MIDI festival Hyères 2016 by MIDI FESTIVAL

Revue de Presse 2016

Flavien Berger @MIDI FESTIVAL 2016 (c) Lothaire hucki

Date : 18/07/2016 Heure : 06:53:31

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Sous le soleil, la musique : des festivals et des clips

LOU RIHN Cette semaine, si vous êtes dans le sud de la France , prenez la direction de Montpellier pour le festival jazz de Radio France , ou celle de Hyères pour des soirées DJ sur la plage et des concerts indie-pop. Et n’oubliez pas de réserver pour le retour du quatuor new-yorkais Luna à Paris . UN VIDÉO-CLIP : « Familiar », par Agnes Obel Vidéo : http://www.lemonde.fr/musiques/article/2016/07/18/sous-le-soleil-la-musique-des-festivals-et-desclips_4971011_1654986.html Depuis ses débuts en 2010, l’aura de l’ensorceleuse danoise Agnes Obel n’a cessé de grandir , tant sur le plan artistique que public. Philharmonics (2010) et Aventine (2013), les deux premiers albums de cette chanteuse, auteur et compositeur, ont chacun été certifiés disque de platine en France, et ont cumulé un million d’exemplaires vendus en Europe . Une prouesse en regard de sa musique intimiste, souvent qualifiée de pop de chambre, qui s’inscrit aux antipodes de l’habituel formatage trustant les hit-parades. En voici une nouvelle preuve avec son single, Familiar , dévoilé fin juin en prélude à son troisième album Citizen Of Glass , qui paraîtra le 21 octobre chez Pias. Sur ce morceau pop atmosphérique, le subtil enchevêtrement de voix et de cordes (violon, violoncelle…) qui a fait la réputation de la belle, se drape de textures électroniques inédites, dosées avec respiration. Une mue qui passe aussi par la voix de la Scandinave : par un ingénieux tour de passe-passe technologique, celle-ci se dédouble dans sa version masculine, entamant ainsi un fascinant dialogue, voire un jeu de miroir. La vidéo qui accompagne le titre , filmé à travers le filtre de ce qu’on imagine être une caméra de surveillance, prolonge cette esthétique new wave magnétique. La Berlinoise d’adoption sera en concert à l’automne en France, le 20 novembre à Lyon (Amphithéâtre), le 21 à Nantes (Cité des Congrès), le 22 à Paris (Casino de Paris) et le 24 à Lille (Le Colisée). Franck Colombani

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d’O, vaste espace avec parc, château, théâtre et amphithéâtre. Pour les soirées jazz du festival, jusqu’au mardi 26 juillet (sauf dimanche 24), un premier concert est organisé chaque jour dans la pinède, à 20 h 30 et un second dans l’amphithéâtre, à 22 heures. Ce qui permettra d’écouter tour à tour, les formations du guitariste Félix Jequier puis du contrebassiste Hubert Dupont lundi 18 juillet, du saxophoniste Mickaël Pernet puis du pianiste Dan Tepfer, mardi 19, un doublé de pianistes avec Damien Munos puis Michael Wollny, mercredi 20. Sont aussi attendus le Jazz Aceite du trompettiste Alain Micas, les quartettes des saxophonistes Miguel Zenon et Daniel Huck, le groupe Ethics mené par le contrebassiste Michel Benita, le quintette du pianiste Mario Canonge et du contrebassiste Michel Zenino, le groupe Pulcinella… Sylvain Siclier Jazz au Festival de Radio France à Montpellier , Domaine d’O, entrée nord, 178 rue de la Carrièrasse, Montpellier (Hérault). Jusqu’au 26 juillet (sauf dimanche 24 juillet), à 20h30 à la pinède, à 22 heures à l’amphithéâtre. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Indie-pop et musiques électroniques au MIDI Festival, du 22 au 24 juillet, à Hyères

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Affiche du MIDI Festival, à Hyères. DR

Après deux années au régime sec, le MIDI Festival défricheur reprend du poil de la bête, entre sets de DJs pour la MIDI Night, à partir de 23 heures sur la plage varoise, et concerts intimistes, à la pointe de l’expérimentation

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indie-pop, dès la fin d’après-midi dans le cadre idyllique de la villa Noailles, surplombant Hyères, les îles de Port-Cros et du Levant. Avec pour « président d’honneur » le chanteur Etienne Daho, le MIDI Festival proposera une vingtaine de groupes et artistes solistes du vendredi 22 au dimanche 24 juillet. Dont Elijah, Requin Chagrin, Lionlimb, Pumarosa, Flavien Berger le 22 juillet ; La Muerte, Africaine 808, Lauren Auder, Sweat, Liss, Drones Club, Paradis le 23 ; Keep Dancing Inc., Ménage à trois, L’Impératrice le 24. Stéphane Davet Midi Festival , à la Villa Noailles, montée de Noailles-Parc Saint-Bernard, et route des Marais, Hyères (Var). Tél. : 04-89-95-51-61. De 10 € à 36 €. Forfait 3 jours de 55 € à 70 €. UN AUTRE VIDÉO-CLIP : « Elevator Operator », par Courtney Barnett Vidéo : http://www.lemonde.fr/musiques/article/2016/07/18/sous-le-soleil-la-musique-des-festivals-et-desclips_4971011_1654986.html Toute de rouge vêtue, veste, pantalon et couvre-chef circulaire, la chanteuse et guitariste australienne Courtney Barnett est un peu en retard à son travail , au Nicholas Building, célèbre immeuble de bureaux à Melbourne. Au début du vidéo-clip d’ Elevator Operator , réalisé par Sunny Leunig, elle court donc dans un parc, la rue, avant de se ruer dans l’ascenseur dont elle a la charge. Après une première minute sans musique, voici que débute la chanson, tandis que l’ascenseur s’arrête à chaque étage. Montent et sortent des énervés avec téléphones portables, un trio avec perruques et combinaisons à paillettes, un magicien, un pêcheur, une blonde déguisée en cheval, deux bonnes sœurs… Jusqu’au douzième étage où elle retrouve ses musiciens, le bassiste Bones Sloane et le batteur Dave Mudie. Tout au long de cette fantaisie pop, le jeu consiste à repérer les musiciennes et musiciens qui ont participé à cette joyeuse parade. Citons le trio féminin Sleater-Kinney, en touristes au début, Jeff Tweedy du groupe Wilco. Les spécialistes auront identifié divers membres de groupes de la scène rock de Melbourne, dont Camp Cope, Batpiss, Ouch My Face, The Finks… S. Si. À RÉSERVER : Luna au Petit Bain à Paris, le 12 octobre

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Date : 01/06/2016 Heure : 12:20:40

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Midi Festival

Requin chagrin, Lionlimb, Pumarosa... La première soirée du festival est assez nettement placée sous le signe des animaux, prédateurs de préférence. Si vous n'avez sans doute jamais entendu parler de ces groupes, sachez que vous en entendrez parler bientôt. Il en va ainsi du très précieux Midi Festival, basé depuis une petite décennie dans la villa Noailles, bâtisse d'architecte légendaire perchée sur les hauteurs de Hyères. La vue sur la mer est imparable. Et la douceur dans le jardin infinie. On exagère à peine. Les temps forts : Ce (ou ces) moment où on va découvrir un groupe inouï. Les 22, 23 et 24 juillet à Hyères EXTRAI DU DOSSIER: http://www.gqmagazine.fr/pop-culture/musique/diaporama/les-10-meilleurs-festivalsde-l-ete/34424 LIEN: http://www.gqmagazine.fr/pop-culture/musique/diaporama/les-10-meilleurs-festivals-de-l-ete/34424

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PAULETTE MAGAZINE Date : JUILLET / AOUT 16 Page de l'article : p.62-65 Journaliste : Justine Pinaud

Pays : France Périodicité : Bimestriel

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PAR JUSTINE FINAUD

Guide des; fës GROS RENDEZ-VOUS QU'ON NE PRÉSENTE PLUS ET PETITS FESTOCHES DE NOS CAMPA ON VOUS A CONCOCTÉ UNE SÉLECTION DE FESTIVALS INCONTOURNABLES OÙ SE RENDRE CET ÉTÉ. ROCK OU ÉLECTRO, NATURE LUXURIANTE OU SABLE CHAUD. GALETTE-SAUCISSE OU PAN BAGNAT ? IL NE VOUS RESTE QU'À CHOISIR !

LES FESTIVALS ENGAGES. De plus en plus dè festivals souhaitent éveiller les consciences et porter, à travers la musique, des valeurs sociales, environnementales, économiques ou solidaires. RAINFORESTÀ FONTAINEBLEAU (2 et 3 juillet)

sont bio et locavores et pour un billet acheté, un arbre planté '

ce festival reverse la totalité des bénéfices à l'association Pète the Monkey, qui a pour objectif LES EUROCKÉENNES À BELFORT de financer la construction de la (du i au 3 juillet) plus grande réserve de singes de Durant le festival Les Eurockéenes, Bolivie, victimes de déforestation qui reçoivent cette année Disclosure, et d'importants trafics. Vous savez Tame Impala et Foals, plus de 500 où aller si vous voulez faire une BA emplois sont proposés, dont 40 tout en écoutant Flavien Berger, réserves à des jeunes en réinsertion. Basile di Manski et Polo & Pan ' Une belle initiative.

Rainforest, c'est le premier festival éco-responsable qui allie musique (Etienne de Crecy, Naïve New Beaters, HEART OF GLASS, HEART OF GOLD Ibeyi), sport (escalade, beach volley, PETE THE MONKEY À SAINT-AUBIN-SUR- À SAINT-AMANS-DES-CÔTS pétanque et foot à cinq) et protection MER (du 14 au 77 juillet) (du 9 au ii septembre) du territoire. En effet, \esfoodtmcks Niché en Haute-Normandie, Sur les contreforts de l'Aubrac,

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le Hog Hog (pour les intimes) est un festival où le développement durable est bien plus qu'une promesse. Ici, la gestion des déchets est irréprochable et on mange local. Dans un environnement sublime, avec une piscine et une vue imprenable sur la nature préservée de l'Aveyron, on découvre en petit comité une programmation riche et pointue (Clara Clara, Prince Rama). LES PIEDS DANS L'EAU. On ne va pas se mentir: se baigner et flâner au soleil en écoutant

la réputation d'Étretat, le festival Hello Birds compte lui aussi devenir un incontournable de la région. Et c'est bien parti, puisque depuis trois ans déjà, des artistes indés font danser la ville début juillet. Cette année, on parie sur Kazy Lambist et Arthur King pour mettre le feu. MIDI FESTIVAL À HYÈRES (du 22 au 24 juillet)

À la Villa Noailles, à quèlques mètres seulement de la mer, on se dore la pilule en écoutant les sons aphrodisiaques de Paradis et de L'Impératrice. Soleil et cigales, what dsc ?

de la bonne musique, c'est la vie!

talents de demain. Sur la plage, allongés sur un transat, on s'évade grâce au bruit des vagues et aux mélodies de LUH, Samba de la Muerte et Fishbach. VISIONS FESTIVAL AU FORT DE BERTHEAUME (du 5 au 7 août)

Pour sa quatrième édition, le festival a posé ses valises près de Brest, au-dessus de la Pointe du Raz Un petit bout de paradis où se ressourcer et patauger pendant un week-end, bercé par le son de groupes pointus comme Areva, Lakker et KG. BALEAPOP À SAINT-JEAN DE LUZ

CABOURG MON AMOUR À CABOURG

(du 24 au 28 août)

HELLO BIRDS À ÉTRETAT

(du 29 au 37 juillet)

(DU 8 AU W JUILLET)

Depuis 2012, le festival investit la station balnéaire normande pour faire découvrir les jeunes

Sur la plage Cenitz de Saint-Jean de Luz, Baleapop s'emploie à repousser les frontières entre l'art contemporain et la musique

Si les falaises de craie blanche et les plages de galets gris ont fait BALEAPOP

CASHLESS, LE NOUVEAU MOYEN DE PAIEMENT Vous ne voulez plus trimballer de liquide sur vous ' Vous avez peur de perdre votre carte bleue ou vos tickets boisson ' Optez pour le système de paiement sans contact cashless. Plus rapide, plus facile, plus pratique et plus sûr, chaque festivalier peut créditer une carte ou un bracelet qu'il présente pour régler ses consommations. Lin portemonnaie electronique disponible dans de nombreux festivals dont Beauregard à Caen (du 30 juin au sjuillet), Peacock à Paris (du 13 au 16juillet) et Positiv Festival à Marseille (du 13 au 15 août).

Y Y Y Y Y Y Y Y Y Y

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Date : 22 JUIL 16 Page de l'article : p.28,30 Journaliste : Nathania Cahen Pays : France Périodicité : Parution Irrégulière

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MEDITERRANEE

S Ë R I E D'ETE

ESCAPADE CULTURELLE

MELTING POP A HYERES ON PROFITE DU MIDI FESTIVAL POUR DÊCOUVRIR LES PLAGES, LES BOUTIQUES, LES EXPOS TOUT CE QUI FAIT LE CHARME DE LA VILLE R NATHANIA CAHEN

POURQUOI ON Y VA

OU BOIRE UN CAFE?

Pour le MIDI Festival Ce rendezvous

Au Gambetta Depuis des décennies cette

musical incontournable de la French Riviera

adresse familiale est une institution du centre

plutotonente jeune garde pop internationale

ville Trois générations de femmes se sont

fait aussi la part belle a des artistes francais

de|a succède derrière le comptoir apres

comme Flav en Berger Requin Chagrin En

Lina et Nicole e est Patric a qu a repris le

leu le titre de revelation du festival décerne

flambeau Elle a laisse la deco dans son |us

parlepresidentd honneur un certain Et enne

pour le plus grand plaisir des habitues Les

Dohc I Lesconcertssederoulentdanslesite

tables de la terrasse sont parfaites pour

magique du |ardm de la Villa Noailles

prendre le petit de|euner avec cafe (I 30 €)

Cerise sur le gateau le festival renoue avec ses Midi Nights des afters de d|s qui se

viennoiseries toutes fraîches (I €) orange

tiennent dans un chapiteau face au Magic

on entame ensuite une partie de billard I 17 avenue Gambetta Hyeres (83) Tel 0494651878 Ouvert du lundi au samedi de 7 h a 20 h et le dimanche de 8 h a 12 h 30

World sur la route des Mara s Du 22 au 24 |uillet Full pass a partir de 65 € Full soiree a partir de 32 € midi festival com

pressée (3 €) Et pour se mettre en jambes

OU MANGER ? Au Pradeau Plage Ce com de paradis a la terrasse romantique sous une pergola est pose pres d une plage sauvage bordée de pins avec vue sur I ile de Porquerolles Le chef Chr stian Tomei y sublime la peche locale poulpe en carpacc o (14 50 €) gambas a la provencale brochette de la mer a la plancha Sa spec alite ? Lassiette de patesCaserachedelaJaumegarde (moules lus de crustacés seiches gambas 1650€) Les desserts maison sont de saison comme le baba au rhum et son sirop de mangue (8 €) Adeguster avec un coteau varois bien frais 1420 avenue des Arbanais Presqu ile de Giens (83) Tel 0494582906 pradeauplage com Ouvert 71/7 midi et soir

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Date : 22 JUIL 16 Page de l'article : p.28,30 Journaliste : Nathania Cahen Pays : France Périodicité : Parution Irrégulière

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Au Bagus Kafé Repa re de surfeurs ce bistrot propose une cuisine a base deproduitsfraisetbio A la carte beaucoup de fruits et legumes grands bols de salade ( 5 5 0 € ) tartes salees sans gluten granités agrumes smoothies cocktailsfrais gateau auspeculoos Formules de 8 50 a 12 € 5, avenue Joseph Cotis, Hyeres (83) Tel 0494237495 baguskafe fr Ferme le dimanche OU DEGUSTER UNE GLACE ? Chez le glacier de la Tour Cette adresse est un incontournable des e s t i v a n t s Aux commandes de I etablissement, Alain Barriere, un Auvergnate lavoixrocailleuse qui propose plus de 70 parfums élabores artisanalement dans les Alpes (2,30 € la boule) Les parfums stars - lavande violette et yuzu — sont a tester en priorité a moins que l'on ne prefere se poser sur la grande terrasse pour siroter un the glace maison (menthe ou roibos, 3 50 €) ou encore une biere artisanale des îles (5 €) made in Porquerolles 9, place Massillon, Hyeres (83) Tel 04 94 23 54 99 Ouvert 71/7, de 7 h a minuit

OU CHINER? A La Mescla Conçue par l'architecte Nadège Frien cette boutique deco propose une plie selection de mobilier et d'ob|ets ethiques Elle privilégie d abord le local, puis le made in France et enfin, les fabrications européennes Des marques réputées comme Tolix Hay ou J ID y côtoient les tissages de Julie Robert les céramiques de Myriam Ait Amar (a partir de 9 €) les affiches des Ed fions de la Capte

ON TESTE LE FLYBOARD Cette toute nouvelle discipline a éte inventée par FrankyZapata, un coureur de motomarme Installée sur une planche de wakeboard reliée a un |et-ski, on se retrouve d'un coup propulsée dans les airs Sensations fortes en perspective I (100 € les 30 mn) jet audemar com

(a partir de 40 €), les crânes de buffle des Impératrices ou les suspensions Week & Chic (180 €) 4, rue du Soldat Ferrari Hyeres (83) Tel 0494758295 À suivre sur Facebook

OU SE BALADER ? Dans le parc du Castel Sainte-Claire Perchée sur la colline du Casteou, cette demeure crénelée de style neoroman édifiée en 1848 en lieu et place d'un ancien couvent deClansses devint la residence d hiver de la romancière américaine Edith Wharton avantguerre C est elle qui a conçu le parc paysager attenont-aupurd hui classe jardin remarquable - et ses 6 500 nY d essences exotiques On ne rate pas lors de sa balade la tombe du célèbre colonel Voutier Avenue Edith Wharton, Hyeres (83) Acces libre OU SE BAIGNER ? Sur la plage de la Badine Tout en sable elle s'étend dons un pli com sauvage et ombrage de pins, avec une eau claire et peu profonde sur une longue distance La vue sur la presqu "le de Giens et les îles d Or ne gâche rien Attention plage non surveillée Acces depuis un chemin qui part du boulevard d'Alsace Lorraine, Hyeres (83)

OU BOIRE UN VERRE? Au Marais Niche dans un cadre magique ou bord de la plage de I Aygade ce lieu amenage par I agence Binôme propose de siroter un cocktail dans un decor design et boheme On s installe sur la terrasse en bois décorée des abat |our flashy Boboboom on commande un mo|ito (simple virgin a la fraise ou royal a partir de 750 €) une caipir nha ou un verre devin (a parti de 4 €) et on se laisse envoûter parla magie de la nuit 1366, boulevard de la Marine, Hyeres (83) Tel 09 5412 72 09 lemaraisplage fr Ouvert 71/7, de 11 h a 2 h

OU DORMI R? Chez Castel Pierre Lisse ll y a deux ans et demi Nicolas Broche a installe une superbe maison d'hôtes dans cette demeure duXIX'siècle Lescmq chambres sont aménagées avec du mobilier de designer et décorées d oeuvres d art contemporain Laderniere-nee Iris mêle le bois a des tons pune et noir La chambre Jade dispose d une étonnante salle de bains art deco On craque aussi pour IQ vue somptueuse qui surplombe IQ vieille ville et les îles d Or depuis la colline Dans le prdm luxuriant se cache une piscine bienvenue quand le soleil est au zenith À partir de 135 € la chambre double Petit-de|euner 10 € I, rue du Château, Hyeres (83) Tel 04 94 3] 1118 castel pierre lisse com H LA SEMAI NE PROCHAINE SAINT-PAUL-DEVENCE POUR L'EXPOSITION CHRISTO

PROCHAIN NUMERO LE 29 JUILLET

DES VACANCES DE STARS REDACTRICEENCHEFDESEDTIONSREGIONALES ANNE-CECILE SARFAT REALISAT ON RELAXNE.VS REDACTR CE EN CHEF SANDRINE BOU LLOT AVEC SYLVIE LAICET SECRETA RE GENERALE DE LA REDACTION CECILEROUSSELFJ MAQUETTSTES MAGALIHIRN SEBASTIEN DE POORTERE CLARALUNEAU PREM ERE SECRETAIRE DE REDACTION SONIAGARRGJES SECRETAIRES D REDACTION GAELLECAZABAN MARIEDE CASTLLON BRIGITTE ROUX RESPONSABLE DJ SERVICE PHOTO SANDRINESAUVN A\ECCATHYBONNEAU STEPHAN E DUCHENE SOPH EJANSSENS ARNAUD POURPOINTETNADINEROUS ONTCOLLABORE À CE NUMERO RADIA DELIA AMAR LAURENCE IACQUE I IIIE GERBE! BARBARA ROMERO A U 5 E I A D JBLIC VINCENT PCURRAGEALJ A JRELIE MARMLJ AMAND NE PLACE DIRECTRCE ADIOINTE DES EDTIONS REGIONALES INMABEVAN SERVCEPUB LAGARDERE PUB METROPOLES TEL 0467138587

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Date : 22 JUIL 16 Page de l'article : p.68 Pays : France Périodicité : Parution Irrégulière

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ELECTRO PARADIS Le duo formé par Simon Mény et Pierre Rousseau vient de sortir son premier album, « Recto-Verso ». On aime leurs compositions house acidulées et chantées en français, à l'image de leur nouveau single «Toi et Moi ». Le 23 juillet. Villa Noailles. Parc Saint-Bernard, Hyères. Tél. : 04 89 95 51 al. www.midi-fesHval.com

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20 minutes page 1/3 3 mai 2016 http://www.20minutes.fr/culture/1838091-20160503-midi-festival-cabourg-amour-voix-libre-modeemploi-prendre-tete-affiche _______________________________________________________________________________________

Midi Festival, Cabourg Mon Amour, La voix est libre... Mode d'emploi pour ne pas se prendre la tête (d'afﬁche) FESTIVAL Pour éviter Louise Attaque, Les Insus et (surtout) L.E.J. cet été, il y a une solution...

La chanteuse Jain va écumer les festivals d'été 2016 - Antonio Calanni/AP/SIPA

Benjamin Chapon Publié le 03.05.2016 à 14:12 Mis à jour le 03.05.2016 à 14:12 Si vous arrivez jusqu’à la rentrée 2016-17 sans avoir vu Louise Attaque, Jain ou L.E.J., c’est que vous ne comptez pas vous rendre dans un quelconque festival de musique. Comme chaque année, une vingtaine d’artistes vont squatter un important nombre de festivals. Sourdoreille a réalisé une savoureuse enquête sur le sujet. La plate-forme de vente de billets Digitick et Infoconcert ont également tenu leur compte. Peu importent les méthodes arithmétiques choisies, on retrouve une vingtaine de groupes ou artistes au-delà des quinze apparitions en festival. Si Jeanne Added vous donne des boutons, qu’Ibrahim Maalouf vous fatigue, que vous trouvez Hyphen Hyphen et The Shoes surestimés, il n’y a pas 36 solutions. PUBLICITÉ On peut, par exemple, optez pour un petit festival parisien militant. Mais ne traînez pas, le festival La voix est libre se tient à Paris du 7 au 15 mai. L’artiste le plus célèbre de la programmation est Nosfell (ou Babx). Pour le reste, on n’a que de la rareté. Des artistes de jazz, des poètes, des artistes inclassables… Depuis des années le festival s’est construit la réputation d’un événement insoumis aux lois du marché. Après avoir été accueilli pendant des années aux Bouffes du Nord, La voix est libre déménage pour le Cirque électrique.

