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N°10 Juillet-Août 2 0 1 4 SUPPLÉMENT AU JOURNAL D I M A N C H E NO :
AGRÉGATION
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La route est courte, ce serait dommage de se croiser, sans se regarder, sans se rencontrer. (Jean Humenry)
LYS ET MOI SI AL DU DO YE NN É LE CA HI ER PA RO IS DE COMIN ES-WA RNETO N
Des vacances… un temps pour vivre autrement !
Dominique Maes
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Rencontre avec le Père Pédro à Madagascar
Edouard Debelder
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La chorale Dzvinha le 16 août à Warneton
Neuvaine de la chapelle des Prés
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Edouard Debelder
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LYS ET MOI
DOYENNÉ DE COMINES-WARNETON
Marie, mère de Dieu et son assomption Édito du doyen Pendant des siècles et des siècles, notre terre a attendu, elle s’est ouverte, elle s’est transformée. Durant tout ce temps, Dieu labourait cette terre où Il voulait s’implanter. Vint Marie, la terre où fleurit l’avenir du monde pour la réalisation du projet de Dieu. Marie se situe entre la décision du Père de donner un Fils et la place que le Fils prend chez les hommes. Par son « Oui», elle a rendu possible le rôle salvateur du Fils de Dieu incarné et par là-même, elle jouit d’une fécondité sans pareille dans l’œuvre de la grâce. De ce qui précède, l’Assomption de Marie est la conséquence logique de l’incarnation. Comment, celle qui a enfanté par l’action du Saint-Esprit le Sauveur des hommes ; ne pourrait-elle pas être associée à la victoire finale de Son Fils ? En d’autres termes, comment, celle qui a collaboré au salut du genre humain ; peut ne pas être comptée parmi les élus ? Marie a accompli en elle le destin de toute l’humanité. Sans attendre la fin des temps ; elle a reçu en elle toute la force de son Fils dans une première phase pour être préservée de toute tache (Son Immaculée conception) et dans une dernière phase, pour triompher de la mort (Son Assomption ou Glorification). Ainsi se réalise les paroles du magnificat « Le Puissant fit pour moi des merveilles… Désormais tous les âges me diront bienheureuse». Marie est associée à la gloire de son Fils et elle donne l’espérance à tous ceux qui restent fidèles à son Fils de les rejoindre dans la gloire du Père. Bonne fête de l’Assomption de Marie. I Abbé Joseph Nyembo -–-–-–-–-–-– Le cantique de Marie Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
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C A R N ETS D E FA MILLES
Partageons les moments de peine et de joie survenus dans nos familles en mai B A PTÊMES
Axel Clermont, fils de Guillaume et d’Amélie Lebel ; Diogo Reis Rocha, fils de Celio Bruno et de Paula Souza Dos Reis ; Ines Silva Reis, fille de Filipe Manuel et de Marcia Silva Mendes ; Lilwenn Lemoine, fils de Dominique et de Gwendoline Despegh ; Mallaury Lefebvre fille de Pires Victor et de Dorothée Lefebvre. Lenny Debacq fils de Gino et de Elisabeth Bailleul ; Maëline Fin fille de Dimitri et Aurélie Duquenoy. Eden Druvent fils de Kévin et Mélodie Dusautoir. Gobert Nicolas, Gobert Fiona, Alvarez Julia, Lefebvre Deborah, Turcq Timeo, Anissa Benzekri, Jade Pailloncy, Loran Deknudt et Eva Noorhuizen. MA R IA G E
Jonathan Elsens et Aline Verbrugghe D ÉC ÈS
le 2 mai, Robert Claerhout d’Houthem à l’âge de 81 ans le 3 mai, Joseph Debrauwere de Ten-Brielen à l’âge de 91 ans le 11 mai, Nelly Claeys du Bizet à l’âge de 84 ans le 12 mai, Carine Deneulin du Bizet à l’âge de 55 ans le 13mai, Maria Remy de Bas -Warneton, à l’âge de 82 ans le 15 mai, Cyrille Ravau de Comines à l’âge de 76 ans le 17 mai, Léon Crœs de Plœgsteert à l’âge de 77 ans, Lucienne Laire de Comines à l’âge de 94 ans et Séraphine Devos de Comines le 19 mai, Gabriel Jourdain du Bizet à l’âge de 90 ans et Joseph Logier de Plœgsteert à l’âge de 95 ans le 20 mai, Dominique Coppin du Bizet à l’âge de 42 ans et Yvonne Samyn de Bas-Warneton à l’âge de 78 ans le 23 mai, Jean-Michel Debuysere de ten-Brielen à l’âge de 49 ans et Jeanne Doolaeghe de Plœgsteert à l’âge de 90 ans le 25 mai, Jacques Leroy de Comines à l’âge de 74 ans, Jeanne Bary du Bizet à l’âge de 100 ans le 26 mai, Jean-Marie Delannoy de Comines à l’âge de 73 ans C O MMU N IO N S ET C O MFIR MATIO N E N 2015
