19978-C
N°12 Octobre 2 0 1 4
RÉJOUIS-TOI !
SUPPLÉMENT AU JOURNAL D I M A N C H E
Tournai, Antoing, Leuze-en-Hainaut, Péruwelz
NO :
AGRÉGATION
Si Dieu donne un tel vêt ement à l’herbe des cha mps, ne fera-t-il pas bien davant age pour vous, homme s de peu de foi ?
0 3 4
M. D.
P 3 0 5
LE CAHIER PAROISSIAL DE LA RÉGION PASTORALE DE TOURNAI
LOUÉ SOIS-TU, SEIGNEUR, POUR NOTRE MÈRE LA TERRE !
19978-Tournai-N12-10-2014.indd 1
« LE ROSAIRE, PRIÈR E CONTEMPLATIVE DU CH
CONFIRMATIONS LES 12, 18 ET 19/10 DANS LA RÉGION
RIST»
M. D.
Xavier Nys
M.D.
5 OCTOBRE 2014, LE UZE, 1RE PAROISSE NOUV ELLE !
19/09/2014 09:57:07
RÉJOUIS-TOI ! -
DANS NOTRE RÉGION
Banque du profit ou banque de l’amour ?
Tout n’est pas codifié et écrit ! Fort heureusement ! Dans toute situation, la conscience doit chercher la meilleure solution possible pour répondre aux questions posées. Pour le chrétien, cette recherche passe aussi par le dialogue avec le Père. Ceci exige confiance et abandon entre les mains du Père, ce qui ne veut pas dire paresse, ni laisser-aller. Les oiseaux du ciel ne sèment ni ne moissonnent, certes, mais ils recherchent leur nourriture. La confiance n’exclut pas le travail des mains et de l’intelligence pour trouver des solutions. Selon sainte Thérèse de Lisieux, il suffit d’avoir «de la bonne volonté», de faire tout ce que nous pouvons en nous appuyant, en même temps, sur Dieu. C’est comme le saut en parachute. Le parachutiste commence par s’assurer d’avoir du bon matériel sur son dos, sûr et testé. Il ne s’élance pas dans la vie en se disant qu’il glissera sur l’air comme les oiseaux. Ayant assuré sa sécurité, le doute persiste toujours. Il se jette dans le vide, faisant confiance à son parachute. Ayant tiré sur les cordelettes, il se verra porté. La confiance en Dieu se travaille comme on s’assure de son matériel. Et puis, un jour, c’est le grand saut. Et nous constatons que Dieu nous porte comme sur un grand souffle d’air. Se lancer dans le vide, c’est croire que Dieu peut tout, «espérant contre toute espérance», comme dit saint Paul aux Romains (Rm. 4, 18). D’après Luc, Dieu répond toujours à nos demandes en nous donnant l’Esprit saint ! «Eh bien, moi je vous dis : demandez et l’on vous donnera ; cherchez et vous trouverez : frappez et l’on vous ouvrira… Combien plus le Père céleste donnera-t-il l’Esprit saint à ceux qui le lui demandent.» (Lc. 11,9-13) Le Souffle d’amour nous fait reprendre souffle lorsque nous n’en pouvons plus ou quand les choses ne changent pas ; Il forge en nous la patience, la persévérance, l’offrande.
Est-ce parce qu’ils avaient entendu, peu de jours avant, Jésus promettre le centuple à ceux qui auraient tout quitté pour le suivre que les deux disciples Jacques et Jean tiennent à s’assurer les meilleures réservations dans le Royaume de Dieu ? Se faire inscrire les premiers sur la liste d’attente, c’est agir en hommes avisés. Ils parient sur Jésus, sur sa réussite, sur sa gloire. Avant même de s’être battus, ils veulent la garantie de la récompense. « Vous ne savez pas ce que vous demandez !», leur dit Jésus. En termes humains, ils le savent fort bien ! Ils demandent de n’avoir pas à travailler pour rien, d’être nommés n°1 et n°2 des compagnons de l’ordre de la Rédemption. Ils demandent un bon salaire et de substantiels avantages. Comme nous sommes faits pour les comprendre ! Jacques et Jean, c’est vous, c’est moi. Et aujourd’hui plus qu’à une autre époque. Nous vivons dans une société intoxiquée par le mécanisme omniprésent de la prime et du profit. Même des gestes que l’on faisait avec une relative gratuité sont aujourd’hui accomplis comme des «prestations» dont on suppute ce que cela va rapporter ou coûter. Quand quelqu’un fait un cadeau, on craint ce qu’il va demander l’instant d’après ! Jamais on n’aura tant écrit combien l’écoute, l’accueil des autres, l’engagement au service des autres, le respect, la tolérance et l’amour de l’autre sont le vrai bonheur. La gratuité est si facile ? Pas du tout. Ou plutôt, si ! Mais pour celui qui est traversé par l’étonnement d’exister lui-même gratuitement, pour celui qui a gardé la spontanéité du don pour rien, qui a gardé la spontanéité de la louange et du merci. A la banque des honneurs, mérites et profits, il y a une foule devant les guichets. Sur le trottoir d’en face, à la banque de l’amour, les déposants sont rares. La petite Thérèse y côtoie familièrement le grand Thomas d’Aquin qui, au Seigneur lui demandant quelle récompense il souhaitait pour son labeur de théologien, lui répondait : «aucune autre que Toi-même». Rien d’autre que toi-même, pour toi-même, parce que tu es toi, l’unique clé du véritable amour.
I M.D.
I M.D.
19978-Tournai-N12-10-2014.indd 2
DR
M. Decarpentrie
Vaincre ses peurs, oser l’avenir
10/2014 ~ P. 2
Lavement des pieds par le pape François.
19/09/2014 09:57:34
RÉJOUIS-TOI ! -
DANS NOTRE RÉGION
10/2014 ~ P. 3
Ouverture aux cultures Octobre, traditionnellement mois de la mission nous rappelle l’importance de la rencontre des Églises insérées dans une multitude de cultures. Un appel aussi à se laisser emporter dans l’Esprit saint qui est ouverture à l’universalité !
La tentation du repli Tout en montrant combien la Pentecôte a été une invitation à l’ouverture, le livre des Actes des Apôtres rapporte aussi qu’il y a eu des résistances à cette idée Il a fallu le génie de l’apôtre Paul et l’Assemblée de Jérusalem (Actes 15) pour ouvrir l’Église à la radicale nouveauté de l’Évangile. Sans cela, l’Église ne serait demeurée qu’une secte repliée sur elle-même, incapable d’entrer en dialogue avec la culture de son temps, celle du monde méditerranéen. Dans nos communautés chrétiennes d’aujourd’hui, la tentation est toujours aussi grande de céder le pas au repli frileux et à la nostalgie démobilisante, de se recroqueviller plutôt que de s’ouvrir. Ouverture aux autres Églises Dans notre diocèse, des hommes et des femmes, des communautés vivent des expériences d’ouverture aux autres Églises, principalement celles d’Afrique et d’Amérique Latine. Entrer dans cette Aventure est souvent l’occasion d’un (r) éveil pour ceux qui s’y engagent, une découverte que les harmoniques de l’Évangile résonnent aussi ailleurs. Cependant, pour être féconde, cette ouverture doit se construire sur de véritables relations de partenariat faites de respect mutuel, d’échange et de collaboration.
