît PHILIPPE et Thierry PATERNOSTER. (membres de l’EAP). Animatrice en pastorale : myriam. naro@outlook.be Prêtre auxiliaire : P. Gérard LALEMAN, l’Abbé Gilbert VALS et l’Abbé Jean‑Claude BROOTCORNE. Secrétariat : 1 rue St Martin 7110 Strépy. Tél. 064/66 26 09 et Fax : 064/26 75 14. E‑MAIL : unipast_valdhaine@yahoo.fr BIENVENUE DANS NOTRE FAMILLE…
SAINT‑GHISLAIN : Eliseo CASTRONOVO, de la Place de la Cour d’Haine à Haine‑saint‑Paul. Ethann ROMBEAU, de la rue de l’Hôtel de Ville à Haine‑st‑Pierre. Margaux PHILIPPRON, de la rue Haute à Haine‑st‑Pierre. Lenny RESINELLI, de la rue du Bucquoi à Haine‑st‑Pierre. Leana PEETERS, de la rue du Chateau à Haine‑st‑Pierre.
STREPY :
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Alex DEFOSSEZ, de la Chée de Jolimont à Haine‑st‑Paul.
EGLISE ST VAAST : Emeline LACHAPELLE, de la rue Reine Astrid à Strépy‑Bracquegnies.
CHAPELLE ST VAAST : Clément HAYEZ, de l’Avenue de l’Europe à St Vaast.
STREPY : Francesco PIPOLA, de la rue de Boussoit à Maurage. PARTIS NAITRE AU CIEL…
MAURAGE : Giovanni AURNIA, de la rue de la Garenne à Maurage, décédé à l’âge de 64 ans. Nicoletta SCICHILONE, de la rue Scoumanne à Strépy‑Bracquegnies, décédée à l’âge de 73 ans. Lucienne BAILLY, du Hôme Aubepine à Houdeng‑Gœgnies, décédée à l’âge de 96 ans. Calogero SCIARRATTA, de la rue Evence Mairesse à Maurage, décédé à l’âge de 85 ans. Valentina TESOLIN, de la rue des Ateliers à Morlanwelz, décédée à l’âge de 90 ans.
HAINE‑ST‑PIERRE :
Nola DI RAIMONDO, de la rue de la Croisette à Maurage. Ornella BARCELLONA, de la rue des Haiwys à Strépy‑Bracquegnies. Mirko PACI, de la rue de la Croisette à Strépy‑Bracquegnies.
Adrienne HOOGSTOEL, de Morlanwelz, décédée à l’âge de 87 ans. Liliane MAURAGE, de la rue de la Hutte à Leernes, décédée à l’âge de 77 ans. Nadine DUGAUQUIER, de l’Avenue Waeste à Jette, décédée à l’âge de 57 ans. Josée MEES, de la rue St Antoine à Haine‑st‑Pierre, décédée à l’âge de 79 ans. Alberta VAN LIERDE, de la route d’Obourg à Obourg, décédée à l’âge de 96 ans.
HAINE‑ST‑PIERRE :
TRIVIERES :
Lynn DE NORRE, de la rue des Braicheux à Maurage. Lisa et Lena SCANNELLA, de la rue Reine Astrid à Maurage. Wendy BOURG, de la rue des Lilas à St Vaast.
MAURAGE :
Elyse BIARD, de la rue Camille Lemonnies à Anderlues. Flavio BELLETTIERI, de la rue de la Hestre à Haine‑st‑Pierre. Oscar LIZON, de la rue de la Garenne à Maurage.
Huguette HERMAN, décédée à l’âge de 85 ans. Yvon GODEFROID, décédé à l’âge de 89 ans. Gabriele MALIGNO, de la rue du Perron à Trivières, décédé à l’âge de 39 ans.
UNITÉ PASTORALE DU VAL D’HAINE
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EGLISE ST VAAST :
SAINT‑GHISLAIN :
Filippo AMBRUOSO, de la rue V. Gondat à St Vaast, décédé à l’âge de 70 ans.
Anna FERRANTE, de la rue Batta à Haine‑st‑Paul, décédée à l’âge de 97 ans.
BOUSSOIT :
Vivent sainte Cécile et les musiciens !