Les premières communions ont lieu aux dates suivantes : le samedi 25 avril à 16 h à Houthem, le dimanche 26 avril à 11 h à Plœgsteert, les dimanches 3 et 17 mai à 10 h 30 à Comines, le dimanche 10 mai à 11 h à Bas-Warneton, le jeudi 14 mai (Ascension) à 10 h à Ten Brielen et à 10 h 30 à Warneton, le samedi 16 mai à 17 h au Bizet. Les professions de foi ont lieu aux dates suivantes : le dimanche 26 avril à 11 h à Bas-Warneton (pour les paroisses de Bas-Warneton, Houthem et Ten Brielen), le dimanche 3 mai à 10 h 30 à Warneton, le dimanche 10 mai à Plœgsteert à 11 h (pour les paroisses de Plœgsteert et du Bizet) et le dimanche 24 mai à 10 h 30 à Comines. La confirmation aura lieu pour toutes les paroisses du doyenné le dimanche 31 mai à 10 h 30 en l’église de Comines LE D OYEN N É SU R LE N ET
Pour parcourir les infos du doyenné, allez sur le site http://site. catho.be/doyennecomines ou tapez dans un moteur de recherche : doyenné de Comines.
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LYS ET MOI
Souvenirs de Madagascar En préparant notre séjour à Madagascar, notre cousine (installée à Tananarive depuis 4 ans) avait insisté pour que nous organisions le circuit de telle sorte que nous soyons présents à Tana pour la messe du Père Pedro. Nous avons accepté mais sans trop comprendre la raison. Elle nous avait déjà montré un livre de photographies qu’elle avait réalisé et vendu au profit de l’œuvre «AKAMASOA» du Père Pedro. Nous savions donc que ce Père avait sauvé des familles qui vivaient sur la décharge de Tana. Comment ? Il était parti vivre avec eux et ensemble ils avaient exploité la carrière de pierres, construit des villages, des écoles, des ateliers, des dispensaires,… Nous avions de l’admiration pour cet homme mais… nous partions découvrir l’île de Madagascar. Les guides touristiques ne mentent pas : c’est une île de beauté et… de pauvreté ! La visite des villages du Père Pedro, la participation à la bénédiction des rameaux dans la carrière et la messe nous ont profondément marqués. Nous savions ce qu’il avait fait pour les plus démunis mais là nous étions face à la réalité : il a réussi, la vie et la joie de vivre sont présents dans les villages. C’est formidable et pourtant, au quotidien, rien n’est simple : il y a toujours des familles qui se présentent au centre d’accueil et il faut les aider dans l’urgence ; rien n’est jamais acquis : il y a des vols dans les ateliers et il faut les gérer. Il y a encore tellement à faire. Aujourd’hui, il est possible de contribuer à l’action du Père Pedro «AKAMASOA» (en français, les bons amis) en envoyant des dons. Nous avons eu la chance de rencontrer ce combattant de l’espérance, de croiser la force de son regard, d’entendre la tonalité de sa voix, de voir ce qu’ils ont réalisé ensemble. «Il faudrait comprendre que les choses sont sans espoir et être pourtant décidé à les changer» F. Scott Fitzgerald
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Le temps des vacances
Dominique Maes
DOYENNÉ DE COMINES-WARNETON
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Des cominois en compagnie du Père Pédro. En cette période estivale, les vacances nous offrent du temps : pas de stress quotidien, pas de course contre la montre, pas de réveille-matin tonitruant. Mais plutôt des moments pour retrouver le temps de vivre, d’aimer, de découvrir. Partir à la recherche de l’essentiel dans un temps parfois perdu : c’est rencontrer des gens plutôt que d’être confiner anonymement dans un transport en commun ; c’est se ressourcer avec un livre à la place de consommer de la téléréalité ; c’est marcher ou pédaler au lieu de prendre sa voiture… Il y a bien sûr des modèles de vacances labélisées plus chrétiennes que d’autres : un pèlerinage à Lourdes, une retraite dans un monastère, une marche vers Compostelle,… Mais il y a sûrement des moyens de vivre chrétiennement des vacances à travers des rencontres inattendues, des méditations face à un beau paysage, des chemins parcourus en famille… Dans ce numéro estival de «Lys et moi», nous allons présenter trois expériences : celle de cominois qui ont rencontré le Père Pédro à Madagascar (voir ci-contre), celle d’un couple sur la route de Jérusalem (page 4), celle d’une visite au Louvre Lens (page 4)
Dominique Maes
I Bernadette et Dominique Maes-Hanquart
Dans la foulée du Père Pédro à Madagascar.
