MAGAZINE
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SOMMAIRE
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MODE Chiner le vintage Mode d’emploi par Alexia Petit
Kilo shop La friperie d’excellence par Alexia Petit
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Lunettes vintages
BEAUTÉ
DIY par Alexia Petit
Make-up sixties Tutoriel par Alexia Petit
Trouvailles Vêtements et soins à l’ancienne par Alexia Petit
LES TWINS
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DÉCO
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Habitat vintage Nouvelle gamme sixties par Alexia Petit
SORTIES Salon du vintage
Trouvailles
par Alexia Petit
Meubles rétro modernes et anciens par Alexia Petit
Mamie gateau Salon de thé par Alexia Petit
Le bric à brac Bar rétro par Alexia Petit
SOMMAIRE 6
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ÉDITO
ÉDITO C’est un magazine qui vous ressemble. Si vous lisez ce magazine, vous êtes dans le «flow» de la jeunesse actuelle. Précurseur de tendances multiples, le magazine n’est pas uniquement destiné à une élite de gens «in», dans leur petit cercle très fermé. Ce n’est pas un magazine pour les conceptuels que personne ne comprend. Nous vous le répétons, ce magazine est avant tout ouvert et grand public, tant qu’aux sujets qu’il aborde. Cependant, sa ligne impactante, nouvelle et intelligente sublime son contenu. Dynamique, jeune et bien pensé, il y a deux facettes : la face féminine et la face masculine. Chaque mois, Mikaël et Alexia partent à l’exploration d’une tendance. Ce mois-ci on s’adonne aux sixties. La mode, la beauté, la déco, les sorties. Comme un petit guide qui décrypte les mouvances, chaque mois différentes, à travers nos yeux et nos commentaires. Et tout ça toujours au plus proche de vous.
LES TWINS
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TENDANCE
LA
TENDANCE
SIXTIES
Vintage où comment faire du neuf avec du vieux ? Pour être plus précis, le vintage comment s’inspirer du passé pour créer de nouvelles choses. Cette tendance est au croisement entre la nostalgie du passé et la course en avant vers le futur. En effet, on cherche à remixer le look d’il y a quelques années avec les performances techniques ou technologiques d’aujourd’hui tout en y ajoutant l’utilisation de nouveaux matériaux plus actuels. (Voilà un exemple parlant, quoiqu’un un peu gadget, du look vintage revisité version 2013.)
Ici se croisent le look, les couleurs, l’inspiration des fonctionnalités de l’époque, avec une des inventions les plus représentative de notre propre époque. C’est ce que l’on appelle aussi le néo-rétro.
ver des dernières technologies. Pour illustrer cette idée, on parle des 4 R : Réduire, Réparer, Réutiliser, Recycler. En achetant vintage, on milite de manière plus ou moins consciente, en faveur d’une consommation raisonnée. Cela reste néanmoins relatif car, comme le dit Laurent Journo, le créateur du Salon du Vintage , peu de consommateur sont 100 % vintage.
Pourquoi le vintage est partout ?
Pourquoi le vintage va durer ?
On retrouve la tendance vintage dans tous les secteurs d’activité, de la mode et l’habillement (Converse) à l’automobile (New Beatle) ou encore le web avec les filtres Instagram qui visent à donner un effet vieilli sur des photos prises avec les tout derniers smartphones. Dans un sens, le consommateur cherche une consommation raisonnée sans pour autant se pri-
C’est une tendance qu’on peut facilement transposer dans le futur car le moderne d’aujourd’hui est le vintage de demain. Et oui, votre iPad sera très bientôt un produit Vintage !
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QUAND LE « HAS BEEN » DEVIENT « MUST HAVE » Richard Avedon 1963
Richard Avedon 1961
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ICテ年ES
LES
ICテ年ES
1960
Brigitte Bardot Jane Birkin Audrey Hepburn
Lisa Presley
Franテァoise Hardy
1960 11
2013 Aujourd’hui, les stars sont sixties, les podiums crient sixties, on ne vit plus que par sixties ! Les années soixantes, une référence incoutournable.
Lana Del Rey
Alexa Chung
Alexa Chung
Louis Vuitton
2013
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MODE LES TWINS
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MODE
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CHINER
MODE D'EMPLOI
Les friperies, le vintage pas cher ! Si vous aimez chiner, les friperies sont faites pour vous ! Des robes, des jupons, des vestes, des blousons, des manteaux, des chaussures, des sacs à main, de la dentelle, du cuir et des accessoires de mode, vous trouvez toutes les pièces mode vintage à petits prix. Guerrisol, Vintage Desire, Kiliwatch, Free’p’Star ou encore Noir Kennedy, pour faire de bonnes affaires, nous sélectionnons, pour vous, toutes les meilleures adresses de friperies à Paris. Souvent imbattables au niveau des prix, tous ces vêtements et accessoires de seconde main permettent de concocter des looks sympas, originaux et vintage qui détonnent face aux total look des grandes enseignes. Ces trouvailles à prix irréels sont à porter telles quelles ou à customiser pour les plus douées. Dossier réalisé par Alexia Petit
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MODE Crise oblige, les friperies se multiplient dans les centres-villes. Elles proposent de tout à condition de se montrer patient et persévérant dans ses recherches. Mieux vaut les fréquenter assidûment pour y dénicher les pièces rares et les bonnes affaires. Côté prix, comptez 20 € maximum pour les robes, chaussures et vestes (ni en cuir ni en fourrure) ; 40 € maximum pour des pièces en cuir/fourrure ; 10 € grand maximum pour des tops et des jupes, le prix de base étant plutôt 3-5 €. Pour les sacs à main, dépensez 20 € maximum et à ce prix-là ce doit être du cuir ! Pour les foulards, ceintures, écharpes, accessoires, il faut compter 5 € ! Vérifiez l’usure des vêtements, les taches et les trous, l’état des encolures, des coutures, des fermetures éclair et des boutons… avant de vous emballer !
sures, des sacs à main et des accessoires de mode pour adopter un style rétro en vogue. Vous aimez la mode des années 60 avec la célèbre mini jupe et les pois, les rayures tout est en rayon à porter de mains. Certaines filles n’ont pas attendu l’esprit recessionista pour se mettre à chiner dans les friperies. Comme Anne et son Best of Solidaire – ma friperie solidaire en ligne préférée – et Pauline de Fripes Ketchup, elles pratiquent depuis longtemps. Les bonnes chineuses n’ont ni le look Deschiens (robe marronasse à motifs papier-peint et gilet orange troué), ni le style ado (veste en treillis trop grande sur short en jean trop petit). Elles ont le chic pour trouver les vraies bonnes pièces. Qui ne sentent pas le moisi, ni la babacoolerie. Elles dénichent les pépites que les autres ont loupées. Et ne sont pas peu fières quand on leur demande : “C’est quoi ta cape ? C’est Chloé ?” – “Non, c’est friperie !”
Comment chiner dans les friperies ?
