Exposition "La sécurité routière, un défi pour le XXIe siècle"

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-B CPOOF DPOEVJUF Prévenir les accidents de la route ? L’affaire de tous !

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Prévention MAIF se préoccupe d’agir en amont de l’accident par une politique active de prévention.

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Voitures, deux-roues, vélos, piétons : malgré une baisse sensible des chiffres, les morts se comptent encore par milliers et les blessés par dizaines de milliers. Un accident résulte souvent d’une interaction entre les différents usagers de la route et d’une conjugaison de facteurs : absence d’anticipation, erreur de jugement, manque d’attention, mauvaise visibilité, vitesse, alcool, fatigue, transgression délibérée... L’illustration par des cas réels recueillis auprès de l’unité de recherche « Mécanismes d’accidents » de l’INRETS permet de mieux les comprendre.

INRETS Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité Un Établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST) qui a pour mission, par ses recherches, d’améliorer la sécurité et la fiabilité des transports.

Respect des règles, connaissance du risque, conscience de ses propres capacités, civisme et sens des responsabilités : la sécurité routière dépend de tout cela !

Les Éditions SÉPIA Un éditeur de livres depuis 1986, qui réalise aussi des expositions culturelles et pédagogiques, notamment de prévention. Réalisation de l’exposition ©Éditions Sépia • Téléphone : 01 43 97 22 14 • Fax : 01 43 97 32 62 • Site : www.editions-sepia.com • Mail : sepiaexpo@editions-sepia.com Rédaction Karine Elsener Graphisme Patrick Le Masurier Illustrations Régis Vidal


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Le rôle de la vitesse dans les accidents

L’ennemi public n°1

Elle allonge la distance parcourue pendant le temps de réaction qui précède le freinage ainsi que la distance d’arrêt. Elle rend plus difficile la correction d’erreurs, dues par exemple à la fatigue ou à l’alcool, la négociation d’une courbe ou l’évitement d’un obstacle. Elle augmente la violence du choc.

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Lorsque deux véhicules se suivent, le deuxième doit maintenir une distance de sécurité suffisante pour éviter une collision en cas de ralentissement ou d’arrêt subit du premier. D’autant plus grande que la vitesse est plus élevée, cette distance correspond à la distance parcourue par le véhicule en deux secondes.

Que dit le CODE ?

La vitesse n’est pas toujours la seule cause des accidents, mais elle en est au moins un facteur aggravant : nombre d’entre eux seraient moins sérieux, voire évités, si la vitesse pratiquée était inférieure. Difficile d’agir sur ce facteur que ulant au lieu de notre société valorise... En ro , /h km km à 150 /h sur 100 m 130 k e 6 mn ! gn on ga

Le débridage est un délit Le débridage, modification d’un cyclo afin d’augmenter sa puissance, est puni de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Le véhicule peut être saisi et confisqué. Le kitage, souvent l’ajout d’un pot d’échappement, est également interdit.

Piétons he ur - de 32 km tés à une vitesse : /h - de 48 km : 5 % sont tués /h - de 64 km : 45 % sont tués /h : 85 % sont tués*

Des profils variés Les accidents de jeunes conducteurs sont plus souvent liés à une sous-estimation du danger ou à une prise de risques volontaire qu’à un manque de savoir-faire, la vitesse venant en tête, devant l’alcool. Le goût de la vitesse se retrouve aussi chez des conducteurs adultes aisés, cadres et professions libérales, fondé sur un sentiment de puissance et d’urgence légitime. Les passagers ont un impact différent selon l’âge du conducteur : une incitation à la prise de risques chez les jeunes, une responsabilisation et une modération chez les adultes. Les hommes conduisent en moyenne plus vite que les femmes, qui associent plus souvent la vitesse à la notion de danger.

/h Un choc à 50 km équivaut à une chute ** du 3e étage. de « Les je l’Inrets, auteur ot, 2001) et le risque » (Vig

Une limitation difficile à accepter Trois quarts des conducteurs choisissent leur vitesse en fonction de ce que la route et le trafic permettent et non en fonction des limitations.** Gain du temps, envie de performance, sentiment de liberté, source de plaisir : la limitation de vitesse est souvent vue comme une limitation de ces satisfactions. Et la rapidité est une valeur sociale si positive que nombre de conducteurs admettent volontiers rouler vite... sans s’estimer dangereux pour autant.

Un samedi, par temps clair, un jeune conducteur circule en agglomération à une vitesse de 70/80 km/h. C’est la première fois qu’il emprunte cette route à 2 voies et pense aisément négocier le contournement du centre commercial : « Ça faisait une belle ligne droite », propice au « plaisir de rouler un peu vite ». Mais il décélère trop tard et entame le virage à vive allure. Il perd alors le contrôle de son véhicule qui part vers l’accotement droit : Le non-resp ect des vites ses concerne + 40 % de : s + 50 % de automobilistes s poids lour + 60 % de ds s motocyc listes***

il finit sa course dans le fossé, violemment arrêté par le mur de soutien du passage pour piétons enjambant le fossé. Ceinturé, il est légèrement blessé.

