Affiches de films d'horreur

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AFFICHES DE FILMS D’HORREUR





AFFICHES DE FILMS D’HORREUR

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LES ÉLÉMENTS FIGURATIFS RÉCURRENTS

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LES ÉLÉMENTS FIGURATIFS NON RÉCURRENTS

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LE TRAITEMENT DES COULEURS

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Les éléments systématiquement présents sur les affiches de films d’horreur.

Autres particularités graphiques des affiches de films d’horreur.

Ce que révèle l’univers chromatique des affiches de films d’horreur.

LE TRAITEMENT DES FONDS

Mise en forme des fonds selon les films qu’ils vendent, et mise en valeur de l’idée d’horreur.

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LA TYPOGRAPHIE

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LES AMBIANCES

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POUR CONCLURE

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PROCHAINEMENT

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REMERCIEMENTS

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INDEX

Intégration et contribution de la typographie à l’univers du cinéma d’horreur.

La transmission du sentiment d’horreur par le biais d’une affiche.

État des lieux.

Les films d’horreur qui seront bientôt dans vos salles.

À tous ce qui m’a servi, et ceux qui m’ont renseignée.

Informations sur les films cités dans ces pages.


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LES ÉLÉMENTS FIGURATIFS RÉCURRENTS Parmi toutes les affiches de films d’horreur ici étudiées et analysées, il est facile de constater que certains éléments sont fondamentalement récurrents dans la majorité des cas. Pour commencer, on peut difficilement parler de film d’horreur sans évoquer également l’hémoglobine, ou de personnes ayant subi diverses sévices. Ainsi, les premiers éléments qui semblent toujours présents sont le sang ( dont la quantité dépend de la « gore-attitude » du film ) et les blessures, souvent très, voire trop visibles à l’image. Les affiches de film d’horreur regorgent également d’évocations effrayantes, comme un oeil exorbité par la peur, l’image d’une personne qui fixe le spectateur et le met mal à l’aise, une foule d’étrangers anonymes qui s’avance, diverses manifestations de faits surnaturels, l’emprisonnement d’un membre du corps, des cadavres, des corps mutilés... Autant d’éléments qui ne révèlent pas le contenu du film mais qui en disent déjà beaucoup sur son style, et sur le ressenti qu’il pourra provoquer chez le spectateur. Ceci étant, il arrive parfois que certaines affichent ne soient pas aussi explicites d’entrée de jeu ( cf: Martyrs ). Les signes majeurs sont toujours présents : sang, blessures, yeux fixes... Mais ils sont si peu mis en avant qu’en se fiant uniquement à l’affiche, on pourrait croire à un tout autre genre de film. Il se pourrait que ce soient deux jeunes filles ayant eu un accident de voiture. Seule l’expression de leurs visages nous ramènent à quelque chose de plus inquiétant. La réussite de cette affiche tient à la suggestion non démonstrative.



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LES ÉLÉMENTS FIGURATIFS NON RÉCURRENTS Certaines affiches de films d’horreur, bien que répondant à certains critères de ce genre filmique, ne sont pas classables dans la catégorie d’affiches préalablement décrites. Ces dernières n’apportent presque aucun information sur le synopsis. À l’inverse, les affiches qui contiennent des éléments figuratifs non récurrents apportent au spectateur tout le loisir de savoir de quoi le film sera fait. Elles permettent en général de savoir où se déroulera l’action, ce qu’il faudra craindre le moment venu, ou quelle partie vitale d’une anatomie sera perdue en cours de route. Ce style d’affiche permet d’emblée de ressentir un univers et une attirance ( ou une répulsion ) pour le film de manière plus efficace. Cela créé sans conteste une vision plus claire de ce que pourra être le film grâce à une approche plus narrative. En outre, même le plus mauvais des films attirera davantage de spectateurs s’il est représenté par une affiche qui exprime toute son horreur. Un autre film, peut-être de meilleure qualité mais dont l’affiche semblera moins convaincante car moins évocatrice d’une histoire concrète fera moins d’entrées. Cela dit, si ce côté « film anonyme » est bien géré, il peut devenir une fantastique stratégie marketing. Celle-ci a d’ailleurs contribué à multiplier les entrées pour certaines grosses productions américaines qui n’auraient sûrement pas chiffré autant sans cela. Mais cette méthode n’est pas encore très en vogue pour le cinéma d’horreur, où la tendance est plutôt de choquer et de provoquer toujours plus d’impact.