«The place to be», là où vous pouvez trouver LA pièce qui change votre look. Vous trouvez des vêtements, des chaus-
Comment font-elles ?!… Chiner, ça s’apprend. A tous les âges. A condition d’avoir un super prof. La vôtre s’appelle Anne. C’est elle qui a créé Best of Solidaire et qui chine toutes les semaines pour trouver des trésors. Elle veut bien vous donner ses trucs. Et en plus, elle ne fait pas d’interrogation surprise. Maintenant, écoutezla (parce qu’elle n’aime pas trop les bavardages) :
LEÇON NUMÉRO 1 Aimez les surprises Pour chiner avec efficacité, il faut savoir être curieux, ouvert et néanmoins précis. Les bonnes pièces finissent toujours par trouver les bons propriétaires. Il suffit juste de s’orienter vers ce qu’on aime porter naturellement : des chemisiers fins, des pulls en pure laine, des pièces fortes… A vous de voir selon vos goûts naturels. Le recyclage est aussi un vrai moteur d’offre, il faut le valoriser. Pousser le click ou la porte d’une vintagerie, c’est une façon de consommer autrement et d’aborder la mode différemment. Il faut privilégier ses goûts et ouvrir ses sens.
LEÇON NUMÉRO 2 Évitez l’erreur du débutant Pour éviter le piège de la fripe importable, il faut savoir regarder les matières. Un manteau en pure laine qu’on ne trouve que chez les créateurs à présent, une veste bien taillée, LA robe même si c’est celle d’un soir. Lisez les étiquettes, touchez le tissu… C’est la base ! Les belles matières sont à privilégier absolument : coton, gabardine, drap de laine, soie et cuir. Même un polyester d’époque peut être définitivement impeccable. Quant aux odeurs, il ne faut pas se leurrer : un vêtement qui a pris l’humidité est un vêtement foutu. Ce qui sent le moisi ou le vieux grenier, il faut oublier. Reconnaissez la bonne pièce. Comment savoir si vous avez trouver “le” bon vêtement ? Parce que la bonne pièce vous va na-tu-rel-le-ment ! Ce sera la jupe aux bonnes formes, le vrai pantalon d’homme, le chemisier décalé… Le vintage illustre bien ses propriétaires. Ce n’est pas parce que c’est vintage que ça ne doit pas vous 17
LEÇON NUMÉRO 4 Favorisez les mélanges Portez le vintage la tête haute. Il est original, personnel et intelligent. Et surtout ajoutez lui de l’actualité : on est plus Mad Men que Marie-Paule ! Dans la mesure du possible, n’oubliez pas d’y associer des beaux basiques : un pull gris chic pour apprivoiser un imprimé, de beaux souliers avec une robe rétro, une veste sage avec un short en cuir. Des mélanges qui équilibrent et qui rassurent. Et j’ajoute : il n’y a pas de limite d’âge. Tout est question de (bon) choix et de style.
Prête pour les exercices pratiques ? Où les trouver ? Inventaire…
1 Dans les dépôts-ventes
LES FRIPERIES, MODE D’EMPLOI D’UN PARADIS ! ressembler. Attention aux bêtises ! Pourtant, j’ai envie de dire que tout est permis ! Le bon truc pour ne pas se tromper, c’est de transposer la pièce dans notre époque. Imaginez-la tout simplement avec vos basiques, c’est plus facile et efficace. Ça colle ? Alors n’hésitez pas, vous serez toujours contente de la porter et elle boostera votre garde-robe. Craquez sur la veste d’Elvis peut donc être légitime et la tenter avec votre petite robe en laine basique, une bien bonne idée.
LEÇON NUMÉRO 3
C’est asssi l’endroit idéal pour trouver la pièce unique. Les clients qui fréquentent ce genre de boutique veulent gagner un peu d’argent en vendant et économiser en achetant des marques d’occasion. En effet, c’est là que les dames chics viennent brader leur garde-robe griffée ou celle de leurs enfants. C’est asssi l’endroit idéal pour trouver la pièce unique. Les clients qui fréquentent ce genre de boutique veulent gagner un peu d’argent en vendant et économiser en achetant des marques d’occasion. En effet, c’est là que les dames chics viennent brader leur garde-robe griffée ou celle de leurs enfants.
2 Dans les boutiques vintage. Elles ne proposent que des vêtements ou accessoires typés sur les époques, 50’s, 60’s ou 70’s. Les années 80 font leur apparition, bonjour les couleurs et les épaules renforcées. On peut y trouver des pièces à 5 € et d’autres à 300 ! Mais globalement, la plus grande majorité des achats raisonnables tourne autour de 20 à 60 €. Dans le vintage, si on est patient et qu’on chine bien, on peut trouver des petites merveilles ! Non seulement ce sont des pièces uniques, mais avec un vécu, une histoire… Les enfiler, c’est leur offrir une nouvelle vie !
Suivez la mode Oui, on peut suivre la mode en allant chiner dans les friperies. Cet hiver, on mise sur quoi ? On fonce sur les manteaux, les capes et les duffle-coat en pure laine. Toutes les pièces en drap en laine et les chemisiers amples ont la cote. 18
Les jeunes filles en maillot de bain, Richard
MODE
Avedon, 1963
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Sur les vide-greniers
Dans les placards de nos mamies.
Là aussi, il faut fouiller pour dénicher les bonnes affaires mais surtout il faut se lever tôt. À 1 € le tee-shirt Jacadi et 10€ la paire de Weston… les pièces se vendent comme des petits pains. Une bonne astuce consiste, lorsque vous trouvez un bon stand, à le dévaliser. En constituant des lots, vous avez encore plus d’arguments pour négocier. Venez avec le porte-monnaie plein de pièces plutôt qu’avec un gros billet, votre vendeur appréciera.
On n’y pense pas toujours, mais les armoires de nos aïeux recèlent parfois de véritables trésors. Trenchs, vestes de fourrure, pochettes, chapeau à voilettes, chemises de nuit, gants… Et pour les garçons, gilets de costumes, borsalinos, bretelles, ceintures… Tout ce petit monde ne demande qu’à s’aérer les fibres. Comme c’est la famille qui offre, il est possible que ce soit gratis… Pour un effet garanti.
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Sur internet Les sites pour chiner se multiplient sur le net. En plus du boncoin, on trouve mafrip.com ; shop.look-vintage.com ; lafriperieducoin.com....
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LE BON PLAN
KILOSHOP Kiloshop, la star du marais Les friperies rivalisent avec les grandes enseignes : elles sont de plus en plus nombreuses, vendent des vêtements de luxe à bas coûts et font même des prix au kilo ! C’est, en tout cas, le concept revendiqué par Kilo Shop. Cette friperie déjà présente dans plusieurs villes de province, s’est installée à Paris… Près de 500 m² répartis sur deux étages dans le 4ème arrondissement parisien. Autant dire que c’est une friperie de taille. Mais Kilo Shop n’est pas une friperie comme une autre. Certes, elle met en vente des vêtements vintage comme les autres friperies, des robes, des jeans, des chaussures… Bref tout ce qui peut faire le bonheur des fashionistas ou des simples clients en quête d’habits. Mais sa particularité, Kilo Shop la porte dans son nom. « Kilo ». C’est, en effet, au kilo que cette friperie liquide sa marchandise. Pour que les clients s’y retrouvent, Kilo Shop a initié un code couleur et chaque couleur correspond à un prix au kilo. Les vêtements sont munis d’une pastille qui indique à quelle couleur ils appartiennent. Même si son arrivée dans la capitale a du marqué les esprits des amatrices de friperies, sa boutique parisienne est loin d’être une première pour Kilo Shop. L’enseigne est déjà implantée dans diverses de villes de France comme Rouen, Metz ou encore Nancy. Et cela fait près de vingt ans que cette friperie suit la devise « Choisissez, pesez, emportez ». Avec 100 000 articles sous leurs yeux, il est certain qu’une fois entrés les clients ont l’embarras du choix !