19978-Tournai-N12-10-2014.indd 3
Vers des relations de partenariat Les relations avec les Églises du Tiers-Monde doivent pouvoir entrer dans une nouvelle ère : celle du partenariat. Cette manière de voir suppose d’abord une réelle volonté de connaître le partenaire, de s’intéresser véritablement à ce qu’il vit. Un véritable partenariat repose sur la conviction que chacun a autant à recevoir qu’à donner. Dans la mesure où un échange profond s’établit, des gestes e solidarité peuvent trouver leur vraie signification. Quand elle est vécue dans un respect profond de l’autre, l’ouverture aux autres Églises peut devenir une chance pour chacun. Culture et libération. La semence de l’Évangile tombe toujours dans une terre imprégnée de culture. C’est par le biais notre manière d’être au monde, que nous pouvons nous laisser rejoindre par l’Évangile. Trop souvent, l’Église a méconnu cette dimension importante en confondant l’Évangile avec la culture qui le véhiculait. Aujourd’hui, l’heure est à la découverte qu’il y a différentes manières pour l’Évangile de s’inscrire dans la vie concrète des hommes ; c’est ce qu’on appelle l’inculturation. Un défi pour les jeunes Églises mais aussi pour nous qui vivons dans un monde en perpétuel définition. Face aux situations d’injustice et de misère vécues par tant d’hommes et de femmes, l’Évangile est une invitation à la libération du mal sous toutes ses formes. La libération de l’homme commence par une prise de conscience de son identité, de sa dignité. Comment annoncer l’Évangile et Jésus-Christ sans s’engager avec lui au coté du petit, de l’exclu, du sans-voix ? (Matthieu 25, 31-46) Face aux grands défis planétaires Les défis de notre temps se situent à l’échelle planétaire. Il n’est plus possible de penser et de vivre sans tenir compte d’une partie de l’humanité. Quel avenir y-a-t-il pour un monde où 25 % de la population se partage près de 80 % du revenu mondial pendant que le reste de l’humanité se dispute les miettes du gâteau ? Les choix à faire en Église doivent en tenir compte. S’ouvrir aux Églises du Tiers
©Missio
La Pentecôte, une expérience d’ouverture L’événement de la Pentecôte constitue pour l’Église une formidable expérience d’ouverture à laquelle elle doit sans cesse puiser pour être fidèle à sa mission. En accueillant le travail de l’Esprit saint, les disciples se sont ouverts à l’universalité de l’Évangile et du salut donné en Jésus-Christ. Parce qu’elle est née du Souffle de Pentecôte, l’Église est donc appelée en permanence à vivre l’ouverture. C’est un défi constitutif de son identité. - Ouverture à Jésus-Christ parce que c’est de lui qu’elle tient son existence et sa raison d’être. - Ouverture à l’Évangile qu’elle est appelée à servir. - Ouverture à tous les peuples car la Bonne Nouvelle rejoint la vie de tous les hommes. - Ouverture au monde d’aujourd’hui et aux questions qu’il porte pour son avenir.
Dépliant 2014 Monde, c’est accueillir ces enjeux fondamentaux comme des interpellations à aller plus avant dans notre accueil de Jésus-Christ. Un accueil qui aille jusqu’à une mobilisation de toutes nos énergies pour ce combat de l’homme qui rejoint celui de Dieu. La rencontre d’autres Églises est sans doute une chance donnée à notre Église pour accueillir plus profondément le Souffle de Pentecôte, sortir de notre coquille, ne pas avoir peur de l’avenir. L’heure n’est pas à la fermeture mais à l’ouverture… c’est le défi qui nous est lancé ! I D.P.
19/09/2014 09:57:38
RÉJOUIS-TOI ! -
DANS NOTRE RÉGION
10/2014 ~ P. 4
Parcours «Zachée» : un art de vivre chrétien Beaucoup de chrétiens se posent ces questions et peinent à y répondre. En effet, la foi ne se limite pas à participer à la messe du dimanche, chacun d’entre nous le perçoit bien, c’est aussi être dans le monde, témoigner de la Bonne Nouvelle et tenter d’être fidèle à l’Évangile. Mais Comment ? La Doctrine Sociale de l’Église apporte des éléments de réponse très concrets à ces questions et pourtant elle est très mal connue, quel dommage ! Quand Jésus rencontre «Zachée», il ne lui demande pas de marcher à sa suite, mais s’invite chez lui. Il ne lui dit pas : «Suis-moi», mais : «Accueille-moi chez toi, là où tu es, dans la fécondité de ta vie.» On ne sait pas très bien ce qui se passe entre eux, mais ce qui est sûr, c’est qu’à l’issue de cette rencontre, Zachée est totalement transformé. C’est un magnifique exemple de doctrine sociale de l’Église appliquée. Eh bien, c’est au travers d’un parcours «Zachée» que nous vous proposons de découvrir cette Doctrine Sociale de l’Église : Il s’agit d’un programme de formation spirituelle et pratique, créé par la communauté de l’Emmanuel, destiné aux chrétiens qui veulent progresser, c’est-à-dire qui ont envie de trouver dans ce monde une place à leur mesure, selon leurs capacités, en développant leurs talents et…d’être plus heureux. En fait, c’est davantage un parcours de transformation que de formation. L’objectif, c’est de s’approprier la Doctrine Sociale de l’Église, qui n’est rien d’autre que l’Évangile au quotidien. Se l’approprier de façon qu’à l’issue du parcours, les personnes soient elles-mêmes transformées et vivent différemment. Nous avons tous un rôle à jouer dans le plan de Dieu, à notre place et dans tous les aspects de notre vie quotidienne Ce Parcours «Zachée», rassurez-vous, est accessible quel que soit son état de vie ou sa profession. Des mères de famille, des salariés, des prêtres, des pensionnés comme des étudiants ont fait le Parcours «Zachée». Chacun y trouve des bénéfices selon sa si-
19978-Tournai-N12-10-2014.indd 4
M. Decarpentrie
Comment vivre avec le Christ dans mon existence au quotidien ? Comment mettre en harmonie ma foi catholique et mes actions de tous les jours ?