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Edouard Debelder
De Paris à Jérusalem à pied, sans argent Partir en voyage de noces, c’est bien. Le faire à pied de Paris à Jérusalem, ce n’est pas dans les catalogues des voyagistes. Y parvenir sans un sou et peu de bagages, cela tisse «un chemin de promesses». Tel est le livre de noces d’Édouard et Mathilde Un chemin de Cortès (édition Pocket promesses (édition n°14 097) où nos baPocket) roudeurs ont consigné, en alternance, leur marche de 6000 km. Tels des pèlerins du moyen-âge, le jeune couple a parcouru l’Europe des Alpes aux Balkans, l’Asie d’Istanbul aux eaux du Jourdain. Ils ont cheminé dans quatorze pays, gravissant les montagnes, traversant des régions en guerre, franchissant des zones désertiques, dormant à la belle étoile. «La foi déplace les montagnes» Pour eux, c’est la foi en l’amour et aux Évangiles qui leur permet d’atteindre l’inaccessible étoile en gravissant la triple ville sainte de Jérusalem. Partir à la quête de nourriture et de logement, c’est leur quotidien pour vivre ou survivre. La dualité suivante est marquante en tant que lecteur. L’accueil ineffable des Turcs, qui ont au nom de l’islam, les recoivent comme voyageurs et pèlerins, reste des moments forts. L’accueil suspect en Syrie est jalonné d’étapes difficiles car ils sont, comme des espions, traqués et poursuivis par des services de l’État. Ce récit de huit mois de rencontres, de solitude, de faim, de peur est une fabuleuse Aventure humaine et intérieure. «Nos pas ont tracé un chemin singulier. Le vent l’effacera, le temps l’oubliera.. Dans nos cœurs, nos pas ont dessiné un sillon qui, lui, demeurera. Au bout de 184 jours, nous avons réussi. Jérusalem ! Durant des mois, nous avons prononcé ce nom tous les jours comme un amoureux qui ne cesse de répéter le nom ce delle qu’il aime. Aujourd’hui nous sommes sans voix.» Ce livre est à lire comme étant le témoignage d’un moment extraordinaire de deux vies qui veulent faire route ensemble. À nous d’imaginer des Aventures aussi ancrées que celle de Mathilde et d’Édouard pour se rencontrer et découvrir que l’humanité a un visage. I Édouard Debelder
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Au Louvre (Lens) : les désastres de la guerre Cette exposition au Louvre est une bonne idée de sortie en ce temps de vacances. Elle incite à une réflexion sur un monde de paix.
