Fêtons pâques

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© J. Bihin

Pâques dans votre région

"Fêtons Pâques" est une édition spéciale de Dimanche. Info et abonnements: 010/779 097 ou info@abonnement.catho.be

êtons Pâques

PÂQUES

La joie d’annoncer le Christ ressuscité ! Chemin de résurrection

© JeunesCatho.org

Il faut bien reconnaître que nous sommes tous tentés un jour ou l’autre de changer de trottoir ou de chaîne TV, ou bien de nous distraire en jouant avec notre smartphone, sinon d’accélérer le pas, afin de ne pas devoir croiser le pauvre qui mendie ou le blessé sur la route qui sollicite notre attention ou nos soins.

S

i la fête de Noël est dans l’esprit de beaucoup comme un événement festif, rehaussé par la "magie" des lumières, de l’ambiance qui prévaut à cette époque de l’année, la fête de Pâques, pour les chrétiens, est celle du renouveau à tous niveaux. Dans le calendrier, elle correspond à la venue du printemps, saison qui marque la renaissance de la nature, l’arrivée des beaux jours après l’hiver sombre et froid. Quelle belle image pour illustrer Pâques, fête de la résurrection de Jésus. Après avoir traverser la mort et la froideur de la tombe, le Christ les a vaincues pour nous conduire au renouveau, à la Vie. La tristesse fait place à la joie. La fête de Pâques nous replonge dans un bain de Vie. Notre vie est alors éclairée d’une lumière nouvelle, celle de Jésus qui est avec nous pour toujours. C’est pourquoi le cierge pascal, symbole de la présence du Christ, brillera durant tout le temps pascal, du dimanche de Pâques à celui de la Pentecôte. Une aide dans les épreuves Dans nos vies quotidiennes aussi, il nous arrive de sombrer. Les difficultés sont là, il nous faut les affronter et c’est parfois très dur. Comment ne pas plonger? C’est ici que la joie de Pâques doit nous aider à porter et à traverser les sombres moments que nous pouvons vivre. La résurrection nous donne l’espérance de la lumière qui brille, comme un coin de soleil apparaît subitement dans un ciel gris et nuageux. N’y a-t-il pas un proverbe qui dit: "Le soleil vient après la pluie"? Annie Cordy a chanté: "Ca ira mieux demain, pourquoi ne pas prendre un jour d’avance?" C’est cela l’espérance de Pâques. Par ailleurs, la Bonne Nouvelle de la résurrection du Christ est si grande que nous ne pouvons pas la garder pour nous: comme les disciples de Jésus,

nous sommes appelés à l’annoncer. C’est le rôle de tous baptisés: transmettre cette joie de la résurrection et le message de Jésus. Car il existe bien un lien entre la foi chrétienne et la joie. Au cours du dernier repas, Jésus souhaite à ses disciples à demeurer comme lui dans cet amour du Père. "Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite", leur explique-t-il alors, avant de leur demander de s’aimer les uns les autres. Pourtant, ne sommes-nous pas terriblement rebelles à la joie? Il nous arrive de penser que tout le progrès que nous avons fait depuis plusieurs années, c’est de ne plus nous attendre à la joie. Et parce que nous sommes devenus si pessimistes, nous croyons être devenus raisonnables. Nous nous créons une carapace qui nous pousse à ne pas nous laisser entraîner à cette chose si douloureuse et qui nous a déjà fait tellement souffrir: espérer. Il nous est terriblement difficile, avec nos soucis, avec les deuils que nous avons subis, avec les déceptions que nous avons rencontrées, de croire que nous pourrions encore nous renouveler et retrouver le bonheur. Et cependant, ce qui est impossible à l’homme est justement ce qui est si aisé à Dieu. C’est précisément à Dieu qu’il appartient de faire cette chose impossible: nous rendre heureux. C’est pourquoi Pâques, qui marque la victoire de la vie sur la mort, du renouveau sur le déclin, nous incite à nous laisser envahir par cette joie et à accepter que le bonheur nous envahisse de nouveau. A Pâques, il nous est révélé combien Dieu s’intéresse à nous et son amour est tel qu’il ne peut pas faire autre chose que d’opérer en nous tout renouvellement. Ce que la Passion nous révèle, c’est que Dieu nous aime. ✐ J.J. D.