Les initiateurs du «Parcours Zachée» dans la région pastorale de Tournai. tuation. Il concerne en particuliers les laïcs qui désirent approfondir leur foi chrétienne en la mettant en œuvre dans leur vie de tous les jours, qu’elle soit familiale, professionnelle, sociale ou politique. Le parcours s’adresse aussi à ceux qui désirent simplement découvrir la foi catholique à partir d’un art de vivre chrétien en société. En quoi consiste exactement ce programme de formation ? Le Parcours «Zachée» dure le temps d’une année scolaire à raison de deux rencontres par mois. Il alterne des temps d’exposés et d’enseignement (8 grands thèmes), des exercices quotidiens de mise en pratique et des temps de partage pour mettre en commun nos avancées ou nos difficultés. Les exercices représentent le cœur du parcours : le matin, une prière, une réflexion et une tâche simple sont proposées au participant, qui revient dessus le soir pour faire le point, méditer et prier. Par exemple, vivre un «jour de paix», une manière de mesurer la part d’affectif que l’on peut mettre dans ses relations et de
saisir ce qui est nécessaire et ce qui est excessif. Vous êtes intéressés et prêts à vivre cette belle expérience ? Une SOIREE D’INFORMATION vous est proposée lundi 22 septembre 2014 (de 20 h à 21 h 30 Centre St Paul, rue des Saules - 7500 Tournai) Thèmes et dates (hors vacances scolaires) Première partie : la Boussole - Acteurs de la Création : 6 et 20/10/2014 - Pour servir le bien commun : 3 et 17/11/14 - L’usage juste de la propriété : 1er et 15/12/14 - L’option préférentielle pour les pauvres : 5 et 19/01/ 2015 Deuxième partie : le Compas - Exercer l’autorité : 2 et 23/02/15 - Participer à la communauté : 9 et 23/03/15 - Unité et liberté : 20/04 et 4/05/15 - Un art de vivre chrétien : 8/06/15 Renseignements et inscriptions : Dominique et Benoît Demuynck 0499 32 26 40/069 21 33 53 demuynck.poulain@gmail.com
19/09/2014 09:57:46
RÉJOUIS-TOI ! -
DANS NOTRE RÉGION
10/2014 ~ P. 5
Quelques groupes des paroisses
Procession de Tournai
Procession de Tournai
Voici quelques photos de statues de Marie ou de saints que l’on peut vénérer sur les lieux de l’unité pastorale ou de la région.
Procession de Tournai
La messe.
Procession de Tournai
Statue de St-Joseph.
Acte de piété posé par ces femmes et ces hommes, jeunes ou moins jeunes, qui sont les témoins d’une fidélité à l’histoire religieuse de notre bonne cité. Il est impossible de disposer des photos de la procession 2014 avant la rédaction de ce «Réjouis-toi», terminée début septembre, bien avant le dimanche 14. Beaucoup se reconnaîtront ici. A chacune et chacun des acteurs de la procession 2014 va notre cordial et chaleureux merci. I Au nom du Président et des membres de l’Assemblée Générale, Abbé. Decarpentrie
Cavaliers ouvrant la procession.
Notre-Dame de la Tombe.
19978-Tournai-N12-10-2014.indd 5
Procession de Tournai
Procession de Tournai
Notre-Dame auxiliatrice.
Chef reliquaire de Saint-Piat.
19/09/2014 09:57:53
HORAIRES DES CÉLÉBRATIONS
19978-Tournai-N12-10-2014.indd 6
RÉJOUIS-TOI ! -
10/2014 ~ P. 6
19/09/2014 09:57:57
UNITÉ PASTORALE TOURNAI-CENTRE
RÉJOUIS-TOI ! -
10/2014 ~ P. 7
Les assemblées dominicales Dans l’unité pastorale de Tournai-Centre Comme annoncé dans l’édition de septembre, des modifications dans l’horaire des messes interviennent dès ce mois d’octobre. Celles-ci seront évaluées durant l’année de «refondation» préparatoire à la fondation de la paroisse nouvelle de Tournai-centre et selon les décrets du synode diocésain qui ont été publiés en 2013. Quels sont les changements ? 1° Suite à la réflexion de l’équipe d’animation pastorale et de la fabrique d’église de St-Lazare, Monseigneur Harpigny a donné son accord pour que ce lieu de culte soit partagé avec la communauté orthodoxe grecque. Leur culte à l’église St-Nicolas étant perturbé par l’humidité montante dans ce bâtiment, il convenait de proposer un autre lieu qui pourrait les héberger. À partir du mois d’octobre, en dehors des baptêmes, des mariages éventuels, de célébrations festives occasionnelles et des funérailles, le culte dominical catholique ne sera plus célébré dans cette église. 2° En dehors de la cathédrale où la messe a lieu chaque dimanche à 10 h, la célébration dominicale sera hebdomadaire à l’église St-Brice, le samedi à 17 h ; à l’église Notre-Dame Auxiliatrice, le dimanche à 10 h 30 ; à l’église St-Quentin le dimanche à 11 h 15 ainsi qu’à Allain à 18 h. Dans les autres lieux de cultes, les messes seront célébrées soit les 1ers et 3es, soit les 2es et les 4es week-ends, selon l’horaire que vous pouvez consulter sur cette même page. 3° Lorsque le mois comportera un 5e dimanche, l’assemblée dominicale prendra le temps d’une matinée ou d’une après-midi et il n’y aura qu’une seule messe ce week-end-là. Elle sera le plus souvent célébrée à l’église St-Paul. Ce sera le cas le 30/11/2014, le 29/3/2015, le 31/5/2015, le 30/8/2015 et le 29/11/2015… 4° Chaque 3e dimanche du mois, une messe aux couleurs africaines sera célébrée à 18 h en l’église St-Quentin. 5° Le jour des fêtes de Toussaint, des Jours Saints, d’Ascension, d’Assomption, les chrétiens du centre-ville sont invités à rejoindre l’assemblée de la cathédrale. Même si ces changements mûrement réfléchis nous font mal, nous sommes tous invités, laïcs, diacres, prêtres, à vivre l’assemblée dominicale dans la foi au Christ ressuscité et la joie de sa présence ! I EAP
19978-Tournai-N12-10-2014.indd 7
19/09/2014 09:58:00
RÉJOUIS-TOI ! -
UNITÉ PASTORALE TOURNAI-CENTRE
La fête de Notre-Dame du Rosaire se célébrait déjà, en 1547, à Tortosa (Espagne), le troisième dimanche d’avril, quand fut instituée par Pie V la fête de Notre-Dame de la Victoire (1572) au premier dimanche d’octobre, en action de grâces pour la victoire de Lépante où, Notre-Dame, à l’entrée du golfe de Coabbatiale rinthe, la flotte chrétienne de Fontenay. fournie par le Saint-Siège, l’Espagne, Venise, la Savoie, Mantoue, Ferrare, Gênes et Lucques, sous le commandement de don Juan d’Autriche, avait écrasé la flotte turque d’Ali Pacha (7 octobre 1571). C’est à cette occasion qu’on ajouta aux litanies de la Sainte vierge l’invocation «Secours des Chrétiens, priez pour nous !» Grégoire XIII qui attribuait la victoire de Lépante aux processions faites à Rome par les confréries du Saint-Rosaire, changea la fête de Notre-Dame de la Victoire en celle du Saint-Rosaire et la fixa au premier dimanche d’octobre (1573) ; elle ne fut alors obligatoire que pour les églises romaines qui possédaient une chapelle ou une confrérie du Saint-Rosaire. Clément X concéda cette fête à l’Espagne (1671) avant que Clément XI l’étendît à l’Église universelle et l’élevât au rite double-majeur (1716), célébrée le jour de l’octave de l’Assomption, à la suite de la victoire de Peterwaradin que le prince Eugène de Savoie avait remportée sur les Turcs (5 août 1716). Léon XIII en fit une fête de seconde classe et adopta l’office et le propre de la messe en usage chez les Dominicains (1887). Pie X la fixa au 7 octobre (1913). En cette année 2014 durant laquelle l’Europe se souvient de la «Grande guerre», je vous invite à prier le rosaire, dans l’intimité de votre demeure, pour la paix dans le monde. Que nos sœurs et frères malades ou âgés portent cette intention de prière : que les forces de dialogue entre les peuples et les forces de paix dans le monde soient plus fortes que celles des armes. Que la raison rappelle à chaque gouvernant et aux membres des groupes extrémistes combien chaque être humain, dans sa différence culturelle, philosophique ou religieuse, est plus précieux, aux yeux de Dieu, que tout l’or du monde et toute la puissance de l’univers. I M.D.