Edouard Debelder
DOYENNÉ DE COMINES-WARNETON
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L’oublié d’Emile Betsellère. Après 18 mois d’ouverture, le musée du Louvre à Lens ouvre deux nouvelles expositions : l’une sur les 30 ans d’acquisitions dans les musées du Nord-Pas de Calais, l’autre sur «les désastres de la guerre». Avec ses 450 œuvres venant de près de 200 artistes, cette exposition ouverte jusqu’au 6 octobre 2014 (fermée le mardi), nous fait comprendre le choix de la paix à la guerre grâce à des contributions artistiques au désenchantement de la guerre. En douze étapes, une vingtaine de conflits du monde proposent des images marquantes. Avant les guerres napoléoniennes, les œuvres représentaient les batailles de manière héroïque. À partir de 1800, les artistes comme Goya et Géricault, commencent à représenter le soldat dans toute son humanité. Le titre de l’expo «les désastres de la guerre» sont les conséquences de la guerre sur les êtres, les animaux, les choses, les villes. C’est aussi le titre donné posthumément à cette série de Goya commencée en 1810 et finie en 1840, qui est une sorte de dénonciation de la guerre. Par rapport aux guerres du siècle passé, il y a des photos, du cinéma, des affiches, des vidéos bref tous les médias… La photographie apparait sur les champs de batailles à partir de la moitié du XIX siècle, lors de la guerre de Crimée. Lors de la Grande Guerre, les soldats avaient des appareils photographiques pour montrer la réalité des tranchées. À la même époque apparaissent les premiers films comme celui d’Abel Gance (visible à l’expo). Parmi les œuvres exposées, nous retrouvons notamment Théodore Géricault avec «le cuirassé blessé» qui montre les sentiments d’un officier anonyme qui a peur, les gravures de Goya avec le sentiment de changement de cap dans l’histoire des guerres, la série extraordinaire de 17 eaux fortes d’Otto Dix qui reprend les formes extraordinaires de Goya, le tableau «la peur» de Nussbaum qui est un autoportrait avec sa nièce avant son arrestation et son extermination à Auschwitz, la photo de Nick Ut de 1972, avec cette petite fille qui court hurlant de peur sur une route du vietnam bombardée, l’arche composée par Jean-Jacques Lebel avec une accumulation de 4000 douilles décorées par de soldats anonymes. I E Debelder
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Question d’un kid sur le doute
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La chorale ukrainienne Dzvinha Pour poursuivre le tour des chorales, nous vous présentons un ensemble ukrainien qui sera le samedi 16 août à 20 h à Warneton
La question d’Eloïse. La foi en Jésus fils de Dieu n’est pas un long fleuve tranquille. Qu’est-ce que la foi ? C’est croire sans voir. Dans ma vie comme dans la vie de tous les chrétiens, il y a des moments de doute. Surtout dans les moments d’épreuve, lorsque je souffre de la perte d’un être cher, parti trop vite, trop jeune. Dans la souffrance l’on peut avoir des moments de vide. Le Christ lui-même n’a-t-il pas dit à Dieu son Père sur la croix ; «Mon Dieu, pourquoi m’as -Tu abandonné ?» Le fils de Dieu a dit cela. Alors, a fortiori, nous pouvons l’exprimer aussi. Mais par la suite, nous pouvons nous reprendre et dire. «Non, c’était un mauvais moment.» Tu es là, Seigneur, même dans le brouillard. Il est normal qu’il y ait une part de doute, à certains moments, rappelez vous l’apôtre Thomas lui-même a douté de Jésus, il a fallu qu’il le touche après la résurrection de Jésus. Et n’oublions pas la parole du Christ à Thomas : «Parce que tu m’as vu, tu as cru» Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! Rappelez vous Saint Pierre, dans les dernières heures de la vie de Jésus, il avait tellement peur, qu’il a douté et qu’il a renié Jésus. Mère Teresa aété béatifiée cinq ans après sa mort, ce qui est rare. Elle est vénérée par tous les chrétiens. Lorsque ses carnets secrets ont été dévoilés à la presse, elle disait que, pendant cinquante ans, elle avait perdu la foi. Et le pape Benoît XVI disait lors de la béatification de Mère Teresa que le doute n’est pas un obstacle à la sainteté. La plupart des grands saints de l’église ont douté à certains moments de leur vie. Dans la vie d’un chrétien, Il y a toujours des mauvais moments à passer. Pour ensuite rebondir, et de retrouver Jésus dans la prière. I Abbé André Cardinael
Le lendemain de l’Assomption, vous passerez une belle soirée d’été en faisant coup double : découvrir la musique ukrainienne avec des bandouras et soutenir des projets humanitaires. Depuis 20 ans, la chorale Dzvinha (anciennement Dvinotc Hok) parcourt annuellement, en alternance, la région mouscronnoise et dinantaise. Suite à une étude sur les bandouras par Isabelle Palmitessa, journaliste à la RTBF, les responsables culturels de la ville Lviv (proche de la frontière polonaise) insistent pour que leur chorale locale puisse se produire en Belgique. Grâce à la générosité de familles d’accueil, les choristes ont pu prendre leurs quartiers estivaux dans la région d’Herseaux et tourner ainsi en Wallonie Picarde, en Flandres, en France… Forte des liens d’amitiés, l’Association Belgo-Ukrainienne d’Herseaux a été créée. En 2012 en recherchant de nouveaux lieux de concerts, l’association Belgo-ukrainienne a choisi de venir à Comines. La chorale avait donné un remarquable concert en l’église Saint-Chrysole de Comines et découvert une partie de notre région, notamment le musée de la rubanerie. Pour leur retour du16 août 2014, la trentaine de jeunes choristes en costumes traditionnels proposeront des chants traditionnels, religieux et même des adaptations de chansons françaises. Elles s’accompagnent de bandouras qui est un instrument de musique traditionnelle à cordes (de 56 à 64 cordes, un peu comme une harpe). Les choristes ont une solide formation musicale en académies et jouent de la bandoura depuis qu’elles sont très jeunes. Ce groupe est lauréat de nombreux concours comme Bratislava, Prague, Gdynia (Pologne),… La participation aux concerts est libre. À la sortie, les spectateurs seront invités à soutenir les projets humanitaires de la chorale (paniers à disposition). Des CDs et de l’artisanat local seront aussi mis en vente. I Edouard Debelder
Edouard Debelder
Edouard Debelder
Eloïse a posé la question suivante à l’abbé Cardinael : Est-ce qu’il vous arrive de douter ?