,ES FACTEURS D ACCIDENT s L INEXPÏRIENCE DU TRAJET s L INEXPÏRIENCE DE LA CONDUITE s LE NON SIGNALEMENT D UN VIRAGE SERRÏ s LA VITESSE INADAPTÏE AU LIEU


BUUFJOUF Ë MB WJHJMBODF

Assurance en péril En cas de responsabilité dans un accident avec un taux d’alcoolémie illégal, l’assurance ne prend en charge ni les blessures ni les dommages matériels causés au véhicule, peut majorer la cotisation, voire résilier le contrat.

L’alcool et la drogue au volant, c’est mortel ! L’alcool est à l’origine de 34 % des acciden ts mortels en général. L’alcool est impliqué da ns 50 accidents m ortels du we % des ek-end.*

Les effets de l’alcool • • • •

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altère l’appréciation des distances et réduit le champ visuel. dégrade les réflexes et la coordination des mouvements. a un effet euphorisant. désinhibe et incite à prendre plus de risques.

En altérant les capacités et le jugement du conducteur, l’alcool et les drogues multiplient le risque d’accident. Conduire après en avoir consommé, c’est mettre en péril la sécurité des passagers et des autres usagers de la route. Le conducteur d’un cyclomoteur, raccompagnant chez lui son passager, circule sur une avenue. Alors qu’il négocie un virage à droite, il perd le contrôle de son engin. Celui-ci glisse sur environ 6 m, éjectant les deux occupants avant de s’immobiliser sur la voie de droite de la chaussée. Casqués, ils sont légèrement blessés.

Ces effets peuvent se faire sentir en deçà du taux d’alcoolémie légal !

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85 % des ac liés à l’alc cidents mortels ool sont ca usés par des buve urs occasi onnels.*

Que dit le CODE ?

• Il est interdit de conduir avec un taux d’alcool ’ égal ou supérieur à 0,5 g/l de sang.

• Il est interdit de conduire après avoir consommé des stupéfiants, quelle qu’en soit la quantité. Lourdes amendes, perte de 6 points du permis, voire suspension, et emprisonnement sont les sanctions prévues. En cas d’association alcool/drogue : 9 000 euros d’amende et 3 ans de prison.

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Les buveurs occasionnels Plus souvent que les alcooliques, ce sont les buveurs occasionnels qui provoquent le plus d’accidents, après une fête de famille, un repas d’affaires ou un pot entre amis...

Alcool : dépistable aussi... cause nabis Le can ès par an c é 230 d ute.* ro sur la

Passager, dissuadez un conducteur ivre de prendre le volant. Refusez de monter à bord ! Préférez le taxi, le covoiturage, les transports publics... ou une bonne nuit sur place !

0,5 g d’alcool = 2 verres** ** Dose normalisée servie dans les cafés

Les effets du cannabis • • • •

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fausse les perceptions et l’appréciation des distances. détériore l’équilibre du corps. nuit à la coordination et à la précision des mouvements. dégrade les réflexes et allonge le temps de décision.

dent orel même si vous n’en êtes pas responsable. • En cas d’infraction au code de la route même en dehors d’un état d’ivresse manifeste.

Le conducteur déclare fumer régulièrement du cannabis pour se sentir bien et s’extérioriser plus facilement dans son groupe de copains. En cas de manque d’entrain, « on fume un petit joint, hop, c’est reparti comme en l’an 40, allez ! ».

,ES FACTEURS D ACCIDENT s L ALTÏRATION DES CAPACITÏS DU CONDUCTEUR PAR LE CANNABIS s UNE SUREXPERIENCE DE LA MAN UVRE ET DU SITE s LA NÏGOCIATION DE LA COURBE Ì UNE VITESSE TROP ÏLEVÏE s LE SOUS GONm AGE DES PNEUS

Ces effets peuvent se faire sentir durant plusieurs heures.

Le risque d’ acci x 2 par le ca dent mortel : nnabis x 15 par le cannabis + l’alcool*

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Les médic aments so nt en cause dans 7 % des accide nts de la route graves ou mortels.

Les signes : picotement des yeux, raidissement de la nuque, douleurs dans le dos, regard fixe. Ses effets : baisse du niveau de vigilance, altération de la perception des informations, risque de réaction trop lente et inappropriée.

La somnolence Liée au manque de sommeil, elle se définit par une difficulté à rester éveillé, allant jusqu’au risque de s’endormir. Elle ne se manifeste pas que la nuit ! Une conséquence typique : les franchissements involontaires de ligne sur la chaussée. Les premiers signes : bâillements, paupières lourdes, engourdissement des membres.