19978-Tournai-N12-10-2014.indd 8
Une nouvelle animatrice en pastorale à Tournai-centre Sœur Françoise a accepté de se présenter et de nous partager un peu son parcours de chrétienne.
M. Decarpentrie
D-C. Grivel
Prier pour la paix avec le rosaire
10/2014 ~ P. 8
Sr. Françoise. Elevée dans une famille chrétienne, juriste de formation, je suis entrée chez les Religieuses de l’Assomption après un temps de recherche qui m’a fait découvrir la beauté et la diversité de l’Église. Au moment de mes vœux, j’ai reçu un nom et un mystère à vivre : Sr Françoise Emmanuel de la Visitation. Appel à reconnaître Jésus à travers la rencontre de chaque personne, à devenir Emmanuel, «Dieu avec nous» pour tous ceux vers qui Dieu m’envoie, appel à fixer mon regard sur le Christ. Après un temps de formation en France puis en Italie, j’ai été envoyée à Bruxelles ou j’ai travaillé successivement comme professeur de religion, puis à ATD Quart Monde, au Souffle de vie et enfin comme coordinatrice d’un centre socio-éducatif l’asbl Welcome-Babbelkot dont les principales actions sont l’alphabétisation, les cours de français et une école de devoirs pour un public multi-culturel. J’étais également assistante paroissiale de l’Église Saint Antoine dont beaucoup étaient impliqués dans ce projet, comme public, bénévoles ou sympathisants ! Après avoir travaillé avec les migrants de tous horizons, j’ai fait moi-même une expérience de déplacement en étant envoyée chez nos sœurs à Guayaquil (Equateur) dans un quartier populaire et une école primaire en milieu défavorisé. Me voici chez vous, animatrice pastorale et aumônière des étudiants du doyenné… Le kot chrétien, la messe des étudiants du mercredi au séminaire, l’aumônerie, des journées «spiritualité et études» sont les premiers lieux de partage de foi et de vie avec les jeunes qui étudient ici à Tournai. Au séminaire, je découvre une communauté élargie qui aime célébrer et vivre la liturgie, se former et former dans la foi. Mes premiers pas dans le doyenné, me montrent des communautés dynamiques, en recherche, un accueil familial et beaucoup de défis pour «vivre l’Évangile au quotidien». Merci de l’accueil chaleureux des premières rencontres dans cette ville si belle. I Sr Françoise Emmanuel I Françoise Coppieters ‘t Wallant
19/09/2014 09:58:02
UP TOURNAI-CENTRE ET UP ANTOING
RÉJOUIS-TOI ! -
10/2014 ~ P. 9
Les confirmations à Rumes cette année Souvent cette célébration est désertée par les paroissiens. Le don de l’Esprit saint ne signifierait-il plus rien pour la majorité des chrétiens ? Pourtant ces Lui qui constitue l’Église. Qu’en est-il du don de l’Esprit ? Que signifie-t-il ?
19978-Tournai-N12-10-2014.indd 9
Jean George
des jeunes du doyenné d’Antoing se préparant à la confirmation.
Début de célébration avec les confirmands durant un temps-fort.
Jean George
Lors du sacrement de la confirmation, le baptisé reçoit la marque de l’Esprit du Père et du Fils. «Sois marqué de l’Esprit saint, le don de Dieu», telle est la parole prononcée par celui qui confirme et impose la main pour l’onction d’huile. Une parole très forte. Par la confirmation, le baptisé reçoit la marque de l’Esprit du Père et du Fils. Il l’a déjà reçue quand il plongeait dans l’eau du baptême, il continue de la recevoir par l’onction de la confirmation. Cette marque est comme une trace indélébile qui exprime un don de Dieu, le don qu’il fait au baptisé de sa propre vie, de son propre esprit, de sa puissance d’amour et de vie. Dans la confirmation, nous sommes marqués par un geste d’onction, avec de l’huile parfumée, qu’on appelle «saint-chrême», un geste plein de douceur. Les mots «christ» et «chrême» ont la même racine. Est «christ» celui qui a reçu l’onction d’huile. L’huile assouplit les sportifs et les rend forts. Le parfum a ceci de particulier qu’il se diffuse quasiment à notre insu. On dit souvent que certaines personnes respirent la joie, la bonté, à travers ce qu’elles disent et ce qu’elles font, mais aussi à travers ce qu’elles sont. Nous portons des marques sur nos traits, sur notre corps qui rappellent nos parents. De même, le baptême et la confirmation nous marquent à jamais : nous sommes les fils et les filles de Dieu, habités par son Esprit. On n’est jamais confirmé tout seul, la confirmation a lieu en présence de la communauté. Une marque celle de l’Esprit saint. C’est l’Esprit qui habite en moi et va imprégner dans ma vie quelque chose d’ineffaçable. Son souffle me fait vivre. Ses dons m’enrichissent. Une parole qui rappelle le don de Dieu, à annoncer, à rappeler. Avec la marque que nous portons, nous acceptons d’être reconnus comme chrétiens. C’est exigeant, on ne peut pas faire n’importe quoi. Mais c’est aussi notre force et notre espérance. Dieu nous donne son Esprit, nous ne sommes pas seuls. Avec l’Esprit saint en nous, avec nous, sur nous, nous serons témoins de l’Évangile. Une odeur celle de l’huile qui assouplit les sportifs et les rend forts, mais une huile parfumée dont la bonne odeur se répand autour de nous.
Jean George
Cette année, la célébrations des confirmations se déroulera à Rumes le 18 octobre à 17 h. Que reçoit-on à la confirmation ?
Eucharistie, point d’orgue de la journée.
19/09/2014 09:58:10
UNITÉ PASTORALE ANTOING EDITORIAL Nous voici en Octobre, mois du Rosaire. Nous sommes invités à rejoindre MARIE dans sa prière. J’invite toutes les paroisses à consacrer chaque jour un temps de prière en méditant les mystères joyeux, lumineux, douloureux et glorieux du Rosaire. www.sitedemarie.com/rosaire.html Au début de cette année pastorale, j’invite les paroisses à consacrer davantage de temps à la prière. Inspirons-nous des trésors de l’Église pour trouver le chemin le plus approprié pour votre communauté paroissiale. Nous sommes appelés à devenir davantage disciple du Christ pour être avec Lui et être envoyé par Lui pour chasser les démons et pour annoncer la victoire du Ressuscité sur la mort et le mal. Mais on ne peut évangéliser sans partir d’une communion intime avec le Christ unis au Père dans l’Esprit. Beaucoup de chemins sont possible à partir de la Tradition spirituelle de l’Église outre les trois propositions qui suivent dans ce nouveau numéro de REJOUIS-TOI.
RÉJOUIS-TOI ! -
10/2014 ~ P. 10
Adorer le Seigneur dans le Saint-Sacrement L’adoration, une force et un réconfort. Ou une pratique trop affective et trop démonstrative. Qu’en est-il en réalité ?
J’invite également toutes les paroisses à consacrer une demi-heure d’adoration du Saint-Sacrement une fois par mois.