POUR CHAQUE COULEUR, UN PRIX AU KILO
Ouvert du lundi au samedi de 11h à 21h
Kilo Shop Marais 69-71 rue de la Verrerie 75004
Kilo shop Saint Germain 125 boulevard Saint Germain 75006
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LE
DIY Po u r c e D I Y i m p r o b a b l e , i l v o u s f a u t :
By Make my lemonade
- Une paire de lunettes de soleil (cheap), - De la colle verte Scotch, - des demis perles nacrées.
Et il y a quelques saisons j’avais vu ces lunettes ICI, malheureusement je n’avais pas 350 euros à mettre dans une paire de solaire aussi dingues que celles ci mais si j’avais eu les moyens sachez que je n’aurais pas hésité un instant! Donc je vous propose le DIY pas cher des lunettes Sonia et sa variation plus soft, bien sur cette customisation est déclinable à l’infini…
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Pour commencer, attrapez une paire de lunettes de soleil pas trop chères (H&M, fait ça très bien ou même sur les marchés on trouve des merveilles…). Dégainez la colle verte, et retournez vos demi perles fig 2. Pour revenir sur le sujet demi perles, l’autre jour, j’appelle la droguerie pour savoir si je peux passer faire un « shopping » chez eux comme au bon vieux temps où je faisais des DIY pour le magazine Muteen. Le principe du shopping, c’est cool tu fais de la pub pour la boutique et en échange ils te prêtent ou donnent ce dont tu as besoin.
COMME D’HABITUDE AMUSEZ VOUS ! J’ai pris 2 tailles de perles différentes… Alors oui la droguerie c’est sublime, on a envie de tout acheter mais le rayon scrapbooking de chez rougié et plé est flippant, mais bon pour le moral parce que pas frustée et pas fauchée… fin de cette digression « demi perles » mais quand même il fallait que je vous en parle… Maintenant que vous êtes prêtes, collez les perles sur la monture avec juste une pointe de colle fig 3,4,5. Et je pense que la majorité préférera le monture plus soft ci dessous et bien c’est la même chose mais avec des perles plus petites!! Le DIY le plus rapide de l’histoire! Mille baci!
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BEAUTÉ LES TWINS
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BEAUTÉ
TUTO BEAUTÉ
COMME TWIGGY Twiggy who ? Petit rappel des faits : Twiggy, de son vrai nom Lesley Hornby, est née en 1949 dans la banlieue de Londres. La belle est une chanteuse, actrice mais avant tout mannequin. Twiggy devient rapidement l’un des mannequins les plus emblématiques de sa génération, premier top model, inspirant ainsi toutes les années sixties.
UNE ICÔNE ANDROGYNE... Mannequin phare de sa génération, notamment grâce à son look décalé ainsi qu’à sa coupe coupe garçonne, Twiggy fascine et inspire.
UN REGARD ENVOÛTANT. Ses yeux ? Le véritable atout beauté de la belle Twiggy. Habillés de traits de khôl, et de mascara, ils sont encore aujourd’hui une référence pour beautystas du monde entier en termes de make up.
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Réaliser le maquillage Twiggy en 6 étapes
ÉTAPE 1
ÉTAPE 4
Pleins feux sur le teint
Du rose aux joues avec le blush
On se concentre d'abord sur la carnation, que l'on met en valeur avec un embellisseur de teint que l'on peut éventuellement mélanger avec son fond de teint habituel. Et que l'on met au pinceau pour plus de précision.
On amène un supplément de fraicheur en employant un blush ou un fard joliment rosé que l'on travaille d'abord sur l'os de la pommette. Puis sur l'arrondi de la joue.
ÉTAPE 2 Opération camouflage sur les imperfections Avec un stylo perfecteur étendu en petites touches subtiles, on dissimule les zones de couleurs du visage : cernes, rougeurs et autres boutons
ÉTAPE 3
ÉTAPE 5 Ombres et lumières sur les paupières Les paupières se parent ensuite de reflets nacrés-irisés : du corail sur la partie mobile et de l'or sur le dessus.
ÉTAPE 6
Place à la base fixante sur les yeux
Effet diva avec le mascara
En gardant la main légère, on applique ensuite une base fixante autour des yeux afin d'éclairer le regard et de permettre une meilleure tenue du maquillage.
On sublime le regard avec un mascara noir waterproof. Du coup, vous aurez le même le droit d'aller jouer les naïades à la piscine ou à la plage....
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LES
TROUVAILLES
MODE
SIXTIES
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Escarpins talon gold, Moshino, 399 €
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Robe couleur chair, Kookaï, 89 €
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Collier en plaqué or, American rétro, 156 €
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Robe en soie, à pois, Claudie Pierlot, 279 €
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Lunettes papillon,Miu Miu, 386 €
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Livre Vanity Fair, éditions Cornélius, 30 €
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Lunettes de soleil, Wildfox, 545€
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Sac à main en cuir, COS, 30 €
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Clavier pour Ipad, style machine à écrire, 125 €
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Fauteuil en cuir de vachette, Habitat Vintage, 1 050€
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Escarpins vernis, Melissa 157 €
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Chaussures en cuir, Asos, 59 €
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DÉCO LES TWINS
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DÉCO
HABITAT
VINTAGE 29
Habitat refait son histoire avec Habitat Vintage Dossier réalisé par Alexia Petit Un intérieur épuré, alliant vintage et modernité en toute simplicité.
Le 8 juin 2013, Habitat plonge dans la nostalgie en ouvrant son espace vintage aux Puces de Saint-Ouen. Retour sur cinquante ans de design avec un dépôt-vente d'exception... L'espace 1964 d'Habitat ouvre ses portes au coeur des Puces de St Ouen jeudi 8 juin 2013. Si L'Eclaireur et La Buvette devraient ravir les chineurs, à Cotemaison.fr, c'est l'espace Habitat qui nous a interpellé : un lieu unique consacré à la revente et l'achat de meubles et d'accessoires issus des collections des années 60, 70, 80 et 90. Pour en savoir plus, nous avons rencontré Rémy Poirson, Directeur Marketing & Internet Habitat. Interview.
Pourquoi avoir créé le concept d'Habitat Vintage ?
Habitat, lors de sa campagne «Le Slow Design, ça nous cerf.», janvier 2013.
Rémy Poirson (Habitat) : Cette idée est née très peu de temps après notre reprise de la marque (Habitat Europe a été racheté par Cafom en 2011, ndlr). Nous savons qu'il existe un véritable attachement de certains clients à notre marque. Des cliens parfois déçus de l'absence de créativité des dernières années et nostalgiques des anciens produits. À l'inverse, bien des gens n'ont pas conscience de ce qu'était Habitat il y a quelques années : une marque qui a révolutionné l'ameublement. Notre volonté avec Habitat Vintage est de leur faire connaître nos produits phares. La mode du vintage depuis plusieurs années n'a fait que renforcer notre volonté de développer ce projet.
