ART'O Mag #10 - Automne 2017

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ART’O Mag # 10 EDITORIAL COMMEMORATION LITTERATURE CROB’ART MUSIQUE SKETCHBOOK AGENDA EXPOSITIONS

AUTOMNE 2017

Le magazine de l’Association Les ART’Ochtones - Monaco


#sommaire


ART’O Mag # 10

P. 5 - É D IT O R IA P. 8 - 15 -

L

P. 6 - 7 COMMÉM

VERMEER SELON

ORATION

L’ESSENT IEL - STÉ PHANE G EXPOSITIO HESQUIÈ N VERME RE

ER - MUS ÉE DU LO UVRE - P ARIS - MA P. 1 8 - 1 RC D’ANG 9 - CROB ELO

’A RT - M IR A BELLE

P. 2 0 - 2 3 - FA U S T O MACC A R IO - IL LUSTRA T IO N S : P. 24 - 25 TOM

- LE DES SINATEU R SOLITA IRE - TCH OBA

P. 2 6 - 2 9 - SKET CHBOOK - M A R IL O U

P. 30 - 31 - AGEND A

P. 32 - 38 - ACTUA LITÉS - E N BREF

P. 16 - 17 -


#ĂŠditorial


Quelques lignes rédigées chaque trimestre, comme autant de pensées jetées au vent, c’est tellement futile quand j’y pense…

Ces dernières semaines furent le théâtre de tant de drames par lesquels la nature rappelle à l’ordre l’humanité… Alors que le monde vacille vers une violence toujours plus intense, alors que l’Homme brave, talentueux et inventif a laissé place à un individu replié sur lui-même, fort de ses convictions mercantiles et de ses préjugés absurdes, où tout don d’amour - car c’est bien cela dont il est question - tout don de soi et d’amour donc, serait incongru voire obsolète, le bonheur "d'avoir" étant devenu la loi suprême.

Et puis, j’ouvre les yeux ce matin, loin du tumulte, au fin fond de ma campagne encore sauvegardée… La lumière de ce long été sans fin m’éblouit et embrase mon cerveau encore "groggy". La nature épuisée d’avoir tant offert est déshydratée, les arbres commencent à perdre leurs feuilles et prennent des teintes mordorées, les dernières roses cramoisies peinent à relever la tête…

La terre couleur de Sienne semble poussière mais les pluies prochaines, souvent violentes, laveront encore ce petits paradis où je puise mon énergie. Cette terre qui me ramène inlassablement aux vraies valeurs, à l’amour qui m’entoure et à celui que je donne. A cet amour que finalement tout créateur jette sur la toile, où sur la feuille, restée trop longtemps vierge. Au compositeur qui offre sa mélodie aux sourds de coeur et aux solitaires de l’âme. Au sculpteur qui façonne la matière mère en Dieu tout-puissant et propose à l’univers sa vision d’un monde meilleur.

Je m’emballe… Ces lignes se font l’écho des incantations bienveillantes des merveilleux artistes que vous découvrirez dans ces pages, où chaque mot, chaque oeuvre présentée est un abandon de soi viscéral ; des écrivains talentueux qui rendent hommage, comme dans notre précédent numéro, à un maître incontesté, ce magicien de Delft nommé Vermeer.

Mes fournitures sont prêtes et mes nouveaux tubes de peinture tous bien alignées. C’est la rentrée ! La dixième édition de votre ART’O Mag vient de paraitre. Une passerelle entre vous et nous.

Murielle VELAY-MICHEL alias MiraBelle

Peintre - Sculpteur

Présidente - Fondatrice - Association Les ART’Ochtones

Rédactrice - ART’O Mag


COMMÉMORATION DE LA TRAGÉDIE DU 14 JUILLET 2016 Eglise Saint Pierre d’Arène - Nice vendredi 14 juillet 2017

#commémoration

L’église Saint Pierre d'Arène a été au coeur de la tragédie du 14 juillet à Nice. Un an après, au jour et à l'heure anniversaire de l'attentat, et, alors qu’hier encore Barcelone subissait les pires outrages, l’église a inauguré une nouvelle porte monumentale, un passage vers l’espérance, une porte ex-voto, à la mémoire de nos anges… Sur une idée du Père Gil Florini, et avec le soutien du révérend père Yves-Marie Lequin, frère dominicain, aumônier des artistes et peintre, une immense porte de cuivre à deux battants, décorée par neuf généreux et non moins talentueux artistes niçois s’est ouverte vers la promenade des Anglais. La double porte de l’église illustre, dans le sens de l’entrée, le thème de l’espérance et dans le sens de la sortie, celui de la vie. "Il est temps de célébrer la vie et donner la possibilité aux artistes d’exprimer des choses durables et belles, car une société qui ne s’intéresse qu’aux morts est une société qui meurt". Père Gil Florini.

Sculptures : Michel Anthony, Jean-Marie Fondacaro, Patrick Moya, Patrick Schumacher. Peintures : Svetà Marlier, Louis Dollé, Jean Paul Fouques, Jean-François Gaulthier, Yves Marie Lequin.



VERMEER SELON L’ESSENTIEL

La jeune fille à la perle (détail)

#vermeer

par Stéphane GHESQUIÈRE Au musée, ou par d'excellentes reproductions sur papier, Monet, Van Gogh, Nicolas de Staël ou Vermeer sont des pourvoyeurs de coups de foudre. Entre autres peintres d'hier et d'aujourd'hui, mais le fait est qu’ils touchent un public des plus larges. Un spectateur peu artiste dans l'âme peut être touché au coeur. Nous faisons cependant du maître de Delft un cas à part. Le concernant, nous trouvons l’expression coup de lumière plus appropriée. La nuance tient dans la qualité de ravissement que ses œuvres suscitent ; s'il est intense, il ne peut cependant se dissocier de la délicatesse. Ses toiles intiment une extase un peu plus contemplative que passionnée…. En cela, il se démarque aussi de ses pairs, les autres peintres de genre du siècle d'or hollandais.

Nous ne savons presque rien sur la personnalité du créateur de La jeune fille à la perle. Le 31 octobre 1632, dans la nouvelle église de Delft, son père le porte sur les fonts baptismaux. Elevé par cet aubergiste et marchand d’art, le petit Johannes Vermeer est entouré de tableaux dans sa jeunesse. La foule de détails administratifs sur sa famille et lui ne nous éclaire pas sur ses opinions, qu’elles soient artistiques ou autres. On ne sait pas même l'identité du peintre qui le forma ni si, au faîte de sa carrière, il eut des élèves. En dépit de l’affinement toujours croissant des recherches, la personnalité du maître hollandais nous apparaît faite de vides plus que de pleins.

Toujours est-il que la lumière est l’âme de son oeuvre. Un enfant le remarquerait. Cette lumière nous touche d’abord parce qu’elle nous est familière, merveilleusement familière ; nous évoquerions volontiers, pour la plupart des toiles, un magnifique matin d’avril. Mais elle est plus que cela. Si nous la reconnaissons d’emblée avec bonheur, elle n’existe pourtant pas au naturel. Elle est à la fois plus pure que celle de l'orée du printemps et plus éclatante que celle de l'été. "Vais-je te comparer à un jour d’été ? Tu a plus de tempérance et de beauté" écrivait Shakespeare pour commencer son sonnet dix-huit...

Vermeer ne cherche pas à capturer la vérité d’une saison, d’une période ou d’un moment de la journée, mais l’essence même de la lumière du jour. Ce qui finit de nous offrir ce coup de lumière, de rendre cette extase délicate, est la quiétude dont il parvient à baigner ses scènes. Avant tout, le maître de Delft peint l’essence de la lumière et le silence quiet...

