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cuLturE xxxxxxxx P. 10 P. xx

Fondé en 1996, le collectif lyonnais de danse hip-hop se produit en ce moment avec son spectacle Silence, on tourne !. Metronews a recueilli les confidences de 3 membres de la troupe. Noël Gourrat

Titre

Pockemon Crew n’en finit plus de tourner

édition xxxxxSpéciaLE P. x

xxxxxxxx

100 %

vendredi 27 février xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx - n° 2015 2455

RHO

ne jetez pas ce jOuRnal suR la vOie publique : OffRez-le à vOtRe vOisin !

metROneWs est impRimé suR du papieR 100% Recyclé.

EntrEtiEn P. 4

«Ici, je suis chez moi»

aFP

www.metronews.fr

LYon

urbaniSmE P. 8

Confluence à la croisée des chemins

xxxxxxxxx P. xx

La partie sud de la péninsule est en pleine métamorphose. Alors que les premiers immeubles d’habitation sont sortis de terre, l’enjeu est à présent de développer une vie de quartier, à laquelle participe, notamment, le nouveau musée Confluences.

Texte blanc.

LoiSirS P. 12

Simulation : Préparez-vous à décoller ! Ski P. 14

Retraité depuis mai dernier, l’ancien joueur du XV de France organise avec son ex-coéquipier du LOU Lionel Nallet son «jubilé» le 4 juillet prochain à Gerland. Il évoque pour metronews sa nouvelle vie et ses projets.

Des pistes pour bien choisir sa station


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événement

vendredi 27 février 2015 www.metronews.fr

rugby

le rugbyman français a stoppé sa carrière il y a huit mois. XAVIER LEOTY/AFp

« Jouer à Gerland, c’est fantastique » PROPOS RECUEILLIS PAR Pierre-AlexAndre bevAnd

Pourquoi organiser votre « jubilé » à Lyon ? Parce que j’ai fini ma carrière ici, et que Lionel [Nallet, ndlr] terminera la sienne au LOU également, à l’issue de la saison [Sébastien Chabal organise cet événement avec Lionel Nallet, lire ci-contre]. Nous sommes tous les deux des régionaux de l’étape : lui originaire de Bourg-en-Bresse [Ain] tandis que je suis de Valence [Drôme]. Nous avons aussi commencé notre carrière à Bourgoin-Jallieu [Isère]. Le stade de Gerland était l’endroit le plus cohérent pour faire une

grande et belle fête, avec un maximum de public et d’amis. La Ville de Lyon met à notre disposition le stade, et tout sportif aime jouer dans de belles enceintes. J’ai eu la chance de jouer quelquefois à Gerland, et c’est fantastique. Tout était donc réuni pour que cela se passe à Lyon. Comment se déroulera l’événement ? Il y aura un match de gala, avec les copains et d’anciens coéquipiers. Et, avant, nous partagerons un moment avec des enfants, les écoles de rugby, les clubs du coin. Espérez-vous remplir le stade ? Si l’on veut faire une belle fête, il faut qu’il y ait du monde. Je ne doute pas qu’il y en ait, parce que la région Rhône-Alpes est vraiment une terre de rugby, avec beaucoup d’amateurs et d’amoureux du ballon ovale. J’espère que les gens répondront présent pour partager un bon moment. Vous avez pris votre retraite il y a huit mois. Craignez-vous que cela

soit difficile de rechausser les crampons ? Physiquement, ce sera très dur. D’autant plus que, pour être honnête, je n’ai pas fait grand-chose depuis que j’ai arrêté. Je vais m’entraîner comme lors d’une pré-saison, avec du foncier et de la musculation. J’ai déjà connu ça plein de fois, je vais m’y remettre pour être compétitif. Mais comme il y a eu un arrêt un peu plus long, cela risque de piquer un peu plus ! Comment gérez-vous l’arrêt de votre carrière ? Je le gère très bien, car je n’avais SébAStien chAbAl, ancien joueur de rugby. HARSIN ISABELLE/SIpA

ADIEU. A 37 ans, Sébastien Chabal fêtera son « jubilé» le 4 juillet au stade de Gerland. ENTRETIEN. L’ancienne star de l’équipe de France présente cet événement à metronews et évoque sa vie à Lyon.