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L’ivresse de 17 heures la fatigue : de veille active = 0,5 g d’al cool dans le sang !

BUUFJOUF Ë MB WJHJMBODF La fatigue en cause

Les médicaments Outre la somnolence, certains médicaments ont des effets secondaires incompatibles avec la conduite : diminution de l’attention, altération du jugement, état d’euphorie ou d’agitation, ralentissement des réflexes, gêne à la vue, vertiges, perturbation des mouvements...

Des pictogrammes indiquant 3 niveaux de risques remplacent le pictogramme unique.

Employé surmené, étudiant en période d’examens, jeune enchaînant les fêtes... La fatigue accumulée, le manque de sommeil et certains médicaments entraînent une baisse dangereuse de la vigilance et des capacités, voire un endormissement au volant.

Médicaments de niveau 1 : médicaments contre le rhume, la toux, l’hypertension artérielle... Médicaments de niveau 2 : certains antidépresseurs, anti-douleurs, tranquillisants, médicaments du diabète, de la maladie de Parkinson, de l’épilepsie, de l’allergie... Médicaments de niveau 3 : certains somnifères, tranquilli anesthésiques généraux, collyres dilatant les pupilles...

Que dit le CODE ?

Il n’interdit pas explicitement de conduire en cas de manque de sommeil, mais il stipule que « tout conducteur doit être en état de conduire, présenter les qualités physiques requises et posséder les connaissances et l’habileté nécessaires ».

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Une monotonie hypnotisante Les autoroutes et les nationales rectilignes favorisent la baisse de vigilance et l’endormissement. Au cours d’un trajet monotone, la vitesse constante et le bruit continu peuvent plonger le conducteur dans un état second : il « dort » les yeux ouverts... jusqu’à ce qu’un incident ne l’en sorte brutalement.

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Générée par une activité soutenue, elle se définit par une difficulté à rester concentré.

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La fatigue

Faites une pause toutes les 2 heures et sortez de votre voiture.

Un jeune conducteur circule de jour sur une nationale. En poste de nuit, il rentre chez lui. Fatigué par le manque de sommeil et de longs trajets domicile-travail, il s’endort au volant en négociant une courbe à gauche. Son véhicule dévie de sa trajectoire vers la droite et quitte la chaussée. Secoué par la descente de la voiture dans l’accotement droit, il est tiré du sommeil. Conscient que sa voiture va percuter le parapet de pont en béton du fossé, il se penche vers la droite pour protéger sa cage

Aux premiers signes de sommeil, arrêtez-vous et dormez 15/20 mn. Monter le volume de la radio ou baisser la vitre ne suffit pas ! Évitez de conduire entre 13 h et 16 h et entre 2 h et 5 h. Avant un trajet, faites le plein de sommeil ! En cas de troubles du sommeil répétés, consultez un médecin.

t e en éta Conduir x8 ce n le o n de som ccident ’a d e u le risq * corporel.

thoracique et son visage avant la collision. La voiture finit sa course dans le fossé, une partie de son avant gauche insérée dans la buse. Ceinturé, le conducteur s’en sort indemne. Malgré la vitre ouverte et le volume élevé de la musique, l’endormissement a été brutal, « d’un coup », sans signe annonciateur.

,ES FACTEURS D ACCIDENT s LA FATIGUE ACCUMULÏE ET LE SURMENAGE s L ACCOUTUMANCE AU TRAJET


"55&/5*0/ BVY EJTUSBDUJPOT Les mains sur le volant, les yeux sur la route Qui n’a pas englouti son sandwich ou changé de CD en conduisant ? Distractions, tâches multiples ou facteurs de relâchement de l’attention multiplient pourtant le risque d’accident ! Même le port avec kit m able ains libre s multiplie le ri d’accident sque s : par 3, 8.

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Le téléphone

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• Limitez les conversations au téléphone mains libres au minimum et ne prenez pas de notes au volant. L’envoi de SMS en conduisant est à proscrire !

• L’agenda électronique ou l’ordinateur portable sont aussi une source de distraction !

• Révisez votre itinéraire avant de partir !

L’automatisation de certaines fonctions, tel le régulateur de vitesse, et l’affaiblissement des stimulations du conducteur, liée par exemple à l’insonorisation des véhicules, peuvent contribuer à diminuer son attention et ses réflexes.

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• Attention : le kit mains libres libère les mains... pas l’esprit !

• Profitez d’une sensation de soif ou de faim pour faire une pause !

La voiture intelligente endort-elle le conducteur ?

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La dangerosité associée au téléphone n’est pas seulement une question de manipulation physique mais aussi et surtout de concentration. Téléphoner en conduisant, même avec les mains libres, est dangereux. Les jeunes et les actifs sont particulièrement concernés par cette pratique.