On croit souvent que les festivals de musique de genre, métal ou jazz par exemple, n’accueillent pas de têtes d’afﬁche. Rien n’est plus faux. Entre Erik Truffaz et Lisa Simone par exemple, on retrouve de nombreuses têtes d’afﬁche identiques à une majorité de festivals de jazz. Et les deux gros festivals de métal, le Hellfest et le Download Festival accueillent de nombreux gros groupes en communs, dont Korn et Rammstein. Comme pour les festivals de chanson française ou de rock, la différence se fait sur le reste de la programmation. Le Hellfest ne souffre alors aucune concurrence avec sa programmation pléthorique, variée, voire audacieuse.

De Rouen à Nîmes Autre solution, piocher parmi les petits festivals branchés de musique électro-rock comme le Macki Music Festival à Paris (du 1er au 3 juillet 2016), le Midi Festival à Hyères (du 22 au 24 juillet 2016) ou encore Cabourg mon amour (du 29 au 31 juillet 2016). Sympas, courts, pas (trop) chers, ils offrent de très agréables conditions aux artistes et festivaliers. Malgré leur statut d’événements précurseurs, ils programment pourtant plusieurs groupes en commun comme Bonnie Banane, Requin Chagrin ou autres groupes aux noms improbables. Ceux-ci mis à part, les festivaliers ont de bonnes chances d’y faire des découvertes. A deux ou trois exceptions près (Philippe Katerine, Rover…) le festival Rush, à Rouen, sur la presqu’île Rollet accueille du 27 au 29 mai 2016 une programmation étonnante. Pain Noir, Nord, Arlt et Old Joy, entre autres, y donneront leurs concerts gratuitement. De même que le festival Rush est organisé par le 106, scène de musiques actuelles de Rouen, l’équipe de la Paloma, à Nîmes, a créé This is not a love song, festival enthousiasmant qui mise sur ses coups de cœur plutôt que sur les groupes dits « incontournables ».

Dans les douves à sec ou à marée basse Il y a aussi plusieurs festivals très inattendus. La Douve Blanche, qui excite tous les branchés depuis deux ans, aura à nouveau lieu les 2 et 3 juillet 2016 dans les douves du château d’Egreville. L’événement imaginé par le label Animal Records marie concerts de groupes pointus et performances culinaires. Les Nuits Secrètes d’Aulnoye-Aymeries du 29 au 31 juillet 2016, même si elles accueillent plusieurs artistes grand public, continuent d’innover avec leurs concerts secrets. Il y a aussi le festival Pete the Monkey du 14 au 16 juillet 2016 à Saint-Aubin-sur-Mer. En plus de récolter des fonds pour créer une réserve pour les singes en Bolivie, le festival organise des concerts de groupes pop décalés, dont nos chouchous François and the Altlas Mountains, et des performances décalées et détendues comme des séances de yoga. On a aussi repéré Les traversées Tatihou, du 9 au 21 août 2016. Le festival se déroule à Saint-Vaast-la-Hougue, dans la Manche. Les festivaliers doivent se rendre sur les lieux de concert à marée basse, quand l’île est accessible à pied après 20 minutes de marche. Sur place, les musiques traditionnelles sont à l’honneur. Bref, en cherchant un peu, il y a forcément un événement qui devrait vous séduire sur la route de vos vacances. Bien sûr, ça demande un peu plus de boulot que d’aller aux Eurockéennes, aux Vieilles Charrues ou aux Francofolies. Mais en contrepartie vous échappez à L.E.J. Sans déconner, ça vaut sacrément le coup. Printemps de Bourges : Louise Attaque signe son grand retour

Date : 27/07/2016 Heure : 12:22:57 Journaliste : Marine Normand

www.lesinrocks.com Pays : France Dynamisme : 40 Page 1/5

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[Diaporama] Etienne Daho a photographié la nouvelle scène musicale au MIDI Festival

Flavien Berger par Etienne Daho Avec Frédéric Landini, il nous montre et nous raconte ce beau projet ici, en exclusivité. Du 22 au 24 juillet se tenait, dans le superbe cadre de la Villa Noailles à Hyères, le MIDI festival 2016, imaginé par Frédéric Landini et présidé par Franck Vergeade. Pour cette douzième édition, le festival avait la chance d'avoir à ses côtés Etienne Daho, qui a accepté d'en être le président d'honneur. Un rôle qu'il a pris à cœur. Pendant trois jours, dans un studio photo situé non loin des loges, il a immortalisé les autres artistes avant leur montée sur scène. Entre deux shootings, on a pu parler de cette initiative et du festival avec les organisateurs et un président d'honneur un peu particulier. Une introduction idéale pour découvrir ce portfolio signé Etienne Daho. Le portfolio MIDI festival signé Etienne Daho / 15 photographies Diaporama : http://www.lesinrocks.com/2016/07/27/musique/etienne-daho-a-photographie-la-nouvellescene-musicale-au-midi-festival-11855857/

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Date : 27/07/2016 Heure : 12:22:57 Journaliste : Marine Normand

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C'est la première fois que le MIDI Festival a un président d'honneur : comment est venue cette idée, et pourquoi avoir confié cette mission à Etienne Daho ? Frédéric Landini : C'est une conversation qui a débuté en 2009. A cette époque, j'avais l'envie d'apporter à la programmation du festival une référence pop, puisque c'est la vision musicale qui est exploitée ici, au MIDI. C'est vrai que je rêvais aussi d'avoir un lien avec un artiste-icône qui représentait à la fois l'histoire de la musique et l'idée que j'avais du MIDI festival : quelqu'un de quasi-international, mais français. Je trouve qu'Etienne Daho a montré à la pop la possibilité de chanter en français. Aujourd'hui, on en a un héritage beaucoup plus démonstratif qu'avant. Les jeunes artistes sont de plus en plus libérés face à cette langue, ce n'est plus un obstacle, elle est vraiment intégrée. En 2009, la situation n'était pas la même, mais j'avais envie qu'on se rapproche de quelqu'un qui pourrait incarner tout cela. On a proposé à Etienne par l'intermédiaire de Franck Vergeade (le président du MIDI Festival – ndlr), sans réelle idée précise, comme une déclaration d'amour. De mois en mois, les discussions venaient avec l'agenda et cette année, tout s'est rassemblé. Etienne, qu'est-ce qui vous a donné envie de dire oui à ce projet ? Etienne Daho : Ça a été long pour une question d'emploi du temps : il y avait toujours une tournée, toujours un album qui faisait que ce n'était pas possible. Pour ce genre de projet, si on dit oui, il faut aller jusqu'au bout. Je pourrais me contenter de voir les concerts, ça me va tout à fait, mais j'avais envie d'aller plus loin, de ne pas être qu'une simple présence. Le projet m'a séduit, je connais bien Franck qui m'a beaucoup accompagné ; c'est un luxe d'avoir quelqu'un qui a compris aussi bien mon travail et qui m'a défendu, et pour moi ça compte. Quand j'ai rencontré Frédéric qui m'a proposé cette présidence d'honneur, j'ai dit oui tout de suite. Après il fallait juste trouver le moment pour le faire à fond. C'est toujours resté dans un coin de ma tête, et cette année, je les ai appelé au printemps, en leur demandant si c'était possible d'organiser cela pour cette édition. J'ai repris mon appareil photo il y a quelques années pour photographier des artistes de la nouvelle scène pour le projet Tombés pour la France à la Salle Pleyel : je voulais renouveler l'expérience ici, pouvoir documenter cette édition et faire ces photos. Au-delà du plaisir que j'ai à les faire, ce sont des rencontres, et passer de l'autre côté de l'objectif est aussi pour moi une petite vengeance (rires).

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Date : 27/07/2016 Heure : 12:22:57 Journaliste : Marine Normand

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Ce rôle de parrain ou de passeur, qui avait été amorcé par votre Carte Blanche à la Salle Pleyel, ce ne sont pas des rôles ou des appellations qui vous dérangent ? Etienne Daho : Il y a pire. C'est juste très difficile, soi-même, de se rendre compte de ce genre de choses. Tout artiste rêve de cela, et si c'est le cas, c'est génial. Mais j'ai du mal à l'intégrer. Je n'ai pas assez de recul. Cette année, un tiers de la programmation du MIDI Festival est française : était-ce un hasard ou une envie ? Frédéric Landini : C'est un peu un hasard de la programmation et de l'agenda. Le MIDI n'a jamais été un festival qui choisissait un groupe parce qu'il était anglo-saxon, nous n'avions pas ce besoin. Ce qui nous intéresse, c'est la vision du monde des artistes. Je crois que pour nous, cela s'explique par le fait qu'il y ait davantage de groupes français actifs dans la veine de ce que nous faisons. C'est peut-être aussi un cap pour nous et pour la scène française : on s'accorde enfin pleinement. Etienne, vous qui la photographiez depuis trois jours, à quoi ressemble cette nouvelle scène pop ? Etienne Daho : La photographie permet de se mettre tellement à nu… J'arrive à capturer quelque chose, et je le retrouve ensuite sur scène : tout ce qui se passe dans le studio photo devient flagrant une fois que les artistes se produisent. C'est très intéressant de passer de l'autre côté : je connais la difficulté d'être photographié, j'ai horreur de ça. Pour la plupart, ils sont très jeunes et n'ont pas conscience de leur image. C'est aussi joli : il y a des découvertes qui se font, des gens qui se découvrent sur les clichés. Y-a-t il un artiste avec qui il s'est passé quelque chose de spécial ? Etienne Daho : Pour le moment (l'interview a eu lieu dimanche 24 – ndlr), c'est toujours très intense, quel que soit le niveau de tension, parce qu'il faut répéter, faire les balances, parce que les séances photo sont toujours une corvée…Et puis je suis aussi musicien, je suis dans une situation particulière par rapport à eux, c'est une gêne qu'il faut dissiper, il faut qu'ils soient rassurés. Il n'y a aucune séance que je n'ai pas aimé, mais j'ai beaucoup apprécié celle avec Flavien Berger. Il est très charismatique, il dégage quelque chose de très fort. Globalement, c'est très agréable à faire. J'ai adoré Liss aussi, c'est très frais. Ils sont très jeunes, très pros, c'est assez étonnant. J'ai beaucoup apprécié aussi Lion Lime, que j'ai trouvé assez extraordinaire. La séance avait été vraiment forte, et je trouve ça très couillu et très beau de faire un guitare/batterie comme ça, ce n'est pas évident et ça m'a vraiment captivé, cette pureté. Vous avez eu un retour des groupes qui ont posé ? Franck Vergeade : Tout le monde est content. C'est un hasard que le festival ait une touche aussi française cette année. Pour eux c'est l'icône pop par excellence. Ce qui est drôle pour les étrangers, les Américains par exemple, comme Lion Lime, ignoraient complètement qui il est. Par l'écart générationnel, certes, mais aussi parce qu'Etienne est surtout populaire dans les pays francophones. Ce qui est le plus troublant pour eux, c'est de se retrouver devant l'objectif d'un chanteur, qui est dans sa lignée le plus populaire qui soit. Tout le monde ressort avec le sourire, il y a un échange ensuite qui se fait, dans la sélection de photos… Ces photos ont-elles vocation à être exposées prochainement ?

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Date : 27/07/2016 Heure : 12:22:57 Journaliste : Marine Normand

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Franck Vergeade : On réfléchit à les faire vivre de manière éditoriale. C'est une telle richesse pour nous, et pour le festival. Elles vont forcément déclencher d'autres choses. Au MIDI, il y a aussi une vraie rencontre des genres : L'impératrice tend vers le disco, Liss vers le r'n'b, etc. Peut-on encore cataloguer les artistes sous l'étiquette pop en 2016 ? Etienne Daho : La pop, c'est justement cet espace de liberté qui permet toutes les tentatives. Quand vous dites que vous faites du rock, les gens s'attendent à vous voir 20 ans après en cuir noir. Quand on fait de la pop, on peut utiliser toutes les couleurs différentes de la musique pour en faire quelque chose. Au départ, quand j'ai dit que je faisais de la pop, c'était une manière de me différencier : à l'époque, il n'y avait que, d'un côté, la grosse variété assez lourde et, de l'autre, le rock très traditionnel – c'était insoutenable. Je ne me sentais appartenir à rien et j'ai donc décrété bêtement que je faisais de la pop, parce qu'il fallait que je trouve mon espace. Ce rêve de pop que vous aviez en lançant le MIDI festival, est-il le même que vous retrouvez aujourd'hui sur la scène de la Villa Noailles ? Frédéric Landini : C'est la même démarche, trouver tous ces groupes, qu'ils soient dans cette vision. Après, nous avons fait des choses plus larges, comme un peu d'expérimental… mais c'est toujours pop. Il y a cette intention qui va vers les gens. Dans certains groupes venus au MIDI, il y avait ceux qui avaient cette vision, mais n'avaient pas cette rencontre avec le public. C'est une définition un peu étonnante, sur le fil du rasoir. Pour les anglo-saxons, la pop, c'est ce qui marche, ce qui est mainstream, et ici on est en train de définir un style qui va à la fois vers les gens, qui veut leur montrer quelque chose, mais qui n'a pas réellement de tenants et d'aboutissants très construits. Ça reste un fantasme, quelque chose d'un peu idéal. Dans une époque assez dure, n'a t-on pas ce besoin de pop ? Frédéric Landini : Je trouve que la musique a toujours un répondant exceptionnel à n'importe quelle situation. Qu'elle soit tendue, désespérée ou critique, la musique est toujours créative. Je pense que les gens ont envie de passer à autre chose dans beaucoup de domaines, mais que les artistes agissent en réaction et présentent leurs sentiments comme cela. Après, c'est un sentiment personnel, mais nous avons besoin des artistes et de la musique. Je pense que les artistes amènent quelque chose avec lequel ils ne peuvent pas faire autrement. Etienne Daho : La musique hédoniste est toujours une réponse à un climat un peu tendu. Justement, j'ai constaté, lors des deux soirées que nous avons passé au MIDI, qu'il y a quelque chose qui vient du lâcherprise, de l'abandon, avec cette musique qui fait du bien, qui fait plaisir. On sent qu'il y a beaucoup de tension à l'extérieur, et dans le cadre du MIDI c'est très doux, c'est très beau. J'ai photographié aussi le public : tous les gens sourient, c'est sublime. Il y a cet espace et cette vibration. Vous avez évoqué, cette année, un tournant pour le MIDI festival : comment est-il amené à évoluer dans les prochaines années ? Frédéric Landini : Le festival a besoin de trouver son format idéal, sa pérennité, sa promesse. C'est vrai que revenir à une programmation nocturne, électronique, mais aussi assez large en terme de représentation musicale, ce n'est pas toujours possible dans le type de lieu dans lequel on est aujourd'hui. Le festival doit imaginer son futur. C'est la douzième édition, on rentre dans la deuxième décennie du festival. Cela fera peutêtre l'objet d'un nouveau site, d'une nouvelle collaboration ou de partenaires différents. Le festival est prêt à faire nouveau saut.

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Date : 27/07/2016 Heure : 12:22:57 Journaliste : Marine Normand

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Vous pensez réitérer l'exercice de la présidence d'honneur ? Frédéric Landini : Oui je pense. Aujourd'hui, on est dans une histoire tellement forte avec Etienne qu'on a du mal à l'imaginer avec quelqu'un d'autre. Mais je pense que cette démarche pourrait être intéressante pour nous et pour d'autres invités. On aurait pu l'imaginer tout le temps avec lui, mais je pense qu'il faut varier les plaisirs. J'aimerais bien avoir un président d'honneur avec un studio d'enregistrement, qui ferait la même chose qu'Etienne, mais avec la musique. A suivre…

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LESINROCKS.COM page 1/7 27 juillet 2016 http://www.lesinrocks.com/2016/07/27/musique/etienne-daho-a-photographie-la-nouvelle-scene-musicale-au-midi-festival-11855857/ _______________________________________________________________________________________

LESINROCKS.COM page 2/7 27 juillet 2016 http://www.lesinrocks.com/2016/07/27/musique/etienne-daho-a-photographie-la-nouvelle-scene-musicale-au-midi-festival-11855857/ _______________________________________________________________________________________

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LESINROCKS.COM page 4/7 27 juillet 2016 http://www.lesinrocks.com/2016/07/27/musique/etienne-daho-a-photographie-la-nouvelle-scene-musicale-au-midi-festival-11855857/ _______________________________________________________________________________________

LESINROCKS.COM page 5/7 27 juillet 2016 http://www.lesinrocks.com/2016/07/27/musique/etienne-daho-a-photographie-la-nouvelle-scene-musicale-au-midi-festival-11855857/ _______________________________________________________________________________________

LESINROCKS.COM page 6/7 27 juillet 2016 http://www.lesinrocks.com/2016/07/27/musique/etienne-daho-a-photographie-la-nouvelle-scene-musicale-au-midi-festival-11855857/ _______________________________________________________________________________________

LESINROCKS.COM page 7/7 27 juillet 2016 http://www.lesinrocks.com/2016/07/27/musique/etienne-daho-a-photographie-la-nouvelle-scene-musicale-au-midi-festival-11855857/ _______________________________________________________________________________________

LESINROCKS.COM page 1/3 5 avril 2016 http://www.lesinrocks.com/2016/04/05/musique/le-midi-festival-2016-devoile-sa-programmation-sexy-11817497/ _______________________________________________________________________________________

LESINROCKS.COM page 2/3 5 avril 2016 http://www.lesinrocks.com/2016/04/05/musique/le-midi-festival-2016-devoile-sa-programmation-sexy-11817497/ _______________________________________________________________________________________

LESINROCKS.COM page 3/3 5 avril 2016 http://www.lesinrocks.com/2016/04/05/musique/le-midi-festival-2016-devoile-sa-programmation-sexy-11817497/ _______________________________________________________________________________________

Date : 18/07/2016 Heure : 12:59:20

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SélecTrax des meilleures soirées de la semaine #29 Trax vous fait sortir ! On vous offre sur un plateau d'argent le meilleur de nos bons plans et autres places à gagner de la semaine. Qui ? Surgeon, Juan Atkins, DJ Pete, Automat, Ben Sims, Christian Wünsch, Exal, Eastel, Alto Clark, AZF, Bagarre, Bas Mooy, Charlton, Lag, Parfait, Kyle Hall, Point carré, Danny Krivit, DJ Reverend P, D'julz, Praslesh... Où ? Paris, Berlin, Toulouse, Bordeaux... Suivez le guide.

Pour tenter de gagner votre place pour l'une ou plusieurs des soirées ci-dessous, il suffit d'envoyer un mail à concours@traxmag.com avec pour objet la date et le nom de la soirée. Bonne chance !

Jeudi 21 juillet

[Berlin] Tresor - Tresor 25 Years Festival Avec Juan Atkins, Surgeon, DJ Pete, Automat...

Plus d'informations // Gagnez vos places

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Date : 18/07/2016 Heure : 12:59:20

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Midi Festival 2016 [France - Hyères] Date : Du 22 au 24 juillet Video: http://fr.traxmag.com/article/34966-selectrax-des-meilleures-soirees-de-la-semaine-29 Le lieu : Villa Noailles, Hyères Line up : Paradis, Leon Vynehall, Flavien Berger, L'Impératrice, Liss, Mawimbi, Lionlimb, Africaine 808, Neue Grafik, Menage a trois, Lauren Auder, Sweat, Malcolm... Le + : Le meilleur moyen de re-découvrir la French Riviera et le meilleur des artistes de ce line-up de haute volée ! Plus d'informations

Acontraluz Festival [France - Marseille] Date : du 22 au 24 juillet Video: http://fr.traxmag.com/article/34966-selectrax-des-meilleures-soirees-de-la-semaine-29 Le lieu : Sur les Plages du Prado. Line up : AllttA, Andre Bratten, Audion aka Matthew Dear, Claptone, D.K./45 ACP, Edu Imbernon, Kölsch, LeMarquis, Locked Groove, Tale Of Us… Le + : Vue sur la mer et sur le sublime MUCEM. Plus d'informations

Retrouvez également notre guide ultime des meilleurs festivals de l'été 2016 ! Que ce soit les pieds dans l'eau ou dans les ténèbres d'une warehouse, assurez-vous d'être au meilleur endroit, au meilleur moment. Video: http://fr.traxmag.com/article/34966-selectrax-des-meilleures-soirees-de-la-semaine-29

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MIDI NIGHTS : LE MIDI FESTIVAL (RE)MET L'ACCENT SUR LA MUSIQUE ÉLECTRONIQUE Le MIDI Festival est une vraie institution dans le Var. En douze éditions, le festival a toujours su faire preuve d'un regard affûté avec des programmations presque prémonitoires. Voilà deux ans que les MIDI Nights, les soirées consacrées à la musique électronique, avaient disparu. Elles reviennent cette année, du 22 au 23 juillet, plus fortes que jamais en compagnie de la Red Bull Music Academy. Midi Festival 2012 - Hyères French Riviera - Of cial ... Partages

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Date : 04/08/2016 Heure : 19:01:13

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Le Midi Festival : On a dansé chez Robert Mallet Stevens

Du 22 au 24 Juillet se tenait à Hyères dans le jardin Nord de la Villa Noailles , l’incontournable MIDI FESTIVAL . Cette 12 ème édition, présidée par Etienne Daho mettait à l’honneur une programmation sexy dédiée à la jeune garde française. A l’affiche : le sublime sextuor parisien L’impératrice , l’unique duo formé par Paradis et l’incroyable léviathan, Flavien Berger . LA NOUVELLE GARDE FRANCAISE A L’HONNEUR Pour cette 16 eme édition, la programmation était pointue et concentrée sur l’émergence de la nouvelle garde. Cinq groupes français étaient présents à l’affiche, soit un tiers des groupes présentés pour cette édition: L’impératrice, Flavien Berger, Requin chagrin, Paradis et Keep Dancing Inc . Chacun dévoilait au public son ADN particulière: La pop classieuse de l’impératrice, Keep Dancing Inc et son « cold zouk », la french pop de Requin Chagrin et l’atypique Flavien Berger qui clôturait lla soirée du vendredi avec son éblouissant « rockabilly électronique ».La scène émergente londonnienne était également bien présente sur la scène de la Villa Noailles représentée notamment par le groupe Pumarosa . LE RETOUR DES MIDI NIGHTS Cette édition était marqué par le retour des MIDI NIGHTS, absents depuis deux ans, les midi nights sont proposées aux festivaliers pour une deuxième partie de soirée de 23h à 3h30. Cette année le midi night se déroulait sur la route des Marais sous un chapiteau, près du parking de la fête foraine Magic World ( qui n’a de magique que le nom..).Cadre assez décevant après avoir gouté à la pinède de la Villa Noailles. FOCUS SUR LA SOIREE D’OUVERTURE

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Date : 04/08/2016 Heure : 19:01:13

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Sur le rythme saccadé du chant des cigales, nous arrivons à la Villa Noailles . Il est 19h et le week end commence. Le soleil couchant permet de contempler l’architecture symbole du mouvement moderne, oeuvre de l’architecte Robert Mallet-Stevens créee en 1928. Le lieu est chargé d’histoire, la vue sur la ville imprenable. Nous avançons vers le jardin nord de la Villa. L’air est chaud, le vin rosé du bar aussi. Pour manger, le choix se restreint à un sandwich sans saveur ou un mauvais hot dog. Un stand propose un stock de tee shirts des éditions précédentes. Nous nous dirigeons vers la scène. Les cigales lèguent la place au premier concert. Les premiers festivaliers se rapprochent doucement. Le jeune trio aux accents french plante le décor en nous offrant son tube Adélaide qui l’a révélé au grand public. C’est une réussite. S’en suivent Le Chagrin , Rose ou encore Ciao Rubello. Aux bébés requins succède Lionlimb , duo formé par les américains Stewart Bronaugh et Joshua Jaegerqui. Le Raisonne dans la pinède, le premier album Shoo du groupe aux sonorités 70’s et aux envolées groove . La nuit tombe et les londoniens du groupe Pumarosa balancent leur excellent single Prestes (2015), orchestré l’envoutante voix d’isabel Munoz Newsome. Le public reste sage, puis arrive le tant attendu Flavien Berger, bouquet final de la soirée d’ouverture.Un océan rouge illumine le pin centenaire qui surplombe la scène, le jeune léviathan entraine la foule dans sa fête noire , et quitte la scène pour se joindre aux festivaliers. Il parvient à faire asseoir le public, Gravité nous entraine, le temps est suspendu. Le concert est réussit, mais passe en un éclair.Il est minuit, pas le temps de boire une dernière bière, le public est invité à quitter les lieux pour rejoindre la deuxième partie de la soirée au Midi Night à quelques kilomètres.La bas, l’ambiance est timide et la lumière blafarde. On reste un peu sur notre fin, mais on a quand même dansé « chez Robert Mallet Stevens » .