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LE TRAITEMENT DES COULEURS Pour toute affiche de film, les couleurs sont déterminantes. Mais elles le sont encore davantage pour une affiche de film d’horreur. Accrocher l’oeil, donner envie d’observer, créer diverses ambiances : angoissantes, glauques, effrayantes, morbides, sanglantes... Toutes ces choses essentielles pour une affiche passent par aussi par les couleurs. Globalement, les gammes de couleur utilisées pour les affiches de films d’horreur sont foncées et sans être toujours identiques, elles restent très proches. Avec une majorité de noir, beaucoup de rouge, des ocres et parfois des couleurs froides dans la recherche d’un constraste. Mis à part le rouge, les couleurs chaudes sont très rares. Dernièrement, il semble que la tendance soit de travailler le blanc sali. Certaines violets sont également parfois utilisés dans le but de créer un effet mystique. Au fil des ans, de multiples significations ont été attribuées aux différentes couleurs. C’est en cela que réside toute la difficulté de leur utilisation. Il est possible de concentrer un message uniquement dans une couleur, mais encore faut-il qu’il soit perçu par tout le monde, ce qui est rarement le cas. Au final, peu de risques sont pris à ce niveau. Pourquoi ne pas imaginer une affiche de film d’horreur rose, par exemple? C’est ce qui serait fait de ce rose qui déterminerait l’impact du message transmis, et non le rose luimême. À ma connaissance, cela n’a jamais été réalisé. Par soucis de compréhension générale, et également car l’idée est ancrée depuis longtemps  que rouge égal sang, et que noir égal deuil et torture de l’ârme.



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LE TRAITEMENT DES FONDS Après avoir été négligés à une époque par les affichistes, souvent réduits à de simples applats ou à des dégradés de couleurs, les fonds sont aujourd’hui traités avec un grand soin. C’est même parfois dans son fond qu’une affiche puise tout son impact. Ci-contre, l’une des affiches réalisées pour le second volet du film Hostel. Même si certains codes déjà évoqués sont utilisés, l’affiche n’est pas passionante : pas de narration, pas d’identification de personnage, pas d’action imminente... L’affiche n’est qu’un fond qui se suffit à lui-même. Et on imagine très facilement la première réaction du spectateur lambda. Un fond peut également être traité de manière plus passive. Il peut représenter un état d’esprit. Se manifestent alors toutes sortes d’apparitions plus ou moins nettes, qu’il faudra deviner. Il peut également servir de support à un signe graphique et avoir cet l’aspect endommagé d’une surface quelconque ( cf : Blair Witch 2 ). Un fond peut aussi être traité de manière tout à fait neutre, afin de laisser la place aux autres éléments qui auront ainsi pleinement joué leur rôle narratif ( cf : Intraçable ). Mais même s’ils ont parfois un côté souhaité trop esthétique et donc souvent dénaturé, les fonds sont déterminants pour créer un univers. C’est pourquoi ils ne devraient presque jamais rester neutres car ce vide est bien souvent très mal géré. Une affiche comme celle d’Intraçable n’a aucune présence malgré toute sa mise en scène, tandis que celle de Blair Witch 2 qui ne contient qu’un fond et un signe graphique est bien plus impactante. C’est à partir des principes les plus simples que les meilleures affiches ont toujours été créées.



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LA TYPOGRAPHIE La typographie des affiches de films d’horreur semble négligée. Souvent, les titres et les accroches ne sont que des éléments rajoutés, et non intégrés. Ils restent plus ou moins dans l’esprit de l’affiche mais n’en font pas réellement partie. Certains effets permettent de leur donner une présence, comme ci-contre pour l’affiche de Calvaire : les dégoulinures partant des lettres évoquent un rappel à la posture du personnage, et permettent d’apporter une structure commune aux deux éléments graphiques. La typographie reste néanmoins assez étrangère à la notion d’intégration, pour cette affiche. A l’inverse, l’affiche de REC apporte un traitement typographique inattendu : le titre et l’image sont mis en scène ensemble afin de reproduire l’interface d’un écran de camescope en train de filmer. C’est user intelligemment d’un élément incontournable. Mais à un niveau typographique, les meilleures affiches réalisées ces dernières années restent celles des volets deux, trois, quatre et cinq de Saw. Les jeux mis en place avec les chiffres cadrent avec l’esprit des films, et à première vue, ils surprennent. Un traitement typographique qui a marqué les esprits avec simplicité, et qui remplit également le rôle de faire passer l’idée principale du film : la torture. Par ailleurs, aujourd’hui, les noms des acteurs n’apparaissent que rarement sur les affiches de films d’horreur. La place est laissée aux images qui se doivent de marquer, choquer, impressioner. L’excédence de texte est donc souvent supprimée au profit du visuel. Pour ce genre de films, l’effet n’en est que meilleur car une dispersion du regarde amoindrirait l’impact de l’image.