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Certains automobilistes relèguent la conduite au second plan et cherchent à moins « perdre » leur temps en accomplissant d’autres tâches simultanément : coup d’œil sur une carte routière, lecture du journal... De plus en plus équipée, la voiture est vécue comme une annexe de la maison : le porte-gobelet permet d’y boire, le cendrier d’y fumer, le miroir du pare-soleil de se raser ou de se maquiller !

tenu rtable Le po in a à la m e le li * multip ar 4,9. p risque

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Les tâches multiples

Que dit le CODE ?

« Tout conducteur de véhicule doit se tenir constamment en position d’exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent. »

Depuis 2003, il est donc interdit d’utiliser un téléphone tenu en main en conduisant. L’infraction expose à une amende de 35 à 150 euros et à un retrait de 2 points sur le permis. Le kit mains libres et l’oreillette sont, eux, tolérés.

64 % des 18 interrogés -24 ans déclaren t té au volant ** léphoner .

Les passagers Ne vous est-il jamais arrivé de négocier un virage un peu tard ou de griller un feu rouge en discutant avec votre passager ? Une dispute avec le voisin ainsi qu’une tentative de discipliner des enfants à l’arrière ou de maîtriser un animal domestique peuvent fortement distraire l’attention. Le risque de distraction du conducteur par les autres passagers touche aussi particulièrement les jeunes qui sortent en bande : dans la voiture, on parle, on rit, on chante, on chahute, on boit, on fume...

Un jeune conducteur circule sur une route départementale ; il est accompagné de quatre copains et se rend en discothèque. À la sortie d’une courbe à droite mal négociée, il perd le contrôle de son véhicule, percute un bosquet puis un poteau de télécommunications et s’immobilise sur le toit. Ceinturé, le conducteur sort légèrement blessé de cet accident, tout comme ses trois passagers arrière (non ceinturés). En revanche, le passager avant, bien que ceinturé, est très grièvement blessé et décèdera moins de 36 heures après l’accident. L’ambiance à bord était ludique, les jeunes partaient « guincher ».

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Prudence par tout temps Certes, le mauvais temps rend la conduite plus difficile. Une chaussée mouillée allonge les distances de freinage et une faible visibilité, due au brouillard par exemple, augmente le temps de réaction préalable à toute manœuvre. le bo

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La visibilité n’excède pas 50 m ? Limitez votre vitesse à 50 km/h, sur tout type de route.

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Que dit le CODE ?

• Restez à distance des autres véhicules. • Un véhicule veut vous dépasser ? Facilitez-lui le passage !

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La route en progrès

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L’infrastructure est impliquée dans un quart des accidents.**** Des infrastructures routières mal adaptées peuvent favoriser ou aggraver des accidents. Des obstacles très souvent en cause ? Les arbres, les poteaux, les fossés, les talus, les parois rocheuses.... Glissières antiencastrement, marquages au sol non glissants, lits d’arrêt d’urgence, renforcement de l’éclairage urbain font partie des aménagements. Virages serrés ou forte pente : ne sous-estimez pas ces difficultés ! ****

Sénat, rapport d’information n°29, 2002-2003

%BOT VO TFDPOE SÙMF Les facteurs d’accident extérieurs au conducteur Rarement seuls en cause, des facteurs extérieurs à l’usager de la route peuvent contribuer au déclenchement ou à l’aggravation d’un accident. Des progrès sont régulièrement faits pour en limiter l’incidence . ont utes s utoro Les a s moin les 4 fois uses que * re dange ationales. sn route

Dans 1 ac cident su r 5, le mauva is entretie n du véhicule est un fa cteur aggravan ** t.

Un véhicule en bon état d’usure peuvent représenter un danger : freins, éclairage, pneus, direction... Le contrôle technique vise à réduire ce risque. En 2006, 1 voiture sur 5 a dû se présenter à une contre-visite.*** Certaines voitures, plus souvent accidentées, ont mauvaise réputation. Certes, plus la vitesse maximale et la puissance sont élevées, plus fort est le risque s les conduites à s fréquentes chez ducteurs qui es voitures petites que périodique des véhicules d’activité annuel, Résumé,

La nuit ne porte pas toujours conseil ! Chez les 18-24 ans, la nuit enregistre 60 % des décès et les week-ends 41 % des décès (contre 45 % et 32 % pour toute la population).*** Créneau horaire associé aux notions de fête, de plaisir et de transgression, la phase la plus critique se situe entre 1 et 6 heures dans la nuit du samedi au dimanche : retour de sortie, perte de contrôle en courbe, collision frontale avec un obstacle fixe...