Officiellement, la catégorie "peintre du sacré" ou "d’art sacré" est réservée aux peintres figurant des scènes religieuses ; la forme n'a donc aucun besoin d'un fond et, à la limite, un piètre peintre représentant le Christ pourra être catalogué "peintre du sacré".

Devant cette extase profonde et délicate que Vermeer nous offre, la tentation de renverser l’idée et d’avancer qu’il peut exister des peintres du sacré tout ce qu’il y a de plus "officieux" apparaît. Cette catégorie hypothétique des peintres du sacré libre de formes convenues, du sacré de pur ressenti, ne connaîtrait sans doute pas de meilleur chef de file. Dans son ouvrage Petite théologie du cinéma, le grand historien de l’art et conservateur du patrimoine Jean Collet écrit que l’art est "l’esprit qui se met à l'oeuvre dans le quotidien, dans la vie charnelle et temporelle, pour nous révéler que nous sommes déjà dans la vie éternelle". Si l’on s’en tient à cette approche, Vermeer devient l’un des ambassadeurs de l’art lui-même, toutes disciplines confondues. (Si notre peintre produisit des figurations religieuses et mythologiques, ces œuvres de jeunesse se réduisent à quatre tableaux dont l'un, peut-être son tout premier, Le Christ chez Marthe et Marie est techniquement maladroit comparé à sa production ultérieure. Son Allégorie de la foi catholique fut peinte sur le tard et fut probablement une commande.)

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En bref, et en opposition à certains amateurs et spécialistes contemporains arrachant, hargneux, à la beauté vermeerienne, toute transcendance comme s’ils défendaient leur propre existence, nous souscrivons à la définition de Jean Collet et élevons Vermeer au rang de peintre officieux du sacré. Par conséquent, rien de dogmatique, de moralisateur. Rien même de discursif dans cette expression du sacré. Rien de la sorte n’est suggéré. Rien de comparable entre le coup de pinceau du maître de Delft et le geste du prêtre sentencieux opérant un signe de croix pour réconcilier le ciel et la terre, le sacré et le profane. Parce que Vermeer nie d’emblée tout divorce entre eux. Le sacré est tout simplement présent en ces scènes du quotidien bourgeois hollandais comme s’il n’ avait jamais été absent. L’unité du sacré et du quotidien profane avant même tout mariage entre eux. Dans un silence premier. Faute d’un autre jargon, les philosophes résumeront sans doute cela par la Allégorie de la foi catholique "transcendance dans l’immanence"… Chogyäm Trungpa, maître du bouddhisme tantrique tibétain et artiste lui-même, présente une approche du sacré dans l’art un peu différente de celle de Jean Collet mais complémentaire dans notre cas. Dans son ouvrage Dharma et créativité, le mystique tibétain rend, comme nous le proposons, le sacré indépendant de tout support religieux. Il utilise, pour qualifier avec pédagogie l’art tel que la voie du bouddha suggère qu’il doit être, une comparaison qualitative entre l’art qu’il nomme "soleil du grand Est " et un art inférieur qu’il nomme "soleil couchant" ou "nocturne"… Il associe le symbole du soleil à trois principes : la force, la grâce, la bonté. La force signifie un impact sur autrui et par grâce, il entend un degré, au moins, d’élégance et d’harmonie. Tout art offrant à contempler, lire ou écouter ces trois principes réunis, est celui qu’il appelle de ses vœux pour le monde, le sujet n’ayant par conséquent aucune importance, pas plus que la religion ou la culture de l’artiste. Ainsi, tout art privant le spectateur, le lecteur ou l’auditeur, des sentiments de force, de grâce et de bonté est qualifié d’art décliniste, sans énergie juste, plus nocif que bienfaisant, d’art "soleil couchant", cela quel que soit la maîtrise technique ou la puissance. (Par exemple, le plus doué des groupes de heavy metal échouera toujours à l’examen Trungpa.). Si étonnantes qu’elles semblent a priori, nous avons choisi de livrer ces quelques lignes sur l’art dharmique (qui suit la voie de Bouddha) selon Chogyäm Trungpa tant la peinture du maître de Delft répond de façon exemplaire à ces trois critères... Il confine même au cas d’école puisque le soleil lui-même est à l’honneur dans les toiles. Ce point central étant souligné – la qualité de sacré offerte par l’artiste peut être libre de tout dogme, culture et formes préconçues - déplaçons-nous en périphérie vers les contextes culturel, politique, religieux et moral propres à ceux de la Hollande du XVIIème siècle pour exposer leurs parts probables dans le génie de Vermeer. La Hollande était alors une république, une jeune fédération de provinces appelées les "Provinces-unies" qui, grâce à la suprématie maritime, était la plus grande puissance économique mondiale. Le calvinisme était la religion dominante mais la bourgeoisie faisait les lois, lesquelles servaient d’abord ses intérêts. Pour cette forme du protestantisme qu’est le calvinisme, 9


nul ne peut oeuvrer à son salut en raison de la prédestination, si ce n’est par la soumission consciente à la volonté divine mâtinée d’un mépris pour l’ici-bas. Parmi les différentes parties de la prière du Pater Noster, le "Que Ta volonté soit faite" prenait donc un relief particulier dans les esprits, la tolérance envers "ce qui est, ici et maintenant" étant considérée comme une grande vertu. C’est la raison pour laquelle les hollandais jugeaient leur patrie heureusement prédestinée, cela parce qu’à la fin du siècle précédent elle sut s'arracher à la tutelle espagnole, première improbabilité, sut dompter les eaux qui menaçaient sans cesse d'inonder le pays, deuxième improbabilité, devint extrêmement riche, troisième improbabilité. Cette situation faisait naître chez les prêcheurs calvinistes l’exception d’un sourire, ils répétaient dans leurs prêches que les hollandais étaient bénis. Cependant, dans la vie quotidienne, et comme si un équilibre eût été spontanément créé, la rigueur morale et la dépréciation de l'ici-bas calvinistes étaient atténuées par un rapport humaniste à autrui, généreux, d'inspiration encore catholique. Calvin baignait les temples, Erasme les maisons et les rues. La tolérance aux dents serrées envers "ce qui est, sur terre, ici et maintenant" tournait, plus ou moins, à l’acceptation sereine.

Le vitrail à la fenêtre, que l'on voit ou aperçoit sur plusieurs toiles du maître, serait, d'après la majorité des experts, une allégorie de la Tempérance. L'inclination pour cette vertu ne fut pas une toquade du peintre, elle était partagée par les hollandais des Provinces-unies. D'abord parce que le pays était si opulent, les salaires si élevés, que l'on se rappelait ainsi à la méfiance des vanités et des excès - sans rejeter, sur le principe, le désir de profit. Ensuite, puisque le dogme protestant détrôna du subconscient féminin la Sainte vierge ainsi que l'idéal, pour les hommes et les femmes, de la chasteté désincarnée, la Tempérance est devenue le bijou moral, le garde-fou sensuel de tout un chacun ; choyée, cette notion influa même sur la création de différents articles de loi : la propension des hommes à la violence domestique est moins pardonnée, le cas échéant ils peuvent écoper de lourdes amendes, voire de prison, et l'excès de froideur envers les enfants est mal vu ; l'homme demeure le maître incontesté, rapporte le principal de l'argent et prend les décisions majeures mais tranche moins vite, écoute sa femme, dans une certaine mesure se doit de la révérer malgré sa supériorité symbolique et sociale.