Maria BUCMEJOVA, de la rue Grande à Boussoit, décédée à l’âge de 92 ans. Christiane BOUGARD, de la rue Jules Parée à Boussoit, décédée à l’âge de 79 ans.
Si vous allez un jour à Rome, n’oubliez pas de visiter le quartier de Trastevere et en particulier la basilique sainte Cécile.
CHAPELLE ST VAAST : Ugo FAE, de la rue des Rentiers à La Louvière, décédé à l’âge de 87 ans. Angelo D’AMBROS, de la rue de l’Europe à St Vaast, décédé à l’âge de 80 ans. Renée DAUVRAIN, du Hôme Le Progrès, décédée à l’âge de 89 ans.
STREPY : Antoni WINNIK, de la Cité Plein Air à Strépy‑Bracquegnies, décédé à l’âge de 89 ans. Joséphine TRICOUX, de la rue Balasse à Strépy‑Bracquegnies, décédée à l’âge de 93 ans. Madeleine VAN EXAERDE, de la rue Saint Martin à Strépy, décédée à l’âge de 89 ans.
Un véritable bijou dont les mosaïques merveilleuses couvrent les parois de toutes parts. C’est la grande famille des Caecilii qui donna ce terrain pour y construire cette église. Mais qui était cette Cécile dont on a fait une sainte ? Bien malin celui qui peut répondre. On trouve son nom dès l’année 500. Puis elle a encore dû attendre mille ans avant de devenir la patronne des musiciens, donc à partir du XVe siècle. C’est cette phase tirée d’une biographie ancienne et mal comprise : «Cécile chantait dans son cœur» qui a fait sa renommée et son succès auprès des mélomanes. Mais peu importe l’histoire. Ce qui nous réjouit aujourd’hui, c’est que toute chorale, fanfare ou harmonie qui se respecte fête la sainte Cécile. C’est sous son patronnage que l’on prépare un concert tout spécial et partage un bon repas et que l’on humidifie la gorge pour mieux chanter. Mais il y a bien plus que cela. J’admire toute cette harmonie de voix mais aussi de cœurs de tous ces hommes, ces femmes, ces jeunes qui jouent et chantent pour rappeler cette harmonie à un monde où on a tant de mal à s’entendre et à se comprendre. La musique avec son harmonie et sa mélodie nous fournit le prototype de ce que le monde et l’humanité en particulier, sont appelés à devenir : unité dans la diversité, harmonie de sons divers et de voix variées. En 1957, le grand Jacques nous a chanté cet idéal de tous les fiancés. «Puisque demain l’on se marie Apprenons la même chanson. Puisque demain s’ouvre la vie Dis‑moi ce que nous chanterons ? Nous forcerons l’amour à bercer notre vie
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D’une chanson jolie qu’à deux nous chanterons. Nous forcerons l’amour si tu le veux ma mie à être de nos vies que l’humble forgeron». Mais cet idéal est vrai pour toutes les sociétés humaines, chacune selon son espèce. Même si dans une famille on porte tous le même nom, chacun a son prénom qui le distingue et lui permet d’être lui‑même et pourtant en harmonie avec les autres. Tous les joueurs de la même équipe endossent le même maillot mais chacun porte le numéro de la place qu’il occupe et de la fonction qui est la sienne. De même, dans l’humanité et dans l’Église, tous ne sont pas appelés à exercer le même rôle, mais tous sont invités à participer à la réussite du chef d’œuvre. «Le corps est un, tout en ayant plusieurs membres et tous, en débit de leur pluralité ne forment qu’un seul corps». 1 Cor.12,12. Tout en souhaitant une merveilleuse fête à tous les musiciens de la terre, puisse celle‑ci connaître l’harmonie dont rêve son créateur dès le début, lorsqu’il «vit que tout cela était bon». À nous de le réaliser et chanter à notre tour avec Noël Colombier : «Je crois en Dieu qui chante et qui fait chanter la vie». Père Gérard LALEMAN
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Retrouvez l’agenda du diocèse sur www.diocese-tournai.be et l’information en continu sur www.InfoCatho.be
Noël à l’hôpital… mais pas tout seul ! Aumônerie catholique CHM Mouscron
Noël, fête de l’espérance, mais peut-être aussi un moment difficile à vivre si l’on est à l’hôpital. L’équipe d’aumônerie du Centre hospitalier de Mouscron invite donc les malades à participer à une messe de Noël le samedi 28 décembre. Célébrée dans la salle de l’oratoire à 15 h par l’abbé Georges Duvilliers, assisté de l’aumônier de la section psychiatrie, le diacre Philippe Demets, cette célébration ne s’adresse pas uniquement aux personnes hospitalisées mais également à leurs familles, aux membres du personnel et à toute personne désireuse de vivre un «temps fort» en cette période où l’Église fait mémoire d’un événement unique et exceptionnel : notre sauveur qui «s’est fait Chair.»
