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jeudi 26 février 2015
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14 communes treprises + de 3 500 en autaires s dont 8 commun é it v ti c ’a d s 31 parc taires is communau la re ts n e m ti 5 bâ eprises 2 clubs d’entr
Z SUR E S S I T IN INVES ARV N HENI
INFOS : 03 21 08 08 08 dev.eco@agglo-henincarvin.fr
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C
xxxxxxxx P. xx
cULtUre P. 12
La plasticienne roubaisienne est l’artiste associée de mons 2015, capitale européenne de la culture. pour metronews, elle revient sur cette collaboration. ThecreaTorsProjecT.vice.com
Fanny Bouyagui
Titre
«Je ne suis pas une punk» édition xxxxxSpéciaLe P. x
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100 %
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jeudi 26 février xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx - n° 2015 2455
LiLLe
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L’entrée sud change de peau Texte blanc.
Le secteur de la porte de Valenciennes va connaître une seconde jeunesse grâce à d’importants travaux de rénovation urbaine qui devraient s’achever en 2019. Logements, bureaux, commerces, pôle universitaire, l’entrée sud est engagée dans une mutation radicale.
m. P./metronews
ne jetez pas ce journaL sur La voIe pubLIque : offrez-Le à votre voIsIn !
metroneWs est ImprImé sur du papIer 100% recycLé.
UrbaniSme P. 4
SortieS P. 6
Sport P. 11
cahier xxxxxxLoSc P. xx P. 7
Les nouveaux bars tendance du Vieux-Lille
Le futsal gagne du terrain dans la Métropole
Face Titre à Lyon, les Dogues ont les crocs
QUARTIER
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la porte de Valenciennes, entièrement rénovée, a repris des couleurs. M. P./Metronews
Symbole de la nouvelle entrée sud de lille, le bâtiment abritera notamment une auberge de jeunesse et une crèche. M. P./Metronews
la Maison de l’éducation permanente et son importante bibliothèque universitaire. M. P./Metronews
urbanisme
Lille soigne son entrée sud Mutation. Les travaux spectaculaires de la porte de Valenciennes ont littéralement métamorphosé cette entrée. déaMbulation. Metronews vous guide à travers un chantier qui devrait être achevé d’ici à 2019. sur 16 hectares. Logements, bureaux, commerces et équipeelui qui a quitté Lille il y a ments divers sortent peu à peu de une petite dizaine d’années terre pour donner une nouvelle et qui y reviendrait vie à cet important lieu de aujourd’hui aurait bien du passage, où tout sera terminé d’ici à 2019. « La mal à reconnaître l’entrée mutation du quartier est du sud, via la porte de ValenC’est l’année fulgurante, et encore ce ciennes. Depuis 2007, ce au cours quartier a entamé une muta- de laquelle n’est pas terminé, selon la tion en profondeur. « L’idée les travaux SPL Eurallille, à l’origine de était de refaire de la ville du quartier cette transformation. Peu à de la porte dans un endroit où se trou- de Valenciennes peu, le quartier se met à vaient des barres d’im- ont débuté. revivre. » meubles, explique Stanislas Dendievel, adjoint à l’urbanisme. Moulins relié à euralille Avec les travaux entrepris, cette Le symbole de cette métamorentrée de Lille est métamorpho- phose est sans conteste ce bâtisée. » ment à l’architecture originale qui C’est peu de le dire tant la trans- abritera une auberge de jeunesse, formation est radicale. Les barres une crèche pouvant accueillir d’immeubles ont été détruites 70 enfants et le Centre des innovapour laisser place à un vaste pro- tions socio-économiques (Cise) qui gramme de constructions neuves regroupera des entreprises liées à Julien Dufurier
C
2007
l’économie sociale et solidaire d’ici à la fin de l’année. Autre symbole de l’avancée du chantier, la reconnexion, depuis cet été, du boulevard de Belfort avec le boulevard Painlevé. « Des quartiers qui ne l’étaient pas sont désormais reliés, apprécie Stanislas Dendievel. Moulins est maintenant connecté à Euralille par un parcours agréable. » La liaison vers le centre-ville passe aussi par le nouveau quartier du Bois-Habité dans le cadre du projet Euralille 2. Sur 22 hectares, des logements, des bureaux et des commerces en rez-de-chaussée sont installés dans des constructions à l’architecture moderne. Là encore, c’est un nouveau quartier qui a été inventé. « Toujours dans cette optique de rendre la ville plus belle », note Stanislas Dendievel.