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FRANCETVINFO.FR page 1/2 22 juillet 2016 http://www.francetvinfo.fr/culture/musique/le-midi-festival-l-emergence-sous-l-egide-d-etiennedaho_1720279.html _______________________________________________________________________________________

FRANCETVINFO.FR page 2/2 22 juillet 2016 http://www.francetvinfo.fr/culture/musique/le-midi-festival-l-emergence-sous-l-egide-d-etiennedaho_1720279.html _______________________________________________________________________________________

FRANCEINTER.FR page 1/2 5 juillet 2016 https://www.franceinter.fr/emissions/back-back/back-back-05-juillet-2016 _______________________________________________________________________________________

Date : 22/07/2016 Heure : 21:36:56 Journaliste : Yann Bertrand

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Le MIDI Festival, l'émergence sous l'égide d'Etienne Daho musique par Yann Bertrand mercredi 6 juillet 2016 11:54, mis à jour le vendredi 22 juillet 2016 à 06h00

Le MIDI Festival a notamment accueilli le groupe François and the Atlas Mountains, en 2014 © Sébastien Hirel Le MIDI Festival fête sa douzième édition avec un président d'honneur d'exception, Etienne Daho, qui a accepté d'accompagner ce rendez-vous qui ouvre ses portes ce vendredi à Hyères, et pour trois jours. Avec une programmation pointue et très axée sur la nouvelle scène pop française, le MIDI Festival est devenu un événement à part, loin des grosses machines de l'été. C'est l'histoire d'une proposition qu'il n'avait pas pu honorer il y a sept ans, faute de temps. Mais cette fois, Etienne Daho sera bien à Hyères, président d'honneur du MIDI Festival. "J'ai ma place dans cette histoire, cette aventure, j'ai envie d'y contribuer" (Etienne Daho) Flavien Berger, mais aussi Paradis, Requin Chagrin ou l'Impératrice, de jeunes têtes d'affiche françaises en voie d'éclosion, en concert dans les jardins baignés de soleil de la Villa Noailles. Des enfants d'Etienne Daho en quelque sorte, à la fois dans l'esthétique et l'attitude. Vidéo:http://www.youtube.com/embed/s4FHOkJb6GU?autoplay=0

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NOVA CLUB Avec David BLOT Lundi-Vendredi 19H30 Toutes les nouveautés musicales, toutes les pépites, tous les trésors de la Nova discothèque présentées en une heure trente chrono par David BLOT qui a réuni autour de lui une escouade d'oreilles averties. Dernier épisode ci-dessous

8 juin, 2016 - 19:30

Etienne Daho et le Midi Festival La programmation de ce festival pas loin de Toulon à de quoi vous faire baver : Animal Collective et Caribou en 2007, Wu Lyf en 2010, Alt-J en 2011 et Bon Iver en 2012 pour n'en citer que quelques uns. Ce soir, le Nova Club de David Blot se mettait à l'heure de Hyères en recevant le programmateur du Midi festival (http://www.midi-festival.com/) , Frédéric Landini, ainsi que le président d'honneur de cette édition, le très grand Etienne Daho. (http://www.midi-festival.com/midi-festivalhyeres/daho-x-midi/) Le festival organisait ce soir au Point Éphémère sa soirée de lancement Paris Riviera (http://www.midi-festival.com/midi-concerts/) ce mercredi 8 juin, de 20h30 à 1h00. Il y aura le groupe britannique Formation et les parisiens de Keep Dancing Inc., ainsi que quelques MIDI DJs pour fêter le retour du soleil. Le Midi Festival se déroulera à Hyères (83) les 22, 23 et 24 juillet avec la relève pop composée de Flavier Berger, (http://www.midifestival.com/midi-festival-hyeres/programmation/) L'Imperatrice ou Paradis (http://www.midi-festival.com/midi-festival-hyeres/programmation/) . THE STROKES Oblivius (https://geo.itunes.apple.com/us/album/oblivius/id1114885610?i=1114885700&mt=1&app=music) TRAVI$ SCOTT Pick Up The Phone (https://geo.itunes.apple.com/us/album/pick-up-the-phone-feat.-quavo/id1120778741?i=1120778748&mt=1&app=music) EMICIDA Baiana feat. CAETANO VELOSO (http://www.amazon.fr/gp/product/B01ECDA4PG/ref=as_li_qf_sp_asin_il_tl? ie=UTF8&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=B01ECDA4PG&linkCode=as2&tag=novaplanet0c-21)

AHEO Poze CHANCE THE RAPPER All Night DNTEL Snowshoe (https://geo.itunes.apple.com/us/album/snowshoe/id1100172127?i=1100172466&mt=1&app=music) ABEL LIMA Corre Riba, Corre Baixo (https://geo.itunes.apple.com/us/album/corre-riba-corre-baixo/id1110693168?i=1110694042&mt=1&app=music) BELLES COMBO Coeur A Moin (https://geo.itunes.apple.com/us/album/c-ur-a-moin/id1110403060?i=1110403939&mt=1&app=music) PARADIS Toi & Moi (http://www.amazon.fr/gp/product/B01BK78ZR6/ref=as_li_qf_sp_asin_il_tl? ie=UTF8&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=B01BK78ZR6&linkCode=as2&tag=novaplanet0c-21)

L'IMPERATRICE Vanille Fraise JAN & DEAN It's Easy as One Two Three (https://geo.itunes.apple.com/us/album/its-as-easy-as-1-2-3/id725823087?i=725824360&mt=1&app=music) ARTHUR RUSSELL Platform of The Ocean (https://geo.itunes.apple.com/us/album/the-platform-on-the-ocean/id905117652?i=905117679&mt=1&app=music) TALKING HEADS Born Under Punches (https://geo.itunes.apple.com/us/album/born-under-punches-heat-goes/id300948043?i=300948048&mt=1&app=music) FORMATION Pleasure (https://geo.itunes.apple.com/us/album/pleasure/id1098876127?i=1098876298&mt=1&app=music) Nova Club

Date : 19/07/2016 Heure : 16:39:59

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Nova en direct du Midi Festival de Hyères ! Le 22/07/2016 dans Emission spéciale depuis le Midi Festival Camille Diao et Jean Morel couvre le festival pendant deux jours.

Après Aix la veille, voilà que Camille Diao et Jean Morel font un crochet par Hyères à l'occasion du Midi Festival. Les vendredi 22 et samedi 23 juillet, ils prendront l'antenne de 20h à minuit pour vous faire vibrer pas loin de la mer, de la villa Noailles et surtout, des concerts. Ce vendredi, ils auront à leurs micros Requin Chagrin et son indie pop pêchue, le duo américain Lionlimb, les Londoniens de Pumarose et notre Flavien Berger national. Le Midi Festival, les 22, 23 et 24 juillet à Hyères.

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VAR MATIN Date : 23 JUIL 16 Journaliste : Fred Dumas

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 66757

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Êtienne Daho: «Mon êpisode hyérois restera ! » Interview Le chanteur sera photographe pendant le Midi Festival jusqu'à dimanche. Il assurera son rôle de président d'honneur de l'édition 2016 : « Grand témoin, je préfère », confie-t-il I arrive a la Villa Noailles, lunettes sur le nez et tee-shirt « Saint-Etienne ». « Bonjour... Êtienne », dit-il en se présentant avec un mélange de naturel immédiat et de retenue. De passion, aussi, quand il parle des siennes : la musique, le live et la photographie. Interview du fer de lance de la French Pop... bien avant que le terme n'ait ete inventé.

Beaucoup d'artistes de la nouvelle scène française revendiquent votre influence. C'est flatteur? Bien sûr maisj'aime me fondre dans un evenement pour mieux le capter L'embêtant, c'est que, souvent, les gens sur scène me reconnaissent quand je fais des photos Et cela cree parfois des scènes bizarres (rires) lissoni surpris, gênes Et puis, ayant ete plus souvent de l'autre côte, ie sais ce que c'est que d'être pris en photo en plein concert

Alors, vos premières impressions hyéroîses ? Êtienne Daho «Incroyables1 Je suis arrive en train jeudi soir a Toulon et, déjà, toute l'ambiance y était une douceur, une lumiere et un climat du sud unique C'est la premiere fois que je viens dans le Var, a l'invitation de Frederic Landini (fondateur du festival) ll m'avait parle du Midi en 2009 maîs nos agendas ne concordaient pas Cette annee, ça tombait pile et c'est une joie de venir passer quelques jours avec vous Je découvre tout le bord de mer et cette Villa Noailles tellement surprenante Je suis très réceptif a la beaute d'un lieu J'ai visite une partie de la Villa des mon arrivée et je vais continuer Maîs, la, je vais de surprise en surprise, ou que j'aille Hiersoir, la pluie s'est invitée quelques minutes pendant la soirée Et aujourd'hui, tout est clair et ensoleille La chaleur humaine des gens m'a aussi immédiatement marque La programmation des groupes

Ëtienne Daho (ici avec Frédéric Landini, fondateur du festival) sera le témoin privilégié du 12e Midi Festival. Aux premières loges à la Villa Noailles... et appareil photo en mains ! (Photo Laurent Martinat) est très française cette annee. Un hommage? Non, ce sont des artistes différents dont certains que je connais déjà et d'autres que je vais decouvrir Chaque jour, je vais fixer en photos les prestations de chacun et mettre en ligne les images sur un blog du magazine Les Inrockuptibles Ce sera un portfolio quotidien de mon escapade hyeroise J'apprécie

beaucoup Flavien Berger, le groupe Paradis et l'idée, c'est d'avoir ce double regard sur les concerts a la fois comme spectateur et comme photographe J'aime attendre le bon moment pour déclencher mon appareil l'effet de surprise, l'accident qu'ils peuvent m'offrir Et puis une belle photo donne toujours une belle image d'un spectacle C'est un instantané,

un moment grave A l'inverse, une mauvaise photo, c'est une mauvaise pub pour un evenement Et dieu sait si c'est difficile actuellement de faire venir les gens aux spectacles Alors, autant que la représentation soit intéressante, esthetique, belle Maîs ici, je vais avoir l'embarras du choix car, ou que mes yeux se posent, il y a de la magie

Cette passion pour la photo est récente ? Pas du tout i J'ai fait de la photo bien avant mon premier album Des 14 ans, je prenais des cliches avec un petit appareil en Bretagne Puis, je suis passe de l'autre côte du miroir en embrassant la carriere de chanteur et musicien Maîs l'aime toujours ça et cette opportunité a Hyeres est tombée du ciel i Avec tout ce que je vois et que je vis, mon episode hyérois restera Ilva nourrir mes projets Je suis en pleine écriture d'album en ce moment Je n'écoute pas beaucoup de musique car je suis moî même plonge dans la mienne Apres Hyeres et l'été, ce sera travail non-stop, alors? Oui i Mëme avant septembre C'est pourquoi, je profite des bonnes vibrations hyéroîses» PROPOS RECUEILLIS PAR FRED DUMAS

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VAR MATIN Date : 24 JUIL 16

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 66757

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BABE AU MIDI FESTIVAL Gerard Black, Amaury Ranger, Michael Marshall et Thomas Ojden prendront possession de la Villa Noailles ce soir. Le jroupe franco écossais vous enchantera avec des sons jazz, pop, british-folk et êlectro. Ils partageront l'affiche avec Keep Dancinj Inc., Ménage à trois et l'Impératrice.Whats dsc?

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VAR MATIN Date : 24 JUIL 16 Journaliste : F. D.

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Hier soir

Jain confirme son nouveau statut à Puget-sur-Argens

omplet depuis des semai nes puisqu attendu par ^» des fans de plus en plus nombreux le concert de Iam hier soir au Mas des Escaravatiers de Huget sur-Argens figurtra a coup sur au lut parade des t

temps forts de la saison rnusi cale \aroise Lauteur compositrice i n t e r prete est la nouvelle attraction nclassable cle la scène française et ce n est pas usurpe Electrique esthetique entrai

nante la Toulousaine de 24 ans en fevrier dernier a diffuse ses notes pop electro Un album et une musique hip-hop et africaines que le d ailleurs beaucoup plus cologiand public a plébiscitées sans res que sa tenue de scène feti tarder son premier album inti- che ftA&Zanaka sorti Ie b no\embre De I entêtant et remuant Come a 2015 a ete certifie disque dor la pépite du moment Makeba

Iam n a pas deçu car son univers musical se prete a merveille au cadre intimiste et enchanteur du Mas «I fa PLU LommL VUL garnde famille» selon elle Prochain rendez \ GUS Feu'Chatterton mercredi 27 juillet

Brigitte était à la fête à Solliès-Pont

Le groupe Sweat a lance La soirée Sagement.

; Photo Alex Wentzy)

Le duo Brigitte a mis un terme a sa tournée au Festival du Château. (Photo va ecie Le Parc)

Midi Festival fiait onduler Hyères

Le jour de la sainte Brigitte (23 juillet) Ie duo Brigitte était programme hier soir en cloture du Festival du Chateau de SolliesPont Autre honneur reserve aux fans \ arois ce concert était celui mettant im terme a une tournée de 18 mois entamée apres la sortie de I albums bouche que veux-tu Har momes aériennes glamour et sensualité étaient les maître mots de cette epopee

Temps mitigé pour la deuxieme soirée de Midi Festival a Hyeres ou s affichaient hier soir Lauren Auder Sweat Liss Drones Club et - les stars du soir le groupe français Paradis a 23 heures Dans le public masse sous les pins de la Villa Nodilles lc chanteur Etienne Daho était guette lui qui photographie pour un magazine culturel son sou\ emr

musicale Maîs les deux jeunes femmes - S> Lvie Hoarau et Aurelie Saada - ont aussi su s évader des sentiers battus vaporeux pour des compositions plus rythmées et colorées évoquant Minnie Ripperton Diana Ross Donna Summer Roy Ayers ou Mu lalu Astatkc En premiere partie Buzz le Groupe a fait le show cette formation rock compte deux anciens membres de Trust

du Midi J016 ll était la Discret A. partir de minuit La petite foule s est déplacée vers la route des Marais pour une Midi Night pas loin de la mer ou quatre artistes djs musiciens ont lythme la nuit Ce soir derniere salve avec au programme quatre artistes ct groupes en «live a la \illa Noailles F D

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Date : 22/07/2016 Heure : 16:33:32 Journaliste : F. D.

www.varmatin.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 1/1

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Etienne Daho confie ses impressions hyéroises Etienne Daho découvre le Var et Hyères à l'occasion du festival Midi et il a été séduit.

Etienne Daho Photo L. M. Président du 12 ème festival Midi, à Hyères, qui commence ce vendredi soir, Etienne Daho sera l'invité d'honneur et photographe de l'édition 2016 pour immortaliser les artistes qui vont se succéder jusqu'à dimanche. Le Rennais est Hyérois le temps d'une escapade enchantée au bord de la Méditerranée: "Partout où je pose mes yeux depuis mon arrivée, il y a une magie", avoue-t-il. Musique, arts, Villa Noailles, travail et dépaysement: retrouvez l'interview intégral ce samedi dans votre édition Var-matin Hyères.

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VAR MATIN Date : 23 JUIL 16

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 66757

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HYËRES Midi Festival A partir de 21 h, Keep Dancing Inc, Menage a trois, L'impératrice a la Villa Noailles Tarif et info www midi festival com

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VAR MATIN Date : 23 JUIL 16

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 66757

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Midi Festival -Villa Noailles a partir de 19 h, Lauren Auder, Liss, Sweat, Drones Club, Paradis - Midi Night au Casino des Palmiers.de23 haBhso, Malcolm, La Mverte, Africaine SOS, Mawimbi Tarif et info www midi festival com

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VAR MATIN Date : 23 JUIL 16 Journaliste : Fred Dumas

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Bassin hyérois - Gapeau LOISIRS

Étienne Daho: «Mon épisode hyérois restera ! » Interview Le chanteur sera photographe pendant le Midi Festival jusqu'à dimanche. Il assurera son rôle de président d'honneur de l'édition 2016 : «Grand témoin, je préfère», confie-t-il Beaucoup d'artistes de la nouvelle scène française revendiquent votre influence. C'est flatteur? Bien sûr maîs j'aime me fondre dans un evenement pour mieux le capter L'embêtant, c'est que, souvent, les gens sur scene me reconnaissent quand je fais des photos Et cela cree parfois des scènes bizarres (rires) Ils sont surpris, gênes Et puis, ayant ete plus souvent de l'autre côte, je sais ce que c'est que d'être pris en photo en plein concert

I arrive à la Villa Noailles, lunettes sur le nez et tee-shirt « Saint-Etienne ». « Bonjour... Étienne », dit-il en se présentant avec un mélange de naturel immédiat et de retenue. De passion, aussi, quand il parle des siennes : la musique, le live et la photographie. Interview du fer de lance dè la French Pop... bien avant que le terme n'ait été inventé.

Alors, vos premières impressions hyéroises? Étienne Daho «Incroyables'Je suis arrive en train jeudi soir a Toulon et, déjà, toute l'ambiance y était une douceur, une lumiere et un climat du sud unique C'est la premiere fois que je viens dans le Var, a l'invitation de Frédéric Landim (fondateur du festival) ll m'avait parle du Midi en 2009 maîs nos agendas ne concordaient pas Cette annee, ça tombait pile et c'est une joie de venir passer quèlques jours avec vous Je découvre tout le bord de mer et cette Villa Noailles tellement surprenante Je suis tres réceptif a la beaute d'un lieu J'ai visite une partie de la Villa des mon arrivée et je vais continuer Maîs, la, je vais de surprise en surprise, ou que j'aille Hier soir, la pluie s'est invitée quèlques minutes pendant la soiree Et aujourd'hui, tout est clair et ensoleille La chaleur humaine des gens m'a aussi immédiatement marque La programmation des groupes est très française cette année.

Étienne Daho (ici avec Frédéric Landini, fondateur du festival) sera le témoin privilégié du 12e Midi Festival. Aux premières loges à la Villa Noailles... et appareil photo en mains ! (Photo Laurent Martinat)

Un hommage? Non, ce sont des artistes différents dont certains que je connais déjà et d'autres que je vais decouvrir Chaque jour, je vais fixer en photos les prestations de chacun et mettre en ligne les images sur un blog du magazine Les Inrockuptibles Ce sera un portfolio quotidien de mon escapade hyeroise J'apprécie beaucoup Flavien

Berger, le groupe Paradis et l'idée, c'est d'avoir ce double regard sur les concerts a la fois comme spectateur et comme photographe J'aime attendre le bon moment pour déclencher mon appareil l'effet de surprise, l'accident qu'ils peuvent m'offrir Et puis une belle photo donne toujours une belle image d'un spectacle C'est un instantané, un moment

grave A l'inverse, une mauvaise photo, c'est une mauvaise pub pour un evenement Et dieu sait si c'est difficile actuellement de faire venir les gens aux spectacles Alors, autant que la représentation soit intéressante, esthetique, belle Maîs ici, je vais avoir l'embarras du choix car, ou que mes yeux se posent, il y a de la magie

Cette passion pour la photo est récente? Pas du tout i J'ai fait de la photo bien avant mon premier album Des 14 ans, je prenais des cliches avec un petit appareil en Bretagne Puis, je suis passe de l'autre côte du miroir en embrassant la carriere de chanteur et musicien Maisj'aime toujours ça et cette opportunite a Hyeres est tombée du ciel! Avec tout ce que je vois et que je vis, mon episode hyérois restera ll va nourrir mes projets Je suis en pleine écriture d'album en ce moment Je n'écoute pas beaucoup de musique car je suis moi même plonge dans la

Après Hyères et l'été, ce sera travail non-stop, alors? Oui i Même avant septembre. C'est pourquoi, je profite des bonnes vibrations hyéroises» PROPOS RECUEILLIS PAR FRED DUMAS

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VAR MATIN Date : 22 JUIL 16

Périodicité : Quotidien OJD : 66757

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Vite tu à Hyères Villa Noailles : En raison du festival Midi, la villa ouvrira exceptionnellement aujourd'hui de 14 h a 19 h

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VAR MATIN Date : 20 JUIL 16

Périodicité : Quotidien OJD : 66757

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•nbref La programmation du Midi Festival Le Midi Festival qui aura lieu les 22,23 et 24juillet, la ville accueillera trois jours de concerts sur deux lieux, la Villa Noailles et le Casino des Palmiers - Vendredi 22 Juillet : Requin chagrin, Lionlimb, Pumarosa et Flavien Berger (Villa Noailles), Elijah, Neue Grafik et Leon Vynehall (Midi Night au Casino des Palmiers) -Samedi 23juillet: Lauren Auder, Liss, Sweat, Drones Club, Paradis (Villa Noailles), Malcolm, La Mverte, Africaine 808, Mawimbi (Midi Night au Casino des Palmiers) - Dimanche 24 juillet: Keep Dancing Inc, Menage a trois, L'impératrice (Villa Noailles)

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VAR MATIN Date : 19 JUIL 16 Journaliste : Fred Dumas

Périodicité : Quotidien OJD : 66757

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Hyères

Trois jours de musique sucrée-saléeauMidiFestival Sous l'égide d'Etienne Daho, président de l'édition, le festival hyérois alterne groupes français et artistes anglo-saxons à partir de vendredi à la Villa Noailles et sur la route des Marais idi Festival étend ses voiles sur Hyères de vendredi à dimanche prochains Aucune annulation prévue maîs un grand week-end de musique et de découvertes sous le haut patronage d'Etienne Daho, président et invité d'honneur de l'édition 2016 Le festival hyérois débute vendredi soir avec Requin Chagrin, sensation pop du moment, à la Villa Noailles à partir de 20 h, suivi de Lionlimb, Pumarosa et Flavien Berger, autre nom «qui tourne» sur la scène française Le soir même, sur la route des Marais, la première Midi Night va résonner avec Ehjah, Neue Grafik et Léon Vynehall qui vont se succéder jusque tard dans la nuit Le lendemain, samedi, Lauren Auder ouvre le bal à la Villa dès 19 h puis Sweat, LJSS, Drones Club et Paradis compléteront l'affiche la plus chargée de cette edition Le groupe Paradis, très demande cet été, est bien décidé à s'imposer lors de cette seule date dans le sud Côté Midi Night, le festival accueille Malcolm, La Mverte, Africaine 808 et Mawimbi côté littoral

Etienne Daho, mais pas en concert ! Enfin, dimanche, la soirée débute à 20 h à Noailles avec Keep Dancing Inc, Ménage à Trois, Babe et l'Impératrice bi les artistes français seront nombreux cette année au

Midi, c'est que le grand parrain, Étienne Daho, foulera le sol hyérois durant toute la durée du festival Pour autant, attention aucun concert ou set acoustique n'est prévu avec le Rennais préféré des Français II sera la pour un projet « Daho X Midi » maîs on n'en saura pas davantage «Sa présence est importante car Étienne Daho symbolise, à lui seul, le rêve pop que le Midi imagine chaque année depuis 2005», explique Frédéric Landini fondateur et grand gourou de l'événement "Et ça tombe bien cette douzième édition est marquée par une large représentation de la scène française, Paradis, Flavien Berger, Requin Chagrin, Llmpératrice, qui doit tant au Rennais '•>

Festival à taille humaine...

