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Mai 2016
Dossier MIEUX VIVRE VOTRE QUOTIDIEN Pratique :
MUTUALITÉ
La chasse les outils internet aux pesticides est mis à votre disposition
La chasse aux pesticides Dossier est ouverte
ouverte
OBJECTIF SANTÉ
Les régimes “tendance” en question
Pratique : SANTÉ lesOBJECTIF outils internet Les régimes mis à votre “tendance” disposition en questions
MUTUALITÉ
5 QUESTIONS À ÉTIENNE CANIARD
Revue d’information de la Mutuelle Générale de l’Économie, des Finances et de l’Industrie
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PROTECTION SOCIALE 4–C inq questions
à Étienne Caniard, président de la FNMF
DOSSIER 13 – M gefi.fr :
vos démarches en ligne
OBJECTIF SANTÉ
Sommaire
parfois grave ?
rime avec santé
MIEUX VIVRE VOTRE QUOTIDIEN
VIE PRATIQUE 24 – D écouvertes 26 – D u côté de la MGEFI...
18 – L a chasse aux pesticides
8– E n bref... 10 – R égimes “tendance” en question
22 – P our que propreté
14 – C omment se faire rembourser ?
6 – L yme : une maladie
MGEFI PRÉVENTION
est ouverte
20 – V oyager
avec son enfant
Revue trimestrielle éditée par la Mutuelle Générale de l’Économie, des Finances et de l’Industrie Mutuelle n° 499 982 098 soumise aux conditions du livre II du Code de la mutualité – Tirage : 278 000 exemplaires – Dépôt légal : Mai 2016 – Commission paritaire : n° 0318 M 08209 – ISSN 2112-2636 – Le numéro TTC : 0,70 € – Directeur de la publication : S. Brichet – Directrice de la rédaction : C. Rouquet – Rédaction : C. Bouley, S. Brichet, L. Jacq, C. Rouquet, B. Tury – couleurs@mgefi.fr – Administration et siège social : 6, rue Bouchardon CS 50070 – 75481 Paris Cedex 10 – Conception-Fabrication : Ph. Laporte – Crédit photos : C. Bouley, FNMF / N. Merguy, Fotolia, IStock, Ph. Laporte, Shutterstock – Illustrations : S. Guichard– Impression : Fot imprimeurs : ZAC Satolas Green Pusignan – 69881 Meyzieu Cedex Votre Mutuelle agit pour la gestion des ressources forestières en imprimant cette revue sur du papier certifié PEFC, fabriqué à partir de fibres issues de forêts gérées durablement et de sources contrôlées.
ÉDITORIAL
Pertinence Préparation du prochain référencement, rénovation de l’offre, fiabilisation des outils de gestion de remboursement d’assurance maladie, implication dans la construction du plus grand groupe français de protection sociale complémentaire avec, notamment, la MGEN et le groupe Harmonie, réflexion sur l’organisation gestionnaire et politique… la liste des projets menés de façon concomitante par la MGEFI est longue et pourtant non exhaustive. Il n’y a là aucune frénésie coupable ou appétit malsain, mais juste la nécessité d’adapter notre Mutuelle aux évolutions de son environnement et lui permettre de relever les défis qui se posent à elle. En effet, la MGEFI porte la seule ambition de pérenniser et de conforter, au bénéfice des adhérents, son modèle solidaire. Si l’ambition est belle, conforme à l’idéal porté par le mouvement mutualiste, on pourrait cependant s’interroger sur le fait de savoir si elle est en résonnance avec les attentes des adhérents, tant l’individualisation des droits apparaît comme une tendance nouvelle de notre modèle social. Engager tous ces projets, avec comme finalités le renforcement d’une approche collective et le développement des mécanismes de mutualisation, est de fait une réponse qui postule que le modèle mutualiste est toujours un modèle d’avenir. Il n’y a pas, nous semble-t-il, d’antagonisme à vouloir accompagner les individus tout au long de leur vie pour mieux les protéger, et notamment les plus fragilisés, et rechercher une mutualisation maximale du risque. L’affirmer c’est peut-être se rassurer. Le démontrer et le faire partager par les adhérents est beaucoup plus pertinent. C’est ce à quoi s’attelleront, dans les prochains mois, tous les militants, collaborateurs et responsables de la MGEFI. Serge Brichet le 26/04/2016
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PROTECTION SOCIALE / INTERVIEW
LA MUTUALITÉ FRANÇAISE Elle fédère la quasi totalité des mutuelles santé en France, soit 426 mutuelles. 6 Français sur 10 sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes protégées et quelque 18 millions d’adhérents. Cela fait de la Mutualité Française le premier mouvement social français.
“S’adapter et ne pas céder à la nostalgie” Le 23 juin prochain, Étienne Caniard achèvera son mandat de président de la Mutualité Française. Réflexions d’un militant reconnu comme l’un des experts de la protection sociale.
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PROTECTION SOCIALE / INTERVIEW
Quel bilan tirez-vous de votre mandat à la tête de la Mutualité Française à quelques jours de la fin de votre mandat ?
Aujourd’hui les acteurs d’intérêt général sont économiquement pénalisés, ce n’est pas acceptable.
Ce n’est pas à moi de tirer un bilan. J’ai eu la chance de présider la FNMF dans une période de mutations profondes pendant laquelle le mouvement mutualiste a fait la preuve de la modernité de ses valeurs, de sa solidité économique et de sa capacité d’adaptation, même s’il reste beaucoup à faire. Nous ne parvenons pas, par contre, et ce, malgré les efforts de la Mutualité et de quelques autres acteurs, à inscrire les politiques de santé et de protection sociale dans le débat public alors que c’est une des premières préoccupations de la population. J’ai cherché, enfin, à mettre en cohérence les actes avec les paroles parce que la défiance qui se développe vis-à-vis des institutions vient de cet écart entre le dire et le faire. La Mutualité n’échappe pas à ce climat de suspicion, chacun doit apporter des réponses si nous voulons lutter contre les postures démagogiques et populistes qui se développent.
Et quel regard portez-vous sur notre système de protection sociale ?
Comment voyez-vous l’avenir du mouvement mutualiste ? Si l’on prend du recul, on constate que notre mouvement a traversé avec succès des périodes plus difficiles... lorsqu’il a su s’adapter et ne pas céder à la nostalgie. Il faut, par contre, que les pouvoirs publics comprennent que leur rôle est celui d’un régulateur, pas de faire à la place des acteurs en réduisant leurs marges de manœuvre et en les mettant en concurrence sur le seul critère de prix, favorisant ainsi les stratégies de court terme et la segmentation des offres au détriment de la solidarité.