Ce climat singulier, où le calvinisme rigoriste surplombait sans le bâillonner un catholicisme souple et cultivé à la Erasme, fit de la Hollande du dix-septième siècle un creuset où tout le mystère des relations hommes-femmes mais plus profondément tout le mystère de la relation entre l’esprit et la chair, leur dialogue, leur entente, est ré-interrogé.

Au quotidien, les esprits étaient des couturiers cherchant à joindre et harmoniser ces tissus sensibles et intellectuels de nature et teintes variées. On recherchait dans chaque foyer, en remettant sans cesse l’ouvrage sur le métier, la réponse équilibrée.
 Cette morale influente mais douce, qui s’applique sans effet de manche, semble se refléter dans la figure principale d'un tableau : La jeune fille au verre de vin, daté de 1660-1661. C'est une jeune femme assise dont un prétendant tient la main. Par sa seule expression de visage, à la fois embarrassée, dans une raideur un peu inquiète, et souriante d'une émotion sensuelle naissante, un érotisme mesuré, doux, vibre en ce tableau qui pourtant, par endroits, semble inachevé. Au contraire parachevée et d'une grande subtilité psychologique, l'expression singulière de l'adolescente nous apparaît l’écho de cette morale hollandaise du siècle, sûre mais qui ne corsète pas.

Nous décelons dans L’entremetteuse, datée de 1656, l’opinion personnelle de Vermeer sur cette morale. C'est une scène de tractation financière dans un lupanar. Devant L'entremetteuse âgée en arrière plan se tient assise une jeune prostituée, un client debout est sur le point de lui placer une pièce dans la main, sa main gauche posée, sans appuyer, à l’endroit du sein 10


couvert de la jeune femme. Un musicien est assis face aux trois personnages, heureux et serein, en observant les spectateurs que nous sommes. Il est plausible que le maître se soit inspiré de la toile de Dirck van Baburen Jeunes gens dissolus peinte en 1623, dans laquelle, à l’instar de la grande majorité de celles montrant des figures de lupanar à l'époque, la laideur de traits et de comportements sont mis en avant. Le maître de Delft, lui, adoucit tout, purge la scène de presque tout signe du démon, les visages sont harmonieux, aucune culpabilité n'y flotte, pas même sur celui de la jeune prostituée bien qu'elle rougisse un peu. Elle se laisse déjà bercer par la sensualité à venir, ne gardant qu'une gêne de bon aloi, avec une once de fatigue professionnelle, sans doute, l'entremetteuse étant de son côté dans une convoitise pragmatique - seul son vêtement noir est une dénonciation, légère mais indéniable, de son ombre portée sur la bonne morale. Ainsi, si les autres peintres de genre de l'époque relaient encore un jugement conservateur sur la L’Entremetteuse prostitution, Vermeer, dans L'Entremetteuse, se fait tenant de la pente plus humaniste - sans pour autant applaudir la situation.

Si l’humanisme probable de Vermeer, cette affection spontanée pour ses contemporains, devait faciliter l’expression du foyer paisible et lumineux de son œuvre, il n’en est, rappelons-le, que la périphérie. Ce sentiment de Bien et de Bon émanant d'excellentes peintures religieuses émane tout autant de la scène quotidienne de lupanar parce qu’il n’a pas besoin de contexte. Cette qualité de sentiment est indépendante de tout contexte, situation, lieu. Elle est hors de la temporalité. "Jouir de l’essence des choses, c’est-à-dire hors du temps" écrivait Proust dans A la recherche du temps perdu. En tant qu’artiste, Vermeer accorde bien plus d’intérêt à cette qualité profonde et intemporelle qu’à la structure morale conduisant son pays, qui après tout est impermanente. Pour lui, ce sentiment seul est permanent et commun à toutes choses, aussi éternel qu’immobile. Même s’il se sera toujours gardé d’étouffer cette qualité dans l’épaisseur de la laideur, de la vulgarité, ou de l’anarchie, le coeur de sa démarche créatrice est donc au delà de la convenance et de l’inconvenance morale. "Je vous offre à sentir ce fond commun de toutes choses et de tous lieux que sont la stabilité et La jeune fille au verre de vin. la quiétude…", semble-t-il nous dire. "Appréciez donc l’élégance de mon trait, mais percevez avant tout cette autre élégance, informelle, hors du temps, immobile."

Pas plus qu’elle n’incite à la condamnation morale - pas même à un petit remous de l'âme qui, augmenté, mènerait à un jugement sévère l’oeuvre n’incite à l’exacerbation de la passion. Ce fut par hasard que nous nous sommes prouvés - s’il le fallait - que le coup de lumière intemporel ne sera jamais un violent coup de foudre. Une version de La mort de Didon de Purcell passait à la radio. Nous avions sous les yeux une reproduction du tableau Femme en bleu lisant une lettre. 11


Le motif de cette jeune femme seule absorbée par la lecture d'une lettre accompagné de la répétition Remember me de ce chef d'oeuvre de la période baroque porta, sur le champ ou presque, l'émotion à saturation. C'était insupportable. L’émotion était à proprement parler positive, seulement le silence et la quiétude ne passaient plus, c’est-à-dire que l’essentiel ne passait plus. Vermeer ne passait plus. Par curiosité, nous avons poussé l’expérience de l’accompagnement musical avec divers morceaux, classiques ou modernes. Le verdict est sans appel : soit leurs univers détonnent avec les toiles et déconcentrent, soit ils affadissent, soit ils portent à cette même adoration incandescente et mièvre balayant toute quiétude. Chaque tableau porte, pour ainsi dire, le doigt à la bouche. Son lieu est le silence. "Chut !" Ce motif, d'ailleurs, aurait pu faire le sujet d’une toile du maître : un homme regarde le spectateur, détendu, l'oeil pétillant et énigmatique, un doigt sur la bouche. Ne pourrions-nous croire que cette toile de Vermeer existe bien quelque part ? Finalement non, parce que trop démonstrative, juste un peu trop, pour ce maître suggestif.

Pourquoi, alors, tant d'instruments de musique ? Neuf toiles en comportent. Luths, violes, cistres, virginals, flûtes, guitares sont présents. De toute évidence, Vermeer aima les peindre.

Contre le mot d’ordre calviniste voulant la musique uniquement pour les psaumes, la musique faisait partie intégrante de la vie quotidienne de beaucoup de hollandais… Dans La leçon de musique, datée de 1662-1664, l'inscription latine sur le virginal – un type de clavecin - placé au fond de la pièce se traduit par : "La musique est la compagne de la joie, la médecine de la douleur". La phrase respire Erasme jusque dans le style. Nous ne pouvons tirer la conclusion que la musique constitua pour lui un cheval de bataille, seulement qu'il jugea la citation adéquate dans cette scène, qu'elle ait été inscrite ou non sur le modèle du virginal. Les instruments ont probablement une autre fonction dans l'oeuvre que de dépeindre un quotidien ou d’illustrer cette petite entorse aux décrets calvinistes : elle est de souligner la souveraineté de la peinture sur les arts. Le seul fait d'évoquer le son à l’état pictural, c’est-à-dire en lui ôtant la possibilité de s'exprimer, crée un contraste qui appuie ce silence, ou nous le fait davantage "ouïr par les yeux". Dans un tableau de sa dernière période, L’Art de la peinture, Vermeer ne s'embarrassera pas de détours pour affirmer cette souveraineté de la peinture sur tous les autres arts majeurs. Ces derniers y sont représentés symboliquement… ainsi que le peintre, vu de dos, qui les immortalise de son pinceau. Aux yeux de Vermeer, pour peu qu'une figuration picturale soit de l'art, la musique ne peut l'emporter. Rien ne le peut sur la vision de la beauté. Car rien ne le peut, décidément et pour toujours, sur le silence.