Vers un secteur de la connaissance
Autour du parc Jean-Baptiste Lebas, de nombreuses structures liées au savoir vont être réhabili-
tées. Le chantier a déjà commencé pour Science Po Lille, qui s’installera, à la rentrée 2016, dans les 82 000 mètres carrés de l’ancienne fac de lettres, rue Angellier, juste en face de la Maison de l’éducation permanente et de son importante bibliothèque universitaire. A quelques dizaines de mètres, une Maison des chercheurs va s’installer dans les locaux actuels du centre de formation de Lille-I (Cueep), tandis que l’Ecole de journalisme de Lille, qui reste dans ses locaux historiques de la rue Gauthier-de-Châtillon, sera elle aussi toute proche. Le quartier renoue donc avec son passé estudiantin, quand les universités y étaient nombreuses avant leur déménagement vers la périphérie dans les années 1960. Quelque 10 000 étudiants, chercheurs, enseignants et chefs d’en-
« Des quartiers qui ne l’étaient pas sont désormais reliés. » StaniSlaS DenDieVel, adjoint à l’urbanisme.
QUARTIER
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treprise se croiseront dans ce secteur voulu comme le point de convergence de ce quartier de la connaissance. Pierre Mathiot, directeur de Sciences Po Lille y voit déjà la promesse « d’une belle émulation intellectuelle ». Quant à Stanislas Dendievel, il met l’accent sur la future « mise en réseau des structures d’enseignement et de recherche ».
L’îLot PéPinière, trait d’union vers saint-Maurice
C’est le plus petit projet de réaménagement mené par la SPL Euralille. Dans le prolongement de la gare Lille-Europe, en direction du quartier de Saint-Maurice-Pellevoisin, l’îlot Pépinière servira de trait d’union entre la frénésie du quartier d’affaires et la vie de quartier autour de la rue du Faubourg-deRoubaix. Sur les 2,2 hectares d’une ancienne pépinière laissée en friche, 250 logements et 3 000 mètres carrés de commerces et de services vont être construits. « Il y aura aussi un programme d’accueil d’une résidence des
«Il faut faire d’Euralille un lieu animé 24 heures sur 24 avec une vie nocturne plus intense. »
5 Objectif : rendre le quartier Euralille plus vivant. M.P./METRONEWS
Spl EuralillE
Papillons blancs, pour les personnes handicapées, précise la SPL Euralille. Le bout de la rue du Faubourg-de-Roubaix va subir un lifting et la place Désiré-Bouchée être réaménagée. » Dans ce secteur très boisé en pleine ville, le projet prévoit de conserver l’héritage végétal laissé par l’ancienne pépinière. La réunion publique du 20 février a dévoilé le calendrier d’un chantier qui démarrera dans un an pour s’achever à l’horizon 2020.
euraLiLLe 3000 veut s’ouvrir au PubLic
Né dans les années 1990, le quartier d’affaires Euralille est aujourd’hui le troisième de France, du fait de son activité économique, après la Défense à Paris et la Part-Dieu à Lyon. Une réussite
qui n’empêche pas la nécessité de réfléchir à l’avenir. C’est la mission du projet Euralille 3000, qui imagine des solutions pour rendre cette zone plus vivante. « C’est un quartier très différent du reste de la ville et mal connu des habitants, note la SPL Euralille. L’avenir, c’est d’en faire un endroit animé vingt-quatre
heures sur vingt-quatre avec des logements et une vie nocturne plus intense. » Le périphérique vers Saint-Maurice sera ainsi recouvert pour créer une vaste esplanade de commerces. L’avenue Willy-Brandt sera, elle, repensée pour générer plus de déplacements piétons entre les lieux culturels. §
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ACTU
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Marie-Sophie Bacquet y proposent des boissons diverses (café, latte, mocha, smoothie…) et une petite restauration avec des produits frais de saison. Bonne musique et gros coussins ajoutent à l’ensemble un côté cocon appréciable. Tamper ! Espresso bar, 10, rue des Vieux-Murs.