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LES AMBIANCES Les ambiances finales sont ce qui est le plus travaillé dans une affiche de film d’horreur. Visant à créer un univers qui devra attirer le maximum de spectateurs, elles sont généralement très évocatrices de l’horreur du film. Ces ambiances se construisent par le biais des différents éléments préalablement étudiés, il n’y a donc pas beaucoup plus à en dire. Les éléments récurrents ou non, les couleurs et la typographie sont censés converger ensemble vers l’esprit qu’arborera l’affiche dans l’idéal. Ce n’est cependant pas toujours le cas, et certaines affiches s’en trouvent affaiblies, comme celle de La colline a des yeux 2. La typographie détonne complètement dans l’ensemble, de même que le corps placé au premier plan qui est graphiquement mal traité. Un univers est en revanche très bien retranscrit dans l’affiche de Hantise. Même si les caractères typographiques sont mail traités, l’architecture du château, le brouillard neigeux qui l’entoure et les visage à demi fondus dans le noir nous immergent d’emblée dans une ambiance mystique et inquiétante. On nous en montre un peu mais pas trop, et il est ainsi possible d’imaginer, de supposer dans quel genre d’endroit nous aurons l’impression de mettre les pieds en allant voir ce film. À l’inverse, l’affiche de La colline a des yeux 2 nous expulse hors de son champ puisque l’action nous est extérieure et que rien ne nous invite à entrer dans l’image, ni ne nous invite à nous poser des questions sur le décor choisi. C’est ainsi qu’une bonne et qu’une mauvaise affiche s’opposent.



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POUR CONCLURE Pour clore cette étude des signes des affiches de films d’horreur, un état des lieux s’impose. Étudier des affiches qui ont été créées ces derniers années fut un choix qui visait à mettre en lumière leurs déficiences. Après avoir assisté à l’effervescence des affiches de films des années 80 et 90, à l’époque où elles étaient encore parfois dessinées à la main, et où elles donnaient, à elles seules, une âme aux films qu’elles représentaient, il est difficile de considérer les affiches d’aujourd’hui du même oeil. Il est désormais presque impossible de trouver un nom d’affichiste dans ce domaine. Il n’y a que des noms d’agences de marketing s’occupant de la distribution de manière générale : affiches, exportation, bande-annonces, produits dérivés... Pas de secteur d’affiches en particulier. En plus d’être sous-traité, tout semble grossièrement éxécuté. Mis à part certaines exceptions, aucune créativité ne se dégage de toutes ces affiches. Bien loin d’un travail de qualité appréciable, les affiches de films d’horreur font maintenant partie d’une sorte d’industrie qui généralise et retire tout côté réellement graphique, dans l’idée, à ce qu’elle approche. En outre, même les effets purement esthétiques sont parfois tellement ratés qu’ils retirent à l’affiche toute sa crédibilité en même temps que son intérêt, lui-même déjà souvent limité. Si certaines affiches de films d’horreur sont réussies grâce à l’impact de l’image qu’elles contiennent, elles demeurent bien loin de ce qu’elles étaient à l’époque de l’âge d’or du cinéma d’horreur.


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PROCHAINEMENT DANS VOS SALLES

Un film de Paco Plaza

Un film de Carter Smith

Angéla filme le quotidien de ceux qui travaillent de nuit. Ce soir, elle suit des pompiers ayant reçu l’appel au secours d’une vieille dame. Elle découvre en arrivant sur place la tension des habitants. Son reportage devrait enfin sortir de la routine... Elle n’imagine pas comment!

Six jeunes sont en vacances à Cancun. Lorsque l’un deux disparaît à l’intérieur d’une pyramide, le groupe décide d’explorer la ruine. Pourchassés par une tribu hostile, ils sont contraints de gagner le sommet de la pyramide où les attend une monstrueuse plante carnivore...


Un film de Pascal Laugier

Un film de Nelson Mc Cormick

Lucie et Anna sont deux petites filles amies depuis l’enlèvement de la première, resté mystérieux. Quinze ans plus tard, Lucie sonne à la porte d’une famille ordinaire, armée d’un fusil de chasse. Le père ouvre. Persuadée d’avoir retrouvé son bourreau, elle tire.

Donna se prépare à vivre la soirée la plus importante de l’année : le bal du lycée. Elle ne sait pas que Richard Fenton, le criminel qui a tué toute sa famille trois ans plus tôt, s’est échappé de l’asile pour la retrouver. Alors que la fête bat son plein, le tueur passe à l’attaque...


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REMERCIEMENTS www.allocine.com www.cinemapathe.com www.cinemagaumont.com « Dimension cinéma » ( magazine des cinémas Gaumont & Pathé ) www.affiches-cine.com Céline Petit et Clément Robillat, attachés de presse du film REC Anaïs Lelong, attachée de presse du film 2è sous-sol François Frey, attaché de presse du film Saw IV



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2è sous-sol - 2008 Réa/ Franck Khalfoun

Prod/ Alexandre Aja Distrib/ SND, France

30 jours de nuit - 2008 Réa/ David Slade

Prod/ Sam Raimi Distrib/ Columbia Picture & SND, U.S.A Metropolitan FilmExport, France.