Le groupe Requin Chagrin ouvre le festival 2016, vendredi soir à la Villa Noailles.

(Photo DR)

De toute façon, la tradition est, ici, de laisser les artistes évoluer en toute quiétude entre les différents lieux de la manifestation Là, nous ne sommes ni à Glastonbury, ni au Mamsquare' Le festival reste à « taille humaine » et y tient Lom des grosses machines estivales La icoolitude» y est la règle La découverte de la nouvelle garde musicale aussi FRED DUMAS

Rens et tarifs: www.midi-festival.com

Paradis se fait un nom et se produit samedi soir à la Villa Noailles.

{Photo DR)

Daho sera là et bien là...mais pas en concert ! En président. {Photo DR)

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VAR MATIN Date : 07 JUIL 16

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 66757

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Hyères EnJuef La programmation du Midi Festival Le Midi Festival aura lieu les 22, 23 et 24 juillet La ville accueillera trois jours de concerts en deux lieux la Villa Noailles et le Casino des Palmiers Au programme: -Vendredi 22 juillet: Requin chagrin, Lionhmb, Pumarosa et Flavien Berger (Villa Noailles), Elijah, Neue Grafik et Leon Vynehall (Midi Night au Casino des Palmiers) - Samedi 23 juillet : Lauren Auder, Liss, Sweat, Drones Club, Paradis (Villa Noailles), Malcolm, La Mverte, Africaine SOS, Mawimbi (Midi Night au Casino des Palmiers) -Dimanche24 juillet: Keep Dancing Inc , Menage a trois, L'impératrice (Villa Noailles)

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VAR MATIN Date : 05 JUIL 16

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 66757

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Le plus pop: Midi Festival htienne IJaho invite 1 Le chanteur rennais sera invité d'honneur de l'édition 2016 (du 22 au 24 juillet) de ce festival qui révèle les jeunes pousses de la pop et du rock français et international Cette année, la -New french touch » est aux manettes avec Requin Chagrin (qui monte, qui monte ), Flavien Berger, Paradis, Babe Aux concerts à la Villa Noailles succèdent des Midi-Nights pour faire la fête sur le parking du Magic World jusqu'au milieu de la nuit Des djs se relayent pour faire découvrir une scène électro riche Maîs pas de tête d'affiche rock cette année

Le groupe Requin Chagrin produit son petit effet sur la scène alternative. En concert à la Villa Noailles fin juillet, sous les yeux d'Etienne Daho. (Photos DR)

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VAR MATIN Date : 23 JUIN 16

Périodicité : Quotidien OJD : 66757

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« Etienne Daho va découvrir Midi Festival, Noailles et Hyères en même temps ! » A la tête du Midi Festival depuis sa création, Fred Landini jongle avec les artistes, les lieux et la composition de ces trois jours (et nuits) complets consacrés aux « artistes en développement » en pop, électro et chanson. En amont du 22 juillet, date de départ de Midi Festival 16, il revient sur la nouveauté de cette année. Daho président d'honneur du festival 2016 ? Pourquoi maintenant et pourquoi lui ? Parce qu'il représente bien la pop française qu'on a toujours aimée. Depuis des années, il aime aussi la philosophie de Midi Festival qui met en lumière des talents musicaux en devenir. Nous nous étions croisés en 2009 mais son agenda l'empêchait de venir à Hyères. Cette année, ça tombait pile ! Etienne Daho sera donc là du début à la fin du festival mais ne donnera pas de concert. Il découvrira Midi Festival, la Villa Noailles et Hyères en même temps. Et compte réaliser un travail photographique personnel.

tombe très bien car Daho pourra porter son regard sur ces formations nouvelles, fl est vrai que beaucoup d'AngloSaxons se sont succédé durant les éditions précédentes au Midi. Mais, actuellement, la scène française bouge bien et ses fers de lance se devaient de nous rejoindre. Requin Chagrin, Flavien Berger, Paradis... Autant d'artistes qui vont créer l'événement. Pour autant, notre scène reste internationale, comme chaque année. L'an dernier, le festival avait attiré I 800 spectateurs, espérez-vous faire mieux cette année ? fl y a des chances car, depuis deux ans, les Midi Nights avaient disparu. Et elles drainent énormément de monde, fl n'est donc pas impossible qu'on batte notre record cette année...

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Sinon, quelles sont les nouveautés 2016 de cette édition ? Deux lieux seront emblématiques : la Villa Noailles, comme chaque année, avec des concerts tous les jours de 19 h à minuit. Puis deux Midi Nights qui se dérouleront sur la route des Marais, près du Kiddy Parc sur le grand plateau qui accueille les puces le dimanche. Nous y dresserons un grand chapiteau pour des sets de Djs jusqu'à 3 h 30 du matin. Et côté affiche, les Français débarquent en force ? Oui, mais ça n'était pas une volonté délibérée de notre part. Cela s'est fait naturellement. En même temps, cela

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VAR MATIN Date : 02 JUIN 16

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 66757

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Et Midi Festival s'offre Etienne Daho ! Etienne Daho viendra fouler le sable hyerois, du 22 au 24 juillet, pour l'édition 2016 du Midi Festival dont il sera le president d'honneur C'est un hôte de choix et une «belle prise artistique» pour les organisateurs de ce rendez vous qui mixe pop, electro et rock Depuis 2005, le Midi fait connaître de nouveaux talents et concocte une programmation entre avant garde et têtes d'affiche Cette annee, ça tombe bien les artistes Français seront nombreux sur la scene de la Villa Noailles Paradis, Flavien Berger, Requin Chagrin Et qui mieux qu'Etienne Daho pour soutenir ces «jeunes pousses » '

Le « Président Daho » sera cet été à Hyères.

(Photo DR)

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VAR MATIN Date : 02 JUIN 16

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Grand Toulon LOISIRS Et Midi Festival s'offre Etienne Daho ! Etienne Daho viendra fouler le sable hyerois, du 22 au 24 juillet, pour l'édition 2016 du Midi Festival dont il sera le president d'honneur C'est un hôte de choix et une «belle prise artistique» pour les organisateurs de ce rendez vous qui mixe pop, electro et rock Depuis 2005, le Midi fait connaître de nouveaux talents et concocte une programmation entre avant garde et têtes d'affiche Cette annee, ça tombe bien les artistes Français seront nombreux sur la scene de la Villa Noailles Paradis, Flavien Berger, Requin Chagrin Et qui mieux qu'Etienne Daho pour soutenir ces «jeunes pousses » '

Le « Président Daho » sera cet été à Hyères.

(Photo DR)

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MIDI Festival 2016 - La Nuit Magazine 22 juillet à 18 h 30 min - 24 juillet à 23 h 59 min | 10€ à 70€ Données cartographiques Plan Satellite MIDI Festival 2016 - 22, 23 et 24 juillet Rendez-vous à la Villa Noailles à Hyères pour trois soirs de concerts et Route des Marais pour le retour de 2 MIDI Nights ! Au programme : Vendredi - Villa Noailles / Requin Chagrin - Lionlimb - Pumarosa - Flavien Berger Route des Marais / Elijah Dilo - Neue Graﬁk - Leon Vynehall Samedi - Villa Noailles / Lauren auder - LISS - Sweat - Drones Club - Paradis (live) Red Bull Music Academy présente MIDI NIGHT - Route des Marais Mawimbi - Africaine 808 - La Mverte - Global Warming Records Dimanche - Villa Noailles / Keep Dancing Inc - Ménage à Trois - L'Impératrice - *programmation en cours* Infos : http://bit.ly/1oxsXTQ

À propos

Média culturel, La Nuit Magazine est le point d’ancrage de plusieurs projets à vocation culturelle, artistique, sociale ou simplement lifestyle avec comme dénominateur commun l’envie de faire rayonner Marseille auprès des marseillais et du reste du monde. La rédaction de La Nuit Magazine est reconnue par la CPPAP et articulée autour de l’agenda des sorties le plus complet et pointu. Elle n'hésite pas à prendre position, sur une ligne claire : soutenir la force unique de Marseille, sans jamais nier les nombreuses problématiques que la vie singulière de la cité pose souvent. Offre-nous une bière! (Bientôt)

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Toulon Today page 1/3 2 juin 2016 https://www.toulontoday.com/12e-edition-du-midi-festival-2016/ _______________________________________________________________________________________

Hyeres: 12e Edition du MIDI Festival 2016 - PACA today

En douze éditions, le MIDI Festival 2016 est devenu le rendez-vous estival incontournable de la French Riviera… Cette année, le MIDI Festival 2016 se déroulera les 22, 23 et 24 juillet à Hyères avec une grande première: Étienne Daho sera le Président d’honneur de l’édition 2016 à Hyères Au programme de cette nouvelle édition : des concerts dans le jardin nord de la Villa Noailles et le retour des MIDI Nights en deuxième partie de soirée. LA JEUNE SCÈNE FRANÇAISE BIEN REPRÉSENTÉE Cette année, la jeune garde française sera largement représentée avec cinq groupes, soit presque un tiers de la programmation musicale de la Villa Noailles. Parmi eux, L’IMPÉRATRICE, sextuor parisien de pop classieuse, KEEP DANCING INC. trio de « cold zouk » qui ne manquera pas de faire danser les festivaliers ou encore le surf rock sixties de REQUIN CHAGRIN emmenée par la chanteuse varoise Marion Brunetto. L’atypique FLAVIEN BERGER clôturera la soirée du vendredi avec son rockabilly électronique et ses beats minimalistes. Présents au printemps 2015 pour une édition toulonnaise du MIDI festival, les comparses de PARADIS se produiront pour la première fois sur la scène de la Villa Noailles le samedi 23 juillet dans une formule live enrichie d’un troisième musicien au clavier. UNE PROGRAMMATION INTERNATIONALE ACCÈS SUR L’ÉMERGENCE L’émergence constitue l’ADN du MIDI Festival. En douze éditions, de nombreux groupes et artistes ont fait leurs premières armes à Hyères : GIRLS, ALT-J, KING KRULE, etc. Cette année 2016 ne dérogera pas à la règle, et ils seront sept à se disputer le titre de révélation de ce festival. Pas encore majeur, le jeune LAUREN AUDER, avec ses expérimentations hip hop, pourrait bien marcher sur les traces de KING KRULE en 2011. La scène londonienne sera représentée par trois noms : DRONES CLUB, PUMAROSA et SWEAT. Les premiers sont cinq sur scène dans un format hybride mixant joyeusement costumes de scène, electro psyché et mégaphone. Les seconds sont les new comers par excellence avec un single en poche, ils se sont donnés pour mission d’embraser le dance ﬂoor tout comme leurs homologues du sud de Londres SWEAT. Nouveau label et nouvel album en préparation, les Mancuniens de MÈNAGE À TROIS feront également de

retour dans la pinède. Le groupe américain de l’édition est un duo, LIONLIMB, qui combine sensibilité, guitares sexy et rythmes accrocheurs. Enfin, immersion dans la coolitude danoise avec LISS et leurs sonorités post-80’s et R&B. LE RETOUR DES MIDI NIGHTS Après deux ans d’absence, les MIDI Nights sont de retour à Hyères en deuxième partie de soirée (22.30/3.30) sur la Route des Marais, dans un chapiteau édifié en face du Magic World . Ouverture vendredi 22 juillet avec ELIJAH AKA PROJEKT: AM qui jouera à domicile. La soirée se poursuivra avec la house ultra dansante de Fred Bwellea, alias NEUE GRAFIK, et se terminera en beauté avec l’Anglais LEON VYNEHALL, dj et producteur de Brighton. Retour le samedi soir pour une nuit présentée par Red Bull Music Academy avec le niçois MALCOLM, le jeune producteur parisien LA MVERTE et le duo allemand façon world music électronique AFRICAINE 808. Enfin, ALT (pour A Loud Track) et L’Enfant Loup représenteront le collectif de DJ parisiens MAWIMBI. programme : Le FULL PASS 3 jour ici Vendredi 1er juillet 2016 : Ouverture des portes à 19H00 – 19H00/20H00 : Sélecteurs : ROCKO DJS – 20H00/20H40 : BARDOW (FR) – 21H00/21H40 : YUNG (DK) – 22H00/22H40 : FENSTER (DE/US) – 23H00/23H40 : GHOST OF CHRISTMAS (FR) – MINUIT/03H00 : LA FRAICHEUR (FR) Samedi 2 juillet 2016 : Ouverture des portes à 19H00 – 19H00/20H00 : Sélecteur : JE SUIS PAS DJ – 20H00/20H40 : QUETZAL SNAKES (FR) – 21H-00/21H40 : OSCAR (UK) – 22H00/22H40 : SAUNA YOUTH (UK) – 23H00/23H40 : YUKO YUKO (NL) – MINUIT/03H00 : CHLOÉ (FR) Dimanche 3 juillet 2016 : à partir de 15H00 // Entrée Gratuite ! – 15H00/16H00 : ROCKSIDE (FR) – Sélecteur – 16H00/17H00 : L’ÉCLECTIQUE (FR) – Sélecteur – 17H00/18H00 : ROCKO DJS (FR) – Sélecteur – 18H00/20H00 : CHEESECAKE (FR) – Sélecteur – 20H00/22H00: OPTIMIST (FR) – Sélecteur – 22H00/MINUIT : CLARA 3000 (FR) Le site du MIDI Festival

LEDITIONVAROISE.FR page 1/1 16 juillet 2016 http://www.leditionvaroise.fr/etienne-daho-president-dhonneur-midi-festival-hyeres/ _______________________________________________________________________________________

Date : 21/07/2016 Heure : 21:48:40

marseille.aujourdhui.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 1/2

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FULL PASS 3 JOURS / MIDI FESTIVAL - VALABLE LE 22-23-24 JUILLET 2016

DATE : Vendredi 22 juillet 2016 LIEU : VILLA NOAILLES ( Hyeres 83400) TARIF : De 69 à 74 euros vos places (Billets imprimables à domicile)

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Date : 21/07/2016 Heure : 21:48:40

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Le FULL PASS 3 JOURS donne accès à l'ensemble des événements du festival dont la VILLA NOAILLES et la route des marais pour les MIDI NIGHTS VENDREDI 22 JUILLET : 19.00 Villa Noailles :FLAVIEN BERGER - PUMAROSA - LIONLIMB - REQUIN CHAGRIN MIDI NIGHTS route des marais : LEON VYNEHALL - NEUE GRAFIK - ELIJAH SAMEDI 23 JUILLET : 18.30 Villa Noailles : PARADIS - DRONES CLUB - LISS - SWEAT - LAUREN AUDER RED BULL MUSIC ACADEMY présente MIDI NIGHTS route des marais : MAWIMBI - AFRICAINE 808 - LA MVERTE - MALCOLM DIMANCHE 24 JUILLET : 19.00 Villa Noailles : L'IMPERATRICE - MENAGE A TROIS - KEEP DANCING INC Le MIDI festival est organisé depuis 2005 dans les jardins de la célèbre Villa Noailles construite en 1924 par Robert Mallet-Stevens et sur differents site pour les MIDI NIGHT. Chaque année l'emergence musicale est en lumière durant les 3 jours. Quelques artistes ayant joués au festival : THE XX, ALT-J, ANIMAL COLLECTIVE, PALMA VIOLETS, BON IVER, KING KRULE, DISCLOSURE, SBTRKT, WU LYF etc...

Quand ? Horaires : FULL PASS 3 JOURS / MIDI FESTIVAL - VALABLE LE 22-23-24 JUILLET 2016 Vendredi 22 juillet 2016 Quoi ? FULL PASS 3 JOURS / MIDI FESTIVAL - VALABLE LE 22-23-24 JUILLET 2016 : c'est quel genre d'événement ? Concerts - Pop Concerts VILLA NOAILLES / Pop VILLA NOAILLES / Concerts Hyeres 83400 / Pop Hyeres 83400 Prix ? Tarif : De 69 à 74 euros Billetterie en ligne : Réservez maintenant vos places (Billets imprimables à domicile) Adresse : Où ? VILLA NOAILLES MontÃ©e De Noailles Hyeres 83400 43.10746384 6.13149261

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VILLA VENDREDI 22 JUILLET - MIDI FESTIVAL 2016 - FRENCH RIVIERA

DATE : Vendredi 22 juillet 2016 LIEU : VILLA NOAILLES ( Hyeres 83400) HORAIRE : 20:00 TARIF : De 26,9 à 29,9 euros

Ce passe donne accés aux concerts organisés à la VILLA NOAILLES le vendredi 22 juillet 2016 FLAVIEN BERGER - PUMAROSA - LIONLIMB - REQUIN CHAGRIN Le MIDI festival est organisé depuis 2005 dans les jardins de la célèbre Villa Noailles construite en 1924 par Robert Mallet-Stevens. Chaque année l'emergence musicale est en lumière durant les 3 jours. Quelques artistes ayant joués au festival : THE XX, ALT-J, ANIMAL COLLECTIVE, PALMA VIOLETS, BON IVER, KING KRULE, DISCLOSURE, SBTRKT, WU LYF etc...

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Date : 23 JUIN/20 SEPT 16 Page de l'article : p.35 Pays : France Périodicité : Bimensuel

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«MIDI FESTIVAL Inédite» «vite pop/rock & électro *" te 22/07 à partir de 20h (Villa Noailles) Requin Chagrin + Lionlimb + Pumarosa + Flavien Berger '^ le 22/07 à partir de 23h (Route des Marais) Midi Night avec Elijah + Neue Grafik + Leon Vynehall A le 23/07 à partir de 19h (Villa Noailles) Lauren Auder + Sweat t Liss + Drones Club + Paradis ^ le 23/07 a partir de 23h (Route des Marais) Midi Night avec Malcolm + La Mverte + Africaine 808 + Mawimbi ^ le 24/07 a partir de 21h (Villa Noailles) Keep Dancing Inc + Ménage à Trois + L'Impératrice Du 22 au 24/07 Hyeres (83) 25/28 € Midi Nights 10/12 € Pass 3 iours 65/70 € RENS rmp//midi-festivalcom

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Date : 23 JUIN/20 SEPT 16 Page de l'article : p.9 Journaliste : CC Pays : France Périodicité : Bimensuel

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Festivals ^ électro Après un heureux et foisonnant printemps, la saison estivale s'annonce en demi-teinte dans le Sud pour ce qui concerne les « musiques actuelles ». Focus sur les quèlques rayons -«"•-•™?ÏKSIB de soleil qui viendront illuminer les nuits des amateurs de pop au sens large.

L'ETE EN PENTE DOUCE General Etektriks), pms le T>nï> Station Festival d Vitrolles (Chinese Man Iranon Steppas ) dcvraienl nous aider a patienter en attendant la nouvelle edition de Check The Rhyme a Nice, qui joutra les prolongations de l'été fin septembre avec les mdUnjndbltî. rappeurs Ghosttace Killah & Raelcvvon Wn fang, rnotherf**'""' ' Lnfin, lelectro se taillera âne nouille lois la part du lion des affiches estivales en matiere de « musiques actuelles » I e Kolorz Festival lancera les hostilités dans lantre exquis du Château Durbtison A Carpentras avec, entre autres LtnFaki ViUhc, Kink et Have Clarke tandis quau même moment, le Oelta Festival illuminera lciplanadt du )4 avec des lives de 1-eder el Jabberwocky et dcs Di seb a Ta\tnant {Môme lons Delacroix ) A Marseille » i f i fe I W

es annees s-e suivent et se ressemblent pour les amateurs de pop habitant le Sud de la I rance Passe le printemps et son cortège de festivals pour le moins excitants — LEdition Festival, Yeah a Lourmarin et This Is Not A Love Song a Nîmes en tête —, les manifestations d envergure en la matiere se font rares ou tendent a perdre de leur superbe Apies la dispaution de Marseille Rock Island, elles se comptent même sur les doigts d'une main, ou presque Ne boudons pas toutefois notre plaisir, certains evenements tirent particulièrement bien leui épingle du jeu A commencer par l'incontournable Midi Festival» qui semparera trois soirs durant de la somptueuse Villa Noailles a Hyeres pour y faire decouvrir l'avant garde de I Internationale mdie, avec une edition résolument placée sous le signe de l'hédonisme, du rock solaire des mal nommes Requin Chagrin am hurluberlus Drones Club, en passant pai les mélopées langoureuses de Menage a Trois ou la pop acidulée de I Impératrice Jouant lui aussi la carte de la decouverte, Ic toulonnais Rockorania se partagera entre fulgurances noisy (Yung) et delires psychés (Fenster), bnl pop (Oscar) et electro classitust (Chloc), sans oublier de donner leur chante aux formations locales (Quetzal Snakes, Ghost ot Christina?) Toujours \ dans Ie Var (décidément ), l'iconoclaste Plage de i Rock a Grimaud offrira pour sa dixieme edition ; l'unt des plus belles affiches estivales (Balthazar, Temples, Camp Claude, Adam Green ) dans un cadre enchanteur et gratuitement ' En poussant sur la cote, le Palais des Festivals de Cannes accueillera le toujours sympathique Pantiero, qui lait le pan d'une programmation essentiellement française, oscillant entre têtes d'amcht de bon aloi (St Germain, La Femme) et talents prometteurs {Jes»i>ica93J Debruit, Grand Blanc) Fidèle a son habitude, le « mastodonte » Lives au Pont ne prendra pas beaucoup de risques, conviant sur le site idyllique du Pont du Gard des pointures electro (Jaime XX, Fakear, Synapson) ou hip hop (Nekfeu, Mobb Deep, Para One Birdy Nam Nam) Toujours au rayon hip hop/dub, les Nuits Carrées d'Antibes (Oxmo Puccmo, Chinese Man,

-> Nuits carrées les 23 & 24/O6 a I A TI p h [theatre du Fort Carre (Antibes 06) Rens nuitscarreescnm -> Rocfcorama du lr au 3/07 a fa Tour Royale (Toulon 83) Rens www rocfearama fr -> Kolorz Festival les ler et 2/07 au Chateau Durbesson (Carpentras 84) Rens kolor^restival com -^ Delta Festival le 3/O7 sur I Fsnlanadf riu J4 {Marseille ??} Ren& www delta festival fr -» Lives au Pont les 7 & 8/07 au Pont du Card (3OJ Rens www festival lives au pont com -* Green Rest le IJ/O7 au Parc Municipal de Sorgue^ (84) Rens www inoove fr -* Plage de Roch du 14/07 au 11/OB aux Prairies de la Mer (Grimaud 83) Rens www piagederoclî com

s les (jeunes) noctàiïibuïei îrorî transpirer au Dock des Suds pour la: nouille ct tres alléchante edition du;; Positiv Festival (Kavlranada, Mr Cli Figa, Fakear }, swnt de "-e noyer co les torrents de beats d Acontraluz,! qui prend désormais &es quartiers' sul la plage du Prado (20byl lale ofj Us, Claptone } Ils pourront aussi; soffnr une \iree \auclu5ienne avec îe5 modeste maîs savoureux Green test al Sorgucs (Bons Brcjcha Meiokolektiv^" Iiie Dual/ ) ou pousser ^ur la French Riviera ct les tres blmg bling Plages électroniques a Cannes, qiu sortent l'artillerie lourde (Carl Craig Bird\ Nam Nam, Dj Snaki. Nina R' ii i/ i Lete sera chaud

-> Dub Station Festival les 5 & I6/O7 au Domaine de Fontblanche (Vicrolleb 13) Rens. www musicolnot org -> Les Plages électroniques ie I6/O"7 & du 4 au 6/08 sur ia plage du Palais des (-estivale de Cannes (06) Rens www plages électroniques com -> Midi Festival du 22 BU 24/07 a Hyeres (Villa Noailles et •* Roîe des Marais 83) Rens midi festival com -} Acontraluz du 22 au 24/07 sur la plage du Prado \ [Maiseille 8eJ Renb www deon traite f t -^ Positiv Festival les B 5 14/O8 au D^riî des Suds (]? Urbain V 2°) Rens www pusitivfesuval com -» Pantiero les IQ & 2O/O8 sur la terrasse du Palais des Festivals de Cannes (06) Rens www festivalpantiero com -* Check The Rhyme le 24/09 du theatre de Verdure de = Nice Rens www festivalchpcfrrherhyme rom

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WATTMAG.COM page 1/5 juillet 2016 _______________________________________________________________________________________

Julie Duchatel 23 juillet 2016

C’est parti pour le Midi festival et pour trois

jours

découvertes

(re)découvertes musicales dans les jardins de la mythique Villa Noailles, construite par Robert Mallet Stevens. Cette édition a d’ores et déjà reçu l’adoubement du pape de la pop Etienne Daho, qui a accepté d’être cette année le président du festival. Si le Midi Festival est clairement un mini festival par sa taille face aux géants capables d’accueillir chaque année des millions

festivaliers,

est

indiscutablement un immense festival par sa programmation. Contrairement aux mastodontes

qui

ont

globalement

exactement les mêmes têtes d’a iche (en clair si vous en choisissez un par été, vous aurez ainsi tout entendu), le Midi ose une programmation ambitieuse.