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Chorale Dzvinha.
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DOYENNÉ DE COMINES-WARNETON HORAIRES DES MESSES PAROISSE SAINT-CHRYSOLE, COMINES Lundi 1er juillet, 18 h 30, messe. Mardi 2 juillet, 8 h 30 : chapelle, messe. Jeudi 4 juillet, 8 h 30 : chapelle, messe pour des défunts. Samedi 5 juillet, 17 h 30 : chapelle, messe avec animation pour les enfants ; messe pour une défunte (M.L.). DImanche 6 juillet, 10 h 30 : messe pour la communauté paroissiale ; messe fondée pour Joséphine Guibert. Lundi 7 juillet, 18 h 30 : messe. Mardi 8 juillet, 8 h 30 : chapelle, messe. Jeudi 10 juillet, 8 h 30 : chapelle, messe pour des défunts. Dimanche 13 juillet, 10 h 30 : messe pour la communauté paroissiale ; messe fondée pour Marie Vanbeselaere ; messe pour les époux Joseph Debecque-Maria Verleure et leurs petits enfants Anne et Alex. Lundi 14 juillet, 18 h 30 : messe. Mardi 15 juillet, 8 h 30 : chapelle, messe. Jeudi 17 juillet, 8 h 30 : chapelle, mese pour des défunts. Samedi 18 juillet, 15 h 30 : mariage de Presillia Claeys et Jérôme Bruneel ; 17 h 30 : chapelle, messe ne l’honneur de Notre-Dame de grâce. Dimanche 20 juillet, 10 h 30 : messe pour la communauté paroissiale ; messe fondée pour la famille Tack-Vanelslande. Mardi 22 juillet, 8 h 30 : chapelle, messe. Jeudi 24 juillet, 8 h 30 : chapelle, messe pour des défunts. Dimanche 27 juillet, 10 h 30 : messe pour la communauté paroissiale ; messe pour Oscar Hullaert. Lundi 28 juillet, 18 h 30 : messe. Mardi 29 juillet, 8 h 30 : chapelle, messe. Jeudi 31 juillet, 8 h 30 : chapelle, messe pour des défunts. Samedi 2 août, 17 h 30 : chapelle : messe avec animation des enfants ; messe pour les missions. Dimanche 3 août, 10 h 30 : messe pour la communauté paroissiale ; messe fondée pour Marie-Louise Dillies. Lundi 4 août, 18 h 30 : messe. Mardi 5 août, 8 h 30 : chapelle, messe. Jeudi 7 août, 8 h 30 : chapelle, messe pour des défunts. Dimanche 10 août, 10 h 30 : messe pour la communauté paroissiale ; messe pour Oscar Hullaert.