« Seabass est le surnom qui me correspond le mieux. »

plus du tout envie de jouer. Je suis toujours présent au LOU Rugby, et j’intègre également le groupe lyonnais d’événementiel GL Events petit à petit. Je mène par ailleurs une ou deux activités, donc je n’ai pas le temps de m’ennuyer. Vous habitez à Lyon. Qu’aimezvous dans cette ville ? Je suis chez moi, ici. Sur mes terres. J’ai grandi à côté de Valence, mon épouse est originaire de Bourgoin-Jallieu. On est donc rentrés « à la maison ». A Lyon, il y a une qualité de vie assez exceptionnelle, et c’est vraiment un carrefour stratégique pour le boulot. On peut aller n’importe où en France et dans le monde très facilement. En même temps, c’est une ville à taille humaine. Moi qui ai passé trois années à Paris, où la vie est compliquée et stressante, je trouve à Lyon tous les avantages d’une très grande ville avec peu d’inconvénients. On mange très bien, il y a des théâtres, des musées, l’opéra…


événement

vendredi 27 février 2015 www.metronews.fr

Y a-t-il des lieux que vous appréciez tout particulièrement ? Chez moi ! [Sourire.] Car c’est vite compliqué quand je sors. Je me contente de rester dans mon quartier, dans mon périmètre, où je fais aujourd’hui partie des murs. Durant votre carrière, on vous a attribué de multiples surnoms. Ces sobriquets vont ont-ils importuné ? Aucun ne m’a agacé, mais il y en a certains que je n’ai pas compris, ou qui n’avaient pas de sens à mes yeux. Je pense que le surnom qui me correspond le mieux est « Seabass », que j’avais lorsque je jouais en Angleterre et qui signifie « bar », comme le poisson. Philippe Saint-André [son entraîneur, ndlr] disait « Sébas’ » pour faire un raccourci de « Sébastien », mais avec l’accent anglais cela donnait « Seabass », d’où le jeu de mots. Et quand je suis arrivé là-bas, j’étais plutôt performant, alors on peut dire qu’ils avaient attrapé le gros poisson ! § Jubilé Sébastien Chabal et Lionel Nallet. Le 4 juillet à 18 h 30 au stade de Gerland à Lyon. Tarif : de 11 à 44 €.

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Chabal-Nallet : les inséparables complicité. Si Sébastien Chabal

et Lionel Nallet organisent un « jubilé » commun, ce n’est bien sûr pas un hasard. Les deux joueurs, amis depuis plus de quinze ans, sont tout simplement inséparables. Sportivement, tout commence en 1998, quand les compères se rencontrent au CS BourgoinJallieu. Cinq ans plus tard, leurs routes respectives prennent des directions différentes – Nallet signant à Castres et Chabal s’envolant pour l’Angleterre – mais les deux internationaux finissent par se retrouver en 2009 en région parisienne, sous les couleurs du Racing Métro 92.

Partenaires en affaires

En 2012, le duo revient « chez lui » et s’engage avec le LOU Rugby. Le club lyonnais évolue alors en Pro D2, ne regagnant

Chabal et Nallet, proches sur le terrain et en dehors. MarTiN Bureau/aFP

l’élite que l’été dernier. Mais Sébastien Chabal et Lionel Nallet sont aussi proches côté affaires. En bons businessmans,

les deux associés gèrent ainsi un restaurant, un hôtel et la brasserie du LOU. §P.-A. B.


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ACTU

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Une Foire internationale hyper connectée Evénement

Après New York et le rock’n’roll, le thème de l’année dernière, les organisateurs misent cette année sur la technologie. Eurexpo accueille, du 20 au 30 mars, la 97e édition de la Foire internationale de Lyon. Thème retenu : les objets connectés.