Et c’est cela même qui nous emballe au Midi, c’est la force d’être di érent, d’être capable dans un monde globalisant prônant sans cesse le sinistre goût universel de proposer autre chose. Mieux encore, Le Midi sait dénicher des talents, faire découvrir des nouveaux sons et poumons musicaux au milieu d’autres que l’on aime déjà et réussit ainsi l’exploit de réoxigéner la musique ! Hier soir, Requin Chagrin a ainsi courageusement ouvert le bal suivi des américains Lionlimb qui ont réveillé le festival à coup de notes de synthé survoltés et résolument modernes. Malgré les faux airs d’un des leaders avec Pete Doherty, c’est en digne hériter de Ian Curtis qu’ils ont su électriser la pinède. Lionlimb "Domino" Of cial Single

L’autre temps fort de cette première journée était sans aucun doute la prestation du génie hypnotique Flavien Berger. Avec son mysticisme absolu, il a réussi l’exploit de mettre à ses pieds le

public en le faisant s’assoir de manière presque

religieuse

puis

d’un

bond

ressurgir et danser sous les étoiles. Flavien Berger

incarne

grâce

musicale

saupoudrée d’humour et de divinités qui se cachent dans ses mélodies. Son electro blues dans l’âme comme dans la composition nous a clairement enchanté. FLAVIEN BERGER - LÉVIATHAN

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A propos de Julie Duchatel Auteur et fondatrice des "branchés" et "mini branchés", amoureuse des nouvelles formes d'écriture qu'o re

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LA CHANSON DU LUNDI : IAN HUNTER « DANDY »

KEROUAC ET SES ANGES IVRES

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Julie Duchatel

12 septembre 2016

On savait qu’Etienne Daho avait un appétit grandissant pour la photo. On se souvient qu’il avait déjà photographié les artistes de la nouvelle scène lors du projet Tombés pour la France à la Salle Pleyel. L’été dernier, l’idole pop a repris son appareil photo et ainsi produit une série qui semble être le second acte de cette première série, puisqu’il a cette fois immortalisé tous les artistes programmés lors du Midi Festival à Hyères. Les di érents groupes ont donc pris la pose le temps du week-end de l’édition 2016 malgré les nuits courtes, les balances, les orages que personne n’attendait et les concerts dans la mythique Villa Noailles, qui s’improvisait studio photo, voire chambre noire. Véritable capteur de l’aire du temps comme de l’air de la musique, le chanteur culte dresse ainsi une série de portraits ultra séduisante. A l’image de sa musique, Etienne Daho ne s’encombre ni d’artifice ni de filtre et sait aller vers l’essentiel, vers l’émotion et l’intensité. Il parvient ainsi à toucher au fond de l’âme, tout

comme il sait déjà le faire dans ses refrains, ses couplets ou ses mélodies, les di érents modèles. Clic clac, ses photos nous enchantent. Cet arrêt sur image de la nouvelle scène musicale se révèle haletante, laissant ainsi une empreinte digitale et musicale d’une époque, à coup de clair obscur et de balance des blancs. On ressent dans ses portraits un décalage troublant entre la pudeur qui émane de ses groupes et leur assurance, quintessence du rock sur scène. L’intimité des groupes est palpable ainsi que l’instant du silence et du doute avant de recevoir quelques instants après la foudre sur scène. Il y a dans ces photographies, pas clichés rock du tout, une intensité, une grâce, une véritable élégance. Une gêne parfois aussi car Etienne Daho a la puissance de capter la vérité et ses photos se passent ainsi de commentaires. Une expo devrait suivre l’année prochaine, on s’en réjouit d’avance …

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LA CHANSON DU LUNDI : TWO DOOR CINEMA CLUB « BAD DECISIONS »

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Un vendredi MIDI * * Requin Chagrin (FRA) / Lionlimb (USA) / Pumarosa (UK) / Flavien Berger (FRA) @MIDI Festival, le 220716

Cet espace est dédié à la vie alternative de la Riviera

française

(concerts,

festivals,

événements, projets, entretiens...). Pour nous, image et texte sont indissociables lorsqu’il s’agit de livrer notre regard sur l’actualité musicale et culturelle de la région. ALT_Riviera, c'est aussi une association qui a pour vocation de développer des événements musicaux et des pratiques artistiques en lien Parce que, pris entre le jeudi à Plage de Rock et un weekend bien occupé, nous avons opté

avec

pour ce vendredi 22 à la Villa Noailles, et que, par conséquent, les remarques qui suivent ne

photographies...).

musique

(sérigraphies,

préjugent pas toujours de l’ensemble du festival. Parenthèse : quand j’étais petit, le vendredi midi à la cantine c’était vous devinez ? – poisson. La poisse : en fait de « poisson », au mieux un filet grisâtre sentant un goût de courtbouillon (grisâtre également), ou alors, cas plus favorable, une croquette de poisson frite dans un fin gravier pédagogique, et accompagnée soit

Contact mail : altriviera@gmail.com

de haricots verts saumâtres et mous, parfois filandreux, relevés d’ail nauséeux, soit d’une louche de riz dont la sécheresse tentait de rivaliser, le cas échéant, avec celle de la croquette. Les néons de la cantine, ses murs d’un orange stérile et la sécheresse de son personnel offraient un écrin magnifique à l’ensemble, nous expédiant la pitance comme une insulte. Insulte agrémentée d’un fruit dur en guise de projectile, voire accidentellement – la pitié sans doute d’un yaourt arôme vanille. Je me ruais donc sur les tranches de pain frais – oui, chez les cathos on ne plaisantait pas avec le corps du Chris Tartine (le leader de Coldplaie). Bref on vivait sans le savoir dans un film des frères Dardenne, peutêtre même que notre fatalisme distrayait la compétition officielle à Cannes… Mais foin de tout cela en ce vendredi : départ de PortGrimaud, traversée de la presqu’île de St Trop, montée au col du Canadel, vue mirifique sur les îles d’Hyères suspendues dans la vapeur azotée d’une Méditerranée en phase de sublimation, puis remontée caressante de la corniche des Maures allongée comme une créature exotique et sensuelle. (L’intro se prolonge, je te

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Portraits de festivaliers. MIDI 2016

Les très fameux portraits sont de retour pour cette nouvelle édition du MIDI, avec les questions traditionnelles. 1. Tu viens depuis quand au MIDI Festival ? 2. Tu es venu(e) pour quoi / pour qui ? 3. Tu as bien aimé quel(s) groupe(s) ? 4. Tu écoutes quoi en ce moment ?

Christophe (36 ans, OFAJ)

1/ C’est mon 4e MIDI 2/ Je suis venu pour le beau temps (sic) et aussi pour la musique. 3/ J’ai aimé toute la journée du samedi. 4/ J’écoute Black Yaya !

Charles (20 ans, fan de)

1/ C’est mon 2e MIDI. 2/ En fait, cette année je suis surtout venu pour jouer avec mon groupe Keep Dancing Inc ! 3/J’ai aimé Sweat (visiblement) et aussi Drone Club, Flavien Berger et Paradis. 4/ J’écoute Blood Orange Et aussi Bad Pelicans ! Un groupe à découvrir.

Christophe (48 ans, Mc Leod)

1/ C’est mon 6e MIDI ! 2/ Je suis venu pour le festival et le lieu. 3/ J’ai bien aimé le gîte dans lequel nous habitons, mais pour parler musique j’ai aimé Pumarosa et Flavien Berger ! 4/ J’écoute Dani Siciliano

Aurélie (39 ans) (j’ai oublié de la prendre en photo, oups) 1/ C’est mon 3e MIDI ! 2/ Je suis venu pour le festival et le lieu. 3/ J’ai bien aimé Requin Chagrin.

4/ Mon copain me force à écouter Dani Siciliano

Arnaud (38 ans, incognito)

1/ C’est mon 2eme MIDI 2/ Je suis venu parce que c’est un festival défricheur de talent à échelle humaine et c’est beau. 3/ J’ai aimé les gars qui faisaient de la New Wave zouk machine (Keep Dancing Inc.) 4/ J’écoute pas mal Michel Delpech.

Maxime le Loulou du 35 ( 27 ans, tatoué)

1/ C’est mon 2e MIDI. 2/ Je usis venu pour l’ambiance et les paillettes 3/ J’ai bien aimé Dronesclub, Babes, et Paradis 4/ J’écoute Moderat, j’ai même un tatouage.

Hector (38 ans et demi – négociant en bouées)

1/ C’est mon 5e MIDI ! 2/ Je suis venu pour les bretzels et les copains 3/ J’aime le festival ! 4/ J’écoute Kevin Morby.

Alexandra (27 ans, connectée)

1/ C’est mon 3e MIDI ! 2/ Cette année, je suis bénévole, donc pas là pour quelque chose de particulier.. 3/ J’ai bien aimé Sweat, Flavien Berger et Requin Chagrin ! 4/ J’écoute beaucoup Angel Olsen !

Anais (23 ans, sudiste pailletée)

C’est des paillettes hein !

1/ C’est mon 2e MIDI. 2/ Je suis surtout venue pour l’ambiance ! 3/ Alors j’ai aimé Keep Dancing Inc, Liss et Paradis 4/ J’écoute beaucoup Little Simz. (NDLR et elle a bien raison !)

Vincent, (34 ans, guest star)

1/ C’est mon 5e MIDI. 2/ Je suis venu pour écouter de la musique ! 3/ Comme mon camarade Arnaud , j’iai bien aimé Keep Dancing Inc. 4/ J’écoute en boucle Anderson Paak !

Walter, (24 ans, pâtissier)

1/ Je suis un très grand ﬁdèle du MIDI ! 2/ Je suis venu pour les Bretzels. 3/ Cette année j’ai surtout aimé les bretzels. 4/ J’écoute pas mal Ulrika Spacek en ce moment.

Olivier « Patrick », (33 ans)

1/ C’est mon 2e MIDI. 2/ Je suis surtout venu pour Requin Chagrin 3/ J’ai bien aimé Requin Chagrin, Babe, Liss ! 4/ Alors j’adore la musique donc j’écoute JacquesIbeyi Cool Ghouls, Et aussi Primal Scream

Thibaut, (34 ans)

1/ C’est mon 5ème midi 2/ Je suis venu pour les ﬁlles et un petit peu pour la musique 3/ J’ai bien aimé Droneclub, pour le déguisement. 4/ J’écoute LionLimb , c’est comme Elliott Smith mais en plus vivant.

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On était au MIDI Festival 2016 ! (https://happiness-in-uppsala.fr/onetait-au-midi-festival-2016/)

e MIDI est notre festival de l’été favori, le lieu, le soleil et les choix de programmation soignés en ont fait le point de départ de nos étés musicaux. On l’ a découvert presque par hasard en 2010. Il y avait tout ! Une programmation soignée qui faisait

la nique aux gros festivals, des noms cryptiques, une obsession de la découverte et une ambiance de feu qui nous avaient convaincus qu’on tenait le rendez vous de nos étés pour plusieurs années.

Double-croche.com pages 1/49 Annonce + report + interviews http://double-croche.com/search/midi+festival _______________________________________________________________________________________

Double-Croche

[EXCLU / INTERVIEW] Sweat a été une des plus belles trouvailles du MIDI Festival. Du groupe londonien, on ne connaissait que ses trois singles (Be Complete, Tambourine et Acid Rainbow) et c’est à peu près tout. Avec la sortie aujourd’hui de son nouveau morceau PLW VIP et l’arrivée d’un premier EP à paraître bientôt, le groupe nous a parlé de ﬁlms cyberpunks, de culture asiatique ou encore de David Bowie. Programme haut en couleurs ! Pourquoi ce nom Sweat ? Dante : Cela signiﬁe tout la transpiration… C’est le nom le plus évident en fait et pourtant aucun groupe ne l’a jamais pris ! Comment vous êtes-vous rencontrés ? Dante : Avec Gamaliel, on est frères ! On joue de la musique ensemble depuis longtemps. Avec David, on était ensemble dans un groupe très bizarre dont je ne vais pas parler, parce qu’on essaie de le laisser à sa place ce qui fait partie du passé ! (Rires) Puis Joe est venu jouer aux claviers, Gam a joué à la batterie, j’ai joué à la guitare, Matt est venu, Joe a joué à la guitare, Gam s’est mis à jouer aux claviers et Matt à joué à la batterie… Gamaliel : C’est assez compliqué ! (Rires) Dante : Oui, mais voilà vraiment comment ça s’est fait ! C’était quand ? Dante : C’était en hiver 2014, on a commencé dans l’appartement de mon frère près de la gare King’s Cross à Londres. C’est le genre d’appartement où la cuisine est aussi la chambre, on jouait derrière une étagère de livres avec une boîte à rythme merdique. David : On a essayé tous les trois d’assembler différents sons dans la chambre en jouant très fort, puis ensuite

on a étendu nos mélodies pour avoir quelque chose qui ressemble plus à un morceau et enfin on a recoupé le tout afin d’obtenir une chanson plus condensée. On a fait cela pendant 6 mois et puis on a travaillé dans un studio. Dante : On voulait cet aspect très do it yourself. Personne d’autre ne comprend vraiment ce qu’on fait. (Rires) Gamaliel : On a des sons bizarres. On a plein d’influences différentes, il y a un peu de choses électroniques et rock entre autres. Dante : Si c’est un tout petit peu à côté, alors cela ne fonctionne pas du tout. On veut un équilibre parfait, cela passe donc par un contrôle absolu sur tout ce qu’on fait. C’est la seule façon de bien faire.

Quel est le premier morceau que vous avez écrit ? Gamaliel : Je pense que c’est Be Complete, mais il a beaucoup évolué avec le temps. Au départ, il était très lent et bizarre aussi. Puis on l’a accéléré pendant 6 mois. David : Les mélodies arrivent généralement assez rapidement, on a vite la base. Mais après on les laisse reposer un peu et on retourne dessus plus tard pour corriger ce qui ne va pas. On ajoute plusieurs couches séparément. Dante : La plupart de nos morceaux partent de notre boîte à rythmes, puis on ajoute les guitares, du clavier et de la vraie la batterie. Qui écrit les morceaux ? David : Généralement Dante et Gam arrivent avec une structure mélodique et des premières paroles, puis avec Matt on retravaille dessus et on y met du rythme. C’est très collaboratif. Puis vous avez sorti Tambourine et plus récemment Acid Rainbow. Ce dernier morceau a été produit par Leon Vynehall [qui jouait d’ailleurs hier à une MIDI Night du MIDI Festival], n’est-ce pas ? Dante : On était en studio avec lui, c’était plus une collaboration en fait. On a fait les premières bases, puis on lui a montré. On est passé par plusieurs versions. On a passé pas mal de temps dessus, peut-être trop je dirais même. Cela nous a pris du temps pour avoir ce qu’on voulait. Il y a plusieurs couches, de la profondeur. Leon est super, il a vraiment compris ce qu’on voulait faire. On a enregistré avec lui dans le studio, puis on a fait de la production de notre côté par la suite.

David : Une fois encore, on veut le bon équilibre. C’est long et compliqué à obtenir. Quel sera votre prochain single ? Gamaliel : Il s’appelle PLW VIP, ce sera un morceau club apocalyptique étendu avec espérons le une nouvelle vidéo réalisée par Beatrix Blaise comme nos vidéos pour Be Complete et Acid Rainbow. Le morceau sortira mi-août ! [Il a été dévoilé aujourd’hui et est à retrouver par ici] On a aussi enregistré un hit absolu qu’on dévoilera plus tard nommé Ruby Chang ! Ce morceau provient également de la session avec Leon. Dante : Il aura un style à la Bollywood avec des effets à la Jimi Hendrix. Il est très long et a des solos de guitares inversés !

La prochaine étape est un premier EP ? David : Oui on est en plein processus là. Acid Rainbow est déjà sorti et en fera partie ainsi que le nouveau morceau PLW VIP dont on vient de parler. Il y aura peut-être aussi Ruby Chang et puis d’autres qu’on joue en concert comme Genious Guys ou This World qu’on aimerait travailler lors d’une session avec Dan Carey [producteur de Pumarosa qui jouait aussi au MIDI Festival], mais c’est en projet pour l’instant. On a deux chansons et demi en tout enregistrées qu’on n’a pas encore dévoilées pour l’instant. Dante : On va aussi probablement faire un remix de notre propre morceau Acid Rainbow, on aime faire ça ! Justement, vous finissez vos concerts par ce morceau inédit plus lent nommé This World. Est-ce intentionnel pour vous de finir sur un morceau plus calme comme celui-ci ? Dante : This World est un hymne pour notre planète contre virus qu’est l'humanité. Cela parle de nous qui détournons au monde son ordre naturel, que ce soit à travers le nucléaire ou l’apocalypse causée par l’homme. Donc cela nous paraît bien de finir nos performances nocturnes avec cela. C’est encore plus fort quand le public chante avec nous. A propos de votre vidéo pour Acid Rainbow, on a vu que vous avez posté un message amusant sur

Facebook en avril dernier pour demander aux gens de venir. Dante : On a demandé à quelques personnes de nous aider. J’ai co-réalisé la vidéo avec Beatrix Blaise. Eleanor Jennings a quant à elle pas mal travaillé sur la mise en place du décor. Cela nous a pris quasiment 4 mois pour construire le décor, presque à plein temps ! On l’a fait dans notre maison, on a vécu dedans pendant longtemps avant le tournage. On a construit un club en bas, pris de l’alcool et fait venir plein de gens qu’on connaît. Vous avez tout enlevé maintenant ? Dante : Oui en effet. On s’est fait plus ou moins expulser de l’endroit après ! (Rires) Il y a pas mal d’effets visuels dans la vidéo, qui les a faits ? Dante : C’est moi qui ai fait les effets numériques. Avant de faire de la musique, j’étais une sorte d’artiste vidéo, je faisais des effets graphiques. C’est comme une vidéo dans une dans une autre. C’est une version miniaturisée d’un groupe faisant sa propre vidéo dans un club et hypnotisant les gens pour les faire rejoindre leur culte. On est ﬁer du résultat, c’était une énorme quantité de travail !

Vous avez sorti une vidéo avant pour Be Complete, on dirait que vous êtes en Chine. Dante : Une partie de la vidéo est en effet tournée en Chine et une autre au Japon, puis le reste est tourné à Peckham au sud de Londres d’où on vient. C’est un peu le début de l’idée de culte. Le groupe poursuit cette ﬁlle qui s’échappe en courant. Là où on avait le studio, il y avait un mécanicien garagiste qui vivait juste à côté. Il avait une collection de vielles voitures et il a accepté de nous emmener partout en voiture, cela lui faisait même plaisir ! Il était super sympa. David : C’était amusant de mélanger la mécanique à notre musique ! Matt : Dans la vidéo à un moment on voit une devanture de garage, c’est son atelier ! On voit aussi le moteur d’une voiture sur laquelle il travaillait tout le temps. Le mécanicien est d’ailleurs sur la pochette du 7′’ où on est tous avec les lunettes de soleil noir [également la couverture de cette interview], c’est amusant !

Quels sont vos films préférés ? Dante : Je ne pense pas que je devrais les dire parce qu’on leur a tout piqué ! (Rires) Je plaisante, je dirais les films cyberpunk ‘Nirvana’ [de Gabriele Salvatores paru en 1997], ‘Johnny Mnemonic’ [de Robert Longo paru en 1995] ou le dessin animé japonais ‘Akira’ [de Katsuhiro Otomo paru en 1988]. J’aime beaucoup aussi la série animée un peu bizarre ‘Psycho-Pass’ [de Naoyoshi Shiotani diffusée de 2012 à 2015]. Matt : Pour ma part, j’adore ‘L’Armée des 12 singes’ [de Terry Gilliam paru en 1995]. Pourquoi aimez vous tout particulièrement le Japon et plus généralement l’Asie (vos clips, vos goûts cinématographiques) ? Dante : Beatrix et moi sommes devenus obsédés par la culture de l’Asie orientale à travers notre intérêt pour les films cyberpunks, la littérature et les dessins animés japonais. Je pense que cela nous a pris car cette ère de monde connecté par internet telle qu’imaginée dans le années 80 et 90 s’est avérée. Le gouvernement écrasant dirigé par les entreprises à argent et pouvoir est désormais bien réel. Mais c’est également une rébellion contre cette réalité dystopique. On voulait aller là où beaucoup de cette imaginaire a débuté donc on a fait un voyage assez fou à travers la Chine et le Japon, où on a tourné la vidéo pour notre tout premier single Be Complete sur une vielle caméra VHS. Quand Beatrix et moi avons collaboré à nouveau pour la vidéo pour Acid Rainbow on a encore pris plusieurs de ces idées, cette fois-ci en construisant nos propres systèmes de connectivité et d’ordre mondial, autour d’une histoire issue de notre propre imagination mais redevable particulièrement aux dessins animés japonais.