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Lundi 11 août, 18 h 30 : messe. Mardi 12 août, 8 h 30 : chapelle, messe. Vendredi 15 août, Assomption. 10 h 30 : messe pour la communauté paroissiale. Messe fondée pour Godelieve vierstraete. Lundi 18 août, 18 h 30 : messe. Mardi 19 août, 8 h 30 : chapelle, messe. Jeudi 21 août, 8 h 30 : chapelle, messe. Dimanche 24 août, 10 h 30 : messe pour la communauté paroissiale ; messe fondée pour Godelieve vierstraete. Lundi 25 août, 18 h 30 : messe. Mardi 26 août, 8 h 30 : chapelle, messe. Jeudi 28 août, 8 h 30 : chapelle, messe pour des défunts. Samedi 30 août, 17 h 30 : chapelle, messe pour une défunte (M.L.). Dimanche 31 août, 10 h 30 : messe pour la communauté paroissiale ; messe fondée pour Godelieve vierstraete. PAROISSE SAINTS PIERRE-ET-PAUL, PLŒGSTEERT Mardi 1er juillet, 18 h : messe pour les défunts de la famille Duhayon-Notteau. Jeudi 3 juillet, de 17 h à 18 h : adoration suivie de la messe. Mardi 8 juillet, 18 h : messe pour les défunts des familles Heyte-Lebleu. Dimanche 13 juillet, 9 h 30 : messe pour la communauté paroissiale et pour des défunts. Mardi 15 juillet, 18 h : messe pour Henri Garreyn et pour des défunts (B.H.-D.B.). Samedi 19 juillet, 14 h : messe de mariage d’Aurélie Verbrugghe et Guillaume VAn Hœ. Mardi 22 juillet, 18 h : messe pour une intention particulière et pour des défunts (B.H.-D.B.). Samedi 26 juillet, 11 h 30 : messe de mariage de leslie Verpoort et Fabien Bossaert. Dimanche 27 juillet, 9 h 30 : messe pour la communauté paroissiale et pour des défunts. Mardi 29 juillet, 18 h : messe en l’honneur de Sainte Marthe. Mardi 5 août, 18 h : messe pour la famille Trachet-Dublancq et pour des défunts (B.H.-D.B.). Jeudi 7 août, de 17 h à 18 h : adoration suivie de la messe. DImanche 10 août, 9 h 30 : messe pour la communauté paroissiale et pour des défunts. Mardi 12 août, 18 h : messe en l’honneur de Saint Roch. Vendredi 15 août, 9 h 30 : messe pour
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la communauté paroissiale et pour des défunts ; 19 h : début de la neuvaine à Notre-Dame des Prés. Mardi 19 août, 18 h : messe pour des défunts ; Samedi 23 août, 19 h : fin de la neuvaine à Notre-Dame des Prés. Dimanche 24 août, 9 h 30 : messe pour la communauté paroissiale et pour des défunts. Mardi 26 août, 18 h : messe pour des défunts. PAROISSE SAINT-PIERRE-ET-PAUL, WARNETON Mercredi 2 juillet, 18 h : messe pour les paroissiens. DImanche 6 juillet, 9 h 30 : messe pour les paroissiens. Mercredi 9 juillet, 18 h : messe pour les paroissiens. Mercredi 16 juillet, 18 h : messe pour les paroissiens. Dimanche 20 juillet, 9 h 30 : messe pour les paroisssiens. Mercredi 23 juillet, 18 h : messe pour les paroissiens. Mercredi 30 juillet, 18 h : messe pour les paroissiens. Mercredi 6 août, 18 h : messe pour les paroissiens. Mercredi 13 août, 18 h : messe pour les paroissiens. Dimanche 17 août, 9 h 30 : messe pour monsieur le curé Joseph Lemay. Mercredi 20 août, 18 h : messe pour les paroissiens. Mercredi 27 août, 18 h : messe pour les paroissiens. DImanche 31 août, 9 h 30 : messe pour les paroissiens. PAROISSE NOTRE-DAME DE L’ASSOMPTION, HOUTHEM Vendredi 4 juillet, 18 h 30 : messe. Samedi 5 juillet, 14 h 30 : messe de mariage d’Aurélie Ghekière d’Houthem et de Danny Forsyth d’Aberdeen en Ecosse. Vendredi 11 juillet, 17 h 30 : messe. Samedi 12 juillet, 17 h 30 : messe pour les défunts de la paroisse. Vendredi 18 juillet, 18 h 30 : messe. Samedi 19 juillet messe de mariage de Christelle Naudin et de Davide Harrison d’Etterbeek. Lundi 21 juillet, 11 h : Te Deum de la fête Nationale.