Qu'il n'y ait pas d'oiseau dans ses toiles peut étonner. L'oiseau passe son temps découpé sur fond de ciel, portant en lui un espace de clarté où qu'il aille, et serait donc chez lui, a priori, en l'oeuvre de Vermeer. Mais pas un moineau posé sur le rebord d'une fenêtre, égaré dans la pièce ou seulement reflété dans un carreau. Les esprits poètes songeront peut-être que le messager du jour, le rossignol, aurait mérité une petite place. Quelque part dans La liseuse à la fenêtre, par exemple. Mais non, bien sûr que non car l’oiseau bouge trop, il est l'incarnation du mouvement. Peindre un oiseau eût donc été révolutionner et déséquilibrer, par un détail, n'importe lequel des tableaux. La stabilité profonde en aurait trop pâti.

Si ce feu de l’action n’est pas exubérant ou anarchique, s’il n’ôte rien au poids de silence et de quiétude, Vermeer peut s’y intéresser. C’est le cas de la première des deux toiles à nos yeux sublimes en compagnie desquelles nous terminerons ce texte. 12


Elle s’intitule Femme écrivant une lettre et sa servante. Peinte vers 1670, elle est de la dernière période du maître. Il figure une maîtresse de maison écrivant une lettre, penchée sur une table couverte d’un tapis rouge. A sa droite - notre gauche - comme si souvent, la fenêtre ensoleillée. La pièce dallée est quelque peu désordonnée. Debout derrière sa patronne, une servante patiente, les bras croisés. Sur le mur, un grand tableau que l’on attribue avec une quasi certitude à Peter Lely, autre peintre hollandais de l’époque, et qui s’intitule Moïse sauvé des eaux. Cette scène comme prise sur le vif et dégageant un léger sentiment d’urgence peut éveiller la curiosité et nombre de commentateurs, trop à notre goût, se sont laissés prendre au jeu des hypothèses scénaristiques (la pièce est désordonnée, pour autant la servante n’y remédie pas et reste immobile ; la maîtresse de maison a donc écrit cette lettre toute affaire cessante en exigeant qu’on ne la dérange pas, mais pour quelles raisons ?...) Disons-le sèchement, ces La liseuse à la fenêtre extrapolations sont inutiles. D’abord parce que Vermeer ne peint pas de scenarii domestiques à déchiffrer mais des scènes à contempler pour ce qu'elles sont dans leur présent souverain et immobile, quand bien même des symboles - en outre rarement limpides - s'y trouvent. Autrement dit, les historiettes nous décentrent et nous éloignent vite de l’essentiel. Certes intéressantes quelques secondes pour un admirateur du maître, elles peuvent nous exiler dans une périphérie un peu différente de celles du contexte culturel et du sentimentalisme, nous pourrions dire une périphérie mentale, là où, encore, Vermeer n’est pas et ne peut jamais être trouvé. La Raison, ou l’instinct juste, est donc chez les spectateurs qui ne réfléchissent pas ou très peu. C’est-à-dire chez presque tout le monde face à une toile du maître. Loin devant le spécialiste érudit, le contemplateur pur est le savant de Vermeer. A tout le moins et en général, dès que les analyses cessent d’aborder le pouvoir des œuvres sur les âmes, la coquetterie intellectuelle et la perte de temps menacent.

A cette période, Vermeer fait l’impasse sur certains détails. Le tapis rouge de table, par exemple (au dix-septième siècle, en Europe, les tapis faisaient office de nappe) est exécuté avec élégance et finesse, il garde bien sûr un haut degré de réalisme, mais sans la méticulosité habituelle. Par contre, la qualité de soleil atteint pour nous son apogée. Et avec elle, celle des couleurs. Dans cette toile, l’essentiel, ou ce qui, avec la quiétude, est le second essentiel de Vermeer, est au beau fixe. C’est pourquoi - ce n’est que notre avis - cette toile compte parmi les œuvres les plus magistrales du maître, et, peut-être aussi, de l’histoire de la peinture.

Dans A la recherche du temps perdu, Proust prête au personnage de l’écrivain Bergotte sa propre fascination pour Vermeer et pour une de ses grandes œuvres, Vue de Delft, précisément pour un détail de ce tableau : "le petit pan de mur jaune". Moribond, Bergotte meurt quelques instants après avoir contemplé ce qui pour lui est le summum bonum artistique. Plusieurs murs jaunes étant visibles sur la droite du tableau, l’objet de son ravissement est incertain. Peu importe, au fond. L’extase devant un détail, une touche de peinture sans fioritures doté d’un surcroît de grâce, voilà ce que tenait à souligner Proust en admirateur de Vermeer puisque la plupart de ses tableaux peuvent offrir ce vertige nous figeant, aussitôt, dans ce sentiment de beauté pure et intemporelle. 13


Femme écrivant une lettre et sa servante (détail)

Quant à nous, Femme écrivant une lettre et sa servante nous offre deux fois ce vertige. D’abord par ce linge frais et illuminé d’un matin d’avril - et de toute saison radieuse à la fois - qu’est le côté droit de la chemise de la maîtresse de maison, ensuite, et surtout, par notre « petit pan de mur jaune » à nous, à savoir le petit bout de tapis rouge touché par un trait de soleil ; à nos yeux ce dernier vaut bien plus, en terme de bonheur visuel, et de l’âme, que la référence proustienne. Mais à chaque amateur sa zone picturale d’élection et c’est cela, aussi, qui fait de l’oeuvre de Vermeer un présent inestimable. Pour créer cette lumière, nombre d’experts gagent que le maître utilisa un procédé optique, la camera oscura, la chambre obscure, en préparation de sa peinture. Utilisée par certains peintres depuis la Renaissance, le procédé permet, sans entrer dans les détails techniques, de projeter une image inversée du modèle, par exemple un décor, sur une surface ou sur la toile même avant de peindre par dessus. Or cette projection altère quelque peu la réalité par de fines distorsions lumineuses dans les fondus et la perspective qui se retrouveraient, justement, dans les tableaux du maître… et plus d’un expert, du moins nous semble-t-il, suggèrent qu’il doit beaucoup de son talent au mécanisme… suggestion qui ne peut être que celle de critiques n’étant pas artistes eux-mêmes et ne comprenant donc pas l’impérieuse nécessité, devant un modèle, qu’à l’artiste authentique de s’inspirer davantage que de copier (les peintres hyper-réalistes mis à part.) L'analyse des toiles à la réflectographie à infrarouge et à la lumière de Wood atteste d’ailleurs de l’abondance et de la variété des retouches, pour déplacer un visage, ajouter ou décaler un élément de costume, de décor, et affiner les couleurs, l’éclat. Quand il reprend le vocabulaire classique de la critique, le milieu artistique nomme ces corrections des "repentirs"… soyons définitif : s’il l’utilisa, Vermeer se repentit donc, à chaque fois et abondamment, de la camera oscura.

Quel mécanisme au monde rendrait le prodige d'or blanc et de nacre de la frange du bonnet de la dame enceinte dans La femme à la balance, une de ses toiles les plus célèbres ? C'est de cette œuvre que nous parlerons pour clore ce texte, brève introduction générale à sa peinture que nous avons voulu "selon l’essentiel".

Elle date de 1663-1664. Sur le plan esthétique stricto sensu, c’est l’une des toiles les moins lumineuses. La pièce est plongée dans une relative pénombre, bien entendu légère et sereine, loin des ténèbres à la Rembrandt.