L

a maladie du siècle qui fait ravage, n’est-elle pas l’individualisme et l’indifférence qui se renforcent bien sûr mutuellement l’un et l’autre. Comme pour la peste: "ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés", disait déjà La Fontaine. Etre indifférent à l’entourage évite les blessures, blinde le sujet, l’abandonne à sa fragilité solitaire et le plonge dans le stress et la dépression. La logique du ‘chacun pour soi’ l’emporte alors rapidement et relègue au loin les engagements durables. "La solidarité n’existe plus", entend-on souvent dire! "La consommation à outrance et la course folle à l’enrichissement, sous couvert du voile de la liberté, sont des modes de vie séducteurs imposés par les conséquences de la loi du marché; quand ces forces s’emparent de la vie des hommes, elles les écrasent" (Mgr A. Rouet: L’étonnement de croire). Face à ces nombreux désirs insatisfaits qui nous anéantissent "à quel saint peut-on encore se vouer? Qui invoquer pour avoir de l’aide et s’en sortir?" C’est le cri de l’homme désespéré après avoir consulté les ‘psys’ et avalé les tranquillisants souvent inefficaces qui vous détraquent l’estomac. Ressusciter quelqu’un en ce temps de Pâques n’est-ce pas s’arrêter de courir en vain, s’approcher du blessé de la route et réveiller les mécanismes de la solidarité? Quelqu’un m’a confié être sorti du tombeau de la dépression où il s’enfonçait quand il s’est mis à crier: "Seigneur, je n’en peux plus, donne-moi quelqu’un à aider! Il m’a écouté, pris au sérieux: aider l’autre à s’en sortir m’a vraiment guéri!" L’important se joue en effet dans la vie ordinaire. Le médicament miracle que chacun possède dans la pharmacie de son cœur est la "tendresse", qui multiplie ses forces par la "solidarité". Tout le monde peut y avoir accès car elle est gratuite et d’une grande efficacité. Elle est le SEL qui donne goût à la vie. Elle est le LEVAIN qui fait monter la pâte. C’est la mission des nouvelles communautés chrétiennes pour le monde moderne d’aujourd’hui et demain. Bonnes fêtes de Pâques dans la joie du Christ ressuscité. ✐ Pierre VANDENBERG


êtons Pâques TEMPS PASCAL

Quarante jours à la lumière de Pâques © Fotolia

Après le Carême, il y a Pâques. Et après Pâques? Encore Pâques! Quarante jours pour vivre le Temps pascal et accueillir la joie du Ressuscité.

L

ors du Dimanche de Pâques, les chrétiens font mémoire de la Résurrection de Jésus et de sa victoire contre la mort. Un événement anodin à ne célébrer qu’un jour par an? Pas du tout! Le Carême est un temps pour se préparer à Pâques; de la même manière, le Temps pascal permet de vivre pleinement ce qui est le cœur de notre foi: la Résurrection du Christ. Après les quarante jours de Carême, le Temps pascal dure cinquante jours et se termine par la Pentecôte. Le Temps pascal, qu’est-ce que c’est? Dans les semaines qui suivent Pâques, l’Eglise vit au rythme des apôtres qui ont retrouvé Jésus. Même le Missel romain se fait lyrique en cette période: "Les cinquante jours à partir du dimanche de la Résurrection jusqu’au dimanche de Pentecôte sont célébrés dans la joie et l’exultation, comme un jour de fête unique, ou mieux ‘un grand dimanche’" Première caractéristique de ce Temps pascal: la proclamation de la Bonne nouvelle! La liturgie fera beaucoup ressortir le terme "Alléluia!" (de l’hébreu: Gloire à Dieu). Il ne s’agit pas uniquement du chant de l’Alléluia avant l’Evangile, mais de tout le reste de la liturgie.