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DOYENNÉ DE COMINES-WARNETON Paroisse d’Houthem (suite) Vendredi 25 juillet, 18 h 30 : messe. Samedi 26 juillet, 17 h 30, messe pour un défunt. Remise de la médaille de Saint-Eleuthère à Luc Vanhoorne, président de la Fabrique d’Église d’Houthem pour ses 42 ans de service. Vendredi 1er août, 18 h 30 : messe. Vendredi 8 août, 18 h 30 : messe. Samedi 9 août, messe pour les défunts de la paroisse (collecte de la Toussaint). Jeudi 14 août, 17 h 30 : messe de l’Assomption de la vierge Marie. (Notre-Dame sera fêtée dans notre paroisse). Vendredi 22 août : 18 h 30 : messe pour un défunt. Samedi 23 août, 17 h 30 : messe. Vendredi 29 août, 18 h 30 : messe. PARO I S S E S A I N T-ELO I , CO M I N E S -T EN-B R I ELEN Dimanche 13 juillet, 9 h 15 : messe pour Roger Baert. Dimanche 27 juillet, 9 h 15 : messe pour la communauté paroissiale ; messe d’action de grâce à la vierge Marie. Dimanche 10 août, 9 h 15 : messe pour la communauté paroissiale. Dimanche 24 août, 9 h 15 : messe. PARO I S S E S A I N T-M A R T I N, BAS - WA R NETO N Mercredi 2 juillet, 8 h 30 : messe. Mercredi 9 juillet, 8 h 30 : messe. Dimanche 13 juillet, 11 h : messe pour la communauté paroissiale ; messe pour la famille Pillaert-Sœte. Mercredi 16 juillet, 8 h 30 : messe pour les membres de la confrérie de Saint-Christophe. Mercredi 23 juillet, 8 h 30 : messe. DImanche 27, 11 h : messe pour la famille R.D. Mercredi 30 juillet, 8 h 30 : messe. Mercredi 6 août, 8 h 30 : messe pour les membres de la confrérie de Saint-Christophe. Dimanche 10 août, 11 h : messe pour la communauté paroissiale. Mercredi 13 août, 8 h 30 : messe. Mercredi 20 août, 8 h 30 : messe. Dimanche 24 août, 10 h 30, messe pour la famille R.D.; messe pour la famille Desmedt-D’Hondt. Mercredi 27 août, 8 h 30 : messe.
PA R O ISSE SA IN T-A N D R É, LE B IZET Vendredi 4 juillet, 18 h : messe pour la famille Frémaut. Samedi 5 juillet, 17 h 30 : messe pour plusieurs défunts. Lundi 7 juillet, 18 h : messe pour M.C. Vendredi 11 juillet, 18 h : messe pour M.C.G.B. Samedi 12 juillet, 17 h 30 : messe pour des défunts. Lundi 14 juillet, 18 h : messe pour M.C. Vendredi 18 juillet, 18 h : messe pour M.C.G.B. Samedi 19 juillet, 17 h 30 : messe pur plusieurs défunts. Lundi 21 juillet, 18 h : messe pour M.C.G.B. Vendredi 25 juillet, 18 h : messe de remerciement à Sainte Rita. Samedi 26 juillet, 17 h 30 : messe pour Sébastien Boulinguez. Lundi 28 juillet, 18 h : messe pour M.C.NB.C.E.D. Vendredi 1er août, 18 h : messe pour la famille Frémaut. Samedi 2 août, 17 h 30 : messe pour les parents de l’abbé Cardinael ; messe pour Gérard Dehem, Aurélie sa petite-fille, ses parents et beaux-parents Jacques Cuvelier et sa fille Doriane. Lundi 4 août, 18 h : messe pour M.C. Vendredi 8 août, 18 h : messe pour F.M.C.J.L.C. Samedi 9 août, 17 h 30 : messe pour plusieurs défunts. Lundi 11 août, 18 h : messe pour une famille. Jeudi 14 août, Assomption.17 h 30 : messe pour sœur Marie-Louise et sœur Etienne-Marie. Lundi 18 août, 18 h : messe pour F.M.C.J.L.C. Vendredi 22 août, 18 h : messe à Jésus de Prague. Samedi 23 août, 17 h 30 : messe pour Sébastien Boulinguez. Lundi 25 août : 18 h : messe pour F.M.C.J.L.C. Vendredi 29 août, 18 h : messe pour la famille R.D. Samedi 30 août, 17 h 30 : messe à Sainte-Rita.