MAITRE ECKHART Un grand maître de la spiritualité chrétienne. Un exemple parmi tant d’autres. Comme le pape François, nous pouvons conjuger plusieurs courants spirituels : Saint Ignace et Saint-François d’Assise.
LA LECTIO DIVINA Voici une expression un peu étrange pour dire une réalité simple et fondamentale à laquelle tout chrétien est appelé : aller à la rencontre du Christ en le lisant dans la Bible et y être rejoint par lui. Une tradition reprise au départ dans la tradition monastique mais qui peut être appliquée par chacun. En tapant Lectio divina dans google, vous découvrirez des sites pouvant vous aider. Vous l’aurez compris. Toute initiative d’évangélisation ne peut être sans un enracinnement dans la prière.
DR
L’ADORATION
Le sens du geste Adorer le Saint-Sacrement, c’est reconnaître la présence réelle du Corps et du Sang du Christ dans le signe - sacrement veut dire signe - du pain et du vin, consacrés au moment de la messe. L’adoration est l’expression de notre reconnaissance et de notre émerveillement pour ce que le Christ a fait pour nous : avant de verser son sang pour nous sauver, lors de son dernier repas, il nous a donné sa chair en nourriture (Jean, 6). Désormais, il est présent au milieu de son peuple, l’Église, tous les jours et jusqu’à la fin des temps. Adorer, c’est donc se mettre en sa présence afin de laisser l’amour grandir en nous. L’adoration du Corps eucharistique du Christ se fait lors de la célébration de la messe, particulièrement au moment de la consécration et de la communion. Mais l’exposition et l’adoration du Saint- sacrement, l’après-midi ou en soirée, peuvent prolonger ce temps d’adoration. Mais il ne faut pas oublier que le Christ est aussi présent dans sa Parole et en chacun de nous lorsque nous communions : nous sommes le corps du Christ. Un temps de dépouillement L’ adoration eucharistique est à double sens : le Christ Jésus s’expose à notre regard et à notre prière et il nous invite aussi en retour à nous exposer nous mêmes à son regard. Ainsi, l’adoration silencieuse peut-elle être un temps de dépouillement, de dépossession et de foi nue. L’adoration peut donner une impression de perte de temps, d’inutilité. Mais marquer ainsi un arrêt dans la course de nos agendas, c’est comme remettre les choses à leur place. De grandes figures comme Jean-Paul II, Mère Teresa, Sœur Emmanuelle, Dom Helder Camara nous montrent la voie. I SOURCE : croire.com ; mai 2013
19978-Tournai-N12-10-2014.indd 10
19/09/2014 09:58:45
RÉJOUIS-TOI ! -
UNITÉ PASTORALE ANTOING MAÎTRE ECKHART, LE PÈRE DE LA MYSTIQUE RHÉNANE La voie mystique de Maître Eckhart, dominicain allemand du haut Moyen-Âge, repose sur deux piliers : l’importance du détachement qui permet, par la place qu’il laisse à Dieu dans l’âme, de progresser dans la vie spirituelle ; et la foi en cette certitude que c’est la Trinité tout entière qui vient habiter l’âme de celui qui s’abandonne à Dieu. Ce que l’on sait de la vie de Maître Eckhart (1260-1329) tient en peu de lignes. Né à Hochheim en Allemagne, Eckhart suit des études de théologie à Paris et à Cologne. Entré dans l’ordre des dominicains, il devient prieur d’Erfurt et commence à publier les entretiens spirituels qu’il a avec ses frères de l’ordre. Après une période d’enseignement à Paris, il est élu provincial de Saxe puis vicaire général de la province de Bohême et enfin de Teutonie. Mais il est surtout un maître spirituel influent et reconnu. Pour de sombres questions internes à l’ordre des dominicains, il a maille à partir avec l’Inquisition. La raison invoquée pour sa mise en accusation est l’influence supposée de certaines de ses propositions sur les béguines, ces femmes mystiques caractéristiques de la vie spirituelle du haut Moyen-Âge rhénan. P ÈR E DE L A M YST I Q U E RHÉN A N E
La voie mystique de Maître Eckhart repose sur deux piliers : le premier est l’importance du détachement qui seul permet, par la place qu’il laisse à Dieu dans l’âme, de progresser dans la vie spirituelle, le second est la foi en cette certitude que c’est la Trinité tout entière qui vient habiter l’âme de celui qui s’abandonne à Dieu. Le style littéraire de Maître Eckhart est particulièrement suggestif. Il utilise de nombreux paradoxes qui, en forçant
19978-Tournai-N12-10-2014.indd 11
sa pensée, font image pour le lecteur. Il est considéré comme le père de la mystique rhénane, un des courants spirituels les plus importants de la spiritualité chrétienne. Maître Eckhart a en effet inspiré des penseurs comme Henri Suso, Jean Tauler, Nicolas de Cues, Jan de Ruysbrœk. Redécouvert au XIXe siècle, il est peu à peu vulgarisé et se trouve aujourd’hui particulièrement apprécié par ceux qui cherchent une voie mystique radicale et contemporaine. I SOURCE I Jean-Pierre Rosa ; août 2012
«Dans la tradition chrétienne, la méditation est une étape sur un chemin d’union à Dieu par la prière, explique Bernard Pitaud, supérieur provincial de France des prêtres de Saint-Sulpice. Elle est le premier degré de l’échelle des moines telle que l’a décrite Guigues II le Chartreux au Moyen Age et elle s’est développée en milieu monastique.»
10/2014 ~ P. 11
LA PA R O LE RUMINÉ E
La Parole comme nourriture que l’on «rumine», que l’on «mâche» : «On s’en imprègne, on est touché intérieurement, précise Bernard Pitaud. Et peu à peu, on passe de la meditatio à l’oratio, cette demande, ce désir d’un chrétien de s’unir plus profondément à Dieu». Dans cette tradition de la lectio, la meditatio ouvre une porte vers la prière et elle reste la pratique de méditation la plus connue et reconnue dans les monastères comme dans les paroisses. Groupes de «prière méditative» et «dialogue contemplatif» trouvent leur source dans cette tradition monastique de la lectio divina. I SOURCE I Anne Ricou, PANORAMA
LA LECTIO DIVINA LE PR EMIER D EG R É D E L’ÉC H ELLE
Une échelle connue pour ses quatre temps de progression vers Dieu : lectio, meditatio, oratio, contemplatio. La méditation est ici un effort de l’intelligence, «un acte intérieur» de l’intelligence, ainsi que le formulait l’ancien prieur de la Chartreuse, pour avancer vers une connaissance de plus en plus profonde de l’Écriture Pour y goûter, le chrétien lit, relit la parole de Dieu, se réfère aux notes ou à d’autres passages bibliques. C’est ce qu’on appelle la lectio divina. «Dans la Règle de saint Benoît, ajoute Benoît Billot, bénédictin du prieuré Saint-Benoît d’Étiolles (Essonne), on a même l’impression qu’il faut apprendre par cœur l’Écriture pour que cela rentre dans la peau ou que la Parole monte jusqu’aux lèvres.»