Les chroniqueurs du temps disaient que lors de sa vente, en 1696, elle arriva cachée aux regards sous un voile. On n’en connaît pas la raison. On dévoila la toile et les acheteurs reçurent cette impression immédiate de silence quiet.

Tout comme Femme écrivant une lettre et sa servante offrit selon nous l’apogée de la qualité de soleil, La femme à la balance nous offre celle de la quiétude et du silence.

Une femme enceinte devant une table tient de sa main droite une fine balance, le visage paisible et songeur. Perles et autres objets reposent sur la table. Au mur, derrière elle, un tableau montrant le Christ pesant les âmes après la mort. La fenêtre est haute, le soleil éclaire le rideau. Les premiers commentateurs la décrivent comme "pesant de l’or". Un siècle plus tard environ, plus attentifs à ce qui se trouve sur la table, mais point encore assez curieux de l’instrument lui-même , ils dirent qu’elle pesait des perles. Cette négligence pluriséculaire du détail est étonnante puisque, soulignent aujourd’hui amateurs et spécialistes, quelques secondes d’observation suffisent à constater que les plateaux de la balance sont vides. Totalement vides. La femme enceinte et songeuse ne pèse rien. Jean Clair, dans le superbe hors-série du Figaro consacré au maître de Delft, écrit que ce qu’elle "n’a jamais fait que mesurer, depuis le jour où elle a été peinte, c’est la clarté du jour…" pourtant, les symboles sont nets, appuyés, Vermeer semble nous inviter au décodage. Souhaitait-il, cette fois-ci et en contradiction avec que nous disions plus haut, que nous arrêtions un scénario ? ou au moins un sens précis, indiscutable ? 14


Sans conteste, Vermeer nous présente l’évaluation du poids comme le coeur du sujet, d’abord parce que la main de la femme tenant la balance est au centre exact de la toile, ensuite parce qu’il y a ce tableau sur le mur – peut-être imaginaire, nous n’avons pas retrouvé le modèle - représentant la pesée des âmes après la mort. En outre, si la beauté et la paix émanant du tableau sont et resteront le message à jamais premier, l’attention se porte spontanément sur ce que la femme tient et fait. Puis l’on remarque qu’elle est enceinte. Si l’enfant dans son ventre est le centre de gravité de son esprit, ce que tout observateur imagine et ce que le fléau du trébuchet inclinant subtilement vers le ventre suggère sans doute...que déduire de l’ensemble ?… vers quoi sont aimantées les pensées de cette femme enceinte ?… la religion ?… outre l’indice du tableau sur le mur, songe-t-elle à Sainte Marguerite, patronne des femmes gravides, évoquée par la présence des La femme à la balance perles appelées à l’époque "marguerites" et censées favoriser la conception des enfants ? Le tableau du Christ fait-il allusion aux gnostiques chrétiens pour qui la perle est le trésor symbolique de ceux qui gouvernent aux côtés du Christ ? Si toutes ces données doivent être considérées, la conclusion nous échappe, le sens de la toile reste dilué... nous pourrions continuer de gloser, nous donnant l’impression de suivre l’invitation à réfléchir du maître, mais la conclusion nous échappera encore… nous serons acculés à la généralité : elle ne fait qu’évaluer un mystère, simple et immense… comme toutes les mères, elle va donner la vie… donc livrer son enfant au destin commun de la mort… elle ne fait qu’accepter ce mystère, donc, que s’abandonner à lui, paisible et introvertie… point final. Une interprétation plus particulière nous tente, cependant. Ce tableau ne peut-il être une allusion à la conscience du peintre, le reflet de son recueillement pinceau en main, de sa patience, de sa méticulosité et de sa quête d’équilibre définitif dans son travail ?... La robe de la femme est jaune, mais point éclatante, même orangée au niveau du ventre comme si le rayonnement solaire y était encore en son aurore...le soleil extérieur, zénithal, illumine quant à lui le rideau en hauteur tel un délicat éclair d’inspiration. Le pendant du foyer de vie et d’inspiration qu’est le soleil est cette matrice, avec ce que vit le fœtus : l’immobilité, la quiétude et silence… l’essentiel vermeerien ne s’exprime plus uniquement par le tableau en soi, il est suggéré, aussi, à l’intérieur même d’un personnage du tableau. Notre tentation est donc grande d’y voir une allégorie de la création vermeerienne, de sa gestation et de sa naissance… dont l’enfant est si précieux qu’on ne saurait en mesurer la valeur...

BIO EXPRESS Né en 1974 à Seclin, Stéphane Ghesquière vit à Lille.
 Passé par l’école des beaux-arts de Dunkerque et le conservatoire de théâtre de Lille, il écrit pour le théâtre amateur et professionnel. Il publie en 2008 une pièce de théâtre Juliette et Desdémone aux éditions Publibook, puis en 2012 une pièce écrite collégialement sous la direction de Murielle Magellan, Le bruit des autres, aux éditions Flammarion. Il a préfacé la nouvelle Jamais atteinte de Marc D’Angelo dont la couverture a été réalisée par Mirabelle. Il s’oriente vers le roman, l’essai et la critique d’art. Contact : Vincentiostef@laposte.net


Faisant suite à son article précédemment paru dans l'Art'O Mag #9 Vermeer et Hopper - et pour accompagner l'article de Stéphane Ghesquière, Marc D’Angelo nous livre quelques-unes de ses notes prises lors de la récente exposition Vermeer au Musée du Louvre à Paris…

Vermeer, c'est la paix, c'est l'amour, c'est l'extase... C'est la transcendance, surtout - et pourtant, quelle humanité ! Et, quand on voit cette humanité sur le visage de La laitière, c'est aussi, bien sûr, d'humilité qu'il s’agit.

Si le modèle avait des seins dans la réalité, il fallait que le personnage n'en ait point trop ici. Une poitrine opulente aurait fait de l'ombre au ventre. Le geste est accompli, comme dans les arts japonais (ikebana, art du thé ou du tir à l'arc), avec le Hara. Le buste paraît sourdre, entité de grâce, d'équilibre et de précision, d'une partie inférieure du corps apparentée à une base La laitière végétale (un tronc d'arbre) ou minérale (une colline, une montagne).

La paix qui se lit sur son visage, c'est celle de l'artiste lui-même - celle, en tout cas, du tableau, celle de l'art. Nous n'avons pas de témoignage sur la vie de l'artiste qui nous renseignerait sur les expériences de sa vie intérieure, mais nous ne pouvons guère douter qu'il a connu l'amour pour la femme, pour ce visage, pour son tableau, pour la peinture - diverses formes d'amour qui, bien sûr, n'en font qu'un : l'amour "global et supérieur", synonyme ou frère de la paix, qui permet la création de ce chef d'œuvre, qui permet l’expression, dans le chef d'œuvre, de ce visage arraché tendrement à l'ineffable. Cet amour, La laitière le reçoit. Non pas tellement, me semble-t-il, comme le modèle l'aurait (ou l'a) reçu, mais comme un personnage impersonnel, une icône médiumnique chargée d' "incarner en image" la réussite du peintre dans sa quête de l’indicible.

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Face au Géographe, une phrase me vient à l'esprit : "Enfin, il est là." Avec cette évidence. En le regardant, en "direct" cette fois, je me dis que vraiment, cette peinture nous montre ce à quoi ressemble la réalité fixée dans son état (ou son aspect) de LumièreImmobilité-Silence*. Pour le dire peut-être plus simplement, si je regarde le monde avec amour – c'est-à-dire depuis l'État d'Amour – je le vois tel que Vermeer l'a peint – dans certains de ses tableaux tout au moins, car il n'a pas atteint partout (c'est Le géographe ce que cette exposition me permet de constater) à un tel degré de réussite.