Quelle est votre relation à la France ? Dante : Je pense que nous apprécions surtout le fait d’essayer de parler français et d’améliorer cette langue ! Donc merci à tous les français patients avec qui nous sommes entrés en contact quand nous étions là ! (Rires) En particulier car la plupart d’entre eux avait un anglais 100 fois meilleur que notre français, mais nous insistions comme des mecs un peu bourrés à parler en français… On peut bien évidemment dire qu’on aime le

vin français et les “stubbys” (ces petites bouteilles de bière) sont un de nos imports français préférés ! Joe lit en français et j’adore pour ma part les films français, comme ceux de Marker ou de Melies. Nous espérons jouer dès que possible à nouveau en France. Descendre dans le sud a été vraiment une expérience merveilleuse et le public était si chaleureux. Vous avez fait plusieurs concerts avec le groupe Pumarosa, également à l’affiche du MIDI Festival cette année. Quelle est votre relation avec ce groupe ? Dante : Ce sont de bons amis à nous, à une époque on répétait dans le même local en carton de 10m par 12m dans un entrepôt au sein d’un manoir du nord de Londres. On partageait des idées et on dansait ensemble. Ils ont un album en chemin, c’est très excitant. Quels autres artistes récents écoutez-vous ? Dante : Le meilleur groupe du sud de Londres en ce moment est Phobophobes, ils ont un double album à paraître qui va changer la face du monde. Très peu de gens l’ont écouté, mais ils est énorme, utopique et massif. Sinon j’attends que Frank Ocean sorte finalement son album. Goat Girl est super, il y a Otzeki aussi sinon ou encore Piano Man. Avec quel groupe aimeriez-vous bien collaborer ? Dante : Nous travaillons actuellement sur un projet parallèle avec le mystique Piano Man du sud de Londres, qui devrait sortir sous forme d’un album plus tard cette année, donc soyez attentifs. Tous nos héros sont morts maintenant… Est-ce trop tard pour collaborer avec David Bowie ? David Bowie était d’ailleurs une grande influence pour vous, non ? Dante : On a posté un message quand il est mort. C’était presque bizarre après de jouer de la musique. Soudain ce qu’on jouait sonnait mal. On se rappelait qu’on l’aimait énormément. David Bowie est le meilleur. Les quatres morceaux de Sweat sortis pour l’instant sont à retrouver par ici : https://soundcloud.com/thebandsweat A&B

[INTERVIEW] Requin Chagrin a sorti un très beau premier album l’an dernier. A l’occasion de son concert en ouverture du MIDI Festival, on a discuté avec le groupe de La Souterraine, de gymnastique et de problèmes techniques. Plongée en eaux profondes ! D’où venez vous tous ? Marion : Moi je suis de Ramatuelle pas très loin d’ici, Greg est de Paris, Romain est d’Angoulême et Yohann est de Redon près de Nantes. On vient tous d’un peu partout ! Au début du projet, tu étais seule Marion, non ? Comment vous êtes-vous rencontrés ? Marion : Oui j’ai été toute seule, mais seulement pendant environ un mois ! (Rires) Après on a vite joué ensemble, au fur et à mesure qu’on s’est rencontré. Je connaissais d’abord Yohann parce que j’avais un autre groupe de garage nommé Les Guillotines et c’était un copain de la bande. Je le voyais souvent. On a commencé à jouer tous les deux pour un mini session radio pour La Souterraine. Après Greg nous a rejoints très vite, on se connaissait en faisant un peu de musique ensemble à côté. Puis pour Romain c’était… Romain : Le touriste ! (Rires) Marion : Non, en en fait on ne se connaissait pas, il est venu me voir pour un de mes concerts pour Les Guillotines. Romain : Oui, j’étais en totale découverte. Je ne connaissais pas et j’ai trouvé le concert super. Puis en faisant connaissance avec Marion, elle m’a parlé de son projet personnel et de ﬁl en aiguille j’ai intégré le groupe. La Souterraine vous a relayé dès le début. C’était un gros plus, non ? Marion : En fait, je pense que s’il n’y avait pas eu La Souterraine, on ne serait pas là en ce moment. C’était un gros coup de pouce ! La première chanson que j’avais s’appelait Adélaïde. Je l’ai postée incognito et en fait c’est tombé sur La Souterraine. Ils nous ont demandé qui on était et d’où on sortait. Ils ont rapidement demandé si on voulait faire des concerts. Je leur ai dit : “On va voir !” alors que j’étais encore seule ! (Rires) Je pense qu’ils m’ont pas mal motivée à sortir de ma chambre.

Vous avez sorti un album, sans EP au préalable, en un petit nombre de copies. C’est assez rare d’agir ainsi. Marion : Oui, on a d’abord sorti l’album en 300 copies. Grégoire : En fait Marion avait écrit la plupart des chansons quand on a constitué le groupe pour les concerts. Elle avait beaucoup de choses déjà prêtes en tête et surtout sur piste.

Vous avez ensuite réédité l’album en le remasterisant. Vous pouvez nous en dire plus ? Grégoire : Pour la réédition, on a réenregistré deux chansons : Poisson Lune et une secrète qu’on a envoyée à certaines personnes. La première, on l’a enregistré dans le studio de Bénédicte Schmitt nommé Labomatic Studio à Paris. Marion : Cela a été 50-50 en fait pour ce morceau. On a pris des prises que j’avais faites chez moi et après on a fait des voix et des cœurs chez eux et on ajouté la batterie. Romain : Pour homogénéiser le tout, ils nous offert un mastering sur l’ensemble de l’album. Cela a été fait par Dominique Blanc-Francart qui notamment travaillé avec Étienne Daho, président d’honneur du MIDI Festival cette année ! Par rapport aux voix, on a l’impression qu’en live ta voix sort plus que sur le disque. Tu ne trouves pas ? Marion : En live c’est toujours un peu différent, il y a moins de guitares et plus de claviers. Romain : Sauf ce soir… Marion : Eh bien on verra ! En fait on a un problème avec un des deux claviers. C’est pour ça que Yohann n’est pas là, parce qu’il est en train de le sauver comme il peut ! Vous êtes programmés notamment au MIDI Festival, à La Route du Rock et au Pitchfork Avant-garde. Vous êtes excités ? Marion : On est super contents oui. On était déjà venus dans le public pour La Route du Rock. Et pour le Pitchfork Avant-garde cela fait classe. J’ai l’impression que ce sont des tout petits groupes, j’en connais très peu.

On avait interviewé Loyle Carner qui joue cette année au festival, il est très sympa ! Romain : Ah oui, on l’avait aperçu au festival L’Ere de Rien à Nantes. Il fallait qu’on parte le lendemain à Lyon, mais avant qu’on parte je n’ai pas pu m’empêcher de lui dire deux-trois mots, même si je suis nul en anglais. On a parlé un peu de foot. C’était sympa ! D’ailleurs, vous écoutez des groupes actuels ? Grégoire : Du festival par exemple, on aime beaucoup Lionlimb [interview à venir !] et Ménage à trois [interview par ici].

(Yohann monte sur scène pour tenter de réparer le clavier) Grégoire : Ouh là, Yohann revient ! Ça va chier ! Le guerrier ! Romain : C’est un peu le geek de l’équipe sous ses airs un peu sympas. Grégoire : Allez Yohann !! Parlons des visuels. Qui a fait la pochette ? Marion : C’est Rémy Poncet, le dirigeant du label Objet Disque. Il fait plein de pochettes pour d’autres groupes aussi et des afﬁches de concert pour La Souterraine. Il produit et distribue ce qu’il veut. Ensuite, il fait la pochette. Il fait de la musique aussi. C’est vraiment un touche à tout, une pieuvre quoi ! (Rires) Grégoire : Il a sorti un album super cool [avec son projet Chevalrex]. La pochette est super belle aussi, on voit son proﬁl en rouge et noir. Regardez celle du premier album de Rémi Parson aussi, vous verrez que c’est la même personne qui a fait la pochette. Il y a vraiment la patte de Rémy. Marion : C’est marrant d’ailleurs, on a joué quelques fois avec Rémi Parson et sur le stand de merch on avait nos vinyles côte à côte, cela rendait super bien ! (On entend des sons de clavier sur scène…) Romain : Attends… C’était du suspens à la con qu’il nous a mis en fait… Marion : Oh putain, c’est bon ! Romain : On l’a ! Je me sens mieux !

(On l’applaudit !) Grégoire : Bravo ! Ah c’est cool ! Il y avait aussi une photo avec deux hommes qui courent sur la plage. Vous pouvez nous en dire plus ? Marion : Ah oui ! (Rires) Alors ça, c’est un truc que j’avais trouvé sur mon ordinateur. C’était pour mettre sur Soundcloud, pour habiller le truc. Je trouvais qu’elle était bien cette photo. Je ne savais pas pourquoi ils couraient, s’ils faisaient un footing ou s’ils étaient poursuivis ! C’est un truc que j’ai trouvé sur internet, je ne sais pas qui sont ces gens. Grégoire : Ça a été Requin Chagrin pendant quelques temps, quand on ne vivait que sur Soundcloud. (Yohann joue très fort du clavier) Romain : Ah, il s’énerve là ! Marion : Ah bon ça va là, on sait que ça marche ! Romain : Arrêtez-le ! (Rires)

Crédit Photo : Étienne Daho Pour la vidéo de Adélaïde vous avez fait intervenir un danseur professionnel. Vous pouvez nous en dire plus ? Grégoire : C’est Simon Noizat le réalisateur du clip qui a eu l’idée de le proposer et d’écrire autour de lui un scénario. Il nous a montré des vidéos sur Youtube et on a été tout de suite emballés. Le gymnaste s’appelle Peterson Ceus, il est français de Cergy-Pointoise. Il est super impressionnant. Rien que quand il s’échauffe, tu te dis : “C’est ﬁni là, il a fait tout son truc ? Ah non putain c’est juste l’entraînement !” Marion : Le mec est vraiment hyper souple. Grégoire : Il aimerait bien faire de la haute compétition. Je crois qu’il a retrouvé des entraînement justement. Il galérait, il y a peu de garçons qui font cela professionnellement et peu de professeurs.

Marion : Mais il s’est blessé là. Il est passé sur le Supplément de Canal+, il y a eu un sujet sur lui. En fait c’est quelqu’un qui est hyper réservé et stressé, du coup il ne parle pas beaucoup. Là il y avait un voyage où on voyait comment il s’entraîne, ses amis, sa mère… C’était amusant. Grégoire : Il aimerait bien faire de grosses compétitions, mais il n’y a pas vraiment de fédération pour cela. Ce n’est pas encadré. Marion : C’est marrant du coup, quand on le voit faire des compétitions il n’est entouré par que des filles et il y a une très bonne ambiance. Il est très soutenu par les gens autour de lui. Il est vraiment très doué. Grégoire : On a eu quasiment que de très bons échos sur le clip. En plus de découvrir Simon et lui, c’était un super moment de tournage déjà, et puis quand on a vu le clip on était super contents. C’est le même réalisateur qui va faire le prochain clip ? Grégoire : Non, c’est une connaissance de Romain cette fois. Romain : D’ailleurs il vient de me dire 7h15 demain matin à l’hôtel ! Marion : Quoi ? Ce soir il y a Neue Grafik à la MIDI Night, j’avais déjà joué avec lui il y a longtemps. J’aimerais bien le voir. Je ne suis pas sûre qu’on va dormir ce soir ! Grégoire : On tourne notre nouveau clip dans dans les environs de Hyères, toute la journée de demain et un peu dimanche. Ce sera pour le morceau Alysson. Marion : Lundi quand je vais arriver au boulot je vais être crevée. Grégoire : Tu dormiras quand tu auras 40 ans ! (Rires) Quels sont vos films préférées ? Ou des films récents que vous aimés ? Marion : J’ai vu ‘Pauline s’arrache’ il n’y a pas longtemps. La façon dont c’est fait est très marrante… Ah Yohann ! (Yohann nous rejoint et s’assied avec nous) Grégoire : Alors ? Yohann : Il y avait des connecteurs qui étaient partis. J’avais déjà démonté le clavier par le passé, du coup je savais qu’il y avait un truc dans le genre. J’avais la pression, mais là c’est super ! Marion : Quel homme ! (Rires) Cool !

D’ailleurs, vous n’avez jamais eu de gros couacs en concert ? Romain : Un couac de tournevis une fois ! (Rires) C’était un peu ridicule, mais je crois que n’ai pas mis tout le monde dans la merde. Yohann : Moi c’était à la Plage de Glazart à Paris quand on était en plein air, pareil. Le clavier et est devenu un petit peu fou. C’était un de nos premiers concerts en plus, on était débutants. Mais bon je crois que cela ne s’est pas trop senti pendant le concert. Sinon on n’a jamais eu de très gros problème. A l’inverse, quels sont vos meilleurs souvenirs de concert ? Grégoire : Bruxelles ! Il y avait une super ambiance. Les gens n’étaient pas trop bourrés mais juste ce qu’il fallait pour mettre l’ambiance. Ils étaient super gentils. Marion : Il y en a plein de gens qui sont venus nous parler. On a vendu des disques. C’était une super soirée. Grégoire : Pourtant c’était mal parti, on pensait ne même pas faire de balances. On a eu des bouchons, une batterie à aller chercher, une histoire de clés, un mec qui nous chambrait alors que c’était lui qui nous faisait traîner… Il n’y mettait pas du tout du sien. Quand on était à la bourre il nous chambrait du genre : “La vous ne serez jamais allé à l’heure, hein !”. Marion : Il y avait Nantes au Lieu Unique aussi, c’était génial ! Moi j’étais un peu stressée, ça m’a un peu gâché le truc. C’était pour ouvrir la saison des soirées La Souterraine là-bas, on a joué en premier. Grégoire : Sinon, on a beaucoup aimé L’Ere de rien, les deux concerts qu’on a faits à l’Olympic à Paris et la grosse soirée à la Gaité Lyrique dernièrement avec Halo Maud et Corridor dont on est très grand fan. L’affiche de concert était d’ailleurs un gros poisson ressemblant à ce qu’on voit sur votre pochette, les deux ont été faits par la même personne ? Et toi Marion tu fais du graphisme aussi, non ? Marion : Non, l’affiche avait été faite par une personne de Lyon. Pour ma part, j’ai fait quelques affiches pour des concerts de La Souterraine en effet. J’ai fait celles de Londres et aussi celle de Bruxelles avec les épées. Romain : Et celle d’Angers également ! Marion : Ah celle-ci, oh là là !

Romain : C’était comme des Word Arts vous savez, avec les lettres incurvées et bombées ! (Rires)

Il y a très peu de photos de vous d’ailleurs. Grégoire : C’est une volonté. Marion : En fait ce n’est pas qu’on évite cela, mais on ne court pas après. Si on avait une proposition sympa avec quelqu’un de cool on dirait oui. Romain : Genre Etienne Daho ! Marion : Oui on en a fait plein, c’était cool ! Yohann : Le truc c’est qu’on attendait quand même les instructions. Il disait “Allez-y, soyez naturels !” Mais on n’a pas du tout l’habitude ! Mais bon, c’était très cool de faire ça. Pour revenir à la questions sur les films. Quels sont ceux que vous préférés ? Romain : Un film qui m’a pas mal marqué, c’est ‘Mysterious Skin’ de Gregg Araki [paru en 2004]. J’apprécie beaucoup l’ambiance, il y a quelques chose dedans qui m’attire. Grégoire : Moi je dirais ‘Huit et demi’ de Fellini [paru en 1963]. Yohann : Pour moi, tous les films de Jim Jarmusch. Il en a sorti un à Cannes nommé ‘Paterson’ [à paraître le 21 décembre], ça a l’air chouette ! Vous êtes dans le roster MIDI Artists. Comment ça s’est fait ? Grégoire : Antoine Voisin Massé du MIDI Festival est venu nous voir jouer à Lyon. Il nous a dit que l’album tournait dans le bureau chez eux, ça nous a fait plaisir. Ensuite, Fred Landini a pris contact avec La Souterraine et nous pour dire qu’il aimerait travailler avec le groupe. On a deux familles qui travaillent ensemble, La Souterraine et le MIDI. On n’a pas de contrat exclusif, tout le monde travaille en bonne intelligence. Ils s’entendent bien sur les dates notamment. Marion : Chaque fois on a des dates qui nous donnent envie. On est super contents. Grégoire : C’est super de travailler avec le MIDI. En fait depuis 2010 avec WU LYF, je suis à fond sur le MIDI

Festival. C’est ce que j’ai dit à Fred : “C’est trop cool que vous nous contactiez, moi je suis un grand fan du MIDI Festival depuis 5 ans !” J’adore notamment tous les projets qui sont issus de WU LYF : Ménage à Trois, Francis Lung, Los Porcos, LUH.… [On est fan aussi, toutes nos interviews de ces groupes sont à retrouver par ici]. Requin Chagrin se produira le mercredi 26 octobre dans le cadre du festival Pitchfork Avant-Garde ! La salle sera annoncée prochainement ! A&B

[PROGRAMMATION] Le MIDI Festival revient pour son édition toulonnaise du 6 au 9 octobre !

Les chouettes premiers noms ont été annoncés : Lost Under Heaven, Julien Barbagallo, Shame, ZoZo, AZF, Keep Dancing Inc, Il Sogno Del Marinai (feat. Mike Watt) et Dan Druf. Le festival aura lieu dans cinq salles de Toulon : l’Omega Live, l’Opéra de Toulon, le Centre ancien, le Musée des arts asiatiques et le cinéma Le Royal. La suite de la programmation arrivera bientôt et les premiers early birds à 25€ sont déjà en vente. Évènement Facebook : http://bit.ly/2aL9iJF Billetterie : http://bit.ly/2bgnDR7 A&B

[INTERVIEW] L’Impératrice a sorti trois chouettes EPs et se dirige désormais vers un premier album. A l’occasion de son passage au Midi Festival à Hyères, le groupe nous a parlé de cet album à venir, de cinéma et de trips cosmiques. Discussion royale ! Si on fait un mini historique de L’Impératrice, Charles tu as fait le premier EP éponyme quasiment tout seul, puis pour le deuxième EP ‘Sonate Pacifique’ quatre musiciens sont venus et pour le dernier EP ‘L’Odyssée’, c’est Flore qui est arrivée pour apporter sa voix. Voilà le groupe au complet maintenant ! Charles : Oui ! En fait pour le premier EP, Hagni a posé des violons sur un morceau, Martin a joué de la guitare sur deux morceaux et Tom a joué à la batterie. Tom : Pour la production il l’a fait tout seul, mais pour l’enregistrement il a appelé les potes ! (Rires) Charles : J’ai peaufiné les morceaux avec eux et après on a monté le live tous ensemble. Et toi Flore, quand es-tu arrivée ? Ce n’est pas trop d’arriver dans un groupe déjà formé et en plus avec que des garçons ? Flore : Je suis arrivée il y a à peu près un an. Non, ce n’était pas dur parce qu’ils sont plutôt gentils. (Rires) Tout s’est très bien passé. Vous étiez un groupe instrumental jusqu’à récemment, avant la parution votre dernier EP. C’était quelque chose de maturé depuis longtemps d’ajouter de la voix ? Charles : Non, mais on avait déjà fait des featurings par le passé. Le but à la base était vraiment de faire un projet instrumental et finalement c’était assez inattendu qu’on ajoute des voix. J’ai rencontré Flore par hasard. Elle avait déjà chanté pour Bon Voyage Organisation, j’avais beaucoup aimé ce qu’elle avait fait. On a fait de petits essais très rapidement, cela s’est fait très spontanément. Ce n’était pas réfléchi, juste un heureux hasard. L’idée d’ajouter des voix est arrivée après avoir rencontré Flore.

Où et quand avez-vous enregistré votre dernier EP ‘Odyssée’ ? Charles : On l’a enregistré l’été dernier dans le studio de Perceval, notre ingénieur son à Belleville. Il a un petit studio dans lequel il travaille pour quelques groupes, il a notamment mixé l’album de DJ Pone, c’est un peu sa grosse carte de visite. On a travaillé assez rapidement, on n’avait pas beaucoup de temps ni de moyens pour sortir cet EP qui est autoproduit. Pourquoi ce choix d’ailleurs de l’autoproduire ? C’est la première fois pour vous. Charles : Avant on était chez Cracki Records pour notre premier EP, ce sont eux qui on sorti le projet. Pour le deuxième, on l’a fait en licence avec eux parce qu’on avait vraiment besoin d’autonomie. Et ensuite on a décidé de rester complètement autonome, sans structure ni label, quitte à mettre un peu d’argent de notre poche. C’était important pour nous de nous prouver qu’on pouvait y arriver seul et c’était aussi important pour affirmer notre identité et ne pas être affilié à qui que ce soit d’autre. Qu’est-ce que cela implique ? Charles : Tu t’occupes de tout de A à Z. On n’avait pas d’expérience là-dedans, mais on a un manager qui s’occupe bien de nous. C’est Antoine Bigot qui a le label Microqlima. Il a pas mal d’expérience, il nous a beaucoup aidés notamment pour la promo. C’est notre porte-parole. Cet EP s’appelle ‘L’Odyssée’, il commence par Le Départ et se termine par L’Épilogue. C’était conçu comme un arc narratif dès le départ ? Charles : C’est marrant, à la base on avait des morceaux pour un disque complètement différent. Antoine ne le trouvait pas assez pop. C’est vrai qu’en autoproduisant, il y avait un risque qu’on passe à côté de quelque chose. Donc on a tout recomposé un peu au dernier moment. L’histoire s’est un peu faite d’elle-même. On a fait l’assemblage au fur à mesure des compositions et de la période d’écriture. On s’est vite rendu compte que cela pouvait raconter une histoire mais ce n’était pas murement réfléchi dès le départ. On l’a fait un peu dans le stress, on avait une urgence créative qui a fait que tout s’est pas mal dégoupillé, on a eu pas mal de chance.

Crédit Photo : Étienne Daho Ce ne sont que des morceaux récents, ou d’anciens sur lesquels vous avez rajouté des paroles ? D’ailleurs, qui écrit les paroles ? Charles : Ce sont tous des morceaux récents sauf un instrumental qui s’appelle Moon, que j’avais écrit depuis longtemps et qu’on jouait déjà en concert avant. Flore a rajouté ses voix dessus et le résultat est La Lune sur l’EP. En fait pour cet EP on a tout composé d’abord, puis on ﬁlé les instrumentations à Flore qui a trouvé les airs et les thèmes. Pour les paroles, elle a les premières idées et la structure, moi je viens foutre la merde ! (Rires) Vous êtes directement partis sur l’idée de faire un EP ? Charles : Oui, en effet. L’album c’est autre choses, cela demande beaucoup plus de temps, de moyens et de maturité aussi. Mais c’est la prochaine étape pour nous. Où en êtes-vous pour cet album à venir ? Charles : On est en plein dedans là. On va passer une semaine chez Flore pour faire une résidence où on va travailler, composer et retourner nos idées dans tous les sens pour essayer de sortir des trucs un peu nouveaux. On a plein de démos pour l’album mais ce serait bien qu’on en ait d’autres. On est dans une bonne spirale en ce moment, on tourne pas mal ensemble. C’est le bon moment pour se retrouver et composer ensemble. On a de très bonnes bases. Flore : L’avantage de la tournée c’est aussi qu’on teste des morceaux en live et on peut voir ceux qui marchent et ceux qui marchent moins. Le live est d’ailleurs un mélange de voix et de morceaux plus instrumentaux, vous n’avez pas de morceaux chantés pour tout le set, si ? Flore : C’est effectivement un mélange. Mais le reste du temps je peux faire des nappes donc je ne suis pas du tout démunie, ça va. Charles : Des nappes et du shaker ! (Rires)

Flore : Oui du shaker bien sûr ! Pour l’album, vous serez donc toujours tous ensemble, avec un mélange de morceaux chantés et d’instrumentaux ? Charles : Oui, absolument. Il y aura peut-être pourquoi pas quelques musiciens additionnels. Par exemple en cuivres, en percussions ou autres. C’est un album, donc on va essayer de voir les choses en un petit plus grand.

Vous avez des idées précises pour le disque ? Quel en sera le thème ? Charles : Je pense qu’on va explorer un peu plus la chanson. C’est un registre qui est intéressant pour nous. On a une voix maintenant, on a appris un peu à écrire des textes et surtout à composer autour de la voix. C’est un truc qu’on n’avais jamais fait avant. Ce sera donc un peu plus chanson, mais il y aura toujours cet aspect très instrumental, cinématographique et dansant. Et un peu sexy aussi, non ? Il y a parfois des chansons un peu érotiques comme Agitations Tropciales par exemple ! Charles : Oui en effet, mais ça c’est Flore, elle est un peu intenable ! Flore : Ce n’est pas vrai ! Ce sera toujours en français ou il y ara un peu d’anglais aussi ? Flore : Il y a déjà le morceau Parfum Thérémine qui est en anglais sur l’EP. On ne dit pas non à l’anglais, mais l’idée c’est d’essayer de faire le plus possible du français. Charles : Parfois il y a des morceaux ou des sonorités qui ne s’y prêtent absolument pas, ce serait vulgaire ou décalé. On a un morceau qu’on jouera ce soir qui s’appelle Chaser pour lequel on a écrit un texte en anglais. C’est un truc épique, un peu lourd. Je pense que cela marche beaucoup plus en anglais.