Cessons d’opposer régimes obligatoires et mutuelles et nous nous porterons mieux. Les faits sont têtus. Les mutuelles sont devenues indispensables pour accéder aux soins à cause des reculs de la Sécurité sociale, pas l’inverse ! Regardons comment articuler les deux interventions pour diminuer les restes à charge au lieu de nous lamenter en regardant derrière nous. L’enjeu est aujourd’hui autant l’organisation des parcours, l’organisation de l’offre que les remboursements, surtout lorsqu’ils sont limités aux tarifs de la Sécurité sociale alors que les dépassements s’emballent, notamment pour les dispositifs médicaux dont l’optique. Malheureusement, on regarde encore trop souvent notre système avec la même grille de lecture qu’en 1945. Les choses ont changé, le progrès médical doit profiter à tous, nous ne sommes plus au moment où l’intervention essentielle de l’Assurance maladie était le versement d’indemnités journalières parce que l’on ne savait rien faire d’autre.
La fin de ce parcours dans la Mutualité met-elle un terme à votre engagement de militant social ? Ceux qui me connaissent bien en seraient étonnés tant j’aime faire partager mes convictions. Mais ce sera dans d’autres cadres. J’ai eu la chance d’exercer des responsabilités très diverses, c’est le meilleur moyen de progresser et d’enrichir sa réflexion. Je vais essayer de continuer mais en laissant les premières responsabilités aux plus jeunes. On ne peut parler de cohérence, de renouvellement et faire l’inverse.
Vous êtes adhérent MGEFI. Quels sont vos souhaits pour notre Mutuelle ? Qu’elle continue à exercer la même influence, qu’elle continue à former des militants de la protection sociale et surtout qu’elle sache préserver son indépendance et sa réflexion sans a priori, sans tabous. Je fais partie de ceux qui ont eu la chance extraordinaire de pouvoir exercer des responsabilités, d’être associé à des aventures exaltantes et je sais devoir tout cela aux militants qui m’ont précédé. Je ne souhaite qu’une chose, que d’autres militants de la MGEFI aient la même chance. PARCOURS PROFESSIONNEL
Après sa scolarité à l’ENI, Étienne Caniard a rejoint le bureau national de la MNDGI en 1979. Il a ensuite accompagné la création de la Fondation de l’Avenir avant d’occuper plusieurs fonctions dans le monde de la santé, Haut conseil de la santé publique notamment. Pendant la période où il présidait la MAI, il a été responsable des États généraux de la santé et rédacteur d’un rapport à l’origine d’un article de la loi sur les droits des malades. Il a été membre du collège de la Haute Autorité de Santé de 2004 à 2010 avant d’être élu président de la Mutualité Française. Il vient de publier un livre “Mieux soignés demain” aux éditions du “Cherche Midi”.
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OBJECTIF SANTÉ / MÉDECINE
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Lyme : une maladie parfois grave? Due à une bactérie transmise à l’homme par la morsure d’une tique infectée, la maladie de Lyme peut donner lieu à des pathologies particulièrement sévères et invalidantes. Longtemps peu prise au sérieux et considérée comme rare, Lyme concernerait en réalité des millions de personnes à travers le monde. 6
a borréliose de Lyme est une maladie causée par un groupe de bactéries dont la souche la plus connue se nomme Borrelia burgdorferi. Transmise à l’homme par la morsure d’une tique infectée, elle se contracte le plus souvent lors d’une balade en forêt, d’une randonnée ou d’un déjeuner sur l’herbe. Longtemps qualifiée de maladie rare, cette pathologie concernerait en réalité “plus d’un million de personnes en Europe”, estime le professeur Christian Perronne, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), l’un des rares spécialistes du Lyme en France. De son côté, France Lyme annonce plus de 650 000 malades dans l’Hexagone. Selon l’association de patients et plusieurs scientifiques, les critères retenus pour valider les cas seraient trop restrictifs et ne permettraient pas d’obtenir la bonne estimation.
Les premiers symptômes Érythème migrant “Les premiers symptômes de la maladie peuvent apparaître quelques jours après la morsure sous la forme d’un érythème migrant, mais ce n’est pas systématique”, explique le professeur Perronne. Le plus souvent, cette rougeur sous forme de cocarde va grossir, puis disparaître (elle peut aussi persister longtemps). L’érythème peut brûler, démanger ou ne pas être douloureux du tout. C’est le seul signe clinique spécifique qui montre que l’on a été infecté par la bactérie. “À ce moment-là, il faut impérativement traiter, ajoute le professeur. Comme le recommande la conférence de consensus, le médecin doit prescrire des antibiotiques sans attendre,
OBJECTIF SANTÉ / MÉDECINE
pendant deux à trois semaines, et sans demander de sérologie. À ce stade, le test de dépistage, qui n’est d’ailleurs pas très sensible, ne sert à rien.” Un tel traitement réduit considérablement le risque de développer les formes sévères de la maladie. Cela dépend aussi beaucoup du terrain génétique et de la qualité du système immunitaire des personnes infectées. Certaines auront des formes bénignes (articulations douloureuses, fatigue), feront parfois des rechutes, mais parviendront à contrôler la maladie. D’autres seront plus gravement touchées par les stades secondaire, puis tertiaire, qui évolueront en quelques mois ou en plusieurs années. La maladie de Lyme se manifestera alors par des formes particulièrement invalidantes avec des maux de tête terribles, des problèmes ophtalmologiques, des troubles cardiaques, des paralysies, des méningites, etc. La multitude de symptômes associés à ces pathologies rend donc le diagnostic très difficile, surtout dans les cas où la maladie n’est pas identifiée dès le départ par un érythème migrant. Certains patients se retrouvent alors à errer d’un service à l’autre, parfois pendant des années, avant d’être pris en charge.