Un noUveaU look

Cette année, la Foire de Lyon s’est offert un véritable lifting, si bien que « les visiteurs ne vont pas la reconnaître », affirme Véronique Szkudlarek, sa directrice. « Nous avons décidé de faire bouger les habitudes et nous avons donc pris un vrai virage pour mieux répondre aux attentes des consommateurs, explique-t-elle. Nous avons, par exemple, modifié les plans pour rendre le parcours des visiteurs plus simple et plus logique. La signalétique a été changée. Le design des stands a également été repensé… »

près de 200 000 visiteurs sont attendus à Eurexpo, cette année. dr

des avant-premières

Cette année, les nouvelles technologies s’invitent à Eurexpo à travers l’exposition ludique « Objets, connectez-moi ! », présentée en avant-première nationale. Sur

Oculus rift, un système de réalité augmentée avec lunettes présenté durant trois jours seulement. michAel bowles/sipA

2 000 mètres carrés environ, le visiteur pourra notamment découvrir la maison de demain. « L’habitation est éclatée en huit pièces. Une place publique est installée au milieu et servira de jeu de l’oie grandeur nature, précise Gad Weil, le concepteur de l’exposition. Le public jouera grâce à son téléphone ou sa tablette et des comédiens interagiront avec lui. Ce sera très vivant, et ressemblera à un spectacle de rue puisqu’il y aura un vrai partage. »

de nombreUses animations

Comme d’habitude, la Foire de Lyon proposera son lot d’animations gratuites. Les visiteurs pourront par exemple découvrir Oculus Rift, un système de réalité augmentée avec lunettes (du 20 au 22 mars), participer à un atelier de light-painting (28-29 mars) ou à un concours de cuisine, admirer des maquettes en Lego, ou encore tester des sports connectés (tennis, basket, tir…). Une nouveauté : la mise en place d’un espace coquin. « Il sera dédié à la sensua-

lité, au burlesque, et interdit aux moins de 16 ans. Ce ne sera pas du tout vulgaire », assure Véronique Szkudlarek.

des stands poUr toUs les goûts

Habitat, piscine, jardin, électroménager, cuisine, salle de bains, décoration, artisanat, mode, bienêtre, loisirs… Quelque 200 000 visiteurs sont attendus sur la Foire. Ainsi que plus d’un millier d’exposants. De quoi satisfaire les envies de chacun. §piErrE-alExandrE bEvand

infos pratiqUes La Foire est ouverte tous les jours de 10 à 19 heures, et jusqu’à 22 heures les vendredi 20, mardi 24 et vendredi 27 mars. Billet plein tarif : 7,50 € ; e-billet : 6 € ; tarif réduit : 5 €. Gratuit pour les moins de 11 ans. Une garderie est à disposition pour les enfants de 4 à 12 ans sur la place des Lumières, au premier étage. Les deux premières heures sont offertes.

edité par sAs publications metro France 35, rue Greneta, 75002 Paris SIREN 439 396 474 RCS Paris§N° de commission paritaire 0617 C 91395§présidente directrice de la publication : Sophie Sachnine§Imprimé par le groupe Riccobono Presse Investissement – RPI, Domaine de Massane - Espace Méditerranée, 34670, Baillargues§publicité commerciale : 01 55 34 45 16§publicité culture : 01 55 34 45 18§publicité emploi & formation : 01 55 34 78 42§diffusion : 01 55 34 45 00§e-mail distribution : distribution@metronews.fr§relations médias : Linda Bellal§rédacteur en chef : Christophe Joly§rédacteurs en chef adjoints : Corinne Callebaut (Edition print), Emmanuel Bousquet (Sports), Flore Galaud et Nicolas Moscovici (News et Paris), Alexis Rostan d’Ancezune (Régions), Florence Santrot (High-tech), Mathieu Sicard (Soft News, Edition web), Jérôme Vermelin (Culture) §standard rédaction : 01 55 34 45 00§e-mail : prenom.nom@metronews.fr