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NEUVAINE À LA CHAPELLE NOTRE-DAME DES PRÉS À PLŒGSTEERT DU 15 AU 23 AOÛT À 19 H Dans le chemin du Rosenberg, dans le raidillon du ’Cho Debacq’ se dresse fièrement la plus belle des chapelles : la chapelle des Prés dédiée à Notre-Dame des Prés. Lieu d’un pèlerinage, il s’ ydéroule annuellement une neuvaine qui commence le 15 août. De style néo-gothique, avec à son fronton un arc en anse de panier surmonté d’une ogive en arc brisé en lancette, elle a le charme d’une cathédrale. Bien campée sur son socle de pierre, elle surplombe toute la vallée de la Lys d’où l’on voit pointer le clocher des églises de Plœgsteert, des deux Bizet, d’Armentières et de Nieppe. Violée en 1975, elle fut démunie de sa statue miraculeuse et dévalisée de ses objets de valeur. La chapelle existait avant 1880 lors de l’achat par la famille Motte-Cordonnier de ce qui allait devenir le domaine du Rosenberg. Elle était alors construite en torchis. Pour s’y rendre, il fallait passer un ruisseau sur une simple planche. Une porte pleine en sa partie inférieure préservée par des barreaux en sa partie supérieure, en protégeait l’accès. Elle se trouvait à gauche du chemin, adossée à la haie à l’entrée du domaine. Elle abritait une vierge en bois peint. De nombreux ex-voto en argent attestaient la grande dévotion des gens de la région envers Notre-Dame des Prés. Démolie au cours de la guerre 1914-1918, elle fut reconstruite par la famille Motte-Cordonnier, à l’emplacement du café ’A la Montagne’. La statue disparue était introuvable, brisée, disait-on. Par une étrange coïncidence, alors qu’elle rendait visite à un ami, une dame de la famille Motte la retrouva fortuitement à Cassel le 18 juillet 1924. La propriétaire l’avait achetée chez un antiquaire. Elle s’empressa de la restituer. Une plaque posée sur le mur de la chapelle rappelle le souvenir de ses retrouvailles. L’abbé Vandepitte, curé de la paroisse de Plœgsteert, la restaura en 1973. À nouveau volée durant la neuvaine de 1973, la nuit du 15 au 16 août, c’est une copie qui, faite par un professeur de Saint-Luc à Tournai, la remplace, celle-là même qui avait servi de 1918 à 1929. I JC Walle
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Des enfants découvrent les mystères des icônes
S.C.
Une découverte assez unique : en mai, les enfants de 6e année de Boussu se sont retrouvés chez les sœurs salésiennes de Farnières, près de Vielsalm pour une «classe icône».
S’initier à peindre une icône. Ou plutôt à l’écrire ? Durant une semaine, guidés par une sœur de la communauté, ils ont goûté au plaisir de peindre des icônes. De peindre… ou plutôt d’écrire. En effet, chez nos frères orthodoxes, l’icône n’est pas une simple image illustrative, mais décrit une vérité théologique. C’est pour cela que le dessin sur l’icône n’est pas réaliste : il ne décrit pas ce qui se passe réellement, mais plutôt la manière dont Dieu s’adresse à nous. Pour cette raison, les orthodoxes désignent souvent l’icône comme «la Bible des illettrés». Ils définissent l’icône comme une «écriture d’image» et non pas comme un simple dessin. Cette activité se fait dans le recueillement et la prière, afin que l’image de Dieu se rende présente à travers les mains du peintre. Le fait de graver mélange de poudre et de colle qui constitue base de l’icône (aussi appelé Levka) fait penser à notre nom qui
est gravé dans la main de Dieu. Le fait de laisser la place la plus grande au Christ, à Marie ou à un saint permet de s’immerger totalement dans la prière.
Un symbole fort La répartition entre couleurs suit un ordre précis, de la plus sombre à la plus claire, afin de nous rappeler que nous sommes appelés à passer des ténèbres vers la lumière. Pour réaliser ces couleurs, quelques gouttes d’eau sont mélangées à des pigments afin de réaliser une petite «boue» qui deviendra la couleur souhaitée. Là encore, le symbole est fort : il nous rappelle le mélange de terre et de salive que le Christ a réalisé afin d’ouvrir les yeux de l’aveugle… Chaque icône suit un code précis : ainsi, lorsque la vierge porte l’Enfant-Jésus contre sa jour, elle est appelée la «Mère de tendresse».
Les enfants ont aussi appris que l’écriture de l’icône est toujours précédée de la prière de l’iconographe : «Toi, Maître Divin de tout ce qui existe, éclaire, dirige l’âme, l’esprit et le cœur de ton serviteur, conduis sa main afin qu’il puisse représenter dignement et parfaitement ton Image, celle de ta Sainte Mère et celle de tous les Saints, pour la gloire, la joie, l’embellissement de ta Sainte Église.» On s’en doute, le petit groupe a vécu un moment exceptionnel. Le dernier jour du stage, quatre enfants ont communié pour la première fois lors de la Sainte Messe. Durant cette cérémonie, les icônes de la «Mère de la Tendresse» ont été bénies par M. le doyen. Diverses activités ludiques et pédagogiques étaient également prévues, afin que les enfants puissent mieux se connaître et s’apprécier. I M.B.
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