Les traitements Antibiothérapie au long cours “Actuellement, la seule façon de soigner ces malades consiste à mettre en place une antibiothérapie sur le long cours associée à des antiparasitaires, indique le professeur Perronne. La durée du traitement varie en fonction des personnes, de quelques semaines à plusieurs mois. Il y a aussi des méthodes naturelles, comme la phytothérapie, qui aide beaucoup les patients en réduisant les risques de rechute.” Vérifiée sur le terrain, l’antibiothérapie prolongée n’est toutefois pas approuvée par les autorités sanitaires, qui entendent au contraire limiter les prescriptions pour lutter contre la résistance bactérienne. Les médecins qui pratiquent ces méthodes s’exposent donc à des poursuites. “C’est totalement ubuesque, s’indigne le professeur, d’autant que, si l’on y mettait les moyens, on pourrait très bien développer de nouveaux traitements et pas forcément antibiotiques.” Le professeur se veut toutefois confiant : “De plus en plus de malades témoignent et les politiques commencent à prendre conscience du problème. Ça va bouger.”
COMMENT SE PROTÉGER DES TIQUES ? De mai à octobre, lors de vos promenades dans les bois, à la campagne, dans les parcs ou les jardins, portez des vêtements couvrants : manches longues, pantalons longs, chaussettes (fixez le bas de pantalon dans les chaussettes) et chaussures fermées, sans oublier le chapeau. • Choisissez des vêtements clairs pour repérer les éventuelles tiques plus facilement. • N’hésitez pas non plus à appliquer du répulsif sur votre peau et sur vos vêtements. Attention, ces produits n’agissent que quelques heures. Dans la mesure du possible, restez sur les chemins où vous ne risquez rien. Évitez les broussailles, les sous-bois et les champs d’herbes hautes.
Que faire en cas de morsure ? Les bons réflexes Sa morsure étant indolore, recherchez attentivement la présence d’une tique sur votre peau après une promenade en zone boisée ou herbeuse. • Regardez bien sur les zones de plis du corps (aisselles, intérieur des coudes, derrière les genoux) et sur le cuir chevelu. • Dès que vous repérez une tique, enlevez-la le plus rapidement possible (plus elle reste fixée sur votre peau, plus les risques de transmission de la bactérie Borrelia augmentent). Vous pouvez la retirer avec un tire-tique (que l’on trouve en pharmacie ou chez le vétérinaire), une pince à épiler ou, à défaut, les ongles. Surtout, n’utilisez pas d’éther, d’essence, d’alcool ou d’huile. Après l’ablation, désinfectez la zone de la morsure avec un antiseptique. • Surveillez attentivement pendant quelques semaines. Si une rougeur apparaît (celle-ci peut débuter de trois à trente jours après la morsure) et s’étend en érythème circulaire, consultez rapidement votre médecin généraliste, en précisant les activités que vous avez pratiquées en extérieur. Delphine Delarue
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OBJECTIF SANTÉ / EN BREF
En bref...
UN ENFANT SUR DEUX SERAIT DIAGNOSTIQUÉ ASTHMATIQUE À TORT Une récente étude néerlandaise s’est penchée sur le cas de 652 enfants âgés de 6 à 18 ans traités pour de l’asthme. Les chercheurs ont constaté qu’un sur deux n’était en réalité pas asthmatique et en concluent que cette maladie chronique est sur-diagnostiquée. Pour éviter les erreurs et les traitements inutiles, ils préconisent de faire pratiquer systématiquement un examen de spirométrie, qui permet de quantifier la capacité respiratoire du patient.
CANCÉROLOGIE
De meilleurs taux de survie Les taux de survie à cinq ans des personnes traitées pour un cancer de la prostate (+ 22 points, 94 %), du sein (+ 7 points, 87 %) ou du côlon-rectum (+ 9 points, 63 %) se sont améliorés en quinze ans, selon un rapport publié début février par l’Institut national du cancer (Inca). Ces progrès s’expliquent par une meilleure prise en charge et par un diagnostic plus précoce. Malheureusement, les chances de survie à cinq ans pour d’autres cancers sont toujours très faibles, notamment le cancer du poumon (13 % à 17 % seulement en quinze ans). MATERNITÉ
DEUX FOIS PLUS DE JUMEAUX EN QUARANTE ANS En quarante ans, le nombre de grossesses gémellaires a doublé dans les pays développés (en France, de 9,3 pour mille en 1970 à 17,4 pour mille en 2014).
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ANNIVERSAIRE
Le Planning familial a 60 ans
Le recours à la procréation médicalement assistée (PMA) explique en partie ces chiffres, les fécondations in vitro et la stimulation ovarienne augmentant les possibilités de naissances gémellaires. Autre explication, la multiplication des grossesses tardives qui augmentent la probabilité d’avoir une ovulation multiple.
Créée le 8 mars 1956 par Évelyne Sullerot et Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé pour répondre aux demandes des épouses souffrant de grossesses rapprochées, la Maternité heureuse deviendra en 1960 le Planning familial.
À noter que les grossesses gémellaires présentent des risques (diabète, hypertension, naissance prématurée, etc).
Aujourd’hui, l’association rend de nombreux services : numéro vert d’information et d’écoute (0 800 08 11 11), séances d’éducation à la sexualité, groupes de parole, etc.
Après la seconde guerre mondiale, la natalité explose en France : c’est le baby-boom. La régulation des naissances et la liberté sexuelle sont alors des sujets tabous et il faut attendre 1967 pour que la contraception soit légalisée.
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étox, paléo, viking, sans gluten, alcalin, etc. différents modes alimentaires sont en vogue depuis quelques années. Ils séduisent ceux qui cherchent, en changeant leur façon de se nourrir, à se sentir mieux dans leur corps et dans leur tête. Mais trouver des aliments “alternatifs” à ceux que l’on consomme habituellement peut se révéler contraignant et onéreux. Ces efforts en valent-ils vraiment la peine ?