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QUARTIER

vendredi 27 février 2015 www.metronews.fr

Le siège d’Euronews, l’un des bâtiments les plus emblématiques du quartier Confluence. P.-A. b./mEtroNEwS

Confluence en pleine métamorphose Patrimoine

Il n’y a pas si longtemps, le quartier situé derrière Perrache était à l’abandon. Le sud de la Presqu’île ne cesse pourtant de se développer, avec la construction d’un parc immobilier à l’aspect futuriste, l’implantation d’entreprises et d’un centre commercial. Lyon Confluence est ainsi l’un des plus grands projets urbains d’Europe. Metronews retrace l’histoire d’un quartier en mutation.

La ConfLuenCe, C’était quoi avant ?

Des marécages au XVIIe siècle et, plus récemment, des friches industrielles situées au confluent du Rhône et de la Saône. Au XXe siècle, la cité ouvrière vivait autour des prisons Saint-Joseph et Saint-Paul, de la gare de Perrache, du port Rambaud ou encore des halles du marché de gros. A l’initiative de Raymond Barre puis de Gérard Col-

Confluence se veut accessible à tous, avec 25 % de logements sociaux. A l’achat, le mètre carré se négocie entre 2 700 et 5 000 euros. JEAN-PHILIPPE KSIAZEK/AFP

lomb, la Confluence a subi un sérieux lifting à partir du début des années 2000.

un Cadre de vie, de travaiL et de Loisirs

Côté Saône (ZAC 1), les premiers immeubles sortent de terre en 2010. Au-delà de leur architecture futuriste, la part belle est faite aux énergies renouvelables : panneaux photovoltaïques, chaufferie-bois,

etc. « La Confluence, c’est un peu la ville à la campagne. Un quartier exceptionnel, devenu le centre de la région, mais qui ne se développe pas de manière brutale », résume Marcel Brévi, le président du comité d’intérêt local. Au fil des mois, le quartier prend forme en mixant logements, commerces et bureaux. Le nombre d’habitants grimpe de 7 000 à 10 500. Le centre commercial,


QUARTIER

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le cube orange, dessiné par les architectes Jakob et mac Farlane, est le siège du groupe cardinal. PG/MetrOnewS

ouvert en 2012 et fréquenté par 8 millions de personnes par an, offre de nouveaux services (cinéma, alimentation, textile) et attire de grandes enseignes, à l’image de Burger King depuis peu. Des commerces de proximité s’installent au pied des immeubles. Enfin, le conseil régional, la Banque de France et de grandes entreprises – dont de nombreux médias, tels que Le Progrès, Espace groupe ou Euronews – installent leur siège à Confluence, Le nombre d’emplois a déjà doublé depuis le début du projet (13 000 aujourd’hui).

Et maintEnant ?

« L’enjeu est de créer une vraie vie de quartier et d’atteindre les 16 000 habitants d’ici à 2025 », précise Flavie Cluzel, chargée de communication de la société publique locale Lyon Confluence. La zone de l’ancien marché gare (ZAC 2), côté Rhône, se métamorphosera avec des bâtiments (bureaux, équipements publics et logements) fidèles à l’esprit lyonnais, dans des nuances de blanc et avec des hauteurs diffé-

rentes (R+2 à R+16). Un parc sera aussi aménagé à la pointe de la Presqu’île. Deux nouveaux ponts (un piéton et un routier) créeront une connexion avec le VIIe arrondissement. Enfin, la rénovation du centre d’échanges de Perrache, prévue à partir de 2016, cassera la barrière entre la place Carnot et Sainte-Blandine. Les Lyonnais n’auront alors plus peur de passer derrière les voûtes. §patrick gaillard Pour mieux comprendre la mutation du quartier, rendez-vous à la Maison de la Confluence. Ouverte du mercredi au vendredi de 14 heures à 18 h 30, 73, rue Smith, à Lyon.

Vox pop Qu’est-ce

le centre commercial est fréquenté par 8 millions de personnes à l’année. PAB/MetrOnewS

qui vous plaît dans le quartier ?

alexandre, 25 ans, courtier.