L’équipe d’aumônerie du Centre hospitalier de Mouscron invite les malades à participer à une messe de Noël.
Une proximité avec Dieu
Souffrir sur un lit d’hôpital est une épreuve difficile. Mais, la fête de Noël est peut-être l’occasion de retrouver une proximité avec le Christ. Comme le souligne l’Évangile de Jean, le Seigneur est venu «habiter parmi nous.» Il a pris notre condition d’homme et a connu, lui aussi, les souffrances dans sa chair au cours de sa vie terrestre. Dieu ne nous est donc pas si étranger que cela ; les personnes hospitalisées peuvent particulièrement se souvenir qu’Il a été aux prises avec les limites de son corps. Comme le souligne le diacre Philippe Demets : «L’hôpital est un lieu de souffrance.» De fait, nous nous devons de ne pas l’oublier, car une souffrance n’est jamais aussi grande que lorsqu’elle est solitaire. «Il est important que ceux qui souffrent se sentent soutenus dans leur démarche spirituelle par les membres de leurs familles», estime Philippe Demets. Il faut savoir que 60 % des patients sont très peu visités par les membres de leurs familles et souffrent donc d’un réel sentiment d’abandon. Ce ressenti peut mener à une impression de solitude face à la souffrance elle-même, malgré tout l’accompagnement que l’on peut mettre en place pour les personnes hospitalisées. D’où, tout l’intérêt de l’activité des aumôniers d’hôpitaux qui visitent et écou-
tent les malades. Partager un simple café en parlant de tout et de rien est bien souvent le rayon d’humanité qui illumine la journée d’un malade. Apporter la Sainte Communion est quelque chose de plus grand encore : elle permet au malade de vivre du Christ. Les aumôniers d’hôpitaux consacrent beaucoup de temps à l’écoute, au point que celle-ci représente près de 60 % de leur emploi du temps à l’hôpital. Cela leur permet de se rendre compte qu’aucun patient ne réagit de la même manière à la période d’hospitalisation. «Chacun vit une sorte de mystère face à la maladie qui les ronge et qui les démange», dit Philippe Demets. Pour autant, l’aumonier voit chez eux une belle ouverture au mystère de la vie du Christ : «La Passion du Seigneur les porte encore aujourd’hui et la Croix devient un objet de Salut.»
Les malades, acteurs de l’évangélisation
Dans cette optique, le pape François a rappelé lors de sa visite à Assises en octobre que «Jésus est présent et caché» dans toute personne qui souffre. Il a appelé les chrétiens à pouvoir faire l’effort de changer leur
regard sur tous les malades afin de ne pas voir juste un corps humain à qui certaines capacités sont défaillantes, mais à «reconnaitre les plaies de Jésus» dans tout accident de la vie. Récemment, le souverain pontife a encore indiqué que «nous vivons dans un contexte culturel et social qui tend à cacher la fragilité physique, à la voir uniquement comme un problème, à adopter à son égard une attitude de résignation, de piétisme ou de refus.» Il a donc invité à aller à l’encontre de la logique mondiale et de celle du rebut, prônant par ailleurs une pastorale qui favorise l’insertion des malades dans la communauté chrétienne, à tous niveaux. «Il faut mettre en valeur la présence et le témoignage des personnes fragiles et souffrantes, les considérer pas seulement comme des destinataires, mais aussi comme des acteurs à part entière de l’évangélisation.» Si l’hôpital est malheureusement un lieu de souffrance, c’est pour tous un bel acte de charité que de rejoindre les personnes qui s’y trouvent puisqu’elles-mêmes ne savent plus rejoindre leur paroisse pour les fêtes. I Matthieu BRUYNSEELS
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