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A gauche, le Stairway, en haut à droite, le Tamper ! Espresso bar, en bas, les Bières de Célestin. DR/DR/A. M./METROnEwS
Des lieux branchés dans le Vieux-Lille
Bon plan
On l’aime pour son cachet et ses trottoirs pavés, mais aussi pour ses boutiques originales, ses restaurants tendance et ses bars fréquentés. Une
chose est certaine, on ne s’ennuie pas dans le Vieux-Lille. D’ailleurs, les adresses changent régulièrement et il faut se tenir au courant des derniers endroits à la mode pour ne pas être dépassé. Sélection subjective de nouvelles adresses et de lieux à découvrir.
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- Les bières de CéLestin Cette cave à bières a ouvert fin juillet, mais a une histoire bien plus ancienne : « Je représente la neuvième génération de brasseurs de ma famille », explique Amaury d’Herbigny. Dans un joli lieu aux murs de brique et au carrelage hérité de la brasserie familiale, il propose quelque 400 bières artisanales du Nord, du Pas-de-Calais et de l’Oise en priorité. Des bières belges, mais aussi hollandaises, espagnoles, cana-
diennes ou japonaises se côtoient aussi sur les rayons. Et, depuis fin octobre, l’héritier de Célestin Cordonnier brasse lui-même sa bière blonde, la Dix, fabriquée à partir de 10 variétés de houblon. Les Bières de Célestin, 19, rue Jean-Jacques-Rousseau.
2
- tamper ! espresso bar Tamper ! fait partie des nouveaux venus de la rue des Vieux-Murs. Germain Devos et
- stairway Le bar rock a ses fidèles depuis fin 2012 mais, nouveauté, une partie boîte a ouvert fin 2014 pour prolonger les soirées. Côté bar, donc, une programmation rock et blues, des soirées à thème (les blind tests du mercredi à 21 heures, ou encore les soirées « Stairway to Old School », plutôt funk et soul, une fois par mois) et des cocktails aux noms évoquant la musique,du « Kashmir » au « ZZ Top »en passant par le « Sweet Rhum Alabama ». Au sous-sol, la pistede danse accueille les clubbers jusqu’à 6 heures du matin, avec une programmation plutôt généraliste. Stairway, 18, rue de la Halle. §AglAé MAgnin
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ÇA BOSSE
TWEETORAMA
RÉSERVOIRFANS
Si le public lillois l’a déjà adopté, la réciproque est vraie.
QUAND LES DOGUES D’HIER DÉBARQUENT À MANCHESTER
S’il y a un adversaire qui a marqué l’histoire du LOSC sur la scène européenne, c’est bien Manchester United. À six reprises, Lillois et Mancuniens ont croisé le fer en Champions League (2001, 2005 et 2007). Pour célébrer ces matchs de légende, le club anglais a invité l’association des Anciens Dogues à assister à MU-Burnley (3-1, le 11/02) à Old Trafford. L’occasion pour David Coulibaly, Arnaud Duncker, Grégory Malicki ou encore Grégory Wimbée de (re)découvrir le Theatre of Dreams (les deux derniers l’ayant déjà foulé avec le maillot losciste).
Pour son anniversaire, buteur personne n’a oublié le ster United losciste face à Manche (1-0, le 02/11/05).
Quatre lettres rouges qui changent tout !
Le ballon comme meilleur ami, Rony. Joga Bonito !
UNE NUIT À MAKALA
REVIENT QUATRE À QUATRE ! C’est désormais un rendez-vous incontournable de la scène lilloise. Chaque année, Rio Mavuba, une pléiade d’artistes et un public nourri font le pari de la générosité. Pour la bonne cause, puisque tous les bénéfices sont reversés aux Orphelins de Makala, l’association créée en 2009 en RD Congo par le capitaine des Dogues. Pour sa 4e édition, le deuxième plus grand show caritatif de France (après celui des “Enfoirés”) rassemblera Black M, Fréro Delavega, Maude, Cyrille Eldin et de nombreuses autres personnalités. La billetterie est ouverte sur www.livenation.fr et dans les points de vente habituels. À Makala, on y va !
Pour préparer le semi-marathon de Barcelone, Sylvain courait tous les soirs du côté de la Citadelle, vêtu du maillot jaune fluo du Barça, histoire d’être vu dans la nuit. Alors au moment de prendre le départ de la course, ce grand fan du LOSC a inversé les rôles et enfilé la tunique lilloise. On vous laisse imaginer sa fierté lorsqu’il a franchi la ligne d’arrivée (en 1h39) avec le Dogue floqué sur le cœur.