« J’ai habité dans le quartier historique pendant trois ans, avant de m’installer au cœur des nouveaux immeubles de la Confluence. J’ai été séduit par le style et l’esprit moderne du quartier. L’arrivée du centre commercial a boosté la vie du quartier. Je peux aller à pied au ciné, à la salle de sport et faire mes courses ! »

nadège, 60 ans, nourrice.

« J’habite dans le quartier historique depuis vingt-huit ans et je ne compte pas déménager ! Je n’ai pas de voiture et me débrouille très bien sans. La vie de quartier ? Ici c’est plutôt calme, mais cela me convient. Si on veut plus d’animations, des brasseries avec une terrasse, il suffit de passer de l’autre côté de Perrache. »

dominique, 62 ans, retraité.

« J’aime habiter ici, c’est sympa et tranquille. Mais cela manque un peu d’animation. J’ai vécu longtemps à la Croix-Rousse, c’est très différent. Ici, je le conseillerais à des personnes qui veulent vivre un peu à l’écart de l’agitation du centre, tout en étant proches des commerces et des services. »


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CULTURE

vendredi 27 février 2015 www.metronews.fr Gaël Bafinal. nadine / Cité Création

Danse

Pockemon Crew, les rois du hip-hop succès. Le groupe a fait du chemin depuis ses débuts, en 1996, sur le parvis de l’opéra de Lyon : il est aujourd’hui le plus titré sur le circuit des battles. portraits. en pleine tournée internationale, trois membres de la compagnie se livrent sur leurs parcours.

Patrick M’Bala Mangu

« Les Pockemon, c’est comme une famille. »

A

28 ans, Patrick M’Bala Mangu, alias Bboy Wazz, est l’une des figures emblématiques de Pockemon Crew. Cela fait douze ans que le jeune homme, originaire de Bron, brille sur les dancefloors du monde entier au sein de la compagnie.

Mais avant d’exceller dans le hiphop, il s’est d’abord enflammé pour le ballon rond. Jusqu’au jour où son grand frère Fabrice lui montre quelques pas de breakdance dans son immeuble du quartier des Essarts. Pour l’adolescent de 15 ans, c’est le déclic. Tout en poursuivant ses études, il s’entraîne et rejoint la Baby Boom Crew. Riyad Fghani, aujourd’hui directeur artistique de Pockemon Crew, le repère dans les battles. « A l’époque, j’en faisais tous les week-

Patrick M’Bala Mangu. SébaStien erome

ends. J’ai toujours aimé la compétition », confie Patrick. A 17 ans, il devient officiellement un Pockemon. Avec sa crew, Bboy Wazz rafle toutes les récompenses : champion de France, d’Europe et double champion du monde, en 2003 et 2006. Des titres qui ne doivent rien au hasard, mais plutôt aux « huit heures d’entraînement du lundi au vendredi » et surtout à une force puisée dans le col-

lectif. « Les Pockemon, c’est comme une famille », explique-t-il. Un clan au sens du rythme redoutable.

Gaël Bafinal

« J’ai trouvé une forme de liberté. » C’est l’un des petits nouveaux. Gaël Bafinal, plus connu sous le nom de


CULTURE

vendredi 27 février 2015 www.metronews.fr

Hafid Sour. SébASTiEn ErOmE

Bboy Gaël, a rejoint l’équipe en 2012 sur leur dernière création en date. Au sein du collectif, le breakdanseur de 26 ans ne passe pas inaperçu. Sa spécialité ? Allier hip-hop, arts martiaux et culture réunionnaise. Sur les scènes du monde entier, Bboy Gaël enchaîne les acrobaties, les tricks (succession de positions en équilibre sur une partie du corps) et les power moves (mouvements de rotation) avec