Le lieu n'est certainement pas choisi au hasard. Quelle est pour vous la symbolique des Puces de St Ouen dans le monde du mobilier ? Rémy Poirson (Habitat) : Habitat Vintage ne pouvait pas voir le jour ailleurs que dans ce lieu exceptionnel. Saint Ouen c'est un lieu de chine, de vintage, d'envergure internationale. Nous souhaitons conserver cet esprit en créant un stand, en gardant la logique de chine inhérente aux Puces.
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SORTIES LES TWINS
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SORTIES
DAY TOUT JUSTE SORTIS DU FOUR...
Mamie gateaux Chez Mamie Gâteaux, menu du jour : crumble de légumes sur lit de salade, cake salé maison, tarte tatin confite, thé gourmand. Formules déjeuner ou goûter. Prix alléchants. Bon appétit bien sûr ! Mais qui se cache derrière les fourneaux en fonte de Mamie Gâteaux ? Une Simone en tablier, une Marcelline aux doigts farineux, pétrissant la pâte sablée ? Ah que l’on aimerait y croire à cette armada de mamies armées de rouleaux à pâtisserie et de moules à gâteau beurrés à l’ancienne ! Mais nos mamies sont retraitées et ont déjà bien trop œuvré pour nourrir quotidiennement soixante gloutons affamés. Non, derrière le buffet, se cache en réalité une équipe francojaponaise avec à sa tête Mariko Duplessis, épouse d’Hervé Duplessis.
Se sentir comme à la maison, les pieds sous la table en bois de chêne massif, les mains sur le set de table-torchon, le nez dans l’assiette garnie de légumes frais et de gâteaux chauds, chaud devant… ! Tout juste sortis du four… C’est qu’elle aime par-dessus tout la cuisine française traditionnelle et les bons produits du terroir de nos campagnes environnantes. Tartes salées, quiches lorraines, salades de saison, pâtisseries sans chichis… Pas de cuisine à la chaîne donc, mais un conditionnement éthique et esthétique dans le respect des sens et des clients attablés. Initialement conçue comme un salon de thé où l’on pourrait venir goûter à seize heures tapantes tout en chinant quelques objets rétro, Mamie Gâteaux ouvre ensuite sa boutique-brocante au numéro 70. Un raccord décor-cuisine-boutique parfaitement réussi, le tout dans un cadre convivial et bon enfant, comme chez mamie !
Le salon de thé Mamie Gâteaux
La boutique et la brocante
66, rue du Cherche-Midi – 75006 Paris Tél. : 01 42 22 32 15 www.mamie-gateaux.com
68-70, rue du Cherche-Midi – 75006 Paris Tél. : 01 42 22 32 15 www.mamie-gateaux.com
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SORTIES
Le Bric à Brac Dans cette rue Oberkampf qui commence à prendre la poussière, on salue ce microscopique bar pas très cher, branché street art qui décoiffe ses voisins de vieux bistrots. Pierres apparentes, touches de couleur, on sent que l’espace a été rafraîchi. La déco de fresques de graffitis apporte un nouveau style dans ce quartier. Sa jolie façade bleu ciel est ouverte sur la rue, invitant les passants à entrer. La musique est avenante, à l’étage des DJs enchaînent des sets qui groovent, plutôt hip-hop et électro. On peut s’asseoir dans cette salle, mais on préfère rester en bas près du bar pour
danser avec les premiers habitués, des amis des patrons. Ce qu’on aime ici, c’est cet aspect d’espace culturel ouvert à tous, sans prétention, qui attire une population jeune très cosmopolite. Et ses prix : pendant l’happy hour de 18h à 21h, les verres de vin ou de Pastis sont à 2€, les pintes à 4€ et les cocktails à 5€. Une bibliothèque est là pour les clients de l’après-midi, la semaine on ne s’enuie jamais : expos, projections de fictions et de documentaires, apéro-trocs, concerts, DJ sets... A ne pas manquer : le Lady’s Comedy Club, une scène ouverte une fois par semaine aux drôles de dames, et des soirées courts métrages.
Le Bric à Brac
UNE POPULATION JEUNE, TRÈS COSMOPOLITE.
108, rue Oberkampf - Paris Tel. : 06.25.75.03.49 wwww. le-bric-a-brac-bar.com Horaires : Du lundi au samedi de 17h à 2h Transports : Métro : Parmentier ou Ménilmontant
& NIGHT 34
OURSE
OURSE
Alexia Petit est une étudiante en graphisme à Paris, à l’école Intuit. lab. Ambitieuse, sensible et rêveuse, elle divague sans cesse sur de nouveaux territoires graphiques. Avide de savoir, Alexia s’interesse à tout. Elle amène toujours le petit plus à chaque projet. Tout les matins, elle afronte le froid polaire de la capitale en vélo. « Ah bon, c’est vrai ?».
Ils nous ont aidés pour ce numéro : Michel Seban, De toute les couleurs, Vallie, École Intuit.lab Paris, Amélie Petit, Make my Lemonade, Le Bonbon, Comme un camion.
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OURSE
OURSE
Mikaël Thiolet est étudiant en communication visuelle, à l’école Intuit. lab Paris. Grand, jeune, actif, passioné, toujours à la recherche de nouvelles tendances, Mikaël s’adonne dans son milieu sans relâche. Adepte du milieu de la mode, il a le souci du détail, ce qui fait de lui un homme perfectionniste. «Pff Vas-y ma chérie, vas-y !»
Ils nous ont aidés pour ce numéro : Michel Seban, De toute les couleurs, Vallie, École Intuit.lab Paris, Amélie Petit, Make my Lemonade, Le Bonbon, Comme un camion.
SORTIES
Le Petit Garage Le Petit Garage est un bar rock’n’roll comme il en reste peu à Paris, à la fois pour sa déco vintage et pour son fond sonore. Derrière le comptoir, un barman sympa à queue de cheval passe des vieux vinyles craquants de Chuck Berry et AC/DC sur une vieille platine. L’atmosphère est d’autant plus authentique qu’on discute avec des vieux rockeurs au zinc. On boit sa bibine accoudé à des tables en formica, assis sur des vieux canapés. Un poste
TV d’époque et d’autres objets dans tous les coins rappellent le temps des 60’s.On apprécie particulièrement l’happy hour de 18 à 21h pendant laquelle on peut s’envoyer des pintesà 3€ et des cocktails à 5€, à moitié prix donc. Les alcolos du dimanche porfiteront de ces prix bas toute la journée. L’été, ce bar en enfilade ouvre ses trois vitrines sur la rue, auparavant celles d’un garage, d’une boucherie et d’un magasin de confection, que le propriétaire a eu la sage idée de conserver. Des jam session y sont organisées ponctuellement.
Le Petit Garage 63, rue Jean-Pierre Timbaud, Paris Téléphone : 01 43 14 00 24 Horaires :Tous les jours de 18h à 2h Transports : Métro : Parmentier Prix : Pintes à 3 euros, cocktails à 10 euros
LES PINTES À 3 € & LES COCKTAILS À5€!