19/09/2014 09:58:48
UNITÉ PASTORALE LEUZE P RI È RE PO U R C EU X Q U I M E V I SI T EN T
(Mt 25, 31-40)
RÉJOUIS-TOI ! -
10/2014 ~ P. 12
Vivre et Aimer : un week-end pour couples en novembre à Tournai
Je ne mérite pas, Seigneur, Toutes ces attentions, ces visites De tant de personnes bénévoles Qui me font la gentillesse de s’intéresser à moi. C’est un merveilleux cadeau Que tu me fais à travers ces gestes, Ces fidélités, ces complicités Qui me font tant de bien au fil des semaines.
Je te prie pour chacun et chacune, Pour qu’ils reçoivent au centuple Le temps qu’ils me consacrent Alors qu’ils ont tant à vivre de leur côté. Donne à ceux qui sont croyants La joie des serviteurs de ton Évangile. Donne à ceux qui ne le sont pas La rétribution des justes. (100 prières pour bien vivre le grand âge, Philippe Charpentier de Beauvillé, Salvator-Diffusion)
19978-Tournai-N12-10-2014.indd 12
MCBF
Ce sont des anges que tu m’envoies, Seigneur, Des aides dont le regard éveille ma dignité, Des relais avec le monde extérieur Qui me permettent de rester en société.
Depuis 40 ans, des couples ont vécu et vivent toujours ce qu’on appelait «mariage Rencontre», aujourd’hui «Vivre et Aimer» «Vivre et Aimer» est un mouvement engagé au service d’une relation de couple. Il propose une démarche simple, accessible et ouverte à tous pour aimer au quotidien et dans la durée. Il est ouvert à tous les couples mariés ou non, quelles que soient leurs croyances, aux prêtres et religieux (ses) engagés eux-aussi à vivre l’amour et la fidélité. Exceptionnellement cette année un week-end pour couples aura lieu les 2122-23 novembre à Saint André à Ramegnies-Chin (Tournai). Que dire d’un tel week-end ? Il s’adresse à tous les couples qui souhaitent se centrer ou se recentrer sur ce qu’ils désirent vivre à deux, sortir de la routine, communiquer mieux, retoucher leur projet de vie. Le week-end est basé sur les témoignages de trois couples et d’un prêtre qui parlent de ce qu’ils vivent, de leur écoute, de leur façon de communiquer. Après les témoignages il y a toujours un temps d’écriture personnel, suivi d’un partage exclusivement en couple. Ce n’est pas une retraite. C’est une occasion en couple de parler de ce qu’on vit, y compris dans des domaines que l’on aborde moins souvent comme la rencontre de soi, l’écoute, la communication, la sexualité, le pardon, l’ouverture aux autres. Tout cela est abordé à travers le vécu des couples témoins et en vue de la vie en couple. Vivre ce week-end, c’est désirer vivre un amour plus profond, plus durable, sortir de ses habitudes, découvrir une nouvelle façon d’entrer en communication en s’écoutant vraiment. Quel que soit le nombre d’années que vous vivez ensemble, ce week-end vous propose de vous aider à redéfinir votre projet, votre engagement et votre rêve de vie à deux. «Vivre et Aimer» propose également des week-end pour fiancés, pour jeunes, pour personnes seules. Vous pouvez trouver plus d’informations sur le site www.vivre-et-aimer.be Inscriptions : 019 69 93 58 ou 0497 73 81 36
19/09/2014 09:58:51
RÉJOUIS-TOI ! -
UNITÉ PASTORALE LEUZE
10/2014 ~ P. 13
Il n’y a pas de saison pour demander le baptême En ce temps de rentrée, il est utile de rappeler comment le service diocésain du catéchuménat peut guider ces démarches. D’une part, les équipes d’accompagnement de ceux et celles qui demandent le baptême ont besoin d’être soutenus pendant la préparation. Des temps de formation leur sont spécifiquement proposés à la Maison diocésaine de Mesvin de 19 h 30 à 21 h 30 : - Mardi 14 octobre : Spécificité de l’accompagnement de confirmands adultes - Jeudi 6 novembre : Approche de base du catéchuménat - deux ateliers proposés - au choix : découvrir et utiliser le RICA et l’approche catéchétique - Jeudi 20 novembre : Parrains/marraines - accompagner leur choix et vivre une rencontre avec eux - Mercredi 3 décembre : Approfondissement d’une fiche du parcours «Rencontre avec Jésus le Christ» - Mardi 13 janvier : Mise en œuvre des scrutins, de la veillée pascale et relecture mystagogique de la veillée pascale - Jeudi 5 février : Unité et articulation des 3 sacrements de l’initiation chrétienne Chacun de ces temps de formation peut aus-
si être vécu à la demande de quelques-uns dans une Unité pastorale donnée. D’autres propositions organisées par le Service figurent dans le document diocésain «Pour cheminer dans la foi» aux pages 34 et 35. Par ailleurs, le Service du Catéchuménat informe des principaux rendez-vous diocésains pour baliser l’année 2015 : - Le dimanche 25 janvier de 14 h à 18 h à Tournai, Monseigneur Harpigny rencontrera les catéchumènes qui seront baptisés à Pâques 2015. Accueil à l’évêché. - Le dimanche 8 février de 14 h 30 à 17 h 30 - Maison diocésaine de Mesvin - notre évêque rencontrera les nouveaux baptisés (années 2012, 2013 et 2014). - Le dimanche 22 février à 15 h - premier dimanche de Carême - célébration de l’Appel décisif à Binche. - Le samedi 14 mars de 10 h à 17 h - Maison diocésaine de Mesvin - journée diocésaine pour les confirmands adultes ou jeunes de plus de 14 ans - Rencontre de notre évêque, temps de réflexion et de célébration. - Le samedi 28 mars de 9 h 30 à 18 h : journée de récollection à l’abbaye ND de Soleil-
MCBF
Les candidats catéchumènes n’attendent généralement pas le début d’une nouvelle année pastorale… ils frappent à la porte de l’Église à tout moment. La joie de l’accueil rayonne en toutes saisons.
mont pour accompagnateurs ainsi que catéchumènes et confirmands qui le désirent. - Au cours de la vigile de Pâques, le samedi 5 avril, célébration de l’initiation chrétienne (baptême, confirmation et eucharistie) à la cathédrale et dans les unités pastorales. - Notre évêque confirmera tous les adultes et les jeunes de plus de 14 ans lors de trois célébrations diocésaines. Ceux qui communieront pour la première fois le feront au cours de la même célébration.