légèreté et rapidité. Dès l’âge de 10 ans, il commence en effet le kung-fu à Rilleux-laPape, sa ville natale. Adolescent, il découvre le hip-hop à la MJC de son quartier. A 16 ans, Gaël troque son kimono contre un baggy et rejoint le groupe de breakdanseurs lyonnais Need for Speed. Ancien champion de France de kung-fu, il cède à l’appel du dancefloor. « Dans les arts martiaux, tout est très strict. J’ai trouvé dans le hip-hop une forme de liberté », confie-t-il. Membre de Pockemon Crew depuis près de trois ans, Gaël n’oublie pas la relève. « Je propose des stages pour les enfants et les adolescents depuis sept ans à SaintPriest. Et j’aimerais vraiment instaurer des cours à l’année », explique-t-il. Parole d’un « petit scarabée » devenu Pockemon.

Hafid Sour

« La force et l’énergie pour me dépasser. » De la tournée Ma Loox aux côtés du

groupe IAM en 1999 aux chorégraphies de l’émission « Star Academy » en 2013, Hafid Sour, alias Bboy Hafid, est devenu, en quelques années, une référence du breakdance. Dès le plus jeune âge, il attrape le virus de la danse. Tout comme ceux du dessin et de la sculpture. Le danseur, originaire de Caluire, devient accro au breakdance en 1995. « Je participais, avec des amis, à des stages de hiphop à la MJC de Vénissieux. J’ai toujours aimé danser, mais, en voyant les professeurs, j’ai réalisé qu’on pouvait vivre de sa vocation », se souvient-il. En 2000, le jeune Caluirard rejoint la compagnie Käfig, fondée par le célèbre chorégraphe Mourad Merzouki. Inspiré par Charlie Chaplin et Buster Keaton, Hafid Sour possède un style unique, réunissant mime, danse contemporaine et hiphop. Un cocktail détonant. Artiste hyperactif, il a interprété aussi plusieurs rôles au cinéma depuis près de dix ans. En 2011, Riyad Fghani lui propose d’intégrer les Pockemon Crew sur la

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création Silence, on tourne !. Un véritable tournant dans sa carrière. « L’entrée dans la compagnie a été un élément moteur pour moi, affirme Hafid. Ils me donnent la force et l’énergie nécessaires pour me surpasser. » Près de vingt ans après leur naissance, les Pockemon ont donc toujours les crocs ! §laura lépine Spectacle Silence, on tourne ! : mercredi 8 avril à 20 h 30 au centre culturel Aragon-Grand Théâtre à Oyonnax. Jeudi 9 avril à 20 h 30 à l’Espace culturel Eole à Craponne. Tarif : 20 € (demandeurs d’emploi/étudiants/scolaires : 16 €). www.pockemon-crew.net

leurs bonnes adresses Une boutique : MD Premium, place des Terreaux, « car ils vendent la marque streetwear Wrung, notre sponsor, et ils ont une belle collection de baskets ». Un endroit où sortir : Ninkasi Gerland (267, rue MarcelMérieux, VIIe), « surtout le lundi pour les soirées salsa. Il y a des cours ouverts à tous. On peut danser et boire un verre entre amis. C’est dépaysant, on a l’impression d’être en vacances ! »


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VOTRE WEEK-END

vendredi 27 février 2015 www.metronews.fr

Simulation

Chassez l’ennemi avec l’I-Way voltige. Au centre de simulation I-Way, plongez au cœur d’un combat aérien grandeur nature à bord d’un avion de chasse. expérience. Sensations fortes garanties !

A

près la F1, l’avion de chasse. « Sept ans après l’ouverture, nous lançons un nouveau produit phare, annonce fièrement Pierre Nicolas, le directeur général du complexe I-Way, situé à Lyon. Cette activité s’inscrit dans la même philosophie que celles que nous proposons déjà, c’est-à-dire des sensations fortes ressenties au cours d’une expérience unique. Surtout, le pilotage d’une Formule 1 et maintenant celui d’un avion de chasse sont de vrais rêves d’enfant, qui deviennent accessibles avec le simulateur. » Avec deux autres visiteurs, la séance commence par un briefing… actif ! En combinaison, nous prenons place chacun devant un

ordinateur avec une manette des gaz et un joystick. Les objectifs sont multiples : maîtriser la trajectoire, cibler un avion ennemi avec le radar, utiliser l’armement... « Quelque 95 % de notre clientèle a déjà conduit une voiture, mais ce n’est pas le cas pour l’avion de chasse... Tout l’enjeu est d’expliquer les bases en vingt minutes et de permettre ensuite au visiteur de se faire plaisir », ajoute Pierre Nicolas.