Jeûner pour “se purifier”… …et régime détox
Régimes “tendance” en question Mis en avant par des stars qui vantent leurs bienfaits sur la santé et leur attribuent leur ligne irréprochable, certains régimes font beaucoup parler d’eux, d’autant qu’ils modifient radicalement la façon même de s’alimenter. 10
Véritable thérapie pour les uns, hérésie pour les autres, le jeûne fait de plus en plus d’adeptes. Des chercheurs américains le préconisent pour lutter contre certains troubles psychologiques, contre les maladies cardiovasculaires et même contre le cancer. Une théorie rejetée par l’ensemble du corps médical en France, qui explique que ces pseudo-vertus n’ont été prouvées par aucune étude. Certains disent jeûner ou “semi-jeûner” pour “nettoyer” leur corps en profondeur. “Une ineptie”, selon le professeur Monique Romon, présidente de la Société française de nutrition, professeur à la faculté de médecine de Lille et chef de service de
OBJECTIF SANTÉ / FORME
nutrition du CHU de Lille, qui considère que, “si le cœur, les poumons, les reins fonctionnent normalement, il n’y a pas lieu de jeûner pour faciliter l’élimination des toxines”. Les régimes “détox” s’inspirent du jeûne, mais sont moins draconiens. Ils ont pour principal objectif une perte de poids, même s’ils ont été mis au point par des médecins britanniques pour prévenir maladies cardiovasculaires, diabète et cancer. Ils proposent des programmes diététiques qui alternent jours de diète et jours de prise alimentaire plus consistante, à l’instar du “5 : 2” (deux journées consécutives strictes de “détox”, puis cinq journées d’un régime de type méditerranéen) ou du “4 : 3” (trois jours de semi-jeûne, suivis de quatre jours “normaux” pour stabiliser le poids). Ces régimes se révèlent très difficiles à suivre et sont déséquilibrés.
La mode du “sans” Pour les intolérants seulement L’engouement pour le “sans gluten” ou encore le “sans lactose” pose question. Quel intérêt présentent ces régimes d’ex-
clusion pour ceux qui ne sont pas intolérants ? En France, une personne sur cent est intolérante au gluten, mais 80 % des intolérants ne seraient pas diagnostiqués. Cette intolérance, également appelée maladie cœliaque, peut provoquer divers symptômes, tels que fatigue, diarrhées, douleurs abdominales, vertiges… Le degré d’intolérance au lactose (l’impossibilité à digérer le sucre naturellement présent dans le lait), qui se manifeste aussi par des ballonnements, des diarrhées, etc. varie selon les individus. Contrairement au gluten, absorber une petite quantité de lactose quotidiennement permettrait d’augmenter la capacité à le digérer. Dans tous les cas, supprimer le gluten ou le lactose n’améliorera pas le confort digestif si l’on ne présente pas d’intolérance. Ce sont surtout les marques qui profitent des bénéfices des produits sans gluten ou sans lactose depuis qu’elles se sont emparées de cette tendance, car ces aliments sont bien plus chers. Plutôt que de se contraindre à traquer les traces de gluten ou de lactose sur les étiquettes, “il serait plus judicieux, si l’on a une hésitation, de consulter son médecin pour rechercher la confirmation d’une éventuelle intolé11
OBJECTIF SANTÉ / FORME
“
Il faut manger de tout, un peu, en symbiose avec son environnement et en adaptant ses menus à son activité physique.”
rance par un test de dépistage sanguin”, conseille le professeur Romon.
Faire baisser le taux d’acidité Le régime alcalin L’acidité serait un autre ennemi à combattre pour retrouver du tonus. Des vedettes de cinéma américaines, comme Jennifer Aniston ou Gwyneth Paltrow, font la promotion du régime alcalin pour son action bénéfique sur la santé et le poids. Afin de rétablir l’équilibre acido-basique de l’organisme, il faudrait supprimer les aliments “acidifiants”, tels que la viande, les produits industriels, les sucreries, l’alcool, le café, etc. qui contiennent des sels minéraux acidifiants (chlore, soufre et phosphore), au profit d’aliments sources de minéraux alcalinisants (magnésium, calcium, sodium et potassium), comme 12
les fruits et légumes. De l’avis de la nutritionniste, “Ce régime qui prône la variété et la modération n’est en soi pas mauvais, mais la justification par la prétendue acidité est absurde, car notre organisme, s’il est sain, régule parfaitement le PH (potentiel hydrogène, Ndlr)”.
Manger “à la manière de...” Intérêt nutritionnel à démontrer Manger comme nos ancêtres préhistoriques ou vikings est une autre tendance lourde en matière d’alimentation. Pour le régime paléo, ou Seignalet, du nom de son inventeur, il s’agit de retrouver un mode d’alimentation proche de celui des premiers hommes, qui ne connaissaient bien évidemment pas encore les produits transformés, les huiles, les sodas et les sucreries. Partant du principe que
notre génome n’a pas changé depuis la préhistoire, nous devrions toujours nous nourrir comme les chasseurs-cueilleurs. “Si notre génome est identique, explique le professeur Romon, notre environnement n’a plus rien à voir avec celui des hommes du Paléolithique. Comment trouver les végétaux dont ils se nourrissaient ? Sans compter que nous n’avons plus du tout la même activité physique.” Le régime viking, lui, prône des repas de type scandinave, sans céréales raffinées ni autres aliments transformés, au profit des graines entières telles que le seigle, l’avoine ou l’orge. Comme pour le régime paléo, supprimer pâtes, sucres et aliments à base de farine aura un effet sur la perte de poids. Quant à l’intérêt nutritionnel, il reste à démontrer.
Les trois fonctions de l’alimentation Survie, plaisir et sociabilité Aucun de ces “régimes” ne trouve grâce aux yeux de la nutritionniste : “Qu’ils soient paléo, viking, alcalin, sans gluten ou autre, tous ces régimes sont inutiles. Les modifications des habitudes alimentaires qu’ils entraînent ont pour seule conséquence un impact financier, car ils peuvent coûter cher.” L’autre inconvénient de ces régimes “farfelus”, c’est qu’“ils vous font adopter une démarche sectaire qui vous coupe de la vie avec les autres”, déplore-t-elle. L’alimentation a trois fonctions fondamentales, rappelle Monique Romon : la survie, le plaisir et la sociabilité. Elle doit aussi être variée : “Il faut manger de tout, un peu, en symbiose avec son environnement et en adaptant ses menus à son activité physique”. Manger avec bon sens, simplement. Isabelle Cost
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Dans ce cas, il vous suffit d'adresser la facture à votre centre de remboursement.*
“N’oubliez pas d’incrire votre n° de Sécurité sociale sur la facture.”