MCBF
Elles auront lieu : Le dimanche 19 avril à 10 h 30 à Charleroi (basilique Saint-Christophe) Le dimanche 3 mai à 16 h à Mons (Collégiale Sainte-Waudru) Le samedi 23 mai à 20 h 30 - vigile de Pentecôte - à Tournai (Cathédrale) Le samedi 6 juin de 9 h 30 à 12 h 30 - Maison diocésaine de Mesvin - Chantier catéchuménal pour tous les accompagnateurs actifs ou disponibles
19978-Tournai-N12-10-2014.indd 13
Pour tout renseignement complémentaire : Christine Merckaert 0499/11 99 05 ou catechumenat@evechetournai.be
19/09/2014 09:58:55
RÉJOUIS-TOI ! -
UNITÉ PASTORALE PÉRUWELZ
10/2014 ~ P. 14
Le culte marial à Notre-Dame de Bon-Secours Cette statue, située sur le chêne, fut vénérée par les pèlerins venus prier devant le «chêne-entre-deux-bois». Du coup, la petite statue reçu au fil du temps, le vocable de Notre-Dame-du-chêne-entre-deux-bois. Au XVIe siècle règnent encore la terreur dans cette partie du pays, les guerres de religion et aussi de grandes épidémies telles que la peste. De plus en plus de pèlerins viennent invoquer la vierge. Au début du XVIIe siècle, le chêne est mourant et l’image de la vierge a été cassée par des gens mal intentionnés, un prêtre a craint que le culte dévie vers le chêne et fait donc abattre ce dernier. Avec une branche restante, il fait faire une statue : la vierge Marie portant l’Enfant Jésus. Elle est placée dans un petit abri de pierre à l’endroit où le chêne se trouvait. Suite à la protection de la vierge qui épargna la région, on lui donna le nom de Notre-Dame de Bon-Secours. En 1636 on fit construire une chapelle à la place de l’abri de pierre. Tous les jours, une messe y est célébrée. En 1643, la chapelle devint trop petite mais au lieu de démolir la première, elle servit de chœur à la seconde. Les pèlerinages continuent même pendant les troubles, les guerres et la révolution. Commence alors la pratique des ex-voto. Une prière est même proposée aux pèlerins : «Dieu de miséricorde et de toutes consolations qui accordez à vos serviteurs le soulagement nécessaire contre les tribulations dont ils sont affligés accordez-nous par l’intercession de Notre-Dame de Bon-Secours, votre sainte et digne mère, les grâces nécessaires pour supporter avec résignation les maux spirituels et corporels qu’il vous plait nous envoyer, et daignez couronner nos souffrances par l’immortalité bienheureuse. Ainsi soit-il.» Avec le développement des transports, les pèlerins affluent en groupes ou en famille. En 1645 l’église nécessite des travaux. Comme elle devient trop petite, il est décidé de la démolir et d’en construire une nouvelle. Cette nouvelle église voit le jour grâce aux dons des paroissiens et des pèlerins. Elle est d’abord dotée d’une crypte afin d’assurer les fondations. On y scelle les pierres de l’église précédente. En 1892 une nouvelle église néo-gothique voit le jour. En 1910, le pape Pie X accorde à l’église le titre de basilique mineure.
19978-Tournai-N12-10-2014.indd 14
DR
Il y a plus de 4 siècles, se dressait un chêne à la limite de Condé-sur-l’Escaut (France) et Péruwelz, Blaton (Belgique) et servait de borne entre les territoires. Bon-Secours doit son existence à ce chêne qui abritait une petite statue de la vierge Marie
Statue de Notre-Dame de Bon-Secours dans la basilique. Tout à l’intérieur de la basilique rappelle l’origine des pèlerinages :la statue originale, vénérée depuis plusieurs siècles est petite mais domine le chœur. Elle est vêtue de soie et de velours, telle que le voulait la mode espagnole du XVIIe siècle. Les vitraux illustrent le chêne et les chapelles successives. Sa forme octogonale entourée de chapelles est particulière. De belles céramiques de Max Van Der Linden racontent la vie de Marie et le rayonnement du culte de Notre-Dame de Bon-Secours Mais que nous dit la statue de Notre-Dame de Bon-Secours aujourd’hui ? Marie tient son Enfant dans les bras : elle est donc représentée comme mère : «Mère de Dieu» son plus beau titre, elle est aussi notre mère du ciel. Elle est habillée comme une reine et ce depuis mes années 1600 : elle est Reine de nos cœurs et de nos vies. La prière à Marie a commencé ici à cause de gens tout simples : des bucherons. Très vite leurs familles sont venues prier Marie et ensuite les pèlerins ont suivi. Marie est là
dans notre vie tous les jours. La prière dite à Notre-Dame de Bon-Secours aujourd’hui est : «O Vous qui depuis tant de siècles comblez de vos faveurs ceux qui Vous invoquent sous ce nom béni de Notre-Dame de Bon-Secours, nous nous prosternons à vos pieds avec confiance. Recevez-nous toujours avec bonté, Vous que nous aimons à nommer notre Mère. Protégez-nous, protégez nos enfants, bénissez nos familles. Vous, le salut des infirmes, la consolation des affligés, calmez nos douleurs, essuyez nos larmes. Vous, la gardienne de l’innocence, le refuge du pécheur, préservez-nous du péché, rappelez-nous dans nos égarements. Vous, le soutien des mourants, l’espérance de ceux qui souffrent dans le purgatoire, priez pour nous à l’heure de notre mort et ouvrez-nous la porte du Ciel. Amen.» I Claire Meersmans * Source : Bonsecours au fil du temps de Solange Philippart
19/09/2014 09:59:03
NOUVELLES DE LA CATHÉDRALE
Diocèse de Tournai
Les chrétiens du Proche-Orient Depuis le premier siècle de l’ère chrétienne, nous avons des communautés chrétiennes dans l’ensemble du Proche-Orient. Que ce soit à l’intérieur de l’empire romain (Asie Mineure, Syrie, Mésopotamie, Arabie, Egypte) ou à ses Monseigneur Guy Harpigny. frontières (la Perse), des communautés chrétiennes très vivantes ont, en épousant la culture locale, annoncé l’Évangile du Christ. Au VIIe siècle, la venue de l’islam détruit beaucoup de ces communautés chrétiennes. Plusieurs ont subsisté. Au XVe siècle, l’empire romain d’Orient s’écroule (chute de Constantinople en 1453). C’est l’empire ottoman, de langue turque, qui prend le relais. Une fois encore les communautés chrétiennes se sont adaptées, tout en étant considérées comme des dhimmis, des citoyens de seconde zone. Au XIXe siècle, l’empire ottoman donne des signes de faiblesse. Les communautés de langue arabe, musulmanes ou chrétiennes, participent à un grand mouvement de Renaissance arabe, afin de fonder, dans l’avenir, un empire arabe, distinct de l’empire ottoman. Durant la guerre 14-18, les puissances alliées (empire français-empire britannique) signent des accords secrets (Sykes-Picot) qui partagent le monde arabe. L’empire ottoman laisse la place à la Turquie moderne. Les communautés chrétiennes du monde arabe s’adaptent, une fois encore. Durant la guerre 39-45, les régions sous mandat français ou britannique deviennent indépendantes. La transformation des mentalités politiques et la radicalisation de l’islam depuis les années 1980 modifient la vie des communautés du Proche-Orient. Les guerres menées par les puissances occidentales en Irak et ailleurs bouleversent toutes les données traditionnelles du vivre-ensemble. Beaucoup de chrétiens sont obligés de fuir car ils sont poursuivis, au nom de la foi musulmane radicalisée, par des groupes qui n’ont pas de légitimité politique. N’hésitons pas à nous informer et à soutenir nos frères persécutés.