DU CÔTÉ DU STADE PIERRE MAUROY JEAN LECHANTRE À JAMAIS LILLOIS
Vous la connaissiez cette stat concernant Seb Corchia ?
Retrouvez le LOSC sur TWITTER.COM/LOSCLIVE et sur FACEBOOK.COM/LOSC
réservoir dogues Supplément au Quotidien Metronews Édition de Lille Édité par SAS Publication Metronews 35 rue Greneta, 75 002 Paris SIREN 439 396 474 RCS Marseille. Dépôt légal juin 2003 ISSN 1632 – 0832 Contact commercial : Saïd Hamache said.hamache@metronews.fr T/ 03 20 74 66 65 Photos ©PANORAMIC
Légende du LOSC d’hier et dernier représentant de la première épopée lilloise, Jean Lechantre (1944-1952) nous a quittés le 12 février. En marge de l’hommage qui lui a été rendu par le public du Stade Pierre Mauroy avant LOSC-OGC Nice, son fils, Jean-Claude, s’est vu remettre le Dogue de Bronze avec émotion. « Le LOSC, c’était sa vie. Il aurait été très fier et ému de recevoir une telle ovation de la part du club qu’il aimait tant. »
Directeur de la Rédaction LOSC Michel Seydoux Directeur Communication/Marque LOSC Aurélien Delespierre Responsable des Éditions LOSC Print et Numériques Frédéric Coudrais Rédacteurs LOSC Jonathan Martin, Maxime Pousset, Création Graphique Ludovic Bondu pour TYLERSTUDIO, ludo.bondu@tylerstudio.com
Retrouvez l’intégralité de réservoir dogues ce samedi 28 février 2015 au Stade Pierre Mauroy.
SPORTS
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Le foot en salle fait trembler les filets
Loisirs
C’est le rendez-vous des copains .
Chaque soir, ils sont des centaines – groupes d’amis, collègues, membres d’un même club – à se retrouver sur les terrains de foot à 5, pour une heure de match. En quelques années, les complexes de futsal se sont multipliés dans la métropole lilloise. Footsal à Villeneuve-d’Ascq et Roncq, Urban Football à Bondues, le Five à Lesquin, Foot Game à Sequedin ou encore Soccer5 à Lezennes... Tous proposent plus ou moins la même chose : une heure de foot entre copains sur des petits terrains en intérieur. Gardien emblématique du Losc au début des années 2000, Grégory Wimbée s’est lancé dans l’aventure du football en salle en ouvrant le Five, à Lesquin, il y a deux ans avec le défenseur du club lillois Franck Béria. « C’est une manière de rester dans le foot
L’ancien gardien du Losc Grégory Wimbée a ouvert le five à Lesquin, il y a deux ans. J.D./metronews
explique-t-il. Je voulais aussi rendre aux gens tout ce qu’ils ont pu me donner durant ma carrière. Leur proposer un lieu où ils peuvent passer du bon temps et s’amuser », poursuit le footballeur.