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Vous n'avez pas remis votre carte Vitale Le professionnel de santé vous l e remet une feuille Vi t a de soins (ex : le professionnel de santé n’est pas équipé du système Vitale) ou une facture, par exemple pour les soins non pris en charge par la Sécurité sociale mais remboursés en partie par la MGEFI comme l’ostéopathie, la chiropractie, les vaccins non remboursés, lesE contraceptifs de UR FACT 3e génération, les implants dentaires... car te
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Pour obtenir le remboursement, il vous suffit d’adresser la feuille de soins et/ou la facture à votre centre de remboursement.*
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MIEUX VIVRE VOTRE QUOTIDIEN / ENVIRONNEMENT
La chasse aux pesticides est ouverte Les pesticides, particulièrement présents dans les fruits et les légumes, ont une influence sur la santé des êtres humains. Risques accrus de troubles de développement chez l’enfant, conséquences sur la fertilité masculine, cancers, etc. la liste est longue.
S
achant que ces denrées sont indispensables à l’équilibre alimentaire, comment faire pour continuer à les consommer sans ? “Personne se mettre en danger n’échappe à l’exposition aux pesticides.” C’est la triste conclusion d’un rapport présenté en mai par Greenpeace. Dans ce document, l’ONG analyse les résultats de 160 études publiées entre 2007 et 2014 dans des revues scientifiques de référence et alerte une nouvelle fois sur les dangers de ces substances toxiques pour la santé humaine. Les produits phytosanitaires, en particulier les organophosphorés, seraient très présents dans les fruits et les légumes issus de l’agriculture conventionnelle. “De nombreuses études […] suggèrent que les légumes, notamment à feuilles vertes, et les fruits, tels que les pommes et les raisins, sont généralement les aliments qui contiennent
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les niveaux de résidus de pesticides les plus élevés”, indiquent les auteurs du rapport. Bien que la plupart des États aient mis en place des limites maximales de résidus (LMR) pour chaque produit, “certaines preuves conséquentes indiquent que ces substances sont régulièrement présentes sous formes de mélanges de nombreux résidus, et, dans de nombreux cas, à des niveaux supérieurs aux LMR définies dans certains pays”.
Effet cocktail La combinaison de mauvaises substances Et quand bien même, lorsque les seuils tolérés ne sont pas dépassés, c’est plutôt l’accumulation de différents produits sur un même aliment qui pose problème. “Les effets toxiques de ces cocktails sont particulièrement mal compris, souligne
MIEUX VIVRE VOTRE QUOTIDIEN / ENVIRONNEMENT
Greenpeace, même s’il est reconnu que certaines substances peuvent agir en synergie et créer ensemble un effet plus important que celui de chaque composant pris individuellement.” Consommer des fruits et des légumes issus de l’agriculture conventionnelle est donc loin d’être sans conséquences sur la santé, en particulier chez les jeunes enfants, très vulnérables aux effets des produits toxiques, et chez les femmes enceintes, certains pesticides étant connus pour passer la barrière du placenta. Concrètement, l’exposition induit des “risques accrus de troubles du développement et du comportement, de détérioration des fonctions neurologiques, de déficience immunitaire, voire de certains cancers”, explique le rapport. Parmi les produits incriminés, on trouve notamment le chlorpyrifos ou le malathion, deux organophosphorés actuellement autorisés en Europe, mais interdits aux États-Unis pour les particuliers. Autre conséquence : la baisse de la fertilité masculine. Celle-ci a été constatée par l’Institut de veille sanitaire (INVS), à l’occasion d’une étude publiée en 2014, dans les régions viticoles où l’on utilise des produits phytosanitaires contenant des perturbateurs endocriniens.
Manger bio, de saison et de proximité ! Pour une alimentation saine et sûre Sachant que les fruits et légumes sont indispensables à l’équilibre alimentaire, comment limiter ces risques ? Pour Greenpeace, les choses sont claires : “L’agriculture biologique est la seule solution moderne efficace pour l’agriculture de demain, car elle exclut l’utilisation de produits chimiques toxiques et garantit
aux populations une alimentation saine et sûre.” La littérature nous montre en effet que l’urine des enfants nourris avec des aliments bio présente des niveaux de résidus de pesticides considérablement plus bas que celle des enfants consommateurs de produits conventionnels. : laver minutieusement Autre option les fruits et légumes à l’eau froide (ne pas les faire tremper) ou, encore mieux, les éplucher, puisque c’est dans la peau que se concentre l’essentiel des résidus. Malheureusement, c’est aussi là que l’on retrouve les antioxydants, les fibres et les vitamines qui font tout l’intérêt de ces aliments. Dans l’idéal, vous l’aurez compris, il vaut donc mieux manger bio, de saison et de proximité.
Cultiver son potager bio En jardin ou sur un balcon “Faire un jardin potager, c’est très simple et ça permet d’avoir des produits de qualité, sains et bons pour la santé”, explique François Letourneux, président de la Fête de la nature. Que vous réalisiez votre potager en jardin partagé, privé ou sur votre balcon, pas besoin de connaissances particulières : du terreau, des graines, des plants, un peu de chance et le tour est joué ! Épinards, mâche, carottes, radis, herbes aromatiques (persil, ciboulette, basilic),
tomates-cerises, cassis ou groseilles… : on peut faire pousser beaucoup de choses sur une petite surface. Et sans pesticides, évidemment. “Quand ils utilisent des produits chimiques, les jardiniers amateurs ont tendance à avoir la main lourde, précise François Letourneux. Or, il n’y a aucun intérêt à cultiver soi-même si c’est pour obtenir des légumes pollués ! Et puis, sans pesticides, on garde aussi une part de surprise et on peut vraiment observer la nature.” Delphine Delarue
QUELS SONT LES FRUITS ET LÉGUMES LES PLUS POLLUÉS ? Difficile de trouver des fruits et légumes vierges de résidus de pesticides, à moins de les cultiver soi-même ou de se tourner vers les produits bio (la présence de traces en très faible quantité demeure possible). Selon une étude publiée en 2012 par l’association Pan Europe, les fruits et légumes les plus contaminés sont aussi ceux que l’on consomme le plus : la laitue, les tomates, le concombre, les pommes, les poireaux, les épinards, les pêches, les fraises, les poires ou encore le raisin. À l’inverse, parmi les moins pollués, on trouve l’ananas, l’asperge, les aubergines, les champignons ou l’avocat.
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MIEUX VIVRE VOTRE QUOTIDIEN / FAMILLE
Voyager avec son enfant Que l’on choisisse de partir à l’autre bout du monde ou à quelques kilomètres de chez soi, il n’est pas toujours facile d’organiser un voyage, surtout avec des enfants.