Il y a des collaborations que vous voudriez faire ? Charles : On est bien entre nous là pour l’instant, mais pourquoi pas. Tom : Il y a un mec nommé Thomas Bangalter qui nous a fait des propositions, mais on sait pas qui sait donc on a dit non ! (Rires) Parlons de la pochette de votre dernier EP. C’est un collage, on y a voit un train allant vers la lune. Qui l’a réalisée ? Charles : C’est un jeune artiste belge qui s’appelle David Delruelle. Il avait déjà fait la pochette de notre EP précédent ‘Sonate Paciﬁque’. Il est spécialisé dans ce genre de collage. Ce ne sont pas des commandes mais des œuvres qu’il avait déjà réalisées. Je trouve que cela colle vraiment bien à notre univers avec ce truc un peu rétro-chic. Tom : On s’en est aussi servi de son travail pour quelques unes de nos afﬁches promo [par ici ou par là par exemple]. Charles : Cela colle bien à l’idée de ce qu’on fait et de notre univers, avec les années 70, sur une thématique toujours un peu cosmique et de voyage. Ce truc sans frontière, accessible à tous et qui te donne à rêver.

Cet avatar que vous aviez depuis votre premier EP avec la femme afro, vous l’avez toujours ? Charles : On l’a malgré nous maintenant parce qu’elle tourne beaucoup, les médis s’en servent parce qu’il y a ce truc iconique. On veut s’en défaire, on a essayé de casser cela. L’idée c’est vraiment la musique que l’on fait, pas cette image. Le fait de personniﬁer cela faussait un peu le propos. En plus je trouve que c’était une image un peu trop afro-funk qui collait peut-être bien à notre premier EP mais plus maintenant. J’aimerais sortir de ce truc shooting studio mode qui ne nous va pas. Vous avez récemment sorti un clip en animation pour Agitations Tropicales issue de votre dernier EP. Pouvez-vous nous la décrire ? Charles : Ce sont des poils pubiens. En fait, c’est un planète cul, la planète Sexor quoi ! (Rires) L’idée, ce sont

trois espèces d’astronautes qui se perdent sur une planète. Ils arrivent chacun à leur tour dans des endroits différents, ils cherchent leur chemin. A la ﬁn ils se retrouvent sur la main d’une personne qui pourrait être L’Impératrice, une sorte d’addiction dont ils ne peuvent pas s’échapper. Ils viennent se faire enfermer, happés par le sexe. C’est plein de sous-entendus. Il y a un côté très enfantin et naïf, dans les couleurs pastels et les petites bestioles et en même temps il y a un truc très ancré dans des choses plus adultes, notamment avec l’aspect gluant. C’était une façon d’illustrer au mieux et au premier degré le morceau Agitations Tropicales. Flore : Le côté très enfantin se rapproche aussi du côté pop du morceau, c’est le morceau le plus pop qu’on a fait. Le clip pour Vanille Fraise avait aussi un peu cet aspect pop. Charles : Oui, c’est vrai. Mais c’est un truc un peu en dehors de notre discographie. C’est différent, parfois on propose un edit comme cela. C’est un sample du morceau Spoiled by Your Love d’Anita Ward. Il a été repris dans les années 90 par le DJ Ian Pooley et ensuite par le groupe de rap parisien La Clinique dans son morceau La Playa.

Vous n’avez pas du mal à trouver des salles pour répéter dans Paris ? Charles : Nous on s’en sort, on avait un plan à Colombes et là on répétait au FGO-Barbara à Barbès. Hagni : On habite un peu tous dans le quartier autour de Pigale donc c’est pratique. Tom : 75-0-Pigalle ! (Rires) Vous avez joué au festival Days Off le mois dernier pour une Soirée Hexagone avec Isaac Delusion, Fishbach ou encore Bagarre. Comment c’était ? Charles : C’était vraiment super. On aime beaucoup tous ces groupes en plus, on se sentait comme dans notre petit famille ! Vous avez fait récemment un remix pour le morceau La Piscine de Hypnolove. Il y en a d’autres en vue

? Charles : Là on est surtout concentré sur l’album. On a décliné quelques propositions. Par le passé, on a déjà fait pas mal de remix : deux d’Isaac Delusion, un de Cerrone et un d’un groupe mexicain nommé Avanti que j’aime beaucoup. Parlons cinéma, quels sont vos films préférés ? Flore : C’est Martin qui répond à cela, c’est le plus grand fan de cinéma ! Martin : J’ai regardé énormément de films du coup… Charles : Énormément de filles surtout… (Rires) Martin : Oui en effet, de filles dans les films ! On est très porté sur les films d’auteurs. Moi j’aime beaucoup les films de Herzog ou de Fassbinder par exemple. On s’est inspiré de pas mal de films de giallo pour notre musique. On aime beaucoup cela avec Charles. C’est un genre qu’on a souvent retrouvé musicalement, un peu inconsciemment aussi. Charles : On a joué au début un morceau nommé Suspiria en référence au film de Dario Argento. C’est mon film préféré, je le mets au-dessus de tout le reste. La bande-originale est dingue. Il y a tout dans ce film. Tout est absolument sublime, très léché, avec cet espèce d’univers en plastique que j’adore.

Si vous deviez choisir un film déjà sorti pour lequel vous auriez rêvé rétrospectivement de faire la bande-originale, vous choisisseriez lequel ? Hagni : Un film de Carpenter peut-être, comme ‘The Thing’ je dirais ! Vous avez déjà été approchés pour des projets dans le cinéma ? Cela vous intéresserait ce genre de projet ? Avec qui par exemple en France ? Charles : Oui on a été approché pour un court-métrage. Si on avait l’opportunité de le faire on serait en effet très intéressé par faire des projets comme cela, même si c’est un gros travail. En France, on aimerait peutêtre le faire avec Antonin Peretjatko qui a réalisé le film ‘La Fille du 14 juillet’ ou encore avec Sébastien

Betbeder [réalisateur notamment du film ‘2 automnes 3 hivers’ paru en 2013, également avec Vincent Macaigne]. Ce genre de cinéma un peu désuet qui rappelle un peu les films de Jacques Tati. Hagni : Sinon ce serait drôle de faire pour un truc épique, spatial et un peu kitsch, comme le prochain film ‘Valérien’ de Luc Besson ! Ce serait super ! Que pensez-vous de la musique au cinéma aujourd’hui ? Charles : Aujourd’hui, il y a beaucoup moins de scores comme à l’époque. Il y a un gros rideau de musique, mais c’est beaucoup moins thématique qu’avant. C’est illustratif mais sans identité. On est loin de l’époque où chaque personnage avait son thème propre. Hagni : Même un mec comme John Williams [compositeur notamment des films ‘Star Wars’, ‘Indiana Jones’, ‘Les Dents de la mer’, ‘E.T.’ ou encore ’Jurassic Park’] par exemple a radicalement changé dans les années 2000. Dans le dernier Spielberg avec lui, il n’y a plus du tout de thème fédérateur. Aujourd’hui il y a ce côté innocent qui s’est perdu. C’est plus réaliste et terre à terre. L’Impératrice se produira au FGO-Barbara le samedi 24 septembre ! Le lien de l’événement : http://bit.ly/2adtULt Le lien de la billetterie : http://bit.ly/2awYSB8 A&B

[INTERVIEW] Les américains de Lionlimb ont sorti cette année leur excellent premier album ‘Shoo’. De passage au MIDI Festival, on a rencontré Stewart et Joshua pour parler de leur projet, de ce disque et de peinture. Le projet Lionlimb a commencé avec toi tout seul Stewart, c’est bien cela ? Stewart : Oui. J’avais déjà commencé le projet avant de déménager à Chicago mais le premier concert de Lionlimb a été avec Joshua. C’était un concert en scène libre. On n’avait jamais joué de musique ensemble avant et Joshua m’a dit qu’il jouait de la batterie. Il nous a alors inscrits. La première fois qu’on a vraiment

joué ensemble était donc devant des gens, en pure improvisation, en 2010 à l’université où on était tous les deux. Joshua : Stewart vivait dans une chambre dessus de moi dans le dortoir et un de mes premiers souvenirs de lui était de retour de vacances, peut-être après le break d’automne [’fall break’]. Il avait ce carton cylindrique géant qu’il roulait sur la rue. Je me demandais ce que c’était. C’était un kit de batterie, il avait construit luimême cette boîte pour transporter la batterie jusqu’à sa chambre. Après cela, je me suis dit qu’il fallait que je traine avec ce mec ! Vous faisiez déjà de la musique avant de vous rencontrer ? Joshua : Oui, on jouait chacun dans des groupes de lycée. J’ai par exemple joué du Coldplay… Et j’avais un groupe qui s’appelait Magic Mushroom Land… (Rires) Stewart : Moi, j’avais un groupe qui s’appelait Scholages, un groupe de ska et un autre qui s’appelait Einstein the Smarties ! (Rires) Quand est-ce que vous avez rencontré Angel Olsen ? Joshua : Plusieurs années plus tard. Stewart : On a juste joué autour de Chicago occasionnellement. J’ai quitté Chicago pour la Californie. Je suis retourné à Nashville et on y a joué un concert de Lionlimb. C’était notre premier concert depuis un moment. Joshua : J’avais commencé à jouer avec Angel. Elle est venue à notre concert de Lionlimb en tant que spectatrice et je lui ai parlé de Stewart. Je lui en ai dit du bien et elle a aimé le concert. Elle a alors voulu qu’on joue ensemble. Le jour suivant, Stewart et moi, on a appris trois chansons d’Angel et le lendemain on a tous jammé et après cela on a commencé à jouer des concerts ensemble, tout est arrivé naturellement.

Cela est arrivé après avoir sorti vos premières chansons Rot et Bound Widths ? Stewart : Oui ! Rot était à peu sortie près un an avant qu’on joue avec Angel. Le temps passe vite ! Vous étiez supposés sortir un EP à l’époque, n’est-ce pas ? Stewart : On a enregistré un 12′‘ qu’on vendait seulement à nos concerts. On ne l’a jamais vraiment sorti

autrement. Il y avait quatre chansons dessus. Joshua : ’Shoo’ est donc réellement la première sortie ofﬁcielle du groupe. C’est la première fois qu’on a réellement travaillé en studio. C'est un retour aux sources de jouer à deux à nouveau ce soir ? Stewart : Oui ! On va jouer à deux alors qu’on est cinq sur scène maintenant. C’est drôle de faire cela sur cette mini-tournée, c’est comme si on revenait en arrière, plus par nécessité parce qu’on ne pouvait pas venir à cinq ici. C’est chouette de jouer à deux à nouveau pour quelques concerts ! Stewart, tu ne joues plus avec Angel Olsen, c’est ça ? Stewart : Oui, exactement. Mon dernier concert était en Islande, à un festival. J’ai joué sans t-shirt, Emily portait ce casque de viking, c’était une soirée très drôle. Joshua : Reykjavík est une ville géniale. On est allé à un restaurant qui venait d’ouvrir qui s’appelle Messinn, et ils avaient les meilleurs fruits de mer que je n’ai jamais mangés de ma vie, c’était si bon ! Stewart : On est allé au restaurant avant le concert. J’ai un peu stressé parce que j’ai une allergie aux crevettes et j’en ai mangé… Heureusement il ne s’est rien passé ! (Rires) Le concert n’était pas trop fort en émotions ? Joshua : On a eu un petit moment entre nous. Stewart : J’ai presque pleuré pour le dernier morceau je dois avouer, surtout que c’était un morceau émouvant en plus. Joshua : C’était une période assez bizarre parce que je crois qu’aucun d’entre nous n’a joué l’un sans l’autre depuis environ huit ans, à l’exception de trois ou quatre concerts. Mais l’idée de faire chacun des deux projets de manière indépendante est excitante.

Crédit photo : Étienne Daho

Quand vous jouiez avec Angel Olsen, vous avez mis Lionlimb de côté ? Joshua : On a toujours travaillé sur nos morceaux et notre musique. Stewart : On a beaucoup tourné avec Angel et c’était un grand plaisir. Aucun de nous deux n’avait tourné autant avant. On a beaucoup appris en faisant cela, c’était une très bonne expérience. On était très occupé mais on a essayé de pousser notre propre projet grâce à la confiance qu’on a acquise. Joshua : Je pense qu’avec Lionlimb, on a toujours passé beaucoup de temps à retravailler les morceaux. C’est une constante pour nous. Jouer avec Angel nous a pris donc pas mal de temps, mais on s’accordait toujours du temps pour travailler nos propres morceaux. Votre son est souvent comparé à celui d’Elliott Smith. Qu’en pensez-vous ? Stewart : Je peux comprendre. C’est probablement du fait d’une ou deux chansons, comme Domino par exemple. Joshua : Je pense qu’à un moment où on composait on s’est nous-mêmes dit : « Cela pourrait être comparé à Elliott Smith ». Ce qui est amusant, c’est que notre son n’est pas vraiment comparable, mais cela a peut-être plus à voir avec la voix de Stewart, la façon avec laquelle il utilise les harmonies. Stewart : C’est une influence, ça c’est sûr. Je ne m’en cache pas. C’est même une raison pour laquelle je me suis mis à enregistrer. Quand j’ai entendu Either/Or d’Elliott Smith pour la première fois, je me suis dit « Je peux le faire ». Il pourrait y avoir de pires choses à quoi être comparé ! Ce n’est pas du tout un problème pour nous. Quel est le premier morceau que vous avez écrit pour l’album ? Stewart : Il s’agit du morceau Ride, il date d’environ un an et demi, ce qui est finalement assez récent. Pourquoi ce titre ‘Shoo’ ? Stewart : ‘Shoo’ est une parole d’un de nos morceaux. Ce mot signifie « Va-t-en ». J’aime bien quand un titre caractéristique apparaît tout simplement dans un film ou dans un livre. De plus, j’apprécie les sonorités de ce mot. Et d’où vient votre nom Lionlimb ? Joshua : Ce nom provient d’un poème de Gerard Manley Hopkins nommé Carrion Comfort. Stewart : Je hais un peu ce nom maintenant, du fait de son rapport à un animal. Des tas de groupes ont un nom de ce genre. (Rires) Et puis le mot est un peu difficile à l’oreille, les gens ne l’épellent pas toujours bien. On a même pensé un moment à changer de nom. Puis on s’est dit que c’était stupide cette sorte de relation amour-haine et qu’il fallait le garder ! Joshua : Si tu réfléchis bien, la plupart des noms de groupes sont nuls ! (Rires) Stewart : Mais quand je pense au poème, j’aime bien notre nom ! Joshua : Au final, le nom de ton groupe est plus un son pour toi plutôt et n’a pas besoin de renvoyer à une signification particulière.

Vous aviez une vision globale de l’album avant de commencer l’écriture de l’album ? Stewart : Pas vraiment, on a plutôt laissé les morceaux venir à nous. Joshua : On a eu deux sessions principales comme cela. On avait environ 18 démos en tout qui ont fini par former l’album. On a enregistré le tout en 6 jours à Nashville. Stewart : Pour la plupart des démos, je les ai écrites en un seul jour. Et on les a étoffées après. Est-ce que le fait d’avoir travaillé avec Angel Olsen a influencé votre propre musique ? Joshua : Je pense que ça nous a apporté surtout sur la façon d’enregistrer. Quand on a enregistré ‘Burn Your Fire for No Witness’ [le deuxième album d’Angel Olsen], on n’était que tous les trois, il n’y avait donc pas tellement de marche de manœuvre, on avait tout bien préparé à l’avance. Le processus enregistrement n’était donc pas véritablement spontané. Stewart : A l’inverse, sur ‘My Woman’ [le nouvel album d’Angel Olsen à paraître au mois de septembre], l’enregistrement s’est fait de manière beaucoup moins calculée. Pour notre album, on a enregistré le tout en 6 jours. J’ai donc appris qu’il est possible de na pas trop calculer et que la musique arrive par elle-même. Tu ne peux pas travailler sur tes morceaux indéfiniment. Soit tu t’arrêtes de travailler dessus à un moment et tu les montres aux gens, soit tu gardes les morceaux pour toi-même. C’était donc intentionnel de ne pas passer trop de temps sur cet album. Par le passé pour Lionlimb, on avait des tas de versions pour nos morceaux, c’était trop. Ce n’était pas nécessaire. Qui prend la décision finale en cas de désaccord ? Joshua : Stewart ! Quels sont vos morceaux préférés sur l’album ? Stewart : Je dirais Wide Bed parce qu’il y a de l’espace dessus. L’album est très condensé, il se passe plein de chose. Ce morceau donne de l’air. J’aurais voulu qu’il y ait plus d’espace sur l’album, pour le prochain ! Et la partie de batterie de Joshua est géniale sur ce morceau !

Vous travaillez sur de nouveaux morceaux ? Joshua : Oui, j’ai récemment utilisé une partie de mes économies pour acheter du matériel d’enregistrement. J’ai donc mon petit ‘studio’ à la maison. J’enregistre tous les jours. On a enregistré une dizaine de démos sur lesquelles on improvise et on teste des choses.

Vous vivez près l’un de l’autre ? Joshua : Oui, assez. On vit tous les deux à New-York maintenant. Stewart vit à Greeport et je vis au sud de Brooklyn, à environ une demi-heure en train. Ce n’est pas plus mal qu’on ne vive pas tout à fait au même endroit, sinon on passerait notre temps à faire du skate-board et à manger des donuts et on serait dans notre routine… (Rires) Ce n’est pas trop dur de retourner à la vie normale après la tournée que ce soit avec votre propre projet ou autrefois avec Angel ? Joshua : Si, vraiment. C’est bizarre d’être un artiste en tournée. Une si grosse partie de ta vie privée est mis en pause. La plupart des choses qui te sont importantes dans ta vie sont mises de côté. Ce n’est pas évident de trouver un équilibre. Quand je rentre chez moi après une tourné, j’ai vraiment le blues. Il y a environ deux jours où je ne fais que pleurer ! (Rires) Mais je me rends compte que c’est parce que j’adore jouer des concerts et c’est génial. Sur le plan visuel, qui a fait les pochettes pour le projet ? Stewart : C’est moi. J’ai fait celle de Turnstile, celle de l’album et aussi l’illustration qu’on retrouve dans la vidéo de Domino. Joshua : Tout ce qui est visuel, dont la bannière qu’on met derrière nous pendant les concerts, a été fait par Stewart, il est multi-disciplinaire ! Tu as appris à dessiner et à peindre tout seul ?

Stewart : J’ai eu la chance d’aller à une école qui avait des courts d’arts. J’ai été encouragé dès mon plus jeune âge. Joshua : Les musiciens parlent beaucoup des groupes qui les intéressent mais quand Stewart parle des ses inﬂuences est qu’il cite Jackson Pollock, c’est légitime parce qu’il utilise la même technique de jet par touches successives que Jackson Pollock lorsqu’il enregistre. Stewart : Et comme Jackson Pollock avec la peinture, j’aime enregistrer au sol ! Qu’est-ce que représente la pochette de ‘Shoo’, votre premier album ? Stewart : C’est comme un homme affalé en arrière, le bras autour de la tête. J’ai fait une centaine de dessins pour le 7′‘ et l’album est un de ces dessins également !

Quels sont les films que vous aimez particulièrement ? Joshua : Je viens de voir ‘The Lobster’ [de Yorgos Lanthimos, sorti en 2015] . Je l’ai beaucoup aimé mais mes deux films préférés de l’année dernière sont ‘Trois Souvenirs de ma jeunesse’ [d’Arnaud Desplechin, 2015] et ‘Youth’ [de Paolo Sorrentino, 2015] ! Le premier était super beau, très new wave et le deuxième, j’ai beaucoup aimé le style esthétique du film. Joshua : Le dernier film que j’ai vu est ‘Inherent Vice’ [de Paul Thomas Anderson, sorti en 2014], c’est la troisième fois que je le vois ! J’aime tous les films de Paul Thomas Anderson : ‘The Master’ [2012], ‘Magnolia’ [1999], ‘There Will Be Blood’ [2007], ‘Double Mise’ [1996], ‘Boogie Nights‘ [1997], ‘PunchDrunk Love’ [2002]… Il est génial ! J’aime aussi les films de Sofia Copploa. ‘Somewhere’ [2010] était super par exemple. Quel est votre rapport à la culture française ? Stewart : Francisco de Goya est un peintre espagnol mais il est décédé à Bordeaux [en 1828], c’est probablement mon artiste préféré. Picasso aimait aussi beaucoup la France ! Joshua : ils étaient tous potes ! Les Américains romantisent vraiment cette période avec tous les artistes qui

fumaient, buvaient et trainaient ensemble. Tout étudiant intellectuel américain voulait jouer dans un film de Godard, avoir un t-shirt rayé. Je ne sais pas si cette image est toujours valable ! Vous connaissez ce film ‘Hors de Prix’ [de Pierre Salvadori, 2006] avec Audrey Tautou ? C’est l’histoire une femme qui sort avec des hommes riches plus vieux qu’elle et elle reste à cet hôtel. Elle tombe alors amoureuse avec le serveur de l’hôtel qui n’a pas un sous. C’est vraiment cheesy mais je l’ai adoré ! J’ai un faible pour les comédies romantiques. (Rires) C’est peut-être un de ces films que vous haïssez si vous êtes vraiment français ! Stewart : Sinon en musique, on aime Melody’s Echo Chamber, Jacques Dutronc… [il fredonne alors ‘Et Moi et moi, et moi, et moi’] Mon frère était fan de Carla Bruni. (Rires) Quand j’étais en 6ème, l’album ‘Quelqu’un m’a dit’ est sorti, je connaissait par coeur les paroles ! Joshua : On a étudié sa musique en cours de français ! Lionlimb jouera à Paris le 19 septembre prochain pour un concert gratuit au Supersonic ! Et interview fleuve (dont on est très fier) d’Angel Olsen bientôt à venir sur notre site ! A&B

[REPORT] Le plus chouette des festivals était de retour à la Villa Noailles de Hyères pour trois jours de découvertes et des conﬁrmations sous le chant des cigales. Programmation au top, cadre parfait, organisation efﬁcace : le festival avait encore tout bon cette année. Avec photos signées Étienne Daho ! JOUR 1

Chargés d’ouvrir le festival, les valeureux Requin Chagrin ont assuré le spectacle. L’indie pop teintée de garage des squales est bien en place. Menée par Marion, la chanteuse du groupe, les français ont déroulé la quasi totalité des morceaux de leur excellent premier album. On aura même eu droit à un crowdsurﬁng de requin en plastique en lieu et place de ﬁnish. Le festival est lancé. Et comme les Requin Chagrin sont également des gens charmants, on les a interviewés. Résultat bientôt sur notre site !

C’est dans une formation réduite à l’essentiel que Lionlimb montait sur la scène encore ensoleillée. Les deux américains de Nashville venaient en France faire une mini-tournée les faisant uniquement passer par Paris (Point Ephémère et Glass) et Hyères aujourd’hui, loin des concerts en quintet qu’ils ont l’habitude de faire. Stewart (guitare et au chant) et Joshua (batterie) ont assuré leur concert de belle manière et ont su retranscrire à eux deux une version épurée de leur album, tout en faisant proﬁter au public d’une proximité envoûtante. Pour couronner le tout, le duo nous a accordé une longue et chouette interview, stay tuned!