« Il suffit d’avoir des amis »
Celui qui est aussi commentateur sur Losc TV voit plusieurs raisons au succès des complexes de foot
en salle. « Il n’y a aucune contrainte. Pas besoin de signer une licence, pas d’entraînements, pas d’impératif de niveau. En fait, il suffit d’avoir des amis », plaisante-t-il. Selon lui, les complexes comme le Five viennent aussi combler un manque. « A part quelques city-stades, il n’y a pas grandchose, poursuit Wimbée. Quant aux vrais terrains de foot, ils
sont généralement réservés aux clubs, et ça peut-être compliqué de rassembler 22 joueurs pour faire un match. » « Ce qui rassemble les gens c’est la passion du foot, qui reste le sport le plus populaire au monde, ajoute l’ancien portier des Dogues. En plus, en indoor, on peut jouer toute l’année. » Le succès du foot en salle est aussi lié à un côté plus fun que le football traditionnel. « A 5 contre 5, tu dois toujours être en mouvement et tu peux jouer avec les bandes. Chaque joueur touche énormément de ballons, décrypte Grégory Wimbée. Et il y a beaucoup de buts marqués, ce qui est l’essence même du foot. » §JuLien Dufurier
« Il n’y a pas besoin d’entraînement, ni d’impératif de niveau » GréGory Wimbée, patron du Five, à Lesquin
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CULTURE
jeudi 26 février 2015 www.metronews.fr
«Je suis inspirée par mes rencontres» Interview
Grande prêtresse des nuits de la métropole lilloise, Fanny Bouyagui est l’artiste associée de Mons 2015, Capitale européenne de la culture. Après
la grande fête d’ouverture, qui s’est tenue le 24 janvier, cette plasticienne installera en juillet 15 000 tournesols sur la GrandPlace de la ville belge. Comment cette collaboration avec Mons 2015 s’est-elle décidée ? Le directeur de l’événement, Yves Vasseur, m’a demandé de réfléchir à des propositions, et sur 5 projets, 4 ont été acceptés. La cérémonie d’ouverture s’est-elle déroulée comme vous l’espériez ? La fête d’ouverture a été un carton total, plus de 5 000 personnes sont venues sur les six heures. Nous avions organisé un parcours à la Mai-
son Folie avec des êtres d’un nouveau genre, une sorte de cabinet des curiosités : une danseuse qui prenait des selfies avec les visiteurs, Peau d’Ane qui se regardait dans un miroir… C’était un travail sur le narcissisme. Le public, organisé en file indienne, était guidé dans les moindres recoins de la Maison Folie à la rencontre des différents personnages. Ce sont les voyages qui vous inspirent ? Oui, mais pas spécialement les voyages lointains. Quand je bouge, à Berlin ou à Londres, ce sont surtout les rencontres qui m’inspirent. Mais je n’ai pas toujours des idées tout de suite, il faut que je travaille dans l’urgence. Quand on décide d’un projet qui aura lieu six mois plus tard, je me dis que ce que je peux imaginer tout de suite sera ringard dans six mois !
L’artiste plasticienne Fanny Bouyagui. dr
Pour une artiste « décalée », est-ce surprenant d’avoir reçu en 2013 la Légion d’honneur ? Quand je l’ai appris, un copain de mon père m’a appelée et m’a dit : « Je te félicite, ma fille, c’est très important, ton père aurait été
fier. » Alors je n’ai pas hésité, j’étais fière. Je ne suis pas une punk, je suis une fille d’immigrés qui a réussi, je n’ai pas de problème avec l’idée de recevoir la Légion d’honneur. §PROPOS RECUEILLIS PAR agLaé MagnIn
les bonnes adresses de Fanny bouyagui
Pour s’habiller
Série Noire. Les adeptes de looks
originaux connaissent l’adresse du Vieux-Lille. Pour Fanny Bouyagui, ce lieu ouvert depuis 32 ans mérite le coup d’œil pour « les risques qu’il prend avec de jeunes créateurs et leurs vêtements improbables. »
porte de Valenciennes propose des DJ internationaux et a su s’imposer dans la nuit lilloise. Magazine Club : 84, rue de Trévise, à Lille. Vendredis, samedis et veilles de jours fériés, de 23 heures à 7 heures.
Série Noire : 14, rue Lepelletier, à Lille.
Pour manger
Le Oui. Le restaurant du Vieux-Lille
à la déco et à la cuisine contemporaines est l’adresse du soir de Fanny. « On peut y dîner tard », apprécie-telle. Le chef Eric Delerue propose une gastronomie moderne, qui mêle plats traditionnels et cuisine du monde. Ce qui plaît à l’artiste roubaisienne ? « L’ambiance : il y a toujours du son. »
Oui : 13, rue des Bouchers, à Lille. Tél. : 03 20 38 52 67.
Pour faire la fête
Le Magazine Club. « Pour sa pro-
grammation pertinente. » Le club ouvert fin 2010 dans le quartier de la
Multicasquette, Fanny est parfois aux platines. MaxiME ChErMaT
Pour se faire coiffer
Chez Gonay. Voilà une adresse réputée pour son style. « On va chez Gonay pour les coupes délirantes et les couleurs dingues qu’ils proposent », s’enthousiasme Fanny. Une adresse à son image, originale, mais où l’on peut aller aussi pour des coupes plus classiques. Chez Gonay : 15, rue du Curé-Saint-Etienne, Lille. Tél. : 03 20 21 12 11.