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ntre la crainte d’oublier des affaires ou la peur que les enfants ne supportent pas un long trajet, les parents hésitent parfois à voyager en famille. Les vacances sont pourtant l’occasion de se retrouver dans un cadre différent et de partager des moments de découverte. Une seule solution : s’organiser pour profiter au mieux de cette parenthèse.
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Bien choisir sa destination Se renseigner avant de partir Il n’existe pas de liste de destinations adaptées aux enfants. Tout dépend de vos envies de voyage et du type d’hébergement dans lequel vous souhaitez loger, mais aussi de l’âge et de l’état de santé de votre enfant. Le bon sens recommande cependant d’éviter les zones de conflits ou de tensions.
Avant de partir à l’étranger, consultez la rubrique “Conseils aux voyageurs” du site du ministère des Affaires étrangères*. Soyez également vigilant sur les conditions sanitaires de votre destination. “Un voyage, ça se prépare, insiste le docteur Sylvie Hubinois, vice-présidente de l’Association française de pédiatrie ambulatoire (Afpa). Il est important d’anticiper pour avoir le temps de faire les vaccins adaptés à sa destination, sans oublier les rappels habi-
MIEUX VIVRE VOTRE QUOTIDIEN / FAMILLE
tuels en France. Il faut aussi se renseigner sur la présence de moustiques qui transmettent des maladies, afin de s’en protéger en utilisant des répulsifs, des moustiquaires et en habillant les enfants avec des vêtements couvrants. Enfin, dans certains pays, il est impératif de boire de l’eau en bouteille et d’éviter de manger des fruits déjà épluchés pour ne pas tomber malade.” Quelle que soit la destination, le docteur Hubinois conseille d’en discuter avec son médecin traitant, avant de rappeler que “partir avec de très jeunes enfants dans des pays exotiques doit être bien réfléchi”.
Préparer son séjour Documents officiels et recommandations santé Pour voyager, les mineurs doivent être en possession de certains documents administratifs.
Dans l’Union européenne, une carte d’identité valide est suffisante, mais d’autres pays exigent un passeport et parfois un visa. L’autorisation de sortie de territoire pour un enfant voyageant à l’étranger sans ses parents a, quant à elle, été supprimée en 2013 et n’est donc plus nécessaire. Une proposition de loi demandant son rétablissement est toutefois en cours de discussion. Il est aussi conseillé de partir avec le carnet de santé, qui mentionne les vaccins et les rappels effectués. Le docteur Hubinois ajoute que, “si l’enfant suit un traitement médical, il est nécessaire de prendre suffisamment de médicaments pour la durée du voyage et de conserver une ordonnance détaillée du traitement. Il peut être également intéressant de prévoir un plan d’action avec son médecin pour savoir comment réagir en cas de problème, par exemple si votre enfant asthmatique fait une crise”. Enfin, si vous voyagez en Europe, pensez à demander, avant de partir, la carte européenne d’assurance maladie via votre compte sur ameli.fr. Gratuite et nominative, elle atteste de vos droits et vous permettra de bénéficier de la prise en charge de vos soins médicaux.
Et pendant le trajet ? La sécurité avant tout Avant d’arriver à destination, il faut parfois passer plusieurs heures enfermé dans une voiture, un train, un bateau ou un avion. Jouets, chansons, devinettes et jeux aideront les plus jeunes à passer le temps. Quel que soit le moyen de transport que vous utilisez, ne négligez pas la sécurité. En voiture, l’enfant doit être installé dans une nacelle ou un siège-auto adapté à sa taille et à son poids.
À moto, en plus d’un casque à sa taille, il doit porter un équipement complet de protection : gants, blouson, pantalon et bottes. Notez qu’il est déconseillé de faire de la moto avec un enfant de moins de 12 ans. Pour éviter les maux d’estomac, pensez à prendre quelques sacs avec vous. “Si votre enfant est sujet au mal des transports, ne le laissez pas partir le ventre vide et occupez-le pendant le trajet pour qu’il pense à autre chose”, recommande le docteur Hubinois. Là encore, parlez-en avec votre médecin avant le départ. Benoît Saint-Sever *Diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs
LA TROUSSE À PHARMACIE DE VOYAGE Pour faire face aux bobos et petits maux, la trousse à pharmacie est indispensable. En plus de vos traitements habituels, elle doit contenir : • des instruments (thermomètre, petits ciseaux à bouts ronds) ; • un antiseptique, des pansements et des compresses stériles, pour soigner les blessures ; • du paracétamol et de l’ibuprofène pour lutter contre la fièvre et les maux de tête ou de dents ; • au besoin, un médicament contre le mal des transports, de la crème solaire, une solution hydroalcoolique, du soluté de réhydratation pour faire face aux diarrhées ou aux vomissements des petits, etc. Dans tous les cas, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien, qui adaptera le contenu de votre trousse à votre destination et à votre famille.
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MGEFI / PRÉVENTION
Pour que propreté rime avec santé Si aérer et ventiler chaque jour notre espace de vie suffit à limiter les effets de la pollution de l’air intérieur, l’utilisation quotidienne des produits ménagers peut nuire à notre santé comme à l’environnement.
C
haque jour, nous utilisons des produits pour laver, désinfecter, désodoriser, assainir, détartrer notre habitat. En poudre, gel, liquide, lingettes ou vaporisés, ces produits contiennent des substances chimiques potentiellement toxiques pour les personnes fragiles, les enfants et les femmes enceintes. Selon le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) le formaldéhyde et le benzène seraient cancérogènes. La réglementation impose aux fabricants d’indiquer la composition chimique sur l’emballage des produits d’entretien. Cependant, les ingrédients sont souvent libellés par leur fonction et leur concentration est exprimée en fourchette de concentration (“moins de 5 %”, “5 % au plus, mais moins de 5 %”, etc.) ce qui ne permet pas la lecture de la composition des produits.
Les principales substances en question Des impacts sur la santé et l’environnement Le contact avec certains produits contenant des substances nocives peut générer des irritations de la peau, des crevasses, 22
des allergies cutanées voire des brûlures. Inhalées, ces substances peuvent provoquer des intoxications, des allergies respiratoires, des maux de têtes, des nausées et, si exposition sur le long terme, des cancers. Au-delà, elles constituent des polluants susceptibles d’altérer l’équilibre aquatique et impacter la chaîne alimentaire. Les principales substances sont le formaldéhyde, les phosphates, les borates, l’eau de javel, l’ammoniac, les agents blanchissants, les parfums de synthèse et les conservateurs.