RÉJOUIS-TOI ! -
10/2014 ~ P. 15
CATHÉDRALE NOTRE-DAME DE TOURNAI Dimanche à la cathédrale eucharistie dominicale à 10 h dans la nef romane. Eucharistie souvent présidée par Monseigneur l’Évêque. Liturgie des heures : Vêpres dominicales à 17 h 30 (prière communautaire du soir). Dimanche 19 octobre, dimanche de la Mission universelle de l’Église. La semaine à la cathédrale Chaque jour, eucharistie, précédée de la prière du milieu du jour (chapelle de prière du chœur gothique). Du lundi au vendredi à 11 h. Le samedi à 10 h. Sacrement de la réconciliation. Le samedi, les confessions ont lieu de 10 h 45 à 12 h dans la chapelle du Saint-Esprit et dans la salle du Chapitre. Adoration eucharistique. Le samedi, nous sommes invités à un temps d’adoration et de prière devant le Saint-Sacrement (chapelle de prière du chœur gothique, après la messe jusqu’à 11 h 45). Samedi 4 octobre, mémoire de saint François d’Assise. L’eucharistie sera célébrée à 10 h dans la nef de la cathédrale en mémoire de Monseigneur Jean Huard et Monseigneur Charles-Marie Himmer, évêques de Tournai décédés. À l’issue de l’eucharistie, nous sommes invités à un temps de prière et de recueillement au caveau des évêques défunts. Mardi 28 octobre, fête des saints Simon et Jude, apôtres. Samedi 1er novembre - fête de Tous les Saints Monseigneur Guy Harpigny, Évêque de Tournai, présidera l’eucharistie de la solennité à 10 h dans la nef de la cathédrale. Notre prière sera portée par les chants de la Maîtrise de la cathédrale. Dimanche 2 novembre - Mémoire des fidèles défunts Au cours de l’eucharistie de 10 h, présidée par notre Évêque dans la nef de la cathédrale, nous confierons au Seigneur tous ceux qui nous ont quittés. À l’issue de l’eucharistie, nous sommes invités à un temps de prière et de recueillement au caveau des évêques défunts.
I † Guy Harpigny, évêque de Tournai
19978-Tournai-N12-10-2014.indd 15
19/09/2014 09:59:22
RÉJOUIS-TOI ! -
DIOCÈSE DE TOURNAI
10/2014 ~ P. 16
Retrouvez l’agenda du diocèse sur www.diocese-tournai.be et l’information en continu sur www.InfoCatho.be
Stephan Michiels se livre Une voix chaleureuse, un visage jovial, Stephan Michiels est aujourd’hui l’un des piliers de la pastorale des jeunes. Pourtant, ce père de quatre enfants a connu un parcours «rock and roll».
Une rencontre avec le Christ Stephan Michiels s’enfonce alors dans le monde du hard rock, des filles et de la drogue. Il confie aujourd’hui : «Ce que je pensais être un instrument de liberté me rendait en fait esclave.» Il sent un vide de plus en
plus profond en lui, alors même que l’argent et des satisfactions apparentes sont là. «Un soir, j’ai constaté que j’avais tout, mais en fait, je n’avais rien. Tout m’ennuyait.» La disparition de son père lui fait toucher le fond. Ce père qui avait conseillé à Stephan de faire le Carême, en lui promettant : «A la fin, il y aura une surprise». Alors Stephan a entamé cette période de jeûne de 40 jours,
ter. Il fait aussi l’expérience de «cette Église qui n’est pas seulement un tas de briques. Les humains (toi, moi…) la font vivre et cette vie est enrichie par les sacrements.» Le témoignage de Stephan, dans le livre Trois minutes pour la vie, insiste sur le fait qu’«une Église remplie est le signe d’un lieu de vie où chacun a sa place et envie de se donner pour les autres.» Dans cette communauté chrétienne, « nous sommes tous tendus vers le même but : s’aimer les uns les autres en vérité et faire que le Royaume de Dieu soit présent.»
Transmettre à son tour Après l’éducation stricte que Stephan Michiels a reçue, on aurait pu imaginer qu’il s’abstienne de fonder une famille. Son père lui avait d’ailleurs prédit «des enfants pires que lui». Un souhait de rester seul qui s’est amplifié pendant sa période d’excès : «A l’époque où j’étais drogué, il n’y a que moi qui comptait. Je ne voulais pas avoir d’enfant car cela signifie se lever la nuit s’il pleure, aller à l’hôpital s’il est malade…» En 2014, après 10 ans « dans les couche-culottes », Stephan Michiels n’est plus de cet avis. Il prend le contre-pied de l’éducation dévalorisante qu’il a reçue : «Il ne faut jamais rire d’un enfant. S’il sait ce qu’il veut, il faut le laisser au moins essayer ; et si l’enfant n’y arrive pas, nous n’avons jamais le droit de nous moquer de lui. Il vaut mieux essayer de vivre ses rêves plutôt que de rêver sa vie !» I Anne-Françoise de Beaudrap KTO
«J’ai souvent côtoyé des jeunes. Parfois, j’ai eu la joie de les accompagner, de mettre en lumière un don… Ce fut alors un réel bonheur, et pour le jeune de se découvrir ce talent, et pour moi d’y assister.» Celui qui témoigne ainsi dans le livre Trois minutes pour la vie (éditions des Béatitudes) occupe justement une place importante au sein de la pastorale des jeunes du diocèse de Tournai. Pourtant, jusqu’à sa 26e année, il aurait pu en être autrement pour Stephan Michiels. Son enfance s’est construite en quasi opposition avec ce qu’il prône aujourd’hui : des prières à un Dieu méchant censé juger les hommes. «Il fallait mériter le ciel», pensait-il d’après l’éducation donnée par ses parents, qui forçaient leurs enfants à réciter des prières dont ils ne comprenaient pas le sens. La tradition familiale était «enclavée dans tout ce que l’Église donnait comme interdit», raconte Stephan Michiels à Manu Van Lier dans l’émission «Il était une foi»*. Sur le plan affectif, le climat n’était guère plus constructif : le père de famille répétait en permanence au jeune Stephan «Tu es nul», «Tu n’arriveras à rien dans la vie». Il n’est donc pas surprenant que le jeune homme soit parti aussi vite que possible de chez ses parents, estimant que «être heureux, c’était de faire ce que je voulais.»
«avec une véritable recherche de conversion, pas seulement dans la tête… J’ai trouvé un autre lieu en moi qui s’appelle le cœur !» La rencontre du Christ s’est faite le soir du dimanche de Pâques : «J’ai tourné mon regard vers le crucifix. C’est maintenant ou jamais… » Stephan Michiels doit alors faire un long travail en lui-même pour découvrir ce Dieu amour, démarche pour laquelle un prêtre a pris le temps de l’écou-
*Emission «Il était une foi» à réécouter sur www.infocatho.be
Médias Catholiques Belges Francophones (mcbf.be) – CCMC asbl – Chaussée de Bruxelles, 67/2 à 1300 Wavre – tel : +32 (0) 10/235 900 – info@mcbf.be Directeur de rédaction et éditeur responsable : Jean-Jacques Durré – Directeur adjoint : Cyril Becquart – Accompagnement des paroisses : Anne-Françoise de Beaudrap. Les contenus rédactionnels et les images fournis par les paroisses et les Unités Pastorales sont publiés sous leur entière responsabilité. Fil info : redaction@mcbf.be – L’actualité en continu : www.InfoCatho.be En coréalisation avec Bayard Service Édition – Parc d’activité du Moulin, allée Hélène Boucher BP60090 – 59 874 Wambrechies CEDEX
Sans titre-61 8 19978-Tournai-N12-10-2014.indd 16 Ours.indt
15/09/2014 12:53:05 19/09/2014 15:36:32 09:59:28 05/08/2014