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AGENDA
Une fenêtre sur le monde
jeudi 26 février 2015 www.metronews.fr
Hip-hop
La Terrasse éphémère est de retour Evénement. Rendez-vous dans l’arche du centre commercial Le 31, avec vin chaud, jus de fruits frais, soupes ou thés du Deli’s Bar. Pour les papilles, de la street food made by Le Mother. Et pour le style, les boutiques du Grand Playground. Branchitude assurée !
Expo. L’exposition « 100 photos pour comprendre… » propose des regards croisés de photographes sur leur pays ou ceux qu’ils visitent et met l’accent sur le quotidien des habitants. Des instants de vie qui aident à mieux comprendre la situation réelle des différentes populations.
Terrasse éphémère au Grand Playground. Demain (ainsi que le 7 mars) à 14 heures. 31, rue de Béthune, à Lille. Entrée libre.
Jusqu’au 8 mars, du mercredi au dimanche, à la Maison Folie Wazemmes 70 rue des Sarrazins, à Lille. Entrée libre. Infos : www.mfwazemmes-lille.fr
Non mais à l’eau, quoi ! Soirée. Envie d’une soirée flashy dans une ambiance électro ? Plongez au cœur de l’événement Fluo Party à la piscine des Weppes. Au programme : aquadance géant, jeux et structures gonflables, stand de barbe à papa et de pop-corn, bar à « soft cocktails », stand de maquillage et pose de vernis fluo. Ce soir, de 19 heures à 22 heures, 40, rue de la Croix, à Herlies. Sur réservation au 03 28 55 24 50. Tarif : de 4,80 à 5,80 euros. Fluo Party à la piscine de Weppes. DR
la boutique grand Playground, à lille, accueille un DJ tous les samedis. DR
Bande originale en live le rappeur gift of gab fera résonner ses rimes au grand Mix. DR
Un rap venu de la West Coast
Cinéma. Venez vivre les aventures trépidantes du célèbre flibustier gentleman Jack Sparrow, incarné à l’écran par Johnny Depp. Le film Pirates des Caraïbes sera projeté sur grand écran et la musique, composée par Klaus Badelt sur des thèmes de Hans Zimmer, sera jouée en live par l’Orchestre national de Lille.
Le groupe de rap de San Francisco Blackalicious est de retour sur scène. Au Grand Mix de Tourcoing, Gift of Gab fera, une nouvelle fois, la démonstration de la virtuosité de ses rimes et de son phrasé réputé. En première partie : le rappeur lillois Amour Mutant et son rap aérien. § CharlottE MEnEgaux Demain, à 18 h 30 et à 20 heures. Nouveau Siècle, Demain à 20 heures. Le Grand Mix, 5, place Notre-Dame, à Tourcoing. 3, place Mendès-France, à Lille. Tél. : 03 20 12 82 Tarif : de 13 à 16 €. 40. Tarif : de 9 à 45 euros.
EN BREF
Rock
L’enceinte de la gare Saint-Sauveur vibrera de nouveau ce week-end. Créé il y a deux ans à
Seclin, le groupe de rock Rescap devrait réveiller la scène locale. Ses influences : du rock français des années 1970 au hard rock des années 1990, en passant par des touches de punk-rock vitaminé. Rescap vient de sortir Passif, un album autoproduit, et se prépare à une tournée régionale. Demain à 16 heures à la Gare Saint-Sauveur, bd Jean-Baptiste Lebas, à Lille. Entrée libre.
Dancefloor
Brodinski à L’Aéronef. A l’occasion
de la sortie du nouvel album du célèbre producteur électro français, L’Aéronef et La Red Bull Music Aca-
demy vous invitent samedi à sa soirée Brava. A cette occasion, Brodinski se produira en compagnie de DJ Slow, Canblaster, Benji B. et Addison Groove. Demain à 21 heures. L’Aéronef, 168, av. Willy-Brandt, à Lille. Tarif : de 14 à 23 euros.
Spectacle
L’animateur de télévision Frédérick Gersal fait son show. Il
sera ce week-end sur la scène du Spotlight, avec son nouveau spectacle basé sur les petites et grandes histoires. Celles qui touchent aux événements, aux lieux, aux personnalités ou encore aux mots et aux expressions. Bref, tout ce que l’histoire nous offre en héritage. Demain et samedi à 21 h 30. Spotlight, 100 rue Léon-Gambetta à Lille. Tarif : de 12 à 19 euros.
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