& NIGHT 38
SORTIES
DAY UN BURGER TOUT SIMPLEMENT DÉLICIEUX La Panfoulia Restaurant Coup de cœur pour ce restaurant. J’y ai mangé un Bacon-Cheeseburger (15EUR) vraiment délicieux. La cuisson de la viande était parfaite (autant pour ceux qui l’ont demandé saignant que pour ceux qui le voulaient bien cuit), les buns étaient très bons, les frites maison également. Le burger est aussi accompagné d’un peu de salade vinaigrette. Il est assez copieux. J’ai vu passer quelques uns de leurs cocktails qui avaient l’air très bons, il va falloir que j’y retourne pour vérifier. Happy hour jusqu’à 21h. En tout cas j’ai été séduite par cette adresse, peut être ma préférée du moment pour déguster un bon cheeseburger. Nous avons dîné à l’étage et j’ai beaucoup aimé le cadre, le personnel est très sympa. Ils acceptent les tickets restaurant (sauf le dimanche) et il me semble que la carte bleue n’est acceptée qu’à partir de 15EUR. Pensez à réserver si vous voulez être sûr d’avoir une table.
La Panfoulia Restaurant 7, Rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, Paris Tel. : 01 83 76 27 08 wwww.panfoulia.com Horaires : Du lundi au dimanche de 12h à 2h Transports : Métro : Hotel de Ville ou Saint Paul.
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SORTIES LES TWINS
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LOMO
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POLA
Le vintage est très à la mode en ce moment et les appareils photo n’y échappent pas. Les deux modèles les plus prisés actuellement sont les Polaroid et les Lomography. Dans les deux cas, les utilisateurs sont nostalgiques des photos d’antan.
Lomography HISTORIQUE
Exakta, vintage.
Le principe n'a pas bougé depuis 1948 pour Polaroid, ce sont donc de vieux appreils qui sont en circulation dans le monde entier. 300 000 millions seraient encore utilisables. Le mythe polaroid est né en même temps que la période hippie ou l'ère était à l'économie et la "cool attitude". Avoir un reflex vous rend cool car vous n'avez pas besoin de développer vos photos. Aujourd'hui, aller à la brocante dénicher son Polaroid à un prix exorbitant est devenu très "tendance" dans les grandes villes.
LE MATCH DU VINTAGE
T E C H N O LO G I E Les deux marques se distinguent par des systèmes bien différents. Pour Polaroid, nul besoin d'être expert pour comprendre. L'appareil photo développe instantanément la photo qui vient d'être prise. Il suffit donc de cadrer, de déclencher la prise de vue et ensuite le rendu est déjà dans votre main. Depuis, le concept a été breveté par la marque Polaroid mais d'autres, comme Fujifilm, avec son Fuji Instax 210 ont parfaitement copié le modèle.
LO O K Pour ce qui est du style, deux écoles s'affrontent. Il y a ceux qui aiment le côté massif du Polaroid qui offre une prise en main originale. Le flah intégré lui donne un peu le visage des vieilles voitures dont les phares sortent quand on les déclenchent. Le petit plus du Polaroid, c'est la photo qui sort directement après la pose. Le geste de souffler et aérer le papier est simplement magique.
La Sardina 79,90 €
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DÉCO Un achat aussi bas sous la cote m’assurera également une plus-value le jour où j’aurai besoin d’un peu de sous. La chaise et la lampe ont également été chinées pour pas plus cher que le haut-de-gamme de Ikea 3.Bonus authenticité +10.000.
4ÈME ÉTAPE Fréquenter des marchés aux puces moins professionnels Une fois que vous vous êtes bien fait l’oeil, que ce soit en termes de décoration d’intérieur, ou en termes de connaissance des prix, enchaînez les vide-greniers, les braderies, et les marchés aux puces plus populaires, comme par exemple les Puces de Clignancourt, aux portes de Paris. Vous y trouverez des prix plus accessibles, des vendeurs non professionnels plus disposés à lâcher leurs biens pour une bouchée de pain, et surtout vous vous extirpez ainsi de la concurrence des touristes et autres fortunés, qui font gonfler les prix à Saint-Ouen. Sachez aussi que dans tout marché aux puces, du prestigieux marché Biron à celui qui se tient annuellement dans ce petit village où vous avez passé vos vacances, tous les prix se négocient. Avec courtoisie bien sûr, mais en négociant toujours, tout de même. Et comme pour les vêtements, n’achetez pas des choses dont vous n’avez pas besoin (combien de vêtements inutiles se trouvent dans votre penderie, si vous découvrez notre site depuis peu ?). Quand on attrape un peu le virus des puces, on a vite fait d’acheter beaucoup de choses, surtout quand ce n’est pas cher. En conséquent, achetez petit à petit, chaque achat doit compter et réellement apporter quelque chose. C’est encore plus vrai si votre surface intérieure est modeste (je vis moi-même dans un petit appartement parisien), car les objets vous encombrent vite et vous limitent dans vos futurs achats. Vous pourrez littéralement trouver tout et n’importe quoi dans un endroit comme les Puces de Saint-Ouen.
BIEN ENTENDU, AYEZ TOUJOURS UNE IDÉE DU PRIX DE L’OBJET, CELA VA DE SOI. Je ferai l’impasse sur les oeuvres d’art hors de prix, sur les commodes Louis XIV et sur les fauteuils de style Empire, car ils ne concernent finalement que bien peu de monde (en plus d’être bien difficiles à intégrer dans un intérieur, chez quelqu’un qui a entre 18 et 40 ans, l’âge moyen du lecteur BonneGueule).
Mais vous pouvez aussi trouver… Un bureau de style industriel… increvable. Très cher à Saint-Ouen, mais à la limite du gratuit quand vous êtes au bon endroit, au bon moment. Des étagères Tomado : c’est coloré et ça tient des années…Compter une centaine d’euros sur le Net…ou quelques dizaines d’euros si vous vous débrouillez bien en brocante.Des German Army Trainers, les sneakers des étudiantsqui coûtent 30 € pour ceux qui en ont marre des Converse.Une lampe Tizio originale, pour environ 80 €.Des chaises de designers (ici Eames). Pour tous les prix…De vieilles pubs des années 50. Et c’est le cadre qui vous coutera le plus cher…Et une sculpture d’ours du sculpteur Pompon, si jamais vous avez 100.000 € en poche… Et une envie de tout claquer (il s’est vendu à ce prix là quand on était aux puces samedi dernier).
1 Bureau CM141 : bureau emblématique des années 60 réalisé à partir de bois d’hêtre. 2 Ebay : site marchand de vente en ligne, ebay.fr 3
Ikea : magasin suédois très connu où
l’on peut trouver les basiques de la décoration, à prix très abordables.
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teurs). Mais c’est par contre un excellent endroit pour vous faire l’oeil, pour repérer des objets qui vous plaisent, pour imaginer comment s’intégreraient certaines pièces dans votre intérieur. Bien sûr, les Puces de Saint-Ouen représentent un certain extrême. D’autres marchés bien plus accessibles existent : Vernaison à Saint-Ouen, mais aussi les Puces de Vanves et Montreuil, ou tout marché et brocante qui s’organise dans votre ville ou le village d’à côté.