Exposés côte-à-côte, L'astronome et Le géographe forment manifestement une paire.

Une impression d'évidence. Comme une réalité qui s'impose. Et pour qu'elle s'impose ainsi, avec évidence et surtout avec légitimité, il faut qu'elle L’astronome soit en accord avec la Réalité elle-même.

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* Voir "Vermer et Hooper" - ART’O Mag #9


Ses deux tentatives de Jeune femme assise au virginal restent des tentatives. Et permettent de mesurer l'importance décisive de la lumière et du visage. C'est pourtant une des dernières peintures de Vermeer – preuve peut-être que la maîtrise technique n'y suffit pas. Quant à La femme au luth, elle est étonnamment sombre, malgré l'effort pour donner à la lumière, qui arrive, comme dans d'autres t a b l e a u x , d ' u n e Jeune femme assise au virginal Jeune femme jouant au virginal fenêtre sur la gauche (du spectateur), la même importance et le même sens sacré que dans les autres œuvres. Ce tableau, en vérité, je ne me l'explique pas. Qu'a-til voulu faire ? Jouer une mélodie quelque peu différente de la partition si excellemment exécutée par ailleurs ? *** Ce qui caractérise Vermeer, c'est que le mal est absent de son œuvre. Et ce n'est pourtant pas une peinture puérile ou "à La femme au luth l'eau de rose". Elle est, au contraire, d'une impériale maturité.(Hélas, le brouhaha est tout à fait contraire à la contemplation et à la méditation devant ces œuvres.) Femme en bleu lisant une lettre Le plus grand frisson me vient de la Femme en bleu lisant une lettre. Peut-être parce que l'écrivain et le peintre se rencontrent en terrain commun ? Peut-être parce que l'émotion se mêle à l'atmosphère de méditation et à la transcendance ?

BIO EXPRESS Né en 1963 à Menton, Marc D'Angelo vit en travaille en banlieue parisienne. Il publie, en 2009, son premier ouvrage, consacré à L'Étoile de Bethléem et la comète de Halley. En 2015, plusieurs titres voient le jour : Une idylle, un poème en prose, et Jamais atteinte. Puis une monographie sur l'Égypte et un recueil de Réflexions désignées comme des Aperçus de la Gnose. Dans La gravité comme voie, sa dernière parution, une proposition singulière nous est faite : considérer la loi de la gravitation comme le fondement d'une règle de vie "religieuse"… Contact : www.lulu.com/spotlight/Egyptosophie


MURIELLE VELAY-MICHEL ALIAS MIRABELLE PEINTRE, SCULPTEUR SÉRIE "BAVARDAGES"

#crob’art

Ces nouveaux travaux de recherche, réalisés sur un épais papier Arches, allient une technique de peinture informelle, où le "sujet" est déstructuré et le thème de base réalisé de façon spontanée. Par la suite, au feutre où à l’encre, je trace des "signes" auxquels je tente de trouver un sens… Je m’amuse ainsi à découvrir, comme le ferait un enfant en regardant les nuages, des silhouettes, (re)connues ou organiques, dans ces couleurs qui se deviennent "bavardages"… Oiseaux marins, sirènes et autres créatures aquatiques naissent ainsi de mes tâches de peinture. Démarche artistique :

Action painting, spontanée dans son exécution, spray paint et brûlage, travail de répétition de "signes" exécutés au feutre, dessin au trait à l'encre ou au feutre. Contact : mirabelleart@hotmail.fr

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Bavardage #6 Technique mixte sur papier Arches, grain fin, 300g - 40 x 60 cm

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F AUSTO MACCARIO
 MUSICIEN - COMPOSITEUR ARRANGEUR - PRODUCTEUR

I llustrations originales :

#musique

Thierry De Massia alias TOM

Né à Monaco de parents italiens, Fausto Maccario commence les percussions classiques à l’âge de 8 ans à l’Académie de Musique Rainier III de Monaco. Cette expérience lui permet de participer à des performances et masterclasses aux cotés de pointures telles que les Percussions de Strasbourg et P a u l M i n d y, a v e c l e q u e l i l découvre les musiques et les rythmes du monde.

À l’âge de dix ans, il commence la batterie, en tant qu’autodidacte, avant d’entamer ses études de batterie au Conservatoire de Jazz de Monaco en 2006 où il étudiera cet instrument, pendant trois ans, avec Jean-Michel Aublette.

En 2009, Fausto Maccario est accepté au Berklee College of Music de Boston. Il y commence une double spécialité en Performance Batterie et Contemporary Writing and Production (Arrangement et Production de Musiques Actuelles).

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Suite à des problèmes de tendinite aux coudes, il se voit obligé de laisser tomber la batterie en 2011 et obtiendra en 2013 son Bachelor Degree en Contermporary Writing and Production du Berklee College of Music.

Toujours à Boston, Fausto Maccario participe à de nombreuses masterclasses auprès de musiciens de renommée internationale tels que Prince Charles Alexander, Antonio Sanchez, Victor Wooten, John Patitucci, Robert Glasper et Paul Simon.

Il aura l’occasion d’étudier la batterie avec des pointures telles que Kenwood Dennard (batteur pour Miles Davis, James Brown, Jaco Pastorius, George Clinton etc.), Tony Thunder Smith (Lou Reed, Serge Gainsbourg, Jan Hammer Group) ainsi que des piliers du jazz tels que Neal Smith et Jon Hazilla.

Fausto se retrouve batteur dans de nombreuses formations jazz, reggae, funk et soul, parmi lesquelles celle du nouvel artiste de la scène montante New Yorkaise : Nick Hakim.

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Fausto se spécialise dans la composition et l’arrangement de musiques pour ensembles jazz, allant du quintet au big band, jusqu’à la composition pour orchestre. Il apprend également la composition à l’image et les techniques d’enregistrement et production audio/midi des musiques actuelles. Il réalise de nombreuses œuvres qui l’amèneront à des synchronisations pour des jingles et courts métrages.

Lors de sa dernière année scolaire il produit à distance le titre Médaille d’Or pour le rappeur belge Caballero - avec des apparitions de Lomepal et Doum’s - qui sera sa première collaboration officielle en tant que producteur.

Suite à son diplôme en 2013, il commence un stage en tant qu’Assistant de Production au légendaire Electric Lady Studios de New York City - fondé par Jimi Hendrix - où il apprend le métier d’ingénieur son en studio, avant de revenir à Monaco, sa ville natale, où il démarre son activité de compositeur et producteur en freelance.

En 2014, Fausto compose la musique du spectacle Timbré ! mis en scène, du 11 au 24 Mars 2014, au Théatre d’Antibes l’Antipolis, par Sabrina Cappellini, pour Délice Show.

La même année il est compositeur pour le court métrage brésilien Stranded Fish réalisé par Michel Stolnicki, qui sera diffusé au Short Film Corner du Festival de Cannes en 2015 et ensuite au New York Short Film Festival.

Il remporte une année plus tard le prix du meilleur film étudiant au Nazareth Film Festival ainsi qu’au Mexico International Film Festival en 2016.

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En 2015, Fausto publie en ligne un EP de cinq titres intitulé Some of My Thoughts Are... regroupant une sélection de ses productions hip hop.

La même année il établit un lien de travail avec le label pop Danois AEM Music pour lequel il produit depuis des chansons pour des chanteurs Pop tels que Lasse Meling et Fay Emilia.