A couper le souffle

Le combat aérien avec mes acolytes du jour peut commencer ! Je monte à bord de l’une des trois répliques du F18 Super Hornet. Je suis impressionné par la couverture totale de

Confluencement vôtre

Salon

L’avion de chasse, la dernière activité du centre i-way.

mon champ de vision. Pas de vérin, mais un écran sphérique de trois mètres de haut et trois de large (piloté par cinq vidéoprojecteurs et sept ordinateurs) qui cache le plafond et me plonge en totale immersion. Je jongle entre les deux armes : les missiles à tête chercheuse, arme redoutable mais (trop) facile, et la mitraillette, efficace quand on a l’ennemi dans le viseur. Le casque me

permet quant à lui de communiquer avec le moniteur et ses adversaires. A noter que l’I-Way propose aussi un nouveau circuit automobile urbain, qui passe par Paris, New York, Syd§PAtRiCk GAiLLARd ney et Tokyo. 4, rue Jean-Marcuit, à Lyon. ouvert 7 jours sur 7. Tarif (20 min de briefing + 20 min de vol) pour 1, 2 ou 3 personnes : 99 euros, 159 euros ou 199 euros. Réduit du lundi au mercredi. Infos : www.i-way-world.com

ANgoT/SIPA

Musée. Ouvert il y a deux mois, il a déjà attiré quelque 200 000 visiteurs. Le musée des Confluences, à Lyon, s’impose comme un lieu incontournable, alors pourquoi ne pas vous y rendre ce week-end ? L’histoire de l’homme y est contée à travers quatre expositions permanentes, complétées par trois expos temporaires. Dinosaures, Mammouth, sphinx et momies n’auront plus de secrets pour vous.

Collonges, vivier de jeunes talents Concert. La première édition de la soirée des Talents de Collonges, consacrée aux artistes de la commune, est placée sous le signe de la musique : laissez-vous surprendre par trois groupes pop-rock : K40, The Carbon Papers et Ablabôye. Ce soir à partir de 20 h 30 à la salle des fêtes de Collonges. Entrée : 5 euros, gratuit pour les moins de 15 ans et les chômeurs. Réservation conseillée au 04 78 22 02 12.

86, quai Perrache. Infos : www.museedesconfluences.fr

Jouez le jeu Ludique. L’association La Table Verte propose des soirées jeux de société pour adultes tous les vendredis soir de 20 h 30 à 1 heure du matin. Des centaines de jeux (d’adresse, de stratégie, de cartes, etc.) sont en accès libre. Maison des associations Séraphin-Cublier, 4, avenue Jean-Moulin, à Pierre-Bénite. Tél. : 06 63 40 41 16. Tarif : 1 (adhérents) et 3 euros (non adhérents).

Soirée jeux de société à Pierre-Bénite. DR

Rando rollers tous les vendredis. DR

Rollers by night

Naissance, mode d’emploi

Vous attendez un heureux événement ? Rendez-vous au salon Baby, pour tout savoir sur l’arrivée de bébé, des premiers mois de grossesse aux premiers pas du bout de chou. Les futurs parents peuvent profiter de précieux conseils en matière de puériculture, de nutrition, de santé, d’éducation et d’éveil. Demain et dimanche, de 10 heures à 18 heures. Campus de la Doua, 43, boulevard du 11-Novembre-1918, à Villeurbanne. Tél. : 04 74 88 82 21. Tarif : 10,50 euros, gratuit jusqu’à 6 ans.