– Mettre les produits ménagers hors de portée des enfants ; – Éviter les produits corrosifs ou irritants représentés par les symboles suivants :
Des précautions d’usage pour un ménage sans risques Des réflexes à adopter – Porter des gants lors de l’utilisation de produits ménagers et aérer les pièces de l’habitat durant et après le nettoyage ; – Limiter le nombre de produits ménagers à l’indispensable ; – Respecter les consignes d’emploi des produits et le dosage indiqué ; – Ne pas mélanger les produits ménagers entre eux ; – Utiliser des produits sans phosphates, sans désinfectants, ni eau de javel et, si possible, sans conservateurs, ni parfums ;
– Préférer des produits bénéficiant des labels qui garantissent aux utilisateurs un produit ou service dont l’impact sur l’environnement est réduit depuis sa fabrication jusqu’à l’élimination des déchets ; Composer soi-même ses produits – d’entretien adaptés contenant des produits naturels et sans risque pour la santé et l’environnement. Plus économiques, les produits ménagers faits maison sont aussi très faciles et rapides à fabriquer (voir page ci-contre).
MGEFI / PRÉVENTION
Quelques “recettes de grand-mère” ont fait leurs preuves Le nettoyant multi-usage Dans un bidon, versez un litre d’eau chaude, une cuillère à soupe de bicarbonate de soude, une cuillère à soupe de vinaigre blanc (vous trouverez ces deux produits au rayon condiments du supermarché), une cuillère à café d’huile essentielle de lavande, de citron, de tea tree ou de pamplemousse (en magasin bio ou spécialisé) et une cuillère à soupe de savon noir (droguerie, magasin bio). Fermez le bidon et remuez (secouez-le à chaque usage). Cette recette est parfaite pour nettoyer les surfaces carrelées, stratifiées ou mélaminées, mais aussi la robinetterie, les éviers en inox, en acier ou en porcelaine, les baignoires, les bacs de douche et les lavabos. Pensez à bien rincer après utilisation. Veillez à indiquer son nom sur le bidon et à le tenir éloigné des enfants.
Le liquide vaisselle Dans un litre d’eau chaude, râpez 50 grammes de paillettes de savon de Marseille et laissez-les se dissoudre. Attention, avant de l’acheter, vérifiez qu’il s’agit bien d’un véritable savon de Marseille : il doit être composé à 72 % d’huile végétale, d’olive, de palme ou de coprah ; ne contenir ni parfum, ni colorant, ni conservateur ; être de couleur verte ou beige ; et bénéficier du label Indication géographique protégée (IGP). Complétez avec trois cuillères à soupe de bicarbonate de soude et mélangez. Ajoutez ensuite une trentaine de gouttes d’huile essentielle, de lavande, de citron, de tea tree, de menthe poivrée, de pamplemousse ou d’ylang-ylang. Secouez : c’est prêt.
La lessive liquide Dans un litre d’eau chaude, râpez 50 grammes de savon de Marseille. Laissez-les se dissoudre et ajoutez trois cuillères à soupe de cristaux de soude (rayon produits ménagers au supermarché). Mélangez au mixeur et laissez reposer pendant une heure. Ajoutez ensuite trente gouttes d’huile essentielle de lavande, puis mélangez. heures, Attendez encore vingt-quatre mélangez une nouvelle fois et votre lessive sera prête à l’emploi.
Pour les toilettes Remplissez un vaporisateur de 500 millilitres avec un tiers de vinaigre blanc et deux tiers d’eau. Ajoutez deux cuillères à café d’huile essentielle de tea tree ou de citron.
Pour entretenir le bois Dans un petit vaporisateur de 50 millilitres, versez cinq cuillères à soupe de
jus de citron ou de vinaigre blanc et cinq cuillères à soupe d’huile d’olive. Ajoutez quinze gouttes d’huile essentielle de citron, mélangez : c’est prêt.
Pour la poussière Pas besoin de fabriquer de produits soimême : un simple chiffon en microfibre et le tour est joué. Constituée d’un mélange de polyamide et de polyester, la microfibre est naturellement électrostatique et retient les particules. Il vous suffit de la passer, sèche, sur vos meubles. Humidifiée à l’eau chaude, elle est également parfaite pour nettoyer les vitres. Aliisa Waltari
PRÉVENTION MGEFI La MGEFI propose tout au long de l’année des programmes de prévention sur le thème “Santé et Environnement”. Si vous souhaitez y participer, consultez l’agenda des actions proposées par département sur son site internet mgefi.fr, rubrique prévention.
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VIE PRATIQUE / DÉCOUVERTES
À
l’occasion de la journée mondiale de la santé bucco-dentaire le 20 mars 2016, l’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire (UFSBD) a lancé une web série pour sensibiliser les Français à l’hygiène bucco-dentaire. À l’origine du projet, des constats inquiétants sur les habitudes des Français : ◗
◗
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◗
◗
5 0 % des élèves de CM2 qui boivent des boissons sucrées ont des caries (DREES 2013) ; Seulement 50 % des adolescents assurent un brossage correct des dents 2 fois par jour (IPSOS 2013) ; 80 % des jeunes de 15 ans ont des dents cariées ou obturées (IPSOS 2013) ; 6 1 % des jeunes de 15 ans ne sont jamais allés chez un chirurgien-dentiste (IPSOS 2013) ; 1 0 % des Français ne se brossent pas les dents 1 fois par jour, et 1 Français sur 3 ne se brosse pas les dents 2 fois par jour.
L’UFSBD a décidé de créer une web série de 5 vidéos sous forme de cartoons contant les aventures de 6 personnages pour interpeller chaque Français face à sa santé bucco-dentaire : Théo, le bébé d’un an, Lucas, le jeune ado 100 % connecté, Jeanne, la mamie dynamique de 70 ans, Léa, la jeune femme enceinte, Valérie, la femme hyperactive et Stéphane, le papa diabétique.