Fausto Maccario collabore, en studio, en tant que producteur et ingénieur-son avec des artistes régionaux rock et hip hop. Il travaille actuellement sur un projet personnel intitulé Smoothies entièrement produit par lui-même et comprenant plusieurs collaborations avec divers artistes internationaux principalement issus de la scène Hip Hop et Reggae. Il espère sortir ce projet pour la fin d’année 2017.

L’artiste produit également cinq titres pour la chanteuse Pop danoise Fay Emilia qui seront publiés début d’année 2018.

Fausto Maccario réalise de nombreux titres pour divers artistes internationaux et régionaux principalement issus des scènes hip hop/rap et rock.

Tout dernièrement, il collabore avec Andrea Garbarino, auteur-interprète né à Monaco, qu’il connait depuis 2005 (groupe de Punk-Rock Membrax avec lequel ils ont écrit leurs premières chansons et fait leurs premiers concerts). Fausto Maccario produit le premier clip d’Andrea : Beni. Dans ce titre, Andrea Garbarino, sous le nom de Nowhere Boy, nous livre une chanson aux influences de blues et de musique classique, en hommage à un ami parti trop tôt. Cette production locale a été mise en images par le talentueux réalisateur monégasque Yoann Boisson, entre Paris et Monaco, dans le parc du Mercantour et les alentours de Monaco. Dans ce clip magnifique Andrea Garbarino n'hésite pas à se mettre en scène. Beni est le premier d'une série de titres qui sortiront en 2018.

Fausto Maccario se produit également en tant que DJ pour différents évènements privés à Monaco et dans la région PACA.

L’artiste nous a fait le grand plaisir d’illustrer musicalement, avec Thierry De Massia (alias TOM) et la jeune MariLou, l’exposition ADN de M i r a b e l l e e t Tc h o b a q u i s ’ e s t déroulée en mai 2016, à la Galerie L’Entrepôt - Monaco.

Contact - Fausto MACCARIO : fmaccariomusic@gmail.com

06 80 86 70 64

Illustrations originales Thierry De Massia alias TOM : 06 83 85 64 29

Andrea Garbarino YouTube - Nowhere Boy

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Complainte du dessinateur solitaire

#émotions

Dessiner pour soi, pour exorciser ses douleurs et ses angoisses et se retrouver vidé après de longues heures, les yeux pleins de sable et les doigts noirs, regarder le travail fini, le signer et le ranger dans un carton à dessin : ceci a été mon travail artistique pendant plus de 30 ans : des dessins oubliés.

Pourquoi faire dormir des oeuvres ? Pour laisser des cauchemars au repos ou craindre l’avis des autres ? Il fallait franchir le pas et se confronter à la réalité ! Partager ses émotions et avoir enfin les réactions de tous : les poètes et les ouvriers, les intellos et les modestes, les riches capricieux et ceux et celles qui n’auront jamais les moyens de s’offrir une émotion partagée…

L’émotion en partage : voilà la plus belle satisfaction, car si une oeuvre reste la propriété cachée et immortelle de la mémoire de l’artiste, elle s’ouvre à la vision de tous et suscite de nouveaux sentiments secrets. Comme de merveilleux fantômes de l’âme, les émotions partagées fissurent la coquille créatrice de son auteur en bousculant les idées initiales.

Allégorie de l’eau, le visage d’une jeune fille aux cheveux longs fait sourire la vieille dame qui me demande "qui est-ce ?" lors de ma première exposition : Les dessins oubliés, en 1997.

"Elle n’existe pas madame ! Elle n’est pas quelqu’un !"

"Mais non ! Ce visage, son sourire c’est bien quelqu’un qui a vécu … ? Ou alors elle est morte il y a longtemps… ".

Envahie par l’émotion, ses yeux entourés de peau flétrie s’embuent… Je reste tétanisé et muet devant sa réaction, malgré une irrésistible envie de lui expliquer le dessein initial. Je lui laisse son exaltation soudaine.

"Merci monsieur" me dit-elle en s’éloignant vers un autre chevalet.

Qu’avait-elle vu ? Que lui avait rappelé cette jeune fille ? Celle qu’elle fut ? Une amie, une parente, une fille disparue ? Quel drame, quel amour avaient ravivé cette émotion ? Je ne le saurai jamais.

Les sentiments intimes renaissent, ils étonnent, ravissent et émeuvent. La surprise et le plaisir sont à quai. Mais le navire des sentiments prend toujours le large, dans un océan de rêves.


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My Sketchbook

Croquis originaux réalisés sur palette Surface Pro 4 - juillet 2017

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"Magnoliath" 60 x 80 cm - Tirage photographique unique sur aluminium mat 29


Florence DUET - Sculpteur EXPOSITION PERMANENTE, Galerie Gavart - Paris

EXPOSITION PERMANENTE, L’ARTelier - Monaco

Salon Artistes du Monde - Stand 35 - 23/26 septembre - Cannes

Open ARTelier-Présentation : L’art qui "fait du bien"

Mercredi 18 octobre 11h à 20h, L’ARTelier - Monaco

#agenda

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Marie-Lys MICHEL - dessinateur - cartooniste EXPOSITION PERMANENTE, L’ARTelier - Monaco

GEMLUC ART - 9 - 20 octobre 2017 - Monaco

w w w . f a c e b o o k . c o m / M a r i l o u

Charles FRANCH-GUERRA - Photographe EXPOSITION PERMANENTE, L’ARTelier - Monaco

www.frenchy02.deviantart.com

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MIRABELLE - Murielle VELAY-MICHEL - Peintre - Sculpteur E X P O S I T I O N P E R M A N E N T E - E k l e k t i k G a l l e r y - Monaco

EXPOSITION PERMANENTE - Fashi on f or F lo or - Monaco

EXPOSITION PERMANENTE - Etude F. Michel - Monaco

EXPOSITION PERSONNELLE - MOV’IN - 6 avril - 6 novembre - Monaco

Salon Artistes du Monde - Stand Florence DUET - 23/26 septembre - Cannes

MENTON RIVIER'ART 2017 - 7 - 14 octobre - Menton

Open ARTelier-Présentation : L’art qui "fait du bien"

Mercredi 18 octobre 11h à 20h, L’ARTelier - Monaco

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TOM - Thierry DE MASSIA - Peintre - Sculpteur - Compositeur - Ecrivain EXPOSITION PERMANENTE - L’ARTelier - Monaco

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TCHOBA - Joël TCHOBANIAN - Concepteur visuel EXPOSITION PERMANENTE - Le Mystic - Monaco

EXPOSITION PERMANENTE - L’ARTelier - Monaco

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Menton RIVIER’ART 7 - 14 octobre 2017 Palais de l’Europe - Menton Le 1er Menton RIVIER’ART ouvrira ses portes, au Palais de l’Europe, du 7 au 14 octobre prochains. A cette occasion, près de soixante artistes-peintres, sculpteurs, grapheurs partageront leurs passions.

Mirabelle et Tchoba ont été sélectionné et participeront à la première édition de cet événement.

Au programme : exposition, ateliers, animations, concours de street-art le mercredi 11 octobre, soirées à thème…

A l’issue de la manifestation, les lauréats du Menton RIVIER’ART se verront offrir de nombreuses dotations lors de la soirée de Gala qui se déroulera le samedi 14 octobre à l’Hôtel La Tournerie.

#enbref

Contact : rivierart@beyou-mc.com


RENCONTRES avec Florence Duet et Mirabelle Mercredi 18 octobre 2017 - 11h à 20h - L’ARTelier Florence Duet propose autour de la sculpture et par l’artthérapie, une méthode de soins à visée thérapeutique qui consiste à créer les conditions favorables à l’expression et au dépassement des difficultés personnelles par le biais d’une stimulation des capacités créatrices.