Si vous allez à la messe en semaine, vous remarquerez que le prêtre ne terminera pas la messe comme d’ordinaire. Au lieu du traditionnel "Allez dans la paix du Christ", "- Nous rendons grâce à Dieu", le célébrant chantera l’envoi de manière plus ornée, en ajoutant deux Alléluias. Idem pour la réponse de l’assemblée, qui sera chantée par les fidèles sur les mêmes notes, en n’oubliant pas les deux Alléluias. Un simple détail? Surtout une manière de souligner l’importance de la fête. Si vous avez déjà eu la chance de faire une retraite dans une abbaye, vous aurez pu participer aux différents temps de prière des moines:

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Regards

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Un mariage heureux est une longue conversation qui semble toujours trop brève. André Maurois

ÉCHOS DE NOS PAROISSES ES BonnES noUvELL SUPPLÉMENT AU JOURNAL D I M A N C H E NO :

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BRUXELLES EST DU DOYENNÉ DE LE CAHIER PAROISSIAL Champ et Wezembeek

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Jeunes : Au souffle de l’Esprit saint

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dans nos églises quand tant de Nous ne pouvons pas rester enfermés ! personnes sont en attente de l’Évangile (pape François sur Twitter)

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les notes du carillon

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cahier paroissial du doyenné d’enghien

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Journée du décanale, le 20 octobre

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Avec vous

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Valentin leclère et

Sébastien meuwissen

Messe en l’honneur de Saint Feuillen

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Sébastien meuwissen

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sur l’actua

En changea nt la Dimanch e, les Médias formule de ont la Catholiq volonté ues d’une société de relever qui évolue les défis site des et nécesadaptati Malmed ons. Le y, l’abbé doyen sume parfaitem Henri Bastin, de réent indispen sable: "Dès cette mutation nous est parvenu que la nouvelle bousculé e, nous avons s. été le journal Depuis si longtemp se présenta s déjà, forme it sous presque une immuab quelques le, malgré adaptat Cette fois ions épisodiq le ues. cal… Après remaniement est ce qu’il un coup faut bien radide massue appeler sommes (…) nous dit nous portunité qu’il y avait là une à accueilli oparrêt et plus que r. En effet, sans munauté jamais, s sont aujourd’ nos comà se redéfi nir quant hui amenées ments, à leurs leur fondetion. N’est-il mission, leur organisa nos medias pas dès lors normal et parfois suivent le mouvem que même ent… quer? A puissent bien le provorions sans des égards, nous pourdoute à des tradition rester attachés s qui preuves… Mais qui ont fait leurs maître donc est avant notre tout autre, doit nous qui donc inspirer avant tout autre? et nous conduire Seigneu N’est-ce r... le pas le Seigneu parle à r qui travers «‌Va nous a‌prier‌Dieu‌à‌qu prier UneDieu à quii‌seul‌ton‌cœur‌a nouvelle seul les événeme mencer‌ce‌que‌tu mencerDimanch ppartient,‌avant‌ vitrine nts? ce que tu‌as‌à‌faire…‌» pour le de‌comà e…asFasse journal nouvelle l’Esprit Saint‌François‌d’As que cette vitrine sise‌(1181-1226) présente plus que de fruits beaux nos commun jamais autés des leur saveur, en leur couleur, bons en et surtout en leur nourriss teneur!.. ants breux passant . Et que s, attirés, de nomen goûter… viennen " tà Nous l’en remercio ns.

Valentin leclère et

Adresse : ................................................................................

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19/09/2013 17:00:11

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De retour des JMJ, Valentin & Sébastien témoignent

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E-mail : ......................................................................................... .......................................................................................... P 6

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Ils ont répon du par m mIllIers à l’appel du pape !