Randonnée. L’association Générations Roller organise les vendredis soir une randonnée gratuite dans les rues de Lyon, avec un départ de la place Bellecour. Les amateurs s’élancent sur 12 kilomètres, alors que les patineurs confirmés parcourent 25 kilomètres environ. Départs à 20 h 30 et 22 heures de la place Bellecour. Circuits renouvelés chaque semaine. Infos : 06 52 64 60 90.



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SPORTS

vendredi 27 février 2015 www.metronews.fr

Ski

Les meilleurs spots proches de Lyon

l’alpe d’Huez, pour ceux qui veulent l’ambiance festive en plus. stUart FOrstEr/rEX/rEX/siPa

destination. Envie de poudreuse ? En à peine deux heures de voiture, les stations vous ouvrent les portes de leur domaine. séLection. Pour savoir celle qui vous convient le mieux, Metronews a interrogé des professionnels du milieu alpin. Patrick Gaillard

V

ous ne savez pas encore où dévaler les pistes avant la fin de la saison ? Nous avons demandé à des passionnés lyonnais une petite sélection de leurs stations préférées. Voici la liste non exhaustive de la Team Skimania, une structure implantée dans le centre-ville, qui propose des séjours à la montagne en formules « tout compris » (transport + forfaits) au départ de Lyon.

La pLus fun : L’aLpe d’Huez

« Un lieu dynamique, jeune, avec une très bonne mentalité. C’est une station qui bouge ! L’offre touristique est très attractive. Enfin, depuis l’ouverture de la Folie Douce Huez [un dancefloor géant en extérieur au pied des pistes, tous les jours dès 14 h 30, ndlr] la saison dernière, elle cartonne niveau ambiance ! »

La moins cHère : Les 7 Laux

« Le meilleur rapport qualité/ prix, avec un domaine tout à fait intéressant de 100 kilomètres de pistes. Les tarifs dans les commerces sont accessibles, le skieur peut boire un café à un prix raisonnable, contrairement à la majorité des stations. C’est la plus écovigilante, avec une vraie politique environnementale,

et la plus proche : 135 kilomètres, à 2 h 10 de Lyon. »

La pLus beLLe : courcHeveL

« Une station de charme avec ses différents niveaux et ses 5 stations aux architectures typiques au cœur des 3 Vallées, berceau de l’excellence, pour tous les goûts, du sportif au haut de gamme, en passant par le public familial. Cette station est toujours bien entretenue, propre et décorée. Nous avons aussi un petit coup de cœur pour Samoëns, un village de montagne en plein cœur de la Haute-Savoie. Le véritable village traditionnel. »

courchevel conviendra à tous les publics de skieurs. PEtEr Barritt/sUPErstOCK/siPa

La pLus compLète : vaL tHorens

« Une grosse machine, avec un centre-ville très dynamique, dans lequel on trouve plein de commerces, de bars et d’activités. Du ski toute l’année, en pré-saison et en ski de printemps jusqu’à mai ! On y trouve de tout, et le domaine est parfait. Bref, on n’est jamais déçu en allant à Val Thorens. »

La pLus famiLiaLe : vaLLoire

« Le domaine est varié, avec des passages techniques mais aussi pas mal de pistes tranquilles. Il est parfaitement exposé, ce qui rend le ski très agréable pendant une grande partie de la saison. L’ac-

la station de Val thorens permet de skier jusqu’au printemps. C. Cattin Ot Val thOrEns

cueil y est super sympa. C’est vraiment le ski sans prise de tête, pour le plaisir même du ski. Un lieu parfait pour les familles également. » § skimania : sorties à la journée à partir de 38 euros. Départs vers une dizaine de stations des alpes. Plus d’infos sur skimania.com ou au 04 72 72 59 59.

aLLez voir aiLLeurs Pour un court séjour, les Lyonnais peuvent aussi, quand la neige est au rendez-vous, skier dans la Loire (Chalmazel), dans l’Ain (Les Plans d’Hotonnes), dans le Jura (Monts Jura), voire dans le Massif central.




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