Cette thérapie trouve sa place dans le cadre des troubles dépressifs et psychosomatiques, des conduites addictives, des problématiques alimentaires…

Dans le domaine de la prévention elle peut permettre, par exemple, d'anticiper les changements, source de stress ou d'angoisses dans la vie professionnelle ou privée.

Informations - horaires - tarifs des ateliers : Florence Duet - 06 15 91 16 92 - www.florenceduet.com

Mirabelle - 06 07 93 27 16 - www.mirabelleart.com

#enbref

Mirabelle invite à s’épanouir en peignant pour soi lors d’ateliers d’initiation à l’aquarelle et à l’acrylique.

La démarche que propose l’artiste n’est pas de "produire" une oeuvre, ni de s'inspirer d'un quelconque modèle, ni d’ailleurs d'en "juger sa qualité". Il s'agit de puiser en soi et laisser passer ses émotions via l'acte de peindre.

Les anxieux se détendent. Les timides osent s’exprimer, d’autres, qui ne tiennent d’habitude pas en place, deviennent capables de centrer leur attention, et, surtout, prennent tout simplement du plaisir à pratiquer la peinture.

Créativité, confiance, estime de soi : chacun tire bénéfice de ce moment de calme, de concentration et de liberté d’expression.


Jean-Marie FONDACARO Catalogue 2017 - Artstoarts Editions - Nice Notre ami sculpteur niçois Jean-Marie Fondacaro a présenté son dernier catalogue en juillet dernier au sein même de son magnifique atelier.

Ce bel ouvrage de 80 pages, dont la préface à été réalisée par Evelyne Artaud, critique d'art, auteur de nombreux livres et articles sur la peinture, est édité par Artstoarts.

Son tirage est de 400 exemplaires, en deux versions, français et anglais.

Une très belle édition de tête spéciale, limitée à 30 exemplaires , avec une sculpture et une estampe originales (cf. photographie), toutes deux numérotées et signées par l’artiste, est également disponible.

#enbref

Contacts : Jean-Marie Fondacaro / 06 76 72 18 42

Direction artistique artstoarts : JR LELOUP / 06 21 87 58 54 jrleloup@wanadoo.fr


EXPOSITION - Mirabelle avril / novembre 2017 MOV’IN Monte-Carlo Mirabelle expose depuis le printemps 2017 au sein du Showroom MOV’IN, à Monte-Carlo.

L’ a r t i s t e p r é s e n t e u n e d i z a i n e d e c r é a t i o n s , essentiellement des peintures de la Série "Matrice - Voyage intérieur".

Contact : : 06 07 93 27 16

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GEMLUC ART 9 - 20 octobre 2017 Auditorium Rainier III - Monaco La 9ème édition de GemlucArt se déroulera du 9 au 20 octobre 2017 au profit de la lutte contre le cancer.

#enbref

Comme chaque année, un jury international délivrera des prix et désignera un palmarès des 7 meilleurs artistes du moment sur le thème :

"Quand fenêtre sur cour rencontre la belle histoire" Cette exposition est destinée à récolter des fonds afin de financer la recherche clinique et participer à l’équipement des services hospitaliers spécialisés en cancérologie.

MariLou participait pour la première fois en 2015 et avait alors gagné le 1er Prix Jeune Espoir. Notre jeune artiste est d’ores et déjà sélectionnée et rejoindra donc l’édition 2017.

"Quand fenêtre sur cour rencontre la belle histoire " : qu’est-ce à dire ? Quand chacun du haut de sa lucarne incarne sa vérité, pousse, repousse, limite et délimite son champ du réel et son champ du possible pour faire mûrir sa créativité. La belle histoire est "cette petite mort", ce sentiment jouissif, ce bonheur que provoque la naissance de chaque oeuvre…

Information - Contact : www.gemlucartmonaco.com 36


21ÈME JOURNÉE EUROPÉENNE DU PATRIMOINE Dimanche 24 septembre 2017 Monaco Partez à la découverte de la richesse et la diversité du patrimoine de la principauté de Monaco.

Anecdotes historiques, activités originales et lieux méconnus de la Principauté seront au programme de cette journée. Des visites guidées seront proposées dans des près d’une quarantaine de sites.

Contact : : 00 377 98 98 83 03

www.jour neepatrimoinemonaco.com


ART’O MAG #9 Flash back sur notre Mag #9…

#enbref

Ce numéro a beaucoup voyagé cet été et s’est envolé vers les bureaux de représentation de la Direction du Tourisme et des Congrès de la Principauté de Monaco à New-York, Milan, Munich, Londres et auprès de l’Ambassade de Monaco à Washington.

Plus près de nous, l’ART’O Mag dispose maintenant d’un point de diffusion dans les salons d’accueil du Grimaldi Forum de Monaco.

L’ART’O Mag est bien sûr disponible dans les locaux de l’Association Les ART’Ochtones, 5 Allée Guillaume Apollinaire, Monaco.

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ASSOCIATION LES ART’OCHTONES

Qui sommes nous ? "Les ART'ochtones" est une association d'artistes de Monaco née de la passion des arts visuels.

L'association regroupe des artistes créateurs, élabore des événements artistiques et des expositions. Elle sensibilise et apporte une médiation par les arts visuels.

Sa structure associe les artistes membres et membres d'honneur, les artistes collaborateurs, les médias, galeries, curateurs, collectionneurs, éditeurs, critiques d’arts, établissements scolaires et de soin, mécènes et le public non adhérent.

Le Bureau CONSEIL D’ADMINISTRATION

• Présidente :

Murielle Velay-Michel alias MIRABELLE, peintre - sculpteur

Contact : 06 07 93 27 16

• Secrétaire Général :

Joël Tchobanian alias TCHOBA, créateur visuel

Contact : 06 40 62 45 86

MEMBRES ACTIFS

• • • •

Florence Duet, sculpteur

Thierry de Massia alias TOM, peintre, sculpteur, compositeur, musicien

Marie-Lys Michel alias MARILOU, dessinatrice - cartooniste

Charles Franch-Guerra, photographe

MEMBRE D’HONNEUR & COLLABORATEURS

• • • • • •

Lothar Guderian, plasticien, membre d’honneur

Marc D’Angelo, écrivain, poète, journaliste, membre d’honneur

Blaise Devissi, peintre - sculpteur

Christian Longinotti, peintre, dessinateur

Florence Dabezies-Fraisse, écrivain

Isabelle De Toytot, céramiste


L’ A R T E L I E R

RESPONSABLE DE PUBLICATION RÉDACTION LIGNE EDITORIALE Murielle VELAY-MICHEL

ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO :

A ssociation L es ART’O chtones

OUVERT DU LUNDI AU VENDREDI de 10 h à 19 h sur rendez-vous

5,

ALLÉE

G UILLAUME A POLLINAIRE - L ES J ACARANDAS - M ONACO

B LOC B4 - 3 ÈME ÉTAGE

C ONTACT : 06 07 93 27 16

E MAIL : ARTOCHTONES @ GMAIL . COM

Stéphane GHESQUIÈRE

Marc D’ANGELO

Fausto MACCARIO

Joël TCHOBANIAN

Thierry DE MASSIA

Marie-Lys MICHEL

PHOTOGRAPHIE Archives ART’O

Marie-Lys MICHEL

www.artochtones-monaco.com MiraBelleArt&Design@

COUVERTURE GRAPHISME MIRABELLE- Art&Design©

IMPRESSION GS Graphic Service Monaco


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