GEOFFREY «J’ai découvert Pierre Paulin, un des principaux designers français, en échangeant avec des antiquaires de Saint-Ouen. Lors de mes visites, j’avais également repéré son fameux bureau emblématique CM1411 que je trouve magnifique, mais absolument hors de prix, que ce soit en original des 60’s, ou en réédition.» Mais j’aimais vraiment son côté très graphique avec les pieds en acier mat, et l’opposition entre le bois qui réchauffe l’ensemble et le mélaminé vintage (rien à voir avec la mauvaise réputation actuelle de ce matériau). Bref, je le voulais vraiment. Un seul obstacle infranchissable pour mes modestes économies : un prix affiché de 4.500 € pour une édition originale (cher cher cher, même s’il faut voir ça comme une antiquité qui a 60 ans, et non le comparer au prix des bureaux de chez Ikea).
3ÈRE ÉTAPE Se mettre en embuscade… et attendre Si je devais dresser un parallèle avec l’apprentissage de la mode masculine, découvrir Saint-Ouen est un peu comme visiter des boutiques haut-de-gamme sans rien acheter, juste pour vous faire une culture des qualités de matières, de textures et de vêtements très bien coupés. Les autres marchés étant quant à eux le milieu et l’entrée de gamme, où on trouve parfois les mêmes objets / qualités à des prix beaucoup plus compétitifs. L’essentiel étant de s’être suffisamment exercé pour débusquer les bonnes affaires quand elles se présentent à vous. Et de ne pas vous fourvoyer dans ce qui semble en être une, à votre perte.Autre marché riche en bonnes affaires pour les antiquités : Internet. Eh oui, des sites comme eBay2 (FR et US), ou le bon coin, fourmillent de bonnes affaires si vous faites preuve de patience, tapi derrière votre écran. Armé de la référence de votre objet, écumez ces sites, et faites des offres en dessous de votre estimation de la valeur de l’objet : il y a toujours un moment où un vendeur accepte par manque d’acheteur, ou parce qu’il veut se débarrasser rapidement d’un objet.
2ÈME ÉTAPE Ne pas hésiter à parler un maximum avec les antiquaires Quand des objets vous intéressent, il est temps d’entamer quelques conversations avec les tenants des lieux. N’hésitez surtout pas, car ils aiment partager leur savoir. D’autant que ce sont de vraies mines d’informations, ils se sont construits une énorme culture sur le type d’objet dont ils font commerce. J’ai par exemple appris beaucoup de choses sur le mobilier des années 60 et 70 en discutant avec les boutiquiers des deux allées du fond du marché Serpette à Saint-Ouen. Demandez aussi les prix, ce n’est pas tabou, aucune raison d’être timide même en étant « débutant ». L’occasion de vous rappeler encore que c’est pareil avec les sapes : posez plein de questions quand vous êtes face à un vendeur compétent et ravi de partager ses connaissances.
Il est à présent temps de vous mettre en embuscade… Note : Et si vous souhaitez enchérir au lieu de proposer directement des offres aux vendeurs, attendez les 15 dernières secondes de mise en vente de l’article pour enchérir avec votre prix max. Technique de ninja qui vous évitera d’entamer des surenchères couteuses avec les autres personnes intéressées par l’objet.
Vous pouvez aussi enchaîner les vide-greniers et autres petites brocantes. Vous trouverez peut-être un objet très proche du vôtre (voire cet objet précis) à un prix complètement dérisoire… Mais dans tous les cas, quand vous achetez quelque chose qui coûte pas mal (au-delà 500 €), demandez des certificats d’authenticité (exemple : le même bureau Pierre Paulin ne vaut pas le même prix s’il date des années 60 ou si c’est une réédition contemporaine), ou des factures de ventes aux enchères si l’objet a été précédemment acquis ainsi.
GEOFFREY «À force d’écumer tous les mois les sites de petites annonces pendant 1 an, en contactant tous les vendeurs, j’ai fini par trouver mon bureau pour moins de la moitié du prix demandé aux Puces de Saint-Ouen (pourtant cohérent avec la cote moyenne de l’objet).» Au-delà du coup de coeur, cela m’a permis de placer un peu d’argent (ô douce époque où mes économies n’étaient pas investies dans BonneGueule).
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DÉCO Benoît prend un air distant, sérieux et concentré, pendant sa visite de la nouvelle boutique L’Eclaireur des Puces de Saint-Ouen.
DEMANDEZ AUSSI LES PRIX, CE N’EST PAS TABOU
Le genre de trucs impossibles à intégrer dans un intérieur moderne que les touristes russes et chinois s’arrachent.
Les Bons plans de Benoît Les puces sont un endroit qui m’a toujours énormément intrigué, depuis que je vis à Paris. Je prends souvent plaisir à y aller en été, en visitant les stands au hasard, et parfois en ramenant chez moi un vieux meuble ou une décoration sur lesquels j’ai eu un coup de coeur. Et c’est en visitant le bureau de Benoît Carpentier que j’ai découvert que ce qui est une curiosité pour moi, s’avère être une véritable passion pour Benoît : il se rend aux puces à peu près tous les mois, que ce soit à Saint-Ouen, ou aux Puces de Vanves ou Montreuil, plus modestes et plus populaires. Nous allons donc tenter de vous offrir un nouvel éclairage, pour que vous puissiez vous aussi, en plus de passer un bon moment dans cet endroit haut en couleur, faire de belles affaires. Afin de meubler et décorer petit à petit votre intérieur à votre image, comme des tenues bien personnelles que nous vous aidons à construire au fil des mois… Pour la curiosité, j’ai demandé à Benoît Carpentier de nous montrer ses meilleures trouvailles, avec si possible les créations de vêtements qui en découlent. Il m’a envoyé deux photos où on voit bien que ce qu’il a acquis aux puces s’est matérialisé dans son travail :
BENOÎT CARPENTIER « J’ai trouvé ce lot de col smoking du XIXème siècle dans un vide-grenier (en haut à gauche). Et cela m’a donné envie de retravailler ce col en jouant avec un « carreaux » casual. Le résultat est top, c’est du formel déjanté et cool à porter, avec une veste de smoking, un denim brut et une paire de sneakers blanches ».
BENOÎT CARPENTIER « Ici, c’est une sculpture du Plis Français, haute de 2 m, et chinée à Saint-Ouen, qui m’a inspiré ce col. J’ai ensuite commencé à faire des origamis avec mes tissus, et le résultat a été très concluant. » Bien souvent, une des deux parties (le vendeur ou l’acheteur) ne connait pas précisément le prix de l’objet, à ses dépens. Il y a donc énormément de bonnes affaires à conclure dans les marchés aux puces, pour peu qu’on soit du bon côté de la barrière. C’est ce qu’on va vous expliquer ici. Très prochainement, dans un temps imparti. Je vous explique en bref.