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Laudes au petit matin; Tierce, Sexte et None en milieu de journée; Vêpres dans l’après-midi et enfin les Complies avant d’aller se coucher. Ces temps de prières permettent de consacrer chacune des périodes de la journée à Dieu. Or, tous ces offices sont adaptés au temps liturgique, afin de bien plonger le fidèle dans "l’atmosphère" du jour. Et durant le Temps pascal, c’est l’explosion des Alléluias! Pas une explosion conquérante, mais une douce joie qui se reflète dans les chants et les lectures. Ainsi, les antiennes (petits chants très courts avant chaque psaume) comportent toutes un Alléluia, tandis que leurs textes mettent l’accent sur la Résurrection, le Salut et la Joie. De nombreuses abbayes ouvrent leurs portes pour des retraites incluant à la fois les cérémonies de la Semaine Sainte et les jours de Pâques. Faites l’essai de passer quelques jours en leurs murs, vous serez transportés entre Terre et Ciel. Autre caractéristique: le rappel du baptême. Au cours de la Vigile pascale, on bénit l’eau avec le cierge pascal. L’eau n’est plus alors liée à la mort comme autrefois, mais devient le symbole de ce qui lave et purifie. Durant le Temps pascal, les messes commencent fréquemment pas une aspersion d’eau en chantant: "J’ai vu l’eau vive jaillissant du cœur du Christ, tous ceux que lave cette eau seront sauvés et chanteront Alléluia!" Cette eau est aussi le rappel de notre baptême. A son baptême, le chrétien est béni avec un peu d’eau, signe que le Christ le lave de tous les péchés du genre humain. C’est ce pardon universel qui est rappelé par l’aspersion d’eau bénite. Mais si ces gestes

sont soulignés durant le Temps pascal, pourquoi ne pas s’en souvenir lorsque l’on trempe ses doigts dans le bénitier en entrant à l’église? Il n’y a pas de mauvais moment pour se souvenir de l’amour de Dieu. L’Ascension et la Pentecôte: l’apothéose de Pâques Après avoir passé du temps avec les Apôtres, le Christ est allé rejoindre son Père. Cet événement est commémoré par l’Ascension, quarante jours après Pâques. Et dix jours plus tard, le Christ a envoyé son Esprit Saint à ses disciples rassemblés au Cénacle. Aujourd’hui encore, nous recevons cet Esprit Saint, un don souligné par la fête de la Pentecôte. Le Christ ressuscité a vécu parmi nous, est monté aux cieux et nous a envoyé son Esprit. Trois événements inscrits dans le Temps pascal. Des idées pour bien vivre le Temps pascal Souvent, on cherche à faire de bonnes résolutions de Carême… et tout retombe après Pâques. Les frères Dominicains de Belgique ont donc lancé le site internet "Resurrexit", qui envoie une méditation en vidéo et un commentaire biblique durant le Temps pascal. Cinquante jours pendant lesquels le Christ s’adresse à vous par e-mail! Dans un style plus monastique, lors de la semaine suivant Pâques, les chanoines de l’abbaye de Leffe organiseront une procession baptismale à chaque office des Vêpres. Une manière de rappeler dans la prière de la journée que nous sommes baptisés dans le Christ. ✐ Matthieu BRUYNSEELS


êtons Pâques SEMAINE SAINTE

Prendre le temps de préparer son cœur La fête de Pâques, le 20 avril 2014 Ce n’est pas un jour de l’année mais plusieurs jours qui sont directement concernés par la fête de Pâques. Et si nous nous penchions sur la semaine sainte? Ces quelques jours occupent une place particulière dans le cœur des croyants.

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Le dimanche des Rameaux, le 13 avril 2014, rappelle l’entrée de Jésus dans la ville de Jérusalem. Nous nous souvenons de cet événement en nous plaçant, nous aussi, à l’extérieur de l’église pour accueillir le prêtre qui porte une chasuble rouge (la couleur du sang préfigure la mort de Jésus, qui est toute proche). Comme au temps de Jésus, les paroissiens sont invités à agiter des branches de buis, qui rappellent les rameaux. Ce jour-là, l’accueil de Jésus a été festif. Les gens présents étaient joyeux et heureux de l’entourer, ils le considéraient comme leur ami.