À l’intérieur - 2007 Réa/ Julien Maury

Prod/ Franck Ribière Distrib/ La frabrique de films, France

American Haunting - 2007 Réa/ Courtney Solomon

INDEX

Prod/ Chistopher Milburn Distrib/ CTV International, France Freestyle Releasing LLC., U.S.A.

Amityville - 2005 Réa/ Andrew Douglas

Prod/ Michael Bay Distrib/ Metro Goldwyn Mayer, U.S.A. Twentieth Century Fox France, France

Blair Witch 2 - 2000 Réa/ Joe Berlinger

Prod/ Bill Carraro Distrib/ Metro Goldwyn Mayer, U.S.A.

Calvaire - 2005 Réa/ Fabrice Du Welz

Prod/ Michaël Gentille Distrib/ Mars Distribution, France

Cannibal Holocaust - 1981 Réa/ Ruggero Deodato

Prod/ Franco Polaggi Distrib/ Metro Goldwyn Mayer, U.S.A.

Creep - 2005 Réa/ Christopher Smith

Prod/ Julie Baines Distrib/ Bac Films, France

Deux soeurs - 2004 Réa/ Kim Jee-won

Prod/ Choi Jae-won Distrib/ Bac Films, France

Diary of the dead - 2008 Réa/ Georges A. Romero

Prod/ Sam Englebart Distrib/ Bac Films, France


Fog - 2006 Réa/ Rupert Wainwright

Saw IV - 2007 Réa/ Darren Lynn Bousman

Godsend - 2004 Réa/ Nick Hamm

Saw V - 2008 Réa/ David Hackl

Prod/ Debra Hill Distrib/ Sony Pictures Entertainement, U.S.A. Mars Distribution, France

Prod/ Cathy Schulman Distrib/ Lions Gate Films Inc., U.S.A.

Hantise - 1999 Réa/ Jan de Bont

Prod/ Susan Arnold Distrib/ Roth-Arnold Productions, U.S.A.

Hostel 2 - 2007 Réa/ Eli Roth

Prod/ Mike Fleiss Distrib/ Lions Gate Films Inc., U.S.A. Sony Pictures Releasing, France

Intraçable - 2008 Réa/ Gregory Hoblit

Prod/ Tom Rosenberg Distrib/ Screen Gems Inc., U.S.A.

La colline a des yeux 2 - 2007 Réa/ Martin Weisz

Prod/ Wes Craven Distrib/ Fox Atomic, U.S.A.

Les ruines - 2008 Réa/ Carter Smith

Prod/ Chris Bender Distrib/ Dreamworks SKG, U.S.A.

Martyrs - 2008 Réa/ Pascal Laugier

Prod/ Richard Grandpierre Distrib/ Wild Bunch Distribution, France

Prod/ Mark Burg Distrib/ Metropolitan FilmExport, France Lions Gates Films Inc., U.S.A.

Prod/ Mark Burg Distrib/ Twisted Pictures, U.S.A.

Shining - 1980 Réa/ Stanley Kubrick

Prod/ Stanley Kubrick Distrib/ Warner Bros. France, France

Silent hill - 2006 Réa/ Christopher Gans

Prod/ Samuel Hadida Distrib/ Tristar Pictures, U.S.A.

Stay alive - 2006 Réa/ William Brent Bell

Prod/ William Brent Bell Distrib/ Buena Vista International, U.S.A. TFM Distribution, France

The descent - 2005 Réa/ Neil Marshall

Prod/ Chistian Colson Distrib/ La frabrique de films, France

The eye - 2008 Réa/ Xavier Palud

Prod/ Paul Wagner Distrib/ Mars Distribution, France

The grudge - 2004 Réa/ Takashi Shimizu

Prod/ Robert G. Tapert Distrib/ Columbia Pictures, U.S.A.

Prom night - 2008 Réa/ Nelson Mc Cormick

The ring 2 - 2005

REC - 2008 Réa/ Paco Plaza

The stepfather - 2009 Réa/ Nelson Mc Cormick

Prod/ Neal Moritz Distrib/ Screen Gems Inc., U.S.A.

Prod/ Julio Fernandez Distrib/ Le Pacte, France

Saw III - 2006 Réa/ Darren Lynn Bousman

Prod/ Mark Burg Distrib/ Metropolitan FilmExport, France Lions Gates Films Inc., U.S.A.

Réa/ Hideo Nakata Prod/ Walter F. Parkes Distrib/ Dreamworks LLC., U.S.A.

Prod/ Greg Mooradian Distrib/ Screen Gems Inc., U.S.A. Sony Pictures Releasing, France

Unborn - 2009 Réa/ David Goyer

Prod/ Michael Bay Distrib/ Universal Pictures, U.S.A.




NumĂŠro 01

Mars 2008


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