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Un après-midi de janvier, par temps clair mais vent fort, un automobiliste circule sur une petite route départementale. Alors qu’il négocie une courbe à droite, au milieu du virage, il perd le contrôle de son véhicule qui traverse la chaussée en ripage avant de percuter un platane en choc frontal. Non ceinturé, le conducteur décède sur le coup.

,ES FACTEURS D ACCIDENT s UNE VITESSE INADAPTÏE AU TYPE DE ROUTE s LE RÙLE AGGRAVANT DE L OBSTACLE l XE

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Que dit le CODE ?

• La conduite sans permis est un délit puni de 15 000 € d’amende et d’un an d’emprisonnement. La conduite malgré la rétention, la suspension, l’annulation ou l’invalidation du permis sont des délits punis de 4 500 € d’amende et 2 ans d’emprisonnement. • La conduite sans assurance est aussi un délit, puni d’une amende de 3 750 € et de 3 ans de suspension de permis. • L’usurpation de plaques s d’immatriculation est punie de 30 000 €, de 3 ans de suspension de permis et de 7 ans de prison.

QBT EF QFSNJT D FTU QBT QFSNJT Un risque pour les autres et pour soi Conduite avec défaut de permis ou permis non valable, sans permis en état de récidive ou malgré une suspension du permis : toutes ces pratiques irresponsables sont punies par la loi.

Les délit s liés au permis passe de 7 faits con 2 000 à 85 000 statés, so progress it une ion de 1 7 %.*

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L’alcool en cause

Voitures sans permis... mais pas sans code ! Leurs conducteurs sont soumis au respect du code de la route et sont passibles de toutes les amendes et contraventions prévues par la loi. Seuls les retraits de points et du permis ne sont évidemment pas applicables. Mais le tribunal peut décider l’interdiction de conduire à nouveau, voire l’interdiction de passer le permis.

Les deux-roues aussi !

oute 2006

Pour conduire un 50 cm3, il faut avoir au moins 14 ans et posséder le BSR*** pour tous ceux qui sont nés après le 1err janvier 1988.

Sur près de 200 conducteurs sans permis impliqués dans des accidents mortels, 60 % circulaient avec un taux d’alcoolémie positif, alors que la moyenne chez l’ensemble des conducteurs impliqués est de 16 %.** La conduite sans permis n’étant pas avérée comme facteur aggravant de l’accidentologie routière, il est probable que l’alcool soit d’abord la cause des accidents et que les permis aient été retirés après un contrôle d’alcoolémie.

Pour conduire une moto légère entre 51 et 125 cm3, il faut avoir au moins 16 ans et le permis A1 ou bien avoir au moins 20 ans, le permis B depuis plus de 2 ans, complété, depuis 2006, par une formation obligatoire et minimale de 3 heures

Les conducteurs sans permis

** ONISR, 12/03/2004

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Bien que le chiffre des contrôlés sans permis reste faible par rapport aux 36 millions de titulaires du permis, sa hausse semble découler de la multiplicatio des contrôles policiers et des radars. Le phénomène est plus fréquent chez les jeunes (souve avant le permis ou motocyclistes) l’âge moyen du conducteur sans permis étant de 32 ans, contre 38 ans pour l’ensemble des conducteurs.


Des responsabilités partagées

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Les vitesses moyennes pratiquées de jour par les motocyclistes dépassent la vitesse réglementaire et celles pratiquées par les automobilistes.* Mais dans seulement 8 % des accidents le motard a commis une infraction au code de la route, contre 18 % pour les automobilistes.** 70 % de ceux-ci responsables d’un accident affirment n’avoir pas vu le deux-roues en raison de sa faible visibilité, de l’obstruction temporaire du champ de vision ou d’un instant d’inattention.**

Puissance et fragilité Symbole de liberté sur route, en ville, la moto, comme tous les deux-roues, soulage des problèmes de trafic et de stationnement. Mais sa part dans les accidents ne cesse d’augmenter.

*ONISR, février 2007 **Enquête européenne MAIDS, 2004

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des cyclomoteurs 50 cm3), motocyc (moins de 125 cm3) et motocyclettes se superpose la famille hybride des scooters, de plus en plus nombreux. Toutes ces distinctions masquent parfois des engins aux capacités et qualités très disparates…

Les ventes de motos lé gères : + 13,5 % entre 2004 et + 31 % en tre 2005 et 2005 2006

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Les 2 roue s motoris és 2 % des déplacem représentent : ents quot 30 % des idiens blessés gr aves 21 % des tués **

En expansion : les « scootards » !

• Porter un casque et une tenue appropriée : un réflexe vital !

De jour, la conductrice d’une moto circule sur une route départementale. À l’entrée d’un virage, elle se déporte sur la gauche pour prendre ce virage sur la droite, mais perd le contrôle de sa machine qui se dirige vers un poids lourd venant en face. Le chauffeur tente de l’éviter en freinant et en serrant sa droite, tandis que la motarde essaie de redresser sa trajectoire : « Le pneu chassait droite, gauche, droite, gauche... la moto glissait,

• Après le moindre choc, changez votre casque.