1ÈRE ÉTAPE Se faire l’œil avant d’acheter En premier lieu, il faut se forger une certaine culture des objets. Pour cela, n’hésitez pas à vous balader dans des marchés aux puces haut de gamme, comme chez les antiquaires de Saint-Ouen (marchés Dauphine pour ses jolies gravures à l’étage, Biron pour les antiquités hautde-gamme, Paul Bert et Serpette pour les puces plus récentes comme les meubles du XXème siècle, ou encore Vernaison pour du bric et du broc plus accessible). À visiter, en sachant qu’il sera difficile (mais pas impossible) de faire de bonnes affaires chez des antiquaires. En effet, ces vendeurs sont de vrais professionnels et connaissent leur métier. De plus, ils s’adressent en général à une clientèle internationale fortunée (les Puces de Saint-Ouen étant la 4ème destination touristique d’Île-de-France en nombre de visi-
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Meubles vintages : Savoir fouiner Dossier réalisé par Mikaël Thiolet
Benoît Carpentier (Marchand Drapier) est un créateur que j’apprécie beaucoup, tant pour sa marque (inspirée par les voyages, les années 30, et… ses découvertes dans les marchés aux puces), que pour sa personnalité. C’est en effet quelqu’un de très ouvert, avec un vrai sens du partage, et qui nous a donc appris énormément de choses sur son métier de créateur, mais aussi sur le choix des matières (sa famille était marchand d’étoffes sur 3 générations), ou sur son rapport avec l’art. Il nous a même filé un coup de main sur le fameux projet Starship ! Salle à manger rustiquo/moderne mixant des éléments vintages et modernes.
Benoît Carpentier m’ayant proposé de nous faire découvrir le marché aux puces, on a donc sauté sur l’occasion pour en faire un article. Car peut-être que comme moi, vous avez déjà visité les Puces de Saint-Ouen sans rien oser acheter d’un peu onéreux, de peur de vous faire avoir. Ou alors, vous avez peut-être du mal à distinguer ce qui peut avoir un intérêt de ce qui n’en a aucun, « au milieu de toutes ces vieilleries », dans des marchés aux puces plus petits. Je vis au Nord de Paris, pas très loin des Puces de Saint-Ouen, où je me promène souvent. Sous ce nom se cache un ensemble hétéroclite de commerces, qui vont des vendeurs à la sauvette aux marchands d’art hors de prix, en passant par les chiffoniers, les fripes militaires et les vendeurs de meubles des années 60. Le tout formant le plus grand marché aux puces d’Europe : rien que ça. Ce que vous y trouverez va des trucs très moches et très inutiles, aux choses belles et utiles, en passant par le utile et moche, et également des trucs inutiles, mais jolis… je vous laisse juger :
Une cuisine américaine, typique des années 60, style la cultutre pop.
UNE SALLE À MANGER rustiquo/moderne (marché Serpette).
UNE CUISINE années 60 américaine style la culture pop. UN SALON futuriste des années 60.
DÉCO
LES
BONS PLANS
DÉCO
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DÉCO LES TWINS
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LES
TROUVAILLES
SIXTIES
BEAUTÉ
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Coffret cravates, édition spéciale, Kenzo 125 €
4
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Sac en bandoulière, daim/cuir lisse, Le Tanneur, 326 €
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Chaussures en cuir de vachette, American rétro, 369 €
2
5
Tourne Disque, Marshall, 250 €
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Chemise, Lacoste, 129 € Montre, bracelet daim, Timex, 85€
9 10
Porte-clé, Colette, 545€
11
Lunettes en acétate, Hugo Boss, 399 € Lunettes de soleil, Tom Ford, 267 € Gants en cuir, Façonnable, 150 €
Diana F+ avec flash, Lomography, 69 €
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LE
TEST
BARBIER
Le déroulé ? Avant de se lancer, le barbier observe minutieusement la peau pour détecter d’éventuels poils incarnés (rien de tout ça chez notre testeur !), puis il dépose une serviette chaude sur le visage pour assouplir la peau et dilater les pores. Un travail de préparation qu’il poursuit avec un massage à l’aide d’une huile parfumée à l’eucalyptus. Place au blaireau qui glisse sur le reste d’huile pour soulever les poils récalcitrants. Puis, le voilà accompagné d’une onctueuse crème à raser que notre barbier travaille longtemps avant de dégainer son coupe-chou. Nouvelle peau, nouvelle lame et voici qu’il attaque la découpe de la barbe par les côtés, avant d’atteindre le centre du visage et de peaufiner les détails. La barbe de notre testeur étant franchement drue, il enclenche une seconde lame dans le coupe-chou avant de repasser à rebrousse-poil pour parfaire le résultat. Au terme d’une bonne demi-heure de travail de précision, la peau est lisse, bien qu’échauffée par le feu du rasoir. Alors, il dégaine un linge froid qui apaise l’épiderme et resserre les pores, puis rétablit la souplesse de la peau avec une ultime serviette chaude.
On a aimé ? L’attention portée aux détails : le barbier s’assure qu’il n’y a pas de mousse dans les narines, nettoie les bords du visage… Il est aussi très généreux en conseils pratiques : il faut passer sa langue sous sa lèvre au moment de raser la moustache pour lisser la zone et il paraît qu’il vaut mieux se raser le matin au réveil quand la peau est toujours en sommeil ! Le résultat, lisse comme jamais, parole de testeur à barbe drue, qui nous révèle ne pas avoir eu besoin de se raser le lendemain.
On a moins aimé ? Il n’y a pas à dire : le coupe-chou rase de très près. Au temps pour le moment de détente que l’on escomptait. Malgré une préparation de pointe, on n’évite pas brûlures, rougeurs et même quelques coupures. Il faut croire que le dicton « il faut souffrir pour être belle » se décline aussi au masculin.
Les hommes aussi prennent soin de leurs mains...
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BEAUTÉ
LE SERVICE BARBIER FAÇON KIEHL’S Le Barbier des années 60.
Les barbiers à l'ancienne se multiplient dans la capitale pour le plus grand bonheur des hipsters. Et nous, on en pense quoi? Le barbier de Kiehl’s
Le lieu ?
13, rue des Martyrs, 75009 Paris Téléphone : 01 48 78 45 87 Prix : 30 € la barbe entière avec des échantillons en prime !
Proposé en exclusivité à la boutique Kiehl’s de la rue des Martyrs, le service barbier a été imposé par la municipalité du 9ème arrondissement de la capitale qui ne souhaitait pas voir de « chaines » s’installer dans la rue la plus bobo de la capitale. Le résultat ? Une boutique cosy qui abrite deux fauteuils esprit vintage dans lesquels s’installer pour un rasage dans les règles de l’art.
Le barbier ? Un coiffeur studio qui maitrise bien son affaire puisqu’il a été formé dans un salon dédié aux hommes où l’on taillait également la barbe. Entrainé sur des ballons de baudruche à ses débuts, il maitrise aujourd’hui la gestuelle sur la peau des hommes, les vrais.
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BEAUTÉ LES TWINS
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LEVI’S BOOMTOWN Retour vers les sixties Pour l’automne-hiver 2013-2014, Levi’s Vintage Clothing lance la collection “Boomtown”, inspirée par le Détroit des années 60 et le style inimitable du label Motown. Motivée par la réédition des pièces emblématiques, et finalement intemporelles, de sa riche histoire, Levi’s Vintage Clothing réédite quelques-uns des modèles de l’époque.
Les hommes aussi prennent soin de leurs mains...
TWISTED WHEEL Retour dans les années 60 signé Fred Perry Pour sa prochaine collection "Twisted Wheel", Fred Perry s'est inspiré de la Northern Soul, un mouvement de Soul Music né dans le Manchester des années 60, dans la boîte de nuit Twisted Wheel qui a donné son nom à la collection. Rose du Lancashire (où est situé Manchester), imprimés all-over, jupes amples et mocassins rouges foncés... Autant de détails qui apportent une touche 60's décalée aux modèles classiques Fred Perry. Les hommes aussi prennent soin de leurs mains...