Troisième groupe à se produire ce soir, les Pumarosa ont mis le feu à la Villa Noailles. Danses tribales, morceaux transgenres et énergie à revendre, les petits anglais nous ont envoutés. Isabel Munoz au chant était aussi belle que puissante en tant que meneuse de la formation. Le groupe a dévoilé plusieurs inédits ce soir qui se retrouveront certainement sur leur premier album à venir très bientôt et auront défendu avec panache leur deux premiers singles, entre un Cecile accrocheur et un Priestess dantesque. Le meilleur concert de cette première journée !

Flavien Berger ﬁnissait cette belle soirée par une prestation malheureusement peu enthousiasmante. Le jeune homme a en effet livré un set tournant rapidement en rond (comme ses remerciements très répétitifs à Mallet Stevens, architecte de la villa), ses morceaux alternant tous inlassablement entre chant enlevé et électro tabassante sans âme. Le français a tenté des petites approches scéniques pour dynamiser son set, comme vouloir faire monter les gens sur scène ou venir au milieu de la foule pour faire s’accroupir tout le monde. Mais rien n’y a fait pour nous, seule et unique relative déception de cette édition. JOUR 2

Le jeune anglais francophone Lauren Auder était le premier artiste à se présenter pour cette deuxième journée du festival. Armé de son seul et unique Mac, le garçon nous a montré en une trentaine de minutes, l’étendue et la complexité de sa musique belle et torturée. Si Lauren ne respire pas le bonheur, ses morceaux laissent, eux, transparaître de la lumière dans l’obscurité. Une belle révélation.

C’est maintenant au tour des cinq anglais de Sweat de nous faire transpirer. Commençant leur set avec leur trois bien chouettes morceaux dévoilés pour l’instant (Tambourine, Be Complete et Acid Rainbow), les londoniens ont ensuite montré ce qu’ils avaient dans le ventre avec plusieurs inédits fort efﬁcaces ! L’electrorock bowiesque du groupe était imparable ce soir et le morceau ﬁnal This World a clôturé en douceur ce set mené tambour battant. L’avenir leur appartient. Et ce n’est pas tout, la toute première interview du groupe sera à retrouver en exclusivité sur notre site tout bientôt !

Nos quatre petits chouchous danois de Liss nous ont fait toujours autant trémousser sous leurs visages juvéniles. Mené par la voix nasillarde et reconnaissable du chanteur Søren, le groupe a joué la quasiintégralité de ses morceaux parus jusqu’à présent et nous a même gratiﬁés de 3 inédits entraînants qui ﬁgureront très probablement sur leur second EP à paraître bientôt. Le groupe a même dû s’arrêter face aux applaudissements nourris du public avant de reprendre sur un nouveau morceau. Leur groove était idéal pour nous étirer les jambes en ce coucher de soleil. L’interview qu’on avait faite avec le groupe il y a quelques mois est à retrouver par ici : http://bit.ly/1WhhwNN.

On ne connaissait presque rien de Drones Club avant leur montée sur scène. Affublés de combinaisons, de masques et d’un mégaphone, les anglais ont fait un set quasi sans temps mort à l’électronique puissante, accrocheuse et un peu inquiétante. L’œil vif et la posture vindicative, le chanteur principal n’a pas hésité à monter sur le devant de la scène et à haranguer le public. Une nouvelle belle révélation !

Le duo Paradis faisait le privilège au MIDI Festival de présenter son seul live de l’été, au beau milieu d’une longue série de DJ sets à travers la France. Jouant ce soir là à quatre, en compagnie un nouveau batteur et d’un musicien aux claviers, le groupe venait chapeauter le rendu scénique de son premier album ‘Recto Verso’ à paraître en septembre. Quel succès ! Le groupe nous a offert le plus beau live du festival et a conclu en beauté la deuxième journée de cette douzième édition placée sous le signe de la chanson française (les trois têtes d’afﬁche chantaient dans la langue de Molière). Pour en savoir plus sur leur travail, vous pouvez lire l’interview que Simon et Pierre de Paradis nous ont accordée d’une seule et même voix par ici : http://bit.ly/2aBjGpJ. JOUR 3

En ouverture de cette troisième et dernière journée du festival, le trio parisien Keep Dancing Inc a apporté un réel vent de fraîcheur. Visiblement fort heureux d’être sur scène, les jeunes hommes avaient de l’énergie à revendre. Et ça s’est senti. Le groupe dit être influencé par New Order et Blood Orange. Si on n’est pas très friands ici du name dropping et de la comparaison à tout bout de champ à des groupes pré-existants, force est de constater que cette double filiation fait ici sens. Leurs chansons pleines d’entrain ont lancé de bien belle manière la soirée. Les Keep Dancing Inc n’ont pas fini de nous faire danser. Bravo les garçons !

Les Ménage à trois sont des habitués du festival. Il s’y sont déjà produits il y deux ans à l’édition hyéroise et l’an dernier à l’édition toulounaise. Cette fois, le groupe venait agrémenté de deux ex-membres de WU LYF pour renforcer leur rang : Ivan Cassar et Tom McClung (alias Francis Lung). On est une nouvelle charmé par les chansons délicates du groupe, étonnés même par la version très downtempo d’un de leur morceaux pourtant les plus dansants Bobby’s Prism. Comme ils le chantent sur leur dernier single South Seas adapté pour l’occasion : “Be with you in MIDI, tonight, everything’s gonna be alright” ! Pour retrouver l’interview qu’on avait faite avec le groupe, c’est par ici : http://bit.ly/1fD7yoJ.

Dernier ajout de la programmation, les Babe ont été loin d’un simple faire valoir. Leur pop aérienne nous a comblés. Captivante et ample, la voix du chanteur a apporté douceur et harmonie dans ce festival. Les très bons jeux de lumière ont souligné au mieux la légèreté des compositions. On en est sorti viviﬁé. Un super concert !

Pour clôturer cette superbe édition, les français de L’Impératrice venaient, tout de vert vêtus, nous faire part de ses morceaux mi-instrumentaux et mi-chantés depuis l’arrivée de la chanteuse Flore en tête de proue du groupe depuis son dernier EP ‘L’Odyssée’. En pleine préparation de son premier album, la formation a joué ses tubes mais nous a aussi offert quelques nouvelles compositions chaloupées. L’Agitation tropicale nous a bien emportés, pour reprendre le titre d’un de leurs récents morceaux phares. Et pour ﬁnir en beauté, on a également interviewé le groupe au grand complet. Interview à venir très bientôt ! Cette douzième édition avec Étienne Daho en président d’honneur nous a rappelé que la chanson française est en plein renouveau et a encore de très belles heures devant elle. On s’en va du festival déjà plein de nostalgie, de ce lieu ensoleillé un peu hors du temps où de si beaux groupes sont programmés. On pense déjà à la prochaine édition du MIDI Festival prévue du 6 au 9 octobre à Toulon ! Crédit Photos : Étienne Daho A&B

[INTERVIEW] Le duo parisien Paradis s’apprête à sortir son premier album ‘Recto Verso’ à la fin du mois de septembre. On a rencontré Pierre et Simon à la Villa Noailles de Hyères dans le cadre du MIDI Festival. L’occasion de parler du projet, de ‘Recto Verso’ et de chanson française. Rendez-vous au au paradis. Comment vous vous êtes rencontrés ? Paradis : On s’est rencontré il y a maintenant six ans à Paris par un copain en commun. On a commencé à parler de musique. On n’aimait pas forcément les mêmes choses et on n’avait pas forcément les mêmes envies mais on s’est vite bien entendu. On s’est ensuite mis à jouer ensemble très vite. Après quelques mois, on avait quelque chose dont on était content et on a envoyé tout ça à Tim Sweeney. On a fait la première sortie de son label Beats in Space et on a sorti nos deux maxis ‘Parfait Tigre’ et ‘Hémisphère’ chez lui. On a mis un peu de temps pour se dire que c’était peut-être un truc chouette de faire la musique. On s’est ensuite lancé dans un album et on l’a fini en novembre dernier. Où avez vous fait cet album ? Paradis : On l’a fait un peu partout. On a commencé dans le sud de la France. Après, on pas mal travaillé chez nous dans des appartements successifs pendant quelques années. On a eu un studio qu’on avait un moment près des Buttes Chaumont. Puis un peu dans les Landes où on a fini quelques éléments. Les expériences à la campagne ont été très importantes pour nous. La première fois on n’était que tous les deux et la dernière fois Andrea Montano était avec nous. C’est lui qui fait toutes les photos autour du projet et la couverture. On finissait le disque et on avait des centaines de photos autour de nous qu’Andrea avait prises pendant un an. On a décidé de la pochette comme cela par exemple.

C’est vous sur la pochette ? Paradis : Oui ! La photo a été prise au milieu de la baie, au Cap Ferret, pour une date qu’on jouait au bassin d’Arcachon. Il y avait une idée derrière le titre de l’album ? Paradis : C’est un album de chansons, il y en a 12 et on s’est rendu compte à la ﬁn quand il fallait faire le point qu’il y avait un thème qui revenait assez souvent qui était la dualité. Du coup, ‘Recto Verso’ est aussi le titre d’une chanson de l’album et cristallise un peu tout ça. L’album n’est pas nettement divisé en deux mais au milieu par contre il y a le morceau nommé Mirroir qui est divisé en deux parties et qui rappelle cette idée de dualité. Les morceaux qui se trouvent sur l’album sont récents ? Paradis : L’anecdote est que Instantané, le morceau qui ouvre le disque, est le morceau qu’on a commencé en premier pour le disque il y a à peu près trois ans et c’est également le morceau qu’on a retouché en dernier. Tous les morceaux ont muté jusqu’à la dernière seconde et il y a eu dix versions de chaque morceau. Vous avez tout fait tous les deux sur cet album ? Paradis : On s’est fait épauler pour le mixage et le mastering. Pour le mixage, c’est avec Julien Delfaut qu’on a travaillé. Ça a été une étape assez importante pour nous parce que c’est la première personne qui a jeté une autre paire d’oreilles sur le projet. Ça a donc été un langage créé dès le début et on est très content de notre travail avec lui. Après, tout le langage visuel a donc été fait avec Andrea Montano qui du coup, à ce titre-là, a une place dans le groupe à part entière.

Les vidéos vont suivre cette idée de dualité ? Paradis : Oui. Le dernier clip a été co-réalisé par Andrea et Pablo Padovani [de Moodoïd]. Ils ont fait notre clip de Toi et Moi et celui du prochain single Recto Verso qu’on va tourner dans quelques jours. Vous avez fait la bande-originale du court-métrage ‘Mes Amours Décomposé(e)s’ de Sacha Barbin. Vous seriez partants pour retenter ce genre d’expérience ? Paradis : Oui, on a commencé même avant que les maxis chez Beats in Space ne sortent. On avait fait des bouts de musique pour ce court-métrage. Ce serait super de faire un jour quelque chose de plus ambitieux. Même sur un de vos clips, il y avait des images d’Alain Resnais, c’est bien ça ? Paradis : Oui, pour le clip de Je M’ennuie on avait proposé à un ami qui fait du montage vidéo de partir de films qu’on aimait bien. Il y avait notamment le film Je t’aime, Je t’aime [sorti en 1968] d’Alain Resnais. Vous aimez bien le cinéma ? Paradis : Oui. C’est un truc qui nous inspire beaucoup pour la musique. Après, je ne sais pas si on peut avoir une réponse commune sur le cinéma. Je pense qu’on a des goûts différents mais pour nous deux, ce n’est pas un truc sur lequel on a une capacité de regard critique comme sur la musique ou même sur les images fixes ou la photo qui sont des domaines dans lesquels on sait vraiment ce qu’on aime et ce qu’on n’aime pas. Dans le cinéma, on regarde un peu tout et c’est inspirant ou pas, mais ce n’est pas le même attachement. Simon passe sa vie au cinéma par contre. C’est un aspect de notre projet qu’il faut qu’on creuse encore beaucoup et c’est super la relation qu’on a mise en place avec Pablo et Andrea. On était très content de cette première expérience avec le clip de Toi et Moi et le fait de se relancer sur un deuxième projet avec eux est super. C’est quelque chose qu’on va essayer de construire et ça va peut-être évoluer, on l’espère.

Crédit photo : Étienne Daho Il y a une réelle attention aux visuels dans votre projet. Que pensez-vous de cela ? Paradis : Oui, en fait, ça vient beaucoup d’Andrea qui est vraiment un photographe à la base dans l’aspect vidéo. C’était une façon de s’approprier un peu ça. C’est une approche photographique de la vidéo pour l’instant et c’est comme ça qu’on aborde la démarche et je pense qu’il y a plein de choses à explorer. Sur le maxi ‘Couleurs primaires’ pour le clip de Garde le pour toi on a travaillé avec Daniel Brereton qui est à la base plus un illustrateur. Ce sont des gens qui ont un rapport particulier à l’image ﬁxe et qui arrivent à les faire vivre, c’est extra. Pour l’album, vous avez un nouveau live ? Paradis : Oui, si le temps est avec nous, le live de ce soir est le premier d’une nouvelle formule à quatre. Simon est au chant, moi à la guitare et on a tous les deux des synthés. Paul joue des synthés et Victor joue de la batterie avec nous maintenant. Pourquoi avoir choisi le MIDI Festival pour jouer votre seul live de l’été, au milieu d’une série de DJ sets ? Paradis : On était venu l’année dernière jouer à Toulon, on avait beaucoup aimé et l’équipe aussi apparemment. C’était aussi et surtout l’occasion de faire un test ici. Comme l’album sort ﬁn septembre, on va beaucoup travailler le live à ce moment-là. On a fait trois jours de répétition qui étaient notre premier test avec un batteur. Ce sont les prémices d’un truc à développer : on est très content et impatient de voir comment les morceaux vont évoluer. Ça nous porte beaucoup d’avoir plus de gens avec nous qui sont vraiment des musiciens expérimentés. Nous, on est plus des autodidactes dans nos pratiques avec les instruments. On trouve qu’il y a une bonne énergie pour l’instant ! Comment vous répétez pour le live ? Paradis : On essaie d’aller dans des studios de répétition quand on peut. On a la chance d’avoir un tourneur qui a accès à La Boule Noire, du coup on y va souvent. Là par exemple, les trois derniers jours, on fait du

10h-22h pour rentrer ce set !

Un petite ﬁliation à Étienne Daho, parrain du MIDI Festival cette année ? Paradis : Oui, forcément. C’est un des quelques artistes français qui a toujours su faire des chansons bien ancrées dans son époque en s’inspirant toujours de la musique qui existait autour de lui. Pour nous, il n’y avait pas fondamentalement un choix de faire un style particulier de musique électronique dans ce qu’on fait et notre live est encore une proposition différente du type de musique qui peut nous inspirer. Lui, c’est quelqu’un qui a su faire de la musique originale à tous les instants, jusqu’à même faire de la drum’n’bass. Vous avez fait des reprises. Qu’est-ce que vous avez pensé de cette expérience ? Paradis : On a fait deux reprises. La première, c’était un peu ce qui nous a dit que c’était cool de faire de la musique en français. On faisait de la musique instrumentale et Simon a commencé à fredonner sur La Ballade de Jim d’Alain Souchon qui était un morceau qu’on écoutait beaucoup et ça nous a inspirés à essayer de nous-mêmes faire des chansons sur de la musique électronique. La deuxième reprise qu’on a faite est Paradis d’Alain Chamfort. Ça par contre, c’était une commande. C’est quelque chose qu’on aime bien faire mais on est assez attachés à l’idée de faire nos propres morceaux maintenant. Vous avez d’autres remix de prévus ? Paradis : On vient de sortir un remix pour Flavien Berger [à retrouver par ici] et là on en a ﬁni un autre pour Bon Voyage Organisation qui devrait sortir à la rentrée. C’est le meilleur groupe français en ce moment pour nous, il faut aller les voir en live ! Paradis se produira donc au prochain Festival Les Inrocks le 17 novembre à Tourcoing, le 18 novembre à Paris, le 19 novembre à Nantes et le 21 novembre à Bordeaux. La chronique de ‘Recto Verso’ de Paradis sera à retrouver très bientôt sur notre site !

A&B

[FUTURAMA] SWEAT Nouvelle perle dénichée par les têtes chercheuses du MIDI Festival, la petite troupe londonienne de Sweat déboule avec sa pop funky et son groove revêche. Petits frères foutraques des anglais de Jungle, les garçons ont sorti trois morceaux pour l’instant : le tubesque Acid Rainbow, le joueur Be Complete et le sensuel Tambourine. De quoi déjà affoler nos cœurs et surtout nos corps. Pour ﬁnir, le groupe a travaillé avec le producteur et artiste Leon Vynehall, un véritable gage de qualité. Le groupe se produira donc à la Villa Noailles ce samedi 23 juillet dans le cadre du toujours aussi génial MIDI Festival. Et si vous êtes attentifs, une petite interview maison devrait apparaître tôt ou tard sur notre site. Go ! Lien Soundcloud : https://soundcloud.com/thebandsweat A&B

[PLAYLIST SPÉCIALE MIDI FESTIVAL 2016] Deux petites semaines avant le MIDI Festival 2016 (22/23/24 juillet - Villa Noailles + Route des Marais / Hyères) ! La programmation est si chouette qu'on a décidé de faire une playlist spéciale ! LE LIEN :

https://soundcloud.com/double-croche/sets/midi2016

La programmation : 22/07 : Lionlimb, Requin Chagrin, Flavien Berger, Pumarosa (Villa Noailles) + MIDI Night : Leon Vynehall, Neue Graﬁk, Elijah (Route des Marais) 23/07 : Liss, Paradis, Sweat, Lauren Auder, Drones Club (Villa Noailles) + MIDI Night présentée par Red Bull Music Academy : La Mverte, Africaine 808, Mawimbi, Malcolm (Route des Marais) 24/07 : Ménage à Trois, L'Impératrice, Keep Dancing Inc, Babe (Villa Noailles) On se voit là-bas ?

Bonne écoute ! A&B [PROGRAMMATION] Le super génial MIDI Festival est de retour à Hyères du vendredi 22 au dimanche 24 juillet !

Et comme tous les ans, sa programmation est parfaite ! Notez qu’on aura même droit au retour des

MIDI Nights. ✨ Les premiers noms ensoleillés ont été annoncés : 22/07 : Lionlimb, Requin Chagrin, Flavien Berger, Pumarosa (Villa Noailles) + MIDI Night : Leon Vynehall, Neue Graﬁk, Elijah (Route des Marais) 23/07 : Liss, Paradis, Sweat, Lauren Auder, Drones Club (Villa Noailles) + MIDI Night présentée par Red Bull Music Academy : La Mverte, Africaine 808, Mawimbi, Malcolm (Route des Marais) 24/07 : Ménage à Trois, L'Impératrice, Keep Dancing Inc + Babe (Villa Noailles) Un des rendez-vous à ne pas manquer cet été ! On s’y voit ? Nous on a trop hâte d’y être ! Infos : http://bit.ly/1oxsXTQ Event : http://bit.ly/1RKV1M3 A&B [FUTURAMA] ALDOUS RH Meneur des feux et bien aimés ici Egyptian Hip Hop, l’anglais chevelu Aldous RH continue son petit bonhomme de chemin en solo. Sa pop bricolée avec les moyens du bord est élégante et chatouille les oreilles. Gracieuses et légèrement funky, les compositions d’Aldous RH sont surtout pleines d’amour. En témoigne le dernier double-single Sensuality / My Cherie Amour (reprise de Stevie Wonder) paru avant l’été. Un ami qui vous veut du bien. Un ami tellement au top qu’il viendra te voir au MIDI Toulon Festival le 6 octobre et au Pitchfork Festival à Paris le 27 octobre ! Lien Soundcloud : https://soundcloud.com/aldousxander A&B [INTERVIEW] Loyle Carner nous avait impressionnés à son passage au Midi Festival l’été dernier. Après un premier EP ‘A Little Late’ paru mi-2014, le londonien au débit mitraillette travaille actuellement sur son premier album et vient de sortir un nouveau morceau nommé Stars and Shards. De passage à Paris pour un concert au Pop-Up du Label, le jeune homme nous a parlé de ses nouveaux morceaux, de sa famille et de football ! Ton nom complet est Benjamin Coyle Larner mais ton nom de scène est Loyle Carner. Pourquoi cette inversion de lettres ? Loyle : J’ai choisi cette inversion car je suis dyslexique et quand j’étais petit je m’appelais moi-même comme

ça par erreur ! Mais les gens qui me connaissent m’appellent Ben. Quand ton projet a commencé ? Et quand as-tu rencontré Rebel Kleef [qui produit ses morceaux et chante en partie avec lui sur scène] ? Loyle : Je l’ai rencontré il y a environ trois ans, un ami en commun nous a fait nous rencontrer. Lui faisait les beats alors qu’à l’époque je chantais principalement a capella. Le premier morceau qu’on a fait ensemble est Pieces, on l’a fait le tout premier jour où on s’est rencontrés. Mais mon premier morceau tout seul s’appelle Eleven. Je l’avais posté sur Soundcloud un an avant d’avoir rencontré Rebel.

Puis tu as sorti ton premier EP en septembre 2014. Il concerne principalement ton beau-père décédé cette même année, n’est-ce pas ? A la ﬁn de la vidéo pour BFG, on peut voit ses dates de vie. Ce sont ses initiales ? Loyle : Cet EP lui est en effet dédié. En fait, BFG fait référence au roman ‘Big Friendly Giant’ de Roald Dahl [l’adaptation cinématographique de Steven Spielberg sera d’ailleurs présentée hors compétition au Festival de Cannes cette année]. C’est l’histoire d’un géant qui est très grand et effrayant en apparence, mais en fait très gentil. La chanson Cantona en ﬁn de ton EP fait également référence à ton beau-père parce qu’il en était grand fan. C’est ça ? On a vu que tu as d’ailleurs chanté ce morceau dans le stade Old Trafford de Manchester United. Cela a dû te faire quelque chose ! Loyle : Oui absolument ! Il l’adorait ! C’était vraiment très émouvant pour moi quand j’ai chanté à Old Trafford. Quand je regarde la vidéo, je me dis que j’aurais pu me laisser plus aller. J’étais vraiment subjugué par l’émotion. Ce morceau est d’ailleurs mon préféré de tous ceux que j’ai faits. Quand je l’ai écrit, j’étais sous le choc et pourtant ce morceau m’est venu si naturellement ! C’est comme s’il s’évacuait de moi. Tu as déjà rencontré Eric Cantona en vrai ? Loyle : Malheureusement pas encore, mais c’est mon rêve ! Je croise les doigts !

Où as-tu écrit et enregistré ton EP ainsi que ton double single Tierney Terrace / Florence sorti l’an dernier ? Loyle : L’EP a principalement été écrit dans l’appartement de Rebel à Waterloo, dans sa chambre plus précisément. Puis les autres chansons ont été enregistrées dans les studios des gens avec qui je travaille parce que je me dis que c’est plus confortable pour eux : Tierney Terrace à The Art House Studios et Florence a été réalisé dans le studio de Kwes [en featuring sur la chanson]. La prochaine étape sera ton premier album ? Tu y travailles déjà ? Loyle : Oui ce sera mon premier album. Des gens m’ont dit que je devrais sortir un autre EP, mais je pense que cela serait un pas en arrière. Mon premier EP collait tellement bien à ce que j’avais en tête que la seule façon pour moi de faire mieux est de sortir un album. J’ai un nouveau single nommé Stars and Shards qui vient de sortir et qui sera sur l’album. Un clip entier en animation sortira en mai. Il prend pas mal de temps à faire ! [La vidéo est désormais parue et est à retrouver par ici]