• Passager aussi : ne montez pas sur une moto sans casque attaché !

La langue des signes... Non, une jambe gauche pointée vers votre véhicule ne signifie pas « Bouge de là ! » mais « Merci de vous être poussé » ! Attention : le réflexe de certains automobilistes de s’écarter pour mieux laisser passer les motards est un geste de courtoisie, pas un dû : la remontée entre des files de voitures ne figure pas dans le code de la route !

Mini-motos mais maxi-risques ! D’abord conçues pour l’apprentissage de la conduite sportive encadrée, certaines sont autorisées sur la voie publique. Des vitesses élevées pour des enfants (jusqu’à 54 km/h), des engins souvent livrés partiellement ou mal montés, sans notice d’utilisation, avec parfois des erreurs de conception et une non-conformité avec la réglementation, sans compter leur faible visibilité sur la chaussée : leur dangerosité suscite un vif débat !

Ville et campagne Une majorité d’accidents se produisent en zone urbaine, mais plus de 60 % des motocyclistes tués le sont en rase campagn

listes tocyc 3 mo r 5 u s tués e oins d ont m .* s n 35 a

n’accrochait plus, comme sur une savonnette... Je me suis dit : je vais me le prendre de plein fouet ! » La moto percute le poids lourd en choc frontal. La conductrice est grièvement blessée. Le chauffeur routier est indemne.

,ES FACTEURS D ACCIDENT s UN TRACÏ DIFl CILE EN 3 ET UNE RUPTURE DANS L APPROCHE DE LA MOTO s UNE SOUS ÏVALUATION DE LA DIFl CULTÏ D UN VIRAGE CONNU


-FT DZDMPT Vers un respect mutuel avec les autres usagers Pas toujours considérés par les automobilistes, les cyclomotoristes ont toutefois et fréquemment une part de responsabilité dans les accidents. Jeunes et intrépides, ils sont parfois imprévisibles, voire invisibles !

Les coursiers et les livreurs eprésentent 17 % des mes parmi les deux-roues risés. 1 coursier sur 10 est qué dans un accident corpoaque année.* Pas facile de r le zèle des conducteurs d les conditions de travail dictées par l’urgence !

1 accident sur 3 est lié à la violat ion délibér ée d’une règl e de sécu rité par le cycl omotoriste ** .

*Inrets, « Le véritable enjeu de l’insécurité routière : la victime », 10/10/2000

On compt e environ 8 000 co ursi livreurs de ers et restauratio n rapide.

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Défaillances et goût du risque 3/4 des cyclo m ont entre 13 otoristes accidentés et 22 ans.** 33 % des tués de 18 ans.*** ont moins

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Être dans son droit, c’est bien, mais ça ne justifie pas de prendre des risques !

,ES FACTEURS D ACCIDENT s LA VITESSE EXCESSIVE DU CYCLOMOTEUR s UNE CONDUITE Ì RISQUE DU JEUNE s UN DEUX ROUES TRAl QUÏ ET EN MAUVAIS ÏTAT s UNE GÐNE Ì LA VISIBILITÏ PONCTUELLE

Qu’attendent les cyclomoteurs des autres usagers ? - Que les automobilistes mettent leur clignotant. - Qu’ils regardent dans l’angle mort avant de tourner.

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nt. leur accide

Outre la transgression volontaire d’une règle, les autres facteurs d’accidents sont la prise d’informations sommaire ou précipitée, conjuguée avec une mauvaise visibilité, la non-compréhension d’une manœuvre effectuée par un autre usager, l’attente de régulation ou d’absence de manœuvre par cet autre usager, une approche ludique de la conduite, une vitesse excessive, la surestimation de ses capacités.

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En agglomération, le conducteur d’une fourgonnette s’arrête au stop d’un carrefour. Sur sa gauche, seul un bus lointain avance lentement. Il s’engage donc sur le boulevard, puis stoppe en son milieu pour vérifier le trafic sur sa droite. Il est alors heurté par un cyclomoteur venant de sa gauche dont le conducteur, âgé de 18 ans, lancé à pleine vitesse, a doublé le bus en aveugle, « parce qu’il roulait doucement, quoi ! ». Le jeune et son passager, sans casque, passent par-dessus le capot de la fourgonnette et sont blessés 23 % des légers. Le conducteur de la piétons sont fourgonnette s’en re sort indemne. sables de spon

- Que les piétons ne traversent pas n’importe comment ! Cyclos : laissez les trottoirs aux piétons et les pistes cyclables aux cyclistes !