CHEZ MAMAN MONTRES Le vintage au poignet
Chez Maman, c’est LA boutique pour faire plaisir à votre poignet. Le store n’est pas grand mais est pourtant rempli de montres. Cela va de la G-Shock à la Casio old school, en passant par une des marques telles que Nixon, Lip ou encore Nooka, sans oublier les Tiex bien vintages. Montre Casio 49,90 € Montre Timex 59,99 €
MODE
HOMME
L’
DES ANNÉES 60
Dans les années 60, en plus d’avoir le choix entre une Citroën DS, une Peugeot 404, une Renault 8 et une Simca 1000, le mec normal a un choix de couleurs plus gaies qu’au cours de la décennie qui a précédé. Pour le travail comme la détente, les coupes des vêtements qu’il a à disposition commencent à ressembler à ce que nous portons aujourd’hui.
Aux pieds, l’homme des années 60 porte toujours des mocassins qui restent pour lui une valeur sure. Au rayon des nouveautés, on voit l’apparition de bottines à talons cubains qui connaîtront leurs heures de gloire au cours de la décade suivante. La Chelsea boot, notamment portée par les Beatles et la gent masculine anglaise à ses adeptes avec sa cheville élastiquée, son bout pointu et son talon bas. A vrai dire, l’homme des années 60 est totalement sous l’emprise de la “Beatlemania”. Au cours de ces années, l’homme aime porter une montre bracelet, et joue sur les accessoires comme des bretelles ou un foulard. Si le chapeau n’est plus à la mode, quoi que certains portent encore des feutres, la coiffure est désormais entièrement considérée comme un accessoire de mode, mais l’homme qui travaille se contente d’une raie sur le coté, parfois sans la gomina qu’on voyait partout auparavant.
En général, les costumes qui étaient restés sombres gagnent en couleurs vives et en motifs (petits carreaux, rayures). Le costume se porte également plus près du corps et les cravates, à motif de préférence, sont plus fines. La veste à boutonnière croisée garde ses adeptes, et les ensembles se parent également de fines rayures. Comme un paradoxe, si la veste et le haut se resserrent, les coupes s’élargissent en dessous du genou. Ce type de pantalon avait déjà été populaire au cours des années 20, c’est le retour du pantalon bootcut qui connait un succès retentissant, surtout à la fin de la décennie ! A l’époque, il se porte taille haute, ça grandit l’aspect visuel de la silhouette. Notons tout de même que le pantalon coupe droite restera amplement porté avec une tendance vers l’ajusté.
Casual
Formel
LA VESTE À BOUTONNIÈRE & LES CHELSEA BOOTS
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MODE LES TWINS
MODE 56
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2013 Aujourd’hui, les stars sont sixties, les podiums crient sixties, on ne vit plus que par sixties ! Les années soixantes, une référence incoutournable.
Robert Pattinson
Jude Law
Justin Timberlake
2013 Moschino
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ICテ年ES
LES
ICテ年ES
1960
Elvis Presley Alain Delon
Alain Delon
Jean-Paul Belmondo
Jacques Dutronc
1960 59
QUAND LE « HAS BEEN » DEVIENT « MUST HAVE »
Le Barbier des années 60
Nouvelle jeunesse Nombreuses sont les marques à rééditer des vêtements ou des objets cultes : Adidas Classics offre une seconde jeunesse à sa célèbre Stan Smith et Piaget réactualise sa montre Polo sans perdre l’essentiel. Même les marques de voiture rééditent les modèles qui ont connu un grand succès en modernisant leurs lignes. Côté mode, la collection printemps-été 2010 de Versace revisite l’éternel masculin version gentleman 1960 terriblement tendance !
Le Vinyle des années 60
Old school années 60
La machine à écrire des années 60
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TENDANCE
LA
TENDANCE SIXTIES
Tendance vintage : pourquoi ça marche ? Jamais le rétro n’a autant été à la mode ! Look « old school », rééditions d’anciens modèles, le vintage est partout : chaussures, montres, vêtements, mais aussi voitures et mobiliers, la tendance se confirme, l’ancien fait peau neuve. Crise oblige, l’heure n’est pas vraiment aux signes ostentatoires de richesse. On veut revenir aux sources, à des valeurs sûres et fiables, à l’inusable, c’est dans l’air du temps face à l’insécurité permanente que projette la peur du lendemain. La mode du bling-bling a eu beau briller de mille feux, elle n’aura pas fait long feu.
Une vraie tendance Tant pour ses vêtements que pour ses accessoires, le vrai chic consiste à ressortir les vieux polos Lacoste de l’armoire de papa, à ressortir sa paire de Converse achetées (si tant est qu’elles soient encore vivantes) et de les acoquiner avec du neuf. Tant pour ses vêtements que pour ses accessoires, le vrai chic consiste à ressortir les vieux polos Lacoste de l’armoire de papa, à ressortir sa paire de Converse achetées (si tant est qu’elles soient encore vivantes) et de les acoquiner avec du neuf. Réservé jusque-là à quelques initiés, le vintage sort du grenier des nostalgiques et des fauchés.
Comme pour les antiquités, il ne suffit pas qu’un vêtement ou un accessoire soit vieux pour être vintage.Sa qualité, ses lignes indémodables,son style, sa griffe définiront s’il peut entrer au panthéon des valeurs sûres que l’on peut ressortir des dizaines d’années après sans dépareiller. En 2008 et 2009, les lunettes Clubmaster de Ray-Ban, la chaise Myto, le tabouret Tam-Tam et l’Egg chair ont tous été réédités pour répondre à la demande des amateurs de vintage.
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ÉDITO
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ÉDITO C’est un magazine qui vous ressemble. Si vous lisez ce magazine, vous êtes dans le «flow» de la jeunesse actuelle. Précurseur de tendances multiples, le magazine n’est pas uniquement destiné à une élite de gens «in», dans leur petit cercle très fermé. Ce n’est pas un magazine pour les conceptuels que personne ne comprend. Nous vous le répétons, ce magazine est avant tout ouvert et grand public, tant qu’aux sujets qu’il aborde. Cependant, sa ligne impactante, nouvelle et intelligente sublime son contenu. Dynamique, jeune et bien pensé, il y a deux facettes : la face féminine et la face masculine. Chaque mois, Mikaël et Alexia partent à l’exploration d’une tendance. Ce mois-ci on s’adonne aux sixties. La mode, la beauté, la déco, les sorties. Comme un petit guide qui décrypte les mouvances, chaque mois différentes, à travers nos yeux et nos commentaires. Et tout ça toujours au plus proche de vous.
LES TWINS
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SOMMAIRE
MODE L’homme des années 60 Décriptage par Mikaël Thiolet
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BEAUTÉ Barbier façon KIEHL’S Test par Mikaël Thiolet
Sélection Vêtements et soins à l’ancienne par Mikaël Thiolet
LES TWINS
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48
DÉCO Les bons plans déco Meubles sixties par Mikaël Thiolet
Polaroïd vs Lomo Le duel par Mikaël Thiolet
40
SORTIES Le Panfoulia restaurant par Mikaël Thiolet
Le petit garage Bar rétro par Mikaël Thiolet
SOMMAIRE 66
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MAGAZINE