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Le Vendredi saint, le 18 avril 2014, les chrétiens sont en deuil. Ils commémorent, se souviennent de la mort de Jésus, crucifié sur une croix. Leur souffrance est grande à l’image de celle du fils de Dieu. Traditionnellement, les chrétiens adoptent un repas différent, sans viande ni poisson. On mange maigre, autrement dit en se privant de gourmandises et de superflu. Pas de bonbon, ni de chocolat le Vendredi saint. L’heure n’est pas à la fête puisque Jésus est mort. A l’église, les bougies sont éteintes et les statues sont drapées. Tout est sombre, pour nous rappeler que c’est un jour de deuil. Même les cloches ne sonnent plus. Quand nous perdons un ami, nous n’avons pas envie de chanter ni de danser. Eh bien, c’est la même chose à l’église. Les amis du Seigneur sont tristes. Le prêtre ne dit pas la messe, mais lit la Passion de Jésus, pour indiquer comment Il a été crucifié (mis sur la croix). En souvenir de la croix de Jésus, les croyants vont d’ailleurs se recueillir au pied d’une grande croix. Chacun prie dans le silence de son cœur. Ce jour-là, l’atmosphère est triste, comme les jours de grand chagrin.

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Le Jeudi saint, le 17 avril 2014, a lieu la scène du lavement des pieds. Comme Jésus, le prêtre va laver les pieds de 12 participants, en souvenir des 12 apôtres. En toute humilité, il prend une éponge, un récipient avec de l’eau et un essuie pour nettoyer les pieds. Imaginez un peu combien il fut incroyable de savoir que le fils de Dieu a osé laver les pieds des hommes, crasseux d’avoir marché. Mais au fond, pourquoi Jésus a-t-il lavé leurs pieds? L’eau purifie des impuretés et de la poussière du trajet, elle nous lave aussi le cœur de toutes nos imperfections, faiblesses, petits et grands défauts. A l’époque de Jésus, les serviteurs lavaient les pieds des invités qui étaient accueillis dans une maison. En faisant cela, on prenait soin d’eux. De même, lorsque Jésus lave les pieds des apôtres, il leur signifie qu’il tient à eux, qu’ils sont chers à son cœur. Le Jeudi saint, les prêtres sont célébrés en souvenir de la dernière cène, le dernier repas que Jésus a partagé avec ses amis, les apôtres. L’eucharistie a été instaurée lors de cet ultime repas. Lors de chaque messe, nous nous souvenons des paroles de Jésus, en communiant au pain et au vin.

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Le Samedi saint, le 19 avril 2014, c’est la fête! Un immense feu nous illumine d’une grande clarté. Les cloches tintent à toute volée, les sourires sont de retour, les chants aussi. Au cours de la veillée pascale, les paroissiens relisent des passages de l’Ancien et du Nouveau Testament. L’office est nécessairement plus long que lors d’une célébration ordinaire. Il est aussi habité par la joie. Il n’est pas rare que des adultes fassent leur baptême au cours de la veillée pascale. L’ensemble de la communauté présente se réjouit de les accueillir dans la famille des baptisés. Le dimanche qui suit immédiatement la Semaine sainte, c’est la résurrection du Seigneur, constatée par Marie-Madeleine et confirmée par les deux disciples, Pierre et Jean. Pour les chrétiens, le dimanche est le premier jour de la semaine.

✐ Angélique TASIAUX

Vocabulaire Catéchumènes: les personnes initiées et instruites à la foi chrétienne qui se préparent à faire leur baptême.

© mcbf

Triduum pascal (montée vers Pâques): les trois jours entre le Jeudi saint et le Samedi qui suit. Durant ces trois jours va s’accomplir le mystère pascal.

Mystère pascal: le mystère de la résurrection de Jésus, constatée le dimanche de la résurrection.

© mcbf

Les frères Van Eyck, le retable de l’Agneau mystique, 1432

Résurrection: Jésus est ressuscité, Il est passé de la mort à la vie éternelle. Il est vivant!

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