Un mode de transport prisé Entre 2001 et 2003, on a recensé plus de 50 000 accidents de cyclomoteurs.** C’est l’un des principaux modes de déplacement des jeunes, bien que le parc de cette catégorie de deux-roues diminue : 6,2 M en 1975 contre 1,3 M en 2005***. Dans plus de 60 % des cas, le motif du trajet est « promenadeoisir »**. Mais pour les 13-22 ans, 1 accident sur 5 se produit entre 17 et 18 heures*, à la sortie des cours...

Rarement indemnes Certes, le port du casque, très généralisé, limite les dégâts, mais tous les deux-roues restent vulnérables. Dans 7 accidents sur 10 les conducteurs sont blessés légers, mais ils en sortent indemnes seulement dans 1 cas sur 10.

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-&4 7²-04 Une place à se faire… et à faire valoir !

Une grande vulnérabilité Le risque d’accident à vélo dépend surtout de la différence entre les vitesses adoptées par les usagers. Faute de carrosserie, les dommages corporels sont souvent sévères. La plupart des accidents graves mpliquant un cycliste sont des collisions avec des véhicules motorisés.

Chaque an née, près de 300 cyclis tes meure nt à vélo et environ 6 000 sont blessés.

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La ville s’adapte L’aménagement de zones 30 et de contresens cyclables (dans des rues en sens unique pour les voitures), l’accès à de nombreux couloirs de bus, ainsi que l’extension du réseau de pistes cyclables facilitent la circulation des vélos.

En France représente, le vélo : 4 % des 4 % des déplacements bl s 4 % des essé tués*

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Économique, écologique, rapide sur les courtes distances, moins dangereux qu’il n’y paraît, le vélo est un moyen de transport de plus en plus prisé. La sécurité du cycliste dépend surtout de ce problème majeur : être vu !

• Le casque n’est pas obligatoire mais recommandé. • Assurez-vous que votre vélo ait de bons freins. • La nuit, allumez vos phares (blanc à l’avant, rouge à l’arrière) et portez des vêtements clairs ou fluorescents. • Signalez par le bras tout changement de direction. • Au feu rouge, passez devant les voitures et utilisez les sas vélos pour faciliter le départ. • Gare aux véhicules tournant à droite, ils peuvent vous refuser la priorité.

• En ville, ne serrez pas à droite, vous éviterez portières, caniveaux, grilles d’évacuation d’eau et vous dissuaderez les dépassements rasants. • En groupe, circulez en file indienne. • Faites rouler les enfants devant les adultes. • La signalisation routière est aussi valable pour les cyclistes ! • Respectez les piétons et laissez-leur les trottoirs ! • Ne téléphonez pas en roulant !

Autres usagers de la route : soyez vigilants ! ttention aux dépassements asants : en ville, laissez 1 m ntre votre véhicule et le cycliste, ,50 m hors agglomération. our compenser les angles morts e vision,, ava avant de tourner, ssurez-vous -vous qu’un cycliste n’est as à votre niveau. n e stationn stationnez pas sur les voies cyclables, yclables, mê même brièvement, car vous ous contra contraignez les cyclistes es à déboîter déboîter. Motards, ards, les ban bandes cyclables ett couloirs de bus v vous sont interdits nterdits !

Plus il y a de vélos, moins il y a d’accidents ! Alors que la pratique du vélo est en hausse, le nombre de victimes baisse chaque année. Entre 2001 et 2004, le nombre de tués a baissé de 30 % chez les cyclistes mais de 15 % seulement chez l’ensemble des usagers*. Modération de la vitesse des voitures, sensibilisation des automobilistes et aménagements contribuent à la diminution du risque. Le risque à vélo est un peu supérieur au risque en voiture mais bien moindre que le risque en deux-roues motorisé. En rase campagne, le risque d’accident reste beaucoup plus élevé.

Un matin, une automobiliste circule sur un boulevard en direction d’une avenue perpendiculaire, longée d’une piste cyclable à double sens. À l’approche de l’intersection, réglementée par un cédez-le-passage, la conductrice ralentit car elle doit tourner à droite. Alors que l’avant de son véhicule empiète sur la piste cyclable, elle regarde à gauche, « du côté où les voitures arrivent ». Sa voiture percute alors un cycliste qui traversait « en confiance », se sachant prioritaire. Casqué, le cycliste est légèrement blessé. Ceinturée, la conductrice est indemne.

,ES FACTEURS D ACCIDENT s LA MAUVAISE VISIBILITÏ POUR LES USAGERS DES DEUX VOIES DUE AU MUR D UN LOTISSEMENT ET Ì LA VÏGÏTATION s LA LÏGÒRE BOSSE QUI NE FAIT DÏCOUVRIR QU AU DERNIER MOMENT LA PISTE CYCLABLE s LA PISTE CYCLABLE Ì DOUBLE SENS SURPRENANTE POUR LES AUTOMOBILISTES VENANT DU BOULEVARD QUI NE S ATTENDENT PAS Ì VOIR ARRIVER UN CYCLISTE DU CÙTÏ DROIT


-&4 QJĂ?UPOT

Les piĂŠton s reprĂŠsen tent 12% des tuĂŠs en 2005.*

VulnĂŠrables mais parfois responsables

Les automobilistes doivent respect et courtoisie aux piÊtons... qui n’ont pas tous les droits ! Ils ont même une part de responsabilitÊ dans certains accidents.