Les vidéos sont disponibles sur la chaîne Youtube de l’UFSBD. WEB SÉRIE Chaîne Youtube Éditeur : Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire
Ces vidéos expliquent comment prévenir les risques bucco-dentaires liés à chaque
SUR LA TOILE www.sparadrap.org Éditeur : Association SPARADRAP
D
écouvrez le site web de l’associa tion SPARADRAP, partenaire prévention MGEFI. L’association SPARADRAP a pour objectif de mieux informer et préparer les enfants et leurs parents à un soin, un examen, une visite médicale ou encore une hospitalisation. Il s’agit de favoriser une meilleure prise en charge de la douleur de l’enfant et de valoriser le rôle des proches lorsque
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âge et ont pour objectif d’aider les Français à prendre soin de leurs dents.
l’enfant est soigné ou hospitalisé. Sur leur site web, un espace “enfants” propose une série de contenus interactifs qui permettent aux parents d’aborder de manière pédagogique avec leurs enfants : les médicaments, l’hôpital, les piqûres, etc. On y retrouve aussi “Le dico de la santé”, des témoignages et des jeux en ligne. Une rubrique est dédiée aux parents avec des conseils pour les aider à accompagner leurs enfants. Une large gamme de guides illustrés et de fiches pratiques est aussi disponible à la commande en ligne.
VIE PRATIQUE / DÉCOUVERTES
SUR LA TOILE www.prioritesantemutualiste Priorité Santé Mutualiste : votre site de prévention santé
A
ccessible depuis la page d’accueil mgefi.fr/Mon site d’info santé, le site Priorité Santé Mutualiste vous propose des actualités et des conseils santé en continu ainsi que des dossiers d’information thématiques.
– Blogs experts : des billets écrits par des professionnels de santé et sur lesquels vous pouvez déposer des commentaires. Thématiques : santé et environnement, addictions, diététique, santé de la femme, etc.
Retrouvez aussi toute une gamme de services :
– Calendrier des Rencontres santé : événements organisés par des professionnels de santé dans votre région sur les thèmes les plus variés.
– Rendez-vous experts : chaque mois posez vos questions en ligne à un expert sur des thèmes santé (diététique, forme, santé des enfants, etc.) ; – Quizz santé : “Mes vaccins pour voyager”, “Est-ce que j’entends bien?”, “Poids de forme, surpoids, obésité ? Faites le point !”, “Jeu : massage cardiaque”, etc.
– À votre écoute : en appelant le 3935 (indiquez le code MGEFI 2187), vous contactez une équipe de professionnels à votre écoute pour un soutien : personnalisé par téléphone sur arrêt du tabac, nutrition, maintien de l’autonomie.
MON APPLI MOBILE MSTRisk Auteur : Syndicat des dermatologuesvénérologues
L
e syndicat des DermatologuesVénérologues a lancé l’application mobile MSTRisk pour sensibiliser les Français et notamment les jeunes, aux Maladies Sexuellement Transmissibles (MST). L’objectif de cette application est de faire connaître simplement et facilement les symptômes d’une MST. L’application propose une sélection de 12 symptômes caractéristiques des différentes infections. La sélection d’un symptôme renvoie sur une présentation simplifiée des MST potentielles et de leur dangerosité. Dans un langage accessible à tous, elle explique comment se protéger des MST et que faire en cas d’infection.
Elle donne notamment un ensemble d’informations sur les modes de transmission, le diagnostic, les méthodes de dépistage et les traitements existants. L’utilisateur trouvera aussi des informations utiles
sur le rôle du dermatologue, spécialiste des MST et aura accès à l’annuaire des dermatologues-vénérologues (par région, département, ville ou par nom).
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VIE PRATIQUE / DU CÔTÉ DE LA MGEFI
Du côté de la MGEFI Si les droits Sécu de votre enfant changent, la MGEFI vous accompagne À la prochaine rentrée scolaire, la situation de votre enfant va peut-être évoluer ; le passage à l’enseignement supérieur ou à la vie active va entraîner une modification de son statut au regard de la Sécurité sociale et de la Mutuelle. Afin d’assurer la continuité de la prise en charge de votre enfant, la MGEFI a mis en place un dispositif de transmission automatique des décomptes avec les organismes de Sécurité sociale étudiante ou les CPAM*. Si vous êtes concerné(e) et pour faciliter vos démarches, la MGEFI a réalisé un livret d’information que vous recevrez chez vous. * Caisse Primaire d’Assurance Maladie
Mon info locale : toute l’actu de votre département Depuis le mois de mars, vous pouvez accéder aux infos locales de votre département, depuis l’onglet “Mon info locale” sur la page d’accueil mgefi.fr.
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Depuis la carte de France interactive de la page d’accueil, cliquez sur le département de votre choix pour consulter : • la composition de votre comité départemental ; • les actus locales (les actions de prévention, vos correspondants de site, etc.) ; • la date et les infos pratiques de votre Assemblée Départementale d’Adhérents ; • les infos des autres départements de votre région.
Optistya accessible aux personnes sourdes et malentendantes Afin de proposer une égalité d’accès à l’information aux personnes sourdes et malentendantes, la MGEFI propose le service Acceo dans le réseau Optistya, partout en France. Application mobile, Acceo leur permet de contacter gratuitement leur opticien Optistya par téléphone ou d’aller directement sur place grâce à l’intervention à
distance et en direct d’un opérateur Acceo (vision-interprétation en langage des signes française ou transcription). Les personnes présentant une baisse de l’acuité auditive peuvent ainsi bénéficier de ce service via la transcription et téléphoner à leur opticien Optistya avec un soutien écrit. Pour en savoir plus sur Optistya et trouver un opticien conventionné près de chez vous, rendez-vous sur mgefi.fr, rubrique “Conseils et orientations”.
VIE PRATIQUE / DU CÔTÉ DE LA MGEFI
Carte européenne d’Assurance maladie La carte européenne d’Assurance maladie
(sous réserve de respecter les formalités
À défaut, appelez votre centre de rem-
permet une prise en charge pour les soins
en vigueur dans le pays du séjour).
boursements au 09 69 39 69 29 (choix 1).
médicalement nécessaires survenus à l’oc-
Cette carte est nominative et valable 2 ans.
En cas d’urgence, un certificat provisoire
casion de séjours temporaires (vacances,
Pour l’obtenir rapidement, faites-en la
valable 3 mois peut être demandé.
séjours professionnels...) sur le territoire
demande via votre compte personnel sur
d’un pays membre de l’UE ou de la Suisse
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Anticiper les obsèques Épargner aux proches les soucis de financement Ce contrat prévoyance prévoit le versement
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pour le conjoint du défunt, rapatriement
d’un capital, en cas de décès, permettant
cotisation la plus adaptée : viagère,
du corps, garde d’enfants ou encore aides
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juridiques et administratives.
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