Que dit le CODE ?

Voitures et deux-roues doivent laisser traverser les piÊtons engagÊs sur un passage, protÊgÊ ou non par des feux, sous peine d’une contravention, d’une perte de points sur le permis, voire de sa suspension. Les piÊtons doivent traverser dans les passages s’il en existe à moins de 50 m, s’assurer que la visibilitÊ, la distance et la vitesse des vÊhicules le permettent et, lorsqu’il y a des feux, ne s’engager qu’au vert.

Fragiles Ă la campagne comme en ville

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Plus de 3/ 4 des accide nt mortels on s t lieu la nu it.

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OCDE, Revue automobile mĂŠdicale

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Dire ÂŤ Tu peux traverser si le feu est rouge Âť ou ÂŤ si tu ne vois pas de voiture venir Âť ne sufďŹ t pas ! L’apprentissage doit ĂŞtre adaptĂŠ et les règles complĂŠtĂŠes par le bon sens. Sa petite taille l’empĂŞche de voir et d’être vu. Distances et vitesses sont difďŹ ciles Ă ĂŠvaluer : il faut 4 secondes Ă un enfant pour distinguer un vĂŠhicule Ă l’arrĂŞt d’un vĂŠhicule en mouvement, 1/7e de seconde Ă un adulte.** Les bruits de la rue sont confus, les pictogrammes et panneaux mystĂŠrieux. Les nombreuses informations ne sont pas hiĂŠrarchisĂŠes : la rĂŠcupĂŠration d’un ballon prime la prudence !

Ils sont juridiquement considĂŠrĂŠs comme des piĂŠtons mais leur vitesse moyenne est de 15 km/h !

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ĂŠtre un enfant piĂŠton, ça s’apprend !

Rollers : une place encore oue

Les personnes âgĂŠes Avec l’âge, la vitesse de dĂŠplacement, la coordination des mouvements et la qualitĂŠ des rÊexes diminuent, tandis que le besoin de lumière augmente.

23 % des piĂŠtons sont es de responsabl nt. leur accide

dangereux : autos, deux-roues, vĂŠlos, rollers, tramways, bus‌ l’attention du piĂŠton doit ĂŞtre sans cesse en ĂŠveil. 3 piĂŠtons tuĂŠs sur 4 le sont en ville et 1 sur 3 l’est sur un passage protĂŠgĂŠ ! Le risque d’accident existe aussi en rase campagne. MĂŞme de jour, marchez près du bord gauche de la chaussĂŠe. La nuit est particulièrement meurtrière. Les piĂŠtons voient les phares d’un vĂŠhicule Ă plusieurs centaines de mètres, mais ces phares ne les ĂŠclairent qu’à quelques dizaines de mètres. Un impĂŠratif de sĂŠcuritĂŠ quels que soient l’heure et le lieu : ĂŞtre VU !

Les rollers re des victim prÊsentent 4% es et 95 % d’ d’accidents entre eux se blesse nt eux-m êmes !

La conductrice d’un monospace stationne sur la gauche d’un boulevard Ă une voie. Avant de redĂŠmarrer, elle voit dans son rĂŠtroviseur qu’un vĂŠhicule s’est arrĂŞtĂŠ, sans doute pour la laisser manĹ“uvrer. Elle recule sur moins d’un mètre mais stoppe en entendant quelqu’un taper sur sa vitre : une dame âgĂŠe est tombĂŠe sur la chaussĂŠe, heurtĂŠe par l’arrière du monospace.

,ES FACTEURS D ACCIDENT • ,E V�HICULE EST HAUT ET LA En milieu urbain, 1/3 des tu Ês sont des piÊtons.

PERSONNE ĂŠGĂ?E EST PETITE

LA CONDUCTRICE NE L A PAS VUE s %LLE NE S EST PAS RETOURN�E AVANT DE RECULER s %LLE A CRU QUE LE V�HICULE S ARR�TAIT POUR LA LAISSER MAN“UVRER MAIS IL ATTENDAIT QUE LA PI�TONNE TRAVERSE s ,A VIEILLE DAME N A PAS TRAVERS� SUR LE PASSAGE PI�TON CAR i LE TROTTOIR EST TROP HAUT w MAIS i COMME D HABITUDE w SUR UN BATEAU PROCHE ENTRE DES V�HICULES STATIONN�S


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